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CINQUANTE-DF. Les Abonnements ne ont reins que peur trois mois, air mois ou un an, et ne commeneeut que da 1. otzdû 16 de chaque sois. 4E ANNIE» Ne 126. PRIX DE L'ABONNEMENT : Un an. 6 mois. 3 mois. Toulouse (tille).. 44 fr. 23 fr. 12 fr. Haute.Garonne.. iO 26 1 hors du Départ. 54 28 1 5 Imp BenàAL et GIBRAC, rue St-Rome , 46. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Bureaux du Journal : RUE SAItYT.ROME, 46 , Toulouse, RliE TOELOIJ Ce parait tous les jours. Nous reproduisons la dépêche suivante qui n'a pu étre insérée dans tous les exemplaires de notre i numéro d'hier III Dépêche télegraphigae électrique, (PARTICULIÈRE). Marseille, lundi 5 mai. Nous recevons par le Méandre, parti de Cons- tantinople le 24 avril, les nouvelles suivantes Une insurrection a éclaté à la Mecque; on dit que le chérif destitué résisterait, appuyé par 50 mille Amibes. Il repousse les pèlerins, dit-on, sous le prétexte que l'empire ottoman est souillé. Le Journal de Constantinopleannonce.que legou- vernement ottoman réprimera d'une manière éner- gique tous les troubles. 2t10 Circassiens sont arrivés; ils;ont été reçus par le ministre de la guerre et par Orner-Pacha. Les Anglais ont commencé leur évacuation. DLPECIIE DU MATIN. Paris, mardi 6 mai. Le Moniteur contient un décret portant cons- titution d'un fonds de retraite d'une sommé de 200,000 fr. au profit des associations de secours mutuels approuvées. Le journal otûciel contient aussi l'état de répar- tition de la somme de 500,000 francs accordée par l'Empereur , en faveur. dés vieillards inscrits comme membres participants dans les sociétés au- torisées. Un service commémoratif, pour l'anniversaire de la mort de Napoléon Ief, a été célébré hier aux Tuileries, en présence de l'Empereur, des princes et des grands officiers de l'Empire. Londres, 5 mai. La motion relative à une adresse de remercie- ment à la Reine, a été vivement accueillie au Par- lement. Les dernières nouvelles de Wasington annoncent que le cabinet amériean consentait à la prolongation du traité expirant le 14 juin. Lord Panmure a annoncé au Parlement que la réduction, sur le budget de la guerre, ne sera pas moindre de vingt millions de livres sterlings (cinq cents millions de francs). Les troupes irrégulières de l'armée de Crimée sont licenciées. BOURSE DE TOULOUSE Du 5 MAI 1356. Au comptant Banque de France.... .. 3950 Liquidation du 15 mai. »» Chemin du Midi....... 836 25-827 50 - - dont lof....... 837 50 Chemin Grand-Central........., 757 50 dont lOi.. 767 50 dont 5r. . 775 »n Chemins autrichiens............ 950 »» Chemin de Béziers............. 605 »» Liquidation du 31 mai. Chemins autrichiens............ 952 50 -- - dont 101...... 967 50 BOURSE DE PARIS DU 5 MAI 1856. Au comptant : Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse. 3 p. 100........... 75 »» » 10 4 112p. 100........ 93 75 » »» Banque de France.. 3950 »» » n» »» »» 1 »» » 25 -w. A terme 3 p. 100.......... 75 40 » 20 » :. 41r2p. f00....... 94 75 » »» » n» Crédit Foncier...... 705 »» » »» 2 50 Crédit Mobilier..... 1782 50 10 Chemins de fer Orléans ........... 1410 »» » »» Nord.............. 1133 75 16 25 Est ancien......... 1065 »» 3 75 Lyon.............. 1465 »» 7 50 Méditerranée....... 1705 »» » '»» ` Midi .............. 825 »» 5 »» Ouest ............. 935 »» 15 »n G:and-Central...... 760 »» 10 »» Genève...... .. 820 »» 2 50 Autrichiens.. ... 946 25 1 25 Saint-Rambert...:. 735 »» 5 »» Ardennes.......... 690 »» 10 »» Sardes............ 667 50 2 50 Maritimes ......... 580 »» » »» » »» o »» » »» » »» » »» » »» » »» » o» » »» » en » »» e »» » »» » »n » »» CONSEIL MUNICIPAL. Session de droit. Séance dus mai 1856. PRÉSIDENCE DE M. POLICARPE, MAIRE. Le procès-verbal de la dernière séance est 7u et adopté. M. Petit est nommé secrétaire pour la session de droit. Le conseil, sur la demande qui lui en est faite, constate l'insuffisance de fortune de trois familles qui désirént obtenir une bourse et trousseau pour leurs enfants. qui sy destinent aux écoles mili- litaires.' Le conseil renvoi à une commission composée de MM. Sabatier, Cazaux et,Marmier, l'offre faite;par M. Meisson n ier, de céder à la ville, an prix de 350 f., un tableau peint sur vélin, représentant l'entrée du roi Louis XV. Une commission composée de MM. Féral, Daguil- hon-Pujol et Darnaud, est chargée d'examiner une délibération `du conseil de fabrique de St-Aubin , relative à des concessions demandées pour inhu- mation dans les cryptes de l'église de cette pa- roisse. Le conseil approuve les crédits demandés pour réparations et achats' de mobilier pour l'hôtel de l'Académie universitaire, et le crédit pour solde de l'appartement garni occupé par M. l'inspecteur général délégué pour l'administration de la même Académie. M. le maire appelle l'attention du conseil sur la démission de M. René, comme directeur des théû- tres, et demande si en face des éventualités qui pourraient se présenter, il serait convenable de faire les réparations votées dans une des dernières séa nces. Le conseil est d'avis que les réparations et les travaux soient exécutés. Un membre signale au conseil et à l'administra- tion l'utilité de la construction si nécessaire d'aque- ducs qui débarrasseraient plusieurs parties de la ville infectées par les eaux stagnantes. M. le maire répond que cette question est une de celles qui éveillent le plus sa sollicitude et que divers projets sont à l'étude. La séance est levée à dix heures et demie. Nous recevons la lettre suivante de M. le pré- sident de la Société d'agriculture de la Haute- Garonne : Toulouse, 5 mai 1856. Monsieur le rédacteur, Vous avez bien voulu reproduire dans votre journal le programme publié par la Société d'agri- culture pour le prix de 1,000 francs, fondé par S. Exe. M. le ministre de l'agriculture, du corn- merce et des travaux publics, en faveur de l'exploi- tation la mieux tenue. Je vous remercie, au nom de la Société, de votre bienveillant concours. Le terme, pour l'inscription des concurrents, a été fixé au 10 mai courant ; je prends la liberté de le rappeler aux propriétaires de l'arrondissement de Villefranche, pour lesquels seulement ce con- cours est ouvert cette année. Je saisis cette occasion pour faire savoir par la voie de votre journal, si vous voulez bien donner place à ma lettre, que la Société d'agriculture doit également décerner dans sa séance' solennelle de 1856 10 Une grande médaille de vermeil au meilleur régisseur du département ; 2° Une semblable médaille au meilleur métayer; 30 Une grande médaille d'argent, avec la somme de vingt francs en un livret de la Caisse d'épar- gnes , à un maître-valet de chacun des arrondisse- ments de la Haute-Garonne ; 40 Enfin, une semblable récompense à celui des bergers du département, qui aura le mieux rein- pli les devoirs de son état. Les demandes et certificats pour ces prix de- vront être déposés , avant le irr , au secrétariat de la société, rue Louis-Napoléon, n° 12. Veuillez agréer, etc. Le président de la société d'agriculture Baron DE RANDAL. 7 Notre concitoyen M. Ernest Rives lieutenant d'artillerie à l'armée d'Orient, vient d'être nommé chevalier de la Légion-d'Honneur. Avant-hier, dimanche, était jour de fête à la prison des Hauts-Murats ; Mgr l'archevêque, dans sa sollicitude pastorale pour toutes les ames qui lui sont confiées, administrait la confirmation à plu- sieurs des militaires que la faiblesse,. et plus sou- vent la juste sévérité de la discipline, amènent dans ces tristes demeures. Préparés par le R. P. Guzzi, de la compagnie de Jésus, à la réception du sacrement qui donne aux chrétiens la force pour lutteret souffrir, les détenus avaient voulu recevoir le vénérable prélat avec toute la pompe qu'il était en leur pouvoir de dé- ployer. La cour et la chapelle étaient ornées avec le meilleur goût, et l'on se demandait comment ces pauvres prisonniers avaient pu ainsi transformer leur triste séjour, et lui donner un si gracieux as- pect. C'était chose consolante que ce concours franche- ment empressé de tous les détenus qui tenaient à honneur de proclamer ainsi hautement leur foi et leur reconnaissance. En mettant à leur disposi- tion tout ce qui pouvait contribuer à l'embellisse- ment de la fête, M. l'agent principal a donné, dans cette circonstance, une preuve nouvelle de sa sympathie pour tout ce qui touche au bien moral des prisonniers. Les cheurs de cantiques exécutés avec un en- semble admirable, l'allocution toute paternelle du prélat, la piété des confirmants et le recueillement de tous, ont produit sar les heureux témoins de cette belle cérémonie une vive émotion. Touché lui-même d'une foi si ardente, Mgr a témoigné à plusieurs reprises la satisfaction qu'il éprouvait en apprenant surtout que, fidèles à la grâce, presque tous avaient accompli le devoir pascal et répondu ainsi au zèle du R. P. Guzzi, dont l'affection pour les militaires n'a d'égale que celle dont il est lui- même environné par ceux dont il est la Providence et le père. Nous ne trahirions point la charité de Monsei- gneur si sa munificence n'avait donné lieu à un acte qui peint bien le ceeur du soldat français tous et spontanément se sont imposé, sur la part qui leur revenait de la riche offrande du prélat, un sacrifice en faveur de l'un de leurs camarades qui va en Algérie subir une peine plus longue et plus sévère que la leur. Voici le tableau des causes portées devant le jury pour la session ordinaire des assises de la Haute- Garonne, qui s'ouvriront le 12 mai, sous la pré- sidence de M. le conseiller de Guer 12 mai. Baudet (Marie), vol; Germa (Jean), 13 14 15 - vols. Guiraud (Louis-Victor), Pavageau (Joséphine-Julie), vol et complicité de vol. Fraissi net (Jean-Marie), vol;Morelis (Jean), attentat à la pudeur. Bisterne(François), incendie. 16 et 17 Blanc (Jean) père, Blanc (Victor- Isidore), Itart (François), faux. 19 - Cébot (Marie), meurtre. 20 - Bordes (Joséphine), veuve Combes , vol; Laurine (Prosper), vol. 21, 22, 23, 24,Camboulives (Jean-Pierre), Parayre (François), assassinat ; Galinié (Victoire), faux témoignageetcom- plicité d'assassinat. Le marché de la Halle aux grains, du 5 mai, a été abondamment pourvu. Il y a eu un approvi- sionnement de 860 hectolitres de blé et 700 hecto- litres de maïs, qui ont été vendus aux prix sui- vants Blé fin, de.. ........ 28 50 à 30 50 Blé mitadin fin, de.......... 27 00 à 28 00 Blé mitadin ordinaire, de....: 26 00 à 26 75 Maïs, de................... 13 50 à 15 00 Il s'est vendu 442 hectolitres de blé et 124 hec- tolitres de maïs. Les prix sont restés à peu près les mêmes qu'au dernier marché, mais avec tendance à la baisse. Le marché du Canal a été pourvu de 300 hecto- litres de blé. Il s'est vendu, tant sur place que sur échantillon, de 1,200 à 1,250 hectolitres, qui ont été vendus aux prix suivants Extra supérieurs, de 30 50 à 31; blés fins, de ON e',R BQXtt ao BUBBAU DU JDUUSAL. iue Salin-Borne 46, ?Ot'rol;ss, .t hors dé Tou?onse, et Airerteurs des Postes. ez IesLlirDiucteues des Messageries PRIX des INSERTIONS. 30 centimes la 'ligne d'Annonce. SO centimes la ligne de Réclame. Les Annonces et Avis se paient d'avance, Les Annoneea et Avis sont reçus 9 Paris, aux bareaux de publicité de 111M. RAS, rue L-I.Rousseau, 3, L4FFITE.BULLIER et C, rue de la Banque, 20, et L FON'T'AINE, rue de Trévise, 27, seuls chargés de tes recevoir pour le JoczmuL os Tomouse. 29 à 29 50; mitadins fins, de 26 50 à 27; mitadins ordinaires de 25 50 à 26. Les cours soit restés les mêmes qu'au marché précédent, et les demandes ont été moins actives. Ce soir a lieu, dans la Muette de Portici, la pre- mière représentation de fil. Ponltier, ténor de l'Académie impériale de Musique de Paris. Hier, 5 mai, le thermomètre centigrade de tt!. Bianchi a marqué un maximum de 12 Ce matin, 6 mai, le minimum a été de 4°,6 au-dessus de zéro. Le baromètre, qui était remonté hier, est redes- cendu ce matin au-dessous de variable (0r°,749 6). Le vent est au sud-est. Le ciel est couvert; il pleut faiblerùent. -o Deux décrets impériaux autorisent la fabrique de Muret à accepter la donatiou d'une somme de 500 fr. faite par le sieur Fortané , à charge de service religieux , et la fabrique de Boulogne (Haute-Garonne), à accepter le lcgs de 406 f., fait aussi à charge de service religieux par la dame veuve Dubourg. ----- Lyon, 3 mai. hier matin, à six heures, une détonation sem- blable à celle d'un coup de canon s'est fait entendre rue de la Barre. C'était une explosion de gaz qui venait d'avoir lieu dans le canal souterrain auquel on travaille en ce moment. Une fuite s'était proba- hiementformée pendant la nuit, et les ouvriers, arrivant avec leur lampe, avaient mis le feu à l'hydrogène carboné accumulé dans cette cavité. Ces hommes ont été pour la plupart brûlés et défi- gurés, et transportés à l'hôpital dans un triste état. Deux surtoat , les nommés Lamadon et Mazeron, sont brûlés d'une manière inquiétante. Les brûlures des autres sont moins graves. La force de l'explosion a été si grande que le sol s'est fendu dans la direction du canal, depuis la rue Bourgchanin jusqu'à la place Léviste. 11 est à craindre que la maçonnerie du canal n'ait été éga- lement endommagée. . On lit dans le Mémorial, de Saint-Etienne Depuis dimanche la température s'est singuliè- rement refroidie dans nos contrées. Aux pluies chaudes et torrentielles qui ont marqué la fin d'a- vril , ont succédé des giboulées et_ un froid qui rappelle tout-à-fait le mois de mars. L'administration de la guerre fait en ce moment des envois considérables d'effets de campement pour les îles de Porquerolles et de Sainte-Mar- guerite, et pour Cavallaire, qui doivent recevoir, au fur et à mesure de leur rentrée en France, les divisions de l'armée d'Orient. NOUVELLES D'ITALIE. Gênes, 30 avril. La moitié de l'armée sarde va être de retour dans la première semaine de mai. Aujourd'hui 30, le premier détachement arrivé .va prendre libre pratique, ayant escompté le temps de quarantaine prescrit dans le lazaret de la Spezia. Les autres lazarets, comme le fort de San-Giuliano d'Albara, au levant de Gênes; celui de Villefranche près do Nice, celui de l'île Palmaria à la Spezia, reçoivent chaque jour des bataillons qui arrivent de Crimée. Le Congrès de Paris a eu des résultats qui coin- mencent à se développer dans l'Italie centrale et. méridionale. A Rome et à Naples, il est question d'une amnistie. Le roi des Deux-Siciles pousserait même les choses plus loin, puisqu'il serait question de rétablir la Constitution de 1848 qui n'a pas été abolie, mais suspendue. C'est ce que nous ap- prennent des lettres de Naples. Elles ajoutent même que l'on répare le loeal où se tenaient lesassemblées délibérantes. Je ne sais s'il faut accepterce présage. On assure que Poerio et les détenus politiques gardés dans les îles de Nisida, de Pentelleria et de Lampedouse, ont été remis en liberté. Les portes de la forteresse de Montefusco ont été ouvertes. Il faut qu'il y ait quelque chose de vrai dans ces rumeurs, puisque c'est annoncé par des corres- pondants ordinairement hostiles au gouvernement de Sa Majesté Ferdinand de Bourbon. L'Autriche, par ses archiducs Reynier et Albert, avait essayé, il y a six mois, de faire changer de système à ce roi; mais il leur avait répondu que l'Autriche devait lui donner des exemples et non des conseils. Il est probable que le grand-duc de Toscane qui, à présent, est à Naples, a été mieux écouté, d'autant plus que M. le baron Brenier l'ap- puyait conjointement avec lord Temple. A Rome, les affaires religieuses préoccupent le saint-siége à l'égal des affaires politiques. On se MARDI 6 MAI f856 Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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CINQUANTE-DF.

