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I N F O S A G R I C O L E S Numéro 5 - Sept/octobre 2016 Numéro 6 - Sept/octobre 2016 La FDSEA est aussi joignable par téléphone au 0262 25 04 02 et/ou au 0692 75 02 73. I N F O S A G R I C O L E S La FDSEA est aussi joignable par téléphone au 0262 25 04 02 et/ou au 0692 75 02 73. RETRAITE AGRICOLE : « UNE RETRAITE DE MISÈRE» RETRAITE AGRICOLE : « UNE RETRAITE DE MISÈRE» Brindter 6.indd 1 11/10/2016 15:16

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I N F O S A G R I C O L E S

Numéro 5 - Sept/octobre 2016Numéro 6 - Sept/octobre 2016

La FDSEA est aussi joignable par téléphone au

0262 25 04 02 et/ou au 0692 75 02 73.

I N F O S A G R I C O L E S

La FDSEA est aussi joignable par téléphone au

0262 25 04 02 et/ou au 0692 75 02 73.

RETRAITE AGRICOLE : « UNE RETRAITE DE MISÈRE»RETRAITE AGRICOLE : « UNE RETRAITE DE MISÈRE»

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Chères Agricultrices, Chers Agriculteurs,

Ce numéro est un numéro consacré à la retraite car c’est un sujet préoccu-pant pour nos agriculteurs qui y sont, et ceux qui, comme moi, y seront à la fin de leur carrière. Ce beau métier, nous le faisons avec passion et dévo-tion. Mais il y a un réel manque de reconnaissance envers l’agriculture et ceux qui nourrissent la planète.

Les anciens disaient « Goni vide y tien pa debout’ ». Voilà un proverbe qui résume à lui seul notre rôle d’agriculteurs.

Et pour avoir travaillé toute sa vie, et par tous les temps, l’agriculteur est bien mal remercié.

En effet, à La Réunion, sur les 15 000 retraités, la moitié sont en dessous des 400 € et la retraite majeure est en dessous du seuil de pauvreté (1 000 €/mois).

Comment accepter qu’en Métropole, la retraite soit déjà calculée sur la base de 75% du smic ?

Nous demandons la même application à La Réunion qu’en Métropole !

Pour la troisième année consécutive, la FDSEA organise le 15 octobre la Journée Internationale de la Femme Rurale. Cette année, cette journée se déroulera au Domaine du Relais à la Petite-Ile. C’est l’occasion de ras-sembler les familles et de vivre un moment de partage, d’échange et de convivialité.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux ! Vous êtes les bienvenu(e)s.

Je tiens également à remercier tous les agricul-trices et agriculteurs adhérents de la FDSEA, ceux qui nous soutiennent depuis plusieurs années déjà, mais aussi les nouveaux qui sont venus adhérer il y a maintenant quelques mois.

C’est grâce à vous que la FDSEA est ce qu’elle est aujourd’hui. Merci à tous, votre soutien nous est très

Edito

Campagne sucrière 2016

BRIN’DTER, revue trimestrielle de la Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles12 Chemin Croix Jubilée Terre Sainte 97410 Saint-Pierre 02 62 25 04 02 - Directeur de la publication : Frédéric VienneMaquette : Michel Pellaz «www.lesartsdelimage.com» pour L’agence GBO

Frédéric VIENNE - Président de la FDSEA

précieux.

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David VIRAPIN – Cannier et maraicher à Piton St Leu

« Je travaille depuis l’arrivée de l’eau à Saint-Leu. Je faisais 199 tonnes de cannes sur 5 ha, et le reste c’est de l’ail et de l’oignon. En tout j’avais 13 ha. De 1957 à 1986 j’étais colon, et puis j’ai racheté les terres à la SAFER. Avec mon fils et sa femme, on a monté une EARL. Au début je gérais tout, et puis j’ai laissé mon fils diriger l’affaire et je suis parti à la retraite en 2012 à 65 ans. Ma femme est toujours exploitante agricole sur 3 ha. Il y a 1000 m2 d’oignons et d’ail, le reste c’est de la canne. Heureusement, on a ce petit bout de terre pour gagner un peu de monnaie. J’ai gardé, de mes anciennes terres, un verger de 2000 m2 que je loue aussi. Pour mon travail de chef d’ex-ploitation, c’est 540 € par mois ! C’est une honte, on travaille d’arrache pied pendant 50 ans pour une bouchée de pain. Je dis pas qu’il faut gagner 1000 € par mois, mais au moins 75% du smic ça serait bien. 800 € par mois, je serais content ! »

Paul PICARD et sa femme Jeanne, maraichers et éleveurs de vache allaitantes à la Plaine des cafres.

