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Renforcer les moyens dédiés à la lutte contre les déserts médicaux Pour inciter davantage de médecins généralistes à s’installer dans les territoires qui en ont le plus besoin, les critères de sélection des zones bénéficiant d’aides à l’installation ont été revus. Dans le même temps, l’ARS poursuit la mise en œuvre du Pacte territoire santé (PTS) qui vise à favoriser l’installation de nouveaux médecins dans les territoires fragiles. Contact presse : Sandrine Loiseau-Melin [email protected] Tél. : 02 38 77 47 84 Dossier de presse Mars 2017

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Renforcer les moyens dédiés à la lutte contre les déserts médicaux

Pour inciter davantage de médecins généralistes à s’installer dans les territoires qui en ont le plus besoin, les critères de sélection des zones bénéficiant d’aides à l’installation ont été revus.Dans le même temps, l’ARS poursuit la mise en œuvre du Pacte territoire santé (PTS) qui vise à favoriser l’installation de nouveaux médecins dans les territoires fragiles.

Contact presse : Sandrine [email protected]él. : 02 38 77 47 84

Dossier de presse

Mars 2017

14,2 % de la population

39,8 %de la population

En région Centre-Val de Loire, la part de population couverte par ces zones va quasiment tripler par rapport au précédent zonage. Plus d’un million d’habitants de la région vit dans des territoires dans lesquels les médecins pourront bénéficier d’aides financières dans le cadre de leur installation.

L’objectif : réduire les inégalités d’accès aux soins sur l’ensemble de la région et identifier dès à présent les territoires qui pourraient être touchés ultérieurement par la désertification médicale.

Pour inciter davantage de médecins généralistes à s’installer dans les territoires qui en ont le plus besoin, les critères de sélection des zones bénéficiant d’aides à l’installation ont été revus.Une nouvelle méthodologie nationale permet d’identifier des territoires fragiles, en termes d’offre de soins, pour lesquels les professionnels bénéficieront d’aide à l’installation.

Ces territoires sont définis en fonction de plusieurs critères : • les besoins de soins en fonc-tion de l’âge des habitants,• le temps d’accès par la route vers le médecin généraliste,• le volume d’activité des médecins,• l’âge des médecins pour tenir compte des départs prévisibles à la retraite.

Un travail d’identification des territoires, piloté par l’ARS, en lien avec les représentants des professionnels de santé, des patients et des collectivités locales, est en cours.

Une réunion de concertation régionale a eu lieu avec nos partenaires le 9 mars dernier. Des réunions complémentaires seront organisées dans chaque département.

Avant Après

DES MESURES POUR RÉDUIRE L’INÉGALITÉ D’ACCÈS AUX SOINS

x 2,5

FAVORISER ET ACCOMPAGNER L’INSTALLATION DES MÉDECINS DANS LES DÉSERTS MÉDICAUX

La région Centre-Val de Loire présente la densité médicale la plus faible de France avec 76 médecins généralistes pour 100 000 habitants en 2017. Elle est aussi confrontée aux départs en retraite des médecins installés.

Face à cette situation, l’ARS promeut des modes d’installations pluriprofessionnels, plus attractifs pour les nouvelles générations, en partenariat avec les services de l’État, les collectivités territoriales et l’Union régionale des professionnels de santé.

Pour faire connaître et apprécier l’exercice en cabinet médical, en particulier dans les zones fragiles, le pacte territoire santé a incité les médecins en formation à effectuer des

stages en cabinet ou dans des structures d’exercice coordonné (maisons ou centres de santé). En région Centre-Val de Loire, plus de 360 médecins généralistes sont agrées

comme maîtres de stage universitaires, afin de permettre l’accueil d’étudiants et d’internes en médecine pour leur faire découvrir l’exercice de la médecine en proximité.

Améliorer la formation en développantles stages en cabinet de ville

Hausse du numerus clausus de 9 % (soit 20 places supplémentaires portant le nombre total de places à 255) à la faculté de médecine de Tours dès 2016.

Augmenter le nombre de médecins formés en région

20 places supplémentaires depuis

2016 à la faculté de médecine de Tours

360 médecins agréés maîtres de stage

100 % des étudiants en médecine ont effectué un stage en médecine générale

Le contrat d’engagement de service public (CESP) est proposé aux médecins ou dentistes en formation. En signant ce contrat, ils perçoivent pendant leurs études une bourse d’un montant brut de 1 200 € par mois.

En contrepartie, ils acceptent de s’installer, à l’issue de leur formation, dans des zones touchées par la désertification médicale, pour une durée équivalente à celle de l’aide.