Les Abonnements neont reins que peur troismois, air mois ou un an,et ne commeneeut que da1. otzdû 16 de chaquesois.

4E ANNIE» Ne 126.

PRIX DE L'ABONNEMENT :

Un an. 6 mois. 3 mois.Toulouse (tille).. 44 fr. 23 fr. 12 fr.Haute.Garonne.. iO 26 1

hors du Départ. 54 28 15

Imp BenàAL et GIBRAC, rue St-Rome , 46.

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

Bureaux du Journal : RUE SAItYT.ROME, 46 , Toulouse,

RliE TOELOIJ

Ce parait tous les jours.Nous reproduisons la dépêche suivante qui n'a

pu étre insérée dans tous les exemplaires de notre inuméro d'hier III

Dépêche télegraphigae électrique,(PARTICULIÈRE).

Marseille, lundi 5 mai.Nous recevons par le Méandre, parti de Cons-

tantinople le 24 avril, les nouvelles suivantesUne insurrection a éclaté à la Mecque; on dit

que le chérif destitué résisterait, appuyé par 50mille Amibes.

Il repousse les pèlerins, dit-on, sous le prétexteque l'empire ottoman est souillé.

Le Journal de Constantinopleannonce.que legou-vernement ottoman réprimera d'une manière éner-gique tous les troubles.

2t10 Circassiens sont arrivés; ils;ont été reçuspar le ministre de la guerre et par Orner-Pacha.

Les Anglais ont commencé leur évacuation.

DLPECIIE DU MATIN.Paris, mardi 6 mai.

Le Moniteur contient un décret portant cons-titution d'un fonds de retraite d'une sommé de200,000 fr. au profit des associations de secoursmutuels approuvées.

Le journal otûciel contient aussi l'état de répar-tition de la somme de 500,000 francs accordée parl'Empereur , en faveur. dés vieillards inscritscomme membres participants dans les sociétés au-torisées.

Un service commémoratif, pour l'anniversairede la mort de Napoléon Ief, a été célébré hier auxTuileries, en présence de l'Empereur, des princeset des grands officiers de l'Empire.

Londres, 5 mai.La motion relative à une adresse de remercie-

ment à la Reine, a été vivement accueillie au Par-lement.

Les dernières nouvelles de Wasington annoncentque le cabinet amériean consentait à la prolongationdu traité expirant le 14 juin.

Lord Panmure a annoncé au Parlement que laréduction, sur le budget de la guerre, ne sera pasmoindre de vingt millions de livres sterlings (cinqcents millions de francs).

Les troupes irrégulières de l'armée de Criméesont licenciées.

BOURSE DE TOULOUSE

Du 5 MAI 1356.

Au comptant

Banque de France.... .. 3950

Liquidation du 15 mai.»»

Chemin du Midi....... 836 25-827 50- - dont lof....... 837 50Chemin Grand-Central........., 757 50

dont lOi.. 767 50dont 5r. . 775 »n

Chemins autrichiens............ 950 »»Chemin de Béziers............. 605 »»

Liquidation du 31 mai.

Chemins autrichiens............ 952 50-- - dont 101...... 967 50

BOURSE DE PARISDU 5 MAI 1856.

Au comptant :Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse.

3 p. 100........... 75 »» » 104 112p. 100........ 93 75 » »»Banque de France.. 3950 »» » n» »» »»

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A terme3 p. 100.......... 75 40 » 20 » :.41r2p. f00....... 94 75 » »» » n»Crédit Foncier...... 705 »» » »» 2 50Crédit Mobilier..... 1782 50 10

Chemins de fer

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CONSEIL MUNICIPAL.Session de droit.

Séance dus mai 1856.PRÉSIDENCE DE M. POLICARPE, MAIRE.

Le procès-verbal de la dernière séance est 7u etadopté.

M. Petit est nommé secrétaire pour la session dedroit.

Le conseil, sur la demande qui lui en est faite,constate l'insuffisance de fortune de trois famillesqui désirént obtenir une bourse et trousseau pourleurs enfants. qui sy destinent aux écoles mili-litaires.'

Le conseil renvoi à une commission composée deMM. Sabatier, Cazaux et,Marmier, l'offre faite;parM. Meisson n ier, de céder à la ville, an prix de 350 f.,un tableau peint sur vélin, représentant l'entréedu roi Louis XV.

