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L'EAU est essentielle à la survie et au bien-être de l’homme et est indispensable au fonctionnement de nombreux secteurs de l'économie. Les ressources en eau sont inégalement réparties dans l'espace et le temps et souffrent des pressions qu’exercent sur elles les activités humaines. Comment gérer les ressources en eau de façon durable tout en satisfaisant une demande en constante augmentation? Ressources en eau Résumé du deuxième Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau Un résumé réalisé par

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L'eau est essentielle à la survie et au bien-être de l’homme et est indispensable au fonctionnement de nombreux secteurs de l'économie. Les ressources en eau sont inégalement réparties dans l'espace et le temps et souffrent des pressions qu’exercent sur elles les activités humaines. Comment satisfaire une demande en constante augmentation?

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Page 1: Ressources en eau

L'EAU est essentielle à la survie et au bien-être de l’homme etest indispensable au fonctionnement de nombreux secteurs del'économie.

Les ressources en eau sont inégalement réparties dansl'espace et le temps et souffrent des pressions qu’exercent surelles les activités humaines.

Comment gérer les ressources en eau de façon durable tout ensatisfaisant une demande en constante augmentation?

Ressources en eauRésumé du deuxième Rapport mondial des Nations Uniessur la mise en valeur des ressources en eau

Un résumé réalisé par

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Partout dans le monde, les ressources en eau disponibles s’amenuisent en raison des activitéshumaines et de facteurs naturels. Même si la population a pris davantage conscience au cours desdix dernières années de la nécessité de mieux gérer et protéger l'eau, les critères économiques etles considérations politiques ont toujours tendance à déterminer la politique de l'eau à tous lesniveaux. La recherche scientifique et les meilleures pratiques ne reçoivent que très rarement uneattention suffisante.

Les pressions qui pèsent sur les ressources en eau sont de plus en plus fortes, principalement enraison des activités humaines - notamment l'urbanisation, la croissance démographique,l'augmentation du niveau de vie, la concurrence croissante pour les ressources en eau et lapollution. De plus, le changement climatique et les variations des conditions naturelles viennentaggraver ces pressions.

On peut cependant noter certains progrès. En effet, de plus en plus, les autorités évaluent à la foisla quantité et la qualité de l'eau et coordonnent les efforts de gestion au-delà des frontières.

Introduction: pressions sur les ressources en eau

L'eau de la planète est présente naturellementsous diverses formes dans l'atmosphère, sur etsous la surface de la Terre, et dans les océans.

L'eau douce ne constitue que 2,5% de l'eau dela planète et se présente essentiellement sousforme gelée dans les glaciers et les calottesglaciaires. Le reste de l’eau douce estprincipalement stockée dans les nappesphréatiques et seule une petite partie se trouveen surface et dans l’atmosphère.

Examiner la façon dont l'eau voyage au coursde son cycle nous permet de mieux comprendreses interactions avec l'environnement et demieux évaluer la quantité disponible pour laconsommation de l’homme.

Les précipitations – pluie, neige, rosée, etc. –jouent un rôle clé dans le renouvellement desressources en eau et dans les conditionsclimatiques et la biodiversité locales. Enfonction des conditions locales, lesprécipitations peuvent alimenter les rivières etles lacs, reconstituer les nappes phréatiques ouretourner dans l'atmosphère par évaporation.

Les glaciers stockent l'eau sous forme de neigeet de glace et alimentent les cours d’eau locauxde quantités d'eau qui varient en fonction des

saisons. Cependant, beaucoup s’amenuisent àl’heure actuelle en raison du réchauffementclimatique.

Les bassins fluviaux constituent une « uniténaturelle » très utile pour la gestion desressources en eau et nombre d'entre euxs’étendent sur plus d'un pays. Le bassin fluvialde l'Amazone et celui du Congo-Zaïre comptentparmi les plus grands. Le débit des fleuves peutfortement varier d'une saison et d'une régionclimatique à l'autre. Comme les lacscontiennent de grandes quantités d'eau, ilspeuvent atténuer les différences saisonnièresdans le débit des rivières et des ruisseaux.

Les zones humides – notamment les marécages,tourbières, marais et lagunes - recouvrent 6% dela surface émergée de la Terre et jouent un rôleclé dans les écosystèmes locaux et lesressources en eau. Beaucoup de ces zoneshumides ont été détruites, mais celles quisubsistent aujourd’hui peuvent encore jouer unrôle important dans la prévention desinondations et le maintien du débit des rivières.

