revue de presse

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t des festivals GREnoble DU 3 AU7 fUrtrET Gtest courtrrr mais intense Le plus ancien leslival de courts-mé atteinl sa 3F année tence" Pour I'occasion, on dit bienvenue au numérique ! e court-métrage, est-ce un petit film ? "Technique- ment, c'est un film qui du- re entre vingt secondes et 59 minutes. C'est l'antichambre du long pour plein de gens. Les réalisateurs ont souvent com- mencé par ça.Alors, ici, au 'Festival du film court en plein air, on reçoit sans doute les cinéastes de demain", glisse Guillaume Poulet, le directeur de la Cinémathèque de Greno- ble. Là, il vient juste de terminer le visionnage des 750 films reçus pour cette édition du festival. "ll a fallu en sélectionner entre 25 et 30". Tâche difficile. "Aucun fllm n'a été releté sans avoir été vu.ll y a un vrai travail de sélec- tion, à cinq personnes. En fait, c'est un certain regard sur les films propgsés". Cette année, d'ailleurs, les prolets soumis se sont multipliés. "C'est parce qu'on a une nouveauté: pour la première fois, nous accep- tons les productions en numé- rique. Jusque-là, nous soute- nions la pellicule tout en sentant Durant cinq jours, le tilm cjutl surz maître rie la pi act Sein!'At )dré mob oa qu'ilfaudrait y passer". Chaque di soir, à minuit pile. Suivra une soir, entre quatre et six films projection de tous les primés. passent une première fois dans Suspense... la salle Juliet-Berto à 20 h 30, puis sont rediffusés sur la place Saint-André vers 22 h. Et le jeu, c'est que tous les réalisateurs soient là le lendemain de la pro- jection de leur film pour reparler de leuræuvre. Le public aussi a sa voix : "Après les films, le pu- blic peut voter en donnant une note à chaque proposition. À b fin, on remettra le prix du pu- blic". Le palmarès sera d'ailleurs rendu public le same- "interdit au moins de 18 ans" est également prévue. Ce qu'on y verra? Des films por- nographiques des années tren- te...Oui, c'est fou. Et ça vaut carrément le coup d'ceil. Autre merveille qui ravira les fans de mangas : pour la pre- mière fois en France, il sera posSible de découvrir des films d'animation japonais datant des années 1917 à 1929, prê- tés par le National Film Center de Tokyo. Guillaume Poulet est confant. "Je pense que ce sera un grand cru", glisse{-il o Du porno et des manÉlas À côté de la sélection officielle, la Cinémathèque organise une foule de rendez-vous autour du film court. On vous parle de ce qu'on préfère : d'abord, I'atelier "réalisation", pour les enfants, dont le résultat sera diffusé lors d'une séance pour les enfants, le 7 juillet à 14h30. Mais ne croyez pas qu'on ne pense qu'aux petits puisqu'une soirée

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Page 1: Revue de Presse

t des festivals GREnoble

DU 3 AU7 fUrtrET

Gtest courtrrr mais intenseLe plus ancien leslivalde courts-mé atteinlsa 3F année tence"Pour I'occasion, on ditbienvenue au numérique !

e court-métrage, est-ceun petit film ? "Technique-ment, c'est un film qui du-

re entre vingt secondes et 59minutes. C'est l'antichambredu long pour plein de gens. Lesréalisateurs ont souvent com-mencé par ça.Alors, ici, au

'Festival du film court en plein

air, on reçoit sans doute les

cinéastes de demain", glisse

Guillaume Poulet, le directeurde la Cinémathèque de Greno-ble.Là, il vient juste de terminer levisionnage des 750 films reçuspour cette édition du festival. "ll

a fallu en sélectionner entre 25et 30". Tâche difficile. "Aucun

fllm n'a été releté sans avoir étévu.ll y a un vrai travail de sélec-tion, à cinq personnes. En fait,

c'est un certain regard sur les

films propgsés". Cette année,d'ailleurs, les prolets soumis sesont multipliés. "C'est parcequ'on a une nouveauté: pourla première fois, nous accep-tons les productions en numé-rique. Jusque-là, nous soute-nions la pellicule tout en sentant

