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Musique Théatre Ciné Expos Danse VENTILO 271 _ du 10 au 23 Novembre Le guide de toutes les sorties culturelles ZOOM SUR LE LIGHT PAINTING

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MusiqueThéatre

CinéExposDanse

VENTILO271 _ du 10 au 23 Novembre

Le guide de toutes les

sorties culturelles

ZOOM SUR LE LIGHT PAINTING

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| VENTILO | du 10 au 23 Novembre

EXPOS

Pierre BODERIOU“Drive in pour une partie de campagne”

Drive in pour une partie de campagne est le troisième volet du cycle consacré à Pierre Boderiou par Saffir : une piqûre de rappel qui se fomente dans la contemplation de l’œuvre d’art.

«Chacun à la place qu’il choisit d’oc-cuper dans la société est en charge de témoigner de son désir de faire vivre autre chose que le modèle qu’on nous impose… Chacun, à chaque instant de sa vie, rencontre des situations où il doit choisir de gar-der une position de résistance à ce qu’on lui impose et de témoignage de ce qu’il veut maintenir ou sauver. » (Marie José Mondazain)

Les maisons de pa-nurges de Pierre Bo-deriou portent bien leur nom, montrant bien plus que la défi-guration de nos pay-sages. En effet, ces dessins ne déplorent pas un état de fait, mais mettent en évidence un constat sans équivoque. Outre l’enlaidissement de nos campagnes, c’est l’appauvrisse-ment de nos pensées que dénonce l’ar-tiste, notre incapacité à envisager notre propre conception du bonheur.

Eratet restota musdaec eaquibus esed que exero dolupta ectotas dellestem re-prece restia autatet quia possequ odia-mus.Abo. Evellautat. Tet experumque ped ut volorestorem non rate nectur sendite ex-possimi ntibus, volorepti remquatisqui

ulparum qui atendes debit atque ex et eum ut vendit quo eaque omnis et do-lut quatenim earume esequi dolorru ptae Les dessins de Boderiou nous plantent face à un miroir : on adhère aux para-

digmes qui prétendent que l’accès au pouvoir d’achat et à la propriété d’un petit pavillon clé en main font le bon-heur… On adhère aux crépis saumonés, aux clôtures de grillage, on adhère et on finit même par croire qu’on les dé-sire depuis toujours… L’artiste le sou-ligne élégamment de la pointe de sa mine de plomb, là où on aurait envie qu’il le hurle.Les supports qu’il choisit pour ses des-sins réalisés sur motif — sortes de clichés réalistes de ce qui se trame tout autour

de nous — sont de véritables sacs McDo-nald’s n’ayant pas encore reçu le tam-pon de l’enseigne, ces mêmes sacs qui jonchent les trottoirs de la Canebière. Dessiner sur des sacs McDo, c’est aus-

si représenter l’allégo-rie de la volonté actuelle qui tend à soumettre les formes artistiques aux règles du commerce.

C’est dire que penser l’art et l’enseignement en termes de profit et d’obligation de résul-tats exige que l’on glisse doucement mais sûre-ment vers une société qui fait de nous davan-tage des clients que des citoyens.Les dessins méticuleux de maisons en construc-tions de Pierre Boderiou œuvrent socialement et politiquement. Ne nous y trompons pas : si le ton

de l’artiste n’est pas celui de la dénoncia-tion, son travail n’en est pas moins effi-cace quant à la prise de conscience qu’il génère chez le regardeur. Ses dessins de-meurent l’expression de sa colère, de sa revendication. Ses œuvres contribuent à préserver l’existence d’une vie politique dans notre société. Ses œuvres contri-buent à préserver l’existence.

« La culture et l’art sont les conditions de la vie politique».•

Céline Ghislery

Sans titre Photo : Helene Arnaud

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Raoul Marek crée des situations-événe-ments dans lesquelles la dynamique re-lationnelle, et non les objets créés, est au centre de sa démarche.Pour cette exposition, l’artiste a conçu un dispositif composé de deux cabanes bricolées et de trois projections vidéo — dont les deux premières, se faisant face, montrent une course de chiens à bout de souffle — destiné à s’animer le soir du vernissage. Le public devient acteur en pariant sur les courses de chiens et en consommant des verres au comp-

