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Revue de presse de la session constitutive de mars 2009 Presseschau der Konstituierendemärzsession 2009 Grand Conseil Service parlementaire Grosser Rat Parlamentsdienst J'ai mal vécu les dernières élections Die Kunst des politischen Spagats Première valaisanne Le Grand Conseil a un nouveau perchoir Parlament und Staatsrat vereidigt Parlaments-Splitter ZIG ZAG parlementaire

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Revue de presse de la session constitutive de mars 2009Presseschau der Konstituierendemärzsession 2009

Grand Conseil Service parlementaire Grosser Rat Parlamentsdienst

• J'ai mal vécu les dernières élections

• Die Kunst des politischen Spagats

• Première valaisanne

• Le Grand Conseil a un nouveau perchoir

• Parlament und Staatsrat vereidigt

• Parlaments-Splitter

• ZIG ZAG parlementaire

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23Le Nouvelliste Vendredi 20 mars 2009 VALAISjcz - yx

©photo:lindaphoto.ch

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PROPOS RECUEILLIS PARJEAN-YVES GABBUD

Lundi prochain, le nouveau Grand Conseil vivrasa session constitutive et élira un nouveau pré-sident. Le Grand Baillif sortant, Paul-AndréRoux, tire sa révérence et fait le point sur quel-ques grands événements qui ont marqué sa pé-riode.

Vous terminez cette semaine votre mandat deprésident du Grand Conseil. Quel sentiment vousa procuré cette année présidentielle?J’ai eu un plaisir fou, grâce aux contacts que j’aieus avec des représentants de tous les milieux,des personnes qui m’ont expliqué leurs soucis,leurs buts. On dit souvent que nous vivons dansun monde fait d’individualisme, mais quand onvoit le nombre de manifestations qui sont orga-nisées à travers le canton par des bénévoles, jeme dis que peut-être le Valais est une exception,mais que les gens que j’ai rencontrés ne sont deloin pas individualistes et égoïstes.

Au début de votre présidence, vous avez dit vou-loir tisser des liens avec la jeunesse. Qu’est-il res-sorti de cette expérience?Les jeunes ont joué le jeu et se sont montrés in-téressés par ce contact avec le monde politique.Il ressort des contacts avec eux, notamment parles lettres, que la jeunesse éprouve deux grossoucis. Le premier est lié à l’insécurité. Sur cettequestion, nos interlocuteurs se divisent en deuxcamps. Il y a ceux qui estiment qu’il y a trop desurveillance et qui dénoncent l’implantation decaméras partout, et ceux qui ne se sentent pasen sécurité et demandent plus de moyens pourêtre protégés. Le deuxième souci expriméconcerne les transports publics. Les jeunes dé-noncent les coûts trop élevés et l’inconfort… Sion veut les inciter à prendre les transports encommun, il y a un sérieux effort à entreprendre.

Pendant la période où la loi sur le tourisme étaiten débat, vous avez lancé un pavé dans la mare enproposant un référendum obligatoire. Le regret-tez-vous?J’ai fait cette proposition lors de l’assemblée gé-nérale de Valais Tourisme. Honnêtement, je nepensais pas qu’elle provoquerait autant de re-mous, mais je ne regrette pas d’avoir avancécette idée. Mon but n’était pas de combattre laloi, mais de donner la possibilité d’aller l’expli-quer. Je pense que les partisans de la loi auraientdû me suivre. Maintenant, avec le lancement duréférendum, on n’entend que les opposants,que des arguments opposés au nouveau texte.Pour faire changer le point de vue négatif qu’ontles citoyens, ce ne sera pas évident. Ce sera uncombat. Il faudra sortir les ordonnances d’ap-plication, faire des simulations, faire des pro-messes.

Vous pensez que les citoyens ont un point de vueopposé à la loi?

Aujourd’hui, la tendance est de 70-30 % contrela loi.

La loi n’est pas parfaite, selon vous?Cette loi comporte une cinquantaine d’articles.Nous avons enregistré 143 propositions de mo-difications. Nous avons presque établi un re-cord d’Europe! Entre les deux lectures, nousavons eu une quinzaine d’heures de discussionet nous n’avons certainement pas abouti auprojet qui rassemble une majorité de person-nes.

C’est grave?Je me dis que quelle que soit la loi, s’il n’y a pasde neige en hiver, c’est difficile. Et qu’a contra-rio, même avec l’ancienne loi en vigueur,comme c’est le cas aujourd’hui, il est possible deréaliser deux saisons records consécutives si lesconditions d’enneigement et météorologiquessont favorables.

Vos collègues se rappelleront surtout de vosinterventions dans le domaine fiscal.Durant mes mandats parlementaires, nousavons connu six révisions de la loi fiscale. Les sixfois, j’ai soit présidé la commission chargée dela modification soit j’en ai été membre et j’ai leplus souvent été à l’origine des propositions.

J’ai aussi présidé la commission qui a forcéle Conseil d’Etat d’accepter le double frein auxdépenses et à l’endettement, une proposition

approuvée par 68% des Valaisans et qui nouspermet aujourd’hui d’avoir des finances saines.

Si vous en aviez encore la possibilité, que change-riez-vous encore au niveau de la fiscalité canto-nale?Je proposerais de diminuer le taux de l’impôtsur la fortune des personnes physiques et letaux de l’impôt sur le bénéfice des sociétés. Cesdeux impôts rapportent peu à l’Etat. Par contre,si le Valais pouvait devenir leader dans ces do-maines, on attirerait dans le canton de nouvel-les entreprises et des gens fortunés.

Ma proposition ne vise pas à favoriser les ri-ches, mais à attirer de nouveaux contribuablesintéressants grâce à qui il serait possible de di-minuer la pression fiscale qui pèse sur tout lemonde. Les Français n’ont pas compris ce prin-cipe et provoquent donc l’exode des gens fortu-nés. Nous avons l’opportunité d’attirer cheznous des personnes qui possèdent déjà un cha-let ou une résidence…

Souhaitez-vous donner une suite à votre carrièrepolitique?La politique m’intéresse. Il y a de fortes chancespour que je sois candidat au Conseil nationaldans deux ans et demi, si les circonstances ac-tuelles sont toujours les mêmes à ce moment-là. Pour moi, un tel engagement n’est pas un buten soi, je ne suis pas un carriériste de la politi-que, mais si l’opportunité se présente, je saisiraima chance.

«J’ai mal vécu les dernières élections»GRAND CONSEIL� Paul-André Roux termine cette semaine sa fonction de Grand Baillif. Il revient sur son année présidentielle et sur les élections.

L’AVENIR DU PDCComment avez-vous vécu les dernièresélections cantonales?Je les ai très mal vécues. Le PDC sort affai-bli de ces élections. Nous nous trouvonsface à un échec. Si on ne se remet pas enquestion de manière fondamentale, dansquatre ans, nous sommes morts en tantque parti majoritaire.

A votre avis, quel est le problème actueldu PDC?J’ai de plus en plus horreur du régionalismequi se traduit par des tournus entre les dis-tricts et les régions. Le PDC doit arrêteravec ce type de fonctionnement et chercherà mettre en place la bonne personne au bonmoment. A mon avis, au sein du PDC,lorsqu’un jeune sort la tête de l’eau, on a en-vie de la lui couper, contrairement à ce quise passe dans d’autres partis. Il faut chan-ger d’attitude et mettre en avant ces jeunesqui constituent l’avenir du parti et du can-ton.

Vous dites que sans changement, le PDCpourrait perdre sa majorité absolue. Est-ce que ce serait une catastrophe?Ce serait un petit tsunami. Mais je constateque plus de 80% des décisions sont prisespar le centre droit, le PDC et le PLR. CommeLéonard Bender, je suis favorable à un rap-prochement entre nos deux partis. Si on de-vait perdre la majorité absolue, au moins, onne perdrait pas la majorité des idées et c’estlà l’essentiel.

Les deux frères présidentsAlors que Paul-André Roux était présidentdu Grand Conseil, son frère Eric était pré-sident de la commune de Grimisuat et dela Fédération des communes valaisannes.

Cette double présidence familiale a per-mis au Grand Baillif de recevoir dans sonvillage de nombreuses personnalités. Ellea aussi provoqué quelques échanges mus-clés entre les deux frères, comme l’expli-que Paul-André Roux: «Nous avons euquelques grosses engueulades avec Eric.Je me souviens plus particulièrement dujour où le Grand Conseil devait se pronon-cer sur l’opportunité de payer plus rapide-ment les subventions promises aux com-munes. Je m’étais prononcé contre,comme la majorité du Parlement. J’aialors reçu un message de mon frère quime disait: «J’ai toujours pensé que la plu-part des députés ne comprenaient rien àla politique.»

Mésamour à gaucheAu Grand Conseil, Paul-André Roux n’a ja-mais été le favori de la gauche: «Sur lesquelques dizaines d’interventions que j’aifaites en douze ans d’activités parlemen-taires, je n’ai jamais obtenu le soutien dela gauche, même lorsque j’ai proposé dedéfiscaliser le surcoût occasionné par uneconstruction répondant aux normes Mi-nergie. Même cette proposition a été com-battue par les socialistes et les Verts!»

ANECDOTES

CV EXPRESS

��Date de naissance: 1960.

��Domicile: Grimisuat.

��Etat civil: marié, 2 enfants.

��Profession: expert fiscal diplômé.

��Parcours politique:député pendant douze ans,président du Grand Conseil2008-2009, candidat auConseil national en 2007.

«La politique m’intéresse. Il y a de fortes chances pour que je sois candidat au Conseil national dans deux ans etdemi.» HOFMANN/A

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Samstag, 21. März 2009 WALLIS 4

Unabhängige Tageszeitung

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ISSN: 1660-0657

Publikationsorgan CVPO

Die Kunst des politischen SpagatsBeat Abgottspon war zwölf Jahre im Grossen Rat und acht Jahre

davon Fraktionschef der CVP OberwallisS i t t e n. – «Es gibt Zeiten,die schwieriger sind. Sei esin der Politik, im Berufoder im Privatleben. Aberich versuche mich meist ineinem Gleichgewicht zubefinden. Ich neige nichtdazu, himmelhoch jauch-zend zu sein und dann wie-der zu Tode betrübt», sagtder langjährige Fraktions-chef der CVP Oberwallis,Beat Abgottspon.

«Mit dieser Philosophie bin ichimmer gut gefahren», doppelter nach, wenn man ihn auf sei-ne Ruhe und seine Unaufge-regtheit anspricht. Nun, nachzwölf Jahren als Gemeindeprä-sident und ebenso vielen Jahrenim Grossen Rat kehrt er der Po-litik den Rücken. Endgültig.Während seiner Zeit als Frakti-onschef der CVPO hat er einkleines Kunststück fertigge-bracht: Er führte die Fraktionso, dass sie zwar nicht selten alsOpposition wahrgenommenwurde, gleichzeitig aber imGrunde der Dinge Regierungs-partei blieb, auch ohne «eige-nen» Staatsrat.

Zwischen Oppositionund Regierung

Dieser Kurs zwischen kon-struktiver Kritik und Prinzipi-entreue, zwischen Abgrenzungund Anpassung zahlte sich aus:Vor vier Jahren, nach demRücktritt von Staatsrat WilhelmSchnyder, schlug erneut dieStunde der «Schwarzen». Miteinigen wenigen sachpoliti-schen Akzentverschiebungen,mit einer kaum merklichen Ver-änderung im Tonfall schlüpftedie Fraktion wieder in die Rolleder Regierungspartei – soselbstverständlich und mühe-los, wie man sich einen gut ein-getragenen Handschuh über-streift. Die CVP Mittelwallisund die CVP Unterwallis dank-ten es mit Loyalität. «Ichschaute immer darauf, dass wirunsere Positionen mit den an-deren Flügeln abstimmten,auch wenn wir dem damaligenFinanzchef Wilhelm Schnydersachpolitisch manchmal an denKarren fuhren», zieht Beat Ab-gottspon Bilanz.

Offen bleiben für Kompromisse

«Die vier Jahre, in denen ichgleichzeitig Gemeindepräsidentwar und Grossrat und dort inder Finanzkommission sass alsBerichterstatter – zusammenmit der jetzigen SP-StaatsrätinEsther Waeber-Kalbermatten –das war schon happig. Dazukam natürlich noch der Beruf.Aber ich konnte auf sehr vielVerständnis bei meinen Vorge-setzten zählen, die es mir über-liessen, wie ich mich organisie-re.» Beat Abgottspon war schonfast die personifizierte politi-sche Vernunft: Er verschlosssich dem Kompromiss auch mitanderen Parteien nicht, wenn esdenn der Sache diente.

Voraussetzung dazu: Er mussteeine Vorlage oder einen Positi-onsbezug als richtig oder zu-mindest als mehrheitlich richtigerkannt haben. Der Fraktions-chef der CVPO gehörte auchzum pragmatischen Flügel in-nerhalb der Walliser CVP, dernicht mehr von jenen alten Zei-ten träumt, in denen die CVPnoch vier Regierungssitze bean-spruchte. «Mit knapp 45 Pro-zent kann man nicht vier Sitzeim Staatsrat in Beschlag neh-men.»

Beat Abgottspon sieht härtereZeiten auf den Kanton zukom-men – auch und gerade in der Fi-nanzpolitik. Da werde es mehrFlexibilität brauchen, auch in derAnwendung der doppelten Aus-gaben- und Schuldenbremse.«Dieses Instrument erlaubt es jagerade, dass man je nach Wirt-schaftsentwicklung finanzpoli-tisch beweglich bleibt. Die CVPO stand ja an der Wiege derdoppelten Ausgaben- und Schul-denbremse. Wir finden das In-strument – vernünftig angewandt– durchaus als krisentauglich.»

Das ist der Abschiedvon der Politik

Für Beat Abgottspon wird esentscheidend sein, dass die be-stehenden Unternehmen auf gu-te Rahmenbedingungen zählenkönnen. Das sei viel wichtigerals jegliche Wirtschaftsförde-rung, die darauf angelegt sei,neue Unternehmen herzubrin-gen. Bedeutet nun der Rückzugaus dem Grossen Rat auch denAbschied von der Politik?

«Ja – das ist es wohl. Ich werdenie apolitisch sein, sicher nochan die Urversammlung gehen.

Aber aus den Gremien ziehe ichmich jetzt zurück. Ich sehemich nicht als ‹graue Eminenz›im Hintergrund. Wenn ich inder Politik geblieben wäre,dann hätte ich noch vier Jahreim Grossen Rat angehängt. DieArbeit im Parlament hat mir ge-fallen.» Am Anfang sei ihmzwar der Wechsel von der kom-munalen Exekutive, dem Ge-meinderat, in die kantonale Le-gislative, den Grossen Rat,nicht leichtgefallen. «Da istman nur einer von 130. UndEinfluss hat man nur dann,wenn man sich auch profiliertüber die eigene Fraktion hi-naus.» Das A und das O guterParlamentsarbeit sei eine so lideund gezielte Vorbereitung.

Sternstunde und Enttäuschung

Seine Sternstunde als Frakti-onschef war die Wahl von Mar-cel Mangisch zum Präsidentendes Walliser Grossen Rates. Ammeisten wehgetan hat ihm aufder anderen Seite der Entscheid,dass die Kliniken von Leuker-bad nicht durch das Gesund-heitsnetz Wallis und damitdurch den Kanton übernommenwurden. Die kleinen Auseinan-dersetzungen innerhalb derFraktion etwa in der Spitalpoli-tik erwiesen sich aber als vor-übergehende Eintrübungen.

Immerhin sei es im Spitalwesenum eine der grossen Reformender letzten Jahre gegangen.«Anfänglich war ich sehr skep-tisch, doch dann liess ich michvon der Richtigkeit der Reformüberzeugen», meint Beat Ab-gottspon rückblickend. «Tho-mas Burgener hat das geschicktgemacht. Da haben ja die C-Fraktionen und auch unsereStaatsräte mitgezogen.»

Die Regierung ist im-mer noch übermächtigDer abtretende Volksvertreterbeklagt eine gewisse Über-macht der Regierung, immernoch. «Sie kommen immer mitden konkreten Vorschlägen undhaben dadurch Vorsprung. WirGrossräte sind halt nur Miliz-parlamentarier.

Da sind manche dann bald ein-mal überfordert», räumt BeatAbgottspon ein. Daran hat of-fenbar auch die Reformkommis-sion Luyet nichts geändert, diesich nachdrücklich für Refor-men in der Verwaltung ausge-sprochen hatte. «Das hatte auchdamit zu tun, dass gewisse Teileder Verwaltung einfach nicht mitder parlamentarischen Reform-kommission zusammenarbeitenwollten. Darum hat das Parla-ment teils auch recht heftig rea-giert und den Finger auf wundePunkte gelegt.» Eine Verbesse-

rung brachte immerhin dieSchaffung des Parlamentsdiens-tes unter Claude Bumann. «DerParlamentsdienst müsste nochvermehrt gestärkt werden.»

