revue de presse 2005 - archi-urgent.com

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Architectes de l’urgence Emergency Architects > Siège Paris 9 rue Borromée – 75015 Paris-France Tél 00 33 (0)1 56 58 67 27 www.archi-urgent.com > Siège Sydney 11 York Street-NSW Sydney-Australie Tél : 00 61 402 20 13 13 www.emergencyarchitects.org.au REVUE DE PRESSE 2005

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Page 1: REVUE DE PRESSE 2005 - archi-urgent.com

Architectes de l’urgence Emergency Architects

> Siège Paris 9 rue Borromée – 75015 Paris-France

Tél 00 33 (0)1 56 58 67 27 www.archi-urgent.com

> Siège Sydney 11 York Street-NSW Sydney-Australie

Tél : 00 61 402 20 13 13 www.emergencyarchitects.org.au

REVUE DE PRESSE 2005

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4 Janvier 2005

Les Architectes de l'urgence au chevet des victimes en Asie

Des Architectes de l'urgence, une association d'architectes aidant à la reconstruction du bâti dans des régions sinistrées, ont quitté mardi la France pour le Sri Lanka et l'Indonésie afin d'apporter leur soutien aux victimes du séisme en Asie, a-t -on appris auprès de l'association. Deux équipes comprenant cinq architectes au total vont tenter d'analyser avec les architectes locaux de leur réseau international les besoins afin de mettre au point rapidement un programme de reconstruction dans les zones touchées par le séisme, a précisé à l'AFP une de leurs porte-parole. Avant de s'envoler pour l'Asie, les architectes ont procédé à une première évaluation des zones à traiter en priorité sur la base d'une estimation cartographique des dégâts et de l'estimation quantitative du nombre de destructions sur la base d'images satellites. L'association, dont la base logistique est à Amiens (Somme) et le siège social à Paris, a été créée en avril 2001 après les inondations dans la Somme. Les Architectes de l'urgence interviennent notamment après les séismes, comme à Bam (Iran), où ils ont aidé à évaluer les moyens à mettre en oeuvre pour sauver le patrimoine restant après le séisme du 26 décembre 2003. (04/01/2005)

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6 Janvier 2005 Alice Morera, architecte : « D’abord, évaluer les dégâts »

Entretien avec une membre de l’association Architectes de l’urgence, dont deux équipes sont sur place.

Fondée en avril 2001, après les inondations de la Somme et de l’Oise, l’association Architectes de l’urgence a pour objet d’apporter conseil et assistance aux populations éprouvées par des catastrophes naturelles, technologiques ou humaines, en France et à l’étranger. Les Architectes de l’urgence sont notamment intervenus au Bangladesh, à la demande des Nations unies, à Haïti ou encore à Bam, en Iran, où ils ont aidé à évaluer les moyens à mettre en oeuvre pour sauver le patrimoine restant après le séisme du 26 décembre 2003.

Quel type d’action va développer votre association en Asie ?

Alice Morera. Deux équipes composées de cinq architectes sont d’ores et déjà part ies pour le Sri Lanka et l’Indonésie afin d’apporter leur soutien aux victimes des tsunamis. Leur mission est d’analyser les besoins avec les architectes locaux afin de mettre au point rapidement un programme de reconstruction dans les zones touchées par le séisme. C’est une mission d’évaluation. Nous ne sommes pas là pour mettre en place de l’aide. Il s’agit d’abord d’un diagnostic, même si notre objet est d’apporter une assistance technique, dans un premier temps aux populations, par exemple par la mise en sécurité des bâtiments comme nous avons pu le faire en Algérie, au Maroc ou en France lors des inondations de Nîmes. Pour l’Asie, la première urgence n’est pas de se rendre sur le terrain, comme c’était le cas pour l’Algérie et le Maroc, où nous étions là dès le lendemain du séisme. Étant donné l’ampleur de la catastrophe, nous avons décidé d’orienter différemment notre action en laissant le temps aux équipes médicales et sanitaires de faire leur travail.

Combien de temps l’évaluation va-t-elle durer ?

Alice Morera. Vraisemblablement une bonne quinzaine de jours au terme desquels nous serons en mesure de faire des propositions d’intervention, de reconstruction, d’assistance à la maîtrise d’ouvrage ou encore de formation par l’intermédiaire des confrères locaux. Nous aidons à l’organisation locale et complétons les effectifs s’ils sont trop peu sur le terrain. Il est pour nous primordial de s’appuyer sur les structures des pays. Nous refusons de jouer les cow-boys qui arrivent en disant : « C’est comme ça qu’il faut faire, avec nos méthodes », lesquelles sont souvent inadaptées aux problèmes.