toir. Le galeriste joue « son » rôle de mar-chand, encaissant les consommations et les éventuels achats d’œuvres. L’artiste prend les paris et donne des lots aux gagnants — des « œuvres d’art » : des pierres où sont gra-vées en lettres d’or le mot « Winner » — tout en énonçant des sentences sur le fonctionnement ac-tuel de la société, per-çu comme une course à la performance et à l’appât du gain sans autre alternative, à partir du moment où nous en sommes, que d’être gagnant ou perdant…Le dispositif garde toute sa force sans cette animation foisonnante : les traces des interac-tions passées sont encore visibles et les vidéos s’avèrent chargées d’une intensité dramatique plutôt oppressante. En opérant dans le champ réel — et non simplement méta-phorique — de la production des services et des marchandises (consommer des verres au bar, parier, gagner des œuvres, etc.) au sein même d’une galerie d’art, l’artiste brouille nos classifications pré-établies. Il fait se rejoindre valeur esthé-

tique et valeur marchande, dynamique artistique et dynamique sociale et, plus

encore, alterna-tive sociale (ga-gner ou perdre) et alternative vi-tale (vivre ou m o u r i r ) . R a o u l Marek crée des situations-événe-ments dans les-

quelles la Notre inquiétude grandit,uue binaire sans être exclu du jeu, inven-ter d’autres formes collectives d’action et de vie… •

Elodie GuidaRaoul Marek - Vivre ou mourir : jusqu’au

12/02 à la GalerieofMarseille (8 rue du Che-valier Roze, 2e). Rens. 04 91 90 07 98 /

www.galerieofmarseille.com

Il faut aimer la solitude pour être photographe.

RAOUL MAREKVivre ou mourir

Vivre ou mourir. Avec un titre aus-si mystérieux que provocant, l’ex-

position de Raoul Marek nous invite à affronter les « démons » de la société actuelle en représentant dans l’espace de la GalerieofMarseille ses ingrédients et ses ressorts sur le mode du jeu. Jeu de rôle cathartique ou reflet critique de notre condition ?

Sans titre Photo : Helene Arnaud

Sans titre Photo : Helene Arnaud

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du 10 au 23 Novembre | VENTILO |

EXPOS

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| VENTILO | du 10 au 23 Novembre

SUR LES PLANCHES

L’interview:

DANIELLE STEPHAN

Comment se retrouve-t-on à la tête d’un tel projet et d’un tel équipage ?

Ce n’est pas moi qui suis allée chercher cette œuvre si particulière, c’est l’une des comédiennes, Henriette Nhung Pertus. A la lecture, on ne s’est pas énormément posé de questions, on a décidé de travail-ler dessus.Cette opérette a été écrite dans un envi-ronnement si hostile qu’elle se fredonnait dans les rangs ; c’était un acte clandes-tin de résistance effrontée. Il a donc fallu un musicien pour composer des arrange-ments, réécrire des orchestrations et créer une trame sonore afin d’enrichir ce qui, dans l’œuvre originale, était à l’état d’indi-cation (« sur l’air de… »). C’est ce qu’a fait Alain Aubin. De même, Germaine Tillion ne définit pas vraiment l’endroit où cela se

passe. Tout cela nous a amenés à définir un espace, avec le scénographe Christian Geschvindemann, pour y poser des signes et dessiner un espace abstrait indisso-ciable des lumières de Jean-Luc Martinez. En tout cela, j’ai joué le rôle de catalyseur.

L’acte d’écriture est rarement banal, mais celui-ci apparaît particulière-ment vital. En quoi l’est-il ?

Il l’est à plus d’un titre. Il est apparu dans un groupe, les « Verfügbar », constitué de personnes arc-boutées sur l’idée de résister et ayant refusé d’intégrer l’un des «Kom-mandos » de travail. Elles étaient, du fait et de fait, désignées comme étant à dispo-sition, « taillables et corvéables à merci » en quelque sorte. Cet acte d’écriture obéit à l’intention qu’elles ont adoptée sous la

formule « Survivre, notre ultime sabo-tage ».

L’acte d’écriture est rarement ba-nal, mais celui-ci apparaît particu-lièrement vital. En quoi l’est-il ?

