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- REMPLACEMENT DU MECANISME D’EMBRAYAGE -

Réalisé par riga pour www.coupe406peugeot.com, le 13 octobre 2012

1 – PREAMBULE

Dans ce tutoriel, vous trouverez les informations nécessaires afin de changer avec plus

de facilité, le mécanisme d’embrayage du moteur EW10J4 (2L 137/138). Y sont aussi exposé le

remplacement de la tringlerie de boite, la dépose de la pipe d’admission, la dépose du démarreur, la

dépose des cardans ainsi que la vidange de la boite de vitesse.

L’opération n’est pas particulièrement difficile, un bricoleur y arrivera sans trop de contraintes. Il est

préférable d’être deux, premièrement pour des raisons de sécurité, et pour la dépose/repose de la boite

qui n’est pas si légère. Le reste des travaux se fait seul, et plutôt facilement.

2 – PIECES NECESSAIRES

La liste de pièces suivante vous permettra de mener à bien votre opération.

Kit embrayage : LUK référence 623 3043 00 Prix Oscaro : 100 €TTC

Douille guide : PEUGEOT référence 210535 Prix Peugeot : 20 € TTC

Joint différentiel gauche : PEUGEOT référence 312144 Prix Peugeot : 16 € TTC

Joint différentiel droit : PEUGEOT référence 312146 Prix Peugeot : 18 € TTC

Huile de boite 75W80 (2ℓ) : PEUGEOT référence 9730AA Prix Peugeot : 20 € TTC

Graisse disulfure de molybdène : MOLYKOTE référence BR2 + Prix A.D. : 10 € TTC

Le kit proposé par Oscaro ne contient pas le centreur, mais nous verrons comment remédier à son absence.

Cependant, il contient le mécanisme à ressort, le disque avec la garniture ainsi que la butée d’embrayage.

L’ensemble des pièces revient à 184€ TTC pour le changement de l’embrayage. Le prix du mécanisme seul

chez Peugeot est d’environ 280€ TTC ; cela vous incitera surement à changer la tringlerie de boite de vitesse !

Tringle de boite : PEUGEOT référence 2444Q8 Prix Peugeot : 99 € TTC

Tringle de boite : PEUGEOT référence 2444Q9 Prix Peugeot : 96 € TTC

Tringle de boite : EUROREPAR référence 1608284580 Prix Peugeot : 66 € TTC

Tringle de boite : EUROREPAR référence 1608284680 Prix Peugeot : 66 € TTC

Les références EUROREPAR sont des pièces de moindre qualité, à vous de voir si cela vaut le coup de

débourser 70€ de plus pour des pièces PEUGEOT. A savoir que les tringles EUROREPAR sont de bonne

facture et déjà plus perfectionnées que la tringlerie équipant d’origine le coupé. En effet, celle-ci est

recouverte d’une gaine en Nomex résistant à la chaleur sur toute sa longueur.

Il est également possible de commander le boitier complet au prix de 230€TTC, mais vu la facilité

déconcertante du changement de tringlerie, je ne peux que déconseiller l’achat du système complet.

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Par mesure de sécurité, vérifier grâce à votre code VIN que les références soient les bonnes, mon coupé

pouvant être légèrement différent du votre...

3 – OUTILLAGE NECESSAIRES

Voici la liste de l’outillage dont vous aurez besoin.

Clé à pipe taille : 11

Douilles taille : 10 – 11 – 12 – 13 – 16 – 17 – 18 – 19 – 21 - 22 - 35

Cliquet 1/2"

Cardan pour cliquet

Carré coulissant

Barre de tube de 60cm pour rallonger le carré coulissant.

Pince multiprise

Extracteur de rotule

Brosse métallique laiton

Embouts

Marqueur BIC Marking 2000 (ce modèle et pas un autre !)

Nettoyant pour contacts électriques

Pinceaux

Entonnoir

Bidon d’au moins 2 litres pour la récupération de l’huile usagée.

Carton pour protection du sol

Firegum

Dégraissant

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3 – DEPOSE DES CARDANS

La première chose à faire est de déposer les deux cardans, sans quoi la boite ne pourra

pas sortir ; le différentiel faisant corps avec l’axe des cardans.

Mettre la voiture sur sol plat et caler les pneus arrière avec un bastaing par exemple.

Débloquer les vis des deux roues avant (clé de 19).

Utiliser le cric pour soulever la voiture et déposer la roue avant droite.

Déposer la goupille avec une pince multiprise, enlever la rondelle

de blocage et les conserver dans une boite.

Reposer la roue sur son moyeu en approchant les vis au blocage.

Dévisser le boulon de cardan avec une clé de 35. Vous devrez

utiliser une rallonge (environ 1m de bras de levier) afin de

débloquer l’écrou. Le mieux étant d’utiliser un bout de tube et un

carré coulissant.