Une commission composée de MM. Féral, Daguil-hon-Pujol et Darnaud, est chargée d'examiner unedélibération `du conseil de fabrique de St-Aubin ,relative à des concessions demandées pour inhu-mation dans les cryptes de l'église de cette pa-roisse.

Le conseil approuve les crédits demandés pourréparations et achats' de mobilier pour l'hôtel del'Académie universitaire, et le crédit pour solde del'appartement garni occupé par M. l'inspecteurgénéral délégué pour l'administration de la mêmeAcadémie.

M. le maire appelle l'attention du conseil sur ladémission de M. René, comme directeur des théû-tres, et demande si en face des éventualités quipourraient se présenter, il serait convenable defaire les réparations votées dans une des dernièresséa nces.

Le conseil est d'avis que les réparations et lestravaux soient exécutés.

Un membre signale au conseil et à l'administra-tion l'utilité de la construction si nécessaire d'aque-ducs qui débarrasseraient plusieurs parties de laville infectées par les eaux stagnantes.

M. le maire répond que cette question est une decelles qui éveillent le plus sa sollicitude et quedivers projets sont à l'étude.

La séance est levée à dix heures et demie.

Nous recevons la lettre suivante de M. le pré-sident de la Société d'agriculture de la Haute-Garonne :

Toulouse, 5 mai 1856.Monsieur le rédacteur,

Vous avez bien voulu reproduire dans votrejournal le programme publié par la Société d'agri-culture pour le prix de 1,000 francs, fondé parS. Exe. M. le ministre de l'agriculture, du corn-merce et des travaux publics, en faveur de l'exploi-tation la mieux tenue. Je vous remercie, au nomde la Société, de votre bienveillant concours.

Le terme, pour l'inscription des concurrents, aété fixé au 10 mai courant ; je prends la liberté dele rappeler aux propriétaires de l'arrondissementde Villefranche, pour lesquels seulement ce con-cours est ouvert cette année.

Je saisis cette occasion pour faire savoir par lavoie de votre journal, si vous voulez bien donnerplace à ma lettre, que la Société d'agriculture doitégalement décerner dans sa séance' solennelle de1856

10 Une grande médaille de vermeil au meilleurrégisseur du département ;2° Une semblable médaille au meilleur métayer;30 Une grande médaille d'argent, avec la sommede vingt francs en un livret de la Caisse d'épar-

gnes , à un maître-valet de chacun des arrondisse-ments de la Haute-Garonne ;40 Enfin, une semblable récompense à celui desbergers du département, qui aura le mieux rein-

pli les devoirs de son état.

Les demandes et certificats pour ces prix de-vront être déposés , avant le irr , au secrétariatde la société, rue Louis-Napoléon, n° 12.

Veuillez agréer, etc.Le président de la société d'agriculture

Baron DE RANDAL.7

Notre concitoyen M. Ernest Rives lieutenantd'artillerie à l'armée d'Orient, vient d'être nomméchevalier de la Légion-d'Honneur.

Avant-hier, dimanche, était jour de fête à laprison des Hauts-Murats ; Mgr l'archevêque, danssa sollicitude pastorale pour toutes les ames qui luisont confiées, administrait la confirmation à plu-sieurs des militaires que la faiblesse,. et plus sou-vent la juste sévérité de la discipline, amènent dansces tristes demeures.

Préparés par le R. P. Guzzi, de la compagnie deJésus, à la réception du sacrement qui donne auxchrétiens la force pour lutteret souffrir, les détenusavaient voulu recevoir le vénérable prélat avectoute la pompe qu'il était en leur pouvoir de dé-ployer. La cour et la chapelle étaient ornées avec lemeilleur goût, et l'on se demandait comment cespauvres prisonniers avaient pu ainsi transformerleur triste séjour, et lui donner un si gracieux as-pect.

C'était chose consolante que ce concours franche-ment empressé de tous les détenus qui tenaient àhonneur de proclamer ainsi hautement leur foiet leur reconnaissance. En mettant à leur disposi-tion tout ce qui pouvait contribuer à l'embellisse-ment de la fête, M. l'agent principal a donné,dans cette circonstance, une preuve nouvelle de sasympathie pour tout ce qui touche au bien moraldes prisonniers.

Les cheurs de cantiques exécutés avec un en-semble admirable, l'allocution toute paternelle duprélat, la piété des confirmants et le recueillementde tous, ont produit sar les heureux témoins decette belle cérémonie une vive émotion. Touchélui-même d'une foi si ardente, Mgr a témoigné àplusieurs reprises la satisfaction qu'il éprouvait enapprenant surtout que, fidèles à la grâce, presquetous avaient accompli le devoir pascal et réponduainsi au zèle du R. P. Guzzi, dont l'affection pourles militaires n'a d'égale que celle dont il est lui-même environné par ceux dont il est la Providenceet le père.

Nous ne trahirions point la charité de Monsei-gneur si sa munificence n'avait donné lieu à unacte qui peint bien le ceeur du soldat françaistous et spontanément se sont imposé, sur la partqui leur revenait de la riche offrande du prélat,un sacrifice en faveur de l'un de leurs camaradesqui va en Algérie subir une peine plus longue etplus sévère que la leur.

Voici le tableau des causes portées devant le jurypour la session ordinaire des assises de la Haute-Garonne, qui s'ouvriront le 12 mai, sous la pré-sidence de M. le conseiller de Guer12 mai. Baudet (Marie), vol; Germa (Jean),

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vols.Guiraud (Louis-Victor), Pavageau

(Joséphine-Julie), vol et complicitéde vol.

Fraissi net (Jean-Marie), vol;Morelis(Jean), attentat à la pudeur.

Bisterne(François), incendie.16 et 17 Blanc (Jean) père, Blanc (Victor-

Isidore), Itart (François), faux.19 - Cébot (Marie), meurtre.20 - Bordes (Joséphine), veuve Combes ,

vol; Laurine (Prosper), vol.21, 22, 23, 24,Camboulives (Jean-Pierre), Parayre

(François), assassinat ; Galinié(Victoire), faux témoignageetcom-plicité d'assassinat.

Le marché de la Halle aux grains, du 5 mai, aété abondamment pourvu. Il y a eu un approvi-sionnement de 860 hectolitres de blé et 700 hecto-litres de maïs, qui ont été vendus aux prix sui-vants

Blé fin, de.. ........ 28 50 à 30 50Blé mitadin fin, de.......... 27 00 à 28 00Blé mitadin ordinaire, de....: 26 00 à 26 75Maïs, de................... 13 50 à 15 00Il s'est vendu 442 hectolitres de blé et 124 hec-

tolitres de maïs. Les prix sont restés à peu près lesmêmes qu'au dernier marché, mais avec tendanceà la baisse.

Le marché du Canal a été pourvu de 300 hecto-litres de blé. Il s'est vendu, tant sur place que suréchantillon, de 1,200 à 1,250 hectolitres, qui ontété vendus aux prix suivants

Extra supérieurs, de 30 50 à 31; blés fins, de

ON e',R BQXttao

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et Airerteurs des Postes.

ez IesLlirDiucteuesdes Messageries

PRIX des INSERTIONS.30 centimes la 'ligne d'Annonce.SO centimes la ligne de Réclame.

Les Annonces et Avis se paient d'avance,

Les Annoneea et Avis sont reçus 9 Paris, aux bareaux depublicité de 111M. RAS, rue L-I.Rousseau, 3,L4FFITE.BULLIER et C, rue de la Banque, 20,et L FON'T'AINE, rue de Trévise, 27, seuls chargés detes recevoir pour le JoczmuL os Tomouse.

29 à 29 50; mitadins fins, de 26 50 à 27; mitadinsordinaires de 25 50 à 26.

Les cours soit restés les mêmes qu'au marchéprécédent, et les demandes ont été moins actives.

Ce soir a lieu, dans la Muette de Portici, la pre-mière représentation de fil. Ponltier, ténor del'Académie impériale de Musique de Paris.

Hier, 5 mai, le thermomètre centigrade de tt!.Bianchi a marqué un maximum de 12

Ce matin, 6 mai, le minimum a été de 4°,6au-dessus de zéro.

Le baromètre, qui était remonté hier, est redes-cendu ce matin au-dessous de variable (0r°,749 6).

Le vent est au sud-est.Le ciel est couvert; il pleut faiblerùent.-oDeux décrets impériaux autorisent la fabrique

de Muret à accepter la donatiou d'une somme de500 fr. faite par le sieur Fortané , à charge deservice religieux , et la fabrique de Boulogne(Haute-Garonne), à accepter le lcgs de 406 f., faitaussi à charge de service religieux par la dameveuve Dubourg. -----

Lyon, 3 mai.hier matin, à six heures, une détonation sem-

blable à celle d'un coup de canon s'est fait entendrerue de la Barre. C'était une explosion de gaz quivenait d'avoir lieu dans le canal souterrain auquelon travaille en ce moment. Une fuite s'était proba-hiementformée pendant la nuit, et les ouvriers,arrivant avec leur lampe, avaient mis le feu àl'hydrogène carboné accumulé dans cette cavité.Ces hommes ont été pour la plupart brûlés et défi-gurés, et transportés à l'hôpital dans un tristeétat. Deux surtoat , les nommés Lamadon etMazeron, sont brûlés d'une manière inquiétante.Les brûlures des autres sont moins graves.

La force de l'explosion a été si grande que le sols'est fendu dans la direction du canal, depuis larue Bourgchanin jusqu'à la place Léviste. 11 est àcraindre que la maçonnerie du canal n'ait été éga-lement endommagée.

. On lit dans le Mémorial, de Saint-EtienneDepuis dimanche la température s'est singuliè-

rement refroidie dans nos contrées. Aux pluieschaudes et torrentielles qui ont marqué la fin d'a-vril , ont succédé des giboulées et_ un froid quirappelle tout-à-fait le mois de mars.

L'administration de la guerre fait en ce momentdes envois considérables d'effets de campementpour les îles de Porquerolles et de Sainte-Mar-guerite, et pour Cavallaire, qui doivent recevoir,au fur et à mesure de leur rentrée en France, lesdivisions de l'armée d'Orient.

NOUVELLES D'ITALIE.

Gênes, 30 avril.La moitié de l'armée sarde va être de retour dans

la première semaine de mai. Aujourd'hui 30, lepremier détachement arrivé .va prendre librepratique, ayant escompté le temps de quarantaineprescrit dans le lazaret de la Spezia. Les autreslazarets, comme le fort de San-Giuliano d'Albara,au levant de Gênes; celui de Villefranche près doNice, celui de l'île Palmaria à la Spezia, reçoiventchaque jour des bataillons qui arrivent de Crimée.

