relever les défis sanitaires de demain - home: oie · 2016-06-08 · faits marquants 6e plan...
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Rapport annuel 2015
Relever les défissanitairesde demain
Sommaire
Le présent rapport annuel illustré vient en complément du rapport plus détaillé de la Directrice générale ainsi que des rapports des différents groupes d’experts de l’OIE publiés chaque année à l’intention des Pays membres. Il résume les nombreuses actions de l’OIE mises en œuvre en 2015.
FAITS MARQUANTS4 6e Plan Stratégique
6 Nouvelles instances de gouvernance
8 Dates clés 2015
10 QUATRE PILIERS DE L’OIE12 Normes
14 Transparence
16 Expertise
18 Solidarité
20 PROJETS RÉGIONAUX22 Afrique
23 Amériques
24 Asie et Pacifique
25 Europe
26 Moyen-Orient
27 FINANCEMENT
ÉditorialAprès une année 2014 marquant le 90e anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la santé animale, c’est avec plaisir que je vous présente le rapport annuel retraçant une année 2015 marquée, sous la direction de mon prédécesseur le Docteur Bernard Vallat, par de nombreux événements que vous découvrirez au fil de ce document.
Fidèle à son engagement pour l’amélioration de la santé et du bien-être animal, l’Organisation a en effet poursuivi ses activités autour des quatre piliers que sont l’établissement des normes, la transparence, l’expertise scientifique et la solidarité.
À titre d’exemple, ce rapport annuel retrace l’implication de l’OIE dans plusieurs programmes de lutte contre les maladies animales. Cet engagement a notamment permis d’adopter de nouvelles stratégies mondiales de contrôle et de lutte pour l’éradication de la rage et de la peste des petits ruminants, en collaboration avec nos
principaux partenaires que sont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
À côté des activités de normalisation et de diffusion des informations sanitaires mondiales, la mise en œuvre de ces stratégies restera un des cœurs d’activité de l’OIE, notamment grâce à l’implication de ses Représentations régionales et sous-régionales, et grâce aux nombreux partenariats avec ses interlocuteurs privilégiés. Afin de mieux connaître leurs contributions à l’exécution du mandat de l’Organisation, ce rapport présente, pour la première fois cette année, une sélection de projets accomplis dans chacune des cinq régions.
En complément de ces activités scientifiques et techniques, l’OIE est fière des succès engrangés dans la conduite des programmes de soutien au renforcement de la structuration des Services vétérinaires nationaux, acteurs essentiels d’une bonne gouvernance sanitaire mondiale. Par ailleurs, l’adoption en 2015 du 6e Plan stratégique de l’Organisation qui couvrira la période 2016-2020 est porteur d’importantes évolutions dans le fonctionnement de l’OIE telles qu’unanimement souhaitées par tous les Organes statutaires dont les membres ont été élus ou réélus lors de la 83e Session générale.
Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, les missions de l’OIE, comme celles des Services vétérinaires dans chacun de ses 180 Pays membres, sont déterminantes par leur contribution au développement social et économique des populations, grâce à son engagement pour améliorer la santé publique vétérinaire et sa contribution à la santé humaine.
Nous veillerons donc à poursuivre les acquis du passé pour relever les défis sanitaires de demain.
Dr Monique ÉloitDirectrice générale de l’OIE
Éditorial
3Rapport annuel 2015
Faits marquants6e Plan Stratégique 2016-2020
Adopté par l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE en mai 2015, le 6e Plan Stratégique de l’OIE vise à promouvoir l’excellence, la transparence, la communication et la solidarité, comme les bases fondatrices d’une gouvernance moderne de la santé animale. Trois objectifs stratégiques étayeront les activités de l’OIE au regard de son mandat : améliorer la santé et le bien-être animal dans le monde.
EXCELLENCE ENGAGEMENT GOUVERNANCE*Le Système Mondial d’Information Sanitaire de l’OIE **Programme de l’OIE pour améliorer les Performances des Services vétérinaires
Diffuser les savoirsscienti�ques et techniques
Gérer lesurgences sanitaireshommes-animaux
Améliorer lagouvernance mondiale
de la santé animale Accroître les capacitésdes Services vétérinaires
Mettre en avantles avantages de Services
vétérinaires pérennes
Développer le Processus PVS**
Bâtir descompétences adaptéesaux contextes locaux
L’utilisation des antimicrobiens et leurs alternatives
Incorporer lessciences économiques,
sociales et environnementales
Intégrer lesnouvelles technologies
Promouvoir l’approche“Une seule santé”
Améliorer la reconnaissancedes “statuts sanitaires of�ciels”des Pays membres
La réduction des menacesbiologiques
Le changement climatiqueet la biodiversité
Collecter et disséminerles noti�cations de maladies
Fournir de l’expertise vétérinaire
Renforcer la con�ance parlaTRANSPARENCE
et la communication
Soutenir et renforcer lesSERVICES VÉTÉRINAIRES
aux avant-postes de la santé publique
Améliorer la san té et le bien-être des anima ux par une
GESTION ADAPT ÉE DES RISQUES
Renforcer le rôle de lascience et des experts
Partager l’analyse desdonnées via WAHIS*
Moderniser nos outils de communication
transfert de connaissances
rôles etresponsabilités
ressources�nancières
partenariatsadaptationsrégionales
nouvellegénération descienti�ques
diversité et sélection
Centres de référence
Commissionsspécialisées
Groupesd’experts
nouvellestechnologies
rapiditéqualité
objectivité
SCIENCE
DEMAINDEMAIN
AUJOURD’HUIAUJOURD’HUI
DEMAINDEMAIN
AUJOURD’HUIAUJOURD’HUI
Le contrôle et l’éradicationdes maladies au niveau mondial
Élaborer des normesinternationales scienti� quement fondées sur :
4 Rapport annuel 2015 Faits marquants
Nous agissons pour protéger la santé et le bien-être des animaux dans le monde, socles de la prospérité économique, ainsi que du bien-être social et environnemental
EXCELLENCE ENGAGEMENT GOUVERNANCE*Le Système Mondial d’Information Sanitaire de l’OIE **Programme de l’OIE pour améliorer les Performances des Services vétérinaires
Diffuser les savoirsscienti�ques et techniques
Gérer lesurgences sanitaireshommes-animaux
Améliorer lagouvernance mondiale
de la santé animale Accroître les capacitésdes Services vétérinaires
Mettre en avantles avantages de Services
vétérinaires pérennes
Développer le Processus PVS**
Bâtir descompétences adaptéesaux contextes locaux
L’utilisation des antimicrobiens et leurs alternatives
Incorporer lessciences économiques,
sociales et environnementales
Intégrer lesnouvelles technologies
Promouvoir l’approche“Une seule santé”
Améliorer la reconnaissancedes “statuts sanitaires of�ciels”des Pays membres
La réduction des menacesbiologiques
Le changement climatiqueet la biodiversité
Collecter et disséminerles noti�cations de maladies
Fournir de l’expertise vétérinaire
Renforcer la con�ance parlaTRANSPARENCE
et la communication
Soutenir et renforcer lesSERVICES VÉTÉRINAIRES
aux avant-postes de la santé publique
Améliorer la san té et le bien-être des anima ux par une
GESTION ADAPT ÉE DES RISQUES
Renforcer le rôle de lascience et des experts
Partager l’analyse desdonnées via WAHIS*
Moderniser nos outils de communication
transfert de connaissances
rôles etresponsabilités
ressources�nancières
partenariatsadaptationsrégionales
nouvellegénération descienti�ques
diversité et sélection
Centres de référence
Commissionsspécialisées
Groupesd’experts
nouvellestechnologies
rapiditéqualité
objectivité
SCIENCE
DEMAINDEMAIN
AUJOURD’HUIAUJOURD’HUI
DEMAINDEMAIN
AUJOURD’HUIAUJOURD’HUI
Le contrôle et l’éradicationdes maladies au niveau mondial
Élaborer des normesinternationales scienti� quement fondées sur :
5Rapport annuel 2015Faits marquants
Nouvelles instances de gouvernance
2015 fut marquée par le renouvellement des membres élus de toutes les instances de gouvernance de l’OIE. Mandatés par l’Assemblée mondiale des Délégués pour les représenter, ces acteurs clés appuient les différents projets administratifs, scientifiques et normatifs de l’Organisation, afin de garantir l’excellence et la pertinence des actions qu’elle mène.
Conseil 2015-2018
Le Conseil se compose de neuf Délégués nationaux qui représentent l’ensemble des Pays membres de l’OIE entre les Sessions générales de l’Assemblée. Ils ont débuté leur mandat de trois ans dès juin 2015.
Direction générale 2016-2020
La Docteur Monique Éloit a été élue Directrice générale de l’OIE le 26 mai 2015 par l’Assemblée mondiale qui réunit les Délégués nationaux de tous les pays membres de l’Organisation. Elle a débuté son mandat de cinq ans le 1er janvier 2016, en tant que 7e Directrice générale de l’OIE, après avoir en avoir été la Directrice générale adjointe pendant 6 ans.
Une fois tous les quinze ans, du fait des différentes durées des mandats des Commissions, du Conseil et du Directeur général, tous ces postes sont renouvelés simultanément. Ce fut le cas en 2015.
