regards croisés sur l’après quotas : de l’adaptation des élevages laitiers de l’ouest aux...
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Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Martial Marguet, Président de l’Institut de l’Élevage ainsi que Florence Desillière, Présidente de la commission lait des Chambres d’Agriculture des Pays de la LoireTRANSCRIPT
Space 2014
Regards croisés sur l'après quotas :
Orientations des transformateursAdaptation des élevages laitiers de l'Ouest
Présidents de séance :
Florence DESILLIERE, Présidente de la Commission laitdes Chambres d'agriculture des Pays de la Loire
Martial MARGUET, Président de l'Institut de l'Elevage
Les conférencesde l’Institut de l’Elevage
Space 2014
Les caractéristiques de ce nouveau contexte (Gérard YOU, Institut de l’Elevage)
Le positionnement des groupes laitiers :• En réponse aux nouveaux débouchés,• Dans l’organisation des relations entre producteurs et transformateurs.
(Patrice PIERRE et Benoît RUBIN Institut de l’Elevage ; Pierre DEMERLE Terrena ; Michel NALET Lactalis )
Le positionnement des exploitations :
• Analyse des potentialités de développement de la production laitière en Pays de la Loire et Bretagne (Sophie TIRARD, Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne)
• Conséquences de ces dynamiques laitières sur le pilotage de l’exploitation (Jean-Claude HUCHON Chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique, en partenariat avec Frédéric TATTEVIN (Elevage Conseil Loire Anjou).
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Les caractéristiques de ce nouveau contexte Gérard YOU, Institut de l’Elevage
Space 2014Stagnation de la demande intérieure
La démographie compense la baisse de consommation individuelle. Marché intérieur captif, mais soumis à la concurrence croissante
sur premiers prix.
Space 2014Marché européen presque saturé
+ 0,3 %/an de consommation (+500 000 tonnes équivalent lait), Dont 50 % démographie et 50 % augmentation individuelle, 10 % de la production laitière exportée en 2013.
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Des exportations françaises croissantes vers les Pays Tiers
Croissance forte (+ 50 % /2010) des ventes sur Pays Tiers, 1/3 des ventes en 2013 contre 25 % avant 2010, Le supplément de collecte surtout exporté vers Pays Tiers, 13 % de la collecte française exportée sur le marché mondial en
2013.
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Augmentation de la population mondiale (9 milliards en 2050 FAO).
D'importants écarts de consommation entre pays riches et pauvres.
Recommandations de l'Organisation mondiale de la santé : 200 kg/hab/an contre 108 kg actuellement
Les produits laitiers sont faciles à consommer.
Ils sont associés à une image de richesse, de modernité et de santé.
Une demande potentielle importante :
Demande mondiale potentiellement considérable
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De nombreux pays déficitaires
Seuls quelques pays capables de produire plus que leur demande intérieure : UE, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Australie, Argentine et Biélorussie,
Des déficits croissants dans les pays émergents.
Source : CNIEL
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Un marché international étroit, mais croissant
Dominé par quelques exportateurs
Croissance plus rapide des échanges que la production mondiale, Trois acteurs majeurs se dégagent.
63 millions de tonnes = 8% de la production mondialePoudre de lait, beurre, fromages (type Cheddar)
Space 2014
Face à davantage d'importateurs
La Chine et la Russie les importateurs majeurs, Les dix premiers absorbent 50 % des échanges internationaux, Asie premier continent importateur (50 à 60 %), Tassement des importations en Afrique et au Moyen-Orient.
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L’UE possède un potentiel laitier important
+ 3,7 millions de tonnes sur le 1er semestre 2014 (+ 5 % / 2013), 2/3 du supplément de collecte des 5 grands exportateurs.
+7% en France (17% de la collecte européenne)
+ 8 à + 10 % en Bretagne Pays-de-la-Loire
(38% de la collecte française)
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Des opportunités et des risques sur un marché des ingrédients laitiers désormais globalisé
Marché mondial étroit sur lequel de petites variations volumes ont de grands effets prix,
Marché soumis à des aléas climatiques, sanitaires, géopolitiques… Demande rigide dans les pays développés, plus élastique ailleurs, Réponse de l’offre souvent asymétrique en cas de crise, Régulation par le seul marché hypothétique.
Space 2014La contractualisation : solution ou panacée ?
Faciliter les coordinations verticales entre producteurs et transformateurs :• Limiter les coûts de transaction générés par la vente en "spot",• Favoriser l’investissement d’équipemets spécifiques,
Intérêts pour les éleveurs :• Garantir un débouché sur un marché captif et excédentaire,• Atténuer la volatilité des prix grâce à des lissages des variations de prix,
Intérêts pour les transformateurs :• Sécuriser leurs approvisionnements en termes de régularité et de qualité,• Ajuster les approvisionnements en fonction de leurs besoins/débouchés,
Mais des limites :• Ne règle pas le marché captif pour les éleveurs : massification de l’offre, • Ne règle pas le besoin de régulation en cas de déséquilibre fort des marchés.
