rapport sur la nutrition et la mortalité dans la commune v
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Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune V de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12 avril 2011
Mars-avril 2011
SOMMAIRE Résumé du rapport
1. Introduction 2. Présentation de d’enquête 3. Contexte spécifique 4. Sélection des participants 5. Définition du ménage 6. Traitement et analyse des données 7. Résultats principaux 8. Recommandations
I. INTRODUCTION
1.1 Contexte général 8
1.2. Contexte spécifique 10
Liste des structures sanitaires: 11
Personnel sanitaire de la commune : 11
Rapport sur la Nutrition et la Mortalité dans la commune V de Bamako Mali du 28 mars 2011 au 12
avril 2011 ................................................................................................................................................. 1
Résumé du rapport .................................................................................................................................. 3
1. INTRODUCTION ................................................................................................................................... 3
2. PRESENTATION DE L’ENQUETE............................................................................................................ 3
4. SELECTION DES PARTICIPANTS ................................................................................................................. 4
5. DEFINITION DU MENAGE.......................................................................................................................... 5
Après avoir rentrer les 308 sections d’énumérations et les données de population correspondant à la
commune V dans le logiciel ENA, nous avons déterminés qu’avec le temps nécessaire aux prises des
données anthropométriques (20mn), de remplissage du questionnaire CAP pour les ménages impairs
(40mn), plus le temps de délimitation des Section d’énumérations avec les agents de l’INSTAT, chaque
équipe ne pouvait visiter que 15 ménages par jour. ................................................................................... 12
Méthode EPI modifiée .................................................................................................................................... 13
PROCEDURES A SUIVRE CHAQUE MATIN AVANT LE DEBUT DE LA COLLECTE DES DONNEES ...................... 14
PROCEDURES A SUIVRE UNE FOIS ARRIVEE DANS LA ZONE D’ENQUETE .................................................... 14
PROCEDURES A SUIVRE DANS LE MENAGE ................................................................................................. 14
PROCEDURES A SUIVRE LORSQUE LA COLLECTE DES DONNEES EST TERMINEE DANS LA ZONE D’ENQUETE15
CAS PARTICULIERS ..................................................................................................................................... 15
4 .2 Considérations éthiques ................................................................................................................. 18
Formulaire e de collecte des données pour enquête avec calcul du taux de mortalité (une feuille par
ménage) ................................................................................................................................................. 40
Résumé du rapport
1. INTRODUCTION
La prise en charge de la malnutrition aigüe au niveau des structures sanitaires est définie par le
protocole national. Cependant la qualité du service dépend de la présence d’agents sanitaires dans
les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) et Centres de Santé de Référence (CSRF) mais aussi de
leur formation et de leur sensibilisation à la problématique de la malnutrition. Ceci est révélateur
d’un besoin réel de renforcement du système en place qui, pour l’instant, n’est pas satisfaisant dans
la PEC de la malnutrition. Ce renforcement passera par la bonne disponibilité des intrants
thérapeutiques, des médicaments, du matériel anthropométrique, l’amélioration de la capacité de
gestion des intrants, la formation du personnel, et l’instauration d’un système d’assurance qualité.
L’intervention proposée par la CRF intègre ces actions de renforcement d’accès aux soins et de
qualité de la prise en charge. Le dépistage actif et le suivi des référencements sont des activités qui
seront mise en place en vue d’une détection précoce et d’un traitement de qualité de la
malnutrition. conditions liées à l’eau, l’assainissement et l’hygiène pourraient être envisagées dans
les zones identifiées afin de développer une approche intégrée de lutte contre la malnutrition.
2. PRESENTATION DE L’ENQUETE
La dernière enquête MICS donne des résultats de 7,5 de malnutrition aigue globale dont 1,6% de
malnutrition aigue sévère sur toutes les communes de Bamako. L’objectif de cette enquête est de
mieux connaitre les prévalences sur les communes 1, 2 et 5 ainsi que les pratiques d’hygiène, de
sevrage et les habitudes alimentaires des ménages sélectionnés
L’enquête sera réalisée par la CRF et CRM selon la méthodologie SMART (protocole du Mali) et selon
les dernières données statistiques du recensement 2009 de INSTAT
Une enquête CAP sur les habitudes et pratiques des ménages aura lieue en même temps afin de
pouvoir établir un lien entre éventuelles mauvaises pratiques de soin et malnutrition
L’objectif principal de cette enquête est d’évaluer la situation nutritionnelle des enfants âgés de 6 à
59 mois pour contribuer à une meilleure prise en charge des problématiques nutritionnelles.
Les objectifs spécifiques de l’enquête sont :
- Déterminer la prévalence de la malnutrition (aigue, chronique, insuffisance pondérale)
par anthropométrie chez les enfants de 6 à 59 mois
- Evaluer le taux de mortalité de la population globale.
- Déterminer les pratiques de soins et habitudes des ménages
Cette enquête sera conduite selon la méthodologie SMART (Standardized Monitoring and
Assessment of Relief and Transitions), une méthodologie permettant la réalisation d’enquête
nutritionnelle standardisée, simplifiée, rapide et transparente et permettant l’amélioration de la
qualité des donnes anthropométriques. La méthodologie SMART est accompagnée du logiciel ENA
(Emergency Nutrition Assessment) ainsi que d’un Questionnaire CAP qui ne sera posé qu’aux
ménages numérotés impairs ( 1,3,5,7,9,11,13,15)
3. Contexte spécifique de la commune V La Commune V couvre une superficie de 41,59 km2 pour une population de 414 509 habitants
représentant 64 078 ménages selon le dernier recensement en 2009. Le taux d’accroissement de la
commune est de 5,1% (DNSI, 1998) soit une densité de 7795 habitant au Km².
Située sur la rive droite du Niger, elle est limitée, au Nord par le fleuve Niger, au Sud Ouest par la
commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati), à l’Est par la commune VI.
Les ethnies dominantes sont les Bambaras, les Sarakolés et les Peulhs.
Pendant la saison sèche nous constatons une forte migration de la population rurale vers Bamako
notamment dans la commune V à la recherche d’emploi, de traitement médical ou de soutien.
La population de la Commune V du district de Bamako est repartie entre les 9 Centres de Santé Communautaire fonctionnels :
- Le Centre de Santé Communautaire de Bacodjicoroni couvre une population de 48 480 habitants
soit 15% de la population de la Commune ;
- Le Centre de Santé Communautaire du Quartier Mali/Torokorobougou couvre 38 467 habitants soit
12% ;
- Les trois Centres de Santé Communautaire de Daoudabougou qui couvrent 71 102 habitants
représentent 22% ;
- Les Centres de Santé Communautaire Kalabancoura et Garantiguibougou couvrent 61 460 habitants
soient 19 %les de la population de la Commune V.
- Les trois Centres de Santé Communautaire de Sabalibougou couvrent 76 719 habitants soient 23%
de la population.
- 27 952 habitants soit 9% de la population non couverte.
Les aires de santé de l’ASACOBADA SEMA I, ASACOKALKO, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI ne
disposent pas de CSCOM et leur population n’est pas définie.
L’enquête aura lieu du 25 mars 2011 au 15 avril 2011.
La commune V a été choisie en fonction de son fort taux de migration et sa localisation en bordure
du cercle de Kati (zone péri urbaine) et qui accueille beaucoup de patients domiciliés à Kati (quartier
de Kalabancoro)
4. SELECTION DES PARTICIPANTS
Etant donne qu’il est impossible de mesurer toute la population, seules 32 grappes représentant 486
enfants ont fait l’objet de mesures anthropométriques, 496 ménages ont répondus au questionnaire
de mortalité avec une période rétrospective de 120 jours et 243 ménages ont répondus au
questionnaire CAP . Chaque équipe préalablement formée et ayant réussi au test de standardisation
se verra attribuer une liste de grappes à enquêter. Cet échantillon de population sélectionné de
manière aléatoire sera suffisant pour représenter l’ensemble de la population. Les ménages impairs
(1,3,5,7,9,11,13 et 15) rempliront le questionnaire CAP en plus des données anthropométriques.
Le choix des participants se fera en deux étapes :
� Sélection des grappes : Les responsables de l’enquête choisiront au hasard les 32 grappes à
enquêter parmi l’ensemble des 753 Section d’Enumération de la commune V (Chaque grappe
retenue devra être visitée et enquêtée par l’équipe à qui elle a été attribuée. Aucune grappe
ne pourra être substituée à une autre.
� Sélection des ménages : Les ménages seront également choisis au hasard suivant la
méthodologie EPI avec l’aide des agents délimitateurs de l’INSTAT (Institut national des
statistiques) selon le dernier recensement de 2009
5. DEFINITION DU MENAGE
Il est important de définir clairement un ménage car d’une part il constitue l’unité de sondage et
d’autre part les enquêteurs doivent savoir à qui s’adresser le jour de l’enquête, c'est-à-dire connaitre
les critères d’inclusion et de non inclusion afin de ne pas fausser l’échantillon.
La définition retenue selon le protocole du Mali est la suivante :
Définition INSTAT pour l’enquête MICS 2009-2010 « ensemble de personnes qui vivent le plus souvent sous le même toit, qui mangent ensemble, qui puisent dans le même stock et qui reconnaissent l’autorité d’un seul chef comme chef de ménage »
6. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES Cette phase s’est déroulée en plusieurs étapes, vérification des fiches, double saisie journalière et
nettoyage des données à l’aide du logiciel ENA. L’analyse des données s’est faite selon les standards OMS 2006. Les résultats NCHS seront données en annexe 7. RESULTAT PRINCIPAUX
Les données anthropométriques principales (prévalence de la malnutrition aiguë globale et de la
malnutrition aiguë sévère exprimées en z-scores et/ou œdèmes et intervalle de confiance à 95%).
MAG: 7,4 % (5,1 - 10,7 95% I.C.)
MAS : 0,4 % (0,1 - 1,7 95% I.C.)
taux de mortalité (TBM et TM-5 et intervalle de confiance à 95%)
TBM : 0,11 (0,04-0,27) (95 % IC)
TM-5 : 0,16 (0,02-1,21) (95 % IC)
Hommes : 0,17 (0,06-0,50)
Femmes : 0,05 (0,01-0,39)
8. RECOMMENDATIONS
Améliorer la formation pratique de tout le personnel des CSREF ,CSCOM, Centre de santé et PMI ainsi
que les relais communautaires sur le dépistage et le traitement de la malnutrition. Le Dr Traoré
médecin chef et son responsable de la nutrition David Mongoro de la commune I recommande un
accompagnement pratique de 2 jours pour les formations et un passage dans chaque structure une
fois par mois pour vérifier les acquis.
Former les personnels au passage NCHS/WHO après validation du protocole national
Former et avoir une équipe n’intervenant que dans le quartier de Kati ,limitrophe avec la commune V
(Kalabancoro)
Renforcer la prévention et la prise en charge de la malnutrition modérée par des actions de
sensibilisation surtout sur les pratiques d’allaitement et de sevrage, des démonstrations culinaires et
des produits enrichis pour les enfants de 0 à 5 ans.
Accompagnement psychosocial pour les familles ayant des enfants malnutris pour surtout éviter les
abandons au niveau des URENAS, URENAM (visiteurs domicile),
Renforcer les actions de prévention et de dépistages dans le quartier plus vulnérable de la commune
V (Sabalibougou, Daoudaggou)
Déterminer la population des communes limitrophes venant se faire prendre ne charge au niveau de
la malnutrition (commune 4, 6 et Kalabancoro)
Définir une stratégie pour les aires de santé de l’ASACOBADA SEMA en 2011, ASACOKALKO en 2012,
ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI(programmation d’une approche communautaire) ne disposent
pas de CSCOM et dont leurs populations n’est pas définie.
