respiratory system in french
TRANSCRIPT
Muscles Respiratoires Inspiration-Diaphragme
Le diaphragme est le muscle inspiratoire le plus important.
Il est constitué d’une mince couche musculaire, disposée en dôme et s’insérant sur les côtes inférieures.
Il est commandé par le nerf phrénique qui vient des segments cervicaux 3, 4 et 5.
Quand il se contracte, le contenu abdominal est refoulé vers le bas et l’avant et la dimension verticale de la cage thoracique s’accroît et les côtes soulevées et avancées ↑ diamètre transversal du thorax. 2
Muscles Respiratoires Inspiration-Diaphragme
En ventilation calme, de repos, l’excursion du diaphragme est environ 1cm.
Entre inspiration et expiration maximales, l’excursion total peut atteindre 10cm.
Lorsque le diaphragme est paralysé, il se déplace plutôt vers le haut au cours l’inspiration. Ce mouvement dit paradoxal peut être mis en évidence en radioscopie en demandant au sujet de renifler.
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Muscles Respiratoires Inspiration-Intercostaux
Les muscles intercostaux externes relient les côtes adjacentes et sont inclinés vers le bas et vers l’avant.
Lorsqu’ils se contractent, les côtes sont projetées vers le haut et vers l’avant ↑ diamètre transversal et antéro-postérieur du thorax (anse de seau).
Innervés par les nerfs intercostaux qui sortent de la moelle épinière au même niveau.
Paralysie des seules muscles intercostaux n’affecte pas sérieusement la ventilation.
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Muscles Respiratoires Intercostaux
contraction muscles intercostaux
externes côtes tirées vers
l’avant et l’extérieur (mouvement
en anse de seau des côtes).
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Muscles Respiratoires Inspiration-Muscles accessoires
Les muscles accessoires de l’inspiration
comprennent:
1. Scalènes qui élèvent le 1er & 2ème côte.
2. SCM qui élèvent le sternum.
Ces muscles sont très peu actifs pendant la
ventilation calme, mais ils peuvent se contracter
vigoureusement à l’effort.
D’autres muscles jouent un rôle mineur: les ailes du
nez et des petits muscles du cou et de la tête. 7
Muscles Respiratoires Expiration
Expiration est passive au cours de la
ventilation calme.
Le poumon et la paroi thoracique sont
élastiques et tendent à reprendre leur position
d’équilibre après avoir été distendus pendant
l’inspiration.
À l’effort et pendant une hyperventilation
volontaire, l’expiration devient active. 8
Muscles Respiratoires Expiration
Les muscles de la paroi abdominale sont les plus importants: grand droit, obliques int. et ext., le transverse.
Contraction ↑ Pression intra-abd. et le diaphragme est refoulé vers le haut.
Contraction au cours de la toux, du vomissement et de la défécation.
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Muscles Respiratoires Expiration-Diaphragme
contraction muscles
abdominales refoule le
diaphragme vers le haut.
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Muscles Respiratoires Expiration
Les muscles intercostaux internes favorisent l’expiration active en tirant les côtes vers le bas et l’intérieur ↓ volume thoracique.
Ils raidissent les espaces intercostaux empêchant de bomber à l’extérieur pendant la déformation.
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Muscles Respiratoires Expiration-Intercostaux
les muscles intercostaux
internes contractent tirées
vers le bas et à l’intérieur.
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Propriétés élastiques du poumon Courbe pression-volume
Isolions un poumon, canulions la trachée et placions dans un bocal.
Lorsque la pression à l’intérieur du bocal est abaissée en dessous de la pression atmosphérique, le poumon se dilate.
Sa variation de volume peut être mesurée au moyen d’un spiromètre.
La pression est maintenue à chaque palier de pression et on peut tracer la courbe pression-volume (PV) du poumon.
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Courbe Pression-Volume
Le poumon dilate avec
pression (-) dans le bocal.
le spiromètre trace la
courbe pression-volume
(PV).
