république centrafricaine

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République centrafricaine 1 République centrafricaine 4° 2200N 18° 3500E [1] Pour les articles homonymes, voir CF. République centrafricaine Drapeau de la République centrafricaine Armoiries de la République centrafricaine Devise nationale Unité - Dignité - Travail. Hymne national La Renaissance Administration Forme de l'État République Chef de l'État Catherine Samba-Panza Premier ministre André Nzapayeké Langues officielles Français, sango Capitale Bangui 4° 22N 18° 35E [2]

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République centrafricaine 1

République centrafricaine4° 22′ 00″ N 18° 35′ 00″ E [1]

Pour les articles homonymes, voir CF.République centrafricaine

Drapeau de la République centrafricaineArmoiries de la République centrafricaine

Devise nationale Unité - Dignité - Travail.

Hymne national La Renaissance

Administration

Forme de l'État République

Chef de l'État Catherine Samba-Panza

Premier ministre André Nzapayeké

Langues officielles Français, sango

Capitale Bangui

4° 22′ N 18° 35′ E [2]

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Géographie

Plus grande ville Bangui

Superficie totale 622984 km2

(classé 44e)

Superficie en eau 1

Fuseau horaire UTC + 1

Histoire

Indépendance de la France

Date 13 août 1960

Démographie

Gentilé Centrafricain, -e

Population totale (2013) 5 166 510 hab.(classé 127e)

Densité 8,3 hab./km2

Économie

Monnaie Franc CFA (XAF )

Divers

Code ISO 3166-1 CAF, CF

Domaine Internet .cf

Indicatif téléphonique +236

La République centrafricaine, aussi appelée Centrafrique, en sango Ködörösêse tî Bêafrîka, est un pays d'Afriquecentrale en voie de développement, dont la population est estimée à 4 500 000 habitants[3], pour une superficied'environ 623 000 km2. Il est entouré par le Cameroun à l'ouest, le Tchad au nord, le Soudan et le Soudan du Sud àl'est, la République démocratique du Congo et la République du Congo au sud. Le pays est membre de l'Unionafricaine, de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale et de la Communauté des Étatssahélo-sahariens.Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud), et connaît pour l'essentiel un climat tropical. LaRépublique centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or et lesdiamants.Le territoire de la République centrafricaine recouvre celui de la colonie française d'Oubangui-Chari, qui fait partie de l'Afrique-Équatoriale française de 1910 à 1960. Après l'indépendance, le pays a eu à sa tête différents régimes autoritaires, notamment celui de Jean-Bédel Bokassa, président, puis empereur autoproclamé. L'ancienne puissance coloniale continue d'y jouer un rôle important. Les premières élections libres avec multipartisme ont lieu en 1993. Elles portent au pouvoir Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par François Bozizé. Celui-ci, réélu en 2005 et 2010, est à son tour renversé en 2013 par la Seleka, une alliance de milices, pendant la deuxième guerre civile de

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Centrafrique.

Géographie

Carte de la République centrafricaine.

Article détaillé : Géographie de la République centrafricaine.La Centrafrique (RCA) est un pays enclavé sans accès à la mer.L'essentiel de la frontière sud du pays suit le cours du fleuve Oubanguiet de son affluent le Mbomou. La partie nord du pays constitue le hautbassin du fleuve Chari. Le mont Ngaoui avec ses 1 420 m est le pointculminant.

Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud).La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreusesressources naturelles, notamment l'uranium, l'or et les diamants. Lepétrole et l'énergie hydroélectrique sont d'autres ressourcespotentiellement importantes mais inexploitées à ce jour.

Le pays souffre d'inondations en raison du manque d'entretien desfleuves et des débits impressionnants qu'engendre la saison des pluiesen Afrique centrale. La déforestation est quant à elle constatée dans les zones de brousse (où les paysans utilisent lebois pour leur nourriture et les constructions), mais semble endiguée dans les zones forestières (voir aussi : Forêt dubassin du Congo). Les sources du ministère des forêts et du développement rural semblent prouver que depuis 30ans, la forêt gagne sur la savane, cas exceptionnel dans le monde. De gros efforts d'aménagement et de protection desforêts sont en effet engagés durablement, avec pour objectif d'éviter l'érosion, de protéger la faune et de préservercette richesse rare qu'est la grande forêt centrafricaine.

Le climat tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche denovembre à avril. Au Sud, la frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial, intertropical de Carnot àBerbérati à l'ouest, subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropicalmais frais et orageux sur les reliefs.

L'Oubangui près de Bangui

La République centrafricaine comporte deux grands bassins séparés.L'un s'écoule vers le nord (bassin du Tchad) avec des cours d'eaucomme le Logone, l'Ouham, le Chari. L'autre bassin est formé desaffluents de l'Oubangui qui coulent vers le bassin du Congo, au sud.Les bordures occidentale et orientale du plateau comportent les reliefsles plus importants. Le plateau est entouré au nord-ouest avec desgradins du massif granitique de Yadé s'étageant de 1 000 m à 1 400 m(à l'exception du mont Ngaoui : 1 410 m) ; au nord-ouest, trois petiteschaînes quartziques, les ensembles Délembé-Sergobo, OuandaDjallé-Mont Koumou et Kotto-Bahr formant les massifs du Dar Challaet des Bongo, culminent au mont Toussoro avec 1 330 mètres.