Faire la même chose pour le côté gauche.

Mettre la voiture de façon sécurisée sur des chandelles afin de pouvoir travailler dessous tranquillement.

Déposer les roues et stocker les vis de roue.

Débrancher le pôle positif de la batterie avant de faire une intervention dans le compartiment moteur.

Faire en sorte d’ouvrir légèrement les vitres afin de ne pas trop solliciter le joint lors de l’ouverture des

portes.

Attention de bien séparer le connecteur de la borne positive, les conséquences seraient désastreuses si le

connecteur rapide était revenu en contact avec la borne de la batterie, lors du démontage du démarreur.

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Protéger le sol avec un grand carton et procédez à la

vidange de la boite. Utiliser un carré de vidange ou une clé

à molette.

Récupérer l’huile dans un bidon refermable avec l’aide d’un

entonnoir (un vieux bidon de vidange par exemple). L’odeur

désagréable de l’huile de boite vous incitera à refermer le

bouchon du bidon…

Avec une clé à pipe de 11, procéder au déblocage des

deux vis retenant le roulement du cardan droit.

Dévisser les vis sur environ 1cm afin de libérer

facilement le roulement puis les tourner d’un quart de

tour. En passant le doigt derrière, on sent la tête de

vis se dégager pour laisser la place au roulement afin

qu’il coulisse.

La vis inférieure est fléchée en rouge. La vis

supérieure se trouve diamétralement opposée à cette

dernière.

A l’aide d’une clé de 22, dévisser l’écrou de la rotule de suspension, celle qui est sous le triangle, cachée

derrière le disque. Dévisser également l’écrou maintenant la rotule de direction à l’aide d’une clé de 17.

Un petit coup de marteau sur chaque tige filetée permet de débloquer les rotules.

Utiliser un arrache rotule pour déposer la rotule de direction en faisant attention de ne

pas endommager la tôle pare-chaleur.

Faire de même avec la rotule de suspension, et désaccoupler le pivot du triangle.

Déposer le cardan en l’écartant du pivot et en tirant dessus afin de lui faire quitter le différentiel.

Il n’y a pas de roulement côté gauche, il suffit d’écarter le pivot et de tirer sur le cardan pour que celui-ci

vienne.

Nettoyer les cardans et le palier de roulement, le gravier étant l’ennemi de la mécanique.

On voit ci-dessous les deux vis qui maintiennent le roulement dans le palier, avant et après nettoyage.

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2 – DEPOSE DES CARTERS DE PROTECTION PLASTIQUE.

Afin d’y voir plus clair, il va falloir procéder à la dépose de

deux carters de protection en plastique.

Le premier se situe au niveau du porte-à-faux avant, dévisser les

trois vis (repère A) avec une clé de 10 et ôter les deux boulons

(repère C & D) avec la douille de la même taille.

Le second est le carter avant d’arche de roue avant

gauche. Quelques vis torx seront à déposer avec un

embout de 20. Ne pas oublier celles qui maintiennent

le carter triangulaire donnant accès à l’ampoule

d’antibrouillard, elles prennent en sandwich le carter à

déposer. Le carter est également fixé par le boulon de

l’image ci-dessus.

Nettoyer les carters et les stocker.

On y voit maintenant plus clair, et on aperçoit

facilement le cache terminal de la boite de vitesse.

Comme nous allons commencer à travailler dans le

compartiment moteur, la première chose à faire est de

protéger le radiateur, ce qui évitera tout désagrément

créé par le ripage malencontreux d’un outil.

Une plaque de MDF épaisseur 3mm de dimension

60×80cm fera parfaitement l’affaire ; les clips de

maintient de la durite de purge d’air du circuit de

refroidissement permettront de la maintenir en place.

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3 – DEPOSE DE LA PIPE D’ADMISSION.

Cette étape n’est pas obligatoire, mais facilite grandement l’accès à la zone de travail.

De plus, il est souhaitable de profiter de la dépose de la pipe pour changer les joints de l’admission, qui sont

au nombre de quatre.

Pochette de 4 joints : ELRING référence 216.500 Prix Oscaro : 8.13 €TTC

Commencer par déposer la boite à air en ayant préalablement enlevé les deux colliers Serflex à l’aide d’un

tournevis plat. Enlever la durite accordéon et soulever la boite à air pour la désolidariser de l’entrée d’air.

Déposer le carter d’admission du papillon en insérant

un tournevis plat sur l’orifice circulaire côté entrée

d’air. En dévissant le Serflex de quelques tours de vis,

le carter pourra s’enlever facilement.

Déposer les trois durites en appuyant sur la partie en

plastique coloré et débrancher les différents

connecteurs raccordés sur le boitier papillon. Profiter

de leur dépose pour pulvériser du nettoyant contact

sur les connecteurs mâle et femelle.