Sieben Staatsratssitzekaum realistisch

Was sagt nun Beat Abgottsponzur Idee, die Regierung auf sie-ben Sitze aufzustocken? «Ganzabwegig ist das keineswegs. DieRegionen und auch die Parteienkönnten besser berücksichtigtwerden. Aber die Stimmung imVolk und auch einige Parteienwie die SVP und die SP stehendieser Reform nicht positiv ge-genüber.»

Unterwalliser Staatsräte würdendas Oberwallis nicht benachtei-ligen, davon ist er überzeugt.Ob Staatsrat Rey-Bellet mit derRhonekorrektion oder StaatsratRoch mit den Bergschulen – ei-ne gewisse Sensibilität für dasOberwallis sei ihnen nicht abzu-sprechen. Und den «Neuen»Maurice Tornay und auch Jac-ques Melly traut er zu, dass siesich auch der Oberwalliser An-liegen annehmen.

Jetzt zu neuen Ufernaufbrechen

Wird Beat Abgottspon zu denGrossräten gehören, die gele-gentlich noch im Rat oder we-nigstens auf der Zuschauertri-büne auftauchen? Oder zu je-nen, die sich im Parlament niemehr blicken lassen?

«Eher zu den zweiten. Ich binder Meinung, dass dies jetztabgeschlossen ist. Ich will zuneuen Ufern aufbrechen.»Dass mit dem Abschied ausder Politik eine gewisse Weh-mut verbunden sei, räumt BeatAbgottspon durchaus ein. Wel-che Ufer sind denn das, dieneuen? «Man wird älter. Ichbin Jahrgang 1954. Im Berufleben wir im Energiebereich ineiner sehr spannenden Zeit. Dakommt einiges auf uns zu. Inder Zukunft möchte ich michzudem mehr der Familie wid-men. Mein Umfeld hat in denletzten Jahren oft verzichtenmüssen.»

Weiterhin demSchiesssport frönen

«Ich will das Skifahren genies-sen und weiterhin dem Schiess-sport frönen. Ich bin erst vor ei-nigen Jahren so richtig vom Vi-rus des Schiesssports (Sturmge-wehr auf 300 Meter) gepacktworden. Als Sanitäter war ichnicht gerade ein rasender Mili-tarist.

Aber ich schätze beim Schies-sen auch die Kameradschaft mitmeinen Schützenkollegen. Da-zu kommt: Ich liebe es, michgenau auf den Moment derSchussabgabe zu konzentrie-ren.» Diese Disziplin, dieseKonzentrationsfähigkeit zeich-nete ihn auch im Grossen Rataus. Wenn ihn denn jemand imrhetorischen Schlagabtausch,der zu jedem Parlament gehört,so richtig kitzelte, dann stand erauf, replizierte präzise, genauauf den Punkt – und durchausauch hart in der Sache.

lth

Unaufgeregt, sachlich und wenn nötig kompromissbereit: Der abtretende CVPO-Fraktionschef Beat Abgottspon. Foto wb

Kommende Herausforderungen

lth) Welche Herausforderun-gen sieht Beat Abgottspon fürdie nächsten Jahre im WalliserGrossen Rat? Er erwähnt ein-mal die Wirtschaftslage. DerKanton muss nach Möglich-keit versuchen, Gegensteuerzu geben. Dann kommt dieneue Aufgabenteilung zwi-schen dem Kanton und denGemeinden, dazu der inter-kommunale Finanzausgleich.Aber auch in der Bildungspo-litik gebe es noch viele wichti-ge Baustellen wie die Gesetz-gebung für verschiedene

Schulstufen. «Da gibt es mehrals genug Arbeit auf vielengrossen Baustellen.»

Verhältnis Ober- Unterwallis im Auge

Dann muss auch das Verhält-nis zwischen Ober- und Unter-wallis im Auge behalten wer-den. «Die Sensibilitäten fürdie Anliegen und die Beson-derheiten für den jeweils an-deren Kantonsteil müsstennoch mehr im Auge behaltenwerden. Wichtig ist ein an-ständiger Umgangston undhalt auch der Respekt vor denAnliegen der Minderheiten.»Einfach sei dies nicht, aber

unerlässlich für die kantonaleEinheit. «Dabei muss jederEinzelne seinen Beitrag leis-ten.» Beat Abgottspon hat dieErfahrung gemacht, dass manFranzösisch sprechen muss,wenn man sich in grossrätli-chen Kommissionen Gehörverschaffen will. Eine Simul-tanübersetzung in den Kom-missionen löse das Problemnicht. Die Diskussionen aufdieser Ebene müssten sichspontan ergeben. Ein wichti-ger Schritt sei schon, wennman die jeweils andere Tages-zeitung des Kantons lese. «Fürmich gehört die Lektüre des‹Nouvelliste› dazu.»

«Mit 45 Prozent kann man nicht

vier Staatsratssitze beanspruchen»

«Es kommen härtere Zeiten

auf den Kanton zu»

«Ich sehe mich nichtals graue Eminenz im

Hintergrund»«Thomas Burgener hat das geschickt

gemacht»

«Manche sind dann bald einmal

überfordert»

«Unterwalliser Staatsräte

benachteiligen dasOberwallis nicht»

«Ich will zu neuenUfern aufbrechen»

«Was ich am Schiess-sport schätze, ist die

Kameradschaft»

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Le Nouvelliste GRAND CONSEIL 2928 GRAND CONSEIL Mardi 24 mars 2009cd - gb

ÉLECTIONS

L’Entremontà l’honneurLe district d’Entremont n’a droit qu’à six dé-putés (4 PDC et 2 PLR). Ces deux prochai-nes années, un tiers de ses élus siégera auperchoir, puisque l’Orsiérin Jean-FrançoisCopt et le Bagnard Jean-Albert Ferrez sontrespectivement premier et second vice-pré-sident. Ils seront physiquement placés justederrière un autre Orsiérin, le conseillerd’Etat Maurice Tornay. JYG

GOUVERNEMENT ASSERMENTÉ

Orsières en force...Les badauds présents hier en début d’après-midi au Grand-Pont n’en ont pas cru leursyeux lorsqu’ils ont vu le car officiel du FCSion faire halte devant le bâtiment du GrandConseil. Ce ne sont pourtant pas les footbal-leurs salariés du président ChristianConstantin qui sont descendus de ce palaceroulant, mais bien une cinquantaine de «ci-vils» qui ont débarqué là, le sourire aux lè-vres et la larme à l’œil. Il s’agissait en fait dela famille, des proches et des représentantsdes autorités de la commune du nouveauconseiller d’Etat Maurice Tornay, venus toutexprès d’Orsières à bord d’un car affrêté parla compagnie TMR pour partager cet instantprivilégié avec leur «champion». C’est dire siles Orsiérins étaient largement majoritaireshier à la tribune du Parlement pour applau-dir à l’assermentation des membres du nou-vau Conseil d’Etat. Tout comme ils étaientles mieux représentés lors de l’apéritif offi-ciel servi au terme de cette session constitu-tive parfaitement réussie. PG

LE SERMENT DES DÉPUTÉS

«Je le jure»Lors de la session constitutive du GrandConseil, les parlementaires, députés et sup-pléants, sont appelés nommément pourl’assermentation. Chacun doit promettre oujurer de respecter le serment qui lui est lu. Ledeuxième verbe ayant une connotation reli-gieuse, traditionnellement, démocrates-chrétiens et démocrates du centre jurent,alors que les libéraux-radicaux et les élus degauche promettent. Mais cette règle souffrede plus en plus d’exceptions.

Parmi les députés de l’Alliance de gauche,les députés chrétiens-sociaux MichelleGrandjean Böhm et Raymond Borgeat ontjuré, alors que les socialistes ont promis. Pasde politique univoque par contre pour lesVerts, puisque Camille Carron a juré et queMarylène Volpi Fournier a promis.

Dans les rangs libéraux-radicaux, la pro-messe reste largement majoritaire, même sile nouveau premier vice-président du GrandConseil Jean-François Copt jure, toutcomme Anne-Marie Sauthier, Aldo Resen-terra ou Alexis Turin, notamment.

Uniformité dans les travées UDC où tout lemonde a juré. Les démocrates-chrétiensl’ont fait à la grande majorité, même si Patri-cia Casays et Carole Darbellay Ghalmi ontémis une promesse. JYG

DÉPUTÉS ET SUPPLÉANTS

BeaucoupdémissionnerontParmi les 260 députés et suppléants qui ontété assermentés hier, nombreux seront ceuxqui ne termineront pas la législature. S’il fautavoir une raison valable pour quitter unposte de conseiller communal, il n’en fautaucune pour laisser vacant celui de député.Chaque période voit donc de nombreux élusquitter le Parlement.

Ils étaient 30 durant la législature 1997-2001, 18 durant la période 2001-2005 et 25lors de la dernière période. Les raisons desdéparts sont multiples, comme des raisonsprofessionnelles, puisque certains emplois,notamment à l’Etat, sont incompatiblesavec un mandat parlementaire. D’autressont élus à d’autres fonctions. Ainsi, parmiles partants figurent quelques grands nomsde la politique cantonale. A la fin des années1990, il y a eu Thomas Burgener, StéphaneRossini, Jean-Michel Cina et Maurice Che-vrier qui ont démissionné. Alors qu’OskarFreysinger a abandonné le Parlement en2003. JYG

PARLEMENTAIREZI GAG

COMMISSION DE JUSTICE

De l’inédit à la têteC’est une doublepremière que leGrand Conseil valai-san a entérinée hier.En portant AAnnnnee--MMaarriiee SSaauutthhiieerr--LLuuyyeett à la tête de laCommission de jus-tice, le Parlement aen effet élu pour la

première fois un non-juriste à la prési-dence de cette commission de haute sur-veillance. C’est aussi la toute première foisqu’un tel honneur échoit à une femme. Etpour seconder Mme Sauthier dans laconduite de la COJU, le Législatif cantonala désigné un authentique professionnel dubarreau, en la personne de l’avocat et dé-mocrate-chrétien du Haut, Philipp Mat-thias Bregy. Ces deux candidaturesn’ayant pas été contestées, c’est donc parun vote tacite et par acclamation quecette double élection s’est jouée.

Pour le reste, la désignation des 13 mem-bres de la COJU – sur la base de la réparti-tion proportionnelle – n’a pas entraîné degrands bouleversements. Seule l’Alliancede gauche passe de deux à trois représen-tants, au détriment des chrétiens-sociauxdu Haut qui ne comptent désormais plusqu’un élu au sein de cette COJU compo-sée de trois radicaux libéraux (la prési-dente Anne-Marie Sauthier, Willy Giroud etJean-Claude Vocat), trois élus de l’Alliancede gauche (Marie-Madeleine Bonvin, Mi-chelle Grandjean Böhm (ADG), SoniaZ’graggen (ADG); deux élus du PDC duBas (Jean-Daniel Bruchez et Patricia Ca-says); deux démocrates-chrétiens duCentre (Alain de Preux et Michel Rothen),un d.c. du Haut (le vice-président PhilippMatthias Bregy); un élu de l’UDC (EdmondPerruchoud) et le chrétien-social du Haut-Valais Philipp Schnyder. PG

COMMISSION DES FINANCES

Un président d.c.C’est un prêté pourun rendu! Avant delaisser filer la prési-dence de la Commis-sion de justice ducôté du groupe radi-cal-libéral – Anne-Marie Sauthier-Luyetayant succédé àCharles-André Ba-

gnoud – le PDC du Centre avait auparavantrécupéré la présidence de la Commissiondes finances occupée jusqu’ici par un radi-cal. C’est l’ancien vice-président de la COFIDDaavviidd TThhééoodduulloozz qui a en effet été plébis-cité pour s’asseoir dans le siège occupéjusqu’ici par Philippe de Preux. Grande nou-veauté par contre en ce qui concerne lavice-présidence de cette COFI qui revient àun élu de l’Alliance de gauche, en l’occur-rence le président de la Fédération suissedes vignerons, Georges Emery. Là encore,ces deux nominations ont été le fruit d’ac-cords entre groupes politiques. Nullementcontestée, cette double élection s’est donceffectuée tacitement et par acclamation.

Quant à la désignation des 13 membres dela COFI, elle a valu aux chrétiens-sociaux duHaut de placer un député supplémentaire,au détriment du PDC du Bas-Valais, quipasse de deux à un représentant. Désor-mais, la COFI se compose donc de trois ra-dicaux-libéraux (Jérôme Favez,Jean-PierrePenon et Christophe Perruchoud), deux d.c.du Centre (le président David Théoduloz etDaniel Porcellana), deux élus de l’Alliancede gauche (le vice-président GeorgesEmery et Marylène Volpi Fournier); deuxnoirs du Haut-Valais (Verena Sarbach-Bo-denmüller et Markus Truffer), deux chré-tiens-sociaux du Haut (Edgar Gottet et AlexSchwestermann), une démocrate-chré-tienne du Bas (Marianne Maret) et unmembre de l’UDC (Alexandre Caillet). PG

PASCAL GUEX

Le coup de force de GermanEyer a raté! Hier, le PS/Alliancede gauche (ADG) n’est pas par-venu à faire barrage à Louis Urs-prung dans la course à la prési-dence de la Commission de ges-tion (COGEST). L’ancien dé-puté démocrate-chrétien - élucette année sur la liste du SVPO,ou de l’UDC du Haut si vouspréférez - a en effet été porté à laprésidence de la COGEST avec65 voix contre 36 à son rivalrose, au terme d’un scrutin quia vu 21 députés voter blanc et 8bulletins nuls. Ce qui reflète lemalaise généré par ce face-à-face plutôt inattendu.

Contre toute attente

Rien ne lais-sait présager eneffet que la dési-gnation duprésident dela COGEST al-lait autant pi-mentercette ses-sion

constitutive. Le 13 mars dernier,les chefs des différents groupespolitiques s’étaient ainsi assisautour d’une même table pours’entendre sur la compositiondes trois commissions de hautesurveillance (COGEST, COFI ETCOJU). Et à ce moment-là, l’al-liance de gauche ne s’était pasdu tout opposée à la candida-ture unique de Louis Ursprung.

Changement de décor et deton hier puisque Jean-HenriDumont et ses amis ont choiside présenter, eux aussi, un can-didat en la personne du trèscontroversé German Eyer. Leprésident du PS s’est certes dé-fendu de vouloir rompre la

belle harmoniequi avait

permisauxprinci-palesforcesdu can-

ton des’en-tendresur le

tournus à ob-server pour dési-

gner les quatre pro-chains grands baillifs.

Cependant, la gauche va-laisanne a estimé

qu’aucune justifica-tion valable ne per-mettait à l’UDC haut-valaisanne de reven-diquer un tel stra-pontin. Plaidoyerqui s’est avéré vainpuisqu’au final

une majorité de députés achoisi de soutenir le ticket LouisUrsprung, même si certains dé-putés noirs notamment n’onttoujours pas digéré son trans-fert sous les couleurs de l’UDC.

Reste que ce verdict enté-rine le deuxième revers cinglantpour German Eyer. Il y a douzemois, le secrétaire syndical deNaters avait en effet déjàéchoué dans sa tentative defaire main basse sur la 2e vice-présidence du Grand Conseil,largement battu qu’il avait étépar le radical Jean-FrançoisCopt.

COOMMISSION DE GESTION

Le coup d’épée dans l’eau de la gauche

JEAN-YVES GABBUD

«Gilbert Loretan n’estpas un homme quiparle beaucoup», a ditau sujet du seul candi-dat au poste de prési-dent du Grand Conseil,la cheffe du groupe desjaunes, Graziella Wal-ker Salzmann. Parcontre, elle a rappeléson engagement politi-que de celui qui est, enplus de son mandatparlementaire, prési-dent de la commune deVaren et président de larégion de Loèche. Bi-lingue, le nouveauGrand Baillif est né en1963. Il est marié etpère d’une fille. Hier, ila été élu avec 113 voix.

Dans son premierdiscours en tant queGrand Baillif, GilbertLoretan a parlé de lacrise économique. «EnValais, nous avons tousles éléments pour l’af-fronter.» Il s’est ditconfiant, malgré les sa-crifices qu’il faudramener. Pour lui, «le ca-pitalisme spéculatif aéchoué». Il a insisté surla nécessité d’avoir desvaleurs en politique etdans la vie. «Les valeursne sont pas des limites,

mais des moyensd’orienter son action.»

Les vice-présidents

Le député Jean-François Copt (PLR) aréussi une brillanteélection au poste depremier vice-prési-

dent, en recueillant 123voix sur les 128 bulle-tins délivrés.

Le député Jean-Al-bert Ferrez (PDC duBas) a fait moins bienen ne décrochant que99 voix. Il a sans doutepayé le mécontente-ment d’une partie des

minoritaires (voir notreanalyse).

Malgré tout, le Ba-gnard n’en a pas moinsété satisfait de rejoin-dre le perchoir, trente-trois ans après son on-cle Willy Ferrez, pré-sent hier à la tribune dupublic.

Le Grand Conseil aun nouveau perchoirGRAND BAILLIF�Malgré un petit mouvement d’humeur à l’encontre du second vice-président Jean-Albert Ferrez, l’élection présidentielle s’estdéroulée sans encombre. Gilbert Loretan est le premier citoyen du canton.