83e ASSEMBLÉE MONDIALE DES DÉLÉGUÉSÉLECTIONS
DIRECTEURGÉNÉRAL
COMMISSIONSRÉGIONALES
COMMISSIONSSPÉCIALISÉES
CONSEIL
Dr Jean-Philippe DopDirecteur général adjoint (Affaires institutionnelles et actions régionales)à partir du 1er janvier 2016
Dr Brian EvansDirecteur général adjoint (Santé animale, santé publique vétérinaire, normes internationales)
Dr Monique Éloit
Dr Hadi Mohsin Al‑Lawati
Dr Botlhe Michael Modisane
Dr Nicholas Kauta
Dr Karin Schwabenbauer
Dr Mark Schipp
Dr Evgeny Nepoklonov
Président • Dr Botlhe Michael Modisane
Afrique du Sud
Vice-Président • Dr Mark Schipp
Australie
Présidente sortante • Dr Karin Schwabenbauer
Allemagne
• Dr Nicholas Kauta Ouganda
• Dr Hugo Federico Idoyaga Benítez Paraguay
• Dr Joaquín Braulio Delgadillo Álvarez Mexique
• Dr Toshiro Kawashima Japon
• Dr Evgeny Nepoklonov Russie
• Dr Hadi Mohsin Al-Lawati Oman
Dr. Toshiro Kawashima
Dr Hugo Federico Idoyaga Benítez
Dr Joaquín Braulio Delgadillo Álvarez
6 Rapport annuel 2015 Faits marquants
Commissions spécialisées 2015-2018
La mission des quatre Commissions spécialisées est de recueillir les informations scientifiques les plus récentes en vue d’étudier l’épidémiologie et les méthodes de contrôle des maladies animales, ainsi que la sécurité sanitaire du commerce international des animaux et des produits d’origine animale, d’élaborer ou de réviser les normes de l’OIE et de contribuer à résoudre des questions, techniques ou scientifiques, soulevées par les pays. Les 24 membres élus en 2015 effectueront un mandat de trois ans.
Commissions régionales 2015-2018
Chacune des cinq Commissions régionales se réunit tous les deux ans, afin de proposer des recommandations adaptées aux spécificités économiques, culturelles et épidémiologiques des Pays membres qui la composent, ensuite soumises pour adoption à l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE.
COMMISSION DU CODE
Président • Dr Etienne Bonbon
France
Vice-Présidents• Dr Stuart MacDiarmid
Nouvelle-Zélande• Dr Gastón Maria Funez
Argentine
Membres• Dr Masatsugu Okita
Japon• Dr Emmwanuel
Couacy-Hymann Côte d’Ivoire
• Dr Salah Hammami Tunisie
COMMISSION SCIENTIFIQUE
Président • Dr Gideon Brückner
Afrique du Sud
Vice-Présidents• Dr Kris De Clercq
Belgique• Dr Jeff Hammond
Australie
Membres• Dr Silvia Bellini
Italie• Dr Baptiste Dungu
Congo (Rép. de)• Dr Juan Antonio
Montaño Hirose Mexique
COMMISSION DES ANIMAUX AQUATIQUES
Président • Dr Ingo Ernst
Australie
Vice-Présidents• Dr Alicia Gallardo Lagno
Chili• Dr Edmund Peeler
Royaume-Uni
Membres• Dr Joanne Constantine
Canada• Dr Maxwell Barson
Zimbabwe • Pr Mohamed Shariff
Bin Mohamed Din Malaisie
COMMISSION DES LABORATOIRES
Président • Dr Beverly Schmitt
États-Unis d’Amérique
Vice-Présidents• Dr Franck Berthe
France• Dr Hualan Chen
Chine (Rép. pop. de)
Membres• Dr Anthony Fooks
Royaume-Uni• Dr Peter Daniels
Australie• Dr Mehdi El Harrak
Maroc
AFRIQUE
Président • Dr Komla Batassé Batawui
Togo
Vice-Présidents• Dr Theogen Rutagwenda
Rwanda• Dr Karim Boughalem
Algérie
Secrétaire général• Dr Gaston Djonwe
Cameroun
AMÉRIQUES
Président • Dr Guilherme H. Figueiredo
Marques Brésil
Vice-Présidents• Dr Miguel Ángel Azañón
Guatemala• Dr Mark Trotman
Barbade
Secrétaire général• Dr Martine Dubuc
Canada
ASIE & PACIFIQUE
Président • Dr Zhang Zhongqiu
Chine (Rép. pop. de)
Vice-Présidents• Dr Sen Sovann
Cambodge• Dr Keshav Prasad Premy
Népal
Secrétaire général• Dr Matthew Stone
Nouvelle-Zélande
EUROPE
Président • Dr Ago Pärtel
Estonie
Vice-Présidents• Dr Siala Rustamova
Azerbaïdjan• Dr Lucio Carbajo Goñi
Espagne
Secrétaire général• Dr Budimir Plavšić
Serbie
MOYEN-ORIENT
Président • Dr Kassem N. Al-Qahtani
Qatar
Vice-Présidents• Dr Abdulghani Y. Al-Fadhl
Arabie Saoudite• Dr Elias Ibrahim
Liban
Secrétaire général• Dr Salah Fadhil Abbas
Irak
7Rapport annuel 2015Faits marquants
Lancement de l’interface Santé animale mondiale
Cet outil présente la synthèse annuelle des informations zoosanitaires provenant des Pays membres ainsi que des pays non-membres de l’OIE. Unique en son genre, l’application Santé animale mondiale procure nombre d’informations à tous ceux qui s’intéressent à la production animale, à la surveillance des maladies des animaux sauvages, au commerce international des animaux et de leurs produits, à l’épidémiologie et à la lutte contre les maladies animales, y compris les zoonoses. Les données qu’elle publie ont été recueillies par l’OIE dans le cadre de son mandat historique de garantir la transparence de la situation de la santé animale à travers son système d’information en ligne, le Système Mondial d’Information Sanitaire (WAHIS).
Précédemment publiée annuellement sous format papier, cette compilation est désormais disponible en ligne et actualisée en permanence.
www.oie.int/PortailWAHIS
Dates clés 2015
L’OIE et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains (CDC) intensifient leur collaboration
Cette coopération vise notamment à approfondir le soutien apporté aux pays dans leur mise en conformité avec les normes intergouvernementales de l’OIE sur la qualité des Services vétérinaires. L'engagement des pays dans le Processus PVS de l'OIE contribue à la mise en oeuvre du Règlement sanitaire international (RSI, 2005) et appuie le renforcement des capacités nationales pour la détection, la notification et la réponse aux événements sanitaires de portée internationale, comme cela est requis par le Secrétariat RSI de l'OMS. Cette coopération entre l’OIE et les CDC est en parfaite synergie avec le développement du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA).
Février
Célébration de la Journée mondiale de la santé 2015 Sécurité sanitaire des aliments
7 avrilParis (France)
Les trois organisations internationales normatives en matière de sécurité sanitaire des aliments, l’OMS, l’OIE et la FAO se sont réunies pour célébrer cette journée au sein du marché international de Rungis (France), l’un des plus grands marchés du monde.
À l’heure de la mondialisation, assurer l’innocuité des denrées alimentaires constitue un enjeu clé pour tous les pays. Il est pour cela indispensable d’agir à tous les stades de la chaîne alimentaire, de la production à la ferme jusqu’à la consommation par l’homme ou par l’animal.
Avril
Mars Mai
Juin
Cette conférence a conduit à l’adoption d’une stratégie mondiale FAO/OIE de contrôle et d’éradication de la PPR d’ici à 2030, prenant modèle sur la réussite de la stratégie qui a abouti en 2011 à l’éradication de la peste bovine.
L’éradication de la PPR contribuera à soulager des centaines de millions de familles rurales d’une des plus grandes menaces qui pèsent sur leur sécurité alimentaire et leurs moyens de subsistance.
Le secrétariat FAO/OIE qui encadrera la mise en œuvre de cette stratégie est aujourd’hui en place.
~ 300 participants
Comme chaque année fin mai depuis 90 ans, l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE s’est réunie durant six jours et a procédé à l’adoption de 41 résolutions visant à améliorer la santé et le bien-être animal, en parallèle de l’élection des instances de gouvernance de l’Organisation (pour plus d’informations, voir p. 6 et 12).
~ 900 participants
Janvier
Dans un contexte d’expansion rapide de l’aquaculture à l’échelle mondiale, associant des risques sanitaires croissants liés au commerce international des animaux aquatiques vivants et de leurs produits, cet événement a permis de souligner l’importance de préserver la santé des espèces aquatiques et de construire un cadre mondial pour améliorer le traitement, la prévention et le contrôle des maladies les affectant, en vue d’une meilleure disponibilité de protéines de haute qualité pour les populations.
~ 250 participants
8 Rapport annuel 2015 Faits marquants
À l’issue de cette conférence, un plan d’action mondial pour l’élimination de la rage humaine transmise par les chiens a été lancé par l’OIE et l’OMS, en collaboration avec la FAO et avec le soutien de l'Alliance globale contre la rage (GARC), pour harmoniser les actions de lutte contre la maladie et donner des directives modulables et réalisables aux pays et régions.
