rétro test : lunette halley 70 - astrosurf

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Astrosurf-Magazine N°91 Mars/Avril 2018 82 Rétro test : Lunette Halley 70 Parmi les nombreuses lunettes astronomiques commercialisées au cours des années 1980, un petit modèle s'est imposé auprès des amateurs grâce à des atouts de premier ordre. Nous vous proposons aujourd'hui de le (re)découvrir en détails. Par Christophe Lehénaff C'est avec un réel plaisir que nous vous proposons cette rubrique "rétro test" autrefois très appréciée des lecteurs d' Astronomie- Magazine. De temps à autre nous vous présenterons ainsi des instruments qui ont marqué l'histoire de notre passion, et qui ont encore (souvent) leur utilité pour l'observation ou l'imagerie. Des matériels qui circulent sur le marché de l'occasion et qui peuvent représenter d'excellentes affaires pour le débutant comme pour l'amateur averti. C'est le cas de cette lunette fabriquée par Vixen et diffusée à partir de 1985. Comète de Halley et commercialisation tous azimuts ! Le retour de la célèbre voyageuse en 1986, après 76 ans de périple aux confins du Système solaire, a été pour nombre de fabricants et diffuseurs l'occasion de présenter des produits destinés à son observation. En Europe, deux d'entre eux ont marqué les esprits, La lunette Halley 70 dans sa version de base la plus complète, posée sur sa mallette mélangeant plastique et polystyrène. Malgré ses éminentes qualités, elle sera remplacée au Japon, dès le début des années 1990, par la Planet 80s de moins bonne qualité (aberration chromatique) et dépourvue de collier micrométrique.

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Astrosurf-Magazine N°91 Mars/Avril 201882

Rétro test :Lunette Halley 70

Parmi les nombreuses lunettes astronomiquescommercialisées au cours des années 1980, un petitmodèle s'est imposé auprès des amateurs grâce à desatouts de premier ordre. Nous vous proposonsaujourd'hui de le (re)découvrir en détails.

Par Christophe Lehénaff

C'est avec un réel plaisir que nousvous proposons cette rubrique"rétro test" autrefois très appréciéedes lecteurs d'Astronomie-Magazine. De temps à autre nousvous présenterons ainsi desinstruments qui ont marquél'histoire de notre passion, et quiont encore (souvent) leur utilitépour l'observation ou l'imagerie.Des matériels qui circulent sur lemarché de l'occasion et quipeuvent représenter d'excellentesaffaires pour le débutant commepour l'amateur averti. C'est le casde cette lunette fabriquée par Vixenet diffusée à partir de 1985.

Comète de Halley etcommercialisation tousazimuts !

Le retour de la célèbre voyageuseen 1986, après 76 ans de périple auxconfins du Système solaire, a étépour nombre de fabricants etdiffuseurs l'occasion de présenterdes produits destinés à sonobservation. En Europe, deuxd'entre eux ont marqué les esprits,

La lunette Halley 70dans sa version debase la plus complète,posée sur sa mallettemélangeant plastiqueet polystyrène. Malgréses éminentesqualités, elle seraremplacée au Japon,dès le début desannées 1990, par laPlanet 80s de moinsbonne qualité(aberrationchromatique) etdépourvue de colliermicrométrique.

