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ROSE ARDENTE DU PETIT PRINCE Cinquante-six ans après la mon de l'écrivain pilote, les malles qui recélaient les vestiges de sa vie viennent de livrer leur plus beau secret : la passion qui l'unissait à sa femme C'est le dernier courrier du Sud, une malle noire surgie d'outre-tombe, exhumée d'un mas de-Grasse plus d'un demi­siècle après la disparition d' An­toine de Saint-Exupéry. A l'inté­rieur, des centaines de lettres, des clichés, des dessins, un ap­pareil photo, des livres ... : au­tant de souvenirs intimes et de témoignages inédits sur l'épo­pée de l'aviateur courageux, sur les amours de !'écrivain ro­mantique, sur les chimères d'un homme naïf. sa femme, Consuelo, son égérie sud-amé­ricaine, avait tout conservé, n'avait rien voulu montrer. «Je n'ouvre jamais sans trembler les dossiers et les coffrets où s'entassent les lettres et les té­légrammes, avait-elle dit. Ces messages chargés de ten­dresse vivante et de secrets ont l'odeur tragique et mer­veilleuse de mon passé.» Vingt ans après sa mort, les souve­nirs de son mari et de leur folle passion ressurgissent et racon­tent une nouvelle histoire du Petit Prince, l'enfant qu'ils n'ont jamais eu et qu'elle fit naître d'un dessin en 1939, quatre ans avant que Saint­Exupéry n'écrive le roman. A Grasse, où consuelo s'est installée après la mort d'Antoine, les malles-ca­bines de New York livrent enfin leurs secrets : à g., un portrait d'Antoine en uniforme; au-dessus, une photo de Consuelo prise par !'écrivain; au centre, le dessin signé par consuelo et daté de 1939 qui annonce le Petit Prince; en ht à dr., le Petit Prince, encore, cette fois dessiné par Antoine. Au premier plan, le manuscrit des «Mémoires de la rose», où consuelo a égrené tous ses souvenirs. PHOTO HUBERT FANTHOMME

Le 23 avril 1931, dans le château familial des Saint-Exupéry, à Agay (Var), consuelo, déjà veuve deux fois, se marie en noir. Trois en plus tard, dans leur appartement parisien, rue

Pour son ultime vol de nuit, il empone sur son cœur la photo de son épouse endormie après l'amour

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Près de Nice, en 1931, l'année de leur mariage, le jeune couple se promène main dans la main.

«J'ai besoin de vos lettres comme du pain», lui écrivait-il quelques jours avant de sombrer, le 31juillet1944, au large de la Corse. li l'appelait Pimprenelle, du nom d'une herbe provençale très odorante. Envoûtante. Elle l'appelait Tonio. Consuelo et

de Castellane, Antoine de saint-Exupéry et consuelo consultent la carte du raid Paris-· Antoine de Saint-Exupéry se sont Saigon qu'effectuera l'aviateur en juillet. Près de saint-Raphaël, pique-nique en famille. mariés quelques mois après

- w w ' . u::::c: a s'être rencontrés, en 1931. Ils avaient tous les deux 30 ans. L'une des plus belles histoires d~amour du siècle commençait, entrecoupée de longues absences, de sublimes déclarations et de coups d'éclats orageux. Ainsi, en 1943, alors qu'ils envisagent de divorcer, dans le bureau de l'avocat, il se plante devant elle, l'embrasse fougueusement: «Je me fous des lois, je vous aime», lui lance-t-il. Ils ne divorceront jamais. Elle sera sa rose, celle du Petit Prince, si délicate qu'il faut la pl~cer sous verre. Mais si forte qu'il lui murmure avant de partir sur le front: «Faites-moi un manteau de votre amour, Consuelo, etje ne serai pas touché par les balles.»

«Consuelo après l'amour ... » Au dos de

cette photo, prise par Antoine de Saint­

Exupéry à New York, en 1942,

consuelo avait écrit : «Ne me perds

pas, ne te perds pas.» li l'avait sur lui le

jour de sa mort.

