recueil des tol rances 15 juin 2011 travail

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Je mets en œuvre Tu tolères Nous dialoguons Tu mets en œuvre Je tolère Nous dialoguons JE Ŕ TU Ŕ NOUS RECUEIL DES TOLERANCES « Bâtiments d’usage courant » (logements, bâtiments scolaires, immeubles de bureaux et hôpitaux) Edition mise à jour 5 mai 2011 BRETAGNE MATERIAUX

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Page 1: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

Je mets en œuvre

Tu tolères

Nous dialoguons

Tu mets en œuvre

Je tolère

Nous dialoguons

JE Ŕ TU Ŕ NOUS

RECUEIL DES TOLERANCES

« Bâtiments d’usage courant » (logements, bâtiments scolaires, immeubles de bureaux et hôpitaux)

Edition mise à jour – 5 mai 2011

BRETAGNE MATERIAUX

Page 2: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 2 / 103

Club Qualité Construction 35 3, allée du bâtiment - BP 91623 35016 RENNES cedex

[email protected]

Tél. : 02 99 38 28 28 - Fax : 02 99 36 96 75

site Internet http://www.clubqualite35.fr/

PRESENTATION Le présent document est la mise à jour d’une précédente édition réalisée par BRETAGNE MATERIAUX avec l’autorisation des organismes concernés. Elle est réalisée à la demande du CLUB QUALITE CONSTRUCTION 35 en accord avec BRETAGNE MATERIAUX.

RECUEIL DES TOLÉRANCES pour les

Bâtiments d’usage courant* (*logements, bâtiments scolaires, immeubles de bureaux et hôpitaux)

PREAMBULE

Le présent recueil des tolérances de mai 1993, mis à jour au 5 mai 2011, est destiné à tous les intervenants dans l’acte de construire.

Il est composé d’un extrait des textes originaux afin que l’utilisateur se familiarise avec la rédaction des textes réglementaires tels qu’ils sont écrits.

Ce recueil permettra de résoudre la quasi-totalité des désaccords sur une mise en œuvre dans le cadre des relations courantes d’une opération, il est évident qu’en cas de contentieux il convient de se reporter aux textes officiels qui seuls font foi.

PRESENTATION DU DOCUMENT

Le document comporte un index alphabétique dans les dernières pages.

Les DTU sont classés dans l’ordre de leur numéro et ne sont donc pas repris dans l’index alphabétique.

Page 3: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 3 / 103

TEXTES

Les textes du présent recueil sont issus des documents officiels, ils sont parfois complétés par :

Commentaires officiels figurant souvent dans les documents eux-mêmes ;

Commentaires du rédacteur rédigés pour le présent recueil.

C.C.A.G. : Marchés publics : C.C.A.G TRAVAUX // Marchés privés : NF P 03-001

Pour être opposables aux parties, ces deux C.C.A.G., chacun dans sa catégorie, doit être cité expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

La référence à l’un de ces C.C.A.G. entraine automatiquement l’application des seules normes homologuées (NF). Pour être opposables aux parties, les autres textes doivent être mentionnés dans les documents particuliers du marché (DPM).

OPERATIONS EXCLUES DES TEXTES NORMATIFS

Quelques textes normatifs excluent certaines opérations : en Outre-mer, au-delà de 900 m, etc.

Les règles de tolérance qu’ils contiennent peuvent néanmoins être utiles, par exemple :

Le DTU sols scellés exclut les sols extérieurs au-delà de 900 m pour des raisons évidentes de conditions atmosphériques, de technique de mise en œuvre et de qualité des matériaux.

Les tolérances sur l’ouvrage exécuté ne seront donc pas opposables, sauf si l’on introduit dans les documents particuliers du marché (DPM) un texte qui pourrait être :

« Les tolérances citées dans les documents normatifs servent de référence à l’appréciation des ouvrages exécutés même lorsque ces documents ne sont pas applicables à l’opération. »

DTU RETIRES DE LA LISTE

Si vous souhaitez utiliser un DTU retiré de la liste, il parait prudent de fixer dans les documents particuliers du marché (DPM) les règles de tolérance que vous retiendrez. Il n’est pas toujours facile pour un entrepreneur de se procurer un texte ancien qui peut ne plus être disponible.

OUVRAGES DONT LES TOLERANCES N’ONT PAS ETE FIXEES

Lorsque les règles de tolérance ne sont pas définies par un texte, les documents particuliers du marché (DPM) peuvent prévoir des règles applicables à l’opération, soit par analogie à un texte existant soit par une rédaction personnalisée.

TEXTES EMANANT DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES

En l’absence de normalisation ou en complément de la normalisation existante, certaines organisations professionnelles ont réalisés leurs propres règles.

Pour être opposables aux parties, ces documents doivent être cités dans les documents particuliers du marché (DPM).

EXIGENCE SUPERIEURE

Si l’on souhaite imposer une exigence supérieure à celle définie dans les textes de référence, cette exigence doit impérativement être définie dans les documents particuliers du marché (DPM).

Serge MOREL, rédacteur.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 4 / 103

TERRASSEMENTS - DTU 12 - JUIN 1964

Ce DTU a été retiré de la liste. On pourra continuer à y faire référence en le citant expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

0.2 Définition des fouilles

Rigole Une fouille est dite « rigole » lorsque sa largeur l et sa profondeur h satisfont aux relations :

l ≤ 2 m et h ≤ 1 m.

Tranchée Une fouille est dite « tranchée » lorsque l et h satisfont aux relations suivantes, où deux cas sont envisagés :

1er

cas : l ≤ 2 m ; on doit alors avoir : h > 1 m ;

2e cas : l > 2 m ; on doit alors avoir : h > 1/2.

Puits Lorsque h est supérieur à 1 m et que la longueur L est du même ordre de grandeur que la largeur l, la fouille est dite « puits ».

Excavation superficielle

Une fouille est dite « excavation superficielle » lorsque sa largeur l et sa profondeur h satisfont aux relations :

l ≥ 2 m et h ≤ 1/2.

Dans tous les cas ci-dessus, la profondeur h est mesurée à partir du niveau du sol tel qu'il est livré pour l'exécution des fouilles. Ce niveau peut être, soit celui du sol naturel, soit celui qui résulte de l'exécution préalable de terrassements généraux.

0.3 Classification des terrains

Les terrains sont classés selon les difficultés d'extraction, dans l'ordre suivant :

a. Terrain ordinaire : terres végétales, sables meubles, remblais de formation récente, gravois.

b. Terrain argileux ou caillouteux non compact : argileux, pierreux ou caillouteux, tufs, marnes fragmentées, sables agglomérés par un liant argileux.

c. Terrain compact : appartiennent à cette catégorie les argiles compactes, la glaise (qui est un mélange sablo-limono-argileux) et les sables fortement agglomérés.

d. Roches devant être attaquées au pic ou à la pioche.

Les poudingues agglomérés avec un liant naturel et attaquables au pic ou à la pioche sont rangés dans la catégorie d .

e. Roches dures, exploitables au coin, à la pointerolle ou au marteau-piqueur.

f. Roches très dures nécessitant l'emploi de la mine.

g. Roches de sujétion : roches dont la nature nécessiterait normalement l'emploi d'un explosif, mais pour lesquelles cet emploi est interdit par le Maître de l'ouvrage, en raison de circonstances particulières. Ces roches sont signalées aux documents particuliers au marché avec leur importance probable.

1.2 Prescriptions particulières à certaines natures de terrains

1.2.1 Fouilles de bâtiment en terrain non rocheux

1.2.1.1 Tolérance de niveau

Les surprofondeurs des divers points du fond de fouille par rapport aux niveaux fixés sont inférieures à 5 cm.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 5 / 103

1.2.1.2 Tolérance d'implantation

Aucun écart par défaut n'est admis sur l’espace libéré fixé par les plans.

Les écarts par excès doivent être inférieurs à : 10 cm pour les fouilles en tranchée, en puits ou en excavation superficielle 5 cm pour les fouilles en rigole.

1.2.2 Fouilles en terrain rocheux

1.2.2.3 Tolérance sur les fonds et les parois de fouille en terrain rocheux

Les parties du fond de fouille devant recevoir des maçonneries (semelles ou radiers) Tous terrains : aucune saillie par rapport aux niveaux prescrits. Roches d, e et g de la classification (0,2) : il est admis des surprofondeurs locales de 10 cm au

maximum ; Roches f de la classification (02) il est admis des surprofondeurs de 20 cm au maximum.

Les parois de fouille devant recevoir des maçonneries bloquées « à pleine fouille » : Tous terrains : aucune saillie par rapport aux niveaux prescrits. Roches d, e et g de la classification (0,2) : il est admis des surprofondeurs locales de 10 cm au

maximum ; Roches f de la classification (02) il est admis des surprofondeurs de 20 cm au maximum.

Pour les fonds de fouille ne supportant pas directement de maçonneries, Une tolérance de surprofondeur locale de 20 cm est admise. Toutefois les irrégularités sont remblayées après coup par des éclats de pierre et du sable fortement damés, de manière à reconstituer un fond plan au niveau fixé.

1.2.2.4 Emploi des explosifs

1.2.2.4.1 Limite d'emploi

En fond de fouille, l'action des explosifs ne doit pas disloquer le terrain en dessous du niveau prévu, compte tenu des tolérances fixées aux articles 1.2.1.1 et 1.2.2.3.

6.1 Talus

Les talus de déblai sont exécutés avec les tolérances prévues au projet, notamment dans le cas des terrains rocheux.

FONDATIONS SUPERFICIELLES – DTU 13.11 – Mars 1988/juin 1997

Ce DTU n’est pas une norme NF et devra être cité dans les documents particuliers du marché (DPM).

Chapitre 1 Domaine d'application et objet

Semelles isolées,

Semelles filantes,

Radiers généraux

Massifs semi-profonds (puits courts).

Lorsque le rapport de la largeur à la hauteur d'une fondation est inférieur à un sixième et que la hauteur est supérieure à 3 m, il s'agit de fondations profondes qui relèvent du DTU 13.2.

Tolérances de niveau et d’implantation

Se reporter au chapitre « TERRASSEMENTS » ci-dessus.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 6 / 103

FONDATIONS PROFONDES - DTU 13.2 – Sept 1992/Novembre 1994 – N Exp.

Ce DTU n’est pas une norme NF et devra être cité dans les documents particuliers du marché (DPM), (note du début)

1.1.1 Domaine d'application

Ouvrages de fondations profondes entrant dans la construction de bâtiments et de leurs annexes et comportant la mise en œuvre de l'un des procédés suivants :

Pieux façonnés à l'avance : Battu préfabriqué, Métal battu, Tubulaire précontraint, Battu enrobé, Battu ou vibro-foncé injecté haute pression

Pieux à tube battu exécutés en place : Battu pilonné, Battu moulé

Pieux forés : Foré simple, Foré tubé, Foré boue, Tarière creuse, Vissé moulé, Injecté haute pression

Puits

Pieux foncés : Béton foncé, Métal foncé

Micro pieux : Type I, Type II, Type III, Type IV

Rattachés à ce DTU :

Les colonnes ballastées

Les picots.

1.1.5 Tolérances d'implantation au niveau du recépage (excentrement)

L'hétérogénéité du sol (blocs, couche dure inclinée, etc.), l'état de la plate-forme de travail, la proximité d'un talus sont fréquemment la cause d'excentrements ou d'écarts d'inclinaison.

1.1.5.1 Sauf indications différentes dans les pièces contractuelles du marché, la tolérance sur l'axe des pieux est de : 15 cm en écart ponctuel (c'est-à-dire en toutes directions), -5 % en inclinaison (distance de la pointe à sa position théorique inférieure à 5 centièmes de la

longueur utile du pieu).

Les tolérances d'implantation sont fixées dans le devis descriptif : des valeurs trop faibles entraînent l'utilisation de dispositifs de guidage onéreux ; des valeurs trop fortes conduisent à une augmentation du coût de la structure.

Ce commentaire du DTU précise par ailleurs un certain nombre de valeurs moyennes courantes.

1.1.5.2 - Dans le cas particulier des pieux qui sont à la fois : verticaux, de section circulaire, en béton, sans armatures, soumis à des efforts verticaux seulement, en site terrestre,

la distance, dans le plan horizontal de recépage, entre l'axe théorique et l'axe réel du pieu doit être inférieure au huitième du diamètre.

Pour les pieux non armés, la règle du huitième de diamètre ne s'applique qu'à des cotes de recépage situées entre 0 et 1,50 m de profondeur sous la plate-forme de travail.

Au delà de cette profondeur, il est admis une tolérance supplémentaire correspondant à la tolérance d'inclinaison dont on tiendra compte dans les calculs.

L'inclinaison du pieu sur la verticale doit : être inférieure à 3 % et inférieure à 2 % si plus de 3 pieux d'un même groupe sont inclinés dans la même direction.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 7 / 103

FONDATIONS des ouvrages de génie civil – Fascicule n° 68 Octobre 1993

Ce DTU n’est pas une norme NF et devra être cité dans les documents particuliers du marché (DPM) pour un marché privé, pour un marché public il est inclus dans le C.C.G.T.. (note du début)

Ne sont repris ici que les PAROIS MOULES et les PAROIS BERLINOISES qui sont régulièrement utilisées dans les travaux de bâtiments courants

PAROIS MOULEES

46.3. Tolérances

Les tolérances doivent être définies dans les documents particuliers du marché (DPM).

Texte Commentaires

Si elles ne sont pas fixées par le marché, les tolérances concernant l´exécution de chaque panneau sont les suivantes :

Les tolérances ne peuvent être fixées indépendamment des conditions d´exécution et doivent tenir compte de la nature du site, des caractéristiques des terrains rencontrés et de la profondeur des parois. Il convient de noter que les contraintes géométriques peuvent être aussi sévères, voire plus sévères, pour certains ouvrages provisoires que pour certains ouvrages définitifs.

L´implantation de la paroi dans la direction perpendiculaire à son plan ne doit pas différer de plus de 2 cm de sa position théorique, au niveau des murettes-guides.

L´inclinaison de chaque panneau doit être inférieure à 1% (**).

Le cumul des tolérances d´implantation et d´inclinaison des parois peut conduire à des écarts assez importants au pied de la hauteur dégagée. Il convient d´en tenir compte dans certains cas pour respecter des contraintes géométriques liées à la destination de l´ouvrage.

Le décalage entre deux panneaux adjacents au niveau de leur joint commun ne peut excéder 5 cm sur la partie dégagée des parois (***).

Le bon recouvrement entre deux panneaux adjacents, outre l´esthétique de l´ouvrage conditionne bien entendu son étanchéité.

Les excroissances ou hors profils des faces vues par rapport à leur plan moyen (ledit plan moyen devant respecter les tolérances ci-dessus) ne peuvent dépasser 8 cm pour les bosses et 2 cm pour les creux (***.*).

La tolérance de planéité des parements dépend directement de la destination de l´ouvrage et conditionne généralement le choix des traitements de surface prévus pour les ouvrages définitifs.

PAROIS BERLINOISES

60.2 Tolérances

Texte Commentaires

Si elles ne sont pas fixées par le marché, les tolérances sont fixées par le maître d´œuvre sur proposition de l´entrepreneur en vue d´assurer la compatibilité entre les contraintes géométriques liées à l´ouvrage et les conditions d´exécution.

Il convient d´observer que les contraintes géométriques peuvent être aussi sévères pour certains ouvrages provisoires que pour certains ouvrages définitifs.

La fixation des tolérances vis-à-vis des conditions d´exécution doit tenir compte en particulier de la nature du site et des caractéristiques des terrains.

Elles portent notamment sur : l´implantation de l´ouvrage, la verticalité des parois dans le plan de l´ouvrage, la verticalité des parois dans le plan

perpendiculaire à l´ouvrage, la rectitude des parements des blindages réalisés.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 8 / 103

DALLAGES – DTU 13.3 – Mars 2005/Mai 2007 - NF

1 Domaine d'application

Partie 1 : Dallages à usage industriel et assimilés en béton à base de liants hydrauliques réalisés pour les constructions telles que : les locaux industriels comme les usines, ateliers, entrepôts, laboratoires, quelles que soient leur

superficie ; les surfaces commerciales, halls et assimilés, les chambres froides dont la superficie excède 1 000

m². Les dallages additionnés de fibres.

Partie 2 : Dallages en béton à base de liants hydrauliques destinés à des locaux dont l'usage est autre qu'industriel ou à des locaux assimilés. bâtiments collectifs à usage d'habitation ou d'hébergement, compris leurs circulations et

dépendances ; bâtiments de bureaux, compris leurs circulations et dépendances comme salles de réunion, halls...

; bâtiments hospitaliers et dispensaires et leurs dépendances, à l'exception des cantines,

buanderies et salles d'opération, qui relèvent de la partie 1 ; bâtiments scolaires ou universitaires y compris leurs circulations et dépendances comme salles

polyvalentes, amphithéâtres, bibliothèques... ; bâtiments à usage sportif ou d'éducation physique, compris leurs circulations et dépendances

comme tribunes, gradins, à l'exception des surfaces homologuées ; bâtiments à usage de spectacles, danse, expositions, réunions, lieux de culte... ; dallages à usage agricole ; garages et parcs de stationnements pour véhicules légers ; halls divers où le public se déplace et salles d'expositions. Locaux, tels que boutiques, surfaces commerciales et halls assimilés, dont la superficie de dallage

n'excède pas 1 000 m². Chambres froides

Ne sont notamment pas visés par les parties 1 et 2 : les dallages courants dont les charges d'exploitation peuvent être fixées de façon générale, au

sens de la norme NF EN 1991-1-1 (ou du paragraphe 2.7 de la norme NF P 06.001 tant que la NF EN 1991-1-1 n'est pas en application), qui sont traités dans la partie 2 de la présente norme ;

les dallages préfabriqués, précontraints, de types routiers ou aéroportuaires, de patinoire ; les dallages non armés supportant un ensemble de charges concentrées fixes ou mobiles créant,

sur le polygone enveloppant les centres d'application de chaque charge, à une distance de 4 fois l'épaisseur du dallage, une charge moyenne supérieure à 80 kN/m² ;

les parties de dallages concernées par des équipements industriels générateurs de vibrations, de chocs, ou imposant des tolérances de service plus sévères que les tolérances d'exécution combinées avec les tassements prévisibles ;

les dallages soumis à des charges mobiles sur des roues exerçant des pressions supérieures à 7,5 MPa, notamment dans le cas de roues à bandage métallique ;

les dallages devant assurer une fonction d'étanchéité. les dallages de maisons individuelles ;

8 Tolérances d'exécution du dallage

Compte tenu des déformations du dallage dues aux retraits linéaire et différentiel, la conformité du dallage aux prescriptions doit être vérifiée au plus tard deux semaines après mise en place du béton et avant chargement du dallage.

Les tolérances d'exécution du dallage sont celles précisées ci-après, sauf prescriptions particulières des DPM.

Des prescriptions particulières, à préciser dans les DPM, peuvent être nécessaires, notamment pour les élévateurs à grande hauteur, à petites roues, les chariots filoguidés ou sur coussin d'air, etc.

8.1 Tolérances d'épaisseur

Page 9: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 9 / 103

Lorsqu'elles sont demandées dans les DPM, les mesures d'épaisseur s'effectuent sur des panneaux de dallage ou, en l'absence de joint, sur des surfaces de test ne pouvant excéder 50 m². Les mesures, au nombre de six au minimum par panneau ou surface testée, sont faites sur un maillage orthogonal dont le pas est au moins égal à dix fois l'épaisseur nominale du dallage.

Le calcul est effectué en affectant aux épaisseurs mesurées supérieures à celle nominale une valeur égale à cette dernière.

A défaut d'autres précisions dans les DPM, un panneau de dallage ou une surface testée est conforme aux prescriptions lorsque les deux conditions suivantes sont satisfaites : la moyenne arithmétique des N épaisseurs mesurées hi est égale ou supérieure à 0,90 fois

l'épaisseur nominale hn :

l'écart-type sur ces N mesures est inférieur ou égal à 15 mm, cet écart-type étant calculé en affectant aux épaisseurs mesurées supérieures à l'épaisseur nominale une valeur égale à cette dernière :

8.2 Tolérances de planéité générale

A défaut d'autres précisions dans les DPM, le nombre de points de contrôle uniformément répartis est de un point par 100 m², avec un

minimum de 5 points ; la tolérance, exprimée en mm, est égale à : 10 L1/3 L, longueur exprimée en m entre deux points de mesure, devant être supérieure à 2 m.

8.3 Tolérances de planéité locale

A défaut d'autres précisions dans les DPM, nombre de points de contrôle : un par 100 m², avec un minimum de 10 points ; la planéité peut être mesurée au moyen d'une règle de 2 m et d'un réglet de 0,20 m posés à leurs

extrémités sur deux cales ; les tolérances (mm) sont définies dans le tableau ci-dessous en fonction de l'état de surface

retenu.

Dans le cas où il est spécifié que le dallage est destiné à recevoir un revêtement de sol collé ou scellé désolidarisé ou sur sous-couche isolante, les tolérances de planéité sous règles de 2 m et 0.20 m sont respectivement de 7 mm et 2 mm.

8.4 Tolérances de désaffleurement à la construction

Sauf spécification particulière des DPM, le désaffleurement admissible mesuré entre 2 points contigus situés de part et d'autre d'un joint du dallage doit être inférieur ou égal à : 2 mm lorsque les joints sont conjugués ; 5 mm dans les autres cas.

Page 10: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 10 / 103

Partie 3 - Maisons individuelles

1 Domaine d'application

Le présent document définit les règles de conception et d'exécution des dallages en béton à base de liants hydrauliques destinés à des maisons individuelles et à leurs garages de véhicules légers attenants et à leurs sous-sols, à condition que les charges d'exploitation ne dépassent pas 2,5 kN/m2.

17 Tolérances d'exécution du dallage

Compte tenu des déformations du dallage dues aux retraits linéaire et différentiel, la conformité du dallage aux prescriptions doit être vérifiée au plus tard deux semaines après mise en place du béton et avant chargement du dallage.

Les tolérances d'exécution du dallage sont celles précisées ci-après, sauf prescriptions particulières des DPM.

17.1 Tolérances de planéité locale

A défaut d'autres précisions dans les DPM, le nombre de points de contrôle est au minimum de 10 ; la planéité peut être mesurée au moyen d'une règle de 2 m et d'un réglet de 0,20 m posés à leurs

extrémités sur deux cales ; les tolérances (mm) sont définies dans le tableau ci-après en fonction de l'état de surface retenu :

Dans le cas où le dallage est destiné à recevoir un revêtement de sol collé ou scellé désolidarisé ou sur sous-couche isolante, les tolérances de planéité sous règles de 2 m et 0.20 m sont respectivement de 7 mm et 2 mm.

Les tolérances ci-dessus ne concernent que le dallage lui-même et non celles des revêtements.

17.2 Tolérances d'horizontalité ou de pente

Elle vaut en mm : 10(L)1/3

L : longueur exprimée en mètre, sur laquelle, on effectue la mesure.

CUVELAGE – DTU 14.1 Mai/Novembre 2000 - NF

Il n’y a pas de règles particulières applicables aux cuvelages. On se référera aux documents particuliers du marché (DPM) ainsi qu’aux règles définis pour les parties verticales et horizontales constituant les ouvrages.

Page 11: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 11 / 103

OUVRAGES MACONNERIE PETITS ELEMENTS NF DTU 20.1 Octobre 2008

1 Domaine d'application

Concernés :

Parois et murs en maçonnerie traditionnelle de petits éléments : murs simples, murs composites, murs doubles, murs avec doublages. maçonneries porteuses ; maçonneries de remplissage ; maçonneries de façade non porteuses.

Exclus :

Ouvrages préparatoires, complémentaires ou spéciaux, des cloisons de distribution et de doublage.

9 Tolérances

Les prescriptions du présent article sont provisoires dans l'attente de prescriptions générales relatives aux tolérances dimensionnelles des constructions et de leurs éléments constitutifs.

Les tolérances ci-après sont applicables aux maçonneries brutes.

9.1 Tolérances locales et dimensions d'ouvrages élémentaires

Les tolérances locales des maçonneries ne concernent que les écarts que l'on peut admettre sur les dimensions d'ouvrages élémentaires ainsi que sur les cotes entre plans ou axes d'ouvrages élémentaires voisins précisées dans la suite du texte.

9.1.1 Cas général

Les écarts sur les distances entre une partie d'ouvrage et une autre partie voisine (telle la distance entre deux murs) ne doivent pas être supérieurs à 2 cm en plus ou en moins.

Les écarts sur les cotes de dimensionnement d'un ouvrage (telle que l'épaisseur d'un mur) doivent être inférieurs à 1 cm en plus ou en moins.

Les écarts sur la verticalité d'un parement (verticalité d'une face de mur) doivent être inférieurs à 1,5 cm sur une hauteur d'étage (maçonneries à enduire et maçonneries destinées à rester apparentes).

Pour les maçonneries de pierre, les prescriptions de verticalité sont définies en 9.3.4.

9.1.2 Cas des baies

9.1.2.1 Différents cas à considérer

Mode de pose de la menuiserie : en applique sans feuillure ; en applique avec feuillure ; en tunnel.

9.1.2.2 État de la maçonnerie

Les dimensions et tolérances qui sont indiquées ci-après s'entendent pour la maçonnerie dans l'état où elle est au moment de la mise en place de la menuiserie.

9.1.2.3 Largeur de la baie — Aplomb des tableaux

La largeur L est la largeur entre tableaux prévue au projet.

La largeur de la baie minimale réalisée, L m, est la distance horizontale entre les points les plus en saillie des deux tableaux : L m ≥ L - 10 mm.

La largeur maximale réalisée, L M, est la distance horizontale entre les points les plus en retrait des deux tableaux : L M ≤ L + 10 mm.

La différence d'aplomb est celle existant, pour chaque tableau, entre le point le plus en saillie et le point le plus en retrait, comme illustrée par la Figure 66.

Différence d'aplomb à droite et à gauche : rd et rg ≤ 10 mm.

Page 12: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 12 / 103

Figure 66 Coupes, sections verticale et horizontale

9.1.2.4 Hauteur de la baie — Niveaux des linteaux et appui

La hauteur H est la hauteur entre appui et linteau prévue au projet.

La hauteur de la baie minimale réalisée, H m, est la distance verticale entre les points les plus en saillie du tableau et de l'appui : H m ≥ H - 10 mm.

La hauteur de la baie maximale réalisée, H M, est la distance verticale entre les points les plus en retrait du tableau et de l'appui : H M ≤ H + 10 mm.

La différence de niveau, d'une part pour le linteau, d'autre part pour l'appui, est celle existant, pour chacun d'eux, entre le point le plus en saillie et le point le plus en retrait, comme illustré par la Figure 66.

Différence de niveau en linteau : rl ≤ 10 mm.

Différence de niveau en appui : ra ≤ 3 mm/m avec un maximum de 10 mm.

Page 13: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 13 / 103

9.1.2.5 Largeur de feuillure

La largeur de feuillure est la largeur effective telle que définie sur la Figure 67.