La moyenne annuelle des températures avoisine 26 °C. À Bangui, les maxima sont de l'ordre de 38 °C et les minimade 15 °C. Le pluviomètre indique en moyenne : pour la saison pluvieuse 226 mm (juillet), et pour la saison sèche5 mm (décembre).

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Villes principalesLes villes principales sont (estimation de la population en 1996) :• Bangui (597 000 hab.)• Berbérati (47 000 hab.)• Bouar (44 453 hab.)• Bambari (43 863 hab.)• Carnot (43 810 hab.)• Kaga-Bandoro (38 260 hab.)• Bossangoa (34 272 hab.)• Bria (29 391 hab.)• Bangassou (28 000 hab.)• Nola (24 108 hab.)• Bimbo (22 031 hab.)

Position géostratégiqueLa limite sud des territoires où l'Islam est majoritaire passe au nord du pays. Par ailleurs la République centrafricaineest entourée de pays dont les tensions se répercutent sur son territoire. Un mouvement dit « armée de résistance duSeigneur (LRA) » originaire d'Ouganda pourrait être présent dans le sud-est du pays, proche du Soudan du Sud.Enfin, le pays servirait parfois de base arrière à des « groupes de trafiquants et de braconniers ».

HistoireArticle détaillé : Histoire de la Centrafrique.

L'Oubangui-Chari en 1910

Avant la colonisation

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votreaide [4] est la bienvenue !

Période coloniale

Les premiers colons européens apparaissent en 1884 et le territoiredevient une colonie française en 1905 sous le nom d'Oubangui-Chari.Le territoire devient partie intégrante de l’Afrique-Équatoriale française

(AEF) en 1910[5],[6],[7] .

Des multinationales commencèrent à exploiter le pays en ayant recours de façon importante au travail forcé, la fuiteen brousse de la population constitue alors une des formes de résistance et fait l’objet d’une répression sévère.Durant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se joignit aux Forces alliées.

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IndépendanceLe pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958 et proclame son indépendance le 13 août1960[8],[9].Depuis, le pays a conservé le français comme langue officielle, utilisée dans les documents administratifs, alors quele sango, langue véhiculaire, agit comme unificateur du pays, permettant à chacun de se comprendre, même sanséducation scolaire avancée[réf. nécessaire].Le premier chef de l'État, Barthélemy Boganda, est considéré comme le père de la nation centrafricaine.Parlementaire à Paris, il fut l'auteur de brûlots réguliers et de demandes de maintien de tous les droits français aupeuple d'Afrique équatoriale française. Parlementaire français véhément, il prônait depuis longtemps l'indépendancedes colonies et avait proposé la création d'un État d'Afrique centrale unique, groupant Gabon, Congo, Cameroun etRépublique centrafricaine. Il y voyait la seule solution permettant d'éviter l'éclatement de la région en territoires troppetits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. Il meurt le 29 mars 1959, peu après son élection,dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées. [réf. souhaitée]

La période BokassaArticle détaillé : Empire centrafricain.En 1965, lors du « coup d'État de la Saint-Sylvestre », Jean-Bedel Bokassa renverse son cousin David Dacko et prendle pouvoir. Le 4 décembre 1976, il s'auto-proclame empereur Bokassa Ier. Il met alors en place une politique trèsrépressive dans tout le pays.En septembre 1979, « l'opération Barracuda », organisée par la France, renverse Bokassa et remet au pouvoir DavidDacko. En effet, depuis quelque temps Bokassa se rapproche de plus en plus de Kadhafi dont la politique au Tchadest en contradiction complète avec les intérêts français.

L'après BokassaDavid Dacko lui succède encore brièvement. Il sera chassé du pouvoir le 1er septembre 1981 par le général AndréKolingba, qui établit un régime militaire. André Kolingba restera au pouvoir jusqu'en 1993, année où, suivant lecourant de démocratisation lancé par le sommet de La Baule, les premières élections multipartites ont lieu etAnge-Félix Patassé est élu président de la République.À la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, investies dans plus de 8000 propriétés minières,dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de projet[10], multiplient les contrats avec des pays africainsparmi lesquels la République centrafricaine, où elles ont cependant du mal à se faire une place, la Colombe Mines,possédant les principaux sites diamantifères[11].

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XXIe siècle

Prise du pouvoir par Bozizé

En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui.

François Bozizé à Bruxelles en 2007

Après une nouvelle série de troubles et malgré l'intervention de lacommunauté internationale (MINURCA), le 15 mars 2003, le généralFrançois Bozizé réussit, avec l'aide de militaires français(deux avionsde chasse de l'armée française survolaient Bangui pour filmer lespositions des loyalistes pour le compte de Bozizé)[réf. nécessaire] et demiliciens tchadiens (dont une bonne partie va rester avec lui après soninstallation au pouvoir), un nouveau coup d'État et renverse leprésident Patassé. Le général Bozizé chasse alors les rebellescongolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables, notamment danset autour de Bangui.[réf. nécessaire]