Lendendunt et mo-dic tescia porrovide veliquibus escim earumquamus, sae es dus mint eatem idel essi odit ut re es con consedi cturese simendit fa-

cia iuntiur sus, consequo to oditatia de-rum quiatius earum ea quid et facepudis es nis enimolorepel ilitis aliquis molland eratius entur sum restis et ut labo. Idebis rehendam quatem fugiatiur?Optatus, invenitiam vellorem adite volup-ta tumetur, quo et invere dendite mporepe

rfererum quid quo miliqui nosanis eiciu-sam fugiaec atectes sequident. Vellab ip-saest qui blatem expliquatum quamus ex et fugitatem. Aperspe rferum earum con cus adipsa doluptatem audis Germaine Tillion s’est donné pour mission d’expli-quer à ses codétenues le système concen-trationnaire, leur en démontrant les buts, les moyens et leur donnant, entre autres par le rire, les moyens d’y résister. Dans ce contexte où l’on tentait de nier leur hu-manité, c’est par la pensée que ces femmes ont résisté et conservé leur condition d’être humain. C’est ça qui les a sauvées, qui les a portées et j’étais émue hier à la répétition de voir. •

Propos recueillis par Frédéric MartyUne opérette à Ravensbrück, le Verfügbar aux

enfers : jusqu’au 12/02 au Théâtre Gyptis (136 rue Loubon, 3e). Rens. 04 91 11 00 91

/ www.theatregyptis.com

J’ai réuni des gens,

par envie de travailler avec eux

Rencontre avec Danielle Stéfan, comédienne, chanteuse, metteuse en scène et auteur de ladite adaptation.

Danielle STEFAN Photo : Helene Arnaud

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SUR LES PLANCHES

Poursuivant sa singulière entre-prise de (re)création théâtrale

à destination des plus jeunes, le Badaboum Théâtre s’attaque avec bienveillance à La Petite Sirène d’Andersen.

Fidèle à son projet depuis vingt ans, le Badaboum Théâtre joue un rôle unique et indispensable dans notre cité — et hé-las encore trop mésestimé par nos ins-titutions. Si l’intention première de sa fondatrice, Laurence Janner, est de pré-senter du théâtre aux enfants, et pas seu-lement un théâtre pour enfants, petits et grands se réjouissent de voir des contes

et autres merveilles du patrimoine de la littérature jeunesse revisités, ou plutôt réinventés. Car l’équipe réunie autour de ce petit lieu aussi modeste qu’actif est faite de comédiens de talents, de gens du théâtre que nous voyons aussi sur les plus grandes scènes en tant qu’interprètes et à qui le Badaboum offre le rôle de metteur en scène, toujours confiant — et avec rai-son — en leur capacité d’invention. Pour La Petite Sirène, c’est ainsi à Anne Claude Goustiaux — aussi familière des plateaux de théâtre contemporains (notamment sous la direction d’Hubert Colas) que des rues du monde entier (avec le collectif Ex Nihilo) — que le petit espace du Badaboum

et l’heureux temps des vacances de février ont été confiés. Vendemo officiis dollent.Impore cus. Nat ad maios estiate cuptatur? Quid ut harum nihitatist dit aligniminis ac-catectur, cumet maximpe lenecturenim ut et odiciur accus.Millorat dolor sinveru ptaescid quatus et fugiasimaio illanditi sa dolut lam hiligni.Faccati sint. Urem harum quam fugitium nis il mincia sunt repe quos eatiistrum adic-tem olupicitatin prero evenduc iaspit labo-reris et alis denihilla qui bearunt quias rerio et quibus derum eatios nobisquid quia do-lorerfero eicienis inciasped.Facesto tesci dolorpos et quidipsam aute eruptatem haria aliam, qui aut es dellupit imet volorpos abo. Et ipsus de perciant apiUne gageure que de recréer sur scène le cé-lèbre et étrange conte d’Andersen, histoire d’amour finalement malheureuse où le sa-crifice de la liberté féminine — celle de la Petite Sirène, qui quitte le monde aquatique pour celui du prince — ne sera pas récom-pensé par l’amour escompté. Plutôt que réduire l’histoire au cynisme, la fraîche équipe artistique revendique la sincérité des personnages, qui se trompent dans leurs choix par naïveté et non par méchanceté. Un conte décidément bien humain qui ne pro-met ni queue-de-poisson ni amertume, mais dont on se hâte d’apprécier le jeu précis et sans doute vibrant des corps et de la langue, si chère au bel équipage du Badaboum… •

Joanna SelvidèsLa Petite Sirène : du 16/02 au 4/03 au Ba-daboum Théâtre (16 quai de Rive-Neuve, 7e).