A l’aide d’un embout Allen, dévisser les trois vis

maintenant le boitier papillon sur la pipe d’admission.

Utiliser un embout Torx 40 pour dévisser le collier

maintenant le faisceau moteur. Celui-ci est fixé sur le

support moteur gauche en alu, ce qui laissera un peu

d’amplitude au toron de fils.

Déposer la vis à empreinte Torx maintenant en place le

puits de jauge à huile, celui-ci gêne la dépose de la

pipe d’admission.

Déposer la durite alimentant la rampe d’injection, en

appuyant fermement sur la partie blanche du

connecteur. Du carburant va couler par les orifices.

Déposer les deux vis BTR maintenant la rampe

d’injection sur le haut de la pipe.

Déposer la vis Torx qui tient en place le collier

enserrant les deux durites de refroidissement moteur.

Déposer les quelques vis Torx maintenant le

distributeur de câbles ; celui-ci est fixé sur la pipe

d’admission.

Utiliser un fil de fer ou un colson pour maintenir le faisceau et le papillon à l’écart de la zone de travail.

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Déposer la durite de recyclage de gaz à l’aide d’une

pince multiprise. La photo montre la manière de

procéder. Une fois le collier desserré, déposer la durite

en tirant dessus. Un petit coup de pince pour

dégommer la prise facilitera la dépose.

Déconnecter les quatre fiches raccordées sur les

injecteurs. Utiliser un petit tournevis plat pour solliciter

le verrouillage mécanique et extraire le connecteur

facilement.

La pipe étant désolidarisée de tous ses éléments

adjacents, il va falloir procéder à sa dépose.

Utiliser la douille de 13 sur le cliquet pour dévisser les deux écrous et les six vis maintenant la pipe.

L’utilisation du cardan facilite grandement la tâche, l’espace étant plutôt restreint. Stocker les vis et écrous.

Déposer la pipe en tirant vers soi, et sollicitant les durites de chauffage qui se trouvent sur le passage, ainsi

que le puits de jauge à essence.

Procéder au changement des quatre joints neufs en ayant pris soin de nettoyer les portées et en faisant

attention de ne pas mettre de saletés au niveau des têtes d’injecteur.

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La pipe étant maintenant stockée dans un endroit propre, l’accès est donné au démarreur, au filtre à huile

et au récepteur d’embrayage, ainsi qu’au côté admission de la culasse.

La première chose à faire est de protéger celle-ci en y mettant un chiffon recouvert de ruban adhésif.

Cette étape est impérative et évitera tout désagrément destructeur ; les conséquences de la présence

d’un écrou ou d’un embout dans un des cylindres étant facilement imaginables.

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4 – DEPOSE DU DEMARREUR.

Cette étape n’est pas obligatoire pour la dépose de l’embrayage, mais elle facilite la

visibilité pour le remontage de la cloche. C’est aussi l’occasion de nettoyer le démarreur.

Si vous avez suivi attentivement la procédure, votre batterie est déjà séparer du système électrique. Si ce

n’est pas le cas, relire attentivement la page 3 du présent guide.

Déconnecter le démarreur en utilisant la douille de 13

pour l’écrou du câble de puissance et la douille de 10

pour l’écrou du câble de gâchette actionnant le

solénoïde.

Déposer également le câble de masse qui se trouve

fixé sur une des trois vis maintenant le démarreur.

A l’aide d’une grosse clé Allen, dévisser les trois vis qui maintiennent le démarreur sur le groupe moto

propulseur.

A l’aide d’une brosse métallique laiton, procéder au nettoyage du démarreur. Un peu d’air sec parachèvera

le travail.

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5 – DEPOSE DE LA TRINGLERIE DE BOITE DE VITESSE.

Si les vitesses ont du mal à passer, que la marche arrière ne reste pas en position, et

qu’un jeu important apparait au maniement du levier de vitesse, un changement de la tringlerie s’impose.

Les références du matériel sont énoncées en page 1. Dans le cas présent, il s’agit de pièces EUROREPAR.

Le levier commande les fourchettes de boite via une tringlerie munie de rotules à chaque extrémité. Avec

l’usure et la proximité de l’échappement, le sertissage à moins d’effet et le câble se détend, rendant la

sélection moins précise voire inopérante.

Les deux rotules fixées sur les renvois d’angle sur la

boite se déposent facilement en faisant levier avec un

tournevis. Les clips de fixation se déposent à l’aide de

la pince multiprise. Prendre appui sur le support du

clip pour la désolidariser.

Faire de même pour le sélecteur vertical, côté

échappement, celui-ci étant surement le plus usé.

Les rotules étant désolidarisées côté boite, il va falloir procéder à la

dépose du boitier de levier de vitesse.

Déposer le collier à la jonction catalyseur/intermédiaire à l’aide

de la douille adaptée. Selon le type de collier que vous avez, la

taille de la douille sera différente. Faire de même pour la jonction

intermédiaire/silencieux.