Un sermenthistoriqueLe nouveau Conseild’Etat a prêté sermenthier.

Pour la première fois,une femme, Esther Wae-ber-Kalbermatten, étaitdu nombre aux côtés deClaude Roch, Jean-Mi-chel Cina et Maurice Tor-nay. MAMIN

Les besoins du PDCPAR JEAN-YVES GABBUD

Pour détenir la majorité au Bureau du GrandConseil, la famille C doit avoir deux de sesreprésentants à la présidence.Le Bureau, qui joue un rôle capital dans la gestiondu Parlement, est composé des huit chefs degroupe, ainsi que du président et des deux vice-présidents du Grand Conseil. Or, il y a quatregroupes C (les noirs et les jaunes du Haut, ainsique les groupes PDC du Centre et du Bas) et doncquatre groupes minoritaires (PLR, AdG, UDC duBas et UDC du Haut). Avec un seul représentant àla présidence, les groupes C seraient systéma-tiquement minorisés.Pour une famille qui détient encore la majoritéabsolue au Parlement, ce n’est pas imaginable. Il adonc fallu trouver un système pour satisfaire cebesoin majoritaire. Ce système a pris la formed’un tournus. Il a été accepté par les minoritairesqui se sont dit, comme l’a souligné Jean-FrançoisCopt, «qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras».La gauche se satisfera donc d’une place au per-choir durant cette législature. Satisfaite, faute depouvoir obtenir plus. L’UDC quant à elle devraencore attendre. Ces deux éléments expliquentsans doute les seize bulletins blancs et les qua-torze nuls obtenus par le deuxième vice-prési-dent, le démocrate-chrétien Jean-Albert Ferrez.

Les enseignants en nombreRÉPARTITION DES ÉLUS�Dans les rangs du nouveau Grand Conseil, lesreprésentants des professions pédagogiques n’ont jamais été aussi nom-breux. Les femmes sont en augmentation, elles aussi.

issus del'enseignement

40

PDCVr19 (+5)

PLR (+3)14

PSVR (–3)12

CSPO5 (–1)

55

UDCVR 3 (+1)

SVPO 3 (+3)

Verts 1 (–)

PCS 1 (–1)

Avocats, notaires,juristes

25Ingénieurs,informaticiens

23

Employés de banque,de commerce

23

Services publics18

Techniciens,chefs de chantier

18

13121110

49

Ouvriers, charpentiers,paysagistes, mécaniciens

Entrepreneurs,hôteliers, commerçants

Economistes, réviseurs,comptables, fiduciaires

Etudiants

Responsablesassociatifset syndicaux

Autres

18

REPRÉSENTATION FÉMININE

CVPO (–4)SVPO (+5)

Entre parenthèses,les élues de laprécédentelegislature

Un radicalde moins!L’élection du vice-président de la Commissionde gestion n’a pas donné lieu à d’autres passesd’armes. Seul candidat en lice, Laurent Léger(PDC du Bas) a en effet été élu tacitement et paracclamation. Tout au plus cette nomination a-t-elle permis au chef de groupe d.c. du Bas, Nico-las Voide de répercuter l’incompréhension res-sentie par une majorité de députés. A l’heure deprésenter son «champion» Laurent Léger, Nico-las Voide, a en effet regretté le manque de cohé-rence de certains membres de l’ADG, tout en es-pérant que cet épisode malheureux ne soitqu’isolé et ne vienne pas remettre en cause letournus décidé entre groupes, notamment pourl’accession au perchoir du Parlement.

De même, la désignation des 13 membres decette COGEST a passé comme une lettre à laposte. Cette répartition proportionnelle a coûtéun siège au groupe radical-libéral qui passe detrois à deux représentants. Lequel siège revientau PDC du Bas qui double ainsi sa présence ausein de la COGEST désormais composée commesuit:

Trois élus du PDC du Centre: Denis Bertrand,Freddy Philippoz et Pascal Rey.Deux démocrates-chrétiens du Bas: le vice-président Laurent Léger et Daniel Emonet.Deux démocrates-chrétiens du Haut: ErnoGrand et Claude-Alain Schmidhalter.Deux radicaux-libéraux: Narcisse Crettenand etLaetitia Massy.Deux élus de l’Alliance de gauche: Jean-HenriDumont et German Eyer.Un chrétien-social du Haut: Stefan Andenmat-ten.Un élu de l’UDC du Haut: le président LouisUrsprung.

Constitutiondes commissions

permanentes

MAMIN

MAMIN

Le nouveau perchoir: Jean-Francois Copt, premier vice-président, Gilbert Loretan,president du Grand Conseil, et Jean- Albert Ferrez, deuxième vice-président. MAMIN

ANALYSE

Louis Ursprung. mamin Germann Eyer. mamin

JEAN-YVES GABBUD

Quarante. Le nouveau GrandConseil compte quarante ensei-gnants, professeurs et pédago-gues parmi les 260 députés etsuppléants. C’est, de loin, legroupe de professions le plus re-présenté. Il comptait déjà trente-trois élus en 2001 et trente-six en2005. Désormais, aux côtés de cesquarante représentants du corpsprofessoral, il y a également onzeétudiants (contre quatorze en2005) pour la législature qui verrale changement du statut des en-seignants et la modification de laloi sur le cycle d’orientation.

Au deuxième rang se trouventles juristes (25 contre 17 il y a qua-tre ans), devant les employés decommerce ou de banque (23) etles ingénieurs et informaticiens(23).

Moins d’indépendantsPlusieurs professions indépen-dantes sont en chute libre. Les directeurs et administrateursétaient vingt-cinq en 2001, ils nesont plus que huit dans l’actuelGrand Conseil. Les entrepre-neurs, hôteliers et commerçantsétaient également vingt-cinq en2001, ils sont tombés à treize au-jourd’hui. Les assureurs suiventla même pente, passant de dixélus en 2001 à quatre actuelle-ment. Par contre, les représen-tants des services publics passent

de dix à dix-huit élus en une légis-lature.

Un peu plus âgéL’âge moyen des parlemen-

taires valaisans s’élève à 43,15ans, contre 42,96 ans durant lapériode précédente. Paradoxale-ment, les élus ayant 30 ans etmoins sont plus nombreux. Deonze en 2001, ils sont passés àvingt-cinq en 2005, puis à trente-quatre cette année. Si la moyenned’âge augmente, c’est que lestrentenaires sont en fort recul. Ilspassent de 73 à 58 élus, au profildes tranches plus âgées.

Un peu plus féminin

Le nouveau Parlement est,très légèrement, plus fémininque l’ancien. Les élues, députéeset suppléantes réunies, sont pas-sées de 58 à 62. Un peu moinsd’un parlementaire sur quatre(23,8%) est une femme. Le Partisocialiste du Valais romand est lechampion toutes catégories de lareprésentation féminine avec untaux de 46,1%, devant l’UDC duHaut avec trois élues sur dix,suivi, ex æquo à 25%, par le PDCdu Valais romand, le PLR, les so-cialistes du Haut et les Verts.

Les noirs du Haut, avec troisfemmes (contre sept lors de la législature précédente), pourtrente-deux élus (9,3%), restent lebastion masculin le plus solide.

Page 6: Revue de presse de la session constitutive de mars 2009 ... fileRevue de presse de la session constitutive de mars 2009 Presseschau der Konstituierendemärzsession 2009 Grand Conseil

Le Nouvelliste GRAND CONSEIL 2928 GRAND CONSEIL Mardi 24 mars 2009cd - gb

ÉLECTIONS

L’Entremontà l’honneurLe district d’Entremont n’a droit qu’à six dé-putés (4 PDC et 2 PLR). Ces deux prochai-nes années, un tiers de ses élus siégera auperchoir, puisque l’Orsiérin Jean-FrançoisCopt et le Bagnard Jean-Albert Ferrez sontrespectivement premier et second vice-pré-sident. Ils seront physiquement placés justederrière un autre Orsiérin, le conseillerd’Etat Maurice Tornay. JYG

GOUVERNEMENT ASSERMENTÉ

Orsières en force...Les badauds présents hier en début d’après-midi au Grand-Pont n’en ont pas cru leursyeux lorsqu’ils ont vu le car officiel du FCSion faire halte devant le bâtiment du GrandConseil. Ce ne sont pourtant pas les footbal-leurs salariés du président ChristianConstantin qui sont descendus de ce palaceroulant, mais bien une cinquantaine de «ci-vils» qui ont débarqué là, le sourire aux lè-vres et la larme à l’œil. Il s’agissait en fait dela famille, des proches et des représentantsdes autorités de la commune du nouveauconseiller d’Etat Maurice Tornay, venus toutexprès d’Orsières à bord d’un car affrêté parla compagnie TMR pour partager cet instantprivilégié avec leur «champion». C’est dire siles Orsiérins étaient largement majoritaireshier à la tribune du Parlement pour applau-dir à l’assermentation des membres du nou-vau Conseil d’Etat. Tout comme ils étaientles mieux représentés lors de l’apéritif offi-ciel servi au terme de cette session constitu-tive parfaitement réussie. PG

LE SERMENT DES DÉPUTÉS

«Je le jure»Lors de la session constitutive du GrandConseil, les parlementaires, députés et sup-pléants, sont appelés nommément pourl’assermentation. Chacun doit promettre oujurer de respecter le serment qui lui est lu. Ledeuxième verbe ayant une connotation reli-gieuse, traditionnellement, démocrates-chrétiens et démocrates du centre jurent,alors que les libéraux-radicaux et les élus degauche promettent. Mais cette règle souffrede plus en plus d’exceptions.

Parmi les députés de l’Alliance de gauche,les députés chrétiens-sociaux MichelleGrandjean Böhm et Raymond Borgeat ontjuré, alors que les socialistes ont promis. Pasde politique univoque par contre pour lesVerts, puisque Camille Carron a juré et queMarylène Volpi Fournier a promis.

Dans les rangs libéraux-radicaux, la pro-messe reste largement majoritaire, même sile nouveau premier vice-président du GrandConseil Jean-François Copt jure, toutcomme Anne-Marie Sauthier, Aldo Resen-terra ou Alexis Turin, notamment.

Uniformité dans les travées UDC où tout lemonde a juré. Les démocrates-chrétiensl’ont fait à la grande majorité, même si Patri-cia Casays et Carole Darbellay Ghalmi ontémis une promesse. JYG

DÉPUTÉS ET SUPPLÉANTS

BeaucoupdémissionnerontParmi les 260 députés et suppléants qui ontété assermentés hier, nombreux seront ceuxqui ne termineront pas la législature. S’il fautavoir une raison valable pour quitter unposte de conseiller communal, il n’en fautaucune pour laisser vacant celui de député.Chaque période voit donc de nombreux élusquitter le Parlement.

Ils étaient 30 durant la législature 1997-2001, 18 durant la période 2001-2005 et 25lors de la dernière période. Les raisons desdéparts sont multiples, comme des raisonsprofessionnelles, puisque certains emplois,notamment à l’Etat, sont incompatiblesavec un mandat parlementaire. D’autressont élus à d’autres fonctions. Ainsi, parmiles partants figurent quelques grands nomsde la politique cantonale. A la fin des années1990, il y a eu Thomas Burgener, StéphaneRossini, Jean-Michel Cina et Maurice Che-vrier qui ont démissionné. Alors qu’OskarFreysinger a abandonné le Parlement en2003. JYG

PARLEMENTAIREZI GAG

COMMISSION DE JUSTICE

De l’inédit à la têteC’est une doublepremière que leGrand Conseil valai-san a entérinée hier.En portant AAnnnnee--MMaarriiee SSaauutthhiieerr--LLuuyyeett à la tête de laCommission de jus-tice, le Parlement aen effet élu pour la

première fois un non-juriste à la prési-dence de cette commission de haute sur-veillance. C’est aussi la toute première foisqu’un tel honneur échoit à une femme. Etpour seconder Mme Sauthier dans laconduite de la COJU, le Législatif cantonala désigné un authentique professionnel dubarreau, en la personne de l’avocat et dé-mocrate-chrétien du Haut, Philipp Mat-thias Bregy. Ces deux candidaturesn’ayant pas été contestées, c’est donc parun vote tacite et par acclamation quecette double élection s’est jouée.

Pour le reste, la désignation des 13 mem-bres de la COJU – sur la base de la réparti-tion proportionnelle – n’a pas entraîné degrands bouleversements. Seule l’Alliancede gauche passe de deux à trois représen-tants, au détriment des chrétiens-sociauxdu Haut qui ne comptent désormais plusqu’un élu au sein de cette COJU compo-sée de trois radicaux libéraux (la prési-dente Anne-Marie Sauthier, Willy Giroud etJean-Claude Vocat), trois élus de l’Alliancede gauche (Marie-Madeleine Bonvin, Mi-chelle Grandjean Böhm (ADG), SoniaZ’graggen (ADG); deux élus du PDC duBas (Jean-Daniel Bruchez et Patricia Ca-says); deux démocrates-chrétiens duCentre (Alain de Preux et Michel Rothen),un d.c. du Haut (le vice-président PhilippMatthias Bregy); un élu de l’UDC (EdmondPerruchoud) et le chrétien-social du Haut-Valais Philipp Schnyder. PG

COMMISSION DES FINANCES

Un président d.c.C’est un prêté pourun rendu! Avant delaisser filer la prési-dence de la Commis-sion de justice ducôté du groupe radi-cal-libéral – Anne-Marie Sauthier-Luyetayant succédé àCharles-André Ba-

gnoud – le PDC du Centre avait auparavantrécupéré la présidence de la Commissiondes finances occupée jusqu’ici par un radi-cal. C’est l’ancien vice-président de la COFIDDaavviidd TThhééoodduulloozz qui a en effet été plébis-cité pour s’asseoir dans le siège occupéjusqu’ici par Philippe de Preux. Grande nou-veauté par contre en ce qui concerne lavice-présidence de cette COFI qui revient àun élu de l’Alliance de gauche, en l’occur-rence le président de la Fédération suissedes vignerons, Georges Emery. Là encore,ces deux nominations ont été le fruit d’ac-cords entre groupes politiques. Nullementcontestée, cette double élection s’est donceffectuée tacitement et par acclamation.

Quant à la désignation des 13 membres dela COFI, elle a valu aux chrétiens-sociaux duHaut de placer un député supplémentaire,au détriment du PDC du Bas-Valais, quipasse de deux à un représentant. Désor-mais, la COFI se compose donc de trois ra-dicaux-libéraux (Jérôme Favez,Jean-PierrePenon et Christophe Perruchoud), deux d.c.du Centre (le président David Théoduloz etDaniel Porcellana), deux élus de l’Alliancede gauche (le vice-président GeorgesEmery et Marylène Volpi Fournier); deuxnoirs du Haut-Valais (Verena Sarbach-Bo-denmüller et Markus Truffer), deux chré-tiens-sociaux du Haut (Edgar Gottet et AlexSchwestermann), une démocrate-chré-tienne du Bas (Marianne Maret) et unmembre de l’UDC (Alexandre Caillet). PG

PASCAL GUEX

Le coup de force de GermanEyer a raté! Hier, le PS/Alliancede gauche (ADG) n’est pas par-venu à faire barrage à Louis Urs-prung dans la course à la prési-dence de la Commission de ges-tion (COGEST). L’ancien dé-puté démocrate-chrétien - élucette année sur la liste du SVPO,ou de l’UDC du Haut si vouspréférez - a en effet été porté à laprésidence de la COGEST avec65 voix contre 36 à son rivalrose, au terme d’un scrutin quia vu 21 députés voter blanc et 8bulletins nuls. Ce qui reflète lemalaise généré par ce face-à-face plutôt inattendu.

Contre toute attente

Rien ne lais-sait présager eneffet que la dési-gnation duprésident dela COGEST al-lait autant pi-mentercette ses-sion

constitutive. Le 13 mars dernier,les chefs des différents groupespolitiques s’étaient ainsi assisautour d’une même table pours’entendre sur la compositiondes trois commissions de hautesurveillance (COGEST, COFI ETCOJU). Et à ce moment-là, l’al-liance de gauche ne s’était pasdu tout opposée à la candida-ture unique de Louis Ursprung.

Changement de décor et deton hier puisque Jean-HenriDumont et ses amis ont choiside présenter, eux aussi, un can-didat en la personne du trèscontroversé German Eyer. Leprésident du PS s’est certes dé-fendu de vouloir rompre la

belle harmoniequi avait

permisauxprinci-palesforcesdu can-

ton des’en-tendresur le

tournus à ob-server pour dési-

gner les quatre pro-chains grands baillifs.

Cependant, la gauche va-laisanne a estimé

qu’aucune justifica-tion valable ne per-mettait à l’UDC haut-valaisanne de reven-diquer un tel stra-pontin. Plaidoyerqui s’est avéré vainpuisqu’au final

une majorité de députés achoisi de soutenir le ticket LouisUrsprung, même si certains dé-putés noirs notamment n’onttoujours pas digéré son trans-fert sous les couleurs de l’UDC.

