2 13 décembre 2012No 761

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DÉCEMBREJunior Plésius LOUISPeguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

13,376FANS

Lancée sur la chaîne 32 le 21 septembre dernier, « Pi lwen ke zye » est une émission à caractère social animée par Junior Rigolo et produite par Créatives Studio. La première saison de cette émission, qui était aussi une saison pilote, comporte douze épisodes et prendra fin le 21 décembre prochain.

« Après avoir constaté que toutes les émissions qui passent à la télévision se ressemblent, j’ai eu envie de faire quelque chose de nouveau. C’est ainsi que m’est venue l’idée de lancer « Pi lwen ke zye », un espace où l’on pourrait dire à la télé tout ce que l’on se dit si bien entre nous », explique Rigolo, concepteur du show.

Chaque semaine, Rigolo et ses compagnes qui varient au cours des émissions reçoivent deux personnalités. Pour le moment, l’émission comporte deux rubriques. La première est « Le hing et le hang », qui consiste en une discussion très animée entre deux personnes au sujet de l’invité. Après un petit sondage leur permettant de se faire une idée de l’impression que fait cette personna-lité au public, ces deux intervenants évoquent respectivement ses bons et ses mauvais côtés. Rigolo a toutefois tenu à préciser que le concept de l’émission en soi préconise le respect de certains domaines de la vie privée de l’invité, son orientation sexuelle, entre autres.

Au cours de la seconde rubrique, « Télévengeur », l’invité doit répondre aux questions, des fois très pertinentes, de Rigolo. Jusqu’à date, ce dernier a reçu Shabba de Djakout #1, Ti Djo de Kreyòl La, Tonton Bicha, Gérald Chéry de K-zino, Fantom, Black Easy, Sniper, Queen Bee et Don Kato. Des épisodes avec Yohan Doré et Mèt Fèy Vèt ont déjà été enregistrés.

Aussi récréatif que social, ‘’Pi lwen ke zye’’ permet au public de mieux connaître les artistes tout en permettant à ces derniers de connaître entre autres les reproches qui leur sont adressées. L’émission est diffusée sur la chaîne 32 le vendredi de 8 h à 9 h pm et est reprise le samedi de 8 h à 9 h pm, le dimanche de 3 h à 4 h pm, le mercredi de 11 h à midi et le samedi de 11 h à minuit. Les internautes peuvent aussi la regarder sur le channel Youtube de ‘’Pi lwen ke zye’’.

Daphney Valsaint Malandre

Pi lwen ke zye

Jeudi, la Galerie Nader accueille jusqu’au 5 janvier l’exposition « Saint Soleil d’hier et d’aujourd’hui ». L’écrivain français André Malraux a honoré ces génies de la peinture, pourquoi pas vous ? Bas de la rue Grégoire, Pétionville.

C’est demain que le nouveau designer de l’univers de la mode haïtienne, Mario Andrésol, lance sa collection « MA Col-lection ». Femmes et hommes seront nouvellement vêtus. Le cocktail est à 6 h p.m. au Karibe, le défilé suivra. Malheureuse-ment, sans votre carton d’invitation, vous ne pourrez pas assister à l’événement. C’est le temps de fouiller dans votre carnet d’adresse.

Participez avec vos enfants à la soirée de collecte de fonds « Enfants sans Noël/ Nwèl pou tout timoun » en faveur de l’orphelinat Arche d’Haïti. Sébastien Pierre, Lolo, Ti Djo Zenny, Mikaben seront là aussi. 7 h p.m. Presse Café. Rue Rigaud, Pétionville.

Liliane Pierre-Paul recevra honneur et mérite à « Havana Guitar Night » au Mango Lounge. BélO, BIC, Carole Demes-min… que de grands noms pour une personnalité !

Vendredi, encore du théâtre. L’homme, la femme, le sexe et les tabous seront mis en scène à Le Villate dans la pièce « Le genre et le nombre ». Gaëlle Bien-Aimé et Katiana Milfort vous ont concocté un cocktail explosif. Artistes invitées : Tamara Suffren, Rutshelle Guillaume et Nathalie Jean. 7 h p.m. Admission : HTG 500. Rue Villate, en face de L’Atmosphère Restau-rant, buffet créole.

Tuco Bouzy « The Legend » et ses amis Dadou Pasquet et Michaelle Cartright vous attendent impatiemment pour une nuit haute en couleur. L’école de danse internationale Polycard sera aussi présente. HTG 750 à l’avance, HTG 1000 au gui-chet. 9 h p.m. 101, rue Grégoire, Pétionville.

Tony Mix s’offre T-Vice, JPerry et ses fans pour fêter ses trois ans à Babako. Avenue Jhon Brown (Lalue). Au niveau de l’avenue Martin Luther King.

Qu’est-ce que cela fait de se faire hypnotiser ? Pour le savoir, « Hypnotise Party » avec Yohann Doré, Cash Morby, Franco The Saint au Mango Lounge. A partir de 9 h p.m. Les billets sont en vente à Gamebox au prix de USD 15.

Le marché de Noël du Grand Sud est ouvert dans le port touristique de Jacmel. Vous finirez peut-être par découvrir le cadeau qui vous plaît ou qui plaira...

Une grande foire se tiendra aussi à Extra Market. Bijoux, sacs à main, porte-clés en céramique, objets décoratifs… ce n’est pas la diversité qui manquera. N’oubliez pas d’emmenez vos enfants, car Papa Noël sera là.

Péguy F.C. Pierre

L’agenda de PéguyLa fin du monde c’est dans dix jours. Avez-vous déjà pensé à ce que vous ferez avant de quitter ce mon-de et cette vie ? Non ? Resterez-vous tranquillement à attendre ce qui va se passer ou irez-vous faire la fête ? Pendant que vous-y réfléchissez encore, laissez-vous tenter par ces quelques propositions.