Jean Willybiro-Sako

Une élection présidentielle a eu lieu, après plusieurs reports, le 13 mars2005, sous la direction d'une Commission Electorale MixteIndépendante (CIME), présidée par Jean Willybiro-Sako. On pouvaitrelever comme candidatures, celles de François Bozizé (déjà chef del'État), l'ancien président André Kolingba, et l'ancien vice-présidentAbel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dontcelles de Charles Massi du FODEM, de l'ancien premier ministreMartin Ziguélé, de l'ancien ministre et ancien maire de Bangui OlivierGabirault et de Jean-Jacques Démafouth, ont été refusées par lacommission électorale avant la médiation gabonaise et les accords deLibreville. À la suite de ces accords, seule la candidature de l'ancienprésident Ange-Félix Patassé a été définitivement rejetée par lacommission élue. [réf. souhaitée]

Période de guerres civiles

Articles détaillés : Première guerre civile de Centrafrique, Deuxièmeguerre civile de Centrafrique et Troisième guerre civile de Centrafrique.

L'accession à la présidence de Bozizé est violemment contestée et une première guerre civile ravage le pays entre2004 et 2007, jusqu'à la signature d'un accord de paix. Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accordspar le président Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d'attaques démarrant la deuxième guerrecivile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka s'emparent de Bangui et Bozizé s'enfuit.Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactionscommises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l'insécurité dans le pays, et desmilices chrétiennes d'auto-défense, les anti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation «pré-génocidaire » selon la France et les États-Unis. Le 5 décembre 2013, une résolution de l'ONU permet à la Franced'envoyer des troupes armées en République centrafricaine (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer leconflit et de protéger les civils.Le 10 janvier 2014, le président de la transition centrafricaine Michel Djotodia et son premier ministre Nicolas Tiangaye annoncent leur démission lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC),. Le 20 janvier 2014, le Conseil national de transition de la République centrafricaine élit Catherine Samba-Panza comme chef de l'État de transition de la République centrafricaine[12] Au printemps 2014,

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trois journalistes sont tués, dont la française Camille Lepage, sur fond de sanctions de l'ONU.

Politique et administrationArticle détaillé : Politique en République centrafricaine.

GouvernementLa République centrafricaine est une république présidentielle où le président est à la fois chef de l'État et chef dugouvernement. Le pouvoir exécutif est détenu par le gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entrele gouvernement et le parlement.Du 24 mars 2013, date de sa prise de pouvoir par les armes, au 10 janvier 2014, date de sa démission, MichelDjotodia remplit la fonction de président de la République et Nicolas Tiangaye occupe la fonction de Premierministre. Après leur démission, l'intérim est assuré par Alexandre-Ferdinand N'Guendet, président du Conseilnational de transition qui élit ensuite Catherine Samba-Panza comme Chef de l'État de transition de la Républiquecentrafricaine. Elle prête serment le 23 janvier 2014 et le 25, elle nomme Premier ministre, André Nzapayeké[13].À la suite des pourparlers de Brazzaville, un accord de cessez-le-feu est signé le 23 juillet 2014 assorti de lacondition de la formation d'un gouvernement d'union nationale[réf. nécessaire]. Le 10 aout 2014, Mahamat Kamoun estnommé Premier Ministre du gouvernement d'union nationale.

Découpage territorialLa République centrafricaine est composée de 14 préfectures, 2 préfectures économiques, et une Communeautonome. Les 14 préfectures sont : Bamingui-Bangoran, Basse-Kotto, Haute-Kotto, Haut-Mbomou, Kémo, Lobaye,Mambéré-Kadéï, Mbomou, Nana-Mambéré, Ombella-M'Poko, Ouaka, Ouham, Ouham-Pendé, Vakaga. Les deuxpréfectures économiques sont : Nana-Grébizi et Sangha-Mbaéré. Bangui a le statut spécifique de commune.Article détaillé : Préfectures de République centrafricaine.Ces 14 préfectures sont elles-mêmes sous-divisées en 71 sous-préfectures.Article détaillé : Sous-préfectures de République centrafricaine.L’organisation administrative de la RCA, s’articule donc autour de 7 régions, 16 préfectures, 71 sous-préfectures et 2postes de contrôle administratif et 175 communes, dont 6 communes d’élevages, et environ 10 000 villages, quartiersde villes.Article détaillé : Commune (République centrafricaine).La ville de Bangui, est la septième région et est structurée en commune urbaine avec 8 arrondissements.Un projet sur la décentralisation et la déconcentration permettra à l’horizon 2015 d’asseoir une administrationterritoriale performante et efficace, avec des instances locales élues.

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Justice et droitArticle détaillé : Droit centrafricain.

Ordres et décorationsOrdres nationaux :•• Ordre du Mérite Centrafricain•• Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine• Ordre de l'Opération Bokassa (supprimée en 1979, mais son port est encore accepté) [réf. souhaitée]

Ordres ministériels / spécifiques :•• Ordre du Mérite Agricole•• Ordre de l'Éducation Nationale•• Ordre du Mérite Postal•• Ordre du Mérite Industriel et Artisanal•• Ordre du Mérite CommercialMédailles :•• Étoile du Mérite Militaire•• Croix de la Valeur Militaire•• Médaille du Travail (or, argent et bronze)•• Médaille des Mères (or, argent et bronze)•• Médaille du Mérite Sportif (or, argent et bronze)•• Médaille du Ministère de l'Intérieur•• Médaille Misab Bangui•• Médaille de bois précieux???