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le Celestron Comet Catcher (Schmidt-Newton de 140 mm de diamètre et F/D 3,6)et la lunette Halley 70 (souvent siglée PerlHalley 70), de 70 mm de diamètre pour 400mm de focale (F/D 5,7). Cette lunette étaitfabriquée par le japonais Vixen sous laréférence Tachyon Multi-70s. Elle étaitréservée aux marchés européen etasiatique, et paradoxalement délaissée parles Nord-Américains ; Tasco, le diffuseuraméricain de Vixen, ayant visiblementprivilégié uniquement les modèles 60/300et 80/400 baptisés 9V et 10V, tous deuxsimplifiés sur le plan mécanique. LaHalley 70 est bien connue des amateursfrançais. Elle a rencontré un vif succèscommercial jusqu'au milieu des années1990, à une époque où les fabricationschinoises à très bas prix n'avaient pasencore inondé le marché international etoù les lunettes ED compactes de courtefocale polyvalentes (astronomie etterrestre) n'en étaient encore qu'à leursbalbutiements (la Tele Vue Pronto seracommercialisée en 1993). En découvrantcette petite lunette les amateurs ont toutde suite été conquis, malgré un prix devente assez élevé (3 200 francs environ,l'équivalent de 490 euros de nos jours). LaHalley cumule en effet pas mal d'atouts...En plus d'une belle fabrication (c'était lelot de bien des produits dans les années1980), elle apparaît très compacte(longueur 30 cm, diamètre de la partie laplus saillante 14 cm, poids de 1,4 kg le tubeseul), et possède des accessoires assezcomplets en standard (oculaire OR 9 mmcoulant 24,5, lentille de Barlow 2xachromatique, renvoi coudé à prisme,redresseur terrestre, filtre solaire vissant,chercheur 6x30 achromatique, tube-allonge, trépied de table extrêmementstable avec une astucieuse poignée /contrepoids, et mallette de transport enplastique). Quant à sa qualité optique, elleétait annoncée comme étant élevée.

Société Vixen : les dates clés !• Octobre 1949 : création de la société KoyushaCorporation qui fabrique des pièces optiques pourlunettes, télescopes, microscopes et jumelles.• Septembre 1966 : début de la fabrication et de la vente de lunettes et detélescopes.• Août 1970 : Koyusha Corporation devient officiellement VixenCorporation Limited.• A partir de 1976 : commercialisation des instruments Polaris/New Polaris.• Mai 1984 : commercialisation des instruments Super Polaris.• Septembre 1984 : le SkySensor (pour montures Super Polaris) devient lepremier système Go-to pour amateurs commercialisé au monde.• Juin 1992 : commercialisation des instruments Great Polaris.• Juillet 2003 : commercialisation de la première monture Go-to avec grandécran couleur (monture SX Sphinx).• Octobre 2009 : Vixen célèbre le 60è anniversaire de sa création.

Les lentilles qui composent le doublet achromatique sont séparéespar trois cales placées à 120°. Le pare-buée est trop court et obligel'utilisateur à bricoler une extension avec les moyens du bord (papiercarton).

Le collier à mouvementsmicrométriques est la pièce maîtresse

de la lunette ! A l'instar d'une montureazimutale précise, il permet de suivre

les objets dans leur déplacementapparent, y compris à forts

grossissements et sur un autresupport que le pied de table d'origine.

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Un collier qui fait toute ladifférence...

La force d'un produit tient souvent à lapetite astuce que les concurrents neproposent pas ! La Halley 70 aurait purester dans la mémoire collective commeun instrument au demeurant fortsympathique, mais ne se démarquantréellement pas de la masse des autresfabrications. C'était compter sans soncurieux et génial collier intégrant un jeude deux vis micrométriques et ressortsde tension, permettant à l'instrumentd'être recentré avec précision sur lesobjets pointés, quels que soient legrossissement et le trépied sur lequel lalunette est installée ! En pratique, que laHalley soit fixée sur son pied colonne detable d'origine, sur un trépied photo ousur une platine en parallèle d'un plusgros télescope, la simple action sur cesvis permet à l'amateur de centrer et desuivre avec précision les objets célestes.Exit donc la nécessité de l'installer surune monture avec mouvements finspour le visuel, ou sur une platine avecmouvements micrométriques pour uneutilisation en tant qu'instrument guide,elle et son collier se suffisent à eux-mêmeset s'avèrent efficients dans leurutilisation. A tel point qu'on en vient àse demander pourquoi ce système n'a, ànotre connaissance, jamais été reprisdepuis, hormis sur quelques lunettes-guide proposées par Vixen toujours, etsur les chercheurs aujourd'hui trèsrépandus, comme ceux de Sky-Watcheret Orion notamment !?En la redécouvrant, on est de suite frappépar sa belle finition (le métal estomniprésent, le porte-oculaire précisn'engendre qu'un faible shifting), par sacouleur orange très surannée (quis'inspire sans doute des Celestron quifaisaient tant rêver les amateurs dansces années-là) et par sa bonnecompatibilité avec bon nombred'accessoires modernes. Ce dernier pointintéressera les amateurs d'aujourd'huiqui lorgnent vers cette étrange lunette.Son porte-oculaire utilise le fameuxfiletage 36,4 mm, qui permet de luiassocier un porte-oculaire au coulant31,75 mm classique (pour l'utilisation,par exemple, de renvoi coudé et oculairesrécents), un porte-oculaire à rotationhélicoïdale pour plus de précision, et laplupart des adaptateurs photo encoulant 31,75 mm du marché. En

