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Rapport du stage effectué au service communication de la délégation Alsace du CNRS de mars à juillet 2013

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  • Guillaume THEPOT Master 2 Communication scientifique

    Coordination et rdaction de 2012, une anne avec le CNRS en Alsace

    Rapport du stage effectu au service communication de la dlgation alsace du CNRS Matre de stage : Michle Bauer, responsable communication

    Universit de Strasbourg Facult des Sciences de lducation Anne universitaire 2012 - 2013

  • Remerciements

    Je tiens remercier vivement Michle Bauer pour m'avoir accueilli et accord sa confiance travers ce stage, ainsi que pour ses conseils aviss. Olivier Fly et Anne Bresson pour leur bonne humeur, leur aide et leur investissement dans le projet 2012, une anne avec le CNRS en Alsace. Je remercie aussi le personnel de la dlgation pour son accueil chaleureux.

    Merci aux enseignants et aux intervenants du master 2 de communication scientifique qui ont peru mes ides avec intrt et m'ont fait dcouvrir en retour les diffrents outils de communication et leurs potentialits en tant que vecteurs de l'information scientifique. Merci la promotion Hubert Curien pour les moments de bonne humeur et de solidarit face l'adversit.

    Pas facile de reprendre ses tudes 31 ans. Pour cela, je veux surtout remercier La, ma compagne, qui a eu le cran de supporter mes sautes d'humeurs, mes absences alors que j'tais prsent, ainsi que les projets de groupe sur lesquels nous travaillions des weekends entiers l'appartement avec mes collgues du master 2. Elle a toujours su m'encourager et me soutenir lorsque je doutais face aux difficults de cette formation. Merci.

    Je tiens enfin NE PAS remercier mon nouveau bailleur, une socit immobilire qui, aprs avoir rachet l'immeuble dans lequel j'habite, a eu la bonne ide d'entamer ds le mois de septembre des travaux de rnovations aussi interminables qu'inutiles, causant ainsi nombre de dsagrments dont je me serais volontiers pass pendant cette anne studieuse. Pas plus que les nouveaux voisins qui ont emmnag ds la fin des travaux et qui ont aliment mes nuits blanches de leur crises violentes et lphantesques, me privant aussi plusieurs reprises de nuits de repos plus que ncessaires pendant ma priode de stage au service communication de la dlgation. A ceux l je dis (mieux vaut ne rien dire).

  • SOMMAIRE

    Pages

    Prface de l'tudiant stagiaire 1

    I. Prsentation du cadre de stage 3

    1. Le CNRS en quelques mots et quelques chiffres 3

    2. La dlgation Alsace du CNRS 4

    3. Le service communication : mission impossible ? 5Une communication multi-directionnelle 5La Dircom et le rseau des correspondants communication 6Plusieurs projets en cours 7

    II. Objectif 2012, une anne avec le CNRS en Alsace 8

    1. Gense du projet 8Le rapport national 8Les complments rgionaux 8

    2. La brochure 2012, une anne avec le CNRS en Alsace 9Pour qui, pourquoi ? 9Jamais 2 sans 3 10Top dpart ! 10Un retroplanning et un chemin de fer pour se mettre sur les rails 11

    3. Quelques changements depuis 2011 14

    III.Coordination, rdaction, illustrations 16

    1. Collecte et slection des sujets d'articles 16Une avalanche de faits marquants 2012 16Trier, plucher 16Le service communication : la mmoire vive du CNRS 17

    2. Choix ditoriaux et validation 18Les rubriques scientifiques 18 et les rubriques institutionnelles ! 19Premire runion du comit de rdaction et conclusions 20Avec du recul 21

    3. Ecriture, corrections et chercheurs 22Mthode de travail 22Lart de dompter les mots 23 et les tournures de phrases 24Trois tapes de corrections 25Mise en forme des textes et organisation des rubriques 27

  • 4. Iconographie 27Des images de qualit 27Droit des publications scientifique 29Couverture ! 30

    Conclusion 32

  • Prface de l'tudiant stagiaire

    A l'origine, une reconversion

    Il y a un an exactement et aprs presque 7 ans d'activit salariale dans le domaine de l'analyse physico-chimique des matriaux, je ngociais fermement les conditions de ma rupture conventionnelle avec mon employeur. Peu de temps avant, je venais de recevoir la confirmation de mon admission la facult des Sciences de l'ducation de l'universit de Strasbourg pour reprendre une anne d'tude en master 2 communication scientifique et technique, en tant qu'tudiant de la formation continue. Cette situation tait le rsultat d'une remise en question individuelle et initie par un bilan de comptence afin de me rorienter vers un secteur d'activit plus en adquation avec mes aspirations personnelles et professionnelles. A travers mes recherches d'mancipation, le bouche oreille m'avait men jusqu'aux portes du master 2. Cette formation s'est rvle tre un excellent tremplin pour me permettre, tout en gardant un pied dans le domaine scientifique, d'largir mes comptences vers un environnement propice la rflexion et l'imagination, deux notions qui drogeaient amrement la routine de mon ancien travail. Bien qu'intense (un an, c'est court), la formation dispense par le master a t trs stimulante. Celle-ci s'est conclue par un stage professionnel que j'ai eu le privilge d'effectuer au service communication de la dlgation Alsace du CNRS.

    Un stage au CNRS pour commencer

    L'obtention de ce poste de stagiaire au sein d'un organisme aussi prestigieux que le CNRS a t une grande source de satisfaction. Avant mme d'entamer la formation en master 2, j'avais pris connaissance des diffrentes structures daccueil de stage dans la rgion. Le fait que le service communication de la dlgation du CNRS offre rgulirement un poste de stagiaire par an aux tudiants du master avait dj retenu mon attention. J'avais surtout t attentif la qualit des travaux raliss par les stagiaires prcdentes, Stphanie Robert et Fanny Cygan. A l'issue de leur stage, deux brochures avaient t publies, fruits de leur travail. Intitules respectivement 2010, une anne avec le CNRS en Alsace et 2011, une anne avec le CNRS en Alsace, ces deux documents prsentaient, sous la forme d'une revue scientifique la mise en page agrable, les rsultats de recherche scientifique les plus significatifs du CNRS en rgion. J'avais particulirement t impressionn par la qualit d'criture des articles, la richesse iconographique qui illustrait les deux brochures et bien entendu les rsultats de recherche(1). Lorsque le service communication a propos cette anne la mme mission de stage, j'ai postul avec enthousiasme et c'est avec plaisir que j'ai vu ma candidature retenue.

    Tantt aise, tantt difficile, l'criture est un outil de communication complexe. Mon objectif personnel travers ce stage est de consolider mes comptences en rdaction. Quel que soit le type d'activit professionnelle que je serai amen exercer par la suite, je suis persuad que l'exprience acquise sera un atout utile et ncessaire. J'espre rendre un travail aussi soign que les numros prcdents de Une anne avec le CNRS en Alsace.

    Le rapport de stage que vous tenez entre vos mains a t pens pour rendre compte de ce travail. Celui-ci est somme toute conu de manire classique , dcoup en trois parties principales. La

    1

    (1)source : www.alsace.cnrs.fr/points_forts.aspx

  • premire prsente le CNRS dans sa globalit l'chelle national et plus spcifiquement l'chelle rgionale, avec le service communication de la dlgation Alsace, sa place et son rle dans le rseau des communicants de l'organisme. La suivante vous initiera aux origines de la brochure, qui est en ralit un complment rgional du rapport d'activit national du CNRS. Cette partie prsente galement le cadre de ralisation de la brochure, son encadrement, ses objectifs et ses contraintes.

    La dernire partie, la plus consquente, dvoile la progression du travail effectu pour mener bien ce projet, les ides que j'ai dveloppes et mises en uvre travers les tapes de compilation des sujets, de structuration de la brochure, d'criture et de composition iconographique. Cette partie est agrmente d'exemples concrets issus de mon travail.

    Enfin, vous trouverez la fin de ce rapport, dans le rabat de couverture, un petit fascicule des annexes mentionnes dans les textes, qu'il vous est possible de consulter paralllement et au fur et mesure de votre lecture.

    Bonne lectureBien cordialementGuillaume Thpot

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  • I. Prsentation du cadre de stage

    1. Le CNRS en quelques mots et quelques chiffres

    Le Centre National de la Recherche Scientifique, plus communment abrg et appel CNRS , est un tablissement public caractre scientifique et technologique (EPST), l'image d'autres organismes de recherches franais comme l'INRA (l'Institut national de recherche agronomique) ou l'Inserm (l'Institut national de sant et de recherche mdical). Cr en 1939 pour unifier la recherche, la stimuler et soutenir leffort de guerre, il s'est par la suite orient et dvelopp travers la recherche fondamentale pour devenir aujourdhui le plus grand organisme public franais de recherche scientifique.

    Le CNRS a pour mission de dvelopper, coordonner et produire les connaissances ncessaires l'avancement de toutes les sciences. En tant qu'tablissement de recherche public, l'intgralit de ce savoir est mis disposition des enjeux conomiques et socitaux du pays par la valorisation et l'application pratique des rsultats scientifiques. Fortifi par sa connaissance des sciences et de leur histoire, le CNRS contribue aussi aux prises de dcisions politiques concernant l'avenir du paysage scientifique franais. Afin de faire perdurer cette dynamique, il apporte son soutien la formation la recherche dans le cadre des tudes universitaires et notamment par la formation doctorale et post-doctorale.

    Rparti sur l'ensemble du territoire national, le CNRS emploie prs de 34 000 personnes dont 25 500 chercheurs et ingnieurs, techniciens et administratifs (ITAs) permanents(2).Il est reprsent travers prs de 1150 units (laboratoires de recherche, observatoires et services). Si la stratgie scientifique de certaines units est entirement coordonne par le CNRS, comme les units propres de recherche (UPR), la grande majorit (96%) est coordonne conjointement avec d'autres organismes de recherches comme l'Inserm ou l'enseignement suprieur qui accueille des laboratoires au sein des universits. Il s'agit alors d'units dites mixtes (UMR). Toutes les sciences y sont pratiques : des sciences humaines et sociales l'cologie et l'environnement, de la physique des particules aux sciences de l'Univers, en passant par la chimie, la biologie, les mathmatiques Cette pluridisciplinarit fait la richesse et l'originalit du CNRS.