Les courbes d’inflation et
de déflation ne sont pas
identiques définit
l’hystérésis.
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Dans cet expérience, la pression d’expansion autour du poumon est produite par une pompe, mais chez l’homme elle est développée par ↑de volume de la cage thoracique.
Les courbes suivies par le poumon à l’inspiration et à l’expiration sont différentes: hystérésis
Le volume pulmonaire est plus grand pendant l’expiration que l’inspiration
Note: le poumon non soumis à une pression d’expansion contient une certaine quantité d’air.
Propriétés élastiques du poumon Courbe pression-volume
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Même si la pression autour du poumon est élevée au-dessus de la pression atmosphérique, il sort peu d’air du poumon, les petites voies aériennes se fermant, piégeant le gaz dans les alvéoles.
Fermeture des voies aériennes ↑ avec l’âge, ↑ volume pulmonaire & certaines maladies pulmonaires.
La pression à l’intérieur des voies aériennes et dans les alvéoles est égale à la pression atmosphérique, Zéro sur l’axe des x (horizontale).
Propriétés élastiques du poumon Courbe pression-volume
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Courbe Pression-Volume
Le poumon contient certaine
quantité d’air, même si la pression
autour du poumon est élevée au-
dessus de la pression
atmosphérique parce que la
fermeture des voies aériennes.
La pression atmosphérique est au
niveau de l’axe des x.
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Cet axe mesure aussi la différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du poumon: c’est la pression transpulmonaire.
Pression transpulmonaire est égale à la pression autour du poumon quand la pression alvéolaire est égale à la pression atmosphérique.
On peut mesurer la relation PV du poumon en le gonflant avec une pression positive et en laissant la surface pleurale exposée à la pression atmosphérique.
Les courbes seraient identiques, l’axe des x serait appelé pression des voies aériennes et les valeurs seraient positive.
Propriétés élastiques du poumon Courbe pression-volume
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La pente de la courbe PV, ou la variation de
volume pulmonaire par variation de pression
d’une unité définit la compliance.
Dans la zone normale, le poumon est distensible
ou très compliance: ~ 200 ml/cm H2O.
Pression d’expansion plus élevées le poumon
plus raide et sa compliance est plus faible,
comme le montre la pente plus faible de la
courbe.
Propriétés élastiques du poumon Compliance
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Volume “V”
proportionnel à la
∆P de part et d’autre
de la paroi “PTM”
PTM = PINT – PEXT
PTM s’oppose à la
pression rétraction
élastique (PEL )
La ↓ de compliance est due à
Fibrose pulmonaire :↑ tissus fibreux dans le poumon.
Oedème pulmonaire : empêchant la dilatation des alvéoles.
Le poumon reste non ventilé pendant une longue période par l’atélectasie (↑ tention superficielle)
Quand la pression veineuse pulmonaire est ↑ et le poumon se surcharge de sang.
Propriétés élastiques du poumon Compliance
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La compliance est ↑ par: emphysème & l’âge,
une altération du tissu élastique pulmonaire
est probablement en cause, et durant une crise
d’asthme.
La pression entourant le poumon est inférieur
à la pression atmosphérique en raison de la
force de rétraction élastique du parenchyme.
(tendance à reprendre son volume de repos).
Propriétés élastiques du poumon Compliance
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Tension superficielle est la force qui s’exerce sur
une ligne imaginaire de 1cm de long dans la surface
du liquide bordant la paroi alvéolaire.
Elle se développe parce que les forces d’attraction
entre les molécules adjacentes du liquide sont
beaucoup plus fortes que celles qui exisent entre le
liquide et le gaz.
Par suite, la surface libre du liquide devient aussi
réduite que possible (the surface area becomes as small as possible).