Une fois les colliers déposés, tirer le silencieux vers le pare-choc

arrière afin qu’il soit immobilisé.

Retourner sous la voiture pour déposer le silent-bloc de

l’intermédiaire qui est le plus proche du moteur. Inutile de déposer

le silent-bloc le plus à l’arrière.

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A l’aide d’une douille de 10 montée sur visseuse,

procéder au dévissage des 6 boulons maintenant la

tôle pare-chaleur. Ceux situées le plus à l’arrière sont

pourvus d’un canon métallique entouré d’un

caoutchouc, faire attention à ne pas les perdre.

Glisser la tôle vers l’arrière afin de dégager l’accès au

boitier de commande de vitesse.

La dépose du boitier s’effectue depuis l’habitacle. Il faut avancer les sièges et dévisser les deux vis avec une

douille de 10, qui se situent à proximité du porte-canette, de chaque côté de la console centrale.

Déposer le cendrier en tirant dessus après l’avoir ouvert, puis dévisser les flasques latéraux qui se situent

près des mollets, à l’aide d’un embout Torx. Déclipser les conduits d’aération de la console en les

manipulant légèrement vers les portes. Dévisser les deux écrous avec la douille de 10 qui maintiennent

l’avant de la console.

Déposer la batterie d’interrupteurs qui se situent sur la console, en faisant levier avec la lame d’un

tournevis, côté porte-canette ; en effet, c’est ici que se trouve le ressort. Faire levier côté tableau de bord

n’aidera pas à la dépose du bloc. Déconnecter les fiches des interrupteurs en intercalant une lame sous la

patte de verrouillage, puis en tirant sur le connecteur. Ne pas oublier l’alimentation de l’allume-cigare, la

fiche se déconnecte en appuyant sur l’ergot de la fiche.

Déposer le cache inférieur du frein à main en tirant dessus. Déposer le pommeau du levier en tirant vers le

haut fermement. Faire attention à freiner le mouvement car le risque de perdre des dents est réel...

Soulever par l’arrière la console en faisant attention de

ne pas détériorer les sièges, et sortez la console de la

voiture.

A l’aide d’un tournevis, déposer le cache caoutchouc

qui obstrue l’accès aux quatre écrous de fixation du

boitier de sélection de vitesse.

Utiliser une douille de 10 pour désolidariser du châssis

le sélecteur de vitesse.

Vous pouvez sortir et poser sur l’établi le boitier

sélecteur complet.

Les opérations mécaniques vont pouvoir commencer !

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6 – REPARATION DE LA TRINGLERIE DE BOITE DE VITESSE.

Bien repérer les couleurs des deux tringles. Celles-ci n’étant pas identiques (longueur,

conception), il est évident qu’il faut les monter correctement. L’une des rotules est jaune tandis que l’autre

est de couleur noire.

La jaune est côté gauche, et permet la sélection

latérale, à l’inverse de la noire qui est côté droit et

commande verticalement les renvois d’angle.

Utiliser un embout PH2 pour dévisser les douze vis qui

se situent sous le sélecteur.

Déposer le couvercle pour pouvoir accéder aux rotules

internes.

Armé de la pince multiprise, procéder à la dépose des

deux clips de maintient des tringles, et déposer les

rotules avec un tournevis faisant levier.

Déposer les deux tringles et mettre en place les deux

nouvelles en faisant attention de bien respecter les

couleurs.

Mettre en place, dans le bon sens, les clips de

maintient.

Appliquer modérément la graisse BR2+ au pinceau, sur

les rotules et légèrement à l’intérieur des cages.

Utiliser la pince multiprise et un martyr pour clipser les

cages sur les rotules. Un CLIC net doit se faire entendre.

Si l’emmanchement force, c’est qu’il y a trop de graisse, et il faudra enlever le surplus. Cette étape est

primordiale si vous ne voulez pas vous retrouver dans l’incapacité de changer de vitesse alors que vous êtes

sur la voie publique... Faire de même pour l’autre rotule. Appliquer également de la graisse sur les âmes

des tringles, et en sollicitant le levier afin de faire pénétrer la graisse dans la tubulure.

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Profiter de cette dépose pour graisser également la rotule du sélecteur. Pour ce faire, soulever le soufflet

caoutchouc afin d’avoir accès à la partie supérieure de la rotule. Y appliquer généreusement de la graisse

BR2+ au pinceau. Faire la même chose sur la partie inférieure de la rotule.

Procéder au remontage du plan du couvercle en ayant préalablement enduit d’une fine couche de graisse

BR2+ la portée de joint.

Attention au couple de serrage des vis dans le boitier plastique ; celles-ci doivent être serrées fermement

mais sans plus, sinon le filetage sera détérioré de façon irrémédiable.

