anglet magazine n°94 - décembre-janvier 2009

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BLANCHE NEIGE SUR GLACE > p. 27 REVUE TALON ROUGE > p. 27 MARCHÉ DE NOËL > p. 28 SUEÑO MILONGA > p. 26 www.anglet.fr URBANISME ET LOGEMENT Maintenir le cap PISTE CYCLABLE Le véloroute littoral GYMNASE DU PIGNADA Mieux répondre au handicap BIBLIOTHÈQUE À l’écoute du monde DOSSIER Anglet gère son littoral DÉCEMBRE 2008 - JANVIER 2009 N° 94 © photovega.com EXPOSITION HOMMAGE À PAUL HAIM A NGLET magazine

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Magazine municipal d'information de la ville d'Anglet.

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Page 1: ANGLET magazine n°94 - Décembre-Janvier 2009

BLANCHE NEIGE SUR GLACE > p. 27REVUE TALON ROUGE > p. 27 MARCHÉ DE NOËL > p. 28SUEÑO MILONGA > p. 26

www.anglet.fr

URBANISME ET LOGEMENT

Maintenir le cap

PISTE CYCLABLE

Le véloroute littoral

GYMNASE DU PIGNADA

Mieux répondre au handicap

BIBLIOTHÈQUE

À l’écoute du monde

DOSSIER

Anglet gère son littoral

DÉCEMBRE 2008 - JANVIER 2009 N° 94

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EXPOSITION

HOMMAGE À PAUL HAIM

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Directeur de la publication : Jean Espilondo.Direction de la communication : L. Béobide.Rédaction : L. Béobide.N. Lamarque. Ont participé à ce numéro : B. Alter.Directeur artistique : Ph. Villard / VÉGA.Photos, illustrations : R. Hélin, O. Digoit,photovega.com, Balloïde-photos.Publicité : Supports Promotion.Impression : Frontère (64).Imprimé sur papier PEFC Gestion Durabledes Forêts.Dépôt légal : à parution.

I SOMMAIRE I

Dans la ville 4Urbanisme, logements - Maintenir le capLe véloroute angloy en bonne voieSalle du conseil - Entre tradition et modernitéGymnase du Pignada - Mieux répondre au handicapDéchets - Triés sur le voletEn brefBibliothèque - À l’écoute du monde

Dossier 15Anglet gère son littoral

Rencontre 20Roller Euskal Herrian

Expression 21Hommage à Paul HaïmArt et philosophieAvec Aci GasconhaLes abeilles sauvages : un monde étonnantSoixantième anniversaire des Droits de l’HommeLa femme basque sous l’Ancien régimeL’action de l’État en mer À l’Université du temps libreLa ville et l’artLa biodiversitéRENCONTRES IMPROBABLES 3Poésie musicaleLes 3 PRegards sur le meilleur ami de l’hommeParcours d’un performer musicien : John CageL’improvisation comme performanceLe corps en jeu  : Jan FabreRythmes bleusSueño Milonga Sainte-CécileMusique du mondeGeorge Sand  : destins croisésLa colère des aubergines Blanche-Neige sur glaceNoël des retraités : la revue Talon rougeZone de turbulencesBaguettes BaguettesSur les pas de Richard HamonMarché de NoëlOlentzeroLecturesWeb 2.0 pour les nulsDuo terre- soleil

Sports-loisirs 29KorrikletaTéléthon - Les 24 heures de la peloteJudo - Tournoi juniors et seniors

Portrait 30Serge Smulevic

Zoom 32-35Construction durable - Bien charpentéeLabel XXe siècle - Des bâtiments distinguésLes Artzak en finaleSkateurs en tournéeL’escrime pour tousAnglet FMChanter en gasconAu milieu des pinsEntre sports, culture et jeunesseLes coups de cœur des bibliothèquesInauguration des salles de lecture

Entreprendre 33Musique - Atom crochus

Bon à savoir 37Carnet 38État civil - Hommage

Expression de l’opposition 39

SOMMAIRE

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Page 3: ANGLET magazine n°94 - Décembre-Janvier 2009

I ACTION PUBLIQUE I

Respecter les Angloys

Éditorial

epuis plus de six mois, nous travaillonsensemble pour rénover notre ville et la rendre conforme aux objectifs que

vous avez approuvés par vos suffrages en marsdernier : bâtir Anglet pour tous. Conformémentà mes convictions les plus fortes, ce programmedoit se faire dans le respect des Angloys.

Respecter les Angloys, c’est d’abord les infor-mer et les écouter. Si ce double lien n’existaitpas, cela signifierait que la ville échappe à seshabitants, et donc que la démocratie seraitmise en échec, et cela, je ne puis le tolérer àAnglet. Nous venons de vivre, avec le projet de modification du Plan local d’urbanisme, un débat public de grande ampleur. J’ai sou-haité que tout soit mis en œuvre pour rendresur ce point l’information la plus complète et la

plus limpide. C’est à mes yeux le préalableindispensable à toute concertation : publica-tions, réunion publique, échanges abondantsde correspondances… Jean-Pierre Voisin,adjoint délégué à l’urbanisme, a fourni à tousceux qui le souhaitaient les explications etassurances quand cela était nécessaire. La poli-tique municipale, pour être efficace, doit êtremenée dans la transparence, l’honnêteté et laconfiance réciproque.

Respecter les Angloys, c’est leur dire la véritéet tenir ses engagements. Comme je l’ai dit àplusieurs reprises, nous avons reçu en héritageune ville déficitaire en logements sociaux, qui perd ses forces vives. J’ai affirmé claire-ment durant la dernière campagne municipalema volonté d’en augmenter le nombre. Le projet de modification du PLU appliquaitstrictement cette ambition avec des mesuresvisant à créer des réserves foncières que nosprédécesseurs n’ont pas su constituer, à favori-ser l’habitat individuel en offrant le droit à bâtirsur des petites parcelles, et à contraindre lespromoteurs à intégrer dans leurs programmesimmobiliers 30 % de logements sociaux. C’estdu progrès social que nous proposons auxAngloys.

Respecter les Angloys, c’est aussi honorer lemandat qu’ils nous ont confié, dans le cadre dudébat républicain. L’attitude de l’opposition enConseil municipal m’inquiète : elle a refusé ledébat constructif en séance publique pour seréfugier dans une campagne par voie de tracts

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et de presse. Or, la démocratie exige un vraidébat contradictoire, pour s’exercer pleine-ment.

Enfin, respecter les Angloys, c’est surtout lesécouter. Les dispositions que nous proposionsn’ont pas été bien comprises par tous. Nousavons donc décidé de retirer celles sujettes à polémique pour les repenser, les reformuleret les communiquer plus clairement à l’avenir,dans le cadre de la révision que nous allonsengager. Nous resterons en revancheinflexibles sur la règle des 30 % de logementssociaux appliquée aux constructions de plus de 2 000 m2.

Ce respect, tous les élus du Conseil municipal, eten particulier le Maire, vous le doivent. Je leveux absolu et sincère, pour que, au cours dela présente mandature, nous bâtissionsensemble une ville rénovée, dynamique et solidaire. Eric Tabarly rappelait à juste titre :“La confiance est un élément majeur : sanselle, aucun projet n’aboutit”.

Jean EspilondoMaire d’AngletConseiller général [email protected]

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Anglet Magazine : Que retenez-vous de l’enquêtepublique sur le projet de modification du PLU ?Jean-Pierre Voisin : Il faut dire les choses tellesqu’elles sont, ce n’est pas un succès. Mais ce n’est pasun échec puisque notre politique urbaine n’est pasremise en cause. Il s’agit plutôt d’une expérience utileet d’un contre temps. La très forte mobilisation entraî-née par le débat sur la modification du PLU m’aconforté dans l’idée que les Angloys sont très attachéset concernés par le devenir de leur ville. Dès lors, ilconvient de faire preuve d’humilité, mais aussi deréactivité parce que l’objectif de construire une villeaccessible à tous, par le biais du logement social, estune nécessité impérieuse. Qui peut le contesteraujourd’hui ?

A.M. : La question des logements sociaux était-elleau cœur de la modification proposée ?J.-P. V. : C’était le grand enjeu de la dernière campagnemunicipale : notre programme mettait particulière-ment l’accent sur la nécessité de répondre auxbesoins de logements à prix accessible pour lesAngloys. Ce que nous avons fait dans ce projet demodification du PLU, c’est tout simplement de mettreen œuvre un plan d’actions permettant d’en augmen-ter l’offre : créer des réserves foncières que la ville n’apas à l’heure actuelle, favoriser l’habitat individuel enoffrant du droit à bâtir sur les petites parcelles, etcontraindre les promoteurs d’inclure dans leurs pro-grammes immobiliers un nombre conséquent de loge-ments sociaux. La question du logement social ne doitpas être un tabou à Anglet alors qu’il s’agit d’une prio-rité nationale. Le Sénat a retoqué le projet de loi deMme Boutin notamment parce qu’il portait atteinte àla règle des 20 % de logements sociaux par commune.Tous nos voisins font du logement social. Certainsexproprient même – nous n’en sommes pas là à Anglet– sans que cela ne soit qualifié de scandaleux.

A.M. : Que penser du rapport du commissaire enquê-teur ?J.-P. V. : Le commissaire a retenu deux axes pourémettre son avis défavorable : il a estimé que la

communication avait été insuffisante, bien qu’il recon-naisse qu’elle ait été au-delà des exigences réglemen-taires. Il considère que ces nouvelles dispositions,dans la mesure où elles impactent structurellement lePLU, nécessitent une révision plutôt qu’une modifica-tion. Il ne conteste pas les mesures souhaitées mais laprocédure administrative choisie. Cela n’est en riencontraire aux objectifs fondamentaux que nous avionsfixé. S’il estime préférable de changer l’intégralité duPLU plutôt que de le retoucher, alors nous allons lan-cer la révision sans tarder.

A.M. : Que devient alors le projet de modification ?J.-P. V. : Nous décidons de maintenir la dispositioncentrale de cette révision : l’imposition de 30 % delogements sociaux dans chaque programme immobi-lier de plus de 2 000 m2. Cette mesure n’est d’ailleurspas contestée sur le fond par l’enquête publique.L’urgence sociale à Anglet est telle, que l’on ne peutattendre les délais inhérents à la procédure de révi-sion, à savoir deux à trois ans, pour mettre en œuvrecette mesure. Pour information, si elle avait été miseen application depuis 2000, c’est-à-dire pendant lavéritable explosion immobilière, on serait aujourd’huibeaucoup plus proches des 20 % légaux, et la commune ne paierait pas près de 300 000 eurosd’amende par an pour ce non-respect de la loi. Nousallons, d’autre part, poursuivre le dialogue entaméavec certains propriétaires concernés par les emplace-ments réservés. Enfin, nous retirons provisoirementles dispositions sur les coefficients d’occupation dessols, que nous retravaillerons dans le cadre de la révi-sion. Je regrette beaucoup que la disposition sur lesCOS nécessite d’être retirée. L’objectif était d’amélio-rer l’habitat individuel sur les petites parcelles, en offrant aux petits propriétaires un droit à bâtir raisonnable. C’est du progrès social que nous propo-sions aux Angloys.

A.M. : Que va-t-il se passer maintenant ?J.-P. V. : Afin de préparer la révision du PLU, dont leprincipe a d’ores et déjà été voté par le conseil communautaire de la CABAB, nous allons très rapide-

I DANS LA VILLE I URBANISME I

Le commissaire enquêteur a remis son rapport de l’enquête publique sur la modification du plan local d’urbanisme (PLU). La municipalité prend acte de cet avis défavorable, et réaffirme sa volonté de promouvoirle logement à prix abordable sur Anglet, principal objectif de la modification en question. Entretien avec Jean-Pierre Voisin, délégué à l’urbanisme

Maintenir le capUrbanisme et logement

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JEAN-PIERRE VOISIN

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DES LOGEMENTS BIEN INTÉGRÉSÀ Anglet, les logements sociaux n’ontrien à envier au parc privé du point devue architectural.

ment nous mettre en contact avec les associationspour réfléchir avec elles, et préparer la ville de demainque nous souhaitons tous. Puis nous lancerons laconcertation pour rechercher un consensus élargi surnos objectifs. Notre volonté de construire Anglet pourtous est irréversible. Une première réunion avec lesassociations pourrait avoir lieu en décembre.

A.M. : On dit que vous avez essayé de passer enforce…J.-P. V. : Cela est faux. Nous avons organisé uneconcertation sans précédent à Anglet, avec uneenquête publique de cinq semaines. Nous avons orga-nisé une réunion publique le 8 septembre, et avonscommuniqué à deux reprises en conseil municipal (surle principe et sur le contenu de la modification, sansque l’opposition ne s’en émeuve). Puis, nous avonsrencontré à plusieurs reprises la plupart des proprié-taires concernés par les emplacements réservés,échanges fructueux qui ont permis de trouver dessolutions satisfaisantes pour chaque parti, dans le respect des situations familiales. Malgré tout cela,notre projet a été mal compris.Il sera nécessaire de renforcer la communication surce sujet pour nous faire mieux comprendre. Il n’ajamais été question de passer en force. C’est aussipour cette raison que nous différons certainesmesures de cette modification pour les réétudier dansle cadre de la révision, pour et avec nos forces vives, etnon pas contre les Angloys comme certains ont pu leprétendre. La notion de logements sociaux est encoreassez souvent méconnue. Architecturalement, ils n’ontpourtant rien à envier aux créations propres au parcprivé. Ils vieillissent souvent mieux. La population qui y réside ? C’est pour les Angloys etleurs enfants qu’ils sont indispensables. Un chiffre estparticulièrement révélateur : 80 % des famillesangloyes répondent aux critères d’accès au logementsocial. Contrairement à certaines contre vérités qui ontpu être véhiculées ici et là, il ne s’agit pas de créerl’équivalent de la ZUP à Anglet. Ceux qui disent cecifont de la désinformation, et fragilisent la position dulogement social, alors que la pénurie actuellement àl’œuvre pose des problèmes graves et inacceptablesdans une ville comme Anglet. À moins de vivre dansune bulle ou une tour d’ivoire, nous connaissons tousquelqu’un qui a besoin d’un logement social.

A.M. : Pourquoi ne prévoyez-vous rien sur le Refugeet Sutar ?Il s’agit en effet de deux réserves foncières poten-tielles conséquentes. Ayant peu de disponibilités dece type sur Anglet, il ne faut pas y faire n’importe quoi,dans la précipitation. Nous y travaillons. Pour leRefuge, nous avons convenu avec les religieuses, pro-priétaires du site, de réfléchir à un projet d’aménage-ment global de leur domaine, pour sortir du grigno-tage et du coup par coup qui tenait lieu jusqu’ici depolitique d’aménagement. Tout projet futur devras’inscrire dans ce plan d’ensemble qu’elles vont élabo-rer avec nous.Sutar est une réserve foncière exceptionnelle. Mais,aujourd’hui, ce quartier est enclavé, séparé du reste

de l’agglomération par l’autoroute et la voie ferrée. Leseul point de passage par la voie départementale quivient d’Ustaritz est saturé et dangereux : les résidentsde Sutar hésitent à venir sur le centre de l’aggloméra-tion. Avant d’urbaniser le quartier, il faut le désencla-ver et y construire les équipements publics néces-saires. C’est l’un de nos objectifs.

A.M. : On affirme aussi que vous auriez négligé l’environnement dans cette modification.J.-P. V. L’objectif de cette modification est de répondreà l’urgence sociale qu’est la pénurie de logements àprix abordable sur Anglet. Nous ne négligeons paspour autant l’environnement qui sera un axe majeurde la révision du PLU à venir. Car le PLU actuel, malgréde généreuses déclarations d’intention ne protège pasnotre patrimoine naturel et bâti. Il ne dit rien sur lesantennes de téléphonie mobile… Il faudra combler ceslacunes, car pour l’heure nous n’avons pas les outilsréglementaires pour préserver la qualité de notre envi-ronnement.

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I DANS LA VILLE I AVENUE DE L’ADOUR – PORT DE PLAISANCE I

Le dernier tronçon de piste cyclable de bord de l’Adour va être mis en chantier. Il permettra de rejoindre la Capitainerie (à l’entrée de La Barre) en passant par le port de plaisance. Il achèvera la partie angloye du “véloroute littoral”, un itinéraire nord-sud qiu traverse l’Europe.

Le “véloroute” angloy en bonne voiePiste cyclable

avez-vous qu’il vous est possible – avec un peude temps et de bons mollets – de relier le capNord (Norvège) à Sagrès au Portugal, en

empruntant l’EV1, l’eurovéloroute de la côteAtlantique, axe cyclable nord-sud qui parcourt huitmille deux cents kilomètres ? Vous passerez alors parAberdeen, Belfast, Plymouth, La Rochelle, Bordeaux,Hendaye, Salamanque… Beau circuit ! Mais si vousaimez le vélo et pas les longues distances, vous pou-vez tracer sur la fameuse EV1 dans sa portion sud-aquitaine, en ralliant Anglet à Bayonne, depuis lesAllées-Marines par exemple. En quelques coups depédales vous voici sur la piste de l’avenue de l’Adour,vous bifurquez éventuellement vers la forêt duLazaret, remontez au nord vers La Barre… Tout n’estpas encore en “site propre” me direz-vous, mais, bien-tôt, un nouveau tronçon assurera le lien jusqu’à laCapitainerie, en passant dans le port de plaisance de

Brise-Lames. L’avant-projet de cet aménagement avaitété voté en conseil municipal, le 8 mars dernier. Lestravaux sont découpés en deux tranches : une déjàréalisée entre la rue du Lazaret et le port de plaisance,l’autre le long des quais du port, puis derrière le Yacht-Club pour rejoindre le rond-point de la Capitainerie.Cette dernière partie est en chantier. Ce tronçoncyclable s’étend sur quatre cent cinquante mètres,mesure deux mètres cinquante de largeur, et il estdoublé d’un cheminement piétonnier de deux mètres.