Les responsables de Nou Krezi ont annoncé que les funérailles de leur très regretté ingénieur du son, Jean-Robert Joseph dit Pè Janjan, seront chantées le samedi 15 décembre 2012 à l’église Saint-Pierre de Pétion-Ville à 8 h 30 am du matin. La dépouille sera exposée dès 7 h 30. La famille reçoit le vendredi 14 décembre au Djoumbala à partir de 6 h 30 pm.

Paix à son âme !

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Errata Un grave quiproquo s’est glissé

dans l’article « Pè Jean Jean est mort ! » de la 759e parution de Ticket Magazine le lundi 10 décembre 2012. Veuillez, s’il vous plaît, lire dans la brève qui suit « Jean-Robert Joseph » en lieu et place de « Jean-Robert François », et « Pè Janjan » pour « Pè Jean Jean ». Nous vous prions, chers lecteurs, de nous en excuser.

Jean-Robert Joseph dit Pè Janjan sera inhumé le 15 décembre

313 décembre 2012No 761

Son dynamisme est doté de courage et d’énergie. Son air taquin aussi vivant que ses paroles méditées campe une femme active et réfléchie. Voix grave, mine affable,

Roxane Ledan, d’humeur complaisante, partage ses émotions au premier coup de vent. Au secrétariat de rédaction de Ticket où se déroule l’entrevue, madame étale ses sourires. De la porte d’entrée au petit bureau où elle est attendue, la native des Cayes s’était déjà présentée à tout le monde en traversant la salle en trombe. « Vous savez qui je suis (…). Et ça fait longtemps que vous me devez cet interview », ponctue Roxane, son sac porté au pli du coude.

Pendentifs et bracelets artisanaux créolisent son élégance discrète. Tresses couleur brique, yeux revolver celés par des verres à la monture rouge grenat, la quadragénaire habite une femme captivante jusqu’au bout des ongles. Son t-shirt sexy matche son rouge à lèvres et laisse entrevoir un tatouage à l’épaule. « J’ai de quoi remplir deux pages du journal. C’est un minimum que je mérite pour toutes mes réalisations », se compli-mente Roxane qui se lance dans un one-woman-show de blagues croustillantes entrecoupées du récit de son parcours.

« Depuis toute petite, dès l’âge de neuf ans, je ne ratais jamais l’occasion de faire des petites photos souvenirs lorsque mes frères et sœurs rentraient de Port-au-Prince avec les caméras de leurs amis pendant les vacances. Et c’est là que je commençais à m’amuser passionné-ment à la photographie. En plus, du fait que je viens d’une superbe ville qui a beaucoup à voir, du lever au coucher du soleil, je ne manquais pas les belles vues à photographier », raconte la benjamine de la famille Ledan, le regard fixe et un accent nasal.

« J’étais toujours près des plages, au bord des rivières, parce que j’étais fasci-née par le paysage de ma ville natale », s’éblouit Roxane, qui estime qu’elle a une bonne mémoire visuelle. Si on me dit quelque chose je ne vais pas pouvoir me rappeler. Mais dès que mon œil se pose sur un truc d’intérêt, à ce moment c’est mémorisé vite fait, comme un capteur d’images. »

Dans les années 90, Roxane bénéficie de nouvelles caméras que ses cousins lui ont léguées. La jeune femme d’alors voit dérouler sous ses pieds le tapis d’une aventure prometteuse. Arrivée à Port-au-Prince, l’aspirante se sent pousser des ailes le jour où elle emprunte les chemins du CEPEC (Centre d’Etudes Photographi-ques et Cinématographiques) à la ruelle Vaillant pour des formations profession-nelles bouclées en 1992.

« J’ai poursuivi mes études photogra-phiques au Nikon School of Photography à Fort Lauderdale en 2005, où j’ai été in-troduite à la photographie digitale. Puis en 2007, je suis revenue au CEPEC pour un séminaire de maîtrise sur le digital », détaille la jeune sœur de Jean Ledan Fils, écrivain de renom.

Résolue, son amour pour ce métier grandit au fil du temps, et la séduit à aller de l’avant. En février 2010, plus fidèle que jamais, Taino L reprend son sac d’école et poursuit des études perfectionnées en photographie et en recherche et docu-mentation à l’Université de Montréal.

Ses expériences vivement manifes-

tées sur le terrain par le biais de séminai-res, conférences et de recherches allaient être récompensées. Elles occasionneront à « Taino L », qui a eu le privilège de faire la Une de Cultura, un journal domini-cain, le mérite de poser ses bagages en République Dominicaine, Montréal, New York, Miami, Washington DC, Bruxelles, Paris, Madrid et Bali. Des voyages de cadre effectués pour des activités dans le domaine photographique : membre de jury de concours, expositions, recueil de photos, reportages photos et vidéos et documentaires (notamment ceux réalisés en partenariat avec l’UNI-FEM, une agence spécialisée de l’Organi-sation des Nations unies ; et la chaîne de télévision franco-allemande ARTE).

« Je fais la promotion des valeurs culturelles d’Haïti. Je ne me suis pas écar-tée de cette mission que je me suis fixée il y a de cela dix ans », articule Roxane, revenant sur son serment d’allégeance.

De ses premiers pas en 2002 aux marches de sa plus récente exposition de photos tenue le week-end écoulé sur la Route de l’Amitié menant à Jacmel, Taino L bâtit sa notoriété en pyramide. A tra-vers cette activité réalisée en colla-boration avec l’Alliance Française de la métropole du Sud-Est dans le cadre du Festival de l’Amitié, l’interprète des splendeurs voilées d’Haïti à travers les

images enchaîne ses dix ans en beauté.« Je n’ai pas de vie personnelle, si ce

n’est la photographie de la culture haï-tienne, élude Roxane, mère d’une fille, re-fusant de parler de sa vie privée. Au point où on en est, ma vie professionnelle est devenue personnelle à force d’embrasser ce métier. »

« J’en ai assez d’entendre la presse internationale dénigrer le pays, comme si on n’avait rien de bon chez nous », se plaint l’amoureuse de l’ancienne Perle des Antilles.

