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Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès Réalisé par : SADIK Sarah Semestre : 6 Option : Gestion Encadré par : M. Berrada Rapport de stage d’observation Année Universitaire 2012- UNIVERSITÉ SIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH

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Rapport ONDA

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Page 1: Rapport ONDA

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès

Réalisé par :

SADIK Sarah

Semestre : 6

Option : Gestion Encadré par :

M. Berrada

Rapport de stage d’observationEffectué à :

Année Universitaire 2012-2013

UNIVERSITÉ SIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH

Page 2: Rapport ONDA

Z Je Dédie ce Rapport de Stage :

Toute ma famille et

particulièrement à mes très

chers parents, qui ont

toujours été là pour moi, pour

l'éducation qu'ils m’ont prodigué;

avec tous les moyens et au prix de

toutes les sacrifices qu'ils ont

consentis à mon égard, pour le sens

du devoir qu'ils m’ont enseigné

depuis mon enfance en espérant la

réussite et le succès.

A

Je dédie ce modeste travail

et ma profonde gratitude à tous mes

amis en témoignage de l’amitié que

Page 3: Rapport ONDA

nous partageons et à tous mes

camarades de ma promotion.

A mes professeurs pour leurs efforts

et générosité tout au long de la

formation.

Enfin je le dédie à toutes les

personnes qui ont participé à ce que

ce rapport puisse voir le jour.

• Au terme de ce modeste travail, je tiens à exprimer mes chaleureux remerciements pour toutes les personnes qui m’ont aidé de près ou de loin à effectuer mon stage au sein de l’office national des Aéroports Fès ainsi qu’à l’élaboration de ce rapport.

• Je tiens à remercier tout particulièrement M.BERRADA professeur de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès, pour son encadrement, son soutien, ses orientations et ses précieux conseils, qui m’ont éclairé la vocation de mon rapport et la méthodologie à suivre afin de le réussir ; et j’espère être à la hauteur de ses espérances.

Page 4: Rapport ONDA

• Je remercie le directeur de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès M.ELHAFIDI ainsi que tous les professeurs pour leurs efforts fournis afin de nous assurer une formation professionnelle ; et à tout le corps professoral et administratif de mon Etablissement pour leurs précieuses directives et orientations.

• Mes remerciements aussi à l’office national des Aéroports qui ma donnée l’occasion d’avoir une expérience en ce qui concerne le domaine de la gestion financière, Par la même occasion, je tiens à remercier et à témoigner ma vive gratitude à M. le Directeur qui m’a accepté en stage tout en me souhaitant la bienvenue.

• A cet effet, j’exprime mes chaleureux remerciements à mon encadrant de stage M.BERRADA qui a fait preuve de serviabilité et de soutien, et A chaque membre de la famille l’office national des Aéroports Pour leur directive et leurs conseils précieux durant toute la période de stage.

• Je tiens à la fin de ce travail à remercier ALLAH le tout puissant de m’avoir donné la foi et de m’avoir permis d'en arriver là.

Le stage est une période d’acquisition d’un savoir et d’une

expérience pratique, déterminante pour l’intégration des futures

cadres afin qu’ils se familiarisent avec le travail et la vie active. Cette

Page 5: Rapport ONDA

exigence professionnelle constitue une opportunité d’accomplir les

connaissances théoriques acquises durant les années d’étude par des

pratiques acquises sur champs (Entreprises).

Ce stage permet d’apprendre de nouvelles notions et de les

mettre en évidence afin de combler toutes les lacunes émanant des

programmes théoriques.

D’autres parts, il permet au stagiaire de s’adapter au milieu

professionnel tout en profitant de l’expérience des fonctionnaires, et

en plus de la réalisation d’un projet.

En effet les objectifs de stage sont:

La découverte du monde de travail et l’adaptation au monde

professionnel.

La mise en application des connaissances acquises pendant la

formation.

La garantie d’une meilleure adéquation Formation / Emploi.

L’amélioration de niveau de formation des jeunes pour mieux

préparer à la vie active.

Le contact et la confrontation des diverses situations.

L’apprentissage et l’acquisition de l’expérience.

Partie I : Généralités.................................................................................................................................7

Chapitre I : Présentation générale du secteur aérien au Maroc...........................................................8

Page 6: Rapport ONDA

Chapitre II : Présentation générale de l’Office National Des Aéroports.............................................10

Section I : L'historique de l’ONDA......................................................................................10

Section II : Le statut juridique de l’ONDA...........................................................................11

Section III : La mission et la stratégie de l’ONDA................................................................11

Section IV : Les enjeux et les défis de l’ONDA....................................................................13

Section V : Les différentes directions de l’ONDA................................................................13

Chapitre I : Le métier d’audit définitions typologies, objectifs et les normes internationales :..........15

Section I : définition...........................................................................................................15

Partie II Au Cœur de l’analyse:................................................................................................................15

Section II : Objectifs............................................................................................................16

Section III : Panorama sur la typologie d’Audit :.................................................................16

Section IV : Les normes de qualifications :.........................................................................18

Section V : Les normes de fonctionnement........................................................................19

Section VI : Audit interne VS Contrôle interne :.................................................................20

Chapitre II : La procédure de conduite d’une mission d’audit interne :..............................................21

Section I : Définition de la mission.....................................................................................21

Section II: La procédure de conduite d’une mission d’audit interne..................................24

Chapitre III : Le thème traité lors du stage : Une mission d’audit des bons de commande................36

Section I: Audit fonction achats et comptes fournisseurs..................................................36

Section II: Audit fonction achats et comptes fournisseurs : Mission Audit et bon de commande.......................................................................................................................38

Page 7: Rapport ONDA

A l'origine, l'audit revêt un caractère strictement comptable. Son

ouverture sur d'autres aspects de l'entreprise est récente. La fonction

d'audit interne va s'imposer face à la complexité croissante des

organisations et à l'incapacité des auditeurs externes (commissaires aux

comptes) de procéder à un contrôle régulier des écritures comptables.

Page 8: Rapport ONDA

L'évolution de l'audit interne au Maroc s'est faite sous la pression des

réformes des marchés financier et boursier ainsi que de la mise en place

d'un système comptable rénové.

L'audit interne permet au management de disposer d'une fonction

indépendante d'examen et d'évaluation du bon fonctionnement, de

l'efficacité et de l'efficience du système de contrôle interne. L'audit interne

assiste ainsi la hiérarchie dans l'exercice effectif de ses responsabilités et

par conséquent il apprécie la qualité de l'ensemble du contrôle interne.

A cet effet, l’audit interne apporte au management des examens, des

analyses, des recommandations, des avis et des informations.

Partie I :

Généralités

Page 9: Rapport ONDA

Chapitre I : Présentation générale du secteur aérien au Maroc

L’importance de la branche du transport peut être appréciée par la place

qu’elle occupe au plan économique et social :

Elle représente 6% du PIB et 9% de la valeur ajoutée du secteur

tertiaire;

Tous modes confondus, le transport absorbe 34% de la

consommation nationale de l’énergie;

Il emploie 10% de la population active urbaine;

Partie I :

Généralités

Page 10: Rapport ONDA

Le produit de sa fiscalité contribue aux recettes du Budget Général

de l’Etat à hauteur de 15%.