En région Centre-Val de Loire,• 64 contrats signés depuis 2010• 10 installations de médecins signataires d’un CESP • 25 nouvelles installations prévues entre 2016 et 2018

Le contrat d’engagement de service public (CESP)

25 nouvelles installations prévues entre 2016 et 2018

Faciliter l’installation des jeunes médecins dans les territoires fragiles

10 installations de médecins signataires

64 contrats signés depuis 2010

Le contrat de praticien territorial de médecine générale (PTMG) offre aux médecins généralistes s’installant dans des territoires manquant de professionnels une garantie de revenus (6 900 € bruts par mois) et une

protection sociale améliorée en cas de congé maternité ou maladie. Ce dispositif sécurise ainsi leurs 2 premières années d’exercice.

Les contrats de praticien territorial de médecine générale (PTMG)

Sur l’ensemble des contrats

signés 32 médecins ont moins de 35 ans...

57 contrats de praticien territorial de médecine générale (PTMG) signés depuis 2013 dans toute la région,

dont 18 contrats signés en 2016.

Les contrats de praticien territorial de médecine générale signés entre 2013 et 2016

Aujourd’hui, les médecins veulent travailler en équipe. Les maisons et les centres desanté renforcent l’attractivité des territoires pour les professionnels de santé et améliorent la qualité des soins et du suivi médical, grâce à une prise en charge

complète des patients dans un lieu central et adapté.Le Pacte territoire santé a encouragé le développement des modes d’exercice coordonné, notamment des MSP, pour créer des conditions d’exercice attractives (mutualisation

des tâches administratives, souplesse dans l’organisation quotidienne, réponse à l’isolement...) et agir sur la qualité de la prise en charge des patients (continuité des soins, prise en charge coordonnée, amélioration du parcours...).

L’exercice coordonné - les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)

Favoriser le travail en équipe, notamment en milieu rural

16 MSP en 2010 63 MSP en 2016

X 4

L’ARS, l’État et la Région accompagnent les projets de création de maisons de santé en lien avec les professionnels de santé et les élus de proximité. En 6 ans, la région a multiplié par 4 le nombre de MSP en fonctionnement.

Maison de santé de Mehun-sur-Yèvre

Le Portail d’accompagnement des professionnels de santé (PAPS)

Favoriser l’accompagnement des professionnels de santé

1 référent installation

L’ARS s’engage pour mieux accompagner les professionnels de santé dans leur quotidien et faciliter leurs démarches d’installation au travers du Portail d’accompagnement aux professionnels de santé (PAPS).

Ce portail internet héberge notamment un espace réservé aux annonces professionnelles médicales et paramédicales. Cet espace a été développé par l’ARS depuis 2014. À ce jour, plus d’une centaine d’annonces est en ligne ; elles concernent particulièrement des structures d’exercice regroupé.

Le référent installation, interlocuteur unique régional à l’ARS oriente et accompagne les professionnels de santé, notamment lors de leur installation ou dans les moments clefs de leur parcours professionnel.

@

Un site Internetwww.centre-val-de-loire.paps.sante.fr

Une adresse [email protected]

Un numéro de téléphone02 38 77 32 33

www.centre-val-de-loire.paps.sante.fr

Les médecins correspondants du SAMU (MCS) sont des généralistes volontaires formés à l’urgence, qui interviennent en avant-poste des services médicaux d’urgence et de réanimation (SMUR), sur demande de la régulation médicale des services d’aide médicale urgente (SAMU).

Pour permettre à chaque Français d’accéder à des soins urgents en moins de 30 minutes, en particulier dans les territoires isolés, le pacte a augmenté le recours aux médecins correspondants du SAMU.

Garantir un accès aux soins urgents dans les territoires isolés

31 médecins correspondants du SAMU

dans le département de l’Indre

Les plateformes territoriales d’appui (PTA) ont été prévues par la loi de modernisation de notre système de santé.Elles accompagneront les médecins dans l’organisation de la prise en charge de leurs patients en situation complexe et structurent les relations entre les professionnels de santé de proximité et les autres acteurs, au niveau d’un territoire.À l’initiative des professionnels, l’ARS peut mettre en place ces dispositifs qui proposent 3 types de services :• information et orientation des professionnels vers les ressources sanitaires, sociales et médico-sociales de leurs territoires pour répondre aux besoins des patients (identifier une

aide à domicile, orienter vers une place en EHPAD...),• appui à l’organisation des parcours complexes, dont l’organisation des admissions et des sorties des établissements : la plateforme apporte une aide pour coordonner les interventions des professionnels sanitaires, sociaux et médico-sociaux autour du patient,• soutien aux pratiques et initiatives professionnelles en matière d’organisation et de sécurité des parcours, d’accès aux soins et de coordination, en apportant un appui opérationnel et logistique aux projets des professionnels.L’objectif en région Centre-Val de Loire est de disposer d’une PTA par département.