Dimitry Nader Orisma

Du plus2002 : une exhibition de groupes en République dominicaine, « Bese Leve 2002 » à Port-au-Prince. En 2003, « Roxane débarque » en Floride. En 2004, « Bese Leve : 1804-1994-2004 », l’affichage continu de photos à Unicarte.

2005 : Les « Sources de Béatitude » à Jacmel

2006 : la « Galerie des 54 candidats à la présidence d’Haïti » ;

2007 : « Enfants sans Noël », exposi-tion de rue pour une campagne en faveur des enfants déshérités.

2008 : « Randonnée Féministe » pour le Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme (UNIFEM).

2009 : différents reportages pour le compte des ministères haïtiens de la Culture et du Tourisme, de la Fokal : « Habitation Leclerc : Un autre regard » ; et la réalisation de la « Galerie des 18 candidats au Sénat de la République d’Haïti » exposée sur la place du Canapé-Vert à Port-au-Prince.

2010 : Reportages à Montréal, en avril pour la célébration de la Journée Nationale des Femmes Haïtiennes et au Salon du Livre du Québec que présidait Dany Lafer-rière ; en mai, conférence sur la reconstruction d’Haïti du GRAHN et aux assises de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). En Haïti, pour le compte du gouvernement Brésilien et de l’OEA, sensibilisation aux élections de novembre 2010 à travers une exposition de photos des 19 candidats à la présidence sur les grilles du Palais National en Haïti et la publication d’un livret conte-nant les photos de ces candidats et Photographe-Reporteur pour les deux tours des élections présiden-tielles.

2011 : en avril, hommage lui a été rendu par la Ministre Haïtienne de la Culture et de la Communication pour sa promotion active de la culture haïtienne tant en Haïti qu’à l’étranger depuis ses dix derniè-res années. Elle était également Présentatrice durant cet hommage. En octobre, documentaire-brochure « Haïti Bèl – Fêtes Champêtres », tiré à 25 000 exemplaires lancé en Haïti, au Canada et aux Etats-Unis.

2012 : février, photo-documentaire « Ayiti Bèl – Le Sud Chéri », exposi-tion d’images et textes de référence sur le département du Sud d’Haïti, avec une emphase sur la ville des Cayes. En avril, présentation des dix départements géographiques d’Haïti au « Sommet International sur Haïti – Haïti Summit» à Atlanta. En mai, présentation d’un « Histori-que du drapeau Haïtien » au Little Haiti Cultural Center de Miami et dans les fêtes champêtres en Haïti. En septembre, Commissaire Ad-jointe de l’exposition documentaire sur l’abolition de l’esclavage et la traite négrière intitulée : « Chimen Libète », au Musée du Panthéon National Haïtien.Décembre 2012, exposition de photos de la route de l’amitié à l’Alliance Française de Jacmel dans le cadre du Festival de l’Amitié.

Roxane LedanDans l’objectif de Taïno L.

Cela fait maintenant dix ans. Une décennie depuis que Roxane Ledan, évoluant sur le pseu-do « Taino L », immortalise des souvenirs d’Haïti. Cap de la culture haïtienne au bout du monde, la photographe diplômée de la Nikon School of Photography a toujours tout à l’œil. Portrait d’une femme engagée dans la culture et le social.

Spécial théâtre4 13 décembre 2012No 761

Un Roi, souverain d’un domaine très étendu, a une plante, la Misère, sym-bole de son pouvoir. Mais l’eau vient à manquer. Le Roi ne peut plus arroser sa plante et risque de perdre son pouvoir sur son peuple docile et soumis. Parmi sa cour, il désigne alors un Chevalier pour aller quérir de l’eau pure afin d’abreuver sa Misère qui le maintiendra sur son trône. Le Chevalier rencontrera au cours de sa quête plusieurs personnages : Les soeurs siamoises, L’Homme à tête de sin-ge et le Singe à tête d’homme, Le couple (l’Homme et la Femme), Le vendeur d’ar-mes, La vieille Femme, La femme Chat, Arlequin, Le Roi de l’Eau et ses quatre filles : l’Eau d’égout, l’Eau pétillante, l’Eau de vie, l’Eau Pure. Certains d’entre eux tentent de détourner le Chevalier de son objectif. Et chacune de ses rencontres l’amène à se questionner sur les vraies intentions du Roi. Mais le conteur est là pour l’aider à réfléchir sur les bienfaits de l’Eau et les méfaits de la plante Misère…

La crise de l’Eau est l’occasion pour le monde développé et le monde en développement de s’unir comme jamais auparavant pour mettre en commun leurs ressources, leurs connaissances, leurs expériences et leurs espoirs afin d’atteindre un même but : résoudre le problème et modifier le fonctionnement de la société. Dans la pièce, différents thèmes sont abordés : les méfaits d’un Pouvoir despotique, le Partage, la Générosité, la Répartition des biens etc. La quête du Chevalier nous permet de soulever des questions relatives aux

Le Chevalier de l’eau texte collectifspectacle jeunesse et tout public à partir de 6 ansmise en scène et scénographie Françoise Bourdut avec la troupe Actelier théâtre création du Cen-tre Culture Pyepoudre interprétation Williamson Belfort, Wedly Mozeau, Staloff Tropfort, Saint-Phard Pyram, Orlando Henry, Omane Primo, Joël Lazard, Jeyna S. Louis, Janine Borgela, Jac-kenson Hyppolite, Christ- Moïse Léon, Caroline Aimé, Bengie Alcimé production Centre Culturel Pyepoudre

valeurs que nous avons à transmettre aux générations futures... Trouver de l’Eau pour rebâtir, soulager, soigner et nourrir notre Terre, telle est la mission du Chevalier de l’Eau. De l’action et du plaisir assurés pour les petits, les jeunes et les adultes…