Cet aménagement s’inscrit dans le cadre de l’itiné-raire nord-sud du projet véloroute littoral. Ces itiné-raires cyclables, voies vertes et véloroutes, français eteuropéens, se sont beaucoup développés ces der-nières années. Eurovélo est un projet de douze itiné-raires cyclables à travers l’Europe. La France possèdeun réseau national des véloroutes et voies vertesconnecté à l’Europe. En 2003, la région Aquitaine aadopté un schéma régional de dix itinéraires, qui tota-lise deux mille kilomètres. Les Pyrénées-Atlantiques,dotées d’une charte cyclable, ont créé une cellule vélo64 en 2005, pour finaliser leur schéma départemental.“Localement, des itinéraires prioritaires s’inscrivant auniveau régional, national et européen, ont été identi-fiés et, parmi eux, deux parcours structurants, le vélo-route Gave de Pau -Adour et celui du littoral, sur laCôte basque” précise Laurence Pauly, chargé de mis-sion “circulation douces” au Conseil général. Ce der-nier a réalisé une étude et propose des principes d’iti-néraires en concertation avec les acteurs locaux, quibénéficient de subventions dans le cadre du plan État-Région. La démarche repose sur trois objectifs : renfor-cer l’attractivité touristique et valoriser les paysages,favoriser les déplacements doux et répondre à unedemande familiale pour la pratique de loisirs en sitepropre. Le véloroute littoral de la Côte basque part deBoucau, suit la côte en prenant compte des aménage-ments existants et doit traverser dix villes (1) jusqu’àHendaye, soit cinquante-deux kilomètres environ.Avec la partie port de plaisance, la section angloye estpresque achevée, conforme à l’esprit “véloroute”, eten complète cohérence avec l’Agenda 21 angloy. L.B.

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EN CLAIR

Véloroute :Itinéraire cyclable sur unemoyenne ou une longue distance (pour des déplacements quotidiens ou de tourisme), continu (reliant les communes de façon directe et touristique), jalonné, sécuriséet incitatif, offrant des servicessur son parcours (aires d’arrêt,hébergements, boucles locales).Le véloroute relie les régionsentre elles et traverse les villesdans de bonnes conditions. Il permet à tous les cyclistes de faire du vélotourisme ainsi que des déplacements utilitaires, de type domicile-travail.

Eurovélo :Projet de douze itinérairescyclables ou véloroutes delongue distance à traversl’Europe. Porté par l’EuropeanCyclists’Federation, il comprend60 000 km, dont plus de20 000 km déjà en service.

Eurovéloroute de la côteAtlantique :Cap Nord (Norvège) - Sagrès(Portugal) : 8 200 km.

Véloroute 64 du littoral :Boucau-Hendaye : 52 km dont24 km réalisés. Boucau,Bayonne, Anglet, Biarritz,Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Ciboure,Urrugne et Hendaye.

LE DERNIER TRONçON EN RÉALISATIONIl longera le port de Brise-Lames pour rejoindre La Barre.

Questions à Joseph Célan, adjoint délégué aux travaux

Anglet Magazine : Quelest l’intérêt du “vélo-route” d’Anglet ?Joseph Célan : Il a uneforte vocation touristiqueet de loisirs puisqu’il des-sert les plages et les sitesfréquentés en périodeestivale. Bientôt, nous

passerons dans le port de plaisance, ce qui confèreune certaine originalité à cette portion. Associé auxtransports en commun et à des futurs parkings relais,le véloroute contribuera à désengorger les accès auxplages en été. Il faudra probablement envisager lapossibilité de mettre à disposition des vélos sur cesparkings relais.

A.M. : Que reste-il à réaliser dans le cadre de ce projet ?J.C. : Rejoindre Biarritz, car nous nous arrêtons aujour-d’hui à la sortie de l’allée Paul-Priéto. Nous y réfléchis-sons dans le cadre de l’aménagement de l’aire de sta-tionnement et de repos au niveau de l’esplanadeYves-Brunaud, en haut de la falaise du VVF.

A.M. : Comment voyez-vous le développement desitinéraires cyclables sur la commune ?J.C. : Nous avons, avec Hendaye, l’itinéraire cyclablele plus complet à ce jour et le plus avancé sur le pro-jet véloroute littoral. Nos pistes constituent unmaillage important, mais notre réseau sera d’autantplus fréquenté que des liaisons transversales et dansd’autres quartiers seront assurées pour devenir devéritables alternatives de déplacement dans le cadredu respect de l’environnement.

A.M. : Que pense le cyclotouriste confirmé que vousêtes de ces voies en sites propres ?J.C. : Ce sont des sites partagés où l’on croise toutessortes de “déambulateurs” : promeneurs, pous-settes, rollers, joggers, enfants sur tricycle, chiens...

Il peut y avoir des conflit d’usage, et des croisementsdangereux avec les véhicules lorsque la piste estcoupée par des sorties de voiture. Pour toutes cesraisons, il faut que chacun soit tolérant, adopte uncomportement citoyen et respecte les règles de sécu-rité et celles du Code de la route.(Propos recueillis par L.B.)

LE VÉLOROUTE D’ANGLETLa piste longe l’Adour et le littoral (en bleu sur la carte).

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I DANS LA VILLE I PATRIMOINE MUNICIPAL I

La salle du conseil municipal adopte un nouveau style et sera dotée d’installations “dernier cri”.

Entre tradition et modernitéSalle du conseil municipal

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e conseil municipal s’y réunit au moins une foispar trimestre en séance publique… La vastesalle des délibérations, située dans l’aile nord

de l’hôtel de ville, est l’antre de la vie démocratiqueangloye. Le bâtiment aujourd’hui distingué par laDRAC (voir p.32) s’inscrit dans le style néo-basquetrès en vogue dans les années trente, dont il est l’unedes plus belles réalisations en Côte basque.Fonctionnel (à ce moment-là du moins !), il est surtoutun manifeste architectural et témoigne de la volontépolitique d’alors de marquer une étape décisive dansle développement d’Anglet. La mairie, développéeautour d’un patio et d’une tour carrée, s’offre unevaste salle des délibérations pour affirmer le pouvoirmunicipal de l’époque, conduit par FrançoisDommain, sous le Front populaire. Cet ensemble ali-mente aujourd’hui la curiosité du public lors desJournées du patrimoine. Au fil du XXe siècle, diversagrandissements et embellissements ont été appor-tés, mais il faudra attendre les années 1980 et 1981pour effectuer la première modernisation de la salledu conseil. La conception du décor et du mobilier,adaptée à l’importance de la nouvelle assemblée, futl’œuvre du décorateur Gazel de Biarritz. Pendant lestravaux, le conseil municipal siégea à la villa El Hogar.

La salle de l’assemblée communale avait besoind’un coup de neuf pour s’adapter aux besoins desélus, du public et de la presse. Autres temps, autres

mœurs… Depuis l’entrée dans le XXIe siècle, lesséances du conseil municipal sont retransmises sur latoile, des projections de documents viennent étayerles débats… L’objectif premier de cette rénovation est,selon les souhaits du maire, Jean Espilondo, de ladoter d’outils modernes pour le bon déroulement desdébats, comme les systèmes de vidéoconférence oud’audioconférence sans fil et permettre aux Angloysd’assister aux débats municipaux. Côté décoration, ils’agissait de lui donner “un esprit contemporain” touten conservant “la bonne acoustique et certains élé-ments décoratifs d’origine” selon l’architecte d’inté-rieur Pierre Fourreau, à qui l’on doit la transformationde la salle des fêtes du rez-de-chaussée, réalisée en2007. Au parquet et boiseries des “portes à grandcadre” répondent de nouveaux éléments décoratifs :peinture, patines et “travail de boiserie à joint creux”le tout de couleur miel “pour réchauffer l’ambiance”selon les préconisations de l’architecte. Ce lookcontemporain est accentué par les fauteuils design,disposés autour de la monumentale table ovale,remarquable travail d’ébénisterie, qui fut la marquede la rénovation des années quatre-vingt, et conser-vée pour limiter le coût de l’opération. Les travaux quiont démarré le 20 octobre dernier s’achèvent le9 décembre prochain, pour le dernier conseil munici-pal de 2008. Un beau cadeau de fin d’année pour ladémocratie angloye… L.B.

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Esquisse : P. Fourreau

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lotti au pied de la dune de Montbrun, le gym-nase du Pignada accueille aujourd’hui lesévolutions des basketteurs handisport, des

patineuses du Roller-skating angloy ou les exploitsde l’équipe de roller-hockey : les Artzak. Cette salleomnisports municipale, bâtie en 1984, est un fleurondu patrimoine sportif d’Anglet au même titre que legymnase El Hogar, celui d’Haitz Pean, ou la salleSaint-Jean. Dédiée au basket à ses débuts, pouréquiper le quartier et accompagner le boom des pra-tiques, elle est devenue au fil des ans beaucoupplus polyvalente. En surplomb de l’aire de jeux, troiscents places de gradins fixes ont été installées.

Aujourd’hui sa mise aux normes et l’améliorationdu confort pour les usagers s’imposent. “Il faut êtrecourageux pour aller s’y doucher ! ironise GérardCazaux, adjoint délégué aux sports, en inspectantles vestiaires sans chauffage de la salle du Pignadaet les sanitaires qui datent… “Désormais, nousaccueillerons tous les sportifs dans des conditionsdécentes en réaménageant ces pièces, et en les ren-dant accessibles aux personnes handicapées, uneobligation impérative à mes yeux” précise-t-il. Leprojet municipal consiste à démolir les vestiairesactuels et à construire un nouveau bâtiment d’unétage sur le même emplacement. Cet espace doitabriter au rez-de-chaussée quatre nouveaux ves-tiaires, équipés de douches collectives (avec dessanitaires adaptés aux personnes à mobilitéréduite). Une infirmerie est également prévue.“Nous profitons des travaux pour aménager unesalle de réception qui correspond à une fortedemande des clubs” précise l’adjoint. À l’étage, ontrouvera la fameuse salle, de 80 m2, dotée d’uneparoi vitrée avec vue sur l’aire de jeu, d’un office etd’une terrasse couverte. Pour accéder au premierétage, les personnes à mobilité réduite auront lechoix entre un ascenseur et un escalier adapté. Lestravaux ne touchent pas pour l’instant à l’aire de jeuni aux gradins. “Cela nécessitera, à terme, une aug-mentation des surfaces constructibles, non prévuesdans les règles d’urbanisme actuelles” rappelleGérard Cazaux. Seul le garde-corps des tribunes

sera remplacé et une tribune adaptée pourraaccueillir les fauteuils roulants. Le projet, conçu enconcertation avec les membres du club Handisport,sera partagé au fil de la programmation, et le prési-dent Bernard Baudoin se dit “très satisfait de cetteinitiative”. Les travaux commencent en janvier 2009et dureront six mois. Si le calendrier est tenu, lalivraison des locaux aux usagers devrait avoir lieu enjuillet 2009. L.B.

L’aile Est du gymnase du Pignada va être reconstruite pour accueillir des vestiaires et un club-house, plus confortables pour tous les usagers et conformes aux normes d’accessibilité.

Mieux répondre au handicapGymnase du Pignada

I DANS LA VILLE I SALLE DU PIGNADA I

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DE FUTURS AMÉNAGEMENTSL’adjoint aux sports, Gérard Cazaux a mené la concertationauprès des associations utilisatrices. Ici avec Bernard Baudoin,président du club Handisport.

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ur une terre transformée en décharge et depuislongtemps abandonnée par les humains, Wall.E, un petit robot ménager, nettoie inlassable-

ment les montagnes de déchets. Une fable écologiqueburlesque et familiale signée Pixar qui rappelle que labonne gestion des déchets est un enjeu de civilisationqui réclame l’implication de tous. Le journal du tripublié par la CABAB s’en fait l’écho. Trier pour recyclerest un geste simple engageant l’avenir de notre pla-nète. Une nouvelle étape est, aujourd’hui, à franchir :celle de la diminution des déchets. Un enjeu que laVille soutient. Mais en attendant que de nouveauxcomportements s’installent, les chiffres sont là.

Autant d’ordres de grandeur que Le journal du tri rap-pelle pour mieux nous inciter à devenir écocitoyens.Et met un nouveau geste à l’ordre du jour pour récupé-rer les cartonnettes (emballages de biscuits,céréales..) par le biais de la collecte collective.Désormais, à partir du mois de janvier, il suffit de jeterles cartonnettes dans le sac transparent dédié à la col-

lecte des bouteilles en plastique, des briques alimen-taires et des emballages métalliques. Le journal du tridécortique aussi la Taxe d’enlèvement des orduresménagères, détaille les services des déchetteries etretrace le traitement des déchets par le Syndicat Bil TaGarbi, qui, depuis 2004, en a la compétence. Bref, on yapprend une foule d’informations utiles au quotidienpour préserver notre planète et laisser Wall. E se tour-ner les pouces dans son boîtier DVD. N.L.

I DANS LA VILLE I ENVIRONNEMENT I

Nos poubelles ont pris du poids. La Communauté d’agglomération Bayonne Anglet Biarritz (CABAB) publie Le journal du tri pour mieux rappeler à tous les bons gestes et les enjeux, tant financiers qu’écologiques, en matière de tri. Il est distribué dans les soixante mille foyers du BAB.

Triés sur le voletGestion des déchets

En chiffres693 kg : Déchets ménagers produits

par an par chaque habitant de laCommunauté d’agglomération Bayonne,Anglet, Biarritz (chiffre 2007) en tenantcompte des ordures ménagères, emballages,verre, papier, et apports en déchetterie. Soit une hausse de 9 % par rapport à 2002.

64 kg : Poids des déchets triés en 2007, en hausse de 23 % entre 2002 et 2007.

40 700 tonnes : Total des ordures ménagères collectées et traitées. Le coût de gestion de la tonne étant de 95 euros(chiffre 2007).

16 kg : Poids de cartonnettes produite par habitant et par an, soit environ 1 700 tonnes.

1 tonne d’emballages cartonnés permet d’économiser 2,5 tonnes de bois, et lesconsommations d’une personne en énergiesur un an, et en eau sur six mois.

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DU NOUVEAU DANS NOS SACSÀ partir du mois de janvier, onpourra glisser les cartonnettesdans les sacs transparents.

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Poste MNS OcéanUn bâtiment en durLe poste de secours MNS de la plage de l’Océan disposera d’un bâtiment en dur pour la saison prochaine. Ce poste de secours d’une surface de 71,46 m2 est actuellement en construction en limite de la promenade du littoral, à la plage de l’Océan. L’ensemble comprendra un rez-de-chaussée de 49 m2 avec un bureau, une infirmerie, des vestiaires avec sanitaires et deux W.-C. automatiques. Une vigie surplombera l’ouvrage, pour faciliter la surveillance des plages. Les murs extérieurs seront composés de parpaings et de galets en soubassement, et de clins bois en partie haute. La charpente sera en bois avec des pentes de l’ordre de 20 %, pro-tégée par une couverture en zinc. Le bâtiment sera accessible aux personnes à mobilité réduite au niveau des sanitaires, de l’infirmerie et du bureau. La mise en service est prévue pour juin 2009.

Évariste-GaloisDes locaux réaménagés en crècheL’action d’amélioration des structures de la petite enfance est relancée. “Pour atteindre une capacitéde cent vingt-sept places en crèche à Anglet, soit treize places supplémentaires” se félicite ClaudineGetten Porché, adjointe à la petite enfance. L’opération concerne la structure “l’Enfant de quartier”anciennement installée à Aritxague, et qui avait dû cesser son activité pour des raisons financières.Elle avait été relogée depuis deux ans dans des locaux municipaux, au second étage du centre socialde Quintaou, et gérée par l’association du centre. Elle s’installera dans quelques mois sur un sitemieux adapté compte tenu de ses besoins : à l’ancien Centre de loisirs, à proximité du groupe

scolaire Évariste-Galois, route de Maignon. Le bâtiment comporte un accès indépendant, un petit jardin et une surface de l’ordre de 250 m2 permettantde porter la capacité d’accueil de la future crèche à vingt-cinq places. Celle-ci sera toujours gérée par l’association du centre social Quintaou, du personnel sera mis à sa disposition par le centre communal d’action sociale d’Anglet.Les travaux de restructuration complète du bâtiment sont en cours, pour créer des locaux adaptés à l’accueil des enfants. Un porche d’entrée va êtreconstruit en façade nord et une terrasse couverte en façade sud donnant sur un jardin. Le coût estimatif des travaux se monte à 300 000 euros.