    La distribution de ces champs de connaissances est visible travers les instituts nationaux du CNRS. Actuellement au nombre de 10, ils participent l'laboration de la politique scientifique et des activits de recherche des units qui leur sont rattaches :

    Institut des sciences biologiques (INSB) Institut de chimie (INC) Institut cologie et environnement (INEE) Institut des sciences humaines et sociales (INSHS) Institut des sciences de l'information et de leurs interactions (INS2I) Institut des sciences de l'ingnierie et des systmes (INSIS) Institut national des sciences mathmatiques et de leurs interactions (INSMI) Institut de physique (INP) Institut national de physique nuclaire et de physique des particules (IN2P3) Institut national des sciences de l'Univers (INSU)

    Loin d'isoler les sciences les unes des autres, cette rpartition promeut l'interaction des savoirs l'interface des disciplines, considre comme la source principale du dveloppement scientifique.

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    (2)Source : www.cnrs.fr

  • En terme de reconnaissance scientifique, le CNRS n'est pas en reste. L'organisme jouit d'une rputation certaine au niveau national et international. A titre d'exemple, 18 laurats du prix Nobel et 11 de la mdaille Fields ont construit une partie de leur carrire ou officient toujours dans un laboratoire CNRS. Enfin, l'organisme a t dsign comme le plus premier organisme de recherche l'chelle internationale en terme de publications scientifiques selon le classement SIR 2012 (Scimago Institutions Rankings, priode 2006-2010), qui juge plus de 3200 organismes de recherche travers le monde selon la quantit et l'influence de leurs publications(3).

    2. La dlgation Alsace du CNRS

    Si les instituts pilotent les programmes scientifiques du CNRS, les dlgations rgionales (DR) assurent la gestion administrative, financire et immobilire des laboratoires de leur circonscription. En tant que structures dconcentres du CNRS, elles entretiennent des liens avec les partenaires locaux et les collectivits territoriales. Les 19 dlgations sont numrotes et rparties en France selon la carte suivante.

    Au 01 janvier 2013, la DR Alsace comptait 1520 collaborateurs permanents, dont 1169 chercheurs et ITA. Elle regroupe 39 units, dont 6 UPR, majoritairement rparties sur les sites de Strasbourg, puis Mulhouse et Saint-Louis (2 units). Ce potentiel regroupe toutes les disciplines scientifiques avec cependant une nette prdominance des sciences biologiques et de la chimie. La DR Alsace a son sige sur le campus de Cronenbourg Strasbourg.

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    (3)source : www.scimagoir.com/pdf/sir_2012_world_report.pdf

    Note : Inu*le de chercher la dlga*on DR09, celle-ci tant rserve, dans les systmes d'informa*on, au traitement d'opra*ons non dconcentres.Par ailleurs, les DR sont en cours de rorganisa*on.

  • Chaque dlgation est dirige par un(e) dlgu(e) rgional(e). En Alsace le CNRS est reprsent par Mme Galle Bujan depuis janvier 2012, avec ses cots 8 services administratifs totalisant 86 agents salaris pour assurer la gestion des laboratoires alsaciens.

    En tant que composante (et pas des moindres) de la recherche publique, le CNRS et ses dlgations ont pour mission de communiquer les rsultats de leurs activits scientifiques au grand public. Ainsi, chaque dlgation dispose d'un service spcifique dsign cette tche : le service communication.

    3. Le service communication : mission impossible ?

    Bien qu'il s'agisse d'un service part entire, l'quipe du service communication est l'une des plus petites de la dlgation Alsace. Elle est compose de la responsable de communication, Michle Bauer, d'un webmestre, Olivier Fly, et depuis mon arrive, d'un stagiaire : moi. L'effectif s'agrandit un deux jours par semaine par la prsence de Anne Bresson, charge de communication du laboratoire de Biotechnologie et signalisation cellulaire, et charge de mission sur projets la dlgation.

    Une communication multi-directionnelle

    Le service communication veille la visibilit du CNRS et de ses laboratoires dans le primtre de la dlgation. Sa mission premire consiste valoriser les rsultats scientifiques et institutionnels en direction des partenaires rgionaux, des entreprises et du grand public, en particulier par lintermdiaire des mdias, avec qui il dveloppe des relations troites et durables. Il conseille et accompagne les units dans leurs propres dmarches de communication (organisation dvnement, communication scientifique, relation avec les mdias, dition de brochures, etc) et participe galement des manifestations de culture scientifique et technique auprs du grand public (fte de la science, semaine du cerveau, ). Enfin, le service assure la gestion du site internet de la dlgation, diffuse la lettre d'information lectronique CNRS Hebdo plus de 4000 abonns (internes et externes), ralise des documents et organise des vnements ponctuels tel que les crmonies de remise de mdaille CNRS aux chercheurs alsaciens ou des inaugurations de laboratoires et d'quipements.Pour mener bien ses missions, le service s'appuie sur le rseau des cocos et bnficie du soutien de la direction de la communication.

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  • La Dircom et le rseau des correspondants communication

    La direction de la communication, ou Dircom, est le centre nvralgique qui labore et met en uvre la stratgie de communication du CNRS, relaye en rgions par les services communication. Elle cre, met disposition et entretient des outils spcifiques comme la photothque(4), la vidothque(5) ou encore le site Com'Pratique(6), vritable mine d'informations pour les communicants du CNRS. Elle ralise aussi plusieurs publications institutionnelles dont CNRS le Journal (magazine bimestriel) et CNRS magazine (dition international en anglais). Enfin, c'est la DirCom que sont traits les informations destination des mdias, en troites collaboration avec les instituts nationaux, les services communications et les chercheurs. Selon leurs impacts scientifiques et/ou mdiatiques, ces informations sont diffuses sous la forme de communiqus de presse (CP) ou d'actus pour la lettre lectronique En direct des Labos (EDL)(7), issue des actualits propre chaque institut et envoye tous les 15 jours 450 journalistes (voir annexe 1).

    Les correspondants communication, affectueusement surnomms les cocos (ou cocotes, selon le genre), sont les terminaisons nerveuses qui relit le service communication aux laboratoires CNRS. La dlgation Alsace en compte 36 pour 32 units (voir annexe 2). Gnralement le correspondant est un chercheur ou ITA motiv pour diffuser et valoriser les rsultats scientifiques de son unit. Nomm par son directeur, il exerce cette fonction temps partiel. Quelques correspondants sont cependant des chargs de communication plein temps, c'est le cas pour huit units en Alsace (l'IBMP, l'EOST, la MISHA, l'IPHC, l'IGBMC, l'ICS, l'INCI et le laboratoire BSC). Une unit mixte de recherche dispose mme d'un service communication part entire (l'IGBMC). Les cocos et cocotes forment un rseau anim par le service communication (conseils, proposition de formations, organisation de runions plnires, etc).

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    (4)source : http://phototheque.cnrs.fr/(5)source : http://videotheque.cnrs.fr/(6)source : http://www.cnrs.fr/compratique/(7)source : http://www.cnrs.fr/endirectdeslabos/lettre.php

  • Plusieurs projets en cours

    La taille du service communication favorise un change oral rgulier et efficace entre collgues car sans dtour. Des runions hebdomadaires permettent entre autre chacun de faire un point sur la situation des projets en cours de ralisation. Les activits y sont trs diverses, en tmoignent ces quelques exemples mon arrive en mars :

    Conception d'une charte graphique commune pour les UMR (CNRS, universit de Strasbourg et Inserm)

    Suivi du projet de communication de la nouvelle unit de recherche ICube : prparation de la journe d'inauguration, ralisation d'une plaquette, ralisation d'un film, site web, etc

    Organisation de la prochaine runion plnire des correspondants communication Conception d'un livret daccueil pour les correspondants communication Prparation des prochains Mardi du CNRS (confrence scientifique et mensuelle d'une

    heure, prsente par un chercheur et destine principalement aux personnels des services de la dlgation)

    Ralisation de 2012, une anne avec le CNRS en AlsaceLe dernier point de cette liste d'exemples reprsente la mission de stage qui m'a t propose et que je vais prsenter travers la suite ce rapport.

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  • II. Objectif 2012, une anne avec le CNRS en Alsace

    1. Gense du projet

    Le rapport national

    Tous les ans, la Dircom coordonne, rdige et dite pour le mois de juillet un rapport d'activit intitul "(anne), une anne avec le CNRS". Ce document prsente les meilleurs rsultats de recherches scientifiques, les faits marquants, mens par les laboratoires CNRS l'chelle nationale et durant l'anne calendaire passe. Il se veut galement une fentre ouverte sur le dynamisme du CNRS en mettant en avant les rsultats et les ambitions de sa politique d'entreprise : collaborations et nouveaux partenaires scientifique, relations avec les entreprises, investissements, rformes et gestion interne, rayonnement l'international, etc.

    Jusqu' l'dition 2010, le contenu tait majoritairement scientifique (rapport scientifique). Un deuxime rapport plus rduit reprenait les sujets institutionnels (rapport conomique et financier). Le rubriquage a chang avec 2011, en accordant autant d'importance au contenu institutionnel qu'au contenu scientifique au sein d'un unique document (rapport d'activit). Ce rapport contenait galement un petit fascicule "Donnes chiffres et indicateurs" d'une trentaine de pages en rabat de couverture. C'est cette formule qui devrait tre reproduite pour 2012, une anne avec le CNRS.

    Loin du clich rbarbatif que pourrait renvoyer l'ide d'un rapport d'activit, une anne avec le CNRS est plus proche d'une vraie revue scientifique. Il s'agit d'un format de 80 pages environ, dcoup en rubriques institutionnelles et scientifiques. Les quatre grandes rubriques scientifiques sont intitules Le vivant , Socits et rseaux , La matire et Plante et Univers . Celles-ci sont subdivises en doubles-pages thmatiques richement illustres et contenant chacune 5 8 articles concis (brves de 500 1000 signes maximum) et accessibles pour un lectorat non scientifique. Leur disposition sur les doubles pages ne respectent pas d'agencement spcifique, ce qui permet de dcouvrir les faits marquants de l'anne passe sans subir la lourdeur d'une lecture dirige (voir annexes 3 et 4).

    Destin aux partenaires institutionnels et industriels, aux lus (parlementaires, dputs et snateurs), aux maires des grandes villes et des communauts d'agglomrations et bien entendu aux mdias, le rapport d'activit annuelle est galement accessible tout un chacun sur l'espace documentaire du site internet du CNRS(8).