Le Congrès de Paris a eu des résultats qui coin-mencent à se développer dans l'Italie centrale et.méridionale. A Rome et à Naples, il est questiond'une amnistie. Le roi des Deux-Siciles pousseraitmême les choses plus loin, puisqu'il serait questionde rétablir la Constitution de 1848 qui n'a pasété abolie, mais suspendue. C'est ce que nous ap-prennent des lettres de Naples. Elles ajoutent mêmeque l'on répare le loeal où se tenaient lesassembléesdélibérantes. Je ne sais s'il faut accepterce présage.

On assure que Poerio et les détenus politiquesgardés dans les îles de Nisida, de Pentelleria et deLampedouse, ont été remis en liberté. Les portesde la forteresse de Montefusco ont été ouvertes. Ilfaut qu'il y ait quelque chose de vrai dans cesrumeurs, puisque c'est annoncé par des corres-pondants ordinairement hostiles au gouvernementde Sa Majesté Ferdinand de Bourbon.

L'Autriche, par ses archiducs Reynier et Albert,avait essayé, il y a six mois, de faire changer desystème à ce roi; mais il leur avait répondu quel'Autriche devait lui donner des exemples et nondes conseils. Il est probable que le grand-duc deToscane qui, à présent, est à Naples, a été mieuxécouté, d'autant plus que M. le baron Brenier l'ap-puyait conjointement avec lord Temple.

A Rome, les affaires religieuses préoccupent lesaint-siége à l'égal des affaires politiques. On se

MARDI 6 MAI f856

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prépare à un consistoire pour le mois de mai , etl'on fait des préparatifs de la mission du cardinalP iatr zi à Paris .(Constïïtutionnel.) Em. Ridolfi.

TRAITÉ DE PAIX.PROTOCOLES.

(Suite. j

)) Art. 27. Si le repos intérieur des principautésse trouvait menacé ou compromis, la Sublime-Porte s'entendra avec les autres puissances con-tractantes sur les mesures à prendre pour maintenirou rétablir l'ordre légal. Une intervention arméene pourra avoir lieu sans un accord préalable en-tre ces puissances.

» Art. 28. La principauté de Servie continuera àrelever de la Sublime-Porte, conformément aux hatsimpériaux qui fixent et déterminent ses droits etimmunités, placés désormais sous la garantie col-lective des puissances contractantes.

» En conséquence, ladite principauté conserverason administration indépendante et nationale, ainsique la pleine liberté de culte, de législation, decommerce et de navigation. »

En révisant ce dernier article, le congrès arrêteque la décision qui y fait suite dans le protocolen° XIV est maintenue.

« Art. 29. Le droit de garnison de la Sublime-Porte, tel qu'il se trouve stipulé par les règlementsantérieurs, est maintenu. Aucune intervention ar-mée ne pourra avoir lieu sur son territoire sans unaccord préalable entre les hautes puissances con-tractantes.

» Art. 30. S. M. l'empereur detoutes les Russieset S. M. le Sultan maintiennent dans son intégritél'état de leurs possessions en Asie, tel qu'il existaitlégalement avant la rupture.

» Pour prévenir toute contestation locale, le tracéde la frontière sera vérifié, et, s'il y a lieu, rectifié,sans qu'il puisse en résulter unpréjudice territorialpmur l'une ou l'autre des deux parties.

» A cet effet, une commission mixte, composée dedeux commissaires russes, de deux commissairesottomans, d'un commissaire anglais et d'un com-missaire français, sera envoyée sur les lieux immé-diatement après le rétablissement des relations di-plomatiques entre la cour de Russie et la Sublime-Porte. Son travail devra être terminé dans l'espacede huit mois, à dater de l'échange des ratificationsdu présent traité. »

M. le premier plénipotentiaire de la France ditqu'il arrive à l'article stipulant lYvacuation duterritoire ottoman par les armées des puissancesalliées. Il fait remarquer que les conventions anté-rieures, conclues avec la Porte, fixent à ce sujet desdélais qui, en raison du développement pris parla guerre, sont devenus matériellement insuffisantsp ur l'évacuation des troupes et du matériel réunisen ce moment en Crimée. Il ajoute que l'évacuationcommencera aussitôt que la paix sera conclue, etque l'intention de la France, comme celle de tousses alliés, est de rappeler son armée dans le pluscourt délai possible, mais que cette opération n'exi-gera pas moins de six mois; que les alliés de laPorte se trouveront par conséquent dans l'impos-sibilité d'exécuter dans le délai convenu les enga-gements qu'ils ont pris sur ce point, et qu'il y alieu des lors de s'entendre à ce sujet.

En conséquence de ces observations, le Congrèsdécide qu'il se réunira immédiatement après laconclusion de la paix pour convenir des arrange.ments relatifs à l'évacuation et pour fixer les délaisdans lesquels elle devrasaccomplir.

L'adoption des derniers articles du traité généralest renvoyée à la prochaine séance.

Le projet de convention à conclure entre la Rus-sie et la Turquie, et qui se trouve joint au proto-cole n" X, ayant été révisé, est agréé et demeurearrêté ainsi qu'il est annexé au présent protocole.(Suivent les signatures).

PROTOCOLE N° XVII.

Séance du 28 mars 1856.Le protocole de la précédente séance est lu etapprouvé.M. le comte Walewski donne lecture des der-niers articles du traité général; ces articles sontarrêtés et agréés par le Congrès dans les termessuivants« Art. 31. Les territoires ottomans occupés pen-dant la guerre par les troupes de LL. MM. l'Em-p^reur des Français ,. l'empereur d'Autriche , lareine du royaume-uni de la Grande-Bretagne etd'Irlande et le roi de Sardaigne, aux termes desconventions signées à Constantinople le 12 mars.1854, entre la France, la Grande-Bretagne et laSublime-Porte; le 14 juin de la même année, entrel'Autriche et la Sublime-Porte; et le 15 mars 1855,entre la Sardaigne et la Sublime-Porte, serontévacués après l'échange des ratifications du pré-sent traité, aussitôt que faire se pourra. Les délaiset les moyens d'exécution feront l'objet d'un arran-

gement entre la Sublime-Porte et les puissancesdont les troupes ont occupé son territoire.» Art. 32. Jusqu'à ce que les traités ou con-ventions qui existaient avant la guerre entre lespuissances belligérantes aient été ou renouvelés ouremplacés par des actes nouveaux, le commerced'importation ou d'exportation aura lieu; récipro-quement pour chacune

d'elles, sur le pied des règle-ments en vigueur avant la guerre , et leurs sujetsen toute autre matièreseront respectivement trai-ts sur le pied de la nation la plus favorisée.» Art. 33. La convention conclue en ce jourentre LL. MM. l'Empereur des Français, la reinedu royaume-uni de la Grande-Bretagne

et d'Ir-lande d'une part, et S. M. l'empereurde toutes leà

Russies de l'autre part , relativement aux îlesd'Aland, est et demeure annexée au présent traité,et aura même force et valeur que si elle en faisaitpartie.

» Art. 34. Le présent-traité sera ratifié, et lesratifications en seront échangées à Paris dans l'es-pace de quatre semaiues, ou plus tôt, si faire sepeut.

» En foi de quoi; les plénipotentiaires respectifsl'ont signé et y ont apposé le sceau de leurs ar-mes.

» Fait à Paris, le........Le Congrès décide, en mitre, que le traité se ter-minera par l'article additionnel et transitoire ci-

aprèsa Article additionnel et transitoire. Lesstipula_

tions de la convention des détroits signée en cejour, ne seront pas applicables aux bâtiments deguerre employés par les puissances belligérantespour l'évacuation par mer des territoires oaeupéspar leurs armées ; mais lesdites stipulations re-prendront leur entier effet aussitôt que l'évacuationsera terminée.»

Tous les articles ayant été lus et approuvés, M.le comte Walewski propose au Congrès de se réu-nir dans la journée de demain pour parafer letraité et les conventions qui y seront annexées. Ilpropose également de fixer au jour de dimanche 30du présent mois, la signature dela paix.

Le Congrès adhère.M. le comte Walewski fait enfin remarquer

qu'en signant le traité de paix, le Congrès ne serapas arrivé au terme de ses travaux; qu'il devracontinuer à se réunir pour se concerter sur toutce qui concerne la cessation des hostilités, etparticulièrement les blocus , pour préparer lesinstructions destinées à la commission qui doitse rendre dans les principautés, et convenir enfindes dispositions à prendre pour assurer l'évacua-tion de tous les territoires occupés par les arméesdes puissances alliées.

En conséquence, le Congrès décide qu'il conti-nuera à siéger et à se réunir au lieu de ses séances.

(Suivent les signatures).

PROTOCOLE N° XVIII.

Séance du 29 mars 1856.

Le protocole de la précédente séance est lu etapprouvé.

Il est donné lecture successivement10 Du projet de traité général;20 Du projet de convention des détroits ;

30 Du projet de convention relative aux bâti-ments légers de guerre que les puissances riverai-nes entretiendront dans la mer Noire;

40 Du projet de convention concernant les îlesd'Aland ;

Et MM. les plénipotentiaires, après avoir substi-tué le nom de Isatcha à celui de Touitcha, à l'art.16 du premier de ces projets, les ayant trouvés con-formes aux textes insérés aux protocoles n03 XV ,XVI et XVII, les parafent et en remettent la signa-ture, ainsi qu'ils en sont convenus, à demain, àl'heure de midi.

Le présent protocole est lu et approuvé.(Suivent les signatures).

PROTOCOLE N° XIX.

Séance du 30 mars 1856.Réunis, à l'heure de midi, dans la salle de leurs

délibérations , MM. les plénipotentiaires collation-nent, sur les instruments paraphés dans la précé-dente séance

10 Le traité général de paix ;2° La convention des détroits;30 La convention relative aux bâtiments de

guerre légers que les puissances riveraines entre-tiendront dans la mer Noire;

40 La convention concernant les îles d'Aland.Et tous ces actes ayant été trouvés en due forme,

MM. les plénipotentiaires y apposent leur signatureet le sceau de leurs armes.

Après quoi, et sur la proposition de M. le comteWalewski, le congrès déclare que l'armistice, onconséquence de la signature de la paix, se trouveprorogé jusqu'au moment de l'échange des ratifica-tions, et il est convenu, entre MM. les plénipoten-tiaires de la France, de la Grande-Bretagne, de laSardaigne et de la Turquie d'une part, et MM. lesplénipotentiaires de la Russie de l'autre part, quedes ordres seront transmis sans délai à cet effet.

