rapport_de_gestion_2009
DESCRIPTION
Rapport de gestion 2009 atupri.ch 2 Bilan au 31 décembre 2009 8 Annexe aux comptes annuels 2009 10 Les primes: conséquence inexorable entraînée par les coûts étant à la source 5 Effectif des assurés au 1 er janvier 2010 6 Organes et organigramme au 1 er janvier 2010 13 Table des matières Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels 12 Les Human Resources chez Atupri: environnement, organisation et processus 14 3TRANSCRIPT
2Rapport de gestion 2009
Le rapport de gestion 2009 est dédié aux Human Resources, donc au service du personnel, du point de vue de sa réalisation graphique et rédactionnelle (voir article sur les pages 14 et 15). Ceci a été fait dans la conscience que des collaboratrices et collaborateurs bien formé(e)s et motivé(e)s constituent la colonne vertébrale de toute entreprise de services. Cela s’applique tout en particulier à la santé publique – indépendamment de la forme sous laquelle elle puisse se présenter.
Index
Chiffres clés 2009 4
Les primes: conséquence inexorable entraînée par les coûts étant à la source 5
Effectif des assurés au 1er janvier 2010 6
Bilan au 31 décembre 2009 8
Compte de résultats 2009 9
Annexe aux comptes annuels 2009 10
Compte par branches 2009 11
Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels 12
Organes et organigramme au 1er janvier 2010 13
Les Human Resources chez Atupri: environnement, organisation et processus 14
Adresses et coopérations 16
3Table des matières
Mentions légales:Conception du design et prépresse : fruitcake.ch. Photos : div. zVg. Impression : ajvag.ch. Nous remercions Mme Vilma Rychener, Responsable Human Resources et le Dr. rer. pol Werner Widmer (économiste de la santé, directeur de la fondation Diakoniewerk Neumünster) de leur investissement dans la réalisation du présent rapport de gestion par le biais de leurs précieuses impulsions rédactionnelles.
4 L’essentiel en bref
Chiffres clés 2009
2009 2008 Différence en %
Primes brutes en CHF 1’000 496’012 492’699 1
Charges administratives 1 en CHF 1’000 35’599 33’372 7
Charges administratives par personne assurée 2 CHF 207 195 6
Résultat d’entreprise en CHF 1’000 -21’508 -34’849 38
Somme portée au bilan en CHF 1’000 371’605 387’599 -4
Provisions 3 en CHF 1’000 308’857 305’303 1
Réserves en CHF 1’000 39’748 61’256 -35
Total des assurés 4 164’936 169’837 -3
Collaboratrices et collaborateurs 5 167 167 0
Nombre de Service Center 5 5 0
1 Total des coûts provenant des deux secteurs LAMal et LCA (amortissements compris)
2 Par personne assurée au 31.12.2009 (171’331), respectivement 31.12.2008 (173’208)
3 Provisions = provisions constituées pour les sinistres non encore liquidés, provisions relevant de la technique des assurances LCA, pour la compensation des risques et les impôts 4 Total des assurés = état au 1.1.2010, respectivement 1.1.2009
5 Chiffres convertis en emplois à plein temps = état au 31.12.2009, respectivement au 31.12.2008
5Rapport de gestion
Les primes: conséquence inexorable entraînée par les coûts étant à la source
Franz Müller Christof Zürcher
La santé publique suisse satisfait à toute une gamme d’objectifs importants. L’intégralité de la population résidente dispose d’une assurance-maladie et d’un accès illimité à la santé publique présentant un catalogue de prestations exhaustif. Les prestations médicales répondant aux plus récents standards sont facilement accessibles et les demandeurs sont souvent très satisfaits des prestations fournies. Ces exploits sont pourtant liés à des coûts élevés.
Cette pour cette raison que nous gar-derons le souvenir de l’exercice 2009 pendant longtemps encore ; au début de l’année déjà, les médias et l’auto-rité de surveillance ont déclenché les premières discussions au sujet des dé penses maladie et des primes. Par la suite, tous les acteurs impliqués dans la santé publique n’ont cessé de diffuser de nouveaux pronostics, rectifications, répliques, nouveaux calculs et correc-tions sur une base hebdomadaire voir quotidienne. De la critique sévère, des déclarations apaisantes, explications pragmatiques ou des analyses haut de gamme émanait le fait que des solutions convaincantes et applicables furent présentées qui pourtant étaient toutes vouées à un échec précoce – comme beaucoup d’autres dans l’aspiration constante à des réformes – à cause des intérêts divergents. Reste le fait que les dépenses maladie ne cessent d’aug-menter et d’entraîner les primes de l’assurance-maladie dans leur sillage.
