recevoir des infos sur la qualité de l’air par téléphone

n° 56 / mars avril 2007

Recevoir des infos sur la qualité del’air par téléphone, c’est possible…Contactez-nous !

I n f o r m a t i o n s s u r l a Q u a l i t é d e l ’ A i r e n P i c a r d i e

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Quels sont les effetsdu bruit sur la santé ?Le seuil de douleur acoustique est fixéà 120 décibels pondéré A (dBA), au-delà le bruit devient intolérable, provo-quant d’extrêmes douleurs et despertes irréparables d’audition.On distingue les effets objectifs (audi-tifs et extra-auditifs) que l’on peutmesurer grâce à différents paramètres(acuité auditive, dosages biologiques,pression artérielle…) des effetssubjectifs (non auditifs).

1- Les effets objectifsLes effets liés à une exposition au bruitse traduisent par une fatigue auditive(phénomène physiologique) et/ou uneperte auditive définitive (traumatismeacoustique).Les effets biologiques extra-auditifssont nombreux mais difficiles à attri-buer de façon indéniable et univoque aubruit.Ainsi, il a été montré que des bruits d’in-tensité faible (45 à 55 dBA) peuvent :• perturber la phase d’endormissement,• entraîner une diminution de la duréedu sommeil,• entraîner une fatigue chroniqueexcessive,• provoquer une baissede motivation au travail.Au cours d’une exposi-tion au bruit pendant lesommeil, il a été observéune augmentation de laconcentration nocturnedes hormones liées austress (adrénaline etnoradrénaline).Cette hausse peut en-traîner des conséquen-ces sur le systèmecardio-vasculaire.

2- Les effets subjectifsLa gêne, sensation de désagrément, dedéplaisir provoquée par un facteur del’environnement, est le principal effetsubjectif du bruit. Le lien entre gêne etintensité du bruit est variable car il estdifficile de fixer précisément le niveauoù commence l’inconfort.La gêne peut dépendre de plusieursfacteurs :• Individuel : les antécédents de chacunet les variables socio-économiquestelles que la profession, le niveaud’éducation ou l’âge.• Contextuel : un bruit choisi est moinsgênant qu’un bruit subi, un bruit prévi-sible est moins gênant qu’un bruitimprévisible…• Culturel : exemple, le climat, quidétermine le temps qu’un individupasse à l’intérieur de son domicile, sem-ble être un facteur important dans latolérance aux bruits.

En dehors de la gêne, trois autres effetssubjectifs du bruit sont décrits :• Les attitudes et le comportementsocial.• Les performances intellectuelles.• L’interférence avec la communication.

Quel air est-il ? - N°56 Mars - Avril 2007

L’air, le son et le bruit : quels

Bulletin d’information de l’Associationpour la Surveillance de Qualité de l’Air en Picardie

44 rue Alexandre Dumas - 80090 AmiensTél. : 03 22 33 66 14 - Fax : 03 22 33 66 96

E-mail : [email protected]

Directeur de publication : Alain CornilleRédacteur en chef : Sylvie TaillaintJeux dernière page : Sylvie Taillaint

© mai 2007

ISSN : 1287-1028 - Dépôt légal 2ème trimestre 2007 - Imprimé sur du papier recyclé

Le bruit a des effets nocifs sur le sommeil

Yves Shönfeld Président d’Atmo Picardie

Le programmeAir Rives Manche

“Le projet Interreg III intitulé “Air RivesManche Ozone” s’est déroulé du 1er jan-vier 2005 au 31 mars 2007. Le sémi-naire de clôture a eu lieu le 16 mars àBrighton.Ce projet a permis de créer et d’amélio-rer les liens entre les régions grâce à :• un échange mutuel d’informations,• la prise en compte des différencesculturelles de chacune,• des échanges interrégionaux d’infor-mations sur les impacts de la pollutionsur la santé et la végétation.Ce programme sera bénéfique à longterme pour les régions sur les questionsliées à la pollution par l’ozone. Larecherche de connaissances sur l’ozoneet la manière dont il se forme et se dis-perse est très importante pour l’avenir.”