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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Tension de la surface
Tension de surface est la
force qui s’exerce sur une
ligne imaginaire de 1cm de
long dans la surface du
liquide
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les surfaces de la bulle de savon se contractent
aussi fortement que possible , formant une
sphère (la plus petite surface possible pour un volume donné).
engendrant une pression = (4 × Tension de
Surface) / Rayon [P = 4 T/r]
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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Tension de la surface
tension de la surface dans
une bulle de savon tendent
à réduire cette surface et
engendrent une pression à
l’intérieur de la bulle.
les petites bulles se
vident dans les plus
grosses, et les distendent.
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Von Neergaard Poumons gonflés avec une solution salée ont une compliance beaucoup plus grande que des poumon remplis d’air (↑ compliance).
Saline abolit les forces de tension superficielle, mais n’affecte pas les forces tissulaires du poumon.
Cette observation signifie que la tension superficielle représente une part importante de la force de rétraction élastique du poumon.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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le poumon gonflé avec une
solution salée a une
compliance plus élevée et
une hystérésis nettement
moindre que le poumon
gonflé à l’air.
la tension superficielle
représente une part
importante de la force de
rétraction élastique du
poumon.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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Des chercheurs étudiant la mousse d’oedème provenant d’animaux exposés à des gaz nocifs remarquent que les fines bulles d’air de la mousse est extrèmement stables.
Ce phénomène indique l’existence d’une tension de surface très faible, observation qui conduisit à la découverte du surfactant pulmonaire.
Le surfactant est un phospholipide et la dipalmitoyl phosphatidylcholine (DPPC), sécrété par les pneumocytes II.
DPPC est synthétisée dans le poumon à partir d’acides gras extraits du sang.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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synthèse et renouvellement du surfactant sont
rapides.
Si le débit sanguin d’une région pulmonaire
est aboli, par une embolie pulmonaire, le
surfactant peut être épuisé.
Le surfactant est formé relativement tard dans
la vie foetale, les NN dont les réserves en sont
insuffisantes Sd. de détresse respiratoire et
peuvent en mourir.
Propriétés élastiques du poumon Surfactant
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les effets de cette
substance sur la tension de
surface peut être étudiés au
moyen d’une balance
surface.
plateau contenant une
solution salée à la surface de
laquelle on dépose une petite
quantité de matériel tensio-
actif.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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solution salée pure donne
une tension de surface de 70
dynes quelle que soit
l’étendue de sa surface.
détergent réduit la tension
superficielle mais
indépendant de l’extension.
le poumon la tension
superficielle varie beaucoup
avec l’étendue de la surface et
qu’il existe une hystérésis.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle
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les molécules DPPC sont hydrophobes à l’une de leurs extrémités et hydrophyles à l’autre, et elles s’alignent elles-mêmes dans la couche de surface.
leurs forces de répulsion intermoléculaires s’opposent aux forces normales d’attraction entre les molécules de surface, responsables de la TS.
la réduction de la TS est plus grande lorsque le film est comprimé parce que les molécules de DPPC s’entassent plus étroitement et se repoussent davantage l’une l’autre.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle (TS)
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Avantages du Surfactant:
une faible TS dans les alvéoles ↑ compliance et ↓ travail
d’expansion à chaque respiration.
la stabilité des alvéoles est assurée & prévention de
collapsus (atelectasis).
maintenir les alvéoles au sec : TS tendent à collaber les
alvéoles, aspirer du liquide des capillaires vers les espaces
alvéolires. Surfactant ↓ pression hydrostatique dans le tissu
entourant les capillaires et prévient la transudation du
liquide.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle (TS)
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Perte de Surfactant poumon raides (compliance basse) zones d’atélectasie et alvéoles remplis de transudat (OAP).
Ce sont les physiopathologiques qui caractérisent le SDR du NN et autre pathologie pulmonaire.
Traiter ces NN par l’instillation d’un surfactant synthétique dans le poumon.
