revision second mid term presentation one
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Hibah Shabkhez 2015
DUFLE Langue française
pour le F.L.E.I - Le système phonologique du français (1) (2) (3) (4)
2ème mi-session DUFLE 2015 Revision
Hibah Shabkhez 2015
L'APPAREIL PHONATOIRE
• les lèvres• les dents• la langue• le palais dur• le voile du palais / palais
mou• la cavité buccale • la cavité nasale• la luette le pharynx• le larynx• l’épiglotte• l’œsophage• la trachée artère• les poumons
Les organes de la phonation
l’appareil respiratoire : fournit l’air à partir des poumons
le larynx (+ les cordes vocales) : responsable du voisement (caractère sourd /sonore) et de l’intensité
les résonateurs supralaryngés (pharynx, bouche, fosses nasales et cavité labiale) : donnent leurs caractéristiques aux sons par le jeu des organes mobiles modifiant le volume et la forme de chaque cavité.
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Les articulateurs actifs et les articulateurs passifs
Les articulateurs actifs bougent
lors de la phonation en contact ou en
coarticulation avec des autre
articulateurs lors de la phonation
Les articulateurs passifs
ne bougent pas et sont juste en contact avec un/des articulateur(s)
actif(s) lors de la phonation
la langue
Les lèvres
le palais dur
le voile du palais / palais mou
Les dents
la luette
le pharynx
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La phonétique est l’étude matérielle, physique des sons sous l’angle de leur émission, propagation et réception.
La phonologie est est l’étude des sons du point de vue de leur contribution au sens, c’est-à-dire dans la perspective de l’utilisation linguistique qui en est faite.
Le phonème est la plus petite unité de son capable de produire un changement de sens par commutation
(ex : ton/son/mon).
Le graphème est la plus petite unité du système graphique destiné à transcrire les phonèmes. Il est constitué par une ou plusieurs lettres : [o] = o, au, eau (3 graphèmes distincts pour le même phonème).
Il faut toujours traiter la prononciation à l’intérieur d’une unité rythmique. À l’oral, les mots, qui correspondent à la représentation de l’écrit, ne sont pas d’une grande utilité car ils ne constituent en rien une unité prosodique et rythmique.
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Il y a un obstacle
au niveau des
résonateurs sur le chemin de l’air
provenant des
poumons
voyelles
semi-consonnes / semi-voyelles
consonnes
C’est toujours sur une voyelle que tombe l’accent, jamais sur une consonne.
Une voyelle est toujours et nécessairement le noyau d’une syllabe : autant de voyelles, autant de syllabes. Une consonne n’est jamais le noyau d’une syllabe.
la syllabe orale ne correspond pas toujours à la syllabe graphique car en français oral on relève de nombreuses liaisons et enchaînements
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A.P.I. Alphabet Phonétique InternationalVOYELLES
Dans les exercices que vous aurez à faire, vous ne devez pas tenir compte des phonèmes en gris
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A.P.I. Alphabet Phonétique International
SEMI-CONSONNES
Chaque phonème d’une langue donnée peut être transcrit rationnellement par un seul signe, toujours le même. Il s'agit d'une retranscription de la langue orale. Il n'est par conséquent pas question de reproduire les caractéristiques de la langue écrite, ni ne se fier à l'orthographe, sauf quand les correspondances sont régulières.
L’alphabet phonétique international (API)
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A.P.I. Alphabet Phonétique InternationalCONSONNES
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Les archiphonèmesPar archiphonème nous entendons:
l'ensemble des particularités distinctives qui sont communes aux deux phonèmes.
une unité fonctionnelle qui possède l'ensemble des particularités distinctives communes à deux phonèmes dont l'opposition est neutralisable dans certaines positions.
Un élément abstrait dans lequel on englobe des phonèmes apparentés
Voye
lles p
oste
rieur
es:
cel
les
qui
ont
leur
poi
nt
d’ar
ticul
ation
le
plus
ver
s l’a
rriè
re d
e la
bou
che
Voyelles ouvertes : celles que l’on prononce les mâchoires les plus ouvertes
Voyelles fermées : celles que l’on prononce les mâchoires les plus fermées
Voye
lles a
ntér
ieur
es:
cel
les
qui
ont
leur
poi
nt
d’ar
ticul
ation
le
plus
ver
s l’a
vant
de
la b
ouch
e
les syllabes ouvertes : se terminent par une voyelle « lit » [li]
les syllabes fermées:se terminent par une consonne « cible » [sibl]
En syllabe ouverte, le plus souvent la voyelle est fermée ex. E fermé ces [se]
En syllabe fermée, le plus souvent la voyelle est ouverte ex. E ouvert sel [sEl] Hibah Shabkhez 2015
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Non nasale : La cavité nasale reste fermée au moment du passage de l’air.
