2 27 février 2013No 807

C’EST LEUR ANNIVERSAIREJustin Bieber né le 1 mars

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

15 801FANS

Vendredi 1 mars Justin Bieber (Chanteur/publiciste),

Kesha Sebert (Chanteuse), Marcelle Jean-Louis, Jensen Ackless (Acteur/Chanteur), Milliams Melaza, Donovan Patton (Acteur), Luciano PI Sadik, Mark-Paul Gosselaar (Acteur), Yanique Prosper, Javier Bardem (Chanteur), Jude Cerene, Booker T (Sportif ), Marjorie Louis, Russel Wong (Acteur), Nik Kershaw (Chanteur), Ron Howard (Scénariste), Alan Thicke (Acteur).

Samedi 2 marsDaniel Craig (Acteur), Luke Pritchard

(Chanteur/guitariste), Bryce Dallas Howard (Actrice), Myriam Roselien, Chris Martin (Chanteur/musicien), Beatrice De-cade, Jon Bon Jovi (Chanteur/musicien), Mentor Esther Nathalia, Laraine Newman (Artiste), Wesly Renaud Jean, Daniel Alouidor (Journaliste).

Dimanche 3 marsAdolphe Janvier (Animateur/mana-

ger), Alpha Michel Daunay (Chanteur), Vanessa Exil, Jessica Biel (Actrice), Jason Curtis Newsted (Chanteur/musicien), Jackie Joyner-Kersee (Sportive), Herschel Walker (Artiste), Ira Glass (Présentateur), Doc Watson (Chanteur/musicien), James Doohan (Acteur).

Lundi 4 marsToppy X RockFam (Rappeur), Jame-

son Sylvestre (Sportif ), Angel Bernadel, Margo Harshman (Actrice), Whitney Port (Artiste), Saskya Belizaire, Landon Donovan (Sportif ), Chaz Bono (Célébrité), Patsy Kensit (Actrice), Patricia Heaton (Actrice), Chris Squire (Musicien).

C’est aussi leur anniversaireValéry Daudier, Lovensky Grégoire,

Franklin Alfred, Naomie Vanessa Pierre Louis, Naphtalie Innocent, Joseph Ade-line

Emeline Michel remercie la vieEmeline Michel, notre Diva, a

sorti une nouvelle chanson titrée « Mèsi Lavi » au cours de la semaine écoulée. Comme le titre l’indique déjà, l’artiste évoque dans le texte les diverses raisons pour lesquelles elle est reconnaissante au créateur suprême et à la vie.

La chanson est déjà vidéoclippée et annonce les couleurs de QUIN-TESSENCE, le dixième album studio de l’artiste qui devrait sortir officiel-lement en Haïti le 21 mars prochain. Les paroles et la musique sont d’Emeline, qui a bénéficié des ap-ports de Dominic James à la guitare, Patrick « Andy » Andriantsialonina à la contrebasse, Gashford Guillaume à la batterie, Jackson Saintil aux percussions, Nioka Workman au cello et Daniel Bernard Roumain « DBR » au violon. Blousena Stéphanie Bigord et Tamara Suffren ont assuré les chœurs.

Kite Rutshelle kriye« Kite m Kriye », la première vidéo

de la jeune chanteuse Rutshelle Guillaume est disponible. L’artiste, que l’on a pu apprécier notamment avec le groupe REL Loray, puis sur l’album R.E.D. de Barikad Crew, continue à assoir sa carrière solo. La vidéo de « Kite m kriye », sans

véritable scénario, met l’emphase sur la jeune femme dans toute sa beauté de négresse. Et bien sûr, celle-ci verse bien des larmes. Mais on se contente d’admi-rer ces dernières qui doivent sans doute prouver son existence, comme le dit si bien la chanson.

17 à 20 millions de dollars pour le nouveau film sur Toussaint Louver-ture

Les producteurs du nouveau film sur le héros haïtien Toussaint Louverture ont prévu un budget de 17 à 20 millions de dollars pour ce long-métrage dont le tournage débutera d’ici la fin de l’année.

Après une visite en Haïti où le réalisa-teur a été décoré par le président Michel Martelly, l’équipe du film écrit par la scé-nariste Kyra Pahlen est repartie. Mais elle a déjà un plan de tournage pour un film qui sera sans doute la plus grosse pro-duction mettant en avant un personnage haïtien. Kyra Pahlen, qui travaille depuis dix ans sur le projet, a également visité la maison de Toussaint Louverture à Ennery et déplore aussi que cette dernière ait totalement été vandalisée. Les premiers tournages de la pellicule qui sera réalisée par le Nigérian Jeta Amata devront démarrer d’ici la fin de l’année, mais la pré-production devait commencer dans quelque mois. Les rôles principaux seront joués par des acteurs européens

et américains mais aussi haïtiens. De nombreux Haïtiens devraient aussi travailler sur le plateau et dans la production. Un casting devrait d’ailleurs être réalisé en Haïti d’ici fin 2013 avant le début du tournage.

Les compagnies Wells & Jeta En-tertainment et KZP Productions sont les Producteurs, Forecast Pictures et Triumphant Entertainment sont les co-producteurs du film « Toussaint » prévu dans les salles en 2014.