Extrait du discours d’ouverture d’YvesSchönfeld, lors du séminaire de clôtureà Brighton.

- 2 -

Enquête

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Que sait-on desexpositions ?Si l’exposition au bruit est permanente,il est cependant difficile d’en donnerune évaluation précise.Les émissions sonores, leur mesure etles méthodes pour les réduire, sontabordées et traitées source par source.Or, du point de vue de l’individu, c’estsouvent l’accumulation successive ouconcomitante des expositions à diffé-rents types de bruit qui génère de lagêne et peut se révéler nocive pour lasanté.

Les sources de bruit dans l’environne-ment sont multiples et concernent tousles milieux. Trois grandes catégories ontété identifiées pour les nuisancesparticulièrement préoccupantes :• le bruit des transports,• le bruit au travail,• les bruits de voisinage.Les transports génèrent globalement80 % du bruit dans l’environnement.

Les populations socialement défavori-sées sont plus exposées au bruit carelles occupent généralement les loge-ments les moins chers à la périphérie dela ville et près des grandes infrastructuresde transport.Elles sont en outre les plus concernéespar les expositions au bruit cumulées età d’autres types de nuisances : bruit etagents ototoxiques dans le milieuouvrier ; bruit et températures extrêmes,bruit et pollution atmosphérique. Cecumul génère une mauvaise qualité devie qui se répercute sur l’état de santé.

Quelle est l’importancedu problème ?Les études sur l’audition prennent encompte les pertes auditives globales

toutes origines confondues, ce qui renddifficile la distinction entre celles attri-buables au bruit et celles attribuablesaux autres facteurs (neurobiologique,traumatique, vieillesse…).L’ADEME estime que le bruit est respon-sable de 11 % des accidents de travail,de 20 % des internements psychiatri-ques et de 15 % des journées de travailperdues.La dépense de lutte contre le bruit s’éle-vait à 1,4 milliard d’euros en 2003. Lamajeure partie concerne les logementsou les transports.

Quelles sont les mesuresréglementaires ?La loi bruit de décembre 1992 instauredes mesures de prévention des émis-sions sonores, réglemente certainesactivités bruyantes, fixe de nouvellesnormes pour l’urbanisme et la construc-tion au voisinage des routes, établit des

mesures de protection des riverains desaérodromes, renforce les modalités decontrôle et de surveillance ainsi que lessanctions judiciaires et administrativespour l’application de la réglementation.

Les autres mesures :• Le décret de 1995 simplifie la consta-tation des bruits aléatoires.• La directive 2002/49/CE rend obli-gatoire la définition de plans d’action etla réalisation de cartes de bruit pourles grandes agglomérations et lesprincipaux axes de transport.• Le plan national d’actions contre lebruit d’octobre 2003 vise à lutter contrele bruit au quotidien et à préparerl’avenir.Toutes ces mesures permettent une sur-veillance mais surtout d’accroître l’in-formation du public en matière de bruitdans l’environnement et ses effets. n

impacts sur la santé ? (2ème partie)

Ferroviaire

Routier

Aérien

68 %

12 %

20 %

Répartition du bruit des transports (source ADEME)

B

69 %

22 %

7 %

2%

58 %28 %

11%

3 %

Ensemble des salariés Salariés exposés aux bruits nocifs

Tertiaire Agriculture Industrie Construction

Bruit et travail (Source : enquête Sumer 2003)

Quel air est-il ? - N°56 Mars - Avril 2007- 3 -

Enquête

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0123456

78

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

MARS AVRIL31 29 30

0123456

78

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

MARS AVRIL31 29 30

0123456

78

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

MARS AVRIL31 29 30

Amiens Métropole

Communauté d’Agglomération Creilloise

Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin

L’indice ATMO est un indicateur journalierde la qualité de l’air. Il est calculé à partirdes résultats des stations de surveillancede la qualité de l’air.