Le remontage de la boite se fera une fois l’embrayage reposé, en effet, les rotules dans le compartiment

moteur seront un obstacle de plus lors de la repose de la boite de vitesse.

7 – DEPOSE DE LA BOITE DE VITESSE.

Nous voici arrivé au cœur du sujet traité par ce présent guide.

Il va falloir commencer par enlever tous les éléments gênants le passage, et étant raccordés sur la boite,

tels que le récepteur d’embrayage, le contacteur de marche arrière et les fixations des faisceaux.

Commencer par le récepteur d’embrayage, situé en bas sur la photo de droite.

Celui-ci se dépose avec un embout Allen et est maintenu par deux vis.

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Attention au récepteur, celui-ci est très fragile. Ne pas tirer sur le piston, et ne surtout pas appuyer sur la

pédale d’embrayage lorsque celui-ci est déposé. Celui-ci pousse sur la fourchette d’embrayage, et il faut

l’extraire côté fixation. Du liquide hydraulique risque de couler un peu, mais la quantité sera faible. Veiller à

ce que le soufflet de protection soit bien en place pendant la durée des travaux, ainsi qu’au remontage.

Ne surtout pas purger le système, vous ne pourrez plus réinjecter le liquide dans le circuit et il vous

faudra changer le système complet.

Déclipser les deux fixations caoutchouc maintenant le circuit hydraulique.

Débrancher le connecteur de marche arrière en appuyant sur la partie métallique de la fiche pour la

déverrouiller.

Déposer la patte métallique qui supporte le faisceau, la

vis étant visible sur la photo de la page précédente.

Débrancher le capteur PMH qui se situe sur la partie

supérieure de la cloche, à proximité du volant moteur.

Déclipser le connecteur du capteur tachymétrique sur

le différentiel, en appuyant sur la partie métallique de

la fiche. Avec la douille adaptée, déposer les 3 vis

fixant le carter du capteur sur le différentiel. Stocker

cette pièce fragile afin qu’elle ne soit endommagée.

Déposer également le support du flexible d’amenée d’air, en dévissant les trois vis de 10 qui le

maintiennent sur la boite de la batterie.

A l’aide d’une chèvre, sécuriser le supportage du moteur

grâce à l’anneau de levage se trouvant sur la droite du

moteur. Celui-ci est utilisé par le support plastique du câble

d’accélérateur ; il faut donc ôter cette patte plastique pour y

insérer le crochet de la chèvre d’atelier.

Une fois le moteur suspendu, déposer le support de boite à

l’aide d’un embout Torx et d’une clé à pipe pour l’écrou.

Suivant l’état du support de boite, un changement peut

s’avérer nécessaire. Ce support déposé, la boite n’est plus

tenue que par ses fixations au groupe moto propulseur.

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Déposer les vis de fixation de la boite avec la douille

de 16, en commençant par celle qui sont en bas, pour

n’en laisser qu’une seule tout en haut ; celle-ci sera

plus accessible pour déposer la boite.

Assurer la descente de la boite de vitesse en plaçant

un cric sous la boite. Dévisser au fur et à mesure la

dernière vis afin de désolidariser la boite du groupe

moto propulseur.

Une fois celle-ci en équilibre sur le cric, il faut orienter

la boite afin qu’elle passe entre la caisse et le berceau.

Faire très attention de ne pas tordre la tuyauterie hydraulique qui se situe sur le chemin.

La boite pèse une trentaine de kilogrammes, et après

les quelques heures déjà employées au démontage

des pièces précédentes, le poids est tout de suite plus

important.

Une fois la boite à terre, vous allez pouvoir procéder

au nettoyage de la cloche d’embrayage.

Déposer la butée d’embrayage, celle coupable du

bruit caractéristique.

Dans le cas présent, il a suffit de tordre le roulement pour que celui-ci casse et libère les billes !

Avec un embout Torx, procéder au dévissage de la

rotule de fourchette, en ayant préalablement déposé

la demi-sphère d’appui. Celle-ci n’est pas vendue au

détail, mais uniquement avec une fourchette neuve.

Déposer ensuite la douille guide avec la clé adaptée,

et procéder au remplacement de celle-ci par un guide

neuf.

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Enduire les trois vis de frein filet moyen et les serrer

fermement

Revisser la vis de la rotule de fourchette, après l’avoir

enduite de frein filet moyen.

Enduire généreusement la demi-sphère de graisse

BR2+, ainsi que le côté en contact côté fourchette.

Graisser légèrement le fût de la douille guide, et

reposer la fourchette dans son logement, en la

maintenant avec les clips plastiques de la demi-sphère.

Graisser les deux méplats de la nouvelle butée d’embrayage et insérer celle-ci sur la douille guide.

La partie métallique de la butée ira en contact avec le mécanisme d’embrayage, faire attention à ne pas se

tromper de sens de montage. Insérer la fourchette sur les méplats de la butée en la faisant jouer sur sa

rotule.