2 aires de santé supplémentaires ont été demandées Bacodjicoroni golf et asacocalko
(Kalabancoura)
I. Introduction 1.1 Contexte général
Bamako, capitale du Mali, compte moins de 2 millions d’habitants (Institut National de la Statistique
2010)1. Cette ville connaît une des croissances urbaines les plus élevées d'Afrique dû à un taux de
fécondité élevé 5,4 en 2009 mais qui a diminué depuis les chiffres de( l’EDS en 2006) qui étaient de
6,1 et un taux de migration rurale-urbaine important (EDS 2006)2. Les ménages vivent dans des
conditions d’habitat et d’environnement très dégradées dans les communes connaissant cette rapide
augmentation. Grace au taux de couverture en vitamine A (100% selon les chiffres de l’UNICEF)
Le secteur santé
-L’hôpital du point G, construit entre 1906 et 1913, couvre une superficie de 25 hectares. Ancien
hôpital militaire, devenu hôpital civil peu avant l’indépendance du Mali, il se situe sur une colline
surplombant Bamako, nommée par le colonisateur français Point G
1 Institut national de la statistique (Mali) 2010. Résultats provisoires 2009.
http://instat.gov.ml/contenu_documentation.aspx?type=23 Consulté le 10 avril 2011
-Le deuxième hôpital de Bamako est l’hôpital Gabriel Touré qui porte le nom d’un jeune médecin et
humaniste soudanais né en 1910 à Ouagadougou et mort en 1935 suite après avoir été contaminé
par un malade atteint de la peste pulmonaire. Il a été créé le 17 janvier 1959 à la place d’un ancien
dispensaire
-Un nouvel hôpital, dénommé Hôpital du Mali, dont le contrat d'exécution de la construction a été
signé le 27 décembre 2008 est en construction dans le quartier Yirimadio (rive droite de Bamako)
dans la commune IV. Il comprendra un département mère-enfant (pédiatrie et gynécologie-
obstétrique), un département de médecine interne, d'imagerie médicale et un service
d'hospitalisation de 150 lits, ainsi qu’un service d’urgence-réanimation, un service technique de
blocs opératoires, une unité d'hospitalisation du jour ou de courte durée. Cet hôpital est financé et
équipé par la coopération chinoise. L’Assemblée nationale a adopté le 6 mai 2010 à l’unanimité des
présents le projet de loi dotant cette structure d’un statut officiel. La construction de cet hôpital a
été financé en partie par la coopération chinoise
-Des CSREF (centres de références) 1 par commune
-Des CSCOM (centre communautaire) normalement 1 par aire de santé
-Des PMI (protection maternelle et infantiles
-Des centres de santé, cliniques privées
Les enfants de moins de 5 ans vivants à Bamako souffrent moins de carence en vitamine A, cause
majeure de cécité, et sont pour 67,3% dont 2,1% d’entre eux catégorisés comme étant anémiés
sévères(MICS 2010). Ils souffrent aussi fréquemment de paludisme, diarrhée, et d’infections
respiratoires aiguës. Les conditions d’habitat, un faible accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène et
la haute densité de population sont des facteurs favorisants ces taux de morbidité élevés. Ces taux
de morbidité associés à la malnutrition et à un accès limité à la santé expliquent aussi le taux de
mortalité infantile élevé (50/1000 naissances vivantes), et chez les enfants de moins de 5 ans
(101/1000naissances vivantes).
L’Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples et des Dépenses du Ménage (MICS/ELIM) du Mali a
été menée en 2009/2010 par la Cellule de Planification Statistique (CPS) du secteur Santé,
Développement Social et Promotion de la Famille en collaboration avec l’Institut National de la
Statistique (INSTAT) du Ministère de l’Economie et des Finances. L’appui financier et technique a été
fourni par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la Banque Mondiale, l’USAID, la
Coopération Suédoise et l’Union Européenne.
MICS est un programme international d’enquête auprès des ménages développé par l’UNICEF.
MICS/ELIM Mali a été menée dans le cadre du quatrième cycle global des études MICS (MICS4). MICS
fournit des informations actualisées relatives à la situation des enfants et des femmes et mesure les
indicateurs clés permettant aux pays de suivre les progrès vers l’atteinte des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD) et d’autres engagements convenus au niveau international.
MICS/ELIM Mali a également pour but de mesurer les résultats du Cadre Stratégique pour la
Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2007-2011), des Plans Sectoriels de la Santé
(PRODESS II), de l’Education (PRODEC-PISE), de l’Eau et Assainissement, de l’UNDAF ainsi que
d’autres engagements nationaux.
La collecte des données de Bamako a démarré le 4 Décembre 2009 et s’est achevée le 21 janvier
2010.
Le rapport préliminaire de l’enquête MICS n’ayant pu donner que des résultats globaux sur toutes les
communes de Bamako et afin d’affiner les résultats pour les communes I et V considérées comme les
plus vulnérables, la Croix Rouge Malienne en partenariat avec la Croix Rouge Française a décidé
d’évaluer dans un premier temps la situation nutritionnelle des enfants de 6 à 60 mois via une
enquête de type SMART, d’acquérir une meilleure connaissance des pratiques de soins et d’hygiène
et d’évaluer les structures sanitaires des communes pour pouvoir, dans un deuxième temps
intervenir sur la prise en charge et la prévention de la malnutrition chez l’enfant de moins de 5 ans. Il
sera aussi prévu de réaliser une enquête nutritionnelle SMART en fin d’intervention afin d’évaluer
l’impact du programme. La commune II sera utilisée comme zone de contrôle où aucune
intervention n’aura lieue mais sera incluse dans les deux enquêtes afin de pouvoir évaluer
statistiquement l’impact de l’intervention sur l’état nutritionnel des enfants en évitant les biais et
facteurs de confusion possibles.
La prise en charge de la malnutrition aigüe au niveau des structures sanitaires est définie par le
protocole national. Cependant la qualité du service dépend de la présence d’agents sanitaires dans
les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) et Centres de Santé de Référence (CSREF) mais aussi
de leur formation et de leur sensibilisation à la problématique de la malnutrition. Ceci est révélateur
d’un besoin réel de renforcement du système en place qui, pour l’instant, n’est pas satisfaisant dans
la PEC de la malnutrition. Ce renforcement passera par la bonne disponibilité des intrants
thérapeutiques, des médicaments, du matériel anthropométrique, l’amélioration de la capacité de
gestion des intrants, la formation du personnel, et l’instauration d’un système d’assurance qualité.
L’intervention proposée par la CRF intègre ces actions de renforcement d’accès aux soins et de
qualité de la prise en charge. Le dépistage actif et le suivi des référencements sont des activités qui
seront mise en place en vue d’une détection précoce et d’un traitement de qualité de la
malnutrition.
Il est important d’associer à la prise en charge de la malnutrition des approches préventives qui
auront des impacts sur la malnutrition à moyen terme. Ces approches préventives se baseront sur
des activités de changement comportemental en lien avec les pratiques d’allaitement et
d’alimentation de complément du jeune enfant. Compte tenu des déficiences en micronutriment très
importantes en zones urbaines et périurbaines, il serait à envisager d’intégrer dans les activités de
prévention des ateliers de préparation culinaires qui permettraient de valoriser des recettes à bonne
valeur nutritionnelle en micronutriments. La CRF prévoit à travers cette intervention de développer
la nutrition à assise communautaire par la formation des volontaires de la Croix- Rouge malienne au
dépistage, sensibilisation et à la prévention de la malnutrition. Enfin, sur la base des résultats
d’analyse des données collectées, des interventions visant à améliorer les pratiques et les conditions
liées à l’eau, l’assainissement et l’hygiène pourraient être envisagées dans les zones identifiées afin
de développer une approche intégrée de lutte contre la malnutrition.
Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans du rapport MICS 2010 sur la commune de Bamako
Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans de l’enquête SMART 2011 des communes I, II et V (NCHS 1977) Pourcentage des enfants de moins de 5 ans par état nutritionnel selon les 3 indices anthropométriques dans les
communes I, II et V de Bamako
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans par état nutritionnel selon les 3 indices anthropométriques, Bamako
2010
;
Insuffisance pondérale
Retard de croissance
Malnutrition aïgue
Caractéristique Sociodémographique
Poids pour âge Taille pour âge Poids pour taille
% en
dessous
de -2
ET (Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
% en
dessous
de -2 ET
(Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
% en
dessous
de -2
ET (Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
Sexe Masculin 20.3 6 30 10.8 10 2
Féminin 17.4 4.6 25.5 8.2 7.6 1.8
Bamako 12.9 2.4 16.3 4.4 7.5 1.6
;
Insuffisance pondérale
Retard de croissance
Malnutrition aigue
Communes
Poids pour âge Taille pour âge Poids pour taille
% en
dessous
de -2
ET (Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
% en
dessous
de -2 ET
(Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
% en
dessous
de -2
ET (Globale)
% en
dessous
de -3
ET (Sévère)
Commune I Masculin
Féminin
Global
22
14,5
18,2
3,7
2
2,8
16,7
8,6
12,6
2
2,7
2,4
8,6
9
8,8
0,8
0
0,4
Commune II Masculin 11,3 1,7 7,4 0,9 6,5 0
Féminin
Global
14,3
12,8
0,4
1,1
10,1
8,8
3
1 ,9
6,8
6,6
0
0
Commune V Masculin 10,3 0,9 9 2,1 6 0
Féminin
Global
15,4
13
2
1,4
10,3
9,7
2,4
2,3
10,7
8,4
0,8
0,4
1.2 Contexte spécifique
La Commune V couvre une superficie de 41,59 km2 pour une population de 414 509 habitants
représentant 64 078 ménages selon le dernier recensement en 2009. Le taux d’accroissement de la
commune est de 5,1% (DNSI, 1998) soit une densité de 7795 habitant au Km².
Située sur la rive droite du Niger, elle est limitée, au Nord par le fleuve Niger, au Sud Ouest par la
commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati), à l’Est par la commune VI.
Les ethnies dominantes sont les Bambaras, les Sarakolés et les Peulhs.
Pendant la saison sèche nous constatons une forte migration de la population rurale vers Bamako
notamment dans la commune V à la recherche d’emploi, de traitement médical ou de soutien.
La population de la Commune V du district de Bamako est repartie entre les 9 Centres de Santé Communautaire fonctionnels :
- Le Centre de Santé Communautaire de Bacodjicoroni couvre une population de 48 480 habitants
soit 15% de la population de la Commune ;
- Le Centre de Santé Communautaire du Quartier Mali/Torokorobougou couvre 38 467 habitants soit
12% ;
- Les deux Centres de Santé Communautaire de Daoudabougou qui couvrent 71 102 habitants
représentent 22% ;
- Les Centres de Santé Communautaire Kalabancoura et Garantiguibougou couvrent 61 460 habitants
soient 19 %les de la population de la Commune V.
- Les trois Centres de Santé Communautaire de Sabalibougou couvrent 76 719 habitants soient 23%
de la population.
- 27 952 habitants soit 9% de la population non couverte.
Les aires de santé de l’ASACOBADA SEMA I, ASACOKALKO, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI ne
disposent pas de CSCOM et leur population n’est pas définie.
Liste des structures sanitaires de la commune V
Commune V
CSREF
ADASCO
ASACODA
ASACOGA
ASACOKAL
ASACOSAB1
ASACOSAB2
ASACOSAB3
ASACOTOQUA
ASCOM-BACODJI
PMI-BADALA
Personnel sanitaire de la commune V
Source : Traitement des données de l’enquête sur l’évaluation des structures sanitaires (CSCOM,CSREF) dans le district de
Bamako mars 2011
Personnel socio-sanitaires des communes I, II et V
Source : Traitement des données de l’enquête sur l’évaluation des structures sanitaires (CSCOM, CSREF) dans le district
de Bamako
Communes
Catégories, Personnel, secteur Total
Médecins Assistant
medical
IDE SF Inf
Obst
Inf 1er
cycle
Matrone
Aide
Soignant
Relais
Commu-
nautaire
Autre
36 26 18 63 36 31 57 33 8 298
Communes
Catégories, Personnel, secteur Total
Médecins Assistant
Médical
IDE SF Inf
Obst
Inf 1er
cycle
Matrone
Aide
Soignant
Relais
Communautaire
Autre
Commune1 43 21 18 43 17 16 89 97 43 387
Commune2 20 08 05 26 09 11 61 60 33 233
Commune5 36 26 18 63 36 31 47 33 08 298
Total 99 55 41 132 62 58 197 190 84 918
Il y a moins de personnel dans la commune V par rapport à la commune I et malgré taux plus élevé
de population surtout du au nombre moins important de relais communautaires et de m médecins
par contre un nombre plus élevé de sage femme.
II. Objectifs de l’enquête 2.1 Objectif général
Evaluer la situation nutritionnelle des enfants de 6 à 59 mois et la mortalité rétrospective
dans la commune V de Bamako
2.2 Objectif spécifique Déterminer la prévalence de la malnutrition aigue chez les enfants de 6 à 59 mois
Déterminer la prévalence du retard de croissance chez les enfants de 6 à 59 mois
Déterminer la prévalence du déficit pondéral chez les enfants de 6 à 59 mois
Déterminer le taux de mortalité rétrospective de la population en général et le taux
spécifique de mortalité rétrospective chez les enfants de moins de 5 ans sur une période
de rappel de 120 jours.