Le congrès décide en outre que l'échange des ra-tifications aura lieu en six exemplaires; que les ra-tifications de l'article additionnel au traité généralse feront conjointement avec le traité général lui-même, et que les ratifications de ce traité et de cha-cune des conventions annexées seront consignéesdans des actes séparés.

M. le comte de Clarendon propose aux plénipo-tentiaires de se rendre aux Tuileries pour informerl'Empereur que le congrès vient de terminer l'ceu-vre de pacification à laquelle S. M. portait un grandintérêt, et que l'Europe attendait avec une si viveimpatience.

Le premier plénipotentiaire de la Grande-Bre-tagne dit que cette démarche envers le souveraindu pays où le Congrès se trouve réuni, est en mêmetemps un hommage respectueux de reconnaissancedû à la haute bienveillance et à la gracieuse hos-pitalité dont les plénipotentiaires, individuellementet collectivement, ont été l'objet de la part de S.M. I. Lord Clarendon ajoute qu'il est certain d'a-vance que tout ce qui serait de nature à témoignerdes sentiments de respect et de haute considérationdont les plénipotentiaires sont animés envers lapersonne de,l'Empereur Napoléon, rencontrera laplus complète approbation des souverains que lesplénipotentiaires ont l'honneur de représenter.

Le Congrès accueille avec une unanimité em-pressée la proposition de M. le premier plénipo-tentiaire de la Grande-Bretague.

M. le comte Walewski remercie le premier plé-nipotentiaire de la Grande-Bretagne de la propo-sition qu'il vient de faire et n'hésite pas à assurerque l'Empereur, son auguste souverain, sera très-'sensible à la démarche suggérée' par lord Claren-don, et non moins reconnaissant des sentimentsqui l'ont dictée que de l'empressement unanimeavec lequel elle a été agréée.

Le présent protocole est lu et approuvé.(Suivent les signatures).

,.E, PROTOCOLE N° XX.

Séance du 2 avril 1856.

Ainsi qu'il l'avait décidé, le Congrès s'occupe dela question de savoir si les blocus peuvent êtrelevés avant l'échange des ratifications du traité depaix.

M. le comte Walewski expose que les précédentsétablissent que généralement les blocus n'ont étélevés qu'après l'échange des ratifications, en vertudu principe que la guerre n'est terminée qu'aumoment où les stipulations arrêtées par les pléni-potentiaires ont reçu la consécration de leurs sou-verains ; que l'esprit de libéralité qui exerce denos jours une si heureuse influence sur les rap-ports internationaux, conseille néanmoins de déro-ger à cette règle ; que la France et la Grande-Bre-tagne, qui ont mis les blocus existants, se sontentendus pour donner dans cette circonstance unemarque dé leur sollicitude pour le commerce engénéral, en décidant que tous les blocus seraientlevés dès à présent, et qu'il ne reste plus dès lorsqu'a se concerter sur les moyens propres à réalisersans délai leurs intentions à cet égard.

D'accord avec M. le premier plénipotentiaire dela France, M. le comte de Clarendon propose deconclure un armistice sur mer. Cette mesure, dansson opinion, aurait pour effet la levée immédiatedes blocus existants.

M. le comte Walewski ajoute que cette combi-naison permettrait de considérer les prises faitespostérieurementà la signature de la paix commenon avenues, et de restituer les navires et les char-gements capturés; que le commerce se trouveraitainsi autorisé à reprendre, sans plus de retard ,toutes ses transactions, si la Russie, de son côté ,rapportait dès à présent les mesures exceptionnel-les qu'elle a prises durant la guerre concernant lesopérations commerciales qui se font dans ses ports.

Adoptant avec empressement les vues exposéespar MM. les plénipotentiaires de la France et de laGrande-Bretagne, i\IM. les plénipotentiaires de laRussie répondent que la proposition soumise auCongrès sera vraisemblablement acceptée avec uneextrême faveur par leur gouvernement; qu'ilss'empressent par conséquent d'y adhérer pour leurpart, mais qu'ils se trouvent dans l'obligation deréserver l'approbation de leur cour.

MM. les plénipotentiaires des autres puissancesdéclarent que cette mesure sera accueillie avec unsentiment de vive reconnaissance par les Etatsneutres.

Il est en conséquence décidé que si dans la pro-chaine séance, ainsi qu'ils le présument, Màl. lesplénipotentiaires de la Russie sont autorisés à fairesavoirque leur gouvernementa levé les prohibitionsimposées pendant la guerre au commerce d'impor-tation et d'exportation dans les ports et sur lesfrontières de l'empire russe, il sera conclu entrela France, la Grande-Bretagne, la Sardaigne et laTurquie, d'une part, et la Russie, de l'autre part,un armistice sur mer, qui comptera à dater de lasignature de la paix, et qui aura pour effet de levertous les blocus. Par conséquent, les prises faitespostérieurement à la date du 30 mars passé serontrestituées.

Les actes consulaires et formalités requises desnavigateurs et des commerçants seront remplisprovisoirement par les agents des puissances quiont consenti pendant la guerre à se charger officieu-sementdes intérêts des sujets desEtats belligérants.

(Suivent les signatures.)

PROTOCOLE N° XXI.

Séance du 4 avril 1856.

Le protocole de la précédente séance est lu etapprouve'.

MM. les plénipotentiaires de la Russie annoncentqu'ils sont autorisés à déclarer que les mesuresprohibitives prises pendant la guerre pour fermerles ports russes au commerce d'exportation vontêtre levées.

Par suite de cette déclaration et conformément àla résolution qu'il a été prise dans sa précédenteréunion, le congrès arrête qu'il est conclu un ar-mistice maritime entre la France, la Grande-Breta-gne, la Sardaigne et de la Turquie, d'une part, etla Russie, de l'autre part, et que les prises faitespostérieurement à la signature de la paix serontrestituées.

Il est convenu en conséquence que des ordresseront donnés pour la levée immédiate des blocusexistants, et que les mesures prises en Russie pen-dant la guerre, contre l'exportation des produitsrusses, et notamment des céréales, seront égale-ment rapportées sans retard.

Après avoir proposé au congrès de s'occuper del'évacuation des territoires russe et ottoman, M. hcomte Walewski dit qu'en ce qui concerne les al-liés, leur intention, ainsi qu'ils en ont déjà donnél'assurance, est de rappeler leurs troupes sans re-tard et de donner des ordres pour que le mouve-ment de retraite commence immédiatement aprèsl'échange des ratifications. Il croit pouvoir assurerque les territoires de la Russie seront totalementévacués dans un délai de six mois. Il ajoute que lesarmées alliées quitterontdans le même délai les po-sitions qu'elles occupent en Turquie.

MM. les plénipotentiaires de la Russie assurentde leur côté que des dispositions sont prises pour

que les troupes russes qui se trouvent à Kars etdans ses environs, effectuent, aussi promptementque possible, leur retraite sur le territoire russe.Ils s'engagent à foire connaître au congrès, dansune de ses prochaines réunions, le terme qui serajugé nécessaire à la prompte exécution de cetteopération. Ils expriment le désir que les arméesalliées qui sont en Crimée commencent leur mou-vement de retraite par Kertch et Iénikalé, afin quela mer d'Azoff se trouve au plus tôt ouverte à lanavigation et au commerce.

M. le comte de Buol se félicite de l'empressementque témoignent les puissances belligérantes à rap-peler leurs armées et à exécuter ainsi sans retardl'unedes stipulations les plus importantes du traitéde paix. Il dit que, de son côté, l'Autriche aurasoin de faire rentrer sur son territoire celles de sestroupes qui occupent les principautés. Il ajoute quecette opération ne rencontrant pas les même diffi-cultés que l'embarquement des armées qui se trou-vent en Crimée, elle pourra s'accomplir pluspromp-tement, et, par conséquent, que les troupes autri-chiennes auront évacué les principautés avant queles armées belligérantes aient pu, de leur côté,complètement évacuer l'empire ottoman.

Après ces explications, il est convenu d'un ac-cord unanime que toutes les armées belligérantesou alliées commenceront leur mouvement de re-traite immédiatement après l'échange des ratifica-tions du traité de paix, et qu'elles le continuerontsans interruption. Il est également convenu queles armées de la France, de la Grande-Bretagne etde la Sardaigne auront un délai de six mois poureffectuer l'évacuation totale des territoires qu'ellesoccupent en Russie et dans l'empire ottoman : cetteévacuation commencera, autant que possible, parKertch, Iénikalé, Kinburn et Eupatoria.

Les traités conclus à Constantinople les 12 mars1854 et 15 mars 1855, entre la France, la Grande-Bretagne, la Sardaigue et la Turquie, stipulantqu'à la paix le territoire de l'empire ottoman seraévacué dans lespace de quarante jours, et l'exécu-tion de cet engagement étant devenue matérielle-ment impossible par suite du développement prispar la guerre, il est convenu que des instructionset des pouvoirs seront envoyés aux représentantsde la France, de la Grande-Bretagne et de la Sar-daigne à Constantinople, pour qu'ils aient à con-clure avec la Porte une convention destinée à fixerun nouveau terme, qui ne pourra excéder celui desix mois.

Le Congrès décide ensuite que les commissairesqui, aux termes de l'art. 20 du traité de paix, au-ront à procéder à la délimitation de la nouvellefrontière en Bessarabie, devront se réunir à Galatzle 6 mai prochain, et s'acquitter sans retard de lamission qui leur sera confiée.

MM. les plénipotentiaires de la Russie déclarentque les autorités russes remettront, dès que cetteopération sera terminée, aux autorités moldaves laportion du territoire qui, d'après la nouvelle déli-mitation, devra être annexée à la Àloldavie. Ildemeure entendu que cette session coïncidera avecl'évacuation des territoires russes par les arméesalliées.

M. le comte de Clarendon fait remarquer que,pour hâter l'évacuation de la Crimée, il serait utileque les bâtiments des puissances alliées pussentlibrement pénétrer dans le portdeSévastopol; cettefacilité, dans l'opinion du premier plénipotentiairede la Grande-Bretagne, avancerait l'embarque-ment des hommes et du matériel de plusieurs se-maines.

MM. les plénipotentiaires de la Russie répondentqu'ils prendront à cet égard les ordres de leurcour.