Le Maroc dispose d’une quinzaine d’aéroports à vocation nationale et

internationale qui assurent annuellement le transport de 7 millions de

voyageurs et 51 Millions de tonnes de fret.

Conscient que le Transport aérien constitue une composante

fondamentale du développement économique et social, le Maroc a adopté,

ces dernières années, une politique volontariste de libéralisation de ce

secteur.

Le Maroc dispose d’un patrimoine aéroportuaire composé de 15 aéroports

internationaux implantés dans les principales villes du Royaume. Ces

aéroports sont desservis par des axes routiers en très bon état et d’un

niveau de service très performant. Ils sont également équipés

d’installations aéronautiques très modernes permettant une gestion du

trafic commercial dans les meilleures conditions de fluidité et de sécurité.

La capacité totale des aérogares passagers desdits aéroports est d’environ

12 millions pax/an, dont 4 millions pour l’aéroport Casablanca-Mohamed V,

2,2 millions pour l’aéroport Agadir - Al Massira et 1,5 millions pour

l’aéroport Marrakech - Menara.

le secteur aérien est un facteur d'intégration et de développement du

continent africain et un levier majeur de développement économique dans

les échanges, et le processus de libéralisation est aujourd'hui irréversible

du fait de la mondialisation des échanges. Dans ce cadre, le Maroc a été le

premier pays à faire le choix de cette orientation libérale en signant

l'accord Open Sky en 2005, ce qui a aidé la compagnie nationale à relever

le défi de la compétitivité et de la mise à niveau. Cette intégration a été

couronnée d'un véritable succès en créant une dynamique de croissance

avec une progression à deux chiffres entre 2004 et 2007, faisant savoir

que le trafic vers le Maroc a progressé de 19 pc par an et le nombre de

Page 11: Rapport ONDA

fréquences hebdomadaires est passé de 560 à 991, soit 360 fréquences

nouvelles par semaines, dont 228 par les LCC (LowCost Country).

Les aéroports du Maroc ont connu en juin dernier un repli de 2,69% du

nombre de passagers transportés par rapport à la même période de

l'année précédente, selon les dernières statistiques rendues publiques par

l'Office National des Aéroports (ONDA).

Au total, le nombre de passagers ayant transité par les aéroports du

Royaume durant cette période a atteint 1,24 million, dont 593.158

passagers enregistrés à l'aéroport Mohammed V de Casablanca (-0,7%),

262.347 à l'aéroport Marrakech-Menara (+2,3%) et 114.031 à l'aéroport

Agadir-Al Massira (-5,4%).

Par ailleurs, sur les six derniers mois de l'année en cours, le trafic de

passagers s'est contracté globalement de 5,5% en comparaison avec la

même période de l'année 2011.

Durant le mois de juin, le trafic international ressort en légère baisse de

0,6% par rapport à la même période de l'année précédente, avec 1,13

million passagers, alors que le trafic domestique affiche une dégringolade

de 20,4% durant la même période.

Les dessertes avec l'Amérique du Nord ont reculé en juin dernier de 7,2%

et celles d'Europe hors France ont ralenti de 6,2%. Par contre, les

destinations desservant les pays du Maghreb et le Moyen Orient ont connu

une nette amélioration, progressant respectivement de 33% et 21%.

Quant aux mouvements d'avions, ils ont atteint durant le mois de juin

11.644, soit une baisse de 8,1% par rapport à la même période de l'année

précédente.

L'aéroport Mohammed V vient en tête de ce trafic avec 49,6%, suivi de

Marrakech-Menara 18,4% et Agadir Al Massira 8,7%.

Page 12: Rapport ONDA

Pour sa part, le trafic de fret s'est apprécié en juin dernier de 4,17% par

rapport à la même période de l'année précédente, atteignant 4.362,98

tonnes contre 4.188,32 tonnes en 2011.

Chapitre II : Présentation générale de l’Office National Des

Aéroports

Section I : L'historique de l’ONDA

La création de l’ONDA était le fruit de l’expansion de l’OAC (l’Office des

Aéroports de Casablanca) crée en 1980 par le Ministère de transport et

dont la vocation principale était limitée à la Gestion des aéroports de

Casablanca. Toutefois, Suite aux exigences accrues des autres aéroports

sur le territoire marocain,  les prérogatives de l’OAC ont été graduellement

et progressivement étendues pour couvrir finalement à partir de 1990 la

totalité des aéroports et des services de la Navigation Aérienne. Ce

renforcement par paliers des compétences de l’Etablissement, procède

d’un choix délibéré, et d’une vision stratégique, en vue d'assurer et de

maîtriser avec succès l'indépendance de gestion du secteur

Aéronautique. En 1990, par vote unanime du parlement, l’OAC fut

transformé en ONDA (Office National Des Aéroports). La création de l’ONDA

n’est autre que le fruit de la réussite et de l’évolution de ces paliers

nécessaires à sa naissance. La démarche de développement de cet

important office fut couronnée par la Décision Royale intervenue en 1991,

rattachant l’ensemble des services de la Navigation Aérienne à l’ONDA, en

vue de consolider le rôle de l’établissement pour une action plus large en

faveur du secteur aéronautique.L’ONDA est ainsi devenu le premier

établissement public autonome de gestion aéroportuaire à caractère

industriel.

Section II : Le statut juridique de l’ONDA

Page 13: Rapport ONDA

L'ONDA a été institué par le Dahir n° 1-89-237 du 1er Joumada II 1410 (30 décembre 1989)

portant promulgation de la loi II 14-89 transformant l'Office des Aéroports de Casablanca

(O.A.C) en Office National des Aéroports (ONDA) .L’ONDA est un établissement public à

caractère industriel et commercial doté de la personnalité et de l'autonomie financière. Il est

placé sous la tutelle du Ministère du Transport et le contrôle du Ministère des Finances.

Section III : La mission et la stratégie de l’ONDA

Les missions de l’ONDA se listent comme suit :

Garantir la sécurité de la navigation aérienne au niveau des

aéroports et dans l’espace aérien.

Garantir l’Aménagement, exploitation, entretien et développement

des aéroports civils.

Assurer l’Embarquement, débarquement, transit et acheminement à

terre des voyageurs, des marchandises et du courrier transportés

par air ainsi que tous les services destinés à la satisfaction des

besoins des usagers et du public.

Maintenir la Liaison avec les organismes et les aéroports

internationaux afin de répondre aux besoins du trafic aérien.

Assurer La formation aux métiers aéronautiques.

Quant à la stratégie de l’Office, elle était conçue essentiellement pour

promouvoir le rendement de l'Office et à s'ouvrir davantage à

l'international pour mieux répondre à l’exigence du développement du

trafic aérien. Cette stratégie, dont la mise à jour a vu le jour en Février

2011, ambitionne de faire face au développement aérien, passagers et

fret, satisfaire les besoins des usagers de la navigation aérienne et aux

exigences de rentabilité et de sécurité.

Elle s'articule autour de cinq principaux axes :

Page 14: Rapport ONDA

L’axe "Culture client''   : il est destiné à améliorer la satisfaction de

la clientèle et intégrer les partenaires dans une démarche

fédératrice de qualité globale. Concrètement, l’ONDA œuvrera pour

ancrer la culture client à tous les niveaux de l’organisation, et

s’engage lui et ses partenaires dans une démarche qualité globale.