III Méthodologie
3.1 Type d’enquête L’enquête à eu lieue du 28 mars 2011 au 12 avril 2011 La commune V a été choisie en fonction de
son fort taux de migration et sa localisation en bordure du cercle de Kati (zone péri urbaine) et qui
accueille beaucoup de patients domiciliés à Kati (quartier de Kalabancoro)et seules 32 grappes x 15
ménages représentant 496 enfants ont fait l’objet de mesures anthropométriques, 480 ménages ont
répondus au questionnaire de mortalité avec une période rétrospective de 120 jours et 243 ménages
ont répondus au questionnaire CAP . Chaque équipe préalablement formée et ayant réussi au test de
standardisation se verra attribuer une liste de grappes à enquêter. Cet échantillon de population
sélectionné de manière aléatoire sera suffisant pour représenter l’ensemble de la population. Les
ménages impairs (1,3,5,7,9,11,13 et 15) rempliront le questionnaire CAP en plus des données
anthropométriques.
Le choix des participants se fera en deux étapes :
� Sélection des grappes : Les responsables de l’enquête choisiront au hasard les 32 grappes à
enquêter parmi l’ensemble des 753 Section d’Enumération de la commune V. Chaque grappe
retenue devra être visitée et enquêtée par l’équipe à qui elle a été attribuée. Aucune grappe
ne pourra être substituée à une autre.
� Sélection des ménages : Les ménages seront également choisis au hasard suivant la
méthodologie EPI avec l’aide des agents délimitateurs de l’INSTAT (Institut national des
statistiques) selon le dernier recensement de 2009.
3.2 Procédure d’échantillonnage et taille de l’échantillon pour les données anthropométriques
Après avoir rentrer les 308 sections d’énumérations et les données de population correspondant à la
commune V dans le logiciel ENA, nous avons déterminés qu’avec le temps nécessaire aux prises des
données anthropométriques (20mn), de remplissage du questionnaire CAP pour les ménages impairs
(40mn), plus le temps de délimitation des Section d’énumérations avec les agents de l’INSTAT,
chaque équipe ne pouvait visiter que 15 ménages par jour.
Nous avons choisi la méthodologie EPI n’ayant pas la liste exacte des ménages et pas le temps
nécessaire au dénombrement
Méthode EPI modifiée Comment sélectionner le premier ménage dans la zone ?
1. Aller au centre de la section d’énumération accompagné d’un agent de l’INSTAT.
2. Tirer une direction au hasard en lançant un crayon en l’air (lancer le crayon
horizontalement).
3. Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon (en ligne droite).
4. Marcher dans cette direction jusqu’à l’extrémité de la zone.
5. Une fois à l’extrémité, tirer une nouvelle direction au hasard en lançant le crayon en l’air de
la même manière.
6. Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon jusqu'à l’autre extrémité de la zone en
comptant les ménages tout au long de la ligne droite que l’on doit suivre (compter les
ménages les plus proches de la ligne sur la droite et sur la gauche) et en inscrivant le numéro
de chacune sur sa porte, à l’aide d’une craie.
7. Arrivés à cette dernière extrémité, choisir au hasard (les yeux fermés) un numéro compris
entre 1 et le nombre de ménages comptés dans la table de chiffres aléatoires.
8. Le chiffre obtenu représente le premier ménage à visiter.
Par exemple, si le nombre de ménages comptés est 47, on choisit un numéro au hasard à partir de la
table de chiffres aléatoires entre 1 et 47. Si le numéro 10 est choisi par exemple, il faut retourner au
10ème
ménage indiqué par la craie et y effectuer l’enquête.
Mais, si le chiffre choisi est plus grand que 47 par exemple, on recommence jusqu'à ce que l’on
obtienne un chiffre entre 1 et 47 sur la table de chiffres aléatoires.
.
Figure 1 : Sélection du premier ménage dans la section d’énumération
Comment sélectionner le deuxième ménage à enquêter dans la zone ?
Après avoir visité le premier ménage, on choisit le prochain ménage sur la droite en sortant
de la porte (on choisit le ménage le plus proche de celui qu’on vient de quitter sur la droite).
Après chaque ménage enquêté, il faut toujours se rendre au prochain ménage à droite
jusqu'à ce qu’on ait le nombre suffisant de ménages à enquêter, c'est-à-dire 15 ménages. S’il n’y a plus de ménages à notre droite et qu’il nous faut plus de ménages à enquêter, il faut
retourner à l’extrémité de la zone la plus proche et recommencer les étapes à partir de
l’extrémité de la zone. Tirer une nouvelle direction au hasard en lançant le crayon en l’air.
Suivre la direction indiquée par la pointe du crayon jusqu'à l’autre extrémité de la zone en
comptant les ménages tout au long de la ligne droite que l’on doit suivre et en inscrivant le
numéro de chacun sur sa porte, à l’aide d’une craie. Arrivés à cette dernière extrémité,
choisir au hasard (les yeux fermés) un numéro compris entre 1 et le nombre de ménages
comptés dans la table de chiffres aléatoires. Le chiffre obtenu représente le prochain ménage
à enquêter.
3 .3 Procédures d’enquête
PROCEDURES A SUIVRE CHAQUE MATIN AVANT LE DEBUT DE LA COLLECTE DES DONNEES
1. S’assurer que les appareils anthropométriques (balance, toise, périmètre brachial)
fonctionnent bien et qu’ils sont bien nettoyés.
2. Calibrer la balance à l’aide d’un poids étalon (minimum 5 kg).
3. Calibrer la toise à l’aide d’un bâton de 87 cm.
4. Enregistrer les résultats dans la fiche de standardisation des outils anthropométriques.
5. Vérifier et apporter tout le matériel nécessaire (check-list).
6. L’itinéraire de chaque jour est à discuter dès le soir précédent afin d’anticiper au mieux
chaque départ.
7. Dans la mesure du possible, les habitants doivent être prévenus de l’arrivée de l’équipe
d’enquête afin que les enfants concernés soient présents le jour de l’enquête.
PROCEDURES A SUIVRE UNE FOIS ARRIVEE DANS LA ZONE D’ENQUETE
1. Rencontrer le chef de la zone (ou son représentant) afin de lui expliquer les objectifs et le
déroulement de l’enquête.
2. Expliquer que les enfants malnutris sévères seront référés au niveau de la structure de santé
la plus proche prenant en charge la malnutrition aiguë.
3. Procéder à la sélection des ménages à enquêter en suivant les instructions.
4. Procéder à l’enquête dans tous les ménages tirés au sort, sans substituer un ménage par un
autre. En cas d’absence ou d’indisponibilité, prendre rendez-vous et repasser en fin de
journée. Lors du deuxième passage, si la réalisation de l’entretien ou des mesures n’est
toujours pas possible, noter la raison sur le questionnaire et passer au ménage suivant.
PROCEDURES A SUIVRE DANS LE MENAGE
1- Rencontrer le chef de famille et lui expliquer brièvement le but de la visite.
(Ex. Bonjour, nous sommes venus pour l’enquête. Nous menons une enquête pour évaluer la
situation nutritionnelle dans votre commune. Je voudrais, si vous le permettez, m’entretenir
avec vous et vous poser quelques questions sur ce sujet. Toutes les informations que nous
allons recueillir resteront confidentielles).Demander son consentement éclairé.
2- Demander les carnets de vaccination, carnet de santé ou une pièce d’état civil des enfants
âgés entre 0 et 59 mois.
L’âge des enfants sera répertorié en mois à moins que la date de naissance précise soit
disponible sur différents documents officiels (carnet de santé, carte de vaccination, acte de
naissance ou carte de baptême). Lorsque la date de naissance n’est pas confirmée par une
preuve officielle, le calendrier des événements sera utilisé. Le calendrier des événements
locaux comprend les dates d’éligibilité (en mois) des enfants dans l’enquête, afin de
permettre la détermination de l’âge. Seront inclus dans l’enquête tous les enfants de 6 à 59
mois, c'est à dire nés entre le 29 mars 2006 et le 29 septembre 2010.
3- Administrer le questionnaire mortalité au chef du ménage ou à la mère des enfants.
4- Administrer le questionnaire CAP aux ménages numérotés impairs
5- Les mesureurs installent le matériel anthropométrique.
6- Prendre les mesures anthropométriques (poids, taille, périmètre brachial et recherche des
œdèmes) en binôme.
7- Le mesureur annonce à haute voix les mesures, l’assistant les répète et le chef d’équipe les
inscrit sur le questionnaire.
8- Le chef d’équipe calcule l’indice Poids/Taille et référer l’enfant si nécessaire.
9- Lorsque les questionnaires sont remplis et que tous les enfants éligibles ont été mesurés,
remercier les membres et se rendre au ménage suivant.
PROCEDURES A SUIVRE LORSQUE LA COLLECTE DES DONNEES EST TERMINEE DANS LA ZONE D’ENQUETE
1. S’assurer que les ménages où il y avait des enfants absents aient été revisites.
2. S’assurer que tout le matériel est présent.
3. S’assurer que le questionnaire ait été bien rempli et qu’il ne manque pas de données.
4. Amener au statisticien les données anthropométriques et les questionnaires
5. Retourner dans les ménages où il y a des données incomplètes, manquantes ou aberrantes
6. Vérifier que tous les enfants malnutris ont été référés.
7. Vérifier le rapport de plausibilité donné par le statisticien et analyser la qualité des données.
8. Réunir l’équipe pour faire un débriefing de la grappe (problèmes rencontrés,
encouragements, amélioration de la qualité des données,…).
9. Remercier le chef du village/secteur pour sa collaboration.
CAS PARTICULIERS
Impossibilité de visiter un ménage sélectionné Si les occupants d’un ménage refusent de participer à l’enquête ou si pour une autre raison
importante il est vraiment impossible d’enquêter un ménage (ménage vide, inaccessible…), il faudra
écrire dans le cahier de notes le numéro du ménage et une note indiquant que ce dernier n’a pas pu
être visité.
Passer au prochain ménage en suivant les règles Ne pas remplacer un ménage par un autre. Ménage sans enfants Si les enquêteurs arrivent dans un ménage et qu’ils constatent qu’il n’y a pas d’enfants âgés entre 6
et 59 mois, ils devront écrire dans le cahier de notes le numéro de la famille et une note indiquant
qu’il n’y avait pas d’enfants âgés de 6 à 59 mois dans ce ménage. Ne pas le noter sur le questionnaire
anthropométrique. Ce ménage ne sera pas remplacé par un autre sauf cas particulier du CAP (voir ci-
dessus)
Enfant absent
Chaque enfant absent et remplissant les critères d’éligibilité est inclus sur le questionnaire
anthropométrique. A l’exception des mesures anthropométriques, toutes les autres données du
questionnaire seront renseignées en posant les questions à la mère ou à la personne en charge de
l’enfant (sexe de l’enfant, âge de l’enfant,…).
1- Demander la raison pour laquelle l’enfant est absent.
2- Si l’enfant se trouve proche de la maison, envoyer quelqu’un pour le chercher.
3- S’il est prévu que l’enfant revienne à la maison avant que l’équipe ne quitte la zone
d’enquête, l’équipe devra revenir visiter le ménage à la fin de la journée afin de prendre
les mesures anthropométriques de l’enfant absent. Il est quand même nécessaire de
remplir tout de suite le questionnaire pour cet enfant et de mesurer les autres enfants
présents âgés de 6 à 59 mois.
4- Si l’enfant n’est toujours pas présent à la fin de la journée, il sera considéré comme
définitivement absent. Le chef d’équipe devra noter dans la section «commentaires» du
questionnaire anthropométrique que l’enfant est absent. Les enfants absents sont à
comptabiliser chaque jour de l’enquête. Un taux d’absentéisme de moins de 5% sera
toléré pour l’enquête.
Enfant dans un centre de santé ou un centre nutritionnel Si un enfant est hospitalisé lors de l’enquête, il devra être mesuré par l’équipe d’enquêteurs à la fin
de la journée au centre de santé, si le centre se trouve à moins de 1 km. Les enquêteurs devront
alors prendre les informations auprès du ménage permettant d’identifier l’enfant au niveau du
centre (nom, prénom, sexe et âge). S’il est impossible de visiter le centre, les enquêteurs disposeront
des numéros de téléphone des différents centres de la zone d’enquête afin de pouvoir collecter, si
possible, le poids et la taille de l’enfant à distance. Le chef d’équipe devra noter dans la section
«commentaires» du questionnaire anthropométrique que l’enfant était au moment de l’enquête
dans un centre de santé.