4 polluants sont pris en compte : les parti-cules en suspension, le dioxyde d’azote, ledioxyde de soufre, l’ozone.

Pour chaque polluant, un sous-indice estcalculé et le plus élevé de ces 4 sous-indices donne l’indice ATMO du jour. n

Fréquence des indices par moisen nombre de jours

Amiens Métropole CA Saint-Quentin CA Creilloise

Mars Avril Mars Avril Mars Avril

l’indice Atmo est très bon 0 0 0 2 0 0l’indice Atmo est bon 20 11 20 8 21 6l’indice Atmo est moyen 5 8 5 5 4 11l’indice Atmo est médiocre 5 9 6 14 6 11l’indice Atmo est mauvais 1 2 0 3 0 2l’indice Atmo est très mauvais 0 0 0 0 0 0

Indices


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Le début de période fut très favorable à l’apparition des premiers pollens ; en effet,les températures clémentes de début de saison ont permis une bonne pollinisation.Les pollens responsables de l’indice faible les 1ères semaines étaient le noisetier,l’aulne et le cyprès.Petit à petit, la saison pollinique des arbres (saule, frêne, peuplier, charme etbouleau) est arrivée, avec son lot de conjonctivites, rhinites et gênes respiratoires.

Les allergiques doivent consulter leur médecin ou suivre scrupuleusement lestraitements prescrits. n

Famille : FagaceaeFloraison : avril à maiNiveau allergique : moyenPollinisation : anémophileEspèces les plus communes :

Hêtre pourpre(fagus sylvaticapurpurea)Hêtre tortillard(fagus sylvatica L.)Hêtre du Chili(nothofagusantartica)

GénéralitésLe hêtre est un arbre à feuillescaduques, originaire d’Europe.En association avec le chêne, ilforme des futaies appelées“chênaie-hêtraie”.C’est un arbrede longévitémoyenne : de150 à 300 ans.Il produit unfeuillage densequi assombrit le sous-bois etfreine son développement.Il mesure 30 m de haut, sonécorce est lisse, gris clair. Lesfeuilles sont pétiolées, ovaleset ondulées. Les fleurs mâlesont un pédoncule de 3 à 5 cm,alors que les fleurs femelles ontun pédoncule court.Le bois est dur, blanc à rougeâ-tre, très altérable et peu dura-ble, il se teint, se peint, setourne et se cintre bien.Il est utilisé pour le chauffage,

la pâte àpapier, desmeubles ditsde bois blanc,

des jouets, de la tonnellerie.Le hêtre produit une faiblequantité de pollen. Il peutprovoquer une réact ioncroisée avec le bouleau.

du 07/02 au 13/02 du 14/02 au 20/02 du 21/02 au 27/02 du 28/02 au 06/03 du 07/03 au 13/03

Evolution hebdomadairede s 4 principaux pollens présents dans l'atmosphère du 7 février au 10 avril 2007

72

N

16 14

205136

62

319

68 51 43

189

32 27

430

108

329

546

4

du 14/03 au 20/03 du 21/03 au 27/03 du 28/03 au 03/04

521

248216

1469 69 44 43 61 61 29 14

272132

126101

1 049

301196

819

C

du 04/04 au 10/04

20

488

156108103

961

du 05/02 au 11/02 du 12/02 au 18/02 du 19/02 au 25/02 du 26/02 au 04/03 du 05/03 au 11/03

Evolution hebdomadaire des 4 principaux pollens présents dans l'atmosphère du 5 février au 8 avril 2007

58

N

12

210202100

491

9156 47

463

9018

538

95

645724

4

du 12/03 au 18/03 du 19/03 au 25/03 du 26/03 au 01/04

404

239207

30

17311037 25 32 16 14 13

179100

65 18

943

428

89

408

C

du 02/04 au 08/04

17

507

260216

69

1 141

M

23 6

Calendrier pollinique - St Quentin

Saule

P

Bouleau

P

CyprèsC

Noisetier

Aulne

Peuplier

FrêneBuis

Charme

Orme

d

Saule

P

Bouleau

P

CyprèsC

Noisetier

Aulne

Peuplier

FrêneBuis

Charme

d

Marronnier

2


Pollens

Calendrier pollinique - Amiens Le Hêtre

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Evolution des moyennes journalièresDépartement de l’Aisne

