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Rapport
« La ville à 30 km/h »
Conférence citoyenne
Avis et propositions des membres Septembre 2017 – Avril 2018
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Sommaire
Avant-Propos ........................................................................................................................................ 3
Qu’est-ce qu’une conférence citoyenne ? .................................................................................... 3
Le sujet traité .................................................................................................................................... 3
La composition de la conférence................................................................................................... 4
L’organisation des travaux ............................................................................................................. 4
Le calendrier ..................................................................................................................................... 4
Les membres de la conférence citoyenne ................................................................................... 5
Les remerciements .......................................................................................................................... 5
Le mot du président ............................................................................................................................ 6
Synthèse des préconisations .............................................................................................................. 7
Préconisations graphiques ................................................................................................................. 9
La vitesse dans la ville : les axes à 50 km/h – Les quartiers à 30 km/h .................................... 9
Approfondissements thématiques ................................................................................................. 12
La sécurité routière ........................................................................................................................ 13
La ville apaisée : urbanisme et paysage ..................................................................................... 15
Les aménagements à envisager................................................................................................... 21
Le respect de l’existant et le contrôle ........................................................................................ 23
La santé et les impacts sanitaires ................................................................................................ 25
Le changement de regard pour changer de comportement .................................................. 28
Annexes ............................................................................................................................................... 31
Lettre de mission............................................................................................................................ 31
Règles du jeu ................................................................................................................................... 33
Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte .......................................... 34
Consultation des Rezéens : questionnaire ................................................................................ 35
Consultation des Rezéens : analyse du questionnaire ............................................................ 37
Liste des auditions ......................................................................................................................... 43
Revue de presse ............................................................................................................................. 44
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Avant-Propos
Qu’est-ce qu’une conférence citoyenne ? Dispositif ponctuel, une conférence citoyenne réunit un panel d’habitants qui, au fil de séances de travail, d’auditions d’experts et de visites de terrain, bâtit une réflexion commune et rédige des préconisations pour l’équipe municipale. Leur expertise d’usage complète celles des élus et des services municipaux. Depuis 2014, trois conférences citoyennes ont été mandatées par la municipalité sur les rythmes scolaires, les migrants européens dans la cité et « La ville à 30km/h ».
Le sujet traité Le présent document constitue l’avis des personnes sollicitées par la Ville de Rezé pour participer à la conférence citoyenne mise en place le 21 septembre 2017. Ouvrir le débat citoyen sur ce sujet était l’un des engagements pris par la municipalité, en 2016, dans le cadre de la Fabrique rezéenne pour accélérer les transitions écologique et sociétale.
Pollutions sonore et atmosphérique réduites, dangerosité moindre en cas d’accident, espaces partagés entre piétons, vélos et voitures, etc. « La ville à 30km/h » devient un sujet prépondérant. C’est pourquoi la Ville de Rezé a souhaité qu’elle fasse l’objet d’un débat citoyen. Au-delà de l’initiative locale, les préconisations de la conférence citoyenne alimenteront la réflexion sur le Plan de déplacements urbains (PDU) engagée par Nantes Métropole.
Le maire, Gérard Allard, par la lettre de mission remise aux participants lors de la première séance,1 leur a demandé :
- d’accompagner la collectivité dans l’organisation de la concertation/du débat citoyen pour mettre au débat la question de la vitesse dans la ville et sensibiliser le plus grand nombre d’habitants et d’usagers. Formes d’expression préconisées :
o deux temps forts publics d’information, de sensibilisation et d’écoute des Rezéens et des usagers du territoire,
o des expérimentations ponctuelles (groupe testeur, pose des radars pédagogiques ou toute autre action pédagogique),
o la plateforme numérique, via le site web de la Ville, pour poser la question ou les questions mise(s) à la consultation,
o toute autre initiative, sous réserve d’une validation par la Ville (faisabilité, coût…).
- de produire un avis collectif à remettre à la Ville de Rezé pour apporter un éclairage citoyen.