Enfant handicapé
Les enfants handicapés seront inclus dans l’enquête en récoltant les données suivantes ; âge, sexe,
poids, recherche des œdèmes bilatéraux. Si la difformité physique empêche de mesurer la taille ou le
PB, ces données seront considérées comme manquantes. Toutefois, pour ne frustrer personne, il est
parfois bon de prendre quand même les mesures mais éviter de mesurer les enfants trop malades ou
perturbés.
L’handicap devra être mentionné dans la section «commentaires» du questionnaire
anthropométrique.
Ménage vide
Si le ménage à visiter est vide, les enquêteurs demanderont aux voisins où se trouvent les habitants
et si au sein de ce ménage, il y des enfants éligibles (enfants de 6 a 59 mois). Si les habitants du
ménage seront de retour avant que les enquêteurs ne quittent le village et si au sein de ce ménage il
y a un ou plusieurs enfants éligibles, ils devront retourner à ce ménage pour y administrer le
questionnaire anthropométrique. Si la cause de l’absence du ménage est inconnue, le chef d’équipe
devra noter dans le carnet de note que le ménage était vide au moment de l’enquête. Ce ménage ne
sera pas remplacé par un autre. Il est important que l’équipe vérifie elle-même si le ménage est vide.
3.4 Formation et supervision Au total 24 enquêteurs pour les 3 communes( CI,CII et CV) enquêtées ont participé à la formation qui
a duré 3 jours. A l’issue de celle-ci, on a pu retenir les meilleurs candidats pour mener l’enquête ( 7
chefs d’équipe et 14 enquêteurs) les autres candidats ont été mis en liste d’attente pour remplacer
les premiers en cas de nécessité. La session de formation a porté sur les généralités: l’historique et la
justification de l’évaluation, la présentation du protocole, des questionnaire et des outils de
l’enquête, une introduction à la méthodologie, au processus de planification et aux éléments de
nutrition et de mortalité, l’échantillonnage, compréhension des indices nutritionnels, estimation de
l’âge avec un calendrier des événements, prise des mesures, et des exercices pratiques d’application
sur la méthodologie et les questionnaires ainsi que des jeux de rôles.
Le planning et le manuel des enquêteurs ont été distribués à tous les participants et ils ont procédé
eux même à l’élaboration du calendrier des évènements .
Un test écrit de compréhension portant sur la formation a été posé à tous les participants
Tout au long de la formation des enquêteurs, une attention particulière a été accordée à la qualité de
la prise des mesures et à l’obtention d’informations de qualité.
2 superviseurs étaient déjà formés.
Test de standardisation Les candidats ont été répartis en deux groupes. L’exactitude des mesures (calcul de la variation entre
les mesures de chaque candidat et la moyenne des mesures de deux personnes de référence) la
précision (calcul de la variation entre deux mesures répétées par le même candidat) ont pu être
évaluées. Pour permettre une sélection objective des candidats, il a été décidé de considérer à la fois
les résultats partiels du test de standardisation et le remplissage des questionnaires de la pré
enquête et les résultats du test de connaissance et les 7 chefs d’équipes ont été choisis selon ces
critères.
Pré-enquête
Un pré test portant à la fois sur les questionnaires anthropométriques, de mortalité et du
questionnaire cap ont eu lieu dans la commune I de Bamako.
IV Données recueillies
4.1 Données anthropométriques
Le questionnaire de l’enquête se composait de 3 parties : une partie identification et composition du
ménage (mortalité), une partie anthropométrie, une partie sur les aspects socio économiques et
pratiques de soins. Seuls les ménages impairs se sont vu poser le questionnaire sur les habitudes et
pratiques de soins Tous les ménages se sont vus attribuer le même questionnaires de mortalité, qu’il
y ait ou non des enfants éligibles pour les mesures anthropométriques. Les données
anthropométriques ont été recueillies chez les enfants de 6 à 59 mois (taille, poids, œdèmes, âge
sexe et périmètre brachial).
Le poids a été mesuré avec une précision de 100 g à l’aide de balances électroniques SECA UNISCALE.
Les balances étaient tarées avec un poids de 5kg chaque matin avant la première utilisation. Les
enfants devaient être légèrement habillés ou nus. Ceux ne pouvant se tenir debout seul ont été
pesés grâce à la fonction de double pesée de la balance.
La taille des enfants, évaluée à l’aide d’un bâton, a été mesurée avec une précision de 0,1 cm à l’aide
de toises UNICEF. Les enfants de moins de 87 cm ont été mesurés couchés, les enfants de plus de 87
cm ont été mesurés debout.
La présence d’œdèmes bilatéraux a été évaluée sur les membres inférieurs. Si l’empreinte du doigt
formait un godet après une pression de 3 secondes sur le dessus du pied, l’œdème était considéré
comme présent. La présence ou l’absence d’œdèmes sur les deux pieds a été enregistrée sur le
questionnaire.
Le périmètre brachial a été mesuré chez tous les enfants
L’estimation de l’âge des enfants a été faite sur base des documents officiels (carnet de santé ou acte
de naissance). En l’absence d’un de ces deux documents, l’âge a été estimé à l’aide d’un calendrier
d’évènements. Le calendrier était composé d'évènements saisonniers tels que le début ou la fin de la
saison des pluies et celle des récoltes ainsi que les dates des fêtes religieuses ou traditionnelles
régionales.
Mortalité rétrospective: La partie du questionnaire relative à la mortalité rétrospective a été utilisée
dans tous les ménages sélectionnés, qu’il y ait des enfants de moins de 5 ans ou non et il a permis
d’estimer le nombre de personnes présentes au moment de l’enquête, le nombre de personnes
parties et arrivées au cours de la période de rappel, le nombre de décès et de naissances qui ont eu
lieu au cours de la période de rappel.
4 .2 Considérations éthiques
Les autorités de chaque commune ont été contactées et informées avant l’arrivée des équipes
d’enquête, dans leurs localités.
Le consentement libre et éclairé de participation à l’enquête sera demandé à chaque chef de ménage
ou à son représentant en cas d’absence de ce dernier. La même procédure sera suivie auprès des
mères, pour la prise de mesures anthropométriques sur le (les) enfant(s).
4.3 Résultats de la morbidité Les questions de morbidité ont été posées sur le questionnaire CAP et n’ont concernés que 8
ménages sur les 15 que constituaient une grappe et la question était : de quelles maladies votre
enfant a-t-il souffert au cours des 2 dernières semaines ?
Enfant souffrant de fièvre
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 86 35,4 36,0 36,0
Non 153 63,0 64,0 100,0
Total 239 98,4 100,0
Manquante Système
manquant
4 1,6
Total 243 100,0
Enfant souffrant de toux
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 46 18,9 19,4 19,4
Non 191 78,6 80,6 100,0
Total 237 97,5 100,0
Manquante Système
manquant
6 2,5
Total 243 100,0
Enfant souffrant de diarrhée
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 18 7,4 7,7 7,7
Non 215 88,5 92,3 100,0
Total 233 95,9 100,0
Manquante Système
manquant
10 4,1
Total 243 100,0
Enfant souffrant d’ infections respiratoires
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 19 7,8 8,2 8,2
Non 214 88,1 91,8 100,0
Total 233 95,9 100,0
Manquante Système
manquant
10 4,1
Total 243 100,0
4.4 Statut de couverture vaccinale Les questions ont été posées sur le questionnaire CAP et n’ont concernés que 8 ménages sur les 15
que constituaient une grappe. Le carnet de vaccination ou de santé a été demandé aux personnes
interrogées
Vaccination contre la rougeole
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 200 82,3 84,0 84,0
Non 37 15,2 15,5 99,6
Ne sait pas 1 ,4 ,4 100,0
Total 238 97,9 100,0
Manquante Système
manquant
5 2,1
Total 243 100,0
Vaccination contre le BCG
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 226 93,0 95,0 95,0
Non 11 4,5 4,6 99,6
Ne sait 1 ,4 ,4 100,0
Total 238 97,9 100,0
Manquante Système
manquant
5 2,1
Total 243 100,0
Vaccination contre le Tétanos
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 164 67,5 68,9 68,9
Non 73 30,0 30,7 99,6
Ne sait pas 1 ,4 ,4 100,0
Total 238 97,9 100,0
Manquante Système
manquant
5 2,1
Total 243 100,0
Vaccination contre la méningite
Effectifs Pourcentage
Pourcentage
valide
Pourcentage
cumulé
Valide Oui 226 93,0 95,0 95,0
Non 11 4,5 4,6 99,6
Ne sait pas 1 ,4 ,4 100,0
Total 238 97,9 100,0
Manquante Système
manquant
5 2,1
Total 243 100,0
4.5 Analyse des données Les données anthropométriques et de mortalité ont été analysées à l’aide du logiciel ENA. Les indices nutritionnels ont été calculés en utilisant les deux populations de référence (OMS 2006 et
NCHS 1977 en annexe) dans le logiciel ENA version delta (octobre 2010)
Il est recommandé d’utiliser les anciennes références (NCHS 1977) et les nouvelles normes (OMS
2006) dans la présentation des résultats, afin de permettre des comparaisons avec des enquêtes
antérieures et de commencer à effectuer la transition des références aux nouvelles normes. Les
données présentées dans le rapport principal font référence, sauf indications contraire, aux
nouvelles normes (OMS 2006).
Les valeurs limites utilisées dans ce rapport pour définir la malnutrition aigue, chronique et
l’insuffisance pondérale sont indiquées dans le tableau ci-dessous
Les données du qualitatives du CAP sont analysées à l’aide du logiciel SPSS
4.6 Les indicateurs de la malnutrition
Malnutrition aiguë
Poids/Taille (P/T
Malnutrition chronique
Taille/Age (T/A)
Insuffisance Pondérale
Poids/Age (P/A)
Globale < -2 ET et/ou œdèmes < -2 ET < -2 ET
Modérée < -2 ET ≥ -3 ET < -2 ET et ≥ -3 ET < -2 ET et ≥ -3 ET
Sévère < -3 ET et/ou œdèmes < -3 ET < -3 ET
Indice poids/taille (malnutrition aiguë ou émaciation)
Le rapport Poids Taille (« Emaciation ») décrit des événements récents et graves qui résultent en une importante perte de poids, en général occasionnée par une forte diminution de l’alimentation
ou une maladie grave.
Indice taille/âge (malnutrition chronique ou Retard de croissance)
Un rapport Taille Age (« Retard de croissance ») bas est un indicateur des effets cumulatifs d’une
nutrition et/ou de soins de santé inadéquats. Une petite taille pour l’âge est le reflet d’un déficit de
croissance linéaire qui n’arrive pas à atteindre le potentiel génétique du fait d’un régime alimentaire
pauvre et/ou des maladies répétées.
Indice poids/âge (insuffisance pondérale ou malnutrition globale)
Le rapport Poids Age est un indice plus global qui résume les deux premiers. Il est généralement
surtout utilisé dans le suivi nutritionnel individuel chez les enfants de moins cinq à travers les
activités de promotion de la croissance
Ainsi, les différentes formes de malnutrition ont été déterminées à l’aide du logiciel ENA et par rapport aux normes OMS 2006 selon une déviation standard par rapport aux indices nutritionnels 4.7 Importance en terme de santé publique de la prévalence (P) des différents types de malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois Seuils admis en santé publique
Malnutrition aiguë
Poids/Taille globale
Malnutrition chronique
Taille/Age (T/A)
Insuffisance Pondérale
Poids/Age (P/A)
< -5% P acceptable < 20% P faible < 10% P faible
≥ 5%-10% P mauvaise ≥ 20%-30% P moyenne ≥ 10%-20% P moyenne
≥ 10%-15% P grave
(crise)
≥ 30%-40% P élevée ≥ 20%-30% P élevée
≥ 15% P critique
(urgence)
≥ 40%P très élevée ≥ 40%P très élevée
V Résultats
5.1 Résultats anthropométriques (d’après les standard OMS, 2006) :
Tableau 1: Distribution de l’échantillon selon l’âge et le sexe
Garçons Filles Total Ratio
no. % no. % no. % Garçons: Filles
6-17 mois 69 48,6 73 51,4 142 29,2 0,9
18-29 mois 51 46,4 59 53,6 110 22,6 0,9
30-41 mois 54 49,1 56 50,9 110 22,6 1,0
42-53 mois 43 46,2 50 53,8 93 19,1 0,9
54-59 mois 16 51,6 15 48,4 31 6,4 1,1
Total 233 47,9 253 52,1 486 100,0 0,9
Tableau 2 : Pyramide de la population selon l’âge et le sexe
Tableau 3 : Prévalence de la malnutrition aiguë selon l’indice poids-pour-taille en z-scores (et/ou
œdèmes), par sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence de la malnutrition globale (<-2 z-score et/ou œdèmes)
(36) 7,4 %
(5,1 - 10,7 95%
C.I.)