Propriétés élastiques du poumon Tension superficielle (TS)
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Différences Régionales de Ventilation
les régions les plus basses du poumon sont plus ventilées que les zones supérieurs.
la pression intrapleurale est moins négative à la base qu’à l’apex du poumon cela est dû au poids du poumon.
la base du poumon a un petit volume de repos, parceque sa pression d’expansion est faible.
la base du poumon se gonfle bien à l’inspiration, parce qu’elle est située dans la partie pentue de la courbe PV.
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dû au poids du poumon,
pression pleurale est moins
négatif à la base.
la base du poumon se gonfle
bien à l’inspiration
Différences Régionales de Ventilation
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l’apex a une pression d’expansion importante, un grand volume de repos et une petite variation de volume à l’inspiration (expansion↓)
la base est peu dilatée par r/p à l’apex, mais mieux ventilée.
Différences Régionales de Ventilation
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À bas volumes pulmonaire (volume résiduel), les pressions
intrapleurales sont moins négatives parce que le poumon n’est
pas distendu et les forces de rétraction élastiques sont plus
faible.
les différences entre la base et l’apex sont toujours présentes.
la fermeture des voies aériennes pression intrapleurale>
pression atmosphérique.
la base du poumon comprimé; ventilation est impossible jusqu’à
ce que la pression intrapleurale locale chute en dessous de la
pression atmosphérique.
Par opposition, l’apex du poumon se trouve sur la partie
favorable de la courbe PV et est mieux ventilé [la distribution
normale de la ventilation est inversée, les zones supérieurs
ventilant mieux que les zones inférieures].
Différences Régionales de Ventilation
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À très bas volume pulmonaire,
les pressions intrapleurales sont
généralement moins négatives.
la pression à la base dépasse la
pression des voies aériennes (P.
Atm) fermeture des voies
aériennes.
le gaz ne peut pas pénétrer si le
volume inspiré est trop faible
mais à l’apex la ventilation est
mieux.
Différences Régionales de Ventilation
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La région comprimée du poumon à la base n’est pas complètement vidée de son gaz.
Bronchioles respiratoires se ferment, piégeant le gaz dans les alvéoles distaux.
cette fermeture des voies aériennes survient seulement à très bas volume pulmonaire chez les sujets nornaux et jeunes. Chez le sujet âgé normale, la fermeture des voies aériennes dans les régions les plus basses du poumon se produit à plus haut volume et peut atteindre CRF.
Différences Régionales de Ventilation
Fermetures des voies aériennes
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Ceci est dû au le poumon âgé perd une partie de sa
force de rétraction élastique parce que la pression
intrapleurale devient moins négative.
Les régions dépendantes du poumon peuvent être
ventilées de façon intermittente perturbe les
échanges gazeux.
Une situation semblable se développe au cours de
certaines maladies pulmonaires chroniques.
Différences Régionales de Ventilation
Fermetures des voies aériennes
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Propriétés élastiques de la paroi
thoracique
La cage thoracique est élastique comme le poumon
démontrer au cours de pneumothorax.
Normale la pression à l’extérieur du poumon est
négative.
Quand l’air introduit dans l’espace intrapleural,
pression pleurale devient positive poumon se
rétracte et paroi thoracique se détend.
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la tendance du poumon à se
rétracter à son volume minimal
est contrebalancée par la
tendance de la cage thoracique à
prendre de l’expension.
pneumothorax permet au
poumon de se collaber et au
thorax de se distendre.
Propriétés élastiques de la paroi
thoracique
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aux conditions d’équilibre, la paroi thoracique est attirée vers l’intérieur et le poumon est étiré, les deux forces de traction s’équilibrent l’une l’autre.
ces interactions peuvent être mieux comprises en traçant une courbe PV pour le poumon et une pour la paroi thoracique.
À la CRF la pression de relaxation de l’ensemble poumon et paroi thoracique est égale à la pression atmosphérique.