1 Voir lettre de mission en annexe
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La composition de la conférence
La présidence de la conférence a, pour en assurer son indépendance, été confiée par le maire, Gérard Allard à Dominique Raimbourg, ancien élu. Hervé Neau, l’adjoint au maire en charge du dialogue citoyen, a assuré le suivi des travaux de la conférence citoyenne.
70 Rezéens et Rezéennes ont été tirés au sort sur les listes électorales. Objectif : proposer à des habitants et habitantes, non spécialistes du sujet, de s’en saisir pour apporter leur regard citoyen et produire des préconisations.
Pour compléter leur regard par des éclairages spécifiques, des membres d’associations ont été intégrés à la conférence. Enfin, pour s’assurer d’une représentation de la diversité des points de vue, cinq personnes ont été désignées par les groupes politiques représentés au conseil municipal.
L’organisation des travaux
Lors de la séance d’installation du 21 septembre 2017, les membres se sont accordés sur quelques « règles du jeu » du travail en commun2.
Les participants se sont réunis à neuf reprises entre septembre 2017 et avril 2018 pour des séquences de travail consacrées à des auditions d’experts de différentes sensibilités et à des échanges entre membres. Deux ateliers citoyens auxquels été invités les Rezéens et une balade urbaine ont également nourri la réflexion des membres de la conférence citoyenne. Le partage de différents documents a permis d’alimenter les réflexions menées.
Des services de la Ville ont accompagné la conférence citoyenne : le service dialogue citoyen, pilote du dispositif, pour la méthodologie, les comptes rendus, l’organisation logistique et la production de contenus. La direction générale adjointe territoires et cadre de vie et le chargé de mission territoire pour la production de contenus, la sollicitation d’intervenants et la présentation des actions menées par la Ville. Ils ont été accompagnés, tout au long de la démarche, par Christophe Beurois de la SCOP, Médiation et Environnement.
Le calendrier
2 Voir annexe
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Les membres de la conférence citoyenne Etaient conviés à la conférence citoyenne les personnes suivantes : Dominique Raimbourg, président de la conférence et Yacin Abdillahi Michel Barbot Anita Brevet Loïc Cruaud Jonathan Gevaert Gérard Guérin Soizic Huchet Sophie Lebaud Marc Lefèbvre Gilles Lescop André Lizeul François Nicolas Catherine Pajot Jean-Philippe Poignan Bernard Richeux Loïc Simonet Delphine Soldet Annie-Claude Thiolat
Les remerciements
Nous tenons à remercier la municipalité pour l'organisation de cette conférence citoyenne sur un thème difficile qui concerne chacune et chacun d'entre nous.
Nous souhaitons également remercier l'ensemble des personnes auditionnées au sein de la conférence, les Rezéennes et Rezéens qui ont participé aux deux ateliers citoyens, qui ont répondu au questionnaire et les services de la Ville pour leur accompagnement.
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Le mot du président Le projet de Rezé, « ville à 30 km/h » est très ambitieux à la fois dans la forme et dans le fond. Dans la forme, il combine deux approches. Une conférence citoyenne avec un panel de citoyens chargé de donner leur avis et une consultation ouverte à tous les habitants de la ville. Par ailleurs, la question elle-même est complexe. En effet, la question n'est pas tant celle de la vitesse que celle de la construction d'une ville apaisée où il fait bon vivre. La vitesse n'est qu'un des moyens de pacifier la ville. Nos travaux se sont heurtés en permanence à cette double complexité. L'avis global de la conférence citoyenne est un peu différent de l'avis exprimé par les habitants dans le questionnaire. A l’issue de nos travaux, nous sommes plus sensibles à la sécurisation de tous les modes de déplacements qu’une partie des citoyens ayant répondu au questionnaire. Ces derniers sont plus sensibles à la construction d'une ville qui facilite leurs propres déplacements. De leur côté, les personnes auditionnées ne nous permettent pas d’apporter de réponse consensuelle.
L'avis donné ci-dessous essaie en conséquence de réaliser la synthèse des aspirations et des avis exprimés.