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Le soir de leur première rencontre, il l'emmène en avion et lui dit: "Embrassez-1

e 31juillet1944, Antoine de Saint-Exupéry se glisse dans son Lightning P 38 et décolle de la base de Borgo, en Corse, pour une dernière mission de reconnaissance. Il peine à enfiler sa combinaison de pilote «qui contient, dit-il, toutes les démolitions de son corps». Sur son cœur, comme un

talisman, une photo de sa femme, Consuelo, qu'il a prise à New York après une nuit d'amour. Elle est allongée à moitié nue dans le lit conjugal, ses cheveux défaits sur l'oreiller. Au dos, Consuelo a écrit : «Ne me perds pas, ne te perds pas. A bientôt.» Antoine emporte aussi avec lui une pe­tite médaille de sainte Thérèse de Lisievx et un ruban de soie que sa femme lui a offert. Au poi­gnet, alors que c'est interdit, il porte la gour­mette en argent, cadeau de son éditeur améri­cain, au moment de la sortie du «Petit Prince», sur laquelle est gravé le nom de sa femme. Le 7 septembre 1998, un pêcheur la remontera dans ses filets au large de Bandol.

Personne ne se doute alors qu'on est au dé­but d'une fabuleuse redécouverte de la vie et de toute l'œuvre de Saint-Exupéry à travers Consuelo, son épouse sud-américaine, née au San Salvador, au pied d'un volcan . Trop long­temps considérée comme un bel oiseau des îles sans cervelle, elle n'a jamais vraiment intéressé les biographes. L'écrivain Alain Vircondelet, au­teur d'une biographie de Saint-Exupéry, en 1994, décide, pour le 100' anniversaire de la naissance du pilote, de réaliser un album (éd. du Chêne). «Je suis allé voir José Martinez et sa femme, Martine, les héritiers de Consuelo, dans leur mas de Grasse. Je les ai convaincus de me montrer les quatre ou cinq grosses malles en fer noir que Consuelo avait ramenées de New York, après la disparition de son mari. De son vivant, elle avait toujours refusé, par pudeur, de mon­trer ses lettres d'amour. Aujourd'hui, il serait temps de publier cette correspondance d'un couple hors du commun. Au fond d'une des

PAR PEPITA DUPONT

malles, parmi des centaines de photographies, d'un gilet de sauvetage de Saint-Exupéry, de cartes de pilotage peintes de sa main, d'aqua­relles du Petit Prince, d'un scénario de film pour Jean Gabin, a surgi un cahier noir de 400 pages dactylographiées sur papier pelure, et annotées de la main de Consuelo. Ce sont ses Mémoires. Elle les a écrits en français. Je me suis contenté de corriger quelques fautes.»

Dans ces Mémoires, on découvre que Consuelo est l'inspiratrice ainsi que la rose du Pe­tit Prince. Elle les a rédigés avec le Montblanc d'Antoine avant de les taper sur la vieille Under­wood. A travers le récit de sa vie avec Antoine, on entend sa voix féerique et envoûtante. L'un de ses amants, le Mexicain Vasconcelos, un ami de Pancho Villa, disait : «Chez cette femme, le dan­ger ne réside pas dans sa beauté, mais dans sa ca­pacité à retenir l'homme avec des mots. Elle en­sorcelle avec sa voix. Entre ses lèvres, les mots se chargent de sensualité et d'harmonie.» En sep­tembre 1930, lorsque Consuelo Suncin arrive à Buenos Aires, elle est déjà deux fois veuve : à 22 ans, d'un militaire mexicain, et à 29 ans, de l'écrivain guatémaltèque Enrique Gomez Carrillo, ami d'Oscar Wilde. Carrillo meurt onze mois après leur mariage d'une congestion cérébrale, en lui laissant une fortune colossale. Consuelo vient en Argentine rendre hommage à son mari défunt par une série de conférences. Un soir elle est en train d'enfiler son manteau, lassée par le cocktail qui s'éternise dans l'un des plus beaux palaces de Buenos Aires, lorsque, tout à coup, un de ses amis lui dit : «Je vous présente Antoine de Saint-Exupéry. Il est aviateur.» Antoine la défait de son manteau et lui dit : «Vous partez déjà, j'ar­rixe à peine. Restez quelques minutes.» Antoine est tellement grand que Consuelo, toute menue, lève ses yeux noirs pour mieux plonger dans ses yeux. Saint-Ex la pousse dans un fauteuil et, avant même qu'elle ait le temps de dire qu'elle part, il l'invite : «Venez dans mon-avion regarder