M. le comte Walewski dit qu'il y a lieu de s'oc-cuper des instructions destinées aux commissairesqui seront chargés de se rendre dans les princi-pautés pour s'enquérir, conformément à l'art.23dutraité de paix, de l'état actuel de ces provinces, etpour proposer les bases deleur future organisation.Il expose que ces instructions doivent être conçuesen termes généraux; qu'en fixant l'objet de lamission des commissaires tel qu'il a été défini parle traité lui-même, elles doivent leur laisser lalatitude nécessaire pour s'éclairer et se mettre enmesure de remplir d'une manière complète la tachequi leur sera confiée. II lui semble que cette opi-nion peut être d'autant plus agréée par le Congrèsquele firmanprescrivant laconvocation des Divansad hoc doit être, ainsi que le constate le protocolen° XIV, concerté avec les raprésentants des puis-sances contractantes à Constantinople, et rédigé demanière à pourvoir à l'entière exécution de l'articledu traité qui détermine la composition de ces as-semblées. Il propose enfin de confier la rédactionde ces instructions à une commission prise dans lesein du Congrès.

Le Congrès adhère, et la commission est com-posée du premier plénipotentiaire de la Turquie etdes seconds plénipotentiaires de la France et de laGrande-Rretagne.

Après nouvel examen, et jugeant utile de mo-difier ce qu'il avait arrêté sur le même sujet danssa séance du 30 mars, le Congrès prend la résolutionsuivante

Dans les ratifications du traité général, ce traitésera suivi, textuellement et in extenso, de l'articleadditionnel et des trois conventions annexées ;mais la ratification portera sur le traité généralet l'article additionnel dans les termes suivants ;« Nous... ayant vu et examiné ledit traité et leditarticle additionnel et transitoire, les avons approu-vés et approuvons, en toutes et chacune des dispo-sitions qui y sont contenues, etc. » Ces ratificationsseront échangées en six exemplaires pour chaquepuissance contractante.

La convention relative aux bâtiments légers seraratifiée entre la Porte et le Russie.

La convention relative aux détroits sera ratifiéeentre la Porte, d'une part, qui devra présenter sixexemplaires, et les autres puissances , de l'autre

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part, qui, n'ayant pas à échanger de ratificationsentre elles, n'auront simplement à ratifier qu'avecla Porte, et par conséquent à présenter qu'un seulexemplaire.

La convention d'Aland sera ratifiée entre laFrance et l'Angleterre, d'une part , qui devrontproduire chacune un exemplaire destiné à la Rus-sie, et la Russie, de l'autre part, qui devra pro-duire deux exemplaires.

(Suivent les signatures.)(La suite à demain.)

PARIS, 4 DIIai..Le Moniteur publie dans sa partie officielleUne loi relative aux pensions des veuves des mi

litaires et marins tués sur le champ de bataille oumorts des suites des blessures qu'ils y auraient re-çues;

Un décret approuvant la nouvelle rédaction del'article 16 des statuts de la Société des omnibus;

Des nominations : au grade d'aspirant de ma-rine de ire classe; - d'élèvesà l'Ecole impérialed'application du génie maritime;-au grade d'aide-commissaire de la marine; - au commandementdu brick le Cerf ; - d'un courtier de marchandisesà Nimes; - du président et du vice-président duconseil de prud'hommes de Thizy; - de marinsautorisés à exercer le commandement des naviresdu commerce expédiés au long cours et au cabotage.

- On lit dans le Moniteur« Par ordre de l'empereur, le ministre de l'inté-

rieur a adressé au préfet de police la lettre sui-vante

a Fait à Paris, le quinzième jour d'avril, en l'an1856.

n (L. S.) Clarendon. - (L. S.) Cowley.--(L. S.) Buol-Schauenstein. - (L. S.)Hubner. - (L. S.) A. Walewski.-(L. S.) Bourquenev. n

- Le roi de Wurtemberg est arrivé hier soir àParis, à onze heures moins un quart.

S. M. a été reçue à la gare du chemin de ferde Strasbourg par le prince Napoléon , le comteBacciochi, premier chambellan de l'Empereur, lecomte de Ségur-d'Aguesseau, président du conseild'administration du chemin de fer de l'Est, et parplusieurs administrateurs.

Quatre voitures de la cour attendaient le roi etl'ont conduit au pavillon Marsan, où des appar-tements lui avaient été préparés.

Le roi deWurtemberg est accompagné d'une suitenombreuse composée des principaux officiers de samaison.

S. M. voyage sous le nom de baron de Teck.

- La dépêche du comte de Clarendon à M.Dallas, ministre des Etats-Unis, en date au Foreign-Office du 30 avril 1855, se résume et se termineainsi

« Le gouvernement des Etats-Unis a été amenéà supposer que la loi et les droits souverains desEtats-Unis n'avaient pas été respectés par le gou-vernement de la Reine, et s'en rapportant à destémoignages qu'il a crus dignes de créance, il apensé que cette loi et ces droits avaient été violéspar des agents anglais. Si ce fait était exact, legouvernement dAs Etats-Unis aurait été fondé àdemander, et le gouvernement de la Reine n'au-rait pas hésité un seul instant à donner la plusample satisfaction; car aucune bonte ne saurait êtreattachée à la franche reconnaissance et à la com-plète réparation d'un tort incontestable.

»Toutefois,legouvernement de la reine désavouede la manière la moins équivoque, toute velléité,soit d'enfreindre la loi, soit de méconnaître la po-litique, soit de ne pas respecter les droits souve-rains des Etats-Unis, et le gouvernement des EtatsUnis apprendra, pour la première fois, que le mi-nistre de S. M. à Washington, et les consuls de lareine à New-York, Philadelphie et Cincinnati, affirment solennellement n'avoir connu aucun desactes qui leur ont été imputés. Le gouvernementdes Etats-Unis aura àussi, pour la première fois,l'occasion de mettre dans la balance d'un côté lesdéclarations de quatre gentlemen, d'un honneurirréprochable et u'une grande intégrité, et de l'au-tre des témoignages auxquels il ne doit pas êtreajouté foi. Le soussigné exprime l'ardent espoir dugouvernement de la reine que ces explications etassurances pourront être satisfaisantes pour le gou-vernement des Etats-Unis et écarteront efficacementtout malentendu précédent. Ii ne doute pas que cerésultat donnera autant de satisfaction au gouverne-ment des Etats-Unis qu'à celui de S. M.. en mettantun terme à un différend profondément regretté parle gouvernement de la reine; car il n'existe pasdeux pays qui soient tenus par de plus forts liensou par de plus hautes considérations que les Etats-Unis et l'Angleterre, de conserver dans toute leurintégrité des relations de parfaite cordialité etamitié. Signé : CLAHENDON. n

voir du duc de Toscane, qui a également achetédes ,outh-downs et desdishley-mauchamps-mérï-

nos. La plupart des dishley vendus resteront dansSeine-et-Oise ou iront dans l'Aisne. Les croise-ments de cette race avec les mérinos donnent beau-coup de viande, sont très précoces et fournissentune laine à peigne fort estimée pour les étoffes lé-gères et les robes de femme.

Les dishley-mauchamps-mérinos étaient au nom-bre de et se distinguaient par leur grandetaille, par la finesse et la longueur de leur laine.Agés de quatorze mois, ils pesaient de 76 à 104 kil.,ce qui est un très-beau résultat au point de vuede la boucherie. Leur toison était très-abondante.Les prix par tête ont flotté entre 220 fr. et 405 fr.Plusieurs ont été acquis par la Société d'agricul-ture de Bordeaux, qui se propose de multipliercette sous-race précieuse. Resteà savoir si les res-sources du Midi lui fourniront de quoi la mainte-nir au point où elle est aujourd'hui.

M. Chopin de la Marne s'est porté adjudicatairede deux têtes; il les croisera avec ses brebis mé-rinos, dont il espère ainsi grandir la taille et don-ner à la laine un peu plus de mèche. Les autresresteront dans les environs de Paris, où la fertilitédu sol fait prédominer les grandes tailles.

En résumé, par suite du petit nombre d'ama-teurs, les enchères n'ont pas été aussi chaudes quel'année dernière, et on remarque, pour les south-downs surtout, une diminution sensible sur lesprix moyens.

(Constitutionnel.) Jacques Valserres.

Le roi do Naples vient , enfin, de mettre unterme à ses indécisions , en ce qui concerne lecommerce des grains dans ses Etats , c'est-à-direque S. M. Sicilienne vient de proroger , jusqu'au15 juin, la faculté d'exporter les blés de son royau-me , qui expirait au 30 avril , et de réduire à unducat, par cantaro, le droit de sortie qui, primi-tivement, était de deux ducats. Le droit actueléquivaut donc à 5 fr. 28 c. par 100 kilog. , ce quiest encore un taux exorbitant. Autrefois , c'est-à-dire avant la guerre avec la Russie , les blés duroyaume de Naples s'exportaient sans droit. C'étaitl'intérêt bièn compris du pays et probablement S.M. Sicilienne daignera revenir à cette législation.

Le mouvement ascensionnel, qui a signalé ladernière huitaine d'avril, sur la place de Paris, etpar suite duquel le cours des farines de premièrequalité s'était trouvé porté de 80 à 92 fr. les 157kil. a été suivi d'une prompte réaction : aujour-d'hui, ces mêmes farines s'obtiennent de 84 à 85fr. et, même à ce prix, les acheteurs font défaut.Nous avons indiqué quelle était, à notre avis, lacause de l'animation factice de l'avant-dernièrehuitaine, nous maintenons notre opinion. Tantque les céréales seront, pour certains individus,l'objet de spéculations aléatoires, tant que la halle,en un mot, sera une succursale de la Bourse, ilfaudra s'attendre à voir le cours des farines subirde ces revirements , inexplicables au point devue commercial et de l'état réel des ressources du

DParis, le 3 mai 1856.

u Monsieur le préfet,n Depuis que la puissante impulsion donnée par

l'empereur au travail national a multiplié les en-treprises qui doivent être concédées ou sanction-nées par le gouvernement , il s'est organisé autourde ces affaires une industrie coupable, contre la-quelle on ne saurait trop mettre en garde les hon-nêtes gens. Certains individus , se vantant d'influentes qu'ils n'ont pas , ont réussi à en faire unvéritable commerce. Ils feignent des intelligencesoccultes dans les régions plus ou moins élevées dupouvoir; à les entendre, leurs démarches, que ceuxqu'ils trompent ne sauraient contrôler, font accor-der ou refuser les concessions, naître ou s'évanouirles difficultés, hâter ou retarder la solution des af-faires. Qu'une demande réussisse par sa proprelégitimité, ils savent s'en attribuer le succès, etrien n'égale leur audace , si ce n'est la crédulitéde ceux qu'ils exploitent. Le mépris public flétritces mancouvres, mais il y a de plus au Code pénalun article qui les atteint, et l'empereur désire quecet article soit sévèrement appliqué.