Dominique Raimbourg Président de la conférence citoyenne
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Synthèse des préconisations Cette synthèse de l’avis est le fruit de notre délibération commune. Elle s’appuie sur notre réflexion, issue de nos échanges au regard des auditions réalisées, des entretiens et données techniques, pondérées par des arbitrages issus de nos discussions en ateliers et de la consultation de la population lancée au mois de février 2018. Nous avons tenté cet exercice difficile de conciliation d’expressions parfois fortement contradictoires, de partis pris tranchés, avec comme fil conducteur la volonté de dégager un intérêt général prenant en compte les différents points de vue entendus tout au long de cette démarche.
La « ville à 30 km/h » est un terme probablement mal choisi puisque dans tous les cas, la vitesse de 30 km/h n’est pas uniforme, même dans les « villes à 30 km/h ». Cette idée du « on roulera partout à 30 km/h » est probablement une raison qui explique les résistances des Rezéens à s’engager franchement dans ce dispositif. On se reconnait davantage dans la notion de ville apaisée où les principes de cohabitation, de sécurité routière, de partage des espaces sont les maitres-mots. Cette volonté de progrès vers une ville plus apaisée et plus sûre pour ses usagers est majoritairement partagée par les habitants, même si elle ne peut être résumée à la seule question de la vitesse : le stationnement sur l’espace public, le dimensionnement des voies cyclables… En d’autres termes, « la ville à 30 km/h » est une des réponses possibles à une demande clairement exprimée d’aller vers une meilleure qualité de vie.
La « ville à 30 km/h » est un déclencheur permettant de tendre vers une autre façon de vivre la ville. On a parlé de saut générationnel, d’éducation des plus jeunes, bref de changer lentement de culture, celle de la vitesse mais surtout, d’une façon plus globale, celle de la mobilité et du partage de l’espace public. Dit autrement, ce n’est pas une fin en soi mais une étape dans un mouvement marqué de reconfiguration de l’espace urbain, d’apaisement général de la ville, commun aux réflexions de nombreuses métropoles. La « ville à 30 km/h » doit être pensée sur un temps long, celui des changements de comportement.
La dispersion et l'éparpillement des zones 30 actuelles, leur signalisation peu lisible
rend la règle peu claire et fait perdre de la lisibilité donc de la crédibilité aux zones 30.
Malgré des signalisations ou des aménagements, d’ailleurs souvent disparates, il est
parfois difficile de connaitre le statut réel, 30 km/h ou 50 km/h, de notre espace de
circulation. La simplification de ces statuts est une des clés des « villes à 30 km/h ».
L’aménagement de la voirie pour contraindre à la diminution des vitesses pose de nombreuses questions :
- des doutes sur leur efficacité, notamment en fonction des heures et par rapport au trafic : un apaisement somme toute incertain, voire aléatoire,
- des dégâts collatéraux en termes de santé et de confort notamment avec des aménagements type dos d’âne ou plateau court. Ils sont bruyants pour les riverains, génèrent des secousses pour les conducteurs et les passagers de tous les véhicules et des troubles musculo squelettiques chez les chauffeurs professionnels, notamment ceux cars et des bus,
- des limites claires de mise en œuvre en fonction du tissu urbain et des gabarits de voirie. La forme urbaine n’est pas toujours compatible avec la réalisation d’aménagements,
- le temps nécessaire à leur mise en place est forcément un temps long, de l’ordre de la transformation lente, sans signal clair (voir point ci-dessus).
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En résumé, un des avantages de « la ville à 30 km/h » est de déconnecter l’apaisement de la ville de la réalisation d’aménagements ponctuels, même si certains d’entre eux restent absolument nécessaires. Dit autrement, au-delà des aspects techniques et financiers, à Rezé, la réalisation progressive d’aménagements structurels des voiries permettant l’apaisement de la vitesse nous conduirait, au rythme actuel, à un horizon temporel vers 2040, ce qui nous semble peu compatible avec les enjeux que nous avons identifiés.