DémographieArticle détaillé : Démographie de la République centrafricaine.

Un village entre Bangui et Paoua.

Le recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectuéen 2003 a donné un nombre de 3 895 139 habitants :

•• femmes : 1 955 813 (50,21 %) ;•• hommes : 1 939 326 (49,79 %) ;•• jeunes de moins de 18 ans : 49,8 % ;•• population en zone rurale : 2 419 824 (62,12 %) ; population en

zone urbaine : 1 475 315 (37,88 %).Les précédents recensements de 1988 et 1975 avaient quantifié lapopulation respectivement à 2 688 426 habitants et2 056 000 habitants.

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Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005).Population en milliers d'habitants.

Depuis le début de 2007, de nombreusesorganisations humanitaires nongouvernementales, de toutes obédiences etde tous pays, sont de retour en Républiquecentrafricaine, dans la foulée des historiquesactions du réseau Caritas ou de Médecinssans frontières. Les projets sontactuellement priorisés sur l'éducation, ledéveloppement agricole et rural, le soutienaux populations déplacées ou migrantes,l'accès aux soins de santé primaire, et un peude microfinance pour soutenir les initiativeslocales créatrices de revenus.

Langues

Article détaillé : Langues de la République centrafricaine.Les deux langues officielles de la République centrafricaine sont le français et le sango. Le pays compte plus dequatre-vingts ethnies parlant chacune une langue différente. Le sango, la langue véhiculaire, représente une vraielangue de communication, largement partagée dans le pays pour commercer et échanger. Il n'est cependant pas parlépar les populations du Nord, région à dominante musulmane[14].

La République centrafricaine est membre de l'Organisation internationale de la francophonie de même que del'Assemblée parlementaire de la francophonie.De plus, les villes de Bangui et de M`Baiki sont membres de l'Association internationale des mairesfrancophones [15] [réf. insuffisante].

ReligionsD'après le recensement de 2003, les principales religions en République centrafricaine sont les suivantes[16] :christianisme (80,3 %, dont protestantisme 51,4 % et catholicisme 28,9 %), islam (10,1 %), animisme (9,6 %).

ÉducationLe système éducatif en République centrafricaine est calqué sur le modèle de la France. Il y a des disparités en ce quiconcerne l'accès à l'éducation selon des critères sociaux et régionaux. On assiste de ce fait à un faible pourcentage defemmes dans le système scolaire. [réf. souhaitée] L’université de Bangui construite pendant le régime de Bokassa restela seule qui fournisse un enseignement supérieur public. L'école est obligatoire depuis 2008. [réf. souhaitée]

En septembre 2013, à cause de la situation sécuritaire, 60 % des écoles du pays étaient fermées.

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SantéEn septembre 2013, on comptait sept chirurgiens pour l'ensemble du pays. À cause de la situation sécuritaire, laplupart des centres de santé sont fermés[].La capitale Bangui possède plusieurs hôpitaux dont l'hôpital de l'Amitié, construit avec l'aide de fondschinois [réf. souhaitée], et l’hôpital communautaire.

ÉconomieArticle détaillé : Économie de la République centrafricaine.En République centrafricaine, le revenu par habitant est de 446 dollars en 2012[17]. L'agriculture représente 50 % duPIB. Le pays compte des gisements d'aluminium, de cuivre, d’or, de diamant, d’uranium et des puits depétrole[18],[19].

Agriculture et exploitation forestièreLes principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac[20],[21].Le potentiel des sols est estimé à 15 millions d'hectares[22],.Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne àsucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive,limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure unhandicap important.En 2009, l’élevage s’appuie sur un cheptel d'environ 15 millions de têtes[23].L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. La forêtcentrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d'hectares[24],[25]. Dès le début de la colonisation, on a exploitél'hévéa pour son latex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localementpar une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sousforme de grumes.

PétroleLes premiers forages pétroliers sont réalisés au début des années 1980 par des compagnies pétrolières américainesdont Grynberg RSM du milliardaire américain Jack Grynberg[26].Le président Patassé attribue un permis d'exploitation à la compagnie américaine Grynberg mais celui-ci expire en2004[27]. Le gouvernement américain suit de près la situation sur place[28].Le pétrole de Gordil, à la frontière tchadienne est concédé par le régime de François Bozizé en 2012 aux Chinois dela China National Petroleum Corporation[29],[30] . Celui-ci affirmera : « J’ai été renversé à cause du pétrole » et « J’aidonné le pétrole aux Chinois et c’est devenu un problème »[31].Un milliard de barils de pétrole seraient présents dans le pays, principalement au nord, près de la frontière avec leTchad, certains experts parlant de jusqu’à 5 milliards de barils[32].Quatre sites pétroliers prometteurs sont identifiés, soit Bagara, Doseo, Salamat et Doba/Bango.