Françoise BourdutSes débuts en théâtre remontent

à 1972 où elle a joué dans le Médecin volant de Molière puis La Belle et la Bête, adaptation de Madeleine Barbulée, His-toire off Ocklahoma et diverses créations collectives. Elle obtient une maîtrise en Théâtre et Animation de l’université Paris VIII de Saint Denis. Elle séjourne ensuite à Montréal où divers stages de formation en théâtre ont complété sa formation de comédienne notamment avec Claude Lemieux au théâtre de La Veillée. Elle revient sur les planches dans La consul-tation de Jean Tardieu (1991), En atten-dant Godot de Samuel Beckett (1992), La cantatrice chauve de Eugène Ionesco (1993) , Les bâtisseurs d’empire de Boris Vian (1994). Suit une nouvelle période d’études , de stages , de formation et de maternité... Elle revient à nouveau sur scène dans Je veux voir Mioussov de Valentin Kataev (2007) , Les 4 vérités de Marcel Aymé (2008), Jean III de Sacha Guitry (2009), Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring (2011). Elle s’essaie à la mise en scène en créant une premiè-re fois Le Chevalier de l’Eau en 2009, puis La Jalousie du

Barbouillé de Molière en 2010 et la Belle et la Bête (adaptation de Madeleine

Barbulée) en 2012 .

Williamson Belfort est comédien, conteur, étudiant en Histoire de l’art et Archéologie. Il commence très jeune à faire du théâtre. Il a participé à plusieurs stages : Le Corps en parole animé par Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram ; Techniques d’écriture et d’in-terprétation de conte avec Pyepoudre ; Atelier sur Bernard- Marie Koltès dirigé par Jean-René Lemoine. Il a joué dans plusieurs créations : Folidamou, la Ronde du soleil, Lago lago… alarive timoun, J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux, spectacles produits par le Centre Culturel Pyepoudre et mis en scène par Paula Clermont Péan. Il a aussi joué dans Dekout tanbou pou lavi à l’occasion de la Quinzaine de la Franco-phonie 2011 avec le Petit Conservatoire, dans la mise en scène de Daniel Marcelin et dans Foukifoura de Frankétienne avec la Compagnie Théâtrale Ayizan, mise en scène de Nesly Georges. Il est auteur de plusieurs contes inédits et anime régu-lièrement des séances de lecture et de conte pour les enfants et les jeunes de sa communauté.

Wedly Mozeau a fait ses débuts au théâtre à la COSAFH en 2008. Il est l’un des membres fondateurs de la troupe Sa-tiyèt issue de Lafanmi Wòklò, qui a joué Sèmonnetwal en juin 2012 dans une mise en scène de Saint- Phard Pyram. Il a participé au dernier festival de Kont anba tonèl de la troupe Foudizè en 2012 dans La Ronde du Soleil, un conte mis en

scène par Paula Clermont Péan. Il a par-ticipé récemment à la lecture scénique du poème de Rodney Saint-Eloi J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux mis en scène par Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram.

Staloff Tropfort est né à Port-au-Prince en 1989. Actuellement étudiant en théâtre à l’École Nationale des Arts, il a fait ses débuts à la COSAFH et tra-vaillé avec Paula Clermont Péan (J’avais une ville d’eau, de terre et d’arc-en-ciel heureux), Damis Jean Kelly (Dezafi) et Rolando Etienne (Ze Kalenderik). Il est l’un des fondateurs en 2010 de Lafanmi Wòklò, un groupe socio-culturel qui a présenté récemment Sèmonnetwal, de Lyonel Trouillot, sous la direction de Saint-Phard Pyram.

Saint-Phard Pyram est né à Port-au-Prince en 1983. Il s’est initié au théâtre dès ses études secondaires sous la direction de Ricardo Lefèvre et depuis il partage son temps entre sa passion pour le théâtre et son penchant pour la danse. Il continue de se professionnaliser en participant régulièrement à des ateliers et stages sur les Arts de la scène. Metteur en scène et comédien, il a monté récem-ment Sèmonnetwal de Lyonel Trouillot et a joué dans plusieurs pièces dont les plus récentes sont Zannimo latè, Le Partage du Sel et Ces Mots du Corps.

Orlando Henry est né en 1989 à Port-au-Prince. Étudiant en Patrimoine et Tourisme, il est passionné par le théâtre et la poésie depuis son enfance. Il a dé-buté avec la troupe Vrais Diseurs d’Anges de Carrefour Feuilles. En 2010, il rejoint la troupe Satiyèt de Lafanmi Wòklò. Il a été interprète dans un récital de textes de Georges Castera, d’Émile Roumer, et Carl Brouard à la 3ème édition du marathon de lecture organisé par le Petit Lectorat. En juin 2012, il a participé à la création de Sèmonnetwal, adaptation du texte de Lyonel Trouillot mis en scène par Saint Phard Pyram.

Omane PRIMO a joué dans plusieurs montages de textes et dans des pièces présentés dans les écoles, les églises et les rues. En 2010, il rejoint la troupe Dram’Art dirigée par Rolando Etienne. Il y apprend les techniques de la scène et suit de nombreux ateliers de lecture. En 2011, il participe à la tournée nationale de l’adaptation du conte Ze Kalende-rik de Tiga, mis en scène par Rolando Etienne et Grégory Alexandre. En 2012, il a joué dans Sèmonnetwal, un texte de Lyonel Trouillot, dans une production de Lafanmi Wòklò, mis en scène par Saint-Phard Pyram. Il a participé à la lecture scénique du poème de Rodney Saint-Eloi, J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux mise en scène par Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram.