En tout état de cause, « la ville à 30 km/h » présente des bénéfices directs ou indirects : - directs par rapport à la réduction du bruit, par rapport à la réduction de la
gravité des accidents (un choc à 30 km/h est moins violent qu'à 50km/h) et probable quant à la réduction, elle-même, du nombre des accidents.
- Indirectement, la réduction de la vitesse peut améliorer la circulation des automobiles en fluidifiant le trafic alors que le rallongement des temps de trajet est minime.
En outre, le débat autour de cette question peut inciter à une modification des usages en abandonnant la voiture individuelle dans laquelle il n'y a qu'une personne (en moyenne 1,3) au profit du covoiturage, des transports en commun, du vélo ou de la marche.
De plus, le cumul de l'amélioration de la fluidité du trafic, de la baisse de l'usage de la voiture très individuelle au profit des modes moins polluants que sont la marche, le vélo et les transports en commun améliorera probablement la qualité de l'air.
Enfin, le changement de mode de déplacement vers la marche ou le vélo est scientifiquement reconnu bénéfique pour la santé.
Les réflexions de la Métropole vont clairement dans le sens de « la ville à 30 km/h ». Nos préconisations s’inscrivent dans une dynamique programmatique métropolitaine qui facilitera la mise en place de « la ville à 30 km/h » à Rezé.
Au regard de ce qui précède, nous préconisons : - de maintenir la vitesse de 50 km/h sur les axes à fort trafic (les pénétrantes et
la plupart des voies de transports en commun), - de passer en zone 30 dès que l’on sort des grands axes,
- de généraliser la priorité à droite dans les espaces à 30km/h sauf cas particuliers dont les giratoires.
Reste la question du respect de la règle. L’accord social sera probablement en partie fonction de son mode de mise en œuvre. Et c’est là que se pose la question du contrôle.
Les points d’accord sont les suivants : - une période probatoire sans verbalisation pour permettre un changement en douceur,
comme dans d’autres métropoles, - un travail de pédagogie renforcé, notamment par l’extension des radars pédagogiques, - la mise en place d’une signalétique unifiée et lisible avec, par exemple, des marquages
au sol significatifs dès qu’on sort des axes à 50 km/h, - une communication institutionnelle à la hauteur de l’enjeu.
En conclusion, dans le cadre de la mission qui lui a été confiée et des préconisations issues de ses réflexions, la conférence citoyenne estime que la réalisation d’un tel plan d’action implique nécessairement la mise en place d’une instance pour l’évaluation et le bilan de cette évolution. La représentativité des usagers au sein de cette instance garantira sa légitimité.
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Préconisations graphiques
La vitesse dans la ville : les axes à 50 km/h – Les quartiers à 30 km/h
Les premières zones 30 sont apparues à Rezé en 1995. Aujourd’hui, la voirie limitée à 30 km/h couvre 41 % du réseau routier communal.
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Illustrations des principes graphiques préconisés par la conférence citoyenne
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La conférence citoyenne propose d’accompagner le déploiement des zones 30 d’un passage systématique à un régime de priorité à droite excepté sur les axes maintenus à 50 km/h.
Le régime de priorité à droite, dès lors qu’il ne relève plus de l’exception, permet d’améliorer la lisibilité de la route (suppression de la signalisation « stop » et « cédez-le-passage ») et donc une lecture plus prudente par les usagers. Adoptée par tous, la priorité à droite généralisée renforce l’attention et en conséquence la réduction de la vitesse pratiquée.
Si cette pratique peut être rapidement intégrée par les Rezéens, il convient de mettre en place une signalétique forte à destination des usagers en transit pour les informer du régime général sur la commune. Idéalement, ce régime de priorité à droite devrait être étendu à l’ensemble de la métropole nantaise.