Objectif : zéro décès humains liés à la rage canine d’ici à 2030 dans les pays participants.
~ 300 participants
Dans de nombreux pays, le nombre de vétérinaires n’est pas suffisant pour couvrir l’ensemble du territoire. Il leur est donc nécessaire de s’appuyer sur des relais de terrain comme les para-professionnels vétérinaires dont l’encadrement et la formation doivent être renforcés.
Cette conférence organisée en collaboration avec l’Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires du bétail (GALVmed) et l’Association africaine des techniciens vétérinaires (AVTA) a réuni des représentants des autorités vétérinaires africaines et d’associations et de fédérations de para-professionnels vétérinaires, afin de renforcer leurs relations et leur collaboration, d’optimiser le travail sur le terrain et d’améliorer la prestation des Services zoosanitaires.
~ 100 participants
Octobre Décembre
Conférence du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA)
7-9 septembreSéoul (République de Corée)
Douze mois après la rencontre du Président Obama avec des Ministres et représentants de haut niveau de 44 pays, ainsi que des organisations internationales majeures pour réaffirmer leur engagement dans le GHSA, cette conférence de haut niveau a permis de dresser le bilan des progrès accomplis. Les pays participant au GHSA ont été invités à œuvrer au renforcement de leurs systèmes de santé nationaux, et à se mettre rapidement en conformité avec les normes et obligations sanitaires internationales. En matière de santé animale, l’importante contribution de l’outil d’évaluation des performances des Services vétérinaires (PVS) de l’OIE au renforcement de la qualité de ces Services y a été soulignée, ainsi que celle du Système Mondial d’Information Sanitaire de l’OIE (WAHIS).
~ 500 participants
Septembre
Santé animale et changement climatique
9 décembreLe Bourget (France)
Dans le cadre de la 21e conférence (COP21) des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’OIE a organisé, aux côtés de l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA), une conférence intitulée « L’agriculture dans un cadre post-Kyoto », traitant de la nécessité d’accroître la durabilité et la résilience des systèmes de production animale dans les prochaines années, à travers le renforcement des systèmes de santé animale, pour pallier les effets du changement climatique.
~ 80 participants
Novembre
Juillet
Réunissant pour la première fois des acteurs clés des secteurs de la santé, de la défense et de la sécurité de plus de 120 pays, cette conférence a permis le renforcement des collaborations et l’établissement d’un consensus visant à accroître les capacités des systèmes de santé animale et humaine à prévenir, détecter et prendre en charge toute menace biologique, qu’elle soit délibérée, accidentelle ou naturelle, en ciblant plus particulièrement la source animale des maladies animales transmissibles à l’homme.
~ 300 participants Principales conférences en 2016
ÉVÉNEMENTS MONDIAUX
ÉVÉNEMENTS RÉGIONAUX
27e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe 19-23 septembre Lisbonne (Portugal)
84e Session générale de l’OIE 22-27 mai Paris (France)
4e Conférence mondiale sur l’enseignement vétérinaire 22-24 juin Bangkok (Thaïlande)
4e Conférence mondiale sur le bien-être animal 6-8 décembre Guadalajara (Mexique)
2nd Symposium international sur les alternatives aux antibiotiques 13-15 décembre Paris (France) - Siège de l’OIE
23e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour les Amériques 14-18 novembre Santa Cruz de la Sierra (Bolivie)
30 juin – 2 juillet 2015maison de la chimie, paris
Construire une coopération pour des systèmes de santé et de sécurité efficaces partout dans le monde
conf
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9Rapport annuel 2015Faits marquants
NormesAméliorer la santé et le bien-être
animal, ainsi que la santé publique vétérinaire dans le monde
Transparence Partager, en temps réel,
une information de qualité sur la situation mondiale des maladies animales
Les 4 piliers de l’OIE
Protéger les animaux, préserver notre avenir.
ExpertiseCollecter, analyser et diffuser
l’information scientifique vétérinaire
SolidaritéDévelopper la solidarité
internationale afin de mieux contrôler les maladies animales
L’Organisation mondiale de la santé animale a reçu pour mandat de ses 180 Pays membres, l’amélioration de la santé et du bien-être animal dans le monde.
Depuis plus de 90 ans, l’Organisation s’efforce de garantir la transparence en matière de santé animale, y compris pour les maladies transmissibles à l’homme, de mettre à jour et publier les méthodes de prévention et de contrôle des maladies animales, de renforcer les systèmes de santé animale nationaux ainsi que de garantir la sécurité sanitaire du commerce mondial des animaux et de leurs produits. Ces actions sont notamment concrétisées par l’adoption de normes internationales par les Délégués nationaux des 180 Pays membres de l’OIE, reconnues comme référence par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
11Rapport annuel 2015Les quatre piliers de l’OIE
Session générale et normes adoptées
À l’issue de la 83e Session générale de l’OIE, l’Assemblée mondiale des Délégués de Pays membres a adopté 41 Résolutions entérinant l’approbation de nouvelles normes et lignes directrices intergouvernementales visant à préserver et améliorer la santé et le bien-être animal.
Prévention et contrôle des maladies des animaux terrestres et aquatiques
Méthodes de diagnostic et qualité des vaccins
Code Aquatique Manuel Aquatique
Manuel Terrestre
• Fièvre aphteuse • Infection à Taenia solium• Forme atypique d’encéphalopathie
spongiforme bovine• Bien-être animal : Bovins laitiers
• Gestion des laboratoires vétérinaires
• Gestion du risque biologique dans les laboratoires vétérinaires et dans les animaleries
• Fièvre Q : diagnostic
• Peste bovine : conditions de développement des tests vaccinaux
• Grippe équine : actualisation des souches vaccinales
• Morve
Antibiorésistance :• Harmonisation des programmes
nationaux de surveillance et de suivi de l'antibiorésistance
• Analyse des risques d’antibiorésistance résultant de l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux terrestres
Analyse des risques de résistance aux agents antimicrobiens résultant de leur utilisation chez les animaux aquatiques
• Nécrose hypodermique et hématopoïétique infectieuse
• Hépatopancréatite nécrosante
• Syndrome de Taura
• Infection à Perkinsus olseni
• Infection par le virus de la tête jaune
• Nécrose hépatopancréatique aiguë : maladie nouvellement listée par l’OIE
• Maîtrise des agents pathogènes dans l’alimentation des animaux aquatiques
dont : dont :
12 chapitres révisés 2 nouveaux chapitres
18 chapitres révisés3 nouveaux chapitres
Code Terrestre
Normes
5 chapitres révisés
17 chapitres révisés1 nouveau chapitre
180 Paysmembresdepuis 2014
180 Déléguésnationaux votent les normes proposées chaque année par l’OIE
8Points focaux (spécialisés) par pays apportent un appui technique au Délégué
12 Rapport annuel 2015 Les quatre piliers de l’OIE
Focus sur…
Lutte contre l’antibiorésistance et promotion d’une utilisation raisonnée et prudente des agents antimicrobiens chez les animaux
Via une nouvelle Résolution adoptée lors de la 83e Session générale, les Pays membres de l’OIE se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour prévenir l’antibiorésistance. Outre la mise à jour intégrale des normes sur le sujet concernant les animaux terrestres et aquatiques, l’OIE se voit confier la responsabilité d’établir une base de données mondiale sur l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux de production. Les informations fournies par les Pays membres permettront, en lien avec le Système Mondial d’Information Sanitaire WAHIS, de mieux analyser et contrôler l’origine des médicaments, d’obtenir des données plus fiables sur les importations, de tracer leur circulation, et de mieux évaluer la qualité des produits disponibles.
Par ailleurs, les Pays membres ont apporté leur soutien au Plan d’action mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’antibiorésistance, également adopté en mai 2015 par l’Assemblée mondiale de l’OMS. Ce plan a pour objectif d’assurer de manière durable l’efficacité des traitements des maladies infectieuses grâce à des agents antimicrobiens efficaces et de qualité. Il souligne l’importance des nombreuses actions menées par l’OIE dans le domaine, pour ce qui est des aspects liés à l’usage des agents antimicrobiens chez les animaux.
Succès du programme IAWP* de l’OIE pour l’amélioration du bien-être animal
Grâce au soutien financier du Ministère de l’Agriculture australien, le programme IAWP a permis de dispenser, dans différents pays d’Asie et du Moyen-Orient, des formations à un large public de formateurs, notamment sur la manipulation et l’abattage des bovins et des porcs. Lancé en 2012, ce programme d’ampleur a bénéficié à 654 personnes provenant de 17 pays dans le cadre de séminaires organisés dans différents pays. La méthodologie déployée pour ce programme clôturé en 2015 continuera d’être utilisée ponctuellement dans plusieurs régions pour soutenir la mise en œuvre des normes de l’OIE en matière de bien-être animal. Ces dernières se sont vues complétées par l’adoption d’un nouveau chapitre dans le domaine de l’élevage des bovins laitiers.
Prévention et contrôle des maladies animales
D’importantes mises à jour concernant les normes et les programmes portant sur la prévention et le contrôle de plusieurs maladies animales, telles que la fièvre aphteuse, l’encéphalopathie spongiforme bovine, la peste des petits ruminants ou encore la peste bovine, ont été adoptées par les Délégués de l’OIE.