La quasi totalité de l'eau douce non gelée setrouve sous la surface terrestre et constitue lesnappes phréatiques. Généralement de très

bonne qualité, l’eau desnappes phréatiques estprincipalement extraite pourfournir de l'eau potable oupour arroser les cultures dansles zones arides. On considèreque les ressources sontrenouvelables à partir dumoment où la nappephréatique n’est pas vidée plusrapidement que la nature ne luipermet de se reconstituer.Toutefois, dans de nombreusesrégions sèches, les nappesphréatiques ne se renouvellentpas, ou alors très lentement.Peu de pays évaluent la qualitéde leurs eaux souterraines oula vitesse à laquelle elles sontexploitées, ce qui compliqueleur gestion.

Schéma des composantes ducycle hydrologique actuel

Répartition de l’eau dans le monde

Plus des deux tiers de l’eau douce de la pla-nète se trouve sous forme gelée dans les calot-tes glaciaires et les glaciers, mais bon nombrede ces masses de glace s’amoindrissent en rai-son du réchauffement climatique.

Ou et sous quelles formes l’eau est-elle disponible sur Terre ? `

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De quelle quantite d’eau douce differents pays disposent-ils ?

Il est possible d’évaluer la quantité d'eau douce dont un pays donné peut disposer pour une périodedonnée sans dépasser le rythme de renouvellement naturel en tenant compte du volume desprécipitations, des flux d’eau qui entrent et sortent du pays et des ressources partagées avecd'autres pays.

La quantité moyenne disponible par personne varie de moins de 50 m3 par an dans certaines régionsdu Moyen-Orient à plus de 100 000 m3 par an dans les zones humides et faiblement peuplées.

Les Nations Unies tiennent une base de données reprenant ces données pays par pays depuisplusieurs décennies. Celle-ci peut être consultée à : www.fao.org/nr/aquastat/.

Bien que cette base de données soit devenue un outil de référence généralisé, elle comportequelques inconvénients. Les chiffres n’indiquent que la quantité maximale théorique disponible pourchaque pays et pourraient donc surestimer les ressources réellement disponibles. En outre, lesmoyennes nationales ou annuelles ont tendance à masquer les différences régionales etsaisonnières.

En quoi les activites humaines peuvent-elles nuire aux ressources en eau ?

La multitude de menaces importantes qui pèsent sur les ressources eneau découlent toutes principalement des activités humaines. Cesmenaces comptent notamment la pollution, le changement climatique, lacroissance urbaine et les transformations du paysage telles que ladéforestation. Chacune d'elles a un impact qui lui est propre, le plussouvent directement sur les écosystèmes avec des répercussions sur lesressources en eau.

Si elles ne sont pas gérées de façon adéquate, les activités commel'agriculture, le défrichement des forêts, la construction de routes etl'exploitation minière peuvent amener un surplus de terre et departicules en suspension dans les cours d'eau. Cette sédimentation nuitaux écosystèmes aquatiques, altère la qualité de l'eau et gêne lanavigation intérieure.

La pollution peut nuire aux ressources en eau et aux écosystèmesaquatiques. Les principaux polluants comprennent notamment lesmatières organiques et organismes pathogènes rejetés avec les eauxusées, les engrais et pesticides provenant des terres agricoles, les pluiesacides résultant de la pollution de l'air et les métaux lourds libérés paractivités minières et industrielles.

Les prélèvements d’eau excessifs ont eu des conséquences dramatiquestant pour les eaux de surface que pour les nappes phréatiques. Laréduction drastique de la taille de la mer d'Aral et du lac Tchad en sontdes exemples frappants. Peu d’actions sont entreprises pour traiter lescauses du problème, notamment la piètre gestion de l'eau et ladéforestation. Au cours des dernières décennies, on a extrait bien plusd'eau de nappes souterraines qu’auparavant. Les bienfaits que l’on retire

de ces extractions sont souvent de courtedurée, alors que les conséquencesnégatives – par exemple une diminution duniveau des nappes et un épuisement desressources – peuvent porter sur le longterme.

Le changement climatique sembleexacerber certaines des pressionsexistantes, notamment dans des régionsqui souffrent déjà de pénuries d’eau.Depuis quelques années, les glaciersterrestres et de montagne s’amenuisentplus rapidement. Des phénomènesmétéorologiques extrêmes découlant duréchauffement de la planète, tels que lestempêtes et les inondations, vontprobablement devenir plus fréquents etplus graves. Toutefois, étant donné l’étatdes connaissances actuelles, lesscientifiques ne peuvent fournir que desprévisions d’ordre général quant à l'impactdu changement climatique sur lesressources en eau.

Ce texte est un résumé fidèle du deuxième Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau et porte plusprécisément sur le chapitre 4 : l’état de la ressource. Une version web de ce résumé, ainsi qu’un résumé plus long et plus détaillé

est disponible sur www.greenfacts.org/fr/ressources-eau/.