Reste que ce verdict enté-rine le deuxième revers cinglantpour German Eyer. Il y a douzemois, le secrétaire syndical deNaters avait en effet déjàéchoué dans sa tentative defaire main basse sur la 2e vice-présidence du Grand Conseil,largement battu qu’il avait étépar le radical Jean-FrançoisCopt.

COOMMISSION DE GESTION

Le coup d’épée dans l’eau de la gauche

JEAN-YVES GABBUD

«Gilbert Loretan n’estpas un homme quiparle beaucoup», a ditau sujet du seul candi-dat au poste de prési-dent du Grand Conseil,la cheffe du groupe desjaunes, Graziella Wal-ker Salzmann. Parcontre, elle a rappeléson engagement politi-que de celui qui est, enplus de son mandatparlementaire, prési-dent de la commune deVaren et président de larégion de Loèche. Bi-lingue, le nouveauGrand Baillif est né en1963. Il est marié etpère d’une fille. Hier, ila été élu avec 113 voix.

Dans son premierdiscours en tant queGrand Baillif, GilbertLoretan a parlé de lacrise économique. «EnValais, nous avons tousles éléments pour l’af-fronter.» Il s’est ditconfiant, malgré les sa-crifices qu’il faudramener. Pour lui, «le ca-pitalisme spéculatif aéchoué». Il a insisté surla nécessité d’avoir desvaleurs en politique etdans la vie. «Les valeursne sont pas des limites,

mais des moyensd’orienter son action.»

Les vice-présidents

Le député Jean-François Copt (PLR) aréussi une brillanteélection au poste depremier vice-prési-

dent, en recueillant 123voix sur les 128 bulle-tins délivrés.

Le député Jean-Al-bert Ferrez (PDC duBas) a fait moins bienen ne décrochant que99 voix. Il a sans doutepayé le mécontente-ment d’une partie des

minoritaires (voir notreanalyse).

Malgré tout, le Ba-gnard n’en a pas moinsété satisfait de rejoin-dre le perchoir, trente-trois ans après son on-cle Willy Ferrez, pré-sent hier à la tribune dupublic.

Le Grand Conseil aun nouveau perchoirGRAND BAILLIF�Malgré un petit mouvement d’humeur à l’encontre du second vice-président Jean-Albert Ferrez, l’élection présidentielle s’estdéroulée sans encombre. Gilbert Loretan est le premier citoyen du canton.

Un sermenthistoriqueLe nouveau Conseild’Etat a prêté sermenthier.

Pour la première fois,une femme, Esther Wae-ber-Kalbermatten, étaitdu nombre aux côtés deClaude Roch, Jean-Mi-chel Cina et Maurice Tor-nay. MAMIN

Les besoins du PDCPAR JEAN-YVES GABBUD

Pour détenir la majorité au Bureau du GrandConseil, la famille C doit avoir deux de sesreprésentants à la présidence.Le Bureau, qui joue un rôle capital dans la gestiondu Parlement, est composé des huit chefs degroupe, ainsi que du président et des deux vice-présidents du Grand Conseil. Or, il y a quatregroupes C (les noirs et les jaunes du Haut, ainsique les groupes PDC du Centre et du Bas) et doncquatre groupes minoritaires (PLR, AdG, UDC duBas et UDC du Haut). Avec un seul représentant àla présidence, les groupes C seraient systéma-tiquement minorisés.Pour une famille qui détient encore la majoritéabsolue au Parlement, ce n’est pas imaginable. Il adonc fallu trouver un système pour satisfaire cebesoin majoritaire. Ce système a pris la formed’un tournus. Il a été accepté par les minoritairesqui se sont dit, comme l’a souligné Jean-FrançoisCopt, «qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras».La gauche se satisfera donc d’une place au per-choir durant cette législature. Satisfaite, faute depouvoir obtenir plus. L’UDC quant à elle devraencore attendre. Ces deux éléments expliquentsans doute les seize bulletins blancs et les qua-torze nuls obtenus par le deuxième vice-prési-dent, le démocrate-chrétien Jean-Albert Ferrez.

Les enseignants en nombreRÉPARTITION DES ÉLUS�Dans les rangs du nouveau Grand Conseil, lesreprésentants des professions pédagogiques n’ont jamais été aussi nom-breux. Les femmes sont en augmentation, elles aussi.

issus del'enseignement

40

PDCVr19 (+5)

PLR (+3)14

PSVR (–3)12

CSPO5 (–1)

55

UDCVR 3 (+1)

SVPO 3 (+3)

Verts 1 (–)

PCS 1 (–1)

Avocats, notaires,juristes

25Ingénieurs,informaticiens

23

Employés de banque,de commerce

23

Services publics18

Techniciens,chefs de chantier

18

13121110

49

Ouvriers, charpentiers,paysagistes, mécaniciens

Entrepreneurs,hôteliers, commerçants

Economistes, réviseurs,comptables, fiduciaires

Etudiants

Responsablesassociatifset syndicaux

Autres

18

REPRÉSENTATION FÉMININE

CVPO (–4)SVPO (+5)

Entre parenthèses,les élues de laprécédentelegislature

Un radicalde moins!L’élection du vice-président de la Commissionde gestion n’a pas donné lieu à d’autres passesd’armes. Seul candidat en lice, Laurent Léger(PDC du Bas) a en effet été élu tacitement et paracclamation. Tout au plus cette nomination a-t-elle permis au chef de groupe d.c. du Bas, Nico-las Voide de répercuter l’incompréhension res-sentie par une majorité de députés. A l’heure deprésenter son «champion» Laurent Léger, Nico-las Voide, a en effet regretté le manque de cohé-rence de certains membres de l’ADG, tout en es-pérant que cet épisode malheureux ne soitqu’isolé et ne vienne pas remettre en cause letournus décidé entre groupes, notamment pourl’accession au perchoir du Parlement.

De même, la désignation des 13 membres decette COGEST a passé comme une lettre à laposte. Cette répartition proportionnelle a coûtéun siège au groupe radical-libéral qui passe detrois à deux représentants. Lequel siège revientau PDC du Bas qui double ainsi sa présence ausein de la COGEST désormais composée commesuit:

Trois élus du PDC du Centre: Denis Bertrand,Freddy Philippoz et Pascal Rey.Deux démocrates-chrétiens du Bas: le vice-président Laurent Léger et Daniel Emonet.Deux démocrates-chrétiens du Haut: ErnoGrand et Claude-Alain Schmidhalter.Deux radicaux-libéraux: Narcisse Crettenand etLaetitia Massy.Deux élus de l’Alliance de gauche: Jean-HenriDumont et German Eyer.Un chrétien-social du Haut: Stefan Andenmat-ten.Un élu de l’UDC du Haut: le président LouisUrsprung.

Constitutiondes commissions

permanentes

MAMIN

MAMIN

Le nouveau perchoir: Jean-Francois Copt, premier vice-président, Gilbert Loretan,president du Grand Conseil, et Jean- Albert Ferrez, deuxième vice-président. MAMIN

ANALYSE

Louis Ursprung. mamin Germann Eyer. mamin

JEAN-YVES GABBUD

Quarante. Le nouveau GrandConseil compte quarante ensei-gnants, professeurs et pédago-gues parmi les 260 députés etsuppléants. C’est, de loin, legroupe de professions le plus re-présenté. Il comptait déjà trente-trois élus en 2001 et trente-six en2005. Désormais, aux côtés de cesquarante représentants du corpsprofessoral, il y a également onzeétudiants (contre quatorze en2005) pour la législature qui verrale changement du statut des en-seignants et la modification de laloi sur le cycle d’orientation.

Au deuxième rang se trouventles juristes (25 contre 17 il y a qua-tre ans), devant les employés decommerce ou de banque (23) etles ingénieurs et informaticiens(23).

Moins d’indépendantsPlusieurs professions indépen-dantes sont en chute libre. Les directeurs et administrateursétaient vingt-cinq en 2001, ils nesont plus que huit dans l’actuelGrand Conseil. Les entrepre-neurs, hôteliers et commerçantsétaient également vingt-cinq en2001, ils sont tombés à treize au-jourd’hui. Les assureurs suiventla même pente, passant de dixélus en 2001 à quatre actuelle-ment. Par contre, les représen-tants des services publics passent

de dix à dix-huit élus en une légis-lature.

Un peu plus âgéL’âge moyen des parlemen-

taires valaisans s’élève à 43,15ans, contre 42,96 ans durant lapériode précédente. Paradoxale-ment, les élus ayant 30 ans etmoins sont plus nombreux. Deonze en 2001, ils sont passés àvingt-cinq en 2005, puis à trente-quatre cette année. Si la moyenned’âge augmente, c’est que lestrentenaires sont en fort recul. Ilspassent de 73 à 58 élus, au profildes tranches plus âgées.

Un peu plus féminin

Le nouveau Parlement est,très légèrement, plus fémininque l’ancien. Les élues, députéeset suppléantes réunies, sont pas-sées de 58 à 62. Un peu moinsd’un parlementaire sur quatre(23,8%) est une femme. Le Partisocialiste du Valais romand est lechampion toutes catégories de lareprésentation féminine avec untaux de 46,1%, devant l’UDC duHaut avec trois élues sur dix,suivi, ex æquo à 25%, par le PDCdu Valais romand, le PLR, les so-cialistes du Haut et les Verts.

Les noirs du Haut, avec troisfemmes (contre sept lors de la législature précédente), pourtrente-deux élus (9,3%), restent lebastion masculin le plus solide.

Page 7: Revue de presse de la session constitutive de mars 2009 ... fileRevue de presse de la session constitutive de mars 2009 Presseschau der Konstituierendemärzsession 2009 Grand Conseil

Le Nouvelliste GRAND CONSEIL 2928 GRAND CONSEIL Mardi 24 mars 2009cd - gb

ÉLECTIONS

L’Entremontà l’honneurLe district d’Entremont n’a droit qu’à six dé-putés (4 PDC et 2 PLR). Ces deux prochai-nes années, un tiers de ses élus siégera auperchoir, puisque l’Orsiérin Jean-FrançoisCopt et le Bagnard Jean-Albert Ferrez sontrespectivement premier et second vice-pré-sident. Ils seront physiquement placés justederrière un autre Orsiérin, le conseillerd’Etat Maurice Tornay. JYG

GOUVERNEMENT ASSERMENTÉ

Orsières en force...Les badauds présents hier en début d’après-midi au Grand-Pont n’en ont pas cru leursyeux lorsqu’ils ont vu le car officiel du FCSion faire halte devant le bâtiment du GrandConseil. Ce ne sont pourtant pas les footbal-leurs salariés du président ChristianConstantin qui sont descendus de ce palaceroulant, mais bien une cinquantaine de «ci-vils» qui ont débarqué là, le sourire aux lè-vres et la larme à l’œil. Il s’agissait en fait dela famille, des proches et des représentantsdes autorités de la commune du nouveauconseiller d’Etat Maurice Tornay, venus toutexprès d’Orsières à bord d’un car affrêté parla compagnie TMR pour partager cet instantprivilégié avec leur «champion». C’est dire siles Orsiérins étaient largement majoritaireshier à la tribune du Parlement pour applau-dir à l’assermentation des membres du nou-vau Conseil d’Etat. Tout comme ils étaientles mieux représentés lors de l’apéritif offi-ciel servi au terme de cette session constitu-tive parfaitement réussie. PG

LE SERMENT DES DÉPUTÉS

«Je le jure»Lors de la session constitutive du GrandConseil, les parlementaires, députés et sup-pléants, sont appelés nommément pourl’assermentation. Chacun doit promettre oujurer de respecter le serment qui lui est lu. Ledeuxième verbe ayant une connotation reli-gieuse, traditionnellement, démocrates-chrétiens et démocrates du centre jurent,alors que les libéraux-radicaux et les élus degauche promettent. Mais cette règle souffrede plus en plus d’exceptions.

Parmi les députés de l’Alliance de gauche,les députés chrétiens-sociaux MichelleGrandjean Böhm et Raymond Borgeat ontjuré, alors que les socialistes ont promis. Pasde politique univoque par contre pour lesVerts, puisque Camille Carron a juré et queMarylène Volpi Fournier a promis.

Dans les rangs libéraux-radicaux, la pro-messe reste largement majoritaire, même sile nouveau premier vice-président du GrandConseil Jean-François Copt jure, toutcomme Anne-Marie Sauthier, Aldo Resen-terra ou Alexis Turin, notamment.

Uniformité dans les travées UDC où tout lemonde a juré. Les démocrates-chrétiensl’ont fait à la grande majorité, même si Patri-cia Casays et Carole Darbellay Ghalmi ontémis une promesse. JYG

DÉPUTÉS ET SUPPLÉANTS

BeaucoupdémissionnerontParmi les 260 députés et suppléants qui ontété assermentés hier, nombreux seront ceuxqui ne termineront pas la législature. S’il fautavoir une raison valable pour quitter unposte de conseiller communal, il n’en fautaucune pour laisser vacant celui de député.Chaque période voit donc de nombreux élusquitter le Parlement.

Ils étaient 30 durant la législature 1997-2001, 18 durant la période 2001-2005 et 25lors de la dernière période. Les raisons desdéparts sont multiples, comme des raisonsprofessionnelles, puisque certains emplois,notamment à l’Etat, sont incompatiblesavec un mandat parlementaire. D’autressont élus à d’autres fonctions. Ainsi, parmiles partants figurent quelques grands nomsde la politique cantonale. A la fin des années1990, il y a eu Thomas Burgener, StéphaneRossini, Jean-Michel Cina et Maurice Che-vrier qui ont démissionné. Alors qu’OskarFreysinger a abandonné le Parlement en2003. JYG

PARLEMENTAIREZI GAG

COMMISSION DE JUSTICE

De l’inédit à la têteC’est une doublepremière que leGrand Conseil valai-san a entérinée hier.En portant AAnnnnee--MMaarriiee SSaauutthhiieerr--LLuuyyeett à la tête de laCommission de jus-tice, le Parlement aen effet élu pour la

première fois un non-juriste à la prési-dence de cette commission de haute sur-veillance. C’est aussi la toute première foisqu’un tel honneur échoit à une femme. Etpour seconder Mme Sauthier dans laconduite de la COJU, le Législatif cantonala désigné un authentique professionnel dubarreau, en la personne de l’avocat et dé-mocrate-chrétien du Haut, Philipp Mat-thias Bregy. Ces deux candidaturesn’ayant pas été contestées, c’est donc parun vote tacite et par acclamation quecette double élection s’est jouée.

Pour le reste, la désignation des 13 mem-bres de la COJU – sur la base de la réparti-tion proportionnelle – n’a pas entraîné degrands bouleversements. Seule l’Alliancede gauche passe de deux à trois représen-tants, au détriment des chrétiens-sociauxdu Haut qui ne comptent désormais plusqu’un élu au sein de cette COJU compo-sée de trois radicaux libéraux (la prési-dente Anne-Marie Sauthier, Willy Giroud etJean-Claude Vocat), trois élus de l’Alliancede gauche (Marie-Madeleine Bonvin, Mi-chelle Grandjean Böhm (ADG), SoniaZ’graggen (ADG); deux élus du PDC duBas (Jean-Daniel Bruchez et Patricia Ca-says); deux démocrates-chrétiens duCentre (Alain de Preux et Michel Rothen),un d.c. du Haut (le vice-président PhilippMatthias Bregy); un élu de l’UDC (EdmondPerruchoud) et le chrétien-social du Haut-Valais Philipp Schnyder. PG

COMMISSION DES FINANCES

Un président d.c.C’est un prêté pourun rendu! Avant delaisser filer la prési-dence de la Commis-sion de justice ducôté du groupe radi-cal-libéral – Anne-Marie Sauthier-Luyetayant succédé àCharles-André Ba-

gnoud – le PDC du Centre avait auparavantrécupéré la présidence de la Commissiondes finances occupée jusqu’ici par un radi-cal. C’est l’ancien vice-président de la COFIDDaavviidd TThhééoodduulloozz qui a en effet été plébis-cité pour s’asseoir dans le siège occupéjusqu’ici par Philippe de Preux. Grande nou-veauté par contre en ce qui concerne lavice-présidence de cette COFI qui revient àun élu de l’Alliance de gauche, en l’occur-rence le président de la Fédération suissedes vignerons, Georges Emery. Là encore,ces deux nominations ont été le fruit d’ac-cords entre groupes politiques. Nullementcontestée, cette double élection s’est donceffectuée tacitement et par acclamation.

