restauration d'un chassis -...

Le châssis est donc là. Mais reste qu’il y a du boulot à poursuivre au niveau du démontage de ses éléments comme les essieux, lespots de suspensions, les canalisations, le réservoir, la traverse du réservoir, le pare choc arrière et la barre d'attelage.

Je découvre de la rouille perforante sur la plateforme, au niveau des pieds. Là encore, on vois bien un morceau de tôle qui recouvreune fois de plus la misère.

Restauration d'un chassis http://forum2pattes.forumactif.com/fiches-techniques-f26/restauration-d...

1 sur 28 28/12/2008 19:53

Cette tôle était tenue par des rivets. Une fois celle-ci enlevée, je contemple la douleur. Avant de me lancer dans la découpe, j’aibien profité du soleil pour pouvoir enlever plus facilement cette couche de goudron à la spatule.

Dur dur quand même à la spatule !


2 sur 28 28/12/2008 19:53

9 avril 2007

Le châssis a reçu un grand coup de décrassage à la haute pression. Sur la photo de droite, on y vois définitivement plus clair.Tellement clair que sous la couche de peinture noire satinée, je constate des traces de peinture en marron. A l’époque, ils voulaientsûrement épuiser le stock de cette couleur pour en faire une couche d’apprêt. C’est même certain !

Sur le côté droit, derrière le pot de suspension, ces chiffres doivent sûrement correspondre au numéro du châssis. Ne pas confondreavec le numéro de série. C’est donc le numéro 5.412.435 qui y figure. Ils avaient des craies solides à l’époque car même le karchern’a rein effacé.

J’ai commencé a découper la tôle pourrie au burin puisque ça venait tout seul comme du beurre. Par la suite, j’ai poursuivis avec unforet à dépointer de carrossier et découpé à la disqueuse. Au diagnostique, les traverses du châssis sont en très bon état.Conclusion, c’est seulement une histoire de tôle sur la partie avant des pieds qu’il me faudra seulement changer. Pas la peine detoucher au reste, a part deux autres petites troués qui se trouvent sur la tôle du dessous. Ouf !!!


3 sur 28 28/12/2008 19:53

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Glop13 Sujet: Re: Restauration d'un chassis Mer 20 Fév 2008 - 0:19

Poursuivant mon travail de découpe sur la partie supérieure de la plateforme, je supprime les bords qui sont eux aussi bien pourris.

Restauration ou voyage au bout de l'enfer ?

Non, non de non !! c’était trop beau pour en rester là. Après un premier décapage à la brosse métallique, j’ai eu la désagréablesurprise de voir apparaître une toute nouvelle catastrophe. De la rouille perforante et elle était bien visible à plusieurs endroits duchâssis. Fini de se dire qu’il n’y aura pas grand chose a faire sur cette bestiole qui m’a aussitôt rendue de bonne humeur.


4 sur 28 28/12/2008 19:53

Et encore de la « perforante ».

Puis là encore !

Reprenons tout à zéro. Le but est de supprimer toutes présences de corrosion situées à l’intérieur de ce châssis. Il me faut doncagrandir la découpe des tôles sous la plateforme pour pratiquer les futures réparations qui seront en vain plus accessibles.


5 sur 28 28/12/2008 19:53

14 avril 2007

J’ai donc retourné le châssis pour vérifier le chantier qui m’attend.

A cette endroit, ça devait être la fameuse petite réparation que j’avais mal observé. Mais, en y voyant plus clair, j’ai bien devinéque cette rouille était également une partie perforée. Alors, avec la pointe d’un marteau de carrossier, j’ai tapé doucement pourdécouvrir la belle surprise.

Voici ce que ça a donné ! Le longeron avant gauche a gravement été touché par la rouille. Allez, pas d’affolement. . Au boulot !!


6 sur 28 28/12/2008 19:53

Je vais démonter cette tôle jusqu’au trait tracé au pointeau. Une opération qui va quand même me demander du temps. Premièreopération, il faut rabattre les bords, là où la tôle est bien prise en sandwich.

Pour plus de facilité. J’ai brossé toutes les parties soudées, faisant ainsi ressortir tous les points de soudure effectués à l’époque parCitroën. Au fait, vous voyez la fameuse peinture marron ?

