réduire sa consommation énergétique du numérique · la transition numérique est en outre...

Préconisations et notions de base

Association Canopée Aveyron

Réduire

sa consommation énergétique

du Numérique

14/05/2019

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Consommation énergétique Numérique

Réduire sa consommation énergétique du Numérique

Le numérique provoque des

émissions de gaz à effet de

serre :

25% proviennent des serveurs

qui stockent les données (data

center)

28% proviennent des

infrastructures qui transportent

les données (réseau)

47% proviennent des

équipement des consommateurs

15000 kms, c’est la longueur moyenne parcourue par une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo,…)

En France : 28,1 millions d’abonnement Internet

83% des français utilisent Internet

40% des français utilisent l’Internet mobile

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Les thèmes abordés

1. Présentation

2. Des solutions d’économie d’énergie

3. Etat des lieux du numérique

• Le Web

• Les Emails

• Le Cloud et Data Center

• Les Réseaux Sociaux

• Intelligence Artificielle

• Domotique

4. Glossaire des abréviations

5. Références et liens utiles

6. Les opérateurs de recherche (google)

Réduire sa consommation Energétique du Numérique

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1 – Présentation

Ce document a été élaboré à partir de plusieurs études publiées sur

internet (voir références en fin de document) et a pour but de :

• Présenter les principaux outils du numérique

• Décrire les grands principes de fonctionnement

• Mesurer leur impact sur l’environnement

• Proposer des solutions d’économies d’énergie simples et accessibles à tous

Ce document est séparé en 2 parties :

• Des solutions possibles d’économies d’énergie

• Une présentation des domaines du numérique


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1 – Présentation


Le Numérique - Principe

Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social,

la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et

des entreprises.

Les Technologies de Communication et de l’Information (TIC) entrainent de tels

bouleversements dans nos sociétés, dans notre manière de travailler, de consommer, de

vivre, que le système d’information qui y est associé, est défini et à présent reconnu

par tous comme une révolution numérique, une transformation digitale, une nouvelle

ère de l’information.

La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire

la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs (par exemple la

domotique). Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets

rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-

estimés.

Les possibilités et les usages de ces nouveaux outils semble infinis. Pourtant pour

chaque caractère transitant d’un point A à un point B, une quantité d’énergie est

consommée et mécaniquement une quantité de CO2 est rejetée (1).

(1) source : « http://www.mc2i.fr/Quel-est-l-impact-environnemental-et-energetique-de-nos-systemes-d-information »

http://www.mc2i.fr/Quel-est-l-impact-environnemental-et-energetique-de-nos-systemes-d-information

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1 – Présentation


Le Numérique – En Chiffres

Ce qu’il se passe en ce moment même, en 60 secondes (1)!

Messageries : 188 millions de mails sont envoyés et reçus

SMS : 18 millions de textes sont échangés

Google : 3,8 millions de recherches sont effectuées

Facebook : 1 million de connexions sont opérées

You Tube : 4,5 millions de vidéos sont vues

Messenger, WhatsApp : 41,6 millions de messages sont envoyés

sans oublier Instagram, Twitter, Tinder, Amazon, Twitch,….

(1) source : « https://www.visualcapitalist.com/what-happens-in-an-internet-minute-in-2019/ »

https://www.visualcapitalist.com/what-happens-in-an-internet-minute-in-2019/

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2 – Des solutions d’économie d’énergie


Le Numérique – Constat

2017 (Greenpeace : rapport Clicking Clean)

Utilisation Internet mondial = 7 % sur toute l’électricité mondiale.

D’ici 2020, ce chiffre pourrait tripler, et donc dépasser les 20 % (1).

(1) source : « https://total.direct-energie.com/particuliers/parlons-energie/dossiers-energie/comprendre-le-marche-de-l-energie/la-consommation-energetique-de-l-internet-mondial »

(2) source : « https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/ »

Utilisateurs : de 3,9 à 5 milliards en 4 ans

En 2015, le streaming (lecture flux

audio/vidéo en direct) a capté 63% du trafic

Web mondial et captera 80% à l’horizon

2020 (2).

Les mails génèrent indirectement du CO2.

Souvent laissés à l’abandon dans leurs

boîtes de réception, ils s’entasseraient

inutilement dans les centres de données.

Source: Emerging Trends in Electricity Consumption for Consumer ICT, Peter Corcoran and Andres Andrae (2013) and CIA World Factbook. China/Russia/Canada figures are from 2014

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Le Numérique – Constat

Ordinateurs, data center, réseaux… engloutissent près de 10 % de la

consommation mondiale d’électricité. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter (1).


(1) source : « https://lejournal.cnrs.fr/articles/numerique-le-grand-gachis-energetique »

30 % de la consommation électrique

est imputable aux terminaux type

ordinateur ou smartphone, 30 % aux

data center qui hébergent nos

données et 40 % aux réseaux (les «

autoroutes de l’information »).

S’il n’est évidemment pas question

de se passer des progrès apportés

par le numérique, les scientifiques

pointent un mode de fonctionnement

peu optimisé et très énergivore. "Ferme de serveurs" de Facebook, aux Etats-Unis. Un gros data center consomme 100 millions de watts (100 MW), soit un dixième de la production d’une centrale

thermique.

