regards croisés n°14

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Sommaire p°2_A vos papilles par Monique et Carmen p°3_Le coin des poètes par Marilou, Carmen, Michel, Jacqueline p°5_Slams par Noémie et Jacqueline p°6_La Rétro par Alfred et Cathy p°7_Le certificat d’études primaires par Monique p°8_Les couleurs du temps par Pascale p°10_Rencontre... par Monique Janzak et Carmen p°11_Doigts de Fée... par Carmen p°12_Rions un peu par Jacqueline _Remèdes de grand-mère.. par Marilou Regards Croisés Le journal des Seniors de Sallaumines n°14 Juillet - Août 2013 L’Équipe de rédaction Edito - 1 - Ça y est, l’été est enfin là !!! La France est en vacances. Nous avons souvent coutume de dire que la France vit au ralenti en cette période estivale. Pas partout en tout cas, car à Sallaumines, nos équipes restent actives, tout comme le comité de rédaction de Regards Croisés qui vous propose un numéro estival. Puisque tout le monde ne part pas en vacances comme on voudrait nous le faire croire, les membres du comité d’écriture de votre journal ont voulu partager leurs souvenirs avec vous pendant cet été. Je vous souhaite à tous un bon repos et une excellente lecture. Christian Pedowski, Maire de Sallaumines Anecdote du 23 juin Sous un chapiteau bien rempli, s’est déroulée une journée de joie, de sympathie. Une fête amicale ! Sous la musique de M. Bacot et de sa délicieuse chanteuse, les gens ont pu danser dans la gaîté, Il y eut même un premier prix de danse. Les organisateurs ont bien marchandé malgré un temps maussade. Mais ne dit-on pas que le soleil est dans le cœur des gens du Nord ! A bientôt, A l’année prochaine. Sophie

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Page 1: Regards croisés N°14

Sommairep°2_A vos papilles par Monique et Carmen

p°3_ Le coin des poètes par Marilou, Carmen, Michel, Jacqueline

p°5_Slams par Noémie et Jacqueline p°6_La Rétro par Alfred et Cathy

p°7_ Le certificat d’études primaires par Monique

p°8_ Les couleurs du temps par Pascale

p°10_Rencontre... par Monique Janzak et Carmen

p°11_Doigts de Fée... par Carmen

p°12_Rions un peu par Jacqueline

_Remèdes de grand-mère.. par Marilou

Regards Croisés Le journal des Seniors de Sallaumines

n°14Juillet - Août 2013

L’équipe de rédaction

Edito

- 1 -

Ça y est, l’été est enfin là !!! La France est en vacances. Nous avons souvent coutume de dire que la France vit au ralenti en cette période estivale.Pas partout en tout cas, car à Sallaumines, nos équipes restent actives, tout comme le comité de rédaction de Regards Croisés qui vous propose un numéro estival.Puisque tout le monde ne part pas en vacances comme on voudrait nous le faire croire, les membres du comité d’écriture de votre journal ont voulu partager leurs souvenirs avec vous pendant cet été.Je vous souhaite à tous un bon repos et une excellente lecture.

Christian Pedowski, Maire de Sallaumines

Anecdote du 23 juinSous un chapiteau bien rempli, s’est déroulée une journée de joie, de sympathie.Une fête amicale ! Sous la musique de M. Bacot et de sa délicieuse chanteuse, les gens ont pu danser dans la gaîté, Il y eut même un premier prix de danse. Les organisateurs ont bien marchandé malgré un temps maussade.Mais ne dit-on pas que le soleil est dans le cœur des gens du Nord !A bientôt,A l’année prochaine.

Sophie

Page 2: Regards croisés N°14

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Monique et Carmen

Olivier

- Dans une cocotte, mettre le gras + les oignons + les échalotes + ail + thym + laurier.- Laisser doucement fondre le gras, puis augmenter un peu la flamme. Donner quelques

bouillons.- Passer le tout au travers d’une passoire, dans une ou deux terrines.- Mettre au frais.

A vos papilles

Les tartines de SaindouxDans notre région le saindoux est bien connu. Surtout dans les familles de mineurs. La maîtresse de maison plutôt que de beurrer les tartines, mettait une épaisse couche de saindoux sur le pain du mineur de fond.