Joël Lazard a fait ses débuts au théâ-tre avec le Centre Culturel Pyepoudre. Il a joué dans Écrire ma mémoire sur le sable et Le marchand de rigolade, mis en scène par Paula Clermont Péan. Actuellement membre de la compagnie Théâtre Ami, il a joué dans la création Les masqués mise en scène par Patrice Frédéric Daniel, et dans Playback. Il a participé à la lecture scénique du poème de Rodney Saint-Eloi, J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux mise en scène par Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram.

Jeyna Louis est née en 1994. Elle a débuté au théâtre en 2007, sous la direction de Saint-Phard Pyram, Patrick Joseph et Islande Silva. Elle a fait sa pre-mière apparition sur scène avec l’Associa-tion Littéraire et Artistique de Debussy. En mai 2012, elle a joué dans le spectacle O théâtre de la Compagnie Ami. En 2012, elle a participé à la lecture scénique du texte J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en ciel heureux de Rodney Saint- Eloi, mise en scène par Paula Clermont Péan. Elle est aussi chanteuse et a parti-cipé à plusieurs concerts à Portau- Prince

Spécial théâtre 513 décembre 2012No 761

Depuis qu’Ismaël a quitté le ventre de sa baleine après y avoir passé trente ans, il n’a qu’une idée en tête : se rendre à Zanzibar. Et pourquoi Zanzibar ? Parce qu’un jour, bien à l’abri dans le ventre de sa baleine, il est passé au large de cette ville. Le chant de Zanzibar lui résonne toujours dans les oreilles : « Zanzibar, Zanzibar ! ». Mais la route sera longue pour atteindre cette destination de rêve. En mettant le pied sur la terre ferme, Ismaël rencontre marins, chauffeurs de camion, bandits, hommes d’État. Il commence ainsi l’apprentissage de la vie. Dans ce curieux voyage intime, Pieter De Buysser fait la biographie d’un person-nage émouvant et hors du commun qui, en se heurtant au monde moderne et inconnu, découvrira une réalité qu’il ignorait et se révélera à lui même. Une seconde naissance, celle d’un homme multiple, doté d’une force révolution-naire joyeuse et toujours en chemin.

Connaissant le travail de Daniel Bajoit et Jean-Bastien Tinant (les filles de Hiro-hito), la metteure en scène Dominique Roodthooft leur a proposé une résidence pour approcher l’univers de Pieter de Buysser en faisant du rock. Leur rencon-tre est un coup de foudre et l’intuition de traiter ce conte philosophique tout en musique et en chanson est devenue presqu’immédiatement une évidence. Entre théâtre, chanson et musique, le récit de ce voyage se fabrique devant nous. Pas d’images spectaculaires, pas de représentation visuelle, mais un univers de sons, de mots et de lumières. Du rock pour nous permettre de cheminer libre-ment dans l’émotion et la pensée. Un texte exigeant, devenu par la forme et l’interprétation, un spectacle pour tous. La vision du monde la plus répandue est

L’accueil d’Ismaël Stamp texte de Pieter de Buysserspectacle jeunesse et tout public à partir de 12 ansconcept et mise en scène Dominique Roodthooft traduction Anne Vanderschuere musique, chant, jeu Daniel Bajoit et Jean-Bastien Tinant (compagnie Les filles de Hirohito) recherche scénographique et graphique Raoul Lhermitte réalisation scénographique Guy Carbonelle et Karl Autrique lumière Jeff Dubois son et régie Olivier Trontin coproduction Le Corridor, les filles de Hirohito, le théâtre de Galafronie avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique, de la Région wallonne avec le soutien Wallonie Bruxelles International – WBI pour les représentations en Haïti Mention du jury pour son incandescence lors des Rencontres Théâtre Jeune Public de Huy

celle qui nous dit que le monde est fichu. Pieter De Buysser, dans sa manière de raconter l’histoire d’Ismaël, nous propose une autre interprétation du monde : celle qui nous dit que l’homme n’est pas terminé. Ce choix qui permet de penser, de cheminer et d’inventer d’autres len-demains, ouvre la voie d’un optimisme critique - et non béat. En faisant le pari de raconter l’odyssée d’Ismaël Stamp tout en musique et en

chanson, le spectacle nous montre le chemin d’une ouverture à de joyeux possibles. Les deux acteurs, musiciens, chanteurs se partagent le récit et dé-ploient l’histoire sous nos yeux. Dans la rencontre entre un imaginaire fait de sons, qui s’emploie à trouver de la musi-que dans toutes choses, et un imaginaire fait de mots, à la lisière entre le conte et la philosophie, il sera moins question de « représenter » Ismaël que de le laisser venir à nous.

Pieter de BuysserPieter De Buysser (1972) est un artiste

total. Il a étudié la philosophie à , puis à Paris. Il a écrit et mis en scène des pièces de théâtre, des films et publié des critiques. Au cours de ces dix dernières années, il a écrit des textes pour de nombreux metteurs en scène et compa-gnies, jouant avec virtuosité du potentiel poétique de la langue flamande.

Il a fondé la compagnie Lampe avec laquelle il a monté ses trilogies : La Criti-que de la raison touchée, La Critique des pouvoirs, La Critique de la pragmatique. Ses pièces ont été traduites en français, allemand, anglais et italien.

En 2009, Pieter De Buysser était l’hôte du Kunstenfestivaldesarts avec le spectacle An anthology of optimism, une collaboration avec Jacob Wren. Artiste

en résidence à LOD, il a travaillé avec la metteure en scène Inne Goris pour les spectacles musicaux Judaspassie (2009), Nachtevening (2009) et Muur (2010) dont le compositeur Dominique Pauwels a signé les musiques.