La caravane francophone se met en branle

Une fois encore, la caravane francophone fera le tour de nos pro-vinces. Le rendez-vous se maintient donc avec les artistes BélO, BIC et Jean Jean Roosevelt du 4 au 22 mars. Le 23 mars, cet ensemble d’activités sera clôturé par une adaptation théâ-trale de « Les enfants de la mer », une nouvelle d’Edwige Danticat, par Flo-rence Jean-Louis Dupuy à Le Vilatte. La caravane sera aussi à La Gonâve les 16 et 17 mars pour l’organisation d’ateliers d’écriture, de peinture et de danse avec la participation de la compagnie de Jean-René Delsoin et la mobilisation de BélO qui donnera un concert et celle de Frankétienne qui rencontrera des jeunes et des élèves de philo.

BuzzBuzz de Daphney

327 février 2013No 807

Après Rihanna, c’est au tour de Chris Brown d’évoquer leur récente réconciliation. Interrogé par le Mirror, le chanteur en profite pour faire son mea culpa sur l’agression dont il s’est rendu coupable, il y a quatre ans, sur sa compagne. Des violences qui lui ont valu d’être condamné à cinq ans de mise à l’épreuve.

Les regrets de Chris Brown“Parfois, dans un couple, on se dispute, on se bat avec celle qu’on aime, des choses

sont dites, ça s’envenime, déclare Chris dans le tabloïd anglais. Ce qui s’est passé cette nuit-là est le plus grand regret de ma vie, ma plus grosse erreur. Mais elle aime - qu’est-ce que je peux dire à cela ? Elle m’a pardonné... mais j’ai travaillé dur pour en arriver là.” Pour les coups portés à Rihanna, Chris Brown explique “avoir beaucoup appris depuis cette soirée, j’ai grandi. J’étais jeune (il avait 19 ans, ndlr), et je pensais que tout m’était acquis. Je n’ai rien compris. Le soutien de ceux qui me connaissent, de mes fans, qui sont incroyables, m’a permis de m’en sortir”, confie-t-il.

Lors des Oscars, Seth MacFarlane, le maître de cérémonie a osé une plaisanterie sur le couple, comparant la violence du film Django Unchained, de Quentin Tarantino, à “un rencard entre Rihanna et Chris Brown”. Une blague qui n’a pas plu à l’interprète de Don’t judge me : “Les gens ne cessent de m’attaquer et de me critiquer, ça arrive tout le temps, se plaint-il. Seulement ils ne me connaissent pas, ils ne nous connaissent pas. Mais ça ne me touche plus désormais. Les gens peuvent nous juger mais ils ne savent rien.”

Le pardon de RihannaCes propos font évidemment écho à ceux que Rihanna a récemment tenus dans

Rolling Stone : “J’ai compris que le plus important c’était que je sois heureuse. Je n’allais pas laisser les gens se mettre en travers de mon chemin. Et même si c’est une erreur, c’est mon erreur. Après avoir été tourmentée, en colère et triste pendant des années, je préfère vivre ma vérité et risquer un retour de bâton. (...) On sait exacte-ment ce que l’on a aujourd’hui et on n’a aucune envie de le perdre. (...) Il n’a plus le luxe de tout foutre en l’air une fois de plus. Ce n’est même pas une option. Je ne dis

CHRIS BROWN :RIHANNA LUI A PARDONNÉ LA PLUS GROSSE ERREUR DE SA VIE

pas que ça n’ira plus jamais mal. Mais je suis persuadée qu’il est lui-même dégoûté par tout ça. Et je ne serais jamais allée à nouveau aussi loin si je pensais que ça pouvait encore arriver”, confiait la chanteuse.

Rihanna et Chris Brown ont officialisé leur réconciliation lors de la dernière soirée des Grammy Awards. Et si leur couple n’est pas approuvé par tout le monde (Katy Perry, sa meilleure amie, se serait éloignée d’elle à cause de lui ; un fan a agressé la chanteuse à Londres... toujours à cause de lui), les amoureux s’en moquent. Le week-end dernier, c’est ensemble (et avec quelques amis) qu’ils ont fêté les 25 ans de la jeune femme à Hawaii.

La dernière fois que vous avez offert des fleurs :La semaine dernière. Le mois dernier. Vous ne vous en souvenez plus.

Votre conception du week-end romantique :Venise en gondoles. Les châteaux de la Loire. La braderie de Lille.

Pour votre anniversaire de mariage, vous prévoyez :Un dîner aux chandelles avec traiteur. Un petit restaurant intime. Un bouquet de fleur acheté au dernier moment.

Vous avez obtenu un maximum de ALe romantique pratique

Bravo, vous savez mettre un peu de romantisme dans vos relations. Mais vous savez aussi que trop de romantisme tue le romantisme et qu’il ne faut pas en abuser. Vous multipliez les petites attentions et les cadeaux, mais vous laissez aussi les habitudes structurer votre vie. Car vous savez que ces initiatives sont agréables parce qu’elles sont rares et donc précieuses. Pas ques-tion de tomber dans la routine ou la mièvrerie ! Continuez, vous savez comment entretenir la flamme sans fioriture !