0

20

40

60

80

100

évolution sur 2 mois15 du mois 15 du mois

P. BertP. Roth

1

O3 Saint-Quentin

0

20

40

60

80

100


C

Hirson

1

Cht ThierrySt Gobain

O3 Rurale

15 du mois 15 du mois0

10

20

30

40

50

60

évolution sur 2 mois

P. BertP. RothCCCT NO2


20

40

60

80

100


3

P. BertP. RothCCCT

PM10

évolution sur 2 mois15 du mois 15 du mois0

5

10

15

20

25

30

FoyerCCCT

SO2 Chauny

L’Aisne et ses chiffresDe mars à avril, aucun dépassement des seuils n’a été constaté.En avril, les concentrations en ozone ont fortement augmentécompte tenu de la météo et ont atteint un maximum de 178 µg/m3

en moyenne horaire. Le seuil de précaution (80 µg/m3 en moyennemobile 24 h des valeurs horaires pour les PM10) a été dépassé parles stations de St Quentin les 13, 15 et 16 avril. Aucune procédured’information, de recommandation ou d’alerte n’est pour l’instanten vigueur sur cette agglomération pour les PM10. n

Polluants StationsMars Avril

Max. horaires Moy. mensuelles Max. horaires Moy. mensuelles

µg/m3

CHATEAU-THIERRY 117 46 176 65

PHILIPPE ROTH(St Quentin)

96 47 172 60

PAUL BERT(St Quentin)

* * 178 61

HIRSON * * 157 70

SAINT-GOBAIN 114 52 150 56

µg/m3

C.C. ChaunyTergnier * * 92 32


102 30 96 32


80 21 75 19

µg/m3


136 31 124 49


130 28 111 47


µg/m3


FOYER(Chauny) 70 3 29 3

mg/m3C.C. Chauny

Tergnier * * 5,25 30,7

NO2

PM10

SO2

O3

HCT

* Le taux de fonctionnement de l’appareil est inférieur à 75 %. Les données ne sont pasreprésentatives de la période.


Chiffres

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2

4

6

8

10

12



40

0

20

60

NogentFaïencerieRieux

1

NO2


20

40

60


BeauvaisCompiègne NO2


20

40

60

100

80

NogentFaïencerieBeaumont

1

Compiègne

4


20

40

60

80

100


CompiègneNogentFaïencerieRieux

PM10

Beauvais

FaïencerieRieux

SO2

L’Oise et ses chiffresLes concentrations en ozone ont fortement augmenté aucours de ces 2 mois avec des maximums horaires de154 µg/m3 sur Creil et Nogent-sur-Oise.Le seuil de précaution (80 µg/m3 en moyenne mobile 24 hdes valeurs horaires pour les PM10) a été dépassé par lesstations de l’Agglomération Creilloise les 13 et 15 avril.Aucune procédure d’information et de recommandation oud’alerte n’est pour l’instant en vigueur sur cette agglomé-ration pour les PM10. n

O3 Polluants StationsMars Avril


µg/m3

BEAUMONT(Beauvais) 117 48 152 61

COMPIEGNE 103 43 148 51

NOGENT 110 45 154 57

FAÏENCERIE (Creil) 106 44 154 56

µg/m3

RIEUX 66 24 73 23

BEAUVAIS 112 41 111 40

COMPIEGNE 119 28 83 30

NOGENT * * 103 28


µg/m3

RIEUX 118 30 113 43

COMPIEGNE 121 27 107 43

NOGENT 108 31 109 45


µg/m3

RIEUX 12 1 55 1

BEAUVAIS 10 1 60 2


O3

NO2

PM10

SO2


Chiffres

Evolution des moyennes journalièresDépartement de l’Oise

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Evolution des moyennes journalièresDépartement de la Somme