Occlusive: La cavité buccale est momentanément fermée juste avant l’expiration Non occlusive: la cavité buccale reste ouverte au moment du passage de l’air. Nasale : La cavité nasale est ouverte au moment du passage de l’air.
La classification des phonèmes
Voisée (sonore) : Les cordes vocales situées à l’intérieur du larynx vibrent sous l’effet du passage de l’air Non voisée (sourde) : Les cordes vocales situées à l’intérieur du larynx ne vibrent pas sous l’effet du passage de l’air
Orale: L’air n’est expulsé que par la bouche
Nasale: Une partie de l’air est aussi expulsée par le nez
Occlusive : L’air qui passe dans le canal buccal peut se frayer un chemin vers la sortie
Constrictive: L’air qui passe dans le canal buccal est obstrué complètement au moment de la prononciation
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La classification des phonèmesbilabiale : Les 2 lèvres sont en contact
labio-dentale : la lèvre inférieure s’appuie contre les incisives supérieures.
apico-dentale : la pointe de la langue s’appuie contre les dents supérieures.
apico-alvéolaire : la pointe de la langue s’appuie contre les alvéoles et l’air s’échappe par les côtés (latéral)
prédorso-alvéolaire : la partie avant du dos de la langue frôle les alvéoles du palais.
dorso-palatale : le dos arrière de la langue s’appuie contre le palais dur.
médio-palatales : la partie médiane du dos de la langue s’appuie contre la partie centrale de la voûte du palais
prédorso-palatale, labiale : la partie avant du dos de la langue s’appuie contre la partie avant du palais dur. Les lèvres se projettent en avant.
dorso-vélaires : le dos arrière de la langue s’appuie contre le voile du palais.
dorso-uvulaire : la dos arrière de la langue s’élève vers la luette.
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La classification des phonèmes
orale(non nasale)
occlusive non-voisée
(sourde)bilabiale
orale(non nasale)
occlusive voisée
(sonore)bilabiale
orale(non nasale)
occlusive non-voisée
(sourde)apico-dentale
orale(non nasale)
occlusivevoisée
(sonore) apico-dentale
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive) non-voisée
(sourde)labio-dentale
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive)
voisée (sonore)
labio-dentale
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orale(non nasale)
occlusive non-voisée
(sourde)+ [i, y, e] :
dorso-palatale+ [u, o, a]
dorso-vélaire
orale(non nasale)
occlusivevoisée
(sonore)+ [i, y, e] :
dorso-palatale + [u, o, a]
dorso-vélaire
nasaleocclusivevoisée
(sonore)bilabiale
nasaleocclusive
Voisée (sonore)
apico-dentale
La classification des phonèmes
nasalenon occlusive(constrictive)
médio-palatale
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orale(non nasale)
non occlusive(constrictive) non-voisée
(sourde)prédorso-palatale
labiale
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive)
voisée (sonore)
prédorso-palatale labiale
La classification des phonèmes
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive) non-voisée
(sourde)prédorso-alvéolaire
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive)
voisée(sonore)
prédorso-alvéolaire
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La classification des phonèmes
orale(non nasale)
non occlusive(constrictive)
voisée (sonore)
apico-alvéolaire orale(non nasale)
non occlusive(constrictive)
voisée (sonore)
dorso-uvulaire
orale(non nasale)
non occlusivemédio-dorso- médio-palatale
labiale orale
(non nasale)non occlusivemédio-dorso- médio-palatale
labiale
orale(non nasale)
non occlusivepost-dorso-
vélairenon labiale
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orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
La classification des phonèmes
Les voyelles n’ont pas de distinction de longueur, c’est-à-dire que la différence de longueur n’est pas phonologisée; elle ne sert jamais à différencier deux mots
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orale(non nasale)
non occlusive
orale(non nasale)
non occlusive
nasalenon occlusive
nasalenon occlusive
nasalenon occlusive
La classification des phonèmes
Il est très important quand il s’agit de présenter les voyelles du français à des apprenants étrangers de leur donner des exemples où les voyelles font entendre au mieux leurs caractéristiques. Les voyelles qui sont prononcées les plus clairement et les plus distinctement sont les voyelles accentuées (celles qui sont placées dans la dernière syllabe d’une unité rythmique). Ex. Par là [a]
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L’assimilationOn dit qu’il y a assimilation lorsqu’un phonème perd une partie de ses traits distinctifs sous l’influence du phonème précédent ou suivant qui a une position dominante dans la chaîne parlée.