CRF est le volume d’équilibre où la rétraction élastique du poumon est contrebalancée par la tendance normale de la paroi thoracique à s’écarter
Propriétés élastiques de la paroi
thoracique
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le sujet inspire jusqu’à un
certain volume dans un
spiromètre puis il relâche et le
robinet est fermé.
poumon & paroi thoracique la
courbe de PV est enregistrée.
l’addition les deux la
courbe PV totale.
Propriétés élastiques de la paroi
thoracique
À la CRF la pression de relaxation de l’ensemble poumon et paroi thoracique est égale à la pression atmosphérique. 45
À la CRF la pression de relaxation est négative la cage thoracique a tendance à se distendre.
ce n’est que lorsque le volume ↑ jusqu’à 75% de la CV que la pression de relaxation rejoint la pression atmosphérique, c-à-d que la paroi thoracique trouve sa position d’équilibre.
Parce que la pression est inversement proportionnelle à la compliance
1/CTotale = 1/Cpulm + 1/CThorax
Propriétés élastiques de la paroi
thoracique
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Résistances des voies aériennes
si un flux de gaz s’écoule dans un tube, une différence de pression existe entre les deux extrémités, il dépend du débit et du comportement du flux.
À bas débit, les lignes de flux sont parallèles flux laminaire.
Lorsque le débit ↑, une instabilité se développe, particulièrement aux embranchements flux tourbillons locale.
À plus haut débit, une désorganisation totale des lignes de flux est observée flux turbulent.
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A: à bas débit laminaire.
B: débit ↑ tourbillons
C: haut débit Turbulent.
Résistances des voies aériennes
48
Dans flux laminaire: V = ∆Pπr4 / 8nl
∆P = différence de pression, r = rayon,
n = viscosité, l = longueur.
puisque la résistance égale la différence de pression
par unité de flux: R = ∆P / V
R = 8nl / πr4
si le rayon est divisé par deux, la résistance est
multipliée par 16, mais multiplier la longueur par
deux ne double que la résistance.
Résistances des voies aériennes
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dans le flux laminaire, le gaz au centre du tube
a une vitesse deux fois plus élevée que la
vitesse moyenne.
ainsi, une pointe de gaz à déplacement rapide
parcourt l’axe du tube.
cette variation de vélocité s’appelle profile des
vilocités [profile de vitesse].
Résistances des voies aériennes
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Flux Turbulent a deux propriétés différentes:
∆P = KV2.
Viscosité devient relativement négligeable.
mais ↑ de sa densité → ↑ la chute de pression
pour un débit donné.
pas de grande vélocité axiale.
Résistances des voies aériennes
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le flux est laminar ou turbulent dépende, pour une
grande part, du nombre de Reynolds (Re) :
Re = 2rvd / n
r = rayon; v = vélocité; d = densité; n = viscosité
Turbulence est probable quand Re > 2000.
un gaz de faible densité comme l’hélium tend à
produire moins de turbulence.
Résistances des voies aériennes
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flux laminaire produit dans les très petites
voies aériennes Re = 1 dans les bronchioles
terminales.
dans la majeur partie de l’arbre bronchique,
le flux est transitionnel
Turbulence peut survenir dans la trachée
(vélocités du flux sont élevées).
Résistances des voies aériennes
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Pressions durant le cycle respiratoire
la pression pleurale avant le début de l’inspiration est de -5 cm H2O (rétraction élastique), & la pression alvéolaire 0 (atmosphérique) parce que il n’y a pas de flux et il n’y a pas de différence de pression.
À l’inspiration, la pression alvéolaire doit diminuer créant une pression motrice.
cette baisse dépend du débit et de la résistance des voies aériennes (P= V×R).
sujet normal, la variation de la pression alvéolaire est environ 1cmH2O, mais chez les patients souffrant d’une obstruction des voies aériennes, elle peut atteindre plusieurs fois cette valeur.