20

40

80

60

100 CCISt LeuSalouël

1

O3 Amiens


A

80

40

20

0

60

100 Crécy

1

AlbertRoyeArrest

O3 Rurale


20

40

60

80

100


CCISt LeuSalouël

NO2


20

40

60

80

100


St LeuSalouëlArrest

PM10


2

4

6

8

10


St Leu SO2

Polluants StationsMars Avril


µg/m3

ALBERT 112 51 170 57

ARREST 118 59 137 55

CRECY 125 55 141 59

CCI (Amiens) 94 39 155 49

SAINT-LEU (Amiens) 110 41 169 51

SALOUEL 115 48 175 49

ROYE 95 49 152 55

µg/m3


CCI (Amiens) 142 51 201 45

SALOUEL 81 19 64 24

µg/m3

ARREST 119 26 95 37


SALOUEL 164 31 117 44

µg/m3 SAINT-LEU (Amiens) 10 1 78 2

NO2

PM10

La Somme et ses chiffresLes concentrations en ozone ont fortement augmenté aucours de ces 2 mois avec un maximum horaire de 175 µg/m3

sur Salouël.Le seuil de précaution de 80 µg/m3 en moyenne mobile 24hdes valeurs horaires pour les PM10 a été dépassé par lesstations d’Amiens Métropole du 13 au 17 avril. La procédured’information et de recommandation pour les PM10 a étédéclenchée pour cette période sur Amiens Métropole. n

SO2

O3

Indices


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Dans le cadre de l’amélioration de sondispositif de mesure sur l’aggloméra-tion de Chauny-Tergnier, Atmo Picardie,en collaboration avec la Communautéde Communes de Chauny-Tergnier(CCCT), a mis en place sa nouvellestation multipolluant.

Cette station, implantée sur le terrainde la CCCT, au 57 boulevard Gambetta,répond à 3 critères :

• Mesures sur un site de fond.• Augmentation du nombre deparamètres mesurés.• Calcul d’un Indice de la Qualitéde l’Air.

Les paramètres mesurés sont :• le dioxyde de soufre,• les oxydes d’azote,• les hydrocarbures,• les poussières,• le plomb.

Avec le soutien de la CCCT, du ConseilRégional de Picardie, du ConseilGénéral de l’Aisne et de l’ADEME, la sta-tion a été inaugurée le 29 mars 2007.

Grâce aux données de dioxyde desoufre, de dioxyde d’azote et de parti-cules inférieures à 10 microns de cettestation et aux données d’ozone de lastation de Saint-Gobain, un indice deQualité de l’Air (IQA) est calculé etdiffusé sur l’agglomération de Chauny-Tergnier. n

La nouvelle station de Chauny-Tergnier

Depuis le 5 avril 2007, l’Indice de Qualité de l’Air (IQA) est calculé pour la Communauté de Communes de Chauny-Tergnier.Si vous souhaitez recevoir cet indicateur par SMS ou message vocal, vous pouvez nous contacter :• par téléphone au 03 22 33 66 14• par fax au 03 22 33 66 96• ou par mail : [email protected] ou [email protected] n

Indice de qualité de l’air de Chauny-Tergnier

Inauguration de la nouvellestation le 29 mars 2007

Indices


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

M AVRIL29 30

l’indice de Qualité de l’Air est très bon 0l’indice de Qualité de l’Air est bon 13l’indice de Qualité de l’Air est moyen 4l’indice de Qualité de l’Air est médiocre 9l’indice de Qualité de l’Air est mauvais 0l’indice de Qualité de l’Air est très mauvais 0