Sur les axes où la vitesse est maintenue à 50km/h, à l’approche des secteurs de densité urbaine importante (écoles, commerces, cœurs de quartier…), un traitement particulier doit permettre l’apaisement de l’espace public : limitation de la vitesse, revêtements différents au sol, régime de priorité …
Certains aménagements comme les plateaux et les chicanes, mentionnés dans l’avis, sont à éviter, voire à proscrire le long des lignes de transports en commun. Dans ces secteurs, le caractère partagé de la voirie doit devenir prioritaire par rapport à la fonction d’écoulement des flux routiers.
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Approfondissements thématiques Pour accompagner la préconisation cartographique qui vise à déployer les zones 30 dans les quartiers, apaiser certains secteurs clés considérés comme des lieux de vie importants, tout en conservant un objectif de lisibilité et de fluidité (conservation des grands axes à 50 km/h), il s’avère nécessaire d’approfondir certains thèmes.
Ces thèmes sont revenus à la fois dans nos discussions avec les personnes auditionnées, et dans les échanges avec les Rezéens (ateliers citoyens et questionnaire).
Sur chacun des thèmes cités ci-dessous, nous souhaitons apporter un éclairage précisant notre positionnement.
La sécurité routière. La ville apaisée : urbanisme et paysage. Les aménagements à envisager. Le respect de l’existant et le contrôle. La santé et les impacts sanitaires. Le changement de regard pour changer de comportement.
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La sécurité routière Avis de la conférence
Nous estimons que limiter la vitesse dans la ville, c’est améliorer la sécurité et plus précisément la sécurité routière, car : - baisser la vitesse apporte en général un sentiment de sécurité aux différents usagers
de l’espace public, - réduire les écarts de vitesse entre les différents véhicules (voitures, deux-roues
motorisés, vélos…) diminue le risque d’accident, - baisser la vitesse a un effet direct sur la sécurité : chocs moins violents, réduction du
nombre d’accidents graves…
La limitation de la vitesse n’est pas la seule réponse à l’amélioration de la sécurité sur l’espace public. Il faut s’appuyer également sur d’autres outils : - la pédagogie et les contrôles pour limiter les comportements dangereux, - des aménagements spécifiques dans les lieux qui le nécessitent, - la généralisation de la priorité à droite dans les secteurs à 30 km/h pour obliger à
ralentir, - la gestion optimisée du stationnement, - le respect des trottoirs et des voies cyclables. Explicatifs et illustrations :
Une attente forte des citoyens en matière de sécurité routière :
Extrait du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
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Un sentiment de sécurité qui ne se reflète pas entièrement dans la vitesse :
À la question : « j’estime que c’est sécurisant lorsque la vitesse est limitée à… », la réponse est majoritairement : 50 km/h. À pied À vélo En voiture
Extrait du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
Des leviers à chercher dans l’action publique et dans la sphère personnelle :
Priorité à droite Vigilance et attention de tous les usagers de la route
Baisse
de la vitesse
Aménagements Sécurité Pédagogie
et sensibilisation
Contrôle Civilité des usagers de l'espace public
Modulation
des vitesses
selon les secteurs
Lisibilité
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La ville apaisée : urbanisme et paysage Avis de la conférence « La ville à 30 km/h » » est un terme probablement mal choisi puisque dans tous les cas, la vitesse 30 n’est pas uniforme, même dans les « villes à 30 km/h ». Cette idée du « on roulera partout à 30 km/h» est probablement une des raisons qui explique les résistances des Rezéens à s’engager franchement dans ce dispositif.
On se reconnait davantage dans la notion de ville apaisée où les principes de cohabitation, de sécurité, de partage des espaces sont les maitres-mots. Cette volonté de progrès vers une ville plus apaisée et plus sûre pour ses usagers est majoritairement partagée par les habitants, même si elle ne peut être résumée à la seule question de la vitesse. En d’autres termes, « la ville à 30 km/h » est une des réponses possibles à une demande clairement exprimée d’aller vers une meilleure qualité de vie.