Écarts admissibles sur la largeur des feuillures :

Figure 67 Section d'une feuillure (a) en tableau et b) en linteau)

9.1.2.6 Profondeur de feuillure

La profondeur de feuillure est la profondeur effective telle que définie sur la Figure 68.

Écarts admissibles sur la profondeur des feuillures :

Figure 68 Profondeur de feuillure

Page 14: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 14 / 103

9.1.2.7 Planéité du plan de pose

On appelle « plan de pose » la surface de la maçonnerie sur laquelle s'effectue le calfeutrement entre la face extérieure de la menuiserie et la maçonnerie.

Suivant le mode de pose de la menuiserie, le plan de pose est constitué : par les fonds de feuillure, dans les cas de pose en feuillure ; par le parement de la maçonnerie au pourtour de la baie, dans le cas de pose en applique sans

feuillure.

Planéité générale du plan de pose, qui est caractérisée par : e = distance horizontale entre le point le plus en saillie et le point le plus en retrait de l'ensemble

du plan de pose : e ≤ 10 mm.

Planéité locale du plan de pose : d = désaffleurement entre parties contiguës du plan de pose, par exemple de part et d'autre

d'un joint entre éléments de coffrage et le plus fréquemment aux angles linteau-tableau : d ≤ 3 mm.

9.1.2.8 Tolérances relatives des différentes baies dans une façade

Il peut être demandé que les positions relatives des différentes baies d'une même façade respectent les tolérances de l'XP DTU 33.2, en particulier pour les façades semi-rideaux.

9.1.3 Dressage du gros œuvre si hors tolérances

Si le gros œuvre ne respecte pas les tolérances précisées en 9.3, particulièrement vis-à-vis de la planéité, il sera procédé, avant pose des menuiseries, à un dressage des surfaces concernées conformément aux prescriptions ci-après.

9.1.3.1 Mise en œuvre en applique intérieure ou extérieure avec ou sans feuillure ou en tableau avec feuillure

Dans le cas d'une applique en feuillure, les dressages doivent être effectués sur toute la feuillure.

9.1.3.1.1 Briques apparentes porteuses (HD) et éléments de pierre naturelle

Les exigences sont les suivantes : dressage côté intérieur obligatoire sur 12 cm de large ; l'épaisseur minimale du dressage

intérieur est de 5 mm ou reprise des joints obligatoire sur 3 cm de large dans les joints creux en face de l'étanchéité ;

joints creux en pied de tableau à dresser, si en face de l'étanchéité existe un retour de la pièce d'appui.

9.1.3.1.2 Blocs en béton de granulats ou briques creuses (LD)

Les exigences sont les suivantes : dressage intérieur obligatoire sur 12 cm de large ; l'épaisseur minimale de dressage est de 5

mm ou reprise des joints obligatoire sur 3 cm de large dans les joints creux en face de l'étanchéité ;

dressage du tableau dans le cas de joint creux et/ou dans le cas de largeur de tableau brut non conforme à la cote tableau fini en tenant compte de l'épaisseur de l'enduit.

9.1.3.2 Mise en œuvre en tunnel

Les différents dressages doivent être réalisés selon les spécifications définies ci-après.

9.1.3.2.1 Briques apparentes porteuses (HD) et éléments de pierre naturelle

Les exigences sont les suivantes : dressage du tableau obligatoire si la planeité n'est pas satisfaisante, l'épaisseur minimale de

dressage est de 5 mm ; joints creux en pied de tableau à dresser, si en face de l'étanchéité existe un retour de la pièce

d'appui.

9.1.3.2.2 Blocs en béton de granulats ou briques creuses (LD)

Les exigences sont les suivantes :

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 15 / 103

dressage intérieur obligatoire sur 12 cm de large ; l'épaisseur minimale de dressage est de 5 mm ou reprise des joints obligatoire sur 3 cm de large dans les joints creux en face de l'étanchéité ;

joints creux en pied de tableau à dresser si en face de l'étanchéité, existe un retour d'appui ; dressage du tableau dans le cas de joint creux et/ou dans le cas de largeur de tableau brut non

conforme à la cote tableau fini en tenant compte de l'épaisseur de l'enduit.

9.2 Écarts admissibles

Tous les ouvrages doivent être construits conformément aux détails spécifiés et respecter les écarts admis. Il y a lieu de contrôler les dimensions et la planéité au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Il convient que les écarts de la maçonnerie construite par rapport à sa position prévue ne dépassent pas les valeurs indiquées dans le dossier de conception. Lorsque le dossier de conception ne précise aucune valeur pour les écarts, il y a lieu que les tolérances de planéité ou les tolérances angulaires, puis les écarts admis correspondent à la valeur inférieure :

des valeurs indiquées dans le Tableau 5 ; des valeurs conformément aux pratiques locales acceptées par le maître d'ouvrage.

Ces pratiques locales acceptées peuvent être indiquées dans des informations complémentaires non contradictoires.

Sauf indications contraires, il est recommandé que la première assise de la maçonnerie ne dépasse pas de plus de 15 mm le bord d'un plancher ou d'une fondation.

Tableau 5 Écarts admissibles pour les ouvrages de maçonnerie

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Figure 69 Écarts verticaux maximaux

9.3 Planéité et état de surface des parements de la maçonnerie brute

Suivant les matériaux et selon que la maçonnerie est destinée à être enduite ou à rester apparente, la planéité est mesurée à l'aide :

du cordeau de 10 m ; de la règle de 2 m ; de la règle de 0,20 m.

Les tolérances de planéité sont indiquées dans les tableaux ci-après.

9.3.1 Maçonneries de briques de terre cuite, blocs de béton destinés à rester apparents

Les tolérances que doit satisfaire la surface nue des ouvrages sont regroupées ci-après : planéité d'ensemble rapportée au cordeau de 10 m : 2 cm ; alignement des lignes de joints horizontaux (sur 10 m) : 1 cm.

9.3.2 Maçonneries de briques de terre cuite, de blocs en béton à enduire

On distingue deux qualités d'exécution de la maçonnerie brute : exécution courante ; exécution soignée.

L'exécution courante est réservée aux parois de locaux utilitaires pour lesquels une finition soignée n'est pas nécessaire, ou aux parois destinées à recevoir soit une finition non directement appliquée sur le support, soit des enduits de parement traditionnels épais. L'exécution soignée convient aux mêmes usages que l'exécution courante, mais sa meilleure finition permet de limiter les travaux ultérieurs de revêtements éventuels.

En l'absence de toutes indications des Documents Particuliers du Marché, l'exécution courante est considérée comme retenue.

Les tolérances que doit satisfaire la surface des ouvrages selon la qualité d'exécution demandée sont groupées dans le Tableau 6.

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Tableau 6 Écarts admis pour les éléments de maçonnerie

9.3.3 Maçonneries de blocs de béton cellulaire

Pour chacun des deux modes de pose on distingue deux qualités d'exécution de la maçonnerie brute : exécution courante ; exécution soignée.

L'exécution courante est réservée aux parois de locaux utilitaires pour lesquels une finition soignée n'est pas nécessaire, ou aux parois destinées à recevoir soit une finition non directement appliquée sur le support, soit des enduits de parement traditionnels épais. L'exécution soignée convient aux mêmes usages que l'exécution courante mais sa meilleure finition permet, d'une part, de limiter les travaux ultérieurs de revêtements éventuels en cas de pose à joints épais, et, d'autre part, l'application de revêtements par enduits minces sur la face de réglage en cas de pose à joints minces.

En l'absence de toutes indications des Documents Particuliers du Marché, l'exécution courante est considérée comme retenue.

Cependant, l'exécution soignée est obligatoire dans le cas de pose à joints minces lorsque les Documents Particuliers du Marché prévoient une finition par enduits minces. Les tolérances, que doit satisfaire la surface des ouvrages selon le mode de pose et la qualité d'exécution demandés, sont regroupées dans le Tableau 7.

Tableau 7 Tolérances selon le mode de pose

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9.3.4 Maçonneries de pierre naturelle

Les tolérances que doivent satisfaire les maçonneries de pierre naturelle, selon la nature des éléments, sont regroupées dans le Tableau 8.

Tableau 8 Tolérances pour les pierres naturelles

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MACONNERIE DES TOITURES RECEVANT UNE ETANCHEITE – DTU

20.12 Septembre 1993 à Novembre 2007 – NF

Le terme « support » n’a pas la même acception suivant les DTU, pour ce DTU

Support : surface (matériau) recevant directement l’étanchéité, cela peut être la structure, l’élément porteur ou l’isolant non porteur ;

Élément porteur : structure.

1 Domaine d'application

Gros œuvre en maçonnerie des toitures à pente nulle, plates ou inclinées.

Concernés : toitures inaccessibles ; toitures accessibles (piétons - véhicules) ; toitures - jardins ; toitures techniques ; balcons, loggias surmontant des locaux.

Les maçonneries en béton visées sont celles de béton de granulats courants, y compris les formes pour pentes.

Le terme « maçonnerie » est pris ici dans son sens large et vise notamment le béton (armé ou non).

Exclus : Gros œuvre des toitures en béton armé de granulats légers, Dalles armées de béton cellulaire autoclavé.

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5.8 Tolérances

5.8.1 Tolérances de planéité - Etat de surface

5.8.1.1 Premier cas

L'élément porteur reçoit directement l'étanchéité.

Les tolérances de planéité sont définies comme suit : la planéité générale est satisfaite si une règle de 2,00 m déplacée en tous sens ne fait pas

apparaître de flèches de plus de 10 mm ; la planéité locale est satisfaite si une réglette de 0,20 m déplacée en tous sens ne fait pas

apparaître de flèches de plus de 3 mm ; le désaffleurement au droit des joints doit être ≤ 3 mm.

L'état de surface de l'élément porteur doit être celui d'un parement courant de béton surfacé défini par la norme NF P 18-201 (Référence DTU 21).

Si certains revêtements d'étanchéité nécessitent des tolérances de planéité plus faibles, les DPM (Documents particuliers du marché) doivent le préciser.

5.8.1.2 Deuxième cas

L'élément porteur reçoit des panneaux isolants non porteurs supports d'étanchéité. Dans le cas général, les tolérances de planéité et d'état de surface sont les mêmes que celles qui

sont indiquées ci-dessus. Si certains panneaux isolants nécessitent des tolérances de planéité plus faibles ou des états de

surface plus soignés, les exigences les concernant sont mentionnées dans l'Avis Technique correspondant et reprises dans les DPM.

5.8.1.3 Troisième cas

L'élément porteur reçoit une forme de pente adhérente.

Dans ce cas, aucune exigence spécifique de planéité de l'élément porteur n'est requise.

5.8.2 Tolérances d'horizontalité

Le présent paragraphe ne concerne que les terrasses à pente nulle.

Lorsque l'élément porteur reçoit directement l'étanchéité ou lorsqu'il reçoit des panneaux isolants non porteurs supports d'étanchéité, il doit avoir une horizontalité telle qu'il ne permette en aucun cas de retenue d'eau de plus de 2 cm de profondeur.

5.8.3 Tolérances de pente

Les pentes à prévoir sont celles indiquées sur les dessins.

L'attention est attirée sur le fait que, par suite des tolérances de planéité des supports et des conditions d'exécution des revêtements, les toitures-terrasses à pentes inférieures à 2 % peuvent présenter, en service, des contre-pentes, flaches et retenues d'eau.

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CLOISONS MACONNERIE PETITS ELEMENTS NF DTU 20.13 Octobre 2008

1 Domaine d'application

Ouvrages courants de cloisons de petits éléments de maçonnerie hourdés au mortier d'usage courant, au mortier-colle pour joints minces ou au plâtre.

Les dites cloisons ont une épaisseur inférieure ou égale à 15 cm.

Concernés : les cloisons de distribution, les cloisons séparatives non porteuses, les parois de gaines techniques les cloisons de doublage de bâtiments

Pour certains ouvrages autres que courants dont les exigences peuvent être différentes (bâtiments à usage industriel, agricole, garages), les prescriptions peuvent être adaptées en tenant compte des caractéristiques particulières des constructions et de leur destination, fonction du programme arrêté par le maître d'ouvrage, précisé dans les Documents Particuliers du Marché.

Exclus : Murs de remplissage extérieurs, Murs participant à la stabilité de la structure qui sont traités par la norme NF DTU 20.1

7.5 Tolérances

7.5.1 Briques à enduire

Les tolérances que doivent satisfaire la surface des ouvrages sont regroupées dans le tableau 3.

Les tolérances d'exécution des cloisons montées au liant-colle à base de plâtre, voir 7.4.1.4, sont également définies dans le Tableau 3.

Tableau 3 Tolérances d'exécution des cloisons en briques de terre cuite

Les écarts sur la verticalité d'une face de la cloison doivent être inférieurs à 1,5 cm sur la hauteur de l'étage.

7.5.2 Briques destinées à rester apparentes

La planéité d'ensemble, rapportée au cordeau de 10 m, ne doit pas excéder 2 cm.

L'alignement des lignes de joints horizontaux, sur 10 m, admet un écart de 1 cm.

Les écarts sur la verticalité d'une face de la cloison doivent être inférieurs à 1 cm sur la hauteur de l'étage.

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TRAVAUX EN BETON – DTU 21 – Mars 2004 - NF

1 Domaine d'application

Concernés :

Ouvrages en béton et en béton armé de granulats courants justiciables des règles de conception et de calcul aux états limites (BAEL) ou de normes NF-DTU faisant référence au présent document.

Le matériau béton doit être conforme à la norme NF EN 206-1 et à son annexe nationale française.

Il peut être : soit un matériau prêt à l'emploi livré sur le chantier à l'état frais par un producteur, soit un matériau fabriqué sur le chantier par l'utilisateur :

Exclus : des ouvrages réalisés à partir de granulats lourds ou légers ainsi que de ceux en béton caverneux

ou cellulaire et de ceux en gros béton, des ouvrages spéciaux pour lesquels des prescriptions particulières d'exécution sont données (par

exemple : cheminées, cuves et réservoirs), des éléments préfabriqués couverts par des normes produit et/ou faisant l'objet d'une fabrication

contrôlée en usine titulaire d'une certification produit délivrée par un organisme certificateur reconnu par les instances compétentes,

des éléments préfabriqués non traditionnels et non couverts par des normes produit. Lorsque de tels éléments font l'objet d'un Avis Technique, leur emploi est précisé dans celui-ci. En l'absence d'Avis Technique, leur emploi relève de l'accord entre les parties,

des ouvrages en béton précontraint. Le Fascicule 65 A du CCTG traitant des conditions d'exécution de ces ouvrages, les Documents Particuliers du Marché (DPM) peuvent faire référence aux prescriptions techniques qui y figurent.

Une construction spéciale, par exemple un parking en site urbain dont la couverture constitue une chaussée publique qui peut relever du Fascicule 65 A, relève du présent document pour les autres parties à usage de parking de véhicules légers qui forment une construction courante.

7.1 Tolérances dimensionnelles de construction

7.1.1 Généralités

Les tolérances d'implantation, à comparer aux écarts admissibles par rapport à un repère général, ne sont pas traitées dans le présent document.

Les chiffres donnés ci-après concernent les ouvrages à parements soignés (voir 7.2.1). A défaut de spécifications moins sévères dans les DPM, les tolérances pour les ouvrages à parements courants ou ordinaires sont les mêmes.

Les écarts relatifs à la distance entre deux parties d'ouvrage sont estimés par cumul d'un écart sur les distances entre repères de ces parties d'ouvrages, et d'un écart sur les cotes de dimensionnement de ces parties d'ouvrages par rapport à ce repère.

Les repères pour les éléments verticaux sont des plans moyens ou des axes, et pour les ouvrages horizontaux, le niveau des nus supérieurs. Les prescriptions résultent donc, d'une part, des tolérances données pour les cotes de dimensionnement et, d'autre part, des tolérances sur les distances entre repères.

Les tolérances ci-après n'incluent pas les déformations qui se produiront après la livraison de l'ouvrage, et dont il doit être tenu compte en tant que de besoin.

Le respect des valeurs mentionnées ci-dessus dispense des justifications de résistance et de stabilité des ouvrages tels que construits, sauf cas particuliers (voiles minces, voûtes minces...). En cas de dépassement, on examine, en vue de déterminer les moyens appropriés pour y remédier le cas échéant, les conséquences des écarts sur la stabilité de l'ouvrage et sur la possibilité de réaliser les autres ouvrages.

Sauf disposition contraire des DPM, des hors-profils plus importants que ceux résultant des valeurs ci-après peuvent être admis lorsqu'il s'agit de la conséquence d'un processus constructif

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spécifique d'ouvrages enterrés ou contre terre, pour autant que ces hors-profils ne compromettent pas la stabilité de l'ouvrage.

Les petits ouvrages (trémies, réservations...) sont repérés dans leur ouvrage support (dalle, poutre...) par des cotes de positionnement et des cotes de dimension. Les écarts admissibles par rapport à ces diverses cotes sont de ±20 mm.

7.1.2 Poteaux et murs

Les valeurs des écarts admissibles pour les poteaux et pour les murs sont données par la figure 1, dans laquelle toutes les cotes sont exprimées en mm.

Figure 1 Ecarts admissibles pour les poteaux et pour les murs

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Figure 2 Ecarts verticaux admissibles pour les poteaux et les murs

7.1.3 Poutres et dalles

Les écarts donnés pour la position et le niveau des poutres et des dalles s'appliquent aussi aux autres composants structuraux horizontaux ou inclinés.

Les valeurs des écarts structuraux admissibles pour les poutres et les dalles sont données par la figure 3 dans laquelle toutes les cotes sont exprimées en mm.

Figure 3 Ecarts admissibles pour les poutres et dalles

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7.1.4 Sections

Les dimensions de la section transversale, l'enrobage et la position des armatures de béton armé ne doivent pas présenter par rapport aux valeurs théoriques d'écart supérieurs aux valeurs définies par la figure 4, dans laquelle toutes les cotes sont exprimées en mm.

Figure 4 Ecarts admissibles des sections

7.2 Etats de surface

7.2.1 Parements des parois latérales et sous-faces

II s'agit en particulier des parois latérales des murs et poteaux, des sous-faces des dalles et poutres et des joues latérales des poutres. On distingue quatre qualités de parements de béton : parement élémentaire, parement ordinaire, parement courant, parement soigné.

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Le parement élémentaire est généralement réservé aux parois de locaux utilitaires pour lesquels une finition ordinaire n'est pas nécessaire ou aux parois destinées, soit à recevoir une finition rapportée non directement appliquée sur le support, soit à être masquées par une cloison de doublage indépendante de ces parois.

Le parement ordinaire peut convenir pour les emplois ci-dessus lorsque la paroi est destinée à recevoir un enduit de parement traditionnel épais.

Le parement courant correspond par exemple à des ouvrages susceptibles de recevoir des finitions classiques de papiers peints ou peintures moyennant un rebouchage préalable et l'application d'un enduit garnissant (sauf indication contraire des DPM, ces travaux de rebouchage et enduit garnissant ne sont pas à la charge de l'entreprise de gros œuvre).

Le parement soigné convient aux mêmes usages que le parement courant mais sa meilleure finition permet de limiter les travaux ultérieurs de revêtement éventuel et n'exige qu'une moindre préparation.

En l'absence de toute indication des DPM, les parements ordinaires sont retenus.

Cependant le parement extérieur des ouvrages exposés à la pluie doit, lorsqu'il est destiné à rester brut ou à être revêtu d'une peinture ou d'un carrelage collé, être un parement soigné.

Des qualités de parement différentes peuvent être exigées. Elles sont alors définies dans les DPM (parements bouchardés, lavés, etc.).

Les caractéristiques de planéité des parements définis ci-dessus sont regroupées dans le tableau ci-après :

7.2.2 Etat de surface des dalles et des planchers

Les spécifications concernant l'état de surface des dalles et planchers sont données dans le tableau ci-après.

En l'absence de toute indication des DPM, l'état de surface est surfacé

7.2.3 Incorporations dans les dalles et murs

Les canalisations, gaines, fourreaux, etc., incorporés doivent satisfaire, tous corps d'état confondus, les spécifications suivantes : être situés entre les nappes d'armature, (lorsqu'elles existent), de chacune des deux faces, permettre un enrobage par le béton au moins égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec un

minimum de 4 cm, présenter, sauf localement, une distance horizontale entre elles au moins égale à leur diamètre,

avec un minimum de 4 cm,

au droit des croisements ou empilages localisés, ne pas occuper plus de la demi-épaisseur et permettre un bétonnage correct des zones de concentration ponctuelle de gaines au voisinage des raccordements dans les boîtiers.

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PANNEAUX PREFABRIQUES – DTU 22.1 Mai 1993 – NF

Domaine d'application

Concernés :

Murs extérieurs en élévation réalisés avec des panneaux préfabriqués du type plaque pleine ou nervurée en béton plein de granulats lourds courants.

1.2 Définition selon Mémento 22.1

On entend par murs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions les ouvrages verticaux réalisés par assemblage de parties de murs fabriquées à l'avance et répondant aux caractéristiques dimensionnelles suivantes : La longueur maximale est de l'ordre de 8 m ; La hauteur utile est égale à une fois la hauteur d'étage éventuellement augmentée de la hauteur de

l'acrotère et de la retombée ; Leur surface est inférieure à 30 m² ; L'épaisseur minimale courante de base est de 15 cm pour les plaques pleines. Cette épaisseur peut

être plus faible, sans être inférieure à 12 cm, dans les cas où la géométrie des joints et/ou la position des panneaux par rapport à la structure le permettent.

Les panneaux ne répondant pas à la définition du Mémento n° 22.1 relèvent de l'Avis Technique.

Exclus :

Outre-mer.

TITRE I - FABRICATION

5.1 Dimensions et formes d'ensemble

La précision relative aux dimensions et formes d'ensemble des panneaux est définie comme suit : Tolérance sur la longueur et la hauteur des panneaux : 10 mm. Différence de longueur des diagonales inférieure à 0,15 % de leur longueur sans que cette

différence puisse engendrer un écart de verticalité des rives latérales supérieur à 5 mm. Tolérance sur les dimensions des baies et sur la position de leurs axes par rapport aux axes des

panneaux : 6 mm. Tolérance sur l'épaisseur des panneaux, sur l'épaisseur du voile et sur l'épaisseur des languettes

de rives : 6 mm. Défaut admissible de rectitude des arêtes (y compris les arêtes délimitant les feuillures éventuelles

pour menuiserie) : 4 mm. Feuillures et plages d'appui de menuiseries rapportées : voir DTU n° 36.1 et 37.1. Planéité d'ensemble.

Sauf dans le cas des panneaux à reliefs pour lesquels les tolérances sont fixées par les Documents Particuliers du Marché, le défaut de parallélisme d'arêtes prévues parallèles et limitant le panneau, mesuré

perpendiculairement à leur plan, doit être inférieur à 4 mm, une règle de 2 m appliquée sur les faces de parement prévues planes et déplacée en tous sens

ne doit pas faire apparaître entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait un écart supérieur à 4 mm.

Une précision dimensionnelle plus grande peut être spécifiée par les Documents Particuliers du Marché.

La tolérance est définie comme la différence entre les dimensions maximale et minimale admissibles.

Les documents du marché peuvent spécifier des tolérances de planéité plus rigoureuses. Ils peuvent également spécifier des tolérances sur les motifs ou reliefs du parement extérieur, et notamment prévoir, pour des faces planes dans leur ensemble, des irrégularités à caractère systématique.

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5.2 Planéité locale

Sauf pour le revêtement en granulats apparents et certains revêtements scellés à reliefs, une règle de 0,20 m appliquée sur les faces de parement prévues planes et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 2 mm.

5.3 Etat de surface et teinte du béton

Sauf indications figurant aux Documents Particuliers du Marché, le bullage ne doit pas être plus marqué que celui représenté par le n° 3 du jeu de références défini pour apprécier l'importance des trous dans les parements de béton par le Groupe de Travail CIB W 29 « Parement de béton » dans le document « Tolérances sur les défauts d'aspect du béton » (Cahier du CSTB n° 1189)

Si la définition des états de surface et de la teinte du béton est donnée par référence aux échelles figurant dans ce même document et sauf spécification différente des documents du marché, l'écart entre l'état de surface ou la teinte réels et l'état de surface ou la teinte prévus sera au maximum de deux degrés dans l'échelle pour les bétons ordinaires et de un degré dans l'échelle pour les bétons blancs ou clairs et les bétons à reliefs destinés à rester apparents.

Les faces destinées à recevoir l'appui des menuiseries doivent présenter un état de surface comparable à celui d'un enduit fin de ciment lissé au fer.

TITRE III - MISE EN ŒUVRE

6.4 Tolérances

Les prescriptions du présent paragraphe sont provisoires, en l'attente de prescriptions générales relatives aux tolérances dimensionnelles des bâtiments et de leurs ouvrages constitutifs.

Une précision dimensionnelle plus grande peut être spécifiée par les Documents Particuliers du Marché.

La précision dimensionnelle est définie comme suit :

6.4.1 Désaffleurement maximal entre panneaux superposés ou adjacents : 6 mm

6.4.2 Tolérance sur la largeur des joints verticaux : 15 mm, étant entendu que pour deux joints se prolongeant l'un l'autre, la différence de largeur de part et d'autre du croisement de joints n'excède pas 10 mm.

La tolérance est définie comme la différence entre les dimensions maximale et minimale admissibles.

6.4.3 Tolérance sur l'épaisseur des joints horizontaux : 10 mm.

6.4.4 Faux-aplomb

6.4.4.1 Ecart maximal de verticalité sur une hauteur d'étage : 5 mm.

6.4.4.2 Ecart maximal de verticalité sur l'ensemble d'un mur : 60 mm.

Compte tenu de la valeur de l'écart maximal de verticalité sur une hauteur d'étage, la valeur maximale de l'écart de verticalité sur l'ensemble d'un mur n'est à considérer que pour des bâtiments élevés.

6.4.5 Coplanéité dans le cas d'une baie définie par plusieurs panneaux : On se reportera au DTU n° 36.1 et 37.1.

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MURS EN BETON BANCHE – DTU 23.1 Mai 1993 NF

1.1 Objet

Concernés :

Ouvrages en béton verticaux, coulés dans des coffrages à leur emplacement définitif dans la construction (façades, pignons, refends, ...).

4.3.3 Préfabrication

Le présent texte peut être appliqué aux murs préfabriqués dont la préfabrication ne modifie pas sensiblement le comportement final par rapport à celui qu'auraient les mêmes murs coulés in situ.

Exclus : des ouvrages réalisés à partir de granulats lourds ou légers ainsi que de ceux en béton caverneux

ou cellulaires et de ceux en gros béton ; d'ouvrages spéciaux pour lesquels des prescriptions particulières d'exécution sont données, par

exemple : cheminées, cuves et réservoirs ; des murs de bâtiments dans lesquels l'intégralité du chauffage est incorporée au plancher ; d'éléments préfabriqués non traditionnels et autres composants industriels. Lorsque de tels

éléments font l'objet d'un Avis Technique, leur emploi est précisé dans cet Avis Technique. En l'absence d'Avis Technique, leur emploi est subordonné à l'acceptation du maître d'ouvrage.