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pendant l’ inspiration, la
pression pleurale baisse pour
deux raisons:
1- poumon se dilate → ↑
rétraction élastique et la pression
pleurale se déplace le long de la
ligne en pointillé ABC.
2- la chute de pression le long des voies aériennes (hatched area) mouvement réel AB’C.
Ainsi, la distance verticale entre les lignes ABC et AB’C reflète la pression alvéolaire à chaque instant.
Pressions durant le cycle respiratoire
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bouche-plèvre = (bouche –
alvéole) + (alvéole – plèvre).
s’il n’y a pas de résistance,
pression alvéolaire resterait
nulle, & pression pleurale suivait
la ligne en poitillé ABC qui est
déterminée par la rétraction
élastique du poumon.
Pressions durant le cycle respiratoire
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À l’expiration, pression pleurale est moins
négative parce que la pression alvéolaire est (+).
au cours d’une expiration forcée la pression
pleurale dépasse le zéro.
observons que la forme du tracé de la pression
alvéolaire est semblable à celle du débit.
Pressions durant le cycle respiratoire
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Site principal de la résistance des VA
VA → plus profonde plus nombreuse et plus étroites.
le rayon determiné la résistance (R = 8nl / πr4) la résistance siège dans les voies aériennes très étroites.
mais maintenant, la mesure directe a montré que la dimension moyenne des VA détermine la résistance.
la raison de ce paradoxe apparent est le nombre prodigieux de petites voies aériennes.
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c’est l’important pour la détection du stade
précoce de la maladie des voies aériennes parce
qu’elles constituent une zone silencieuse.
il est probable qu’une atteinte très marquée de
ces petites voies peut exister avant les mesures
habituelles de résistance des voies aériennes ne
peuvent détecter une anomalie.
Site principal de la résistance des VA
59
les bronches de calibre
intermédiare contributent à la
majeur partie de la résistance
et que seule une petite partie
de celle-ci est située dans les
très petites voies aériennes.
Site principal de la résistance des VA
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Facteurs déterminant la résistance des
voies aériennes
le volume pulmonaire a un effet important sur la
résistance des voies aériennes.
Bronches & vaisseaux extra-alvéolares sont
soutenues par la traction radiale du tissu
pulmonaire environnantare.
leur calibre ↑ lorsque le poumon se dilate
[volume ↑.] 61
lorsque le volume pulmonaire
diminue, la résistance des voies
aériennes ↑ rapidement.
si l’inverse de la résistance
(conductance) est rapporté sur
un graphique au volume
pulmonaire, on obtient une
relation approximativement
linéaire.
Facteurs déterminant la résistance des
voies aériennes
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à très bas, les petites VA peuvent se fermer complètement, particulièrement à la base où le poumon est moins distendu.
Patients dont la résistance des VA est ↑ ventilent s/v à haut volume pulmonaire → réduire leur résistance bronchique.
Contraction muscles lisses bronchiques rétrécit les VA et ↑ les résistances bronchiques.
ceci produit réflexe par la stimulation de récepteurs dans la trachée et les grosses bronches par des irritants [fumé de cigarette].
Facteurs déterminant la résistance des
voies aériennes
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le tonus des muscles lisses est sous le contrôle du système nerveux autonome.
Stimulation des récepteurs adrenergiques (adrénaline) bronchodilatation.
2 types de récepteurs β adrénergiques
1. β1 se trouve dans le coeur.
2. β2 détend les muscles lisses des bronches, des vaisseaux sanguins et de l’utérus.
Facteurs déterminant la résistance des
voies aériennes
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β2 sélectifs sont utilisés pour le traitement de l’asthme.
parasympathique bronchoconstriction, comme
l’acétylcholine.
↓ PACO2 & injection histamine dans l’art. pul.
bronchoconstriction [↑ résistance VA]
plongée profonde ↑ résistance par ↑ densité du gaz.
respire un mélange He-O2 ↓ résistance par ↓densité.