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Le Numérique – Analyse « Green IT »

Calculée par GreenIT.fr en mai 2015, l’empreinte annuelle d’un internaute

français (un particulier) est de (1) :

• 346 kWh d’énergie (7 ampoules basse consommation x 365 jours x 6 heures)

• 203 kg de gaz à effet de serre (1 400 kms en voiture)

• 2 924 litres d’eau (50 douches, 333 packs d’eau minérale, fabrication de 3

smartphones)

Calculée en mars 2016, dans le cadre du Benchmark Green IT 2016 mené par

le Club Green IT et le Cigref, l’empreinte annuelle d’un salarié en France est

de :

• 1 520 kWh d’énergie (58 ampoules basse consommation de 15W allumées 8h x 220

jours ouvrés)

• 514 kg CO2 eq. (3 100 kms en voiture, soit 14 kms x 220 jours ouvrés)

• 23 555 litres d’eau (428 douches, soit 2 douches x 220 jour ouvrés)


(1) source : « https://webdeveloppementdurable.com/les-5-gestes-cles-du-numerique-responsable-1-jutilise-mes-equipements-le-plus-longtemps-possible/»

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Le Numérique – Des Solutions

Les deux analyses précédentes montrent qu’il est possible de diviser cette

empreinte par 2 en adoptant les 5 gestes clés du numérique responsable au

bureau et à son domicile.

Pour agir en faveur d’un Internet plus respectueux de la planète, il est

important d’adapter aussi notre comportement sur internet et dans la vie au

quotidien.

Réduire sa consommation energétique du Numérique

J’utilise mes équipements le plus longtemps possible

Pourquoi ? parce que la fabrication de nos matériels électroniques représente à elle seule 80% de leur impact environnemental tout au long de leur « courte » vie (utilisation et consommation énergétique incluses). Alors autant les utiliser le plus longtemps que possible !

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Je réduis les impressions et je collecte le papier graphique

Pourquoi ? Chaque feuille A4 nécessite en moyenne 4 litres d’eau et induit d’inévitables pollutions des cours d’eau. Par ailleurs, le papier est toujours responsable d’une partie de la déforestation et de la destruction de forêts primaires, qui constituent les dernières réserves de biodiversité.

Je développe un usage sobre et responsable des logiciels

Pourquoi ? parce que plus nous utilisons les outils et plateformes numériques, plus nous consommons d’énergie, surtout lorsque les pages web sont de ‘volumineux’ fichiers. Nous avons de nombreux périphériques : la moyenne du nombre d’écrans est aujourd’hui de 9 par foyer.

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Je gère la fin de vie de mes équipements

Pourquoi ? en 2015 l’Homme a rejeté entre 50 à 75 milliards de kilos de déchets électroniques. Interpol estime que 70 % de ces déchets font objet d’un trafic mondial, sans parler de leur impact environnemental et santé car nos appareils contiennent de lourds constituants chimiques.

Je débranche tout ce qui peut l’être aussi souvent que possible

Pourquoi ? Mes appareils doivent être débranchés ? Mettre en veille ne suffit pas ?

« les appareils en veille représentent 11 % de la facture d’électricité des Français, soit 86 euros par foyer et près de 2 milliards d’euros au total chaque année ».

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Solutions - Les Equipements

• Paramétrez les veilles et réglez les équipements en mode « économie

d’énergie ».

• Mettez votre ordinateur en veille quand vous vous absentez brièvement,

et au-delà d'une heure d'inactivité, éteignez-le totalement.

• Faites fonctionner les écrans de façon économe en supprimant les

économiseurs d’écran animés (ils empêchent la mise en veille de

l’ordinateur et n’économisent pas d’électricité), en réglant la luminosité

pour un bon compromis entre confort visuel et économie d’énergie.

• Limitez les programmes ou onglets ouverts et inutilisés.

• Si l’on a bien adopté comme reflexe le fait d’éteindre la lumière une fois

que l’on sort d’une pièce ou de son appartement, il doit en être de même

pour l’ordinateur quand on ne s’en sert plus.


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• Désactivez les fonctions GPS, Wi-Fi, Bluetooth sur votre téléphone ou

votre tablette quand vous ne vous en servez pas, ou mettez-les en mode «

avion ».

• Allonger la durée de vie des équipements.

• S’équiper de matériel sobre (un ordinateur portable consomme 50 à 80 %

de moins qu’un ordinateur fixe et une tablette encore moins).


• Fermez le plus souvent possible

l'interrupteur d'alimentation de votre box

et du récepteur TV.

• Branchez vos équipements (ordinateur,

imprimante, box…) sur une multiprise à

interrupteur et éteignez-la.

• Optimiser les impressions (utile,

nécessaire, noir et blanc, papier brouillon,

papier recyclé, etc...).

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• Faire durer vos équipements numériques constitue le geste le plus

efficace pour diminuer leurs impacts : passer de 2 à 4 ans d’usage pour

une tablette ou un ordinateur améliore de 50 % son bilan

environnemental.

• Évitez de remplacer vos équipements numériques sur un coup de tête ou

suite à une offre promotionnelle.

• Privilégiez la réparation au remplacement en cas de panne. Si vous êtes

soigneux et que vous connaissez votre matériel, vous trouverez sur le net

des solutions pour réparer des pannes simples.

• Entretenez vos ordinateurs et installez des protections contre les virus et

les malwares : vous éviterez des pannes et ferez des économies.