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UraniumDans les années 1960, un gisement de bauxite avait été découvert à Bakouma par le Commissariat à l’énergieatomique. La Centrafrique posséderait environ 20.000 tonnes de réserves d'Uranium[33].Le groupe nucléaire Areva a signé en août 2008 avec le pouvoir de François Bozizé, un contrat de 18 milliards deFrancs CFA (27 millions d’euros) sur 5 ans portant sur un projet du gisement d’uranium a Bakouma à 900 km aunord-est de Bangui[34].Areva a cependant renoncé à l'exploiter en raison de l’insécurité et de la baisse mondiale du cours de l’uranium dû àl’accident nucléaire de Fukushima[35],[36].

DiamantsLa production de diamants alluvionnaires de très bonne qualité (diamants de joaillerie) s'établit à environ500 000 carats bruts par an.La Centrafrique figure en quatrième ou cinquième place mondiale pour leur qualité[37].La production réelle est difficile à estimer au double environ, il existe une contrebande importante dans ce secteur.La production, le commerce, ainsi que la taille des diamants, sont des activités qui font régulièrement l'objet de plansvisant à les nationaliser, ou au contraire à les libéraliser. Les chefs d’État centrafricains ont toujours profité dudiamant[38], l'empereur Bokassa les a utilisé à des fins diplomatiques comme lors de l'affaire des diamants .L’exploitation des diamants alimente les différents groupes armés et la violence dans le pays[39].En 2013, la Centrafrique est suspendue du Processus de Kimberley visant a lutter contre les diamants du sang[40],[41].

IndustrieLe tissu industriel, qui n'a jamais été très développé par rapport aux pays voisins comme le Cameroun par exemple, asouffert des troubles militaires et politiques successifs, et est aujourd'hui quasiment inexistant. Quelques industriesdéveloppées dans les années 1970 (manufactures de tissus, de chaussures...) ont disparu. Il subsiste une productionlocale de bière et de transformation d'aluminium. Le secteur privé emploie environ 11 000 salariés.Les services publics (eau, électricité, téléphone filaire...), monopoles d'État, sont dans des situations financièresdifficiles, et les équipements, faute de maintenance et d'investissement, sont pour la plupart vétustes, entraînant desruptures de service très fréquentes. Le poids important de la dette dans le budget national, et la faiblesse du niveaudes ressources propres, rendent la gestion de l'État difficile (non-paiement de salaires des fonctionnaires, grèves etmouvements sociaux) et contribuent à la fragilité des institutions politiques.Un cadre législatif anachronique voir inexistant, l'absence d'infrastructures de transport et forte corruption,caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégrationsous-régionale ou régionale comme la CEMAC.

Braconnage et tourismeLa Centrafrique reste un des endroits de la planète où l'on trouve encore une flore et une faune très diversifiées, enparticulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait du braconnage pourl'ivoire et de la consommation de viande de brousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'écotourismeimportant. Le tourisme reste encore anecdotique, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et detransport que de l'insécurité qui règne dans le pays.

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EntreprisesArticle détaillé : Liste d'entreprises centrafricaines.Plusieurs multinationales sont présentes sur place dont Total, Bolloré, Castel, Areva, Orange,[42],[43] ou Toyota[44].

Transport

Réseau routierLa circulation routière dans les provinces en République centrafricaine reste très difficile et très dangereuse car l'étatdes routes est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de sécurité routière adéquate pour les passagers. Il y asouvent l’image de cette grappe humaine, d’hommes, femmes, et enfants et nourrissons agrippés en équilibre précaireau sommet des véhicules de transport de marchandises, victimes de nombreux accidents aux conséquencesdramatiques. Un carnet de route avec photos apporte quelques informations[45].Des difficultés de transport urbain et interurbain existent aussi dans le pays. La RCA disposait il y a quarante ansd’une société de transport centrafricain appelée SOTRECA. Compte tenu de l’étroitesse de sa flotte, elle n’a pas pusatisfaire les besoins de la population en matière de transport. Dix ans plus tard, la Compagnie nationale de transport(CNTR) a succédé à la SOTRECA, mais avec une durée de vie éphémère.Pendant trente années, la RCA ne dispose pas d’une entreprise de transport urbain de personnes digne de ce nom.Pour combler ce vide et face à la situation qui devenait de plus en plus alarmante, l'État a créé en 2010 la SONATU ;une société d’État avec un capital social de 480 millions de francs CFA, une flotte de cent autobus qui assure untransport urbain (en commençant par Bangui et ses environs) et interurbain. C’est la société indienne Jaguar qui adoté la SONATU de ces autobus de fabrication indienne « A. Mazda »[46] d'après les affirmations du consul de laRépublique de l'Inde à Bangui, Sakajit Jakati.

Transport aérienLe principal aéroport du pays est celui de la capitale, l'aéroport Bangui M’poko.

CultureArticle détaillé : Culture de la République centrafricaine.La culture centrafricaine est diverse entre les peuples et ethnies.Une ethnie importante est notamment constituée des Bantous, peuple commun au Congo et au Cameroun, subdivisésen myriades de populations très attachées au groupe local. Ainsi, chaque « grande » ville a son peuple, sa langue etune histoire récente liée aux politiciens et hommes de pouvoir qui en sont issus.Les Pygmées sont un peuple visiblement différent, de par leur gabarit, et leur culture de peuple de la forêt.Longtemps et massivement considérés comme des humains de seconde zone, ils ont préservé leurs habitudes, et semaintiennent dans leur environnement, sans accès aux « progrès sociaux » minimaux qu'a vus le pays.Enfin, avec des frontières arbitraires et poreuses, on retrouve tous les groupes des pays voisins. Ainsi, une partgrandissante de la population, en particulier sur l'axe nord-sud courant du Tchad à la capitale, se rattache à la culturemusulmane.