Autres dispositifs créés par la loi de santé, visant à fluidifier les relations entre professionnels pour mieux travailler ensemble sur un territoire donné : les équipes de soins primaires (ESP) et les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).• Les ESP fédèrent plusieursprofessionnels de santé assurant des soins de premier recours, dont au moins un médecin généraliste, pour améliorer les parcours de santé de leurs patients.• Les CPTS rassemblent des professionnels de santé, des acteurs sociaux, médico sociaux et des établissements de santé, pour mieux travailler ensemble sur un territoire.

Améliorer la coordination entre les professionnels

1ère CPTS de la région le pôle de santé pluridisciplinaire du Sud Lochois

depuis le 9 mars 2017

Au-delà des actions d’incitation à l’installation de nouveaux médecins en région Centre-Val de Loire, d’autres leviers existent pour répondre aux besoins de santé de la population.L’un de ces leviers consiste à réorganiser et optimiser la répartition des tâches entre professionnels médicaux et

paramédicaux sous forme de ‘‘protocoles de coopération entre professionnels de santé’’. Ces protocoles permettent de confier des tâches réalisées jusqu’alors par des médecins à d’autres professionnels de santé.Ces nouvelles formes de prise en charge permettent d’améliorer le suivi des personnes souffrant de

maladies chroniques et l’accès aux soins en diminuant les délais de rendez-vous. Elle ‘‘libèrent’’ du temps médical.Par ailleurs, ces protocoles garantissent la sécurité des actes et la qualité des soins en reconnaissant l’acquisition de savoir-faire nouveaux pour les professionnels paramédicaux.

Les protocoles de coopération

Faciliter la coopération entre professionnels

En région Centre-Val de Loire, à ce jour, 10 protocoles sont autorisés et notamment :• le protocole de coopération ASALEE entre infirmiers et médecins généralistes pour le dépistage des troubles tabagiques, le suivi du diabète et du risque cardiovasculaire.• les protocoles permettant la réalisation de bilans visuels par un orthoptiste sans prescription préalable, en lieu et place d’un ophtalmologue pour un renouvellement de corrections optiques pour les adultes et les enfants âgés de 6 à 15 ans.• le protocole de coopération permettant à des manipulateurs d’électroradiologie médicale spécifiquement formés de réaliser certaines échographies.

L’objectif, dans les mois qui viennent, est d’autoriser la mise en œuvre de 17 protocoles supplémentaires (ces protocoles concernent la réalisation d’actes techniques, le suivi des patients atteints de maladie chronique).

Au total, 80 professionnels de santé (libéraux et hospitaliers) participent à la mise en œuvre de protocoles de

coopération dans la région.

L’utilisation de la télémédecine transformeles conditions d’exercice des praticiens et améliore la prise en charge des patients en réduisant les contraintes géographiques et démographiques.

Le développement de la télémédecine en région Centre-Val de Loire passe par 2 axes principaux :• le financement par l’aide à l’investissement (achat de matériel) et la rémunération des actes (télé expertise et téléconsultation),• le déploiement et les usages sur le terrain.

Le déploiement de la télémé-decine en région Centre-Val de Loire concerne les théma-tiques suivantes :• Filières gériatriques• Dermatologie• Plaie et cicatrisation• Psychiatrie• Neurologie - AVC• Néphrologie• Cardiologie• Ophtalmologie.

Développer la télémédecine

e-santé Centre : le magazine de la télémédecine en région Centre-Val de Loire

Un magazine dédié à la télémédecine en région Centre-Val de Loire. Le #1 a été publié en janvier 2017. Il s’agit d’un magazine biannuel présentant certains usages et permet-tant de découvrir de nombreux témoignages d’acteurs, institutionnels et professionnels de santé utilisateurs au quotidien d’outils télémédecine.À consulter sur le site Internet de l’ARS Centre-Val de Loire.

E-SANTÉ CENTRE #1

03 TÉMOIGNAGES

Qu’attendez-vous

de la télémédecine ?

09EN BREF

Une équipe régionale

à votre service

10 REPORTAGES

Dermatologie,

gériatrie, dialyse

et transplantations

rénale et hépatique

#1 LE MAGAZINE

DE LA TÉLÉMÉDECINE

en région Centre-Val de Loiree-santéCENTRE

Une rencontre télémédecine au sein de chaque département en 2017La rencontre régionale du 24 janvier 2017, a marqué le début d’une série de 6 rencontres prévues sur l’année 2017, afin de rassembler les acteurs locaux autour des projets télémédecine à venir, en cours, ou déjà en fonctionnement. L’objectif étant d’apporter un soutien à ces projets, à des niveaux de maturité différents.

Contact presse :[email protected]él. : 02 38 77 47 84

www.centre-val-de-loire.ars.sante.fr

© A

RS C

entre

-Val

de

Loire