• Achetez du matériel adapté à vos besoins, avez-vous vraiment besoin d’un

ordinateur ou bien une tablette (plus économe en énergie) peut-elle

suffire ?


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• 35 applications tournent en moyenne sur un smartphone, qu’elles soient

utilisées ou pas. Résultat, les batteries se vident en moins d’une journée.

Il suffirait de les éteindre en activant le mode économie d’énergie pour

gagner jusqu’à plusieurs jours d’autonomie.

• Désactivez vos notifications.

• Désinscrivez vous au maximum des newsletters ou alertes non

indispensables.

• Diminuez la luminosité de l’écran, vous consommerez moins et c’est aussi

plus confortable pour la vue.

• Evitez les économiseurs d’écran avec des graphismes en 3D. Ils sont

destinés à prolonger la durée de vie mais peuvent consommer autant,

sinon plus que le mode actif.

• Evitez de regarder la télévision via Internet, ou alors, préférez un bon

livre, une soirée avec des amis, un DVD, la radio ou toute autre activité.

A défaut, préférez la TNT.


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Solutions - Le Web

• Tapez directement l'adresse d'un site (URL), utilisez l’historique de vos

consultations, créez des favoris dans votre navigateur pour toutes les

adresses Internet que vous consultez régulièrement.

• Utilisez des mots-clés précis et ciblez votre demande pour limiter la

sollicitation des serveurs du moteur de recherche. Vous pouvez affiner la

recherche en excluant certains mots, en en couplant d’autres, en

demandant une formulation exacte, en utilisant la fonction « recherche

avancée ».

• Sachez que certains navigateurs consomment plus d’énergie que d’autres

: l’étude « Web Energy Archive » pour l’ADEME désigne Chrome comme

un des plus gourmands (27 Wh pour 1 000 pages vues) devant Internet

Explorer et Firefox.

• Limitez le fonctionnement des animations flash sur les pages consultées,

elles sont gourmandes en énergie. Certains logiciels permettent de les

bloquer ou de les faire jouer au cas par cas.


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Solutions - Le Web

• Utilisez les flèches au niveau de la barre d’adresse (« reculer » ou «

avancer » d’une page). Elles permettent d’économiser le rechargement des

pages.

• Fermez les onglets que vous n’utilisez pas, cela améliore la navigation.

• Videz également le cache de votre navigateur, les cookies et l'historique

de navigation.

• Mettez à jour la liste de vos favoris.

• Triez les données stockées en supprimant celles qui sont inutiles, surtout

celles stockées à distance : des images, des vidéos, des documents jamais

consultés s’y accumulent et encombrent les unités de stockage.

• Videz régulièrement le dossier « téléchargements » de votre système

d’exploitation.

• Utilisez un moteur de recherche responsable (ex : « lilo », « Ecosia », etc…)


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Solutions - Les Emails

• Ciblez les destinataires et limitez les envois en nombre. Un envoi en

nombre peut être considéré comme indésirable ou même traité comme un

spam par certains serveurs de messagerie.

• Nettoyez vos listes de diffusion (suppression des doublons, des adresses

erronées…).

• Sélectionnez les destinataires d’une réponse à un message groupé : tout le

monde n’est pas forcément concerné.

• Évitez d’envoyer le même message aux mêmes destinataires par des

moyens différents.

• Supprimez les pièces jointes d'un message auquel vous répondez.

• Limitez le temps de lecture à l'écran : envoyez des documents faciles à

lire, bien organisés, avec peu de textes (de type "slide" par exemple).

• Evitez de faire suivre le fil de discussion d’un message (gain en taille).

• Vider vos boîtes mails stockées sur le serveur de mail.


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• Optimisez la taille des pièces jointes : fichiers compressés (ex : utilitaire

7-Zip, WinRar,…), images et PDF basse définition. Si vous voulez placer

un logo dans la signature, transformez le texte et le logo en une seule

image basse définition.

• Trouvez des alternatives si la pièce jointe est très lourde : utilisez une clé

USB, un site de transfert (ex : WeTransfer) accessible par une adresse

Internet. L’usage des sites de transfert de fichiers lourds (ex: FTP

protocole de communication destiné au partage de fichiers) n’est pas la

solution la plus écologique.

• Nettoyez régulièrement votre boîte mail (boite aux lettres électronique),

surtout s’il s’agit d’un webmail (client de messagerie s’exécutant sur un

serveur) !

• Évitez l’usage systématique de la fonction « répondre à tous » si vous

répondez à un envoi collectif.

• Classez vos mails dès leur arrivée et éliminer d’entrée les spams. Il est

très utile d’installer un logiciel anti-spams.


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• Réflexe à acquérir avant d’envoyer un email :

L’email vaut-il vraiment le coup d’être envoyé ?

Est-ce à un destinataire ou bien à plusieurs ?

Les dizaines de destinataires en copie du mail sont-ils véritablement

concernés par votre message ?

Avez-vous bien transmis toutes les informations souhaitées ?

Les pièces jointes sont-elles indispensables, faut-il les compresser, y

a-t-il un autre moyen de les communiquer ?

Prenez le temps de bien vous relire. Autant de réflexes rapides à mettre en place. Ce serait dommage d’écrire un mail d’erratum ou alors de renvoyer un mail à des destinataires déjà sollicités à nombre de reprises par mail.