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Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés[47]

Date Nom français Remarques

1er janvier Nouvel an

Lundi après Pâques Lundi de Pâques

29 mars Décès du Fondateur Barthélémy Boganda

6e jeudi après Pâques Ascension

Lundi après Pentecôte Lundi de Pentecôte

1er mai Fête du travail

Suivant calendrier Fête des Mères

13 août Fête de l'Indépendance

15 août Assomption

1er novembre Toussaint

1er décembre Fête nationale, jour de défilé sur l’avenue des Martyrs

25 décembre Noël

MonumentsLes mégalithes de Bouar[48] soumis en 2006 pour être classés au patrimoine mondial de l'Unesco. La cathédraleNotre-Dame de Bangui a été construite dans les années 1930. Le Palais de Berengo fut le centre du pouvoircentrafricain de 1976 à 1979.

LittératureLa Centrafrique est le seul pays d'Afrique à donner le cadre à deux romans récompensés par un prix Goncourt :Batouala (1921) de René Maran et L'État sauvage (1964) de Georges Conchon.

CuisineLes spécialités centrafricaine sont diverse le manioc et le feuille de manioc sont les plats préférés des centrafricainspuis les beignets de bananes, karakandji, le ragoût de bœuf au banane, kanda, maboke (recette de poisson lecapitaine), le koko a la viande.

ArtsCette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide [4] est la bienvenue !

Notes et références[1] http:/ / tools. wmflabs. org/ geohack/ geohack. php?language=fr& pagename=R%C3%A9publique_centrafricaine& params=4. 36667_N_18.

5833_E_type:country_source:enwiki[2] http:/ / tools. wmflabs. org/ geohack/ geohack. php?language=fr& pagename=R%C3%A9publique_centrafricaine& params=4. 367_N_18.

583_E_type:city[3][3] 2003[4] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=R%C3%A9publique_centrafricaine& action=edit

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République centrafricaine 14

[5] République centrafricaine : géopolitique d’un pays oublié, Patrick Gourdin, 1er octobre 2013, Diploweb.com (http:/ / www. diploweb. com/Republique-centrafricaine. html)

[6] Archives Nationales - Ministère de la Culture - Afrique équatoriale française I à XX (1844/1929) (http:/ / anom. archivesnationales. culture.gouv. fr/ ark:/ 61561/ wz818dy31xl. num=20. geogname=Cameroun)

[7] Les défis de la stabilité en Centrafrique, PHILIPPE HUGON, 2014, Institut des relations internationales et stratégiques (http:/ / www.iris-france. org/ docs/ kfm_docs/ docs/ philippe-hugon---centrafrique---fvrier-2014mise-en-page-1. pdf)

[8] Proclamation de l'indépendance de la République centrafricaine, Université de Sherbrooke (http:/ / perspective. usherbrooke. ca/ bilan/servlet/ BMEve?codeEve=306)

[9] 13 août 1960 : indépendance de la République Centrafricaine, Elikia M'Bokolo, 3 avril 2010, RFI (http:/ / www. rfi. fr/ emission/20100403-13-aout-1960-independance-republique-centrafricaine/ )

[10] « L'Afrique des Grands Lacs • Annuaire 1999-2000 », par Stefaan Marysse et Filip Reyntjens, page 302 (http:/ / books. google. fr/books?id=sUjUGstlxmUC& pg=PA302& dq=compagnies+ minières+ junior& hl=fr& sa=X& ei=WV07UvGJDqmQ0AXcqYCgCQ&ved=0CDEQ6AEwADgK#v=onepage& q=compagnies minières junior& f=false)

[11] « La Centrafrique face à la malédiction du diamant », par Emmanuel Leroueil, Terengaweb, l'Afrique des idées (http:/ / terangaweb. com/la-centrafrique-face-a-la-malediction-du-diamant/ )

[12] Centrafrique: la maire de Bangui élue présidente de transition (http:/ / www. lexpress. fr/ actualite/ monde/ afrique/centrafrique-la-maire-de-bangui-elue-presidente-de-transition_1315739. html), lexpress.fr, le 20 janvier 2014.

[13] République centrafricaine : André Nzapayeké nommé Premier ministre (radio nationale) (http:/ / www. rfi. fr/ contenu/republique-centrafricaine-andre-nzapayeke-nomme-premier-ministre-radio-nationale), RFI, 25-01-2014.