3.3 Tolérances

Les tolérances relatives à un niveau et les écarts d'implantation des parois de même que des percements doivent rester compatibles avec les hypothèses d'excentricité prises en compte dans le chapitre des Règles de calcul du présent DTU et répondre aux conditions d'assemblage et d'aspect. Outre les prescriptions du DTU 21, il y a lieu de respecter les conditions ci-après :

Ecarts d'implantation des parois à parements verticaux ayant même plan axial

L'écart e 1 maximal, mesuré horizontalement entre la trace des plans axiaux de deux murs superposés sur leur plancher commun, ne doit pas dépasser le 1/15 de l'épaisseur du mur le moins épais avec un maximum de 3 cm ; l'écart e 2, mesuré horizontalement entre les traces des plans des parements des murs de part et d'autre d'un plancher, ne devant pas dépasser 2 cm .

Page 30: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 30 / 103

Cumul des écarts sur la hauteur d'un mur

Aucun point du plan axial d'un mur ne doit s'écarter de plus de 6 cm (distance mesurée horizontalement) de son tracé théorique sur plan, tout en respectant les tolérances de verticalité des parements fixés à l'article 5.1.1 du DTU 21 pour une hauteur d'étage.

Planéité, désaffleurs, rectitude des arêtes

Les éléments de coffrage doivent être assemblés entre eux de façon telle que les tolérances de planitude générale et locale ainsi que de rectitude fixées à l'article 5.2.1 du DTU 21, soient respectées. En outre, les désaffleurs entre panneaux constituant les banches ou entre banches ne devront pas dépasser :

pour les parements ordinaires : 10 mm ; pour les parements courants : 3 mm avec un linéaire inférieur à 1 m/m² ; pour les parements soignés : 3 mm avec un linéaire inférieur à 0,5 m/m².

Bâtis incorporés

Le mode de fixation des bâtis destinés à rester en place ainsi que leur conception et leur dimensionnement doit leur permettre de respecter les tolérances de l'ouvrage fini.

PLANCHERS DALLES ALVEOLEES – NF DTU 23.2 Août 2008

1 Domaine d'application

Concernés :

Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton pour des ouvrages de bâtiment et de génie civil situés ou non en zones sismiques.

Ouvrages courants : constitués de dalles alvéolées précontraintes dont l'épaisseur est comprise entre 0,12 m et 0,40 m

(bornes incluses) et dont la largeur n'excède pas 1,20 m ; constitués de dalles alvéolées en béton armé dont l'épaisseur est comprise entre 0,12 m et 0,24 m

(bornes incluses) et dont la largeur n'excède pas 0,60 m ; constitués de dalles alvéolées biaises dont l'angle n'excède pas 45° ; dont l'épaisseur de la dalle collaborante éventuelle (plancher composite) n'excède pas le tiers de la

hauteur totale du montage ;

8 Tolérances d'exécution

Sauf indications contraires mentionnées dans les DPM, les tolérances définies dans la norme NF DTU 21 s'appliquent

Un des moyens pour respecter les exigences de planéité de la norme NF DTU 21 est de réaliser un enduit de dressement ou un ragréage.

De plus : la tolérance sur la distance libre entre les éléments support est prise égale à ± 20 mm ; la tolérance en moins sur l'épaisseur de la dalle collaborante rapportée est de — 10 mm.

Lorsque les dalles alvéolées sont utilisées comme support d'étanchéité, les tolérances définies dans la norme NF DTU 20.12 s'appliquent.

Page 31: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 31 / 103

OSSATURES INDUSTRIALISEES EN BETON – NF DTU 23.3 JUIN 2008

1 Domaine d'application

Ossatures en éléments industrialisés en béton armé ou précontraint pour des ouvrages de bâtiment et de génie civil situés ou non en zones sismiques.

NOTE : Les éléments industrialisés sont des éléments préfabriqués en usine fixe de manière industrielle. Ils sont appelés « éléments préfabriqués » dans la suite du document.

Ossatures à un ou plusieurs niveaux, à poteaux et poutres préfabriqués, associés éventuellement à des planchers divers. Parmi ces ossatures, on distingue deux grandes familles d'ouvrages :

les bâtiments de type industriel, à un niveau y compris une présence éventuelle de mezzanine (notamment halls industriels, entrepôts, hypermarchés, …), composés essentiellement d'un ensemble de poteaux associés à une poutraison de toiture ;

les bâtiments comportant des planchers, couvrant une large gamme de destinations (notamment bureaux, habitations, locaux scolaires, locaux hospitaliers, …), composés essentiellement de portiques dont les traverses sont des poutres industrielles incorporées à ces planchers.

Les ossatures sont réalisées par assemblage des éléments entre eux (poteaux, poutres, pannes), à d'autres éléments préfabriqués (horizontaux ou verticaux) ou encore à des parties coulées en place. Sont visés les assemblages suivants :

poteau-fondation, poteau-poteau, poteau-poutre, poutre-poutre, poutre-panne, poutre-voile.

9 Tolérances d'exécution

Sauf indications contraires mentionnées dans les DPM, les tolérances définies dans la norme NF DTU 21 s'appliquent, les ouvrages étant considérés comme ouvrages à parements soignés.

De plus, la tolérance sur la distance libre entre les éléments supports est prise égale à ± 20 mm.

ESCALIERS DROITS EN MACONNERIE - NF P 01-011 Mai 1945/Août 1974

Marches massives préparées à l’avance

Tolérances de fabrication + 1 à - 2 mm

Tolérances

Hauteur de marche ± 6 mm, sur la hauteur théorique.

Toutefois, la tolérance entre deux marches successives pourra être réduite jusqu'à une limite inférieure de ± 3 mm.

Largeur de marche (largeur de giron augmentée du nez de marche).

± 5 mm.

Page 32: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 32 / 103

ESCALIERS Ŕ Produits préfabriqués en béton – NF EN 14843 Juillet 2007

(P 19-814) et NF EN 13369 Décembre 2004

Remplace la norme homologuée NF P 87-301, de juillet 1976 qui reste en vigueur jusqu'en janvier 2009.

1 Domaine d'application

Escaliers monoblocs préfabriqués en béton et les éléments préfabriqués en béton (par exemple les marches individuelles) utilisés pour réaliser des escaliers en béton armé et/ou précontraint.

Escaliers structurels intérieurs et extérieurs.

Escaliers et les paliers préfabriqués en béton, monoblocs ou construits à partir de marches individuelles supportées par des poutres ou un fût.

Les escaliers préfabriqués en béton sont classés en deux familles principales de produits :

les escaliers monoblocs construits à partir d'éléments préfabriqués en béton comprenant des volées, des paliers ou une combinaison de ces éléments. Ils peuvent comprendre des éléments porteurs verticaux ;

les escaliers construits à partir de marches individuelles, porteuses ou non, assemblées en place avec, par exemple, des crémaillères ou un fût central.

Ils peuvent être droits, balancés ou hélicoïdaux.

4.3.1.1 Tolérances de fabrication

À moins de tolérances plus strictes dans les spécifications du projet, le paragraphe 4.3.1.1 de l'EN 13369 :2004 s'applique, aux modifications près données dans le Tableau 1 ci-dessous.

Ecarts transversaux autorisés pour les éléments structurels.

Dimension transversale du projet dans la direction à vérifier

L (mm)

c (mm)

L 150 mm + 10 / - 5 5

L 400 mm 15 + 15 / - 10

L 2500 mm 30 + 30 / - 10

PRODUITS PREFABRIQUES EN BETON - Éléments de mur - NF EN

14992 (P 19-816) - Juillet 2007

1 Domaine d'application

Murs préfabriqués constitués de béton de masse volumique normale ou de béton léger à structure fermée. Ils peuvent ou non avoir des fonctions d'enveloppe, des fonctions architectoniques ou encore une combinaison de ces fonctions.

Les fonctions d'enveloppe peuvent être les suivantes : isolation thermique (voir 3.11.1) ; isolation acoustique (voir 3.11.2) ; contrôle hygrométrique (voir 3.11.3) ; ou une combinaison de ces éléments.

Eléments de mur en béton non armé, en béton armé ou en béton précontraint, porteurs ou non.

Page 33: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 33 / 103

Les éléments de mur comprennent : — les murs pleins ; — les murs composites ; — les murs sandwiches ; — les murs allégés ; — les éléments de parement.

Les éléments de mur peuvent également se comporter comme des poteaux ou des poutres.

4.3.1.1 Tolérances de fabrication

Sauf indication contraire, la classe B s'applique à tous les éléments.

Tableau 1 ŕ Tolérance de positionnement des ouvertures et des inserts

Classe Écart autorisé

A 10 mm

B 15 mm

Tableau 2 ŕ Tolérances relatives aux dimensions

Classe

Écart autorisé

Dimensions de base

0 ŕ 0,5 m 0,5 m ŕ 3 m > 3 m ŕ 6 m > 6 m ŕ 10 m > 10 m

A 3 mm a)

5 mm a)

6 mm 8 mm 10 mm

B 8 mm 14 mm 16 mm 18 mm 20 mm

a) 2 mm dans le cas des plaques de parement de petites dimensions.

Des tolérances plus sévères peuvent être requises dans la documentation technique.

Tableau 3 ŕ Tolérances relatives à la planéité des surfaces

Classe

Calibres avec distances entre les points de mesure jusque

0,2 m 3 m

A 2 mm 5 mm

B 4 mm 10 mm

ASPECT DU BETON Ŕ Surfaces et parements de béton Ŕ Eléments d’identification Ŕ FD P 18-503 – Novembre 1989

Ce document n’est pas normatif et doit donc être cité dans les documents particuliers du marché (DPM) comme document contractuel si l’on souhaite l’utiliser.

Outre le mode de classification des parements en béton, ce document comporte en annexes des photos permettant d’apprécier la qualité du parement :

Annexe A – échelle de bullage

Annexe B – échelle de gris

Page 34: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 34 / 103

TRAVAUX DE FUMISTERIE – NF DTU 24.1 Février 2006

Ce DTU ne comporte pas d’indications de tolérances qui devront éventuellement être définies dans les documents particuliers du marché (DPM)

TRAVAUX D’ATRERIE – NF DTU 24.2 Décembre 2006

Ce DTU ne comporte pas d’indications de tolérances qui devront éventuellement être définies dans les documents particuliers du marché (DPM)

ENDUITS INTERIEURS EN PLATRE – NF DTU 25.1 Novembre 2010

Norme reprenant le CC du DTU 25.1 d'avril 1966 et ses modificatifs de juillet 1975 et de février 1980 sans modifications. (Transformation des DTU en norme)

1 Domaine d’application compris départements d’outre-mer.

Enduits en plâtre réalisés manuellement ou par projection mécanique, à l'intérieur des bâtiments, dans les locaux EA (locaux secs ou faiblement humides), EB (locaux moyennement humides) et EB+ privatifs (locaux humides à usage privatif).

Le document ne s’applique pas aux : autres locaux et supports que ceux visés ci-dessus ; pigeonnage (voir article 3) ;

Pigeonnage : exécution de plâtre moulé entre coffrages, armé ou non.

sous-face de dalle chauffante en béton armé + de 35 °C en sous-face ; bardeaux et plafonnettes en terre cuite ; les autres panneaux composites à base de laine de bois autres que ceux visés au 6.4.6.

8.1 Épaisseur de l'enduit

8.1.1 Épaisseurs théoriques

Les épaisseurs théoriques sont : enduit sans nu ni repère : 8 mm enduit avec nus et repères : 12 mm.

8.1.2 Épaisseur moyenne

L'épaisseur moyenne effective de l'enduit déterminée selon les modalités définies ci-après, doit être au moins égale à l'épaisseur théorique avec une tolérance de 2 mm en moins.

L'épaisseur moyenne de recouvrement des grillages pour les enduits qui en comportent doit être au moins égale à 6 mm.

Localement, des épaisseurs inférieures à 6 mm et supérieur à 3 mm sont tolérées lors de jointement et de recouvrement particuliers.

8.1.3 Modalités des vérifications d'épaisseur

8.2 Aspect de surface

En fin d'exécution, compte tenu de l'égrenage et du dépoussiérage ultérieurs avant mise en peinture l'enduit ne doit présenter :

Page 35: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 35 / 103

ni pulvérulence superficielle, ni gerçure, ni craquelure, ni trou ou strie de profondeur supérieure à 1 mm ;

de façon systématique de trous ou stries de profondeur inférieure à 1 mm,

Les défauts de surface doivent pouvoir être rattrapés par les travaux d'apprêt normalement prévus compte tenu du type de peinture et de la qualité de finition désirées.

8.3 Planéité de l'enduit

8.3.1 Planéité locale

Une règle de 0,20 m appliquée sur l'enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 1 mm.

8.3.2 Planéité générale

8.3.2.1 Enduit exécuté sans nu ni repère

Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait, un écart supérieur à 10 mm.

8.3.2.2 Enduit exécuté sur nus et repères

Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.

8.3.3 Verticalité (Enduit exécuté sur nus et repères seulement.)

Une tolérance de verticalité de 5 mm au plus est admise sur la hauteur de l'étage courant (2,50 m).

CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE Ŕ DTU 25.31 Avril 1994 NF Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre

1 Domaine d'application

Concernés : Cloison de distribution ou de doublage de mur des locaux à usage courant

Exclus : Doublages de conduits de fumée Parois de séparation de logement [voir P 51-201 (Référence DTU 24.1)]. Eléments en plâtre à parements lisses de hauteur d'étage Carreaux fabriqués à partir de gypse de synthèse Carreaux d'épaisseur inférieure à 5 cm.

6.1 Aspect de surface

L'état de surface de la cloison doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré, et notamment défini par la norme NF P 74-201 (Référence DTU 59.1).

6.2 Planitude

6.2.1 Planitude locale

Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de la cloison au droit des joints ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 0,5 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre carreaux.

6.2.2 Planitude générale

Une règle de 2 m appliquée sur le parement de la cloison et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm.

Aplomb : Ce document ne comporte pas d’indications de tolérance en matière d’aplomb de la cloison.

Page 36: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 36 / 103

OUVRAGES EN PLAQUES DE PLATRE - NF DTU 25.41 Février 2008

Ce DTU est limité aux cloisons comportant une ossature simple et deux parements.

Pour tous les autres types de cloisons, les documents particuliers du marché (DPM) pourront se référer à ce DTU pour fixer les tolérances.

1 Domaine d'application

Concernés :

Ouvrages verticaux et horizontaux réalisés avec les plaques de plâtre. Cloisons de distribution et contre cloisons de hauteur inférieure à 6,50 m, Plafonds et habillages, Parois de gaines techniques

de bâtiments destinés aux logements, hôtels, bâtiments scolaires et hospitaliers ainsi qu'aux immeubles de bureaux et aux autres bâtiments soumis à des sollicitations équivalentes.

Exclus : Cloisons en panneaux préfabriqués, fixes ou démontables, utilisant ces plaques comme

parement, notamment les cloisons en panneaux avec âme à réseau alvéolaire ; Complexes d'isolation thermique plaques de plâtre — isolant utilisés en doublage de murs ou

en habillages horizontaux ou inclinés ; Conduits de désenfumage ou de ventilation horizontaux, verticaux ou inclinés ; Cloisons acoustiques séparatives à double ossature indépendante.

OUVRAGES HORIZONTAUX OU INCLINES

6.2 Ouvrages horizontaux et inclinés

6.2.2.3 Planéité et horizontalité de l'ossature

La planéité et l'horizontalité du plafond en plaques résultent des caractéristiques de l'ossature support des plaques de plâtre qui doit donc être mise en place et réglée afin de respecter les prescriptions ci-après :

Planéité

La surface matérialisée par la sous-face de l'ossature ci-dessus ne doit pas présenter d'irrégularité de niveau supérieure à 5 mm, sous une règle de 2 m déplacée perpendiculairement aux éléments de cette ossature.

Horizontalité de l'ossature

L'écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm.

6.2.6 Caractéristiques de l'ouvrage

6.2.6.1 Aspect de surface

L'état de surface de la face apparente de l'ouvrage doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré (voir Annexe A).

En particulier, après traitement des joints et ragréage local (tête de vis, rebouchage superficiel) voir au paragraphe 6.1.4.4, le parement ne doit présenter ni pulvérulence, ni trou.

6.2.6.2 Planéité et horizontalité

6.2.6.2.1 Planéité locale

Une règle de 0,20 m appliquée à la sous-face de l'ouvrage ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait ni écart supérieur à 1 mm, ni manque ni changement de plan brutal entre plaques.

Page 37: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 37 / 103

6.2.6.2.2 Planéité générale

Une règle de 2 m appliquée à la sous-face de l'ouvrage et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.

6.2.6.2.3 Horizontalité

L'écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm.

OUVRAGES VERTICAUX

6.3 Ouvrages verticaux en plaques de plâtre

6.3.13 Caractéristiques des ouvrages

6.3.13.1 Aspect de surface

L'état de surface du parement doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré.

En particulier, après traitement des joints, et ragréages localisés (tête de vis, usure superficielle) le parement de l'ouvrage ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni trou.

6.3.13.2 Planéité

6.3.13.2.1 Planéité locale

Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne doit faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait ni écart supérieur à 1 mm ni manque, ni changement de plan brutal entre plaques.

6.3.13.2.2 Planéité générale

Une règle de 2 m appliquée sur le parement de la cloison et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.

6.3.13.2.3 Aplomb

Le faux aplomb mesuré sur une hauteur d'étage courante (de l'ordre de 2,50 m) ne doit pas excéder 5 mm.

Page 38: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 38 / 103

OUVRAGES DE DOUBLAGE ET HABILLAGE EN COMPLEXES ET SANDWICHES PLAQUES DE PAREMENT EN PLATRE ISOLANT Ŕ DTU 25.42 Mai 1993/février 2003 – NF

1.1.1 Objet et domaine d'application

Ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou d'habillage verticaux, horizontaux ou inclinés réalisés à partir de complexes et sandwiches d'isolation thermique intérieure.

Par ouvrage incliné on entend, par exemple, l'habillage de rampant.

COMPLEXES PAR COLLAGE

2.5 Caractéristiques des ouvrages

2.5.1 Aspect de surface

L'état de surface du parement doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré.

En particulier, après traitement des joints, le parement de l'ouvrage ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni trou.

2.5.2 Planéité

2.5.2.1 Planéité locale

Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne doit faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre complexes.

2.5.2.2 Planéité générale

Une règle de 2,00 m appliquée sur le parement du complexe et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm.

2.5.2.3 Verticalité

Une tolérance de verticalité de 5 mm au maximum est admise sur la hauteur de l'étage courant.

Cette prescription ne concerne que les murs en travaux neufs. Pour les murs anciens, la verticalité finale de l'ouvrage est fonction de l'état initial du mur.

COMPLEXES ET SANDWICHES PAR FIXATION MECANIQUE

3.6 Etat de surface

3.6.1 Aspect de surface

L'état de surface du parement du complexe ou du sandwich doit être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré.

En particulier, après traitement des joints, le parement de l'ouvrage ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni trou.

3.6.2 Planéité

3.6.2.1 Planéité locale

Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne doit faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre complexes.

3.6.2.2 Planéité générale

Une règle de 2,00 m appliquée sur le parement du complexe et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm.

Page 39: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 39 / 103

3.6.2.3 Verticalité

Dans le cas de mise en œuvre verticale des complexes, une tolérance de verticalité de 5 mm au maximum est admise sur la hauteur de l'étage courant.

Cette prescription ne concerne que les murs en travaux neufs. Pour les murs anciens, la verticalité finale de l'ouvrage est fonction de l'état initial du mur.

3.6.2.4 Horizontalité

L'écart du niveau avec le plan de référence doit être inférieur de 3 mm/m sans dépasser 2 cm (cas des plafonds seulement).

Pour les plafonds, l'horizontalité du support final est fonction de l'état initial du mur.

OUVRAGES EN STAFF Mise en œuvre – NF DTU 25.51 Mai 2011

1 Domaine d'application compris départements d’outre-mer

La mise en œuvre d’ouvrages en staff réalisés pour les besoins de l’architecture intérieure, de la décoration et de l’équipement technique des bâtiments, à l’aide de moulages et plaques en staff traditionnel mis en œuvre sur système scellé.

Concernés : A l'extérieur et à l'intérieur des bâtiments, Neufs en construction ou existants en réhabilitation, restructuration, aménagement.

Les ouvrages en staff réalisés à l'extérieur doivent être protégés de l'action directe de l'eau (5.2)

Exclus : Ouvrages spéciaux impliquant des exigences techniques particulières (par exemple

acoustiques) qui pourraient être requises dans des marchés de travaux. Ouvrages constitués de moulages ou plaques en staff d’une épaisseur nominale supérieure à

20 mm ; Ouvrages en staff qui par nature ne sont pas incorporés par fixation définitive dans la

construction (par exemple stands d’une exposition) ;

11 Caractéristiques des ouvrages achevés

11.1 Aspect des faces de parement des ouvrages

L’état de surface de la face de parement de l’ouvrage doit être tel qu’il permet l’application des finitions usuelles sans autres travaux préparatoires que ceux admis pour le type de finition considéré.

Dans l’ensemble, il convient que la face de parement de l’ouvrage en staff soit exempte — de tâches d’huile ou de graisse ; — d’efflorescence ; — d’inscriptions au crayon gras ou à l’encre ; — de rayures ; — de bulles de plâtre ; — d’écornures d’arêtes ; — de cavités ou manques de plâtre dans les détails ; — d’éventuelle fissure ou casse, laquelle ne serait pas admise.

11.2 Planéité des faces de parement

11.2.1 Planéité locale

Elle doit être vérifiée avec une règle métallique de longueur L égale à 200 mm comportant trois plots, comme indiqué sur la Figure 33 (le plot isolé est placé au milieu de la règle),

La hauteur h des plots est de : 1 mm pour une planéité courante ; 0,6 mm pour une planéité supérieure.

La largeur des plots est de 5 mm.

Page 40: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 40 / 103

Il convient qu’il soit possible de mettre en contact simultanément les deux plots d’extrémités avec la surface de parement de l’ouvrage, et que l’on puisse observer un basculement de la règle lorsque le plot central est en contact avec l’ouvrage.

11.2.2 Planéité générale

La même procédure que ci-avant est utilisée, avec une règle de longueur L égal à 2 m.

La hauteur h des plots est de : 5 mm pour une planéité courante ; 3 mm pour une planéité supérieure.

La largeur des plots est de 25 mm.

12 Verticalité des ouvrages

Une tolérance de verticalité de 1 mm est admise par tranche ou partie de tranche de 0,5 m de hauteur (par exemple pour une hauteur de 3,60 m, la tolérance doit être de 8 mm).

Il convient que les ouvrages d’architecture intérieure, détenant une fonction technique, présentent pour leurs faces de parement les présentes caractéristiques d’aspect des surfaces et de planéité.

Les documents particuliers du marché indiquent les niveaux de finition des faces vues des ouvrages à fonction technique exclusive.

Page 41: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 41 / 103

ENDUITS DE MORTIER – NF DTU 26.1 Avril 2008

1 Domaine d'application

Concernés :

Enduits épais en mortier de ciments, de chaux hydrauliques, de chaux aérienne, de mélange plâtre et chaux aérienne, appliqués sur les supports suivants :

maçonneries neuves ou anciennes de pierres, briques de terre cuite, blocs en béton, montés au mortier de liants hydrauliques ;

bétons courants ou soignés, béton caverneux, bétons de granulats légers ; maçonneries de blocs en béton cellulaire autoclavé ; lattis métalliques ; maçonneries en moellons, à pierres vues. maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants ou de plâtre, sauf les enduits sur

les monuments historiques, sur les édifices implantés dans les sites faisant l'objet d'une protection patrimoniale au titre du code du patrimoine, du code de l'urbanisme ou du code de l'environnement et sur les bâtiments anciens patrimoniaux.

NOTE 1 - Les travaux d'enduits sur le patrimoine protégé au titre des monuments historiques sont traités par le livre I — Fascicule Technique — Ouvrages de maçonnerie du Ministère de la Culture et de la Communication et de la Direction de l'Architecture et du Patrimoine.

enduits extérieurs et intérieurs verticaux à fonctions d'imperméabilisation et de parement, enduits intérieurs verticaux avec ou sans fonction d'imperméabilisation, enduits horizontaux extérieurs ou intérieurs exécutés en sous-face d'ouvrages, enduits de dressement,

Exclus : enduits minces de ragréage ou de lissage (épaisseur ≤ 5 mm) ; enduits à fonctions particulières : enduits d'étanchéité, enduits de cuvelage.

11 Caractéristiques des enduits sur supports de maçonnerie neuve

Ces caractéristiques ne s'appliquent pas aux enduits sur maçonneries anciennes (selon l'article 12).

11.1 Planéité

Elle se mesure par la flèche prise sous la règle de 2,00 m (tableau 15) qui doit être au plus égale aux valeurs suivantes :

Enduit courant : 1 cm Enduit soigné : 0,5 cm Enduit exécuté entre nus et repères : 0,5 cm

11.2 Épaisseur

Les épaisseurs de l'enduit fini doivent être respectées, pour assurer notamment l'imperméabilisation des murs extérieurs et la planéité de l'enduit.

Tableau 16 Épaisseurs d'enduits d'imperméabilisation

Page 42: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 42 / 103

Sur béton banché, l'épaisseur minimale de l'enduit de dressement ou de l'enduit monocouche est de 5 mm.

En intérieur, l'épaisseur minimale du corps d'enduit ou de l'enduit monocouche est de 6 mm.

Dans ces 2 cas les épaisseurs maximales courantes sont de 15 mm.

Le gobetis n'étant pas appliqué régulièrement, son épaisseur n'est pas comptée dans l'épaisseur finale de l'enduit monocouches ou multicouches.

11.3 Aspect

Un enduit doit présenter un état de surface régulier. Il doit être exempt de soufflures, cloques, fissures caractérisées. Les arêtes sont sans écornures ni épaufrures. Les joints sont rectilignes.

11.4 Aplomb

Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits soignés ou exécutés entre nus et repères.

L'enduit appliqué dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de verticalité de 1,5 cm mesurée sur 3 mètres.

Page 43: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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CHAPES/DALLES à base de liants hydrauliques – NF DTU 26.2 Avril 2008

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Chapes et dalles non structurelles à base de liants hydrauliques dans les locaux intérieurs.

Concernés :

Supports neufs ou anciens remis à nus tels que définis à l'article 6 du présent document. adhérentes, désolidarisées ou flottantes dans les locaux à faibles sollicitations tels que définis

au paragraphe 3.2.1 ; adhérentes et désolidarisées (à l'exclusion des chapes flottantes) dans les locaux : à sollicitations modérées tels que définis au paragraphe 3.2.2 ; à fortes sollicitations tels que définis au paragraphe 3.2.3, limités aux cuisines collectives.

Exclus : chapes fluides quelle que soit la nature du liant ; locaux industriels.

9 États de surface et tolérances de l'ouvrage fini

9.1 États de surface

L'état de surface des chapes ou dalles, obtenu après dressage à la règle, talochage manuel ou mécanique et lissage doit être fin et régulier.

9.2 Tolérances

9.2.1 Cas général

Les tolérances maximales admissibles, observées en déplaçant librement la règle en tous sens sur la surface du support, sont :

5 mm sous la règle de 2 m, 2 mm sous le réglet de 0,20 m.