(11) 4,7 %
(2,6 - 8,3 95%
C.I.)
(25) 9,9 %
(6,7 - 14,2 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition modérée (<-2 z-score and >=-3 z-score, sans œdèmes)
(#02-06) 7,0 %
(4,6 - 10,4 95%
C.I.)
(11) 4,7 %
(2,6 - 8,3 95%
C.I.)
(23) 9,1 %
(5,9 - 13,8 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition sévère (<-3 z-score et/ou œdèmes)
(2) 0,4 %
(0,1 - 1,7 95%
C.I.)
(0) 0,0 %
(0,0 - 0,0 95%
C.I.)
(2) 0,8 %
(0,2 - 3,1 95%
C.I.)
La prévalence des œdèmes est de #02-14 %
Tableau 4 : Prévalence de la malnutrition aiguë selon l’indice poids-pour-taille en z-scores et/ou
œdèmes, par classe d’âge
Émaciation sévère (<-3 z-score)
Émaciation modérée
(>= -3 et <-2 z-score )
Normale (> = -2 z score)
Œdèmes
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. % No. %
6-17 142 1 0,7 8 5,6 133 93,7 0 0,0
18-29 110 0 0,0 12 10,9 98 89,1 0 0,0
30-41 110 1 0,9 9 8,2 100 90,9 0 0,0
42-53 93 0 0,0 5 5,4 88 94,6 0 0,0
54-59 31 0 0,0 0 0,0 31 100,0 0 0,0
Total 486 2 0,4 34 7,0 450 92,6 0 0,0
Tableau 5 : Distribution de la malnutrition aiguë et des œdèmes selon l’indice poids-pour-taille en z-
scores
<-3 z-score >=-3 z-score
Présence d’œdèmes Kwashiorkor marasmique
No. 0
(0,0 %)
Kwashiorkor
No. 0
(0,0 %)
Absence d’œdèmes Marasme
No. 2
(0,4 %)
Pas de malnutrition sévère
No. 484
(99,6 %)
Tableau 6 : Prévalence de la malnutrition aiguë exprimée en pourcentage de la médiane et/ou
œdèmes
n = 486
Prévalence de la malnutrition aiguë globale (<80% et/ou œdèmes)
(9) 1,9 %
(0,9 - 3,7 95% I.C.)
Prévalence de la malnutrition aiguë modérée (<80% et >= 70%, sans œdèmes)
(9) 1,9 %
(0,9 - 3,7 95% I.C.)
Prévalence de la malnutrition aiguë sévère (<70% et/ou œdèmes)
(0) 0,0 %
(0,0 - 0,0 95% I.C.)
Tableau 7 : Prévalence de la malnutrition exprimée en pourcentage de la médiane de l’indice poids-
pour-taille et œdèmes, par classe d’âge
Émaciation sévère (<70 % médiane)
Émaciation modérée
(>=70 % et <80 % médiane)
Normale (> = 80 % médiane)
Œdèmes
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. % No. %
6-17 142 0 0,0 2 1,4 140 98,6 0 0,0
18-29 110 0 0,0 4 3,6 106 96,4 0 0,0
30-41 110 0 0,0 3 2,7 107 97,3 0 0,0
42-53 93 0 0,0 0 0,0 93 100,0 0 0,0
54-59 31 0 0,0 0 0,0 31 100,0 0 0,0
Total 486 0 0,0 9 1,9 477 98,1 0 0,0
Tableau 8 : Prévalence de l’insuffisance pondérale selon l’indice poids-pour-âge en z-scores, par sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence d’insuffisance pondérale (<-2 z-score)
(42) 8,6 %
(5,6 - 13,0 95%
C.I.)
(16) 6,9 %
(3,9 - 11,7 95%
C.I.)
(26) 10,3 %
(6,4 - 16,0 95%
C.I.)
Prévalence d’insuffisance pondérale modérée (<-2 z-score et >=-3 z-score)
(37) 7,6 %
(4,9 - 11,7 95%
C.I.)
(13) 5,6 %
(3,2 - 9,7 95%
C.I.)
(24) 9,5 %
(5,9 - 15,0 95%
C.I.)
Prévalence d’insuffisance pondérale sévère (<-3 z-score)
(5) 1,0 %
(0,5 - 2,3 95%
C.I.)
(3) 1,3 %
(0,4 - 3,9 95%
C.I.)
(2) 0,8 %
(0,2 - 3,1 95%
C.I.)
Tableau 9 : Prévalence de l’insuffisance pondérale selon l’indice poids-pour-âge en z-scores et
œdèmes, par classe d’âge
Insuffisance pondérale sévère
(<-3 z-score)
Insuffisance pondérale modérée
(>= -3 et <-2 z-score )
Normale (> = -2 z-score)
Œdèmes
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. % No. %
6-17 142 2 1,4 6 4,2 134 94,4 0 0,0
18-29 110 2 1,8 14 12,7 94 85,5 0 0,0
30-41 110 1 0,9 11 10,0 98 89,1 0 0,0
42-53 93 0 0,0 5 5,4 88 94,6 0 0,0
54-59 31 0 0,0 1 3,2 30 96,8 0 0,0
Total 486 5 1,0 37 7,6 444 91,4 0 0,0
Tableau 10 : Prévalence de la malnutrition chronique selon l’indice taille-pour-âge en z-scores, par
sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence de la malnutrition chronique (<-2 z-score)
(64) 13,2 %
(9,8 - 17,5 95%
C.I.)
(28) 12,0 %
(8,2 - 17,2 95%
C.I.)
(36) 14,2 %
(10,1 - 19,8
95% C.I.)
Prévalence de la malnutrition chronique modérée (<-2 z-score et >=-3 z-score)
(46) 9,5 %
(6,9 - 12,8 95%
C.I.)
(19) 8,2 %
(5,9 - 11,2 95%
C.I.)
(27) 10,7 %
(6,9 - 16,2 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition chronique sévère (<-3 z-score)
(18) 3,7 %
(2,0 - 6,6 95%
C.I.)
(9) 3,9 %
(1,6 - 8,8 95%
C.I.)
(9) 3,6 %
(1,8 - 7,1 95%
C.I.)
Tableau 11 : Prévalence de la malnutrition chronique selon l’indice taille-pour-âge en z-scores, par
classe d’âge
Malnutrition chronique sévère
(<-3 z-score)
Malnutrition chronique modérée
(>= -3 et <-2 z-score)
Normale (> = -2 z score)
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. %
6-17 142 3 2,1 10 7,0 129 90,8
18-29 110 7 6,4 13 11,8 90 81,8
30-41 110 6 5,5 9 8,2 95 86,4
42-53 93 2 2,2 11 11,8 80 86,0
54-59 31 0 0,0 3 9,7 28 90,3
Total 486 18 3,7 46 9,5 422 86,8
Tableau 12: Valeur moyenne des z-scores, effets de grappes et sujets exclus
Indice n Moyenne z-
score
± ET
Effet de grappe
(z-score < -2)
z-scores
non dispo.*
z-scores hors
normes
Poids-pour-taille 486 -0,49±1,10 1,29 0 0
Poids-pour-âge 486 -0,63±1,06 1,94 0 0
Taille-pour-âge 486 -0,51±1,44 #17-13 0 0
* comprend les Z-scores du PT et PA des enfants œdémateux.
5.2 Résultats anthropométriques selon les références de NCHS 1977 Tableau 1 Prévalence de la malnutrition aiguë selon l’indice poids-pour-taille en z-scores (et/ou
œdèmes), par sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence de la malnutrition globale (<-2 z-score et/ou œdèmes)
(41) 8,4 %
(6,2 - 11,4 95%
C.I.)
(14) 6,0 %
(3,8 - 9,3 95%
C.I.)
(27) 10,7 %
(7,6 - 14,8 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition modérée (<-2 z-score and >=-3 z-score, sans œdèmes)
(#02-06) 8,0 %
(5,8 - 10,9 95%
C.I.)
(14) 6,0 %
(3,8 - 9,3 95%
C.I.)
(25) 9,9 %
(6,9 - 13,9 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition sévère (<-3 z-score et/ou œdèmes)
(2) 0,4 %
(0,1 - 1,7 95%
C.I.)
(0) 0,0 %
(0,0 - 0,0 95%
C.I.)
(2) 0,8 %
(0,2 - 3,1 95%
C.I.)
La prévalence des œdèmes est de #02-14 %
Tableau 2 : Prévalence de la malnutrition aiguë selon l’indice poids-pour-taille en z-scores et/ou
œdèmes, par classe d’âge
Émaciation sévère (<-3 z-score)
Émaciation modérée
(>= -3 et <-2 z-score )
Normale (> = -2 z score)
Œdèmes
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. % No. %
6-17 142 2 1,4 11 7,7 129 90,8 0 0,0
18-29 110 0 0,0 15 13,6 95 86,4 0 0,0
30-41 110 0 0,0 10 9,1 100 90,9 0 0,0
42-53 93 0 0,0 3 3,2 90 96,8 0 0,0
54-59 31 0 0,0 0 0,0 31 100,0 0 0,0
Total 486 2 0,4 39 8,0 445 91,6 0 0,0
Tableau 3: Distribution de la malnutrition aiguë et des œdèmes selon l’indice poids-pour-taille en z-
scores
<-3 z-score >=-3 z-score
Présence d’œdèmes Kwashiorkor marasmique
No. 0
(0,0 %)
Kwashiorkor
No. 0
(0,0 %)
Absence d’œdèmes Marasme
No. 2
(0,4 %)
Pas de malnutrition sévère
No. 484
(99,6 %)
Tableau 4 : Prévalence de l’insuffisance pondérale selon l’indice poids-pour-âge en z-scores, par sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence d’insuffisance pondérale (<-2 z-score)
(63) 13,0 %
(9,3 - 17,8 95%
C.I.)
(24) 10,3 %
(6,9 - 15,2 95%
C.I.)
(39) 15,4 %
(10,7 - 21,6
95% C.I.)
Prévalence d’insuffisance pondérale modérée (<-2 z-score et >=-3 z-score)
(56) 11,5 %
(8,3 - 15,7 95%
C.I.)
(22) 9,4 %
(6,5 - 13,5 95%
C.I.)
(34) 13,4 %
(9,3 - 19,0 95%
C.I.)
Prévalence d’insuffisance pondérale sévère (<-3 z-score)
(7) 1,4 %
(0,7 - 3,1 95%
C.I.)
(2) 0,9 %
(0,2 - 3,4 95%
C.I.)
(5) 2,0 %
(0,9 - 4,4 95%
C.I.)
Tableau 5 : Prévalence de l’insuffisance pondérale selon l’indice poids-pour-âge en z-scores et
œdèmes, par classe d’âge
Insuffisance pondérale sévère
(<-3 z-score)
Insuffisance pondérale modérée
(>= -3 et <-2 z-score )
Normale (> = -2 z-score)
Œdèmes
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. % No. %
6-17 142 2 1,4 12 8,5 128 90,1 0 0,0
18-29 110 4 3,6 19 17,3 87 79,1 0 0,0
30-41 110 1 0,9 14 12,7 95 86,4 0 0,0
42-53 93 0 0,0 10 10,8 83 89,2 0 0,0
54-59 31 0 0,0 1 3,2 30 96,8 0 0,0
Total 486 7 1,4 56 11,5 423 87,0 0 0,0
Tableau 6 : Prévalence de la malnutrition chronique selon l’indice taille-pour-âge en z-scores, par
sexe
Total n = 486
Garçons n = 233
Filles n = 253
Prévalence de la malnutrition chronique (<-2 z-score)
(47) 9,7 %
(6,5 - 14,1 95%
C.I.)
(21) 9,0 %
(5,5 - 14,4 95%
C.I.)
(26) 10,3 %
(6,5 - 15,8 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition chronique modérée (<-2 z-score et >=-3 z-score)
(36) 7,4 %
(4,6 - 11,6 95%
C.I.)
(16) 6,9 %
(4,1 - 11,2 95%
C.I.)
(20) 7,9 %
(4,5 - 13,5 95%
C.I.)
Prévalence de la malnutrition chronique sévère (<-3 z-score)
(11) 2,3 %
(1,2 - 4,3 95%
C.I.)
(5) 2,1 %
(0,8 - 5,7 95%
C.I.)
(6) 2,4 %
(1,1 - 4,8 95%
C.I.)