Quant à la désignation des 13 membres dela COFI, elle a valu aux chrétiens-sociaux duHaut de placer un député supplémentaire,au détriment du PDC du Bas-Valais, quipasse de deux à un représentant. Désor-mais, la COFI se compose donc de trois ra-dicaux-libéraux (Jérôme Favez,Jean-PierrePenon et Christophe Perruchoud), deux d.c.du Centre (le président David Théoduloz etDaniel Porcellana), deux élus de l’Alliancede gauche (le vice-président GeorgesEmery et Marylène Volpi Fournier); deuxnoirs du Haut-Valais (Verena Sarbach-Bo-denmüller et Markus Truffer), deux chré-tiens-sociaux du Haut (Edgar Gottet et AlexSchwestermann), une démocrate-chré-tienne du Bas (Marianne Maret) et unmembre de l’UDC (Alexandre Caillet). PG

PASCAL GUEX

Le coup de force de GermanEyer a raté! Hier, le PS/Alliancede gauche (ADG) n’est pas par-venu à faire barrage à Louis Urs-prung dans la course à la prési-dence de la Commission de ges-tion (COGEST). L’ancien dé-puté démocrate-chrétien - élucette année sur la liste du SVPO,ou de l’UDC du Haut si vouspréférez - a en effet été porté à laprésidence de la COGEST avec65 voix contre 36 à son rivalrose, au terme d’un scrutin quia vu 21 députés voter blanc et 8bulletins nuls. Ce qui reflète lemalaise généré par ce face-à-face plutôt inattendu.

Contre toute attente

Rien ne lais-sait présager eneffet que la dési-gnation duprésident dela COGEST al-lait autant pi-mentercette ses-sion

constitutive. Le 13 mars dernier,les chefs des différents groupespolitiques s’étaient ainsi assisautour d’une même table pours’entendre sur la compositiondes trois commissions de hautesurveillance (COGEST, COFI ETCOJU). Et à ce moment-là, l’al-liance de gauche ne s’était pasdu tout opposée à la candida-ture unique de Louis Ursprung.

Changement de décor et deton hier puisque Jean-HenriDumont et ses amis ont choiside présenter, eux aussi, un can-didat en la personne du trèscontroversé German Eyer. Leprésident du PS s’est certes dé-fendu de vouloir rompre la

belle harmoniequi avait

permisauxprinci-palesforcesdu can-

ton des’en-tendresur le

tournus à ob-server pour dési-

gner les quatre pro-chains grands baillifs.

Cependant, la gauche va-laisanne a estimé

qu’aucune justifica-tion valable ne per-mettait à l’UDC haut-valaisanne de reven-diquer un tel stra-pontin. Plaidoyerqui s’est avéré vainpuisqu’au final

une majorité de députés achoisi de soutenir le ticket LouisUrsprung, même si certains dé-putés noirs notamment n’onttoujours pas digéré son trans-fert sous les couleurs de l’UDC.

Reste que ce verdict enté-rine le deuxième revers cinglantpour German Eyer. Il y a douzemois, le secrétaire syndical deNaters avait en effet déjàéchoué dans sa tentative defaire main basse sur la 2e vice-présidence du Grand Conseil,largement battu qu’il avait étépar le radical Jean-FrançoisCopt.

COOMMISSION DE GESTION

Le coup d’épée dans l’eau de la gauche

JEAN-YVES GABBUD

«Gilbert Loretan n’estpas un homme quiparle beaucoup», a ditau sujet du seul candi-dat au poste de prési-dent du Grand Conseil,la cheffe du groupe desjaunes, Graziella Wal-ker Salzmann. Parcontre, elle a rappeléson engagement politi-que de celui qui est, enplus de son mandatparlementaire, prési-dent de la commune deVaren et président de larégion de Loèche. Bi-lingue, le nouveauGrand Baillif est né en1963. Il est marié etpère d’une fille. Hier, ila été élu avec 113 voix.

Dans son premierdiscours en tant queGrand Baillif, GilbertLoretan a parlé de lacrise économique. «EnValais, nous avons tousles éléments pour l’af-fronter.» Il s’est ditconfiant, malgré les sa-crifices qu’il faudramener. Pour lui, «le ca-pitalisme spéculatif aéchoué». Il a insisté surla nécessité d’avoir desvaleurs en politique etdans la vie. «Les valeursne sont pas des limites,

mais des moyensd’orienter son action.»

Les vice-présidents

Le député Jean-François Copt (PLR) aréussi une brillanteélection au poste depremier vice-prési-

dent, en recueillant 123voix sur les 128 bulle-tins délivrés.

Le député Jean-Al-bert Ferrez (PDC duBas) a fait moins bienen ne décrochant que99 voix. Il a sans doutepayé le mécontente-ment d’une partie des

minoritaires (voir notreanalyse).

Malgré tout, le Ba-gnard n’en a pas moinsété satisfait de rejoin-dre le perchoir, trente-trois ans après son on-cle Willy Ferrez, pré-sent hier à la tribune dupublic.

Le Grand Conseil aun nouveau perchoirGRAND BAILLIF�Malgré un petit mouvement d’humeur à l’encontre du second vice-président Jean-Albert Ferrez, l’élection présidentielle s’estdéroulée sans encombre. Gilbert Loretan est le premier citoyen du canton.

Un sermenthistoriqueLe nouveau Conseild’Etat a prêté sermenthier.

Pour la première fois,une femme, Esther Wae-ber-Kalbermatten, étaitdu nombre aux côtés deClaude Roch, Jean-Mi-chel Cina et Maurice Tor-nay. MAMIN

Les besoins du PDCPAR JEAN-YVES GABBUD

Pour détenir la majorité au Bureau du GrandConseil, la famille C doit avoir deux de sesreprésentants à la présidence.Le Bureau, qui joue un rôle capital dans la gestiondu Parlement, est composé des huit chefs degroupe, ainsi que du président et des deux vice-présidents du Grand Conseil. Or, il y a quatregroupes C (les noirs et les jaunes du Haut, ainsique les groupes PDC du Centre et du Bas) et doncquatre groupes minoritaires (PLR, AdG, UDC duBas et UDC du Haut). Avec un seul représentant àla présidence, les groupes C seraient systéma-tiquement minorisés.Pour une famille qui détient encore la majoritéabsolue au Parlement, ce n’est pas imaginable. Il adonc fallu trouver un système pour satisfaire cebesoin majoritaire. Ce système a pris la formed’un tournus. Il a été accepté par les minoritairesqui se sont dit, comme l’a souligné Jean-FrançoisCopt, «qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras».La gauche se satisfera donc d’une place au per-choir durant cette législature. Satisfaite, faute depouvoir obtenir plus. L’UDC quant à elle devraencore attendre. Ces deux éléments expliquentsans doute les seize bulletins blancs et les qua-torze nuls obtenus par le deuxième vice-prési-dent, le démocrate-chrétien Jean-Albert Ferrez.

Les enseignants en nombreRÉPARTITION DES ÉLUS�Dans les rangs du nouveau Grand Conseil, lesreprésentants des professions pédagogiques n’ont jamais été aussi nom-breux. Les femmes sont en augmentation, elles aussi.

issus del'enseignement

40

PDCVr19 (+5)

PLR (+3)14

PSVR (–3)12

CSPO5 (–1)

55

UDCVR 3 (+1)

SVPO 3 (+3)

Verts 1 (–)

PCS 1 (–1)

Avocats, notaires,juristes

25Ingénieurs,informaticiens

23

Employés de banque,de commerce

23

Services publics18

Techniciens,chefs de chantier

18

13121110

49

Ouvriers, charpentiers,paysagistes, mécaniciens

Entrepreneurs,hôteliers, commerçants

Economistes, réviseurs,comptables, fiduciaires

Etudiants

Responsablesassociatifset syndicaux

Autres

18

REPRÉSENTATION FÉMININE

CVPO (–4)SVPO (+5)

Entre parenthèses,les élues de laprécédentelegislature

Un radicalde moins!L’élection du vice-président de la Commissionde gestion n’a pas donné lieu à d’autres passesd’armes. Seul candidat en lice, Laurent Léger(PDC du Bas) a en effet été élu tacitement et paracclamation. Tout au plus cette nomination a-t-elle permis au chef de groupe d.c. du Bas, Nico-las Voide de répercuter l’incompréhension res-sentie par une majorité de députés. A l’heure deprésenter son «champion» Laurent Léger, Nico-las Voide, a en effet regretté le manque de cohé-rence de certains membres de l’ADG, tout en es-pérant que cet épisode malheureux ne soitqu’isolé et ne vienne pas remettre en cause letournus décidé entre groupes, notamment pourl’accession au perchoir du Parlement.

De même, la désignation des 13 membres decette COGEST a passé comme une lettre à laposte. Cette répartition proportionnelle a coûtéun siège au groupe radical-libéral qui passe detrois à deux représentants. Lequel siège revientau PDC du Bas qui double ainsi sa présence ausein de la COGEST désormais composée commesuit:

Trois élus du PDC du Centre: Denis Bertrand,Freddy Philippoz et Pascal Rey.Deux démocrates-chrétiens du Bas: le vice-président Laurent Léger et Daniel Emonet.Deux démocrates-chrétiens du Haut: ErnoGrand et Claude-Alain Schmidhalter.Deux radicaux-libéraux: Narcisse Crettenand etLaetitia Massy.Deux élus de l’Alliance de gauche: Jean-HenriDumont et German Eyer.Un chrétien-social du Haut: Stefan Andenmat-ten.Un élu de l’UDC du Haut: le président LouisUrsprung.

Constitutiondes commissions

permanentes

MAMIN

MAMIN

Le nouveau perchoir: Jean-Francois Copt, premier vice-président, Gilbert Loretan,president du Grand Conseil, et Jean- Albert Ferrez, deuxième vice-président. MAMIN

ANALYSE

Louis Ursprung. mamin Germann Eyer. mamin

JEAN-YVES GABBUD

Quarante. Le nouveau GrandConseil compte quarante ensei-gnants, professeurs et pédago-gues parmi les 260 députés etsuppléants. C’est, de loin, legroupe de professions le plus re-présenté. Il comptait déjà trente-trois élus en 2001 et trente-six en2005. Désormais, aux côtés de cesquarante représentants du corpsprofessoral, il y a également onzeétudiants (contre quatorze en2005) pour la législature qui verrale changement du statut des en-seignants et la modification de laloi sur le cycle d’orientation.

Au deuxième rang se trouventles juristes (25 contre 17 il y a qua-tre ans), devant les employés decommerce ou de banque (23) etles ingénieurs et informaticiens(23).

Moins d’indépendantsPlusieurs professions indépen-dantes sont en chute libre. Les directeurs et administrateursétaient vingt-cinq en 2001, ils nesont plus que huit dans l’actuelGrand Conseil. Les entrepre-neurs, hôteliers et commerçantsétaient également vingt-cinq en2001, ils sont tombés à treize au-jourd’hui. Les assureurs suiventla même pente, passant de dixélus en 2001 à quatre actuelle-ment. Par contre, les représen-tants des services publics passent

de dix à dix-huit élus en une légis-lature.

Un peu plus âgéL’âge moyen des parlemen-

taires valaisans s’élève à 43,15ans, contre 42,96 ans durant lapériode précédente. Paradoxale-ment, les élus ayant 30 ans etmoins sont plus nombreux. Deonze en 2001, ils sont passés àvingt-cinq en 2005, puis à trente-quatre cette année. Si la moyenned’âge augmente, c’est que lestrentenaires sont en fort recul. Ilspassent de 73 à 58 élus, au profildes tranches plus âgées.

Un peu plus féminin

Le nouveau Parlement est,très légèrement, plus fémininque l’ancien. Les élues, députéeset suppléantes réunies, sont pas-sées de 58 à 62. Un peu moinsd’un parlementaire sur quatre(23,8%) est une femme. Le Partisocialiste du Valais romand est lechampion toutes catégories de lareprésentation féminine avec untaux de 46,1%, devant l’UDC duHaut avec trois élues sur dix,suivi, ex æquo à 25%, par le PDCdu Valais romand, le PLR, les so-cialistes du Haut et les Verts.

Les noirs du Haut, avec troisfemmes (contre sept lors de la législature précédente), pourtrente-deux élus (9,3%), restent lebastion masculin le plus solide.

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Le Nouvelliste GRAND CONSEIL 2928 GRAND CONSEIL Mardi 24 mars 2009cd - gb

ÉLECTIONS

L’Entremontà l’honneurLe district d’Entremont n’a droit qu’à six dé-putés (4 PDC et 2 PLR). Ces deux prochai-nes années, un tiers de ses élus siégera auperchoir, puisque l’Orsiérin Jean-FrançoisCopt et le Bagnard Jean-Albert Ferrez sontrespectivement premier et second vice-pré-sident. Ils seront physiquement placés justederrière un autre Orsiérin, le conseillerd’Etat Maurice Tornay. JYG

GOUVERNEMENT ASSERMENTÉ

Orsières en force...Les badauds présents hier en début d’après-midi au Grand-Pont n’en ont pas cru leursyeux lorsqu’ils ont vu le car officiel du FCSion faire halte devant le bâtiment du GrandConseil. Ce ne sont pourtant pas les footbal-leurs salariés du président ChristianConstantin qui sont descendus de ce palaceroulant, mais bien une cinquantaine de «ci-vils» qui ont débarqué là, le sourire aux lè-vres et la larme à l’œil. Il s’agissait en fait dela famille, des proches et des représentantsdes autorités de la commune du nouveauconseiller d’Etat Maurice Tornay, venus toutexprès d’Orsières à bord d’un car affrêté parla compagnie TMR pour partager cet instantprivilégié avec leur «champion». C’est dire siles Orsiérins étaient largement majoritaireshier à la tribune du Parlement pour applau-dir à l’assermentation des membres du nou-vau Conseil d’Etat. Tout comme ils étaientles mieux représentés lors de l’apéritif offi-ciel servi au terme de cette session constitu-tive parfaitement réussie. PG

LE SERMENT DES DÉPUTÉS

«Je le jure»Lors de la session constitutive du GrandConseil, les parlementaires, députés et sup-pléants, sont appelés nommément pourl’assermentation. Chacun doit promettre oujurer de respecter le serment qui lui est lu. Ledeuxième verbe ayant une connotation reli-gieuse, traditionnellement, démocrates-chrétiens et démocrates du centre jurent,alors que les libéraux-radicaux et les élus degauche promettent. Mais cette règle souffrede plus en plus d’exceptions.

Parmi les députés de l’Alliance de gauche,les députés chrétiens-sociaux MichelleGrandjean Böhm et Raymond Borgeat ontjuré, alors que les socialistes ont promis. Pasde politique univoque par contre pour lesVerts, puisque Camille Carron a juré et queMarylène Volpi Fournier a promis.

Dans les rangs libéraux-radicaux, la pro-messe reste largement majoritaire, même sile nouveau premier vice-président du GrandConseil Jean-François Copt jure, toutcomme Anne-Marie Sauthier, Aldo Resen-terra ou Alexis Turin, notamment.

Uniformité dans les travées UDC où tout lemonde a juré. Les démocrates-chrétiensl’ont fait à la grande majorité, même si Patri-cia Casays et Carole Darbellay Ghalmi ontémis une promesse. JYG

DÉPUTÉS ET SUPPLÉANTS

BeaucoupdémissionnerontParmi les 260 députés et suppléants qui ontété assermentés hier, nombreux seront ceuxqui ne termineront pas la législature. S’il fautavoir une raison valable pour quitter unposte de conseiller communal, il n’en fautaucune pour laisser vacant celui de député.Chaque période voit donc de nombreux élusquitter le Parlement.

Ils étaient 30 durant la législature 1997-2001, 18 durant la période 2001-2005 et 25lors de la dernière période. Les raisons desdéparts sont multiples, comme des raisonsprofessionnelles, puisque certains emplois,notamment à l’Etat, sont incompatiblesavec un mandat parlementaire. D’autressont élus à d’autres fonctions. Ainsi, parmiles partants figurent quelques grands nomsde la politique cantonale. A la fin des années1990, il y a eu Thomas Burgener, StéphaneRossini, Jean-Michel Cina et Maurice Che-vrier qui ont démissionné. Alors qu’OskarFreysinger a abandonné le Parlement en2003. JYG

PARLEMENTAIREZI GAG

COMMISSION DE JUSTICE

De l’inédit à la têteC’est une doublepremière que leGrand Conseil valai-san a entérinée hier.En portant AAnnnnee--MMaarriiee SSaauutthhiieerr--LLuuyyeett à la tête de laCommission de jus-tice, le Parlement aen effet élu pour la

première fois un non-juriste à la prési-dence de cette commission de haute sur-veillance. C’est aussi la toute première foisqu’un tel honneur échoit à une femme. Etpour seconder Mme Sauthier dans laconduite de la COJU, le Législatif cantonala désigné un authentique professionnel dubarreau, en la personne de l’avocat et dé-mocrate-chrétien du Haut, Philipp Mat-thias Bregy. Ces deux candidaturesn’ayant pas été contestées, c’est donc parun vote tacite et par acclamation quecette double élection s’est jouée.