Fièvre aphteuseDe nouvelles dispositions visant à limiter les restrictions au regard du commerce international, tout en préservant la sécurité des échanges, ont été approuvées. Fruit d’un travail de plusieurs années, elles donnent plus d’importance aux concepts de zonage et de compartimentation.
Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)Le chapitre dédié à l’ESB a été modifié afin d’y intégrer des dispositions relatives à la forme atypique de la maladie, forme apparaissant très rarement et de façon spontanée, partout dans le monde. L’impact de l’observation de cas sur les statuts des pays vis-à-vis de l’ESB a donc été révisé.
Peste bovineL’Assemblée mondiale avait adopté en 2014 un cadre légal pour la désignation d’établissements habilités à détenir des produits contenant le virus de la peste bovine, élaboré conjointement par l’OIE et la FAO. En 2015, cinq établissements dans quatre pays ont été accrédités pour conserver et stocker ces matériaux, suite aux inspections de sites réalisées par des équipes d’experts OIE/FAO. L’éradication de cette maladie en 2011 fut un grand succès, mais la vigilance est toujours nécessaire pour éviter toute réintroduction du virus, volontairement ou par accident.
La 1e Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques a eu lieu en novembre 2015. L’OIE a ciblé sa communication sur les décideurs politiques, les vétérinaires, les éleveurs et les propriétaires d’animaux pour les sensibiliser aux bonnes pratiques permettant de préserver l’efficacité des antibiotiques.
Un DVD de formation de l’OIE sur le bien-être des bovins avant et pendant l’abattage (avec et sans étourdissement) a été produit et remis aux formateurs ainsi qu’aux points focaux de l’OIE pour le bien-être animal.(Versions anglaise et arabe disponibles)
« Les Délégués des Pays membres de l’OIE ont adopté 41 résolutions en 2015. »
* IAWP: Improved Animal Welfare Programme.
Les quatre piliers de l’OIE 13Rapport annuel 2015
En devenant membre de l’OIE, chaque pays s’engage à notifier la situation sanitaire (animaux terrestres et aquatiques) relative à son territoire, dans les meilleurs délais et de façon transparente.
Information officielle zoosanitaire mondiale
Ces données sont mises en ligne sur WAHIS, le Système Mondial d’Information Sanitaire de l’OIE, accessible en permanence à tous les pays, membres et non membres. La consultation en ligne de son interface publique est accessible sur le site de l’OIE. www.oie.int/PortailWAHIS
Transparence
Améliorer la transparence de l’information sanitaireEn juin dernier, la mise de ligne de l’interface Santé animale mondiale a permis de faciliter l’accès en temps réel de l’information zoosanitaire dans le monde (voir partie « Dates clés » p.8 pour plus de détails). La mise à disposition d’une application mobile WAHIS pour téléphones portables et tablettes est prévue pour 2016 : elle facilitera la consultation des données contenues dans WAHIS et permettra de recevoir les notifications immédiates publiées par l’OIE.
Recueil de l’information officielle
1351 notifications immédiates et rapports de suivi
issues de
concernant
101 pays
58 maladies
Dissémination de l’information
46 585
1,5millions
abonnés à la liste OIE-Info
visites sur la page d’accueil de WAHIS
de pages web visionnées sur l’Interface WAHIS
12 000Plus de
Recherche d’informations non-officielles et
vérification de l’information
53 événements identifiés par le système de recherche active de l’OIE
100 % des informations publiées vérifiées par l’OIE
117 Maladieslistées dans WAHIS
53Maladiesaffectant les animaux sauvages déclarées dans WAHIS-Wild
47Points focauxnationaux formés à la notification des maladies animales en 2015
14 Rapport annuel 2015 Les quatre piliers de l’OIE
Statuts sanitaires officiels
Depuis 1998, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a conféré à l’OIE le mandat de reconnaître officiellement des zones (pays entier ou partie) indemnes de maladies. Les membres de l’OIE peuvent en effet demander à figurer dans la liste des pays ayant un statut sanitaire reconnu au regard des six maladies prioritaires listées ci-contre. Il s’agit d’une démarche volontaire de leur part. Ceux-ci peuvent en outre demander, s’ils le souhaitent, la validation officielle par l’OIE de leurs programmes de contrôle nationaux au regard de trois maladies.
Obtenir la reconnaissance officielle d’un statut sanitaire :
QUELLES ÉTAPES ?
➤ Candidature à la reconnaissance officielle du statut sanitaire par un Pays membre
➤ Examen de la candidature par les groupes ad hoc d’expertise scientifique de l’OIE
➤ Recommandation de la Commission scientifique pour les maladies animales
➤ Reconnaissance officielle par l’Assemblée mondiale des Délégués nationaux
➤ Reconfirmations annuelles lors des Sessions générales de l’OIE
Faciliter les reconfirmations annuellesDepuis fin 2015, un système en ligne sécurisé visant à simplifier la procédure de confirmation annuelle des statuts officiels et des programmes officiels de contrôle validés par l’OIE est à la disposition des Délégués nationaux.
6 Maladiesincluses
dans la procédure de reconnaissance de statuts officiels
56 Demandesnationales
de reconnaissance de statuts sanitaires officiels ou de validation de programmes de contrôle envoyées à l’OIE pour évaluation et éventuelle adoption par l’Assemblée mondiale en mai 2015
FIÈVRE APHTEUSE(FA)
ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORME BOVINE (ESB)
Pays entier Pays avec zone reconnue
Indemnesans
vaccination
Indemneavec
vaccination
Programmede contrôle
67(1)
1 8(1)
8(4)
12(3)
Pays entier Pays avec zone reconnue
Risquenégligeable
Risquemaîtrisé
41(6) 1
11
PESTE DES PETITS RUMINANTS (PPR)
PÉRIPNEUMONIE CONTAGIEUSE BOVINE (PPCB)
Pays entier Pays entier Pays avec zone reconnue
Indemne Indemne
Programmede contrôle
Programmede contrôle
11(1)
Pays avec zone reconnue
52(4)
PESTE PORCINE CLASSIQUE(PPC)
PESTE ÉQUINE
Pays entier Pays entier Pays avec zone reconnue
Indemne
Pays avec zone reconnue
Indemne
1(1)
69(1)
1(1)
23(23)
1(1)
Depuis mai 2014, les Pays membres de l’OIE peuvent demander la reconnaissance officielle de leur statut sanitaire au regard de la PPC.
Nombre total de pays ou de zones (dont nouveau pays ou zone reconnu à fin mai 2015)
• Pas de pays ni de zones reconnues • Pas de programme de contrôle validé
par l’OIE
Nombre pays et de zones disposant d’un statut officiel au regard d’une maladie donnée ou ayant un programme
de contrôle validé par l’OIE
Les quatre piliers de l’OIE 15Rapport annuel 2015
L’OIE collecte et analyse les nouvelles informations en matière d’expertise scientifique vétérinaire, non seulement relatives à la prévention et au contrôle des maladies animales, mais également dans des domaines tels que l’antibiorésistance, le bien-être animal ou la qualité de l’enseignement vétérinaire. Elle les diffuse ensuite aux Pays membres.
Un réseau d’expertise mondial
L’OIE s’appuie sur un réseau d’expertise qui compte aujourd’hui 301 Centres de référence agréés, répartis sur les cinq continents entre :• des Laboratoires de référence, spécialisés sur une maladie spécifique ;• des Centres collaborateurs, désignés pour un domaine de compétence particulier relatif à la santé animale (bien-être animal, épidémiologie générale, médicaments vétérinaires, etc…).
Afin d’équilibrer la répartition de l’expertise scientifique vétérinaire dans le monde et de renforcer les réseaux de surveillance et de contrôle des maladies animales, l’OIE développe des programmes de jumelage (voir p.19). Pour ce qui relève des laboratoires, chaque jumelage implique la collaboration d’un Centre de référence de l’OIE avec un laboratoire candidat sélectionné pour échanger des compétences sur une période définie.
Expertise
Maladies des camélidés : vers un nouveau centre d’expertise
Depuis mai 2015, un projet de jumelage a été lancé afin d’établir à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), un nouveau Centre collaborateur de l’OIE pour les maladies des camélidés. Pendant cinq ans, ce jumelage visera à mener de nouvelles recherches sur les sources de l’infection humaine par le coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV).
Identifié pour la première fois en 2012 chez l’homme, chez qui il provoque une maladie respiratoire sévère, ce virus constitue un grave problème de santé publique. De nombreux efforts sont déployés à l’échelle interinstitutionnelle pour mettre en commun l’information disponible en la matière (voir p. 26).
301 Centres de référencedont 252 Laboratoires de référence et 49 Centres collaborateurs
71 Organisations partenaires régionales ou mondiales, publiques ou privées
4Conférences mondiales organisées par l’OIE
Publications
Les publications de l’OIE sont une source appréciable de documentation pour la communauté scientifique s’intéressant à l’animal et aux progrès de la médecine vétérinaire dans le monde. Elles traitent de tous les aspects de la santé et du bien-être animal, ainsi que de la Santé publique vétérinaire grâce aux auteurs d’horizons très divers.