Facteurs déterminant la résistance des
voies aériennes
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Compression dynamique des voies
aériennes supposons qu’un sujet inspire jusqu’à sa capacité totale,
une courbe débit volume peut enregistrer.
le débit croit très rapidement jusqu’à une valeur élevée puis diminue sur la plus grande partie de l’expiration.
cette enveloppe débit-volume est impossible de la dépasser (sur sa partie descendant).
un mécanisme très efficace limite le débit expiratoire le débit est indépendant de l’effort sur la plus grande partie du volume pulmonaire.
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Courbe débit-volume A: une inspiration maximale est
suivie par une expiration forcée.
B: expiration est d’abord lente
puis forcée
C: effort expiration est
submaximal.
dans tous les cas, les parties
descendantes des courbes sont
presque superposées.
le débit maximal ↓ avec le
volume pulmonaire parce que
la différence entre la pression
alvéolaire et la pression
pleurale ↓ et les VA deviennent
plus étroites. 67
si le débit gazeux et la pression pleurale sont rapportés sur un graphique au même volume pulmonaire pour chaque expiration et inspiration, des courbes appelées isovolumes pression-débit.
haut volume pulmonaire le débit expiratoire continue de ↑ avec l’effort expiratoire.
mais, à moyen et bas volumes, le débit atteint un plateau qui ne peut pas être dépassé même si la pression pleurale est encore ↑.
Compression dynamique des voies
aériennes
68
à haut volume pulmonaire
↑ de la pression intrapleurale
débit expiratoire plus
élevé.
à moyen et bas volume le
débit devient indépendant de
l’effort.
Compression dynamique des voies
aériennes
69
à bas et moyen volumes débit est indépendant de l’effort la compression des VA par la pression thoracique.
En A, avant l’inspiration commence, la pression à l’intérieur des VA est nulle tout point puisqu’il n’y a pas de débit; comme la pression pleurale est de –5 cm H2O, Il existe une pression (transmurale) de 5 cm H2O qui maintient la VA ouverte.
Compression dynamique des voies
aériennes
70
A: + 5 cm H2O maintient la VA ouverte.
B: début l’inspiration, les pressions pleurale
et alvéolaire chutent toutes deux de 2 cmH2O
écoulement du gaz commence.
C: à la fin de l’inspiration le débit est à
nouveau nul, et la pression transmurale
bronchique est de + 8 cm H2O.
D: au début de l’expiration forcée, les
pressions pleurale et alvéolaire ↑ toutes deux
de 38 cm H2O.
En raison de la chute de pression le long des
VA, la pression est + 19cm H2O dans la VA.
pression -11cm H2O tend à fermer les VA.
Compression dynamique des voies
aériennes
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La pression motrice efficace est égale à la pression
alvéolaie moins pression pleurale.
si la pression pleurale est ↑ par un effort musculaire
accru pour expulser de l’air, la pression motrice
efficace n’est pas modifiée débit est indépendant de
l’effort.
Compression dynamique des voies
aériennes
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Plusieurs facteurs accentuent ce mécanisme de
limitation du débit :
↑ Résistance des VA périphérique ↓ la pression
intrabronchique.
un bas volume pulmonaire réduit la pression motrice
(Alveole – Pleurale).
si la compliance est ↑, la pression motrice est réduite
comme dans l’emphysème.
Ces mesures peuvent obtenir dans laboratoire comme
volume expiratoire maximal en une second [VEMS ou
FEV1] & débit expiratoire maximal [DEM25-75% ou
FEF25-75%].
Compression dynamique des voies aériennes
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Causes de ventilation inégale
en dehors de ces différences topographique il existe, à un niveau vertical donné, une certain inégalité de ventilation supplémentaire dans le poumon normal, et ce phénomène est exacerbé dans plusieurs maladies.
si nous considerons une unité pulmonaire comme une chambre élastique raccordée à l’atmosphère par un tuyau l’importance de la ventilation dépend de la compliance de la chambre et de la résistance du tube.