Pour le reste, la désignation des 13 mem-bres de la COJU – sur la base de la réparti-tion proportionnelle – n’a pas entraîné degrands bouleversements. Seule l’Alliancede gauche passe de deux à trois représen-tants, au détriment des chrétiens-sociauxdu Haut qui ne comptent désormais plusqu’un élu au sein de cette COJU compo-sée de trois radicaux libéraux (la prési-dente Anne-Marie Sauthier, Willy Giroud etJean-Claude Vocat), trois élus de l’Alliancede gauche (Marie-Madeleine Bonvin, Mi-chelle Grandjean Böhm (ADG), SoniaZ’graggen (ADG); deux élus du PDC duBas (Jean-Daniel Bruchez et Patricia Ca-says); deux démocrates-chrétiens duCentre (Alain de Preux et Michel Rothen),un d.c. du Haut (le vice-président PhilippMatthias Bregy); un élu de l’UDC (EdmondPerruchoud) et le chrétien-social du Haut-Valais Philipp Schnyder. PG

COMMISSION DES FINANCES

Un président d.c.C’est un prêté pourun rendu! Avant delaisser filer la prési-dence de la Commis-sion de justice ducôté du groupe radi-cal-libéral – Anne-Marie Sauthier-Luyetayant succédé àCharles-André Ba-

gnoud – le PDC du Centre avait auparavantrécupéré la présidence de la Commissiondes finances occupée jusqu’ici par un radi-cal. C’est l’ancien vice-président de la COFIDDaavviidd TThhééoodduulloozz qui a en effet été plébis-cité pour s’asseoir dans le siège occupéjusqu’ici par Philippe de Preux. Grande nou-veauté par contre en ce qui concerne lavice-présidence de cette COFI qui revient àun élu de l’Alliance de gauche, en l’occur-rence le président de la Fédération suissedes vignerons, Georges Emery. Là encore,ces deux nominations ont été le fruit d’ac-cords entre groupes politiques. Nullementcontestée, cette double élection s’est donceffectuée tacitement et par acclamation.

Quant à la désignation des 13 membres dela COFI, elle a valu aux chrétiens-sociaux duHaut de placer un député supplémentaire,au détriment du PDC du Bas-Valais, quipasse de deux à un représentant. Désor-mais, la COFI se compose donc de trois ra-dicaux-libéraux (Jérôme Favez,Jean-PierrePenon et Christophe Perruchoud), deux d.c.du Centre (le président David Théoduloz etDaniel Porcellana), deux élus de l’Alliancede gauche (le vice-président GeorgesEmery et Marylène Volpi Fournier); deuxnoirs du Haut-Valais (Verena Sarbach-Bo-denmüller et Markus Truffer), deux chré-tiens-sociaux du Haut (Edgar Gottet et AlexSchwestermann), une démocrate-chré-tienne du Bas (Marianne Maret) et unmembre de l’UDC (Alexandre Caillet). PG

PASCAL GUEX

Le coup de force de GermanEyer a raté! Hier, le PS/Alliancede gauche (ADG) n’est pas par-venu à faire barrage à Louis Urs-prung dans la course à la prési-dence de la Commission de ges-tion (COGEST). L’ancien dé-puté démocrate-chrétien - élucette année sur la liste du SVPO,ou de l’UDC du Haut si vouspréférez - a en effet été porté à laprésidence de la COGEST avec65 voix contre 36 à son rivalrose, au terme d’un scrutin quia vu 21 députés voter blanc et 8bulletins nuls. Ce qui reflète lemalaise généré par ce face-à-face plutôt inattendu.

Contre toute attente

Rien ne lais-sait présager eneffet que la dési-gnation duprésident dela COGEST al-lait autant pi-mentercette ses-sion

constitutive. Le 13 mars dernier,les chefs des différents groupespolitiques s’étaient ainsi assisautour d’une même table pours’entendre sur la compositiondes trois commissions de hautesurveillance (COGEST, COFI ETCOJU). Et à ce moment-là, l’al-liance de gauche ne s’était pasdu tout opposée à la candida-ture unique de Louis Ursprung.

Changement de décor et deton hier puisque Jean-HenriDumont et ses amis ont choiside présenter, eux aussi, un can-didat en la personne du trèscontroversé German Eyer. Leprésident du PS s’est certes dé-fendu de vouloir rompre la

belle harmoniequi avait

permisauxprinci-palesforcesdu can-

ton des’en-tendresur le

tournus à ob-server pour dési-

gner les quatre pro-chains grands baillifs.

Cependant, la gauche va-laisanne a estimé

qu’aucune justifica-tion valable ne per-mettait à l’UDC haut-valaisanne de reven-diquer un tel stra-pontin. Plaidoyerqui s’est avéré vainpuisqu’au final

une majorité de députés achoisi de soutenir le ticket LouisUrsprung, même si certains dé-putés noirs notamment n’onttoujours pas digéré son trans-fert sous les couleurs de l’UDC.

Reste que ce verdict enté-rine le deuxième revers cinglantpour German Eyer. Il y a douzemois, le secrétaire syndical deNaters avait en effet déjàéchoué dans sa tentative defaire main basse sur la 2e vice-présidence du Grand Conseil,largement battu qu’il avait étépar le radical Jean-FrançoisCopt.

COOMMISSION DE GESTION

Le coup d’épée dans l’eau de la gauche

JEAN-YVES GABBUD

«Gilbert Loretan n’estpas un homme quiparle beaucoup», a ditau sujet du seul candi-dat au poste de prési-dent du Grand Conseil,la cheffe du groupe desjaunes, Graziella Wal-ker Salzmann. Parcontre, elle a rappeléson engagement politi-que de celui qui est, enplus de son mandatparlementaire, prési-dent de la commune deVaren et président de larégion de Loèche. Bi-lingue, le nouveauGrand Baillif est né en1963. Il est marié etpère d’une fille. Hier, ila été élu avec 113 voix.

Dans son premierdiscours en tant queGrand Baillif, GilbertLoretan a parlé de lacrise économique. «EnValais, nous avons tousles éléments pour l’af-fronter.» Il s’est ditconfiant, malgré les sa-crifices qu’il faudramener. Pour lui, «le ca-pitalisme spéculatif aéchoué». Il a insisté surla nécessité d’avoir desvaleurs en politique etdans la vie. «Les valeursne sont pas des limites,

mais des moyensd’orienter son action.»

Les vice-présidents

Le député Jean-François Copt (PLR) aréussi une brillanteélection au poste depremier vice-prési-

dent, en recueillant 123voix sur les 128 bulle-tins délivrés.

Le député Jean-Al-bert Ferrez (PDC duBas) a fait moins bienen ne décrochant que99 voix. Il a sans doutepayé le mécontente-ment d’une partie des

minoritaires (voir notreanalyse).

Malgré tout, le Ba-gnard n’en a pas moinsété satisfait de rejoin-dre le perchoir, trente-trois ans après son on-cle Willy Ferrez, pré-sent hier à la tribune dupublic.

Le Grand Conseil aun nouveau perchoirGRAND BAILLIF�Malgré un petit mouvement d’humeur à l’encontre du second vice-président Jean-Albert Ferrez, l’élection présidentielle s’estdéroulée sans encombre. Gilbert Loretan est le premier citoyen du canton.

Un sermenthistoriqueLe nouveau Conseild’Etat a prêté sermenthier.

Pour la première fois,une femme, Esther Wae-ber-Kalbermatten, étaitdu nombre aux côtés deClaude Roch, Jean-Mi-chel Cina et Maurice Tor-nay. MAMIN

Les besoins du PDCPAR JEAN-YVES GABBUD

Pour détenir la majorité au Bureau du GrandConseil, la famille C doit avoir deux de sesreprésentants à la présidence.Le Bureau, qui joue un rôle capital dans la gestiondu Parlement, est composé des huit chefs degroupe, ainsi que du président et des deux vice-présidents du Grand Conseil. Or, il y a quatregroupes C (les noirs et les jaunes du Haut, ainsique les groupes PDC du Centre et du Bas) et doncquatre groupes minoritaires (PLR, AdG, UDC duBas et UDC du Haut). Avec un seul représentant àla présidence, les groupes C seraient systéma-tiquement minorisés.Pour une famille qui détient encore la majoritéabsolue au Parlement, ce n’est pas imaginable. Il adonc fallu trouver un système pour satisfaire cebesoin majoritaire. Ce système a pris la formed’un tournus. Il a été accepté par les minoritairesqui se sont dit, comme l’a souligné Jean-FrançoisCopt, «qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras».La gauche se satisfera donc d’une place au per-choir durant cette législature. Satisfaite, faute depouvoir obtenir plus. L’UDC quant à elle devraencore attendre. Ces deux éléments expliquentsans doute les seize bulletins blancs et les qua-torze nuls obtenus par le deuxième vice-prési-dent, le démocrate-chrétien Jean-Albert Ferrez.

Les enseignants en nombreRÉPARTITION DES ÉLUS�Dans les rangs du nouveau Grand Conseil, lesreprésentants des professions pédagogiques n’ont jamais été aussi nom-breux. Les femmes sont en augmentation, elles aussi.

issus del'enseignement

40

PDCVr19 (+5)

PLR (+3)14

PSVR (–3)12

CSPO5 (–1)

55

UDCVR 3 (+1)

SVPO 3 (+3)

Verts 1 (–)

PCS 1 (–1)

Avocats, notaires,juristes

25Ingénieurs,informaticiens

23

Employés de banque,de commerce

23

Services publics18

Techniciens,chefs de chantier

18

13121110

49

Ouvriers, charpentiers,paysagistes, mécaniciens

Entrepreneurs,hôteliers, commerçants

Economistes, réviseurs,comptables, fiduciaires

Etudiants

Responsablesassociatifset syndicaux

Autres

18

REPRÉSENTATION FÉMININE

CVPO (–4)SVPO (+5)

Entre parenthèses,les élues de laprécédentelegislature

Un radicalde moins!L’élection du vice-président de la Commissionde gestion n’a pas donné lieu à d’autres passesd’armes. Seul candidat en lice, Laurent Léger(PDC du Bas) a en effet été élu tacitement et paracclamation. Tout au plus cette nomination a-t-elle permis au chef de groupe d.c. du Bas, Nico-las Voide de répercuter l’incompréhension res-sentie par une majorité de députés. A l’heure deprésenter son «champion» Laurent Léger, Nico-las Voide, a en effet regretté le manque de cohé-rence de certains membres de l’ADG, tout en es-pérant que cet épisode malheureux ne soitqu’isolé et ne vienne pas remettre en cause letournus décidé entre groupes, notamment pourl’accession au perchoir du Parlement.

De même, la désignation des 13 membres decette COGEST a passé comme une lettre à laposte. Cette répartition proportionnelle a coûtéun siège au groupe radical-libéral qui passe detrois à deux représentants. Lequel siège revientau PDC du Bas qui double ainsi sa présence ausein de la COGEST désormais composée commesuit:

Trois élus du PDC du Centre: Denis Bertrand,Freddy Philippoz et Pascal Rey.Deux démocrates-chrétiens du Bas: le vice-président Laurent Léger et Daniel Emonet.Deux démocrates-chrétiens du Haut: ErnoGrand et Claude-Alain Schmidhalter.Deux radicaux-libéraux: Narcisse Crettenand etLaetitia Massy.Deux élus de l’Alliance de gauche: Jean-HenriDumont et German Eyer.Un chrétien-social du Haut: Stefan Andenmat-ten.Un élu de l’UDC du Haut: le président LouisUrsprung.

Constitutiondes commissions

permanentes

MAMIN

MAMIN

Le nouveau perchoir: Jean-Francois Copt, premier vice-président, Gilbert Loretan,president du Grand Conseil, et Jean- Albert Ferrez, deuxième vice-président. MAMIN

ANALYSE

Louis Ursprung. mamin Germann Eyer. mamin

JEAN-YVES GABBUD

Quarante. Le nouveau GrandConseil compte quarante ensei-gnants, professeurs et pédago-gues parmi les 260 députés etsuppléants. C’est, de loin, legroupe de professions le plus re-présenté. Il comptait déjà trente-trois élus en 2001 et trente-six en2005. Désormais, aux côtés de cesquarante représentants du corpsprofessoral, il y a également onzeétudiants (contre quatorze en2005) pour la législature qui verrale changement du statut des en-seignants et la modification de laloi sur le cycle d’orientation.

Au deuxième rang se trouventles juristes (25 contre 17 il y a qua-tre ans), devant les employés decommerce ou de banque (23) etles ingénieurs et informaticiens(23).

Moins d’indépendantsPlusieurs professions indépen-dantes sont en chute libre. Les directeurs et administrateursétaient vingt-cinq en 2001, ils nesont plus que huit dans l’actuelGrand Conseil. Les entrepre-neurs, hôteliers et commerçantsétaient également vingt-cinq en2001, ils sont tombés à treize au-jourd’hui. Les assureurs suiventla même pente, passant de dixélus en 2001 à quatre actuelle-ment. Par contre, les représen-tants des services publics passent

de dix à dix-huit élus en une légis-lature.

Un peu plus âgéL’âge moyen des parlemen-

taires valaisans s’élève à 43,15ans, contre 42,96 ans durant lapériode précédente. Paradoxale-ment, les élus ayant 30 ans etmoins sont plus nombreux. Deonze en 2001, ils sont passés àvingt-cinq en 2005, puis à trente-quatre cette année. Si la moyenned’âge augmente, c’est que lestrentenaires sont en fort recul. Ilspassent de 73 à 58 élus, au profildes tranches plus âgées.

Un peu plus féminin

Le nouveau Parlement est,très légèrement, plus fémininque l’ancien. Les élues, députéeset suppléantes réunies, sont pas-sées de 58 à 62. Un peu moinsd’un parlementaire sur quatre(23,8%) est une femme. Le Partisocialiste du Valais romand est lechampion toutes catégories de lareprésentation féminine avec untaux de 46,1%, devant l’UDC duHaut avec trois élues sur dix,suivi, ex æquo à 25%, par le PDCdu Valais romand, le PLR, les so-cialistes du Haut et les Verts.

Les noirs du Haut, avec troisfemmes (contre sept lors de la législature précédente), pourtrente-deux élus (9,3%), restent lebastion masculin le plus solide.

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KOMMENTAR

Ein herzhaftesGlückauf

Mit der konstituierenden Sit-zung des Kantonsparlamentsbegann gestern die Legislatur-periode 2009 – 2012. Dieneue Zusammensetzung des130-köpfigen Grossen Ratessowie der fünfköpfigen Regie-rung bestimmte das WalliserStimmvolk am 1. März 2009.Glückauf für Legislative undExekutive im Interesse desganzen Kantons.Die bisherige Brig-GliserStadträtin und vormalige SP-Grossrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird dem Walli-ser Staatsrat als erste Frau inder Geschichte in mancherleiHinsicht gut anstehen. Nicht nur aus OberwalliserSicht wäre zu wünschen, dassihre Sichtweise in den bevor-stehenden Diskussionen überdie DepartementsverteilungGehör findet. WB-Leser wis-sen, dass Waeber-Kalbermat-ten mit dem Baudepartementliebäugelt. In den wichtigenDossiers A9 und Rottenkor-rektion ist in den kommendenJahren prioritär im Oberwal-lis Handlungsbedarf. Mit einer Departementschefinvor Ort liesse sich nicht nur inder ganzen Tiefbau-Branche,sondern auch in der ungedul-digen Bevölkerung viel Good-will schaffen. Man denke hiernur schon an die ganze inter-ne wie externe Kommunikati-on, die in der Vergangenheitoft Anlass gab zu Unverständ-nis, ja bösem Blut. Zumindest für die nächstenpaar Wochen ergibt die Äm-terkonstellation eine LeukerMachtballung. Staatsratsprä-sident und Grossratspräsidentstammen aus diesem Bezirk.Doch das ist lediglich Zufallund wird politisch ohne Aus-wirkung bleiben. Wesentlich bedeutender ist dader Fingerzeig des neuen Par-laments bei der Bestellung der Geschäftsprüfungskom-mission. Der CVP-abtrünnigeLouis Ursprung schaffte in ei-ner Kampfwahl locker dasPräsidium gegen SP-MannGerman Eyer, der für den bis-herigen GPK-Vize Robert Sar-bach (aus dem Parlament ge-wählt) die Parteifahne hoch-halten wollte. Thomas Rieder

AZ 3900 Brig • Dienstag, 24. März 2009 • Nr. 68 • 169. Jahrgang • Fr. 2.20

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WALLIS

RekordergebnisErstmals in der Ge-

schichte überstiegdie Zahl der Über-nachtungen imWallis die 4,5-Mil-lionen-Marke, wieTourismusdirektor

Urs Zenhäusern(Bild) ges-tern in Sit-ten bekanntgab. Seite 2

Die «Neuen» sind in der PflichtIm Walliser Kantonsparlament ist gestern die neue Legislaturperiode eröffnet worden

S i t t e n. – Der WalliserGrosse Rat hat sich gesternMontag zur konstituieren-den Sitzung versammelt.Neben der Vereidigung derAbgeordneten und derenErsatzleute standen dieWahlen in das Präsidiumdes Grossen Rates im Vor-dergrund.Gilbert Loretan von der CSPOberwallis ist mit 113 Stimmenzum neuen Landeshauptmanngewählt worden. Der VarnerGemeindepräsident und Präsi-dent der Region Oberwallis hatdamit ein ausgezeichnetes Er-gebnis erzielt. 1. Vizepräsidentdes Rates mit exzellenten 123Stimmen ist der freisinnig-libe-rale Jean-François Copt. Als 2.Vizepräsident amtet (gewähltmit 99 Stimmen) Jean-AlbertFerrez von der CVP Unterwal-lis. Er dürfte damit turnusge-mäss in zwei Jahren das Rats-präsidium übernehmen.