Commander une publication sur la librairie en ligne :
www.oie.int/Librairie
Les ouvrages les plus diffusés en 2015 figurent ci-dessus et ci-contre. De nombreux autres documents étoffent le catalogue des publications de l’OIE, consultable en ligne :
www.oie.int/Publications
Une base de données accessible à tous
Plus de 6 500 références sont disponibles en ligne dans le fonds documentaire de l’OIE : www.oie.int/Alexandrie
16 Rapport annuel 2015 Les quatre piliers de l’OIE
Élimination de la rage humaine transmise par les chiens
Cette zoonose meurtrière est encore présente dans plus des 2/3 des pays du monde. En 2015, l’Alliance Tripartite FAO/OIE/OMS, s’est attachée activement à motiver l’investissement des pays dans la lutte contre cette maladie. Outre la Journée mondiale contre la rage en septembre 2015, un plan d’action mondial visant à éliminer la rage humaine transmise par les chiens d’ici 2030 a été approuvé lors de la conférence mondiale OIE/OMS organisée à Genève en décembre 2015 (voir p.9).
Stratégies mondiales pour le contrôle des maladies animales
Surveillance renforcée de l’influenza aviaire
L’évolution continue et l’émergence de cette maladie dans un certain nombre de pays rappelle la nécessité de continuer à renforcer les systèmes de surveillance pour développer les capacités de détection précoce et de notification de l’influenza aviaire. Afin de prévenir au mieux la menace que représente la maladie pour la santé animale et potentiellement pour la santé humaine, les experts du réseau OIE/FAO d’expertise sur les grippes animales (OFFLU) surveillent et analysent la présence de l’influenza dans l’avifaune. En 2015, une plateforme dédiée à la surveillance de l’avifaune sauvage a été mise en place. Une proche collaboration avec l’OMS permet de plus d’utiliser l’ensemble de ces informations pour la sélection des souches vaccinales entrant dans la composition de vaccins à usage humain.
Au-delà de la grippe aviaire, les travaux du réseau OFFLU s’étendent à toutes les grippes animales. 2015 aura vu d’importants progrès dans le domaine de la surveillance de la grippe porcine, rendant possible le partage de données visant à élaborer une représentation instantanée de la situation de la maladie dans la population porcine du monde entier.
Contrôle et éradication de la peste des petits ruminants (PPR)
Une stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR a été lancée en avril 2015, conjointement avec la FAO. Elle vise à éradiquer la maladie d’ici 2030 (voir p.8). Pour atteindre cet objectif, des cadres d’intervention opérationnels régionaux définissent les mesures de contrôle et d’éradication à mettre en œuvre aux échelons régional et national de façon progressive et par étapes : parmi les neuf « feuilles de route régionales PPR » prévues pour couvrir l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Eurasie occidentale et l’Asie, trois initiatives régionales ont d’ores et déjà été lancées en 2015, en Afrique centrale, en Afrique de l’Est, ainsi qu’au Moyen-Orient. La dimension transfrontalière de la maladie exige en effet des interventions harmonisées au niveau des pays d’une même région.
« 27 groupes d'experts ad hoc réunis sur différents sujets techniques. »
Argumentaire en faveur de l'investissementvisant à progresser vers l'élimination de la rage transmise par les chiens (en anglais).
Cadre mondial pour l'élimination de la rage humaine transmise par les chiens (en anglais).
Les quatre piliers de l’OIE 17Rapport annuel 2015
L’OIE appuie ses Pays membres et les aide à renforcer et mieux structurer leurs systèmes nationaux de santé animale en conformité avec les normes internationales qu’elle publie. Grâce à divers outils, l’OIE vise notamment l’amélioration de la qualité des Services vétérinaires nationaux, des laboratoires de diagnostic, et de l’enseignement vétérinaire.
Le Fonds mondial de l’OIE pour la santé et le bien-être des animaux
En complément du budget général alimenté par les contributions obligatoires des Pays membres, le Fonds mondial permet à de multiples donateurs (Pays membres, organisations internationales, fondations privées) de soutenir des programmes mis en œuvre par l’Organisation. Ces ressources sont notamment consacrées, en accord avec les bailleurs de fonds, à de nombreuses actions destinées à aider à la mise en application des normes de l’OIE par tous les Pays membres et à améliorer la gouvernance des systèmes nationaux de santé animale, notamment les Services vétérinaires.
Solidarité
Rôle clé du Processus PVS pour la sécurité sanitaire mondialeLe Processus PVS est aujourd’hui reconnu comme un outil de grande importance pour l’amélioration des capacités nationales à prévenir et à détecter une dissémination potentielle d’agents pathogènes dangereux d’origine animale. Son importance a notamment été soulignée dans le cadre des discussions au sein de l’initiative Global Health Security Agenda (GHSA). Lancé en 2014 et rassemblant plus de quarante nations et organisations internationales telles que l’OMS, l’OIE et la FAO, le GHSA vise à accélérer la progression vers un monde mieux protégé des menaces des maladies infectieuses et à promouvoir la sécurité sanitaire mondiale en tant que priorité internationale.
Fraisde gestion
1,2%
4,1 %4,0 %
14,1 % 13,7 %
8,4 %
6,5 %
5,6 %
Systèmesd’information
Études
Coordination
Banques de vaccins
Conférences mondiales
Processus PVS
Participation à des initiativeset partenariats mondiaux
Programmesjumelages
Soutiendirect aux Pays
Renforcementdes capacitésà l’échelle régionale(séminaires régionauxet sous-régionaux,formation des Déléguéset points focaux nationauxdes Pays membres)
6,4 %
29,3 %6,7 %
Au 31 décembre 2015
12,6 Millions €
proviennent de financements alloués au Fonds mondial, dédiés principalement à mener des actions de solidarité
Plus de
130 Pays
ont demandé la mise en œuvre d’une évaluation PVS sur leur territoire
Répartition des activitésfinancées par le Fondsmondial de l'OIE en 2015
18 Rapport annuel 2015 Les quatre piliers de l’OIE
PRESCRIPTIONDIAGNOSTICPROGRAMMES DE JUMELAGE
TRAITEMENT SUIVIOUTILS D’ASSISTANCE
Établissementsd’enseignement vétérinaire
8 projets en cours
Législationvétérinaire
48 missions réaliséesÉvaluationPVS de suivi
30 missions réalisées
Analysedes écarts PVS
85 missions réalisées
Évaluation PVS
128 missions réalisées
PVSLaboratoires
8 missions réalisées
Laboratoires
28 projets �nalisés35 projets en cours
Plus d’1/5 des laboratoires béné�ciaires de projets de jumelages (candidats) ont
déjà acquis le statut o�ciel de Centres de référence de l’OIE
9 missions réalisées
Évaluation PVSaquatique
Organismesstatutaires vétérinaires
1 projet en cours
Le Processus PVS permet dans un premier temps, la mise en œuvre d’une évaluation par des experts internationaux des objectifs et d’une analyse des capacités et des ressources des Services vétérinaires nationaux ou des Services chargés de la santé des animaux aquatiques en vue de leur mise en conformité avec
les normes internationales de qualité de l’OIE. Ce programme contribue de plus à la consolidation durable des systèmes nationaux de santé animale, à travers la mise en place progressive de différentes étapes d’intervention, projets de jumelage et outils d’assistance.
Démarche volontaire mise en œuvre à la demande des Autorités nationales, le Processus PVS permet d’identifier, en fonction des priorités du pays, les actions et les investissements prioritaires qu’il convient de réaliser pour la mise en place de systèmes de santé animale efficaces durablement.
Le Processus PVS pour l’amélioration durable des performances des Services vétérinaires nationaux
Renforcement des capacités au profit des Délégués et des points focaux nationaux
Différents séminaires régionaux et sous-régionaux et ateliers de formation sont organisés chaque année afin de faciliter la mise en œuvre des normes de l’OIE dans les Pays membres ainsi que la participation de ceux-ci aux différents mécanismes de concertation préalable à l’adoption de ces normes. Destinés aux Délégués et aux points focaux nationaux de l’OIE, ces ateliers permettent en outre de consolider les réseaux régionaux de Services vétérinaires pour une meilleure gouvernance des systèmes de santé animale. 11 séminaires regroupant en moyenne 36 participants ont été organisés en 2015 dans les cinq régions avec le soutien financier des bailleurs du Fonds mondial de l’OIE.
L’OIE contribue à la réussite de programmes de contrôle et d’éradication de maladies prioritaires, nationaux ou régionaux. Différentes actions ciblées sont ainsi mises en œuvre, telles que des études internationales visant à soutenir les pays dans la méthodologie de mise en place de ces programmes. La mise à disposition de banques régionales de vaccins en est un autre exemple.
En 2015, ces dernières ont permis, avec le soutien des bailleurs de fonds, la livraison de plusieurs dizaines de millions de doses de vaccins en Afrique et en Asie. De plus, plusieurs Pays membres ont pu acheter directement des vaccins à travers ce mécanisme et bénéficier de doses vaccinales de haute qualité répondant aux normes internationales de l’OIE.