9.2.2 Cas particuliers où la chape ou la dalle est destinée à recevoir un sol souple

Les tolérances maximales admissibles, observées en déplaçant librement la règle en tous sens sur la surface du support, sont :

5 mm sous la règle de 2 m, 1 mm sous le réglet de 0,20 m.

9.2.3 Niveau (ou planimétrie générale)

L'écart de niveau se mesure par la différence existant entre la position de la surface finie par rapport au niveau prévu matérialisé par un trait ou des points de référence existants.

« d » étant la distance en mètres au point de référence le plus proche, la tolérance admissible est de :

± (0,005 + 0,001 × d) (en mètres)

NOTE : La planimétrie générale peut ne pas être horizontale (cas de forme de pente, raccordement à des ouvrages existants ou imposés, etc.).

Page 44: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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SOUS-COUCHES ISOLANTES sous chape ou dalles flottantes et sous carrelage - DTU 26.2/52.1 Décembre 2003 NF

Il n’y a pas, à proprement parlé, de notion de tolérances pour les sous-couches elles-mêmes, les tolérances sont celles de son support.

1 Domaine d'application

Sous-couches isolantes sous chape et dalle ou sous carrelage scellé pour des ouvrages réalisés à l'intérieur des locaux, à l'exclusion :

des locaux à sollicitations modérées et des locaux à fortes sollicitations tels que définis dans la norme NF P 61-202 (Référence DTU 52.1) ;

des locaux avec siphon de sol ; des planchers rayonnants électrinques.

Il traite aussi des sous-couches isolantes planes ou à plots pour la réalisation de planchers chauffants hydrauliques à basse température désignés planchers chauffants dans la suite du document.

5.3 Planéité

Le support destiné à recevoir la sous-couche isolante doit avoir une planéité de 7 mm sous la règle de 2 m et 2 mm sous la règle de 20 cm avec un aspect de surface fin et régulier qui correspond à l'état de surface d'un béton surfacé à parement soigné.

Si le support ne présente pas les tolérances de planéité et d'état de surface requis, la mise en oeuvre d'un enduit de préparation de sol tel que décrit au paragraphe 4.1 ou d'un ravoirage est alors nécessaire.

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PROJECTION Pneumatique de laines minérales avec kraft - DTU 27.1

Février 2004 - NF

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Revêtements réalisés par projection pneumatique de produits élaborés à partir de laines minérales avec liant sur parois ou structures de bâtiment.

Exclus : la protection des toitures en bac sec et des bardages des locaux à forte hygrométrie. la protection des tuyauteries véhiculant des fluides à température < à 0 °C ou > à 160 °C les produits pâteux (DTU 27.2

11.1 Acceptation des épaisseurs réelles

L'épaisseur moyenne déterminée conformément à l'Annexe B ne doit pas être inférieure à l'épaisseur résultant des obligations contractuelles.

En règle générale l'écart moyen d'épaisseur ne doit pas être supérieur à 10 % de l'épaisseur moyenne. Pour les épaisseurs moyennes inférieures ou égales à 40 mm, l'écart moyen ne doit pas être supérieur à 4 mm.

Lorsque l'application ne respecte pas la règle précédente, une nouvelle épaisseur moyenne est calculée sur la base d'un nombre de mesures égal à 50 % du nombre total des mesures effectuées (20 % dans le cas d'application de protection incendie), les valeurs retenues étant les plus faibles de l'échantillon.

La valeur minimale absolue est fixée à 10 mm. En outre, dans le cas d'application de protection incendie, aucune des épaisseurs mesurées ne doit être inférieure à 90 % de l'épaisseur résultant des obligations contractuelles.

L'épaisseur moyenne peut être supérieure à l'épaisseur résultant des obligations contractuelles sans excéder toutefois l'épaisseur maximale dont la tenue est justifiée par un essai pour le degré de résistance au feu choisi.

PROJECTION de produits pâteux – DTU 27.2 Mars 1997 NF

1 Domaine d'application

Revêtements réalisés par projection de produits pâteux sur parois et structures de bâtiment, conduits ou équipements intérieurs, ou en ambiance extérieure protégée.

Exclus : les produits à base de laine minérale et d'un liant (DTU 27.1) ; les liants à base de silicates solubles.

6 Acceptation des épaisseurs réelles

L'épaisseur moyenne réelle, mesurée avant durcissement, conformément à l'annexe B, ne doit pas être inférieure à l'épaisseur résultant des obligations contractuelles. En outre, dans le cas d'application de protection incendie, aucune des épaisseurs mesurées ne doit être inférieure à 90 % de l'épaisseur résultant des obligations contractuelles.

L'écart moyen d'épaisseur ne doit pas être supérieur à 10 % de l'épaisseur moyenne.

Pour les épaisseurs moyennes inférieures à 40 mm, il est admis que l'écart moyen est limité à 4 mm ; par dérogation à la règle des 10 %, on admet le calcul d'une nouvelle épaisseur moyenne basée sur un nombre de mesures égal à 50 % (20 % dans le cas d'application de protection incendie) du nombre total des mesures effectuées, les valeurs retenues étant les plus faibles de l'échantillon.

Dans le cas d'application de protection incendie, l'épaisseur moyenne peut être supérieure à l'épaisseur résultant des obligations contractuelles sans excéder toutefois l'épaisseur maximale dont la tenue est justifiée par un essai pour le degré de résistance au feu choisi.

Page 46: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 46 / 103

CHARPENTE ET ESCALIER BOIS – DTU 31.1 Mai 1993/Août 2002 NF

Norme reprenant le DTU 31.1 de juin 1993 sans modifications. (Transformation des DTU en normes)

1.1 Objet

Le présent cahier des clauses techniques a pour objet de définir les règles à observer pour la construction ou l'entretien ou la réparation des ouvrages à structures bois ou mixte bois/métal de bâtiment et annexes.

On ne peut raisonnablement utiliser les présentes prescriptions pour réparer des ouvrages à structures bois ou mixte bois/métal que dans le cas d'ouvrages eux-mêmes exécutés en conformité avec le présent texte.

1.2 Domaine d'application Outre-mer exclu

Concernés :

Travaux de charpente, pans de bois et escaliers en bois en France métropolitaine

Exclus : les étaiements destinés à soutenir des terres afin de réaliser une dénivellation les maisons à ossature bois visées par le DTU n° 31.2.

6.1 Dimensions des bois

6.1.1 Dimensions transversales

Les dimensions des sections des bois sont celles indiquées au projet.

Ces dimensions s'entendent pour des bois à 20 % d'humidité ou 15 % pour les charpentes fabriquées dans l'industrie et les bois lamellés-collés.

Les tolérances sur les dimensions des sections transversales sont : bois grossièrement équarris : ± 5 % sciages :

+0/-5 mm pour toutes dimensions supérieures à 50 mm. ± 3 mm pour les dimensions inférieures ou égales à 50 mm.

bois lamellés-collés : sur les épaisseurs : -2/+5 mm valeurs ramenées à ± 2 mm dans les parties en contact avec d'autres ouvrages sur les hauteurs des sections : ± 2 % limitées à ± 10 mm.

6.1.2 Longueurs

Les tolérances sur les longueurs sont : ± 8 mm jusqu'à 6 mètres ± 10 mm au-delà de 6 mètres.

6.2 Positionnement des pièces des charpentes en treillis

Le positionnement des pièces de treillis doit être tel que leur axe corresponde au positionnement théorique prévu aux plans avec une tolérance de ± 20 mm.

Dans les systèmes triangulés prévus à nœuds canoniques, cette tolérance est ramenée à ± 10 mm.

Pour avoir une reprise des charges correcte il faut que les axes des barres soient concourants. On a alors un "nœud canonique".

6.3 ASSEMBLAGES

6.3.1 Assemblages à entailles

Les mortaises, embrèvements, etc., doivent présenter un évidement égal aux tenons et abouts des pièces qu'ils reçoivent.

Les chevilles dépassent des pièces de 3 à 5 cm de part et d'autre.

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6.3.2 Assemblages par juxtaposition

6.3.2.1 Assemblages boulonnés

Le diamètre des trous de boulons est égal au diamètre nominal des boulons augmenté de : 2 mm dans le cas d'assemblages traditionnels dans lesquels les boulons n'assurent que le

maintien en place des pièces assemblées. 1 mm dans le cas où les boulons assurent la transmission d'un effort ou d'un couple. 0 mm ou au maximum 2 mm dans le cas de flasques métalliques. sans jeu : 0 mm dans le cas de structures triangulées boulonnées. 2 mm pour les montages en place dans le cas où ce jeu a été prévu à l'étude.

Le positionnement d'un boulon par rapport à son emplacement théorique doit être exact à ± 5 mm.

6.3.2.2 Assemblages cloués

Les clous sont placés alternativement de part et d'autre des lignes de répartition théorique et de telle façon que deux clous successifs ne soient pas plantés dans la même fibre de bois. Le décalage par rapport à la ligne de répartition est au plus égal à 1 diamètre.

Dans le cas d'un clouage double face, les files d'une face sont décalées par rapport à celles de l'autre face, d'une valeur au moins égale à 2 diamètres.

6.3.2.3 Assemblages brochés

Les broches sont placées alternativement de part et d'autre des lignes de répartition théorique, le décalage étant au plus égal à 1 diamètre.

6.3.2.4 Assemblages tirefonnés

La répartition des tire-fond suit les mêmes règles que celles indiquées au boulonnage.

Les tire-fond sont posés dans des avant-trous dont le diamètre est égal au diamètre à fond de filet sur la longueur de filetage et au diamètre du tire-fond sur la longueur du collet ou bien encore à 0,7 fois le diamètre du tire-fond.

6.3.3 Assemblages avec organes complémentaires d'assemblage

6.3.3.1 Assemblages à clavettes (ou clés)

6.3.3.2 Assemblages avec goujons tronconiques

Les goujons sont montés sans jeu. La profondeur des logements est supérieure à la profondeur de pénétration du goujon de façon à permettre le contact des pièces assemblées.

6.3.3.3 Assemblages avec anneaux

Les anneaux sont montés sans jeu. La profondeur des logements est supérieure de 2 mm au plus à la profondeur de pénétration de l'anneau.

6.3.3.4 Assemblages boulonnés avec crampons

6.3.4 Assemblages à goussets et connecteurs métalliques

6.3.4.1 Goussets métalliques en tôle d'acier épaisse (épaisseur supérieure à 3 mm)

Les trous dans les tôles sont percés au diamètre nominal des boulons ou tire-fond augmenté de 2 mm au maximum.

La tolérance sur la position des goussets est de ± 10 mm.

6.3.4.2 Goussets métalliques de tôle mince

Ils peuvent être percés en même temps que les bois dans le cas de boulons, ou cloués sans préperçage.

La tolérance sur la position des goussets est de ± 10 mm.

6.3.4.3 Connecteurs métalliques

La tolérance sur la position des connecteurs métalliques est de ± 10 mm.

Une valeur supérieure peut être acceptée si les connecteurs sont surdimensionnés.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 48 / 103

Les connecteurs ne doivent pas faire saillie sous la rive inférieure des entraits ou la rive supérieure des arbalétriers.

6.3.5 Assemblages à goussets en bois ou dérivés du bois

Ils ne peuvent pas être en panneaux de particules.

6.3.5.1 Goussets en bois contrecollé

Ils sont positionnés à ± 10 mm par rapport à leur position théorique.

L'épaisseur des planches utilisées ne doit pas excéder 15 mm et leur largeur 100 mm.

6.3.5.2 Goussets en contreplaqué

Les dimensions des goussets en contreplaqué sont conformes aux dimensions théoriques avec une tolérance de ± 5 mm sur largeur et longueur.

Ils sont positionnés à ± 10 mm par rapport à leur position théorique.

6.3.6 Eléments métalliques

6.3.6.1 Forgeage, pliage, emboutissage, débitage

6.3.6.2 Ferrements

Le diamètre des trous de boulons est égal à celui des boulons ou tire-fond augmentés de 1 mm lorsqu'il y a un ferrement sur une seule face, et de 2 mm pour deux ferrements assemblés par un seul groupe de boulons.

Les ferrures posées encastrées prévues affleurantes doivent l'être avec une tolérance de ± 1 mm. L'intervalle entre le bord de l'entaille et la ferrure ne doit pas excéder 2 mm.

6.3.6.3 Boulonnage des éléments métalliques

6.3.6.4 Eléments soudés en acier

6.3.7 Assemblages collés

6.3.7.1 Fabrication des bois lamellés-collés

6.3.7.1.6 état de surface et géométrie des lamelles avant encollage

L'épaisseur d'une lamelle doit être régulière avec des tolérances de ± 2/10 mm.

Les lamelles coffinées (ou tuilées) sont à éliminer lorsque la flèche excède 2 mm pour les lamelles d'épaisseur inférieure à 25 mm et 1 mm pour les lamelles d'épaisseur égale ou supérieure à 25 mm.

6.3.7.4 Aboutage des bois massifs

6.3.8 Assemblages des pannes et chevrons

Si les pannes sont assemblées entre elles par entures à sifflet, sans autre organe d'assemblage que des clous, la longueur horizontale de l'assemblage est égale à au moins 1 fois 1/2 la hauteur des pannes.

Lorsque les chevrons sont composés de plusieurs pièces, le raccordement est exécuté au droit des pannes ou des appuis par une enture à sifflet dont la longueur, mesurée parallèlement à l'axe du chevron, est égale à 2 fois la hauteur de ce dernier.

Le raccordement des chevrons sur appui peut aussi être réalisé par chevauchement, le débord sur appui n'étant pas inférieur à 5 cm.

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CHAPITRE VII POSE DES OUVRAGES

7.4 Appareils d'appui

Les appareils d'appui sont posés et réglés avec, dans le cas d'ouvrages courants dont la plus grande dimension ne dépasse pas 60 mètres, les tolérances suivantes :

sur les portées : ± 2 cm sur les travées : ± 1 cm sur les niveaux : ± 2 cm sur l'équerrage : ± 1,5 cm

7.6 Positionnement, aplomb et niveau des ouvrages

Les tolérances sur les cotes d'implantation et celles sur les grandes dimensions de l'ouvrage sont égales à :

± 0,5 cm jusqu'à 7,5 mètres ± 1,5 cm à 10 mètres ± 5 cm à 100 mètres

Les valeurs intermédiaires sont obtenues par interpolation linéaire entre 7,5 m et 10 m et entre 10 m et 100 m.

Les niveaux doivent être respectés avec une tolérance de ± 1 cm sur une longueur de 10 mètres et les aplombs sont réglés avec une tolérance de ± 2,5 mm/m sans excéder ± 2,5 cm.

7.7 Chevronnage

Les faces supérieures des chevrons doivent se trouver dans un même plan avec une tolérance de désaffleurement de 1 cm par rapport à la surface définie par les deux chevrons adjacents.

Certains matériaux de couverture exigent des tolérances plus réduites (se reporter aux DTU correspondants).

7.9 Solivage

Le désaffleur d'une rive de solive ne doit pas excéder 1 cm par rapport à la surface définie par les deux solives adjacentes.

7.11 Bardages en long pan. Pignons

Les écarts de désaffleurement sur la surface de revêtement ne doivent pas excéder 2 mm.

Si un pare-pluie est disposé sous le revêtement, il doit être constitué de lés horizontaux avec des recouvrements de 5 cm.

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OSSATURE BOIS Construction de maisons et bâtiments – DTU 31.2 Janvier 2011 NF

Mise à jour de la norme NF P 21-204-1 (DTU 31.2), de mai 1993 et de son amendement A1, de février 1998, effectuée dans le cadre du Plan Europe, destinée à intégrer les normes européennes.

Ce DTU n’a pas été modifié sur le fond technique de la définition des ouvrages.

1 Domaine d'application Ŕ Départements d’outre-mer exclus

Concernés :

Constructions dont les murs notamment sont réalisés à partir de poteaux et de poutres en bois, quelle que soit leur section :

Bâtiments d'usage courant et pour les exigences et les sollicitations que les autres bâtiments ont en commun avec les bâtiments d'usage courant.

Bâtiments contenant des locaux à faible ou moyenne hygrométrie.

Exclus :

Locaux à ambiance agressive telle que définie dans la NF EN ISO 12944. Constructions à pan de bois comportant des remplissages (maçonnerie, torchis, paille, etc.).

Ces constructions traditionnelles dites aussi à colombage relèvent des usages locaux. Les ouvrages dont les éléments porteurs de structure font appel à d'autres principes :

les murs en madriers ou en rondins empilés à chant ; les murs sandwiches associant, par collage, des revêtements extérieurs et intérieurs en

bois ou en panneaux dérivés du bois à un matériau isolant (AT ou DTA) les éléments structuraux préfabriqués porteurs à base de bois, à voile travaillant

(panneaux de particules, bois panneautés, panneaux massifs contrecollés, etc.) ou les modules tridimensionnels (AT ou DTA)

Les éléments de fondation en bois.

7.4.1 Réalisation des parois verticales

7.4.1.3 Tolérances de mise en œuvre

Les tolérances sont vérifiées en œuvre, avant exécution des revêtements extérieurs et intérieurs.

4.4.1.3.1 Tolérance de verticalité Un faux-aplomb ≤ 0,005 m est admis sur une hauteur d'étage.

4.4.1.3.2 Tolérance de raccordement

Le désaffleur entre éléments de structure de mur adjacents ou superposés de part et d'autre d'un plancher doit être ≤ 3 mm.

Certains parements (extérieur ou intérieur) peuvent imposer une tolérance de planéité réduite, ( Documents particuliers du marché (DPM))

4.4.1.3.3 Tolérance de planéité

La planéité mesurée à la règle de 2 m entre deux éléments de structure de mur superposés de part et d'autre d'un plancher ne doit pas révéler une flèche > 5 mm, sauf si ces éléments sont décalés pour former larmier.

4.4.1.3.4 Tolérances dimensionnelles

Les tolérances dimensionnelles des façades du bâtiment mesurées sur 10 m sont : longueur et largeur : ± 0,01 m équerrage : ± 0,01 m

Page 51: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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7.4.2 Réalisation des planchers

Qu'il s'agisse du système « poutre sur poteaux » ou du système « plate-forme », dans leur état final, les parois planchers doivent constituer un ouvrage plan et continu.

La planéité de l'ouvrage terminé est conditionnée en grande partie par celle du solivage

7.4.2.1 Solivage en bois, bois massif reconstitué, bois massif abouté, LVL ou bois lamellé-collé

7.4.2.1.1 Pose du solivage

L'ouvrage est réalisé en respectant les indications des normes NF DTU 31.1, NF DTU 31.3 ou NF DTU 51.3 et des règles Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1) ou CB 71 (NF P 21–701).

7.4.2.1.2 Pose du plancher

Le plancher en lames, planches ou panneaux fixé sur le solivage doit être mis en œuvre en suivant les indications du paragraphe 3.2 « Planchers porteurs sur solivage mis en œuvre avec risque d'exposition à l'eau » du DTU 51.3.

7.4.2.2 Solivage en éléments porteurs composites

7.4.2.2.1 Pose du solivage

Les éléments de poutre droite composite doivent satisfaire aux spécifications du paragraphe 7.3.2, ou avoir fait l'objet d'une procédure d'évaluation concluant favorablement à leur emploi dans le domaine considéré.

7.3.2 Eléments de charpente de toiture ou de plancher

Les éléments de charpente préfabriqués : fermes, arcs, portiques, poutres droites et leurs assemblages doivent satisfaire aux spécifications des normes NF DTU 31.1 et NF DTU 31.3 ou faire l'objet d'une procédure d'évaluation concluant favorablement à l'utilisation envisagée.

L'entrepreneur en effectue le montage en suivant les indications du plan d'exécution approuvé par le maître de l'ouvrage ou son mandataire.

Il réalise les fixations telles qu'elles ont été prévues aux endroits figurant sur ce plan.

7.4.2.2.2 Pose du plancher

On se reportera au paragraphe 7.4.2.1.2.

« FERMETTES » - Charpente en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets – DTU 31.3 Mai et Septembre 1995 NF

1 Domaine d'application

Fermes et poutres totalement ou partiellement triangulées assemblées par goussets ou connecteurs métalliques (dites aussi « fermes-chevrons » ou fermes industrialisées).

4.1 Tolérances

A) Alignement des fermes

A partir de la référence théorique matérialisée par les appuis de la ferme, la tolérance d'aplomb (ou verticalité) admise est la suivante : < 0,005 m/m de hauteur de ferme sans excéder 18 mm.

Les autres tolérances sont définies par la norme NF P 21-203 (Référence DTU 31.1).

B) Entraxe des fermes

Par rapport à la position nominale des fermes sur le plan de pose, une tolérance de ± 20 mm est admise.

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CHARPENTE EN ACIER Ŕ NF DTU 32.1 – Octobre 2009

Pour les tolérances, ce DTU renvoie à la norme EN 1090-2 (Indice de classement P 22-101-2).

1 Domaine d’application

Le présent document propose des clauses techniques pour l’exécution de tous types de bâtiments à ossature en acier y compris la partie acier des constructions mixtes en se référant et en renvoyant aux NF EN 1090-2 et NF P 22-101-2/CN qui énoncent des règles techniques dont les exigences doivent être appliquées de façon appropriée à chaque opération.

Les dispositions du présent document s’appliquent à l’exécution de constructions réalisées à partir de produits en acier laminés à chaud, finis à chaud, soudés ou profilés ou formés à froid.

NOTE 2 Ces dispositions peuvent être appliquées à des travaux de réhabilitation sous réserve de vérification de la compatibilité des techniques à utiliser avec les matériaux d’origine (soudabilité par exemple).

Le présent document est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises.

Les tolérances de fabrication et de montage constituent un catalogue qui est hors de proportion avec la prétention de ce recueil.

On se reportera au NF EN 1090-2 et NF P 22-101-2/CN 11 Tolérances géométriques et notamment à l’annexe D et plus particulièrement aux tableaux D11 et D12

CHARPENTE EN ALLIAGE D’ALUMINIUM – DTU 32.2 Mai 1993

Norme reprenant le DTU 32.2 d’avril 1967 et ses additifs sans modifications. (Transformation des DTU en normes)

Ce DTU a été retiré de la liste. On pourra continuer à y faire référence en le citant expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

Pour les tolérances, on se reportera à la norme EN 1090-2 (Indice de classement P 22-101-2).

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 53 / 103

FACADES RIDEAUX – NF DTU 33.1 Mai 2008

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Façades rideaux : façade légère mono ou multi parois, située entièrement en avant des nez de

planchers et assure entre autre et à elle seule sur toute sa surface l'étanchéité à l'air et à l'eau

Paragraphe 3.1 de la NF EN 13830 : « Ensemble composé généralement d'éléments d'ossature verticaux et horizontaux, assemblés et ancrés à la structure du bâtiment, et comportant des remplissages de sorte à constituer une enveloppe continue et légère qui assure à elle seule ou en conjonction avec la construction, toutes les fonctions normales d'un mur extérieur, mais ne contribue en aucune façon à la stabilité de la structure du bâtiment. »

Façades semi-rideaux :

ensemble menuisé constituant la paroi extérieure d'une façade, mais dont certaines zones, et en particulier celles situées devant les allèges et trumeaux en béton ou maçonnés, n'assurent pas à elles seules l'étanchéité à l'air et/ou à l'eau de ces zones de façade. L'Annexe A du présent document précise cette définition

Façades constituées d'une association de différentes fenêtres, portes ou ensembles composés et dont leurs liaisons ne sont pas limitées à des bandes horizontales ou verticales, qui relèvent du NF DTU 36.5 ;

Façades verticales et celles dont l'inclinaison sur la verticale tant vers l'extérieur que vers l'intérieur n'excède pas 15°.

Façades dont les ossatures, bâtis et cadres sont métalliques, avec ou sans coupure thermique et intégrant leurs remplissages.

Façades neuves, sur ossature primaire (béton, charpente métallique, bois) neuve ou existante, destinées à la réalisation de tous types de bâtiments.

Façades dont les remplissages sont conçus avec la technique du vitrage extérieur collé. Cependant la partie proprement dite du collage dit aussi « nœud de collage » sur le cadre métallique rapporté, s'insérant dans l'ossature secondaire doit être évalué conformément à l'ETAG 002 (European Technical Approval Guideline) et au cahier CSTB 3488.

Exclus : Façades dont les ossatures sont en bois ou en matériaux de synthèse ; Bardages ainsi qu'aux parties opaques de façade comportant des techniques non menuisées

comme les bardages rapportés, les vêtages, les vêtures, et les remplissages en pierre ; Ouvrages avec Vitrages Extérieurs Attachés (VEA).

7 Mise en œuvre

7.1.1 État des supports

La pose des façades ne peut être entreprise que si les conditions suivantes sont toutes satisfaites : les travaux de structure (béton, métal, bois, etc.) sont suffisamment avancés et la structure

suffisamment stabilisée pour permettre le traçage de la façade et pour qu'il n'y ait pas par la suite, risque de détérioration ou de déréglage de cette façade ;

les axes de référence du bâtiment sur chaque façade et les niveaux à chaque étage sont tracés. Ces axes sont tracés à un endroit qui restera visible jusqu'à l'application des revêtements des murs intérieurs ; Ces axes de référence sont à l'usage exclusif du façadier ;

les abords du bâtiment sont dégagés et nivelés pour permettre les livraisons par camion au pied du bâtiment ;

les accès aux niveaux sont exécutés ; les supports de la façade et la zone de levage sont dégagés ; le montage de la façade ne peut débuter dans les conditions normales que lorsque les supports

(gros œuvre ou structure qui doivent recevoir ou surplomber cette façade) sont entièrement terminés. Dans le cas exceptionnel où la pose de la façade est débutée avant la fin des travaux de gros œuvre, pour la poursuite de ces travaux, les axes de référence ne pourront se faire qu'à partir de ceux convenus au début de la pose de cette façade. Il est aussi nécessaire, dans ce cas, de prévoir une protection lourde afin de préserver la sécurité des intervenants et de la façade.

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7.1.3 Tolérances admissibles des supports

Les supports doivent respecter les tolérances admissibles définies au Cahier des Clauses Particulières au projet (D.P.M.).

Les supports doivent respecter les tolérances définies à ce sujet par les prescriptions qui les concernent et particulièrement celles de la norme XP P 28-003.

7.1.4 Tolérances de positionnement

Les ancrages doivent être positionnés conformément aux plans remis par le façadier dans les tolérances définies au 7.1.3.

7.2 Mode d'exécution des travaux

7.2.2 Tolérance de pose de la façade

Les tolérances de pose de la façade ne peuvent être respectées que si la structure et particulièrement les supports respectent les tolérances prévues au 7.1.1. et au 7.1.3.

L'écart entre la position d'exécution constatée et la position théorique définie par les plans doit respecter deux critères :

la tolérance d'ensemble : Δe ; la tolérance locale : Δp , tolérance de bosse, ressaut ou creux localisé.

La tolérance Δe est définie dans le tableau suivant en fonction de D : plus grande valeur entre H et L/2, où H est la ligne verticale développée de la partie de façade concernée et L/2 sa demi-longueur horizontale développée.