    Les complments rgionaux

    En 2009, la dlgation midi-Pyrnes ditait, le premier rapport d'activit rgionale 2008, une anne avec le CNRS en Midi-Pyrnes. Depuis, d'autres dlgations lui ont embot le pas, commencer par la dlgation Alsace en 2011, suivie de la dlgation Rhne Auvergne en 2012. L'dition d'un complment n'est donc pas rcurrente pour chaque rgion et cette anne voit deux nouvelles dlgations rejoindre l'initiative, Aquitaine et Centre Limousin Poitou-Charentes, ce qui

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    (8)source : http://www.cnrs.fr/fr/organisme/espacedoc.htm

  • porte cinq le nombre d'ditions rgionales. Ces rapports sont raliss par les services communication de chaque dlgation.

    Depuis la deuxime dition, La Dircom conseille et encadre la ralisation des complments rgionaux (le premier complment Midi-Pyrnes tait presque aussi long que le rapport national, ce qui en dfinitive en faisait un rapport d'activit part entire). C'est elle qui nonce les principes et objectifs retenir. Il s'agit bien d'une dclinaison du rapport d'activit national, dans le contenu, les rubriques, le graphisme, mme si le format se veut plus proche de la brochure (moins de 30 pages). Comme le rapport national, le complment ne vise pas tablir un bilan exhaustif du CNRS en rgion, mais prsenter une revue des rsultats les plus significatifs, reconnus nationalement, voire internationalement. Une volont qui se comprend, puisque certains destinataires des rgions concernes recevront les deux documents la fois.

    En collaboration avec les services communication, la Dircom propose chaque anne un chemin de fer type, discute des critres de slection des sujets, donne des consignes de rdaction et fournit une pr-maquette graphique (typographies, codes couleurs, marges, etc), pour guider la mise en page des complments. Elle fixe enfin les dlais de bouclage (voir annexe 5). Elle n'a cependant pas voix au chapitre en ce qui concerne les choix ditoriaux qui sont valids par un comit de rdaction compos au sein de chaque dlgation.

    Cette articulation national/rgional se construit continuellement et a dj fait beaucoup de chemin depuis le premier complment Midi-Pyrnes. Cette anne, et face l'implication constante de nouvelles dlgations, la Dircom a mis le souhait d'aller vers une plus grande convergence ditoriale et graphique. De mon point de vue, cette priode a t une sorte de phase-test visant faciliter l'accueil et l'encadrement des ditions futurs. Le nombre de dlgations impliques est raisonnable, mais suffisant pour mettre des avis parfois divergents quoique ncessaires. Tout au long de mon stage, une multitude de points et d'interrogations sont venus rallonger la complexit du travail d'uniformisation entre dlgations : nombre de pages exact, degr de libert accord, visibilit et mise en forme des textes, taille des caractres et types de police Autant de sujets qui ont favoris des changes permanents entre responsables communication et Dircom et que je vais m'efforcer de dtailler par la suite.

    2. La brochure 2012, une anne avec le CNRS en Alsace

    Pour qui, pourquoi ?

    2012, une anne avec le CNRS en Alsace vise donc les mmes objectifs que le rapport d'activit national mais au niveau rgional. Officiellement il s'agit d'exposer le potentiel scientifique du CNRS et sa qualit de partenaire idal de la recherche en Alsace, avec les cotutelles (UdS, Inserm), mais aussi vis--vis du secteur entrepreneurial. En plus de sa taille, un autre point de diffrence notable avec la brochure nationale est la mention systmatique, dans ou avec l'article, de l'unit de recherche concerne.

    Cette mise en valeur se justifie puisque plusieurs quipes de recherche bnficient de subventions locales et rgionales, mais vise galement un objectif plus officieux, savoir inciter les laboratoires

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  • communiquer davantage leurs activits de recherche.En effet la dmarche de faire connatre au grand public l'importance d'une publication scientifique ou d'un rsultat selon la procdure mise en place par le rseau des communicants est la seule initiative du chercheur (voir p.6 et annexe 1). En valorisant les recherches au moyen de la brochure, le service communication vise encourager cette initiative. De plus, l'un des critres de slection des faits marquants priorise ceux ayant fait l'objet d'un communiqu de presse ou d'un article dans En direct des Labos.

    Jamais 2 sans 3

    La premire brochure d'activit en Alsace a t dcide sur la base des conclusions d'un audit interne qui recommandait notamment une meilleure visibilit du CNRS auprs des acteurs locaux. Suite sa ralisation, l'initiative a t encourage tant par les directeurs d'units que par les lus pour tre renouvele. L'exprience du deuxime complment a t salue par les mmes critiques. 2012, une anne avec le CNRS en Alsace est donc la troisime dition conscutive. Depuis la premire dition, la ralisation de cette brochure constitue le sujet de stage professionnel d'un tudiant du master 2 communication scientifique de l'universit de Strasbourg.

    Comme mes prdcesseurs, ma principale mission consiste rdiger des articles scientifiques issus de domaines aussi varis qu'loigns, de la biologie cellulaire l'analyse environnementale en passant par les matriaux bioinspirs et mme les tudes socio-conomiques et politiques. Je dois veiller faire valider mes textes par les chercheurs concerns et suis galement responsable de slectionner le contenu iconographique qui illustrera la brochure. Bureau pour m'abriter, ordinateur de travail pour rdiger, ligne tlphonique pour appeler et adresse mail personnelle pour changer constituent l'quipement mis disposition par la dlgation pour mener bien ce projet.

    Top dpart !

    Le projet a dbut ds le mois de janvier 2013. Durant les deux mois qui ont prcd ma prise de fonction, le service communication avait tabli les bases du projet.

    Composition du comit scientifique Le comit scientifique a la charge de garantir l'exactitude des informations qui seront portes par la brochure. Il valide les choix ditoriaux et veille une rpartition quitable des disciplines scientifiques et la qualit des sujets d'articles retenus. Il est constitu de directeurs et directrices d'units sollicits par le service communication, de sorte que les grands domaines scientifiques soient reprsents. Cette anne, il s'agit de : Sylviane Muller (INSB) Jean-Luc Galzi (INSB) Jean-Serge Rmy (INC) Cathie Vix (INC) Christelle Roy (IN2P3) Michel de Mathelin (INSIS, INS2I) Hlne Michel (INSHS) Herv Wozniak (INSU)

    Le comit scientifique forme le noyau dur du comit de rdaction, complt par Galle Bujan (la dlgue rgionale), Michle Bauer, Anne Bresson et moi-mme. Pendant la dure de mon stage, 3 runions du comit de rdaction auront permis de valider les tapes

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  • d'avancements du projet.

    Collecte des faits marquants 2012 auprs des units de recherche.La collecte des faits marquants pour l'anne 2012 a t lance auprs des directeurs(trices) d'units et du rseau des cocos par le service communication et Galle Bujan (voir annexe 6). Le service communication tant au fait des rsultats scientifiques remonts par chaque unit pendant l'anne 2012, avait joint la demande un tableau pr-rempli des faits marquants connus (CP, articles EDL, rcompenses, colloques, etc). Les units taient libres de confirmer ou non la prslection et de complter le tableau avant de le renvoyer au service communication. Il tait par ailleurs demand aux units d'tablir un ordre d'importance pour chaque fait marquant et d'y apporter un complment d'informations : nature du fait marquant, date, court rsum, nom du chercheur, illustrations,

    Format des complments rgionaux et dlais de ralisationEn concertation avec la Dircom et les dlgations engages, la taille des nouveaux complments rgionaux a t fix 24 pages couverture comprise, format A4. La structure est similaire celle en deux parties du rapport national, avec cependant plus de rubriques scientifiques que de rubriques institutionnelles (5 contre 3). Une rubrique bnficie de l'espace offert par une double page ouverte, sans possibilit de dbordement ou de partage avec une rubrique voisine. Les dlais de bouclage sont fixs fin juin pour la rdaction et la mise en page et mi-juillet pour l'impression et l'envoi. Ces lments ont permis d'tablir un rtroplanning ainsi qu'un chemin de fer provisoire pour accueillir mon arrive.

    Un retroplanning et un chemin de fer pour se mettre sur les rails

    Le rtroplanning permet d'tablir les grandes tapes du projet selon une grille calendaire. Il se dcoupe en 3 priodes sur la dure de mon stage.

    Mars : Collecte, tri et slection des sujets scientifiques et institutionnelsEtablissement du sommaire dtaill de la brochureComit de rdaction, runion du 2 avril 2013 : prsentation et validation du sommaire et des choix ditoriaux

    Avril Mai : Rdaction et recherche iconographiqueCorrection et validation des textes avec les chercheursComit de rdaction, runion du 17 mai 2013 : correction et validation des textes par le comit scientifiqueRception de la pr-maquette, envoye par la DirCom

    Juin mi-juillet :Dernires validationsMise en pages de la brochureComit de rdaction, runion du 26 juin 2013 : correction des derniers textes, validation de la mise en pageImpression des brochures, prparation des courriers et envoi de 2012, une anne avec le

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  • CNRS en Alsace

    La date de la premire runion du comit de rdaction a t fixe ds mon arrive, les suivantes ont t planifies selon les disponibilits de chaque membre du comit scientifique. A noter qu'aucune runion n'a vu le comit scientifique entirement runi. Pour les prparer, j'ai envoy tous les membres, mme les absents, un document qui prcisait l'tat d'avancement du projet. Selon l'ordre du jour, certains choix taient arrts, d'autres taient discuts jusqu' satisfaction de la majorit. Aprs ces deux heures (en moyenne) de rflexions et de dbats intenses, j'tablissais un compte-rendu pour clarifier les dcisions prises pendant la runion.

    Comme il s'agit d'un retroplanning (date de fin immuable), il convenait de respecter le plus fidlement les dlais fixs. L'ampleur du projet et les difficults rencontres ne permettront probablement pas de respecter ce calendrier la lettre.

    Selon les recommandations de la Dircom et en s'inspirant de la publication 2011, une anne avec le CNRS en Alsace, Michle Bauer et Anne Bresson avait tabli un chemin de fer provisoire mon arrive.

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  • Ours et edito Comme le veut la rgle d'usage, l' ours recense les noms et fonctions des collaborateurs ayant particip la ralisation de l'ouvrage. La brochure dbute ensuite par un double dito, celui du prsident du CNRS (Alain Fuchs) et celui de la dlgue rgionale.