Vous avez obtenu un maximum de BLe romantique pratique

Bravo, vous savez mettre un peu de romantisme dans vos relations. Mais vous savez aussi que trop de romantisme tue le romantisme et qu’il ne faut pas en abuser. Vous multipliez les petites attentions et les cadeaux, mais vous laissez aussi les habitudes structurer votre vie. Car vous savez que ces initiatives sont agréables parce qu’elles sont rares et donc précieuses. Pas ques-tion de tomber dans la routine ou la mièvrerie ! Continuez, vous savez comment entretenir la flamme sans fioriture !

Vous avez obtenu un maximum de CTrop romantique ?

Etre romantique, c’est votre leit-motiv dans une relation amoureuse. Pour vous, l’amour doit se voir et se montrer par des fleurs, des choco-lats, des week-ends dans de grandes capitales… Vous avez raison, ces attentions et ces initiatives sont une manière agréable d’exprimer votre amour. Mais il faut savoir ne pas trop en faire, pour ne pas rompre le charme. Pourquoi ne pas faire un peu les choses simplement, de temps en temps ? Car un peu plus d’authenticité ne nuit pas !

Le romantisme, beaucoup ne jurent que par lui pour entretenir l’amour et éviter la routine. Et vous, êtes-vous de ceux qui multiplient les petites attentions et les cadeaux ? Ou vous détestez les ambiances tamisées et autres ‘fioritures’ et préférez les initiatives plus ‘vraies’ ? Pour le savoir, faites ce test.

Le dernier cadeau que vous avez offert à votre moitié :De la lingerie ou du parfum. Un bijou ou une montre. Un BlueRay ou un CD.

Votre film préféré :Love Story. 9 semaines et demi. Les deux.

La dernière fois que vous avez admiré un couché de soleil en amoureux :La semaine dernière. Les vacances dernières. Vous ne vous en souvenez plus.

L’endroit où vous aimeriez faire l’amour :Une barque au milieu d’un lac, entourée de cygnes. Un champ de lavande. Une suite dans un hôtel luxueux.

Etes-vous romantique ou pragmatique ?

4 27 février 2013No 807

Et puis les gens disent que c’est moi qui dis des choses ! Voyez : un ami m’ap-pelle parce qu’il ne m’a pas vue de tout le week-end. Je lui explique que j’avais des trucs à préparer parce que je devais pas-ser la matinée du dimanche à Cité Soleil. « Han ! w al nan site a ? Enben ou antre nan rat kounya a ? » a été sa réponse ! Pas formalisée pour un centime ! J’ai même trouvé que c’était plus sympathique que si j’avais été traitée d’ansyen rat, ce qui aurait eu une toute autre connotation. Mais comme je vous le dis toujours, tout est question de perception, de sensibilité ou de suspectivité !

Bon, je ne sais pas pourquoi mon ordinateur a souligné ce dernier mot en rouge. Le terme serait-il suspect ? Il y a toujours matière à discussion, donc vous discutez et je continue. En tout cas, je souscris à l’idée générale et unanime qui dit que voleur est toujours suspect. Donc n’étant pas voleur, la question de mon ami m’a fait sourire tout simplement, et cela a fait remonter à ma mémoire tout un lot d’expressions propres à nous, rentrant dans les matières premières de notre vernaculaire, intraduisibles pour la plupart, mais qui ne sauraient vraiment être remplacées par quoi que ce soit d’autre et qui ponctuent agréablement (ou non) les scènes quotidiennes de la vie par bord ici.

Au Liban, il y a un prêt accordé par les banques, dénommé Darati ; je ne sais comment cela se prononce en arabe, et pour cela, je suis d’avis de ne pas en parler à un officier de crédit ici, de peur qu’il (surtout elle) ne pense qu’il y a une virgule dans la phrase : « Je suis venu solliciter un prêt Darati ». Supposons qu’il (elle surtout) entende : « Je suis venu solliciter un prêt, Darati », vous êtes banane oui ! Sur YouTube, il y a une jeune et belle chanteuse qui s’appelle Sajana Darati et qui semble avoir bien du succès, si on compte les « j’aime » sous ses vidé-oclips. Voyez-vous comment ce mot est synonyme de choses agréables et utiles : argent, jeunesse, beauté, notoriété ? Eh bien, allez donc traiter une femme ici de Darati, et vous récolterez quelques bonnes baffes ou des propos pas du tout voisins des synonymes cités plus haut ! Autres pays, autres mots !

Lumena est une compagnie améri-caine basée en Chine, spécialisée dans la fabrication d’ampoules électriques. Une

grande compagnie pharmaceutique por-te également le nom de Lumena. Mais at-tention : si vous croisez sur votre chemin quelque grand jupon avec une greffe ou une perruque en zing de contrariété, les ongles des orteils longs comme un rasoir, avec un kutex nacré kléré dessus, beaucoup de bijoux lor, arborant un sac pompeusement griffé de quelque grand

DE VOUS A MOI

Façons de voir…nom (faux bien entendu), parlant haut et fort de brassages et de roulements, gardez-vous de l’identifier à haute voix surtout. Pensez tout simplement… am-poule. Si votre bouche chappe et qu’elle entend que vous l’avez appelée Luména, vous risquez de finir comme une am-poule buvable !