Tableau 3 Tolérance d'ensemble

La tolérance Δp est définie dans le tableau suivant en fonction de p : distance développée entre deux points quelconques de la façade.

Tableau 4 Tolérance locale

La tolérance sur l'entraxe de deux montants consécutifs sur la hauteur de la fenêtre lorsque ceux-ci constituent le dormant des ouvrants est de ± 1 mm. La tolérance sur la longueur des diagonales de la baie constituée des ossatures formant dormant est ± 2 mm.

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GROS ŒUVRE FACADES RIDEAUX – DTU 33.2 Décembre 1996 XP Tolérances dimensionnelles du gros-œuvre destiné à recevoir des façades-rideaux, semi-rideaux ou panneaux.

Ce DTU est une norme expérimentale. Son application n’est pas rendue automatique par les documents généraux qui font références aux normes homologuées.

Ce DTU devra être explicitement cité dans les documents particuliers du marché (DPM).

5 Valeurs des tolérances

Le respect de la tolérance d'ensemble n'empêche pas que l'écart ponctuel puisse présenter des variations brutales entre des points plus ou moins rapprochés. Ces variations qui traduisent la présence de bosses, de creux ou de ressauts qui peuvent être gênantes pour la mise en œuvre de la façade et son aspect. Il est donc nécessaire de respecter conjointement la tolérance d'ensemble et la tolérance de bosses, de creux et de ressauts.

5.1 Valeur de la tolérance d'ensemble : Δe

La tolérance d'ensemble désignée par Δe s'applique en plus ou en moins. Elle est unique pour l'ensemble de la façade concernée.

La valeur de Δe est donnée par la courbe n° 1 pour les deux classes A et B.

Δe est déterminée pour la façade considérée en fonction de D, telle que définie ci-après :

D plus grande valeur entre H et L/2 ;

H hauteur développée de la partie de façade destinée à recevoir la façade légère. Pour une façade non plane et/ou non verticale, cette valeur est la hauteur développée maximale qui peut être mesurée sur un même plan vertical ;

L/2 demi-longueur développée de la partie de la façade destinée à recevoir la façade légère. Pour une façade non plane et/ou non verticale, cette valeur est la demi-longueur maximale qui peut être mesurée sur un même plan horizontal.

Un exemple illustrant la détermination de H, L/2 et D est donné en annexe A.

La classe A s'applique aux parties de gros œuvre destinées à recevoir des façades rideaux aux sens de la norme NF P 28-001.

La classe B s'applique aux parties de gros œuvre destinées à recevoir des façades semi-rideaux ou panneaux au sens de la norme NF P 28-001.

NOTE : La classe B correspond à une nécessité de concordance entre les ouvertures du gros œuvre et celles de la façade légère.

Figure 2 Courbe n° 1 : Tolérance d'ensemble du gros œuvre

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5.2 Valeur de la tolérance de bosses, de creux et de ressauts : Δp

La valeur absolue de la différence algébrique des écarts ponctuels entre deux points ne doit pas dépasser la valeur donnée par la courbe n° 2 pour les deux classes A et B.

Cette tolérance Δp entre deux points est fonction de la distance développée p entre ces deux points, telle que définie ci-après :

p distance développée entre deux points. Elle correspond à la plus courte mesure entre ces deux points, sur le développé de la façade.

NOTE : Dans ce qui précède, une dimension développée : prend en compte tout changement de direction de la façade concernée quel que soit son angle ; fait abstraction des éventuels joints de dilatation ; fait abstraction des reliefs locaux (profils d'ossatures, nez de plancher, modénatures, etc.).

Un exemple illustrant la détermination de p est donné en annexe A.

Figure 3 Courbe n° 2 : Tolérance de bosses, de creux et de ressauts entre deux points du gros œuvre

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FERMETURES pour baies libres - DTU 34.1 Mai 1993/juin 1994 – NF

Fermeture pour baie libre

Produit manufacturé qui, après mise en œuvre dans une baie libre ou dans un accès couvert constitue un ouvrage permettant l'accès des véhicules et des personnes.

En fonction du mode d'effacement du tablier dans la baie, sont distinguées : les fermetures à refoulement vertical (portes basculantes, portes sectionales, portes portefeuille, portes à

guillotine, rideaux et grilles à enroulement, portes à écran souple...), les fermetures à refoulement latéral (portes coulissantes, grilles extensibles...), les fermetures à rotation guidées ou non guidées (portes pliantes accordéon, portes battantes...).

1.2 Domaine d'application

Fermetures exécutés dans tous les types de bâtiments d'usage courant, en travaux neufs comme en travaux d'entretien.

Lorsque les fermetures assurent certaines fonctions particulières (portes intérieures, passages pour piétons et portes d'ascenseurs, portes anti-effraction, portes coupe-feu ou anti-souffle, issues d'évacuation du public...), les prescriptions relatives à ces fonctions relèvent d'autres documents.

Elles visent uniquement les fermetures pour baies libres telles que définies dans la norme NF P 25-362 dont la surface est ≤ 30 m² et la diagonale ≤ 8 m.

Les fermetures de grandes dimensions font l'objet de Cahiers des Charges spécifiques.

4.3.5 Tolérances de pose des fermetures

Les tolérances de pose des fermetures sont différentes selon la nature du support et le type de fermetures considérés :

4.3.5.1 Pose sur maçonnerie ou béton

La fermeture étant en place, les tolérances admissibles sont les suivantes : verticalité : 2 mm par mètre ; horizontalité : 2 mm par mètre ; écart admissible entre la position réelle de l'axe de la fermeture et sa position théorique :

fermetures posées sur le gros œuvre avant application des enduits (extérieurs ou intérieurs) : ± 10 mm par rapport au plan de la façade ± 10 mm perpendiculairement au plan de la façade,

fermetures posées en baie finie : les tolérances ci-dessus sont réduites à 5 mm.

4.3.5.2 Pose sur structures métalliques ou en bois

La fermeture étant en place, les tolérances admissibles sont les suivantes : verticalité : 1 mm/m ; horizontalité : 2 mm/m.

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CLOISONS AMOVIBLES ET DEMONTABLES – DTU 35.1 Octobre 2001 – NF

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Cloisons amovibles et démontables destinées à l'aménagement intérieur de bâtiments d'usage

courant et les bâtiments industriels ;

Amovibles : constituées d'éléments interchangeables entre eux appelés modules quel que soit leur type : module

plein, module vitré, module bloc-porte, etc. ; cette interchangeabilité se fait sans démontage des modules adjacents et elle est possible dans le

cas de réemploi des modules dans des conditions comparables (même hauteur, même tramage, mêmes finitions, etc.).

Cependant les modules adjacents peuvent être soumis à une transition ou à un pivotement de faible amplitude permettant le dégagement du module concerné.

Démontables : constituées d'éléments : élément plein, élément vitré, élément bloc-porte, etc. ; le démontage et le remontage d'éléments peuvent nécessiter le mouvement d'autres éléments ainsi

que le remplacement de certains constituants. La réutilisation des éléments est possible dans le cas de réemploi dans des conditions comparables (même hauteur, même tramage, mêmes finitions, etc.).

Travaux neufs, travaux de rénovation et de modification d'installation ;

Exclus : Cloisons menuisées construites sur place ; Cloisons de plus de 3 m de hauteur ; Cloisons mobiles ; Cloisons basses ; Parois de chambre froide ; Cloisons séparant deux ambiances hygrométriques sensiblement différentes et où la

température, à l'intérieur de cette cloison, est susceptible d'atteindre le point de rosée et de provoquer ainsi des condensations ;

Ouvrages constituant garde-corps ; Ouvrages d'enveloppe constituant murs extérieurs ; Cloisons en plaques de plâtre à épiderme cartonné ou non.

7.2 Tolérance de mise en œuvre

Horizontalités : hors des lisses hautes et basses, la tolérance d'horizontalité d'une même ligne ou arête continue est de 2 mm/m.

NOTE 1 : Les défauts des supports ne permettent pas toujours d'assurer l'horizontalité des lisses hautes et basses.

Alignements : entre deux lignes ou arêtes réputées alignées et contiguës, un décalage maximum de 1 mm est acceptable ;

Planéité générale : une règle de 1 m appliquée sur tout remplissage réputé plan, quelle que soit sa position, ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 7 mm. La flèche maximale de tout remplissage ou élément réputé plan doit être au maximum du 2/1000 de la plus grande dimension.

NOTE 2 : Certains produits étant très sensibles aux conditions hygrothermiques, leur planéité peut évoluer. Les spécifications indiquées sont celles que l'on doit avoir dans des conditions normales d'utilisation du local.

Les tolérances de mise en œuvre indiquées ci-avant ne peuvent être respectées que si les défauts des supports restent dans les limites indiquées en 5.1.

5.1.1 Rattrapages des défauts des supports

Vis-à-vis des rattrapages des défauts des supports, les cloisons par conception doivent pouvoir absorber les valeurs des écarts ci-après :

vis-à-vis des sols : par rapport au trait de niveau : ± 12,5 mm ;

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planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 m ; vis-à-vis des plafonds fixes :

par rapport au trait de niveau : ± 12,5 mm ; planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 m ;

vis-à-vis des plafonds suspendus : par rapport au trait de niveau : ± 12,5 mm ; planéité : 3 mm maximum sur règle de 2 m ;

vis-à-vis des parties verticales : verticalité sur un poteau ou une paroi de plancher à plancher : ± 12,5 mm ; planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 m.

5.1.2 Absorption des inégalités de surface

Les cloisons amovibles et démontables doivent pouvoir absorber des inégalités de surface par exemple à l'aide de garnitures sur les pièces de liaison cloison / environnement. On entend par inégalité de surface une planéité locale limitée à 1 mm sous un réglet de 0,20 m.

L'utilisation par conception de mastics à la pompe pour cet usage n'est pas admise.

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MENUISERIES EN BOIS - DTU 36.1 Novembre 2000 NF

Norme reprenant le DTU 36.1 de décembre 1984 sans modifications. (Transformation des DTU en normes)

Ce DTU ne concerne plus que la partie « menuiseries intérieures ».

Ce DTU a été retiré de la liste. On pourra continuer à y faire référence en le citant expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

6.8 Menuiseries intérieures

6.8.1 Distributions

6.8.1.1 Tolérances d'aplomb et niveau des distributions

NOTE : Ces tolérances s'appliquent indépendamment du mode de mise en œuvre.

Aucun point des distributions ne doit être distant de sa position théorique de plus de 2 mm par mètre de longueur.

6.8.2 Autres menuiseries intérieures

6.8.2.2 Cloisons menuisées

Les intervalles entre les éléments d'ossature sont fonction de la nature des parois et sont définis au paragraphe 6.8.8.1.

Le faux aplomb des cloisons menuisées ne doit pas excéder 2 mm par mètre.

La planéité et les tolérances sur les joints sont définies aux paragraphes 6.8.8.2 et 6.8.8.3. Dans les pièces à revêtement de sol lavable, les lisses basses doivent être protégées contre les reprises d'humidité par un relevé de 4 cm au moins d'un matériau étanche ou reposer sur un solin de mortier de 4 cm d'épaisseur au-dessus du sol fini. Le chant inférieur des parois en matériaux hygroscopiques doit être arrêté à 2 cm au moins au-dessus du sol fini.

6.8.2.3 Vantaux de portes de communication et de portes palières

Les vantaux de portes doivent ouvrir librement, avec le jeu strictement nécessaire, compte tenu des finitions, les bois étant stabilisés.

NOTE 2 : Il convient de ne vérifier les tolérances sur les ouvrages qu'après stabilisation de l'atmosphère des locaux en service, soit, en pratique, après deux mois d'occupation.

En position fermée, le jeu maximal sous la rive basse est de 7 mm.

NOTE 3 : Les documents particuliers du marché définissent, si besoin est, des jeux différents, notamment pour les besoins de la ventilation ou de l'isolation.

Les jeux apparents des vantaux qui ne sont pas à recouvrement, entre dormant et ouvrant et entre ouvrants, ne doivent pas excéder 3 mm après finition.

La variation de ces jeux ne doit pas excéder 1 mm par mètre.

Le désalignement, au niveau de leur jonction, des rives hautes et basses des vantaux des portes à deux vantaux ne doit pas excéder 3 mm lorsque ces portes sont fermées.

6.8.2.4 Portes de placards

Les jeux sont les mêmes que ceux des portes de communication (3 mm avec une régularité de 1 mm par mètre).

En partie basse des ouvrants, ces jeux ne doivent pas excéder 7 mm pour les portes ouvrant sur le sol, 3 mm pour les façades de placard comportant une traverse basse, avec régularité de 1 mm par mètre.

Des portes de placards particulières telles que les portes « accordéon » peuvent nécessiter des jeux de fonctionnement plus importants.

NOTE : La valeur de ces jeux est définie par le fabricant de ces portes ou le fabricant des quincailleries.

Page 61: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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6.8.2.5 Portes à caractéristiques spéciales

Portes coupe-feu : voir paragraphe 6.8.3.

Portes acoustiques.

Portes palières anti-effraction.

Si ces portes comportent une garniture d'étanchéité, la capacité de compensation de cette garniture doit être suffisante pour absorber le gauchissement du vantail.

6.8.2.6 Blocs-portes

Les blocs-portes sont posés sans dégondage des vantaux et sur sols finis.

Les blocs-portes livrés finis sont posés sur pré-cadres.

6.8.3 Mise en œuvre des portes et blocs-portes coupe-feu ou pare flammes de degré 1/4 h et 1/2 h

D'une façon générale, la pose des éléments coupe-feu ou pare flamme doit répondre aux prescriptions du présent document.

6.8.4 Façades de gaines

Les jeux admissibles sont les mêmes que pour les portes de placard.

6.8.5 Façades de baignoires

Les jeux en périphérie sont réguliers, avec une tolérance de ± 1 mm par mètre.

Les jeux en découpe sont inférieurs à 10 mm ; lorsque deux découpes sont espacées de moins de 30 mm, elles peuvent être réunies en une seule.

6.8.6 Planéité des ouvrants

Le vantail étant verrouillé normalement, le plan de fond de feuillure du dormant étant pris comme plan de référence, la variation du jeu entre celui-ci et la face correspondante du vantail ne doit pas excéder le 1/1000 de son périmètre.

En outre, pour les portes ou vantaux affleurants, la saillie par rapport au nu du dormant ne doit pas excéder le 1/1000 du demi-périmètre.

Ces dispositions ne concernent pas les portes de cave en sous-sol.

6.8.7 Coffres de volets roulants

Les liaisons entre gros œuvre et coffres de volets roulants doivent être étanches à l'air.

6.8.8 Revêtements intérieurs verticaux et horizontaux et coffrages divers

6.8.8.1 Fixation des revêtements

Les organes de fixation mécanique traversant les revêtements (clous, vis, etc.) et posés sans avant-trou doivent être disposés à plus de 1 cm des bords, quelle que soit leur nature.

NOTE 3 : Cette limitation ne concerne pas les fixations des lames en bois massif.

6.8.8.2 Planéité des revêtements intérieurs

La planéité générale des parois est satisfaisante si une règle de 2 m placée en un endroit quelconque ne révèle pas de flèche supérieure à 5 mm.

6.8.8.3 Joints

Joints apparents

NOTE : Les documents particuliers du marché précisent la largeur et la régularité de ces joints.

Les joints apparents peuvent être marqués par une saillie ou un creux ou être à joints vifs.

Joints non apparents

Sauf disposition particulière, la réalisation de tels joints en panneaux dérivés du bois est prohibée.

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6.8.9 Habillages

Sauf dans le cas de profils à recouvrement, les joints entre bois et ouvrages adjacents sont habillés.

Chaque élément d'habillage doit avoir une longueur minimale de 2 m, sauf pour ceux venant en raccordement nécessitant une coupe.

NOTE 1 : Les éléments d'habillage aboutés ou lamellés décrits aux paragraphes 5.1.2.2.1 et 5.1.2.2.2 sont réputés d'un seul tenant.

Les coupes des habillages posés en continu sont à sifflet.

Les plinthes ordinaires sont coupées à onglet aux angles saillants. L'arête verticale des abouts libres ne butant pas sur un socle est abattue.

Les plinthes d'une hauteur supérieure à 8 cm, posées en jonction avec un sol non textile, sont traînées.

Page 63: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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FENETRES & PORTES FENETRES EXTERIEURES NF DTU 36.5 Avril 2010

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés :

Fenêtres, portes-fenêtres, blocs-baies, ensembles menuisés et portes extérieures quel que soit le matériau (acier, aluminium, bois, PVC, mixte, etc.) tels que définis à l’article 3 et conformes à l’article 4, en travaux neufs ainsi qu’en travaux de rénovation et :

3.1.2 - bloc-baie ou bloc-fenêtre : ensemble autonome assemblé d’une fenêtre avec son coffre ou d’une fenêtre avec sa fermeture. Cet ensemble est l’objet d’une seule commande. L’ensemble est posé en une seule opération assurant le clos du bâtiment

3.1.3 - bloc porte extérieur : porte séparant les ambiances intérieures et extérieures, participant à l’enveloppe du bâtiment, comportant à la fois, lors de la commercialisation, son dormant (bâti / huisserie) et son vantail (ou ses vantaux). Si ce bloc porte comporte un seuil une fois posé, celui-ci fait partie intégrante de la conception de ce bloc porte, en particulier si celui-ci revendique une performance d’étanchéité (à l’air, à l’eau, acoustique, etc.)

3.1.11 - ensemble menuisé ou fenêtres composées : ensemble constitué de plusieurs vantaux accolés ou superposés, fixes ou mobiles, séparés par des parties dormantes (meneaux ou traverses), le tout étant préfabriqué en atelier et livré tout monté sur le chantier. Un ensemble menuisé peut n’avoir qu’un seul bâti dormant périphérique ou être constitué d’un assemblage de différents sous-ensembles ayant chacun leur dormant. Mais dans un ensemble menuisé cet assemblage est effectué en atelier avant livraison sur chantier

3.1.18 - porte extérieure : dans ce document le terme «portes extérieures» doit être interprété comme un ensemble vantail et dormant associé, ensemble parfois appelé bloc porte

3.1.19 - porte-fenêtre : fenêtre permettant le passage des personnes mis en œuvre verticalement, avec une inclinaison n’excédant pas 15° par rapport à la verticale ; fixés directement au gros œuvre du bâtiment sur au moins deux côtés opposés du dormant

périphérique.

NOTE 1 En pratique, de ce fait, ce DTU couvre la mise en œuvre : de fenêtres, portes-fenêtres, blocs baies, ensembles menuisés et portes extérieures posés isolément

dans la construction ; de tels produits juxtaposés horizontalement pouvant aller jusqu’à former une bande horizontale ; de tels produits superposés verticalement pouvant aller jusqu’à former une bande verticale.

NOTE 2 Pour les portes extérieures, ne sont concernées par ce document que celles correspondant à la définition des portes extérieures de l’article 3. De ce fait, seuls les blocs portes extérieurs sont concernés.

Exclus : Fenêtres incorporées en couverture, verrières ou mises en œuvre en pente à plus de 15°, par

exemple aux fenêtres de toit ; Travaux de menuiserie intérieure ; Revêtements et habillages non directement liés aux fenêtres ; Produits avec une performance de résistance au feu.

Sauf mention explicite, le terme fenêtre doit être interprété par fenêtres, portes-fenêtres, blocs-baies, ensembles menuisés et portes extérieures.

7.6 Tolérances de la fenêtre posée Ŕ TRAVAUX NEUFS

7.6.1 Tolérances hormis celles des huisseries en acier des portes

La règle est de mettre en oeuvre la fenêtre au mieux, compte tenu des écarts réels du gros oeuvre ; les tolérances de celui-ci, telles que définies dans l’Annexe B, permettent de respecter celles des fenêtres après pose, données ci-après :

Défaut de verticalité dans le plan perpendiculaire à la fenêtre (faux aplomb) : 2 mm/m ; dans le plan de la fenêtre : 2 mm/m.

Défaut d'horizontalité (faux niveau)

2 mm pour les largeurs intérieures ou égales à 1,50 m ; 3 mm au-delà.

Page 64: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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La différence de longueur des deux diagonales du dormant doit être inférieure à 2 mm par mètre de la longueur des diagonales.

Axe de la fenêtre par rapport à l'axe de la baie et positionnement de la fenêtre dans la baie

Latéralement, la fenêtre est positionnée à ± 5 mm par rapport à l’axe de la baie et les cochonnets sont équilibrés au mieux en fonction de l’état de la baie.

En outre le jeu entre ouvrant et dormant ne doit pas s’écarter de plus de 2 mm par rapport à la cote nominale des plans, le cadre ouvrant servant de référence.

En tout état de cause les écarts de pose ne doivent pas constituer un obstacle au bon fonctionnement de la menuiserie et à son aspect, par exemple alignement des traverses.

7.6.2 Tolérances spécifiques des huisseries en acier de portes

Les défauts de rectitude et d’aplomb des montants d’huisserie ne doivent pas excéder 2 mm dans les deux plans verticaux. De plus, le défaut de parallélisme entre montants ne doit pas excéder 2 mm dans tous les plans.

Les défauts de rectitude et de niveau de la traverse ne doivent pas excéder 2 mm pour le premier mètre et, sous un maximum de 4 mm, 1 mm par mètre supplémentaire.

Les défauts d’équerrage de l’huisserie après pose ne doivent pas excéder 2 mm sur 50 cm.

8.2 Tolérances de pose Ŕ TRAVAUX DE RENOVATION

Défaut de verticalité dans le plan perpendiculaire à la menuiserie (faux aplomb) : 2 mm/m ; dans le plan de la menuiserie : 2 mm/m.

Défaut d'horizontalité (faux niveau) 2 mm pour les largeurs inférieures ou égales à 1,50 m ; 3 mm au-delà.

La différence de longueur des deux diagonales du dormant doit être inférieure à 2 mm par mètre de la longueur des diagonales.

En outre le jeu entre ouvrant et dormant ne doit pas s'écarter de plus de 2 mm par rapport à sa cote nominale, le cadre ouvrant servant de référence.

En tout état de cause, les écarts de pose ne doivent pas constituer un obstacle au bon fonctionnement des fenêtres et à son aspect (alignements des traverses pour les fenêtres à deux vantaux).

Annexe B - Caractéristiques dimensionnelles des baies dans le gros œuvre destinées à recevoir des fenêtres

En travaux neufs, les caractéristiques dimensionnelles des baies dans un gros œuvre en maçonnerie doivent être conformes aux spécifications du NF DTU 20.1. ( voir ce DTU ci-avant) Le lecteur est invité à vérifier que ce NF DTU est toujours celui qui est en vigueur au moment des travaux.

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►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 65 / 103

VITRERIE Ŕ MIROITERIE - NF DTU 39 Octobre 2006

Pour les opérations où les menuiseries sont livrées vitrées ce sont les prescriptions applicables aux fenêtres qui s’appliquent.

1 Domaine d'application (compris Outre-mer)

Travaux de miroiterie et d'installation de produits verriers (travaux neufs, rénovation, réhabilitation, entretien) exécutés sur chantier dans tous types de bâtiments.

Concernés : Vitrages assurant le clos et le couvert et mis en œuvre avec une inclinaison au moins égale à

5° (8,7 %) par rapport à l'horizontale, et aux vitrages intérieurs sans limitation d'inclinaison. Vitrages isolants comportant des petits bois ou croisillons.

Les produits mis en œuvre sont ceux définis dans la NF DTU 39 P1-2 (CGM).

Exclus : Vitrages isolants bombés ; Vitrages entièrement organiques (PMMA) ; Vitrages isolants thermiques chauffants ; Vitrages isolants thermiques comportant plus de deux lames de gaz ou des stores incorporés,

ou comportant des éléments décoratifs ou un vitrail ; Vitrages comportant un film adhésif sur une ou plusieurs de ses faces ; Vitrages chromogéniques ; Vitrages respirants ; Vitrages de type décoratif non industriels tels que vitraux assemblés par des profils métalliques,

mortiers ou collages, vitrages thermo-formés ou fusionnés ; Vitrages isolants type " rénovation ", pré-assemblés dans un cadre périphérique et destinés à

être montés dans des fenêtres anciennes ; Vitrages montés en atelier ; Vitrages suspendus ; Vitrages posés en bandes verticales sans traverses ; Vitrages fixés uniquement sur un côté ; Vitrages Extérieurs Collés (VEC) visés par le Guide EOTA 002 ; Installations en Verre Trempé (IVT) ; Vitrages Extérieurs Attachés (VEA) ; Serres horticoles et ne recevant pas le public ; Kits de cloisons intérieures utilisées en parois non-porteuses visés par le Guide EOTA 003 ; Cloisons amovibles et démontables visées par la NF P 24-802 (DTU 35.1) ; Remplacement des vitrages dans les ensembles en fer décoratif de portes d'immeubles classés

ou non ; Dalles de plancher et marches d'escalier en verre.

8.4.1 Hauteur utile de la feuillure et jeu périphérique

La hauteur hu est fonction : des tolérances dimensionnelles des produits verriers et de leur châssis ; des variations dimensionnelles prévisibles dans le plan du châssis ; des dimensions minimales des cales d'assise et des cales périphériques ; de la hauteur d'appui du vitrage sur la garniture d'étanchéité ; des jeux minimaux périphériques ; le cas échéant, d'exigences complémentaires de protection.

Les jeux minimaux périphériques jp à réserver en fond de feuillure sont fonction du demi-périmètre p du vitrage. Ils sont donnés dans le Tableau 6.

Page 66: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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Tableau 6 - Jeux minimaux périphériques

Les hauteurs utiles hu précisées dans le Tableau 7 sont généralement suffisantes.

Tableau 7 - Hauteur utile (hu) de feuillure en mm

Une méthode alternative de détermination de la hauteur utile est donnée en Annexe C.

Lorsque les parois vitrées jouent un rôle dans la protection des personnes, il faut se reporter aux dispositions de la NF DTU 39 P5 (Mémento Sécurité).

8.4.2 Largeur utile de la feuillure et jeu latéral

La largeur dépend des jeux latéraux minimaux qui sont à réserver entre le vitrage et la feuillure en fonction : des tolérances dimensionnelles des produits verriers et de leur châssis ; des dimensions minimales des cales latérales ; de la largeur du système d'étanchéité.

Les jeux latéraux minimaux à réserver entre vitrage et feuillure sont fonction des dimensions du système d'étanchéité.

11.9 VITRAGE BOMBE

11.9.1 Etanchéité

La garniture d'étanchéité doit être réalisée afin d'absorber les tolérances de bombage et les tolérances dimensionnelles, générales et locales du verre et du support tout en respectant les spécifications du 7.2.

11.9.2 Supports

La feuillure recevant le verre bombé doit permettre d'absorber les tolérances dues au bombage et d'éviter tout contact verre/châssis ou verre/verre.

Les hauteurs de feuillures doivent tenir compte des tolérances de fabrication du produit.