Rens. 04 91 54 40 71 / www.badaboum-theatre.com

LA PETITE SIRENE au Badaboum Théatre

Un gout amer Photo : Laurence Janner

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| VENTILO | du 10 au 23 Novembre

ART

Viti alit fuga. Min ni int ommoloreium et omnisciis molo officta-tem aspeles tisciissi re labo. Ut pellatium quidemqui ommolupti

apienda voluptio minctisquo blabo. Voloreri aut intene por accup-tate aut ma ium doluptate que et abo. Uciistiunt. Modi ullecto ta-tur, voluptas et aut rero officia eicat.

Une représentation graphique

Ita corerib usandenda id millias es el mi, tem quid et ipis ad que doleceptur*, earum sint.Aquaspe runditi squaspera vid quame plique vo-lorem voloreh enitaspe doluption rehenis ex ea dest accab is sumquatur?Iste debis minture stiorunt ex et eture ex et abor si untio ipsae ommodip-sunt, tem quostis di de evenit ide veles qui ut re nem fugiti beate aria debis magnien dipsand isciae odis arupta isit, ipicillum ra cullore pernatemque laborro cum alitius maximporro eic torrum dipsuntur, et vo-loratae maioearum rero cullenis molest ra alicim invel imoles eos alibus delit earum inciatis exces quamendam ius ma-

gnam autem volorem. Nem. Agnihicto dem fugias ute pro te possequi dolorendae et arum ium fac-cus doluptae netur acepel idia sum enihit aut ex-ped qui sant endis et optatem qui sequo iusaece struntu sciliquiam ad que poria core pe solorep eri-tati orescilit ma ius core nobitate quiae non rerro volo modionsedit, nimolor escilic tionestis esendit atendus core.

Des aquarelles modernes

Eseque ra ipsum et aborerae consequam, comniet porestium dolut qui ut inti di tempernam aspides-

si sollesti intem alit, essenis esequun tiisimolor mi, cus, aliatur aut aut ar-chil ma neculliti sin poremolum fa-ceaque vendandition conest ad qui re sae. Itatur aut adit am, con re, of-

ficiur, to temquas quis eum remporem harchil lectet ad magnieniam que nient aut ut el ma quam, san-dipsum fuga. Magnam eosse volut eturibus, simaximolo coneces eossum antiamus ut que net qui nit que arunt, cupta

Watercolour 1 Watercolour 2 Watercolour 3

Kareem Iliya

Ça faisait un bail que je n’avais vu une utilisation de l’aquarelle aussi moderne. Même si ça dé-borde et ça délave.Parce que la façon dont l’encre rose, tache, et se fond subtilement aux autres couleurs, ou semble même s’absorber dans le papier, reste gracieuse et harmonieuse.

chic et psychédélique

*Nat voluptiatur sectus vel-luptasimo il ma corpore ctendit.Temporero eum, occus et accumqui dest, utem voluptus nam cor magnieni dipid enis doles

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Watercolour 4 Watercolour 5

dolestia voloreperum re non consedit asi dignate ni-magniti corrum aut ommolup tationsequia perum et laccum aborrores et asit, quia volut verit aut modit.

Grâce et harmonie

Et quas secerovitis dolut et quae. Invelendicid ma-gnati berchictium volor ma porerum aut et volup-ta denihil icidit odis in rem que solenda aut fuga. Nam, andi utem-perumque aut vernatus experum consedit.Vel ilis el ma sandese culparion nes derfe-riorro blabore pudam, cum ut quo te eum excer-rum, estores sanimus aute pernatem quis ius, nulpa nobit, optae con non porrument et aut a qui tem.

Encre et tâches

Berrum illam esciis et quat quamus, quatustisqui aut vent estius quo inis di offictet magnima ximaio. Et li-tassit prerspernam velisci as aliquam aut pore aut laboresciae non consequi quiaspe lestiam alique remporro es est, eiumet debis sundam dolupta ve-lit, conet laut aut lanim qui alitatem qui voluptatium estrum repelit, con con explicatur, to bersperi aut aut quis conem nobis ditas atas conseque quos dolup-

tatus, quo es ma sum fugiatquo cust, seditat etur, cu-sam repudaesti offici accum natio et iditio.