Il n’y a guère d’indices que les décideurs se rendent à la raison sur la nécessité de réforme radicales, et la santé publique complexe composée de 26 systèmes cantonaux où les interfaces sont rares, fait qui complique la mise en place d’une politique nationale, reste toujours peu claire pour de nombreux acteurs.
Les dépenses maladie à présent s’élèvent à env. 60 milliards de francs par an, et la tendance est à la hausse. Du côté des assurés, cette évolution s’exprime dans les primes d’assurance-maladie à verser.
Les coûts sont gé nérés par les hôpitaux et cliniques (37 %), les cabinets médi-caux (22 %), l’industrie pharmaceutique
(19%), les homes médicalisées (17 %) tandis que l’administration ne génère qu’un modeste 5 %. Les primes sont donc une conséquence entraînée par les coûts et non pas leur cause : des dé penses maladie augmentant tous les ans entraînent les primes dans leur sillage de manière inexorable. Les propositions de réforme préconisées telles qu’une caisse unique n’y chan-geront rien : une petite partie des frais administratives certes pourrait être réduite tandis que la production et la consommation de prestations de santé continueraient dans la mesure connue et avec les répercussions connues sur les coûts et les primes.
Les prestations médicales fournies sont financées par des fonds privés et publics. Env. 40 % sont financés par les ménages privés d’une part. Les assurances complémentaires, visites chez le dentiste, participations aux factures d’homes médicalisées ou médicaments en vente libre en font partie p. ex. D’autre part, les pouvoirs publics financent 60 %, c.-à-d. ils payent des subventions pour les primes d’assurance et prestations toujours inconnues au moment de «l’acquisition» par le biais des impôts. Ce n’est donc pas étonnant de voir comment chaque année plus de prestations médicales sont sollicitées ou bien produites.
Cette distinction du type de financement montre que l’augmentation excessive des coûts est imputable au domaine financé par des fonds publics. Dans la période de 2000 à 2007, le domaine financé par des fonds publics montre une augmentation de 37 %, tandis que l’augmentation du domaine financé par des fonds privés reste limitée à 18 %.
Cela signifie que si nous devons payer nous-mêmes, nous sollicitons moins de prestations médicales ; c’est l’inverse dans le domaine public étant inévita-blement financé par tout le monde. Une conclusion provocante mais justifiée peut en être tirée : l’évolution fulgurante des coûts dans la santé publique pourrait être arrêtée si nous devions reprendre plus de frais. Si par ailleurs seules des prestations médicales pour des raisons de maladie et point de prestations médi-
cales pour des raisons de santé n’étaient demandées on pourrait aboutir à une ré-duction des coûts et le réveil douloureux en automne lorsque les augmentations des primes refléteront les coûts pourrait être évité. Dans un premier temps, les assureurs-maladie doivent affronter les conditions existantes dans l’exécution de leurs affaires. Dans l’exercice 2009 aussi, période pendant laquelle Atupri a enre-gistré un bénéfice d’exploitation d’env. 1 million de francs dans le domaine des assurances complémentaires, tandis qu’une perte d’exploitation de 22,7 mil-lions de francs a été enregistrée dans le domaine de l’assurance des soins selon la LAMal. Tandis que le remboursement de prestations dans l’assurance obli-gatoire des soins montre une augmen-tation d’env. 3 % par rapport à l’année précédente, le volume des primes n’a augmenté que de 1 %. Cette évolution est surtout imputable aux optimisations des primes par les assurés.
Le bilan et le compte des résultats montrent une demande croissante en un traitement médical valable et mo-derne chez nous aussi.
Forte d’une base financière toujours saine et notre politique d’entreprise réfléchie, nous attendons l’exercice suivant avec confiance. Atupri restera un partenaire fiable pour ses clientes et clients à l’avenir aussi.