Celui-ci se régalait au moment du « briquet », pour ceux qui ne connaissent pas, le « briquet » c’était le casse-croûte et s’il restait une ou deux tartines on appelait cela le « pain d’alouette » que le mineur remontait au jour.

C’était alors le plaisir des enfants qui mangeaient le pain « d’alouette », il avait ce goût spécial sorti du fond de la mine.

Souvenirs D’origine Polonaise, je me souviens des repas accompagnés de Saindoux. Le soir, Dziadzia me préparait des tartines de Saindoux sur lesquelles il disposait des morceaux de camemberts. Ma grand-mère quant à elle faisait revenir toutes ses viandes au Saindoux leur donnant un fondant incomparable.

Le Saindoux

1 Kg gras de porc tourné à la machine2 oignons émincés

2 échalotes émincées2 éclats d’ail émincés

1 grosse branche de thym1 feuille de laurier

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Le coin des poètesDimanches champêtres de mon enfance

L’amitiéL’amitié est une perle rare qui brille comme la lumière. Dans les yeux de l’ami, de l’amie que de confidences seront échangées.Depuis déjà pour moi, plus de 70 années.Pour les rires et les larmes sur qui pouvons-nous compter si ce n’est sur l’amitié.C’est la tendresse infinie qui réchauffe les cœurs purs.Dans les moments les plus durs, l’amitié on y tient comme à la vie.

Carmen

En ce temps là, au bout de notre rue,Ce n’étaient que champs à perte de vue !

Il y avait un petit cours d’eau et aussi un petit bois,Ce bois, je ne sais comment, ni pourquoi,On le nommait : « le bois de Jérusalem ».

Et pour nous, c’était une belle aubaine.Car les gens de la rue, le dimanche s’y réunissaient.

Pour tous ensemble sur l’herbe, pique-niquer.A tour de rôle, un fermier nous amenait

Avec deux chevaux et un attelage qui cahotaient sur les pavés.Avec nos robes fleuries et nos chapeaux,

On se serait cru dans un tableau du douanier RousseauEn arrivant, les bouteilles d’eau, limonades, vins et bières,

Allaient se rafraîchir dans la petite rivière,On installait les nappes, on vidait les panières,

On sortait le pain, les salades, les pommes de terre, le jambon, le pâté,Le saucisson, le camembert.

Et pendant que les grands buvaient le vin blanc.On donnait déjà à manger aux enfants.

Après le repas bien arrosé, certains s’endormaient.Les enfants jouaient au ballon, les femmes faisaient du tricot.

Des hommes jouaient aux cartes, en roulant leur tabac dans leurs doigts.Interdit de se baigner disait une pancarte, mais les gosses se moquaient

bien de la loi, ils s’ébattaient dans l’eau en poussant des cris de joie.Parfois, une histoire grivoise s’envolait dans le vent,

Faisant rougir les joues des mamans.Le soir, à l’heure dite, le fermier était là,

Pour ramener ce petit monde chacun chez soi.A peine remonté dans la charrette, tout le monde poussait la chansonnette..

Ah ! qu’ils étaient beaux ces dimanches-là !Merci papa, maman de m’avoir fait connaître tout ça.

Ces images, je les garde dans mon cœur comme un bagage, Que mes parents m’auraient laissé comme héritage.

Ces moments là, étaient si purs, si beaux,Qu’ils auraient pu inspirer Victor Hugo

Marilou

Page 4: Regards croisés N°14

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Au-delà de cet univers,De la terre et des mers

Que chauffe « notre soleil »,De ces lieux envahis par des êtres injustes

Qui profitent de tout, ayant la morale fruste,Existe, une autre terre,

Entourée, d’autres mers,Chauffée par « le soleil de l’imagination »…

Quand on a besoin d’évasion,Ecoeurés par tous les gaspillages,Il suffit, pour y faire un voyage,De prendre « feuille blanche »

Et pour la pensée, c’est dimanche !

Les victimes ont leur revancheQuand elles peuvent ignorer, par instants,

Le mépris et les méprisants,En rejoignant, là-bas « la cité des pervenches ».