Bâtiment France TélécomDestiné aux services sociauxL’ancien bâtiment de France Télécom, situé 2, avenue Belle-Marion à la Butte-aux-Cailles, sera d’ici quelques mois le siège de nouveaux services publics au nord d’Anglet. Ce dernier, propriété de la Communauté d’agglomération, va être rétrocédé à la Ville d’Anglet, moyennant le versement du prix initial augmenté des frais divers (soit un peu plus de 1,2 million d’euros au total). Le bâtiment, mis en vente en décembre 2002, avait été préempté par la CABAB qui agissait en vertu de ses statuts. Cette opération s’était faite à la demande de la Ville d’Anglet afin d’y redéployer les services sociaux de la commune et du département. Après trois annéesde procédure avec le vendeur France Télécom, la justice a confirmé la vente entre les parties et le bon droit de l’acquéreur CABAB. L’immeuble entre aujourd’hui dans le patrimoine communal et devrait procurer, après travaux, un vaste espace fonctionnel pour loger les services sociaux communaux et départementaux qui travaillent actuellement dans des locaux trop exigus. De par sa situation, proche de la voie rapide du BAB, le lieu offre une grande accessibilité au public.

Place de la BécasseLançement du concours d’architectureLes candidats participant au concours d’architecture organisé par la Ville pour l’aménagement de la place de LaBécasse ont été sélectionnés en octobre dernier par un jury composé d’élus et de techniciens de la Ville et de la CABAB.Trente-neuf groupements d’architectes ont présenté le détail de leur équipe (architectes, paysagistes et bureauxd’études) et leurs études (avec montant prévisionnel de l’opération). À l’issue de cette présentation, quatre équipescandidates ont été sélectionnées : Les cabinets Dessein de ville (Toulouse), Garcia Diaz (Montpellier), Babylone (Paris)et Leibar et Seigneurin (Bayonne). Ils rendront leurs esquisses le 17 décembre. La sélection finale est prévue en janvier2009. La concertation a également été lançée auprès des riverains et des commerçants. À suivre…

Quartier ChassinFinitions en janvierLes riverains sont impatients de voir les travaux de rénovation de leur rue, achevés. Oublié le ballet destracto-pelles et autres marteau-piqueurs pour laisser la place à un espace sécurisé et embelli.L’enfouissement des réseaux, le large trottoir de 5,5 m, aux abords du groupe scolaire Édouard-Herriot,les stationnements et les bordures sont réalisés en partie centrale, depuis la rue Plantecoude jusqu’aupetit giratoire du carrefour des rues Brousse, Château-d’Eau, Lamigotte et Chassin. Après la réalisationde la chaussée interviendra la pose des candélabres et du mobilier urbain dans les trois mois. La der-nière tranche qui traitera la portion sud (entre les rues Plantecoude et l’avenue de Biarritz) est prévue en2009.

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I DANS LA VILLE I ESPACES MULTIMÉDIA, IMAGE ET SON OU CULTURE I

Que trouve-t-on à la bibliothèque ? Des livres, bien sûr mais aussi des postes informatiques, une connexion WiFi, un labo de langues, des DVD et, depuis peu, des CD et de la musique en ligne. Sans oublier des ateliers pour s’initier aux nouvelles technologies. Des services gratuits pour tous.

À l’écoute du mondeBibliothèque

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UNE MÉDIATHÈQUEPlus de trois mille DVD sont désormais disponibles à la bibilothèque.

espace multimédia de la bibliothèque munici-pale a plus d’un atelier dans son sac. Des atelierssous le signe de la convivialité, de l’entraide et

du respect du rythme de chacun. “Avant tout, ils per-mettent de mettre le pied à l’étrier. Par la suite, il estpossible de s’auto-former en fréquentant l’espacemultimédia en autonomie. Et nous encourageonsvivement cette démarche”, explique VéroniqueLanquetin, responsable de cet espace à la biblio-thèque. “Nous sommes alors à leur disposition pourles aider à progresser. Nous orientons les plus aguer-ris vers le Micro-Informatique Club d’Anglet (MICA)”.Ainsi, en 2007, plus de sept mille huit cents per-sonnes ont pianoté sur l’un des douze claviers del’espace multimédia. Près de cinq cents ont participéaux ateliers et plus de six cent soixante ont profité,depuis le début de l’année, de la connexion WiFi installée l’année dernière. Des chiffres qui témoignentd’un intérêt et d’un réel besoin du public. Car, commel’explique Véronique Lanquetin, s’il n’est pas néces-saire d’enseigner la lecture, il est indispensable deproposer une initiation aux nouvelles technologies.

Et pourquoi ne pas écouter de la musique tout en consultant l’un des cinq cents livres consacrés àl’informatique ? C’est le nouveau service qu’offre la

bibliothèque avec son espace baptisé Image et Sonqu’elle vient d’inaugurer. Six casques permettentd’écouter l’un des quatre mille CD de la collection :des musiques traditionnelles au classique en passantpar la chanson internationale et française, le rock, le blues, le rap, les musiques électroniques et leschansons enfantines. “Lors de la constitution de lacollection, deux grandes lignes ont guidé nos choix :les incontournables et la scène actuelle”, expliqueMarie-Hélène Saphore, responsable de l’espaceImage et Son. “Par exemple, vous trouverez dans lesbacs, à la rubrique jazz, Chet Baker, Duke Ellington,Sarah Vaughan, mais aussi Diana Krall ou RichardGalliano. Et en chansons françaises Daniel Darc,Camille, Arthur H, Grand corps malade aux côtés deBrel, Nougaro ou Brassens.”Mais aujourd’hui, une bibliothèque ne peut secontenter de CD sagement classés dans les bacs.Aussi, propose-t-elle la musique en ligne. “Nousvivons une sorte de révolution technologique, qui bouscule nos modes de fonctionnement, constateMarie-Hélène Saphore. Si les musiques sont toujourslà, elles le sont autrement. Les possibilités actuelleset à venir d’accès à la musique dématérialisée sont unformidable outil.” Forts de ce constat, les abonnéspeuvent écouter sur le site Naxos Music Library plus

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L’INFORMATIQUE À PORTÉE DE MAIN (ateliers d’initiation)

Premiers clics pour les débutants, clavier-souris et initiation au traitementde texte (aucun pré-requis) ;Gestion des fichiers copier-coller(pré-requis : souris-clavier, ouvrir unlogiciel de traitement de texte) ;Internet : navigation et recherche documentaire (pré-requis : clavier-souris) ;Webmail : se créer une adresse e-mail(pré-requis : clavier-souris, Internet) ;Image : prise en main du logicielIrfanview, visualisateur multimédia, qui propose toutes les fonctionnalitésnécessaires à la gestion et à l’amélioration des images. (pré-requis : clavier-souris, copier-coller).

Tout au long de l’année hors vacancesscolaires, les mardis, de 18 h à 20 h, ou les jeudis, de 10 h à 12 h.

“À LIBRE OUVERT” :DÉCOUVRIR LES LOGICIELSLIBRES

Des ateliers de trois heures assurés par l’animateur multimédia, ou par des intervenants de l’École d’Art de la CABAB, ou les associations Luztic et Euskalug.

Prochain atelier : “Créer des pages Webavec des logiciels libres” : le samedi 6 décembre, de 14 h 30 à17 h 30, animé par un enseignant de l’école d’Art de la CABAB. En 2009 : quatre ateliers prévus : retouche d’image, audio-vidéo…

APPRENDRE LES LANGUES ETRANGERES

Les ateliers :présentation trimestriellede sites et d’outils disponibles sur Internet pour aider à l’apprentissagede langues étrangères.

Le labo langues :pièce insonorisée dédiée à l’apprentissage deslangues, on peut y consul-ter des cédéroms et lessites Internet sélectionnéset présentés lors des ate-liers “langues”.Du niveau “faux débutant”à “confirmé”. Entrée libre.Réservation obligatoire.

EMPLOI-FORMATION

La bibliothèque propose depuis son ouverture un fonds “Emploi-Formation”(près de 900 documents actuellement, plus des abonnements) pour permettre aux élèves, étudiants, personnes en recherche d’emploi de se documenter.Nous proposons désormais des ateliers en partenariat avec le CIO (Centred’information et d’orientation) ou assurés par la bibliothécaire en charge de ce secteur.

Prochains ateliers :Mercredi 18 mars 2009, 14 h :L’outil informatique pour l’orientation scolaire, apports et limites. Avec le CIO.

Mercredi 13 mai 2009, 14 h :Qu’est-ce qu’un entretien d’orientation scolaire ? Avec le CIO.

Samedi 7 mars 2009, 10 h :Présentation d’une sélection de sites sur la création d’entreprise.

Samedi 6 juin 2009, 10 h :Présentation d’une sélection de sites sur la formation professionnelle.

Samedi 20 juin 2009, 10 h :Présentation d’une sélection de sites sur la recherche d’emploi.

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de vingt-cinq mille œuvres classiques, jazz et blues, ettélécharger sur Dogmazic des titres de musique “libre”.

Par ailleurs, plus de trois mille DVD sont désormaisdisponibles. Classiques du cinéma américain, italien ou français, documentaires sur le Rwanda ou Boticelli, la bibliothèque n’entend pas faireconcurrence aux vidéoclubs. Pas question donc d’y trouver les derniers succès du box-office ou lesnouveautés. “Pour autant, nous entendons dévelop-per l’offre de film grand public cette année, ajouteMarie-Hélène Saphore. Par ailleurs, les documen-taires demeurent un axe privilégié. En effet, nous vou-lons faire découvrir toutes les facettes des DVD.”Et de l’image aussi. Des ateliers de sensibilisation

vont être lancés en 2009. Objectifs : décrypter lesimages et les scènes d’anthologie du cinéma ouencore découvrir les techniques audiovisuelles.Ainsi vont les ateliers à la bibliothèque, qu’ils soientmultimédia ou image et son, ils piquent notre curio-sité et nous engagent à nous former. N. L.

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE, 12 RUE ALBERT-LE-BARILLIER. HORAIRES : MARDI, DE 10 H À 20 H ; MERCREDI, DE 10 H À 18 H ; JEUDI, DE 10 H À 13 H ; VENDREDI, DE 10 H À 20 H ; SAMEDI, DE 10 H À 18 H. INFORMATIONS AU 05 59 52 17 55.

L’ESPACE IMAGE ET SONChaque mois, une “projection privée” en lien avec l’actualité, l’histoire du cinéma ou les animations de la bibliothèque, est proposée.

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ÉCOLES DE SURF, CONCESSIONS DE PLAGE

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n se souvient du “coup de gueule” des sur-feurs, poussé sur les ondes d’une radionationale en plein mois de juillet, pointant du

doigt la surpopulation des spots d’Anglet. À lesentendre, on aurait franchi le “point break” (point denon-retour) sur le littoral angloy. À tel point que lemaire, Jean Espilondo avait réagi dans les colonnesde Sud Ouest, et souhaité mettre “le holà” à la proli-fération des écoles de surf pour sécuriser la pra-tique. L’annonce avait été plutôt bien accueillie parles éducateurs qui vivent au quotidien l’insécuritéengendrée par le nombre croissant de surfeurs.Aujourd’hui, les écoles ont fermé leur porte. Il n’y apas foule pour affronter le “beach-break” angloyavec les longues houles de l’hiver. Les “free sur-feurs” expérimentés peuvent goûter six mois detranquillité sur les vagues. Mais, en mairie, élus etservices préparent activement la saison prochaine :le service foncier et la commission spéciale desemplacements saisonniers mettent au point les pro-cédures pour accorder les futures “sous-conces-sions” sur le littoral. De son côté, le service de l’ad-ministration générale, chargé de la police desactivités nautiques, s’apprête à accorder les autori-sations qui garantiront la fiabilité et le sérieux desfuturs exploitants.

La plage fait partie du domaine public maritime(DPM) et sa gestion est encadrée. C’est l’État quiest propriétaire de la plage et qui concède cette par-tie du territoire aux collectivités locales. Le domainepublic maritime, qui s’étale “jusqu’aux plus hautesmers”, a été étendu par loi au “sol, sous-sol de lamer, rivage, lais et relais”. Sur cet espace, l’usagelibre et gratuit est la règle. Cette idée que le rivageest un “bien commun” géré par la puissance

Propriété de l’État au titre de domaine public maritime, les plages sont placées sous le pouvoir de police du maire, responsable de leur sécurité, mais aussi de leur gestion. La Ville s’apprête à accorder des concessions pour les clubs de plage, les écoles de surf, dans un souci d’équité pour les exploitants et de sécurité pour le public.

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publique vient de l’époque romaine, où déjà uneautorisation était nécessaire pour construire en bordde mer. Ce principe, codifié à l’époque deColbert, (1) inspire encore aujourd’hui le fondementde la gestion du DPM. Mais la mode des bains demer et leurs bienfaits, lancée sous le SecondEmpire, a fait naître le souci d’une gestion patrimo-niale des plages, et contraint les gouvernants à légi-férer. La concession de plage est apparue à la fin duXIXe siècle pour assurer “le service public des bainsde mer”. Malgré les évolutions économiques, lerégime est resté défini par des circulaires desannées soixante-dix, laissant les élus dans un flou

juridique concernant la gestion des affaires bal-néaires. De nombreuses affaires d’occupation illicitesur la côte méditerranéenne ont ainsi fait la une desjournaux…

En 2006, un décret relatif aux concessions de plagea instauré un partage clair du rivage. Élaboré enétroite collaboration avec les élus du littoral et lesassociations concernées, il a précisé les règles d’oc-

cupation de ces espaces littoraux et encadré tousles mécanismes d’attribution et de résiliation à ladisposition des collectivités locales (2). Il permetd’accorder sur le domaine public maritime des“sous-concessions”, de douze ans maximum, enrapport avec le service balnéaire des plages. Sur lefond, il réitère les principes qui gouvernent la ges-tion du domaine public maritime : le respect del’usage libre et gratuit des plages. C’est pourquoi letexte impose de laisser libre un minimum de 80 %du linéaire du rivage et de 80 % de la surface de laplage dans les limites communales, (les 20 % res-tant pouvant être concédés). Les exploitants ont

aussi l’obligation de démonter leurs installationsdurant la période hivernale. Ceci pour restituer auxsites leur aspect naturel, et éviter que les flots del’hiver ne détruisent les installations inutilisées oune provoquent des accidents.

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Aujourd’hui, soucieuse de poursuivre la mise envaleur de son littoral, la Ville s’inscrit dans ce nou-veau régime des concessions de plage. Anglet asollicité auprès de l’État le renouvellement pourdouze ans (soit jusqu’en 2020) de la concession desplages “naturelles” au VVF, au Club, aux Sables-d’Or, à Marinella, aux Corsaires, à La Madrague,l’Océan et Les Cavaliers. “Peuvent ensuite être auto-risés des “sous-traités” d’exploitation sur ledomaine public maritime concédé à la Ville et cecidans le respect des limites autorisées” rappellePascal Etcheverry du service foncier de la mairie.Ceci afin de “bénéficier des retombées touristiqueset économiques liées aux activités balnéaires” com-plète Faridha Hadidi, adjointe déléguée à l’adminis-tration générale de la commune. “Une prise encharge directe d’écoles de surf et clubs de plagesaurait été trop lourde à gérer pour la commune” pré-cise l’élue. Ainsi, les activités qui auront “pignon sur

plage” dès la saison prochaine bénéficieront d’unedélégation de service public (DSP), procédure lan-cée ce mois d’octobre. Mais ceci en tenant comptede règles précises : 60 m2 maximum pour chaqueécole (dont pas plus de 20 m2 pour un cabanond’accueil) et 1000 m2 pour un club de plage.

Huit écoles de surf s’installeront à Marinella, auxCorsaires, à la Madrague, à l’Océan et auxCavaliers, auxquelles s’ajoute un club de plage àMarinella. Soit le même nombre que l’an dernier. À la mi-décembre 2008, les candidats potentielsseront connus, la commission de délégation pourraalors donner un avis sur les offres, puis suivra unephase de négociation jusqu’à la délibération duconseil municipal entérinant le choix des exploi-tants. Une fois les conventions signées par le préfet,l’exploitant et la Ville, les heureux élus pourrontdébuter leur activité saisonnière sur le DPM,

DÈS LA PROCHAINE SAISONHuit écoles de surf pourront s’installer sur les plages d’Anglet. Elles bénéficieront d’une autorisation d’exploitation.

VEILLER À LA SÉCURITÉFaridha Hadidi, adjointe déléguéeà l’administration générale : “ Les écoles de surf doivent répondre à des critères de sécurité”.