Selon leur place dans la chaîne parlée, les consonnes ont une position plus ou moins forte. Lorsqu’elles sont à l’initiale d’une syllabe elles sont en position forte ; au contraire, lorsqu’elles sont à la finale d’une syllabe, elles sont en position faible et s’assimilent à la consonne suivante en position initiale.
L’assimilation n’est pas toujours totale; elle est souvent partielle, c’est-à-dire que la consonne qui subit l’assimilation ne prend qu’en partie le trait de la consonne dominante
L'assimilation phonétique est un type très fréquent de modification phonétique subie par un son au contact d'un son voisin, qui tend à réduire les différences entre les deux. Elle consiste en l'acquisition par un son d'une ou plusieurs caractéristiques propres à un son voisin.
En phonétique, on appelle « assimilation » les différents changements que subit un son à cause de l’influence d’un son voisin. Deux sons qui sont l’un à côté de l’autre acquièrent un ou plusieurs caractères communs.
« la plus faible est en quelque sorte victime de la plus forte »
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Types d’assimilationAssimilation régressive: Est dite regressive une assimilation par laquelle le son influencé se situe avant le son qui l'influence.Ex. la combinaison [Sv] comme dans cheval qui se prononce [Sfal] car la consonne initiale [S] donne son trait de non-voisement à la consonne qui la suit : [v] devient [f]
Assimilation progressive: Est dite progressive une assimilation par laquelle le son influencé se situe après le son qui l'influence.Ex. j(e) crois se prononce [Skrwa] car la consonne occlusive non-voisée donne son trait à la consonne voisée [Z] qui devient [S]
Voisement/dévoisement : On a souvent en français une assimilation par voisement ou dévoisement quand deux consonnes sont en contact dans des syllabes séparées. Ex. absent se prononce La consonne non-voisée [s] en position initiale (forte) de syllabe, la consonne voisée [b] en position finale (faible) de syllabe; elle perd alors plus facilement son trait de voisement pour devenir non-voisée par assimilation avec la consonne [s].
Nasalisation : Une consonne nasale peut nasaliser une consonne en position faible en fin de syllabe. Mademoiselle Le « e » muet tombant [m] est en position forte à l’initiale de la syllabe et nasalise la consonne [d] en position faible.
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La Prosodiela prosodie est l'inflexion, le ton, la tonalité, l'intonation, l'accent, la modulation que nous donnons à notre langage oral en fonction de nos émotions et de l'impact que nous désirons avoir sur nos interlocuteurs. En outre, c'est l'étude des traits phoniques, c'est-à-dire l'étude du rythme (vitesse d'élocution), l'accent et l'intonation.
La linguistique a redéfini la prosodie comme l'ensemble des phénomènes dits supra-segmentaux, c'est-à-dire échappant au découpage de la chaîne parlée en phonèmes.
Une unité suprasegmentale (qui n’est ni comptable ni segmentable (ou, parfois, prosodème) est une unité discrète qui ne fait cependant pas directement partie de la chaîne phonologique. Cette unité ne peut être isolée indépendamment des phonèmes mais qu'elle s'y ajoute. Elle n'a pas d'existence propre sans eux.
La prosodie est l'étude des phénomènes de l'accentuation et de l'intonation (variation de hauteur, de durée et d'intensité) permettant de véhiculer de l'information liée au sens telle que la mise en relief, mais aussi l'assertion, l'interrogation, l'injonction, l'exclamation….