Personne sensible aux fantômesSoyez réaliste aux normes

Des visions, les choses surnaturellesCelles qui vous harcèlent

Vous les trouverez, au fond du grenierDans une malle fermée à clef

Souvenirs anciens et décalantsVenant de nos grands parents

Les escaliers craquent sous les piedsLes portes grincent pour entrer

Déjà, on se sent oppressé, cœur serréOn a envie de fuir, s’en aller

Mais vite, entre en nous le mystèreIl fait si noir, et cette atmosphère,Nous fait plonger dans l’irréalité,

La curiosité, savoir la vérité

Ouvrir cette malle immense,Trouver vite cette clef qui manque,Connaître ces secrets si bien gardés

Ces vestiges qui font trembler.

Et là ! consciente d’une fausse convictionJe sourirai de mon imagination

Le coin des poètesLe dimanche « Pensée - Pervenches »

Les fantômes du grenierMichel

Jacqueline

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« Mon arrière grand-mère »

« Lettre à mes amies »Noémie

Jacqueline

Slams

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Elle s’appelle Rosa mais on l’appelle Babcia qui veut dire mémé en polonais. Je la connais depuis que je suis née. Ça fait 10 ans. Je lui rends visite presque tous les week-ends.C’est mon arrière mamy en or, je l’adore.Mais là je suis triste car elle est tombée de son lit elle a fait un malaise.Elle est épuisée. Mon papy et ma mamy ne peuvent plus s’occuper d’elle.Car ils travaillent tous les deux.Donc ils l’ont placée dans un centre hospitalier appelé EHPAD. Je ne pourrais plus aller à sa maison. Je suis triste.Et j’ai peur qu’elle meure là-bas.

DéfinitionLe Slam est un art consistant à déclamer des poésies.Son écriture permet aux compositeurs de porter des valeurs qui leurs sont chères.En France les slameurs les plus connus sont Grand Corps Malade et Abd’al Malik qui évoque, tout deux la tolérance, le respect et le partage.Au vu de ces valeurs c’est donc tout naturellement que nos amis du théâtre des Blocs se sont essayé à cet art le 13 mai, dans le cadre d’un stage slam organisé par la MAC

A mon groupe que j’adore et que je ne quitterai pas car j’aime bien ce que je fais avec vous.Pour moi c’est une nouvelle famille qui sait m’écouter à qui je peux me confier. A vous Annick et Monique, vous êtes toujours là pour me réchauffer le cœur. Toi Annick, pour moi tu es une sœur, que j’aurais voulue avoir. Tu es plein de tendresse quand je suis triste je te téléphone, tu m’écoutes et me redonnes le sourire. Toi Monique, tu as une gentillesse, quand j’ai des papiers à faire tu les fais avec moi. Tu es toujours là et je te remercie beaucoup.Louise, toi tu es une copine, tu as un grand cœur et tu nous fait beaucoup rire.Toi Maurice, tu es le seul homme du groupe qui nous fait rire aussi et que nous avons les mêmes problèmes de santé et nous t’aimons beaucoup. Geneviève, toi tu es notre mascotte du groupe . Martine toi tu es une femme trop calme et formidable. Patricia tu es une femme très courageuse. Fatima tu es formidable, tu donnerais ton cœur. Vous êtes tous formidables avec moi, je vous aime tel que vous êtes de tout mon cœur.

Du groupe de la Maison de la Citoyenneté le 13 mai

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La rétroGrève de 1963

Les mineurs français seront en grève du 1er mars au 8 avril 1963. Des revendications salariales sont à l’origine du conflit. Les mineurs qualifiés après la guerre de premiers ouvriers de France, ne comprennent pas qu’on puisse leur refuser une augmentation salariale pourtant accordée aux autres entreprises du secteur public en 1962. La corporation revendique une augmentation des salaires de 11 %, qu’elle considère comme un rattrapage. Le 2 mars, Charles de Gaulle signe un décret autorisant la réquisition des mineurs. Cet acte renforcera la résolution des houilleurs, un bras de fer s’engage entre le gouvernement et les grévistes.