« J’ai commencé le maraichage quand j’avais 12 ans, avec mes parents. Je suis déclaré en tant que chef d’exploitation à l’AMEXA en 1975, avec ma femme, conjointe collaboratrice. On cotisait 2 fois par an, les temps étaient très durs ! Au début on ne faisait que du maraichage, puis on a acheté des vaches allai-tantes, avant tout pour le fumier. Le travail était dif-ficile, beaucoup plus que maintenant. En 2003, à 57 ans, je suis allé à la retraite. J’y suis allé par obliga-tion après un accident du travail, on a dû m’enlever un rein ! Avant, on n’avait pas de machines, on faisait tout à la main. C’est la débrousailleuse (entre autres) qui m’a bousillé. Aujourd’hui, ma femme et moi on touche 650 € chacun, après avoir cotisé pendant presque 30 ans ! On ne peut pas voyager, ni avoir de loisir. On vit et c’est tout. Et encore nous on est dans la moyenne. Nous avons travaillé toute notre vie, dans des conditions difficiles, et on gagne une misère. Il faut augmenter le montant des retraites ! Heureusement, on a pu partir sans avoir de crédit, on ne sait pas où on en serait aujourd’hui sinon.»

Des agriculteurs témoignentUne retraite difficilePortraits

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Vincent LAURET – Cannier Mont Vert les Hauts

« Quand j’ai commencé en 1967, et pendant 22 ans, j’ai été colon de mes terres. Je devais ¼ de ma pro-duction au propriétaire et tous les frais étaient à ma charge évidemment. A l’époque, on ne livrait pas les cannes comme maintenant, elles devaient être net-toyées sinon l’usine ne les prenait pas ! En 1983, j’ai décidé de racheter mes terres (6ha) pour pouvoir installer mes enfants plus tard. J’ai donc fait un cré-dit sur 15 ans. Mais c’était difficile de vivre avec le peu qu’on avait. Pendant quelques années j’ai fait de l’élevage caprin. J’aimais beaucoup mes animaux

mais c’était beaucoup trop de contraintes sanitaires. Alors on vivait de ce qu’on faisait pousser dans le champ, sur les andins, et qu’on n’avait pas à acheter. Le temps que mon fils se forme pour reprendre l’exploitation, j’ai attendu mes 63 ans en 2008 pour partir à la retraite. J’ai toujours mis un point d’honneur à tout déclarer pour pouvoir toucher un maxi-

mum de retraite. Et surtout, j’ai voulu dès le début, déclarer aussi ma femme en tant que conjointe col-laboratrice pour qu’elle puisse en bénéficier aussi.

Au début, je touchais 500 € (avec la bonification pour les 3 enfants) et avec le re-calcul aujourd’hui je touche 800 € alors je me dis que je suis pas le plus à plaindre quand je regarde autour de moi. Je regrette aussi de voir à quel point les agriculteurs sont démotivés aujourd’hui, je vois beaucoup de ter-rains mal entretenus, à l’abandon ou en friche. C’est bien triste de voir tout ça.»

Amélie BEGUE – Eleveuse de vaches allaitantes à la Grande Ferme

« J’ai toujours été dans l’agriculture, j’ai commencé enfant, avec mes parents. Avec mon mari on s’est déclaré à l’AMEXA en 1978, mais on travaillait déjà depuis 1975. Je suis partie à la retraire en 2006, juste avant d’être opérée du cœur.

J’ai donné l’exploitation à mes filles et j’en suis ravie. Je suis très heureuse et fière de les voir s’épanouir là dedans. Mais le moment de partir à la retraire arrivé, a été un vrai coup de massue ! On m’a annoncé que ça ne faisait que deux ans que j’étais déclarée.

Depuis le début j’ai travaillé avec mon mari, on a tra-vaillé ensemble d’arrache-pied sur l’exploitation. Et après tout ce temps, je me retrouve avec une retraite agricole indécente !