    Chiffres cls et sommaireLe sommaire de la brochure sera accompagn par une srie de chiffres cls relatifs 2012 : nombres de publications, d'units de recherche, personnels permanents et titulaires, budget, licences, projets, etc. Ces donnes sont rcoltes auprs des diffrents services de la dlgation et des directions centrales.

    Temps forts scientifiques et institutionnels Comme son titre l'indique, cette premire rubrique prsente les vnements marquants qui rsultent de l'activit du CNRS en rgion. Cette rubrique est l'occasion de mettre en valeur ceux qui se dmarquent du lot par leur caractre unique au niveau national et la Une de l'anne.

    Producteur et diffuseur de connaissancesLa premire page fait un bilan de la production du CNRS en Alsace en terme de publications scientifiques par champ disciplinaire. Un graphique reprsentant la rpartition des publications accompagne gnralement le texte. La deuxime page met en valeur les actions de mdiations et cultures scientifique tournes vers le grand public (exposition arts&sciences, visites des laboratoires pour les lycens, succs de la fte des sciences, etc).

    Les rubriques scientifiquesLes quatre rubriques scientifiques du rapport d'activit national sont reprises dans le complment rgional, l'emploi d'une double page supplmentaire permet d'offrir une

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  • meilleure visibilit la discipline qui publie le plus. En Alsace, il s'agit des sciences biologiques. Le contenu scientifique se dcoupe donc comme suit : Le vivant : cette premire rubrique prsente les publications scientifiques marquantes

    axes sur la recherche et la comprhension des mcanismes cellulaires et des organismes vivants.

    Le vivant : la deuxime double-page sensibilise le lecteur aux avances thrapeutiques de la recherche biologique.

    Socits et rseaux : il s'agit de donner la part belle aux sciences humaines et sociales, la science du patrimoine, mais aussi aux mathmatiques, l'informatique et aux nouvelles technologies.

    Matire, matriaux : tous les tats de la matire seront reprsents ici, de la physique des particules la chimie des matriaux innovants

    Plante et Univers : sciences de la Terre et dcouverte de l'Univers concluront le contenu scientifique de la brochure. A cette rubrique seront galement rattachs les sujets lis aux sciences de l'environnement.

    Partenariats et valorisation : la dernire rubrique, institutionnelle, prsentera un bilan des plus importants programmes de recherches scientifiques dvelopps en partenariat avec des organismes nationaux ou internationaux ou des entreprises. Les dpts de brevets et les crations d'entreprise sauront aussi tre mis en valeur sur cette rubrique.

    Liste des units et crdits photos: les laboratoires de la dlgation seront classs par institut de rattachement avec mention de leurs sites web.

    Une et 4eme de couverture : la double page qui ouvre et referme la brochure prsentera la mme image, unique, qui sera slectionne pour son caractre scientifique et esthtique, de prfrence en lien avec l'un des faits marquants mentionn travers la brochure.

    Toujours dans un souci de cohrence avec le rapport d'activit national, les rubriques seront constitues de 5 8 articles courts de 500 700 signes, des brves. Les articles institutionnels pourront compter une brve plus longue, jusqu' 1500 signes maximum. En fonction de l'espace disponible et du degr d'importance du contenu, des tlex de 250 signes en moyenne pourront agrmenter les rubriques, jusqu' 4 au maximum. Enfin, une brve par rubrique scientifique sera mis en valeur par un habillage spcifique sur fond color, le focus. La couleur correspondra celle utilise par l'habillage de la rubrique : les marges, les titres des articles et d'autres lments typographiques ou d'habillage graphique (par exemple bleu ciel pour la rubrique Plante et Univers). (voir annexe 4)Le choix du sujet focus sera argument et valid l'occasion des runions de comit de rdaction.

    3. Quelques changements depuis 2011

    La brochure 2011 tait compose d'une double page supplmentaire, c'est--dire 28 pages, couverture comprise, et par consquent de deux rubriques supplmentaires (recto-verso), savoir une seconde rubrique Partenariat, ainsi qu'une rubrique Talents consacre aux scientifiques distingus dans l'anne, notamment les mdaills du CNRS(9). Par rapport l'anne dernire ce nouveau format implique donc une marge de manuvre plus rduite pour la slection des sujets

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    (9)source : http://www.cnrs.fr/fr/recherche/prix.htm

  • institutionnels, les rubriques scientifiques, elles, restent les mmes.

    Quelques changements survenus au sein de la dlgation depuis cette dernire dition ont galement chang le contexte de ralisation de la brochure. La dlgation a en effet d se sparer dlodie Leininger, charge de communication contractuelle, qui n'a pas vu son contrat renouvel aprs cinq annes de services pourtant trs apprcis. Des restrictions budgtaires ont galement amen le service renoncer aux comptences de la socit de conception graphique L'Intranquille, qui ralisait jusqu'alors la mise en page de la brochure selon la pr-maquette fournie par la Dircom. Cette anne, cette tche est assure par Olivier Fly, qui a bnfici pour l'occasion d'une formation d'utilisateur confirm du logiciel InDesign.

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  • III. Coordination, rdaction, illustrations

    1. Collecte et slection des sujets d'articles

    Une avalanche de faits marquants 2012

    Courant fvrier, la demande des faits marquants 2012 auprs des units du CNRS a initi des retours d'informations en quantit, si bien qu' mon arrive en mars, le service communication tait dans l'attente des retours de quelques units seulement. Ces dernires ont su rpondre aux relances du service dbut mars. Au final, sur les 39 units de la dlgation, 36 nous ont renvoy leurs tableaux de faits marquants, deux ont inform le service d'un dfaut dvnement majeur et seule une unit n'a pas remont d'information.

    Ces informations taient de natures trs varies : des publications dans des revues scientifiques primaires, l'dition de livres, une distinction honorant un membre de l'unit, les oprations de mdiation scientifique, les confrences et colloques ainsi que les actions de valorisation : dpt de brevet, cration de start-up, laurats d'appel d'offres, partenariat avec des laboratoires trangers ou une entreprise (voir annexe 7).

    Malgr la recommandation de ne remonter que les quatre faits marquants les plus importants (voir annexe 6), la taille des tableaux variaient considrablement d'une unit l'autre. Ces carts taient en gnral proportionnels la capacit de production d'une unit mais aussi la moisson des rsultats dans l'anne. Par exemple, une structure telle que l'IGBMC qui compte quelques dizaines d'quipes de recherche avait bien plus d'informations valoriser (30 faits marquants !) que d'autres units de recherche plus rduites, l'image de l'unit RIDI (5 quipes et 1 fait marquant peu notable), qui avait bnfici d'une large couverture mdiatique en 2011, anne de conscration de l'un de ses directeurs de recherche, Jules Hoffman, mdaill d'or du CNRS et prix Nobel de physiologie et de mdecine.

    Trier, plucher

    Mon premier rflexe dans la phase de tri a t de regrouper et organiser, toutes ces remontes dans un seul et unique document (fichier Excel), dcoup selon les rubriques du chemin de fer provisoire. J'ai regroup ainsi tout les faits marquants institutionnels et scientifiques dans des tableaux thmatiques (Temps forts, Partenariats, Le vivant, Matire, etc), calqus sur le modle de tableau envoy aux units et en spcifiant chaque fois l'unit l'origine des informations.

    A partir de ce document, mon travail de rflexion et de remaniement des tableaux c'est bas sur les critres de slection de la brochure :

    Les sujets retenus sont relatifs l'anne 2012 exclusivement (du 1er janvier au 31 dcembre) : date des publications scientifiques, distinctions, vnements, etc.

    Dans la mesure du possible, les sujets retenus ont fait l'objet de communiqus de presse ou d'actualits parues dans En direct des labos

    Lorsqu'elle est indique par l'unit, la hirarchisation des faits marquants est pris en compte (ordre de priorit)

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  • Au moins un fait marquant 2012 est trait pour chaque laboratoire ayant rpondu la demande du service communication de la dlgation.

    En ce qui concerne les distinctions (et vu le nombre de rcompenses, bourses et autres prix possibles et imaginables), la slection s'effectue sur la base des prix retenus pour la prime d'excellence scientifique (liste de 16 prix nationaux et internationaux, fixs par le dcret du 20 janvier 2010(10)).

    Les premier et dernier points m'ont d'abord permis d'effectuer un premier crmage des informations. Par exemple, quelques faits marquants taient en ralit des rsultats rcents, dat de 2013. Ce qui laisse supposer que les units concernes n'avaient pas peru le principe fondamental de 2012, une anne avec le CNRS en Alsace. Ensuite tous les rsultats de recherche qui avaient fait l'objet d'un communiqu de presse ou d'une parution avaient t confirms par leurs units, facilitant ainsi le reprage des faits marquants bien placs pour tre slectionn.

    Mais d'autres dtails sont venus complexifier le travail de rpartition et de slection :

    Certains faits marquants n'taient pas suffisamment dtaills : absence de rsum, de la date de publication ou de la personne ressource.

    Des publications scientifiques, issues du travail collaboratif entre deux ou trois laboratoires de la dlgation n'taient remontes que par un seul des laboratoires.

    Des informations pouvaient, selon l'angle d'approche du sujet, tre multi-thmatiquePar exemple : - Les 40 ans du Centre de donnes astronomiques (Observatoire astronomique de Strasbourg), valorisable la fois dans la rubrique Temps forts institutionnel et Plante et Univers - l'Ozone dans le futur sera produit par les avions et les bateaux (publication scientifique du laboratoire Image, ville, environnement), valorisable la fois dans la rubrique Socit et Rseaux et Plante et Univers

    Ds lors, il s'agissait en quelque sorte de rsoudre une quation gante plusieurs variables. Pour m'aider dans cette tche, je disposais heureusement des outils et connaissances du service communication.

    Le service communication : la mmoire vive du CNRS

    Tout d'abord, le service ralise tout au long de l'anne une revue de presse partir des journaux nationaux et rgionaux comme les DNA ou L'Alsace. Chaque article relatif l'activit d'un laboratoire de la dlgation vient alors alimenter un classeur ddi cette collecte, qui ponctue le dbut des journes de travail d'Olivier Fly. Compos de 152 coupures, la revue de presse 2012 du service m'a permis d'identifier et de jauger plus rapidement les faits marquants mdiatiss durant l'anne, tout en me sensibilisant la nature de ses sujets et la faon dont ils avaient t traits par la presse. J'ai aussi intgr mon document de synthse les quelques sujets qui, sans avoir t remonts par les units, avaient tout de mme bnfici d'une couverture presse et retenu mon

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    (10)source : www.legifrance.gouv.fr

  • attention, comme les sujets propres l'activit du CNRS en rgion mais qui ne pouvaient pas avoir t remonts par une unit en particulier (voir ci-aprs, le cas de l'IDEX).