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Solutions - Le Cloud et Data Center

• Stockez et utilisez le maximum de données localement (disque dur

externe…). À chaque stockage en externe, à chaque consultation de ces

données, on impose des allers-retours entre utilisateurs, serveurs et base

de données.

• Triez les données stockées en supprimant celles qui sont inutiles, surtout

celles stockées à distance : des images, des vidéos, des documents jamais

consultés s’y accumulent et encombrent les unités de stockage.


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Solutions - Les Blogs et Réseaux sociaux

• Faites le tri : un petit ménage régulier sur votre blog ou votre réseau

social préféré permet d’éliminer les photos et les vidéos datées.

• Attention aux vidéos en ligne : elles représentent actuellement 82 % du

trafic Internet. Quand vous voulez visionner un film par exemple,

préférez le téléchargement à la consultation en streaming.

• Privilégier la lecture de vidéos en basse définition plutôt qu’en HD, cela

permettrait de « consommer quatre à dix fois moins d’énergie qu’un

visionnage du même fichier en haute qualité graphique. »


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Les bonnes nouvelles

Depuis 2009, l’ONG Greenpeace

évalue les performances

énergétiques du secteur

informatique par domaines.

Greenpeace a lancé le site

internet « Clickclean » (1) qui

permet de découvrir les notes

environnementales des GAFA et

des autres acteurs du

numérique (classement de A à F)


(1) source : « http://www.clickclean.org/France/fr/ »

Extrait du Rapport de 2017

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Les bonnes nouvelles

Comprenant leur rôle à jouer dans la transition énergétique et

pour répondre aux attentes de leurs consommateurs (et de

Greenpeace ! ), les GAFA se sont inscrits dans une démarche

de consommation d’énergie verte (1).

Facebook, Apple et Google ont été les premiers à s’engager dès

2013 pour utiliser les énergies renouvelables. Depuis 2017,

elles sont une vingtaine à se mettre également au vert !

Si Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft s’intéressent

aux réseaux électriques innovants, c’est pour soigner leur

réputation mais aussi pour prendre des positions sur de

nouveaux marchés (2).


(1) source : « https://www.hellowatt.fr/blog/gafa-energies-renouvelables/ »(2) source : « https://www.lemondedelenergie.com/gafam-renouvelables-facebook-apple/2018/04/13/ »

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Pour les curieux de la technique


La présentation qui suit est destinée aux personnes

qui souhaitent rentrer un peu plus dans la

technique afin de comprendre les préconisations

faites dans la première partie du document.

Les termes expliqués dans le glossaire à la fin du

document sont marqués d’une *

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3 – Etat des lieux du numérique

Le WEB - Principe

Le principe du web repose sur l'utilisation d'hyperliens* pour naviguer entre des

documents (appelés « pages web ») grâce à un logiciel appelé navigateur (parfois

également appelé fureteur ou butineur ou en anglais browser).

Une page web est ainsi un simple fichier texte écrit dans un langage de description

(appelé HTML), permettant de décrire la mise en page du document et d'inclure des

éléments graphiques ou bien des liens vers d'autres documents à l'aide de balises.


Un site web (aussi appelé site

internet ou page perso dans le cas

d'un site internet à but personnel)

est un ensemble de fichiers HTML

stockés sur un ordinateur connecté

en permanence à internet,

hébergeant les pages web (serveur

web) et consulté par des

utilisateurs (Internautes).

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Le WEB - Principe

Le réseau Internet est international. Il fonctionne par échange de paquets de données

sous protocole TCP/IP* (protocole utilisé pour le transfert des données sur Internet).

C’est le réseau mondial de transmission de données le plus utilisé avec plusieurs

centaines de millions d’utilisateurs.

Le routage sur Internet est l'opération qui consiste à trouver le chemin le plus court

entre deux points du réseau en fonction en particulier de l'encombrement et de l'état du

réseau.


La communication entre deux

machines distantes se fait à partir

d'un protocole de communication qui

décompose la communication en sous-

problèmes simples à traiter dénommé

couche du protocole.

Une requête entre Moscou et Ankara, en fonction de l’état du réseau peut passer par « Berlin », « Londres », « Ankara » et « Athènes ».

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Le WEB – En chiffres

Avec plus de 3,7 milliards d’internautes dans le monde (soit 51% de la population) en

mars 2017, la recherche d’informations sur internet est en constante progression. Selon

Net Applications, sur l’ensemble de l’année 2015, Google a représenté près de 88,66%

des requêtes sur les moteurs de recherche dans le monde.

Chaque requête correspond à 7 grammes équivalent CO2 émis, soit 9,9 kg de CO2 par

an et par utilisateur.


(1) source : « https://www.consoglobe.com/un-email-une-recherche-internet-cest-combien-de-co2-cg »(2) source : « https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-ecoresponsable-au-bureau.pdf »

L’impact d’une requête web dépend du temps de recherche et du nombre de pages consultées.

On divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre en allant directement à l’adresse du site (2).

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Les Emails - Principe

Le fonctionnement du courrier électronique est basé sur l'utilisation d'une boîte à lettres

électronique. Lors de l'envoi d'un email, le message est acheminé de serveur en serveur

jusqu'au serveur de messagerie* du destinataire. Plus exactement, le message est

envoyé au serveur de courrier électronique chargé du transport (nommé MTA pour Mail Transport Agent), jusqu'au MTA du destinataire.