Franz MüllerPrésident du conseil de fondation
Christof ZürcherPrésident de la direction générale
Effectif des assurés au 1er janvier 2010
1.1.2010
1.1.2009
1.1.2008
1.1.2007
1.1.2006
1.1.2005
1.1.2004
1.1.2003
1.1.2002
1.1.2001
1.1.2000 91’076
112’472116’072
121’439
135’137
139’091
171’106172’635
168’807
169’837164’936
6Assurés
Effectif des assurés par couverture 1.1.2010 1.1.2009 Différence Différence en % (effectif des risques)
Assurance de base LAMal
* Assurance obligatoire des soins (AOS) 150’064 159’293 -9’229 -5.8
Indemnité journalière LAMal 3’377 3’642 -265 -7.3
Assurances complémentaires LCA
Mivita 54’520 37’933 16’587 43.7
Comforta 13’121 9’876 3’245 32.9
Denta 29’639 21’050 8’589 40.8
Diversa 47’369 65’007 -17’638 -27.1
Extra 43’594 59’293 -15’699 -26.5
Hôpital Combi 45’683 62’086 -16’403 -26.4
Hôpital 1’200 1’407 -207 -14.7
dont: avec hôtel 266 331 -65 -19.6
Indemnité journalière LCA 23’958 24’438 -480 -2.0
Assurance-accidents en cas 22’890 22’609 281 1.2 de décès et d’invalidité ADI
* Assurés LCA seulement 14’180 9’892 4’288 43.3
* Indemnité journalière seulement sans AOS 692 652 40 6.1
* Effectif total des assurés 164’936 169’837 -4’901 -2.9
* composé des chiffres «Assurance obligatoire des soins (AOS)», «Assurés LCA seulement» et «Indemnité journalière seulement sans AOS»
Effectif des assurés au 1.1.2009 par Service Center
Service Center Berne 22’505 23’224 -719 -3.1
Service Center Lausanne 24’460 26’777 -2’317 -8.7
Service Center Lugano 10’828 11’206 -378 -3.4
Service Center Lucerne 37’489 43’497 -6’008 -13.8
Service Center Zurich 69’654 65’133 4’521 6.9
Evolution de l’effectif des assurés
Effectif de l’assurance obligatoire des soins (AOS) par assurance et par niveau de franchise
1 Niveaux de franchises pour enfants
Assurance Niveau de franchise en CHF 1.1.2010 1.1.2009 Différence Différence en %
Standard 0 1) 16’341 19’280 -2’939 -15.2 100 1) 187 185 2 1.1 200 1) 452 550 -98 -17.8 300 47’122 51’959 -4’837 -9.3 400 1) 306 484 -178 -36.8 500 7’208 8’903 -1’695 -19.0 600 1) 586 767 -181 -23.6 1’000 1’948 2’696 -748 -27.7 1’500 5’825 8’864 -3’039 -34.3 2’000 1’596 2’943 -1’347 -45.8 2’500 11’996 13’731 -1’735 -12.6 Total 93’567 110’362 -16’795 -15.2
Assurance médecin 0 1) 3’479 3’477 2 0.1 de famille CareMed 100 1) 47 42 5 11.9 200 1) 121 144 -23 -16.0 300 14’360 13’685 675 4.9 400 1) 126 217 -91 -41.9 500 2’875 3’037 -162 -5.3 600 1) 247 220 27 12.3 1’000 1’485 1’714 -229 -13.4 1’500 3’728 5’034 -1’306 -25.9 2’000 1’309 2’100 -791 -37.7 2’500 5’972 4’033 1’939 48.1 Total 33’749 33’703 46 0.1
HMO 0 1) 808 629 179 28.5 100 1) 15 5 10 200.0 200 1) 36 29 7 24.1 300 5’598 4’258 1’340 31.5 400 1) 30 45 -15 -33.3 500 1’336 1’081 255 23.6 600 1) 48 22 26 118.2 1’000 806 690 116 16.8 1’500 2’296 1’923 373 19.4 2’000 864 797 67 8.4 2’500 2’976 1’364 1’612 118.2
Total 14’813 10’843 3’970 36.6
TelFirst 0 1) 859 386 473 122.5 100 1) 11 11 0 0.0 200 1) 31 32 -1 -3.1 300 1’478 942 536 56.9 400 1) 39 35 4 11.4 500 464 329 135 41.0 600 1) 102 50 52 104.0 1’000 380 316 64 20.3 1’500 1’284 1’176 108 9.2 2’000 594 610 -16 -2.6 2’500 2’693 498 2’195 440.8 Total 7’935 4’385 3’550 81.0 Total global AOS 150’064 159’293 -9’229 -5.8
7Assurés AOS
Bilan au 31 décembre 2009
Actifs Chiffres indiqués en CHF 1’000 Annexe 1 2009 2008 Différence en %
Fonds de roulement 48’860 60’350 -19
Liquidités 1 36’083 41’090
Créances 2 12’449 19’192
Comptes de régularisation actifs 328 68
Immobilisations 322’745 327’249 -1
Placements en capitaux 3 319’955 324’216
Installations d’exploitation 4 2’790 3’033
Total actifs 371’605 387’599 -4
Passifs 2009 2008 Différence en %
Engagements sur affaires courantes 21’019 19’003 11
Engagements 19’112 16’838
Comptes de régularisation passifs 1’907 2’165
Provisions 308’857 305’303 1
Assurance obligatoire des soins 120’530 129’335
Assurance indemnité journalière LAMal 115 143
Assurances complémentaires LCA 5 168’756 161’069
Compensation des risques 6 4’800 0
Autres réserves 7 14’656 14’756
Fonds et réserves 41’729 63’293 -34
Fonds 8 1’981 2’037
Capital propre
Assurance obligatoire des soins 33’635 56’308
Assurance indemnité journalière LAMal 3’112 2’912
Assurances complémentaires LCA 3’001 2’036
Total passifs 371’605 387’599 -4
8Comptes annuels
Compte de résultats 2009
1 Annexe: cf. page 10