Banques régionales de vaccins
Au 31 décembre 2015
RAGE FIÈVRE
APHTEUSE PESTE DES
PETITS RUMINANTS
Région Afrique et Asie Asie Afrique
Nombre de pays bénéficiaires 19 5 4
Nombre total de doses livrées 10,4 millions 3,4 millions 14 millions
dont : • OIE avec des
fonds de donateurs 4,02 millions 3,4 millions 10 millions
• achats OMS 6,15 millions
• achats directs par les pays 223 000
4 millions (avec un soutien financier de la
Banque mondiale)
• en 2015 6,99 millions 600 000 3 millions2015 a également été l’année de la mise en œuvre de l’accord entre l’OIE et l’OMS, permettant à l’OMS de réaliser des achats de vaccins antirabiques pour chiens au travers de la Banque de vaccins de l’OIE.
Au 31 décembre 2015
Les quatre piliers de l’OIE 19Rapport annuel 2015
Projets régionaux
Les 13 Représentations régionales, sous-régionales et Bureaux de l’OIE contribuent aux efforts de l’Organisation visant à animer un réseau mondial de systèmes de santé animale et de centres d’expertise capables de combattre les maladies émergentes ou ré-émergentes, et notamment les zoonoses.
Avancées régionales du Processus PVS (au 31 décembre 2015)
AFRIQUE AMÉRIQUES
Nombre de Pays membres dans la région 54 29
Représentations régionales et sous-régionales
Maladies marquantes en 2015(Sur la base des notifications immédiates de maladies reçues en 2015)
• Fièvre aphteuse en Afrique du Nord et dans le sud de l’Afrique
• Influenza aviaire hautement pathogène en Afrique de l’Ouest
• Peste des petits ruminants dans différentes zones
• Influenza aviaire hautement pathogène en Amérique du Nord
• Influenza aviaire faiblement pathogène en Amérique du Nord et centrale
• Maladie de Newcastle en Amérique centrale
l Nairobi
l Tunis
Bamako l
Gaborone l
l Buenos Aires
Panama l
Évaluation PVS
Analyse des écarts PVS
PVS législation vétérinaire
Évaluation PVS de suivi
AMÉRIQUES
ASIE ET PACIFIQUE
EUROPE
MOYEN-ORIENT
AFRIQUE
Nombre de missions réalisées en pourcentage du nombre de Pays membres par région
100
75
50
25
0
20 Rapport annuel 2015 Projets régionaux
Séminaires sur la création de partenariats public/privé pour le soutien des Services vétérinaires
• Rabat (Maroc) - 16 février• Oulan-Bator (Mongolie) - 14 septembre• Kaslik (Liban) - 10 novembre
Organisés en marge des Conférences des trois Commissions régionales qui ont eu lieu en 2015, grâce au soutien de la Bill & Melinda Gates Foundation, ces séminaires réaffirment l’engagement de l’OIE à aider ses Pays membres à appliquer les normes intergouvernementales qu’elle édicte, notamment en ce qui concerne la qualité
des Services vétérinaires. Ils ont permis aux Délégués des Pays membres des régions concernées, de discuter de l’importance des relations entre les Services vétérinaires officiels et les intervenants du secteur privé (vétérinaires et paraprofessionnels exerçant en libéral), pour mener à bien leur mandat, et dans ce contexte,
de la nécessité de législations nationales adaptées. Face aux nombreux défis qu’ils rencontrent à ce sujet, l’OIE propose, via le Processus PVS, un programme de soutien à la législation vétérinaire destiné à assister les pays à préparer des législations cohérentes et à instaurer des Organismes statutaires vétérinaires efficaces.
Conférences des Commissions régionales
21e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Afrique
Rabat (Maroc) 16-20 février
• Impact des maladies animales sur la productivité et la santé publique en Afrique
• Mouvements transfrontaliers d’animaux et de produits d’origine animale et leur rôle dans l’épidémiologie des maladies animales en Afrique
29e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Asie et le Pacifique
Oulan-Bator (Mongolie) 14-18 septembre
• Rôle des Services vétérinaires dans la gestion des maladies animales aquatiques
• Coopération entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique
13e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour le Moyen-Orient
Beyrouth (Liban) 10-14 novembre
• Contrôle de la rage dans la région, et notamment par le biais des chiens errants
• Utilisation de protéines non structurelles pour distinguer les animaux vaccinés des animaux infectés
ASIE ET PACIFIQUE EUROPE MOYEN-ORIENT
32 53 12
• Influenza aviaire hautement pathogène en Asie du Sud-Est
• Influenza aviaire faiblement pathogène en Asie du Sud-Est
• Fièvre aphteuse
• Influenza aviaire hautement pathogène dans différentes zones
• Fièvre catarrhale ovine
• Influenza aviaire faiblement pathogène dans l’ouest de l’Europe
• Influenza aviaire hautement pathogène dans différentes zones
• Fièvre aphteuse dans différentes zones
• Dermatite nodulaire contagieuse dans la péninsule arabique
l Tokyo
l Bangkok
l Beyrouthl Moscou
Sofia l
Bruxelles l l Astana
21Rapport annuel 2015Projets régionaux
AfriqueRenforcer la gouvernance vétérinaire en Afrique: Programme VETGOV
Ce programme apporte un soutien important aux missions réalisées en Afrique dans le cadre du Processus PVS, ainsi qu’à d’autres initiatives de renforcement des capacités.
Parmi les activités conduites en 2015 dans le cadre du Programme d’Appui à la Législation Vétérinaire, un séminaire s'est tenu au Siège de l’OIE. De plus, deux ateliers de formation portant sur l’harmonisation de la législation vétérinaire dans les Communautés économiques régionales (CERs) ont été organisés par l’OIE en collaboration avec l’AU-IBAR et le Centre d’urgence de la FAO pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD).
Des séminaires similaires seront déployés en 2016 et 2017 pour les états de la CEDAO, de l’EAC, ainsi que les pays du COMESA.
En décembre 2015, un contrat de subvention a été signé avec l'Union européenne afin d'apporter une aide supplémentaire aux Services vétérinaires, notamment pour le contrôle et l'éradication de la rage en Afrique.
CEDEAO : Communauté Économique des États de l’Afrique de l’OuestEAC : Communauté est-africaineCOMESA : Marché commun de l’Afrique orientale et australe
Appui aux campagnes de vaccination contre la rage
1e livraison de vaccins antirabiques en Afrique du Nord grâce à la Banque régionale de vaccins de l’OIE
En octobre 2015, 80 000 doses de vaccins antirabiques ont été fournies à la Tunisie afin de soutenir la mise en œuvre d’une campagne de vaccination canine nationale. En recevant gratuitement ces vaccins, la Tunisie a pu se concentrer sur le lancement de sa campagne de vaccination nationale, dans le cadre d’une journée de sensibilisation durant laquelle elle a communiqué auprès de la population, en particulier des enfants sur les risques inhérents à cette maladie mortelle. D’autres actions restent à mettre en œuvre pour assurer l’efficacité des actions sus-citées, comme par exemple, le contrôle des populations de chiens errants.
En plus de fournir des vaccins antirabiques canins, l’OIE appuie de nombreuses actions allant de la formation de personnel pour effectuer les vaccinations à l’organisation des campagnes de communication destinées à responsabiliser les propriétaires de chiens.
Fin décembre 2015, près de 13 millions de doses de vaccins antirabiques canins avaient été fournies par la banque régionale de l’OIE de par le monde, principalement en Asie et en Afrique.
Projet financé parUnion européenne
En partenariat avec• Bureau Interafricain pour les RessourcesAnimales (AU-IBAR) • Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
• Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD)
Pour plus d’informations sur le programme VETGOVwww.oie.int/VETGOVafrique
Projet financé par Union européenne
Projet principalement financé parLa Banque mondiale
En partenariat avec Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Pays concernés• Burkina Faso• Mali• Mauritanie• Niger• Sénégal• Tchad
Pour plus d’informations sur le Processus PVS voir p. 19
Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS)
Ce projet a pour objectif principal d’améliorer l’accès aux moyens et services de production essentiels et aux marchés, pour les pasteurs et agropasteurs, dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays Sahéliens.
Articulé en cinq composantes mises en œuvre au niveau national et dont la coordination globale est confiée au niveau régional au Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le PRAPS comprend une importante composante « santé animale » qui s’appuie notamment sur les outils de l’OIE d’évaluation de la qualité des Services vétérinaires (Processus PVS). Cette composante est structurée en deux volets d’activités : • l’amélioration des infrastructures et le renforcement des capacités des Services vétérinaires nationaux ; • l’appui à la surveillance et à la lutte contre les maladies prioritaires, dont la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine.La coordination régionale des activités de cette composante a été déléguée à l’OIE à travers un accord de partenariat CILSS/OIE. Ce projet inclura notamment des actions pour le contrôle de la peste des petits ruminants, en lien avec la stratégie mondiale lancée en 2015.
