ROCK’N ROLL ON THE TRUCKS

Bruits de Terroirs n°168

UN DÉPART EN FANFARE…

C’était la dernière de la saison… et les réservations avaient fort bien marché. La salle était pleine depuis longtemps déjà…

Le Rock’n Roll faisait recette, toutes générations confondues. Pour certains, cela ravivait les souvenirs de jeunesse et pour les autres, c’était un ressource aux sources.

Bref! Tout était réuni pour que faire de cette soirée un final endiablé et réussi…

Mais… c’était sans compter sans les imprévus… et il y en a souvent à l’IPAMRA

PATATRAS! DÉMARRAGE CHAOTIQUE

Nous avions décidé de ne pas procéder de la même façon que les autres…

Pas de théâtre, mais de la musique… beaucoup de musique…

Pas de directeur, mais des animateurs… façon « âge tendre et tête de bois »…

… Et une cuisine adaptée, bien sûr…

Mais voilà! Cela nous sortait de nos habitudes et l’équipe organisatrice ne croyait pas à la réussite d’un tel « cocktail »…

Nous perdions donc deux jours à palabrer et à nous mettre d’accord… deux jours qui risquaient de coûter très cher.

Finalement, la décision fut prise de maintenir la soirée… avec tous ceux qui souhaitaient y participer… c’est à dire presque tout le monde.

TOUT LE MONDE MET LES BOUCHÉES DOUBLES

C’était donc reparti.

La cuisine, sous la houlette de Quentin, se mettait en branle, avec une petite brigade…mais une brigade motivée.

Les décors, commencés depuis quelques temps déjà, étaient rapidement finalisés.

Restait maintenant la partie musicale…et là, il y avait du boulot… une immense tâche à effectuer.

Objectif: Toutes les paroles devaient être sues parfaitement pour donner à cette soirée toute sa dimension et toute sa véracité…

Chacun se mit au travail avec cœur et application…

Et ce fut un joli succès…

Que cela aurait-il été si nous avions eu les 2 jours perdus… probablement, la soirée n°1 de l’année…

Mais bon! Il ne faut jamais regretter.

LE MENU

Soupe de melon

Ou

Couenne rôtie

et sa purée de patate douce

Fish and chips revisité

Ou

Ribs sauce barbecue

John Lemmon

Le baba de Johnny

Ou

Moelleux au chocolat, cœur spicy

LE SPECTACLE:

OPUS 1: LES PIONNIERS

Le chanteur américain Elvis Presley n'a même pas encore vingt ans quand il grave la chanson That's alright mama, un morceau composé et enregistré en 1946 par le chanteur de blues alors quasi inconnu, Arthur Crudup. La qualité de l'interprétation vocale est tout simplement éblouissante. Un des plus grands chanteurs de rock au monde vient de poser les fondations d'un style musical basé sur le rythme, l'énergie, l'émotion...

A côté de ce monstre sacré, d’autres se sont fait une place de choix.

C’est le cas du chanteur guitariste américain Bill Haley de 29 ans et son groupe The Comets en avril 1954.

Le chanteur américain, Jerry Lee Lewis alors passionné de Gospel et de Country Music, enregistre deux morceaux résolument rock & roll : Great balls of fire et Whole lotta shakin’ goin on. Le succès est immédiat et franchit toutes les limites de ce que l'on pouvait attendre en terme de popularité.

Chuck Berry se définit comme un chanteur de rythm and blues, il ne le sait pas encore mais nombreuses de ses est un compositeur d'exception, tant au niveau de ses chansons, paroles, riffs de guitare... Il deviendra vite une légende de l'histoire du rock.

On compte au minimum une trentaine de ses chansons qui se sont hissées dans le Top Ten.

LES PIONNIERS (EN IMAGES)

LE SPECTACLE:

OPUS 2: LES ANNÉES 60

La fin des années cinquante sonne la disparition des artistes de rock and roll les plus fameux.

Elvis Presley est parti faire son service militaire ; de nombreux chanteurs plus ou moins « rebelles », ont bien tentés en son absence de le remplacer auprès de son public mais Elvis est unique.

Jerry Lee Lewis a épousé sa cousine Myra Gale Brown qui n'est âgée que de 14 ans. Ses cachets s'effondrent, il est hué par les foules, Little Richard se rallie à l'église adventiste, Chuck Berry est en prison reconnu coupable de prostitution sur mineure, Eddie Cochran et Buddy Holly sont décédés dans des accidents de voiture dont Gene Vincent sortira handicapé.

C'est en Grande Bretagne que le rock & roll va refaire surface, au tout début des années soixante avec l'arrivée de jeunes nouveaux talents, de grands groupes populaires, qui resteront à travers les âges.