Chiffres indiqués en CHF 1’000 Annexe 1 2009 2008 Différence en %
Produit d’assurance 490’416 484’944 1
Primes 496’012 492’699
Déductions sur le produit -5’159 -7’160
Subventions et contributions -437 -595
Autres produits d’exploitation 0 0
Charges d’assurance 498’465 483’052 3
Prestations 550’223 534’914
Participations aux frais -67’126 -66’535
Autres dépenses pour prestations 3’755 38
Variation des réserves selon la LAMal et la LCA 9 -1’146 7’497
Compensation des risques 12’759 7’138
Résultats d’assurance 11 -8’049 1’892 sans signification
Charges d’exploitation 35’599 33’372 7
Charges administratives 34’437 32’235
Amortissements 1’005 885
Autres charges d’exploitation 157 252
Résultats d’exploitation 11 -43’648 -31’480 -39
Charges et produits hors exploitation 22’140 -3’369 sans signification
Résultat financier 10 22’157 -3’246
Charges et produits extraordinaires 0 0
Impôts -17 -123
Résultat d’entreprise 11 -21’508 -34’849 38
9Comptes annuels
Annexe aux comptes annuels 2009 Les comptes annuels ont été établis en vertu des principes de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de l’Office fédéral des assurances privées (OFAP). Chiffres indiqués en CHF 1’000 2009 2008
1. Liquidités Les liquidités désignent tous les placements à court terme d’une durée inférieure à 1 an.
2. Créances Comprennent les contributions aux réductions de primes non encore versées par les cantons,
ainsi que les primes et participations aux frais facturées aux assurées, mais non encore encaissées. 8’687 9’878 Intérêts courus / Impôt anticipé 3’762 4’814 Créances pour compensation des risques 0 4’500
Total 12’449 19’192
3. Placements en capitaux Actions 105’630 123’583 Obligations 222’580 235’260 Fonds immobiliers 22’090 20’237 – Rectification des valeurs sur placements en capitaux -30’345 -54’864
Total 319’955 324’216 Les obligations sont évaluées selon le principe de la valeur minimale. Concrètement, on prend la valeur minimale entre la valeur nominale, la valeur d’acquisition et la valeur du marché. Les actions et fonds immobiliers sont appréciés à la valeur d’acquisition ou à la cote plus basse. Les placements sont réévalués en vertu des consignes de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de l’Office fédéral des assurances privées (OFAP).
4. Installations d’exploitation Mobilier et installations 1’642 2’024 Informatique 1’148 1’009
Total 2’790 3’033
Le mobilier et les installations sont amortis sur une durée de 8 ans au maximum. L’informatique (matériel ou hardware) est amorti sur 5 ans au maximum. Les montants inférieurs à 1’000 francs ne sont pas activés, et directement inscrits au compte de résultats. Montants d’assurance-incendie pour les installations d’exploitation 6’000 5’700
5. Assurances complémentaires selon la LCA Réserves pour sinistres 29’607 28’094 Réserves pour vieillissement 107’729 106’555 Réserves pour fluctuations 10’890 10’890 Réserves de garantie 20’530 15’530
Total 168’756 161’069 Les calculs se basent sur les plans d’exploitation approuvés par l’Office fédéral des assurances privées (OFAP).
6. Compensation des risques Effectif au 1er janvier 0 0 Variation de la réserve 4’800 0
Total 4’800 0
7. Autres réserves Réserves spéciales vieillesse Hôpital Combii 14’636 14’636 Réserves fiscales 20 120
Total 14’656 14’756
8. Fonds LAMal Prestations facultatives pour cas de détresse 1’071 1’084 Informatique 0 0 Caisses indemnités journalières fusionnées 508 546 LCA Prestations facultatives pour cas de détresse 402 407
Total 1’981 2’037
9. Constitution de réserves selon la LAMal et la LCA Liquidation de réserves LAMal -8’833 5’035 Constitution de réserves LCA 7’687 2’462
Total -1’146 7’497
10. Résultat financier Dépenses en capital -22’370 -13’716 Produit du capital 20’009 17’470 Variation de la rectification des valeurs 24’518 -7’000
Total 22’157 -3’246
11. Compte par branches Le résultat d’assurance, d’exploitation et d’entreprise est présenté sous forme de 3 branches distinctes à la page 11. L’assurance obligatoire des soins LAMal, les assurances complémentaires selon la Loi sur les contrats d’assurance (LCA) (celles-ci comprenant les assurances pour soins hospitaliers, les assurances complémentaires de traitement ambulatoire et l’assurance indemnité journalière) ainsi que l’assurance indemnité journalière facultative LAMal.