Tableau 7 : Prévalence de la malnutrition chronique selon l’indice taille-pour-âge en z-scores, par
classe d’âge
Malnutrition chronique sévère
(<-3 z-score)
Malnutrition chronique modérée
(>= -3 et <-2 z-score)
Normale (> = -2 z score)
Âge (mois)
Total no.
No. % No. % No. %
6-17 142 1 0,7 10 7,0 131 92,3
18-29 110 4 3,6 10 9,1 96 87,3
30-41 110 5 4,5 5 4,5 100 90,9
42-53 93 1 1,1 8 8,6 84 90,3
54-59 31 0 0,0 3 9,7 28 90,3
Total 486 11 2,3 36 7,4 439 90,3
Tableau 8: Valeur moyenne des z-scores, effets de grappes et sujets exclus
Indice n Moyenne z-
score
± ET
Effet de grappe
(z-score < -2)
z-scores
non dispo.*
z-scores hors
normes
Poids-pour-taille 486 -0,70±1,01 1,00 0 0
Poids-pour-âge 486 -0,86±1,08 1,88 0 0
Taille-pour-âge 486 -0,36±1,39 #17-13 0 0
* comprend les Z-scores du PT et PA des enfants œdémateux.
5.3 Résultats sur la mortalité (période de rappel rétrospective de 4 mois/120 jours avant l’enquête) Tableau: Taux de mortalité
âge
Population homme femme Arrivé
Parti Naissances
Décès
'0-4 511 264 273 21 1 33 1
'5-11 509 232 282 15 5
'12-17 420 175 250 14 4
'18-49 1437,5 678 771 41 17
1
'50-64 186 121 65 2 1
1
'65-120 51,5 23 29 3 1
1
total 3115 1493 1670 96 29 33 4
TMB (total des décès/10 000 personnes /jour) :
0,11 (0,04-0,27) (95 % IC)
TM-5 (décès des moins de 5 ans/10 000 enfants de moins de 5 ans /jour) : 0,16 (0,02-1,21) (95 % IC)
VI . Conclusion
6.1 Statut nutritionnel Les résultats de la commune V montre un taux de malnutrition aigue global (poids/ taille) considéré
comme mauvais selon les critères de santé publique en terme de prévalence, faibles en ce qui
concerne la malnutrition chronique(Taille /âge) et faible en ce qui concerne le retard de croissance
(poids/âge).Les taux sont légèrement supérieur aux résultats de l’enquête MICS réalisée en 2010 sur
toutes les communes de Bamako.
La prévalence de la Malnutrition aigue sévère et chronique est plus élevée chez les filles dans cette
communes .
La période ou a eu lieu cette enquête est la période de récolte des mangues fortement appréciées
par les enfants et riches en vitamines et sucre ce qui a peut être faussé légèrement les résultats.
Nous avons trouvé les principaux cas de malnutrition chez les jumeaux et dans un quartier bien
spécifiques de la commune.(Sabalibougou).
Tous les cas de malnutrition ont été référés au centre de santé le plus proche
·
6.2 Mortalité
Lors de cette enquête 3115 personnes ont répondu au questionnaire de mortalité dont 511 enfants
de moins de 5 ans, il y a eu 4 décès au total pendant la période de rappel (120 jours) surtout du au
paludisme et aux infections respiratoires et 1 décès chez les moins de 5 ans
Sur les 3115 personnes 96 personnes ont rejoint le ménage au cours de la période de rappel et 29
sont partis. 21 enfants de moins de 5 ans sont arrivés et 1 est parti pet il y a eu 33 naissances.
6.3 Causes de la malnutrition Les causes de la malnutrition sont principalement dues aux mauvaises pratiques d’allaitement et de
sevrage, aux grossesses rapprochées et à une méconnaissance des notions d’équilibre alimentaire
ainsi qu’un problème d’accès à certains aliments surtout pour des raisons financières
VII . Recommandations et priorités
Améliorer la formation pratique de tout le personnel des CSREF ,CSCOM, Centre de santé et PMI ainsi
que les relais communautaires sur le dépistage et le traitement de la malnutrition. Le Dr Traoré
médecin chef et son responsable de la nutrition David Mongoro de la commune I recommande un
accompagnement pratique de 2 jours pour les formations et un passage dans chaque structure une
fois par mois pour vérifier les acquis.
Former les personnels au passage NCHS/WHO après validation du protocole national
Former et avoir une équipe n’intervenant que dans les communes de Kati ,limitrophe avec la
commune V (Kalabancoro)
Renforcer la prévention et la prise en charge de la malnutrition modérée par des actions de
sensibilisation surtout sur les pratiques d’allaitement et de sevrage, des démonstrations culinaires et
des produits enrichis pour les enfants de 0 à 5 ans.
Accompagnement psychosocial pour les familles ayant des enfants malnutris pour surtout éviter les
abandons au niveau des URENAS, URENAM
Prévoir une évaluation sur la zone péri urbaine de Kati pour améliorer le dépistage et la prise en
charge des enfants des quartiers jouxtant la commune V
Renforcer les aires de santé de l’ASACOBADA SEMA I, ASACOKALKO, ASACOBADJI ACI et ASACOKALA
ACI ne disposent pas de CSCOM qui représentent 27 952 habitants soit 9% de la population de la
commune V
Renforcer les actions de prévention et de dépistages dans le quartier plus vulnérable de la commune
V (Sabalibougou, Daoudaggou)
Déterminer la population des communes limitrophes venant se faire prendre ne charge au niveau de
la malnutrition (commune 4, 6 et Kalabancoro)
Définir une stratégie pour les aires de santé de l’ASACOBADA SEMA en 2011, ASACOKALKO en 2012,
ASACOBADJI ACI et ASACOKALA ACI(programmation d’une approche communautaire) ne disposent
pas de CSCOM et dont leurs populations n’est pas définie.
2 aires de santé supplémentaires ont été demandées Bacodjicoroni golf et asacocalko
(Kalabancoura)
Les résultats définitifs de l’enquête CAP feront l’objet d’un rapport spécifique
VIII. Références Résultats préliminaires de l’enquête MICS
Rapport 2010 de la commune V
IX. Remerciements
Merci à l’UNICEF pour son appui technique et le prêt du matériel de l’enquête
Merci à l’INSTAT pour sa collaboration et son appui dans les données statistiques
Merci aux médecins de la commune V
Merci à Djénéba Kouressi de la Croix rouge Malienne pour son accompagnement lors des visites de
terrain et au département santé de la CRM
Merci à Oumar et à Fatoumatas pour leur grande patience devant mes nombreuses demandes
logistiques et de photocopies
Et surtout un grand merci à l’équipe d’enquêteurs qui a du affronter les pires chaleurs de Bamako
pour la réalisation de cette enquête ainsi qu’à Yvonne Diarra qui m’a aidée pour la supervision et la
double saisie des données
32
X. Annexes
Annexe 1 Attribution des grappes
SE Population Grappes tirées au sort
s447 891 1
s448 764
s449 670
s450 798
s451 990 2, 3
s452 785
s453 753
s454 1 084
s455 1 150
s456 866
s457 1 158
s458 1 108
s459 949
s460 1 013
s461 882
s462 674 4
s463 950 5
s464 760
s465 1 396
s466 530
s467 872 RC, RC
s468 1 260
s469 1 306
s470 994 6, RC, 7
s471 959
s472 1 266
s473 1 136
s474 988 8
s475 1 047
s476 1 145
s477 925
s478 1 455
s479 1 508
s480 1 480
s481 1 633
s482 1 418
s483 1 380
33
s484 1 059
s485 877 9
s486 885 10
s487 888
s488 1 208
s489 986 RC
s490 696
s491 1 127
s492 1 002
s493 1 255
s494 924
s495 1 100
s496 1 196
s497 766 11
s498 798
s499 1 325
s500 1 176
s501 1 514
s502 933
s503 884
s504 1 192
s505 1 073
s506 835 12
s507 1 583
s508 840 13
s509 1 018
s510 1 269
s511 564
s512 1 007
s513 1 442
s514 934
s515 910
s516 818
s517 1 334
s518 838 14
s519 1 080
s520 1 229
s521 1 393
s522 1 277
s523 1 222
s524 1 251
s525 1 108
s526 1 311
s527 1 322
s528 1 018
s529 1 609
34
s530 1 151
s531 992
s532 646
s533 1 402
s534 1 391
s535 1 190
s536 2 215
s537 1 277
s538 1 470
s539 1 760
s540 1 487
s541 991
s542 2 025
s543 2 055
s544 1 309
s545 1 681
s546 1 594
s547 1 178
s548 1 029
s549 1 098
s550 1 413
s551 1 093
s552 2 339
s553 1 160
s554 1 570
s555 1 989
s556 1 731
s557 1 737
s558 2 492
s559 1 595
s560 1 403
s561 1 764
s562 2 285
s563 2 343
s564 1 736
s565 2 012
s566 2 315
s567 3 307
s568 2 262
s569 1 421
s570 1 812
s571 1 731
s572 1 974
s573 2 233
s574 1 276
s575 1 562
35
s576 821
s577 2 331
s578 1 551
s579 1 235
s580 1 653
s581 1 889
s582 1 924
s583 2 165
s584 1 823
s585 2 766
s586 2 166
s587 1 699
s588 1 829
s589 2 044
s590 2 213
s591 2 711
s592 1 385
s593 1 964
s594 2 397
s595 1 495
s596 1 290
s597 1 471
s598 1 876
s599 673 15
s600 745
s601 872 16
s602 1 022
s603 1 252
s604 1 319
s605 1 488
s606 1 657
s607 1 582
s608 982 17
s609 657 18
s610 2 236
s611 1 826
s612 1 121
s613 1 734
s614 1 801
s615 1 889
s616 1 470
s617 586
s618 648
s619 2 223
s620 2 200
s621 403
36
s622 1 478
s623 1 444
s624 1 956
s625 1 336
s626 1 143
s627 1 736
s628 1 739
s629 979
s630 813 19
s631 2 156
s632 1 988
s633 1 813
s634 1 823
s635 1 570
s636 2 248
s637 1 605
s638 1 627
s639 1 862
s640 1 629
s641 1 465
s642 2 029
s643 1 859
s644 1 492
s645 1 367
s646 1 754
s647 594 20
s648 949
s649 660
s650 813
s651 1 153
s652 935 21
s653 1 694
s654 855
s655 695
s656 707
s657 1 088
s658 1 428
s659 1 199
s660 1 260
s661 1 443
s662 1 135
s663 932
s664 1 379
s665 945
s666 1 793
s667 1 455
37
s668 1 515
s669 1 226
s670 1 249
s671 1 553
s672 1 603
s673 1 602
s674 1 391
s675 1 187
s676 798
s677 1 248
s678 971
s679 1 727
s680 995 22
s681 802
s682 834 23, 24
s683 609
s684 904 25
s685 1 575
s686 1 449
s687 1 602
s688 1 736
s689 2 435
s690 2 105
s691 1 792
s692 1 544
s693 2 329
s694 2 018
s695 868
s696 630
s697 993
s698 862 26
s699 1 036
s700 1 501
s701 1 296
s702 1 157
s703 1 090
s704 1 279
s705 1 113
s706 935 27
s707 961
s708 638 28
s709 1 336
s710 1 207
s711 1 122
s712 1 041
s713 2 263
38
s714 1 964
s715 1 747
s716 1 902
s717 1 656
s718 2 625
s719 2 756
s720 2 433
s721 1 892
s722 1 625
s723 1 512
s724 1 936
s725 1 259
s726 1 995
s727 690
s728 1 022
s729 627
s730 883
s731 1 205
s732 1 273
s733 1 767
s734 1 173
s735 858
s736 964 29
s737 2 593
s738 1 361
s739 2 166
s740 752
s741 955
s742 765 30
s743 752
s744 1 075
s745 520
s746 628
s747 801 31, 32
s748 546
s749 1 576
s750 1 506
39
Annexe 2 Anthropometric survey data form District/Village: _________________________ Date: _________________ Cluster number: _______ Team number: _______
Child
no.
HH.
no.