Durant cinq jours, le tilm cjutl surz maître rie la pi act Sein!'At )dré mob oa

qu'ilfaudrait y passer". Chaque di soir, à minuit pile. Suivra unesoir, entre quatre et six films projection de tous les primés.passent une première fois dans Suspense...la salle Juliet-Berto à 20 h 30,puis sont rediffusés sur la place

Saint-André vers 22 h. Et le jeu,

c'est que tous les réalisateurs

soient là le lendemain de la pro-jection de leur film pour reparlerde leuræuvre. Le public aussi asa voix : "Après les films, le pu-

blic peut voter en donnant unenote à chaque proposition. À bfin, on remettra le prix du pu-

blic". Le palmarès serad'ailleurs rendu public le same-

"interdit au moins de 18 ans"est également prévue. Cequ'on y verra? Des films por-nographiques des années tren-te...Oui, c'est fou. Et ça vautcarrément le coup d'ceil.

Autre merveille qui ravira les

fans de mangas : pour la pre-

mière fois en France, il seraposSible de découvrir des filmsd'animation japonais datantdes années 1917 à 1929, prê-

tés par le National Film Centerde Tokyo. Guillaume Poulet estconfant. "Je pense que ce seraun grand cru", glisse{-il o

Du porno et des manÉlasÀ côté de la sélection officielle,

la Cinémathèque organise unefoule de rendez-vous autour dufilm court. On vous parle de cequ'on préfère : d'abord, I'atelier"réalisation", pour les enfants,dont le résultat sera diffusé lors

d'une séance pour les enfants,le 7 juillet à 14h30. Mais ne

croyez pas qu'on ne pensequ'aux petits puisqu'une soirée

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Page 3: Revue de Presse

teur numérique

posait quelques pro-

blèmes techniques.

Notre salle, la salle

Berto, vient aussi

d'être équipée d'un

projecteur numé-

rique dernier cri. Le

mouvement global

va dans le sens du

numérique, à nous

de nous adapter.

(( Faire découvrirdes choses raresc'esr oÉsoRMAts UNE TRADTToN GRENoBLoTsE : EN JUTLLET sE TTENT LE FESTIvAL DUFtLM couRT EN pLEtN AtR DE cRENoBLE, pLAcE sAtNT-auonÉ. GUTLLAUME pouLET, LEDIRECTEUR OE TA CINÉIqNTHÈOUE OUI ORGANISE L.ÉvÉNeN4rNT, NoUS PARLE DU FESTIVALET OU CII.IÉVN Cru OÉruÉNNL. PROPOS RECUEILLIS PAR BENJAMIN BULTEL

Ouoi de neuf pour films sélectionnés est identique. Cinémathèque. Le but est de fairecette3Seédition? Pourcontrebalancerunpeucela,on découvrir au public des choses

Guillaume Poulet : La grand organise une projection de films rares. Pour les films d'animationinnovation cette année - mais qui étrançrs primés les années précé- japonais muets, c'est le fruit d'unesera finalement peu visible du dentes au festival international du collaboration avec le Muséum ofpublic-c'estlepassageaunumé- courtmétragedeClermont-Fenand, Modern Art de Tokyo. lls sontrique, en-plus des projections tra- qui a un vrai talent de découvreut inédits en France, mise à part une

ditionnelles en 35 mm. Cette nou- dedéfricheur.Maisavecletemps, le projection à Paris il y a quelques

veauté a un coût forcément, c'est lestival de Grenoble va plus s'ouvrir mois. Avec le succès actuel de ce

la principale raison pour laquelle à l'étranger. genrg les gens oublient - ou ne

on ne l'a pas adoptée avant. Et savent pas - que le manga est un

puis il y avait un certain attache- Comment se fait ta sétection ? très vieux genre. De même pour le

ment historique à l'argentique. Elle repose forcément sur des cri- cinéma érotique ou pornogra-

Comme les projections se font en tères subjectifs. L'objectif, c'est phique, pour l'essentiel compo-

plein aiç l'installation d'un projec- qu'elle soit représentative des sées d'æuvres qui étaient proje-

tées dans les mai-

sons closes, qui est

finalement presque

aussi vieux que le

cinéma lui-même.

Ces films font partie de son histoire,

même s'ils ne sont

pas signés par des

< grands n réalisa-

teurs.