J’ai rabattu les bords vers l’extérieur. Avant de dépointer, il me faut encore meuler des soudures.


7 sur 28 28/12/2008 19:53

Voici un foret à dépointer de 8 et la manière dont il opère. Il ne perce que la première tôle. Cette méthode permet par la suite depouvoir souder la tôle neuve en effectuant de nouvelles soudures par "bouconnages". Faut y aller doucement, sinon, on traverse.D’ailleurs, c’est ce qui m’est arrivé à trois reprises durant le dépointage. C’est pas grave, je boucherai tout ça quand ce sera lemoment.

Il m’a fallu pas moins de deux heures pour tout dépointer. Il y en avait 80 !


8 sur 28 28/12/2008 19:53

La tôle est sortie au burin plat. C’est encore du boulot pour bien y arriver. Mais ça y est, je suis bien en face de la maladie.

C’est en roulant sous la pluie que cette partie a bien pourrie en dessous du châssis.


9 sur 28 28/12/2008 19:53

Il me faut encore dépointer. En fait, j’ai chance de constater que les grands renforts qui longent le châssis sur les côtés sontuniquement soudés sur les longerons. Ce n’est donc pas le longeron gauche qui est percé par la rouille mais la partie supérieure deson renfort. On le vois bien sur la photo d'en dessous, lorsque j’ai découpé la partie malade.

La partie tronçonnée va être d’une grande utilité. Je vais tout simplement la redessiner sur un morceau de tôle en débordant de cinqmillimètres pour fignoler le montage à blanc de la pièce.

15 avril 2007

Les deux côtés sont enlevés. A ce stade, il est alors impossible pour moi de revenir en arrière.


10 sur 28 28/12/2008 19:53

J’ai récupéré de la tôle galvanisée de 1mm, c’est l’épaisseur qu’il faut. Ensuite, j’ai posé la vielle tôle sur la neuve pour faire commeun calque, mais je l’ai agrandis de 5mm pour évité d’être trop juste, m’empêchant ainsi de ne pouvoir réaliser les pliures.Évidemment, il faut être certain de ne pas se planter. Ça deviendrait décourageant à force, surtout lorsqu’on découpe à l’ancienne.C’est plus long certes, mais c’est plus sûr.

Pour le moment, ça se présente bien.


11 sur 28 28/12/2008 19:53

J’aurais mis pas loin de quatre heures pour réaliser ces deux renforts. Et oui, car il a fallut effectuer plusieurs essais de montages àblanc pour ajuster, réajuster et encore ajuster jusqu’au millimètre en découpant très fin, sans parler d’aplanir les bords épousant laforme galbée de la tôle. Désormais, j’avoue ne plus avoir la trouille sur ce chantier car je viens de terminer ce qui était le plus dur afaire.

Lors des essais à blanc.


12 sur 28 28/12/2008 19:53

Voilà, ça y est, c’est fini. Reste a faire des petites trouées sur la partie avant des renforts pour pouvoir effectuer les soudures. Lasuite des travaux se poursuivra sur des petites greffes que je prévois de faire entre les nouveaux renforts.

C’est déjà de l’histoire ancienne tout ça !


13 sur 28 28/12/2008 19:53

18 Avril 2007

Sur un morceau de tôle galvanisée, j’ai donc dessiné les futures greffes qui seront soudées aux endroits soigneusement découpés àla disqueuse.

Pour permettre de faire tenir ces nouvelles pièces, j’ai simplement fixé le tout avec du scotch. Le résultat est pas mal. Les mesuressont bonnes et ça jointe bien partout.


14 sur 28 28/12/2008 19:53

21 avril 2007

J’ai une nouvelle fois badigeonné avec l’anti-rouille. Vous pouvez constater son effet sur la photo du bas. Ça devient tout noir.

Comment vais-je faire pour retrouver les ouïs d’aération situés sur la tôle du dessous ? Comme vous le voyez, j’ai récupéré la tôled’origine, l’ai de nouveau aplanis au maillet en bois ( pour éviter la tôle de chauffer et de casser) car en fait, il m’est venu une idée.

Une très bonne idée, non ?

Nouvel essais à blanc C’est impeccable !


15 sur 28 28/12/2008 19:53

Nouvel essais à blanc. C est impeccable !