n Proscrivant d'une manière absolue dans l'ex-pédition des affaires toute influence personnelle,l'empereur a toujours entendu que l'intérêt publicfôt seul consnlté; il veut que l'administration resteaussi respectée qu'elle est impartiale, et ne sauraittolérer autour d'elle c.s influences officieuses quis'offrent ou que l'on sollicite, mais qui ne man-quent jamais de se faire payer en avantages maté-riels leur protection imaginaire. 11 a bien des foisappelé sur ce point ma surveillance et la vôtre, etnous a toujours prescrit de livrer sans hésitationaux tribunaux les coupables, quels qu'ils fussent.Mais trop souvent nos efforts ont été impuissants,et ceux-là même qui, dans l'intimité des conversa-tions privées, allaientse plaignantàchacun d'avoirsubi et payé ces prétendus auxiliaires, ont par leurrefus obstiné de toute déclaration officielle, para-lysé notre action et rendu la punition impossible.

u 11 n'en faut pas moins, monsieur le préfet, re-doubler de vigilance; il faut, non pas vengerl'administration de calomnies qui ne sauraientl'atteindre, mais affranchir les soumissionnairesdes grandes entreprises de cet impôt prélevé surleur crédulité. Qu'ils n'ajoutent aucune foi à cesprétendues influences; qu'ils n'aient pas la fai-blesse de leur réserver une part dans leurs affaires,et si elles s'offrent ou veulent s'imposer, qu'ilssachent faireacte d'honnêtes gens, de bons citoyens,et vous les dénoncent sur-le-champ; ils n'ont rienà craindre, et justice sera faite; telle est la fermevolonté de l'Empereur.

n Pour mener à bien cette eeuvre de moralitépublique, vous y emploierez sans relâche tous lesmoyens de surveillance dont peut disposer la pré-fecture de police.

n Recevez, monsieur le préfet, l'assuranee de maconsidération très distinguée.

n Le ministre de l'intérieur,v BILLAULT.n

- Outre le traité général signé le 30 mars, untraité particulier a été conclu et signé à Paris le 15avril, seulement entre trois puissances : la France,la et l'Autriche.

Ce traité, dont les ratifications ont été échangéesle 29 avril, vient d'être communiqué au Parle-ment anglais ; en voici le texte

« Art.1er. Les hautes parties contractantes ga-rantissent conjointement et séparément l'indépen-dance et l'intégrité de l'empire ottoman, consignéesdans le traité conclu à Paris le 30 mars 1856.

n Art. 2. Toute infraction aux stipulations dudittraité sera considérée par les puissances signatai-res du présent traité comme un casus belli. Elless'entendront avec la Sublime-Porte pour les mesu-res qui seront devenues nécessaires, et réglerontentre elles, sans délai, l'emploi à faire de leursforces militaires et navales.

v Art. 3. Le présent traité sera ratifié, et les ra-tifications seront échangées dans la quinzaine ouplus tôt, s'il est possible.

)) En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifsont signé ledit traité et y ont apposé le sceau deleurs armes.

paÛne des conséquences déplorables des coups dehalle qui se font à Paris, c'est l'action qu'ils exer-cent, par ricochet, sur les marchés des départe-ments. Ainsi, depuis quelque temps, à la baisse gé-nérale a succédé une hausse également générale surtoutes les places de la province ; on peut estimer,en moyenne, à 2 fr. par hectolitre la hausse dont nousparlons. Quoi qu'il en soit, nous avons tout lieu decroire à une diminution prochaine et sensible descours actuels. Tout d'abord, ilfaut tenir compte del'importance du stock dès blés et farines en entrepôtde douanes, indiqué par le Moniteur à la date du31 mars. Il s'élève au moins à 1 million 200 millehectolitres de blés (881,000 quintaux métriquesblés et farines); et ensuite il faut s'attendre à deprochains arrivages des ports du Danube.

- Déjà la population parisienne recueille lefruit de l'amélioration comparative de la situationalimentaire :la taxe du pain a été abaissée, cesjours-ci, de 2 centimes par kil.; elle est aujour-d'hui de 48 e. On annonce, d'ailleurs, que la villede Paris songe, au moyen d'une combinaison finan-cière, à faire profiter le plus possible ses adminis-trés de la diminutjon successive du prix des cé-réales. Havas.

- Hiers, vers une heure, a eu lieu à l'Ecoleimpériale d'Alfort la vente des béliers dishley,south-downs et dishley-mauchamps-mérinos. Onsaitque depuis longtemps l'école d'Alfort entretientun troupeau d'expérience composé de races exoti-ques ou encore rares, et que, dans l'intérêt del'agriculture, il importe de vulgariser.

Le troupeau est confié à la direction de M. Yvart,inspecteur-général des bergeries, qui présidait enpersonne les enchères. C'est à Alfort qu'ontété faitsles premiers essais d'acclimatation du dishley et dusouth-down, et que les croisements dishley-mau-champs-mérinos eurent lieu dès l'abord. L'impor-tation du dishley remonte à 20 ou 25uns, celle dusouth-down date de 10 années. Les types prove-naient, pour cette dernière race, de la ferme deBabraham rendue célèbre par Jonas Webb, le plusgrand éleveur de south-downs que possède l'An-gleterre. Ces deux variétés se distinguent par leurprécocité et leur aptitude à l'engraissement. Quantà la sous-race dishley-mauchamps-mérinos, elleréunit la précocité à l'avantage de donner une lainebeaucoup plus fine que le mouton anglais, et quitrouve un emploi très avantageux dans la fabrica-tion des tissus et des étoffes légères.

Les enchères, contrariées par l'incertitude dutemps, se sont portées d'abord sur les south-downs, qui étaient au nombre de neuf. Les prixles plus élevés ont atteint 510 et 500 fr. ; les plusbas sont restés à 245 et 260. M. de Naurois (Tarn)est devenu adjudicataire du n° 8, pour 510 fr.;M. Emile Boigue (Nièvre), du n° 13, pour 500 fr.;M. de Naurois, propriétaire d'un troupeau de bre-bis avec lequel il fait du fromage de Roquefort,veut essayer du bélier south-down. Il espère ainsiaccroître le lait de ses mères. Dans l'état actuel,115 brebis lui ont donné, l'année dernière, 2,250kil. de fromage, soit plus de 21 kil. par tête, ce quiest énorme. Nous ne pensons pas que la race deLarzat, croisée avec des south-downs, puisse de-venir plus laitière. Toutefois, l'essai que M. deNaurois va tenter, est digne de toute l'attentiondes praticiens.

Quant à M. Emile Boigue, propriétaire d'un jolitroupeau de race de Crévant, il espère faire descroisements qui grossiront un peu la taille, sansrien enlever de la rusticité de ses bêtes. Déjà biendes propriétaires progressifs ont marié les south-downs avec les diverses variétés berrichonnes, eten ont obtenu de bons résultats. Nous prédisonsdonc bonne réussite à M. Boigue.

Les dishley n'étaient qu'au nombre de six et sesont vendus de 205 fr. à 310 fr. Le plus cher detous a été acquis par M. de Nelly, le fondé de pou.

- On lit dans le Courrier du MftvreNous recevons de Saint-Louis (Sénégal) la cor-

respondance suivante, en date du 2 avril :Les Trarzas n'ont pas encore demandé la paix,

mais ils fuient à l'approche de nôs colonnes expé-ditionnaires, abandonnant leurs troupeaux et unepartie de leurs captifs. On ne sait où s'est réfugié leroi Mohammed-et-Habib , celui qui , il y a deuxmois, écrivait au gouverneur, en lui donnant unrendez-vous de guerre, que ses Maures, conduitspar lui, se mesureraient cette fois de près avec lestroupes françaises; que l'on se battrait jusqu'aucouteau.

Les Bracknas, qu'il a entraînés contre nous dansson hostilité stérile, seront bientôt réduits, commelui, à demander merci. D'ailleurs, un parti puis-sant s'est formé dans cette tribu pour renverserMohammed-Sidi, et mettre sur le trône Sidi-Eli,fils de feu Amédou, ancien roi des Bracknas, quia toujours été notre fidèle allié.

Pour hâter ce dénouement, lequel mettrait pro-bablement fin à la guerre, le gouverneur vientd'établir un camp sur le territoire ennemi, prèsdu marigot de Koundi, à une lieue de Podor.

Les nouvelles de Bakel, apportées par le derniercourrier, parti le 28 février, sont assez satisfaisan-tes. Le commerce avec les Douaich était en pleineactivité. Les traitants, réunis enassemblée, avaientfixé le prix de la gomme à 40 k. par pièce de Gui-née. Malheureusement, cette bonne résolution avaitété prise un peu tard, alors que les marchandisesd'échange, emportées de Saint-Louis, avaient étépresque toutes vendues à des prix bien inférieurs.

Actuellement, pour ravitailler les çomptoirs dé: .garnis, il faudra attendre les hautes eau f du tnôisd'août.

n Les relations commerciales étaient réta¢liesavec le Bondon; mais 1eg communications avecMakhana étaient encore interrompues, ce qui faitque nous sommes sans nouvelles de Médine.

n Les derniers avis reçus annoncent que le fauxprophète Albadjé était établi à Nioro.

- On se rappelle qu'une dépêche électrique, ré-sumant une nouvelle donnée par la Gazette de Mi-

lan, a annoncé que l'archevêque de Turin, MgrFranzoni, banni de son siége à cause de son oppo-

sition au gouvernement piémontais allait être promu

cardinalatpondant deRome nousdonne 1explieaton de cette

espèce d'énigme.Le rappel de M. Franzoni est la première con-

dition que pose le Saint-siége à une réconciliationavec la cour de Turin. Moyennant cette concession,le prélat pourrait être ensuite revêtu de la pourpeet agrégé au sacré-collége; il irait alors habiter lacapitale du monde chrétien.

D'après la même lettre, il y aurait eu réconcilia-tion entre le Pape et le roi de Naples. Ce derniersouverain aurait renoncé à tous les priviléges ec-clésiastiques qu'il possédait en Sicile au détrimentdes droits du Saint-Siege. Le prix de ces conces-sions, obtenues par la grande-duchesse, n'est pasbien déterminé. On assure que le Saint-Pere les apayées de l'abandon d'une des principautés romai-nes enclavées dans l'Etat voisin, soit Bénévent, soitPonte-Corvo. (Indépendance belge).

- Un des derniers jours du mois d'avril, lesieur Caseloy (Désiré), tisseur, demeurant à Ber-trancourt, canton d'Acheux, était occupé dans lebois dit de Rossignol, à abattre un chêne qu'ilavait acheté, lorsque sa pioche heurta un objet en-foui dans la terre. Notre homme s'étant baissé ,trouva une bouteille de grès dans laquelle étaientenfermées 800 pièces de monnaies étrangères, por-tant pour effigie, d'un côté, une tête couronné-d'épines, et de l'autre côté, un cerf; sur quelqueseunes on distinguait aussi des lettres, mais illisibles.Ces pièces paraissent remonter à une époque trèsreculée. Elles sont en or, et du poids total de troiskilogrammes. (Mémorial d'Amiens).