L’office va aussi renforcer les mécanismes de suivi de la satisfaction

client concernant les prestations des services concédés. D’ici 2016,

il vise à réaliser un indice de satisfaction client de l’ordre de 90%, au

lieu d’uniquement 70% actuellement.

L’axe "Performance''   : il a pour objectif de passer d'une logique

d'opérateur technique à une logique d'entreprise. On commence de

parler de l’Indice de satisfaction client de l’ordre de 90% Puisque,

pour Dalil Guendouz, le directeur général de l’ONDA, il ne faut plus

continuer à placer l’office dans une logique d’opérateur technique

comme auparavant. Désormais, c’est la logique d’une « entreprise

orientée performance » qui primera.

l'axe "croissance et pérennité''   : il contribue à consolider et à

pérenniser le développement par la capacité à diversifier la

portefeuille d'activités et assurer une gestion maitrisée des risques.

Dans cette perspective, le top management de l’ONDA a mis le

curseur sur la diversification. D’abord, du portefeuille d’activité. Un

des objectifs est d’ « augmenter les recettes non-aéronautiques de

manière à porter la part des nouvelles activités commerciales dans

le chiffre d’affaires commercial à 15% en 2016 ». Mais également

sur la diversification géographique. L’office affiche, en effet, la

volonté de renforcer sa présence à l’international. A cet effet, il

compte « participer aux projets de coopération internationale pour

l’ingénierie conseil au profit des aéroports ou fournisseurs de

services de la navigation aérienne étrangers.

Page 15: Rapport ONDA

L’axe "Partenaire de développement national et régional''   : il

est destiné à favoriser le développement économique du pays par

un accompagnement ciblé des stratégies sectorielles nationales et

de la politique de régionalisation. ». en tant que partenaire de

premier rang du développement du royaume, l’ONDA accompagne à

la fois les stratégies sectorielles (Maroc vert pour l’agriculture,

Emergence pour l’industrie, Halieuis pour la pêche, stratégie

touristique 2020…) et la politique de régionalisation. Plusieurs

actions sont prévues dans le cadre de ce quatrième axe, dont la

formation de plus de 700 ingénieurs d’ici 2016 et le doublement de

la capacité des gares de Fret.

L’axe "sûreté et sécurité'': il permet de consolider la conformité

de l'ONDA aux impératifs de sûreté et sécurité dans un contexte de

renforcement des exigences Réglementaires nationales et

internationales. Et ce, pas seulement pour se mettre au diapason

des nouvelles exigences réglementaires nationales et

internationales. Le souci de l’excellence opérationnelle de cet

établissement publique y est également pour quelque choses .Ainsi

il sera question d’une part de réussir l’homologation des 26

aérodromes en 2016 et la certification des 17 aérodromes

internationaux. D’autre part, de veiller à la mise en œuvre de la

certification des services de la navigation aérienne, en perspective

de l’extension du ciel unique européen à l’espace aérien marocain.

Section IV : Les enjeux et les défis de l’ONDA

Les enjeux de l’ONDA se résument ainsi :

Se conformer aux exigences internationales en matière de sécurité

et de sûreté.

Assurer la qualité des services et des prestations rendues aux

compagnies et aux passagers, conformément aux normes

internationales.

Page 16: Rapport ONDA

Développer le secteur (infrastructures, matériels et compétences)

pour répondre aux besoins de croissance du transport aérien  et à

l’évolution technologique.

S’adapter aux nouveaux systèmes de navigation aérienne

S’intégrer à l’espace européen.

Section V : Les différentes directions de l’ONDA

Neuf Directions ont été mise en place pour assurer la gestion des

Aéroports :

La Direction de la Navigation Aérienne.

La Direction Administrative et Financière.

La Direction du Marketing, de la Communication et des Activités

Commerciales.

La Direction de l’Audit Interne, du contrôle de Gestion et du

Juridique.

La Direction de l’Académie Internationale Mohamed VI de l’Aviation

civile.

La Direction des Achats et de la logistique.

La Direction de l’Ingénierie.

La Direction de la Maintenance.

La Direction de l’Aéroport Mohammed V.

Page 17: Rapport ONDA

Partie II :

Au Cœur de

l’analyse

Page 18: Rapport ONDA

Chapitre I : Le métier d’audit définitions typologies, objectifs et

les normes internationales :

Section I : définition

La pratique de l’audit, tout d’abord dans le domaine financier et

comptable, puis dans les autres fonctions de l’entreprise (audit

opérationnel), a connu ces dernières années un développement

considérable et ne cesse de croître. Il s’est construit autour de

l’audit une image de modernité et d’efficacité qui provient de trois

principaux facteurs : la richesse du concept, l’exigence de

compétences étendues et la rigueur de la méthode.

L’audit est un métier, une fonction, désormais à part entière, dans un

grand nombre d’entreprises et d’organisation de par le monde.

Ce métier est tout d’abord une profession organisée, un outil

structuré, au service d’une direction générale ou d’un comité d’audit

et une fonction de contrôle qui tend de plus en plus vers du

consulting.

Section II : Objectifs

L’objectif de ce métier est d’améliorer l’efficacité des entreprises

comme d’autres métiers tels que le contrôle de gestion, le conseil

économique, le conseil en management.

Page 19: Rapport ONDA

De plus, les entreprises rendent compte de leurs informations

financières aux membres du conseil d’administration et aux

investisseurs extérieurs pour communiquer sur la nature et les

résultats de ses activités. Les actionnaires ont enfin de plus en plus

de poids dans les entreprises. C’est pour cela que les entreprises font

appels à des organismes extérieurs ou créer des audits internes.

En bref, l’audit sert à recueillir des informations objectives pour

déterminer si les actions menées par les entreprises respectent les

procédures et si les entreprises sont efficientes ou non.

Section III : Panorama sur la typologie d’Audit :

Le panorama des différents types d'audits est présenté indépendamment

des spécificités métiers des organismes, et indépendamment du

référentiel utilisé.

Ce panorama peut s'appliquer d'une façon très générale, qu'il s'agisse

d'audits de système de management (qualité, environnement, sécurité,

intégré...), d'application (produit, processus, projet), pour des systèmes

matures ou en cours d'amélioration.

Audit interne

L'audit interne, comme son nom l'indique, est déclenché en interne dans

l'organisme. Il peut être fait indépendamment des clients et des contrats

en cours, pour évaluer le niveau de maturité du système de management

de la qualité (système de management de la qualité), ou environnemental

(système de management environnemental). Il s'agit d'un audit interne

"système".

Par exemple, pour l'audit interne (de système de management de la

qualité), "l'objectif de l'audit est de déterminer l'aptitude d'un organisme à

satisfaire durablement aux exigences de ses clients et à leur donner

confiance par la mise en œuvre d'un système de management de la

qualité efficace, conforme aux exigences de la norme ISO 9001 (version

2000)".

Page 20: Rapport ONDA

L'audit interne peut aussi être déclenché pour évaluer l'application du

système de management de la qualité, pour un produit ou un projet,

propre à une relation contractuelle identifiée. Dans ce cas, il s'agit d'un

audit interne d'application à un "produit", ou un "projet", dans le cadre du

système de management de la qualité mis en œuvre.