Cette grève très dure allait paralyser l’ensemble des bassins miniers durant plus d’un mois et susciter un vaste mouvement de solidarité.Le mouvement surprend par son ampleur. La durée de la grève apporte un soutien massif de la population. De toute la France arrivent colis et fonds pour aider les familles à surmonter l’épreuve. D’autres entreprises à travers le pays se mettent en grève pour soutenir les mineurs. Au cours de l’été 1963, de nombreux enfants de mineurs seront accueillis dans des familles de toutes régions pour passer quelques semaines de vacances. En ce qui concerne notre commune se sont les villes de Gentilly et de Champigny sur Marne qui accueilleront des enfants sallauminois lors de l’été 1963, mais elles feront parvenir également des aides en vivres et en argent, d’autres dons viendront de diverses municipalités telle que Sarcelles, Liège... Une souscription pour l’aide aux familles en grève est lancée auprès de la population sallauminoise et sera couronnée de succès. D’ailleurs pour remercier les communes de Gentilly et de Champigny sur Marne de leur immense solidarité lors de cette grève, un accueil leur est réservé par la municipalité et la population le 29 septembre 1963 pour un grand meeting à la salle des fêtes de Sallaumines.Finalement les mineurs obtinrent en partie satisfaction : 8 % d’augmentation des salaires et une réduction du temps de travail.C’est sans doute la dernière grève qui aura suscité un tel élan de solidarité envers une corporation en déclin.

LE 4 MARS 1963 : Mouvement de grève dans le bassin minier. 20 000 mineurs manifestent à Lens.LE 16 MARS : Meeting monstre à Lens (30 000 grèvistes avec la présence de Femmes de mineurs).LE 2 AVRIL 1963 : Un accord est conclu entre les mineurs en grève et les charbonnages.Les mineurs obtiennent 8 % sur les salaires et la 4ème semaine de congés payésEt le maintien de leurs congés d’anciennetés.Après les grèves de 1963, plus rien ne sera comme avant.

Alfred et Cathy

LA GREVE DES MINEURS DE 1963.

1963, une date gravée dans la mémoire collective.

Cela a fait 50 ans, le 1er mars 2013

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Le certificat d’études primairesPour ceux et celles qui ont passé le Certificat d’Etudes Primaires, cela est resté un souvenir inoubliable.Je repense avec beaucoup de nostalgie à cette dernière année de scolarité.

J’étais à l’école Jean Jaurès filles, chez Madame Delattre. Nous étions trente dans la classe. La dernière de l’école primaire.Le programme était chargé : français, calcul, histoire, géographie, sport, poésie, chant, dessin. Il fallait tout savoir, surtout en géographie : les fleuves, les dessiner de mémoire, les départements, les préfectures, les sous-préfectures.

Il y avait beaucoup de discipline. On respectait notre enseignante.Nous savions toutes qu’elle avait vécu un horrible drame pendant la guerre, sa maison avait été bombardée, elle avait perdu sa fille et son mari.

Elle était digne et travaillait très sérieusement, lorsqu’elle voulait reprendre une élève, elle disait toujours : « ah, là, là, là, là ».

J’y ai eu droit plusieurs fois, j’étais un petit cancre. Madame Delattre m’avait mis des coussins pour mieux me surveiller.

Le grand jour de l’examen arrive c’est un moment solennel.Dictée, explication, calcul, histoire, géo, poésie. Il fallait savoir trois chants : la Marseillaise, le chant du départ et le chant des partisans. A 17 heures, le nom des candidats est affiché, moment d’angoisse, puis les rires ou les pleurs.

Monique

A la sortie de l’école pour les reçues, c’est la fête. On achète des pistolets à pétard. Un brassard, on chante dans les rues, on va dans toutes les maisons de chacun et chacune. On fait la fête comme les conscrits au conseil de révision.Pour clore cette année et la fin de la scolarité obligatoire, monsieur le maire nous offre une journée d’excursion.Nous sommes allés dans les Ardennes. Nous avons mangé pour la première fois au restaurant. Je me rappelle des œufs à la russe !