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Unité A possède une compliance
et une résistance normale et sa
variation de volume à l’inspiration
est importante et rapide.
Unité B a une compliance basse,
et sa variation de volume est rapide
mai faible.
Unité C montre une forte
résistance des VA, sa variation de
volume à l’inspiration est lente et
incomplète lorsque l’ensemble du
poumon commence à expirer
Une telle unité a une grande
constante de temps.
Causes de ventilation inégale
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plus court est le temps disponible pour l’inspiration (FR
rapide), plus petit est le volume inspiré (comme unité
C).
une telle unité C a une grande constante de temps, la
valeur n’est donnée par le produit de la compliance par
la résistance.
Ainsi, une inégalité de ventilation peut résulter de
modifications soit de la compliance locale, soit de la
résistance des VA, et le type d’inégalité dépendra de la
fréquence respiratoire.
Causes de ventilation inégale
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Une diffusion gazeuse incomplète à l’intérieur des VA de la zone respiratoire réalise un autre mécanisme possible de ventilation inégale.
Au delà de bronchioles terminales, ventilation se fait par la diffusion et ce phénomène est si rapide que des différences de concentrations gazeuses dans l’acinus sont abolies en une fraction de second.
Une dilatation des VA dans la région des bronchioles respiratoires, comme dans certaines maladies, la distance à couvrir par la diffusion peut être fortement ↑ ventilation inégale le long des unités pulmonaires.
Causes de ventilation inégale
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Résistance tissulaire
Lorsque le poumon et la paroi thoracique bougent,
certainte pression est nécessaire pour vaincre les forces
visqueuses des tissus qui glissent les uns sur les autres.
Ainsi, une partie de la région hachurée devrait être
attribuée à ces forces tissulaires.
La résistance tissulaire représente seulement 20% de la
résistance totale [tissu + VA] chez le sujet jeunes et
normaux et cette résistance totale est appelée résistance
pulmonaire pour la distinguer de la résistance des VA.
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Travail de la ventilation
un travail est nécessaire pour
déplacer le poumon et la paroi
thoracique il est mesuré le travail
comme le produit pression x volume.
Pendant l’inspiration, la pression
pleurale suit la courbe ″ABC″ le
travail exercé sur le poumon est
représenté par la surface 0ABCD0.
0AECD0 représente le travail
nécessaire pour vaincre les forces
élastique.
La surface hachurée ABCEA
représente le travail permettant de
surmonter les résistances visqueuses
(VA et Tissus). 79
À l’expiration, AECFA représente le travail requis pour vaincre la résistance des VA et des tissus.
AECFA se trouve à l’intérieur du 0AECD0 ce travail peut être accompli par l’énergie emmagasinée dans les structures élastiques étirées et restituée au cours d’une expiration passive.
La différence entre AECFA & 0AECD0 représente le travail dissipé sous forme de chaleur.
Travail de la ventilation
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plus élevé est le RR, plus rapide sera le débit et plus grande
la surface ABCEA correspondant au travail visqueux.
plus grande est le volume courant, plus grande sera la
surface du travail élastique 0AECD0.
les patients ayant une compliance réduite (fibrosis =
poumon rigide) ont tendance à avoir des petites
respiratoires rapides, alors que les malades porteurs d’une
obstruction importante des VA respirent lentement avec de
grande volume.
ces comportements ventilatoires tendt à réduire le travail
exercé sur les poumon.
Travail de la ventilation
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le travail total effectué pour déplacer le poumon
et la paroi thoracique est difficile à mesurer,
obtenues par la ventilation artificielle de patients
paralysés dans un poumon d’acier.
le travail total peut être calculé en mesurant le
coût en O2 de la respiration et en admettant une
valeur pour le rendement:
Rendement % = [Travail utilte / Energie totale
dépensée (ou coût en O2)] x100
Travail de la ventilation
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