La reconnaissance de certains systèmes de management telle que, par

exemple, la certification qualité ISO 9001 ou environnement ISO 14001,

impose des programmes d'audits internes. Ces audits internes

interviennent dans le processus d'amélioration permanente de l'organisme

et permettent de faire vivre le système de management de façon

continue. Bien entendu, il faut que ces programmes d'audits internes

soient judicieux. Il importe donc qu'ils soient élaborés puis validés à

différents niveaux de l'organisme pour bénéficier d'un accord sur les

différents points de vue (terrain et direction).

La durée du processus d'élaboration des programmes d'audits internes

dépend de la taille de l'organisme.

Les résultats des audits internes constituent des données d'entrée

pertinentes pour les revues de management de la direction, qui

permettent de faire évoluer le système.

Audit fournisseur (seconde partie)

Les audits externes sont réalisés dans un cadre qui peut être contractuel,

ou qui peut le devenir, entre le client (ou le futur client), et l'organisme qui

va concourir à la satisfaction du client. Ainsi, c'est le client qui est

initiateur de l'audit ; c'est lui qui va impulser le processus et encourager

l'organisme à accepter l'audit, donc le jeu de questions-réponses. Le

rapport d'audit sera porté à la connaissance du client, donc en externe de

l'organisme.

Audit tierce partie ou audit de certification

Page 21: Rapport ONDA

Les audits de certification permettent, par un organisme tiers

(indépendant des clients et des organismes), de reconnaître le niveau de

maturité et de lisibilité du système mis en oeuvre au sein de l'organisme.

Ils sont conduits par des auditeurs reconnus par les organismes

certificateurs.

Section IV : Les normes de qualifications :

1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités

La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l'audit interne doivent

être formellement définis dans une charte d’audit interne, être cohérents

avec la définition de l’audit interne, le Code de Déontologie ainsi qu’avec

les Normes. Le responsable de l’audit interne doit revoir périodiquement la

charte d’audit interne et la soumettre à l’approbation de la direction

générale et du Conseil.

1100 – Indépendance et objectivité

L'audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent

effectuer leurs travaux avec objectivité.

1110 – Indépendance dans l'organisation

Le responsable de l'audit interne doit relever d’un niveau hiérarchique

suffisant au sein de l’organisation pour permettre au service d’audit

interne d’exercer ses responsabilités. Le responsable de l’audit interne

doit confirmer au Conseil, au moins annuellement, l’indépendance de

l’audit interne au sein de l’organisation.

1111 – Relation directe avec le Conseil

Le responsable de l’audit interne doit pouvoir communiquer et dialoguer

directement avec le Conseil.

1120 – Objectivité individuelle

Les auditeurs internes doivent avoir une attitude impartiale et dépourvue

de préjugés, et éviter tout conflit d'intérêt.

Page 22: Rapport ONDA

1130 – Atteinte à l'indépendance ou à l'objectivité

Si l'indépendance ou l'objectivité des auditeurs internes sont compromises

dans les faits ou même en apparence, les parties concernées doivent en

être informées de manière précise. La forme de cette communication

dépendra de la nature de l'atteinte à l'indépendance.

1200 – Compétence et conscience professionnelle

Les missions doivent être conduites avec compétence et conscience

professionnelle.

1300 – Programme d'assurance et d'amélioration qualité

Le responsable de l'audit interne doit élaborer et tenir à jour un

programme d'assurance et d'amélioration qualité portant sur tous les

aspects de l'audit interne.

Section V : Les normes de fonctionnement

2000 – Gestion de l'audit interne

Le responsable de l’audit interne doit gérer efficacement cette activité de

façon à garantir qu’elle apporte une valeur ajoutée à l’organisation.

2100 – Nature du travail

L'audit interne doit évaluer les processus de gouvernement d'entreprise,

de management des risques et de contrôle et contribuer à leur

amélioration sur la base d’une approche systématique et méthodique.

2200 – Planification de la mission

Les auditeurs internes doivent concevoir et documenter un plan pour

chaque mission. Ce plan de mission précise les objectifs, le champ

d'intervention, la date et la durée de la mission, ainsi que les ressources

allouées.

Page 23: Rapport ONDA

2300 – Accomplissement de la mission

Les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et documenter

les informations nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission.

2400 – Communication des résultats

Les auditeurs internes doivent communiquer les résultats de la mission.

2500 – Surveillance des actions de progrès

Le responsable de l'audit interne doit mettre en place et tenir à jour un

système permettant de surveiller la suite donnée aux résultats

communiqués au management.

2600 – Acceptation des risques par la direction générale

Lorsque le responsable de l'audit interne estime que la direction générale a

accepté un niveau de risque résiduel qui pourrait s'avérer inacceptable pour

l'organisation, il doit examiner la question avec elle. Si aucune décision

concernant le risque résiduel n’est prise, le responsable de l’audit interne

doit soumettre la question au Conseil aux fins de résolution

Section VI : Audit interne VS Contrôle interne :

L'audit interne est une activité d'appréciation indépendante, au service de

la direction générale. Il étudie la fiabilité des informations financières, la

validité des systèmes sur le plan légal, les moyens de protection des

actifs et l'utilisation optimale des ressources. D'origine strictement

comptable, le contrôle de gestion a les mêmes objectifs que l'audit

interne et intervient également au niveau de l'ensemble des fonctions de

l'entreprise. Alors que l'audit évolue vers le conseil et l'assistance, le

contrôle de gestion englobe l'analyse des coûts et le contrôle budgétaire.

L'audit intervient sur le terrain a posteriori pour chercher l'information

pertinente. Le contrôle de gestion assure, au moment de la détermination

Page 24: Rapport ONDA

des objectifs, la cohérence des actions grâce à un système d'information.

La convergence des deux fonctions va être source de conflits au sein de

l'entreprise. 

La fonction d'audit a débuté avec la vérification des informations

comptables et financières. Actuellement, l'audit interne est un outil de

compétitivité, grâce à la mise en place de "systèmes cohérents" qui

assurent la circulation d'une information de qualité et facilitent

l'évaluation des gains de productivité. 

Le rôle de l'audit consiste en premier lieu à valider la qualité du contrôle

interne. Selon M. Abderrahmane Saaïdi, ministre de la Privatisation,

chargé des Entreprises d'Etat, qui signe la préface, il tend actuellement à

évoluer vers une fonction de conseil. De ce fait, la mission d'audit va

consister à détecter les points faibles et prescrire d'éventuelles

améliorations. L'évolution récente du contexte national a mis l'accent sur

la rationalisation de la gestion des entreprises privées et publiques, sur la

réforme de la Bourse des Valeurs et l'accélération de la privatisation.

L'audit interne est appelé à s'imposer face au désengagement progressif

de l'Etat. Les recommandations des auditeurs iront dans le sens d'une

plus grande transparence des grandes entreprises, avant leur entrée sur

le marché financier. 

Chapitre II : La procédure de conduite d’une mission d’audit

interne :

Section I : Définition de la mission

L’objet   :

Va permettre de distinguer les missions spécifiques des missions

générales.

Ou bien, le cas le plus fréquent, on a affaire à une mission spécifique,

c’est-à-dire portant sur un point précis en un lieu déterminé. Ainsi en

est-il si la mission a pour objet « l’audit du magasin de l’usine » ou

Page 25: Rapport ONDA

encore « l’audit de la sécurité du siège sociale », ou encore « l’audit du

centre informatique de la succursale ».