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SUR LE DOMAINE PUBLIC COMMUNAL

Les autres activités saisonnières (vente alimentaire à emporter, kiosques à glace,manèges, vente de beignets, snacks restaurants installés dans les bâtiments communaux), s’exercent sur le “domaine public communal”. Une dizaine d’entre ellesont été remises en adjudication. Une commission municipale spéciale est chargée de réfléchir aux orientations, propose les emplacements nouveaux, les travaux d’amélioration des bâtiments, le niveau attendu des redevances et des prestations des exploitants, la durée desconventions, etc. Sous son impulsion, un programme de travaux d’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité a été entrepris depuis2005 sur l’ensemble des bâtiments à usage de restauration du bord de mer. La procédure est simple, suite à appel à candidatures, la commission spéciale sélectionne des candidats selonleurs compétences professionnelles et la qualité de leur projet, elle les auditionne(ceux-ci doivent avoir retourné le projet de cahier des charges complété d’une proposition de redevance) et rend un avis. Au vu de cet avis, le maire, qui a reçu délégation du conseil municipal, peut attribuer les emplacements, faire signer les contrats d’exploitation pour huit mois de fonctionnement entre le 1er mars et la mi-octobre, et ce pour une à trois saisons.

au mieux en avril 2009. Mais ce marathon réglemen-taire ne les dispense pas de répondre aux règles desécurité exigées sur les plages d’Anglet : “Ce n’estpas parce que la Ville concède une partie du littoral,qu’elle en perd la maîtrise” explique Faridha Hadidi.“pour des raisons évidentes de sécurité” tient-ellepréciser.

Le maire assure aussi la police des activités nau-tiques pratiquées à partir du rivage. À ce titre, ilprend des arrêtés municipaux sur les conditions depratique en vue “d’assurer le bon ordre, la sûreté, lasécurité et la salubrité publique” (Art. L. 2212-1 etL 2212-2 du Code général des collectivités territo-riales). Ce pouvoir de police s’exerce jusqu’à 300 mde la limite des eaux (Art. L. 2213-23). Le maireréglemente ainsi la pratique de ces activités, prendtoutes les mesures de secours, délimite les zonessurveillées et des périodes de surveillance… et, àAnglet, définit les périmètres respectifs pour la pra-tique du surf, du body-board ou pour la baignade(voir schéma). “L’autorisation de pratique desécoles de surf fait l’objet d’un arrêté municipal” pré-cise Jean-Michel Lambert, directeur de l’administra-tion générale à la mairie d’Anglet, “et à ce titre noussommes très fermes sur les conditions d’exercice”précise-t-il. Brevets d’État, agrément auprès de laDirection départementale de la Jeunesse et desSports doivent être fournis en bonne et due forme,ce qui permet de faire la chasse aux exploitationssauvages. Toutes les écoles de surf y sont soumises,pas uniquement celles qui bénéficient d’un empla-cement direct sur la plage. L’objectif est de limiterles risques en évitant de saturer l’espace public. Autotal, une quinzaine d’écoles (comprenant les huitsous-concessionnaires) seront autorisées à exercersur le rivage angloy, pour le grand bonheur desapprentis surfeurs. Rendez-vous bientôt sur lesplanches…L.B.

(1) Ordonnance de la Marine, août 1681, de Colbert. “Par la raison précisément qu’une chose est publiqueavec faculté à chacun d’en user selon sa destination, il n’est pas permis à l’un d’en jouir au préjudice desautres, en s’y attribuant un droit permanent et exclusif…” (article 2-titre 7. livre IV de l’ordonnance).

(2) Décret n° 2006-608 du 26 mai 2006.

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Depuis une dizaine d’années, l’association Roller Euskal Herrian fait rouler Anglet. Un engouement qui ne se dément pas. À rollers, la ville semble ouverte. Merveilleuse sensation de liberté sur le bitume.

Roller Euskal Herrian

I RENCONTRE I ROLLER I

Rouler ensembleu’on se le dise : de 7 à 77 ans il n’est jamais trop

tôt ou trop tard pour glisser sur le bitumechaussé de rollers, même si les débuts peu-

vent évoquer la piste aux étoiles. “Si les débuts nesont pas toujours évidents, il faut à peine quelquesséances pour apprendre les rudiments du roller. Trèsrapidement, on s’amuse, on se fait plaisir”, expliqueFrédéric Chrisodolos, président de Roller EuskalHerrian. “La pratique du roller permet de faire du sportsans se faire mal, tout en douceur. Vraiment, les acci-dents sont rares.”Pas question pour autant de rouler sans être casqué,coudes et genoux caparaçonnés, et de se priver desprécieux conseils des bénévoles de Roller EuskalHerrian. Des bénévoles qui ont leur brevet d’État. Tousles mercredis soir, ils s’emploient à initier les mystèresdu freinage tampon ou en T, à se débarrasser duréflexe de marche, à utiliser les bras et, pour les plusaguerris, à s’exercer à des figures : aigle, fente avantou petite voiture.

Tout a commencé par l’invention de John JosephMerlin en 1760. Il eut l’idée d’adapter le patinage surglace à la terre ferme en fixant des rouleaux en métalsur une plaque de bois. Si les premiers modèles depatins à roulettes possédaient déjà des roues en ligne,ils furent rapidement remplacés par des quads, patinsde quatre roues permettant des virages plus faciles.

Mais les roues en polyuréthane viennent révolutionnerl’équipement et la pratique en 1979. Le roller en ligneest relancé. La marque “Rollerblade”, fondée en 1983à Minneapolis, devient le symbole du roller en lignedont le succès ne se dément pas.Un tel engouement témoigne, semble-t-il, du besoinde se réapproprier l’espace public confisqué par la voi-ture, et d’ouvrir une brèche dans laquelle peut se vivreune sensation de liberté en ville. “Il existe aussi unvéritable esprit collectif, un formidable brassagesocial, ajoute Frédéric Chrisodolos. Il suffit de serendre à nos rollerias pour s’apercevoir que des gens,qui n’auraient aucune chance de se rencontrer ailleurs,partagent une réelle complicité”.

Cette complicité, une cinquantaine de personnes lavivent le troisième dimanche de chaque mois lors dela rolleria organisée par l’association. Ouverte à touset gratuite, cette balade serpente à travers Chiberta etMontbrun le dimanche après-midi depuis le skate-park de La Barre. À cette occasion, les routes sont blo-quées et une équipe de la Croix-Rouge ferme labalade. Pour autant, le Roller Euskal Herrian n’hésitepas à quitter le pré carré du BAB. “Nous organisonsdes randonnées dans les Landes aux alentours deCapbreton et Ondres, ou aux environs de Lourdes, il ya là une magnifique voie verte, rappelle FrédéricChrisodolos. Les amateurs d’exploits sportifs ne sontpas en reste. L’association participe à une course devingt-quatre heures sur la piste du Mans et à un relaisde douze heures à La Faute-sur-Mer”. N.L.

ROLLER EUSKAL HERRIAN : INFORMATIONS SUR www.reh-64.comRENDEZ-VOUS CHAQUE MERCREDI, À 19 H 30,PLACE QUINTAOU. TOUS NIVEAUX. RENDEZ-VOUS LE TROISIÈME DIMANCHE DECHAQUE MOIS À LA BARRE POUR UNE RANDONNÉE : DEUX BOUCLES DE 4 KM (DÉBUTANTS) ET 15 KM. DÉPART 15 H.

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FRÉDÉRIC CHRISODOLOSPRÉSIDENT DE ROLLEREUSKAL HERRIAN ET LESMEMBRES DU CLUB.Rendez-vous tous les mercredis, place Quintaou,pour s’initier ou pratiquer le roller.

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ARTS

EXPOSITIONS

CONCERTS

FÊTES

ACTUALITÉS

Hommage à Paul HaimArt et philosophieAvec Aci GasconhaLes abeilles sauvages : un monde étonnantSoixantième anniversaire des Droits de l’HommeLa femme basque sous l’Ancien régimeL’action de l’État en mer À l’Université du temps libreLa ville et l’artLa biodiversitéRENCONTRES IMPROBABLES 3Poésie musicaleLes 3 PRegards sur le meilleur ami de l’hommeParcours d’un performer musicien : John CageL’improvisation comme performanceLe corps en jeu  : Jan FabreRythmes bleusSueño Milonga Sainte-CécileMusique du mondeGeorge Sand  : destins croisésLa colère des aubergines Blanche-Neige sur glaceNoël des retraités : la revue Talon rougeZone de turbulencesBaguettes BaguettesSur les pas de Richard HamonMarché de NoëlOlentzeroLecturesWeb 2.0 pour les nulsDuo terre- soleil

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I EXPRESSION I ART CONTEMPORAIN I

Une exposition à la villa Beatrix Enea et à la galerie Georges-Pompidou rend hommageau marchand d’art, collectionneur et écrivain Paul Haïm (1921-2006). Elle présente les artistes qui ont accompagné sa vie : Matta, Léger, Wols, Sanejouand, Metcalf,Michaux, Julio Gonzalez, Mazurovsky, Seuphor, Lam, Jeannette Leroy… Des œuvresissues de sa collection personnelle qui nous font partager un parcours de vie marquépar l’aventure, l’amour de la vie, le partage et un indéfectible goût pour la liberté.

Le John Wayne de la peinture” : c’est ainsi queson ami, le peintre Matta, avait surnommé PaulHaïm, l’un des grands marchands d’art de la

dernière moitié du XXe siècle qui vivait dans la région,sur les bords de l’Adour. Il côtoya Picasso, Léger, Miró,Dali, et fut l’ami de nombre d’artistes commeSoulages ou Zao Wou-Ki. Comme il l’écrit dans Tel unfil de pourpre (éditions Harmattan, 1996), “L’aventureet l’art m’ont tracé une voie royale. Chaque fois quej’évoque un épisode de ma vie, le souvenir que mamémoire restitue lève, tel un perdreau caché dans lesblés, l’image d’un tableau, d’un artiste, d’une œuvred’art. L’art et l’aventure ont été mes deux passions.Loin de se contrarier, ces passions jumelles se forti-fiaient l’une l’autre, s’entrelaçaient, s’embrassaient. Ce sont elles qui ont lancé sur les routes, en quêted’un ailleurs plus insaisissable que l’horizon, le mar-chand de couleurs que j’étais encore.”

Paul Haïm voit le jour en 1921, à Paris, de parentsgrecs émigrés. La guerre le fait interrompre ses étudesde médecine et l’incite à quitter la France en 1941.C’est au Brésil, où il s’établit, que s’ouvre sa premièregalerie en 1943. Par la suite, il organise des exposi-tions itinérantes à travers l’Amérique latine, l’Égypte,le Liban, le Portugal, l’Allemagne, la Belgique. Revenu

à Paris en 1958, il lance avec Michel Couturier la“Galerie Europe” où il exposera Klee, Kandinsky,Picasso, Brancusi, Wols, Fautrier, Klein…

Dès 1962, date de la création de sa propre galerie,Paul Haïm ne cesse de parcourir le monde, du Japonà l’Amérique pour faire découvrir les grands maîtresde l’art moderne. En 1985, il est nommé expertauprès de la cour d’appel de Paris. Il publie, en 1988, en collaboration avec Christiane Germain, MichelSeuphor, une vie à angle droit, Passage du Désirson premier roman, en 1991, Marchand de Couleursen 1995, Tel un fil de pourpre en 1996, Le Roman de Guernica en 1999, Matta, agiter l’œil avant de voiren 2001, Soledad et Montserrat en 2005.

L’exposition révèle deux univers. À Beatrix Enea,l’univers intime de Paul Haïm, les œuvres d’artistesamis, les découvertes du marchand d’art mais aussil’écriture, avec quelques témoignages émouvantsrecueillis par Kathryn Walton Ward ; à la galerieGeorges-Pompidou, l’univers de Paul partagé avec Jeannette, l’épouse et l’artiste, l’âme du collectionneur, le “jardin miroir”, et le travail picturalde Jeannette Leroy depuis le départ de Paul le10 octobre 2006.

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PAUL HAIM (1921-2006)Il côtoya Picasso, Léger, Miró, Dali, et fut l’ami de nombreux artistes comme Matta, Soulages ou Zao-Wou-ki.

Hommage à

Paul Haim“L’aventure et l’art m’ont tracé une voie royale”

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Marchand d’art, collectionneur et écrivain

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LE JARDIN MIROIRLa végétation sert d’écrinaux œuvres d’artistescontemporains. De gaucheà droite, les sculptures de :Bordes, Calder, Metcalf etFederica Matta.

DU 6 DÉCEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009.VILLA BEATRIX ENEA ET GALERIE GEORGES-POMPIDOU, RUE ALBERT-LE-BARILLIER.DU MARDI AU SAMEDI, DE 10 H À 12 H ET DE 14 H À18 H. ENTRÉE LIBRE. INFORMATIONS AU SERVICE DES AFFAIRES CULTURELLES, AU 05 59 58 35 60 ET www.anglet.fr

JEANETTE LEROYTechnique mixte sur papier (2007).

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L’agendaCONFÉRENCES

La femme basque sousl’Ancien régimeAu Pays basque, dans la vie de la famille, le sexen’avait aucune influence sur la condition des personnes. Le clivage n’existait pas entre l’homme et la femme, mais entre l’aîné, l’héritier, qu’il soit filleou garçon, et le cadet. Maïté Lafourcade, professeurémérite de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour,revient sur la situation juridique de la femme basquesous l’Ancien Régime. Une conférence de l’Universitédu temps libre.Le 16 décembre, à 17 h 30. Cinéma Oscar. Ouvert à tous. 5 euros (gratuit pour les adhérents).Informations au 05 59 57 00 37 et www.utlanglet.fr

L’action de l’État en merLe vice-amiral d’escadre Laurent Mérer, qui fut préfetmaritime à Cherbourg puis à Brest, du Grand Nord jusqu’à l’Atlantique Sud, présente les enjeux du littoral français, tels que la lutte contre les maréesnoires, la guerre contre les narcotrafiquants et l’immigration clandestine, ou le sauvetage de vieshumaines. Laurent Mérer fut confronté à des affairesmédiatiques comme les naufrages du chimiquierIévoli-Sun et du chalutier Bugaled-Breizh ou la disparition tragique d’Édouard Michelin.

Le 18 décembre, à 20 h 15. Salle des fêtes de la mairie. Entrée libre.

À l’Université du temps libre“L’Adour en ses barthes ; hier et aujourd’hui” est évoquée par Jean-René Lalanne, professeur éméritede l’Université Bordeaux 1, le 25 novembre. “La tapis-serie au XIXe siècle” est présentée par Maïté Horiot,guide conférencière, diplômée de l’Ecole du Louvre, le 2 décembre. Des conférences organisées parl’Université du temps libre.Le 25 novembre, à 17 h 30. Salle des fêtes de laMairie d’Anglet. Le 2 décembre, à 17 h 30. CinémaOscar. Ouvert à tous. 5 euros (gratuit pour les adhérents). Informations au 05 59 57 00 37 etwww.utlanglet.fr

CONFÉRENCES

Art et philosophieChristophe Lamoure, professeur de philosophie et conférencier poursuit son cycle de conférence consacré à l’art et la philosophie dans le cadre des “Mardis de Baroja”. Il pique notre curiosité et nous donne des outils pour penser l’art. Prochaine rencontre :Ollivier Pourriol : Cinéphilo, les plus belles questions de la philosophie sur grand écran.Le 2 décembre, à 20 h. Écuries de Baroja-19, rue des Quatre-Cantons. Entrée libre.Contact intervenant au 05 59 52 32 88.

Avec Aci GasconhaL’association Aci Gasconhapropose, le 10 décembre à 18 h 30, “Mosaïque himalayenne”. ChristianeGeslin commente le diaporamades régions qu’elle a traver-sées : Népal, Dolpo, Mustang,Sikkim. La forêt landaise et son développementau cours des siècles, tel est le thème de la conférence de Jean-Jacques Taillentou, président de l’associationmémoire en Marensin, le 14 janvier à 18 h 30.Aci Gasconha. Ouvert à tous.

Entrée 2 euros. Espaci gascon - Domaine de Baroja – 19, rue des Quatre-Cantons.Informations au 05 59 03 34 78 ou www.acigasconha.asso.fr

Les abeilles sauvages : un monde étonnantSaviez-vous que l’abeille domestiquen’était qu’une espèce parmi près d’un millier en France ? David Genoud, membrede l’Observatoire des abeilles, écologueet entomologiste propose un voyage dansl’univers des abeilles sauvages de Franceet d’Aquitaine, à la découverte d’unmonde étonnant d’adaptation et de spécialisation. Il présente leur diversitébiologique et physionomique, les enjeuxde la pollinisation, les menaces pesant

sur ces espèces et aussi comment améliorer leur sort grâce à des aménagementssimples.Le 3 décembre, à 17h 30. Parc écologique Izadia - 297, avenue de l’Adour. Sur réservation au 05 59 57 17 48.

Soixantième anniversaire des Droits de l’HommeÀ l’occasion du 60è anniversaire de la DéclarationUniverselle des Droits de l’Homme, la section de la Ligue des Droits de l’Homme de Bayonneprésente une exposition à la salle des fêtes de la Mairie du 8 au 13 décembre, une conférence“Conquête, universalité, indivisibilité et effectivité”le 12 décembre à 18 h 30 et une table ronde sur la pauvreté au Pays Basque, le 13 décembre à 18 h 30. Salle des fêtes de la Mairie d’Anglet et Maisonpour tous - 6, rue Albert-le-Barillier

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EXPOSITIONS

Les 3 PSixième édition del’exposition des 3 P :peinture, patchworkset photographie.Colette Micouin réalise des créationstextiles à partir de tissus japonais qu’elletransforme entableaux. Jean Peyretprésente les photosde ses voyages enInde et au Népal en2007 et 2008. Jean Micouin, fort de

son succès parisien, expose ses dernières peintures et une rétrospective de son œuvre.Du 25 au 30 novembre. Maison pour tous - 6, rue Albert-le-Barillier. Du mardi au vendredi de 15 h à 19 h. Samedi et dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h.