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Les variables de la prosodie
note les variations d’amplitude (forte/faible)se mesure en décibels (Db)la voix peut aller du cri (parler fort) au chuchotement (parler bas) proche de l’intensité zéro
L’intensité
mesure le temps que les syllabes, les voyelles et les consonnes mettent pour être prononcées ; mesure les temps de silence (pauses silencieuses dans la parole)concerne le débit, c’est-à-dire le nombre d’unités de parole par rapport à une unité de temps (par exemple le nombre de syllabes par seconde)crée le rythme (en français, la tendance est de produire des blocs (unité rythmiques) de syllabe brèves de même durée (isochrones) séparées de temps à autre par une syllabe longue (accentuée) généralement en fin de groupe
La durée
correspond aux variations de fréquence vers le haut (aigu) ou vers le bas (grave)se mesure en hertz (Hz)les études analysent les courbes (ou contours) montantes ou descendantes de ce qui correspond aux registres des aigus et des graves qui donnent à un énoncé sa mélodie ou son intonation.
La hauteur
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L’accentuation est une proéminence d’énergie articulatoire qui se manifeste dans les syllabes accentuées et se mesure en terme de durée (la syllabe accentuée est plus longue) et en terme d’intensité (la syllabe accentuée est plus forte)
Les variables de la prosodie
L’intonation est la structuration mélodique des énoncés due aux changements de fréquence des vibrations des cordes vocales. L’intonation note les variations des graves (les plages basses) et des aigus (les plages hautes) dans un énoncé
Sans accentuation ni intonation, il ne serait guère possible d’attribuer un sens aux énoncés
parfois un signe motivé que l’on retrouve sous les mêmes modèles intonatifs dans la plupart des langues (ex. lorsqu’il s’agit d’exprimer un sentiment spontané et intense de surprise ou de douleur)souvent un signe conventionnel, car les langues ont développé chacune des modèles intonatifs particuliers qui expriment les jugements du locuteur.
L’intonation est:
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fonctions linguistiques de l’intonation Rôle phonologique
Seule l’intonation permet de classer chaque réalisation dans un type de phrase caractéristique (déclaratif, interrogatif ou impératif)
Rôle démarcatif
la mélodie a souvent un rôle désambiguïsateur
(par une intonation plane et une absence d’accentuation, bien prend la fonction adverbiale)
(par une intonation montante ou descendante, bien prend la fonction d’adjectif)
Rôle de structuration
le rôle fondamental de l’intonation c’est assurer à la fois la cohésion et la structuration des énoncés en utilisant principalement les pauses, la courbe mélodique montante et la courbe mélodique
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L’enchaînement : la prononciation d’une consonne qui termine la dernière syllabe d’un mot (il, grande, belle,) et qui dans la chaîne parlée devient initiale de syllabe en se combinant avec la voyelle suivante
L’enchaînement et la liason
Le phénomène de l’enchaînement ne se produit qu’à l’intérieur de l’unité rythmique. Il n’y a pas d’enchaînement à la frontière de deux unités : ex. il a mal à la main vs il a mal un médecin doit venir
Une consonne ne change jamais de nature dans l’enchaînement : grande amie ; le [d] se conserve dans l’enchaînement. La seule exception est constituée par le [f] final qui devient [v] Dans l’enchaînement, la consonne retrouve sa position forte à l’initiale de la syllabe
La liason : un cas particulier de l’enchaînement, où les consonnes finales de mots, qui ne sont pas prononcées (grand, beaucoup, petit) se trouvent enchaînées à la voyelle suivante, à l’intérieur d’un groupe rythmique, et se font prononcer.
On peut dégager trois catégories de liaison : obligatoire, facultatives, impossibles Ex. le scintillement de ses yeux ont attiré l’attention des clients.
Quelquefois la liaison a une fonction différenciatrice : les auteurs / les hauteurs // un être / un hêtre.
La nature de la consonne change souvent dans la liaison (d) se prononce [t] et (x) ou (s) se prononcent [z]
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Handouts DUFLEhttp://bbouillon.free.fr/univ/ling/fichiers/phon/exercice/codes.htmhttp://lesdefinitions.frhttp://m.antoniotti.free.fr/definitions.htmhttp://gbatti-alinguacorsa.pagesperso-orange.fr/phonemes-graphemes.htmhttp://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/archiphon%C3%A8me/5067 http://www.cnrtl.fr/lexicographie/archiphon%C3%A8me https://fr.wikipedia.org/wiki/Assimilation_%28phon%C3%A9tique%29http://research.jyu.fi/phonfr/97.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_suprasegmentalehttp://www.linguistes.com/phonetique/prosodie.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Prosodie#Linguistique
Références