C.1 Paramètres de la feuillure a Hauteur d'appui c Limite de positionnement du système de scellement d Hauteur de solin de la garniture d'étanchéité

Page 67: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 67 / 103

hu Hauteur utile de la feuillure jp Jeu minimal périphérique au droit du chant du vitrage jPr Valeur de jp en traverse basse au droit du chant du vitrage jP0 Valeur de jp sur les autres côtés pf Prise en feuillure tc Demi-amplitude de la tolérance dimensionnelle du châssis tv Demi-amplitude de la tolérance dimensionnelle du vitrage tb Demi-amplitude de la tolérance dimensionnelle du système de scellement du vitrage isolant

COUVERTURES en petits éléments

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières applicables aux différents types de couvertures en ardoise, bardeaux ou tuiles dont la planéité est fonction du support.

Certains textes prévoient des tolérances sur l’épaisseur des liteaux, voliges et planches.

DTU 40.11 Couverture en ardoises – NF – Mai 1933

NF DTU 40.13 Couverture en ardoises en fibres-ciment - Décembre 2009

DTU 40.14 Couverture en bardeaux bitumés – NF – Mai 1993

DTU 40.21 Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief – NF – Août 2006

DTU 40.211 Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat – NF – Septembre 1996/Septembre 2001

DTU 40.22 Couverture en tuiles canal de terre cuite – NF – Mai 1993 / Septembre 2001

DTU 40.23 Couvertures en tuiles plates de terre cuite – NF – Septembre 1996 / Septembre 2001

DTU 40.24 Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal – NF - Mai 1993 / Juin 2001

DTU 40.241 Couvertures en tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement longitudinal – Juin 1990 / Décembre 2000

DTU 40.25 Couverture en tuiles plates en béton – Décembre 1984 / Décembre 2000

Page 68: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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COUVERTURE EN PLAQUES METALLIQUES

(Retiré*) Ce DTU a été retiré de la liste. On pourra continuer à y faire référence en le citant expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières, la planéité est fonction du support.

DTU 40.32 – Couverture en PLAQUES ONDULEES METALLIQUES – Avril 1967 (Retiré*)

DTU 40.35 - Couverture en PLAQUES NERVUREES issues de TOLES D'ACIER revêtues - Mai 1997 / Juin 2006 – NF

DTU 40.36 – Couverture en PLAQUES NERVUREES D'ALUMINIUM prélaqué ou non - Mai 1993 – NF

Norme reprenant le DTU 40.36 d’octobre 1984 sans modifications. (Transformation des DTU en normes)

DTU 40.41 – Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en ZINC – Septembre 2004 – NF

DTU 40.42 – Couverture par grands éléments en feuilles et bandes ALUMINIUM Ŕ Juin 1965 (Retiré*)

DTU 40.43 – Couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes ACIER GALVANISE Ŕ Juin 1965 (Retiré*)

DTU 40.44 – Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en ACIER INOXYDABLE Ŕ Juillet 2007 - NF

DTU 40.45 – Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en CUIVRE Ŕ Mai 1993 - NF

Norme reprenant le DTU 40.45 de juin 1989 sans modifications. (Transformation des DTU en normes)

DTU 40.46 – Couverture en PLOMB sur support continu – Septembre 1994/Mai 1999 - NF

EVACUATION DES EAUX PLUVIALES – DTU 40.5 – Novembre 1993/Décembre

1997 – EX

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières.

Ce DTU est une norme expérimentale. Son application n’est pas rendue automatique par les documents généraux qui font références aux normes homologuées.

Ce DTU devra être explicitement cité dans les documents particuliers du marché (DPM).

REVETEMENTS EXTERIEURS EN BOIS – DTU 41.2 – Juillet 1996/Novembre

2007 – NF

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières.

REFECTION DES FAÇADES EN SERVICE par revêtements d’imperméabilité à base de polymères – NF DTU 42.1 – Novembre 2007

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières

Page 69: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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ETANCHEITE des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie - DTU 43.1 – Novembre 2004 - NF

1.3 Domaine d'application Outre-mer exclu .

Le présent document s'applique à tous les bâtiments réalisés en France métropolitaine, quelle que soit leur destination.

Dans les régions sous climat de montagne (caractérisées par une altitude supérieure à 900 m), les toitures doivent répondre aux dispositions du chapitre IX.

7.2.3 Protection rapportée lourde sur toitures accessibles à la circulation piétonnière

7.2.3.1.2.2 Protection coulée lourde

Tolérances : les tolérances admises sur la protection sont les suivantes : a. planéité :

mortier : flèche maximale de 7 mm sous la règle de 2 m flèche maximale de 2 mm sous la règle de 0,20 m

béton : flèche maximale de 10 mm sous la règle de 2 m flèche maximale de 3 mm sous la règle de 0,20 m

b. épaisseur moyenne au moins égale à l'épaisseur nominale ; c. épaisseur en tout point : au moins égale à l'épaisseur nominale moins 10 mm.

7.2.3.2.1 Dalles préfabriquées en béton de ciment ou en pierre dur

Pose sur mortier, joints larges garnis

Tolérances sur le revêtement fini : les tolérances admises sont les suivantes : planéité :

pose à sec : flèche de 5 mm sous la règle de 2 m à laquelle s'ajoute les tolérances de fabrication admises pour les dalles,

pose sur mortier : flèche de 3 mm sous la règle de 2 m à laquelle s'ajoute les tolérances de fabrication admises pour les dalles ;

désaffleur entre dalles adjacentes : les tolérances de fabrication admises pour les dalles ; alignement des joints : 5 mm auxquels s'ajoutent les tolérances de fabrication admises pour les

dalles

7.2.3.2.2 Pavés en béton conformes à la normes NF P 98-303 dits autobloquants ou non

Tolérance sur le revêtement fini : sauf prescriptions particulières, indiquées dans les Documents Particuliers du Marché, la tolérance admise sur le revêtement fini est la suivante : planéité : flèche de 10 mm sous la règle de 2 m.

7.2.4.1.1.1 Parcs de stationnement recevant une circulation légère (de 2 tonnes au plus par essieu)

tolérances sur le revêtement fini : les tolérances admises sont les suivantes : planéité :

a. flèche maximale de 10 mm sous la règle de 2 m b. flèche maximale de 4 mm sous la règle de 0,20 m

épaisseur moyenne au moins égale à l'épaisseur nominale ; épaisseur en tout point : au moins égale à l'épaisseur nominale moins 10 mm ; désaffleur au droit des joints : 4 mm.

7.2.6.1 Protection type toiture technique

L'usage des zones techniques n'impose généralement pas le respect de tolérances précises telles que : planéité, alignement des joints, désaffleur entre dalles,...

Ce type de protection peut subir quelques désorganisations et légers basculements qui peuvent être corrigés par un entretien adapté.

7.2.7 Protection des chemins de circulation

L'usage des chemins de circulation n'impose généralement pas le respect de tolérances précises telles que : planéité, alignement des joints, désaffleur entre dalles,... Ce type de protection peut subir quelques désorganisations qui peuvent être corrigés par un entretien adapté

Page 70: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 70 / 103

8.5 Toitures-terrasses avec dalles de circulation sur plots

8.5.7.3 Tolérances sur le revêtement fini

Les tolérances admises sont les suivantes : planéité : flèche maximale de 5 mm sous la règle de 2 m, à laquelle s'ajoutent les tolérances de

fabrication admises pour les dalles ; alignement des joints : écart maximal de 5 mm par rapport à la règle de 2 m, auquel s'ajoutent les

tolérances de fabrication admises pour les dalles ; désaffleur entre dalles adjacentes : les tolérances de fabrication admises pour les dalles.

10.1 Tolérances sur la constitution des revêtements d'étanchéité

10.1.1 Asphaltes

Les épaisseurs moyennes des couches d'asphalte coulé mesurées sur un échantillon de 0,30 × 0,30 m prélevé en œuvre, ne doivent pas être inférieures de plus de 20 % aux épaisseurs indiquées dans la composition des revêtements pour les couches d'asphalte pur, mesurées avant exécution des couches d'asphalte sablé ou gravillonné et de plus de 10 % aux épaisseurs des couches d'asphalte sablé ou gravillonné ou de l'épaisseur totale du revêtement.

10.1.2 Revêtements multicouches type bitume armé

La masse ramenée au m² d'un échantillon de 0,30 × 0,30 m, prélevé en œuvre, ne doit pas être inférieure à la masse minimale d'un mètre carré du complexe calculée en faisant la somme des masses minimales de chacun des constituants (coulés à chaud et manufacturés) :

la masse minimale d'une couche d'EAC est de 1 kg de bitume pur la masse minimale d'un échantillon de 0,30 × 0,30 m des produits manufacturés est indiquée

dans les normes concernant ces produits.

ETANCHEITE sur éléments porteurs en tôles d’acier nervurées – NF

DTU 43.3 – Avril 2008

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières. La planéité est assurée par le support.

ETANCHEITE sur éléments porteurs en bois – NF DTU 43.4 – Octobre 2008

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières du revêtement d’étanchéité. La planéité est assurée par le support.

6.2.1.5 Tolérance de désaffleurement de l’élément porteur en bois massif.

Dans tous les cas, qu'il s'agisse de surfaces planes ou courbes, un joint existe entre frises, planches, lames à plancher. Le désaffleurement ne doit pas excéder 2 mm.

6.2.2.5 Tolérance de désaffleurement de l’élément porteur en panneaux dérivés du bois.

Dans tous les cas, qu'il s'agisse de surfaces planes ou courbes, un joint existe entre panneaux. Le désaffleurement ne doit pas excéder 2 mm.

Page 71: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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ETANCHEITE réfection des ouvrages – DTU 43.5 – Novembre 2002 /

Septembre 2007 – NF

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières. La planéité est assurée par le support.

ETANCHEITE des planchers intérieurs par produits hydrocarbonés – NF DTU 43.6 – Mars 2007

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Etanchéité de planchers intérieurs en maçonnerie par produits hydrocarbonés, accessibles aux

piétons ou aux véhicules légers.

Exclus : Etanchéité des plages de piscines et des salles d'hydrothérapie.

5.1 Pentes du support

NOTE 2 L'attention est attirée sur le fait que, par suite des tolérances de planéité des supports et des conditions d'exécution des revêtements, les surfaces de pente inférieure à 2 % peuvent présenter, en service, des contre-pentes, flaches et retenues d'eau.

5.2.3 Tolérances du gros œuvre

NOTE Le respect de ces tolérances incombe à l'entreprise de gros œuvre (DTU 20.12)

6.3.2.2 Protection

Elle est réalisée : pour les locaux accessibles aux véhicules par une dalle en béton armé d'épaisseur minimale 0,06

m ; pour les autres locaux, par une dalle en béton armé ou une chape de mortier armé d'épaisseur

nominale : 0,05 m pour les locaux à faibles sollicitations ; 0,06 m pour les locaux à sollicitations modérées ou fortes.

Les tolérances de planéité sont : inférieures à 10 mm sous la règle de 2 m et à 3 mm sous la règle de 0,20 m dans le cas où la

protection ne reçoit aucun revêtement complémentaire ; Inférieures à 7 mm sous la règle de 2 m et à 2 mm sous la règle de 0,20 m dans le cas de pose

collée de carreaux sur la protection ; celles décrites à l'article relatif aux supports de la NF P 61-202-1 (CCT du DTU 52.1) dans le cas

où la protection reçoit un revêtement de sol scellé ; celles définies par les D.P.M., dans le cas d'autres revêtements complémentaires.

Page 72: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 72 / 103

JOINTS DE FACADE étanchéité par mise en œuvre de mastic – DTU

44.1 – Février 2002 – NF

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières.

ISOLATION THERMIQUE des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée – DTU 45.1 – Octobre 2001 - NF

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières, sauf pour les portes.

1 Domaine d'application (compris Outre-mer)

Concernés : Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et locaux à ambiance régulée destinés au travail

ou au stockage des produits agroalimentaires : Isolation des constructions en béton ou en maçonnerie Constructions réalisées en panneaux sandwiches.

Exclus : Ouvrages spéciaux tels que les enceintes d'essais climatiques, les tunnels de congélation, les

locaux frigorifiques à bord des navires, et les cellules de congélation ou de réfrigération rapide. Entreposages de produits secs non soumis à des températures régulées ou à des règles

d'hygiène alimentaire.

4.2.2 Tolérances dimensionnelles des portes

Sur le passage libre en hauteur et sur la largeur : ± 5 mm.

ISOLATION THERMIQUE des circuits, appareils et accessoires de - 80 °C à + 650 °C - NF DTU 45.2 – Mai 2006

Il n’y a pas de règles de tolérances de mise en œuvre particulières.

Page 73: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 73 / 103

PARQUETS A CLOUER – NF DTU 51.1 – Décembre 2010

1 Domaine d'application

Concernés : Pose des parquets à clouer réalisés :

soit avec des éléments massifs (lames ou panneaux) ; soit avec des éléments contrecollés (lames ou panneaux).

Elle s'applique aux travaux neufs de tous types de locaux pouvant recevoir du parquet (habitations, bureaux, écoles, salles sportives, locaux commerciaux ou industriels, etc.).

NOTE 1 : Dans certains cas, il peut y avoir des spécifications particulières, par exemple pour des établissements destinés à l'enseignement de la danse ou pour des salles sportives.

Exclus : Parquets dont la conception ou le mode de pose sont différents de ceux décrits dans les

chapitres qui suivent.

NOTE Dans de nombreux travaux de réhabilitation, on a intérêt à s'inspirer des principes de la présente norme.

Ce document ne traite pas de la pose sur les sols chauffants et sols chauffants réversibles (chauffants et rafraîchissants).

NOTE Ce document ne traite pas des solivages, lesquels font l’objet de la norme NF P 21-203-1 (référence DTU 31.1).

7 Tolérances sur l'ouvrage terminé

7.1 Planéité

Après replanissage, tout parquet doit être plan, c'est-à-dire qu'une règle de 2 m posée en un endroit quelconque ne doit pas révéler de flèche supérieure à 5 mm et qu'une réglette de 20 cm ne doit pas révéler de flèche supérieure à 1 mm.

NOTE 1 : Les effets optiques amplifient les déformations et ne peuvent préjuger des caractéristiques de la planéité.

7.2 Arase

Lorsque le parquet est posé avant les revêtements de sol des pièces contiguës, l'arase donnée par le trait de niveau du maçon doit être respectée à ± 2 mm près.

Lorsque le parquet est posé après les revêtements de sol des pièces contiguës, les raccords aux seuils doivent se faire sans désaffleurement gênant.

7.3 Horizontalité

La surface du parquet doit être horizontale : une règle de 2 m placée dans une direction quelconque ne doit pas révéler un faux niveau supérieur à 5 mm. Toutefois, dans le cas où le parquet est exécuté après les autres revêtements de sol, il est toléré des pentes locales pour effectuer les raccords aux différents seuils.

7.4 Tuilage de la lame

Après finition, le tuilage ne doit pas dépasser 0,5 % de la largeur de la lame avec un maximum de 0,5 mm.

7.5 Ouverture du joint entre lames

La largeur de l'ouverture des joints doit être rapportée à une humidité du parquet de 9 %.

NOTE Pour le calcul, il est admis une variation transversale du bois massif de 0,25 % par degré d'humidité du bois (voir § 6.5.1). Pour le calcul, il est admis une variation transversale du bois contrecollé de 0,03 %.

Page 74: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 74 / 103

7.5.1 Lames et panneaux massifs

La largeur de l'ouverture des joints en rive et en bout des lames ne doit pas dépasser au maximum 2 % de la largeur des éléments constituant le parquet avec un maximum de 2 mm.

Pour le joint au pourtour des panneaux, la valeur maximale est de 0,5 % de la dimension du panneau.

7.5.2 Lames contrecollées

Il est admis une ouverture de joint entre lames ne devant pas dépasser 1 mm.

7.6 Raccordements

Les raccordements très visibles (tels que poteaux d'huisserie, seuils, etc.) ne doivent pas laisser apparaître d'ouverture de joint supérieure à 1 mm.

Cette tolérance est portée à 5 mm pour les raccordements peu visibles (derrière tuyauterie par exemple).

7.7 Alignement des panneaux massifs et contrecollés

La juxtaposition des panneaux doit être faite de telle façon que les lames ou lamelles ne soient pas décalées de plus de 3 mm à chaque intersection. Sur une longueur de joint de 2 m, l'écart entre alignement des rives les plus désaxées ne doit pas dépasser 5 mm

Page 75: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 75 / 103

PARQUETS CONTRECOLLES REVETEMENT DE SOL A PLACAGE BOIS – NF DTU 51.11 – Décembre 2009

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Travaux neufs de parquets et revêtements de sol à placage bois réalisés avec des lames ou

panneaux contrecollés, mis en œuvre « en flottant » et aux revêtements de sol contrecollés à parement bois.

NOTE 1 La pose «en flottant" est une pose où les éléments, lames ou panneaux ne sont pas fixés au support sous-jacent. Les éléments de parquet et revêtements de sol à placage bois y sont uniquement assemblés et liés entre eux.

Les parquets fixés à des lambourdes, elles-mêmes non fixées au support sous-jacent, sont des parquets sur lambourdes flottantes, mais non des parquets flottants.

NOTE 4 On peut s'inspirer du présent document pour les travaux de réhabilitation, (ces indications devront figurer dans les D.P.M.)

Locaux secs à usage domestique résidentiel et à usage public ou commercial, tels que définis dans la norme XP B 53-669, sans dépasser la classe 33 et dans lesquels il n’y a pas de présence d’eau, l’entretien étant réalisé à sec ou par serpillière humide et très essorée.

Exclus : Pose «en flottant» des parquets massifs ; Pose sur les sols chauffants et ou rafraîchissants.

9 Tolérances sur l’ouvrage terminé

9.1 Planéité

Tout parquet doit être plan, c'est-à-dire qu'une règle de 2 m posée en un endroit quelconque de l'ouvrage, non chargé, ne doit pas révéler de flèche supérieure à 5 mm et qu'une réglette de 20 cm ne doit pas révéler de flèche supérieure à 1 mm.

Les désaffleurements entre lames ou panneaux continus ne doivent pas dépasser 0,2 mm.

Tuilage des lames : maximum 0,5 % de la largeur des lames avec un maximum de 0,5 mm.

NOTE 1 Les parquets posés flottant sur sous-couche résiliente ont la même planéité générale que le plancher les supportant. Les effets optiques peuvent amplifier les déformations que seule une mesure permet d'apprécier avec exactitude.

9.2 Arase

Lorsque le parquet est posé après les revêtements de sols contigus, les raccords doivent se faire sans désaffleurement.

Si cette disposition ne peut pas être appliquée, le désaffleurement doit être traité.

NOTE Les Documents Particuliers du Marché (DPM) définissent les niveaux des supports de telle sorte que cette arase soit respectée.

9.3 Joints

Les joints entre les éléments assemblés du parquet ne doivent jamais dépasser 1 mm.

9.4 Alignement

9.4.1 Alignement général des panneaux

Le décalage entre les deux angles de deux panneaux juxtaposés ne doit pas dépasser 2 mm.

Sur une longueur de joint de 2 m, l'écart d'alignement entre deux éléments (angles) quelconques ne doit pas dépasser 5 mm.

Page 76: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 76 / 103

9.4.2 Pose à coupe de pierre

Les joints en bout des lames doivent être alignés de deux en deux rangées, à ± 2 mm près. Le décalage de ces joints d'une rangée à la suivante doit être d'une demi-longueur de lame, à 3 mm près.

9.4.3 Pose «en point de Hongrie»

Les pointes des lames de part et d'autre du joint de la travée ne doivent pas être décalées de plus de 2 mm.

9.4.4 Pose «à bâtons rompus»

Aucun angle de lame ne doit s'écarter de plus de 5 mm de la ligne joignant deux angles de lames séparés de 2 m.

9.5 Stabilité

La nature même d'un parquet à pose flottante, généralement disposé sur un isolant résilient, entraîne une certaine souplesse à la marche.

Cette souplesse diminue avec une résistance à la compressibilité élevée.

De légers grincements perçus ne sont pas forcément révélateurs d'un défaut de pose.

NOTE Des dispositions particulières (planéité du support plus sévère et compressibilité de la sous-couche) sont à mettre en œuvre dans le cas d'un assemblage à verrouillage mécanique pour limiter ce phénomène de grincement.

PARQUETS A COLLER Ŕ NF DTU 51.2 – MAI 2009

1 Domaine d'application

Concernés : Pose des parquets collés avec les produits et matériaux ou composants nécessaires. Locaux secs à usage domestique résidentiel et à usage public ou commercial (voir 3.3 et 3.4 du

présent document), tels que définis dans la norme XP B 53-669, dans lesquels la présence d'eau est occasionnelle et l'entretien réalisé à sec ou par nettoyage humide (balai faubert, shampoing, ...), l'entretien par auto-laveuse étant exclu.

Travaux neufs réalisés avec : des éléments de parquet à chants plats, posés à plat ou sur chant ; des lames ou panneaux de parquets à chants profilés ; des lames ou panneaux de parquets contrecollés ; des parquets en bois de bout ; lorsque ces parquets sont fixés par collage, directement ou par l'intermédiaire d'une sous couche résiliente, sur un support.

NOTE On peut s'inspirer du présent document pour les travaux de réhabilitation.

Parquets livrés à l'état brut ou comportant une finition appliquée en usine.

La pose de parquets sur sols chauffants est traitée dans les limites de la clause 6.7 de la NF DTU.

Exclus : Locaux humides Locaux nécessitant un cuvelage. Pose sur sous-couches dans les locaux à sollicitations moyennes définis en 3.4.

Page 77: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 77 / 103

8 Tolérances sur l'ouvrage terminé

8.1 Tolérances sur l'ouvrage terminé

Les tolérances données ci-après doivent être respectées avec un taux de conformité supérieur ou égal à 95 % par pièce concernée sans toutefois dépasser deux fois les tolérances admises.

8.2 Joints

Les valeurs données ci-après doivent être rapportées à une humidité de parquet de 9 %.

NOTE : On admet que l'épaisseur et la largeur d'un élément en bois libre de ses mouvements augmentent de 0,25 % pour chaque 1 % de teneur en humidité au-dessus de la teneur en humidité de référence et diminuent de 0,25 % pour chaque 1 % de teneur en humidité au-dessous de la teneur en humidité de référence.

Exemple : Lame de 100 mm passant de 11 % à 7 % d'humidité diminue de 1 mm en largeur.

8.2.1 Lames de largeur ≤ 25 mm

La largeur des joints en rive et en bout des éléments constitutifs ne doit pas dépasser en moyenne 2 % et au maximum 4 % de la largeur des éléments constituant le parquet.

NOTE : La moyenne des mesures est faite sur cinq joints consécutifs.

8.2.2 Lames de largeur > 25 mm

La largeur des joints en bout et en rive ne doit pas dépasser 2 % de la largeur des lames, avec un maximum de 2 mm.

8.2.3 Lames sur chant

La largeur des joints ne doit pas excéder le millimètre.

8.3 Planéité

Lorsqu'il a reçu sa finition, tout parquet doit être plan, sous réserve des tolérances suivantes : sous la règle de 2 m posée en un endroit quelconque, les tolérances sont celles définies en

6.2.7.1 en fonction du support ; dans tous les cas, une réglette de 0,20 m posée en un endroit quelconque ne doit pas révéler

de flèche ayant une profondeur > 1 mm ; tuilage des lames : maximum 0,5 % de la largeur des lames avec un maximum de 0,5 mm.

8.4 Horizontalité

L'horizontalité du parquet collé est strictement celle de son support.

Le parquet ne peut rattraper les défauts d'horizontalité du support.

8.5 Stabilité

Aucun élément constitutif ne doit pouvoir jouer verticalement de façon non contenue.

NOTE : Un son creux perçu sur une lamelle ou un élément n'est pas forcément révélateur d'un défaut de collage.

8.6 Aspect

Le parquet ne doit pas présenter de traces de ponçage visibles.

Page 78: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 78 / 103

PLANCHER EN BOIS ou en PANNEAUX DERIVES du bois – DTU 51.3 - Novembre 2004 – NF

1 Domaine d'application

Concernés : Planchers en bois tels que définis en 3 ou en panneaux dérivés du bois, exécutés sur un

ouvrage de structure.

3.1 plancher en bois : assemblage d'éléments individuels en bois installés sur la structure primaire ou le sol sous-jacent

Planchers laissés à l'état naturel ou devant recevoir par la suite un revêtement de sol ou une finition de surface.

Neufs ou de rénovation de planchers en lames de bois massif, ou en panneaux à base de bois.

Exclus : Locaux à très forte hygrométrie Locaux à risque important de ré-humidification. Les planchers dont le mode de pose est différent de ceux décrits au chapitre 5 : 5.1 Planchers porteurs sur solivage mis en œuvre à l'abri de l'eau

5.2 Planchers porteurs sur solivage mis en œuvre avec risque d'exposition à l'eau 5.3 Planchers sur lambourdes 5.4 Planchers de doublage 5.5 Planchers flottants en panneaux à base de bois

5.1.6 Tolérance de l'ouvrage terminé

5.1.6.1 planéité

Après " replanissage " des lames à plancher et des planches ou ponçage éventuel des joints entre panneaux et ponçage de l'emplacement des têtes de clous ou de vis, les planéités générales et locales de la paroi plancher doivent assurer aux revêtements un support lisse, exempt de flèches ou bosses, de rigidité et de dureté convenables.

La planéité est jugée satisfaisante lorsqu'une règle de 2 m posée en un endroit quelconque ne révèle pas de flèche supérieure à 5 mm.

5.1.6.2 joints entre lames, planches et panneaux

Lorsque des joints existent entre les lames, planches et panneaux, en fonction de la nature du revêtement de sol, ces joints doivent être remplis de mastics souples. et doivent être affleurés.

5.1.6.3 arase (mise à niveau)

Lorsque le plancher est posé avant les revêtements de sol des pièces contiguës, l'arase donnée par le trait de niveau du maçon doit être respectée à ± 2 mm près.

Lorsque le plancher est posé après les revêtements de sol des pièces contiguës, les raccords aux seuils doivent se faire sans désaffleurement, compte tenu de l'épaisseur du revêtement de sol indiqué par le maître d'œuvre.

Page 79: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 79 / 103

PLATELAGE EXTERIEURS EN BOIS – NF DTU 51.4 - Décembre 2010

1 Domaine d'application, compris les départements d’Outre-mer

Concernés :

Ouvrages de revêtements de sols extérieurs, en bois massifs ou bois recomposés, nommés «platelage extérieurs en bois», destinés à générer des cheminements ou zones de stationnement.

Quelle que soit la zone de vent

Exclus :

Platelages extérieurs en bois à pente > 5 %. Platelages mis en œuvre à une altitude > 2 000 m ; Platelages à base de lames de platelages et de lambourdes en matériaux non traditionnels ; Platelages pré-assemblés en usine de type «caillebotis» ou «dalles» ne satisfaisant pas aux

exigences de conception et de performance décrites dans le présent document ; Platelages avec lames de platelages fixés par le biais de dispositifs spécifiques dont les règles

de conception et les exigences de performance ne sont pas développées dans le présent document (exemples : fixations invisibles, clips, etc.) ;

Platelages extérieurs en bois participant à la protection des systèmes d’étanchéité ; Planchers intérieurs correspondant à la norme NF DTU 51.3 ; Parquets sur lambourdes correspondant à la norme NF DTU 51.1 ; Ouvrages temporaires de platelages extérieurs en bois ; Gardes corps, balustrades et autres dispositifs verticaux de protection contre la chute ; Escaliers en bois ou systèmes de platelages spécifiques permettant de revêtir des escaliers.