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Mer d'Aral: sa taille a considérablement diminué au cours des dernières décennies suite au détourne-ment de cours d'eau pour l'irrigation.

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L’utilisation durable des ressources en eau est un véritable défi en raisondes nombreux facteurs concernés, notamment les changementsclimatiques, la variabilité naturelle des ressources, ainsi que lespressions exercées par les activités humaines.

À l'heure actuelle, la politique de l'eau est toujours en grande partiedéterminée par des préoccupations politiques et économiques à courtterme qui ne prennent en compte ni les avancées scientifiques ni lescritères de bonne gouvernance. Les pays, en particulier ceux en voie dedéveloppement, ont besoin de solutions techniques de pointe, definancements plus importants et de données plus complètes sur lesressources en eau.

Pour évaluer l'état de nos ressources en eau, nous devons êtrepleinement conscients du rôle joué par différentes composantes du cyclede l'eau - comme la pluie, les eaux issues de la fonte des glaciers, etc.Sans cela, il sera difficile de développer des stratégies de protection etd'atténuation adéquates.

Une mauvaise qualité de l'eau et une exploitation non durable desressources peuvent limiter le développement économique d'un pays,nuire à la santé de la population et mettre à mal ses moyens desubsistance. Heureusement, on commence à adopter des pratiques plusdurables.

La gestion des ressources en eau devrait davantage veiller à accroître lesressources naturelles existantes et à réduire la demande et les pertes eneau.

Traditionnellement, répondre à la demande croissante en eau consistait àstocker de l’eau de surface dans des réservoirs, à détourner des coursd’eau vers les régions arides et à exploiter les nappes phréatiques. Al’heure actuelle d’autres procédés viennent s’ajouter à ces méthodes,comme la réutilisation de l'eau, le dessalement et la récupération deseaux de pluie. Certaines régions vont même jusqu’à exploiter les nappesphréatiques non-renouvelables.

Certains pays ont des programmes qui visent à réduire la demande eneau et les pertes dans les systèmes de distribution des zones urbaines,mais davantage d'efforts sont requis. Cela impliquera des changementsde comportements nécessitant une meilleure information du public et unengagement politique. Ces efforts pour conserver l'eau et réduire lademande ne sont pas seulement pertinents dans les régions où l'onmanque d'eau, ils peuvent également apporter des bienfaitséconomiques dans des régions plus humides.

On aborde de plus en plus la gestion des ressources en eau de façondécentralisée, en se concentrant sur les bassins fluviaux, et ce même àl’échelle internationale. L'échange d'informations entre pays quipartagent des bassins fluviaux sera source de bienfaits tantéconomiques qu’environnementaux.

Comment gerer les ressources en eau de maniere durable ?

Répondre à une demande continue et sans cessecroissante en eau requiert des efforts pour pallier lavariabilité naturelle et améliorer la qualité et laquantité de l’eau disponible.

L’eau de pluie est recueillie depuis des milliersd'années dans de nombreuses régions du monde.Aujourd’hui, cette technique est utilisée en Asiepour reconstituer les réserves souterraines en eau.Elle est relativement peu onéreuse et permet auxcommunautés locales de développer et d’entretenirelles-mêmes les infrastructures requises.

Détourner les eaux de surface pour les réinjectersous terre peut aider à réduire les pertes dues àl'évaporation, pallier les variations de débit etaméliorer la qualité de l’eau. Le Moyen-Orient et lesrégions méditerranéennes mettent actuellement enpratique cette stratégie.

Des barrages et réservoirs sont construits afin destocker de l'eau pour l'irrigation et laconsommation. En outre, les barrages peuventfournir de l'électricité et aider à maîtriser lesinondations, mais ils peuvent aussi avoir desimpacts sociaux et environnementaux indésirables.

Procéder à des transferts d’eau entre différents bassins fluviaux peutégalement contribuer à atténuer les problèmes de pénurie. La Chine, parexemple, dispose déjà de grandes connections entre bassins et enprévoit d'autres. Les impacts de ces projets sur les populations etl'environnement doivent être étroitement surveillés.

Les eaux usées sont maintenant réutilisées à différentes fins dans denombreux pays, en particulier au Moyen-Orient, et cette pratique devraitse répandre à l’avenir. L'eau non potable est utilisée partout dans lemonde pour l'irrigation et le refroidissement industriel. Les villes se

tournent également vers la réutilisation de l'eau pour compléterl'approvisionnement en eau potable, profitant des progrès réalisés enmatière de traitement de l’eau.

L’eau dessalée – l’eau de mer ou toute autre eau salée transformée eneau douce – est utilisée par les villes et par l’industrie, en particulier auMoyen-Orient. Cette technique a vu son coût baisser considérablementmais dépend fortement d'énergie produite à partir de combustiblesfossiles. Elle soulève par conséquent les problèmes de la gestion desdéchets et du changement climatique.