Les filles de Hirohito est un duo musi-cal et sonique de création de textes en français. Il est composé de Daniel Bajoit et de Jean- Bastien Tinant. Il s’agit autant de faire chanter la langue que de faire parler la musique. Chaque projet est une occasion de faire des liens qui, sur le

mode de la collaboration, leur permet-tent d’ouvrir des perspectives singuliè-res sur les rapports entre les mots et la musique, et leurs rapports à l’imaginaire et ses images. Ces créations oscillent du répertoire de chansons en français au spectacle musical, en passant par la “soirée poésie”. Ils ont réalisé entre autres : ➳Les chansons des campagnes et du temps ancien (2007-2010). Dans ceten-semble d’une quinzaine de titres princi-palement écrits par Jean-Bastien Tinant, on retrouve, à côté de textes originaux, de textes de Gottfried Benn, traduits par Pierre Garnier, de René Char, un anony-me du XVIIIème siècle, ou Emily Brontë. Les chansons de fou (2009-2011). Premiè-res compositions du duo, ces 7 chansons de fou sont des poèmes disposés tout au long du recueil d’Émile Verhaeren : « Lescampagnes hallucinées ». Variation sur un visage (2009-2010) d’après un re-cueil de textes du jeune écrivain liégeois Pascal Leclercq paru en 2005 aux Éditions de l’Esperluète. Atomic Lab/fête de la musique (14-18 juin 2010). Pour ce projet proposé par le MAD musée de Liège, « les filles de Hirohito» se sont emparés d’une série de textes d’auteurs en marge, glanés dans la collection et la bibliothè-que du MAD musée.

Depuis 2007, ils ont eu l’occasion de collaborer avec d’autres musiciens, écrivains, metteurs en scène et cinéastes et se sont produits plus d’une quaran-taine de fois en Belgique, en France et en Suisse.

et dans ses environs.

Janine Borgela est née en 1990. Elle a fait ses débuts au théâtre en 2004 dans la comédie musicale Mémoire du Passé conçue par Barbara Guillaume. Elle a commencé à suivre des ateliers avec le Centre Culturel Pyepoudre depuis 2006 sous la direction de Paula Clermont Péan et a joué la même année dans Écrire ma Mémoire sur le Sable, un spectacle ins-piré de Mélanie de Félix Morisseau Leroy.

Jackenson Hyppolite a commencé à s’intéresser aux activités culturelles et artistiques à la Bibliothèque Etoile Filante de Fontamara. En 2010, il participe à la lecture du texte Cahier d’un retour au pays natal de Aimé Césaire, mis en scène par Rolando Etienne. Il a aussi joué dans la pièce Lago lago… alarive timoun, de Paula Clermont Péan. En janvier 2011 et 2012, il a participé à des spectacles de rue sur le thème du séisme avec la trou-pe Dram’Art, en mémoire de la catastro-phe du 12 janvier 2010. Il a été l’un des interprètes de la lecture scénique J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux mis en scène par Paula Clermont Péan et Saint- Phard Pyram.

Christ-Moïse Léon s’est initié au théâtre au Centre Culturel Pyepoudre avec Paula Clermont Péan. Par la suite, il a participé à plusieurs ateliers théâtre avec Jean-Marc Mondésir et Saint-Phard Pyram. Il a joué dans plusieurs créations mises en scène par Paula Clermont Péan : Écrire ma mémoire sur le sable d’après le recueil Natif-Natal de Félix Morisseau Leroy ; Le marchand de rigolade ; Lago lago… alarive timoun ; Folidamou dans la mise en scène de Paula Clermont Péan et Albert Moléon ; Sèmonnetwal, une production de Lafanmi Wòklò sur un texte de Lyonel Trouillot mis en scène par Saint-Phard Pyram. Il a aussi été l’un des interprètes de la lecture scénique J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-en-ciel heureux mise en scène par Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram.

Caroline Aimé, née en 1991, a commencé à faire du théâtre en 2006 au Centre Culturel Pyepoudre sous la direction de Jean-Marc Mondésir, dans un montage de texte inspiré du poème La Pauvreté de Jacques Roche. Elle a aussi joué dans d’autres spectacles mis en scène par Paula Clermont Péan : Le marchand de rigolade et Lago lago… alarive timoun.

Bengie Alcimé fait ses débuts au théâtre en 2007, suite à une formation dirigée par Paula Clermont Péan pour les jeunes du Centre Culturel Pyepoudre. Depuis 2007, il a joué dans plusieurs spectacles, pour la plupart mis en scène par Paula Clermont Péan : Écrire ma mémoire sur le sable, Le marchand de rigolade, Lago lago… alarive timoun. Il a joué dans La ronde du soleil, un specta-cle créé pour le festival Kont anba tonèl et dans Folidamou. En 2009, il s’essaie à la mise en scène avec la création de Plai-doyer pour les femmes de demain, une pièce montée avec des élèves du lycée Marie-Jeanne dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre la violence faite aux femmes. Il a également joué dans quelques sketches et travaillé avec Saint-Phard Pyram et Jean Marc Mondé-sir. Il a récemment participé à la lecture scénique de J’avais une Ville d’eau, de terre et d’arcs-enciel heureux dans la mise en scène de Paula Clermont Péan et Saint-Phard Pyram.