[14] http:/ / www. la-croix. com/ Actualite/ S-informer/ Monde/Centrafrique-la-force-africaine-hausse-le-ton-contre-la-rebellion-_NG_-2013-01-02-894290 (avant-dernière phrase)

[15][15] aimf.asso.fr[16] Ministère du Plan et de l'Economie (http:/ / web. archive. org/ web/ 20120425083427/ http:/ / www. minplan-rca. org/ pays)[17] Centrafrique: une économie dévastée - Radio France Internationale (http:/ / www. rfi. fr/ mfi/

20131220-centrafrique-economie-devastee-bozize-rca/ )[18] République centrafricaine, les enjeux pétroliers d’un conflit, Rossa Mousaoui (http:/ / www. humanite. fr/ monde/

republique-centrafricaine-les-enjeux-petroliers-d-555172#sthash. YXbyYalW. dpuf),[19] Le Tchad, clé de la paix en Centrafrique - Thomas Flichy de La Neuville - Les echos - 15.12.2013 (http:/ / lecercle. lesechos. fr/

economie-societe/ international/ afrique/ 221186687/ tchad-cle-paix-centrafrique)[20] République centrafricaine, Aquastat, FAO (http:/ / www. fao. org/ nr/ water/ aquastat/ countries_regions/ caf/ CAF-CP_fra. pdf)[21] Les cultures d'exportation de la République Centrafricaine , Jean-Bernard Suchel, 1967 (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/

prescript/ article/ geoca_0035-113X_1967_num_42_4_2622)[22] Problématique de développement agricole en République centrafricaine et perspectives de recherche, Henri OUIKON, Agence

Centrafricaine De Développement Agricole, Actes du colloque, 27-31 mai 2002, Garoua, Cameroun (http:/ / hal-auf. archives-ouvertes. fr/docs/ 00/ 14/ 33/ 70/ PDF/ T67Ouikon. pdf)

[23] Centrafrique , Banque de France • Rapport annuel de la Zone franc • 2010 (https:/ / www. banque-france. fr/ fileadmin/ user_upload/banque_de_france/ Eurosysteme_et_international/ zonefr/ centrafrique. pdf)

[24] , Atlas Forestier Interactif de la République Centrafricaine, Rapport du World Resources Institute en collaboration avec le ministère deseaux, forêts, chasse et pêche de la république centrafricaine (http:/ / www. wri. org/ sites/ default/ files/ pdf/ interactive_forest_atlas_car_fr.pdf)

[25] Rapport sur la situation des peuples autochtones des forets de la République Centrafricaine, Janvier 2009, Rainforest Foundation UK (http:/ /www. rainforestfoundationuk. org/ files/ RFUK rapport PA RCA jan2009 single pages. pdf)

[26] Centrafrique : Une odeur de pétrole, Léopold Nséké, 6 février 2014 (http:/ / www. afriqueexpansion. com/ centrafrique/14020-centrafrique--une-odeur-de-petrole. html)

[27] Centrafrique : Une odeur de pétrole, Léopold Nséké, février 2012, Afrique Expansion (http:/ / www. afriqueexpansion. com/ centrafrique/14020-centrafrique--une-odeur-de-petrole. html)

[28] Hillary Clinton branchée sur Bangui, Africa Intelligence, 7/06/2010 (http:/ / www. africaintelligence. fr/ LC-/ pouvoirs-et-reseaux/ politique/2010/ 06/ 17/ hillary-clinton-branchee-sur-bangui,84010147-ART)

[29] Agonie silencieuse de la Centrafrique, Vincent Munié, Le Monde Diplomatique, octobre 2013 (http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 2013/10/ MUNIE/ 49687)

[30] CENTRAFRIQUE-PRESSE.COM, Bozizé accorde l’ancien permis pétrolier de Grynberg aux Chinois (http:/ / centrafrique-presse.over-blog. com/ article-bozize-accorde-l-ancien-permis-petrolier-de-grynberg-aux-chinois-64943057. html)

[31] http:/ / www. afrique-asie. fr/ menu/ afrique/ 6847-centrafrique-les-raisons-cachees-de-l-intervention-francaise. html[32] Oil and Natural Gas Exploration and Production: National Security Implications forthe United States and China Africa’s Booming Oil and

Natural Gas - David E. Brown (http:/ / www. strategicstudiesinstitute. army. mil/ pubs/ download. cfm?q=1186)[33] Les défis de la stabilité en Centrafrique, PHILIPPE HUGON, Février 2014, Institut de Relations Internationales et Stratégiques (http:/ /

www. iris-france. org/ docs/ kfm_docs/ docs/ philippe-hugon---centrafrique---fvrier-2014mise-en-page-1. pdf)[34] Les raisons pour lesquelles la France intervient en Centrafrique , Ouest-France (http:/ / www. ouest-france. fr/

les-raisons-pour-lesquelles-la-france-intervient-en-centrafrique-165082)

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République centrafricaine 15

[35] La France dans le guêpier centrafricain - Centrafrique - 02/01/2013 (http:/ / www. slateafrique. com/ 100943/la-france-dans-le-guepier-centrafricain-hollande-bozize)

[36] Areva reporte l’exploitation de l’uranium en Centrafrique - Claire Fages - RFI (http:/ / www. rfi. fr/ emission/20111103-areva-reporte-exploitation-uranium-centrafrique/ )

[37] Centrafrique : une économie paralysée, Geopolis, Pierre Magnan, 05/12/2013 (http:/ / geopolis. francetvinfo. fr/centrafrique-une-economie-paralysee-26343)

[38] En Centrafrique, les diamants sont éternels, Anne Guion, 18.10.2013, La Vie (http:/ / www. lavie. fr/ actualite/ monde/en-centrafrique-les-diamants-sont-eternels-18-10-2013-45599_5. php)