Sur internet, les MTA communiquent entre eux grâce au protocole SMTP* (Simple Mail

Transfer Protocol) et sont logiquement appelés serveurs SMTP (parfois serveur de courrier sortant).


Le protocole SMTP définit la façon dont le message doit être

transféré vers les serveurs de messagerie électronique.

Le protocole POP3* (Post Office Protocol), permet de relever

son courrier : un courrier lu sur un poste ex : PC, n’est plus

visible sur un autre poste ex : SmartPhone.

Le protocole IMAP* (Internet Message Access Protocol),

permet une synchronisation de l'état des courriers (lu,

supprimé, déplacé, …) entre plusieurs clients de messagerie.

Une copie de tous les messages est conservée sur le serveur

afin de pouvoir assurer la synchronisation sur plusieurs

postes différents.

Page : 31


Les Emails - Principe

Les serveurs emails fonctionnent de la même manière que la Poste :

1. Vous rédigez un message sur votre ordinateur qui correspond à vous « rédigez un

message et le glissez dans une enveloppe »,

2. Votre mail est envoyé grâce au protocole SMTP qui correspond « Vous postez

votre courrier via votre bureau de poste »,


3. Votre courrier électronique est

envoyé au serveur POP ou

IMAP du destinataire qui

correspond « La Poste envoie le

courrier au destinataire »,

4. Vous consultez votre mail en

vous connectant à votre boîte

aux lettres électronique qui

correspond « Vous trouvez votre

courrier, à votre adresse, dans

votre boîte aux lettres ».

Page : 32


Les Emails – En chiffres

En 2015, ce sont 205,6 milliards de messages électroniques qui auraient été envoyés

chaque jour dans le monde. 215,3 milliards en 2016, et d’après les prévisions déjà

effectuées, ce chiffre devrait monter à 246,5 milliards d’emails quotidiens en 2019 (1).

Un email : 19 grammes de CO2 émis. Un courrier électronique abandonné dans la boite

à messagerie pendant un an génère 10 g de dioxyde de carbone supplémentaires.


(1) source : « https://www.consoglobe.com/un-email-une-recherche-internet-cest-combien-de-co2-cg/2 »(2) source : « https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-ecoresponsable-au-bureau.pdf »

L’impact de l’envoi d’un mail dépend du poids des pièces jointes, du temps de stockage sur un serveur mais aussi du nombre de destinataires.

Multiplier par 10 le nombre des destinataires d’un mail multiplie par 4 son impact (2).

Page : 33


Le Cloud et Data Center – Principe

Le Cloud (« nuage en anglais »), recouvre l'ensemble des solutions de stockage distant.

Vos données, au lieu d'être stockées sur vos disques durs ou mémoires, sont disponibles

sur des serveurs distants et accessibles par internet.

Les différents intervenants disposent à cet effet de gigantesques champs de Serveurs

de stockages appelés « Data Center ». Le Cloud est aussi souvent appelé « Cloud

Computing » ou Nuage Informatique, terme général employé pour désigner la mise à

disposition de ressources et de services à la demande par internet.

Un « Data Center » ou centre de données, est une infrastructure composée d’un réseau

d’ordinateurs et d’espaces de stockage.


Rôle des « Data Center » dans le monde du web :

Les moteurs de recherche y stockent des données sur

les pages web du monde entier.

Les sites web sont bien souvent hébergés dans des

data center.

Les réseaux sociaux y stockent vos données et story.

Les entreprises stockent des données sur des data

center pour les rendre disponibles partout dans le

monde.

Page : 34


Le Cloud et Data Center – En chiffres Le développement constant des usages numériques a entraîné une multiplication par

4,5 du trafic mondial de données (« data ») entre 2011 et 2016 selon l’ARCEP. Ces flux

d’informations liés aux échanges dématérialisés entraînent une consommation

d’énergie bien réelle (matériel informatique, succession de routeurs pour la

transmission d’informations, « Data Center » pour le traitement et le stockage de

données, etc...).


(1) source : « https://cloudcomputing-world.com/cloud-datacenter-des-marches-toujours-aussi-dynamiques/ »(2) source : « https://www.connaissancedesenergies.org/le-cloud-les-data-centers-et-lenergie-170123 »

En 2016 l’ensemble des Data Center a absorbé 416

térawatt-heure (dont la moitié en climatisation) soit

3% de la consommation mondiale, responsable de 2%

des émissions globales de gaz à effet de serre (1).

D’ici à 2025, le cabinet IDC a prévu que le volume

mondial de données stockées et transmises serait

multiplié par 8, soit 163 milliards de Téraoctets (1).

En France, la consommation électrique des « Data

Center » aurait atteint près de 3 TWh en 2015 selon

RTE (réseau transport électricité), soit davantage

que la consommation électrique annuelle de la ville

de Lyon (2).

Page : 35


Les réseaux sociaux - Principe

Les réseaux sociaux sur Internet sont des applications ayant comme objectif de relier

des utilisateurs, des amis, des connaissances ou des associés. Le principe d'un réseau

social est de retrouver des personnes que vous connaissez, qui à leur tour, vous

permettront de rentrer en contact avec d'autres personnes.

La communication est évidemment un élément central des réseaux sociaux qui

proposent tous des outils de communication synchrones (chat ou vidéoconférence) et

asynchrones (commentaires, forum).