Name
(optio
nal)
Sex
(f/m)
Birthd
ay
Age in
month
s
Weigh
t (kg)
100g
Height
(cm)
0.1cm
Oede
ma
(y/n)
%
W/H
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
40
Annexe 3
Formulaire e de collecte des données pour enquête avec calcul du taux de mortalité (une feuille par ménage)
Commune SE: Date:
Grappe n°: Equipe n°: Ménage n°:
No Nom
(optionnel)
Sexe
(m ou
f)
Age en
années ou
date de
naissance
Arrivé
au
cours
de la
période
de
rappel
Parti au
cours de
la
période
de rappel
Né
pendant
la
période
de rappel
Décédé
au cours
de la
période
de rappel
Cause du
décès
Lieu du
décès
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Codes lieux de décès
1 Sur le lieu actuel
2 Pendant la migration
3 Au lieu de résidence précédent
4 Autre (précisez)
Codes causes de décès
1 Diarrhée 5 Malnutrition
2 Fièvre 6 Violence/ relié au conflit 3 Rougeole 7 Autre (précisez)
4 Difficulté à respirer
41
Confidentiel
Annexe 4 Questionnaire CAP
CROIX ROUGE MALIENNE
CONFIDENTIEL : Les informations contenues dans ce document sont confidentielles et ne pourront être utilisées à des
fins de poursuite judiciaire, de contrôle fiscal ou de répression économique
ENQUETE CAP
Questionnaire N° |____|____|
DATE DE L’ENQUETE : |___|___|/ |___|___|/ |___|___|___|___| DUREE DE L’ENQUETE DEBUT : |___|___|H|___|___|Min FIN : |___|___|H|___|___|Min
EQUIPE N° |____|____| NOM DE L’AGENT ENQUETEUR :
NOM DU SUPERVISEUR :
IDENTIFICATION
NUMERO DE LA COMMUNE---------------------------------
QUARTIER DE LA COMMUNE------------------------------
NUMERO DE LA SECTION D’ENUMERATION-------
NUMERO DE MENAGE……………………………
ENQUETE SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA MALNUTRITION DANS LES ZONES URBAINES ET PERI URBAINES DES COMMUNES 1, 2 ET 5
42
SECTION A : INFORMATIONS GENERALES Cette section concerne les caractéristiques sociodémographiques du chef de ménage et de la mère du dernier enfant
de moins de cinq ans.
Questions à poser à la mère du dernier enfant de moins de cinq ans
Nom et prénom du chef de ménage (optionnel)
Nom de la mère (optionnel)
Q201 Sexe du chef de ménage
1. Masculin
2 .Féminin |__|
Q202 Quel âge avez-vous ? Inscrivez 98=NSP (ne sait pas)
|__|__|
Q203 Quelle est votre ethnie ?
1. Bambara
2. Soninké
3. Tamashek
4. Peuhl
5. Sonrai
6. Autre (à préciser)
……………………………………
|__|
Q204
Depuis combien d’années / mois vivez-vous à Bamako ? Mettez 00 si la personne a toujours habité à Bamako ���� Q206 Mettez aussi 98= Ne sait pas
.
|__|__| Mois
|__|__| Année
Q205 Pour quelles raisons êtes venus à Bamako ? (question qui concerne la personne qui a quitté ailleurs pour venir s’installer à Bamako)
1. Economiques ou sociales
2. Politiques ou sécuritaires
3. Autres
4. Ne sait pas
|__|
Q206 Combien de personnes vivent actuellement dans votre ménage ?
|__|__|
Q207
Combien de garçons de moins de 6 mois vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de garçons de moins de 6 mois
|__|__|
Q208 Combien de garçons de 6 mois-2 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de garçons de 6 mois-2 ans
|__|__|
43
Q209 Combien de garçons de 3- 6 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de garçons de 3-5 ans
|__|__|
Q210 Combien de garçons de 6- 17 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de garçons de 6-17 ans
|__|__|
Q211 Combien d’hommes de 18- 59 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas d’hommes de 18-59 ans
|__|__|
Q212
Combien d’hommes de 59 ans et plus vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas d’hommes de moins de 59 ans et plus
|__|__|
Q213 Combien de filles de moins de 6 mois vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de filles de moins de 6 mois
|__|__|
Q214 Combien de filles de 6mois- 2 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de filles de 6 mois-2 ans
|__|__|
Q215 Combien de filles de 3- 5 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de filles de 3-5ans
|__|__|
Q216 Combien de filles de 6- 17 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de filles de 6- 17 ans
|__|__|
Q217 Combien de femmes de 18-59 ans vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de femmes de 18-59 ans
|__|__|
Q218
Combien de femmes de 59 ans et plus vivent actuellement dans votre ménage ? Mettre 00 s’il n’y a pas de femmes de 59 ans et plus
|__|__|
Q219 Quel est votre niveau d’instruction ?
1. Sans niveau
2. Primaire
3. Fondamental
4. Secondaire
5. Supérieur et plus
|__|
Q220 Quel est votre état matrimonial ?
1. Mariée
2. Célibataire
3. Veuve
4. Divorcée
6. Ne sait pas
|__|
Q221 Avez-vous des coépouses ? 1. Oui
2. Non ���� Q224 |__|
Q222 Quel est le nombre de coépouses que vous avez ? |__|__|
Q223 Vivent-elles sous le même toit que vous ? 1. Oui
2. Non |__|
44
Q224 Quel est le niveau d’instruction de votre mari ?
1. Sans niveau
2. Primaire
3. Fondamental
4. Secondaire
5. Supérieur et plus
6. Ne sait pas
|__|
Q225 A-t-il un emploi actuellement ?
1. Oui
2. Non |__|
Q226 Quel est le revenu mensuel de la famille ?
1. Moins de 10000 FCFA
2. 10000 à 30000 FCFA
3. 30000 FCFA et plus
4. Ne sait pas
|__|
Q227 Quel est le statut d’occupation du logement ?
1. Propriétaire
2. Copropriétaire
3. Locataire
4. Logé gratuitement
5. Autre (à préciser)
--------------------------------
|__|
SECTION B: SECURITE ALIMENTAIRE / NUTRITION Nous aimerons poser des questions sur l’état nutritionnel de votre dernier enfant de moins de cinq ans
Combien de fois avez-vous consommés les aliments durant les 7 derniers jours ?
Groupes d’aliments
Aliments
Au cours des 7 derniers jours
Ménage Enfant (dernier enfant)
Q228 Céréales et
tubercules
Riz |__|__| |__|__|
Mil, mais, blé, pates |__|__| |__|__|
Tubercules (igname,
patate douce,
pomme de terre) |__|__| |__|__|
PPN, Misola,
farines, Cerelac |__|__| |__|__|
45
Légumes
Chou, carottes,
feuilles
|__|__| |__|__|
Légumineuses
Haricots, niébé,
arachides
|__|__| |__|__|
Fruits
Pommes, mangues,
papaye, goyave,
bananes |__|__| |__|__|
Viandes, poissons,
œufs
Œufs |__|__| |__|__|
Viande, volaille |__|__| |__|__|
Poisson (frais, sec,
fumé) |__|__| |__|__|
Produits laitiers
Lait et produits
laitiers (yaourt, lait
de chèvre) |__|__| |__|__|
Huile et graisses
Margarine, huile ,
beurre traditionnel |__|__| |__|__|
Condiments
Jumbo, poivre,
piments, épices |__|__| |__|__|
Sel iodé
|__|__| |__|__|
Sucre Sucre, miel,
bonbons |__|__| |__|__|
Snacks
Biscuits, chips,
beignets, sodas |__|__| |__|__|
SECTION B : SECURITE ALIMENTAIRE (SUITE)
Q229 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour l’habillement ?
1. Moins de 1000 FCFA
2. 1000 à 5000 FCFA
3. 5000FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q230 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour le logement ?
1. Moins de 10000 FCFA
2. 10000à 20000FCFA
3. 20000FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
46
Q231 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour les emprunts ?
1. Moins de 1000 FCFA
2. 1000 à 5000 FCFA
3. 5000FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q232 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour la nourriture?
1. Moins de 10000 FCFA
2. 10000 à 20000 FCFA
3. 20000 FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q233 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour les enfants (jouets, éducation, alimentation)?
1. Moins de 1000 FCFA
2. 1000 à 5000 FCFA
3. 50000 FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q234 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour l’épargne ?
1. Moins de 1000 FCFA
2. 1000 à 5000 FCFA
3. 5000 FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q235 Quelle part de votre revenu dépensez-vous chaque mois pour la santé ?
1. Moins de 1000 FCFA
2. 1000 à 5000 FCFA
3. 5000 FCFA et plus
4. Ne fait pas
5. Ne sait pas
|__|
Q236 Connaissez-vous le Moringa ? (bachi yirini en Bambara) ?
1. Oui
2. Non ���� Q239 |__|
Q237 (Si Q236=1) Le consommez-vous et de quelle façon ?
Q238 Est-ce qu’on trouve facilement du Moringa à Bamako ?
1. Oui
2. Non |__|
Q239 Est-ce que vous achèteriez des produits enrichis avec des vitamines / bon pour la santé si c’était facilement accessible ? (prix et facile à trouver)
1. Oui
2. Non���� Q241 |__|
Q24O (Si Q239=1) Pourquoi ?
Q241 Est-ce qu’il existe des associations de femmes dans votre quartier?
1. Oui
2. Non ���� Q244
3. Ne sait pas ���� Q244
|__|
Q242 (Si Q241=1) En faites-vous partie ? 1. Oui
2. Non |__|
Q243 (Si Q242=2) Pourquoi ?
Q244 D’après vous quel peut être l’utilité des associations de femmes?
Q245 Quelles activités aimeriez- vous pratiquer dans ces associations
SECTION C : HYGIENNE ET ASSAINISSEMENT Maintenant, nous aimerons avoir des informations sur l’hygiène et l’assainissement au sein de votre ménage
47
Q246 Quel est le principal mode d’approvisionnement en eau de consommation / boisson de votre ménage ?
1. Robinet
2. Forage
3. Puits aménagés
4. Puits traditionnels
5. Borne fontaine
6. Eaux de surface
7. Autres (à préciser)
---------------------------------
|__|
Q247 Si vous traitez l’eau de boisson, de quelle façon le faites vous pour la rendre propre à la consommation (sinon ���� Q248)?
1. Ebullition
2. Ajout de chlore
3. Filtre à eau
4. Autre (à préciser)
-----------------------------
|__|
Q248 Quel est le principal type de latrines utilisées par votre ménage?
1. WC l’intérieur avec chasse
d’eau
2. WC à l’extérieur privé
3. WC à l’extérieur collectif
4. Dans la nature
5. Autres (à préciser)
--------------------------------
|__|
Q249 Utilisez-vous le savon pour se laver les mains après la défécation ?
1. Oui
2. Non |__|
Q250 Utilisez-vous le savon pour se laver les mains avant de nourrir l’enfant ?
1. Oui
2. Non |__|
Q251 Utilisez-vous le savon pour se laver les mains avant de préparer la nourriture ?
1. Oui
2. Non |__|
SECTION D : ALLAITEMENT ET SEVRAGE A présent nous aimerons des renseignements sur l’allaitement et le sevrage de votre dernier enfant de moins de 5 ans
Q252 Combien de temps après la naissance avez-vous mis votre bébé au sein?
1. Aussitôt après la naissance
2. Une heure après la naissance
3. Un jour après la naissance
4. Plus de 1 jour après la
naissance
5. Ne sait pas
|__|
Q253 Quand votre enfant a t- il reçu un premier aliment supplémentaire ou liquide (même de l’eau)?
1. Moins de 1 mois
2. 1 - 3 mois
3. 3 mois - 6 mois
4. 6-12 mois
5.12-24 mois
7. N’a rien reçu
|__|
48
6. Ne sait pas
Q254
Quels aliments supplémentaires avez-vous
donnés à votre enfant si l'allaitement
maternel exclusif a été de moins de 6 mois?
1. Eau
2. Lait en poudre
3. Thé
4. Plat familial
5. Bouillie
6. Tubercules (Igname,
patate douce)
7. Légumes ou fruits
8. Riz, mil
9. œufs, poissons, viande
10. Complément alimentaire (misola,
PPN) N’a rien reçu
|__|
Q255 Combien de temps avez vous allaité votre enfant ?