Par opposition à ces missions « spécifiques » on peut définir des

missions « générales » qui ne vont connaître aucune limite

géographique. En reprenant les exemples précédents, on peut illustrer

la notion de mission générale avec « l’audit des magasins » ou encore

« l’audit des ventes » ou encore « l’audit de la sécurité » ou encore

« l’audit des centres informatiques » et ce, partout où dans l’entreprise

il y a un magasin, une activité de vente, une fonction sécurité ou un

centre informatique.

La fonction

La mission uni-fonctionnelle, qu’elle soit spécifique ou générale, ne

va concerner qu’une seule fonction. Par habitude, on réserve ce terme

aux missions « générales », mais on perçoit bien qu’il n’y a là aucune

exigence logique : l’audit du magasin de l’usine, ou l’audit des

magasins sont toutes les deux des missions uni-fonctionnelles car ne

concernent que la fonction « gestion des magasins ». Il en sera de

même pour « l’audit des achats » ou « l’audit de la sécurité » ou

« l’audit du recrutement ».

La mission plurifonctionnelle, celle où l’auditeur est concerné par

plusieurs fonctions au cours d’une même mission, se rencontre en

général dans deux cas :

Le premier cas, et le plus courant, est celui des filiales. Lorsque les

auditeurs internes se déplacent pour aller auditer une filiale.

Le second cas, dans lequel on trouve très souvent une approche

multifonctionnelle, est celui des audits informatiques : auditer les

systèmes d’un secteur, d’une filiale ou d’une usine n’a en général

que les apparences d’une approche uni-fonctionnelle

(l’informatique), car les systèmes informatiques en question vont

bien évidemment couvrir et concerner plusieurs fonctions.

Page 26: Rapport ONDA

Ce critère de distinction n’est pas seulement de pur intérêt

pédagogique ou logique : il entraîne des conséquences pratiques

importantes au plan de l’organisation du service d’audit lui-même.

La durée

On peut distinguer les missions « courtes » (inférieures ou égales à

quatre semaines) et les missions longues (plus d’un mois) :

Les missions longues sont des missions dans lesquelles on déroule

tout le processus méthodologique de l’audit interne ; on utilise une

quantité et une diversité importante d’outils d’audit, on constitue

des dossiers volumineux et documentés et on conclut par un

Rapport d’Audit riche de recommandations nombreuses et

constructives.

En d’autres termes, la mission longue est la parfaite illustration de

la méthodologie d’audit appliquée par l’équipe d’audit interne en

charge de la mission. Il en va tout autrement d’une mission

« courte ».

La mission courte, en effet, exige une condensation des actions

pour parvenir au résultat. Cette condensation est d’autant plus

naturelle que, si la mission est courte, c’est en général qu’elle est

simple, que le thème en est bien connu des auditeurs et que les

investigations à réaliser sont peu nombreuses. Dans la plupart des

cas, le Rapport d’audit en résultant est bref, ce qui ne veut pas dire

que les questions soulevées sont sans importance.

Mais ce qui veut dire que la méthodologie ci-après décrite voit sa

mise en œuvre parfois tassée, comprimée, réduite dans certaines

de ses phases sans pour autant être niée ou écartée.

Enfin, à la différence de la mission longue, la mission courte

bénéficie d’une logistique réduite et d’un budget plus faible. Dans

la pratique, la mission courte, uni-fonctionnelle et particulière, se

rencontre souvent dans le cas de missions spécifiques, sur un sujet

précis demandées pat la Direction générale en dehors du Plan

d’Audit, parce que l’on souhaite résoudre un problème urgent et

imprévu.

Page 27: Rapport ONDA

Deux observations restent toutefois communes aux misions d’audit

quelle que soit leur durée :

Une mission d’audit n’est jamais à l’avance cataloguée « courte » ou

« longue »Bien évidemment, il y une prévision de durée, exigée par la

planification et la nécessité d’une estimation budgétaire. Mais

l’auditeur n’arrête jamais une mission non achevée au motif qu’il a

atteint le délai prévu, pas plus qu’il ne poursuit une mission terminée

pour le simple plaisir de respecter une prévision trop large. On adapte

planning et budget au fur et à mesure des réalisations mais

l’achèvement des objectifs conditionne seul la durée réelle de la

mission.

La méthodologie, appliquée dans ses moindres détails ou plus ou moins

condensée, est néanmoins toujours respectée dans ses principes et en

particulier dans ses trois phases fondamentales.

Critère géographique

Il correspond très exactement à la situation géographique de l’auditeur

au cours de son intervention :

- dans la première partie de sa mission, l’auditeur est essentiellement

dans son bureau et dans son service. Ses déplacements sont courts

et brefs ; à la limite ils peuvent ne pas exister ;

- dans la seconde partie, au contraire, l’auditeur est la plupart du

temps sur le terrain, donc absent du service ; les retours au bureau

sont rares, parfois inexistants ;

- dans la troisième partie, retour à la sédentarité également ponctuée

– comme dans la première phase – de quelques déplacements

possibles, brefs et rapides. Et cette sédentarité peut également

signifier travail à domicile.

Section II: La procédure de conduite d’une mission d’audit interne

Page 28: Rapport ONDA

Toute mission d’Audit est réalisée en trois étapes essentielles:

1ère étape : La préparation de la mission

2ème étape : La réalisation de la mission

3ème étape : La conclusion de la mission

A. LA PREPARATION DE LA MISSION

Pendant cette étape l’Auditeur réalise tous les travaux préparatoires

avant de passer à l’action. Il s’agit d’établir un ordre de mission,

procéder à la prise de connaissance de l’unité à auditer identifier les

points de contrôles et les risques associés

a. L’ordre de mission

C’est le mandat donné par la direction Générale à l’Auditeur pour la

réalisation d’une mission d’audit.

L’ordre de mission doit être court et précis.

b. La prise de connaissance

La prise de connaissance de l’unité auditée suppose l’examen de trois

éléments essentiels :

L’organisation de l’unité :

Examen du manuel des procédures (organigramme,

procédures...)

La réparation des taches

Le budget, les résultats...

Les rapports des audits antérieurs

Les objectifs de la fonction à auditer

Page 29: Rapport ONDA

Les techniques de travail utilisées : Essayer de comprendre

toutes les méthodes permettant à l’unité de fonctionner et

notamment les procédures de contrôle existants

Pour bien réussir sa prise de connaissance , Outre les documents relatifs

à l’unité auditée (manuel des procédures, budgets...), Les moyens les

plus utilisés pour prendre connaissance de la fonction à auditer sont le

questionnaire et l’interview :

Le questionnaire de prise de connaissances

Ce questionnaire est indispensable à l’auditeur pour qu’il comprenne

convenablement la fonction à évaluer d’une part, et contribue à

l’élaboration du questionnaire de contrôle interne d’autre part. ce

questionnaire peut porter sur une ou toutes les composantes qui

suivent :

Données quantitatives (Nombre salariés, nombre jours

travaillées …)

Information réglementaires (Dispositions des statuts et règlement

intérieur, Règles et procédures …)

Procédures

Organisation (toute information de l’environnement…)

Toutes ces questions appellent à des investigations de la part

de l’auditeur interne.

Les Interviews   :

L’interview est une technique de recueil d’information qui aide à

l’explication et le commentaire du sujet à auditer. Il permet de

comprendre en profondeur certains éléments ne pouvant être

divulgués par un questionnaire.