du haut des nuages le Rio de la Plata. Vous ver­rez le soleil se coucher comme nulle part ailleurs.» Consuelo proteste : «Mais je ne suis pas seule, il y a dix personnes qui m'attendent.» «Qu'importe, je suis le directeur de !'aéropostale argentine, s'ils le désirent, vos amis peuvent tous venir.» Consuelo se retrouve dans le cockpit avec Saint-Exupéry. Un rideau sépare le pilote et son invité des autres passagers. Après le décollage, Antoine s'empare de la main de Consuelo et lui dit: «Voulez-vous m'embrasser?» Il s'empresse d'ajouter : «Embrassez-moi ou je vous noie en faisant mine de plonger l'appareil. Dépêchez­vous, sinon nous allons nous écraser.» Consuelo mord son mouchoir de colère. Elle lui dit qu'elle vient de perdre son mari, et qu'avec elle ce genre de procédé ne marche pas. Alors des larmes glis­sent le long des joues de Saint-Exupéry. «Je sais, vous me trouvez trop laid», dit-il en coupant le contact. Consuelo, paniquée, lui abandonne alors ses lèvres. «La foudre t'a frappée au cœur, mais ton cœur était prêt pour la foudre», écrira plus tard Saint-Exupéry, dans son dernier livre « Cïta­delle ». Derrière, tous les passagers gémissent et vomissent pendant ce vol agité par les turbu­lences de l'amour. Juste avant d'atterrir, Antoine fait sa demande en mariage. Pas de réponse, Consuelo s'est évanouie. Il l'emmène alors chez lui et l'allonge sur son lit : «Vous verrez, un jour vous m'épouserez.» Et il l'abandonne pour repar­tir vers un de ses innombrables vols de nuit.

C'est Consuelo qui trouve le titre de «Vol de nuit» Un peu plus tard, Consuelo reçoit une lettre

d'amour de quarante pages de son chevalier vo­lant. Elle sait désormais sa vie suspendue à la sienne. Elle tremble déjà. Antoine lui a confié qu'il n'a même pas acheté un manteau d'hiver de peur de ne pas arriver à vivre jusque-là. Les amoureux s'installent dans une petite maison en dehors de Buenos Aires. Consuelo enferme son Tonio dans une pièce pour qu'il écrive «Vol de

1 Portrait d'Antoine de Saint-Exupéry peint par Consuelo. L'écrivain réalisera lui-même plusieurs portraits de son épouse. 2 Photo de consuelo prise par Antoine dans l'ancienne maison de Greta Garbo-avec vue sur l'East River - que le couple occupait à New York en 1942. 3 Consuelo dans son atelier de la rue Barbet-de-Jouy, 56

i ou je fais pionner l'appareil." Elle obéit. Avant d'atterrir, il lui demande sa main

nuit». C'est elle qui trouve le titre. Pour avoir le droit de rejoindre sa femme dans leur chambre, Antoine, qui a beaucoup de mal à écrire, se force à rédiger au moins cinq à six feuillets par jour. Il se prend au jeu. Il est fou d'elle. Elle l'enchante avec ses talents de conteuse, lorsqu'elle évoque son tango dans les bras de Rudolf Valentino, ou sa visite chez Gabriele d'Annunzio. En France, la famille Saint-Exupéry est scandalisée par cette liaison. Exceptée Marie, la maman d'Antoine, qui aime Consuelo puisque son fils en est épris.