Fréquence des indices par moisen nombre de jours

C.C. Chauny-TergnierAvril

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Le projetLe programme franco-anglais “Air RivesManche Ozone” (ARMO) a commencédébut 2005.Son objectif était de mieux comprendrela pollution de l’air par l’ozone et sesimpacts des deux côtés de la Manche,sur la zone UE Interreg III couverte parles participants du projet.La pollution par l’ozone est une sourced’inquiétude car on sait qu’elle a desimpacts nuisibles sur la santé et lavégétation et que les concentrationssont comparativement plus élevéesdans le Sud de l’Angleterre et en EuropeContinentale. Une étude internationaleétait intéressante car l’ozone et ses pré-curseurs peuvent parcourir de longuesdistances, et par exemple traverser laManche.Les participants de l’étude :• Sussex Air Quality Steering Group• Université de Brighton• School of Environmental Sciences• National Society for Clean Air andEnvironmental Protection• Air Normand• Atmo Picardie• INERIS

Les actions réaliséesLe développement et l’améliorationétaient au cœur de ce projet :• Installation de 2 nouvelles stations de

mesure de l’ozone à Lodsworth dans leWest Sussex et à Isfield dans l’EastSussex.• Mise en service de 8 analyseursd’ozone dans le réseau picard et de4 analyseurs d’ozone et de NOx dans lesstations d’Air Normand.• Réalisation de mesure de l’O3 par tubeà diffusion dans le Sussex.• Installation de 40 microcapteurs enNormandie et 11 dans le Sussex.• Mise en service d’un nouveaulaboratoire mobile en Picardie.• Réalisation de mesure du NO2 partube à diffusion en Haute Normandie.

Les résultats• L’étude menée avec les tubes à diffu-sion ozone dans le Sussex a montré queles concentrations étaient supérieuresl’été par rapport à l’hiver et supérieuresen 2006 par rapport à 2005.

• En 2006, les nouveaux capteursd’ozone anglais ont indiqué des dépas-sements importants par rapport àl’objectif de qualité de l’air sur l’ozone.• En France, l’été 2006 a également étéplus pollué que l’été 2005. Ainsi, enHaute Normandie, 7 bulletins d’alerteaux personnes sensibles ont été diffuséset 8 en Picardie.• L’utilisation des microcapteurs n’apas été satisfaisante. Toutefois,

l’expérience acquise sera utile pourdévelopper une méthode de calibragequi sera utilisée durant l’été 2007.• Les mesures du laboratoire mobilepicard ont fourni une meilleure résolu-tion géographique des concentrationsd’ozone en Picardie.• Les mesures des nouveaux analyseursde la région ARMO ont permis d’amélio-rer les prévisions d’alerte d’épisodesd’ozone.• L’étude de modélisation réalisée parl’INERIS a montré un rapport étroit entreles niveaux d’ozone des deux côtés de laManche.• Air Normand a étudié les impactspotentiels de l’ozone sur la santéhumaine. Cette étude n’a pas montré derelation géographique claire entre lesprescriptions de médicaments et lespics d’ozone.• Dans le Sussex, des liens ont étéconstatés entre l’ozone et les taux d’ad-mission quotidiens à l’hôpital pour desmaladies cardio-respiratoires.• L’étude d’impact de l’O3 sur la végéta-tion menée par Air Normand a montréque dans des conditions identiques àcelles de 2006, 35 % de la surfacerégionale dépasserait la valeur cibleAOT40 2010 de l’UE de 18 000 µg/m3.het pire encore, toute la Haute Normandiedépasserait la valeur cible AOT40 2020de 6 000 µg/m3.h.• L’Université de Brighton a étudié lesimpacts de l’ozone sur les types devégétation dans le Sussex. Elle a décou-vert que, en 2003 et en 2006, toute lavégétation se situait au-dessus desvaleurs AOT40, ce qui comprend tous lessites Natura 2000. La végétation natu-relle, qui représente 44 % des terres, estla plus affectée.• Le projet de sensibilisation scolairemis en place durant l’été 2006 grâce à

Clôture du programme Interreg

“Mobil” lors d’une campagne demesure en Angleterre

Quel air est-il ? - N°56 Mars - Avril 2007-10 -

Etude

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la bio-indication par les plants de tabac,a été contrarié en France par de mauvai-ses conditions météorologiques. EnAngleterre, les élèves britanniques ontconstaté que les plants de tabac placésdans les écoles situées à l’intérieur desterres ont subi plus de dommages queceux placés près des côtes.