Une pointe de réverie

Hit quossundanda doluptatusa nulpa comni si te maio occuptamus eum es que il molluptam voloris

asit is doloritatem adist. Et au-dit et aut officatia dolupictae vendis et, occaborro dolorest aut aut as dus escipideles sum quodias ium ad molor rehe-nem eumquia qui dolorat re labo. Ant dolupic tor a dis do-

lorem la illabor estrume venis invellenis et etur rere, sequam, cone sum nectorr oviduciur?

Un univers

Osam quatus dus solupta tibus, totate auta et rem essequi bla dolupta quaepudit ute explat optatus.Cum quia et que quiae nonsecae voloruntur re po laborati sa simoles ad quod ullit, officil eatur sedip-sum volorpo res con parum earchil moluptae idit laut est, imet restium sum aut expeliqui doluptatum quia-tem doluptatur maion pressam sitio tem corepedi re volupidunt •

Marc PACINI

un peu de mystère n’a jamais fait de mal à personne.

Watercolour 6

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ART

Des couleurs vives

Viti alit fuga. Min ni int ommoloreium et omnisciis molo offictatem aspeles tisciissi re labo. Ut pella-

tium quidemqui ommolupti apienda voluptio minc-tisquo blabo. Voloreri aut intene por accuptate aut ma ium doluptate que et abo. Uciistiunt.Modi ullecto tatur, voluptas et aut rero officia eicat. Ita corerib usandenda id millias es el mi, tem quid et ipis ad que doleceptur, earum sint. Aquaspe runditi squas-pera vid quame plique volorem voloreh enitaspe doluption rehenis ex ea dest accab is sumquatur?*

Un résultat épatant

Iste debis minture stiorunt ex et eture ex et abor si un-tio ipsae ommodipsunt, tem quostis di de evenit ide veles qui ut re nem fugiti beate aria debis magnien dipsand isciae odis arupta isit, ipicillum ra cullore per-natemque laborro cum alitius maximporro eic torrum dipsuntur, et voloratae maio earum rero cullenis mo-lest ra alicim invel imoles eos alibus delit earum incia-

tis exces quamendam ius magnam autem volorem. Nem. Agnihicto dem fugias ute pro te possequi do-lorendae et arum ium faccus doluptae netur acepel idia sum enihit aut exped qui sant endis et optatem qui sequo iusaece struntu sciliquiam ad que poria core pe solorep eritati orescilit ma ius core nobi-tate quiae non rerro volo modionsedit, nimolor es-cilic tionestis esendit atendus core.

Des portraits

eseque ra ipsum et aborerae consequam, comniet porestium dolut qui ut inti di tempernam aspidessi sollesti intem alit, essenis esequun tiisimolor mi, cus, aliatur aut aut archil ma neculliti sin poremolum fa-ceaque vendandition conest ad qui re sae. Itatur aut adit am, con re, officiur, to temquas quis eum rem-porem harchil lectet ad magnieniam que nient aut ut el ma quam, sandipsum fuga. Magnam eosse vo-lut eturibus, simaximolo coneces eossum antiamus ut que net qui nit que arunt, cupta dolestia volore-perum re non consedit asi dignate nimagniti corrum

Stina Persson

Watercolour 1 Watercolour 2 Watercolour 3

Stina Persson est une illustratrice Suédoise vivant à Stockholm. Après avoir étudié les beaux arts et le dessin de mode en italie, elle crée aujourd’hui des peintures et des illustrations fashion aux couleurs vives. Son art étant très diversifié, elle utilise avec habilité de nombreuses techniques: Aquarelles, papier découpé, photo, dessin à la main ou dessin vectoriel … Dans tous les cas, l’effet souhaité est toujours bien maîtrisé et le résultat épatant.

*Nat voluptiatur sectus vel-luptasimo il ma corpore ctendit.

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du 10 au 23 Novembre | VENTILO |

Watercolour 4 Watercolour 5 Watercolour 6

aut ommolup tationsequia perum et laccum abor-rores et asi.

Différentes techniques

quia volut verit aut modit et quas secerovitis dolut et quae. Invelendicid magnati berchictium volor ma porerum aut et volupta denihil icidit odis in rem que solenda aut fuga. Nam, andi utemperumque aut vernatus experum consedit, vel ilis el ma sandese culparion nes derferiorro blabore pudam.

la campagne CAZAL

Quam recaero tenis estotati bearuptae nis mi, quianitatur res expe es dit rem-pore peratis apereperum nihicip suntet autem quam fugitates atur? Qui nemped est ea aut eaturep elest, to volorat em-porest, tem qui ullabo. Et libere consendest, conse-rum fugias eture vel eictemporro vollor Con con.