Le 23 avril 1931, Antoine et Consuelo se ma­rient au château familial d'Agay. La mariée est en noire. Elle porte une mantille et tient une gerbe d'œillets rouges. Commence alors le plus tumul­tueux des chassés-croisés amoureux. Le couple se sépare, se trompe, risque la mort, pour tou­jours mieux se reconquérir. Pas facile à vivre non plus pour leurs nombreux partenaires qui ont du mal à comprendre que, quoi qu'il arrive, Consuelo et Antoine forment un couple indestructible. Un jour de 1938, Consuelo, lasse des absences et des infidélités d'Antoine, embarque au Havre pour le Guatemala. En pleine mer, elle reçoit un télé­gramme : «Avion écrasé au sol de Guatemala. Saint-Exupéry en danger de m01t.» Consuelo se précipite à l'hôpital et découvre son mari mécon­naissable : 32 fractures et un œil quasiment au milieu du front. Elle le veille jour et nuit et le fait manger à la cuillère comme un enfant. Une fois rétabli, Antoine la quitte pour New York. Il la sup­plie ensuite de venir le rejoindre à Paris. Consuelo, fatiguée, décide d'aller vivre à Oppède, dans une communauté d'artistes, pour peindre et s'adonner à la sculpture. Elle ne peut plus sup­p01ter d'attendre Antoine dans l'angoisse. Elle se lie d'amitié avec André Breton, Max Ernst, et le surréaliste roumain Jacques Hérold, qui, juif, s'est réfugié à Marseille pendant la guerre. Elle vit l'amour fou avec l'architecte Bernard Zehrfuss. En 194 7, elle publiera chez Gallimard « Oppède», un roman à clé où elle raconte son expérience.

En 1943, Antoine qui se trouve à New York demande à Consuelo de le rejoindre. A son arri­vée, elle espère que tout va recommencer entre eux. Très vite, elle déchante : Antoine veut di­vorcer. Ils se rendent chez un avocat. Devant l'avocat médusé, Antoine embrasse Consuelo à pleine bouche. Elle lui dit : «Vous n'êtes pas sé­rieux?», et il réplique: «Je me fous des lois, je vous aime.»

«Vous n'êtes pas un couple mais un complot pennanent...» Nouv,eau départ. Consuelo trouve alors une

maison dans la campagne new-yorkaise, à North Port, où va naître le Petit Prince, cet enfant qu'ils n'ont jamais eu. Sous l'œil d'Hannibal, le boule­dogue, Antoine s'amuse à faire des bulles de sa­von pour que le chien ne l'oublie jamais et le re­connaisse, lorsqu'il reviendra après la guerre. Il commence à exécuter les dessins du Petit Prince. Il montre ses pages à Consuelo, qui lui inspire la rose qui tousse. Consuelo a de l'asthme. A sa de­mande, comme pour l'écriture de« Vol de nuit», Consuelo met dans la chambre de son mari un petit tonneau de porto avec un robinet en or, des Thermos de thé bien chaud, et des bonbons à la menthe. Antoine est resté un enfant, il s'amuse à lancer des petits avions de papier par la fenêtre. Un agent de police agacé monte lui faire la mo­rale. Antoine est inquiet, il se prépare à partir à la guerre. Il dit à Consuelo : «Ne pleure pas, c'est beau l'inconnu quand on part pour le découvrir. Ne vois pas mes yeux car je pleure de joie de faire mon devoir autant que de chagrin de te voir pleurer. Donne-moi ton mouchoir pour écrire dessus une suite au "Petit Prince". Tu ne seras plus jamais une rose avec des épines, mais la princesse de rêve qui attend toujours le Petit Prince.~ Antoine lui murmure à l'oreille : «Faites­moi un manteau de votre amour, Consuelo, et je ne serai pas touché par les balles.»