La réussite d’une interview est tributaire de la qualité de

communication de l’auditeur.

Page 30: Rapport ONDA

COMMENT SE PREPARE UNE INTERVIEW ?

Il est recommandé

1/ Définir l’interview: objectif, thèmes abordés, plan de l’interview

2/ Bien choisir les interviewés (éviter les participants inutiles)

3/ Contacter l’interviewé et prendre rendez-vous (en respectant la

hiérarchie)

4/ Aller chez l’interviewé

5/ Préparer l’interview

informations nécessaires

liste de points à aborder

liste de documents à demander

L’ordre des questions est important

PENDANT L’INTERVIEW ?

1/ Commencer par se présenter et rappeler les objectifs de la mission

et les thèmes à aborder

2/ Veiller à l’atteinte de l’objectif fixé

3/ Éviter les interrogatoires

4/ Suivre une seule idée à la fois

5/ Écouter et laisser l’interviewé s’exprimer

6/ Éviter les jugements

Page 31: Rapport ONDA

7/ Essayer de comprendre parfaitement chaque point soulevé en

posant des questions pertinentes et enchaînées

8/ Recouper les déclarations obtenues (questions piège, recoupement

avec une information déjà connue)

9/ Faire preuve de diplomatie et de patience

10/ Essayer d’avoir certaines confidences de l’audité

11/ Adapter son comportement pour obtenir une meilleure

collaboration

12/ Prendre le maximum de notes.

APRES L’INTERVIEW ?

1/ Établir le compte rendu le plutôt possible

2/ Analyser les informations obtenues en affectant des recoupements

et retenir les points déterminants Lors de l’interview de prise de

connaissance, l’auditeur doit commencer par présenter l’AUDIT

INTERNE, sa mission et son rôle et doit aussi insister sur la vocation

d’assistance de l’Audit.

L’AUDITEUR peut donc :

Présenter les principes d’Audit interne (l’Audit interne est une

fonction universelle qui peut

s’adapter à tous les domaines)

Rappeler que les auditeurs internes sont là pour collaborer en vue

d’améliorer et non enquêter pour punir

Citer des exemples d’Audit ou les audités ont bénéficié d’une

assistance et d’une amélioration de leurs moyens et les outils de

travail

Inviter l’audité à exprimer ses souhaits pour l’examen de certains

points.

Page 32: Rapport ONDA

c. Détermination des points de contrôle et les risques associés

Afin de mieux identifier les risques, il est recommandé de procéder à un

découpage de la fonction auditée pour cerner les zones qui présentent

des risques.

Pour chaque rubrique on identifie les points de contrôle interne sans

faire de tests ni vérifications.

On observe si les procédures de contrôle sont bien documentées, et ne

présentent aucune faiblesse apparente, si non il s’agit d’un risque

potentiel à étudier.

L’AUDITEUR vérifie donc si:

Les procédures sont claires et explicites

Les procédures sont toutes utiles pour’ contribuer à

l’accomplissement de la mission de l’unité

Les activités où il existe des doubles emplois ou des fonctions

incompatibles identifiées à la première vue

La coordination et la collaboration entre les différents services

sont établies

L’information communique normalement....

Le tableau d’identification des Risques (T.I.R.)

Les premiers constats de l’auditeur peuvent être présentés dans un

tableau qui aide à l’identification de certains points de contrôle.

B. LA REALISATION DE LA MISSION   :

La réalisation d’une mission d’Audit suppose le suivi de trois étapes

essentielles:

La réunion d’ouverture

Le programme d’Audit

Page 33: Rapport ONDA

Et le travail sur le terrain

a. La réunion d’ouverture :

C’est la rencontre entre auditeurs et audités (chez l’audité) qui permet

de donner le coup d’envoi effectif de la mission

L’ordre du jour de cette réunion doit comporter cinq points:

La présentation de l’équipe d’audit

Présentation des compétences spécifiques de chaque auditeur et ses

relations hiérarchiques dans la mission

Les points de contrôles:

Les auditeurs font savoir les différents points de contrôle qu’ils

souhaitent examiner (ces points sont dégagé par le T.I.R); et les

audités ont l’occasion de proposer l’élimination, de certains points ou

solliciter l’examen d’autres éléments.

b. Le programme d’audit

C’est le planning de travail qui détermine les taches de chaque

auditeur et leurs délais de réalisation Il doit contenir les éléments

suivants :

La répartition des taches et délais de réalisation (selon un

découpage des fonctions)

L’indication des travaux préliminaires à accomplir (Inventaire,

rassemblement de document, Edition de fichier ...)

L’identification des questions clés à ne pas omettre dans le

questionnaire de Contrôle Interne

Et l’indication des outils d’appréciation de contrôle Interne

Page 34: Rapport ONDA

Le programme d’audit a les objectifs suivants:

C’est un document qui concrétise la réalisation de la mission ;

C’est un document de travail permettant une répartition précise des

taches de tous les auditeurs afin que personne ne se hasarde à

dévier des objectifs fixés ;

Il sert de guide pour une meilleure conduite de la mission ;

C’est un document qui détermine tous les points de contrôle à

examiner selon le degré des risques déjà identifiés ;

Le programme d’audit est une référence pour le suivi et

l’appréciation du travail des auditeurs ;

c. Le travail sur terrain

Les questionnaires de contrôle interne   :

Les questionnaires de contrôle interne ont pour principal objectif la

détection des anomalies liées au dispositif, de contrôle interne. Les

dysfonctionnements relevés sont étudiés et justifiés par des preuves

tangibles.

Les questions fondamentales:

Elles sont au nombre de cinq: qui, quoi, ou, quand et comment ?

Qui ? Question pour connaître l’opérateur.

Quoi ? Sert à identifier l’objet de l’opération.

Où ? Pour tester tous les lieux où l’opération se déroule.

Quand ? Sert à connaître la périodicité ou la ponctualité de l’opération.

Comment ? C’est pour permettre de décrire l’opération.

L’Interview (déjà étudié)

Les sondages statistiques   :

Page 35: Rapport ONDA

Définition :

Le sondage statistique est une méthode qui permet à partir d’un

échantillon prélevé de façon aléatoire dans une population donnée,

d’extrapoler à la population les observations faites sur l’échantillon.

SAWYER a présenté dans son ouvrage «L’AUDIT INTERNE», dix

commandements du sondage statistique :

1. N’utiliser le sondage que s’il est adapté aux objectifs de l’audit : Ne

pas faire de sondage pour le plaisir de connaître des informations

supplémentaires

2. Connaître la population : il faut bien définir les populations

3. Le choix de l’échantillon doit être aléatoire

4. Pas de biais personnel: pas de préjugé ou d’idées anticipées)

5. L’échantillon reste aléatoire en dépit des configurations particulières,

de la population ne pas négliger un gros client qui représente plus de

10% du chiffre d’affaires dans un échantillon

6. Ne pas extrapoler de façon déraisonnable: éviter les déductions

rapides

7. Ne pas perdre de vue la réalité: s’intéresser trop au chiffre et oublier le

contexte

8. Stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : ne

pas hésiter à faire plusieurs sondages au lieu d’un seul

9. Ne pas fixer sans nécessité des niveaux de confiance élevés. En audit

interne il n’est pas nécessaire d’exiger des niveaux de confiance élevés.