12. Indications relatives à l’exécution d’une évaluation du risque A partir d’une matrice de risque spécifique à l’entreprise, le conseil de fondation s’est penché sur les risques substantiels pour les comptes annuels.
Celle-ci englobe tous les risques susceptibles d’avoir une influence significative sur l’évaluation des comptes annuels.
13. Taux de la réserve de garantie – assurance-maladie LAMal Selon les dispositions de l’art. 78 de l’Ordonnance sur l’assurance-maladie (OAMal), la réserve de garantie d’Atupri doit s’élever au moins au 10 % des primes
dues (primes budgétées). La rectification des valeurs sur les placements en capitaux (chiff. 3 de l’annexe) constitue une réserve de garantie elle-aussi. Compte tenu de ces rectifications des valeurs, le taux minimum de 10 % est dépassé au 31 décembre 2009.
10Comptes annuels
Compte par branches 2009
Chiffres indiqués en CHF 1’000 Soins maladie LAMal Complément LCA IJ facultative LAMal Total
2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008
Produit d’assurance 390’267 387’211 99’625 97’192 524 541 490’416 484’944
Primes 391’959 387’601 103’529 104’557 524 541 496’012 492’699
Déductions sur le produit -1’255 205 -3’904 -7’365 0 0 -5’159 -7’160
Subventions et contributions -437 -595 0 0 0 0 -437 -595
Autres produits d’exploitation 0 0 0 0 0 0 0 0
Charges d’assurance 409’388 403’995 88’757 78’654 320 403 498’465 483’052
Prestations 468’373 457’811 81’502 76’670 348 433 550’223 534’914
Participations aux frais -66’614 -65’894 -512 -641 0 0 -67’126 -66’535
Autres dépenses pour prestations 3’675 -125 80 163 0 0 3’755 38
Variation des réserves selon la LAMal et la LCA -8’805 5’065 7’687 2’462 -28 -30 -1’146 7’497
Compensation des risques 12’759 7’138 0 0 0 0 12’759 7’138
Résultats d’assurance -19’121 -16’784 10’868 18’538 204 138 -8’049 1’892
Charges d’exploitation 16’464 15’681 19’113 17’669 22 22 35’599 33’372
Charges administratives 15’942 15’170 18’474 17’045 21 21 34’437 32’236
Amortissements 452 398 552 486 1 1 1’005 885
Autres charges d’exploitation 70 113 87 138 0 0 157 251
Résultats d’exploitation -35’585 -32’465 -8’245 869 182 116 -43’648 -31’480
Charges et produits hors exploitation 12’912 -1’949 9’211 -1’417 17 -3 22’140 -3’369
Résultat financier 12’912 -1’949 9’228 -1’294 17 -3 22’157 -3’246
Charges et produits extraordinaires 0 0 0 0 0 0 0 0
Impôts 0 0 -17 -123 0 0 -17 -123
Résultat d’entreprise -22’673 -34’414 966 -548 199 113 -21’508 -34’849
11Comptes annuels
12 Rapport de révision
Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels
Dieter Mathys Thomas Hirsig
En tant qu’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels d’Atupri comprenant le bilan, le compte de résultats et l’annexe ainsi que la gestion d’Atupri pour l’exercice clos au 31 décembre 2009.
Responsabilité du conseil de fondationL’établissement des comptes annuels conformément aux dispositions légales relè-ve de la responsabilité du conseil de fondation. Cette responsabilité comprend la conception, l’implémentation et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement de comptes annuels libres d’informations essentielles erronées dues à des infractions ou des erreurs. Le conseil de fondation répond par ailleurs du choix et de l’application de méthodes de reddition des comptes adéquates ainsi que de la mise en œuvre d’estimations convenables.
Responsabilité de l’organe de révisionLa remise d’une opinion d’audit sur les comptes annuels sur la base de notre audit relève de notre responsabilité. Nous avons effectué notre audit conformément aux dispositions de la loi suisse et des normes d’audit suisses. Nous sommes tenus de planifier et d’effectuer l’audit de manière à pouvoir acquérir suffisamment de certitude que les comptes annuels soient libres d’informations essentielles erronées.