Quand quelqu’un en Amérique latine vous invite à «cenar», préparez-vous à aller souper avec lui. Mais en Amérique créole, si un certain représentant du peuple vous convie au « sénar », mangez chez vous avant de sortir, sinon vous risquez de dormir sans souper, même si vous êtes un marcheur-chercheur. Malgré tous les accords en vigueur ou en pourparlers avec les pays parlant panyòl, les deux mots n’ont absolument rien en commun, d’ailleurs le premier fait couler l’eau à la bouche, le second aussi, mais de l’eau… sucrée.

Dans mes recherches, je n’ai pas trouvé le mot « souflantiou », mais j’ai compris, en écoutant certaines mérin-gues populaires, parler de «untel nan tiou a yo », que le mot tiou est une déformation du mot cul. Le dictionnaire propose, entre autres définitions, le sens suivant pour le mot « soufflante » : un ap-pareil qui met en mouvement un fluide, en particulier l’air. Vous voyez donc le sort qui est fait aux lèche-culs ? Leurs flatteries et leurs bassesses finissent tou-jours par mettre l’air en mouvement… et… je présume que dans ces moments-là le tiou doit être bien fier d’avoir pour compagnon un visage. Enfin! A chacun de voir… ou de sentir !

Komokyèl, qui veut dire ‘’rans’’ ou ‘’lobèy’’ ici, est un dérivé de l’expression

espagnole ‘’como quieras’’ qui signifie comme vous voudrez, comme vous le souhaitez. Donc lorsque quelqu’un vous dira qu’il n’est pas dans komokyèl avec vous, n’allez pas vous battre pour grand merci, il veut simplement vous dire qu’il ne va pas accepter que vous fassiez jan w vle l la !

J’ai un ami qui est médiateur, et à ce titre il se retrouve souvent à devoir travailler avec des groupes de marginaux dans les quartiers chauds de la capitale. Il nous a défendus, par charité chrétienne, de parler des membres de ces groupes en les traitant de « chimères ». Oh, mais sans problème ! Pourquoi mécontenter mon ami qui fait un travail formidable ? Mais puisque de temps en temps dans nos rencontres, nous devons soulever des questions d’ordre social et faire men-tion de ces ces . ces citoyens à l’attitude différente, eh bien j’ai proposé que nous les appelions gentiment les « illusions », cela sonne plus gentil et ça reste dans l’idée

Et je crois que c’est vrai oui que tout dépend de la perception, de la philo-sophie ou de la vision des humains, quelque chose du genre : la beauté est dans les yeux de celui qui regarde (si c’est vrai, le taux de cécité doit être plus élevé qu’on ne le pense). Toutefois, par expé-rience, je prends la liberté d’affirmer qu’il y a vraiment des cas et des situations qui confirment que certains termes, certai-nes attitudes, certaines gestuelles ne peuvent avoir qu’une perception unique. Un racketteur n’est pas un tennisman ou un joueur de badminton, n’est-ce pas ? Une péripatéticienne n’est pas un disciple d’Aristote qui fait les cent pas sur un trottoir pour battre un par cœur, pas vrai ?

Nous sommes donc d’accord qu’il n’existe pas de miracles pour certai-nes catégories d’individus. Ils peuvent changer de carnation grâce une caisse de lotion sept miracles, le langage et l’attitude les dévoilent toujours. De vous à moi, c’est comme si, dans la caisse de lotions, parmi les différentes fragrances, se trouvait un flacon de cocorat-butter.

Sister M*

Dans nos librairiesCette semaine à la librairie La PléiadeHaïti : naissance tragique (1779-1803), roman, éditions France EmpireAuteur : Jacques Salès

À partir d’éléments historiques, Jacques Salès, lui-même originaire d’Haïti, avocat prestigieux installé depuis plus une cinquantaine d’années en France, raconte les années qui ont changé la destinée de ce pays. Haïti était alors la riche colonie française de Saint-Domingue, sur cette île de l’Atlantique et des Caraïbes partagée aujourd’hui avec la République Dominicaine.

Il raconte avec talent, d’une manière très vivante, l’épopée courageuse de ces Haïtiens de la fin du XVIIIe siècle qui se sont illustrés pour seconder les Américains dans leur guerre d’indépendance, après avoir rejoint l’expédition française de l’amiral comte d’Estaing, venue à l’appel de La Fayette.

On sait que Bonaparte envoya à Saint-Domingue le général Leclerc, mari de sa sœur Pauline, à la tête d’une puissance expédition pour ramener cette belle colonie dans le giron de la France, qui sous l’inspiration de Toussaint Louver-ture, voulait son indépendance. Le général Leclerc lui-même y a laissé la vie, et l’armée française y a subi sa première grande défaite, qu’il serait trop simple d’expliquer par la fièvre jaune et la malchance.

C’est cette épopée hallucinante que décrit Jacques Salès en y ajoutant une touche romanesque, racontant à la manière incomparable de son lointain ancêtre Alexandre Dumas, sur fond d’intrigues amoureuses, l’histoire de grands planteurs blancs et mulâtres de la colonie, et celle d’une amitié entre un officier supérieur blanc et un planteur mulâtre. Un témoignage authentique très original qui nous apprend beaucoup sur cette période peu connue des français : lorsque la fiction va plus loin que l’histoire.

Jacques Salès est avocat au Barreau de Paris. Il est licencié en Droit de l’Université d’Haïti, Docteur en Droit de l’Université de Paris et Master of Laws de Harvard University.