Regards sur le meilleurami de l’hommeNicolas Mollo et Paul Crétinon présentent leursphotographies sur les chiens égarés : de leurdivagation à leur adoption. Une exposition proposée par l’association Animaux AssistanceEurope.Du 16 au 31 décembre. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre. Informations au 05 59 52 17 55.

FESTIVAL DE PERFORMANCES

RENCONTRESIMPROBABLES 3Les Rencontres improbables 3,festival de performances orchestré par la compagnie desLézards qui bougent, invitent au théâtre, à la danse, au cinéma,à la poésie, à la musique, du 15 au 29 novembre, à Anglet, Bayonne et Biarritz.

Poésie musicaleAutour de “Vingt poèmesd’amour et une chanson désespérée”, Kristain Frédric rend hommage à Pablo Neruda,prix Nobel de littérature. Une performance qui réunit les mots du poète, la musique et la danse.Le 18 novembre, à 10 h 30, 14 h 30 et 20 h 30.Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.

EXPOSITIONS

La biodiversitéPrésentation du concept de biodiversité grâce à un glossaire et seize magnifiquespanneaux photographiquesillustrant les thématiques écologiques : biosphère,biomes, diversités, biocénoses. La beauté des visuels et la force des messages permettent demieux saisir les enjeux de la perte de la biodiversité à l’échelle de la planète. Une exposition réalisée parl’agence de diffusion desconnaissances Comvv.Jusqu’au 23 décembre. Entrée libre. Du mardi au

vendredi. De 14 h à 16 h 30. De 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30 : week-ends, jours fériés et vacanceszone c. Parc écologique Izadia - 297, avenue del’Adour. Informations au 05 59 57 17 48 et www.izadia.fr

La ville et l’artLe Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement(CAUE) des Pyrénées-Atlantiques, à l’occasion de ses trente ans, présente une installation des œuvres de Christophe Doucet, Claude Viseux et IbaiHernandorena. Les sculpturesde Christophe Doucet conservent la trace, la mémoiredes cabanes, des outils et

des gestes ancestraux. Il utilise des matériaux issus de son environnement quotidien (bois, pierre) ouabandonnés, marqués par les échos d’un mondeindustriel (éléments en fer, fragments de machinesdiverses). Claude Viseux, architecte de formation, s’est imposé comme un sculpteur qui a su donner à son travail du métal une vraie singularité. Son œuvre protéiforme est traversée, animée par des références et des obsessions liées à un mondeprofondément visuel.Quant à Ibai Hernandorena, il développe un travailautour de l’habitat et de la micro-architecture, du design et de l’art. Par sa simplicité et sa radicalité,cette réflexion implique des propositions utopiques et poétiques et nous conduit à poser un regard plus aigu sur notre environnement immédiat.Rappelons que les CAUE, organismes départementauxcréés par la loi sur l’architecture de 1977, conseillentles particuliers comme les professionnels en architecture, urbanisme et paysage.Du 12 décembre 2008 au 4 janvier 2009.Parvis de la salle des congrès de la Chambred’Amour. Informations CAUE 64 : 05 59 84 53 66.

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L’agendaMUSIQUE

SueñoMilongaPassion partagée, ferveur, joie de jouerensemble, virtuositéet talent, les six musiciens de SueñoMilonga exprimenttout cela en ressuscitant les mélodies déchiranteset indémodables desgrands maîtres dutango : Piazzolla,Greco, Troilo, Caldara, de la Fuente, Roca ouRodriguez… Avec eux, c’est l’amour, la mort, l’exil, la solitude, l’espoir qui sont tour à tour évoqués par le truchement des tangos, des milongas et des valsesoù se mêlent le ton sensible du violon et l’expressivitédu bandonéon. Avec Philippe de Ezcura et MichelEtchenique, bandonéon, Jean-Claude Pilarzick etAurélia Lambert, violons ; Marin Bea, contrebasse ;André Dumoulin, piano.Un spectacle de la Scène nationale.Le 9 et 10 décembre, à 20 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons. Plein tarif : 17 euros.Informations et réservation au 05 59 59 07 27 et www.snbsa.fr

Sainte-Cécile

Messe de la Sainte-Cécile animée par la Banda desGenêts, à l’église Saint-Léon (place du Général-de-Gaulle). À l’église de la Trinité (route de Hardoy), la messe est animée par le Réveil amical sportif. Elle est suivie d’un concert. 20 h 30, au siège du Ras,foyer de Numa, remise des récompenses de l’Uniondes fanfares de France et pot de l’amitié.Samedi 22 novembre, à 19 h.

Musique du monde“Bœuf apéritif” avec Fouad Hani, auteur, compositeuret interprète à l’occasion de l’inauguration de l’espaceSon de la bibliothèque.Le 12 décembre, à 18 h 30. Bibliothèque municipale -12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre. Informations au 05 59 52 17 55.

FESTIVAL DE PERFORMANCES

Parcours d’un performer musicien : John CageMusicien et compositeur, John Cage s’est illustré par soninvention du piano préparé et son travail autour des notionsde hasard et d’indétermination. À la suite de la conférencede Maena Py, projection de “One 11 and 103”, une performance, filmée en 1992 quelques mois avant sa mort,qui lie lumière et musique.Le 21 novembre, à 14 h 30 et 20 h 30. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons. Entrée libre. Informations au05 59 50 36 60.

L’improvisation comme performanceUn stage de danse pour s’interroger sur l’acte de performance. L’occasion de développer à travers les outilsde l’improvisation notre présence à l’espace, au temps, à l’autre et à la notion de choix dans l’instant. En clôture, à 19 h : performance sur le thème le flux- des ours. Avec les chorégraphes Johanna Etcheverry et Sarita Behara. Les 22 et 23 novembre, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.Informations au 05 59 50 36 60.

Le corps en jeu : Jan FabreLa performance est au cœur de la création artistiquede Jan Fabre et ne cesse de faire scandale par les obscénités de ses spectacles. À la suite de la conférence de Maena Py, projection d’un court-métrage mis en scène par Jan Fabre où le danseur Wim Vandekeybus danse enfermé dans les toilettes.Le 25 novembre, à 14 h 30 et 20 h 30. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.

Rythmes bleusAux rythmes des percussions deStéphane Gourc, Bruno Aguerrepeint lui, qui cherche dans lavibration musicale, la mélodie et le rythme, l’énergie qui va motiversa gestuelle et lui permettre deréaliser des peintures souventabstraites. Quant à StéphaneGourc, formé par de grands maîtres africains, il enseigne à l’association L’arbre qui chante et ne cesse de mener des recherches sonores.Le 26 novembre, à 20 h 30. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons. Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.

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SPECTACLES

Noël des retraités : la revue Talon rougeCancan, claquettes irlandaises, show MylèneFarmer, charleston…, plus de deux heures dechants, de danses et de musique avec la revueTalon rouge. Un étourdissant spectacle de music-hall proposé aux retraités par le Centre communal d’action sociale (CCAS), à l’occasiondes fêtes de fin d’année.Le 16 décembre, à 14 h 30. Salle Saint-Jean.Billets à retirer au CCAS, du 24 novembre au 5 décembre 2008, de 8 h à 12 h. Participation pour les retraités angloys : 2 euros,sur présentation d’une carte d’identité mentionnant une adresse sur Anglet et d’un justificatif de résidence. Participation de 10 eurospour les retraités domiciliés sur d’autres communes, dans la limite des places disponibles.Informations au 05 59 58 35 50.

Zone de turbulences“Une immersion dans le monde étrange de l’avenircompromis, de la réalité absurde, de l’angoisse des filsqui cassent” explique Digital Compagnie qui présentece concert onirique. Le répertoire résonne, sonne etcingle comme des états qui nous sont nécessaires pourréfléchir et poursuivre notre destin. Avec Didier Jousse(voix), Marie-José Steffan (piano), Lionel Dupont (son)et Sophie Perelli (image). Par Digital compagnie Les 16, 17 et 18 décembre à 21 h. Le 19 décembre à 18 het 21 h. Écuries de Baroja - 19, rue des Quatre-Cantons.Tarifs 10 et 7 euros. Réservation : 06 14 30 84 58

PERFORMANCE

Baguettes Baguettes“Un projet de performance qui associe dans une action unique et éphémère des artistesde différentes cultures avec des modes d’expression aussi étendues que la musique, la peinture, la sculpture et la danse est un événement exceptionnel pour l’année anniversaire des cent cinquante ans des relations franco-japonaises”, commente SergeFudji, sculpteur, l’un des artistes participant à cette performance. Autres artistes à s’êtrelancé dans cette création unique et éphémère : Leslie Varela, peintre et sculpteur, Miyuki

Katsuni Brickle, pianiste, compositeur, et un percussioniste. Et dans la spontanéité : tout peut arriver. À noter aussi que le public pourraassister aux répétitions dansl’après-midi et queles œuvres desartistes seront exposées.

Le 19 décembre, à partir de 20 h. Salle des Congrès de la Chambre d’Amour.Informations : service des Affaires culturelles au 05 59 58 35 60.

SPECTACLES

George Sand : destins croisés

La Mare au diable,La petite Fadette,François le Champi,les effusionslyriques et lesdéclamationshumanistes parcourent l’œuvrede George Sand. La Compagniethéâtrale d’ElHogar, à travers la pièce de LydiaKrypouchine,retrace le destin

de cette femme passionnée qui croise celui deMusset, Chopin, Balzac ou la comédienne Maried’Orval. Mise en scène : Christian Sene. Rappelonsque la Compagnie théâtrale d’El Hogar est née en 1983et n’a cessé depuis lors de monter des spectacles : À l’ombre des maris, Parcours, Toi et tes nuages ouSquare X pour lequel la Compagnie obtenait le pre-mier prix au festival de théâtre amateur de Pau en1990. Elle est dirigée par Monique Goyeneche etAgathe Le Grode.Le 14 novembre. Salle des fêtes de la mairie. 21 h.Entrée : 8 euros (4 euros pour les moins de 14 ans).Informations au 05 59 31 90 79.

La colère des aubergines Petits récits gastronomiques pleins de saveurs,d’odeurs délicieuses et de recettes traditionnelles de l’Inde. Des tranches de vie truffées d’humour mordant indien écrites par Bulbul Sharma. Une lecturede Manuelle Ripert du Théâtre Mécanica, avecDominique Reges, artiste musicien, à la dilruba, vièle indienne.Le 20 novembre, à 19 h. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre. Informations au 05 59 52 17 55.

Blanche-Neige sur glaceAprès le succès d’Alice au Paysdes Merveilles, de Cendrillon ouencore de Mary Poppins, la troupe d’Igor Bobrin revientavec Blanche neige. Plus de 20 patineurs russes de hautniveau entraînent le public dans un univers féerique. En seconde partie : divertissement avec les champions olympiques Natalia Bestemeyanova et Andrey Bukin.

Le 27 novembre. Patinoire -299, avenue de l’Adour. 19 h 30. Places numérotées.Tarifs adultes : 27,70 euros et 23 ,70 euros pour les moins de 12 ans. Informations et réservation : 05 59 57 17 30

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L’agendaJEUNE PUBLIC

Lectures

La bibliothèque propose différentes séances auxjeunes lecteurs. La lecture du mercredi : lectures d’albums autour d’un thème ou d’un auteur. Dès 4 ans(enfants accompagnés d’un adulte).”. Mercredi 10 décembre, 15 h 30 : “Vivement Noël”. Des livres singuliers : livres originaux, d’artistes,bibliophilie contemporaine. Dès 4 ans (enfants accompagnés d’un adulte). Samedi 13 décembre, 15 h 30 : “Les tout petits livres d’artistes”.Les Histoires Doudou pour les tout-petits (0-3 ans).Samedi 13 décembre, 10 h 30 et 11 h 15. Les contes du coussin rouge : lectures de contes classiques etcontemporains pour retrouver la beauté du texte intégral original. Dès 6 ans. Avec la comédienneManuelle Ripert de la Compagnie Mecanica Théâtre.Mercredi 3 décembre, 15 h 30 : “Noël”.Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.Entrée libre sur réservation préalable (nombre deplaces limité) à la bibliothèque ou au 05 59 52 17 55.

BISTROT INFORMATIQUE

Web 2.0 pour les nulsBlog, wiki, fils RSS, Facebook, Myspace… Si ces nomsbarbares n’évoquent rien pour vous, il est temps dedécouvrir la “galaxie 2.0” à travers les principaux siteset d’entrevoir les enjeux de ce phénomène planétaire.Un bistrot informatique animé par Silvère Mercier, formateur dans le domaine des nouvelles technologies. Pour utiliser internet de façon ludique.Le 28 novembre. 18 h 30. Bibliothèque municipale -12, rue Albert-le-Barillier. Sur réservation.Informations au 05 59 52 17 55.

ASTRONOMIE

Duo terre- soleilVenez réaliser une maquette expliquant la trajectoireapparente du soleil ! Pour les enfants à partir de 8 ans,adultes et pourquoi pas en famille. Un atelier animépar Astronomie Côte basque.Le 29 novembre. De 10 h à 12 h. Bibliothèque munici-pale - 12, rue Albert-le-Barillier. Sur réservation.Informations au 05 59 52 17 55.

DOCUMENTAIRES

Sur les pas de Richard HamonAutour du thème “Un documentariste engagé : sur les pas de Richard Hamon”, la bibliothèque présente trois films documentaires dans le cadre du film du Mois documentaire. “Le petit blanc à la caméra rouge” est un film de Richard Hamon (2007) sur le cinéaste René Vautier qui tourna, en 1949, “Afrique 50”, premier film ouvertement anticolonialiste, censuré de 1950 à 1990 et , qui réalisa, en 1971, “Avoir vingtans dans les Aurès”. Le 25 novembre, à 18 h 30. Autre documentaire présenté, le 26novembre, à 18 h 30: “Andalousie, les moissons de la révolte”, de Richard Hamon (2006)qui retrace une histoire de l’Espagne à travers la question paysanne… Le 26 aussi, à 18 h30 : rencontre avec le réalisateur Richard Hamon.Enfin, est projeté “L’Eldorado de plastique” d’Arlette Girardot et Philippe Baqué (2001) qui traite de l’agriculture intensive et l’exploitation de la main-d’œuvre immigrée dansune zone de non-droit : El Ejido en Andalousie. Le 29 novembre, à 17 h.Les 25, 26 et 29 novembre. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier. Entréelibre. Informations au 05 59 52 17 55.

TRADITIONS

Marché de NoëlLe plus ancien et le plus authentique marchéde Noël en Côte Basque ! Un village de tentesaccueille une cinquantaine d’exposants : vaisselles, céramiques, poteries, santons, jeux en bois, bougies parfumées, verre soufflé, peintures, bijoux. Sans oublier lesspécialités d’Outre-Rhin : pain d’épices deNuremberg, glacé au sucre blanc ou au chocolat, Christstollen, saucisses grillées

ou vin chaud à la cannelle. Organisé par la ville d’Anglet, l’amicale des amis d’Ansbach et l’association des commerçants des Cinq-Cantons,Du mardi 16 à 18 h au lundi 22 décembre. De 10 heures à 19 heures.

OlentzeroVisage noirci par la poussière du charbon, béret vissé sur la tête, vêtements élimés, arméde sa faucille et chargé d’un sac de charbon, Olentzero, le charbonnier, descend de lamontagne le dimanche 21 décembre et gagne la place des Cinq-Cantons pour y retrouverles enfants de l’ikastola et ceux des écoles bilingues qui l’accueilleront en chanson. Maisaussi tous ceux prêts à ramasser les bonbons qu’il distribue et à écouter son message.Car, à y regarder de plus près, Olentzero est un bien mystérieux personnage. Il parcourtles villes et villages du Pays basque, en annonçant la venue d’une nouvelle saison et en

rassurant “Ne craignez pas la nuit, bientôt lalumière du soleil va réchauffer la terre et lecœur des hommes”. La tradition chrétienne yverra l’annonce de la naissance du Christ. Le dimanche 21 décembre à partir de 10 h 30.Place des Cinq-Cantons.

OlentzeroIkatzaren hautsak aurpegia zikindurik, txapelaburuan, jauntzi higatuak, igitaia eskuan etaikatz zakua sorbaldan, Olentzero ikazkina

mendian beheiti heldu da abenduaren 21an Bost Kantoietako plazaraino. Han, kantuz egi-nen diote ongi etorria Ikastola eta eskola elebidunetako haurrek, bai eta haren goxokiakbildu edo haren mezua entzun nahi duen orok ere. Izan ere, hurbilagotik so eginez gero,Olentzero pertsonaia zinez berezia dugu. Euskal Herriko herri eta herrixkak zeharkatzenditu sasoi berria heldu dela jakin araziz eta lasaitasuna hedatu nahian “Ez zaitzatelagauak beldur, laster eguzkiaren argiak berotuko baititu lurra eta jendeen bihotzak”.Ohidura Giristinoarentzat Jesusen sortzearen iragarpena izan da.Abenduaren 21an. 10eta erdian Bost Kantoietako plazan.