Un audit comprend l’exécution de mesures de contrôle permettant d’obtenir des preuves pour les valeurs déclarées et autres informations faisant partie des comptes annuels. Le choix des mesures de contrôle conformes aux obligations relève de la compétence de l’auditeur. Une évaluation des risques que les comptes annuels présentent des informations essentielles erro-nées dues à des infractions ou erreurs en fait partie. Dans son évaluation de ces risques, l’auditeur tient compte du système de contrôle interne, dans la mesure où il importe pour l’établissement des comptes annuels, afin de déterminer les mesures de contrôle répondant aux circonstances, et non pas afin de remettre une opinion d’audit sur l’efficacité du système de contrôle interne. L’audit par ailleurs comprend l’évaluation de proportionnalité des méthodes de reddition des comptes appliquées, de la plausibilité des estimations effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation globale des comptes annuels. L’audit de la gestion de l’entreprise est destiné à juger si les conditions pour une gestion conforme aux dispositions légales et aux statuts sont remplies ; il ne s’agit point d’un contrôle de la proportionnalité. Nous sommes d’avis, que les preuves ayant été relevées par nos soins constituent une base suffisante et adéquate pour formuler notre opinion d’audit.
Opinion d’auditSelon notre estimation, les comptes annuels pour l’exercice clos au 31 décembre 2009, ainsi que la gestion répondent aux dis-positions de la loi suisse, de l’acte de fondation et du règlement.
Rapport sur la base d’autres consignes légalesNous certifions que nous répondons aux exigences légales en matière de l’agrément suivant la Loi sur la surveillance de la révision (LSR) et de l’indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il y a absence de toute condition incompatible avec notre indépendance.
Conformément aux dispositions de l’art. 728, al. 1, no 3, CO et la norme d’audit suisse 890 nous certifions l’existence d’un système de contrôle interne organisé selon les dispositions du conseil de fondation pour l’établissement des comptes annuels.
Nous recommandons d’approuver les présents comptes annuels.
Berne-Liebefeld, le 6 avril 2010
ENGEL COPERA AG
Dieter Mathys Thomas HirsigExpert en révision Expert en révisionAuditeur diplômé Expert fiscal diplôméExpert fiscal diplôméRéviseur en titre
à l’intention du conseil de fondation d’Atupri Caisse-maladie, Berne
13Organisation
Organes et organigramme au 1er janvier 2010
Conseil de fondation
Comité du conseilde fondation
Comité de placement
Organe de révision externe
Conseil de fondation
Divisions de la direction générale
Divisions de la direction
Président de la direction générale
Clients entreprises Human ResourcesMédecins-conseil Produits et Pricing
Marketing et Vente
PrestationsFinances
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MarketingManagement
PrestationsUnderwriting
SC = Service Center CP = Centre de prestations
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Conseil de fondation
Président Franz Müller *
Vice-président Hannes Wittwer *
Membres Jean-Christophe a Marca Ulrich Liechti Barbara Rigassi Jürg Ritz * Matteo Rossi Annette Wisler Albrecht Richard Zumstein
* Membre du comité du conseil de fondation
Secrétariat Jürg Inäbnit
Comité de placement
Présidence Jürg Ritz
Membres Barbara Rigassi Christof Zürcher Alfred Amrein Beat Kunz, expert en placements externes
Organe de révision externe
Engel Copera AG, Berne-Liebefeld
Direction générale et direction
Direction générale Christof Zürcher Président Alfred Amrein Suppléant du président Responsable Finances et Services Theo Gasser Responsable Marketing et Vente Jona Städeli Responsable Prestations
Direction Vilma Rychener Responsable Human Resources Reymond Bührig Responsable Produits et Pricing Ulrich Winzenried Responsable Clients entreprises
Médecins-conseil Dr. Heinrich Kläui Dr. Frank Locher
Psychiatre-conseil Dr. Theodor Schlatter
Dentistes-conseil Dr. Roger Naef Dr. Edgar von Ballmoos
14 Human Resources
Un effectif de personnel d’env. 190 collaboratrices et collaborateurs réparti(e)s sur sept
sites, la variété des langues des assuré(e)s, l’importante diversité spécialiste au sein
d’une assurance-maladie moderne, un marché du travail hautement spécifi que et encore
relativement jeune – voici les plus importantes exigences auxquelles le service du personnel
d’Atupri doit répondre. Un coup d’œil sur nos structures HR.