Comment localisez-vous les zones les plus touchées ?

Alice Morera. Nous effectuons des estimations quantitatives des destructions grâce à des images et des photos satellite. Aujourd’hui [hier - NDLR], nous sommes toujours en train d’évaluer les dégâts en Indonésie, en Thaïlande, en Inde et au Sri Lanka. Ces estimations servent ensuite de base pour faire des appels à la solidarité internationale pour les reconstructions.

Entretien réalisé par Cyrille Poy Le site Internet de l’association (www.archi-urgent.com) donnera au fil des jours des informations sur son travail en Asie. Pour soutenir l’association : 01 56 58 67 27 ou info@archi-urgent. com

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FONDATION-ABBE-PIERRE.FR 10 Janvier 2005 Fondation Abbé Pierre : Les sinistrés d'Asie ont besoin de vous !

Emetteur: Fondation Abbé Pierre Thème: International | Actions Humanitaires

Au lendemain de la catastrophe, la Fondation Abbé Pierre s'est mobilisée pour venir en aide à 3 000

familles parmi les plus touchées du Sud de l'Inde, en liaison avec les communautés Emmaüs installées

dans la région : construction d'abris provisoires et fournitures d'objets de première nécessité (nattes,

ustensiles de cuisine, filets de pêche, vêtements, outils ...).

Après la phase indispensable des secours d'urgence, la Fondation Abbé Pierre restera présente aux

côtés des plus défavorisés, principales victimes du séisme. Elle s'engagera alors pour de longs mois

dans des actions de reconstruction avec les habitants.

Nos associations partenaires (Atlas Logistique, déjà intervenu aux côtés de la Fondation Abbé Pierre

pour la reconstruction de villages en Algérie après le séisme de 2003, et Architectes de l'urgence) sont

déjà sur le terrain pour analyser les priorités et identifier les sites futurs d'intervention.

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Solidarité internationale avec l'Asie du Sud-Est - La Région Rhône-Alpes mobilisée pour la reconstruction 07 janvier 2005 - Conseil Régional de Rhône Alpes Mobilisée au côté de Pompiers sans frontières et de Secouristes sans frontières, au lendemain de la catastrophe qui a ravagé l'Asie du Sud-Est, le 26 décembre dernier, décimant plus de 150 000 habitants des îles et côtes de l'Océan indien, la Région Rhône-Alpes confirme son engagement solidaire durable auprès des victimes du Tsunami et des associations oeuvrant dans l'urgence et en vue de la reconstruction des territoires. Sur proposition de Jean-Philippe BAYON, Vice-Président délégué à la Coopération décentralisée et au Commerce équitable, l'Exécutif a adopté une stratégie d'intervention à long terme, fondée sur un triple principe combinant l'aide d'urgence immédiate, l'action de reconstruction à moyen et long terme et la création de liens pérennes fondés sur les compétences de la Région et sur des projets communs qui seront dé finis avec d'autres collectivités territoriales. Ces mesures seront proposées par le Président de la Région Jean-Jack QUEYRANNE, lors de la prochaine Assemblée plénière des 20 et 21 janvier . Dans le cadre de l'aide d'urgence tout d'abord, la Région va débloquer un crédit de 200 000 euros en autorisations d'engagements , dont 180 000 euros vont être affectés immédiatement au bénéfice de dix associations présentes en Rhône-Alpes. Il s'agit de : Cosi-Comité de secours internationaux, de la Croix-Rouge française, de Handicap International, de Pompiers sans frontières, de Médecins du monde, du Secours catholique, du Secours populaire , de Triangle Génération Humanitaire, de Secouristes sans frontières et d 'Architectes de l'urgence. Concernant la reconstruction des zones sinistrées, où plus de 5 millions de personnes sont actuellement en situation de survie, la solidarité régionale s'inscrit dans une perspective durable fondée sur la mise en oeuvre de projets qui vont être définis dans les prochaines semaines . Ces projets relèveront des compétences propres de la Région, en matière d'équipements scolaires, notamment. Ils s'appuieront aussi sur la mobilisation conjointe des collectivités territoriales . Des projets seront également étudiées pour associer directement les jeunes Rhônalpins, par l'intermédiaire de jumelages entre des lycées, par exemple. Le devoir de solidarité ne doit pas se limiter à quelques semaines, tant les besoins sont immenses. Les premiers témoignages des Pompiers sans frontières et de Secouristes sans frontières confirment la nécessaire implication dans des programmes à long terme. La solidarité internationale est l'un des piliers de la politique du nouvel Exécutif, qui se traduira cette année par une mesure forte : le doublement du budget de la Région consacré à l'aide au développement, qui passera de 0,3 à 0 ,7% du budget total. En se conformant aux protocoles de Rio et de Johannesburg , Rhône-Alpes devient la première Région française en matière de solidarité internationale. L'adoption, ce matin en Bureau exécutif, du principe de constitution d'un Fonds de solidarité de première urgence à vocation internationale, d'un montant de 100 000 euros, s'inscrit dans cette vision stratégique de la coopération mondiale.