revanche, aucun aplanisseur de champn'est adaptable sur cette lunette, à moinsde tenter quelques bricolages etmontages hasardeux, et il n'est pas nonplus possible de lui installer des oculairesau coulant 50,8 mm.

Qualité optique et polyvalence dansl'âme

A sa sortie la Halley 70 était présentéecomme un instrument à tout faire, lunettepour les observations lunaires, planétai-res et du ciel profond la nuit, et longue-vueterrestre pour scruter en détail le compor-tement d'un vanneau huppé ou d'une gruecendrée le jour. En l'absence de tout verrespécial dans sa formule optique à deux len-tilles, l'amateur d'aujourd'hui a vite faitd'en déduire que cette lunette ne peut secomparer aux modèles récents, souventéquipés d'un verre ED limitant l'aberra-tion chromatique et dopant le contraste.Oui mais voilà, tout n'est pas si simple et

Le pied colonne de tableest stable et peut servir depied d'appoint pour unappareil photo équipé deson objectif, à des fins deprises de vues en longuepose (filés d'étoiles). Notezla présence de la poignéede manipulation de lamonture, qui fait aussioffice de contrepoids.

Pour gagner de la placelors du rangement, il suffitde dévisser les trois piedsen métal et de les rentrerdans la colonne. Simple etefficace !

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Image d'une étoiledéfocalisée en intrafocale

Image d'une étoiledéfocalisée en extrafocale

Etoile au centredu champ

Etoile dans un angle auformat APS-C

Etoile dans un angle auformat 24x36 mm

Focus sur l'image de diffractionLa lunette achetée d'occasion était parfaitement collimatée. Précisons qu'à notreconnaissance il est rare de trouver une Halley 70 déréglée, sauf accident mécanique(chute). C'est une image de diffraction focalisée d'école qu'elle propose, avec unfaux disque bien défini entouré d'un anneau classiquement renforcé et de quelquesanneaux très ténus homogènes et concentriques. Une dominante bleutée baignelégèrement l'image. La plage intra focale est parfaitement lisible avec une séried'anneaux centraux concentriques homogènes légèrement verdâtres, entourés d'unanneau extérieur renforcé légèrement diffus. Une faible dominante bleutée baignel'ensemble. La plage extra focale apparaît quasi identique (lisibilité à peine inférieure,anneau extérieur légèrement plus lisible, dominante bleutée entre les anneaux etdominante verdâtre autour de l'anneau extérieur).L’image photographique d’une étoile placée au centre du champ est fine mais trahitla présence d'un chromatisme résiduel (halo bleuté). Placée dans l'angle du format24x36, cette étoile est logiquement dégradée sous l'effet de la courbure de champ etde la coma. Au format APS-C, seule la coma persiste notablement.

Les amateurs qui n'ont quefaire des accessoires livrésen standard avec la lunettepeuvent toujours lesrevendre, notammentlorsqu'il s'agit desoculaires orthoscopiquesVixen (en coulant 24,5 mm)qui ont très bonneréputation ! D'ailleurs,nous continuons à utilisernous-mêmes certainsd'entre eux pour leplanétaire, comme l'OR12,5 mm qui n'a pas grandchose à envier à beaucoupd'oculaires vendus de nosjours dans le commerce.