Ce sont des groupes comme les Beatles ou les Rolling Stones qui vont devenir les symboles de toute une génération. Les deux groupes vont même rester rivaux jusqu’à la séparation des premiers.

Ces artistes inventent un monde fantastique dans lequel se retrouvent tous les jeunes.

La période anglaise est également marquée par un groupe qui va même jusqu'à tourner en dérision sa propre musique : les Who. Ils ont inventés la guitare pop et sur scène les guitares étaient brisées, les amplis démantelés.

LES ANNÉES 60 (EN IMAGES)

LE SPECTACLE:

OPUS 3: DANS LES VAPEURS TOXIQUES The Beatles, éreintés par les gigantesques concerts donnés en ce milieu des années soixante décident de se consacrer uniquement aux enregistrements d'albums en studio.

Quelques apparitions TV et un exceptionnel concert gratuit, donné sur le toit de l’immeuble Apple, en compagnie de Billy Preston le 30 janvier 1969 donneront toutefois l'occasion de voir les "fab four" en public.

« All you need is love », «Come together», « Get back » marqueront la deuxième partie des Beatles's sixties.

Les Rolling Stones avec « Paint it black » ou « Let's Spend The Night Together » ne lâchent pas l'affaire et continuent leur ascension vers des sommets toujours plus hauts...

Les solos de guitares héros à durées illimitées initiés par Eric Clapton vont petit à petit entrer dans la légende grâce à de nouveaux prodiges tels que Jimi Hendrix avec des morceaux comme Voodoo chile ou Purple haze.

La communauté hippie apparaît, laissant un peu de place à des artistes de sexe féminin comme Jefferson Airplane (Somebody to love) ou surtout Janis Joplin (Me and Bobby Mc Gee, Move it over..).

DANS LES VAPEURS TOXIQUES

(EN IMAGES)

LE SPECTACLE:

OPUS 4: L’ÂGE DE LA MATURITÉ

Les sons de guitares distordues de Eric Clapton & the Cream, des Who ou Jimi Hendrix, vont être largement repris par de nouveaux musiciens fervents de musique qui se joue à un volume maximum.

Le hard rock va se mettre en valeur de façon significative en ce début des seventies avec des groupes comme Led Zeppelin (les premiers enregistrements du groupe datent de 1969) et Black Sabbath créateur du hit Paranoid que l'on peut probablement considérer comme étant le premier véritable tube de hard rock.

Pas si loin du hard rock, le boogie du groupe Status Quo emballe le public européen avec des chansons comme Caroline.

Un autre courant musical commence à s'imposer dans les années 70, il s'agit du rock progressif. Des groupes comme Genesis ou Yes en sont les principaux représentants, sans oublier bien entendu le groupe phare de ce genre musical : Pink Floyd, qui sortira 2 disques qui connaîtront un immense succès : Dark side of the moon en 1973 et Wish you were here en 1975.

Combien de mélomanes amoureux de rock ont ils affirmé sans hésitation que s'ils ne devaient embarquer qu'un seul album sur une il déserte, ce serait Led Zepelin IV avec ses titres « Black Dog », « Rock and Roll », « The Battle of Evermore » et bien évidemment « Stairway to Heaven », titre phare de Led Zeppelin qui a permis à cet album d'être vendu à 24 millions d'exemplaires aux seuls États-Unis.

OPUS 4: L’ÂGE DE LA MATURITÉ (EN IMAGES)

LE SPECTACLE:

OPUS 5: PENDANT CE TEMPS…EN FRANCE

L'histoire du rock français est similaire à celle du rock outre-Atlantique et outre-Manche : après l'âge des pionniers à la fin des années 1950 avec (Boris Vian, Henri Salvador, Line Renaud, Danyel Gérard, Danny Boy), vient ensuite un premier âge d'or au début des années 1960 avec (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Dany Logan,) puis une évolution est portée par quelques artistes influencés par la pop (Serge Gainsbourg, Michel Polnareff, Jacques Dutronc, Nino Ferrer).

Les années 70 sont marquées d'une part, par la chanson rock de Jacques Higelin et d'autre part, par le rock progressif à la française du groupe Ange.

À la vague punk de la fin des années 70, fait suite un deuxième âge d'or avec (Téléphone, Trust, Bijou, Starshooter.

De même durant cette période, de nombreux artistes de variété - Catherine Ribeiro, Bernard Lavilliers, Véronique Sanson - flirtent avec le rock sans toutefois franchir complètement le pas.

Seuls Léo Ferré, Serge Gainsbourg, Gérard Manset, Nino Ferrer et Jacques Higelin se lancent dans l'aventure.

PENDANT CE TEMPS…EN FRANCE (EN IMAGES)

ALL IS ROCK’N ROLL

A la saison prochaine !