Ce livre est en vente cette semaine à la librairie La Pléiade au prix de 1420 gourdes. Librairie La Pléiade, Complexe PromenadePétion-Ville, Angle des rues Grégoire et Moïse

527 février 2013No 807

On voit en effet depuis quelque temps fleurir sur le net une kyrielle de vidéos loufoques estampillées «Harlem Shake». C’est le dernier raz-de-marée viral en date à s’être propagé partout sur la Toile.

Le «Harlem Shake» s’est abattu sur Youtube en ce mois de février 2013 comme une averse tropicale. Au fil de ces petites vidéos, on découvre plusieurs personnes se trémoussant à la manière de flans caramel posés sur une machine à laver en marche. Une pseudo-danse débilo-suggestive où l’on mime quelques actes sexuels. Si nos joyeux danseurs sont revêtus de tenues criardes, ridicules ou bariolées, c’est mieux car cela fait plus d’effet.

C’est le podcasteur japonais Filthy Frank, bien connu des geeks et hipsters à lunet-tes, qui initia le 2 février dernier cette étrange mais non moins amusante tendance. Introduisant du même coup la bande-son devenue officielle du mouvement : le morceau «Harlem Shake» du Dj et producteur Baauer. C’est donc bien Harry Rodrigues – de son petit nom – qui, le premier, profite de l’engouement populaire, voyant les ventes de son single épique monter en flèche sur Itunes.

Depuis, le phénomène s’est structuré et la majorité des films diffusés présente le même schéma. Dans un premier temps, on observe un individu – souvent casqué – s’ébrouer façon canasson au milieu d’autres gens vaquant comme si de rien n’était à leurs occupations. Un plan de coupe plus tard, on retrouve notre danseur-fou, balan-çant ses membres frénétiquement au milieu de ce même groupe, désormais atteint des mêmes maux et, lui-aussi, déguisé de façon grotesque ou dans le plus simple appareil. Plus de 10 000 répliques de la chose seront téléchargées en neuf jours, et visionnées 44 millions de fois. La semaine dernière, on dénombrait 25 000 séquences du genre sur Youtube pour un total de 120 millions de vues. Et le phénomène conti-nue...

Buzz oblige, le «Harlem Shake» est repris par tous, fait l’objet de flashmob, de pa-rodies dans les bureaux, les vestiaires de grandes équipes ou au sein des rédactions, et est même détourné à des fins commerciales ou de propagande (par Pepsi, Oasis et même l’armée US). Un phénomène décrit par les psychologues comme «un exutoire collectif qui rompt l’ordre établi pour mieux simuler le chaos» ou, plus simplement, comme «un carnaval organisé à l’échelle de la planète».

Vous voilà désormais bien informés. Il ne vous reste plus qu’à essayer.

Le Harlem Shake secoue internet

Jean Jean Rooseveltqualifié pour les Jeuxde la Francophonie

Revenu de Guadeloupe le lundi 25 février 2013, Jean Jean Roosevelt a annoncé le même jour sur sa page Facebook une bonne nouvelle au pays : sa qualification pour la finale des « Jeux de la Francophonie ».

« Oui. Je serai présent à Nice, en France, du 7 au 13 septembre 2013 puisque je suis qualifié. Je fais partie des vingt artistes qui seront présents à cet événement », a déclaré le chanteur à Ticket Magazine le mardi 26 février 2013.

Jean Jean Roosevelt se dit fier de pouvoir représenter Haïti à la finale des Jeux de la Francophonie en septembre prochain à laquelle 25 minutes de spectacle lui seront attribuées.

A la question de savoir les critères de sa sélection à ces Jeux, l’artiste nous rappelle qu’un juré international s’était rendu en Haïti novembre 2012 et l’avait auditionné à L’ENARTS. Le groupe était ensuite parti avec un de ses albums et son dossier pour, lui avaient-ils informé, les soumettre à un plus haut niveau.

Organisés tous les quatre ans, une année après l’année olympique, les Jeux de la Francophonie invitent, sous la bannière de l’amitié, la jeunesse de l’espace francopho-ne à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels.

Le français, langue commune aux pays engagés, favorise le dialogue entre les par-ticipants et avec le public. Langue olympique, il se met au service des deux langages universels, le sport et la culture, pour affermir les liens créés par les rencontres.

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Les choses vont de mal en pis pour Nou Krezi. Après le récent départ d’un de ses chanteurs, Stanley Georges, le calvaire de la bande à David Dupoux continue : il vient tout juste de perdre son bassiste, le musicien qui lui était jusque-là le plus fidèle bon gré malgré. Ti Bass, de son vrai nom Sainrald Jean-René, a quitté le groupe.

« Je n’ai aucun problème avec Nou Krezi, je n’ai de problèmes personnels avec aucun de ses musiciens, mais je suis bien obligé d’abandonner le groupe. Je les ai appelés pour leur faire part de ma décision ; cependant, je suis toujours disponible au cas où ils auraient besoin de moi pour des travaux en studio », a expliqué Ti Bass.