Le porte-oculaire peut êtreéquipé d'une sortie en31,75 mm. Disposant d'unecrémaillère très classique,il apparaît suffisammentprécis pour permettred'obtenir assez facilementla mise au point.

quand la qualité est au rendez-vous (voirencadré technique), on peut faire des mi-racles avec un instrument a prioriinférieur ! Sur la Lune, et quel que soit legrossissement, le chromatisme apparaîtétonnamment bien maîtrisé compte tenudu rapport F/D court, et la sensation depiqué reste présente. A faibles et moyensgrossissements, le chromatisme est visi-ble sous la forme d'une légère frange coloréeautour du limbe lunaire, lorsque l’œil n'estpas parfaitement centré dans le champvisuel. A 100 et 133x, c'est la très bonnesurprise : la qualité d'image ne s'essouffleabsolument pas, le contraste demeure à unniveau satisfaisant malgré une légère do-minante bleutée dans les ombres descratères, tandis que la résolution restemaximale. L'amateur exigeant n'éprou-vera ainsi pas le besoin d'utiliser un filtrede correction. Sur Jupiter, les observationssont uniquement limitées par le pouvoirséparateur de l'instrument. Dans ces con-ditions, le disque jovien apparaîtcorrectement contrasté et laisse parfaite-ment voir les classiques détails accessiblesavec un tel diamètre, Grande Tache Rougeet autres irrégularités dans les principa-

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les bandes équatoriales notamment. Parrapport à une lunette compacte moderne(ED et Apo), la Halley 70 apparaît un peumoins lumineuse, offre des images unpeu moins "pêchues" à faibles et moyensgrossissements, mais renverse presquela tendance à forts grossissements grâceà son excellente qualité optique.En ciel profond, l'optique fournit un trèsbon piqué sur une large zone centrale del'image. Avec notre Eudiascopique 35mm de référence, seules les étoiles lesplus brillantes situées en bord de champapparaissent déformées sous l'effet de ladistorsion. A plus forts grossissements,le chromatisme n’est jamais réellementgênant et il est possible de détaillercertains objets brillants, des amasstellaires ouverts, globulaires, voiremême des nébuleuses surtout si on a lachance de partir vers d'autres contrées.En effet, compte tenu du très faibleencombrement de la lunette et de sacompatibilité directe avec la plupart despieds photo, elle devient un outil de choixpour l'observateur nomade quirecherche un instrument performant àemmener en voyage, pour plonger aucœur des Nuages de Magellan, ou pourenglober avec efficacité de largesnébuleuses comme celle de la Carène.En terrestre, la Halley 70 tire son épin-

Fixée sur un pied photo, ilest facile pour l'observateurde transformer la Halley enlongue-vue terrestre par lasimple adjonction d'unredresseur optique ensortie. En l'absence de têtefluide sur le trépied, les vismicrométriques sont unenouvelle fois trèsprécieuses pour centrer lessujets visés.

Front d'onde dans le vert (543 nm)

)VTP(semêrtxestracÉ )SMR(sneyomstracÉ lhertSsoitaR

(uelB λ )mn374= tios,mn85 λ 2,8/ tios,mn11 λ 34/ 99,0

(treV λ )mn345= tios,mn08 λ 8,6/ tios,mn71 λ 9,13/ 69,0

(eguoR λ )mn536= tios,mn78 λ 3,7/ tios,mn91 λ 4,33/ 69,0

gle du jeu à condition de ne pas observer(ou photographier) des sujets présentantun fort contraste sous le soleil. Nousl'avons ainsi emmenée à plusieurs repri-ses au lac du Der pour des observationsornithologiques. La résolution de l'image

Focus sur les mesures optiquesPasser un instrument ancien à la moulinette desmesures modernes est toujours un travail trèsexcitant à réaliser, car il permet de se faire uneidée sur le bien-fondé des qualificatifs que lesobservateurs employaient jadis et de les compareraux instruments actuellement proposés par lesfabricants... Nos mesures sont réalisées par lasociété Airylab. Elles sont effectuées dans troislongueurs d'onde correspondant au bleu (473 nm),au vert (543 nm) et au rouge (635 nm). Les résultatsobtenus sont du meilleur niveau, notamment dansle bleu. Les principaux défauts constatésconcernent l'aberration de sphéricité et lechromatisme résiduel, inévitables compte tenudu faible rapport F/D, et de l'absence de verresspéciaux et/ou de formule optique optimisée.