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Course

KorrikletaL’association Ibaialde organise la XIXe édition de Korrikleta. Par équipe de deux, l’un à vélo, l’autre à pied, les concurrents s’élancent du local de l’association, à Blancpignon, gagnent le port de plaisance, suivent l’Adour jusqu’à l’Océan, avant d’attaquer les forêts du Pignada et du Lazaret. Peu importe le chrono, cette manifestation ne se prend pas au sérieux et entend faire régner la bonnehumeur. Un seul tour pour les équipes adulte/enfant et enfants. Inscriptions au local de l’association, 6, rue Prince-Impérial, à partir de 8 h 30 (départ à 10 h). À l’issue de la randonnée, Ibaialde organise un repas pour tous.Le dimanche 30 novembre. 16 euros par équipe d’adultes ; 13 euros par équipemixte adulte et enfant (sous la responsabilité des parents) et 10 euros par équiped’enfants (sous la responsabilité des parents).

Judo

Tournoi juniors et seniorsPlus de sept cents participants sont attendus au deuxième tournoi juniors et seniorsorganisé par le Dojo Angloy, les 22 et 23 novembre prochains. En ce début de saison,les judokas des clubs de toute la France et, notamment des pôles espoir d’Orléans et Brive, feront le déplacement pour cette compétition.Samedi 22 novembre, à partir de 13 h, tournoi féminin. Dimanche 23 novembre à partir de 8 h, tournoi masculin. Salle Saint-Jean – 9, avenue de Brindos.Informations au 05 59 63 10 54.

TÉLÉTHON

Les 24 heures de la peloteMobilisation inédite pour le Téléthon à Anglet : les 24 heures de pelote à Haitz-Pean. C’est un fil rouge, organisé par Hardoytarrak, ouvert à tous, du vendredi à 20 h au samedi 20 h, au cours duquel néophytes

et connaisseurs joueront toutes les spécialités de pelote. Autour de ce tempsfort, de nombreuses associations sportives et culturelles animent le complexesportif toute la journée de samedi, tandis qu’un après-midi dansant est organisé le dimanche.Une mobilisation partagée par plus d’une association d’Anglet pour les millionsde personnes atteintes de maladies neuromusculaires. Le programme des 5, 6 et 7 décembre touche de nombreux lieux de la ville. Une soirée de jeux de société avec animation musicale et repas est organisée par l’amicale de Lespès (vendredi 5, à partir de 19 h). Des jeux de pétanque et de belote sont proposés par l’Amicale de Hardoy(samedi 6, de 10 h à 18 h 30). Le repas de midi est assuré.D’autres jeux de cartes et un délicieux goûter sont offerts par l’association “Les Écureuils” (vendredi 5, de 14 h 30 à 18 h), à la salle paroissiale Sainte-Marie. Le golf de Chiberta vivra tout un week-end Téléthon. L’UNC organise unevente d’objets et une dégustation de crêpes et de marrons chauds (placeLamothe). Les habitants du quartier Aritxague vendent des crêpes et des choco-lats. “Toute la ville nage”, est le mot d’ordre lancé par l’Anglet-Olympique natation(vendredi 5, de 19 h à 23 h, et samedi de 10 h à 22 h). La restauration est assurée. Au Tennis-club une journée est prévue pour les enfants. Le Club hippique de la Côte basque propose un trek d’initiation (dimanche 7 au matin) et une course d’orientation en forêt (l’après-midi). L’Anglet Côtebasque basket organise des matchs de championnat (vendredi 5, à El Hogar).

La chorale Aci Gasconha chante au marché de Quintaou, (dimanche 7). Enfin, des massages bien-être d’une heure (50 euros) sont proposés par l’association Turquoise. Les recettes seront reversées au Téléthon. Renseignements au 05 59 31 49 76. Et une balade Biarritz-Anglet-Bayonne est organisée par le Roller Euskal Herrian (dimanche 7).Les 5, 6 et 7 décembre. 3617, la ligne du don et www.telethon.fr, le don en ligne.

I SPORT/LOISIRS I RENCONTRES / MANIFESTATIONS I

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I PORTRAIT I SERGE SMULEVIC I

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SergeSmulevic

Grand résistant et déporté, Serge Smulevic est le dernier survivant d’Auschwitz de la région Aquitaine. Citoyen d’honneur de la ville depuis le 27 avril 2008, il continue de témoigner. Rencontre.

a voix a quelque chose de troublant. Elle estclaire, sans crainte ni tremblement. La stupeurs’est polie, au fil des ans, pour témoigner de

l’indicible. Entendre parler le cœur d’un homme tatouéà Auschwitz c’est écouter l’impensable, là où il n’yavait pas de pourquoi… Écouter Serge Smulevic, c’estapprocher une pensée qui se tient debout. Quand ilparle de ses vingt mois d’enfer, cet homme a la voixposée, sérieusement pédagogique. En revanche, lavoix tremble et le regard se perd quand il écoute la

chanson My Yiddishe Mama par Tom Jones. Dansquels limbes ? Se souvient-il de ces corps terrassés defaim, de fatigue et de peur creusant des fossés où unseul vertige les fera basculer dans la tombe ? Revoit-ilce jeune homme de 17 ans, Paul Chanowsky s’avancervers les fils de fer barbelés électrifiés ? Sent-il encoreses mains chercher l’avoine dans le crottin des che-vaux pour la faire cuire et la manger ? Ou bien est-ce lapeur de l’oubli quand se sera éteint la dernière voix ?“L’histoire de la Déportation va se rétrécir au fil des

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“Tout n’est pas dit…”

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années, il n’y aura plus de cérémonies aux monu-ments aux morts pour honorer la mémoire des dépor-tés ou de tous ces enfants qui sont morts innocem-ment.” On sent passer dans ses larmes le vent glacédes nuits grises, celles où les voix s’étouffaient, dansle désespoir, le gaz et les cendres.

“Tout n’est pas marqué, tout n’est pas dit. Il y aencore des choses que je n’ai pas racontées et que jene raconterai probablement jamais. Je n’ai pas enviede faire mal aux autres et je n’ai pas envie de me fairemal à moi de nouveau.” Lucidité éclatante, précisiondes mots, Serge Smulevic dévoile sur son site (1), avecun réel souci d’esthétique, son parcours. On découvrel’innommable et la folie, la solidarité et les doutes. Il ya les coquelicots et la boue ; les lettres déchirées, lesappels déchirants et l’abandon. Et le silence, cesilence assourdissant, derrière les baraquements,quand les hurlements se sont tus. Comme un soleilnoir du haut d’un mirador, la mémoire s’électrifie etdévoile toutes ses ombres. La Shoah est racontée parun homme plus que vivant. Serge Smulevic est né troisfois : le 6 avril 1921 dans une maternité à Varsovie,deux semaines plus tard le 20 avril sur le registred’état civil, déclaré par son père ivre de joie, et le29 avril 1945 quand les troupes américaines sontentrées à Dachau. “Je me suis réveillé ce matin-là dansun lit blanc, dans des draps blancs, entouré de litsblancs dans une grande salle d’hôpital toute blanche.Tout était aussi blanc que ma nouvelle vie. Je me suisétiré et j’ai ressenti un bien-être dans mon esprit etdans mon corps libéré de toutes les souffrances quej’avais endurées jusqu’à hier […] Oui, j’arrive à merendre compte que l’irréalisable est arrivé. Que je suisun homme LIBRE.” (1) Cet homme croit au destin pourchaque être humain “[…] tout est tracé et les chosesn’arrivent pas comme cela… Les anciens déportésnous ont appris à ne pas désobéir, c’est-à-dire si un SShurlait : “tu vas faire cela !” eux nous disaient “ne luttepas, tu risques la mort. Chaque fois que j’ai essayé dedésobéir, j’ai frôlé la mort…” À leur arrivée sur larampe d’Auschwitz, l’odeur de la mort accueille lesdéportés de Drancy juste avant le Noël 1943 après“trois jours de cris, trois jours de folie, trois joursd’agonie. Fin du voyage. L’éternité pour les uns. Unpeu de vie pour les autres.” (1) Ces autres, il en faitencore partie. Il sera sélectionné dans le campd’Auschwitz III-Monowitz. C’est à l’usine de la Buna,dans le bâtiment même où se trouvait Primo Levi, qu’ilira chercher cette pépite de vie du bout des doigts, endessinant, jour et nuit. Un portrait, une boule de pain.Deux portraits, du tabac. Tenir le coup. Soutenir lescoups. Survivre.

Serge Smulevic est un artiste et ses dessins l’ontsauvé. Après une enfance et une adolescence àThionville – ses parents commerçants s’y fixenten1925 et y demeurent jusqu’en 1963 – il obtient sondiplôme des beaux-arts à Strasbourg en 1939 et sou-haite devenir artiste peintre. Son père l’en dissuade…“les artistes peintres deviennent célèbres après leurmort et gagnent beaucoup d’argent une fois qu’ilssont morts…”. Après la guerre, Serge écoute son père

et choisit la voie de la publicité. Il quitte la France pourla Belgique où il trouve du travail plus facilement,entre dans un atelier de décoration et se familiariseavec le dessin publicitaire. On le retrouve chez Philipsoù il fait une carrière complète comme directeur desservices de publicité. C’est un métier qui lui va commeun gant car il lui donne une très grande autonomie. Ilrencontre son épouse Annie à Bruxelles et ils semarient à la Saint-Nicolas, le 6 décembre 1947. Troisenfants – Jacqueline, Myriam et Yves – viennent agran-dir le cerle familial. C’est son épouse qui fait le choixde venir au Pays basque à la retraite de son mari.Serge Smulevic est heureux à Anglet et apprécie lagentillesse de ses voisins et amis.“Je veux mourir ici car mon épouse y est décédée, je

ne veux pas quitter cette maison.” Durant trente ans,la déportation ne fut pas un sujet de conversation, unpôle d’intérêt. “Si quelqu’un voulait des informations,si quelqu’un contestait, j’étais là !” Déjà, à la sortie descamps, Serge Smulevic n’avait pas été invité, à racon-ter son enfer dans une cellule d’appui psychologique…On lui avait donné, en tout et pour tout, une prime derapatriement de 2 500 F, un bon pour une paire degaloches à semelles de bois, un peu de tabac “etouste rentre chez toi… Mes propres parents ne m’ontpas cru et me disaient : tu exagères ! Seule ma petitesœur me croyait…” Et puis, à partir de 1984 (sa ren-contre avec son ami Dominique Natanson), SergeSmulevic rencontre, témoigne, écrit. Il est devenu unpasseur de mémoire auprès des jeunes générations.“J’aime cette réflexion de Jean Tardieu : Puisque lesmorts ne peuvent plus se taire… Est-ce aux vivants degarder leur silence ?”. Sur l’avant-bras gauche lematricule 169922 est tatoué. Il ne le voit plus. “S’il disparaissait, là je remarquerai que quelquechose me manque… Curieusement Auschwitz est par-fois une source, dans des moments difficiles, je vais ypuiser de la force.” Serge Smulevic porte l’Histoire àfleur de peau. B.A.

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DES DESSINS QUI TÉMOIGNENTLa mémoire dévoile toutes sesombres...

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Construction durable

“Bien charpentée”La maison du parc écologique Izadia, à LaBarre, vient de recevoir le “Totem du GrandPrix de la construction bois publique et collective”. Cent vingt et une réalisations en bois et leurs maîtres d’ouvrage participaient à ce prix, organisé par le CNDB (Comité national pour le développement du bois) etSkogsindustrierna (Fédération suédoisedes industries forestières) (1). Collectivités territoriales, structures intercommunales, parcs naturels régionaux, Offices publics de l’habitat... y présentaient un bâtiment innovant. Sur trente-quatre “nominés”, sept ont été distingués. Ces “Totems” récompensent les maîtresd’ouvrage qui ont “osé” le bois (2), éco-matériau idéal qui a traversé lessiècles, parfaitement adapté pour répondreaux engagements nationaux de réduire par quatre les émissions de CO2 d’ici 2050. La maison du parc écologique Izadia remporte le prix “Innovation”. Ce bâtiment original a été conçu pour la Communauté d’agglomération, maître d’ouvrage du projet d’aménagement de La Barre et du parc écologique, par l’architecte parisien Philippe Madec, “héraut du développement durable”. Son parti pris : limiter l’impact de la maison sur l’écosystème environnant. “Elle ne touche à rien, ne dérange rien du terrestre, se lie au sol par des passerelles et des pilotis, à l’air et à la lumière par une structure en X et des persiennes à claire-voie” relatait la revue Ecologik (3), consacré à l’urbanisme écoresponsable. Ce long bâtiment de cent mètres longe l’Adour, se coule dans le paysageentre mer, lacs et fleuve, et donne sur le biotope fragile du parc Izadia. Un univers bois, composé presque exclusivement de bois de pin douglas et de mélèze,matériaux renouvelables à très faible énergie grise. La remise du prix aura lieu à Paris le mercredi 26 novembre 2008, lors du Salon des maires et des collectivités locales. L.B.

(1) Avec le soutien financier de France Bois Forêt et du ministère de l’Agriculture et de la Pêche.(2) La France et la Suède mènent de concert une campagne “Le bois, c’est essentiel” afin de rassurer quant à la gestion durable des forêts européennes, et de mettre l’accent sur les

qualités du bois (résistance aux intempéries, solidité, capacité à traverser le temps, etc.).(3) Revue Ecologik (Structures et urbanisme écoresponsables) – août-septembre 2008.

Label XXe siècle

Des bâtiments distinguésInstitué en 1999 par le ministère de la Culture et de la communication, le label “Patrimoine duxxe siècle” est destiné à faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d’architecture et d’urbanisme. Sans contrainte juridique ni financière, contrairement à la classification monuments historiques, ce label est attribué par le préfet de région après examenpar la Commission régionale du patrimoine et des sites, et matérialisé par une plaque signalétique. En bénéficient également les immeubles du xxe siècle protégés au titre des monuments historiques, et les ensembles représentatifs des créations du xxe siècle, situés en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).La commission régionale du patrimoine et des sites de la Préfecture de région Aquitaine a décerné ce label à deux propriétés communales et à une propriété privée : la mairie et la villa El Hogar, qui abrite le servicemunicipal des Sports, ainsi que l’hôtel Arguia avenue des Crêtes, à Chiberta. Ce dernier, ancienne maison de villégiature, imaginée parl’architecte Charles Siclis en 1927, est quant à lui très représentatif dustyle art déco et de sa pureté “cubiste”. La mairie et la villa El Hogar,construites en 1938 et 1927, sont l’œuvre de l’architecte William Marcel(1879-1971). Les deux bâtisses sont caractéristiques du style néo-espa-gnol, très en vogue à l’époque, dont William Marcel était l’un des fers de lance. Une plaque signalant cette distinction a été remise à la Ville, le 25 septembre dernier, dans la chapelle de la direction des Affaires culturelles régionales (DRAC) à Bordeaux. Anne-Marie Borda, adjointedéléguée à la culture, y représentait le maire d’Anglet. L.B.

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Ils sont archetier, administrateur informatique, assistant de direction, mère au foyer ou DJ’s et partagent la même passion pour les musiques électroniques. Ils entendent les promouvoir grâce à leur nouvelle association baptisée Atom qu’ils viennent de créer à Anglet.

Musiques électroniques

Atom crochus

I ENTREPRENDRE I ASSOCIATION I

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Anglet Magazine : Quels objectifs poursuivez-vous ?Atom : Nous voulons faire découvrir les multiplesfacettes de la musique électronique : ambient, house,techno minimale, techno, trance et clubbing, etbalayer les clichés qui lui sont attachés. C’est unemusique à part entière, née d’un mariage heureuxentre un ordinateur et un clavier maître.Malheureusement, sur la Côte basque, elle n’est pasdiffusée. Pour en écouter, il faut donc partir enEspagne, à Bordeaux ou à Montpellier. Nous allonsdonc organiser deux ou trois événements par an pourqu’elle soit jouée ici. Par ailleurs, nous voulons ras-sembler la communauté électro, créer un espace dediscussion grâce, notam-ment, au site Internet quenous venons de lancer.Les visites sont déjà trèsnombreuses. Signe d’unengouement pour cettemusique.

A.M. : Précisément, pou-vez-vous présenterCulture électro ?Atom : C’est un événe-ment qui aura lieu le20 décembre prochain auSpot, à deux pas de latechnopole Izarbel à Bidart. Ce n’est ni une rave, niune fête techno des années quatre-vingt-dix, ni un fes-tival rock avec son chapiteau et ses buvettes, encoremoins un tek nival mais une soirée mêlant musique etarts numériques. Au programme : forum des musiquesélectroniques avec rencontres de DJ’s et présentationsde logiciels de création musicale comme reason etperformances de DJ Lube, Rickit, Duckie Gm, NathanJoy mais aussi Demian et Damon Jee, deux grandsnoms de la musique électronique.