Ateliers régionaux VETGOV
Tunis (Tunisie) 8-12 juin avec les 5 états membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)
Maseru (Lesotho) 6-10 juilletpour les 15 états membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC)
22 Rapport annuel 2015 Projets régionaux
AmériquesLutte contre l’antibiorésistance en Amérique du Sud
Réunion sous-régionale sur l’antibiorésistance destinée aux Délégués et points focaux nationaux de l’OIE pour les produits vétérinaires, ainsi qu’aux Ministères de la santé du MERCOSUR
Buenos Aires (Argentine) 28-29 avril
Cette réunion pilotée par l’OIE a permis de sensibiliser à cette question les secteurs de la santé humaine et de la santé animale et de promouvoir les interactions entre les pays, les régions et les sous-régions. Ils ont pu échanger sur leurs activités nationales en cours et leurs projets futurs visant à mettre en pratique des plans coordonnés de surveillance et de contrôle de l’antibiorésistance sur leur territoire.Cet événement se situe dans la droite ligne de l’Accord tripartite FAO/OIE/OMS autour de la mise en œuvre du concept « Une seule santé », qui promeut la création de synergies entre les travaux des Services vétérinaires et des services de santé humaine, conformes aux normes et lignes directrices internationales de l’OIE et de l’OMS.
Vers la mise en œuvre du concept de chevaux de haute performance à statut sanitaire élevé (dits chevaux HHP) dans la région des Amériques
2e Conférence régionale pour les Amériques : facilitation des déplacements internationaux des chevaux de compétition
Medellin (Colombie) 1-3 décembre
La région des Amériques bénéficie d’une filière équine importante. Cependant, celle-ci fait face à certains défis entravant la liberté et la sécurité des déplacements internationaux temporaires des chevaux de compétition ainsi que le développement de la filière.
Au cours de cette conférence, des représentants de la filière équine et des Services vétérinaires ont pu discuter du concept HHP et identifier les axes permettant de collaborer le plus efficacement possible à sa future mise en œuvre dans les pays de la région. Le besoin d’harmoniser les procédures et les règlements en vigueur dans la région a été souligné, en ligne avec la norme intergouvernementale de l’OIE s’y rapportant (Code sanitaire pour les animaux terrestres, Chapitre 4.16.). Par ailleurs, l’importance d’une certification fiable des chevaux basée sur des tests diagnostiques standardisés, de Services vétérinaires de qualité, et d’une collaboration efficace public-privé, a été rappelée.
Manuel pour la gestion des chevaux HHP.
Réunion financée parAgence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID)
Pays concernés24 pays de la région Amériques, membres de l’OIE
Réunion financée par• Argentine• Service national de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments (SENASA-Argentine)
Pays concernésPays membres du MERCOSUR :Marché commun sud-américain, constitué par l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, le Venezuela. Le Chili, la Bolivie, la Colombie, le Pérou et l’Équateur étant des pays associés
Réunion financée parColombie
En partenariat avec• Fédération équestre intrenationale (FEI)• Fédération internationale des autorités hippiques de courses au galop (IFHA)
• Institut colombien de recherche agronomique (ICA)
Pays concernés21 pays de la région Amériques, membres de l’OIE
Aide aux pays pour la reconnaissance officielle de statuts sanitaires
Atelier portant sur la procédure de l’OIE pour la reconnaissance officielle du statut des Pays membres en matière de peste porcine classique (PPC) et de risque d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)
Panama (Panama) 10-12 mars
Destiné à des représentants des Services vétérinaires en charge des programmes de prévention et de contrôle de ces deux maladies, ce séminaire visait mieux faire connaître les procédures en vigueur pour la reconnaissance par l’OIE de statuts sanitaires officiels et d’améliorer la qualité des dossiers soumis par les pays (voir p.15). Les participants ont pu réaliser des études de cas sur des dossiers fictifs, en présence d’experts des Laboratoires de référence et des équipes du Siège de l’OIE. Cet exercice va considérablement aider les pays à obtenir la reconnaissance officielle par l’OIE de leur statut sanitaire au regard des maladies prioritaires que sont la PPC et l’ESB dans la région. De telles reconnaissances représentent un enjeu important pour la protection de la santé animale, de la santé publique et pour le maintien de relations commerciales internationales sûres.
23Rapport annuel 2015Projets régionaux
Asie et PacifiqueLutter contre la rage en Asie du Sud-Est
Initiative STANDZ: « Halte aux maladies animales transfrontalières et aux zoonoses »
L’initiative régionale STANDZ vise à améliorer les performances des Services vétérinaires en Asie du Sud-Est pour ce qui est de la prévention, du contrôle et de l’éradication de certaines maladies, y compris les zoonoses telles que la rage : l’initiative a notamment conduit à l’élaboration de la stratégie d’élimination de la rage en Asie du Sud-Est.
STANDZ soutient, en outre, de nombreuses activités de renforcement des capacités dans la région pour : • améliorer la coordination entre les acteurs concernés; • développer des stratégies locales en ligne avec les normes et lignes directrices internationales de l’OIE ;• promouvoir les recherches sur la maladie.
Des projets pilotes pour le contrôle de la rage ont été menés en 2015, à travers des vaccinations de masse de chiens, des enquêtes épidémiologiques, des campagnes de sensibilisation, des actions politiques et la promotion de l’approche « Une seule santé ». En 2016, les campagnes de vaccination se poursuivront dans les zones pilotes, et un atelier régional sera organisé pour partager les bonnes pratiques.
Activités « Une seule santé »
6e atelier régional sur la collaboration transsectorielle pour la prévention et le contrôle des zoonoses
Sapporo (Japon) 28-30 octobre
La FAO, l’OIE et l’OMS coopèrent pour aider leurs Pays membres dans la surveillance, la prévention et le contrôle des zoonoses et des maladies émergentes à l’interface homme-animal-environnement.
Dans la région, des ateliers régionaux annuels sont organisés depuis 2010 pour examiner les progrès réalisés dans la prévention et le contrôle des zoonoses et pour définir les moyens de renforcer encore la coordination et la collaboration transsectorielles aux échelles régionale et nationale. Ils abordent également les menaces d’importance pour la santé publique, telles que l’antibiorésistance. En 2015, l’atelier a accueilli des représentants des secteurs de la santé animale et humaine. Sachant que 75 % des maladies émergentes ont une source animale, il est essentiel de sensibiliser sur le besoin d’adopter une approche multidisciplinaire, impliquant des acteurs variés (médecins, vétérinaires, environnementalistes, experts de la faune sauvage, sociologues, économistes, etc…).
Contrôler la fièvre aphteuse (FA) dans la région Asie-Pacifique
Les activités de contrôle de la fièvre aphteuse sont hautement prioritaires dans la région et sont menées dans le cadre de différents projets depuis une quinzaine d’années.
Concernant la campagne SEACFMD, le cadre stratégique de la phase finale de la feuille de route à horizon 2020 a été lancé.Par ailleurs, de nombreuses campagnes de vaccination avec suivi post-vaccinal ont été menées en 2015, notamment dans le nord du Laos et dans le centre du Myanmar, grâce à des dons de vaccins effectués par le Japon, ainsi que des investigations approfondies sur les foyers de FA.En 2016, les zones de vaccinations seront étendues au sud du Laos également.
Lancée en 2011, cette initiative soutient certaines actions menées dans le cadre de la campagne SEACFMD. Elle vise à promouvoir les échanges d’informations relatives à la fièvre aphteuse dans la région et à développer des stratégies, notamment par l’établissement d’une « feuille de route » pour le contrôle de la fièvre aphteuse dans l’est de l’Asie. Le renforcement des capacités de diagnostic et l’amélioration des mesures de contrôle de la fièvre aphteuse à l’échelle nationale et régionale sont aussi concernés. Les deux réunions organisées en 2015 ont permis de finaliser le projet qui
s’élargira vers d’autres maladies transfrontalières en 2016.
Projets financés par• Nouvelle-Zélande • Australie
• Chine (Rép. pop. de)• Corée (Rép. de)• Japon
Réunion financée par• Australie• Japon
En partenariat avec• Organisation mondiale de la santé (OMS)• Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Pays concernés22 pays de la région Asie, Pacifique et Océanie
Projet financé parAustralie
Un Manuel décrivant les composantes essentielles de la feuille de route est mis à disposition des Pays membres et des partenaires.
Campagne de lutte contre la fièvre aphteuse en Asie du Sud-Est et en Chine (SEACFMD)
Projet OIE/ Fonds fiduciaire du Japon (JTF) pour le contrôle de la fièvre aphteuse en Asie4e réunion du Comité de coordination2e réunion scientifique sur la fièvre aphteuse dans l’est de l’AsieTokyo (Japon) 9-11 juin
24 Rapport annuel 2015 Projets régionaux
Europe
Contrôle des populations de chiens errants
Ateliers sur le contrôle des chiens errants dans les pays des BalkansBucarest (Roumanie) - 17-19 juin 2014Bichkek (Kirghizistan) - 6-8 octobre 2015
Afin de renforcer le contrôle des populations de chiens errants, l’OIE a lancé deux initiatives sous-régionales dans les Balkans et les pays de l’ouest de l’Eurasie. Deux ateliers régionaux organisés en 2014 et 2015 au cours desquels les pays ont convenus de se mettre en pleine conformité avec la norme de l’OIE portant sur le contrôle des chiens errants respectivement d’ici 2025 (pays des Balkans) et 2030 (pays de l’ouest de l’Eurasie), ont donné le coup d’envoi de ces deux initiatives. L’objectif ultime à atteindre est la réduction des problèmes liés aux chiens errants, en particulier du risque vis-à-vis de la rage chez l’homme, tout en maintenant un niveau satisfaisant de bien-être pour ces animaux.