22 avril 2007

Là, c’est encore un travail qui demande de la patience. En effet, il m’a fallu réaliser les trous de 6mm pour pouvoir réaliser lessoudures. Il y en a donc 80 sur la plaque et 6 sur chaque renfort. Ça fait quand même 92 bouchonnages, rien que sur le dessous duchâssis. Il m’en restera encore 26 autres à faire sur la plaque du dessus. Ça fera alors 118 points ?? Heureusement qu’il n’y a pastout le châssis à faire !!

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16 sur 28 28/12/2008 19:53



12 juillet 2007

Jusque là, j’ai arrêté tous les travaux sur le châssis durant presque 3 mois. Je commençais à en avoir marre detoucher à toute cette ferraille. Alors, je me suis fait une pause. Il ne faut surtout pas se forcer dans ce genred’opération, et au pire, il faut rester très motivé. Mais ça y est, c’est bon. Je sent que j’ai de nouveau la fritte pourpoursuivre dans la chirurgie. Aussi, en attendant de me lancer dans la soudure, je me suis attaqué au décapage duchâssis.Le décapage, c’est dur, c’est très hard, ça pu, ça fait un bruit infernal et les voisins sont très content de moi… hé, hé !

Ca ne se fait pas en un clin d’œil, croyez moi. C’est un travail qui dure des heures sans trop avoir de résultat au bout. Même si lacouche en noire s’est parfaitement bien enlevée à la brosse en métal montée sur meuleuse, la fameuse couche en marron quand àelle, était bien tenace ! Il m’a fallu insister, changer d’outil pour forcer avec la ponceuse orbitale montée d’un disque à moyensgrains, puis revenir à la meuleuse etc.. Je viens de passer 5 heures à poncer et j’ai pas eu grande impression d’avoir décolléquelque chose. Je l’aurais !!

Par contre, sur la tronche du mec, il y avait une belle couche de crasse.

13 juillet 2007

Pour m’aider à décaper, j’ai forcé une nouvelle fois sur l’anti-rouille qui attaque à merveille. J’ai alors badigeonné tout le châssisjusqu’au moindre recoin. N’ayant pas touché le châssis durant 3 mois, il était impératif de recommencer cette opération, surtout quepour le moment, il couche dehors sous une bâche. Avant de gratter, il faudra attendre que le tout sèche correctement pendant 12h.


17 sur 28 28/12/2008 19:53

g

J’ai aussi traité les deux essieux qui sont bien rouillés et qui dorment également dehors. Mais là, il ne faudra pas les toucher pour lemoment. L’efficacité du produit fait en sorte, qu’une fois bien recouvert sur le métal, il peux alors pleuvoir pendant des lustres carcelui ci ne bronche pas sous les intempéries. En attendant, ils sont eux aussi sous une bâche.

15 juillet 2007

Étant absent tout un week end, j’ai laissé agir l’anti- rouille pendant plus de 12h. On remarquera qu’après ce temps, le produit acontinué son travail de destruction jusqu’à l’élimination complète de toutes traces de rouille. Elles ce sont transformées en unepoudre blanchâtre qui part très facilement à la brosse. Ça me fait rappeler la grosse intervention sur le pare chocs avant de monAZ.


18 sur 28 28/12/2008 19:53

28 juillet 2007

J’ai décapé le châssis comme un malade. Les endroits inaccessibles ont été décapés à la main à la toile émeri. Bonjour les plaies surles mains. . Même pas mal !

Ça y est, j’ai commencé les soudures avec mon Mig (avec fil fourré). Le premier travail a été de souder les petites greffes.

Le travail sur les greffes étant terminé, direction les renforts des deux longerons maintenant. C’est nickel !


19 sur 28 28/12/2008 19:53

Enfin mes deux renforts sont soudés. Il ne me reste que deux petites bricoles de soudure pour que je puisse mettre un terme finalsur ces éléments qui m’ont demandés un travail assez pénible à réaliser. Fera pas ça tous les jours l’gars !