A.M. : Ce n’est pas un coup d’essai pour Atom…Atom : En effet, l’association avait déjà été créée en1995 par trois DJ’s compositeurs : Rickit, Dj LT et M-Wood. Jusqu’en 2000, elle a organisé des soirées endiscothèques, dans les bars, mais aussi sur les plages

de Biarritz avec, notamment, Didier Sinclair et CharlesSchilling. La tournée Live en 1997 a été un momentphare. Une première sur la Côte basque, avec legroupe 97R2, formé des trois fondateurs d’Atom, Parla suite, les difficultés grandissantes pour organiserdes soirées nous ont conduit à mettre en veille l’asso-ciation. Mais notre passion est restée intacte etaujourd’hui, nous la relançons. N.L.

CONTACTS : MÉLODIE BALAVOINE, ESTELLE LESAGE, RICKIT, M-WOOD ET DJ LT.www.atom-asso.f

ABRÉGÉ DE MUSIQUES ÉLECTRONIQUES

À grands traits, les différents styles de musique électronique :

– contemporains : électro-acoustique ou acousmatique,musique pour bande, concrète et improvisée ;

– expérimentaux : industriel, electro, electronica, intelligentdance music, turntablism, nu jazz, rock progressif, new wave,cold wave, krautrock, improvisation générative et post-rock ;

– dédiés à la danse : house, deep house, acid house, garage,ghetto house, new beat, dance, electro, electro tech, techno,techno de Detroit, techno minimale, progressive, acid techno,EBM, breakbeat, drum’n’bass, jungle, hardcore, hardtek,

terrorcore, trance, gabber, hardcore ;– dits de “chill-out” : ambient, downtempo, dub, trip-hop.

ESTELLE LESAGE, MÉLODIE BALAVOINE ET RICKITph

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Roller hockey

Les Artzak en finaleLes rollers hockeyeurs angloys disputent à nouveau la Coupe de la Confédérationeuropéenne, et seront en finale à domicile. Les Artzak d’Anglet sont sans doute le clubbasque qui peut se prévaloir du plus beau palmarès dans un championnat élite et surla scène européenne. Et cela en seulement dix ans d’existence ! Vice-champion deFrance élite en 2005, 2007 et 2008 ; vainqueur de la Coupe de France en 2006et 2007 ; vice-champion d’Europe en 2007 ; voilà pour le bilan sportif étonnant desArtzak depuis leur accession à l’élite du roller hockey hexagonal en 2005. Palmarès auquel il faut ajouter une participation au niveau de l’équipe de France vice-championne du monde l’été dernier avec deux Angloys dans la sélection, et destitres de champion de France dans les catégories jeunes. Anglet confirme son rôle de place forte du roller hockey. L’attribution de l’organisation de l’un des quatre tournois de qualification de la Coupe de la Confédération européenne, à la salle du Pignada, QG des Artzak, et de la finale à Saint-Jean, est le signe de la des instances de ce sport. Cette année, le comité européen a décidé de modifier ledéroulement de la Coupe d’Europe

divisée en deux compétitions différentes. D’un côté, la Coupe des champions, qui concerne les vainqueurs deschampionnats, et de l’autre, la Coupe de la Confédération européenne, qui regroupe les équipes classées 2e et 3e

des championnats, ainsi que le vainqueur des Coupes. C’est cette dernière que disputent les Artzak. Pour cette première édition, huit pays ont répondu présent pour un total de seize équipes engagées. Quatre tournois de qualification se sont déroulés en Europe dont un à Anglet, gagné par les Artzak devant Villeneuve-la-Garenne. Ces deux formations se retrouveront les 28, 29 et 30 novembre 2008 toujours à Anglet avec, pour une finale à huitéquipes avec les Français d’Angers et Grenoble, les Espagnols de Mallorque et Tenerife, les Suisses de Laupersdorfet les Allemands de Dusseldorf. Pour les Artzak d’Anglet, l’objectif d’accéder à une quatrième finale européenneconsécutive est déjà rempli. Cette fois avec pour espoir de gagner, mais aussi de valoriser ce sport spectaculaire et de le sortir de médiatique. L.B.Finale de la Coupe d’Europe les 28,29 et 30 novembre, à la salle Saint-Jean.

Handisport

L’escrime pour tousLe comité départemental Handisport des P.-A. a monté un projet “handi escrime” suite à une demande de parents ayant desenfants handicapés et désireux de leur faire pratiquer un sport comme n’importe quel valide. Après rencontre avec le club d’escrimede l’Anglet-Olympique, un accord a été trouvé pour permettre à deux jeunes enfants handicapés de pratiquer l’escrime, leur sportpréféré. La Ville a soutenu le projet en accordant une plage horaire le vendredi, de 17 h à 18 h, à la salle d’armes. Le club ouvre doncun créneau Handisport. Cette belle initiative n’est qu’un début dans le développement de l’accessibilité du sport à tous. L.B.

Skatecamp jeunesse

Skateurs en tournéeUne dizaine de jeunes skateurs angloys, de 13 à 16 ans, chaperonnéspar Jérôme Casamayou et Manu Sere, éducateurs du service action éducative et jeunesse de la Ville, ont couru les skate parks entre Bilbaoet Anglet pendant les vacances de la Toussaint. Sept jours pour “rider”bien sûr, mais aussi pour réaliser un guide pratique recensant les skatesparks en Pays basque, les auberges de jeunesse, Bilbao, Zarautz,Hondarribia ou Biarritz, et les points de restauration nécessaires pour le pique-nique du midi. Un film retraçant leur périple est en prépara-tion. À découvrir prochainement sur le site Internet de la Ville. N.L.

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Musique

Anglet FMIls s’appellent Eskemo, Hot pants, Amycole, Tania, et sortent leur premier CD baptisé Anglet FM. FM comme fête de la musique,le jour de l’enregistrement “live” de leur concert à La Barre. “Ces quatre groupes participent à la rock school des ateliers J proposés aux 13-17 ans pendant les petites vacances” explique Jérôme Casamayou, du service action éducative et jeunesse

de la Ville. “Ils apprennent à jouer ensemble, à composer et à travailler la scène avec un musicien conseil.” Le 21 juin dernier, ils sont donc montés sur scèneavec des groupes amateurs d’Anglet – Starfinder, Southside et LMC – pour y jouer une musique rock aux multiples inspirations. “Ce CD est le fruit de leur travailqu’ils prennent très à cœur, et l’occasion d’avoir un aperçu du foisonnement musical à Anglet” commente Emmanuel Serre, du service action éducative et jeunesse. Près de cinq cents exemplaires ont été pressés, et des partenariats vont être noués avec les radios. Toujours en quête de nouveaux talents, les portesdes ateliers J sont grandes ouvertes. Ateliers J, la rock school : informations au 05 59 58 33 41.

Coopération transfrontalière

Entre sports, culture et jeunesseLe premier adjoint au maire Guy Mondorge et les adjoints aux sports, à la culture et à la jeunesse, Gérard Cazaux, Maritxu Maury, Anne-Larie Borda ont reçu le mois dernier leurs homologues de la ville frontalière d’Irun, Miguel Angel Páez, premier adjoint, Fernando San Martin, pour la culture, Cristina Laborda, pour la jeunesse Belén Sierra, pour les sports. Cette rencontre se situait dans le prolongement des visites respectives de chacun des deux maires “pour tisserdes liens d’amitié mais aussi des projets communs dans les domaines de la culture des sports, de la jeunesse et de l’éducation”. Une prochaine réunion devraitse tenir début janvier en Guipuzkoa. Le début de cette collaboration avec Irun devrait aussi se concrétiser par la mise en place de correspondants et de rendez-vous thématiques entre les deux villes.

Lecture et malvoyance

Les coups de cœur des bibliothécairesRégulièrement, la bibliothèque municipale acquiert des ouvrages en gros caractères (et des livres sur CD, lus par des comédiens professionnels) à destination des publics malvoyants ou pour tous ceux qui souhaitent un plus grand confort de lecture. Parmi les dernières acquisitions, voici les trois récents coups de cœur desbibliothécaires : Eva Luna d’Isabel Allende : Dans cette saga très rythmée, Isabel Allende dresse le portrait

d’une femme attachante qui a le don d’inventer des histoires. La chaussure sur le toit de Vincent Delecroix : Il est question d’un seul objet, une chaussure qui,comme le titre l’indique, a la particularité de se trouver sur un toit qui fait face aux appartements d’un immeuble. Baisers de cinéma, d’Éric Fottorino : Sur les écrans de cinéma, Gilles cherche les indices qui pourraient le conduire à une femme, actrice ou femme de l’ombre, dont il est le fils. Bibliothèque municipale - 12, rue Albert-le-Barillier.

Bibliothèque

Inauguration des salles de lectureLes salles de lecture de la bibliothèque prennent le nom d’Aristides de Sousa Mendes. Consul du Portugal à Bordeaux, en juin 1940, Aristides de Sousa Mendesorganisa “la plus grande action de sauvetage menée par une personne seule pendant l’holocauste” selon Yehuda Bauer, historien de l’holocauste.

Tradition

Chanter en gasconLes chanteurs gascons du groupe angloy “Lous Pingourlats”, de l’association Aci Gasconha, se sont taillés un joli succès en septembredernier lors de leur passage sur la scène du XLIIe Festival de la chanson béarnaise et gasconne de Siros. Ils y ont interprété deux créations, “Las peyres qui parlan” et “Douma sera d’amou”, sur un texte de Guy Mondorge mis en musique par Maurice Diu qui dirigela chorale depuis plusieurs années. Tous ceux qui aiment les chants traditionnels du bas-Adour, et plus largement de toute laGascogne, peuvent retrouver ces chanteurs qui animent régulièrement le marché de Quintaou le dimanche.

Inauguration

Au milieu des pinsLe nouveau parcours santé du Pignada, réaménagé en 2008 par le service des sports de la Ville et l’Office national des forêts, a été inauguré au mois d’octobre dernier. Le parcours, anciennement dénommé parcours Vita, depuis son ouverture en 1975 offredésormais un circuit pédestre naturel de 2,5 km et une extension de plus d’un kilomètre, réalisés sur un sol sableux, en pleine nature.Quatre plates-formes équipées d’agrès pour l’étirement, le renforcement musculaire, l’équilibre et les obstacles, jalonnent le parcourset permettent une pratique individuelle ou en groupe jusqu’à dix pratiquants, avec accessibilité aux personnes à mobilité réduite qui“pourra encore être améliorée” a souligné l’adjoint aux sports Gérard Cazaux. Une signalétique adaptée ponctue le parcours pour guider les joggeurs. ph

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I BON À SAVOIR I INFOS PRATIQUES I

SALON DES ÉTUDESSUPÉRIEURES

Plus de quatre-vingts établisse-ments publics et privés, régionauxet de toute la France, présententleurs formations post-bac, clas-siques ou en alternance, en Franceou à l’étranger : universités, BTS,écoles de commerce et d’ingé-nieurs, écoles de métiers et CFA.L’occasion donc pour les futursbacheliers et les étudiants de trou-ver leur formation supérieure. Samedi 13 décembre, de 10 h à 18 h. Entrée gratuite. Maison desassociations - 11, allée Glain à Bayonne. Informations :www.studyrama.com ou 0891 36 05 28.

SOUTIEN SCOLAIREPour finir le premier trimestre sanslacune et entamer le secondbrillamment, faites appel au ser-vice de soutien scolaire du BIJ.Mise en relation avec des étu-diants qui se déplacent à domicile.Pour obtenir des coordonnées, se rendre au BIJ : 6, rue Albert-le-Barillier. Tél. 05 59 58 26 50.

STATIONNEMENT ALTERNÉÀ Anglet, dans les rues qui ne dis-posent pas de places de parking,le stationnement des véhicules estautorisé suivant la règle du sta-tionnement alterné semi-mensuel(arrêté municipal du 10 avril 1968,toujours en vigueur). Pour respec-ter cette réglementation, les auto-mobilistes doivent garer leur véhi-cule, côté impair du 1er au 15 dumois, et côté pair du 16e au dernierjour du mois. Le changement decôté devant s’effectuer le dernierjour de chaque période entre 20 h 30 et 21 h. Attention, la policeest en droit de verbaliser les véhi-cules qui ne respectent pas cetterègle et stationnent des deux côtésd’une voie sans tenir compte del’alternance.

AIDES A LA RÉNOVATIONDans le cadre de l’Opération pro-grammée de l’amélioration de l’ha-bitat 2007-2009, des conseillershabitats du PACT sont à votre dis-position pour vos projets de réha-bilitation (aide à la décision, esti-mation de travaux pour des projetslocatifs, assistance au montage de

dossier…). Des permanences ontlieu à la mairie les 1er et 3e jeudisdu mois, de 10 h à 12 h.Renseignements :PACT-HD Pays basque : 9, rue Jacques-Lafitte – Bayonne.Tél. 05 59 46 31 31. Site : www.habitatpaysbasque.comCourriel : [email protected]

RETRAITÉS D’ESPAGNELes assurés résidant dans lesPyrénées-Atlantiques, et ayant tra-vaillé en Espagne et en France,pourront se renseigner sur leursdroits à la retraite espagnole etfrançaise les 16 et 17 décembre, de 9 h à 19 h, à la CCI de Bayonne(salle Jacquet). Au cours de cesdeux jours, les conseillers retraitede la Caisse régionale d’assuranceretraite (CRAM Aquitaine), ceux del’Institut national de la sécuritésociale (INSS), de la Mutualitésociale agricole (MSA), du Régimesocial des indépendants (RSIAquitaine) et de l’Association pourle régime de retraite complémen-taire des salariés (ARRCO), infor-meront les futurs retraités et ceux n’ayant jamais fait valoir desdroits à une retraite en Espagne.En marge des stands d’informationpersonnalisée, le public découvriraune exposition de photos autourde l’émigration, et pourra assisterà une conférence qui abordera lethème de l’émigration espagnoleen France. Ces journées sont orga-nisées chaque année, en France eten Espagne, en partenariat avecl’Institut national de la sécuritésociale espagnol.Pour y participer, les assurésconcernés peuvent s’inscrire sur lesite Internet de la CRAM Aquitaine(www.cram-aquitaine.fr), ou rem-plir un bulletin d’inscription dispo-nible dans plusieurs points d’infor-mation à Bayonne  : l’Agenceretraite de la CRAM Aquitaine, le Consulat d’Espagne, le Centreculturel espagnol, et la Chambrede commerce et d’industrie.

OSTÉOPATHES BÉNÉVOLESLe Cercle des ostéopathes du Paysbasque (association loi 1901 enre-gistrée le 30 juin 2007 en préfec-ture), qui regroupe des ostéo-pathes DO (diplômés enostéopathie) ayant fait au mini-mum cinq années d’études sanc-tionnées par un diplôme, a ouvert

un dispensaire ostéopathique des-tiné aux enfants handicapés.Ce type de dispensaire existe déjàdans toutes les grandes villes deFrance et répond à une fortedemande. Les enfants souffrantd’un ou plusieurs handicaps quipeuvent bénéficier de soins ostéo-pathiques, ont besoin de suivredes séances plus fréquentes.L’assurance maladie ne prenantpas en charge actuellement lessoins ostéopathiques, la présencebénévole de plus de trente ostéo-pathes DO permet de fournir dessoins gratuits pour les familles,après avoir réglé une cotisationannuelle modique. Ce dispensaireest situé au centre Quintaou, dansune salle mise à la disposition parla mairie. Les consultations sedéroulent les mercredis, de 8 h 30 à11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.Toutes les familles domiciliées auPays basque, et/ou dont lesenfants sont scolarisés dans lesétablissements spécialisés ou nondu Pays basque, peuvent venirconsulter en prenant rendez-vousau :Cercle des ostéopathes du Pays basque.Centre social Quintaou. Tél. 05 59 74 00 40 (secrétariat).

STRETCHING ET RELAXATIONAssouplissements, posturesd’auto-étirements, relâchement etrelaxation sont au programme descours de Caroline Brosset, éduca-teur sportif. Le mardi, à 18 h 30, et le mercredi, à 19 h 30. Centre Haitz-Pean. Informations au 06 83 12 86 65.

YOGAL’association Ananda propose descours de yoga adaptés à votremanque de souplesse ou deconfiance en vous, à votre grandâge. Dans un climat bienveillant,des exercices permettent deredonner de la fluidité à votrecorps. Séance d’essai gratuite.Association Ananda :Allée des jardins d’Arcadie.Informations au 06 61 69 71 90.