Malheureusement nul n’est à l’abri d’une erreur admi-nistrative ou d’un papier

perdu. J’étais en colère, mais j’avais plus la force de me battre. Aujourd’hui je touche 427 € + 73 €, et les 73€ correspondent à ma retraite agricole. Heu-reusement, j’avais travaillé pendant quelques temps à la commune du Tampon. Sinon, comment j’aurais fait ? Avec mon mari, on arrive à vivre surtout grâce au montant du loyer qu’on perçoit de notre terrain. Nous, on travaillait environ 12 heures par jours, et aujourd’hui voilà ce que je récolte ! On abuse sur nous parce qu’on est de « pauvres agriculteurs », mais c’est injuste d’avoir autant travaillé pendant 45 ans pour toucher une telle somme.»

Mauril FONTAINE – Maraicher à Mont vert les hauts et la Petite-Ile

« Pendant 8 ans j’étais en colonage chez deux propriétaires. Je faisais de la canne et du vétiver depuis 1976 et je me suis déclaré en 1977. J’ai arrêté pour travailler avec mon père et j’ai pu avoir un terrain de 3,5 ha en 1991. Depuis 2013, je suis en pré-retraite suite à une chute sur mon exploitation qui m’a laissé avec un handi-cap de 30%. C’est la Chambre d’Agriculture qui s’est chargée des papiers. Il a fallu faire vite parce que c’était la dernière année où c’était possible, sous condition que mon beau frère reprenne l’exploitation. Aujourd’hui je gagne un peu plus de 500 € par mois avec l’Agence de Service et de Paiement et j’ai droit à une petite aide de l’Etat, pour inciter les agriculteurs à aller à la retraite plus tôt et laisser la place aux jeunes. Mais quand j’aurai 62 ans, je serai payé par la CGSS. Je percevrai à peine 300 € par mois ! Avec ma femme on a quelques économies, mais comment on va s’en sortir réellement demain ? Je ne suis pas allé à la retraite par choix, c’est cette chute. Si j’avais pu, j’aurais continué mon activité. Surtout si c’est pour aller à la retraite et toucher une somme aussi ridicule. Il faut vraiment trouver le moyen d’augmenter le montant de cette retraite ! »

Des agriculteurs témoignentUne retraite difficile

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Dominique SEVAGAMY, res-ponsable adjointe du ser-vice retraite agricole et Eddy HIRA, chargé d’études dans le domaine agricole, ont répondu à nos questions. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.cgssmsa974.fr.

Quelles sont les conditions pour partir à la retraite ? Ce n’est pas automatique, il faut en faire la demande. Il faut en principe avoir atteint l’âge légal. Ensuite, c’est souvent l’atteinte d’une durée d’assurance suf-fisante pour avoir une pension complète qui va le condition-ner, c’est le « le taux plein ». Il existe des exceptions comme la retraite anticipée pour longue carrière… Une carrière est unique et fait l’objet d’un traite-ment particulier.

Quelle est la démarche à suivre ?Il faut contacter la CGSS pour savoir quel est le montant auquel l’agriculteur peut prétendre, et savoir comment préparer au mieux son départ. Il y a un cer-tain nombre de questions à se poser notamment au niveau de la transmission de l’exploitation.

Avec nos partenaires, nous pou-vons aider le futur retraité par le biais notamment d’informations, de conseils, voire de subven-tions, à répondre à ces ques-tions. Ce qu’il faut garder en tête c’est qu’un départ à la retraire se prépare. Déposer son dossier de demande 6 mois avant la date souhaitée de début de retraite permet à la CGSS de le traiter - tous régimes confondus- et surtout d’éviter toute rupture de ressources à nos assurés.En cas de doute, est-ce qu’un agriculteur peut demander de l’aide à un conseiller de la CGSS pour remplir son dos-sier retraite ?Nous nous attachons à entrete-nir un lien de proximité avec les assurés. Ils peuvent donc nous contacter en cas de doute. Un agriculteur peut bien évidem-ment prendre rendez-vous avec un conseiller de la Caisse pour l’aider à remplir son dossier. Cependant, il est important de comprendre qu’un conseiller ne peut en aucun cas remplir le dossier pour lui. S’il est vraiment en difficulté, il peut s’orienter vers l’Associa-tion Réunionnaise d’Education Populaire (AREP) un de nos par-tenaires, ainsi que les CCAS

(Centres Communaux d’Action Sociale).