Et qu'est-ce que [enumérique va apporter ?

D'une part cela permet de grande-

ment augmenter le nombre de

films diffusables, ce qui pour nous

nous donne une charge de travail

beaucoup plus conséquente(rires). Les années passées, les

cinq membres du comité de sélec-

tion visionnaient 250 films pour en

retenir une grosse trentaine en

compétition. Là c'est plus de 800

films qu'on a vus. L'autre avan-

tage, c'est qu'on va pouvoir proje-

ter plus facilement des films étran-

gers, puisque l'incrustation des

sous-titres est plus facile.

Justement, la sélection dufestival reste en majoritéfrancophone. C'est un choix ?

Non, c'est plus un hasard. Nous

recevons majoritairement des

films en français, la proportion de

films reçus. Et puis surtout qu'elle

soit éclectique. Un autre point

important est la place accordée

aux premiers films. Cette .année,on doit tourner autour de 40 o/o de

premiers films. ll n'y a pas de

quota, mais c'est vrai que c'est

important pour nous de mettre en

avant des réalisateurs inconnus.

Entre un film d'un réalisateur bien

installé dans le milieu et une nou-

velle æuvre, on privilégiera cette

dernière, pour promouvoir I'aspect

n découverte r du festival.

Cette année, deux séancesun peu particutières ont lieu: une avec des courts-métrages d'animation japo-nais du début du XXe siècteet une de fitms érotiquesctandestins des années 20.Pourquoi ces choix ?

C'est-le caractère patrimoine de la

Le Métiès vientd'emménager dans ses nou-veaux locaur, avec trois sa[-les contre une auparavantldossier sur notre sitelnternetl. l[ va y avoir techoix pour voir de vieuxfitms à Grenoble...Le Méliès faisait déjà de la diffu-sion de patrimoine. Mais au fond,

ils font surtout des resorties ou

des rééditions. Nous sommes plus

dans la découverte, dans le fait de

fouiller dans nos tiroirs. Et puis

notre particularité est que nous

pouvons organiser des cycles. Au

final, nous sommes plus complé-

mentaires que concurrents. Après,

c'est une bonne chose qu'il y ait

de nouvelles salles à Grenoble. ll y

a de la place pour tout le monde.

) Festival du fitm court en

plein air de Grenoble, du 3 au 7juitLet, ptace Saint-André

" Le mouvement gLobaI va

dans le sens du numérique,à nous de nous adapter "

Page 4: Revue de Presse

testival du film court en plein air

de Grenoble: du It rnrn au 4 kPour sa 35' édition, le Festivaldu fi lm court en plein air de Gre-noble passe au numérique! D'icile 3 juilleç la salle Juliet Berto sera

en effet équipée d'un projecteur4k- une première pourune salledel'agglomération grenobloise.Cette

année,la compétition s'ouvre doncaux réalisateurs ayant déjà aban-

donné le 35 mm.Plus detrentefi lms

françai9 suédois, belgel israéliens,

italieng japonais ou encore espa-

gnols seront présentés. lls seront

évalués par un jury principal,auquel

participera le comédien Bernard

MENEf par un jury presse,dont fera

partie notre critique cinéma Jean-

Piene ANDREVON, par un juryjeune,

composé de cinq lycéens issus des

options cinéma de l'académie deGrenoble, et par un jury dédié à

l'aide à la création. De l'amoutdela politique, de l'humour... de la

fiction au documentaire,en passant

par le cinéma d'animation, il y en

aura pour tous les goûts. Plusieurs

séances thématiques seront d'ail-

leurs organisées. Une carte blanchesera donnée au Festival Vues d'enface, une autre au GREC (groupe derecherches et d'essais cinématog ra-

phiques).Une après-midi sera consa-

crée aux enfantttandis qu'une nuitle sera aux adultes avec des < films

clandestins soft et hard au tempsdu muet >. Quant aux réalisateurs

Alain GoMlS et Serge AVÉUKnN,

ils seront mis à l'honneur, chacun

à leur tour. . .

Du mardi 3 au samedi 7 juillet,à 20 h 30, à la salle Juliet Berto,et à 22 h, sur la place Saint-André, à Grenoble. Gratuit.w ww. c i ne mat he q uede g re no b Ie.fr

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