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Mardi 11 Janvier 2005 Deux missions des Architectes de l'urgence préparent la reconstruction à Sumatra et au Sri Lanka . Des centaines de milliers de maisons et de bâtiments publics ont été détruits. Le raz de marée en Asie du Sud-Est a détruit des centaines de milliers de maisons, mais aussi des écoles, des bâtiments publics... Pour aider à relever le défi de la reconstruction, l'association française Les Architectes de l'urgence a dépêché, depuis le 5 janvier, deux équipes sur place : trois personnes au Sri Lanka et deux en Indonésie, à Banda Atjeh (île de Sumatra). Leur mission : évaluer les besoins, analyser les types de destructions et établir un programme de reconstruction des régions dévastées. "Nous avons roulé des dizaines de kilomètres au milieu de zones entièrement détruites. De temps en temps, émerge un bâtiment qui a tenu. Cela peut être instructif : nous essayons de comprendre pourquoi une maison a résisté et pas l'autre", indique Christian Combes, membre de la mission au Sri Lanka. "Les édifices en béton, souvent les maisons les plus riches, ont mieux tenu que les constructions en briques ou en parpaings, indique l'architecte. De même, les maisons surélevées, sur pilotis, ont moins souffert. Nous avons aussi constaté que la forme circulaire de certains temples leur a permis de bien résister à la vague." Autant d'indices dont l'équipe tiendra compte pour définir des solutions techniques qui limitent les dégâts en cas de reproduction d'un pareil événement. A Banda Atjeh, où une partie de la ville a été rasée, l'équipe menée par Patrick Coulombel, président des Architectes de l'urgence, rencontre les plus grandes difficultés pour se déplacer et dresser un état des lieux. "On connaît le nombre de morts, de survivants, de personnes déplacées, mais on n'a pas d'estimation des bâtiments détruits. Il n'y a ni cartes ni plans urbains", déplore-t-il. COMPRENDRE LE CONTEXTE Pour M. Coulombel, "le problème de fond est de savoir si nous devons mettre l'accent sur des abris d'urgence ou travailler sur un programme d'urbanisation durable. Je crains que les camps provisoires finissent par durer. Or l'abondance des fonds recueillis permet une reconstruction intelligente, qui limite les risques. Pour cela, nous devons identifier les secteurs à réurbaniser". Les architectes français travaillent en liaison étroite avec leurs confrères sur place. "Ce sont eux qui connaissent l'environnement et qui auront à mettre en œuvre les reconstructions", dit Christian Combes. Les équipes s'attachent également à écouter la population et à comprendre le contexte pour que leurs solutions soient acceptées et répondent aux besoins. Les deux missions de Colombo et de Banda Atjeh doivent définir un secteur sur lequel cibler leur intervention. "Nous préférons travailler qualitativement sur une petite zone et servir d'exemple, de référence",explique Christian Combes, à qui la réalisation de 5 000 à 10 000 habitations au Sri Lanka semble une bonne base de travail. Parallèlement, une équipe de trois personnes poursuit, au siège de l'association, à Amiens (Somme), un travail d'estimation de l'étendue des dégâts et des besoins grâce à la comparaison d'images satellites prises avant et après la catastrophe. L'association s'est également attelée à la recherche de fonds pour financer ses interventions. "Nos missions de repérage et d'évaluation sont totalement indépendantes", indique Alice Moreira, porte-parole des Architectes de l'urgence. "Par la suite, pour la mise en œuvre de nos programmes, nous cherchons des mandats et des financements de l'ONU ou de ministères français", ajoute-t-elle. Créée lors des inondations de la Somme en 2001, l'association est depuis intervenue au moment des inondations dans le Gard, mais aussi à la suite de séismes au Maroc, en Algérie, en Afghanistan, en Iran et en Guadeloupe, et après des cyclones à Madagascar et en Haïti. Grégoire Allix