Am Nachmittag bestellte derGrosse Rat noch die ständigenKommissionen. Die Finanz-kommission wird von DavidThéoduloz präsidiert, die Ge-schäftsprüfungskommissionvon Louis Ursprung, der sichhier in einer Kampfwahl gegenGerman Eyer durchsetzte. DieJustizkommission schliesslichwird von Anne-Marie Sauthier-Luyet geführt werden, ihr Stell-vertreter wird Philipp MatthiasBregy. Am Schluss der konstituieren-den Sitzung sind die Mitgliederder Walliser Regierung verei-digt worden. Darunter befindetsich mit Esther Waeber-Kalber-matten (SP) aus Brig-Glis erst-mals in der Geschichte des Kan-tons eine Frau. Die scheidendenStaatsräte Thomas Burgener,Jean-René Fournier und Jean-Jacques Rey-Bellet wurden miteiner stehenden Ovation verab-schiedet. Seite 3Für Töchterchen Celine ist der neu gewählte Grossratspräsident Gilbert Loretan der Grösste.

WALLIS

Vielfalt fördernDer Pfynwald bietet

derzeit ein ungewohn-tes Bild. Mitten imWald klafft eine Lü-cke. Laut dem Bio-logen Peter Oggier

handelt es sich umein Projekt, um die

Biodiversitätzu för-dern.Seite 12

SPORT

Buemi, der NeueDie Schweiz hat wiedereinen Formel-1-Fahrer.Sébastien Buemi startetin Melbourne in sei-nem Toro Rosso als23. Schweizer in derGeschichte der Formel1. Der Neue will nicht et-wa nur hinterherfah-ren, sondernpunkten.Seite 13

Ein Moment für die Geschichte. Die erste Walliser Staatsrätin, Esther Waeber-Kalbermatten, spricht den Eid auf die Kantonsverfassung. Fotos wb

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Dienstag, 24. März 2009 WALLIS 3

Parlament und Staatsrat vereidigtDer Walliser Grosse Rat versammelte sich gestern zur konstituierenden Sitzung und bestellte seine Organe

S i t t e n. – Der WalliserGrosse Rat hat sich gesternzur konstituierenden Sit-zung versammelt. Die 130Abgeordneten, ihre Ersatz-leute und die neuen Mit-glieder der Walliser Regie-rung wurden vereidigt. DerGrosse Rat wählte GilbertLoretan von der CSPO miteinem ausgezeichneten Er-gebnis zum Präsidenten.

Traditionsgemäss eröffnet deramtsälteste Grossrat die Sitzungmit einer kurzen Grussadresse.Es ist Felix Ruppen von derCVP Oberwallis. Die Grossrä-tinnen und Grossräte sowie ihreErsatzleute, die Suppleantinnenund Suppleanten, scharen sichanschliessend vor dem Parla-mentsgebäude um die Bezirks-fahnen. Dann marschieren siegeschlossen zur Kathedrale zueinem feierlichen Gottesdienst.Der Zug wird von der Ehrengar-de der Walliser Kantonspolizeiund von der noch amtierendenalten Walliser Regierung ange-führt.

An die Stärken des Wallis erinnert

Später beginnt die konstituie-rende Sitzung. Alterspräsi-dent Felix Ruppen gratuliertzuerst einmal den Gewählten.Er hat nicht schlecht gestaunt,dass er mit nur neun Jahren imParlament bereits der Amtsäl-teste sein soll. Das lässt seinerMeinung nach darauf schlies-sen, dass der Grosse Rat jungund dynamisch ist. In diesenneun Jahren hat Felix Ruppenfestgestellt, dass es im Kantonunterschiedliche Mentalitätengibt; die Geister scheiden sichsozusagen entlang der Sprach-grenze. Diese Verschiedenheitstellt aber eine Bereicherungfür das Wallis dar. Doch erfor-dert dieser Umstand Lösungen,die dem ganzen Kanton ge-recht werden. Im Parlamentbraucht es mehr Disziplin undAnstand. Dann lobt der Alters-präsident die Stärken und dieKraft des Landes am Rotten:seine Landschaft, seine Ju-gend, seine Begeisterungsfä-higkeit, seine landwirtschaftli-chen Produkte.

Problemlose Validie-rung der Wahlen

Die Validierung der Grossrats-

wahlen und der Staatsratswah-len wirft keine besonderen Fra-gen auf. Die Wahlen in den Ratund in die Regierung vor eini-gen Wochen sind problemlosüber die Bühne gegangen. Re-kurse gingen keine ein. Die Ge-meindeverwaltungen mit ihren

Wahlbüros haben sehr gut gear-beitet. Die Zusammensetzungder acht Fraktionen gestaltetesich problemlos. Es gibt keineUnvereinbarkeitsfälle. Dannwerden die Damen und Herrenunter Namensaufruf aufgefor-dert, den Amtseid oder dasAmtsgelöbnis abzulegen.

Ausgezeichnete Wahlvon Gilbert Loretan

Der Rat schreitet zur Wahl desPräsidenten des Grossen Rates,des Landeshauptmanns. DieCSPO-Fraktion schlägt GilbertLoretan vor. Er hat Jahrgang1963, ist Treuhänder von Beruf,verheiratet und Vater einerTochter. Er hat als Gemeinde-präsident von Varen, aber auchals Präsident der Region Leukund der neu geschaffenen Regi-on Oberwallis wichtige politi-sche Erfahrungen gesammelt.Seit 2001 sitzt er im GrossenRat. Dort leitete er bis zur Wahlzum 2. Vizepräsidenten vorzwei Jahren die CSPO-Frakti-on. Laut Graziella WalkerSalzmann, der neuen Frakti-

onschefin der CSPO, ist der An-wärter auf den Posten des Lan-deshauptmanns befähigt, eineBrückenfunktion zwischen denbeiden Kantonsteilen wahrzu-nehmen. Der Rat bereitet ihmeine ausgezeichnete Wahl: Ererzielt 113 Stimmen (129 aus-geteilte Stimmzettel, 127 einge-gangen, 5 leer, 9 ungültig, 113gültig).

Nachhaltiges, wert-orientiertes Handeln

Der ehrenvoll Gewählte be-dankt sich ususgemäss bei sei-ner Familie, bei seiner Partei,beim Grossen Rat für die ausge-zeichnete Wahl. Er geht auf dieschwierigen Zeiten ein. VieleMenschen fürchten um ihre Ar-beitsplätze, um die Unterneh-men. Aber das Wallis ist nichtschlecht gerüstet. Die Behördenhaben den Ernst der Lage er-kannt. Sie geben Gegensteuer.Der neue Landeshauptmann istzuversichtlich, dass gerade dasWallis gestärkt aus der Krisehervorgeht. Die Krise nährtüberdies die Einsicht, dass nur

nachhaltiges und wertorientier-tes Handeln zählt. Das Leitmo-tiv seines Präsidialjahres lautet«Valais – Wallis».

Wahl des 1. und des 2. Vizepräsidenten

Unter der Leitung von Landes-hauptmann Gilbert Loretanfinden die Wahlgeschäfte ihreFortsetzung. Als 1. Vizepräsi-dent wird Grossrat Jean-Fran-

çois Copt (Orsières) in Vor-schlag gebracht. Er vertritt denBezirk Entremont und hat so-eben seine 3. Legislaturperiodein Angriff genommen. Er wirdmit exzellenten 123 Stimmengewählt (128 eingegangen, 5leer, 0 ungültig, gültig 123). Erbedankt sich für das exzellenteErgebnis – unter anderem auchauf Deutsch. Für die Wahl des 2.Vizepräsidenten wird Jean-Al-bert Ferrez (Verbier) von derCVP Unterwallis in Vorschlaggebracht. Der Ingenieur ETHund Doktor der Mathematik sassbereits in verschiedenen Kom-missionen des Parlaments. Sopräsidierte er die 2. Kommissi-on, die das Tourismusgesetzvorbereitete. Auf ihn entfallen99 Stimmen (126 eingegangen,16 leer, 14 ungültig, 99 gültig).

Vereidigung der neuen Regierung

Nachdem die ständigen Kom-missionen des Grossen Ratesbestellt sind (siehe Kasten),nimmt der Walliser Grosse Ratdie Vereidigung der Mitgliederdes Staatsrats vor. Darunter be-findet sich zum ersten Male mitEsther Waeber-Kalbermatteneine Frau. Neben Familienmit-gliedern der neu gewähltenStaatsräte hat sich auch eineDelegation von OberwalliserFrauen auf der Zuschauertribü-ne des Grossen Rates eingefun-den. Sie freuen sich. Das Wallisschliesst damit zu den anderenKantonen der Schweiz auf, diealle bereits weibliche Vertrete-rinnen in ihren Regierungen ha-ben oder hatten. Im Rat und aufder Zuschauertribüne herrschteitel Freude; der Applaus ist un-gewöhnlich herzlich und langanhaltend. Der Beifall für dieabtretenden Staatsräte mündetin eine stehende Ovation aus.Die Republik ist endgültig fest-lich gestimmt. lth

Aus dem WalliserGrossen Rat

Der Grosse Rat während der konstituierenden Sitzung gestern in Sitten. Fotos wb

Eine ausgezeichnete Wahl erzielt: Grossratspräsident Gilbert Loretan von der CSPO.

Die gar nicht mehr so mor-genfaule Sonne tauchtBerggipfel und sonnensei-tige Talflanken in goldenesLicht. Unten im Talspriesst zaghaft erstesGrün, Bäume schlagenaus. Einzelne Büsche blü-hen und zaubern Farbtup-fer ins Braun der Märzen-landschaft. Die Rebensind geschnitten und war-ten auf wärmere Tage, umdann ungestüm und kräftigauszutreiben. Guten Mor-gen, Frühlingsland!

*In einer futuristischen, ro-ten Blumenvase prangenweisse Rosen und Astern-artige, dazwischen die ei-ne oder andere Orchidee.Dominierend aber sind –weisse Hühnerfedern.Hoffentlich nicht lebendiggerupft, wegen dem Tier-schutz und so. Die «Hän-nufädre» sind wohl als Bo-ten des Frühlings gedacht.Das Ganze ist – etwas ge-wöhnungsbedürftig, umdas einmal so zurückhal-tend und dienstaltersmildeauszudrücken.

*Unter den Zaungästen derkonstituierenden Sitzungim Parlament befand sichauch alt Ständerat DanielLauber. Seine Anwesen-heit hatte nicht unbedingtpolitische, sondern eherfamiliäre Gründe: SeinSohn ist als Ersatzmanndes Bezirks Visp im Gros-sen Rat vereidigt worden.Genau so hat auch seinepolitische Karriere in denfrühen Sechzigerjahrenbegonnen.

*Neben feierlichem Dun-kelgrau und Schwarz gibtes auch einzelne Farb-tupfer. Meist stammendiese bunten Kleckse(standesgemäss in Gelbwie die CSPO-Fraktions-chefin Graziella WalkerSalzmann zum Beispiel)von Damen. Aber auchder CSPO-Mann DiegoWellig wirkte eigenwillig:Er wohnte der Eröff-nungssitzung des Parla-

mentes in der Bergführer-kluft bei.

*Die Arbeit im Parlamenterinnert ja manchmal aneine Bergtour: Da gibt essteile Aufstiege, loses Ge-stein, harsche Winde,heikle Passagen – unddann und wann zur Beloh-nung ungetrübte Gipfel-freuden – wenn man dennhartnäckig genug ist undüber die nötige Grundkon-dition verfügt.

*Alterspräsident Felix Rup-pen war laut eigenem Be-kunden überrascht, dasser mit seinen «nur» gera-de neun Amtsjahren be-reits der Amtsälteste imWalliser Parlament seinsollte. Das spreche für ei-nen stark erneuerten, ei-nen jungen und dynami-schen Rat, meinte der. Obdiese Vorschusslorbeerenberechtigt sind, wird sichin den nächsten vier Jah-ren weisen. Alter schütze

vor Torheit nicht, besagteine alte Weisheit. Jugendallein aber auch nicht . . .

*Mit einem ausgezeichne-ten Ergebnis ist Gilbert Lo-retan zum 1. Grossrats-präsidenten der neuen Le-gislaturperiode gewähltworden. Herzlichen Glück-wunsch! Zum 1. Vizepräsi-denten wird Jean-FrançoisCopt von der freisinnig-li-beralen Fraktion gewählt,zum 2. VizepräsidentenPierre-Albert Ferrez vonder CVP Unterwallis. DerVater von Pierre-AlbertFerrez hat den Rat vor 33Jahren geleitet.

*Die Vereidigung von Es-ther Waeber Kalbermattenhat historische Bedeu-tung. Doch die Frauen ha-ben gestern noch eineweitere Bastion erobert:Mit Anne-Marie Sauthier-Luyet präsidiert erstmalseine Frau die Justizkom-mission – und zum erstenMal eine Nicht-Juristin.Die Präsidentin ist Er-wachsenenbildnerin. lth

Parlaments-Splitter

S i t t e n. – Der GrosseRat bestellte die Finanz-kommission, die Ge-schäftsprüfungskommis-sion und die Justizkom-mission. Es sind dies dieständigen Kommissio-nen, die mit der Ober-aufsicht der Regierungund der Justiz durch dasParlament betraut sind.

Wahlen in dieFinanzkommission

Der Finanzkommission ge-hören an: Alexandre Caillet(SVP), Emery Georges(SPO/SP Linksallianz), Ed-gar Gottet (CSPO), MarianneMaret (CVP Unterwallis),Jean-Pierre Penon (freisin-nig-liberal), Christophe Per-ruchoud (freisinnig-liberal),Daniel Parcellana (CVP Mit-telwallis), Verena SarbachBodenmüller (CVP Oberwal-lis), Alex Schwestermann(CSP Oberwallis), DavidThéoduloz (CVP Mittelwal-lis), Markus Truffer (CVPOberwallis) und MarylèneVolpi Fournier (SPO/SPLinksallianz. Präsident istDavid Théoduloz, Vizepräsi-dent Georges Emery.

Kampfwahl umdas GPK-Präsidium

Mitglieder der Geschäfts-prüfungskommission sindStefan Andenmatten (CSPOberwallis), Narcisse Cret-tenand (freisinnig-liberal),Denis Bertrand (CVP Mittel-wallis), Jean-Henri Dumont(SPO/SP Linksallianz), Dani-el Emonet (CVP Unterwal-

lis), German Eyer (SPO/SPLinksallianz), Erno Grand(CVP Oberwallis), LaurentLéger (CVP Mittelwallis),Laetitia Massy (freisinnig-li-beral), Freddy Philippoz(CVP Mittelwallis), PascalRey (CVP Mittelwallis),Claude-Alain Schmidhalter(CVP Oberwallis) und LouisUrsprung (SVP) an. Um dasPräsidium der Geschäftsprü-fungskommission gibt es eineKampfwahl, die Louis Ur-sprung mit 65 von 101 gülti-gen Stimmen für sich ent-scheidet. Auf German Eyerentfallen 36 Stimmen.