5.1.9 Tolérances dimensionnelles du platelage

Les tolérances et seuils admis sont donnés dans le Tableau 9 suivant :

Tableau 9 ŕ Tolérances dimensionnelles du platelage

Tolérance ou seuil À réception de

l’ouvrage Pendant la durée

de service

1 Défaut de planéité locale de surface du platelage 1 mm/2 m 4 mm/2 m

2 Défaut de planéité globale du platelage, par surface de 100 m2

≤ 10 mm ≤ 15 mm

3 Désaffleurement en tous points d’une lame à l’autre ≤ 2 mm ≤ 2 mm

4 Hétérogénéité de l’écartement entre deux lames contiguës (en tous points)

≤ 2 mm ≤ 3 mm

5 Hétérogénéité de l’écartement entre lames sur un même ouvrage

≤ 3 mm ≤ 5 mm

6 Jeu périphérique minimum contre ouvrages émergents (murs, poteaux, etc.)

10 mm ± 2 mm en tous points

15 mm ± 2 mm en tous points

7 Respect de l’implantation en plan horizontal (par rapport à l’objectif contractuel)

± 10 mm sur bords libres Inchangé par rapport

à la réception

8 Respect de l’implantation en altimétrie (par rapport à l’objectif contractuel)

± 5 mm (dans le cas d’un platelage à

pente nulle recherchée)

Inchangé par rapport à la réception

NOTE 1 Certaines informations telles que le tuilage font l’objet de spécifications au niveau du produit (voir la NF B 54-040 Lames de platelages).

Page 80: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 80 / 103

Du fait de l’hétérogénéité du matériau bois, malgré les règles contenues dans le présent document, des déformations significatives de quelques lames de platelage peuvent entraîner des déformations de l’ouvrage supérieures aux limites mentionnées ci-dessus pour la durée de service.

Il est toléré, après deux cycles de saisons sèches et humides au-delà de la réception de l’ouvrage, que 3 % des lames génèrent par leur déformation des défauts de l’ouvrage de types 1, 3, 4 et 5 (voir Tableau 9) supérieurs aux seuils exprimés ci-dessus pour la période dite de «durée de service».

5.2 Typologies de platelages de conceptions «piégeantes» (conceptions «classiques» non conçues pour faciliter l’écoulement de l’eau)

5.2.2 Platelage avec lambourdes sur support béton

Les tolérances sont celles du support béton.

5.2.2.1 Platelage avec lambourdes sur supports linéaires en béton

Le platelage a une conception identique au cas décrit en 5.2.2.

5.2.2.2 Platelage avec lambourdes sur supports ponctuels en béton sur sols drainants.

Les supports ponctuels doivent être réalisés conformément au DTU 13.11. La tolérance de planéité d’un plot à l’autre est de ± 5 mm. Dans cette plage de tolérance, le manque de planéité éventuel peut être compensé par calage.

5.2.3 Platelage sur supports bois

5.2.3.1 Platelage avec lambourdes sur éléments linéaires en bois

Les supports bois mentionnés ici sont du ressort du NF DTU 31.1.

5.2.3.2 Lames de platelage sur éléments linéaires en bois

Voir 5.3.1).

5.2.4 Platelage sur plots polymères

La planéité du sol doit permettre une pose stable et fiabilisée des plots.

Il convient de prévoir une densité de plots telle que l’entraxe entre ceux-ci n’excède pas 60 cm dans les deux sens.

5.2.5 Platelage sur supports métalliques

5.2.5.1 Platelage avec lambourdes sur éléments linéaires en métal

La tolérance de planéité entre deux éléments linéaires en métal est de ± 5 mm. Dans cette plage de tolérance, le manque de planéité éventuel peut être compensé par calage.

5.2.5.2 Lames de platelage sur éléments linéaires en métal

Dito 5.2.5.1

5.3 Platelage de conception «moyenne» (facilitant l’écoulement de l’eau)

5.3.1 Lames de platelages

a) Platelages de type 1

type 1 : platelage à usage de plancher intégré ou attenant à un ouvrage d’habitation individuel de la 1re ou 2e famille ;

Bouts de lames non supportés (double lambourdage en retrait de 20 mm) et non jointifs entre eux (3 mm d’écartement minimum)

b) Platelages de type 2

type 2 : platelage destiné à être mis en œuvre dans toutes les autres situations que celles décrites pour le type 1

Bouts de lames non supportés (double lambourdage en retrait de 20 mm) et non jointifs entre eux (3 mm d’écartement minimum)

Page 81: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 81 / 103

REVETEMENTS DE SOL SCELLES – NF DTU 52.1 – Novembre 2010

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Travaux neufs de revêtements scellés de sols intérieurs et extérieurs, sur supports à base de

ciment non revêtus

Sont considérés comme travaux neufs, les travaux exécutés sur un support n’ayant jamais été revêtu. Le présent document s’applique dans les locaux intérieurs et extérieurs à sollicitations telles

que définies aux paragraphes 3.2.1.1, 3.2.1.2, 3.2.1.3 et 3.2.2 à l’exclusion des locaux dont les caractéristiques de roulage dépassent celles du Tableau 1.

3.2.1.1 locaux à faibles sollicitations 3.2.1.2 locaux à sollicitations modérées 3.2.1.3 locaux à fortes sollicitations 3.2.2 Classement des locaux pour les pierres naturelles

NOTE Par exemple les hypermarchés ne sont pas visés par le présent document.

Tableau 1 ŕ Caractéristiques de roulage non visés dans le présent document

Engins roulants dont la nature du bandage ou de la roue

est du polyuréthanne (ou de dureté équivalente)

Engins roulants dont la nature du bandage ou de la roue est du caoutchouc plein

ou pneumatique

Charge totale par roue > 600 kg > 1 000 kg

Pression de contact > 40 kg/cm2 Sans objet

Poids total en charge > 1 800 kg > 3 000 kg

Exclus : Les ouvrages extérieurs dont le terrain naturel est situé à plus de 900 m d'altitude. La pose collée ; Les zones de circulation de véhicules à moteur y compris ceux des pompiers ; Les locaux industriels à très fortes sollicitations ou à usages spéciaux tels que hangars... ; La pose sur Plancher Rayonnant Électrique (PRE). La mise en œuvre des dalles en béton, des pavés en terre cuite et des pavés et dalles en pierre

naturelle en sols extérieurs assimilables aux chaussées urbaines (circulations collectives extérieures par exemple).

3 MATERIAUX ( ce chapitre 3 est extrait de la partie 2 de la NF DTU 52.1)

NOTE : Pour les circulations sur sol mouillé, il est nécessaire de considérer la glissance du revêtement, qui fait l'objet de travaux de normalisation en cours.

3.1 Carreaux et dalles céramiques (y compris terres cuites)

La notice de fabrication fournie par l’entrepreneur définit les tolérances du matériau avec ses références.

3.2 Produits verriers : carreaux de Briare et carreaux de pâte de verre

La notice de fabrication fournie par l’entrepreneur définit les tolérances du matériau avec ses références.

3.3.1 Carreaux de mosaïque de marbre à liant ciment

il n’y a pas de règles de tolérance pour ces matériaux

Page 82: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 82 / 103

3.3.2 Dalles en béton

il n’y a pas de règles de tolérance pour ces matériaux

3.5 Pierres naturelles

La notice de transformation fournie par l’entrepreneur définit les tolérances du matériau avec ses références.

3.7 Dalles en schistes, en ardoises et autres pierres présentant un plan de clivage

3.7.1 Travaux d'ardoiserie

Face vue rabotée ou polie, face non vue dressée, chants sciés, dalles de formes imposées, faces polies ou rabotées, sous-face dressée.

Tolérances :

Sur les côtés : ± 1 mm par dimension. Sur les épaisseurs : ± 3 mm pour les épaisseurs supérieures ou égales à 2 cm ; ± 2 mm pour les épaisseurs inférieures à 2 cm. La flèche de la face vue ne doit pas dépasser 0,8 mm pour les dimensions inférieures ou égales

à 40 cm et 1/500 de la longueur du plus grand côté pour les dimensions supérieures à 40 cm, que la surface soit concave ou convexe.

L'écart admissible d’équerrage est de 1mm par dimension.

3.7.2 Travaux d'ardoiserie clivée

Face vue et non vue brutes de clivage, chants taillés ou sciés.

Tolérances dimensionnelles :

Faces brutes de clivage :

sur les côtés : ± 2 mm par dimension ; sur les épaisseurs : ± 4 mm pour les épaisseurs supérieures ou égales à 2 cm ; ± 2 mm pour les épaisseurs inférieures à 2 cm.

La flèche de la face vue ne doit pas dépasser 2 mm pour les dimensions inférieures ou égales à 40 cm et 1/150 de la longueur du plus grand côté pour les dimensions supérieures à 40 cm, que la surface soit concave ou convexe.

L'écart admissible d’équerrage est de 2 mm par dimension.

Dalles de formes ou de dimensions non imposées :

Ces dalles sont destinées aux ouvrages suivants :

- opus incertum ; - opus romain.

Ces éléments tout venants sont façonnés, les deux faces brutes de clivage avec des chants taillés ou sciés.

NOTE Sont tolérées les veines de couleur, les dendrites, les pyrites et toutes particularités qui n'affectent pas la solidité.

MISE EN OEUVRE

10 Tolérances et mode d'observation du revêtement fini

10.1 Planéité

La tolérance de planéité correspond à une flèche maximale de 3 mm mesurée sous la règle de 2 m posée librement sur le revêtement, à laquelle s'ajoute :

la tolérance admise en planéité pour le matériau considéré, ou la tolérance réelle si le matériau n'est pas normalisé.

Page 83: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 83 / 103

NOTE : Il est entendu que par suite des tolérances de planéité, les pentes inférieures à 2 % peuvent conduire à de légères retenues d'eau sur le revêtement fini. La pente des parties courantes est celle de la ligne de plus grande pente.

10.2 Niveau (ou planimétrie générale)

L'écart de niveau se mesure par la différence existant entre la position de la surface finie par rapport au niveau prévu matérialisé par un trait ou des points de référence existants

" d " étant la distance en mètres au point de référence le plus proche, la tolérance admissible est de : ± (0,005 + 0,001 × d) (en mètres)

A cette tolérance s'ajoute : la tolérance admise en planéité pour le matériau considéré, ou la tolérance réelle si le matériau n'est pas normalisé.

NOTE : La planimétrie générale peut ne pas être horizontale (cas des formes de pente, raccordement à des ouvrages existants ou imposés, etc.).

Le désaffleurement admissible est de 0,5 mm augmenté du dixième de la largeur du joint.

Le désaffleurement est l’écart entre les rives de 2 éléments adjacents mesuré perpendiculairement au plan de collage. Il est dû aux tolérances du support et de fabrication des éléments.

10.3 Alignement des joints

Une règle de 2 m ne doit pas faire apparaître de différence d'alignement supérieure à 2 mm à laquelle s'ajoute la tolérance admise sur les dimensions du matériau considéré.

Pour les surfaces carrelées de grandes dimensions, la déviation horizontale maximale admise par rapport à un cordeau tendu aux deux extrémités du joint est de 1 mm/m de distance.

10.4 Mode d'observation du revêtement

L'aspect final du revêtement s'évalue à hauteur d'homme (environ 1,65 m) et à une distance de 2 m selon le principe de la norme NF EN 154, avec un éclairage non rasant (angle entre le revêtement et la lumière incidente supérieur à 45°).

Figure 19 Schéma de principe de l'observation de l'aspect d'un revêtement fini

10.5 Tenue de l'ouvrage

Sur l’ensemble de l’ouvrage carrelé, les éléments de revêtements doivent sonner de façon uniforme. Quelques éléments de revêtements peuvent sonner différemment.

Page 84: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 84 / 103

MURS INTERIEURS POSE COLLEE Revêtements céramiques et assimilés, pierres naturelles NF DTU 52.2 – Décembre 2009 – Partie 1

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Murs intérieurs supports neufs :

Carreaux céramiques et assimilés pierres naturelles plinthes.

Exclus : Dalles de pierre agglomérées à base de liant résine

9 Tolérances sur l’ouvrage fini

9.1 Planéité

Les tolérances sur l’ouvrage fini sont celles du support augmentées de la tolérance de l’élément de revêtement.

Le désaffleurement est l’écart entre les rives de deux éléments adjacents mesuré perpendiculairement au plan de collage. Il est dû aux tolérances du support et de fabrication des éléments.

Le désaffleurement doit être inférieur ou égal au tiers de la largeur du joint entre éléments de revêtement.

9.2 Aspect final du revêtement

L’aspect final du revêtement s’évalue à une distance d’environ 1,65 m avec un éclairage non rasant (angle entre le revêtement et la lumière supérieure à 45°).

9.3 Alignement des joints

Une règle de 2 m ne doit pas faire apparaître de différence d’alignement supérieure à 2 mm à laquelle s’ajoute la tolérance admise sur les dimensions de l’élément de revêtement utilisé.

MURS EXTERIEURS POSE COLLEE Revêtements céramiques et assimilés, pierres naturelles NF DTU 52.2 – Décembre 2009 – Partie 2

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Murs intérieurs supports neufs :

Carreaux céramiques et assimilés pierres naturelles

Exclus : les ouvrages extérieurs dont le terrain naturel est situé à plus de 900 m d'altitude. carreaux à liant ciment dalles de mosaïque de marbre à liant résine

9 Tolérances sur l’ouvrage fini

9.1 Planéité

Les tolérances sur l’ouvrage fini sont celles du support augmentées de la tolérance de l’élément de revêtement.

Page 85: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 85 / 103

Le désaffleurement est l’écart entre les rives de deux éléments adjacents mesuré perpendiculairement au plan de collage. Il est dû aux tolérances du support et de fabrication des éléments.

Le désaffleurement doit être inférieur ou égal au tiers de la largeur du joint entre éléments de revêtement.

9.3 Alignement des joints

Une règle de 2 m ne doit pas faire apparaître de différence d’alignement supérieure à 2 mm à laquelle s’ajoute la tolérance admise sur les dimensions de l’élément de revêtement utilisé.

SOLS INTERIEURS et EXTERIEURS - POSE COLLEE Revêtements céramiques et assimilés, pierres naturelles NF DTU 52.2 – Décembre 2009 – Partie 3

1 Domaine d'application Compris Outre-mer

Concernés : Travaux neufs :

carreaux céramiques et assimilés pierres naturelles

Exclus : Les ouvrages extérieurs dont le terrain naturel est situé à plus de 900 m d'altitude. Travaux sur ouvrage intermédiaire (SPEC, SEL, sous-couches acoustiques, etc.), Travaux sur dalles ou chapes allégées et chapes sèches, Travaux sur chapes fluides à base de ciment ou de sulfate de calcium, Travaux sur Plancher Rayonnant Électrique (PRE) Locaux P4 et P4S Zones normalement ouvertes à la circulation de véhicules à moteur, Dalles de pierre agglomérées à base de liant résine.

9 Tolérances sur l’ouvrage fini

9.1 Planéité

Les tolérances du revêtement fini sont identiques à celles du support, augmentées de la tolérance de l’élément de revêtement.

Le désaffleurement est l’écart entre les rives de deux éléments adjacents mesuré perpendiculairement au plan de collage. Il est dû aux tolérances du support et de fabrication des éléments.

Le désaffleurement admissible est de 0,5 mm augmenté du dixième de la largeur du joint.

9.2 Aspect final du revêtement

L’aspect final du revêtement s’évalue à une hauteur de 1,65 m avec un éclairage non rasant (angle entre le revêtement et la lumière supérieur à 45°. (Figure 20 dans le chapitre REVETEMENTS DE SOL SCELLES)

9.3 Alignement des joints

Une règle de 2 m ne doit pas faire apparaître de différence d’alignement supérieure à 2 mm à laquelle s’ajoute la tolérance admise sur les dimensions de l’élément de revêtement utilisé.

Page 86: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 86 / 103

REVETEMENTS DE SOL TEXTILES – DTU 53.1 – Avril 2001 – NF

1 Domaine d'application

Concernés : Neuf ou rénovation Revêtements de sol textiles en lés posés par tension ou par collage, Dalles textiles nécessitant un collage définitif sur le support, Dalles plombantes ne nécessitant pas de collage définitif sur le support

Exclus : Pose libre des revêtements en lés.

Tolérances

Planéité

La tolérance est celle du support.

6.1.2 Disposition des lés

Sauf prescriptions spéciales précisées dans le document particulier du marché, la disposition des lés doit répondre aux règles suivantes (qui ne s'appliquent pas aux placards) : la largeur des lés correspond à la laize usuelle du matériau employé ;

NOTE 1 : Les laizes usuellement utilisées dans le bâtiment sont les suivantes : a) la laize de fabrication si elle est inférieure ou égale à 2 m ; b) la laize de 2 m si celle de fabrication est supérieure à 2 m. On pourra, en outre, utiliser des largeurs plus grandes suivant prescriptions particulières du marché.

chaque pièce ou local fermé est considéré séparément ; d'une façon générale, dans un même local et sauf prescription contraire de la part du fabricant, les

différents lés sont disposés dans le même sens et proviennent d'un même lot (bain de teinture).

Sur les paliers et sur les sols inclinés, le couchant du velours des moquettes à velours « coupé » doit être orienté dans le sens de la descente ;

dans le cas de lés de 4 m refendus en deux en usine (cas général des moquettes touffetées), l'entrepreneur devra tenir compte du repérage pour reconstituer les lés de production.

les revêtements de sol à décor répétitif doivent être raccordés de façon à assurer la continuité d'aspect d'un lé à l'autre ;

deux lés d'une largeur inférieure à la laize normale usuellement utilisée dans le bâtiment ne peuvent être posés l'un à côté de l'autre. Ils peuvent, par contre, être posés de part et d'autre d'un lé normal à condition que ce soit en bordure de la pièce ;

l'appareillage des lés doit être effectué de façon à minimiser le nombre de joints en bout, compte tenu de la longueur des rouleaux.

Les autres modalités de dispositions de lés sont laissées à l'appréciation de l'entrepreneur.

6.1.3 Disposition des dalles

Zones de concentration prévisible du trafic (seuils de portes, virage dans une circulation, etc.), n'utiliser que des dalles entières ou des découpes assez grandes (surface au moins égale à la moitié de la surface d'une dalle entière).

Sauf prescriptions spéciales précisées dans le document particulier du marché (DPM) ; chaque pièce ou local indépendant est considéré séparément ; chaque local est revêtu avec des dalles d'un seul coloris ; dans le cas contraire, le DPM doit

définir le calepinage des dalles ; un coté des dalles est sensiblement parallèle au grand coté du local ;

Pose sur planchers surélevés : même si le module nominal est identique, un décalage d'implantation entre support et revêtement de 10 cm à 15 cm au moins est à respecter ; il est exclu de pouvoir les superposer en raison des tolérances respectives de ces matériaux.

Page 87: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 87 / 103

REVETEMENTS DE SOLS PVC COLLES – NF DTU 53.2 – Avril 2007

1 Domaine d'application

Concernés : Neuf, locaux P2 – P3 Revêtements de sol PVC manufacturés en lés ou en dalles collés en plein

Exclus : la pose libre ou la pose tendue, les poses réalisées sur dallage mis en œuvre sur terrain inondable, les poses réalisées dans des zones à climat tropical, les poses réalisées dans des locaux comportant siphons de sols ou caniveaux.

Tolérances

Planéité

La tolérance est celle du support.

7.2 Conditions d’un examen visuel

L’aspect final du revêtement de sol PVC collé s’évalue à une hauteur de 1,65 m et à une distance de 2 m avec un éclairage non rasant (angle entre le revêtement et la lumière supérieur à 45°. ( Figure 20 dans le chapitre REVETEMENTS DE SOL SCELLES)

REVETEMENTS DE SOLS COULES à base de résine de synthèse –

NF DTU 54.1 – Janvier 2008

1 Domaine d'application

Concernés : Neufs en sols intérieurs, activités usuelles humaines et à des charges inférieures à 10 kN/m² ou

inférieures à 10 kN concentrées

Exclus : systèmes de revêtements devant assurer une étanchéité ; peintures de sol pouvant aller jusqu'à 1 mm d'épaisseur ; systèmes de revêtements dans les cuisines collectives ; systèmes de revêtements de sol homogènes poncés ; systèmes de revêtements de sol acoustiques ; systèmes de sol à propriétés électriques ; systèmes de revêtements de sol sportifs. mise en œuvre sur des dallages situés en zones inondables.

9 Planéité

Les tolérances de planéité du système de revêtement sont, au plus, égales à celles du support

Page 88: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 88 / 103

REVETEMENTS MURAUX ATTACHES en pierre mince – DTU 55.2 –

Octobre 2000 - NF

1 Domaine d'application (non compris Outre-mer)

Concernés ; Revêtements muraux en plaques de pierre mince, destinés à constituer la face vue de parois

verticales de bâtiments, fixées par des attaches à un support en maçonnerie ou en béton dont la stabilité est assurée par ailleurs.

Tous les bâtiments quelle que soit leur destination

Exclus les ouvrages de génie civil (ponts, murs de soutènement, phares, etc.) ; les revêtements scellés en plein ; les revêtements coffrants in situ ou utilisés en fond de moule de panneaux préfabriqués, qui

font l'objet d'un Avis Technique ; les façades inclinées ; les matériaux clivables ; les revêtements soumis aux actions sismiques.

5.2.2 Caractéristiques géométriques et tolérances des supports

Lorsqu'il n'est pas prévu d'ossature intermédiaire, l'entrepreneur de revêtement doit s'assurer que les caractéristiques géométriques et les tolérances des supports sont conformes à 5.2.2.1 ou 5.2.2.2.

5.2.2.1 Supports en maçonnerie, se reporter au DTU 20.1

5.1 les écarts sur la verticalité d'un parement doivent être inférieurs à 1,5 cm sur une hauteur d'étage destinée à rester apparente.

5.2.2.2 Supports en béton

Se reporter au DTU 21 pour les ossatures.

5.11 les écarts sur la verticalité d'un parement (verticalité d'une face de poteau sur une hauteur d'étage) doivent être au plus égaux à 2 cm.

Se reporter au DTU 23.1 pour les voiles.

3.3 le cumul des tolérances sur la hauteur d'un mur de façade, n'importe quel point du plan axial d'un mur ne doit pas s'écarter de plus de 6 cm (distance mesurée horizontalement) de son tracé théorique sur plan.

La qualité du parement doit être au moins celle définie pour le « parement soigné » (voir 5.2.1 de la norme NF P 18-201).

11 Tolérances applicables aux ouvrages

Dans le cas de revêtement en pierres taillées et, sauf indication contraire aux Documents Particuliers du Marché (DPM), les tolérances ci-après sont applicables.

11.1 Planitude générale

Une règle de 2,00 m équipée d'ergots d'extrémité appliquée sur le parement et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.

Les flèches mesurées sous un cordeau de longueur au plus égale à 10,00 m ne doivent pas dépasser 10 mm.

Page 89: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 89 / 103

11.2 Verticalité

L'écart de verticalité mesuré sur la hauteur d'un étage courant (inférieur ou égal à 3,00 m) ne doit pas dépasser 5 mm.

Pour les bâtiments de hauteur inférieure à 28 m, l'écart de verticalité mesuré sur la hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser 40 mm. Au-delà de 28 m de hauteur, la tolérance correspondante est celle indiquée par les DPM.

NOTE : Les tolérances définies dans cet article ne peuvent être appliquées que dans la mesure où le gros œuvre support est conforme aux indications de 5.2.2.

PLANCHERS SURELEVES (à accès libre) Ŕ NF DTU 57.1 – Septembre 2007

1 Domaine d'application (compris Outre-mer)

Planchers surélevés à libre accès composés de dalles amovibles reposant sur une ossature réglable en hauteur, constituant un plan horizontal, délimitant un plénum au-dessus du support des locaux où ils sont implantés.

4.3 Planéité

La flèche constatée sous une règle de 2 m en n'importe quelle localisation de la surface du plancher surélevé n'excède pas 2 mm auxquels s'ajoutent les tolérances admises pour les dalles considérées.

4.4 Désaffleur entre dalles

Le désaffleur entre les faces supérieures de deux dalles adjacentes n'excède pas 1 mm, les finitions périphériques des dalles n'étant pas prises en compte.

PLAFONDS SUSPENDUS Ŕ NF DTU 58.1 - Décembre 2008

1.2 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Neuf et existant Intérieur des bâtiments, tous locaux Plafonds suspendus constitués d'éléments d'habillage et d'un système de suspension

Exclus Les plénums de hauteur supérieure à 4,00 m ; Les locaux à ambiance négative (locaux frigorifiques) ; Les locaux où il y a risque de projection d'eau liquide sur le plafond ; Les plafonds suspendus exécutés en terre cuite, en staff, en plaques de plâtre ou complexes

d'isolation thermique vissés sur une ossature ; Les plafonds chauffants et rafraîchissants ou tous autres éléments d'habillage vissés, agrafés

ou collés ; Les plafonds en panneaux dérivés du bois fixés directement sur la charpente ; La liaison cloison-plafond en zone sismique.

Page 90: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 90 / 103

6.6 Tolérances sur l'ouvrage fini

La flèche maximale admissible du plafond suspendu doit correspondre à la classe de déformation choisie.

Partie 2 du DTU

3 Matériaux

Ils sont conformes à la norme NF EN 13694 qui définit les critères de performances des éléments d'habillage et des éléments d'ossature en fonction de leur classe de déformation et d'exposition.

3.4.1 Choix de la classe de déformation

Le choix de la classe de déformation, définie dans le tableau 6 « Classes de déformation » de la norme NF EN 13964, doit également tenir compte du type et de la masse des éléments d'habillage ainsi que de celle des accessoires éventuels.

6.6.1 Tolérance de désaffleurement entre éléments

Le plafond posé, la tolérance de désaffleurement maximale entre deux éléments contigus présentant une surface lisse ne doit pas être supérieure à la valeur de 5/10è de millimètre pour des éléments chanfreinés, et à 3/10e de millimètre pour des éléments non chanfreinés.

6.6.2 Bâillement entre ossature apparente et appuis apparents des panneaux

Le bâillement doit être au plus égal à 1 millimètre.

PLAFONDS TENDUS – NF DTU 58.2 – Décembre 2007

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Locaux intérieurs Neufs ou rénovation Plafonds tendus fixés par un dispositif d'ancrage conformes à la norme NF EN 14716

10 Pose des dispositifs d'ancrage

Profils d’ancrage : Tolérance de rectitude de ± 3 mm sur une règle de 2 m ; Au raccordement de deux éléments de profilés (partie visible sur le plafond posé fini), le joint de

raccordement (en partie droite ou en coupe d'onglet) doit être inférieur à 0,5 mm et le désaffleurement entre ces deux éléments ne doit pas être supérieur à 0,5 mm.