Space 2014Les principaux enjeux après 2015
Massifier l’offre laitière via les OP et les AOP• Pour rééquilibrer le pouvoir entre éleveurs et transformateurs,
Se prémunir face à l’instabilité des marchés par les acteurs :• Amélioration la transmission des variations de prix de la production à la distribution
française,,
Assurer l’équilibre des marchés européens et mondiaux :• L’UE redevient centrale dans l’équilibre des marchés,• Ses outils d’intervention sont faibles, limités aux seules situations de crise grave,• Une nouvelle chute des cours se profile : quid de sa résolution ? • De nouveaux outils pour contenir l’offre laitière en cas de crise grave.
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Panorama des stratégies et orientations
proposées par les principaux groupes laitiers de l'Ouest
Septembre 2014
Patrice PIERREBenoit RUBIN
Institut de l’Elevage
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Méthodologie utilisée
Un travail de positionnement des groupes laitiers dans l’après quotas :• Quelles sont vos ambitions à moyen et long terme sur les nouveaux marchés ?
• Quelles seront vos règles de gestion des relations entre producteurs et transformateurs ?
dans la gestion des volumes ? en réponse aux projets des éleveurs ?
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Ambitions des groupes laitiers enquêtés à moyen et long terme sur les nouveaux
marchés
+
Dynamisme de la zone de collecte
-
Débouchés PGCDynamique ++
Des volumes en
réponse à un débouché en
augmentation sur le marché intérieur
Débouchés PGCDynamique ++
Des volumes en
réponse à un débouché en
augmentation sur le marché intérieur
Débouchés PGCDynamique - -Des volumes
supplémentaires pour maintenir la collecte
Débouchés PGCDynamique - -Des volumes
supplémentaires pour maintenir la collecte
Une diversité de débouchés
Dynamique +/-Des volumes en
réponse à une stratégie de
développement sur les marchés
mondiaux
Français Mondial européen
Positionnement sur les marchés
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+Dynamisme de la zone de collecte
-
Laiterie Saint Père
Laiterie Saint Père
Terra LactaTerra Lacta
Marché intérieur Marché MondialMarché européen
SodiaalEurial
Terrena Laïta
Positionnement des groupes laitiers ayant révélés leurs orientations
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+ Dynamisme de la zone de collecte
-
LactalisBongrain
Bel
Un positionnement en réflexion
Marché intérieur Marché MondialMarché européen
?
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Logique offensivevolontariste
Logique d’ajustement
Deux grandes logiques
Un volume -> un prix« Collecte flexible avec
prix différenciés »
« Collecte encadrée »
Des volumes Prix A, B,C
Règles de gestion des volumes
Une combinaison :Débouchés X Dynamique de la zone de collecte
Avec des fondamentaux identiques : priorité aux JA, linéarité de la production
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Le positionnement des groupes laitiers Pierre DEMERLE Terrena
Michel NALET Lactalis
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Le positionnement des exploitationsSophie TIRARD, Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne
Jean-Claude HUCHON Chambre d’Agriculturede Loire-Atlantique,
en partenariat avec Frédéric TATTEVINElevage Conseil Loire Anjou
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Construction d’une prospective globale de filière et de bassin à l’horizon 2025
Identification de 5 scénarios à l’horizon 2025 Globalement, baisse du nombre d’élevages et
agrandissement des exploitations Question posée : est-ce en concordance avec les
intentions des éleveurs ?
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1 - Quels potentiels de production demain dans les exploitations ?
Les conférencesde l’Institut de l’Elevage
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Enquête 44 + 49
Quels projets à l’échéance
2020? 1208 75 173 960 100% 6% 14% 80%
Enquêtés Arrêt du lait Indécis Projetés avec volume
Source : CA44, CA49 et E Conseil, Juin 2014
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Enquête 44 + 49 projection 2020:
évolution production laitière par
exploitation
+ 24% par exploitation
960 X476 500 L
960 X590 390 L
Source : CA44, CA49 et E Conseil, Juin 2014
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552 ML 603 ML
+ 9 % de volume sur les
deux départements
Enquête 44 + 49 Projection 2020:
Evolution productions
laitières départementales
1 208 X457 000 L
960 X 590 390 L + ½ x 173 X 424 750 L
Hypothèse: Tous les indécis seront producteurs de lait en 2020
Hypothèse: Aucun des indécis sera producteur de lait en 2020
+ 3 % de volume sur les deux départements
Source : CA44, CA49 et E Conseil, Juin 2014
Dans un contexte Fin 2013 – début 2014 favorable !
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Enquête44 + 49
Qui produira le lait
demain ?
Source : CA44, CA49 et E Conseil, Juin 2014
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Enquête producteurs SODIAAL :
+ 10 % de lait en 2020 sur le bassin
de collecte
2121 enquêtes réalisées à l’automne 2011 sur la production laitière après 2015
Facteurs limitants évoqués dans le Grand Ouest : le foncier et l’environnement Source : SODIAAL – F. Chausson, CEREL 2012
% des enquêtés Bretagne Ouest
Bretagne Est
Pays de la Loire
Continuer la production laitière après 2015
85% 95% 91%
Augmenter la production laitière après 2015
40% 37% 50%
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Enquête 53 + 72Quels projets à
l’échéance 2020?