Chaque anomalie qui se répète mérite d’être étudiée

10. Ne pas s’arrêter aux résultats statistiques, rechercher les causes, le

sondage n’est pas une fin en soi. Actuellement il existe les logiciels

Page 36: Rapport ONDA

d’audit capable de traiter les fichiers informatiques en procédant à des

extractions et des analyses. Seulement pour que ces analyses soient

fiables il faut que ces analyses soient fiables il faut que les informations

soient exhaustives et à jour.

LES RAPPROCHEMENTS OU (CROSS CONTROL)

Il s’agit de confirmer une information par l’examen d’une source différente qui

procure la même information.

C’est une méthode très utilisée par les auditeurs et permet souvent de dégager

les anomalies

LES OUTILS DE DESCRIPTION

On distingue trois outils essentiels:

L’observation physique

Le manuel des procédures

La grille d’analyse

L’observation Physique

L’auditeur interne est appelé à observer les processus utilisés dans la

fonction à évaluer

L’observation physique permet de :

s’assurer d’une information et de relever des insuffisances

évidentes

L’auditeur peut observer:

le déroulement d’une opération et les documents y

afférents,

le déroulement du contrôle d’une opération

les lieux de stockage des articles

le comportement du personnel

Par ailleurs l’observation physique exige deux conditions

elle ne doit pas être clandestine

Page 37: Rapport ONDA

elle ne doit pas être ponctuelle

Le manuel des procédures

Au cours d’une mission d’évaluation de contrôle interne l’auditeur est

appelé à consulter le manuel des Procédures de la fonction audité

afin qu’il puisse maîtriser le sujet

L’auditeur doit élaborer l’organigramme de l’unité audité ainsi que le

diagramme de circulation y Afférent et le comparer avec l’existant

(audit de conformité)

Ce pendant l’auditeur ne doit pas s’arrêter au non respecte de

l’application des procédures mais il doit Rechercher les causes

La Grille d’analyse   :

La grille d’analyse permet de répondre à la question le qui fait quoi ?

LA FRAP (Feuille de révélation et d’analyse de problème)

C’est un document qui a été vulgarisé par l’IFACI. Il constitue un

moyen d’analyse claire et précis Permettant une lecture facile des

constatations relevées.

LA FRAP est rempli par l’auditeur chaque fois où il détecte une

anomalie. Elle constitue un document de base pour la rédaction du

rapport d’Audit.

MODELE DE FRAP

Feuille de révélation et d’analyse de problème

Référence papier de travail FRAP N°

Approuvé par :

Page 38: Rapport ONDA

Date

Problème

Constat

Cause

Conséquence

Recommandations

Etablie par Validé avec

Date Date

NB : LA FRAP doit être remplie d’une manière claire et synthétique.

Il faut éviter les rédactions longues et les informations inutiles.

COMMENT EXPLOITER LA FRAP ?

Tout au long de la mission l’auditeur remplie les FRAP suivants les

constatations qu’il relève:

Au terme de l’investigation, l’auditeur révise les FRAP une à une en se

posant à chaque fois les questions suivantes :

les constats peuvent ils être contestés?

les causes sont ils valables et justifiés?

les conséquences sont elles réalistes et significatives?

les recommandations permettront –elles de supprimer, ou

d’atténuer les anomalies relevées?

Après avoir vérifie les informations prévues par les FRAP, l’auditeur les

valide avec l’audité.

Page 39: Rapport ONDA

C. LA CONCLUSION DE LA MISSION

La phase de conclusion de la mission comprend quatre étapes:

Le projet de rapport

La réunion de clôture

Le rapport définitif

Et le suivi des Recommandations

a. Le projet de rapport

Le projet de rapport reprend les constatations conservées dans les

différentes FRAP, il sera l’ordre du jour de la réunion de clôture.

b. La réunion de clôture

Cette réunion regroupe les mêmes participants de la réunion

d’ouverture

Lors de cette réunion le responsable de la mission d’audit présente le

projet de rapport puis donne l’occasion aux audités de formuler leurs

commentaires, qui seront notées et pris en considération s’ils sont

justifiés.

La réussite de cette réunion est tributaire de certaines conditions à

savoir :

Envoyer le projet de rapport avant la date de la réunion

Préparer tout le dossier (papier de travail, copie de

documents...) pour être en mesure de justifier les constats

Abandonner les constats dont les éléments de preuve

apportés par l’auditeur sont insuffisants

Permettre aux audités de suggérer des recommandations

plus efficaces

Page 40: Rapport ONDA

c. Le rapport définitif

A la suite de la réunion de clôture les auditeurs procèdent à

l’élaboration du rapport définitif qui a la structure suivante:

La note de synthèse adressée au président de

l’entreprise

Elle est généralement assez brève et mentionne:

Le champ d’action de la mission

La méthodologie préconisée

Le corps du Rapport

Généralement l’auditeur suit la présentation de la F.R.A.P.: Problème,

Cause, conséquence et recommandation

Le plan d’action:

Suite aux réponses de l’audité au Projet de rapport. Il est recommandé

de joindre au rapport d’audit un plan d’action ayant la forme suivante

Plan d’action

Recommandations Personne responsable de la mise en œuvre ne Date de

limite de réalisation

c. Le suivi des recommandations

Le suivi des recommandations peut être fait par une visite de l’unité

audité, l’interview des responsables ou par un questionnaire adressé aux

responsables de l’unité audité1.

1 La procédure de conduite d’une mission d’audit : IMAC ; Audit & conseil

Page 41: Rapport ONDA

Chapitre III : Le thème traité lors du stage : Une mission d’audit

des bons de commande

Section I: Audit fonction achats et comptes fournisseurs 

Pour mener un audit interne de la fonction achats et comptes

fournisseurs, on est tenus à suivre les étapes suivantes :

1.1 Description et évaluation de la procédure   : où on

exprime l’objectif voulu de la mission d’audit.

1.2 Analyse des performances   : ici on parle d’une analyse

synthétique des performances où on a besoin d’un certain nombre

d’éléments qui vont nous servir pour détecter les anomalies

existantes ainsi que décrire la situation actuelle de la fonction. durant

cette phase, on va déterminer la valeur ajoutée aussi bien pour la

fonction que pour la personne affectée. puis on détermine les

objectifs d’audit interne d’une façon claire, synthétique et simple à

mettre en œuvre et à comprendre par tout lecteur de la fonction

considérée. Et on remarque que les objectifs contiennent toujours

des mots clés reflétant la finalité de l’audit (Réalité, Evaluation

excate , régularité des procédures de contrôle interne et de gestion).

1.3 Analyse globale   :

Ici :

On explique l’évolution et toute variation inattendue ou

inhabituelle entre les montants de l’exercice ou des exercices

ou de la période précédente et ceux budgétisés et on les relie

aux objectifs.

Etudier la vraisemblance générale.

Vérifier le caractère raisonnable pour l’’exercice ou la période

sous audit des dépenses mensuelles récurrentes.

Page 42: Rapport ONDA

Comparer, étudier et expliquer par mois les variations

inhabituelles.

1.4 Contrôles indépendants exercés par les

responsables   :

Obtenir la preuve que les contrôles déjà cités sont déjà et réellement

effectués.

Revue et suivi par les responsables des rapports sur les activités

auditées.