1. Moins de 6 mois
2. 6 - 12 mois
3. 12 mois et plus
4. Ne sait pas
|__|
Q256
Pour quelles raisons avez vous introduit d’autres aliments ou liquides à votre enfant?
si l'allaitement maternel exclusif a été de moins de 6 mois
1. Pas assez de lait maternel
2. Grossesse
3. Pas assez de temps / trop occupé
4. Enfant était malade
5. Douleur ou une infection sur le
sein
6. Bébé a faim et pleure
7. Influencé par la famille 8. Autre (à préciser)
------------------------------------------
|__|
SECTION E : ETAT DE SANTE DES ENFANTS Maintenant, nous aimerons savoir l’état de santé de votre dernier enfant de moins de cinq ans
Q257 Dans les deux dernières semaines, votre
enfant a t- il été malade? 1. Oui 2.Non 3.Ne ne sait pas
Fièvre |__| La toux |__|
La diarrhée |__|
Infections respiratoires |__|
Q258
Votre enfant a t il été vacciné
contre :(Demandez à voir le carnet de santé)? 1. Oui 2.Non 3.Ne sait pas
Rougeole |__| BCG |__|
Tetanos |__|
Meningite |__|
SECTION F : CONNAISSANCES SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA MALNUTRITION A présent, nous voudrions avoir des renseignements sur la prise en charge de la malnutrition de votre dernier enfant
de moins de cinq ans
49
Q259
Quel type de recours faites-vous si votre enfant tombe malade? (Plusieurs réponses possibles)
(Ne pas suggérer de réponses)
1. Consultation moderne
2. Consultation traditionnelle
3. Automédication traditionnelle
4. Automédication moderne
5. Prière
5. Aucun recours
2. Autres (à préciser)
--------------------------------------------
|_______|
Q260 Avez-vous suivi la courbe de croissance de votre enfant et pouvez vous nous la
montrer?
1. Oui
2. Non
3. Ne sait pas
|__|
Q261 Savez-vous reconnaître l’état nutritionnel de votre enfant?
1. Oui
2. Non ���� Q263
Ne sait pas
|__|
Q262 (Si Q261=1) Quel est l’état nutritionnel de votre enfant ?
1. Normal
2. Malnutri
3. Trop bien nourri
|__|
Q263 Avez-vous reçu une éducation sanitaire sur la nutrition ?
1. Oui
2. Non ���� Q265
|__|
Q264 (Si Q263=1) Par qui?
1. Structure sanitaire
2. Relais communautaire
3. Autres (à préciser)
----------------------------------------
|__|
Q265 Est-ce que dans votre quartier ou commune pratique t- on la Prise en charge de la malnutrition ?
1. Oui
2. Non
3. Ne sait pas
|__|
Q266 Connaissez-vous les conséquences liées à la malnutrition infantile?
1. Oui
2. Non ���� Q268
3. Ne sait pas ���� Q268
|__|
50
Q267 (Si Q266=1) lesquelles ? (Demander à la Maman de citer 3 exemples)
Q268 Ya t-il des associations de groupes de mères pour la Prise en charge de la malnutrition dans votre localité?
1. Oui
2. Non
3. Ne sait pas
|__|
Q269
(Si Q274=1) Quelles sont les actions qu’elles
ont menées ou qu’elles mènent pour une
meilleure prise en charge des enfants malnutris? (Demander à la maman de citer 3 exemples)
OBSERVATIONS …………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………
………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………
…………………………………….………………………………………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………
…………………………….………………………………………………………………………………………………………….……………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….....……………………………………
…………………………………………………………………….…………………………………………………………
51
Annexe 5 : Comte rendu des groupes de discussion Commune 5 : 3 groupes de discussion Sécurité alimentaire
Elles n’ont pas de jardin et n’ont pas d’accès aux fruits et légumes faute de moyens financiers
La plupart des femmes souhaiteraient faire du jardinage mais soit il manque d’espace approprié, soit il
manque d’eau pour arroser le jardin .
Les femmes qui ont les moyens s’approvisionnent au marché en fruits et légumes
Les femmes n’ont pas de jardin mais achètent fruits et légumes au marché selon leurs moyens
Allaitement
Elles allaitent tous leurs enfants et pensent pratiquer l’allaitement exclusif, donnent en général le
colostrum mais certaines donnent le lendemain de l’eau sucrée ou du jus de dattes pressées pour « trouer
la gorge »
Les bébés sont exclusivement nourris au lait maternel jusqu’à 6 mois. Ensuite elles introduisent de l’eau et
d’autres aliments
Elles pensent que les pratiques et croyances traditionnelles sont des sujets tabous et ne peuvent pas en
discuter avec des personnes étrangères à leur milieu.
Un bébé dont la mère meurt en couche est confié à une autre femme allaitante, pas d’autres moyens car le
lait maternisé est trop cher
Les enfants sont mis au sein immédiatement après la naissance mais aucune ne semble pratiquer
l’allaitement exclusif. Sur les conseils de certains agents de santé, l’allaitement est associé à l’apport d’eau.
Certaines pour des raisons religieuses associent de l’eau de dattes pour compléter en évoquant les vertus du
fruit sur l’intelligence de l’enfant..
En cas de perte de la maman, le nouveau né est soit allaité par une autre femme, soit on lui donne ce qu’on
peut
Selon les femmes, les enfants sont allaités exclusivement au lait maternel jusqu’à l’âge de 6 mois et elles n’ont pas de pratiques ou de croyances particulières Pour les orphelins soit ils sont prise en charge par des familles ayant des moyens ou on fait appel aux services sociaux
Sevrage
Pour le sevrage les avis sont différents : Certaines mamans sèvrent brutalement leur enfants en l’envoyant
vers 15 mois chez la grand-mère pour 2 mois. Une autre maman dit qu’avant le sevrage, elle va consulter
son marabout ou guérisseur pour éviter les mauvais sort , une autre dit qu’elle allaite jusqu’à 2 ans mais
son enfant mange d’autres aliments (un peu de plat familial) depuis l’âge de 6 mois. Les enfants n’ont pas
de repas particulier, ils mangent ce que mangent les autres membres de la famille.
L’ajout de nouveaux aliments commence dés l’âge de 6 mois et ils mangent dans le plat familial assistés
par les adultes
La majorité des femmes sont en faveur d’un sevrage à partir de 2 ans car au-delà l’enfant deviendrait
« débile » mais il n’y a pas d’aliments spécifiques à donner à l’enfant
Le sevrage se fait à l’âge de 2 ans pour le bien de l’enfant. Il n’y a pas de coutume particulière mais les femmes qui en ont les moyens leurs donnent des légumes, du poisson, des soupes de viande sans huile, des bouillies de mais et du lait. Les croyances interdisent à une femme enceinte d’allaiter ce qui souvent entrainent un sevrage précoce Nutrition
Pour toutes la notion de repas équilibrés est quasi inexistante dans leur milieu car les gens veulent manger
à leur faim et avoir le ventre plein. Quand à la femmes enceinte, pas de régime particulier, elles mangent
ce qu’elles trouvent pour ne pas avoir faim. Certaines coutumes disent qu’il ne faut pas manger d’œufs car
cela rendra l’enfant voleur.
Elles passent toute la journée à préparer les 3 repas de la famille, le plus souvent au charbon, bois et gaz.
Traditionnellement au Mali la coutume et les traditions veulent que c’est le rôle de la femme d’aller
acheter les condiments
Globalement on trouve 3 repas quotidien mais la femme allaitante mange quand le besoin se fait ressentir.
Certaines pensent que pendant la grossesse on doit consommer des pomme de terre, de la viande
cependant d’autres pensent qu’il faut éviter la consommation de bananes plantain et de pain pour éviter un
52
surpoids au fœtus.
Pour les enfants les repas peuvent être complétés en fonction des ressources de la famille.
Les femmes ont une vague notion de repas équilibrés, certaine pensent manger de façon équilibrée,
d’autres moins pour raisons financières. Ce sont les femmes en général qui s’occupent de l’achat des
condiments et préparent elles même ‘entre 1h30 et 2h) mais si elles ont un empêchement c’est la bonne ou
la belle mère qui s’occupent des repas. La cuisson se fait essentiellement au charbon, au bois, rarement au
gaz.
Les adultes prennent 3 repas par jour mais les enfants 4 ou 5 surtout à base de riz, mil, mais, pomme de terre, pain. Elles ne savent pas ce qu’est un repas équilibré « on se contente de manger ce que nous avons en fonction des ressources. Toute la famille mange la même chose mais si elles en ont les moyens les femmes enceintes mangent fruits et légumes et évitent le miel et la pomme de terre qui rendent l’enfant trop gros et l’accouchement difficile. Les repas sont cuits au bois ou charbon suivant les conseils des grand mères et passent environ 2h30 à faire la cuisine
Pratiques de soins
Pour prendre soin des enfants, les conseils viennent généralement des mères et grand mères et ensuite
par l’entourage.
Je ne quitte pas mes enfants, nous sommes ensembles toute la journée et ce sont nous qui faisons la
cuisine et donnons à manger à nos enfants. .On met le repas des enfants dans un plat spécial et ils
mangent tous ensemble.
Il n’y a pas d’autres activités que « de faire des causeries » tous ensemble, leurs prodiguer des conseils et
les guider dans le droit chemin.
C’est la maman qui amène son enfant malade au CSOM et le père qui achète les médicaments
Il n’y a pas de budget spécial dédié à l’enfant surtout pour les enfants en bas âge
Elles savent que les signes de la malnutrition sont : la fièvre, les vomissements et la diarrhée et elles
emmènent, leurs enfants au CSREF, PMI ou CSCOM ou le centre de soin le plus proche. Elles pensent que la
malnutrition dépend de la mauvaise alimentation des enfants mais une femme pense que la maladie est
une volonté de Dieu.
Elles pensent que les grossesses rapprochées peuvent provoquer un déséquilibre sur la santé de la mère et
des enfants.
Les pratiques traditionnelles sont tabous et ne peuvent pas être dévoilées
Ce sont les grand mères qui s’occupent des enfants avec les mamans. Pour les femmes qui ne travaillent
pas, les enfants sont liés aux mamans tout au long de leurs activités (chants, danses, et contes le soir)
Selon la disponibilité, ce sont les mamans ou d’autres membres de la famille qui amène l’enfant au CSCOM
si il est malade mais ce sont les pères qui payent les ordonnances. Il n’y a pas de budget spécial pour les
enfants.
Certaines femmes semblent avoir des notions de malnutrition et évoquent des signes comme
l’amaigrissement, la sécheresse des muqueuses et des plis cutanés. Pour les causes, elles évoquent la
pauvreté et la négligence des mamans.
Toutes sont unanimes sur les effets néfastes des grossesses rapprochées pour l’enfant et la maman.
La famille idéale est celle ou les enfants sont en bonne santé, moins nombreux, bien nourris avec une source
de revenus suffisante.
Elles passent ½ journée avec leurs enfants et trouvent cela suffisant. Ce sont les mères qui amènent leurs enfants au CSCOM mais le père qui achète les médicaments Elles connaissent les signes de la malnutrition (gonflement du ventre, cheveux rouges, perte de poids, oedèmes, vieillissement de la peau. Pour elles les causes sont le manque d’argent et la réticence d’aller aux séances d’éducation Elles évoquent aussi les grossesses rapprochées
Commune 5 :Groupe d’hommes Les hommes pensent qu’en tant que chef de famille, c’est à eux de prendre en charge toutes les
dépensent concernant les enfants.
Ils ne passent pas beaucoup de temps avec leurs enfants car ils travaillent. Ils évitent de causer ou jouer
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avec leurs enfants et commencent à être à l’aise avec leurs enfants qu’à partir de 7, 8 ans quand ils
commencent à aller à l’école.
C’est à la mère de prendre soin des enfants, de les amener dans les centres de santé et de les informer, ils
paient les ordonnances pour le reste ils n’ont pas le temps .
Ils n’ont aucune idée des signes de malnutrition et c’est aux mères de s’occuper de cela.
Certains hommes ont pensés que les sujets étaient trop personnels pour être débattus. Les médicaments
sont achetés par les pères mais parfois ils doivent emprunter. Ils passent très peu de temps avec leurs
enfants car ils sont occupés et ne trouvent pas d’activités communes pouvant les réunir avec leurs enfants.
La plupart des papas sentent à l’aise avec leurs enfants à partir de 5 ans
Ils se rendent compte si leur enfant est malade par un changement de mimiques ou une baisse de
dynamisme mais le plus souvent c’est la mère qui les informe. Ce sont eux qui amènent leurs enfants au
centre de santé et paient les ordonnances.
Ils n’ont aucune notion sur la malnutrition préférant laisser ce rôle aux femmes.
Les pères ne passent pas plus de 30 mn avec leurs enfants car ils n’ont pas le temps. Ils commencent à se sentir bien avec les enfants vers m’âge de 4 ans et leurs racontent des petites histoires Nous reconnaissons que nos enfants sont en bonne santé quand nous les voyons jouer, chanter avec leurs camarades. Si nos enfants sont malades la mère les amène au centre de santé mais ce sont nous qui décidons des soins mais nous ne reconnaissons pas les signes de la malnutrition, c’est au médecins d’expliquer pourquoi l’enfant est malade.
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Cartes de la région Annexe 5
Questionnaires