    Je me suis aussi appuy sur les sujets retenu par la Dircom pour le rapport d'activit national, transmis courant mars, et dont certains provenaient ncessairement de la dlgation Alsace.Ce point a d'ailleurs suscit des interrogations chez les services communications des autres dlgations. Certains responsables se demandaient s'il tait utile de reprendre les sujets rgionaux qui taient dj dans le rapport national, librant par la mme occasion de l'espace au profit d'autres sujets moins mdiatiss pendant l'anne. L'argument est comprhensible, mais depuis le premier complment, le service communication en Alsace estime qu'un sujet retenu pour le rapport d'activit national a autant de raison, si ce n'est plus, d'tre repris dans le complment rgional. Par ailleurs, le nom de l'unit l'origine d'un fait marquant n'est pas prcis dans l'dition nationale, contrairement au complment rgional. C'est ce dernier point de vue qui a t approuv par l'ensemble des dlgations.

    Ensuite, j'ai surtout pu compter sur les connaissances de mes collgues. L'exprience de Michle Bauer la tte du service lui a permis d'acqurir une connaissance trs exhaustive des units, des directeurs, des chercheurs et de leurs parcours au CNRS. Cela m'a permis, entre autres, de slectionner plus rapidement les faits marquants des units qui font l'effort de participer la communication du CNRS (intervention aux Mardis du CNRS par exemple) et de gagner du temps pour examiner ceux des autres units. De son ct et en tant qu'ancienne chercheuse en biologie cellulaire, Anne Bresson a su identifier les sujets de valeur de cette discipline que je qualifierais de nbuleuse, tant personnellement plus aguerri aux sciences lies la chimie des matriaux et aux techniques d'analyses instrumentales. En combinant nos efforts et en gardant l'esprit les critres de slection, nous avons retravaill chaque tableau thmatique, afin de distinguer les sujets dont la porte mdiatique tait intressante au regard des objectifs et du public vis (voir annexe 8).

    Nous avons aussi veill ne pas crer de redondance avec la brochure 2011. Par exemple, un sujet repris par En direct des labos et intitul Dcoder le vivant : les dessous du ribosome (publication dans Nature), prsentait les rsultats de recherche d'une quipe dont les rsultats prcdents, sur le mme thme, avaient dj fait l'objet d'un article dans 2011, une anne avec le CNRS en Alsace (Le ribosome la loupe, p.8). Le sujet actuel tait nanmoins prioritaire dans la liste de l'unit et avait de plus t slectionn pour une brve dans le rapport d'activit national. J'ai suggr une alternative, savoir mentionner ce nouveau rsultat dans le portrait du responsable d'quipe, rcompens par une mdaille d'argent en 2012. Le hasard fait bien les choses.

    A l'issue de ce premier mois, le contenu d'un premier chemin de fer tait tabli pour tre propos la premire runion du comit de rdaction.

    2. Choix ditoriaux et validation

    Les rubriques scientifiques

    Les rubriques scientifiques de notre premier chemin de fer totalisaient 32 brves et sept tlex, quasiment tous issus de publications scientifiques. Les sujets slectionns ont t agencs selon les cinq champ thmatiques dcrits prcdemment (voir p.14). Un peu plus de la moiti des sujets avait bnfici d'une valorisation sous la forme de CP ou d'articles EDL, majoritairement rpartis dans les rubriques Le vivant et Matire, matriaux.

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  • Parmi les plus relays par la presse locale et nationale en 2012 peuvent tre cits les tudes et rsultats scientifiques suivants :

    Dtourner le virus du Sida pour lutter contre le cancer Le Vivant (UPR Architecture et ractivit de l'ARN)

    Exprimenter d'autres modes de scrutin le 22 avril 2012 Socits et rseaux (UMR Bureau d'conomie thorique et applique)

    Un dtecteur d'explosifs hors-norme qui s'inspire des antennes d'un papillon Matire, matriaux (UMR Nanomatriaux pour les Systmes Sous Sollicitations Extrmes et UMR Laboratoire des matriaux, surfaces et procds pour la catalyse)

    Par ailleurs, deux sujets prdestins aux rubriques Le vivant offraient la possibilit d'tre abords sous des angles diffrents, ceux-ci ont t proposs en complment d'autres rubriques plus maigres en faits marquants :

    Implication des horloges internes dans l'obsit Socits et rseaux (UPR Institut de neurosciences cellulaires et integratives)

    Euglena mutabilis, fournisseur de matire organique Plante et Univers (UMR Gntique molculaire, gnomique et microbiologie)

    A ce stade nous n'avions pas encore dfini les articles focus des rubriques, prfrant y songer ds que tous les sujets d'articles scientifiques seraient valids par le comit scientifique.

    et les rubriques institutionnelles !

    Pour 2011, la Une du complment avait trs logiquement t attribue Jules Hoffmann qui, aprs avoir reu la mdaille d'or du CNRS (plus haute distinction scientifique en France), s'tait vu dcerner le prix Nobel de physiologie et de mdecine 2011 pour ses travaux sur l'immunit inne chez les insectes. Lvnement avait t repris par deux articles, l'un dans la rubrique Temps forts scientifiques, l'autre dans la rubrique Talents.

    Cette anne, il est apparu vident travers la revue de presse 2012 que la Une du complment rgional serait rserve la nomination de l'universit de Strasbourg parmi les trois premiers laurats 2012 des projets IDEX (Initiative d'excellence). Porte par l'Universit, l'Inserm et bien entendu le CNRS, l'IDEX Unistra est finance hauteur de 750 millions d'euros par les investissements d'avenir de l'Etat et vise la cration d'un ple d'enseignement suprieur et de recherches pluridisciplinaires de rang mondial.

    Parmi les autres sujets d'articles retenus dans cette rubrique, l'un concernait le premier colloque international labellis par l'Institut Charles Sadron (premier des dix faits marquants remonts par l'unit), un autre, compos partir des informations collectes, serait ddi l'acquisition des nouvelles infrastructures et des quipements indits de la circonscription Alsace. Enfin ,c'est sur cette page qu'il a t dcid de prsenter cette anne les chercheurs alsaciens distingus par les mdailles du CNRS (deux mdailles d'argent, une mdaille de bronze) ainsi qu'une liste des prix ligibles la prime d'excellence scientifique.

    La rubrique Producteur et diffuseur de connaissances reprenait les mmes thmatiques que 2011 (voir p.13).

    Mais c'est surtout la rubrique Partenariats et Valorisation qui a suscit le plus d'interrogations. Il est trs vite apparu que cette double page tait une fentre ouverte sur une varit considrable de

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  • projets institutionnels et scientifiques plutt difficile dmler. Entre les dpts de brevets, les conventions de collaborations, les laurats d'appels projet innovants, les programmes de recherches nationaux ou internationaux, avec des partenaires institutionnels ou des entreprises quel tait le fil rouge qui permettrait de lier ces faits marquants sur une seule double page ? La plupart des informations n'avaient d'ailleurs pas t assez prcises par les units et il est apparu vident aux yeux de mes collgues que toutes n'avaient pas remont ce type d'informations. Ds lors pourquoi retenir une information au dtriment d'une autre, inconnue mais peut tre plus importante ?Une investigation internet ainsi qu'une premire entrevue avec Christine Brunel, responsable du service partenariat et valorisation (SPV) de la dlgation nous a permis de composer une premire proposition d'articles, en sachant que cette rubrique serait la plus mme d'voluer l'issue de la premire runion du comit de rdaction (voir ci-aprs).

    Premire runion du comit de rdaction et conclusions

    La premire runion du comit de rdaction a eu lieu le 02 avril. J'avais prpar pour l'occasion un document de synthse envoy chaque membre du comit par email. A travers les premires pages, je rappelais les objectifs du complment rgional, le format dcid par la Dircom, les critres de slection des sujets et l'ordre du jour :

    Validation des critres de choix ditoriaux, des rubriques et du chemin de fer 2012 Validation des choix d'articles scientifiques et institutionnels Proposition de dates pour les prochaines runions

    Je prsentais aussi, en page 3 et 4, le chemin de fer en l'tat avec mention des sujets institutionnels et des units slectionns dans les pages scientifiques, ainsi qu'un tableau de rpartition de toutes les units en regard du chemin de fer (voir annexe 9). La suite de ce document de 32 pages reprenait en dtails les faits marquants retenus pour chaque rubrique : nom de l'unit, titre et rsum transmis par l'unit, ordre de priorit, existence d'un CP ou d'un article EDL avec lien internet, nom du chercheur, revue scientifique lorsqu'il s'agissait d'une publication, format de l'article (brve ou tlex). En complment de ce document principal, j'avais joint un deuxime document qui recensait les tableaux de faits marquants qui avaient t carts de la slection.Les membres du comit scientifique ont donc pu dcouvrir en amont de la runion le rsultat de ce premier mois de stage.

    D'un point de vue personnel, cette runion (ainsi que les suivantes) m'a permis d'entrevoir l'environnement socio-professionnel des scientifiques de haut-rang. L'ambiance tait cordiale et dtendue et pouvait subitement virer une altercation de points de vue presque comptitifs. Par exemple, les directeurs d'units se sont levs l'unanimit contre l'unique fait marquant remont par un de leurs confrres ne faisant pas partie du comit. Le sujet, une publication scientifique retenue pour la rubrique Matire, matriaux, tait jug beaucoup trop fondamental, donc inappropri pour le public vis. J'ai nanmoins clairement peru derrire cet argument, somme toute valable, un lan de critiques professionnelles l'encontre de ce directeur d'unit et il a t dcid de solliciter le laboratoire pour l'envoi d'au moins deux autres faits marquants. Une autre proposition d'article ayant fait l'objet d'un CP, et mme retenue pour le rapport d'activit national, a t purement et simplement retire la demande expresse de la dlgue rgionale. Cette publication scientifique, issue du travail collaboratif entre deux units de la dlgation, se voyait apparemment disputer la renomme par ses deux auteurs depuis quelques temps et constituait, de fait, une situation sensible dans laquelle il aurait t difficile de trancher entre les deux protagonistes.