Le 20 avril 1943, Antoine quitte New York à bord d'un sous-marin. Les deux époux ne vont

à Paris, en 1946-1947. A droite, le visage sculpté de Saint-Exupéry par elle-même. 4 Le mas Saint-Exupéry, à Grasse, où consuelo s'installa en 1947, à quelques kilomètres à peine de Marie, la mère d'Antoine.

cesser de correspondre, comme l'attestent toutes ces lettres inédites, enfouies pendant des années dans le secret des malles de Consuelo. Antoine, quelques jours avant sa disparition, écrit : «Consuelo, j'ai besoin de vos lettres comme du pain. Vous êtes mon doux devoir et je voudrais vous abriter. Je voudrais simplement vous dire que je vous aime. Soyez-en aussi certaine que du jour.» Et Consuelo, quelques semaines après la disparition de son mari, recevra cette lettre en forme de prière pour elle à lire chaque soir avant de s'endormir : «Seigneur, je vous prie de sauve­garder mon époux car sans lui je me sentirais ter­riblement orpheline.»

L'écrivain suisse Denis de Rougemont, au­teur de «L'amour et l'Occident», ami d'Antoine et de Consuelo, leur disait souvent : «Vous n'êtes pas un couple mais un complot permanent contre le sommeil de vos amis.» Depuis la dispa­rition d'Antoine, Denis de Rougemont tente de réconforter Consuelo, et va même jusqu'à lui de­mander sa main. Elle refuse. Consuelo tarde à rentrer en France. A quoi bon affronter les drames d'une succession et la famille d'Antoine qui ne l'aime pas. A quoi il faut ajouter les maî­tresses de Saint-Exupéry, qui se comportent comme s'il n'avait jamais été marié. Avec les droits d'auteur de son roman «Oppède», dédié à Antoine, Consuelo achète un mas à Grasse. Le cadran solaire atteste qu'il date de 1760. Il est si­tué non loin de Cabris, où vit Marie, la maman d'Antoine. Cette femme simple qui a toujours dé­fendu Consuelo et que Consuelo adore. Pablo Pi­casso et sa femme Jacqueline viennent souvent lui rendre visite. Le peintre, dans la plus grande discrétion, a aidé financièrement Antoine et sa mère. Consuelo s'est aperçu qu'on lui avait volé beaucoup de biens dans son appartement pari­sien. Un jour, à Paris, sur les quais, chez un bou­quiniste, elle éclate en sanglots car elle retrouve la première édition du «Petit prince» qu'Antoine lui avait dédicacé. En 1952, son neveu lui pré­sente José Martinez, unjeune Madrilène qui de­viendra son homme de confiance. Ensemble, ils rendront visite à Dali, à Oscar Dominguez. Ils parcourront le monde pour que vive la mémoire de Saint-Exupéry. Dans le mas Saint-Exupéry, à Grasse, où Antoine n'a jamais vécu, on peut voir dans le salon, sur un chevalet, une toile inache­vée. Consuelo, morte le 28mai1979, avait tenté de peindre la photo d'elle prise par Saint-Exu­péry, après leur nuit d'amour, et qui s'est éva­nouie à tout jamais dans le fond de la mer. •

A lire « Mérrwires de la rose» de Consuelo de Saint-Exupéry (éd. Plan). «Saint-Exupéry 0 Consuelo », album de pho­tos et documents inédits par Alain Vircondelet (éd. du Chêne). «Cinq enfants dans un parc», souvenirs d'erir fance par Simone de Saint-Exupéry, la sœur d'Antoine (éd. Gallimard). « Consuelo de Saint-Exupéry», de Paul Webs­ter. (éd. du Félin).

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