La retraite agricole se com-pose comment exactement ? La retraite se compose de trois parties : 1. La part forfaitaire : au maximum 279,88€ en fonc-tion de la durée d’assurance.2. La part proportionnelle : les points acquis (en fonction de la surface déclarée) par cotisa-tion x 0.3290€. Ces deux par-ties correspondent à « l’assu-rance vieillesse de base » qui est prise en charge à 100 % par l’Etat (en dessous de 40 hectares pondérés).3. La troisième partie est l’assu-rance retraite complémentaire.Il est important de bien tout déclarer et d’être à jour de ses cotisations pour toucher la meilleure retraite possible !

Pourquoi ces cotisations ?Différents risques sont couverts par les cotisations et cela assure la protection sociale de l’ex-ploitant : l’assurance maladie, l’assurance accident du travail, l’assurance vieillesse de base (payée par l’Etat), l’assurance retraite complémentaire obli-

INTERVIEW : LA CGSS

BRIN’DTER vous présente sa nouvelle rubrique « interview ». Dans chaque numéro vous

trouverez une interview d’une personnalité, ou collectivité en lien avec le monde agricole.

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1ère édition du Trophée des Agricultrices de La Réunion

15 Octobre 2015 en présence du sous préfet, Rémi

gatoire, l’assurance indemnités journalières AMEXA et la contri-bution à la formation VIVEA.

On entend parfois parler de DICAA, qu’est ce que c’est ?La Déclaration d’Intention de Cessation d’Activité Agricole est un document envoyé par la CGSS aux agriculteurs 4 ans avant la date de l’âge légal de départ à la retraite. Il s’agit d’un moment de réflexion important pour la transmission de l’exploitation. Ce document doit être envoyé à l’Agence de Services et de Paiement (ASP). Il va permettre de savoir com-ment mieux accompagner son départ en retraite (Ex : au niveau juridique et au niveau pratique, qui va reprendre l’exploitation,

évaluer des éventuels besoins de formations, etc.). C’est une déclaration d’intention, mais il ne s’agit en aucun cas d’un engagement de la part de l’agri-culteur. Il est également intéres-sant de le remplir car l’exploitant pourra demander à la préfecture l’autorisation de continuer la mise en valeur de son exploi-tation tout en faisant valoir ses droits à la retraite, dans des cas bien précis. (Par exemple : impossibilité de céder son exploitation …)Et l’entretien information retraite ?C’est un dialogue entre un conseiller retraite de la CGSS et l’assuré. Il est gratuit et person-nalisé. Il se fait généralement à partir de 45 ans. Il permet de

faire le point, et d’obtenir une simulation sur le montant de la retraite. Mais surtout, c’est l’occasion de poser toutes les questions possibles directe-ment à un expert retraite de la CGSS. Toutes les informations sont disponibles auprès de nos conseillers retraite et sur le site www.info-retraite.fr.

Quelques chiffres en 2015 :15 517 bénéficiaires retraités Sur 12 208 720 € de cotisa-tions appelées, 5 502 681 sont payées par l’EtatPlus de 1000 dossiers ont été traitésEn 2016, près de 100 nouveaux dossiers sont reçus par mois

«Madame, Monsieur,Le passage à la retraite est un moment important de la vie. La CGSS de La Réunion, chargée d’une mission de service public, souhaite vous accompagner lors de cet événement en vous conseillant et vous orientant, afin de vous permettre de faire valoir vos droits, tout en apportant une attention particulière en cas de situation de fragilité. Les agents de la CGSS de La Réunion sont là non seulement pour vous permettre de passer dignement ce cap mais aussi pour vous accompagner tout au long de votre retraite dans le cadre de son programme du «bien vieillir». Soyez assurés de notre engagement pour être à vos côtés lors des différentes étapes de votre vie.Bien à vous. Christophe MADIKA»

Durée d’assurance pour la retraite à taux plein en fonction de votre année de naissance

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vous pouvez obtenir une retraite à taux plein si votre durée d’assu-rance est égale à :

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1953 165 trimestres

1954 165 trimestres

1955 166 trimestres

1956 166 trimestres

1957 166 trimestres

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UNE ASSISTANCE JURIDIQUE La FDSEA propose une assistance juridique, et la possibilité d’effectuer la gestion sociale de votre entreprise.

DROIT RURAL : Baux, tribunaux paritaires, Société agricole.

DROIT DES SOCIETES : Contribution de sociétés, Assemblée Générale, PV.

DROIT ET SUIVI SOCIAL : Embauche, contrat de travail, Bulletin de paie, licenciement.