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  • Mis part ces quelques dtails, la quasi-totalit des sujets de rubriques scientifiques a t valide. Comme nous nous y attendions, c'est bien la rubrique Partenariats et valorisation qui a suscit le plus de dbat. Certain directeurs d'units n'avaient pas saisi l'importance de remonter ce type d'information et avaient, pour l'occasion, un nouveau fait marquant proposer, quivalent ceux dj prsents. Une seule double page ne suffisait donc plus et, malgr le plan d'uniformisation des complments 24 pages voulu par la Dircom, les membres du comit scientifique se sont tous prononcs pour un maintien de format 28 pages, l'image de l'dition 2011, soit trois rubriques institutionnelles en fin de complment et non plus une seule (voir annexe 10).

    Avec du recul

    A l'issue de cette premire runion nous nous sommes donc replongs dans le contenu institutionnel du complment et sommes parvenus un compromis capable de contenter la fois la Dircom et le comit scientifique. En r-tudiant le chemin de fer, le caractre indispensable de la rubrique Producteur et diffuseur de connaissances s'est rvl bien faible compar aux autres rubriques. Les sujets proposs taient en effet tous trs semblables aux ditions 2010 et 2011 : article et diagramme redondant sur le nombre de publications scientifique en Alsace sur une page, mmes actions de mdiation scientifique que les annes passes sur l'autre page (fte de la science 2012, opration Ose la recherche 2012, concours C'Gnial 2012, etc). Il a t convenu de supprimer cette rubrique au profit d'une deuxime rubrique institutionnelle en fin de brochure, repassant ainsi un format de 24 pages. Quelques sujet d'articles ont nanmoins t repchs pour figurer sous la forme de tlex, principalement travers la rubrique Socits et rseaux.

    Le nouveau chemin de fer ainsi tabli (voir annexe 11) a t valid par le comit de rdaction lors de sa deuxime runion. Le contenu des deux nouvelles rubriques institutionnelles, nommes titre provisoire Partenariats scientifiques et Partenariats industriels, a continu voluer tout au long de mon stage.

    Nous avons en effet sollicit les comptences du service partenariat et valorisation de la dlgation a plusieurs reprises, afin de cerner et dfinir les sujets retenir pour ces deux rubriques. Indiscutablement, la nature des informations traites travers ces rubriques tait sous tout les angles bien plus complexe qu'un sujet de recherche scientifique fondamental. A travers nos investigations, plusieurs expressions, venant notamment de la part du personnel du SPV, sont venus illustres cet univers particulier. Si les notions de mille-feuille d'informations ou d'enchanement de poupes russes se rapprochaient de cette complexit, l'image la plus juste mes yeux a t propose par Michle Bauer : un mikado d'informations. Un rseau o il est trs difficile de distinguer les liens forts des liens faibles qui lient ces informations, et qui propose une nouvel agencement chaque fois que l'une de ces informations est manipule.

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  • 3. Ecriture, corrections et chercheurs

    Mthode de travail

    Mes premiers crits du mois d'avril ont t des sries d'e-mail pour informer chaque unit des sujets retenus par le comit de rdaction. J'adressais chaque e-mail au directeur d'unit, au correspondant communication et au(x) chercheur(s) concerns. J'en profitais pour me prsenter, expliquer brivement mon rle dans la conception du complment rgional et indiquer que je serai amen prendre contact avec les chercheurs au fur et mesure de mon travail de rdaction. J'ai eu trs peu de rponses en retour, ce qui n'tait de toute faon pas l'effet escompt, ces e-mails n'tant qu'informatifs.

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  • J'ai commenc mon travail de rdaction par les rubriques scientifiques dont le contenu tait valid. Ma capacit vulgariser un sujet de recherche scientifique, parfois fondamentale, s'est articule entre mes connaissances personnelles, la qualit de mes recherches et mes changes avec le chercheur. Chacune de ces actions a permis de combler les lacunes d'une autre.

    Mon premier rflexe a t de dcouvrir les diffrentes sources crites relatives au sujet, disponibles au service communication, sur le rseau intranet de la dlgation ou l'internet : communiqu de presse, CNRS le journal, articles En direct des labos et/ou articles de presses. Plus rarement, il est arriv que mes recherches sur l'internet me fasse dcouvrir un court reportage vido traitant le sujet(11). Si la clart de ces informations me permettait parfois de rdiger un article sans avoir mme solliciter pralablement le chercheur, c'tait plus rarement le cas lorsque le sujet n'avait fait l'objet d'aucune valorisation durant l'anne. Les seules ressources dont je disposais tait alors le rsum de la publication scientifique, que je trouvais dans les archives du site internet de la revue, et le chercheur.

    J'ai contact par tlphone les deux tiers de la quarantaine de chercheurs impliqus par les sujets d'articles. Lorsqu'un chercheur tait difficilement joignable, le correspondant communication de l'unit tait un relai efficace pour favoriser notre mise en relation, si le chercheur n'tait tout simplement pas absent ou en dplacement. J'ai entretenu des changes e-mail avec tous les chercheurs, except pour deux d'entre eux ou seul le correspondant communication tait mon contact.

    Les chercheurs contacts par tlphone se sont toujours montrs disponibles et motivs par le but de ma demande. La dure d'un entretien dpendait de mon degr de comprhension du sujet que j'affinais par des prises de notes immdiates au fur et mesure de la discussion (voir annexe 12). En retour, leurs questions portaient gnralement sur le concept de la brochure et le format de l'article paratre. Je leur rappelais donc que le texte serait concis et comprhensible pour un public non averti (mais tout de mme cultiv) et j'en profitais galement pour leur demander tout type d'illustrations en lien avec le sujet, qu'ils pourraient me renvoyer avec la correction du texte. Il est arriv que des chercheurs m'envoient par mail, l'issue ou mme pendant l'entretien, des articles de synthse qu'ils avaient dj eu l'occasion de rdiger, voire l'intgralit de leur publication scientifique. Quoiqu'il en soit, aucun change ne s'est rvl ingrat pour mon travail de rdaction.

    Lart de dompter les mots

    Tous les sujets de recherche ont russi susciter ma curiosit, suivie par une relle envie d'apprendre. Je me suis mme surpris dcouvrir avec fascination, et surtout sans contrainte, les sciences biologiques que j'avais pourtant dlaisses depuis le lyce au profit des sciences technologiques.

    Les vritables contraintes tenaient en la taille du texte (pour rappel, des brves de 500 700 signes maximum), qui limitait la structuration de l'article en seulement 4 ou 5 phrases. Par ailleurs, il convenait d'isoler les informations pertinentes du sujet de recherche, dvoiler l'intrt scientifique, conomique ou socital aux yeux du profane : quels sont les objectifs viss par l'tude, que savent les chercheurs et qu'observent-ils, quelles sont les techniques employes et quelles sont les conclusions

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    (11)voir par exemple : http://videos.tf1.fr/infos/2013/maladies-rares-des-nouveaux-traitements-cibles-7858854.htmlhttp://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-recherche-le-recepteur-de-la-vitamine-d-enfin-modelise-6451.asp?1=1#

  • Par exemple, une brve de la rubrique Le vivant pouvait respecter la structure logique suivante :1. prsentation des acteurs (cellule, protine, virus, maladie...) 2 phrases2. description des mcanismes cellulaires tudis 2 phrases3. intrt thrapeutique de la recherche 1 phrase

    La concision tait donc de rigueur et une telle structure limitait les angles d'approche du sujet. De plus, face la complexit de certains sujets, il tait essentiel de ne pas rendre le texte aussi bref qu'incomprhensible. Dans la mesure du possible et lorsque l'exercice s'y prtait, j'illustrais le sujet de recherche avec un vocabulaire mtaphorique et adapt afin de raccrocher le lecteur des notions connues.

    Exemples (articles paratre dans 2012, une anne avec le CNRS en Alsace):

    Titre : Les voies de la douleur (ne) sont (plus) impntrables

    Ancrs la surface des cellules, les rcepteur-canaux P2X2 assurent le passage temporaire dions travers la membrane cellulaire. CeCe permabilit dpend dune molcule cl , lATP. Aprs avoir localis le site dacHvaHon du rcepteur, sa serrure , les chercheurs se sont intresss aux rouages qui caractrisent son ouverture. Ltude des tats ouvert et ferm a mis en vidence un mouvement de mchoire qui se referme sur lATP et entraine lvasement du canal ionique. CeCe idenHcaHon prcise du mcanisme est un atout prcieux pour lavenir des thrapies analgsiques, car ces rcepteurs parHcipent aux voies de signalisaHon de la douleur.

    662 signes, brve avec illustraHonRubrique Le Vivant , p.6

    Titre: Un virus dans la ligne de miR-27

    Lors dune infec8on virale, la cellule devient le thtre dune lu>e stratgique entre elle-mme et lagent infec8eux venu sy dvelopper. Pour parvenir ses ns celui-ci doit pirater son avantage les mcanismes de dfense de son hte. Cest le cas du cytomegalovirus, virus de lherps qui, pour contrer lac8on du microARN miR-27 produit par la cellule pour le dtruire, cre son tour un ARN viral dintercep8on, vritable an8missile cellulaire. Ce>e dcouverte vient enrichir les connaissances des interac8ons virus-htes, ncessaires au dveloppement de nouvelles thrapies an8virales.

    608 signes, brve sans illustra8onRubrique Le vivant , p.7

    L'ide du style de vocabulaire employ pouvait apparatre de faon vidente ou l'occasion de mon entretien avec le chercheur.

    Des scientifiques ont tudi ... , les chercheurs ont dcouvert... , etc, travers le travail de rdaction, la personnalisation des articles par les chercheurs m'est apparu comme un rflexe qu'il fallait limiter. Si cela pouvait s'avrer judicieux pour souligner l'ingniosit d'une quipe de recherche, personnaliser tous les articles de cette manire seraient devenus trs rptitif d'un texte l'autre. Rgulirement j'ai donc choisi de personnifier le sujet d'tude (un parasite, un dtecteur rvolutionnaire, ...) ou l'tude elle-mme (la gomorphologie, la minralogie, ).

    et les tournures de phrases

    Ces notions que je me suis employ dvelopper travers la rdaction, ncessitaient bien sr des tournures de phrases propices une lecture agrable et fluide. Si l'inspiration tait la cl pour rdiger des articles rapidement, elle ntait pas non plus systmatique.