L’environnement de notre marché du personnelLe marché du travail pour les assu-rances-maladie – à l’échelon suisse aussi – est plutôt restreint. L’association interprofessionnelle santésuisse l’estime à env. 10’000 emplois. Vu dans l’ensemble, cela équivaut à un peu plus d’un emploi sur 1’000 payeurs de primes. Chez Atupri, le chiffre est même inférieur : presqu’exactement un emploi sur 1’000 assurés. Le marché du travail se trouve réparti sur env. 80 assureurs-maladies entretenant des sites dans toutes les régions du pays.
Cette situation particulière évidemment se répercute sur le recrutement et la prise en charge du personnel. Les nouveaux collaborateurs sont souvent issus d’autres horizons professionnels les plus divers. Deux tiers disposent d’une formation commerciale ou autre formation de base, un tiers est issu de la santé publique : assistantes mé-dicales, pharmaceutiques et dentaires ainsi que des professionnels des soins. Cette situation de départ exige une formation de base ou continue ciblée sur la spécialité.
Les voies de formation dans les assurances-maladieBien que les assurances-maladie dis-posent d’une tradition de longue date, les structures essentielles de la forma-tion de base sont encore très jeunes. La représentation simplifi ée révèle les quatre formes énoncées ci-après.
1. ApprentissageLa «nouvelle formation commerciale de base» – comme on appelle la formation «SEC» classique de nos jours – spé-cifi que aux caisses-maladie n’a été introduite qu’en 2003. Elle comporte la formation pratique en entreprise et les
cours d’encadre-ment au centre de formation. S’y ajoutent les «cours interentreprises» obligatoires orga-nisés par santé-suisse, ou bien les cours de connais-sances de la branche organisés par les entreprises-formatrices ou santésuisse. Chaque année, env. 70 apprentis sont formés en Suisse. Depuis 2009, Atupri fait partie des entreprises-formatrices.
2. Formation s’adressant à des collaborateurs nouveaux dans la branche et des collaborateurs issus d’autres horizons professionnels
Ce sont les connaissances médicales de base indispensables à une caisse-maladie qui manquent à la plupart des nouveaux employés même à ceux issus d’autres branches d’assurances. Depuis 2005, ces connaissances peuvent être acquises par le biais d’un modèle à 3 étapes : 1. cours médical de base, 2. cours médical, 3. cours destiné aux spécialistes en matière de prestations pour le service médecins-conseils. Selon santésuisse, env. 25 personnes effectuent ces modèles de formation chaque année.
3. Formation professionnelle approfondieUne expérience pratique de plusieurs années est obligatoire pour ces stages de formation. Le stage de formation qui permet de passer l’examen profession-nel fédéral conduisant au brevet fédéral qui, par la suite, donnera droit au titre «spécialiste diplômé dans les assu-rances-maladie avec brevet fédéral» y constitue la base. Chaque année,
env. 70 personnes effectuent cette formation. Le stage de formation qui permet de passer l’examen profes-sionnel supérieur fédéral conduisant au diplôme fédéral qui, par la suite, donnera droit au titre «experte ou bien expert dans les assurances-maladie avec diplôme fédéral» constitue un complément ; chaque année, env. 10 personnes effectuent cette formation.
4. Formation continue en entrepriseElle est indispensable et assurée par des chefs de service internes et externes. Les cours portent sur des formules d’assurance, processus et techniques de travail propres à Atupri (méthodologie et augmentation de l’effi cacité p.ex.), conseil, vente, formation téléphonique, tout comme des affaires spécifi ques au domaine telles que le recouvrement, l’évaluation des risques et autres. Chaque formation apporte deux types de connaissances : nouvelles connais-sances personnelles, meilleure compré-hension des relations au sein des assu-rances-maladie en mutation constante. Les connaissances spécifi ques consti-tuent une compétence clé indispensable au personnel et à l’entreprise – la consti-tution d’équipes et les options pour le développement personnel et profession-nel sont les autres conditions indispen-sables au succès de l’entreprise.
Les Human Resources chez Atupri:environnement, organisation et processus
15Bases et structures
Indépendamment de la durée de l’emploi d’un collaborateur, Atupri le structure en un
Cycle comportantquatre phases
• Information sur les besoins de la part de la ligne
• Passation d’une offre d’emploi
• Traitement des candidatures entrantes
• Prise en charge des entretiens d’embauche (ensemble avec les chefs des lignes)
• Rédaction des contrats de travails, autres tâches administratives relatives à l’entrée en fonction
En général, une seule annonce suffi t pour obtenir un nombre suffi sant de candidatures valables.
Il y a certaines différences régionales. En Romandie, les candidatures sont plus nombreuses par rapport à d’autres régions et les candidates et candidats laissent faire voir les choses. Dans la région de Berne et Lucerne elles / ils sont plus diffi ciles, tandis qu’elles / ils se montrent sûr(e)s d’eux et exigeant(e)s dans la région de Zurich.