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11 Janvier 2005 Mission BTP en Asie : les architectes sont en colère

Au lendemain de l'annonce par Gilles de Robien de l'envoi d'une mission d'évaluation des besoins de reconstruction en Asie, l'Ordre des Architectes s'insurge. "Pendant que des architectes, en réponse à l’appel des Architectes de l’urgence, sont en Asie depuis plus d’une semaine et travaillent à une mission d’évaluation avec les architectes locaux, le ministère de l’Equipement réunit à Paris la fine fleur du BTP et des ingénieurs... mais pas les architectes", s'indigne Jean-François Susini, le président du Conseil national de l’Ordre. "Sans la moindre concertation comme d’habitude, une mission du BTP équivalente à celle des Architectes de l’urgence déjà sur place doit être organisée. Et dire qu’il y a certains confrères qui ont indiqué dans la presse qu’ils souhaiteraient retourner sous la tutelle de l’Equipement...". Et Jean-François Susini de saluer le ministère de la Culture qui a soutenu et relayé l’initiative des Architectes de l’urgence. "L’attitude du ministère de l’Equipement est tout à fait regrettable", poursuit-il. "Elle indique soit l’incapacité d’un grand ministère d’obtenir des informations sur les actions en cours, soit un désintérêt affiché pour les architectes et l’architecture". (11/01/2005)

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17 Janvier 2005 «Il faut reconstruire le pays»

Propos recueillis par Jean-Louis Tremblais à Colombo [15 janvier 2005]

Avec plus de 30 000 morts et 5 000 disparus, le Sri Lanka est l'un des pays les plus touchés par le tsunami. Les ONG françaises y sont très actives. Gaël de Maisonneuve, conseiller en charge des questions politiques et humanitaires à l'ambassade de France, explique leur action.

Le Figaro Magazine - Combien d'ONG françaises recense -t-on au Sri Lanka ?

Gaël de Maisonneuve - Plus d'une vingtaine. Citons notamment la Croix-Rouge, Caritas, AICF (Action internationale contre la faim), Handicap international ou le Secours populaire. D'autres sont plus spécialisées comme Architectes de l'urgence, Télécoms sans frontières, Electriciens sans frontières ou Tulipe (association de pharmaciens qui procède au tri des médicaments).

Combien la France va-t-elle consacrer à l'assistance humanitaire ?

A ce stade, environ 50 millions d'euros pour l'aide publique dans toute la zone géographique. Et autant pour l'aide privée. Selon la Croix-Rouge, on n'a jamais constaté un tel élan de générosité chez les particuliers. C'est la raison pour laquelle nous tentons de canaliser cet effort avec les institutions et les autorités locales. Elles sont les plus qualifiées pour estimer les besoins et les répartir aux victimes. Le Sri Lanka, qui est exportateur de textile, n'a pas besoin de vêtements ou de couvertures. En revanche, des hôpitaux et des écoles ont été détruits. Il faut les reconstruire. Le gouvernement a créé une cellule de crise qui gère toutes ces questions avec les ONG.

Est-on certain que cette aide ne sera pas dilapidée ?

Elle ne le sera pas si elle est canalisée. C'est pourquoi nous répétons aux gens qui nous appellent de s'adresser aux ONG spécialisées, elles-mêmes en relation avec des interlocuteurs sri-lankais. Après l'aide d'urgence, nous sommes dans une optique de reconstruction. Le montant financier de la catastrophe du 26 décembre 2004 est en effet estimé à environ 1,5 milliard de dollars.

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FEMME ACTUELLE

14 novembre 2005

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MIDI LIBRE

18 novembre 2005

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LA MONTAGNE

24 novembre 2004

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INFO CLERMONT Novembre 2005

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LE MONITEUR Novembre 2005

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LE COURRIER PICARD 16 décembre 2005

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Arkitekten Journal de la profession Suédois – Décembre 2005

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Les Cahiers de la Profession Décembre 2005

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Passion Architecture La Revue de l’Unsfa N° 15 - Décembre 2005