Page 91: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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PEINTURE DES BATIMENTS – DTU 59.1 – Octobre 1994/Octobre 2000 – NF

1 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés : Travaux neufs de peinture et vernis sur tous subjectiles, y compris les travaux de décoration sur

les subjectiles définis à l'article 5, plâtre, béton, mortiers de ciment, bois, métaux ferreux et non ferreux ;

Travaux de rénovation exécutés sur anciens fonds, remise en peinture, vernis ou préparation assimilées.

Exclus : Subjectiles de sols qui relèvent de la NF P 74-203 (référence DTU 59.3) ; Revêtements plastiques épais qui relèvent de la NF P 74-202 (référence DTU 59.2) ; Réfections de façade en service par revêtement d'imperméabilité qui relèvent de la NF P 84-

404-1 (référence DTU 42.1) ; Subjectiles de structures métalliques quand elles relèvent de spécifications propres aux

bâtiments industriels. Mais à défaut de celles-ci et notamment pour les immeubles d'autre destination, ce document constitue la référence minimale. Il en est de même pour les composants industrialisés de bâtiments fabriqués en usine ou atelier et incorporés dans la construction, dans le domaine d'application visé.

Enduits de plâtre extérieurs ne sont pas visés par ce document. La finition spécifique

6.2.2 Définition des états de finition communs à tous les subjectiles

Les états de finition sont classés comme suit :

6.2.2.1 Finition C

Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile.

Des défauts locaux de pouvoir masquant et de brillance sont tolérés.

6.2.2.2 Finition B

Cet état de finition est défini ci-après par nature de subjectile.

6.2.2.3 Finition A

Cet état de finition est défini ci-après par nature de subjectile.

6.2.2.4 Finition spécifique

Cet état de finition ne s'exécute que sur prescriptions spéciales à inclure aux documents particuliers du marché [voir paragraphe 3.2 b) et d) de la norme NF P 74-201-2 (Référence DTU 59.1 - CCS)] :

en définissant la nature des travaux à réaliser ; en définissant un état particulier d'aspect de la finition.

Cette finition n'est pas visée par ce document.

6.2.3 Prescriptions de classement de finition par nature de subjectile

En l'absence de précision aux DPM, l'état de finition B est retenu.

6.2.3.1 Prescriptions de classement de finition sur subjectiles : Enduits de plâtre intérieurs, Supports à base de liants hydrauliques et de maçonnerie, Béton cellulaire autoclavé, Eléments définis au paragraphe 5.4 (fibro-ciment)

Page 92: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 92 / 103

Eléments définis au paragraphe 5.5 (Eléments préfabriqués en plâtre, fibrociment, de cloisons et plafonds).

6.2.3.1.1 Finition C Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du subjectile. La finition C est d'aspect poché.

6.2.3.1.2 Finition B La planéité générale initiale n'est pas modifiée. Les altérations accidentelles sont corrigées. La finition B est d'aspect poché. Quelques défauts d'épiderme et quelques traces d'outils d'application sont admis.

6.2.3.1.3 Finition A La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés

nécessaires. En extérieur sur maçonneries, les travaux de ragréage éventuels ne sont pas du ressort du peintre.

De faibles défauts d'aspect sont tolérés. L'aspect d'ensemble est uniforme, soit légèrement poché, soit lisse. Le rechampissage ne présente pas d'irrégularités (ni détrempe, ni saignement, ni

remontées).

Dans le cas de travaux d'entretien, les défauts de planéité des supports peuvent être corrigés par l'entrepreneur de peinture pour des écarts inférieurs ou égaux à 3 mm. Au-delà le « rattrapage » des défauts est du ressort d'un autre corps d'état

6.2.3.2 Prescription de classement de finition sur subjectiles bois

Les ouvrages neufs extérieurs en bois nécessitent impérativement des systèmes à trois couches, la première pouvant être appliquée en atelier.

L'état de finition C sans spécifications ne convient techniquement pas en extérieur pour les vernis (voir tableau 15).

Aucun travail de bouche-porage ou d'enduit ne pouvant être exécuté à l'extérieur, la surface finale reflète presque toujours celle du subjectile.

Toutes les fois où il est prévu d'appliquer un mastic d'étanchéité de vitrage à liant gras ou autre, il est impératif d'assurer la protection de la feuillure et de la parclose contre la migration des huiles et les reprises d'humidité.

Cette protection peut être assurée par l'application d'une couche de vernis d'impression ou de peinture d'impression, mais pas par une lasure [voir NF P 78-201 (Référence DTU 39)].

Les chants des portes prépeintes sont généralement bruts et doivent être traités comme tel. Par contre, les pênes des serrures ne doivent pas être peints.

La limite entre l'extérieur et l'intérieur des menuiseries peut être définie par les croquis de l'annexe C de ce document, qui donne des exemples de solutions adaptables aux différents cas.

6.2.3.2.1 Vernis et lasures

a) Finition C : Sans exigence d'aspect de finition. Seule finition possible pour les lasures utilisées en travaux neufs à l'extérieur. Ne concerne pas les vernis en travaux neufs à l'extérieur.

b) Finition B La planitude initiale n'est pas modifiée. Les pores du bois sont visibles ; il y a quelques

défauts d'aspect et traces d'outils d'application. En lasure transparente, appliquée en intérieur, l'aspect de surface et l'homogénéité de la

teinte dépendent de la texture du bois.

c) Finition A Les défauts d'aspect et les traces d'outils sont à peine perceptibles.

Page 93: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 93 / 103

6.2.3.2.2 Peinture

a) Finition C Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du subjectile.

b) Finition B La planéité initiale n'est pas modifiée. Des défauts d'aspect et de traces d'outils d'application

sont admis, ainsi que l'aspect poché. L'aspect final peut être rugueux.

c) Finition A Légers défauts de planéité admis. Pores du bois peu apparents. De légères traces d'outils et

très légers défauts d'aspect sont admis. Aspect final uniforme.

Le rechampissage ne présente pas d'irrégularité (ni détrempe, ni saignement, ni remontées).

6.2.3.3 Prescriptions de classement de finition sur subjectiles métalliques

Les défauts de planéité d'ensemble du subjectile métallique ne sont pas repris.

6.2.3.3.1 Finition C Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de

surface reflète celui du subjectile.

6.2.3.3.2 Finition B Sont admis quelques défauts d'aspect et des traces d'outils d'application. Quelques coulures sont admises.

Page 94: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

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REVETEMENTS DE PLASTIQUES EPAIS SUR BETON ET ENDUITS A BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES Ŕ DTU 59.2 – Mai 1993/Octobre 2000 - NF

1.2 Domaine d'application compris Outre-mer épais

Travaux neufs sur : DTU 23.1 : parois et murs en béton banché. DTU 26.1 : enduits aux mortiers de liants hydrauliques .

5.2 Conditions de réception des ouvrages revêtus

5.2.1 Appréciation de l'aspect

Elle se fait sur une surface d'environ 10 ² de la surface revêtue. La couleur et la texture doivent être conformes à celle de la surface de référence. Dans le cas de supports neufs en béton brut, l'état de surface final découle des états de surface

admis au § 3.2. ( état du support suivant DTU 21) Lorsque les Documents Particuliers du Marché prévoient un rebouchage du bullage la surface

revêtue ne doit pas présenter de trace apparente de bullage. La surface revêtue ne doit pas laisser transparaître les différences de couleur du support. Les traces de reprises ne sont tolérées que sur de grandes surfaces et lorsque le panneautage

n'a pas été prescrit par les Documents Particuliers du Marché.

5.2.2 Appréciation de l'adhérence

a) De manière générale, on recourra pour l'appréciation de l'adhérence à l'observation visuelle. Il ne devra pas y avoir de décollement ou de cloquage apparent.

b) En cas de doute, on recourra à l'une des méthodes indiquées à l'Annexe 2 (§ 2). ( Méthode par entaille du revêtement ou par traction)

5.2.3 Vérification de l'épaisseur moyenne du RPE

Cette vérification n'est possible que si la surface de référence a été exécutée.

a) De manière générale, la comparaison visuelle des ouvrages réalisés et de la surface de référence permet d'apprécier la conformité approximative de l'épaisseur du RPE sur la surface de référence et de l'épaisseur du RPE sur l'ouvrage terminé.

b) Si l'on veut procéder à une vérification quantitative de l'épaisseur du RPE, on procédera comme indiqué à l'Annexe 3 (§ 2).

Cette vérification n'est possible que si l'épaisseur du RPE de la surface de référence a été déterminée.

La comparaison de cette épaisseur avec celle de la surface de référence permet de comparer la conformité d'épaisseur du RPE de l'ouvrage avec celle du RPE de la surface de référence.

Un écart de 10 % entre ces deux épaisseurs est normalement admis.

Page 95: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 95 / 103

PEINTURE DE SOLS – DTU 59.3 – Mai 1933 6 NF

1.2 Domaine d'application compris Outre-mer

Concernés :

Peinture de sols : à l'intérieur, sur tous supports ; à l'extérieur des bâtiments sur des supports : en béton, sans que la peinture ait pour but d'assurer l'étanchéité ou d'empêcher les

remontées capillaires, métalliques, après protection anticorrosion.

Exclus : Revêtements de sols industriels coulés ou talochés.

5.2 Exigences vis-à-vis de l'ouvrage terminé

L'aspect final est lié à la qualité de finition du subjectile (cf. § 3.1).

Une uniformité d'aspect, sur un même subjectile et dans un même local, doit être obtenue.

Il est couramment admis une éventuelle variation du degré de brillant spéculaire.

Le brillant spéculaire est fonction non seulement de la qualité de la peinture, mais également de la nature du subjectile et des conditions climatiques d'application.

5.4 Réception des ouvrages de peinture

La réception est effectuée selon les modalités de l'article 5 du Cahier des Clauses Spéciales.

5 Réception des travaux

La réception porte principalement sur les trois critères suivants : 1. comparaison visuelle des éprouvettes référence de couleur et de l'ouvrage.

Cette comparaison peut être complétée par une appréciation des écarts colorimétriques par rapport à l'échelle des gris (norme NF G 07-011) ;

2. conformité de l'aspect de l'ouvrage aux surfaces de référence agréées par le maître d'œuvre ; 3. des essais physiques et chimiques comprenant éventuellement :

résistance à l'arrachement par traction, contrôle de l'épaisseur du revêtement, insensibilité à l'eau.

Page 96: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 96 / 103

MISE EN ŒUVRE DES PAPIERS PEINTS ET DES REVETEMENTS MURAUX – DTU 59.4 – Février 1998 – NF

Pour ce DTU :

Support : c’est le produit qui reçoit le décor (le papier pour un papier peint) Subjectile : le mur ou la cloison qui reçoit le revêtement.

1 Domaine d'application

Concernés : Intérieur ; Papiers peints et des revêtements muraux ; Par extension, revêtements en plafond selon les mêmes techniques ; Travaux neufs sur tous subjectiles y compris les travaux de décoration sur les subjectiles

définis à l'article 3, plâtre, béton, mortiers de ciment, bois, métaux ferreux et non ferreux ; Travaux de rénovation exécutés sur anciens fonds, préparations assimilées.

NOTE 1 - Ce document constitue une référence pour les travaux d'entretien (voir également annexe A).

Exclus : Les finitions spécifiques.

6.2 Classement d'aspect et définition des états de finition communs à tous les subjectiles

Le choix est lié à la qualité de surface du subjectile.

La nature et l'importance des travaux d'apprêt à exécuter dépendent à la fois des caractéristiques du subjectile brut et du niveau de finition désiré (finition A, B ou C).

NOTE Les défauts de planéité locale des subjectiles peuvent être corrigés par l'entrepreneur pour des écarts inférieurs ou égaux à 3 mm en finition A dans la limite des tolérances des NF DTU concernés. Au-delà, le «rattrapage» des défauts est du ressort d'un autre corps d'état ou peut faire l'objet de travaux spécifiques [avoir paragraphe 3.3 de la norme NF P 74-204-2 (Référence D TU 59.4 CCS)].

Les états de finition sont classés comme suit :

6.2.1 Finition C

Le revêtement couvre le subjectile. Il lui apporte une décoration, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile.

Des défauts locaux de planimétrie sont tolérés.

La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 2 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables.

Il sera admis des irrégularités de découpe et d'arasement.

Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue.

6.2.2 Finition B

La planéité générale initiale n'est pas modifiée.

NOTE

La planéité générale est mesurable sous la règle de 2 m et la planéité locale sous le réglet de 0,20 m.

Des altérations accidentelles sont corrigées.

Quelques défauts d'épiderme ou traces d'outils sont admis, ainsi que de légers défauts de verticalité.

La pose sera faite à partir d'un angle adjacent à la baie d'éclairage naturel d'une pièce. Elle est réglée au fil à plomb.

La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 1,5 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables.

Page 97: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 97 / 103

Il sera admis des irrégularités de découpe et d'arasement.

Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue.

6.2.3 Finition A

La planéité finale est satisfaisante dans la limite d'une recharge maximale de 3 mm. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés nécessaires (voir note du paragraphe 6.2).

De faibles défauts d'aspect sont tolérés.

L'aspect est uniforme.

Les découpes ne présentent pas d'irrégularités.

La pose est réglée au fil à plomb. Elle débute à partir d'un angle du mur comportant une baie éclairante.

La pose sera faite à partir d'un angle adjacent ; elle est réglée au fil à plomb.

La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 1 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables.

Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue.

Pour les papiers peints et les revêtements dont la fabrication fait l'objet d'une tolérance de 1 mm selon la fiche technique du fabricant. La même tolérance est acceptée à la pose.

En l'absence de précision aux DPM, c'est l'état de finition B qui est retenu.

6.2.4 Finition spécifique

Cet état de finition ne s'exécute que sur prescriptions spéciales à inclure aux documents particuliers du marché :

en définissant la nature des travaux à réaliser ; en définissant un état particulier d'aspect de la finition.

Cette finition n'est pas visée par ce document.

TRAVAUX D’EQUIPEMENT DE CUISINE (BLOCS-EVIERS ET ELEMENTS DE RANGEMENT) – DTU 90.1 – Mai 1993 - NF

Ce DTU a été retiré de la liste. On pourra continuer à y faire référence en le citant expressément dans les documents particuliers du marché (DPM).

1.1 Domaine d'application

Concernés : Eléments immobiliers d'équipement des cuisines et de leurs dépendances (blocs-éviers et

éléments de rangement) réalisées dans des locaux à usage d'habitation.

Exclus : Meubles de cuisine indépendants ; Ensembles de meubles superposés ou juxtaposés, destinés à la réalisation d'équipements

mobiliers définis par la norme NF D 66-101 ; Equipement des cuisines de collectivités.

2.3.1 Réglage et tolérances

Les éléments doivent être posés d'aplomb et de niveau en respectant les tolérances suivantes : faux-aplomb : 2,5 mm par mètre ; dénivellation : 2,5 mm par mètre avec au maximum 4 mm sur la longueur d'un groupe

d'éléments.

Page 98: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 98 / 103

PARCS DE STATIONNEMENT A USAGE PRIVATIF - Dimensions des constructions - NF P 91-120 - Avril 1996 -

4.2 Hauteur libre

A chaque niveau la hauteur libre ne doit pas être inférieure à : 2,20 m sous plafond ; 2,00 m sous obstacles (poutres, signalisations, canalisations, équipements, abaissements

localisés du plafond, etc.).

NF P 04-002 - Décembre 1985 - Tolérances dans le bâtiment

6.2 A défaut d’indication dans les documents particuliers du marché (DPM) la tolérance minimale est à retenir, soit 20 mm.

ANODISATION Ŕ NF A 91-450

5 Guide des nuances d’aluminium anodisable

L'aluminium peut être anodisé sous toutes ses formes mais les résultats diffèrent notablement quant à l'aspect, la coloration ....

La liste ci-dessous est donnée à titre indicatif et se fonde sur l'usage final de l'aluminium. L'anodiseur doit connaitre cet usage final, d'où l'importance cruciale d'une collaboration étroite entre le fournisseur d'aluminium, le client et l'anodiseur.

5.1 Qualité architecturale

Les produits semi-finis de cette nuance doivent présenter, après anodisation, un aspect relativement uniforme, vus à une distance d'au moins 3 m.

Il est difficile d'échapper à certaines variations d'aspect et de couleur après anodisation entre les

différents lots d'un même matériau, ou entre différentes formes de celui-ci. Un examen attentif, ou

sous certains angles, peut parfois révéler des variations de brillant, de meulage à la bande des

striures ou autres défauts visuels. Ceux-ci n'affectent en aucune manière la qualité du revêtement. La

tolérance afférant à ces défauts doit être spécifiée par le client.

5.2 Qualité décorative

Les produits semi-finis de cette catégorie ont, vus à une distance de 0,50 m, un aspect

particulièrement homogène ....

5.3 Qualité anodisation brillante

5.4 Qualité industrielle générale

... aucune garantie d'aspect, bien que ce dernier puisse être satisfaisant ...

6 ETAT DE SURFACE

6.6. L'état de surface requis doit faire l'objet d'un accord entre l'acheteur et l'anodiseur au besoin sur la base d'échantillons. La fourniture de ces échantillons constitue une aide utile pour la production, mais ces échantillons, il faut bien le reconnaitre, sont de valeur limitée pour l'évaluation des finitions de surface, les matériau~ réagissant un peu différemment, selon leur forme et leur dimension, aux traitements de préparation.

11 ASPECT ET COULEUR·

11.1 L'article anodisé doit apparaitre, vu à une distance convenue, exempt de défauts visibles sur sa ou ses surfaces significatives. Si ce point est important pour le client, un accord doit être passé entre ce dernier et l'anodiseur ...

Page 99: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 99 / 103

11.2 La couleur et l'état de surface, ainsi que leurs tolérances, doivent faire l'objet d'un accord entre l'anodiseur et le client. Si des besoins d'harmonisation l'exigent, les limites acceptables de variations devront être définies sur des échantillons agréés ...

BARDAGES METALLIQUES Ŕ Règles professionnelles pour la fabrication et la mise en œuvre – Janvier 1981 – CITAG / SNFA / SNPPA.

Ce document n’est pas normatif et doit donc être cité dans les documents particuliers du marché (DPM) comme document contractuel si l’on souhaite l’utiliser.

5.1.4 Tolérance de pose des bardages métalliques

Verticalité des ondes (peau extérieure en partie courant)*

Largeur maximale des joints horizontaux

En angle, tolérance de parallélisme entre le couvre-joint et la dernière onde (peau extérieure)*

Alignement horizontal des éléments par rapport à la peau théorique de la façade

Bardage double peau 15 mm par rapport à la verticale sur 10 m de hauteur

5 mm vue de l’intérieur

10 mm pour 10 m

à convenir

Bardage simple peau

Bardage rapporté

En bavette 10 mm par

rapport à une ligne idéale de 10 m Couronnement

d’acrotère

*Ces tolérances peuvent être cumulatives

Page 100: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 100 / 103

GARDE CORPS Ŕ NF P 01-012 Juillet 1988

4.1 Généralités

Les dimensions fixées dans la norme correspondent à des règles de sécurité. Elles sont assorties de tolérances de position en œuvre, ou de fabrication, sous forme d'écarts admissibles.

Toutefois la hauteur limite d'accessibilité de 0,45 m ou de 0,60 m (agenouillement) est une valeur minimale d'exécution en œuvre.

4.2 Position en œuvre

Sur les dimensions résultant de la mise en place des garde-corps ou rampes d'escaliers et de la géométrie des ouvrages environnants (sols, tableaux, murs de refend, autre garde-corps, etc.) les écarts admissibles (supérieur ou inférieur) sont les suivants :

Hauteur de protection ...................................................................... - 15 mm

Hauteur d'accessibilité 0,45 m .......................................................... - 0 mm

Vide en partie basse du garde-corps ............................................. + 10 mm

Vide entre barreau vertical et tableau ou façade ........................... + 10 mm

Saillie de garde-corps..................................................................... + 20 mm

Vide entre l'élément inférieur d'une rampe et le nez de marche .... + 10 mm

Vide entre l'élément inférieur parallèle à la pente et le limon ........ + 10 mm

Saillie de rampe .............................................................................. + 10 mm

Vide entre éléments horizontaux .................................................... + 10 mm

4.3 Fabrication

Sur les dimensions entre éléments constitutifs d'un garde-corps ou d'une rampe d'escalier, résultant de sa fabrication, ou de son assemblage, les écarts admissibles (supérieur ou inférieur) sont les suivants :

Vide entre barreaux ou éléments verticaux ..................................... + 3 mm

Vide entre éléments horizontaux ...................................................... + 3 mm

Vide entre éléments parallèles à la pente ........................................ + 3 mm

SCIAGE DE BOIS RESINEUX B 53-100

Pour du bois à 20 % d'humidité

Epaisseurs nominales : 12, 15, 18, 22, 25, 32, 38, 50, 63, 75, 100

Largeurs nominales : 75, 100, 115, 125, 150, 160, 175, 200, 225, 250, 300

Les longueurs nominales s'échelonnent de 0,50 m en 0,50 m ou de 0,25 m en 0,25 m à partir de 1,50 m jusqu'à 8 m. Toutefois la gradation de 0,50 m est préférentielle.

Page 101: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 101 / 103

VERANDAS à structure aluminium Ŕ S.N.F.A. Ŕ Règles professionnelles -

Janvier 2009

8.1.2 Ŕ Tolérances admissibles des supports

Pour les supports déjà existants, l’entreprise avant l’établissement de son devis doit faire un relevé de ceux-ci et soit indiquer les modifications à faire sur ceux-ci afin de rendre possible la réalisation, soit les accepter comme tel.

Pour les supports nouveaux devant être exécutés pour la pose de la véranda ceux-ci devront respecter les tolérances reconnues (DTU correspondant généralement) de la technologie employée.

8.2.2 Ŕ Tolérance de pose

Les tolérances de pose indiquées ci-après ne peuvent être respectées que si les tolérances admissibles des supports indiqués en 8.1.2 sont elles-mêmes respectées.

Tolérances de pose : défauts de verticalité : 2 mm/m défauts d’horizontalité : 2 mm/m

INDICATIONS DES TOLERANCES NF EN ISO 6284 – OCTOBRE 1999

Les règles d'indications' des tolérances dans les dessins de bâtiment et de génie civil sont définies par la norme NF EN ISO 6284 - Octobre 1999 - (P 02-023)

On se référera également aux normes :

NF P 04-002 Tolérances dans le bâtiment « Dimensions et positions »

NF P 04-101 Tolérances dans le bâtiment « Vocabulaire »

NF P 04-1 03 Tolérances dans le bâtiment « Vocabulaire général »

Page 102: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 102 / 103

INDEX ALPHABETIQUE

Anodisation ......................................................... 98

Atrerie ................................................................. 34

Bardage

bois ................................................................ 68

métallique ....................................................... 99

Bâtiments frigorifiques ........................................ 72

Béton

Aspect ............................................................ 33

DTU 21 ........................................................... 22

gros œuvre façades-rideaux .......................... 55

murs banchés DTU 23.1 ................................ 29

ossatures préfabriquées ................................ 31

panneaux préfabriqués .................................. 27

produits préfabriqués ..................................... 32

Carreaux de plâtre .............................................. 35

Chapes liants hydrauliques ................................ 43

Charpente

acier ............................................................... 52

aluminium ....................................................... 52

bois ................................................................ 46

bois industrialisée .......................................... 51

tolérances sur résineux ................................ 100

Cloisons amovibles et démontables ................... 58

Cloisons maçonnerie petits éléments ................. 21

Couvertures

évacuations eaux pluviales ............................ 68

petits éléments ............................................... 67

plaques métalliques ....................................... 68

Cuisine ............................................................... 97

Cuvelage ............................................................ 10

Dallage

autres qu'industriels ......................................... 8

maisons individuelles ..................................... 10

usage industriel ................................................ 8

Dalles alvéolées ................................................. 30

Dalles liants hydrauliques ................................... 43

Doublages isolants ............................................. 38

Enduit

mortier ............................................................ 41

plâtre .............................................................. 34

produits pâteux projeté .................................. 45

Escalier

bois ................................................................ 46

maçonnerie .................................................... 31

préfabriqué béton............................................ 32

Etanchéité

planchers intérieurs ........................................ 71

porteurs bois ................................................... 70

porteurs maçonnerie ....................................... 69

porteurs tôles d'acier ...................................... 70

réfection des ouvrages ................................... 71

Façades rideaux.................................................. 53

Fenêtres et portes-fenêtres tous matériaux ........ 63

Fermettes ............................................................ 51

Fermetures .......................................................... 57

Fondations profondes ........................................... 6

Fondations superficielles....................................... 5

Fouilles, définition ................................................. 4

Fumisterie ........................................................... 34

Garde-corps ...................................................... 100

Indications des tolérances................................. 101

Isolant

bâtiments frigorifiques..................................... 72

circuits 80 à + 650°C ...................................... 72

doublage ......................................................... 38

laine minérale projetée ................................... 45

sandwich ......................................................... 38

sous-couches.................................................. 44

Joints de façade .................................................. 72

Maçonnerie petits éléments

cloisons ........................................................... 21

ouvrages ......................................................... 11

Maçonnerie toiture pour étanchéité..................... 19

Menuiseries

extérieures tous matériaux ............................. 63

intérieures bois ............................................... 60

Miroiterie ............................................................. 65

Murs rideaux ....................................................... 53

Ossature bois ...................................................... 50

Papiers peints et revêtements muraux................ 96

Parc de stationnement à usage privatif ............... 98

Parois berlinoises .................................................. 7

Parois moulées ..................................................... 7

Parquets

à clouer ........................................................... 73

à coller ............................................................ 76

contrecollés..................................................... 75

plancher bois .................................................. 78

Page 103: Recueil Des Tol Rances 15 Juin 2011 TRAVAIL

►commentaires du rédacteur - commentaires officiels. – Recueil des Tolérances – 5 mai 2011 - 103 / 103

Peinture .............................................................. 91

Peinture de sols .................................................. 95

Plafonds

isolants sandwiches et complexes ................. 38

plaques de plâtre ........................................... 36

staff ................................................................ 39

suspendus ...................................................... 89

tendus ............................................................ 90

Planchers

bois ................................................................ 78

panneaux dérivés du bois .............................. 78

Planchers surélevés ........................................... 89

Plaques de plâtre ............................................... 36

Platelages extérieurs bois .................................. 79

Projection

laine minérale ................................................. 45

produits pâteux .............................................. 45

Revêtements de murs

attachés pierre mince ..................................... 88

extérieurs collés céramiques et assimilés ...... 84

intérieurs collés céramiques et assimilés ....... 84

papiers peints ................................................. 96

plastiques épais .............................................. 94

revêtements muraux ....................................... 96

Revêtements de sol

coulés ............................................................. 87

ext. et int. collés céramiques et ass. ............... 85

PVC collés ...................................................... 87

scellés ............................................................. 81

textiles............................................................. 86

Revêtements de sols

à placage bois................................................. 75

Revêtements extérieurs

bois ................................................................. 68

imperméabilité façades en service ................. 68

Sandwich isolant ................................................. 38

Sous-couches isolantes ...................................... 44

Staff ..................................................................... 39

Terrains,classification............................................ 4

Tolérances - Indications des ............................. 101

Vérandas aluminium ......................................... 101

Vitrerie ................................................................. 65