Les salaires qu’Atupri paie aux nouveaux-venus sont attractifs et compétitifs ; ils se situent dans la moyenne pour les cadres moyens. Atupri respecte l’égalité des salaires ; il y a pourtant une certaine marge pour assurer la liberté d’action individuelle qui permet de tenir compte du savoir-faire et de la performance.
• Paiement du salaire / sécurité sociale
• «Steps», qualifi cation des collabora-teurs, évaluation des objectifs et compétences sur une base régulière
• Rédaction de certifi cats intermédiaires
• Prise en charge des collaborateurs et supérieurs
Atupri soigne une hiérarchie plate et l’importante autonomie des collabo-rateurs constitue une caractéristique essentielle de l’emploi. Atupri est donc un employeur idéal pour les amateurs de l’activité et de l’initiative.
La promotion professionnelle individuelle par contre se trouve relativement limitée. Les collaborateurs peuvent devenir spécialistes et coaches d’équipe ; les chances de promotion dans le domaine de la direction sont plutôt restreintes.
C’est le creuset de tous les aspects de la consultation des collaborateurs, supérieurs ou d’équipes entières. Les tâches à accomplir s’étendent de la détermination des besoins à la conception et l’exécution de mesures de formation continue ainsi que l’évaluation et l’organisation d’offres de formation externes (v. «voies de formation»). Malgré tous les efforts possibles entrepris, Atupri ne peut pas réaliser tous les souhaits du personnel en ce qui concerne la formation continue.
• Tâches administratives relatives à un départ
• Prise en charge des collaborateurs partants ou en cas de mise à la retraite
• Rédaction de certifi cats de travail
• Entretiens de départ
Comme tous les employeurs, Atupri s’efforce pour fi déliser des collaboratri-ces et collaborateurs «piliers». Les départs pourtant ne peuvent pas tou-jours être évités. L’analyse des raisons des départs est donc primordiale.
De nombreuses raisons peuvent mo-tiver le départ. Ce sont surtout l’envie d’un changement professionnel ou bien un déménagement, mais aussi les chances de promotion limitées à court terme à partir du niveau cadre moyen pour les «soucieux du rang»
Le service «HR» comme partenaire de tout le mondeLe domaine du personnel est un recueil d’informations diverses et utiles pour la direction générale. Les tâches du HR comprennent entre autres : l’établissement de chiffres clé ou l’assistance dans l’établissement du budget du personnel ou encore des convivialité de politesse – organisa-tion de festivités d’entreprise, mesures de promotion de santé, lettres de félicitations (anniversaires, naissances, mariages) etc.
Quatre emplois à plein temps sont alloués aux Human Resources – une équipe de 6 dames se les partage avec un niveau d’occupation variant de 40 à 100 %.
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DirectionAtupri Krankenkasse Tél. 031 555 09 11Zieglerstrasse 29 Fax 031 555 09 123000 Bern 65 [email protected]
Service Center BerneAtupri KrankenkasseZieglerstrasse 29, 1. Stock Tél. 031 555 08 11Postfach 8721 Fax 031 555 08 12 3001 Bern [email protected] Service Center LausanneAtupri Caisse-maladieAvenue Benjamin-Constant 1 Tél. 021 555 06 11Case postale 5075 Fax 021 555 06 121002 Lausanne [email protected]
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Centre de prestations ZurichAtupri KrankenkasseAndreasstrasse 15 Tél. 044 556 55 50Postfach Fax 044 556 55 128050 Zürich [email protected]
Centre de prestations FribourgAtupri Caisse-maladieBd de Pérolles 55 Tél. 026 555 03 50Case postale 32 Fax 026 555 03 121701 Fribourg [email protected]
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Coopérations sous le signe de la qualitéarztmap.ch – Prestataires du système Managed Care
Apotheke zur Rose – Vente de médicaments par correspondanceCareshop GmbH – Prévoyance santé
centris AG – Centre informatique pour les assurances-maladiecomparis.ch – Site comparateur en ligne
Coop Protection JuridiqueFruitcake Werbung & Presse AG
generika.cc – Portail des génériquesHDI-Gerling – Industrie Versicherung AG Centre suisse de télémédecine Medgate
medicall – Centrale d’appels d’urgenceMediService – Vente de médicaments par correspondance
OFAC – Coopérative de facturation des créances pharmaceutiquesSanaCare – Systèmes HMO et des médecins de famille
santésuisse – Association des assureurs-maladie suissesSchadenzentrum AG – Traitement des recours
Secon AG – Partenaire informatique pour les développements et prestations de serviceSOLIDA – Assurance-accidents
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