- La Gazette d'Augsbourg contient les nouveauxdétails qui suivent sur l'insurrection chinoise

« On lit dans divers journaux européens que larévolte en Chine est en partie étouffée, et qu'ellesera probablement bientôt complètement réprimée.Cela n'est rien moins que vrai. Les nouvelles quenous recevons de la Chine, soit directement, soitpar l'intermédiaire de l'Amérique, nous annoncentle contraire. Les rebelles n'ont fait que se retirerdes côtes vers les provinces intérieures et oet iden-tales, à cause de l'appui ouvert que les Français etles Anglais prêtent au gouvernement impérial.

n On dit que toutes les régions au sud du fleuveKiang et à l'ouest près des frontières thibétainessont en pleine révolte. Le général Jang, qui appar-tient aux nouveaux croyants de Nankin, et qui estconnu sous le nom de roi de l'Orient, a entrepris,dit-on , à la fin de l'année passée , une marchevictorieuse du nord au sud, à la tête d'une forcede 60,000 hommes ; il a de nouveau soumis lesprovinces de Kiang su et de Ngan-heei, et a éta blienjanvier 1856 son quartiergénéral à Kiang-si.

a Ces nouvelles paraissent concorder avec cellesque donne le Journal de Pékin, qui parle de lafuite des rebelles (c'est ainsi qu'il qualifie cette ex-pédition) à travers les régions de l'intérieur, et ilannonce eu même temps que les rebelles chassés deCanton se portaient en masse du sud au nord, pouropérer leur jonction avec le roi de l'Orient, à Kiang-si. Une partie est restée à Kuang-ton. Elle conserveces régions septentrionales et s'étend jusqu'à Kiang-si, qui est aussi en pleine révolte. A côté de tousces désordres, on trouve encore la rébellion des au-tochthones chinois, nommés Miao-tse.

n En outre, à la frontière occidentale du Isets-chou, de nombreuses tribus de Sifans, c'est-à-direde peuplades de race thibétaine, se sont soulevées,et à la faveur des inimitiés des Chinois et des Mant`choux, elles ont obtenu de grands avantages. Onvoit donc que c'est une erreur de parler de la paixdans l'intérieur du pays, et le peuple chinois pro-teste encore hautement contre le gouvernement desmandarins; et comment en serait-il autrement?Lorsque les Etats despotiques ont perdu leur pres-tige, lorsqu'ils sont dans le voisinage d'associationsd'hommes libres, ils ne peuvent plus maintenirleur tranquillité.

n Le retour de la Californie et de l'Australie debeaucoup de Chinois émigrés n'a sans doute paspeu contribué à augmenter les éléments de la ré-volte qui existaient déjà. Ces voyageurs ont apprisà connaître le gouvernement des Américains et des .

Anglais. Ils désirent en avoir un semblable. Beau-coup d'entre eux se sont enrichis et sont alors enbutte à l'avidité des mandarins et des pirates. Ilsdésireraient vivre dans un pays où chacun pour-rait, sans entraves, faire usage de ses moyens etconserver ce qu'il a acquis. x

DERNIERES NOUVELLESPar décision dut mai 1856, et sur la proposition

de M. le préfet de la Haute-Garonne , S. Exe. leministre de l'instruction publique et des cultes ,a accordé une somme de 200 fr. à la commune deSt-Araille, et un secours de même somme à la com-mune de Calmont, pour concourir aux frais d'ap-propriation de leurs maisons d'école.

Un gros chien, atteint d'hydrophobie, a traverséhier, vers midi, l'allée Ste-Agne, Pouvourville etle village de Ramonville; il a mordu deux chiensappartenant à deux bergers de l'allée Sainte-Agne.Le garde-champêtre, ainsi que plusieurs autrespersonnes, l'ont poursuivi, mais ils n'ont pu l'at-teindre.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

BULLETIN FINANCIER DE LA SEMAINEDu 23 au 30 avril.

La liquidation d'avril se présen te bea aoo u p m i euxqn'on ne l'avait espéré. Les reports, au lieu de setendre, fléchissent ; les cours de la rente se relè-vent , et l'on remarque, sur le marché au comp-tant, une grande abondance de capitaux.

Pendant quelques jours , la baisse des fonds an-glais , qui ont rétrogradé de 1 p. 100 , a pesé surnotre marc$

,9t a pu intimider quelques ache-

teurs; mais les dispositions générales ont prévalucontre cette influence passagère. Le report, quis'élait élevé sur la rente à 751et80 e., s'est abaisséà65 e. aujourd'hui, et, comme beaucoup d'acheteursse sont liquidés ou se sont fait reporter d'avance ,il est probable que l'argent ne pourra que devenirmoins cher encore le jour de la liquidation.

Ce qui est décisif, c'est que la rente 3 p. 100 ,qui était presque retombée à 73 f. 50 e., s'est rele-vée aujourd'hui au-dessus de 74 fr., c'est qu'unetrès-grande partie des primes vendues pendant lemois d'avril ont été levées au cours de 73 f. 90 , cequi a provoqué une vive demande sur le marché.

Les chemins de fer, qui avaient rétrogradé enmême temps que la rente, ont participé à sa re-prise. Le Nord a remonté à 1,030 fr.. L'assembléegénérale des actionnaires de cette ligne a eu lieulundi et a fixé le dividende à 45 fr. ; ce qui , avecles 16 fr. d'intérêt layés en janvier dernier pourl'exercice 1855 , représente un produit total de61 fr.

L'Orléans est ferme à 4410 fr. Le Grand-Centraldonne toujours lieu à un mouvement d'affairestrès-animé. Après être retombé à 730 fr. , il s'estrelevé à 745. Le Lyon est calme à 1440 , la Médi-terranée à 1,660 fr., l'Est ancien à 1,050, l'Estnouveau à 887 fr. 50, le Midi à 792 fr. 50, l'Ouest1915, le Genève à 805 , les chemins autrichiens à930 , le Victor Emmanuel à 657 fr. 50 e. et le Bé-ziers à 595 fr.

Le marché industriel est assez bien tenu. LeCrédit mobilier est ferme à 1,730. Les actions despalais sont oGèrtes à 73 fr. 7 e., les Rivoli à 116 fr.

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ire représentation de M. Poultier, de l'Académieimpériale de musique.

La Muette de Portici (2e, 3e et 4e actes). M. Poultierremplira le rôle de Mazaniello.-Romances chan-tées par M. Poultier. - Les Tribulations de Se-rinet, ballet en un acte.Le spectacle commencera par le Gamin de Paris.

Jeudi S, le Prophète.

SALLE DE L'ATHÉNÉE.Aujourd'hui mardi, 6 mai, à 8 heures du soir,

aura le lieu le Cours d'Electro-Biologie, annoncépar M. Ricard. Entre la première et la deuxièmepartie de la séance de ce professeur, M. Lassaigneet M. de Laroche-Lambert videront le débat scien-tifique qui s'est élevé entre eux.

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Chances de Gain : environ 600,000 francs. - 8 TIR.%GES. - Un Tirage le 12 Mai prochain.

AUX A11ATEURS DE CVAX

25 e. et les voitures à 115 fr. Les Omnibus sontcalmes à 880 fr., le gaz parisien à 837 fr. 50 c,, laCompagnie maritime à 575 fr. Les scptèmes ontmonté à 100 fr.

On attend avec une vive impatience la solutionde l'affaire des paquebots transatlantiques La Co1n-pagnie Franco-Américaine, l'une des trois admisesà concourir, voit ses titres recherchés de 635 à640 fr.

On se porte aussi avec beaucoup d'empressementsur les actions de l'Union des gaz qui sont recher-chées à 395.

Les constructions maritimes de Cette sont de-mandées à 108 75.

Les chemins de fer de la ligne d'Italie ont closleur souscription, dont le succès a dépassé toutesles espérances. Le nombre des souscriptions excèdede beaucoup le chiffre des actions disponibles.

La Banque générale suisse de Crédit internatio-nal mobilier et français, vient d'ouvrir une sous-cription publique, à Paris, pour l'émission de lapremière série de son capital, s'élevant à 20 mil-lions. Le nom des hommes qui sont à la tête decette affaire, est une garantie de son succès.

La Compagnie des mines de cuivre du lac Supé-rieur est maintenant en pleine activité, et se classeparmi les meilleures entreprises de ce genre quë'notre place ait vu naitre depuis longtemps.

Les Omnibus de Londres sont dans un état deprospérité croissante, et leurs recettes se sont éle-vées du 20 au 26 avril, pour les voitures dont laCompagnie est propriétaire, à 219,488 fr. 70 e.,soit par jour 31,355 fr. 53 e. La moyenne généraleest de 66 fr. 49 e.

J. PAnnnls.Correspondance générale de l'Industrie.

DÉCÈS D13 3 altu 1856.Néant.

Du 4 mai.Cuinet (Marie-Joannès-Gustave), 7 ans !/2, né

à Constantinople (Turquie), à Croix-Daurade.Gout (Sylvie), 80 ans, ancienne cuisinière, née

LES FRÉRES CHANI'RIL' d e cse ren ant à la%

foirede Car-'F ,' cassonne , séjourneront à Toulouse , du 7 au 9 courant, avecun convoi de beaux Chevaux ; logés à l'ancienne Caserne de laGendanocrie, au Grand-(tond. - 11 doit arriver un nouveauconvoi de Chevaux pour les foires de la Pentecôte , à Toulouse.

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Du 5 mai.Jouvin (Jules-Pascal-Eugène), 5 ans, né à Cas-

tres ("Tarn), place Arnaud-Bcrnard, IS.Dunet (Louis), 17 jours, né à Toulouse.

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qu'aura lieu à Monipel-C est e mai lier, conformémentàl'ar-rété de M. le préfet de l'Hérault, letroisiéme et dernier tirage ne la LOTERIESAINT-ROCH.

C'est à ce grand tirage que serontgagnés les gros lots de : CENT MILLEFRACS,5, 000 , 20,000, 15,000,10,000 fr. , etc. , jusqu'à 500 fr. Entout 190,500 francs de lots.

Une fondation pieuse a été autorisée àperpétuité en faveur de ceux qui pren-dront part à cette oeuvre , à la fois reli-gieuse et nationale.

Les derniers billets se délivrent à Tou-louse, au GRAND BUREAU de LOTERIES,place da Capitole, 2e arcade , où l'on trouve desbillets de toutes les Loteries.

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