De fil en aiguille, votre réseau peut très vite devenir considérable.


Différentes catégories de réseaux sociaux :

Les réseaux sociaux d’affaires et d’emplois (ex: Viadeo et

LinkedIn).

Les réseaux sociaux de jeunes, « bloglikes » (ex : MySpace

et Skyrock).

Les réseaux sociaux spécialisés : vidéo, images… (ex :

Dailymotion, YouTube et Flickr).

Les réseaux sociaux micro : micro-blogging, micro-vidéo,

etc… (ex: Twitter et Tumblr)

Les réseaux sociaux « privés » (ex : Viaéduc).

Page : 36


Les réseaux sociaux – En chiffres

En 2018, 3,03 milliards ou 72 % des internautes sont des utilisateurs actifs des réseaux

sociaux (1).

Selon les derniers chiffres compilés par l’agence We Are Social et Hootsuite (octobre

2018), nous sommes 7,6 milliards d’habitants sur Terre. On dénombre : 4,2 milliards

d’internautes (55%), 3,4 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (44%) et 3,2

milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile (42%). (2)

Le top 5 des réseaux sociaux les plus populaires dans le monde (selon le nombre

d’utilisateurs actifs) sont Facebook (plus de 2 milliards), YouTube (1,5 milliard),

Instagram (813 millions), Tumblr (794 millions) et QZone (563 millions).


La part d’utilisateurs des réseaux sociaux continue

d’augmenter, avec 320 millions d’utilisateurs en plus de fin

2017 à fin 2018 (+10%).

Plus de 9 utilisateurs des réseaux sociaux sur 10 y accèdent

d’ailleurs depuis un mobile (3,18 milliards sur 3,40 milliards)

et leur nombre a augmenté de 13% d’une année sur l’autre

(+361 millions).

(1) source : « https://fr.semrush.com/blog/50-faits-reseaux-sociaux/ »(2) source : « https://www.blogdumoderateur.com/50-chiffres-medias-sociaux-2019/ »

Page : 37


Intelligence Artificielle - Principe

L'intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificial Intelligence) peut se

définir comme « l’ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de

réaliser des machines capables de simuler l’intelligence », selon le Larousse.

La révolution actuelle de l’intelligence artificielle est rendue possible par des données,

la puissance pour les exploiter, et la capacité à apprendre.

Soit des ordinateurs ou des programmes capables de performances habituellement

associées à l’intelligence humaine, et amplifiées par la technologie (1) :


Capacité de raisonner

Capacité de traiter de grandes quantités de

données

Faculté de discerner des patterns (règles) et des

modèles indétectables par un humain

Aptitude à comprendre et analyser ces modèles

Capacités à interagir avec l’homme

Faculté d’apprendre progressivement

Et d’améliorer continuellement ses

performances

(1) source : « https://experiences.microsoft.fr/business/intelligence-artificielle-ia-business/comprendre-utiliser-intelligence-artificielle/ »

Page : 38


Intelligence Artificielle – En Chiffres

Ainsi, alors que l’IA représentait 4,8 milliards de dollars en 2017, il devrait

être multiplié par dix d'ici 2022-2023, avant d'atteindre presque 90 milliards

de dollars de revenus générés en 2025 (1), selon Statista (portail d'études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sources).


(1) source : « https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1210608-statista-previsions-marche-intelligence-artificielle-selon-statista/»

D’ici à 2035, l’IA pourrait contribuer

à augmenter la productivité

mondiale de 40 %, d’après une

étude Accenture de 2016.

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Domotique - Principe

La domotique est l'ensemble des techniques de l'électronique, de physique du

bâtiment, d'automatisme, de l'informatique et des télécommunications

utilisées dans les bâtiments, plus ou moins « interopérables » et permettant

de centraliser le contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la

maison et de l'entreprise.

La domotique vise à apporter des solutions techniques pour répondre aux

besoins :


de confort (gestion d'énergie, optimisation

de l'éclairage et du chauffage),

de sécurité (alarme),

de communication (commandes à

distance, signaux visuels ou sonores, etc.)

de pilotage d’applications,

…

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Domotique – En chiffres

D'après une étude mondiale du cabinet IDC, les fabricants de Domotique auront livré

643 millions d'objets pour la maison connectée en 2018.

Les expéditions annuelles de boîtiers de télévision, alarmes, ampoules, thermostats et

autres enceintes audio, tous connectés, pourraient doubler d'ici quatre ans.


Recette du marché de la domotique dans une sélection de pays en 2017 (en dollars des Etats-Unis)

Ce graphique montre un classement d'une sélection de pays selon le chiffre d'affaires du marché de la domotique en 2017. Selon les estimations, le chiffre d'affaires du segment de la domotique s'élevait à environ 4,9 milliards de dollars aux États-Unis en 2017 (1)

(1) source : « https://fr.statista.com/statistiques/584631/perspective-du-marche-numerique-recettes-de-la-domotique-pour-maisons-intelligentes-dans-une-selection-de-pays/ »

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4 – Glossaire des abréviations

« Moteur de recherche », Système matériel et logiciel permettant de trouver des

informations sur Internet (pages web, images, vidéos, forums, blogs…) à partir de mots

clés (Exemple : Google, Bing, Yahoo, Qwant, Lilo, Ecosia, etc…)

« Routeur », Outil logiciel ou matériel en charge de faire transiter des paquets de

données d’un fragment du réseau vers un autre.