8 – CHANGEMENT DES JOINTS SPI DU DIFFERENTIEL.

Le différentiel étant maintenant à terre, le démontage des deux joints de cardan va être

facilité. Ceux-ci sont de diamètre différent, il sera donc simple de ne pas se tromper.

Pour déposer le joint, faire levier avec la pince

multiprise en ayant inséré un des becs de la pince

entre les deux lèvres du joint.

Attention de ne pas rayer la portée de joint, ce qui

pourrait engendrer une fuite. L’effort à fournir est

plutôt faible, et le joint sortira facilement.

Faire de même pour le joint côté carter du capteur

tachymétrique.

Avec un pinceau, huiler les plans de joint avec l’huile de

boite usagée, afin de faciliter la repose des joints.

Enfoncer les joints au marteau en utilisant un martyr

rigide pour ne pas marquer et détériorer les joints.

Huiler l’intérieur du joint afin de faciliter l’introduction

de l’arbre du cardan.

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9 – REMPLACEMENT DE L’EMBRAYAGE.

Il est maintenant temps de procéder au remplacement du mécanisme et de la garniture du disque d’embrayage. Celui-ci étant accessible, il faut dévisser les six vis Torx maintenant le mécanisme en place.

Le moteur étant dorénavant libre de rotation,

compressions mise à part, il est plus facile d’utiliser un

carré coulissant avec le carré centré, afin de réduire le

bras de levier, et donc la rotation du vilebrequin.

Une fois les six vis déposées, le mécanisme tombe tout

seul et on accède au volant moteur.

Un nettoyage à la laine de fer n’est pas superflu.

Procéder à la pose de la nouvelle garniture. Le

centreur n’étant pas fourni dans le kit, l’utilité du

marqueur BIC va prendre son sens à cette étape.

Huiler légèrement l’extérieur du bouchon afin que

celui-ci ne reste pas bloqué dans les nervures du

vilebrequin.

Faire attention au sens de montage de la garniture. Sur

le disque est indiqué « gearbox side » ; la face opposée

sera donc en contact avec le volant moteur.

La garniture doit impérativement être bien centrée

afin que la boite puisse se mettre en place lors de la

repose. Contrôler le jeu entre la garniture et le corps

du marqueur afin de centrer au maximum la garniture.

Reposer le mécanisme sur le volant en maintenant le

marqueur centré. Serrer en croix les six vis fixant le

mécanisme, jusqu’au contact. Enlever le marqueur et

contrôler le centrage du disque.

Au cas où le centrage ne serait pas parfait, refaire

l’opération, auquel cas le remontage de la boite sera au

mieux très compliqué, et au pire impossible.

Une fois centré comme il se doit, enlever une par une

les vis du mécanisme pour les enduire légèrement de

frein filet moyen. Serrer les vis fermement.

Ne pas oublier d’enlever le marqueur et surtout son

capuchon... !

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Reposer la boite en lui faisant faire le chemin inverse du démontage, à l’aide du cric. Faire correspondre les

lumières des vis face à face et une fois la boite en face du vilbrequin, se mettre côté roue gauche afin de

pousser l’axe de la boite dans la partie femelle du vilbrequin.

Il faut faire jouer la hauteur du moteur pour modifier l’inclinaison de celui-ci et permettre une approche

parallèle.

Faire attention au capteur PMH qui est fragile, et dans un endroit exposé aux chocs.

Une fois la boite dans sa position, aidée par les olives de centrage, serrer la vis supérieure jusqu’au contact.

Contrôler le mouvement de la fourchette pour vérifier que celle-ci est bien en place.

Serrer les autres vis fermement en ayant pris soin de vérifier qu’aucun fil n’était entre la cloche et le groupe

moto propulseur.

Graisser abondamment la partie réceptrice de la fourchette, ainsi

que l’embout du récepteur d’embrayage.

Insérer le récepteur d’embrayage sur la partie femelle de la

fourchette et mettre en place celui-ci à son emplacement final.

Serrer les vis au frein filet faible avant de serrer fermement les

deux vis BTR.

Prendre soin de bien remettre le soufflet sur le récepteur afin

qu’aucune saleté ne puisse rentrer et rendre l’étanchéité du piston

obsolète.

Remettre en place le support de boite et serrer les vis fermement.

Régler la hauteur du groupe moto propulseur pour faciliter la

repose du support en caoutchouc.

La chèvre peut être éloignée de la zone de travail. Reposer la

fixation du câble d’accélérateur sur l’anneau de levage.

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Reposer le connecteur de marche arrière en l’ayant

préalablement aspergé de nettoyant contact.

Reposer la patte de fixation du faisceau sur le groupe

moto propulseur.

Mettre en place la durite de liquide d’embrayage dans

les deux clips métalliques.