Wahlen indie Justizkommission

Der Justizkommission gehö-ren die Oberwalliser PhilippMatthias Bregy (CVP Ober-wallis) und Philipp Schnyder(CSP Oberwallis) an. Präsidiertwird die Justizkommission vonAnne-Marie Sauthier-Luyet(freisinnig-liberal), Vizepräsi-dent ist Philipp Matthias Bre-gy. Weitere Mitglieder sindMarie-Madeleine Bonvin(SPO/SP Linksallianz), Jean-Daniel Bruchez (CVP Unter-wallis), Patricia Casays (CVPUnterwallis), Alain de Preux(CVP Mittelwallis), Willy Gi-roud (freisinnig-liberal), Mi-chelle Grandjean Böhm(SPO/SP Linksallianz), Ed-mond Perruchoud (SVP), Mi-chel Roten (CVP Mittelwallis),Anne-Marie Sauthier-Luyet(freisinnig-liberal), Jean-Clau-de Vocat (freisinnig-liberal)und Sonja Z’graggen (SPO/SPLinksallianz). lth

Kommissionen bestelltZuständig für die Finanzen,

die Geschäftsprüfung und die Justiz

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KOMMENTAR

Ein herzhaftesGlückauf

Mit der konstituierenden Sit-zung des Kantonsparlamentsbegann gestern die Legislatur-periode 2009 – 2012. Dieneue Zusammensetzung des130-köpfigen Grossen Ratessowie der fünfköpfigen Regie-rung bestimmte das WalliserStimmvolk am 1. März 2009.Glückauf für Legislative undExekutive im Interesse desganzen Kantons.Die bisherige Brig-GliserStadträtin und vormalige SP-Grossrätin Esther Waeber-Kalbermatten wird dem Walli-ser Staatsrat als erste Frau inder Geschichte in mancherleiHinsicht gut anstehen. Nicht nur aus OberwalliserSicht wäre zu wünschen, dassihre Sichtweise in den bevor-stehenden Diskussionen überdie DepartementsverteilungGehör findet. WB-Leser wis-sen, dass Waeber-Kalbermat-ten mit dem Baudepartementliebäugelt. In den wichtigenDossiers A9 und Rottenkor-rektion ist in den kommendenJahren prioritär im Oberwal-lis Handlungsbedarf. Mit einer Departementschefinvor Ort liesse sich nicht nur inder ganzen Tiefbau-Branche,sondern auch in der ungedul-digen Bevölkerung viel Good-will schaffen. Man denke hiernur schon an die ganze inter-ne wie externe Kommunikati-on, die in der Vergangenheitoft Anlass gab zu Unverständ-nis, ja bösem Blut. Zumindest für die nächstenpaar Wochen ergibt die Äm-terkonstellation eine LeukerMachtballung. Staatsratsprä-sident und Grossratspräsidentstammen aus diesem Bezirk.Doch das ist lediglich Zufallund wird politisch ohne Aus-wirkung bleiben. Wesentlich bedeutender ist dader Fingerzeig des neuen Par-laments bei der Bestellung der Geschäftsprüfungskom-mission. Der CVP-abtrünnigeLouis Ursprung schaffte in ei-ner Kampfwahl locker dasPräsidium gegen SP-MannGerman Eyer, der für den bis-herigen GPK-Vize Robert Sar-bach (aus dem Parlament ge-wählt) die Parteifahne hoch-halten wollte. Thomas Rieder

AZ 3900 Brig • Dienstag, 24. März 2009 • Nr. 68 • 169. Jahrgang • Fr. 2.20

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WB HEUTEWallis Seiten 2 – 12Traueranzeigen Seite 10Sport Seiten 13 – 16Ausland Seite 17Schweiz Seiten 19/21Wirtschaft/Börse Seite 20TV-Programme Seite 22Wohin man geht Seite 23Wetter Seite 24

WALLIS

RekordergebnisErstmals in der Ge-

schichte überstiegdie Zahl der Über-nachtungen imWallis die 4,5-Mil-lionen-Marke, wieTourismusdirektor

Urs Zenhäusern(Bild) ges-tern in Sit-ten bekanntgab. Seite 2

Die «Neuen» sind in der PflichtIm Walliser Kantonsparlament ist gestern die neue Legislaturperiode eröffnet worden

S i t t e n. – Der WalliserGrosse Rat hat sich gesternMontag zur konstituieren-den Sitzung versammelt.Neben der Vereidigung derAbgeordneten und derenErsatzleute standen dieWahlen in das Präsidiumdes Grossen Rates im Vor-dergrund.Gilbert Loretan von der CSPOberwallis ist mit 113 Stimmenzum neuen Landeshauptmanngewählt worden. Der VarnerGemeindepräsident und Präsi-dent der Region Oberwallis hatdamit ein ausgezeichnetes Er-gebnis erzielt. 1. Vizepräsidentdes Rates mit exzellenten 123Stimmen ist der freisinnig-libe-rale Jean-François Copt. Als 2.Vizepräsident amtet (gewähltmit 99 Stimmen) Jean-AlbertFerrez von der CVP Unterwal-lis. Er dürfte damit turnusge-mäss in zwei Jahren das Rats-präsidium übernehmen.

Am Nachmittag bestellte derGrosse Rat noch die ständigenKommissionen. Die Finanz-kommission wird von DavidThéoduloz präsidiert, die Ge-schäftsprüfungskommissionvon Louis Ursprung, der sichhier in einer Kampfwahl gegenGerman Eyer durchsetzte. DieJustizkommission schliesslichwird von Anne-Marie Sauthier-Luyet geführt werden, ihr Stell-vertreter wird Philipp MatthiasBregy. Am Schluss der konstituieren-den Sitzung sind die Mitgliederder Walliser Regierung verei-digt worden. Darunter befindetsich mit Esther Waeber-Kalber-matten (SP) aus Brig-Glis erst-mals in der Geschichte des Kan-tons eine Frau. Die scheidendenStaatsräte Thomas Burgener,Jean-René Fournier und Jean-Jacques Rey-Bellet wurden miteiner stehenden Ovation verab-schiedet. Seite 3Für Töchterchen Celine ist der neu gewählte Grossratspräsident Gilbert Loretan der Grösste.

WALLIS

Vielfalt fördernDer Pfynwald bietet

derzeit ein ungewohn-tes Bild. Mitten imWald klafft eine Lü-cke. Laut dem Bio-logen Peter Oggier

handelt es sich umein Projekt, um die

Biodiversitätzu för-dern.Seite 12

SPORT

Buemi, der NeueDie Schweiz hat wiedereinen Formel-1-Fahrer.Sébastien Buemi startetin Melbourne in sei-nem Toro Rosso als23. Schweizer in derGeschichte der Formel1. Der Neue will nicht et-wa nur hinterherfah-ren, sondernpunkten.Seite 13

Ein Moment für die Geschichte. Die erste Walliser Staatsrätin, Esther Waeber-Kalbermatten, spricht den Eid auf die Kantonsverfassung. Fotos wb

Page 12: Revue de presse de la session constitutive de mars 2009 ... fileRevue de presse de la session constitutive de mars 2009 Presseschau der Konstituierendemärzsession 2009 Grand Conseil

Mittwoch, 25. März 2009 WALLIS 2

UUNNTTEERRWWAALLLLIISS

«Le Nouvelliste»büsst Leser ein

S i t t e n. – Gemäss derjüngsten Erhebung derWemf AG für Werbemedi-enforschung lesen 91,8Prozent der Schweizer Be-völkerung mehr oder weni-ger regelmässig eine Zei-tung. Im französischenSprachgebiet verlor Leader«Le Matin» und kam nochauf 266 000 Leser (Vorpe-riode: 283 000). «24 Heu-res» lasen noch 219 000Menschen (Vorperiode:230 000). «Le Temps» da-gegen konnte sich um 5000auf 128 000 Leser steigern.«Le Nouvelliste» verlor2000 Leser und zählt noch109 000. Bei der Freiburger«La Liberté» ging die Zahlder Leser um 6000 auf86 000 zurück.

Rekordzahl an Gebrauchtwagen

M a r t i n a c h. – 322 Oc-casionsfahrzeuge von 28verschiedenen Herstellernwarten beim diesjährigenGebrauchtwagensalon aufdem CERM-Gelände inMartinach auf Käufer. Für50 vorgängig ausgelosteFahrzeuge gibt es Sonder-rabatte von 50 bis 500Franken. Finanzierungs-,Versicherungs- und Garan-tieangebote, eine Plattformdes Zwischenhandels (Au-toScout24) und eine Aus-stellung von gasbetriebe-nen Fahrzeugen sollen in-teressierten Besuchern dieKaufentscheidung erleich-tern. Der 14. Gebrauchtwa-gensalon vom 26. bis 29.März ist am Donnerstagund Freitag von 17.00 bis20.00 Uhr sowie am Sams-tag und Sonntag jeweilsvon 11.00 bis 18.00 Uhrgeöffnet.

Im Banne der Comics

S i d e r s. – Das Sismics-Festival, das vom 10. bis14. Juni in Siders über dieBühne gehen wird, wirftseine Schatten voraus. AmDienstag stellten die Veran-stalter das vom ZeichnerGuillaume Long und derGrafik-Werkstatt Alvéolein Sitten gestaltete Festival-plakat vor. Auch derSchleier über dem Pro-gramm wurde zumindestteilweise gelüftet. An derHauptausstellung werdendie Autoren Pierre Wazem,Lionel Richerand und Guil-laume Long ihre Werkepräsentieren. Am Mitt-woch, dem 10. Juni, um22.00 Uhr wird die Band«Glen of Guinness» dasFestival mit einem Konzertauf der Plaine Bellevue er-öffnen. Das Detailpro-gramm des diesjährigenFestivals soll am 30. Aprilvorgestellt werden.

Auto vonZug gerammt

C o l l o m b e y. – Bei derKollision mit einer Zug-komposition der Aigle-Ol-lon-Monthey-Champéry-Bahn am Montag in Col-lombey ist die Lenkerin ei-nes in Frankreich immatri-kulierten Personenwagensleicht verletzt worden. DieAutomobilistin hatte amBahnübergang auf derKreuzung Corbier vor einerAmpel angehalten, wie «LeNouvelliste» berichtete. Be-vor die Ampel auf Grünschaltete, fuhr das Fahrzeugwieder an und wurde vomherannahenden Zug ge-rammt. Die Lenkerin erlittleichte Verletzungen undwurde ins Spital von Mon-they eingeliefert.

Nach dem Fest die AlltagssorgenIn der kommenden Legislaturperiode warten zahlreiche wichtige Sachfragen

auf Parlament und RegierungS i t t e n. – Die konstituie-rende Sitzung des WalliserKantonsparlamentes ge-hört zu den feierlichen Au-genblicken im Leben desKantons und der Republik.Doch schon zeichnet sicheine ganze Reihe von Sach-fragen ab, welche die ganzeAufmerksamkeit von Re-gierung und Parlament er-fordern.

Die Departementsverteilungstand am Montag in Sitten nichtnur im Mittelpunkt der Mut-massungen und der Gerüchte.Die neu gewählten Regierungs-mitglieder haben sich zum An-lass der Vereidigung auch er-neut getroffen, um die Weichenfür die Aufgabenteilung in derstark erneuerten Regierung vor-zubereiten. Sicher ist einzig,dass Staatsrat Claude Roch inseiner angestammten Domänebleibt. Alles andere ist offen.Was durchsickert: Die Energieist offenbar eines der «Objekteder Begierde».

Die Energie für Cinaoder für Tornay?

Dabei stellt sich die Frage, obStaatsrat Cina, der schon imVerwaltungsrat in der vom Kan-ton kontrollierten WalliserElektrizitätsgesellschaft sitzt,den Zuschlag erhält. Aber auchMaurice Tornay werden Ambi-tionen nachgesagt. Ihm könntedie Energie die eher ungeliebteÜbernahme des Gesundheits-wesens versüssen, das er zu-sammen mit den Finanzen über-nähme. Bei Cina könnten dannals Kompensation Teile des frü-heren «Superdepartementes»von Staatsrat Jean-René Four-nier landen. Wegen offensichtli-cher persönlicher Verflechtun-gen kommt die SP-StaatsrätinEsther Waeber-Kalbermattenfür das Gesundheitswesen nichtinfrage. Weil sich aber in derGesundheitspolitik angesichtsvon rasant steigenden Kostenund wachsender Unzufrieden-heit aller Akteure und der An-sprüche der Patienten schwereZeiten abzeichnen, ist diesesTätigkeitsfeld ungeliebt.

Das Tourismusgesetz als Stolperstein

Zwar hat der 2. Vizepräsidentdes Grossen Rates, Jean-AlbertFerrez, am Montag in seiner An-trittsrede eine Lanze für dasneue Tourismusgesetz gebro-chen. Aber seine Botschaft stiessim Rat nicht auf sonderlich gros-ses Echo. Die Linke wird dieVorlage ebenso bekämpfen wie

die SVP, die ja das bürgerlicheReferendumskomitee dominiert.Der grösste Schwachpunkt derVorlage liegt in der Finanzie-rung. Die gut 80 Mio. Franken,die man dem Walliser Tourismuszur Verfügung stellen will, müs-sen auch bezahlt sein. Abgese-hen von den 10 Mio. Franken anSteuergeldern, die wir alle tra-gen, stellt sich darum die Frage:Wer muss an der Kasse vorbeiund wie sieht die Schlussabrech-nung aus? Wenn diese Proble-matik bis zum Abstimmungster-min im Herbst beantwortet wer-den kann, dann hat die Vorlageeine Chance. Im anderen Fallewird sie abgelehnt und die Tou-rismusfinanzierung muss auf ei-ne andere Grundlage gestelltwerden. Aber auf welche? DieseAntwort wird auch von den

Referendumskomitees nichtschlüssig beantwortet.

Aufgabenteilung und Finanzausgleich

In der laufenden Legislaturpe-riode ist überdies die neue Auf-gabenteilung zwischen demKanton und den Gemeinden fäl-lig, dazu die Neuregelung desinterkommunalen Finanzaus-gleichs. Die Fragestellung lau-tet hier: Welche Pflichten, aberauch welche Rechte werdenwem übertragen? Und werdendie Mittel des Finanzausgleichskünftig an Kriterien gebunden,die Gemeindezusammenschlüs-se fördern oder sogar dekretie-ren? Zwangsfusionen sind voneiner Mehrheit im Parlamentschon am Beispiel von Ausser-binn durchexerziert worden.

Dies gegen den geschlossenenund einhelligen Willen derOberwalliser Abgeordneten al-ler Parteien und Fraktionen.

Die Wirtschaftslage als Sorgenkind

Die vergangene Legislaturpe-riode war geprägt von finanziellausgesprochen günstigen Rah-menbedingungen. Die Ver-schuldung wurde nicht nur dankdem Nationalbankgold abge-baut, sondern auch wegen derVerwendung von Rechnungs-überschüssen. Die drastischveränderten wirtschaftlichenRahmenbedingungen werdeneine neue Finanzpolitik erfor-dern, die Flexibilität mit finan-zieller Genügsamkeit undStrenge im Ausgabengebarenunter einen Hut bringt. lth

Nach den Feierstunden – die Sachprobleme und die schwierigen Entscheidungen: der Walliser GrosseRat. Foto wb

Wer leitetFraktionen?Nur zwei Frauen

am Ruderlth) Die Fraktionspräsidienwerden von folgenden Per-sonen wahrgenommen:Freisinnig-Liberale: AndréVernay (Aldo Resenterra);SP-Linksallianz: MarcelleMonnet-Terrettaz (GermanEyer); CVP Mittelwallis:Pascal Gaillard (Pascal Bri-dy); CVP Oberwallis: FelixRuppen (Marcel Man-gisch); CVP Unterwallis:Nicolas Voide (Jérôme But-tet); CSP Oberwallis: Gra-ziella Walker Salzmann(Diego Clausen); SVP Un-terwallis: Jean-Luc Addor(Edmond Perruchoud),SVP Oberwallis: FranzRuppen (Louis Ursprung).

Fraktionenund BerufeKennzahlen desGrossen Rates

lth) Die 130 Mitglieder desWalliser Grossen Ratessind in acht Fraktionen auf-geteilt. Die grösste Frakti-on bilden mit 28 Mandatendie Freisinnig-Liberalen,gefolgt von der Linksalli-anz mit SP Oberwallis, SP,Grüne und Christlichsozia-le des Unterwallis mit 22Sitzen. Ebenfalls auf 22Sitze kommt die CVP Mit-telwallis. Je 16 Sitze zählendie CVP Unterwallis unddie CVP Oberwallis. DieChristlichsozialen desOberwallis kommen auf 14Sitze, die SVP Unterwallisauf 7 Sitze und die SVPOberwallis auf 5 Sitze.Der Frauenanteil liegt ins-gesamt bei 23,8 Prozent.Am meisten Frauen (46,1Prozent) zählt die SP Un-terwallis. Bei der CVPOberwallis liegt der Frau-enanteil mit nur 9,3 Prozentam tiefsten. Mittlerweilesind Abgeordnete aus demErziehungswesen die wich-tigste Berufsgruppe, ge-folgt von Advokaten undNotaren, von Ingenieuren,von Bank- und Handelsan-gestellten.

L e C h â b l e. – (wb) Ges-tern Dienstag um 7.30 Uhrereignete sich auf derHauptstrasse in Le Châ-ble ein Verkehrsunfall.Wie die Walliser Kantons-polizei mitteilte, wurdendabei zwei Personen ver-letzt.

Ein 23-jähriger Portugiese fuhrmit seinem Auto auf derHauptstrasse von Le Châble inRichtung Sembrancher. Als ersich nach einem Überholmanö-ver wieder in den Verkehr ein-reihte, verlor er die Kontrolleüber sein Fahrzeug und gerietauf die Gegenfahrbahn. Dabeikam es zu einer Frontalkollisi-on mit einem in die Gegenrich-tung fahrenden Personenwa-gen, welcher durch einen 23-jährigen Walliser gelenkt wur-de.

Aus den Fahrzeugen geborgen

Die beiden Verletzten musstenvon der Feuerwehr Bagnes ausden Fahrzeugen geborgen wer-den.Wie die Kantonspolizei weitermitteilte, wurden die Verletz-ten mit einer Ambulanz in dieSpitäler von Sitten und Marti-nach gefahren.Die Strasse war während derganzen Intervention gesperrt.Im Einsatz vor Ort standen einArzt, die Ambulanz, die Feuer-wehr von Bagnes sowie dieWalliser Kantonspolizei.

Nach der Frontalkollisionmussten die beiden Verletz-ten durch die Feuerwehr von Bagnes aus den Fahrzeugengeborgen werden.

Foto Kantonspolizei

Frontalkollision: Zwei Personen verletzt

Verkehrsunfall in Le Châble