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A condition dephotographier des sujetsqui ne présentent pas dezones trop contrastées, lalunette peut être utiliséecomme téléobjectif photoavec des résultatsqualitatifs... Ce lynx estresté stoïque devant laHalley installée sur unmonopode et équipée d’unCanon 550D.

est du meilleur niveau, simplement li-mitée par les éventuels problèmes deturbulence lors des observations de su-jets lointains. Le chromatisme passe laplupart du temps inaperçu, hormis donclorsque le contraste monte en flèche : ty-piquement, une aigrette blanche en pleinsoleil trahit immanquablement les fai-blesses de l'optique sur ce plan (frangebleue visible sur le bord des ailes et ducorps).

Doit-on encore l'acheter de nos jours ?

Cette lunette circule couramment enoccasion à des tarifs proches de 150 euros.Mais il arrive que son prix soit fortementsurévalué ou au contraire très bas, commepour notre exemplaire de test trouvé à50 euros seulement, dans sa configurationd'origine et en très bon état cosmétique ! Ace prix-là c'est une excellente affaire, carcette lunette avec son astucieux collier

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Le couple montureSkyTracker et Halley 70s’est révélé très efficacelors de l’éclipse totale deSoleil aux États-Unis l’étédernier ! Avec un poidsplume total de 1,8 kg avecboîtier photo, difficile defaire mieux en matière decompacité. Seul bémol, lacourbure de champ del’optique provoqueimmanquablement unedégradation dans l’aspectdes astres éventuellementsitués en bord de champimage (Mercure, Vénus,une étoile très brillante).

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micrométrique permet de tout faire,utilisée comme instrument nomade,lunette-guide, super chercheur enparallèle d'un gros diamètre, longue-vueterrestre, voire même téléobjectif photo.Et le sérieux de la conception de sonbarillet de maintien de l'objectifpérennise le centrage de l'optique dans letemps. Son achat d'occasion est donc uneexcellente idée, à condition de vérifier lespoints suivants : état de l'optique (tracesd'humidité, notamment entre les deuxlentilles, éclats éventuels sur le bord duverre, synonyme de chute), de lamécanique (pièces cassées ou rayées),présence et état des accessoires livrés enstandard. Une fois la bonne affaireréalisée, on se prend vite à aimer cettepetite lunette atypique et performante quirend bien des services en pratique.Remerciements à la société Airylab.

Focus sur le vignetageMalgré une adaptation classique via un adaptateur photo fileté 36,4 mm,aucun vignetage mécanique n'est visible au format 24x36. Le vignetage"optique" est toutefois sensible dans ce format, avant de devenir peu gênanten APS-C du fait du recadrage effectué. En pratique, ces défauts ne sontguère gênants sur les sujets astronomiques compatibles avec la prise devues au foyer de cette lunette (disques lunaire et solaire). En terrestre, il estpréférable d'utiliser un reflex au format APS-C.

24x36APS-C

Utilisée en tant qu’instrument guide, la lunette remplitson office avec efficacité, même en poussantl’agrandissement au maximum à l’aide de lentilles deBarlow devant le système d’autoguidage. Du fait deson gabarit restreint, elle peut au choix être placée ausommet d’un tube principal ou bien en parallèle surune platine multi-usages.

En 1986 le passage de la comète de Halley donnedes ailes aux diffuseurs qui multiplient lesinstruments destinés à son observation ! Sur cettepublicité faite par la société Médas, on reconnaîtnotamment au premier plan, de part et d’autre de laHalley 70, la Perl Halley 60 et le Perl Halley 80(optique Newton). En haut à droite, notez aussi laprésence du Comet Catcher dans sa (rare) versionorange.

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