Interrogé sur la vraie raison de son départ à ce moment difficile que connaît Nou Krezi, Ti Bass se dit découragé. « J’ai consenti beaucoup de sacrifices pour le groupe, mais j’ai l’impression que Nou Krezi est maudit. Il y a toujours un problème qui empêche l’équipe de faire son chemin dans le business. Je ne condamne pas le staff managérial, ce ne sont pas ses membres le problème (bien qu’ils pouvaient faire davantage). Donc, après maintes réflexions, j’ai pris la décision d’abandonner, a lâché le bassiste.

Pour finir, Sainrald Jean-René tient à préciser qu’il n’a laissé Nou Krezi pour aucun groupe. « Même si plusieurs groupes musicaux m’ont déjà contacté, pour le moment, je ne suis intéressé à intégrer aucune formation musicale. Je vais passer quelques jours à l’étranger pour mon anniversaire et je reviendrai bientôt.

Rappelons que Sainrald Jean-René alias Ti Bass a intégré Nou Krezi en 2005 ; il allait avoir huit ans au sein du groupe en juin 2013.

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Nou Krezi perd Ti Bass

Mercredi 27 février 20136

Le Barça a beau avoir seize points d’avance sur le Real Madrid en Liga, il n’est plus le maître des Clasicos. La manita infligée fin

2010 semble bien loin. Aujourd’hui, c’est Madrid qui domine le duel des étoiles et le Barça qui inquiète depuis sa défaite à Milan (0-2) il y a moins d’une semaine. Après un succès déci-sif dans la course au titre l’an dernier en Catalogne (2-1), la Supercoupe d’Espagne remportée en août dernier (2-3, 2-1), et deux nuls en Liga (1-1) et au match aller de cette demi-finale (1-1), Madrid est venu corriger Barce-lone mardi au Camp Nou (3-1). Sauvé par Varane le mois dernier, le club de la capitale s’en est remis à Cristiano Ronaldo. Très à l’aise sur la pelouse du grand rival, le Portugais totalise désormais huit buts lors de ses six derniers matches en Catalogne.

Cristiano Ronaldo dans un grand soir

On a très vite senti que le Ballon d’Or 2008 était dans un grand soir. Face à sa vitesse, Daniel Alves et Gérard Piqué ont semblé bien im-puissants. Le second s’est fait cueillir sur l’un des crochets de CR7 pour concéder un penalty indiscutable et transformé malgré les lasers et les sifflets par Ronaldo (12e). Critiqué par Jordi Roura avant la rencontre, l’arbitre Alberto Undiano Mallenco a pris la bonne décision sur ce coup-là. Il aurait pu siffler dans l’autre sens juste après mais n’a donné qu’un coup franc pour une faute de Di Maria sur Messi à l’extrême limite de la surface. Insuffisant pour contester la victoire madrilène. Bien en place et dangereux sur chaque contre, Madrid n’a été inquiété que lorsque les frappes de Messi ont léché les montants de Diego Lopez (2e, 39e) ou sur une tentative de Sergio Busquets repoussée par le gardien (52e).

Varane encore buteur

D’un signe de croix, Jordi Roura priait pour que le match tourne en

Le Real humilie le BarçaEn ballottage défavorable après le nul du match aller (1-1), le Real Madrid a superbement retourné la situation mardi soir au Camp Nou (3-1) pour s’offrir une place en finale de la Coupe du Roi. Cristiano Ronaldo et Varane sont les buteurs du Real.

Coupe du roi / demi-finale /retour

faveur des siens au retour des ves-tiaires. Mais alors que le stade entier réclamait David Villa, Angel Di Maria s’est échappé. A la lutte avec Puyol, il a déposé le capitaine, resté planté dans la pelouse, et frappé au but. L’arrêt de Pinto a profité à Cristiano Ronaldo, auteur d’un doublé plein de sang-froid (57e). Du sang-froid,

Raphaël Varane en a encore fait preuve. Parfait dans ses interventions défensives, il s’est permis d’inscrire un nouveau but de la tête (68e). Titula-risé au détriment de Pepe, le Français a sauté dans les bras de son entraî-neur et a disparu sous la montagne de Madrilènes euphoriques. Dans un ultime baroud d’honneur, Barcelone a

bien réussi à réduire le score par Jordi Alba (90e). Mais il était déjà trop tard. Tout ce petit monde se retrouvera samedi au Santiago Bernabeu pour la 26e journée de la Liga. Et pour la première fois depuis quelque temps, c’est le Real qui endossera le costume de favori.

Source : L’Equipe

au nou Camp, ronaldo était comme chez lui

que cela renforce notre confiance. Là aussi, il nous faut marquer et garder nos cages inviolées. Nous voulons que cette victoire nous serve de tournant dans la saison. Pour ce qui est du cla-sico de Liga qui arrive samedi, nous partons évidemment avec l’idée de refaire la même chose. Une victoire nous laisserait à 13 points du Barça. Il faut ensuite voir ce qui peut se passer. Mais, bien que le Barça n’ait pas eu une bonne dernière semaine, je sais qu’il s’agit de joueurs très compétitifs.»