Reposer le démarreur en s’aidant des olives de

centrage. Visser les 2 vis ainsi que le goujon sur lequel

viendra se connecter la cosse à œil de masse.

Attention à bien positionner la cosse afin que celle-ci ne vienne pas

frotter contre la durite, ce qui à la longue, risquerait de la percer.

Bien serrer la vis de fixation de la cosse de masse.

Enduire de graisse cuivrée ou de graisse aluminium, au

pinceau, les deux vis en cuivre du démarreur, avant

d’y enfiler les deux cosses d’alimentation et de

commande.

Serrer modérément les écrous ; les vis étant en cuivre,

le filetage risque d’être rapidement détérioré par un

couple de serrage élevé.

Rebrancher le capteur PMH en ayant nettoyé au spray

contact son connecteur.

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Aller s’allonger sous la voiture et procéder à la repose

du différentiel.

Engager le pignon sur l’axe du différentiel, les

cannelures servant de détrompage.

Nettoyer la portée de joint du carter, et huiler avec

l’ancienne huile de boite la portée.

Insérer le joint torique et huiler à nouveau le joint.

Insérer délicatement l’ensemble sur le différentiel, en

prenant garde de ne pas abimer les engrenages ; celui

du capteur tachymétrique, de couleur marron étant

fragile.

Serrer les vis fermement sur le différentiel.

Remettre en place le connecteur sur le capteur

tachymétrique, après avoir pulvérisé une dose virile de

nettoyant contact.

Huiler généreusement le joint spi afin d’y faire glisser l’arbre de cardan plus facilement.

Huiler généreusement l’autre joint spi.

Changer le joint du bouchon de vidange de boite, et serrer fermement le bouchon.

Remettre en place le cardan gauche en l’enfilant de façon rectiligne afin de ne pas abimer le nouveau joint.

Faire de même côté droit. Etre deux pour cette étape est plus simple. Une fois le cardan en place, serrer les

deux vis qui maintiennent le roulement dans le palier.

Emboiter les cardans dans les roulements de pivot, et remonter les pivots sur les triangles. Reposer tous les

éléments déposés lors de l’étape de démontage. Serrer fermement les écrous.

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Procéder à la repose du boitier de sélection de vitesse.

L’enfiler par le bas, et serrer les quatre écrous de 10

côté habitacle. Positionner le joint caoutchouc carré.

Insérer les tringles sous le fil d’alimentation de la

sonde lambda.

La rotule noire va côté échappement. La rotule jaune

en est un peu plus éloignée.

Graisser à la BR2+ l’intérieur de la cage ainsi que la

rotule, de façon modérée, et clipser les rotules sur les sphères. Si le

CLIC ne se fait pas sentir, c’est qu’il y a eu trop de graisse. Répéter

l’opération jusqu'à entendre le CLIC franc.

Poser les clips de maintient, en utilisant un marteau après avoir

pris soin de bien les placer au niveau des gorges prévues sur les

tringleries.

Les tringleries en place, tester le fonctionnement à l’aide du levier.

La douceur qui s’en dégage motive à finir le chantier entrepris.

Reposer la tôle pare-chaleur en commençant par les lumières

caoutchoutées. Terminer de serrer les six écrous fixant la tôle.

En profiter pour enlever les traces de terre qui auraient

pu s’accumuler entre les carters et la caisse, ceux-ci

pouvant former un nid humide, néfaste aux tubulures

acier.

Reposer le silent-bloc de l’intermédiaire sur la patte de

fixation côté caisse, et, simultanément, insérer la patte

côté pot sur le silent-bloc, tout en insérant

l’intermédiaire dans le catalyseur. Il est plus simple de

s’aider de son pied droit pour maintenir la ligne

d’échappement droite, car même si celle-ci reste

suspendue, elle n’en est pas moins équilibrée.

Mettre en place le collier de fixation de la jonction catalyseur/intermédiaire, puis procéder à un premier

serrage, en essayant de maintenir droit le pot intermédiaire.

Procéder à la mise en place du silencieux sur l’intermédiaire, et jouer sur les deux colliers pour trouver la

position de montage la plus adaptée, de sorte que la canule d’échappement soit centrée sur la sortie du

pare-choc arrière. Procéder au serrage définitif.

Si votre pot présente des fuites d’air au niveau des jonctions, utiliser de la pate Firegum, appliquée

généreusement au pinceau nylon, sur les emboiture et à l’intérieur du collier.

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Enlever le scotch et les chiffons qui obstruaient l’admission moteur, et procéder à la repose de la pipe

d’admission, en l’enfilant sur les deux goujons restés sur le groupe moto propulseur.

Terminer le serrage des écrous en serrage progressif et alterné afin de comprimer uniformément les

différents joints.

Remonter la canule de recyclage d’air, tressée inox.

Reposer le collier à l’aide de la pince multiprise.