Revue et suivi par la direction des rapports émis par les responsables

1.5 Sondages détaillés sur les opérations et les soldes

1.6 Problèmes soulevés   : ici on rédige les points soulevés à

discuter avec les responsables concernés et noter leurs

commentaires.

1.7 Conclusion   : conclure sur la fiabilité du système du contrôle

interne en matière des achats et fournisseurs ainsi que sur la

sincérité et les régularités des comptes fournisseurs.

Après cette phase on rédige un guide d’évaluation du contrôle

interne : où on pose des questions tout en tenant compte de

certains aspects :

o Exhaustivité

o Réalité

o Divers

Puis on passe à la conclusion du guide d’évaluation :

- Les procédures en place sont-elles satisfaisantes ?

Page 43: Rapport ONDA

- Les procédures sont-elles correctement appliquées (test

de permanence) ?

- Le programme d’examen des comptes nécessite il une

modification ?

- Une mention a-t-elle été faite dans les rapports de

contrôle interne ?

- Quel est l’opinion de l’auditeur interne ? :

Est-il satisfait des procédures mises en place ?

Les procédures sont-elles bien appliquées ?

Section II: Audit fonction achats et comptes fournisseurs : Mission

Audit et bon de commande 

La mission d’audit des bons de commande menée au sein de l’ONDA

passe par plusieurs étapes :

2.1 Préparation des documents   : lors de cette phase les

auditeurs regroupent l’ensemble des données et des documents dont

ils auront besoin pour mener à bien leur mission. On prépare la liste

de l’échantillon qu’on va auditer (10% de l’ensemble des BC pour

cette mission) et on envoie la liste des bons de commande au

département concerné pour la préparer.

2.2 Examen des documents   : lors de cette phase on vérifie

L’existence des différents documents et motifs. Plusieurs conditions

doivent être vérifiées et plusieurs étapes doivent être respectées

avant d’arriver à la phase de l’élaboration de bon de commande.

Première étape : expression du besoin : lors de cette phase on vérifie

le respect de la procédure qui revient à envoyer une DAP qui doit transiter

par le magasin pour vérifier la disponibilité des articles demandés puis à

lancer une demande d’achat qui doit être signée par la personne habilitée.

Deuxième étape lancement des consultations : lors de cette étape

on vérifie si le nombre minimum de fournisseurs à consulter (qui

Page 44: Rapport ONDA

est de trois) a été respecté aussi si la consultation comporte un

numéro d’ordre et si les différentes consultations sont faites

simultanément on vérifie aussi le délai de réception des offres de

prix des fournisseurs est il indiqué.

Troisième étape : évaluation des différentes propositions des

fournisseurs par une commission d’ouverture et de jugement qui

doit être composée par le responsable des achats et le

responsable du service demandeur, vérification des signature de

l’ensemble des membres de la commission, on vérifie aussi si les

offres de prix sont parvenues sous plis fermé et si le fournisseur

retenu est il effectivement le moins disant conforme.

Quatrième étape : le respect du seuil : lors de cette phase on

s’assure de la conformité du montant du bon de commande (celui

du bon de commande et celui proposé par le fournisseur), on

vérifie aussi si le bon de commande a été signé par la personne

habilitée qui est le directeur de l’aéroport.

Cinquième étape : vérification des paiements : lors de cette phase

on examine le paiement des factures si le montant payé

correspond à celui mentionné au début s’il s’agit du même bon de

commande, du même fournisseur, on note aussi la date du

réception celle de la livraison ainsi que celle du règlement de la

facture pour pouvoir par la suite calculer les écarts.

2.3 Détection des problèmes ou des anomalies   : après que

l’étape de l’examen des documents soit achevée on regroupe l’ensemble

des constats fait pour chaque bon de commande et on note les

observations pour chaque phase.

2.4Comparaison avec le texte de base   : après avoir regroupé

les différents constats et anomalies observés on les compare avec le

texte de base ce qui a été déjà dictée dans les procédures à respecter.

Page 45: Rapport ONDA

Rédaction des FRAP : La Feuille de Révélation et d’Analyse de

Problème (FRAP)

c’est le papier de travail synthétique par lequel on documente chaque

dysfonctionnement, conclut chaque phase du travail terrain et

communique avec l’audité concerné, L’ensemble des FRAP constitue le

corps du rapport final.. En vue de respecter le principe de la

standardisation, chaque FRAP reprend la structure suivante :

Problème

Causes

Conséquences

Faits, Constats

Recommandations

Degré d’urgence

Responsabilité

2.5 Envoie des anomalies observées au service

concerné.

2.6 Attente du feed-back   : s’il ya des explications ou des

motifs à fournir pour mieux cerner les anomalies détectées.

2.7 Rédaction du rapport   : rédaction du rapport finale de la

mission qui reprend toutes les anomalies et les tous les

dysfonctionnements détectés ainsi que les recommandations et

actions correctives à mener pour faire face aux dysfonctionnements

observés

Page 46: Rapport ONDA

L'audit interne est une activité de contrôle et de

conseil qui permet d'améliorer le fonctionnement et la

performance d'une organisation : activité stratégique,

l'audit interne est exercé à l'intérieur de l'organisation,

même si le recours à des prestataires extérieurs est parfois

nécessaire ; activité indépendante, l'audit interne est

rattaché à la Direction générale et a une relation forte avec

le comité d’audit.

Page 47: Rapport ONDA

Centré sur les enjeux majeurs de l'organisation,

ses missions "d'expression d'assurance" portent sur

l'évaluation de l'ensemble des processus, fonctions et

opérations de celle-ci et plus particulièrement sur les

processus de management des risques, de contrôle et de

gouvernement d'entreprise.

Son rôle de conseil auprès de la Direction

générale et des directions opérationnelles et fonctionnelles,

qui s'exerce dans le cadre de normes particulièrement

exigeantes, contribue grandement à créer de la valeur

ajoutée. 

Table des matières :

Partie I : Généralités.................................................................................................................................7

Chapitre I : Présentation générale du secteur aérien au Maroc...........................................................8

Chapitre II : Présentation générale de l’Office National Des Aéroports.............................................10

Section I : L'historique de l’ONDA......................................................................................10

Section II : Le statut juridique de l’ONDA...........................................................................11

Section III : La mission et la stratégie de l’ONDA................................................................11

Page 48: Rapport ONDA

Section IV : Les enjeux et les défis de l’ONDA....................................................................13

Section V : Les différentes directions de l’ONDA................................................................13

Chapitre I : Le métier d’audit définitions typologies, objectifs et les normes internationales :..........15

Section I : définition...........................................................................................................15

Partie II Au Cœur de l’analyse:................................................................................................................15

Section II : Objectifs............................................................................................................16

Section III : Panorama sur la typologie d’Audit :.................................................................16

Section IV : Les normes de qualifications :.........................................................................18

Section V : Les normes de fonctionnement........................................................................19

Section VI : Audit interne VS Contrôle interne :.................................................................20

Chapitre II : La procédure de conduite d’une mission d’audit interne :..............................................21

Section I : Définition de la mission.....................................................................................21

Section II: La procédure de conduite d’une mission d’audit interne..................................24

Chapitre III : Le thème traité lors du stage : Une mission d’audit des bons de commande................36

Section I: Audit fonction achats et comptes fournisseurs..................................................36

Section II: Audit fonction achats et comptes fournisseurs : Mission Audit et bon de commande.......................................................................................................................38