Casillas : “Meilleurs qu’eux”Iker Casillas (qui remplaçait l’en-

traîneur du Real Madrid José Mou-rinho en conférence de presse) : «Le Real ce soir a mérité sa victoire contre le Barça. Nous nous sommes montrés meilleurs qu’eux sur un plan tactique. Nous avons eu la bonne approche dans ce match, en nous montrant solides et sobres. Ronaldo a été excellent, mais pas seulement lui : tous ont admirablement joué leur rôle aujourd’hui. Pour le match contre Manchester (1-1 à l’aller en Ligue des champions, ndlr), il est sûr

Jordi Roura (entraîneur adjoint du FC Barcelone): “Plus qu’une supériorité générale, je pense que nous perdons le match ce soir (mardi) sur des situations ponctuelles où le Real est très fort.

Nous connaissions ses grandes qua-lités en contre, et c’est sans doute là que nous avons péché ce soir: dans notre manque d’attention dans ce genre de situations. Mais ce genre de confronta-tions se joue de toute façon toujours sur des détails: à l’aller (1-1), nous étions largement supérieurs; ce soir, ils ont été plus efficaces que nous. Evidemment, c’est une déception pour nous, mais je

n’ai aucun doute que les joueurs vont répondre positivement comme ils l’ont toujours fait après un contrecoup. La défaite à Milan et celle-ci nous montrent peut-être moins en forme, ça oui, mais je ne crois pas qu’on puisse parler de passage à vide. Il faut maintenant que nous nous concentrions sur ce qui vient, c’est-à-dire sur ce match retour de Ligue des champions contre Milan (mercredi 12 mars, ndlr) si important pour nous. Et en Liga, nous devons conserver notre rythme. Je ne pense que nous payions maintenant notre excellente phase aller.

Jordi Roura (entraîneur adjoint du FC Barcelone) : “le Real est très fort”

Coupe du roi - fC BarCelone-real madrid: déClarations

Mercredi 27 février 2013 7

« Au nom de la fédération haï-tienne de football je déclare ouverte la saison 2013 ». C’est en ces termes que le secrétaire

général de la Fédération haïtienne de football, Carlo Marcelin ouvre la saison, en présence du vice- président de la Fédération haïtienne de football, Julio Cadet, d’un membre du comité éxécutif, Mme Monique André, du président de la Commission d’orga-nisation des compétitions nationales, Roger Mackendy, du secrétaire Exé-cutif de la COCON, Patrick Massénat, du sponsor officiel du football haïtien représenté en la circonstance par Mme Velina Charlier et de les repré-sentants de tous les clubs de D1.

Au Caribe Convention Center, joueurs et dirigeants représentants les clubs de D1, dirigeants, spon-sors, journalistes réunis autour d’un ballon, rouge pour la circonstance, ont applaudi avant de suivre la pré-sentation de ce que sera, en gros, la saison 2013 en D1. D’abord un coup d’oeil rétrospectif sur la saison 2012 est effectué pour mieux assurer la transition. En fait, 12 clubs avaient disputé la compétition en D1 en deux phases. A l’issue d’une première phase où les 12 concurrents se sont croisés en séries aller puis retour, les 6 premiers classés étaient réunis dans le groupe des clubs disputant le titre et les 6 derniers classés dans le groupe des clubs jouant pour le maintien et éventuellement pour deux places qualificatives en Super 8.

Après les deux phases de com-pétition, le Valencia remportait le championnat national de D1, le Vio-lette et l’ASC se trouvaient relégués en seconde division, Frantz Pierre du Violette réalisait l’exploit de terminer en tête du classement des buteurs avec 10 réalisations alors qu’il n’a joué qu’une partie de la saison. Mieux, la Commission d’organisation des compétitions nationales (COCON) distinguai ceux qu’ille estimait être les meilleurs sur l’ensemble de la saison écoulée. Ainsi, Duverger Makendy du Valencia a été le meilleur joueur de la saison aux yeux de la Commission; Hébert Cadet, le meilleur commissaire au terrain et Georges Alain Jean, le meilleur sifflet.

« Je remercie tous ceux (clubs, joueurs, dirigeants..) qui, en dépit de quelques actes de violence qu’on déplore, ont fait de la saison dernière une réussite. Nous voulons ouvrir une saison dans la solidarité, dans l’entraide, dans le fairplay pour que la saison puisse être meilleure que la précdente », déclare le Vice-pré-sident de la Fédération, Julio Cadet. « Nous voudrions que cette année, les dirigeants des clubs comprennent que le championnat est le leur, qu’il représente l’essentiel de leur activité

et qu’il leur appartient de contribuer à ce qu’il se passe bien », continue-t-il. « Nous remercions notre sponsor officiel, la Digicel, pour qui je sollicite vos applaudissements pour son sup-port au football haïtien. Car, n’ayons pas honte de le dire, sans la présence de la Digicel, je me demande, où serait le football haïtien aujourd’hui » termine-t-il avant de solliciter une minute de recueillement à la mémoire de ceux qui nous ont quittés la saison dernière parmi lesquels il faut compter le fougueux dirigeant de l’ASC, feu Léonel Bien-Aimé.

« Nous remercions la Fédération haïtienne de football pour la confian-ce placée en nous dès notre arrivée en Haïti et à un moment où nous n’avions pas de nom ici », réplique la représentante et directrice de mar-keting de la Digicel, Velina Charlier. « J’invite les journalistes à faire des joueurs des stars en leur accordant la visibilité qu’ils méritent et je vous invite tous à vivre l’extraordinaire qui est en vous à travers le football » continue-t-elle, pour faire un peu l’apologie du football.