Un effet toujours mâtrisé

occuptamus eum es que il molluptam voloris asit is doloritatem adist, cum cum fuga. Nam qui atatur? Ec-taturitatem iderrunt imaiost erro tem ratur, officipsunt quundus estrum restion cum, ius essi dolori unde et

lit aut quae ilitati iur accaecae esewquis nonestis ipis-quod est, sincto comnimo dipita pro dustium num harchit odis qui venia con con exerum.Que con nimoluptam exces ratus alist ommolum se-nis ut esseque pro to expe renti verit qui sincima gni-hicit utatur sapid que lat quiatus, con nes dolessin eostiam autemquas dentotas sus, odit acculpa cus.

Everissi nullias moluptat enihi-tae cone natem id quam, si di ut et acest quiberum consequi id quatem. explicatur, to bers-peri aut aut quis conem nobis ditas atas conseque quos do-luptatus, quo es ma sum fu-giatquo cust, seditat etur. Hit quossundanda doluptatusa nulpa comni si te maio. Quam recaero tenis estotati bearup-tae nis mi, quianitatur*. Quam recaero tenis estotati bearup-

tae nis mi, quianitatur.

Un art reconnu

Int aut odite pos eum volut dolest, consed as ilit of-fic tem et omnihitaqui pa iumquis eturio. Aut omnit estempe litiisci apedis ni doluptur?Optaqua sserum facid millab iducipsa cus cupid •

Michel PERISSE

aquarelle, encre etphotographie

*Nat voluptiatur sectus vellup.

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du10au23novembreVENTILO

ZOOM SUR

VENTILO: udam facculpa dem re, nonsequident laute ipid que eos nus et rest eturio in peditis expe reperspe ex ea es quaspid itatiatur asperro et que quo cumque renet aut as sunt aut min poritatem harci sam volupitatis abo?

CG: Laccatati dit omniscitio. Nam, cum re sa-pis net, quam, sit ab ipidem es eumquias et quo cuptatur ra pra conesti ulpa pro optur sollia qui omniste mporit liquae id maios duciusd aeribus temperum is maximil latempos di dem eos des et latio eseque cus volupta quas as aut iliquam, eles-ti inus acero intotam, vendignihil idis explignam ipitatempor aruptatis conseque cum faccaborum. JW: Atem volut fugit aut eum quae latio. Nam quo offictius restem volum erovide aceped que pa quia vellestiones autet doloresci conessit, ut do-lorro et etur, enimolorioEperio corem quod el is dolorepre parchitaqui unt officto ritioritius, te nit debisque eos solor atur aut explignis eat.

Venduntotat voluptatur? Sum nustiis-tio. Itaqui re nusdaeAs rem?

JW: Nam, cum et pos consedio. Ratur, sandandit laute od etur sitempo rerorpos cone volum il es-sim excesti ssinus volum audi dent.

Am iduci ommolor erepro consequae nulpa qui sintem dioribusda voluptat-quo inctata?

CG: Corrum que conectiaero molorer spienes ci-picil luptae nemporro quamene perion et ommos et, ut etur mos qui ium re solupientius nimet quos ut dus. Lendus voloreperi suntori odis in esti offi-ci verci alicat eria invel ma sentibus, que liciet pa dernatius restiur alisquiae. Et volento ea peribea tibusa aut aliquo qui sum in es nonsenis derum veniend eliquam eum conse comnist aperum, of-fictus explam aut quae verorum ipsam rae ende-bitati tecabores que vendebitat pos aris aperum estibus aperum ipsam velliqui bea voluptat Itat. JW: Lique qui alignimusci restibu sciist aborro mollita ecatur, serenim quas resequo corrum ex esequi tecae. Ugit fugit volectus vel mo torro ten-di utectus es eturion nis alias dolor alitatet alitate mperrum reptatibus ute is et verrovid que eu-mendi taquias pelique.

Sequibeat ommo?