APPRENDRE LES LANGUESL’Association de FormationPermanente propose des cours delangues, d’encadrement d’art et dereliure. Anglais, Italien, Français

langue étrangère, Grec moderne,Russe, Espagnol, Portugais,Allemand et Japonais, cet orga-nisme de formation de continueenseigne depuis plus de trente-cinq ans.AFP : centre El Hogar, rue de Hausquette. Inscriptions et renseignements au 05 59 57 10 99. Du lundi au jeudi de 14 h 30 à 19h. Site : www.formation-permanente.fr

SORTIES SKIL’association Energy’s Paysbasque organise des sorties ski etdécouvertes dans les stations deGourette, La Pierre-St-Martin etArtouste. Inscriptions au Bureauinformation jeunesse. Premièresortie prévue le dimanche 11 jan-vier 2009. Se renseigner auprès du BIJ au 05 59 58 26 50 ou [email protected]

LES REVEILLONS DE LA SOLIDARITÉ

Si la fin de l’année est le plus sou-vent synonyme de joie, de ren-contres en famille, elle ne doit pasfaire oublier tous les exclus de lafête : personnes âgées isolées,familles monoparentales pauvres…C’est pour aider ces publics que laFondation de France apporte sonsoutien, du 20 au 31 décembre2008, à l’organisation de deuxcents Réveillons de la solidaritépartout en France. Plaçant ainsi lesparticipants au cœur de l’organisa-tion de repas, de spectacles, degoûters, les associations leur per-mettent de sortir d’une logiqued’assistanat et de retrouver dignitéet fierté. En savoir plus pour faireun don :www.fondationdefrance.org

TAXE DE SÉJOURRappel : la taxe de séjour est àrégler d’ici fin novembre.Rappelons qu’elle est demandéepar la commune lorsqu’une personne réside pour ses vacancesdans un hôtel, une location saison-nière, un camping, un port de plaisance … Elle est perçue par leslogeurs qui la versent ensuite,sous leur responsabilité, au service foncier de la mairie.Informations au 05 59 58 35 14.

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Page 37: ANGLET magazine n°94 - Décembre-Janvier 2009

CARNET

I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS I

NAISSANCESJUILLET : CLARISSE LAMOULIE • FLORIAN SOARES • MARGOT SCOHY • OIHAN DIZDAR • UHAINA MIRA •NOAH DESNOS--DERIDET • THÉODORE LEGRAND -LEPINE.AOÛT : LORINE LANGLÈRE • ALOÏS TRIPOD • BERTILLE MARTIN • LEO LACHARME • COLLEEN LASSUS •CLÉMENCE ABONCE • JULEN BARNEIX--CAPDEVILLE • LOUISE NAPOLEONE-LECONTE • OIHAN

LACROTTE • MAÏA CALLEGARI • BAPTISTE TAUZIA • OIHAN CUYOLLAA • MAÏA CASTERA • MARGOT FON-TAN • ENZO TRAILLE.SEPTEMBRE : LOLA MEILLAN • ENZO EVRARD • ELONA CURUTCHET • NOAH LOIRAT • HENRI BLAN-QUART • DARIA LANASPA • LISA WUYART.

MARIAGESAOÛT : LAURENT JOMEAU ET FLORENCE FILLOUCAT • BENOÎT DUBOS ET ERELL WISTOURKY • RÉMI

GUILLAUD ET CORINNE PRIETO • FRÉDÉRIC DE BETELU ET MELINA DUPONT • JEAN-FRANÇOIS LASSERRE ET

MARIE-LAURE DURROSIER • BERNARD STOULS ET TIFFANY COLIN • RAMUNTCHO CLAUSELL ET ANNA

ETCHEGARAY • ALEXANDRE SÉGUR ET SONIA GENESTE • XAVIER BRUNERIE ET SANDY GIAPPECUCCI •DANIEL BALDINI ET CÉLINE COHONNER • LAURENT PRIGENT ET ELODIE DURAND • JÉRÉMIE JUILLET ET

MARIA UCEDA • JEAN-HUBERT MARQUESTAUT ET NADIA DINET • CHRISTOPHE BALTHY ET CÉLINE MERCIER• FRANÇOIS LALLEMENT ET CHRISTINE FOURCADE • DAVID SORIA ET VÉRONIQUE LLINARES.SEPTEMBRE : DENIS ALVES ET SANDRA MONTEIRO • EMMANUEL BURGUETE ET SANDRINE COSTA •GUILLAUME DEMEYRE ET STÉPHANIE ZUBELDIA • CYRIL DORADO ET ESTELLE CHARBONNEL • PATRICE

CANÉVET ET ESTELLE MAMOURET • YOHAN MENDIBIL ET AGNÈS IZQUIERDO • SAMUEL BRISSON ET

VALÉRIE GONZALES • CHRISTOPHE LANDRIN ET NATACHA BERTRAND • PATRICK GEISLER ET PATRICIA CAS-TETS • STÉPHANE BONNET ET OPHÉLIE LAFON • JEAN-ROMAIN RIVEYRAN ET VALENTINE ARQUIER • PATRICK

LIÈNARD ET MARIE-CHRISTINE LABARRERE • DIDIER DUFFFOURC ET MARTINE MORIN • DAVID RIFFAUDET SUMMER KIRCHMANN • DIDIER RUIZ ET CHLOÉ BEAULIEU • GEORGES FERREIRA ET MARIE MACIAS •STÉPHANE ROUX ET EMMANUELLE FÉRAND • PATXI SOUBIROU ET ELISE SARDELLA • GUILLAUME LE BLOASET MARIE MENDIBOURE • STÉPHANE GALLARRAGUE ET STÉPHANIE MENGELLE • SERGE DULAY ET CÉCILIA

VAZ • SÉBASTIEN SUZANNE ET DELPHINE DUPRAT • JÉRÔME MENDIBIL ET SALADINA MANUEL SABINO DA

CUNHA • STÉPHANE CROUÉ ET CLAIRE BES.

DÉCÈSAOÛT : MADELEINE PENNE VVE PETRISSANS, 97 ANS • FLAMINIA OTTAVI ÉP OLIVE, 82 ANS.SEPTEMBRE : MICHELINE JACQUET VVE GIRAUD, 83 ANS • JAMES HARTLEY, 68 ANS • CHRISTIAN FER-NANDEZ, 72 ANS.

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Claude Viseux

L’artiste est décédé ce 8 novembre. Né en 1927, à Champagne sur Oise, il a marqué la sculpture de cescinquante dernière années. Architecte quelque tempsaux côtés de Jean Prouvé, enseignant à l’École des

Beaux-Arts de Paris, Claude Viseux se consacre à lapeinture avant de se tourner, sous l’impulsion du mar-chand d’art René Drouin, vers le travail du métal où ilfut un expérimentateur infatigable. Ami de Man Ray,Marx Ernst et de Matta, il élabore un cheminementartistique singulier et son œuvre est couronnée desuccès de Paris à New York. À l’orée des annéessoixante, il se consacre à la sculpture monumentale,essentiellement en inox, et depuis, d’innombrablesœuvres constituent une signalétique imaginaire etpoétique sur les espaces publics en France et àl’étranger. En 1999, il pose son atelier à Anglet, dansle quartier de Blancpignon, et inaugure endécembre 2000, la nouvelle galerie Pompidou avecune l’exposition “lieu structural”. Certaines de ses

œuvres, commandes publiques sont installées à Anglet : “Double flux” (2004) dans le jardin de lavilla Beatrix Enea et “L’Orphie” (2008), au rond-pointde l’avenue de l’Adour ainsi qu’à Ansbach, depuisl’importante exposition de l’été 2005. Juste avant sadisparition, Claude Viseux a signé son autobiographie,publiée en octobre aux éditions Somogy. “Son œuvrese donne comme un organisme vivant […] portant sa lumière dans l’ombre alentour” écrit le critiqueDidier Arnaudet dans la préface. Les amateurs d’art retrouveront sa dernière œuvre, en cours d’achè-vement à la Sarem, sur le parvis de la Chambred’Amour pour l’exposition du CAUE en décembre. À son épouse, à ses proches, Anglet Magazineprésente ses condoléances attristées.

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Page 38: ANGLET magazine n°94 - Décembre-Janvier 2009

Le groupe “Vivons Anglet naturellement” est composé de neuf conseillers municipaux.(UMP, UDF-Modem, ass. Angeluzain)

Michel IthurbideJacques VeunacNicole DarrassePatrick ChasseriaudClaude OliveMarie-Hélène CazauxMuriel LecouturierFlorence Lasserre-DavidAnthony Bleuze

EXPRESSION DE L’OPPOSITION

ECO-QUARTIER DU MAHARINIncohérences et imperfections d’un dossierCe projet comporte deux parties, celle de la création d’une mai-son de retraite ou établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) que nous avions initiée,et celle d’un éco-quartier, que nous souhaitions voir installer à Sutar.

Concernant le premier projet, il n’y a pas de commentaires àfaire puisqu’il est exactement le même que celui porté parRobert VILLENAVE auprès du Conseil général, en revanche lacréation de l’éco-quartier suscite de nombreuses interroga-tions.

Il est donc prévu de créer sur le Maharin un éco-quartier pouvantaller jusqu’à 400 logements.

Nous trouvons étonnant que la municipalité ait décidé de leconstruire à cet endroit, dans une zone naturelle reconnue partous, qui sert de bassin de rétention et dont les dernières inon-dations nous prouvent une fois de plus que ce n’est certaine-ment pas le bon choix.

Une étude hydraulique du bassin-versant avait conclu à lanécessité de la création d’un bassin de 8 500 m3 en tenantcompte de ce bassin naturel pour réguler les abats d’eau impor-tants et violents que nous subissons depuis quelques années.

Nous sommes d’ailleurs surpris du silence de certaines associa-tions environnementales qui semblent plus promptes à proté-ger les crapauds accoucheurs que les habitants des quartiersd’Anglet.

D’un point de vue technique, nous voudrions rappeler que ceterrain est particulièrement marécageux et que le coût des fon-dations sera beaucoup plus important. Qui va payer la notesachant qu’un éco-quartier présente en lui-même un surplusfinancier important ?

La municipalité prévoit également de créer cet éco-quartiersans emplacement de parkings. Mais ce projet s’il contient 400logements amènera entre 700 et 800 voitures supplémentaires.Où vont-elles se garer sachant qu’il faut un parking de près de20 000 m2 pour absorber ces nouveaux véhicules ? Le parkingde La Barre, par exemple, ne contient que 500 places.

Quelles installations en termes de voiries pour absorber ce nou-veau flux de circulation ? Faut-il rappeler que la zone duMaharin est totalement enclavée ? Quelles infrastructuresseront prévues pour accueillir cette nouvelle population ?

Pour conclure, cette décision semble être un simple affichagepolitique. On tente de nous imposer un projet sans avoir aupréalable étudié son terrain, ses conséquences en termes d’en-vironnement, de modification du visage d’un quartier et surtoutsans avoir pensé au bien-être des Angloys qu’ils soient riverainsou habitants de la future zone.

MODIFICATION DU PLUDérive d’une vision doctrinaleLa municipalité s’est faite “retoquer” par le commissaireenquêteur qui a émis un avis défavorable à la modification duPLU que l’on tentait d’imposer aux Angloys.

Cette décision extrêmement rare, et même unique à Anglet, est bien la preuve que nous avons eu raison de nous opposer à ce projet néfaste pour Anglet. Malgré les accusations de mensonges et contre-vérités proférées par M. ESPILONDO, l’enquête publique nous conforte donc aujourd’hui dans notreposition. Petit rappel de notre point de vue sur le sujet :

Les emplacements réservés : un problème de choix et deméthode.

Il convient de préciser ce qu’est un emplacement réservé. Ils’agit d’une décision prise par la puissance publique de gelerdes terrains pour y construire dans le cas présent des loge-ments sociaux. Si ces terrains restent la propriété des gensconcernés jusqu’à leur vente, ils ne peuvent plus rien y bâtir etpour les terrains non construits ils seront soumis à la taxe de2 € du m2. Il est donc faux de dire que les propriétaires sontlibres de faire ce qu’ils veulent. Mais cette mesure faite au nomde l’urgence sociale sera-t-elle efficace ? Non, puisqu’il faudraplusieurs années, voire plusieurs décennies pour que ces terrains soient vendus à la Mairie.

N’y avait-il pas d’autres alternatives à cette méthode ? On peutd’abord s’étonner que la Ville n’utilise pas les terrains dont elleest propriétaire, ou qu’elle n’ait pas consulté les propriétaires

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désireux de vendre. On peut ensuite s’interroger sur les nom-breux logements en attente sur Anglet que les promoteurs nepeuvent pas terminer faute d’acheteurs. Ne peut-on pas réunirtous ces acteurs autour d’une table et essayer de trouver unesolution qui ne spoliera personne ?

La précipitation et l’improvisation doivent laisser la place à unevraie étude des terrains disponibles à Anglet, prenant encompte la volonté des propriétaires qui ont l’intention de léguerleurs biens à leurs enfants et de leur assurer ainsi un toit, maisaussi en prenant en compte la spécificité de chaque quartierdont certains sont déjà fortement pourvus en logementssociaux et n’ont pas forcément vocation à en accueillir d’autres.

L’équité entre les quartiers doit être la règle, la concertationavec les propriétaires la méthode. Tels sont les éléments fonda-mentaux que la municipalité n’a pas appliqués, en envoyant uncourrier autoritaire et administratif à des familles, aux revenussouvent faibles, les informant de leur volonté d’acquérir leurterrain. Comment s’étonner ensuite du désarroi et des réactionsde ces gens pour la plupart issus de vieilles familles angloyesqui n’ont pour seule volonté de continuer à vivre dans leurville ? Comment s’étonner que des quartiers entiers manifestentparce que l’on y concentre une majorité des futurs logementssociaux alors que d’autres sont totalement épargnés ? À ces questions M. ESPILONDO reste impassible et déclare dansla presse : « Nous ne renoncerons pas ».

L’augmentation des droits à construire : bétonnage en perspective…

Si les emplacements réservés ont fait couler beaucoup d’encre,la modification des coefficients d’occupation des sols (COS)aura également de grandes conséquences sur notre ville.

Sans aller dans une argumentation technique, il faut savoir queles zones UB et UC qui représentent près de 80 % des zonesrésidentielles de la commune, verront leur “droit à construire”augmenter de 40 à 100 %. Ainsi, sur un terrain de 1 000 m2 enzone UB, un promoteur pourra édifier un immeuble de près de10 logements.

Le secteur de la Chambre d’Amour jusque-là protégé passeraégalement en zone UC ce qui favorisera la spéculation immobi-lière déjà importante dans ce quartier.

C’est donc tous les quartiers d’Anglet qui seront concernés parcette nouvelle règle, qui transformera les ensembles pavillon-naires en habitations collectives et déstabilisera considérable-ment le cadre de vie des Angloys.

Car, au final il s’agit bien de cela, les décisions prises dans lecadre de la modification du PLU sont d’ordre à bouleverser lanature même d’Anglet, ses équilibres, sa mixité, ce qui fait quechacun d’entre nous souhaite y vivre.

QUAND LA CGT DIRIGE LA MAIRIEDans un tract diffusé récemment par la CGT des fonctionnairesterritoriaux d’Anglet, ses représentants déclaraient qu’ils comptaient bien “aiguillonner les élus qu’ils avaient aidés àmettre en place”.

Il est d’abord choquant qu’un syndicat puisse se vanter de pou-voir faire et défaire les municipalités en fonction de leur sensibi-lité politique. Défendre les intérêts des employés municipaux

est une chose, prendre part à des campagnes électorales en estune autre, et le devoir de réserve des fonctionnaires est unprincipe qui doit s’appliquer à tous.

Mais le plus inquiétant est cette volonté exprimée par la CGT devouloir entrer dans le débat politique et participer aux prises dedécisions municipales.

Nous rappelons donc à M. ESPILONDO qu’il a été élu par lesAngloys et pour les Angloys, et non pas pour se mettre au service de tel ou tel syndicat qui l’aurait aidé à devenir maire.

LOGEMENT SOCIALNous comparerons…Voici les vrais chiffres de la construction de logement social àAnglet, entre mars 2001 et mars 2008.

Durant la dernière mandature, 642 logements sociaux aurontété engagés par l’ancienne municipalité, les derniers serontlivrés en 2010.

Quel sera le bilan du PS et de ses alliés dans six ans ?

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Année Opérateur Lieu Début Total dont dont dont des travaux logements PLUS PLAI PLS

sociaux (1)

2001 COL Rue Cybèle Livré 29 26 3

2002 OPDHLM Les jardins Livré 29 29de Nerval

2002 COL Rue de Numa Livré 9 5 2 2

2003 HLM Sud Rue Sainte Livré 12 12Atlantic  Marguerite

2003 COL Rue Lamouly Livré 46 44 2

2003 Coligny Balcon Livré 40 40de Mendi

2005 OPDHLM Rue de Salis Livré 18 17 1

2006 Office 64 Rue du Fin 2007 81 57 3 21habitat Bois Belin

2006 Office 64 Zac Fin 2007 56 53 3habitat Hausquette

2006 Office 64 Rue de Fin 2007 11 11habitat  Hausquette

2006 SAGEC Le Busquet Fin 2007 12 12

2006 SA HLM Les cèdres Fin 2007 76 76

2006 Bouygues Vergers Fin 2006 44 44d'El Hogar

2006 SPCFI Route de la Début 2008 24 24Tour de Lannes

2006 Valeur+ Avenue Fin 2006 4 4de Biarritz

2006 Nexity Rue Ste Fin 2007 6 6Marguerite

2007 Coligny Baby relax Fin 2008 35 33 2

2007 La foncière Baby relax Fin 2008 40 40

2007 La foncière Baby relax Fin 2008 54 19 1 34

2007 Icade Avenue Fin 2008 8 8de Biarritz

2007 Kaufman Avenue Fin 2008 8 8de Cambo

(1) Principales normes de logements sociaux selon les plafonds de ressources : PLAI (prêt locatif aidé d’intégration) - PLUS (prêt locatif à usage social) et PLS (prêt locatif social).