« Je prends l’engagement d’as-

Championnat national SaiSon 2013

C’est parti en D1Plus d’une centaine de personnes ont assisté ce mardi au lancement de la saison 2013 au Caribe Convention Center. Et le tirage au sort effectué en la circonstance offre déjà une première journée de compétition intéressante.

surer les représentants des clubs de la D1 que cette année on va faire de notre mieux pour organiser la meilleure compétition qui soit » déclare le nouveau président de la Commission de l’organisation des compétitions nationales (COCON), Roger Mackenzy.

12 clubs (Aigle Noir, America des Cayes, Association Sportive de Mirebalais, Association Sportive de Petit-Goave, Baltimore de Saint-Marc, Cavaly de Léogane, Don Bosco de Pétion-ville, FICA du Cap-Haïtien, Racing Club Haïtien, Valencia de Léo-gane, Victory Sportif Club et Tempête de Saint-Marc) brigueront le titre de champion naturel de D1 que détient le Valencia, le coup d’envoi de la com-pétition devant être donné le 3 mars la compétition dont le coup d’envoi sera donné le 3 mars.

Le championnat se disputera en deux phases. Une phase préliminaire au cours de laquelle les 12 clubs se rencontreront les uns les autres en 11 journées allers puis 11 journées retours, soit 22 journées au total. A l’issue de cette phase préliminaire les 6 premiers classés joueront dans le groupe qui joue le titre, les 6 derniers classés de cette phase préliminaire joueront dans le groupe du maintien appelé encore groupe d’ascension.

Le champion national 2013 sera celui qui aura réalisé le plus grand nombre de points dans le groupe qui jouera le titre en 2e phase, vu qu’à l’issue de la première phase, cette sai-son, les compteurs seront remis à 0.

Le tirage au sort pour la phase préliminaire offre les confrontations suivantes pour la première journée prévue le 3 mars.

Au parc Saint-Louis AS Mirebalais - Tempête de Saint-

MarcParc Levelt de Saint-MarcBaltimore de Saint-Marc - Victory

Sportif ClubParc Saint-VictorFICA - Cavaly de LéoganeLand des Gabions des CayesAmerica des Cayes - Racing Club

HaïtienStade Sylvio CatorAigle Noir - AS Petit-GoâveStade Sylvio CatorDon Bosco - Valencia de Léo-

gane A noter que la formule de la com-

pétition sera modifiée en 2014

Enock Néré/nereenock@gmail.com twitter : @nenock

Frantz pierre, défenseur du Violette, obtient le trophée de meilleur buteur pour la saison 2012. (photo : Yonel louis)

les joueurs représentant des clubs de la D1 (photo : Yonel louis)

Mercredi 27 février 20138

Victoire de digicel aux dépens de la Couronne (photo Yonel louis) Cette légende corrige celle publiée hier sous cette photo

Errata

A la cérémonie de lancement du championnat national

Ils ont ditPatrick Massenat, coordonnateur de la COCON« Vous savez que la Commission d’organisation des com-

pétitions nationales (Cocon) ne cesse de travailler dans le but d’améliorer et d’apporter du sang neuf dans l’organisation du championnat national de première et de deuxième division. Je tiens à souligner que tous les dirigeants de club ont une copie du règlement. Une nouvelle fois, la Cocon espère être à la hauteur de ses tâches, et ce avec pour mission de mener à bon port le navire de la compétition reine du pays ».

Frantz Pierre, meilleur buteur de la dernière saison« C’est un honneur pour moi de remporter ce trophée.

Je vais travailler pour en avoir d’autres, et pourquoi pas cette saison. Je suis motivé à l’idée de jouer pour la sélection natio-nale, mais je sais bien que je dois encore patienter. Oui, j’ai été nommé dans la catégorie, révélation de l’année dans le cadre du gala de l’Ashaps. Certainement, je suis flatté et ça m’encourage de travailler plus dur à l’entraînement ».

Jean Alix Névizar : Président du Tempête FC« L’équipe se prépare en vue du coup d’envoi de la

nouvelle saison. Comme les autres équipes, on essaie de construire une formation compétitive, capable de damer le pion avec ses concurrents. Il y a de cela plus de six ans, depuis que le Tempête FC ne joue rien que pour remporter le titre suprême du championnat national. Idem pour l’édition 2013. Toutefois, je pense que la Cocon ferait mieux de retarder la compétition d’une semaine, et ce pour faciliter les équipes de finaliser leurs dossiers en vue du coup d’envoi ».

Grégory Chévry : Président de l’AS Mirebalais« Comme les autres équipes, l’AS Mirebalais ne cesse

de s’entraîner. On espère faire mieux cette saison en com-paraison avec les deux précédentes. Wins Pierre Louis a de fortes chances de faire son come back dans le pays. Idem pour Oscaldo Jérémie. On est en négociation avancée avec eux. C’est un devoir pour l’AS Mirebalais de jouer une grosse saison ».

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

de gauche à droite, roger mackenzy, président de Cocon,Carlo marcelin, secrétaire général de la fhf, Julio Cadet, vice président de la fhf, Velina Charlier (marketing de la digicel) et patrick massena, coordonnateur de Cocon (photo Yonel louis)

Quelques joueurs de d1 assistent à la cérémonie