Sachant que cette partie intérieure sera renfermée par la plaque du dessous, je n’oublis pas de la traiter contre la corrosion. Avecquoi ? Avec du « Rustol ». C’est pour moi le produit le mieux adapté sur le marché et le seul qui puisse être très efficace pour unebonne protection contre la rouille. De plus est au plus important encore, le Rustol vous permet de peindre directement sansapprêter. Bien sûr que c’est plus que vrai ce que je vous dis là ! Mais vrai aussi, son prix n’est pas donné.


20 sur 28 28/12/2008 19:53

29 juillet 2007

C’est au tour de la plaque de subir les soudures.

J'ai terminé le meulage qui a duré un sacré moment. 5 cordons et 80 points y sont passés, sans conter le boucan que celaoccasionne. Sur l’image du dessous, j’ai rabattu les bords latéraux. Ainsi, toute l’histoire de cette grosse corrosion située sous lechâssis est définitivement terminée.

Voilà, il ne me reste plus qu’à mettre la plaque du dessus pour finir ce chantier. En attendant de la réaliser, j’ai traité toutl’ensemble du châssis au Rustol.


21 sur 28 28/12/2008 19:53

Pas de plaisanterie à l’intérieur du châssis. Après un bon coup à la haute pression, voici que projette une grosse quantité de Rustolau pistolet à peinture. Le résultat en vaut la chandelle !

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30 juillet 2007Je viens de découper la tôle du dessus. Elle n’est pas au même endroit que celle du dessous et c’est pour ça qu’elle a été si facile àréaliser. Contrairement aux soudures réalisées sur ma première plaque, celle-ci sera seulement tenue par 2 cordons et 26 points. Ilest à noter un petit accident de parcours sur les trous situés à gauche de la plaque. Trois trous ont été percés au mauvais endroit.Heureusement pour moi, je me suis rapidement aperçu que j'étais en fait et pour façon de dire, à coté de la plaque.

31 juillet 2007

Je viens de terminer ce méga chantier. La tôle du dessus est également soudée maintenant.


22 sur 28 28/12/2008 19:53

En attendant de poursuivre, revoyons les étapes.


23 sur 28 28/12/2008 19:53


24 sur 28 28/12/2008 19:53

04 août 2007Je viens de finir toutes les soudures en terminant sur la tôle de protection du moteur. Le poste à souder est rangé car j’aidéfinitivement terminé tout ce qui concerne la réfection du châssis. Reste maintenant à lui tailler un joli costume.

05 août 2007

Après avoir passé une seconde couche de Rustol, j’ai poursuivi mon étape dans "la protection".Tout le dessous du châssis a donc été recouvert par une sorte de blaxon. J’ai seulement un peu plus forcé l’épaisseur sur la partieréparée car c’est toujours à cet endroit là qu’arrive la maladie sur un châssis de 2cv (A l’avant). Mais attention, il ne s'agit pas là dufameux blaxon projeté, celui qui casse faisant ainsi entrer l'humidité, non, c'est un blaxon qui se vend en boîte de 1kg et quis'applique au peinceau Donc pas de grosse épaisseur dans cette épreuve puisque je compte également le faire "prisonnier"


25 sur 28 28/12/2008 19:53

s applique au peinceau. Donc, pas de grosse épaisseur dans cette épreuve puisque je compte également le faire prisonnier .

Le faire prisonnier sous deux couches de noir à châssis, bien projetées au pistolet à peinture. Pour ce genre d'opération, prenez unpistolet à 2 balles, celui qui vous servira à tout faire dans les parties les plus diverses.

Je n’ai pas oublié de braquer mon pistolet à l’intérieur même de chaque longeron. L’aspect granuleux que l’on vois bien, provient dublaxon qui se retrouve désormais prisonnier sous la couche. Seul inconvénient sur le noir à châssis, ça met très longtemps à sécher.

13 août 2007

Et voilà, toutes les grandes étapes sur la réfection de mon châssis s’achèvent sous ce beau voile de peinture noire. Je dois attendre


26 sur 28 28/12/2008 19:53

au moins 24h avant de le rentrer dans le garage, car évidemment, il faut qu’il puisse finir de sécher à l’abri.

14 août 2007

Mon petit bout de choux de femme m’a aidée à rentrer le châssis à l’intérieur du garage. Il est désormais bien au sec . .

. . Et en bonne compagnie.Désormais, on ne regrette absolument plus le sale boulot quand on observe la récompense que ça nous apporte au final.


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