« Data Center », Centre de traitement des données qui rassemble des équipements

électroniques et informatiques (ordinateurs, disques durs, matériel de

télécommunication…) chargés de stocker et de distribuer des données.

« Serveur », Ordinateur exécutant automatiquement des opérations à la demande de «

clients » (ordinateurs ou logiciels) notamment via Internet. Dans un Data center, les

serveurs assurent le filtrage et le traitement de l’information.

« Objet connecté », Objet électronique sans fil partageant des informations avec un

ordinateur, une tablette, un smartphone et pouvant réagir selon l’environnement de

leur porteur.

« Cache », Système de mémoire qui stocke sur l’ordinateur les pages/données/fichiers

web chargés récemment et qui permet de les afficher plus rapidement.


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« Octet », Un octet est une unité de mesure de la quantité de données informatiques. Il

se compose toujours de « 8 bits » (c'est-à-dire huit "0" ou "1") et permet de coder une

information. L'octet a pour mission principale de stocker un caractère (il peut s'agir

d'un chiffre, d'une lettre, d’un caractère spécial, etc.).

« Bit », (« chiffre binaire »), Le terme bit est une contraction des mots « binary digit ». Il

désigne l'unité la plus simple utilisée dans un système de numération. Cette unité,

directement associée au système binaire, ne peut prendre que deux valeurs : 0 et 1. Un

ensemble ordonné de 8 bits équivaut à un octet.

« Hyperlien », (« lien hypertexte »), Un lien hypertexte est un élément placé dans le

contenu d'une page Web et qui permet, en cliquant dessus, d'accéder à un autre contenu

sur le même site Web (lien interne) ou à un site Web différent (lien externe). On le

nomme également hyperlien.

« Navigateur Web » (« Browser en anglais »), Un navigateur Web est un logiciel

informatique qui permet de naviguer sur internet (ex : « Google Chrome », « Internet

Explorer/Edge », « Mozilla Firefox », « Safari », « Opera », etc…). L'utilisation la plus

répandue de ces logiciels étant de visualiser les pages web et d'utiliser les liens

hypertextes dans le but d'aller de pages en pages web (page internet).


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« Big Data » (« mégadonnées »), désigne des ensembles de données devenus si

volumineux qu'ils dépassent l'intuition et les capacités humaines d'analyse et même

celles des outils informatiques classiques de gestion de base de données ou de

l'information.

« Le Cloud », (« nuage »), est l’ensemble des réseaux, serveurs, unités de stockage…

auquel les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée. Il permet le

stockage de données (hébergement de photos, de vidéos, de musique, de documents,

sauvegarde en ligne des données) et l’usage d’applications, de services, de logiciels

(streaming vidéo, suites bureautiques connectées). Le Cloud permet ainsi d'utiliser des

ressources sans les posséder.

« IA » (« Intelligence Artificielle »), est « l'ensemble des théories et des techniques mises

en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence ». Elle

correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline

autonome constituée.


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« TCP/IP », La suite TCP/IP est l'ensemble des protocoles utilisés pour le transfert des

données sur Internet. TCP (Transmission Control Protocol) est un protocole de

transport fiable en mode connecté. IP (Internet Protocol) est un numéro d’identification

(adresse IP) attribué de façon permanente ou provisoire à chaque périphérique relié à

un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol.

« FTP », File Transfer Protocol (protocole de transfert de fichier), est un protocole de

communication destiné au partage de fichiers sur un réseau TCP/IP. Il permet, depuis

un ordinateur, de copier des fichiers vers un autre ordinateur du réseau, ou encore de

supprimer ou de modifier des fichiers sur cet ordinateur.

« Serveurs de Messagerie », un serveur de messagerie électronique est un serveur dédié

à la gestion des courriers électroniques. Il a pour vocation de transférer les messages

électroniques d'un serveur à un autre.

Un utilisateur n'est jamais en contact direct avec ce « serveur de messagerie » mais

utilise soit un « client de messagerie » (logiciel de messagerie) installé sur son terminal

(ordinateur ou smartphone), soit une « messagerie web » (Webmail), qui se charge de

contacter le serveur pour envoyer ou recevoir les messages


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Les « webmails » permettent de consulter, grâce à un navigateur internet et une

interface Html, sa messagerie électronique. La contrainte majeure de cet outil est de

devoir disposer d’une connexion. Sans elle, il est impossible de recevoir de nouveaux

messages, mais aussi de consulter ceux déjà reçus, de composer de nouveaux emails ou

encore de consulter sa liste de contacts (Gmail, Outlook, Orange, etc…)

L’accès aux Webmails par le biais d’un navigateur internet peut être un problème mais

aussi un avantage. Il est possible de relever son courrier n’importe où dans le monde

tant qu’un ordinateur relié à un internet est à disposition. Un simple accès à internet

peut encore plus facilement permettre la consultation si l’on dispose d’un smartphone !

Les « Logiciels de messagerie » demandent un apprentissage un peu plus long. Les

services proposés par les logiciels sont en effet plus nombreux et plus puissants (ex:

« Thunderbird », « Outlook 2013 », « Zimbra », etc…)

Ils téléchargent les messages sur l’ordinateur, contrairement aux Webmails qui lisent

les messages enregistrés sur un serveur (Synchronisation). Le rapatriement des

messages sur son ordinateur permet de pouvoir travailler hors connexion.