CONTENTIEUX : Représentation au Tribu-nal Paritaire et Prud’Hommes, rédactions de conclusions

DEMARCHES ADMINISTRATIVES : Courriers : (banque, assurance, AMEXA..), formulaires administratifs.

Comment adhérer à la FDSEA ?Veuillez compléter le bulletin ci-dessous et le transmettre à l’adresse suivante :FDSEA 12 chemin Croix Jubilée Local 9 - Terre Sainte - 97410 Saint PierrePour plus d’informations :Par téléphone : 0262 25 04 02 - GSM : 0692 75 02 73 E mail : [email protected]

Nom : .......................................................................................Prénom : ...................................................................

Statut : .............................................................................................................................................................................

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Juridique

Service juridiqueLa Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants agricoles dispose d’un Service juri-dique complet disponible aux agriculteurs de La Réunion. Mis en place depuis 2011, il a pour but de défendre l’intérêt des agriculteurs devant cer-taines juridictions comme le Tribunal des Affaires Sociales, Tribunal Paritaire des Baux Ruraux (TPBR) et la Cour d’Appel.

La juriste de la FDSEA exerce dans divers domaines (tous liés au domaine agricole) à savoir :

• Le droit rural (rédaction de bail à ferme, résilia-tion, mise en demeure…)

• Le droit des sociétés (construction de sociétés, soutien aux entreprises, tenue des Assemblées Générales, transfert de siège social…)

• Le droit social (Embauche, licenciement, contrat de travail…)

• Le contentieux (Représentation aux Tribunaux des Baux Ruraux, TASS, Cour d’appel…)

Ce service réalise également certaines démarches administratives (Courriers divers, rédaction de contrats, formulaires administratifs, montage de dossier…)

Il peut enfin intervenir dans le cadre de la rédaction de conclusion pour un avocat, ou porter une affaire devant un juge.

Le service est en évolution permanente, se tient toujours au courant de l’actualité et a le privilège d’être en relation avec des instances comme la CGSS, la SAFER, les impôts, et les professionnels du Droit. Il est accessible à tous les agriculteurs, mais les adhérents à la FDSEA disposent d’un tarif préférentiel de - 20%.

La FDSEA propose également des formations juri-

diques de qualité. Notre juriste est également for-matrice, mais fait aussi appel à des intervenants extérieurs reconnus (notaires, experts en assu-rance etc…).

ATTENTION ! La juriste n’est cependant pas une avocate et ne peut se présenter que devant ces juridictions. Son statut est régi selon la Loi n°71-1130 du 31 décembre 1971.

Sources : Site internet APEC. - Chronique juridique Chambre d’agriculture de La Vienne.

Lolita RANGUIN, juriste à la FDSEA depuis février 2016.

« Je voulais me tourner vers la magistrature en pre-mier lieu, mais je me suis finalement orientée vers le droit des affaires (juristes des entreprises). J’ai d’abord travaillé dans de grosses boites en Métro-pole avant de revenir à la Réunion et de travailler à la Fédération.

Ce que je veux c’est guider les gens, les orienter vers la solution à leur problème. J’ai la passion du métier, du Droit. J’aime bien l’esprit de la FDSEA, ce n’est pas une coquille vide, on aide vraiment les gens. On est une équipe jeune et dynamique.

Un bon juriste pour moi sait s’adapter à la personne qu’il a en face de lui. Derrière chaque problème, il y a un humain avant tout »

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Service juridique

Dernière société d’exploitation agri-cole de cette rubrique, le GAEC est une société civile agricole d’un type parti-culier. Régi par les articles L.323-1 et suivants, R.323-1 et suivants du Code rural, ainsi que par les articles 1845 et suivants du Code civil, le GAEC peut être total ou partiel. Il est « total » quand il regroupe l’ensemble des activités agricoles des associés, et « partiel » lorsqu’une seule partie des activités des asso-ciés est commune. Son objet peut varier : le GAEC peut être créé pour réaliser un travail commun dans les mêmes conditions qu’une exploitation à caractère familiale, comme être créé pour la vente en commun, à frais communs, du fruit du travail des associés. Il est conseillé d’être prudent lors de sa création : les statuts doivent tout prévoir, et il faut prendre en consi-dération la longueur des démarches auprès des ser-vices de la Préfecture pour obtenir l’agrément.