Mais la fête ne dure qu’un temps ! Les plus chanceuses d’entre nous continueront leurs études en allant en 4 ème d’accueil. Elles n’étaient pas nombreuses, d’autres iront au centre ménager. Mais la majorité d’entre nous prendront le chemin « des filles de la route » pour aller travailler dans les usines de Lille, Roubaix, Tourcoing. Elles partiront à 4 heures du matin, rentreront à 15 heures jusqu’à leur mariage.

Nous n’avions pas réalisé, que nous venions de vivre nos plus belles années !

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Les couleurs du tempsLes résultats du bac viennent d’être publiés et comme chaque année c’est notre jeunesse qu’on regarde à la loupe. Disséquant sans aucun scrupule tous les clichés bien rodés que notre société porte sur nos enfants ;Mais qui sont nos jeunes de 16 à 25 ans ? Les médias nous rabâchent que cette année encore il a fallu surnoter le bac tant nos jeunes sont médiocres, et puis on parlera aussi et surtout de ceux qui se saouleront aux portes de leurs établissements se félicitant de ce bac tombé des nue tandis que ceux irrattrapables se saouleront aussi, insouciants, pour fêter un échec bien mérité !Parlant un langage barbare et ne sachant écrire qu’en sms les garçons vicieux et sales se mêlent aux filles faciles et stupides ; Et oui c’est parait- il le résultat de l’éducation de ce qu’on appelle « ces enfants rois » !Alors devons nous rester sur ces clichés médiatiques ? Regards croisés est allé à leur rencontre, certains préfèrent rester anonymes mais dans leur yeux tous expriment la désillusion. Petits on leur disait « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? » ils répondaient pompiers maitresse, trapéziste et des années plus tard ils ont choisi d’autres voies. Pourquoi ?Voici le témoignage de deux de ces jeunes ; Qu’attendent ils de l’avenir, comment font ils leur choix, sont ils heureux dans cette société faite par les générations précédentes ? pensent-ils pouvoir agir sur elles ? Ont-ils des rêves ? qu’est ce que représente le bonheur ?

Camille 17 ans

J’espère avoir un travail pour être indépendante c’est pour ça que je

fais des études.J’ai passé mon bac Es et je l’ai eu avec mention, j’ai beaucoup travaillé pour l’obtenir. A la rentrée je rentre à l’université de droit de Douai. Le droit c’est une filière ou il y a encore des débouchés et c’est là aussi qu’il y a une diversité de métiers possibles avec l’espoir d’un bon salaire. Si j’avais pu choisir un métier sans les contraintes imposées par la société j’aurai sûrement choisi le journalisme ou une école d’art graphique mais bon… c’est triste et c’est dommage de ne pas pouvoir choisir de faire un métier qu’on est sûr d’aimer, mais c’est comme ça !Je ne me sens pas à l’aise dans la société actuelle, je ne l’ai pas choisie. C’est une société ou nous stressons en permanence et pas seulement au niveau professionnel, c’est une société ou tout ce qui compte c’est l’apparence avec des stéréotypes et il faut rester dans les normes pour y être intégré.Je pense que je ne peux pas changer la société car je suis née avec et je ne sais pas comment c’était avant et comment elle est devenue comme ça, c’est l’héritage des générations précédentes !Aujourd’hui la jeunesse est scindée en deux il y a celle qui se stresse pour être intégrée c’est pour ça que les études sont très importantes pour moi mais ce n’est pas facile il ne suffit plus d’être bon pour faire des études, il faut être le meilleur et même si l’on se donne beaucoup dans ses études on n’est jamais a l’abri d’un échec , par exemple pour entrer dans certaines écoles le bac n’est pas suffisant , il faut la mention . Il y a des jeunes de mon âge qui n’ont pas la chance d’être encouragés et de pouvoir faire des études, ce n’est pas toujours de leur faute parfois leurs parents ont subi beaucoup d’échecs et n’ont pas non plus d’espoir pour leurs enfants alors ils se laissent aller.Le bonheur ce n’est pas le travail mais avoir de l’argent aide tout de même à être heureux ou du moins évite un problème qui pourrait rendre malheureux. Pour moi le bonheur c’est avec les autres, avec la famille et c’est aussi avoir des rêves et tout faire pour les réaliser.Depuis toute petite j’aime l’écriture et mon rêve c’est d’écrire un livre.