[39] Centrafrique, « les diamants du sang » - Thalia Bayle - 13-05-14 (http:/ / www. afrique-asie. fr/ menu/ afrique/7621-centrafrique-les-diamants-du-sang. html)

[40] Centrafrique/diamants: ventes bloquées - Le Figaro - 07/06/2013 (http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-eco/ 2013/ 06/ 07/97002-20130607FILWWW00446-centrafriquediamants-ventes-bloquees. php)

[41] Les diamants de Centrafrique toujours suspendus du Processus de Kimberley - 22/11/2013 - Jeune Afrique et AFP (http:/ / www.jeuneafrique. com/ actu/ 20131122T111722Z20131122T111651Z/ )

[42] France Télécom lance la 3G+ en Centrafrique (http:/ / www. agenceecofin. com/ operateurs/0103-9300-france-telecom-lance-la-3g-en-centrafrique)

[43] Centrafrique : "Ne pas oublier les intérêts économiques de la France", explique un spécialiste - RTL - Raphaël Bosse-Platière - 14/12/2013(http:/ / www. rtl. fr/ actualites/ info/ international/ article/centrafrique-ne-pas-oublier-les-interets-economiques-de-la-france-explique-un-specialiste-7767901887)

[44] Site officiel Toyota CFAO Motors République centrafricaine (http:/ / toyota. cfaomotors-centrafrique. com/ fr/ )[45] Radio France Internationale (http:/ / www. rfi. fr/ actufr/ articles/ 100/ article_65185. asp)[46] (http:/ / www. swarajmazda. net/ product_bus. htm) Indienne ou indonésienne (à confirmer)[47] Jours fériés (http:/ / www. ais-asecna. org/ pdf/ gen/ gen-2-1/ 04gen2-1-01. pdf)[48] Les mégalithes de Bouar (http:/ / whc. unesco. org/ en/ tentativelists/ 4003), sur le site de l'UNESCO

Bibliographie• Christophe Châtelot, « Centrafrique : pourquoi intervenir », Le Monde, 19 décembre 2013 ( lire en ligne (http:/ /

www. lemonde. fr/ journalelectronique/ donnees/ libre/ 20131219/ index. html?article_id=944257))

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Sources et contributeurs de l’article 16

Sources et contributeurs de l’articleRépublique centrafricaine  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=107071044  Contributeurs: (:Julien:), 16@r, Adrien881, Akarige, And pos6, Andre Engels, Antoine854,AntonioW, Arnaudh, Arts-primitifs, Artvill, Ash Crow, Asram, Badzil, BagY45, BanGoss, Bastien Sens-Méyé, Benoit Rochon, BernardM, Boretti, Byron512, CEDRIC75, CR, Cantons-de-l'Est,Cicik, CommonsDelinker, Croquant, Curry, Cyril-83, Céréales Killer, Darkoneko, Denis Dordoigne, Df, Dicaouette, DocteurCosmos, DonCamillo, Dxerty, EDUCA33E, Ediacara, EmmanuelCattier, Et caetera, FDo64, Fabienamnet, Fabrice Dury, Falep, Fiannab, Fo1.2, Former user 1, France05alpes, Fuucx, GL, Gabriel Haute Maurienne, Galbolle, Geoffrey06, Giovane84,Globulenoire, Goku, Gribeco, Gzen92, HARRATI, Hashar, Hbbk, Henry Salomé, Heureux qui comme ulysse, Hlm Z., Hopea, Hégésippe Cormier, Ilunga Shibinda, Inisheer, Io Herodotus,JackPotte, Jamiloy, Jb5175, Jdresse, Jean Philippe Asselin, Jhendin, Ji-Elle, Jordan Girardin, Jrdesmonts, Jules78120, Kai23, Karl1263, Kassus, Kelson, Ketekete, Kolossus, Kormin, Korrigan,Kriss06, L'amateur d'aéroplanes, LPLT, Labrede, Le pro du 94 :), LeGrenadier, Leag, Lepsyleon, Letoff, Litlok, Lomita, Looxix, Ludo29, Luna04, Lysosome, Man1998, Marc Mongenet,Martinwilke1980, Mattho69, Mightymights, Moipaulochon, Moulins, Moyg, Moyogo, Mérofel, Nashjean, Necrid Master, Nicolas Ray, Nnemo, Nono64, Nouill, Olivier, Olivierkeita,Orikrin1998, Orthogaffe, OxTaz, P23571113, Padawane, Panam2014, Pano38, Pautard, Phido, Pixeltoo, Pj44300, Ploum's, PoM, Pok148, Ratzer, Red.dot, Rehtse, Remasy, Romanm, Ryo,Rémih, Salix, Sam Hocevar, Sanao, Sbrunner, Sebjarod, Sebleouf, SenseiAC, Sesamcommunication, Shawn, Sherbrooke, Skiper, Sophie imouzou, Speculos, Staatenloser, Stanlekub, Sting,Stéphane33, Sublimo69, Tango Panaché, Tavernier, Tdamienjd, Thaely, Thermaland, Thévertmenthe, Treanna, Treehill, Valérie75, Vargenau, Vlaam, Wertz, Wiki-User03, Wikicontributeur,Woww, Y.nadem, Ygster, Youssefsan, Z653z, Épine du Christ, 188 modifications anonymes

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