Les logiciels de messagerie permettent une excellente réactivité. Ils peuvent être

paramétrés pour vérifier à intervalles de temps réguliers l’arrivée de nouveaux

messages. Leur lien étroit avec l’ordinateur permet de mettre en place une alerte

visuelle ou sonore quand un email est reçu.


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« POP3 », protocole utilisé pour communiquer avec un serveur de messagerie distant. Il

envoie les emails à un client de messagerie local comme Outlook, Thunderbird,

Windows Mail, Mac Mail , etc…

POP3 télécharge les messages et les retire du serveur de messagerie. Les e-mails ne

seront plus disponibles, ni par un « webmail » ni par un « programme de messagerie ».

« IMAP », protocole également utilisé pour récupérer des mails pour des clients de

messagerie locaux. IMAP permet à plusieurs clients d'accéder à la même boîte aux

lettres tout en conservant les e-mails disponibles sur le serveur pour un accès ultérieur

par le biais d’un « webmail » ou un « programme de messagerie » (synchronisation).

Les grands fournisseurs de messagerie, comme Gmail, recommandent d’utiliser le

protocole IMAP au lieu de POP3.


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5 – Références et liens utiles

« https://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/cafe-sciences-et-citoyens-de-l-agglomeration-

grenobloise/articles/big-data-le-cout-energetique-de-nos-donnees »

« https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/comment-le-numerique-pollue-dans-l-indifference-generale-

801385.html »

« https://www.hippocampe.fr/blog/pollution-numerique-internet-6eme-nation-la-plus-polluante-du-monde/ »

« https://oecko.com/consommation-energetique-tour-dhorizon-sur-la-pollution-numerique/ »

« https://www.francenum.gouv.fr/comprendre-le-numerique/guide-pour-reduire-les-impacts-du-numerique-sur-

lenvironnement »

« http://academie-technologies-

prod.s3.amazonaws.com/2015/12/04/08/58/41/883/9782759817818_Impact_TIC_internet_1_.pdf »

« http://alliancegreenit.org/wp-content/uploads/Doc%20AGIT/Livre-Blanc-Pollution-Cleanfox.pdf »

« https--theshiftproject.org-wp-content-uploads-2018-11-Rapport-final-v8-WEB.pdf »

« https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf »

« https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf »

« http://www.influenceursduweb.org/impact-energetique-des-datacenters/ »

« https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/ »

« http://www.ordi3-0.fr/impact-environnemental-numerique.html »

« https://dataanalyticspost.com/limpact-energetique-du-numerique/ »

« https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-

32129.php4 »

« https://mrmondialisation.org/le-cout-ecologique-dinternet-est-astronomique/ »

« http://science-innovation-developpement.com/le-numerique-un-impact-environnemental-peu-connu-mais-

important/ »

« https://www.greenit.fr/2018/01/30/numerique-60-de-lenergie-finale-2025/ »

« https://lejournal.cnrs.fr/articles/numerique-le-grand-gachis-energetique »

« http://www.mc2i.fr/Quel-est-l-impact-environnemental-et-energetique-de-nos-systemes-d-information »

« https://www.greenit.fr/2019/01/10/greenit-fr-les-10-articles-les-plus-lus-en-2018/ »

« https://checklists.opquast.com/fr/ »

« https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/ »


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6 – les opérateurs de recherche

Les opérateurs pour faciliter les recherches sous « Google »

Exemple : « critère de recherche filetype:PDF » recherche des documents PDF pour le critère spécifié.

« » : les guillemets permettent de rechercher une expression exacte.

– : le signe moins permet d’exclure un terme.

.. : deux nombres séparés par deux points permettent de rechercher tous les nombres de la plage spécifiée.

AND : exclue les pages ne contenant pas les termes spécifiés.

* : l’astérisque est souvent utilisée pour connaître l’intégralité d’une phrase ou d’une expression.

OR : l’opérateur permet de rechercher un terme, ou un autre.

(…) : cet opérateur permet de rassembler les thème d’une recherche pour s’assurer qu’elle soit bien comprise.

site : permet de rechercher les pages web d’un site spécifique.

filetype : limite la recherche au type de fichier spécifié.

related : permet d’ajouter une URL à la suite de l’opérateur pour connaître les pages similaires.

define : pour obtenir la définition d’un terme.

map : pour visualiser la carte d’une localité.

source : réservé à Google Actualités, cet opérateur limite la recherche des dernières news à une seule source.

before : permet d’obtenir les articles publiés avant une date donnée.

after : comme la précédente, mais cette commande vous donne les résultats publiés après la date spécifiée.

cache : permet de visualiser la page spécifiée telle qu’elle est conservée dans le cache Google.

allintext : recherche un mot uniquement dans le texte d’un site.

intext : même principe, pour les phrases complètes.

Etc…


Siège social :Chez Boutonnet

Lotissement du Golf 1

12850 Onet le Château

France

Site Internet : « https://www.canopee12.fr »

Facebook : « https://www.facebook.com/imod12/ »

Email : « [email protected] »

Adresse courrier :Montignac

Conques

12320 Conques en Rouergue,

France

https://www.canopee12.fr/

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