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  • Pour un article en particulier et malgr la parfaite comprhension du sujet de recherche, confirm par un change avec le chercheur, le manque d'inspiration a fait place un travail de composition que je qualifierais de texte Frankenstein : un assemblage d'lments du communiqu de presse.

    D'autres fois c'est le sujet de recherche lui mme qui rendait la tche difficile. Dans ce cas, la sollicitation d'un il neuf au sein du service communication permettait de dbloquer rapidement l'article en cours de rdaction et d'voluer ainsi vers une version simple et efficace.L'article suivant est un exemple de ce travail collaboratif avec Anne Bresson. Je n'ai malheureusement pas conserv les diffrentes tapes qui ont abouti cette version et qui aurait pu constitu une annexe intressante pour rendre compte des remaniements qui ont permis de rduire le texte tout en maintenant la primaut de la recherche un degr de comprhension acceptable :

    Titre : Myopathie myotubulaire : lenqute progresse

    La myopathie myotubulaire est une maladie gn:que caractrise ds la naissance par une dgnrescence musculaire. Elle rsulte de laltra:on dune enzyme spcique, la myotubularine (MTM1). Contre toute aGente, des chercheurs ont constat que lac:vit enzyma:que de MTM1 ntait pas corrle la svrit de la maladie. Ce rsultat, conrm par une rgnra:on musculaire observe chez des souris myopathes traites avec une forme inac:ve de MTM1, oriente dsormais la recherche vers le rle prcis de ceGe enzyme dans la maladie.

    541 signes, brve avec illustra:onRubrique Le Vivant , p.9

    Jeux de mots, dtournements d'expressions, mtaphores , j'ai beaucoup apprci ces petits exercices de gymnastique crbrale qui consistaient titrer les articles. Un titre accrocheur, qui plus est pour un article scientifique, a d'autant plus de chance d'intriguer le lecteur et de lui donner envie de dcouvrir les quelques lignes qui suivent. L'information vhicule par cette courte phrase peut prciser les mots cls, indiquer le thme ou le sujet de l'article et mme fournir une information supplmentaire et non reprise travers le texte par conomie de signes.

    Quelques exemples de titres d'articles paratre dans 2012, une anne avec le CNRS en Alsace:

    Les bnces d'une mise l'IDEXIl y a un os dans l'artreDormir ou grossir, il faut choisirDes noyaux qui ont la mmoire dureUn eet papillon explosif ! Stupeur et tremblement en Italie...

    Trois tapes de corrections

    Les textes ont tous bnfici d'une triple correction. Ceux-ci passait tout d'abord par une premire correction au sein du service avec Anne Bresson et Michle Bauer, avant d'tre envoys aux chercheurs pour correction et/ou validation.

    Malgr ma demande de veiller respecter la taille du texte, la majorit des versions corriges revenaient toujours des laboratoires avec un excdent de signes. De plus le vocabulaire utilis tait souvent complexe et n'avait pas vocation corriger mais prciser davantage la recherche.

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  • Exemple d'article valid par le service communication et propos au chercheur :

    Proposi'on de 'tre : Les gosciences au service de larchologie

    Localise dans le delta du Nil, la cit dAvaris tait b9e sur une branche an9que du euve. Ltude du palo-paysage du site a rvl lemplacement de sa zone portuaire, jusque-l inconnue. Prospec9ons gomagn9ques, analyses et data9ons de sdiments ont ainsi retrac lhistoire dun bassin naturel, dont la gomorphologie et les connexions avec le Nil ont favoris la construc9on de ce port uvial, le plus ancien en Mditerrane. Profond dau moins quatre mtres pour une supercie de douze hectares, il a assurment contribu au pres9ge conomique et militaire de ceJe cit qui vit rgner la dynas9e Hyksos en Egypte, il y a 3600 ans.

    651 signes

    Corrections propose par le chercheur :

    Proposi'on de 'tre : Les gosciencesa gomorphologie uviale au service de larchologie

    Localise dans le delta du Nil, la cit dAvaris tait b

  • Mise en forme des textes et organisation des rubriques

    La mise en forme des textes et des rubriques a engendr plusieurs jeux de questions-rponses entre la Dircom et les dlgations qui taient toutes confrontes aux mmes interrogations (voir annexe 13).

    Par exemple, avec chaque texte sont mentionns la revue scientifique, la date de publication de l'tude ainsi que le nom complet de l'unit l'origine de l'tude. Il est apparu trs vite que plusieurs publications scientifiques rsultaient de collaborations entre diffrents laboratoires. Lorsqu'il s'agissait d'une collaboration entre deux voire trois units de la dlgation, nous avons choisi de mentionner toutes les units, mme si une seule avait remont le fait marquant. Lorsque l'tude regroupait une unit de la dlgation et d'autres laboratoires (jusqu' cinq partenaires), il a t dcid de ne mentionner que l'unit de la dlgation si elle tait le leader de l'tude ou d'indiquer le caractre national ou international du partenariat dans le cas contraire.

    Le critre de slection des focus de chaque rubrique a aussi t fix. Les brves mises en valeur sous cette forme correspondent aux sujets fort impact scientifique et/ou socital. Si le choix pour certaines rubriques tait vident comme les sujets couramment repris dans les mdias, d'autres rubriques composes partir de sujets n'ayant pas t relays par la presse imposaient d'autres critres de slection. Cette anne ce fut le cas notamment pour la rubrique Plante et Univers. Ma prfrence s'est porte sur une tude environnementale d'envergure ralise sur le secteur de la communaut urbaine de Strasbourg et de la ville de Kehl, en Allemagne. Cette tude avait de plus bnfici d'un financement rgional li au dveloppement de la surveillance atmosphrique initi par la CUS.

    Un second problme s'est pos pour la mme rubrique. Cette anne, seul un sujet, qui plus est trait sous la forme d'un tlex, avait trait aux sciences de l'univers. Les autres articles de la rubrique taient soit lis aux sciences de l'environnement, soit aux sciences de la Terre. Le rubriquage des complments rgionaux tant moins exhaustifs que celui du rapport d'activit national (rubriques et sous-rubriques titres), nous avons envisag de rebaptiser cette rubrique Environnement, plante et Univers . Une autre dlgation tait confront au mme dilemme et souhaitait renommer sa rubrique Matire, matriaux Energie, matire et matriaux . Ces solutions ont t dconseilles par la Dircom pour une raison vidente : la taille du titre, trop grande pour tenir en une seule ligne sur une largeur de page, compte tenu de la police de caractre impose. Nous avions comme choix soit d'apposer au dessus de chaque article un sur-titre, dfinir selon la thmatique scientifique (pollution, sisme, galaxie...), soit de regrouper les articles de mme nature ensemble sur la double page. Nous avons opt pour cette deuxime solution en soulignant le caractre environnemental de la rubrique travers son chap (environ 300 signes sous le titre). La premire solution aurait impos, dans un souci de cohrence travers la brochure, de sur-titrer tous les autres articles, ce qui aurait gaspiller l'espace des autres rubriques inutilement.

    4. Iconographie

    Des images de qualit

    la recherche iconographique s'est droule au fur et mesure de mon travail de rdaction. Il s'agissait pour chaque rubrique de crer une banque d'images consquente (autant avoir l'embarras du choix) et de trs bonne qualit. Une impression fine sur papier ncessite une rsolution d'image de 300 pixels/pouce et doit tre de taille apprciable. Tous les articles du complment rgional ne

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  • bnficient pas d'une illustration. Pour une lecture agrable, il est ncessaire d'arer l'espace disponible sur la double page d'une rubrique, ce qui ne laisse de la place que pour 3 4 images au maximum. Celles-ci sont slectionnes pour leur qualit esthtique et leur capacit complter l'information scientifique des articles qu'elles accompagnent. J'ai donc privilgi les photos, les images graphiques et les reprsentations en trois dimensions qui apportaient des lments de rponses et/ou des informations complmentaires non mentionnes travers les articles.

    Mes premires sources iconographiques ont t les communiqus de presse et les articles En direct des labos. La plupart taient illustrs et les images disponibles sur la photothque nationale, l'espace de travail partag du service communication ou plus directement auprs du chercheur. J'ai commenc par proposer aux scientifiques, en mme temps que je leur envoyais un article corriger, de me transmettre, avec leurs corrections, tout type d'illustrations li au sujet de recherche. Je me suis vite rendu compte que cette dmarche n'tait pas trs efficace, car les images envoyes avec la correction pouvaient tre de mauvaise qualit et, malgr ma demande, les chercheurs oubliaient soit la mention du crdit soit une proposition de lgende ; des lments que j'aurais pu faire corriger avec le texte si les illustrations m'avaient t transmises l'issue des entretiens tlphoniques. Une erreur trs vite corrige dans ce sens (voir annexe 14), mais qui ne m'a pas vit de re-solliciter plusieurs reprises les premiers scientifiques contacts pour obtenir des qualits d'images suprieures ou faire corriger des lgendes. Bien que cela n'ait pas sembl les dranger, ce manque d'anticipation ne m'a pas fait gagner du temps.

    Moins frquemment, j'ai aussi eu l'occasion de rcolter des iconographies l'extrieur du CNRS. L'une de ces expriences, la plus satisfaisante, a t l'obtention d'une illustration de style bande dessine auprs d'un dessinateur belge, en complment de l'article et de la photo suivante :

    Ide &tre : Esclaves, mme outre-tombe !

    Il y a quelque 6000 ans (nolithique rcent), les popula?ons de lEurope moyenne, sdentarises et organises en socits villageoises, enterraient leurs morts en posi?on ftale dans des fosses circulaires. Recenses sur une zone gographique large, plusieurs spultures ont rvl aux cots du dfunt dautres corps dans des posi?ons aberrantes. Ces individus, apparemment excuts et jets sans mnagement dans la tombe, auraient t des esclaves vic?mes dune coutume mor?fre pra?que par nos anctres, rvlatrice dun contexte social ingalitaire.

    554 signesRubrique Socits et rseaux , p.11

    Crdit photo : Anta Archologie

    La photo avait t propose par l'unit en mme temps que la collecte des faits marquants avec la mention suivante : Tombe morts daccompagnement. Didenheim (Haut-Rhin).