Ses principales caractéristiques :

Associés Minimum : 2 Maximum : 10 - Deux époux seuls, concubins ou partenaires liés par un PACS possible. - Uniquement associés exploitants personnes phy-siques majeures.Capital social Minimum : 1500 euros.Apports- En numéraire (libération du quart au moins lors de

l’apport). - En industrie (en travail, en savoir-faire…). - En nature (meuble, immeuble).Gérance Simple ou multiple.Obligatoirement associés.Assemblée GénéraleDroit de vote : un homme = une voix.Formalités de constitution- Statuts obligatoires. - Enregistrement. - Publicité dans un Journal d’annonces Légales et BODACC. - Immatriculation au Registre de Commerce et des Sociétés.- Agrément donné par le Préfet, après avis éventuel d’une formation spécialisée.Droits des associés- Droit à une rémunération mensuelle.- Pour le droit aux bénéfices : le travail doit être privi-légié. Impôt sur le revenu- Non-imposition du GAEC - Chaque associé est imposé à l’IR sur sa quote-part de revenus, distribués ou non. - Seuil de 82200 euros apprécié en moyenne sur 3 ans pour le passage au réel.

Chronique juridique

Le Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC)

Sources : Site internet APEC. - Chronique juridique Chambre d’agriculture de La Vienne.

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Pour cette 6ème édition de BRIN’DTER, nous vous présentons l’une des formations les plus appréciées de notre registre. La formation financée par Vivéa et diri-gée par la renommée Marie-Thérèse ANTOU de l’as-sociation Goutanou, se déroule en plusieurs parties :

1. A VOS RECETTES !

On s’installe doucement autour d’une table avec son café ou son thé. Chacun(e) a son stylo et son cahier sous la main.

C’est le moment où Madame ANTOU énonce les recettes des plats à cuisiner aujourd’hui. Au pro-gramme : Salade de papaye, pomme, ananas ; gou-gère ; piments farcis au thon ; crumble de légumes

(courgette, citrouille) ; gratin de fruits de mer et choux de Vacoas ; tarte à la papaye verte et au gingembre confit, tarte au citron.

ATTENTION ! Il faut être attentif (ve), car c’est aussi le moment où elle divulgue ses conseils de préparation.

2. A VOS FOURNEAUX !

Le ton est donné. Si on veut manger à midi, il va falloir s’activer ! Chacun(e) sait où aller et quoi faire. A la Petite-Ile dans la cuisine de la Cheffe, tout le monde s’active : on hache, on coupe, on émince, on nettoie, on mélange, on fait revenir, on remplit. Tous au fourneau ! Madame ANTOU, n’est jamais bien loin pour vérifier qu’on a bien écouté la recette,

L’art culinaire

Maîtriser l’art culinaire afin d’offrir des plats de qualité

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pour donner encore plus de conseils et montrer les bons gestes.

3. A TABLE !

La table est mise, les plats sont prêts alors c’est le moment de manger ! Tout le monde s’installe, c’est le moment de goûter ce qu’on a préparé. On donne tous notre avis. « ça a fait de l’eau », « j’aurai dû sortir de l’huile avant », « ah là, la cuisson est par-faite ! » C’est un moment de partage, mais aussi d’observation.

4. A VOS NOTES !

L’après-midi on revoit les recettes, et surtout on fait un état des lieux plus complet sur ce qui allait et qui n’allait pas dans la préparation des plats. On trouve, ensemble, les moyens de remédier aux petites erreurs commises. Marie Thérèse ANTOU en profite pour continuer à donner ses précieux conseils. A chaque recette sa « petite astuce » ! Cette formation

fait partie de celles qui sont le plus demandées parmi les formations que nous proposons. Nous ne deman-dons qu’une participation de 7€ par jour au stagiaire. Si vous souhaitez vous inscrire ou obtenir plus d’in-formation sur la formation « Maîtriser l’Art culinaire afin d’offrir à ses hôtes des plats de qualité » veuillez vous adresser à la FDSEA au 0262 25 04 02.

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L’exposition aux produits phytosanitaires est une réalité dans le domaine agricole. La FDSEA réfléchit à comment améliorer les conditions de travail de l’agriculteur afin de préserver sa santé. Cette année une enquête phytosanitaire a été menée par notre chargée de mission, auprès des agriculteurs de La Réunion.

L’étude est commandée et financée par la Caisse Générale de la Sécurité Sociale (CGSS) et la Direc-tion de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF). La CGSS voulait faire un état des lieux de l’utilisation des produits phytosanitaires et des équi-pements au sein des exploitations agricoles afin

Zoom sur...