Comment satisfaire la demande croissante en eau ?

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Nos ressources en eau subissent de nombreuses pressions. Il nous faut encore acquérir davantage d'informations

fiables sur la qualité et la quantité d'eau disponible ainsi que sur la manière dont cette disponibilité varie dans le

temps et d’un endroit à l’autre. Les activités humaines influent de bien des façons sur le cycle de l'eau, et leur

impact doit être compris et quantifié afin de gérer les ressources en eau de manière responsable et durable.

Il est devenu évident que :

■ les changements climatiques ont une incidence sur la disponibilité en eau.

■ la pollution, les déviations de cours d'eau et les incertitudes quant à la quantité d'eau disponible menacent

la croissance économique, l'environnement et la santé.

■ les nappes phréatiques sont souvent surexploitées et polluées.

■ des technologies plus récentes, telles que le dessalement et la réutilisation de l'eau, viennent aujourd’hui

s’ajouter aux techniques traditionnelles – comme la collecte des eaux de pluie – pour augmenter

l'approvisionnement en eau.

■ un soutien politique est nécessaire afin d’améliorer la collecte d'information qui, à son tour, pourra

favoriser de meilleures décisions quant à la gestion et à l'utilisation de l'eau.

Changements climatiques – définit par laConvention Cadre de Nations Unies sur lesChangements Climatiques comme « leschangements de climat qui sont attribuésdirectement ou indirectement à uneactivité humaine altérant la compositionde l'atmosphère mondiale et qui viennents'ajouter à la variabilité naturelle du climatobservée au cours de périodescomparables ».

Eau douce – Eau non salée, telle que l'eau deslacs, des ruisseaux et des rivières, maispas l'eau des océans. L'eau douceprovient toujours de la précipitation devapeur d'eau atmosphérique. Elle atteintensuite les lacs intérieurs, les rivières etles masses d'eau souterraines, soitdirectement, soit suite à la fonte de neigesou de glaces

Glacier – Masse de glace qui se forme sur laterre ferme par le tassement de couches

de neige accumulées; écrasée sous lapression de son propre poids et sousl’effet de la gravité, elle s’écoule le longd’une pente ou sur les côtés.

Nappe phréatique – Nappes d’eauxsouterraines se situant entre les particulesdu sol et les surfaces de roche.

Cycle de l'eau – désigne le processus parlequel l'eau voyage successivement del'air (condensation) à la terre(précipitation) avant de retourner dansl'atmosphère (évaporation). On parleégalement du cycle hydrologique.L'Homme, par l'utilisation qu'il fait del'eau, peut transformer ce cycle, à traversl'irrigation ou la construction de barragespar exemple.

Biodiversité – La biodiversité reflète lenombre, la variété et la diversité desorganismes vivants. Le terme désigne à la

fois la diversité au sein des espèces(diversité génétique), entre les espèces(diversité d'espèces) et entre lesécosystèmes (diversité d'écosystèmes).

Ecosystème – Une unité écologiqueconstituée d’un système complexed’interactions entre les organismesvivants et leur environnement physique.Les écosystèmes n’ont pas de limites fixes,et ainsi un seul lac, un bassin versantentier ou une grande région peuvent êtreconsidérés comme étant desécosystèmes.

Durabilité – Capacité d'un développement,d'un mode de production ou d'un systèmeà répondre aux besoins présents et locauxsans empêcher les générations futures oules populations vivant ailleurs de subvenirà leurs propres besoins.

Conclusions sur les ressources en eau

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Ce dépliant présente un résumé fidèle du deuxième rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eauintitulé « Water, a shared responsibility » (2006). Il porte plus précisément sur le quatrième chapitre du rapport qui traite de l'état de laressource.

Le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau est un bilan complet publié tous les trois ans qui fournit une visionglobale de l'état des ressources mondiales en eau douce. Il est le fruit de l'initiative conjointe de 24 agences des Nations Unies enpartenariat avec des gouvernements et d’autres parties prenantes. Il est coordonné par le Programme pour l'évaluation mondiale del'eau de l'ONU.

Ce rapport offre un panorama complet des ressources en eau douce dans toutes les régions du monde et dans la plupart des pays. Ilexamine un ensemble de questions fondamentales, notamment la croissance démographique, la progression de l'urbanisation, lamodification des écosystèmes, la production d'aliments, la santé, l'industrie et l'énergie, ainsi que la gestion des risques, l'évaluation etle coût de l'eau, l'approfondissement des connaissances et le renforcement des capacités.

Ce résumé, ainsi qu’un autre plus détaillé, est disponible sur www.greenfacts.org/fr/ressources-eau/

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