    A l'occasion d'une premire recherche d'information sur l'internet, j'ai trouv un article relatif cette campagne de fouille archologique dans un numro de la revue Pour la Science, accompagn cette fois d'une illustration (voir annexe 15) :

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  • La concordance entre les lgendes et la photo issue de l'unit ne pouvait laisser de place au doute. Les nom et prnom du dessinateur m'ont trs vite amen sur son site web personnel(12), partir duquel ses coordonnes m'ont permis de le contacter. Un coup de tlphone et quelques changes e-mail plus tard, celui-ci me transmettait son illustration dans un format numrique d'excellente qualit (300dpi, 36x25cm), avec son accord explicite pour l'utilisation et la mention obligatoire du crdit, Pour la Science/Benoit Clarys.

    Cet article est l'un des rares de 2012, une anne avec le CNRS en Alsace bnficier d'une double illustration (voir annexe 16). Cette association texte/photo/dessin est un exemple d'quilibre idal entre une information scientifique et sa mise en valeur, la suppression de l'un de ces trois lments n'aurait pas la mme porte.

    Droit d'utilisation des publications scientifique

    Bien que les publications scientifiques soient essentiellement composes, en plus du texte, de diagrammes et autres graphiques peu propices un usage dans le complment rgional, car trop scientifiques , quelques-unes m'ont rserves de bonnes surprises, comme ces deux cartographies qui accompagnent le focus de la rubrique Plante et Univers (voir p.27) :

    Ide &tre : Pollu'on urbaine, les arbres tmoignent

    Expose aux alas des dpts atmosphriques, lcorce des arbres est un excellent indicateur du degr de pollu'on environnementale. Lanalyse gochimique de 73 chan'llons prlevs dans les zones urbaines et pri-urbaines de Strasbourg et Kehl (Allemagne) a permis des chercheurs de cartographier lintensit et la nature des retombes issues de lac'vit humaine. Pour cela, ils ont tabli un nouvel indice de pollu'on intgrant 15 lments traces dont certains toxiques comme larsenic, le plomb ou le cadmium. Ltude met surtout en avant le poten'el du traage isotopique des lments qui, grce une signature chimique donne, rvle la source polluante et donc son impact sur la qualit de lair.

    710 signesRubrique Plante et Univers , p.14

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    Cet ancien habitant de la rgion de Didenheim, en Alsace, n'est pas mort seul. Nous ignorons pourquoi, mais il s'est fait accompagner dans la mort par trois personnes, dont deux enfants (sur ce[e vue d'ar'ste, seul un des enfants est reprsent).

    Benoit Clarys

    (12)source : www.benoit-clarys.be

  • (lgende :) A gauche, lindice dintensit pointe la pollu7on des axes autorou7ers et de la zone portuaire (en jaune). A droite, la distribu7on isotopique du plomb est un indicateur des sources industrielles (en rouge) et automobile (en violet et bleu)

    LHyGeS/Florence Guguen

    Dans ce cas de figure, il fallait nanmoins se renseigner sur les droits de reproduction qui n'taient plus du ressort des scientifiques. En effet, lorsqu'un chercheur voit l'une de ses publications retenue par une revue scientifique, il cde ses droits la maison d'dition avec le privilge d'tre publi et de voir ventuellement son travail cit dans les publications de ses confrres. La plupart du temps, le scientifique ne sait pas lui-mme sous quelles conditions peut tre rutilise l'une de ses iconographies et, mme sollicite, l'dition de la revue n'est pas prompte fournir ce type d'information. Ainsi, un scientifique, toujours sans rponse aprs avoir envoy un deuxime formulaire de demande auprs de son diteur, m'a autoris reproduire l'une de ses illustrations, qu'il m'a transmise en haute rsolution, en me demandant nanmoins d'attribuer le crdit la revue scientifique.

    Dans le cas du focus Plante et Univers, plusieurs indices nous ont laiss supposer que ces deux cartes pouvaient tre reproduites. Tout dabord, celles-ci taient tlchargeables en format pdf ou powerpoint partir de la publication en ligne, ensuite, en interrogeant une base de donne trs exhaustive et relative au copyright des revues scientifiques(13), la correspondante communication de l'unit a laiss entendre une grande souplesse d'utilisation de la publication. Enfin en effectuant quelque recherche sur le site de la revue scientifique j'ai pu trouver la mention suivante sur une page intitule How authors can use their own journal articles (14) :

    "As a journal author, you have rights for a large range of uses of your article, including use by your employing institute or company. These rights can be exercised without the need to obtain specific permission"

    Couverture !

    Enfin, l'image de couverture ! La plus importante puisque celle-ci invite le lecteur dcouvrir le nouveau complment rgional. L'image de couverture est dtermine selon son esthtisme et sa haute valeur scientifique en lien avec l'un des sujets abord travers la brochure. La couverture des complments rgionaux 2010 et 2011, se rapportaient aux sciences du vivant. Cette anne, ma premire proposition, et la seule l'heure actuelle, diffre des ditions prcdentes et s'est impose d'elle mme :

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    (13)source : www.sherpa.ac.uk/romeo/search.php(14)source : www.elsevier.com/

  • Qu'est ce que c'est ? Telle serait la question pose si cette photo-mystre tait prsente par un magazine scientifique junior pour inviter ses jeunes abonns la rflexion et l'imagination en attendant la bonne rponse dans le numro suivant. Il s'agit bien sr d'un objet infiniment petit, photographi au microscope lectronique, mais dont les formes plus ou moins gomtriques laisse supposer une origine plus humaine que naturelle. De plus l'objet est partiellement recouvert d'une couche de matriau, celui-ci n'est donc pas achev et plonge directement le lecteur au cur de la recherche scientifique et des prouesses possibles dans la manipulation des nanomatriaux.

    Si la Une institutionnelle du complment 2012 est attribue l'inauguration de l'IDEX (voir p.19), la Une scientifique serait sans nul doute le sujet de recherche de cette photo. L'objectif vis et atteint par les chercheurs a de quoi laisser pantois n'importe quel amateur de nouvelles technologies. Ce fait marquant made in Alsace a d'ailleurs fait le tour des mdias nationaux et internationaux avec, entre autre, un highlight dans la revue Nature et un article d'une page dans le New York Times.

    Toutefois, je ne suis pas seul juge de l'image de couverture, l'emploi de cette photo, qui plus est d'excellente qualit, doit encore tre approuv par le comit scientifique et la Dircom. Elle est par ailleurs de forme horizontale et il conviendrait de l'adapter au format A4 vertical de la brochure. Des arguments qu'il a fallu avancer pour temprer lenthousiasme du chercheur (et le mien), qui n'a autoris l'usage de cette photo que si elle faisaist la couverture. Un souhait que je partage puisque je dispose d'autres photos, reprsentant notamment l'objet fini et des agrandissements, qui seront plus appropris pour illustrer l'article, focus de la rubrique Matire, matriaux.

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    NS3E/Fabien Schnell

  • CONCLUSION

    Projet en l'tat

    A ce jour, tous les articles scientifiques ont t rdigs et valids par les chercheurs, ainsi que les articles de la rubrique Temps forts scientifiques. En ce qui concerne les deux rubriques consacres aux partenariats en fin de brochure, le travail de rdaction se poursuit, quelques articles sont en attente de correction auprs des personnes concernes et une dizaine sont encore en cours d'criture. L'article consacr l'IDEX sera rdig par la dlgue rgionale. Depuis fin mai, Olivier Fly travaille la mise en page du document. Nous collaborons rgulirement pour affiner l'agencement des rubriques scientifiques qui est quasiment achev (voir annexe 16). Le travail sur les autres pages et rubriques d'ores et dj commenc. Nous avons pris un peu de retard par rapport au rtroplanning tabli en dbut de projet, le complment rgional devrait nanmoins tre imprim et diffus d'ici la fin juillet. La troisime runion du comit de rdaction, qui n'a pas encore eu lieu, sera l'occasion de corriger et/ou valider l'ensemble des articles crits depuis la runion prcdente. Les mises en pages actuelles seront soumises l'apprciation des membres directeurs d'unit et le choix de l'image de couverture sera discut et, je l'espre, valid.

    Apports personnels

    Cette exprience au sein du service communication de la dlgation Alsace m'a permis de ctoyer des courants scientifiques trs htrogne. Malgr une certaine apprhension en dbut de stage, les dcouvrir au travers de mes discussions avec les chercheurs a t trs stimulant et enrichissant, au point, par moment, de regretter de ne pas avoir prolong mes tudes suprieures l'poque ou cela tait encore possible. Sur le plan de l'criture, la rdaction des brves m'a permis de dvelopper de nouveaux rflexes dans le traitement d'une information scientifique. Mme si certains sujets taient vraiment passionnants, le devoir de concision qui tait impos par le format des articles limitait les efforts de vulgarisation aux notions les plus pertinentes. Cela ncessitait nanmoins une comprhension assez exhaustive du sujet et, de ce fait, cette faon de procder me semble tre un excellent exercice pour dvelopper un article plus important, l'image des communiqus de presse ou des articles En direct des labos.

    J'ai pris beaucoup de plaisir rdiger, rflchir aux titres des articles et composer l'iconographie de 2012, une anne avec le CNRS en Alsace. La synergie dveloppe travers ce travail a fait mrir ma rflexion sur la conception et l'efficacit d'un support de communication telle qu'une brochure. J'ai surtout apprci me surprendre ! M'tonner de mes propres ides, russir les mettre en forme et les faire approuver est une source de gratification que je n'avais encore jamais peru dans un cadre professionnel.

    D'un point de vue personnel, l'exprience vcue depuis un an a considrablement fait voluer mes envies. En ma qualit d'tudiant de la formation continue, j'aurais apprci bnficier d'une formation plus dveloppe pour asseoir et conforter les bases de la pratique. C'est partir de ce constat que j'aimerais faire progresser mon parcours dans la communication scientifique. Intgrer un ple aux multiples comptences serait une relle opportunit pour dvelopper et conforter mes acquis. Par exemple, la musographie, que j'ai dcouvert pendant la formation l'universit, favorise la cohsion d'ides au sein d'un groupe et l'association de plusieurs outils de mdiation scientifique comme l'criture, la video, le son et le graphisme. J'espre que les connaissances transmises par le master 2 et appliques pendant ce stage au CNRS sauront favoriser ma recherche d'emploi vers un environnement similaire.

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