Actelié Théâtre Création PlusLa troupe Actelié est issue d’un cycle

d’ateliers dont les principaux axes sont

: jeu de l’acteur, improvisationindivi-duelle et collective, techniques vocales, écriture théâtrale, expression théâtrale par la danse, souplesse et maîtrise du corps, approche de l’espace scénique, types de lieux et d’activités, théâtre et psychologie, lecture dirigée de textes, études d’auteurs. Ces activités initiées par le Centre Culturel Pyepoudre ont commencé en 2002. Elle sont animées par différents professionnels du théâtre et de la culture : Paula Clermont Péan, Marc Exavier, Mélanie Demers, Gérard Florestal, Jean-René Lemoine, Michèle Lemoine, Carmelle Lopez, Danièle

Magloire, Raymond Sardaby etc. Elles tiennent lieu de formation continue et sont complétées régulièrement par des séminaires de perfectionnement pour que la troupe atteigne un réel niveau professionnel.

Jeudi 13 décembre 20126

La Ligue Nationale de Kombat Libre (LNKL), est à féliciter d’avoir relever le défi qui n’était autre l’organisation à succès du “ Cage Fight “ au local de Café Trio (ex Trotyl Night Club).

Thimotée Jacques Lévy, prati-quant de Tae Kwon Do, cein-ture noire 4e dan, s’est émergé du lot des concurrents pour

enlever de haute lutte cette première édition du “ Cage Fight “ particuliè-rement très suivie par le public des grands jours.

Pourtant , cela n’a pas été aussi facile pour ce dernier qui conseillé d’ailleurs par ses entraîneurs (Daniel Pierre Eddy et Rémy Mercier), a pro-fité pour exploiter avec maestria des erreurs monumentales de l’adversaire et finalement remporter l’ultime com-bat.

Rencontré après sa victoire, Lévy a déclaré qu’avec l’aide de comman-ditaires il va se sacrifier dans la pré-paration afin de conserver l’élan et se défaire toujours de ses adversaires.

Mixed Martial arts

Haïti découvre le “ Cage Fight “

affirmant que tout ceci n’est un commencement et il reste beaucoup à faire quant à l’im-plantation définitive du “ Cage Fight “ en Haïti.

Les heureux dans toute cette affaire, les frères Chéron (Dno et Rudy) qui ont parlé de la mise en place d’une structure pour le plein épanouissement du mouvement avec à chaque trois mois des sorties dans la zone métropolitaine et dans un proche avenir, dans les villes de province.

Comment sensibiliser et mo-tiver les jeunes à la pratique de ce genre de discipline de combat confondu ?

Rudy Chéron à parlé de l’ouverture d’un centre d’ap-prentissage ajoutez la venue de temps à autre d’experts étrangers pour délivrer des for-mations à l’adresse des officiels et entraîneurs.

Il donne déjà rendez-vous pour le mois de mars en un lieu à déterminer, l’organisation de la deuxième soirée tout en misant sur l’appui de la communauté des affaires ainsi que le secteur public pour le patronage.

A signaler que bien avant le déroulement du “ Cage Fight “, des exhibitions d’arts martiaux accompagnées d’un show de self-défense de la part de l’expert Rémy Mercier, a retenu l’atten-tion du nombreux public qui en a beaucoup applaudi la prestation des participants.

Emmanuel Bellevue manubellevue@yahoo.fr

Coup de pied circulaire exécuté par un combattant dans le cadre du “Cage Fight”

thimotée Jacques lévy (champion) au milieu du master Fujihano et l’expert rémy Mercier

De retour en grâce depuis quel-ques matchs désormais, Javier Pastore aura-t-il justement réus-

si à inverser la tendance qui n’était pas très prometteuse au sujet de son avenir à Paris après un début de saison traversé de manière fantomatique ? Le milieu de terrain argentin a régu-lièrement été annoncé comme une possible monnaie d’échange dans le cadre d’un accord avec l’Inter Milan pour faire venir Wesley Sneijder dans la capitale. Des bruits de couloir qui n’empêchent pas l’ancien joueur de Palerme de dormir, puisqu’il a ré-

cemment confié qu’il comptait rester encore longtemps à Paris. Mieux, l’Argentin accueillerait sans sourciller la concurrence de l’international néerlandais.

« C’est un grand champion qui a tout gagné avec l’Inter. On connait tous ses qualités et s’il vient, ce sera un plus pour l’équipe », a livré Javier Pastore au moment d’évoquer la possible venue de Sneijder, en grand froid avec ses dirigeants ces dernières semaines, puisqu’on lui demande tout simplement de baiser son salaire s’il veut prolonger en Lombardie.

Pastore souhaite voir Sneijder au PSG

Pour sa part, Master Fujihano, qui accomplis-sait le rôle d’arbitre à l’occasion de cette grande première, n’a pas caché sa satisfaction tout en

Jeudi 13 décembre 2012 7Coupe des NatioNs de la Caraibe

L’antre de l’Antigua Recreation Ground (Saint-John’s) a été mardi soir le théâtre d’un évène-ment majeur puisque la sélection

locale d’Antigua & Barbuda a été éliminée en phase de poule par les Grenadiers d’Haïti qui en ont profité pour faire d’une pierre trois coups. C’est-à-dire, prendre leur revanche aux dépens du pays hôte, se qualifier pour les ½ finales de la coupe Ca-raïbes des nations mais aussi, valider leur billet pour disputer la 12e édition de la plus lucrative compétition au niveau des sélections nationales de la CONCACAF, la Gold Cup qui se jouera du 7 au 28 juillet 2013.

Ecartée au second tour des éli-minatoires de la coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014 par l’équipe d’Antigua & Barbuda (1-0 et 1-2), la sélection haïtienne de football avait pour mission de rendre la pareille aux Antiguayens. Dans leur fief et devant leur public, ils ont été éliminés et battus (1-0) par les Grenadiers suite à un but signé par l’inévitable Peguero Jean-Philippe (18’), son deuxième dans la compétition, et ce pour la plus grande déception de leurs fans.