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Benoit 20 ans

Je suis actuellement à la faculté libre de droit de Lille en sciences politiques.Ma vie professionnelle je la vois assez compliquée par la situation économique actuelle cependant je la vois de façon positive ; En effet j’ai l’ambition d’être avocat pour plusieurs raisons ;D’abord c’est une profession libérale, c’est toi qui fais ton chiffre, qui cherche tes clients et je suis très motivé. Je compte sur moi, sur mon travail personnel. C’est pour moi aussi une vocation car c’est un métier qui va me permettre d’être à fond dans ce que je fais, il faut de la rigueur, de la stratégie, savoir interpréter la loi, défendre des causes, il y a aussi tout ce côté relation humaine qui me plait de plus le côté orateur de la plaidoirie ou je me sens très à l’aise en fait tout cela correspond a ma personnalité. Aujourd’hui il y a beaucoup de jeunes qui se destinent à ce métier et le concours est difficile il faut être le meilleur et je me donne les moyens pour y arriver. Il n’y a pas de routine non plus. C’est motivant de pouvoir espérer un résultat financier à la hauteur de la passion qui t’anime faire un métier qui te passionne tout en étant directement dans la relation humaine et moi je suis un passionné ! Aujourd’hui la société est morose et j’essaie d’aller à contre-courant, j’ai envie de faire autre chose, de dire qu’il faut avoir foi en l’avenir, je pense que c’est tous ensemble qu’il nous sera possible de changer la société. Je regrette que l’on parle toujours de la jeunesse en termes négatifs, cela fait partie de la morosité. On ne parle que de jeunesse délinquante, de la jeunesse qui ne réussit pas et jamais on ne parle de ceux qui se défoncent pour y arriver et qui restent en France pensant qu’on peut encore y réussir, de tous ceux là on ne parle pas !Le bonheur pour moi c’est de profiter et de réaliser ses rêves, le mien c’est d’être un jour président de la république.

Marie 17 ans

Aujourd’hui on ne choisit pas, il faut suivre un système imposé si t’es bon ou très bon tu iras en S , c’est la voie royale et toutes les portes sont ouvertes mais, il est préférable d’avoir une mention. Sinon tu feras un bac et une prépa, et là faudra sortir du lot sinon tu resteras sur le carreau ! Sans arrêt on te dit ce que tu dois faire, jamais on ne te demande si ce que tu vas faire te rendras heureux !

Angélique 25 ans

J’ai fait une licence de droit parce que c’est ce que voulaient mes parents ; Après cette licence je leur ai dit voilà je vous ai rendu heureux maintenant je commence mon métier de coiffeuse et chaque jour je fais un métier que j’aime !

David 22 ans

Je n’ai pas d’espoir et quand je parle aux gens ils ont l’air de me prendre pour un fainéant.Voilà ce que nous disent les jeunes d’aujourd’hui, ils ont bien la tête sur les épaules et jamais on ne parle d’eux dans les médias ! Ils font partie de la jeunesse avec tout ces clichés et sont bien malheureux d’entendre ce qu’on pense d’eux. Faire un métier passionnel c’est s’assurer un avenir de jeune diplômé chômeur longue durée. Etre en échec c’est pour beaucoup devoir rembourser un prêt étudiant et se retrouver avec un prêt sur le dos de 30 000euros à 20 ou 22 ans.

Voici chers lecteurs la réalité d’aujourd’hui, alors une fois de plus, mettons les clichés au tiroir et posons nous de vraies questions !Quant à notre jeunesse d’aujourd’hui, « nos enfants rois » nous ne pouvons que leur souhaiter beaucoup de courage en espérant seulement que la prochaine génération aura encore des rêves et que leurs parents déçus mettront tout en œuvre pour les aider à les réaliser.

Monique

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La « pub » occupe une part très importante. Mais rappelez-vous le temps des « réclames » depuis 1945 en particulier sur les affiches, les magazines, le cinéma surtout.