Source : CLASEL, CA Mayenne Sarthe 2014
% des enquêtés Effectif fréquence
Production supplémentaire 787 60%
Réalisation 370 28%
Non réponses 119 9%
Sous réalisation 43 3%
TOTAL 1319 100%
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Enquête 53 + 72quelle production supplémentaire à l’horizon 2020 ?
Source : CLASEL, CA Mayenne Sarthe 2014
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• Volume moyen produit 7 130 l/VL, envisagé +340 l/VL
Etude bretonne Capacités
productives de 46 élevages :
+ 20 % de lait par exploitation
Source : pôle herbivores – CRAB, 2013
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2 - Quels profils d’exploitations demain et quel pilotage des exploitations ?
Les conférencesde l’Institut de l’Elevage
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Système spécialisé lait:
1 chef d’exploitation
ou 1 couple
Forte valeur ajoutée
Système médian
Forte productivité
Nb VL 50 à 60 60 à 70 90 à 100
SAU 70 à 80 80 à 90 100
Volume de lait 350 000 550 000 + 800 000
Chef EA + Salarié
1 + 0.5 à 1 1 + 0.5 1 + 1
Source : pôle herbivores – CRAB, 2014
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Système spécialisé et
diversifié lait grand collectif
« vrai » spé lait
Lait + culture Lait + Porc ou VA
Nb VL 200 130 100
SAU 200 250 200
Volume de lait 1 800 000 1 300 000 900 000
Ateliers complémentaires
// 130 ha cultures
150 TNE ou 50 VA +
engraissement JB
Source : pôle herbivores – CRAB, 2014
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Enquête 44 + 49 Une diversité de
trajectoires possibles
Les conférencesde l’Institut de l’ElevageLes conférencesde l’Institut de l’Elevage
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44 + 49 Groupe stable
(+ 0 à 15%) lait :
Evolution des structures
Moyens envisagés
Lait livré (l)
Nb VL
Lait/VL (l)
Tps W lait (h/UMO)
SAU (ha)
Lait/ha SFP (l)
2013 481635 61 7773 1669 121 6194
2020 519861 64 7988 1668 122 6686
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44 - 49 Groupe fonceur (+ 50 à 100% ) :
Evolution des structures
Moyens envisagés
Lait livré(l)
Nb VL
Lait/VL (l)
Tps W lait
(h/UMO)
SAU (ha)
Lait/ ha SFP (l) Système
2013 464222 59 7822 1652 122 6137 60% spé. Lait2020 775222 86 9013 1685 147 8042
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Risques ou enjeux Stables Fonceurs Eléments clés Choix entre activités +++ Choix stratégie
partagée
Fluctuations Prix lait(+-70€/1000)CA lait – viande
++ +++ Conduite TKopportuniste
Anticipation -info
Econome mat premières + + +++ Conduite TKInfo - contrats
Aléas Climat ++ ++ Stocks-anticipation trésorerie
TravailEntente
+++ 2200 h/anOrganisation
Sur investissementCapital - reprise
+ +++ Business planPrix équilibre
Compétences + + Formation
Accompagner les projets en amont
Pilotage : Passage à un mode projet
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Pilotage stratégique : quelle trajectoire pour chaque élevage ?
Travail UMO Lait (l) Nb VL VA SAU
2014
2020
• Valorisateur • Fonceur• Progressif • Fonceur • Fonceur regroupés
Contexte : Opportunité – menaces
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Pilotage opérationnel : Identifier les leviers possibles pour atteindre ses objectifs : démarche capacilait
Investissement maxi
Investissement mini – saturation bâtiments
- Intérêt économique ?
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Passage à une dynamique de
projets
Il y a des opportunités de volumesDes éleveurs souhaitent saisir ces opportunitésAvec un diversité de projets possibles Souhait de éleveurs de sécuriser les projets (sous différents angles)Des démarches existent permettant de limiter les risques de chaque projet individuel (Stratégique - Prix de revient – capacilait…)Préalable : connaissance des stratégies des transformateurs
Une synergie dans les
potentialités de développement
dans l’Ouest
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Les enjeux pour demain
A L’échelle des territoires
Information sur les opportunités qu’offrent le nouveau contexte
Installations - transmission des exploitations Possibilités de délégation : formation initiale,
salariat, promotion du métier Synergie entre les acteurs : leviers techniques
formations, financement, image du métier …
- Une diversité de trajectoires possibles pour les éleveurs (valorisateurs- stables – fonceurs ) - Des leviers spécifiques et cohérences spécifiques à chaque trajectoires - Avec des dynamiques différentes par territoires - Une progression des volumes non totalement garantie selon les territoires et dynamiques locales
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Présentation disponible en téléchargement sur www.idele.fr
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