L’équipe locale a beau essayé en première période et surtout en deuxième mi-temps de sortir le grand jeu elle n’a finalement rien pu faire face à la détermination d’une équipe haïtienne revancharde et assoiffée de faire son come-back dans la cour des grands. Privés de l’édition 2010 de la Gold Cup, les Grenadiers sont assurés de jouer la plus prestigieuse compéti-tion au niveau de sélections nationales de la Confédération d’Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes de football (CONCACAF). Il s’agit de la Gold Cup. Tout compte fait, l’affront est lavé, et l’équipe d’Antigua se souviendra longtemps de cette éli-mination prématurée dans une com-pétition dont elle a été le pays hôte. Comme les Haïtiens, les Antiguayens sont en mesure désormais de savoir le

tort qu’ils ont causé aux Grenadiers en les privant de la troisième phase des éliminatoires de la coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014 le 11 /11/11 (11 novembre 2011).

L’autre qualifié du groupe A se nomme, Trinidad & Tobago. Ce der-nier a mis un terme à la belle aventure de la République dominicaine, battue (2-1).

Grenadiers et Socca Warriors sont logiquement en ½ finales et ils attendent les qualifiés du groupe B. Les Haïtiens affronteront le deuxième du groupe B alors que les Trinidadiens s’opposeront au leader du groupe en question.

Comme ce fut le cas lors des deux tours préliminaires de cette compéti-tion, les Grenadiers terminent en tête de leur groupe avec (7) points, trois buts marqués pour un encaissé. Avant d’aborder les 1/2 finales de la compé-tition reine de la zone programmées pour le vendredi 14 décembre au Sir Vivian Richards Stadium, l’équipe haï-tienne n’a connu qu’une défaite (0-1) face à la Guyane française au terme

des dix derniers matches disputés entre le 17 novembre 2011 et le 11 décembre 2012. Bilan : 7 victoires, 2 nuls et 1 défaite, 20 buts marqués et 5 encaissés.

Autant dire, les Grenadiers qui doivent observer deux jours de repos, ont donc rendez-vous avec l’histoire. Ils sont à deux matches de remporter pour la troisième fois la coupe Ca-raïbes des nations après leur victoire respective face à Suriname (1-0), le 19 novembre 1979, but de Canès Vélima, Trinidad & Tobago (2-1), le 23 janvier 2007, buts d’Alexandre Boucicaut et de Brunel Fucien.

Signalons qu’ils sont deux, les joueurs ayant participé à l’épopée 2007 qui sont présents au sein de l’équipe nationale. Il s’agit du reve-nant Fucien Brunel et de l’embléma-tique capitaine du Baltimore, Peter Germain.

Résultats de la 3e et dernière journée du groupe A

Mardi 11 décembre 2012Trinidad & Tobago – Rép. domi-

Haïti – Antigua (1-0),l’affront est lavé

nicaine : 2-1Antigua & Barbuda – Haïti : 0-1 L’équipe haïtienne : Johnny

Placide (GK/Cap)- Mechack Jérôme, Judlin Aveska, Olrish Saurel (Pascal Milien /90+2), Jean Garry Rubbin- Peter Germain, Jean-Marc Alexan-dre, Jean Sony Alcénat, Monumat Constant Junior- Léonel Saint-Preux (Fritznel Louis/ Brunel Fucien/ 85’) et Jean-Philippe Peguero (Frantz Bertin/90+4).

But : Peguero Jean-Philippe 19’Avertissements : Méchack Jérôme

84’ (Haï) et George Dublin 68’ (Ant)Classement1-Haïti : 7 points 3BP – 1BC

(+2)2-Trinidad : 4 pts 2BP – 3BC

(-1)------------------------------------

---------------------3-Antigua : 3 pts 3BP – 3BC (0)4-Rép. dominicaine : 3 pts 4BP

– 5BC (-1)

Légupeterson Alexandre

Haïti a pris sa revanche contre antigua qui l’avait sotie des éliminatoires de la coupe du monde

Port-au-Prince, le 10 décembreMonsieur Carlo Marcelin, Secré-

taire général de la FHFMonsieur le secrétaire général,Le secrétariat général du Violette

Athletic Club vous informe, qu’une réunion extraordinaire s’est tenue en son local par le Comité des anciens du Violette Athletic Club (CAVAC). Suite à cette réunion le CAVAC et ses nombreux membre ont décidé que le Violette Athletic Club sera dirigé par un nouveau comité qui est composé des personnalités suivantes :

Président : Ing. Raphaël D. Pier-

reVice-président : Me Philippe

BelotVice-président : Prof. Ernst Gil-

musSecrétaire général: prof Ecclé-

siaste ThélémaqueSec. Gén. adjoint: Ing Myriam

OscarTrésorier: Mr. Hans St-LouisTrésorier adjoint: Mr. Richard

OscarAdministrateur: Mr. Jean Ronald

MatadorAdministratrice adjointe: Mrs.

Georgelie BerryConseiller: Ing. Alex CherenfantConseiller: Ing. Lionel AndréConseiller : Ing. Ronald JoubertConsseillère Ing. Carline ChouteConseiller : Mr Pierre Richard

WawaConseiller Mr Pierrot DuplanConseiller Dr Jn Mary Fritz Hen-

ryDélégué/ Porte : Ing : Donald

AugustinDel/Porte Adjoint : Mr Marc.

André GraftonPrésident d’honneur Dr Alex Lélio

JosephConvaincu que cette décision

saura faciliter les rapports entre le Club et la FHF, le secrétariat exécutif du VAC vous prie d’agréer, Monsieur le secrétaire général, l’expression de sa franche collaboration et de ses salutations sportives.

Ecclésiaste ThélémaqueSecrétaire général VACMartial Jean-LouisMembre du CAVACCc : Presses parlée, écrite et té-

lévisée

Note de presse du Violette Athletic Club (VAC)

8 13 décembre 2012No 761