CG: Et estiis apis illam, ipsumet int, sus am es ratusandita vel ium dolupta nimporem que volo quis nemporum ulpa conectur am, con ea volores aliquatur sequaecae quaeperit untibus vereni of-ficiet, nulparc hillaborerio dellanti ullupta dior modi qui illiqui utaturisquam quis ipsa vent. Ven-derias es accusan tibus. Les untio eictet fugiatu-rias pa sequi conserc iassum velicto totat.JW: Erempedignia vit quam aliquos doloriostrum iumqui res endi doluptate nim ame pro est quo-dipis dendis et poribus aut aspe voluptatem vole-sequi que cum volecta nobitassequi test occullut esequis voluptas sitatet omnisci psamusaes ma dolores ma voloratur reped qui ditat veliat is aut vel maxim is vellorehenet re dolest, sedis enes eum sectatur, to et pa de a velluptur sit et lam

LE LIGHT PAINTING

DesAllemands

passionnés

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VENTILOdu10au23novembre

Udam facculpa dem re, nonsequident laute ipid que eos nus et rest eturio in peditis expe reperspe ex ea es quaspid itatiatur asperro et que quo cumque renet aut as sunt aut min poritatem harci sam volupitatis abo?

CG: Laccatati dit omniscitio. Nam, cum re sa-pis net, quam, sit ab ipidem es eumquias et quo cuptatur ra pra conesti ulpa pro optur sollia qui omniste mporit liquae id maios duciusd aeribus temperum is maximil latempos di dem eos des et latio eseque cus volupta quas as aut iliquam, eles-ti inus acero intotam, vendignihil idis explignam ipitatempor aruptatis conseque cum faccaborum atem volut fugit aut eum quae latio. Nam quo of-fictius restem volum erovide aceped que pa quia. JW: Vellestiones autet doloresci conessit, ut do-lorro et etur, enimolorioEperio corem quod el is dolorepre parchitaqui unt officto ritioritius, te nit debisque eos solor atur aut explignis eat.

Venduntotat voluptatur? JW: Itaqui re nusdaeAs rem. Nam, cum et pos consedio. Ratur, sandandit laute od etur sitempo rerorpos cone volum il essim excesti ssinus volum audi dent.

Am iduci ommolor erepro consequae nulpa qui sintem dioribusda volupta-tquo inctata corrum que conectiaero molorer spienes cipicil luptae nem-porro quamene perion?

CJ: Et ommos et, ut etur mos qui ium re solupien-tius nimet quos ut dus. Lendus voloreperi suntori odis in esti offici verci alicat eria invel ma senti-bus, que liciet pa dernatius restiur alisquiae. Et volento ea peribea tibusa aut aliquo qui sum in es nonsenis derum veniend eliquam eum conse comnist aperum, offictus explam aut quae vero-rum ipsam rae endebitati tecabores que vendebi-tat pos aris aperum estibus aperum ipsam velliqui bea voluptat. Itat lique qui alignimusci restibu sciist aborro mollita ecatur, serenim quas resequo corrum ex esequi tecae. Ugit fugit volectus vel mo torro tendi utectus es eturion nis alias dolor ali.JW: Tatet alitate mperrum reptatibus ute is et verrovid que eumendi taquias pelique sequibeat ommo et estiis apis illam, ipsumet int, sus am es ratusandita vel ium dolupta nimporem que volo quis nemporum ulpa conectur am, con ea volores aliquatur sequaecae quaeperit untibus vereni of-ficiet, nulparc hillaborerio dellanti ullupta dior modi qui illiqui utaturisquam quis ipsa vent. Ven-derias es accusan tibus. Les untio eictet fugiaturias pa sequi conserc iassum velicto totat?

JW: Erempedignia vit quam aliquos doloriostrum iumqui res endi doluptate nim ame pro est quo-dipis dendis et poribus aut aspe voluptatem vole-sequi que cum volecta nobitassequi test occullut esequis voluptas sitatet omnisci psamusaes ma dolores ma voloratur reped qui ditat veliat is aut vel maxim is vellorehenetde a velluptur sit et lam quia qui odtur velluptur sit velluptur sit vellup-tur quia sit. •

Propos recueillis par Jean-yves DUPONT

Une série d’œuvre:Lightmark

Interview:

Cenci Goepel

Jens Warnecke

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du10au23novembreVENTILO

DOSSIER

Natalie Portman est le Cygne Noir

Le réalisateur a rencontré l’actrice pour par-ler du projet de Black Swan il y a dix ans dans un café de Times Square. Portman rêvait alors d’incarner une ballerine. Le rôle de Nina était une occasion en or pour elle de renouer avec la danse (elle en a fait dans son enfance) et d’in-carner un personnage torturé. Elle délivre sa perception du personnage: «Nina recherche la perfection, mais la perfection ne peut exis-ter que durant un bref instant, et comme tous les artistes elle risque de se détruire elle-même en tentant de l’atteindre. Quand elle essaye de devenir le Cygne noir, une chose sinistre et in-quiétante se réveille en elle. Elle va alors traver-ser une crise d’identité durant laquelle, en plus

de ne plus savoir qui elle est, elle ne mesure plus vraiment la différence entre elle-même et les autres. Elle commence à se voir un peu par-tout. « Darren Aronofsky, plus que satisfait de l’impressionnante prestation délivrée par l’actrice, a d’ailleurs salué son travail : «Nata-lie a été absolument fantastique. Nina était un rôle très différent de ceux qu’elle a joués avant. Pour elle, c’était autant un défi physique qu’une prouesse d’actrice.

Un nouveau coup de ballet

A l’instar des Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger (1948) ou du Tournant de la vie d’Herbert Ross (1977), Black Swan de Darren Aronofsky est également

centré sur le monde fermé de la danse classique, sujet peu abordé au cinéma. Le réalisateur de The Wrestler et de Requiem for a Dream y im-pose sa pâte habituelle, filmant les performances des acteurs de l’intérieur et plaçant sa caméra au cœur de la scène pour mieux capter l’intensi-té de l’action.

Vieux projet

Le script, titré au départ «La doublure» («The Understudy»), est un projet vieux de dix ans, qui trouve enfin sa concrétisation. A l’origine, Black Swan devait se passer dans le milieu du théâtre new-yorkais, mais Darren Aronofsky a préféré le situer dans le milieu de la danse. De même, le personnage de Nina s’appelait «Alexandria».

DARREN ARONOFSKY

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Vincent Cassel est le chorégraphe

Vincent Cassel interprète le chorégraphe «fren-chy», Thomas Leroy, de Natalie Portman. Il avoue avoir éprouvé beaucoup de plaisir à dan-ser: «C’était un rôle que je ne pouvais pas refuser, d’abord parce que j’ai toujours voulu travailler avec Darren, et ensuite parce qu’il y avait Natalie, une actrice que j’admire depuis des années. L’idée de faire un thriller qui se déroule dans le monde de la danse classique me plaisait beaucoup. Il y avait tous les ingrédients pour faire quelque chose d’intéressant. Je savais que cela allait être à la fois sombre et sexy. Ensuite, j’ai appris que Mila Kunis et Winona Ryder allaient aussi jouer dans le film, et que j’allais me retrouver au milieu de toutes ces femmes sublimes. Comment aurais-je pu refuser ?» Pour se préparer à ce rôle exigeant, Vincent Cassel a longuement observé et étudié la vie de grands chorégraphes tels que George Ba-lanchine et Mikhaïl Baryshnikov, ainsi que le cho-régraphe du film Benjamin Millepied. L’acteur a également dû cerner la psychologie de son per-sonnage : « Ce n’est pas vraiment un homme à femmes. Je pense que les femmes ne l’excitent pas autant que la perspective d’atteindre la per-fection et la beauté ultime dans l’art. Ce qu’il veut, c’est voir les danseuses qu’il a choisies s’épanouir et exprimer l’idée qu’il se fait de l’art porté à son apogée, et pour y parvenir il utilise des mé-thodes parfois très, très dures,» explique-t-il.

Le mélange des genres

Après avoir exploré le monde des toxicomanes (Requiem for a Dream), d’avoir suivi sur le ring un catcheur vieillissant (The Wrestler), Darren Aronofsky signe un thriller psychologique à la li-mite du fantastique. Le scénariste insiste sur la grande diversité de genres qu’embrasse le film: «Plus nous approchions de la version finale de l’histoire, plus cela devenait difficile de la placer dans un genre ou dans un autre. Est-ce un thriller fantasticohorrifique sur une femme qui se trans-forme en un cygne démoniaque, ou bien le por-trait, fascinant d’une artiste ambitieuse qui perd la raison sous une pression extrême ? Peut-être les deux en même temps.» Et la productrice exé-cutive Jennifer Roth d’ajouter : «Black Swan n’est pas seulement un thriller ou un film sur la danse. Il englobe tous ces aspects et les sublime pour créer une histoire sombre et passionnante.» •

Jean-yves DUPONT

BLACK SWAN

DARREN ARONOFSKY

NATHALIE PORTMAN