Enquête phytosanitaire

C’est une première sur le territoire. L’enquête, ano-nyme, a duré environ 7 mois (de novembre à mai) et pourrait être renouvelée tous les deux ans.

Les résultats : L’enquête a révélé que l’utilisation des EPI n’est pas très respectée. En règle générale, les gens n’ont pas réellement conscience du danger que peut avoir les produits phytosanitaire sur leur santé. Ce sont surtout ceux qui ont déjà eu des problèmes qui font beaucoup d’effort pour changer leurs habi-tudes (adieux aux pots de yaourt !). Ce sont princi-palement les maraichers qui sont le plus touchés par l’exposition aux produits phytosanitaires car ce sont eux qui en utilisent le plus. A la fin de cette enquête, il ressort qu’il faut plus de formation pour les agricul-teurs, mais aussi pour les techniciens.

« L’Etude sur l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture à La Réunion » complète est consul-table en format papier au bureau de la FDSEA. Un prospectus est également en cours de réalisation.

d’améliorer leurs actions de prévention.

Elodie REBOULE a alors contacté par téléphone 200 exploitations et visité 50 d’entre elles. Il ne s’agissait donc pas d’un contrôle mais bien d’une observation afin de savoir comment sont utilisés les produits et les Equipements Protection Individuel (EPI) par les exploitants agricoles. Durant la visite, elle a observé l’état du local phytosanitaire et des EPI.

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Enquête phytosanitaire

Vous n’avez pas suivi la formation CERTIPHYTO ?

Depuis octobre 2016, Les conditions d’accès au CERTIPHYTO ont évolué dans le cadre de l’Ecophyto2.

L’évolution porte sur

- Une vérification des connaissances. La non-valida-tion de cette vérification des connaissances entraîne la participation à une formation complémentaire sans vérification de connaissances. La réduction du nombre de certificats à 5 catégories.

- Une durée de validité du certificat à 5 ans pour l’en-semble des catégories

- La simplification du renouvellement par la réduction de la durée de formation

Rappel :

Tout utilisateur à titre professionnel, ou conseiller à l’utilisation, ou vendeur de produits phytopharmaceu-tiques doit posséder un certificat individuel.

CERTIPHYTO : NOUVEAUTES !

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Zoom sur...

La campagne sucrière

997 250 tonnes de canne fin semaine 38, l’année dernière les deux usines à la même période avaient broyées 884 376 tonnes. Il faut préciser un début de campagne plus tôt cette année. La richesse cumulée légèrement meilleure que l’année précédente sur l’ensemble de l’île, fait apparaître trois centres de réception sous la barre des 13% : Grand Bois à 12,88%, Langevin à 12,80% et Bois Rouge à 12,48%. Depuis le début de la campagne, la FDSEA a mené quelques actions sur la zone CMU de Grand Bois par exemple : réunion de travail avec le CTICS pour expliquer les différentes étapes pour arriver au résultat de la richesse et du prix payé à l’agriculteur, mise en sécurité des remorques le soir sur le centre de réception de Grand Bois, etc… Les élus FDSEA de la CMU de Grand Bois sont à l’écoute des planteurs afin d’améliorer les relations avec l’usine et le CTICS.

La fin des quotas en 2017 est toujours d’actualité, les planteurs attendent les 38 millions pour permettre l’accompagnement de la filière. Sous la responsabi-

lité de l’Etat, un travail de réflexion a été lancé afin de permettre d’entendre l’ensemble des partenaires sur plusieurs thèmes : - Sélection variétale- Irrigation- Richesse- Qualité de la récolte mécanique- Centres de réception- Organisation de la campagne- …..Au total 7 fiches ont été envoyées à l’ensemble des partenaires pour que chacun d’entre nous, réalise un travail de réflexion et de propositions dans le but d’améliorer le revenu du planteur.

Secteur Année 2015 Année 2016

Tonnage Richesse Tonnage Richesse

Bois Rouge 475 989 13,08 535 865 13,40

Gol 408 387 13,18 461 385 13,45

TOTAL 884 376 997 250

Les résultats de la semaine 38

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GESTION TOURISTIQUE & DIVERSIFICATION - Perfectionner ses techniques de transfor-

mation des produits de la ferme en fruits secs

- Certiphyto -Initiationàlacompositionfloral

e

- Initiation à la préparation de desserts

FORMATIONSLa campagne sucrière

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