La promotion du projetLa promotion a été faite via le site inter-net www.arm-ozone.org, par des news-letters, des réunions, des communiquésde presse et une conférence de clôtureorganisée le 16 mars 2007 à Brighton.Les participants au projet étaient encontact régulier par e-mail et des visitesentre les équipes britanniques etfrançaises ont également eu lieu afin de

discuter d’aspects spécifiques du projet,comme les microcapteurs et le projetscolaire.

Les partenairesLe programme UE Interreg III a apporté unsoutien financier important au projet toutcomme les partenaires suivants :• L’ADEME• Le Ministère de l’Ecologie et duDéveloppement Durable français• Le Conseil Régional de Picardie• Le Conseil Général de la Somme• La Région Haute Normandie• L’Agglomération de Rouen• La Fondation pour l’Environnement BOC•L’Agence pour l ’Environnementbritannique. n

Air Rives Manche Ozone

Différence de concentration d’ozone en surface entre simulation de référence etscénario WGB pour 2003 (à gauche) et 2005 (à droite)

Nouveaux nez !Amiens Métropole a accordé unesubvention à Atmo Picardie pourmettre en place un réseau de “nez”sur son territoire.Cette action est également soute-nue par le Conseil Général de laSomme, le Conseil Régional dePicardie et l’ADEME.

Atmo est en cours de recrutementsde volontaires bénévoles qui serontformés à la reconnaissance de45 composés chimiques différents.Une fois constitué, ce réseau serapérennisé de manière à améliorer laconnaissance des nuisances etrépondre aux inquiétudes deshabitants.

Pour s’inscrire, contacter :Céline PIQUET au 03 22 33 66 14

[email protected]

InformationsLa qualité de l’air que vous respirez,vous intéresse !Vous souhaitez connaître les indicesAtmo, être avertis des pics de pollu-tion de l’air, connaître le risqueallergo-pollinique…Alors, inscrivez-vous sur les listes dediffusion d’informations.Des messages vocaux ou des SMSvous seront transmis régulièrement.

Inscrivez-vous par :tel : 03 22 33 66 14fax : 03 22 33 66 [email protected]@atmo-picardie.com

Etude


EN BREF

Photo de famille des participantsfrançais au séminaire de clôture(photo Airnormand)

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Phrases à trous Remets les mots manquants à la bonneplace !

Les -------------- de pollen sont

transportés soit par le ----------, soit par

les -----------.

Les ---------------- responsables des -----

------- sont très petits et sont piégés par

un ---------, puis analysés au ------------.

Grâce à ces données, les ---------- peu-

vent prescrire un ------------ anti-

allergie.

allergologues

grains

allergies

vent

traitement

insectes

pollens

laboratoire

capteur

Jeu des différences

Compare les 2 vignettes ci-dessous et trouve les7 différences !

Les pollens sont des grainsmicroscopiques produits par lesétamines des plantes à fleurs.Chaque grain représente unélément reproducteur mâle.Il a une paroi résistante formée deplusieurs couches, c’est la coucheexterne appelée exine qui estresponsable des allergies.Le transport des grains de pollense fait :

l par le vent, chez les plantesanémophiles (pollen abondant etallergisant).

l par les insectes, chez lesplantes entomophiles (pollen peuabondant et peu allergisant).

Pour l’analyse, les pollens de l’airsont piégés paru n c a p t e u rsitué à environ12 mètres deh a u t , q u iaspire l’air à un débit correspon-dant à peu près à celui de la res-piration humaine (10 litres par

minute).L’analyse se faitau microscope.Chaque espècede pollen a uneforme et des

ornementations de surfacedifférentes. C’est grâce à cesdifférences, qu’ils peuvent êtreidentifiés etcomptés.

Graminée

Bouleau

Pin


Jeux

INFOS

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recevoir des infos sur la qualité de l’air par téléphone

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