Les réclames ont marqué nos esprits, souvenez-vous des premiers slogans comme :

La Boldoflorine - La bonne tisane pour le foieBanania - y a bon bananiaRicorée - L’ami du petit déjeuner, c’est Ricorée Gip’s - Le dentifrice – «Souriez gip’s» Colgate - Le dentifrice- dents blanches, haleine fraîche, utilisez ColgateLe vermifuge «lune» pour les tous petitsEvian - L’eau «évian »qui n’est vendue qu’en pharmacieMarie-rose - La lotion anti-pouxShampoing DOP - «Dop-Dop-Dop- tout le monde adopte dop » Le vin des Rochers - «Le velours de l’estomac »Picon apéritif - «pourquoi picon, parce que c’est bon »Chocolat lanvin par le peintre Dali - «Je suis fou du chocolat Lanvin »Meubles Lévitan - «Vous avez des meubles qui durent longtemps »Par la Mère Denis - La machine à laver Vedette mérite votre confiance «ça c’est bien vrai par la Mère Denis

Actuellement toutes les pubs nouvelles de notre époque sont partout, elles sont toujours existantes et font partie de notre environnement.

Peut-on alors concevoir un monde sans publicité?

Dans notre nouveau monde numériqueRencontre

Monique Janzak et Carmen

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Jupe CulotteDoigts de Fée

Carmen

Prendre la Jupe Classique

Hauteur fourche : La personne étant assise sur un tabouret, mesurer de la taille au siège.

Devant : Tracer la nouvelle ligne de hanches parallèle à l’ancienne (hauteur fourche). Prolonger la nouvelle ligne de hanches d’une largeur de 1/8 du tour de hanches.

Dos : Prolonger la nouvelle ligne de hanches d’une largeur égale au 1/8 ème du tour de hanches + 2 cm.

Tracer l’arrondi d’entre jambes. évaser l’entre-jambe de 2 cm (si on le désire).

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Rions un peu...

L’équipe de RédactionJacqueline, Olivier, Alfred, Saâdi, Monique, Pascale, Camille, Carmen, Sophie, Monique F. , Marilou, Michèle et les jeunes.

Vous souhaitez témoigner ou faire part d’une passion, d’une expérience... Contactez le comité de rédaction au : 03.21.67.36.61

Madame revient d’une promenade en voiture et Monsieur demande :J’espère que tu as fait une belle balade ?Oui, répond-elle d’un air un peu embarrassé.Tu as rentré la voiture au garage ?Elle hésite encore plus et murmure :Oui … enfin … en partie...........................................................................................................................................................................................Le téléphone sonne chez le docteur. Il décroche et entend :Docteur, ici Dujardin. Voulez-vous venir chez moi de toute urgence ?Qu’est-ce qui vous arrive ?Pas à moi, c’est ma femme qui vient d’avoir une faiblesse.Et le docteur, qui la sait très légère, de demander machinalement :- Ah ! pour qui ?

Apaiser un coup de soleil : Appliquez du jaune d’œuf, laissez poser 1 à 2 heures, ou mettre des rondelles de pommes de terre ou de tomates bien fraîches.La pulpe de pomme de terre soulage aussi les brûlures, à mettre comme un cataplasme.

Piqûre d’insecte : Soulagez l’irritation avec un glaçon roulé dans un linge. Laissez aussi longtemps que nécessaire pour que la peau soit anesthésiée et la douleur envolée.Même pratique sur les yeux gonflés après une mauvaise nuit.

Bébé a tâché son lit ! Pas de panique, enlevez les alvéoles d’urine, en frottant le tissu avec une brosse et une bonne dose d’eau gazeuse.

Les fourmis : Pour les promenades des fourmis dans votre maison, déposez sur leur passage un peu de jus de citron avec du sel. Vous pouvez aussi placer des rondelles de citron.

En cas de diarrhée : Terminez votre repas par une infusion de clous de girofle

Pour les pieds douloureux : Prendre des bains de pieds. Pour 2 litres d’eau, ajoutez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude.

Soin des dents : Le tabac, le café, le thé noircissent vos dents, brossez les une fois par semaine avec du bicarbonate de soude.

Marilou

Remèdes de grand-mère