Les pays sont invités à réaliser des auto-évaluations approfondies régulières à l’aide de l’outil de suivi et d’évaluation des chiens errants de l’OIE (outil SAM) dans le but de définir la situation de départ et de formuler des feuilles de route pertinentes dans le droit fil de la vision adaptée à la situation régionale. Les résultats de ces auto-évaluations permettent également à l’OIE et à ses partenaires financiers et techniques s’intéressant au domaine du bien-être animal au niveau de la région d’apporter leur contribution à la gestion des populations canines de manière coordonnée.
Transport et abattage des animaux destinés à la consommation
Atelier régional de formation de formateurs sur le bien-être animal durant le transport et l’abattage
Tbilissi (Géorgie)
Organisé en 3 sessions :• 17-20 mars• 20-24 avril• 21-22 mai
L’OIE, dans le cadre du premier plan d’action de sa plateforme sur le bien-être animal pour l’Europe, a organisé une série d’activités relatives au renforcement de capacités, visant à améliorer le bien-être animal durant le transport (par voie terrestre) et l’abattage des bovins, ovins et porcins, dans le droit fil des normes internationales qu’elle établit. S’appuyant sur un ensemble de méthodologies développées au sein de son programme d’amélioration du bien-être animal (voir p.13) mis en place avec succès dans de nombreuses parties du monde, un premier atelier de formation de formateurs s’est déroulé en Europe en 2015. Cet atelier a offert une excellente opportunité aux points focaux de l’OIE pour le bien-être animal et à des vétérinaires officiels en charge des inspections en abattoir de mieux comprendre la problématique du bien-être animal durant le transport et les opérations de pré-abattage et d’abattage. Six mois après la fin de l’atelier, trois pays ont déjà organisé, au niveau national, des formations basées sur un modèle en cascade.
Un second atelier s’adressant aux sept autres pays russophones d’Europe est prévu en 2016 en Russie.
Renforcement des capacités au profit des Délégués et des points focaux nationaux de l’OIE
Séminaires régionaux
Animaux aquatiquesBergen (Norvège) 1-3 juillet
Bien-être animalKakhétie (Géorgie) 13-15 octobre
Laboratoires vétérinaires Cluj-Napoca (Roumanie) 27-29 octobre
L’OIE a mis en place un programme mondial de renforcement des capacités destinés aux Délégués et points focaux nationaux de l’OIE. En ce qui concerne la région Europe, trois ateliers ont été organisés en 2015 grâce au soutien de l’Union européenne. Ces activités visent à faciliter la mise en œuvre des normes de l’OIE dans les Pays membres et à encourager ces derniers à participer aux différents mécanismes de concertation préalables à l’adoption de ces normes. Elles contribuent également à informer les participants sur les nouveaux sujets de travail de l’Organisation, à assurer le suivi des Conférences mondiales de l’OIE et à renforcer les réseaux professionnels dans la région, notamment par le partage d’expérience.
Projet principalement financé par• Union européenne• Suisse• Protection mondiale des animaux
Pays concernésPays des Balkans et de l’ouest de l’Eurasie
Projet principalement financé parUnion européenne
Pays concernés• Azerbaïdjan• Géorgie• Kazakhstan• Moldavie• Ukraine
Projet principalement financé parUnion européenne
Plateforme OIEsur le bien-être animalpour l’Europe
En 2015, l’OIE a préparé une campagne de sensibilisation au niveau régional pour s’attaquer à la question de l’abandon des chiens et du manque de bonnes pratiques liées à la notion de propriétaire d’animal responsable. La campagne sera lancée au cours du premier semestre 2016.
25Rapport annuel 2015Projets régionaux
Moyen-OrientActivités régionales sur les maladies des camélidés
Mission technique conjointe FAO/OIE/OMS sur le MERS-CoV pour soutenir le pays le plus affecté
(Riyad) Arabie Saoudite 18-20 février
Atelier régional sur le MERS-CoV et le concept « Une seule santé » organisé par la FAO ayant conduit à la « Déclaration de Doha »
Doha (Qatar) 27-29 avril
4e réunion scientifique internationale sur le MERS-CoV, organisée par l’OMS/EMRO (Bureau de la Méditerranée orientale)
Le Caire (Égypte) 5-6 mai
De nombreuses études et investigations ont été initiées pour mieux comprendre l’épidémiologie du coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) dans la région, et le potentiel rôle des camélidés en tant que réservoir et source animale de la maladie chez l’homme.
Dans ce contexte, l’OIE a constitué un groupe ad hoc d’experts sur les maladies des camélidés en 2008, puis en 2014, un groupe plus spécifique sur le MERS-CoV. Elle participe de plus activement aux différents projets en cours dans la région, à l’échelle interinstitutionnelle, dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».
En parallèle, l’OIE continue de développer des activités au Moyen-Orient, pour renforcer les connaissances scientifiques sur les maladies des camélidés et leurs capacités diagnostiques et de vaccination, notamment par le biais d’un projet de jumelage entre laboratoires initié à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis) en 2015 (voir p.16).
Prévention et lutte contre la fièvre de la Vallée du Rift (FVR) à l’interface homme-animal
Conférence inter-régionale sur la FVR
Djibouti (Djibouti) 21-23 avril
Le contrôle de la FVR est une priorité pour le Moyen-Orient et l’Afrique, tant pour la santé animale, que la santé humaine. Situé au cœur du commerce de bétail entre ces deux régions, de part et d’autre de la Mer rouge, Djibouti a accueilli cette conférence pour trois jours de débats et de travaux de groupe, s’inscrivant dans la continuité des précédentes réunions sur le sujet.
Ses principaux objectifs étaient de mettre en lumière :• les défis que représente le contrôle de cette maladie dans ces régions ;• l’application des normes de l’OIE mises à jour concernant les échanges avec des pays touchés ou menacés par la maladie ;• les dernières avancées en matière de mise au point d’un vaccin et d’épreuves de diagnostic.
L’importance d’élaborer une stratégie de vaccination animale rentable contre cette maladie dans les régions à risque y a en outre été soulignée, ainsi que la nécessité de mener des actions coordonnées entre les secteurs de santé humaine et animale.
En partenariat avec• Organisation mondiale de la santé (OMS)
• Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Projet principalement financé parRoyaume-Uni
En partenariat avecProgramme Global pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières (GF-TADs)
Pays concernés18 pays du Moyen-Orient et de la Corne de l’Afrique
26 Rapport annuel 2015 Projets régionaux
Les activités de l’OIE sont financées par plusieurs types de contributions :
À ces ressources vient s’ajouter la réalisation par les 301 Centres de référence de l’OIE de prestations scientifiques et pédagogiques non rémunérées qui représentent un apport (en nature) considérable pour la réalisation du mandat de l’OIE.
Financement
Budgetglobal
25,7 Millions €
Bailleurs de fonds et partenaires
Le Fonds mondial de l’OIE pour la santé et le bien-être des animaux reçoit des contributions volontaires de donateurs (Pays membres, organisations internationales, fondations privées), qui complètent le budget général de l’OIE pour la mise en place de nombreuses actions facilitant la mise en œuvre des normes et recommandations de l’OIE par les Pays membres.
Fonds mondialpour la santé et
le bien-être animal
Co-�nancementpar les pays hôtes
des Bureaux de l’OIE
Mise à disposition debâtiments, équipements
et de personnel
Dons spéci�ques
CONTRIBUTIONSVOLONTAIRES
Redevances pour reconnaissance
o�cielle du statut de certaines maladies
Prestations diverses
Publications
RECETTESDIVERSES
CONTRIBUTIONSSTATUTAIRES
Déclinées en6 CATÉGORIES*
choisies par les pays
Réduction de 50 % pourles Pays membres
de la liste des« pays les moins avancés »
des Nations Unies
des activités de créationdes normes et
de l’information sanitaire
Financement
* Auxquelles se sont ajoutées en 2015,deux catégories « extraordinaires »
© PhotosCouverture : H. Fröhlich/Offset; sommaire : OIE/J. Anguita ; p.3: OIE/C. Bertrand-Ferrandis ; p.6 : OIE/M. Domingo-Monsonis ; p.10, 1 : OIE/B. Batuskh – 2 : OIE/J. Anguita ; p.11, 1 : OIE/P. Vaclavek – 2 : Iran Veterinary Organization ; p.21 : OIE/C. Daborn ; p.22, 1 : EC/OIE – 2 : OIE – 3 : Serengeti carnivore disease project ; p.23, 1 : OIE/J. Anguita – 2 : Institut Pasteur ; p.24, 1 : OIE – 2 :OIE/Y. Oh ; p.25, 1 : OIE/L. Stuardo – 2 : OIE/M. Krastanova ; p.26, 1 : OIE/K. Hamilton – 2 : OIE/S. Hosseini – 3 : OIE/N. Virmani ; 4e de couverture : Iran Veterinary Organization.
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