Reposer la vis Torx fixant le puits de jauge.

Refixer la rampe d’injection maintenue par les deux

vis à empreinte BTR, et raccorder les quatre fiches.

Refixer le distributeur de fils électriques à l’aide des

vis Torx. Attention à la force de serrage, le plastique à

cet endroit est cassant. Remettre en ordre le faisceau

et serrer la vis Torx sur le support moteur aluminium.

Nettoyer les portées de joint du papillon et enduire modérément

de graisse universelle type lithium, à l’aide d’un pinceau.

Positionner le papillon à son emplacement, serrer les trois vis BTR.

Poursuivre en fixant les durites sur la pipe à l’aide de la vis qui vient

plaquer le collier de fixation.

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Terminer par le branchement des quatre durites, puis par le branchement de tous les connecteurs sur le

boitier papillon. Pulvériser du spray nettoyant contact sur les broches afin de conserver un contact optimal.

Dévisser l’évent en plastique noir de la boite, puis procéder au remplissage de la boite en utilisant un

entonnoir.

Verser 1.9 litres d’huile afin de remplir la boite. Utiliser des gants pour cette opération, l’huile ayant une

odeur désagréable.

Reposer le bouchon de remplissage une fois l’opération terminée.

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Enlever la plaque de protection du radiateur et refixer les pattes de support de la durite d’évacuation d’air.

Refixer la platine de maintient de la conduite d’amenée d’air avec les trois vis prévues.

Refixer le carter sur le papillon, en serrant modérément le collier Serflex.

Positionner la boite à air, l’enfiler sur l’orifice d’entrée d’air et terminer par le raccordement au carter du

papillon.

Reposer le carter de protection du bas moteur, à l’aide des cinq vis de 10 nécessaires.

Refixer le garde-boue en commençant par le boulon de 10 côté berceau. Terminer en par les vis BTR, puis

fixer le carter de cache antibrouillard.

Mettre en place les roues sur les moyeux, serrer les vis de roue au contact et déposer les chandelles.

Serrer l’écrou de 35 avec la rallonge sur le carré coulissant, de chaque côté. Passer la 5eme vitesse pour

éviter au véhicule d’avancer.

Déposer une roue après l’autre, et positionner la rondelle de blocage, qui sera maintenue en place par la

goupille beta. Reposer la roue, descendre le cric et serrer les vis à 120Nm. Procéder de la même manière de

l’autre côté.

Terminer par la repose de la console centrale, en l’insérant par le tableau de bord en premier, pour finir par

basculer l’arrière. Tirer sur les connecteurs, les raccorder sur la batterie d’interrupteurs, en n’oubliant pas

la fiche allume-cigare.

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Remettre en place le cache inférieur du frein à main, et visser les deux vis de 10 à l’arrière, ainsi que les

deux à l’avant.

Positionner les deux conduites d’air dans l’emplacement prévu, puis clipser les flasques latéraux.

Terminer par la pose du soufflet du levier de vitesse et par le cendrier.

Rebrancher la batterie, et en profiter pour nettoyer la borne positive.

Un réglage des vitres sera peut être nécessaire, dans ce cas, accompagner la montée des vitres jusqu’en

butée, et contrôler le fonctionnement.

Vous pouvez maintenant apprécier la douceur et le confort d’utilisation d’un embrayage neuf,

accompagnée d’une sélection des vitesses précise et sans à-coups.

La durée de réalisation de l’opération est de 17h tout seul, avec l’aide d’une seconde personne pour

l’opération de dépose/repose de la boite de vitesse.

Le démontage de la pipe d’admission et du démarreur prend un certain temps, et ces deux étapes ne sont

pas obligatoires pour le changement de l’embrayage. Par ailleurs, n’ayant pas à disposition l’arrache rotule

au moment de l’intervention, la dépose des cardans a été plus longue que celle prévue dans ce tutoriel.

Ne pas oublier, et c’est le plus important, de sécuriser au maximum votre opération, avec chandelles, gants

et chaussures de sécurité. Attention également au travail seul, surtout sous une voiture ; il est préférable

de travailler à deux pour cette opération, plutôt simple, mais relativement longue.

Votre commune met à disposition des infrastructures pour l’huile usagée, il serait dommage de s’en priver.

Je vous souhaite bonne chance pour la réalisation de cette opération et reste disponible pour de plus

amples informations techniques.

NOTE D'INFORMATION

Ce document a été réalisé par riga Il a pour but d’aider d’autres personnes à réaliser la même opération. Cette procédure n'est pas officielle et ne saurait engager la responsabilité de son ni celle du site www.letopmodele.com en cas de dommages causés par de mauvaises manipulations, d'incompréhension des commentaires ou d'une éventuelle erreur passée inaperçue dans le document. Cette procédure est gratuite et libre d'utilisation ou de reproduction tant que cette note d'information reste visible.

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