« La ville à 30 km/h » est un déclencheur qui permet de tendre vers une autre façon de vivre la ville. On a parlé de saut générationnel, d’éducation des plus jeunes, bref de changer lentement de culture, celle de la vitesse et mais surtout, d’une façon plus globale, celle de la mobilité et du partage de l’espace public. Dit autrement, ce n’est pas une fin en soi mais une étape dans un mouvement marqué de reconfiguration de l’espace urbain, d’apaisement général de la ville, commun aux réflexions de nombreuses métropoles. « La ville à 30 km/h » doit être pensée sur un temps long, celui des changements de comportement.
La dispersion et l’éparpillement des zones 30 actuelles, leur signalisation peut lisible rend la règle peu claire et fait perdre de la lisibilité donc de la crédibilité aux zones 30. Malgré des signalisations ou des aménagements, d’ailleurs souvent disparates, il est parfois difficile de connaitre le statut réel, 30 km/h ou 50 km/h, de notre espace de circulation. La simplification de ces statuts est une des clés des « villes à 30 km/h. »
Explicatifs et illustrations :
Ville à 30 km/h et ville apaisée La ville à 30 km/h est un concept réducteur, l’objectif étant la ville apaisée. Les résultats du questionnaire ont d’ailleurs montré que les Rezéens refusaient « la ville à 30 km/h » sur l’intégralité du territoire et pensaient que la conférence citoyenne ne consistait finalement qu’à promouvoir cette transition.
D’un autre côté, le terme « ville apaisée » n’aurait pas été sujet à débat car du questionnaire, ressort également, le souhait d’un environnement moins routier : volonté de se déplacer à pied ou à vélo, souhait de réduire la vitesse dans certains secteurs, utilité des aménagements propices à la réduction de la vitesse. Cette apparente contradiction révèle également la complexité du territoire et les diverses perceptions de chacun selon le moment de la journée et/ou l’endroit où il se trouve.
Rezé, support de trafic routier, de flux, au sein d’une métropole De plus, Rezé n’est pas une île, son réseau routier permet d’assurer un important trafic de transit au sein de la métropole et au-delà. Nous pensons qu’une limitation générale de la vitesse à 30 km/h réduirait la capacité du réseau routier communal d’assurer cette fonction. Nous estimons également qu’il est important de maintenir un ensemble de règles identiques pour tous au niveau métropolitain, et notamment pour l’automobiliste, pour éviter d’accentuer une configuration accidentogène.
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L’utilisation de l’espace public diffère pour chacun en fonction des temps de la vie quotidienne mais il faut également considérer la diversité des territoires qui composent l’agglomération. Dans les secteurs denses des centres de ville, de quartiers et de pôles d’activité, l’intensité des lieux contribue, pour de multiples raisons, à la diminution de la vitesse et la limitation réglementaire peut sembler inutile. Dans d’autres secteurs, moins denses mais qui revêtent des enjeux en matière de sécurité ou de tranquillité, mais peut-être aussi en matière d’écoulement de flux, la réglementation de la vitesse à 30 km/h ne doit pas être systématique. Ville à 30 km/h et cadre de vie S’il est nécessaire de construire un espace partagé et convivial, la limitation de la vitesse est un moyen d’y parvenir mais il n’est pas le seul. Travailler sur la ville apaisée c’est militer également pour l’embellissement d’un espace parfois souvent peu attractif et peu lisible. C’est une démarche « pour la ville », une ville où tous les usagers motorisés et non motorisés bénéficieront de conditions globalement améliorées. La ville apaisée incite au changement de mode de déplacement en passant de la voiture au vélo, ou de la voiture au transport en commun. Ces deux modes permettent d’améliorer la performance générale des déplacements et de diminuer la pollution globale.
Rappel des comptages tous véhicules sur les grands axes – Nantes Métropole – 2011
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Principaux flux routiers sur l’agglomération nantaise – Nantes Métropole - 2015
« La métropole, de plus en plus d’habitants, de plus en plus de déplacement » (Laurent Fouin, responsable du pôle projets urbains et mobilité durable à l’Auran)
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Audition de Laurent Fouin,
responsable du pôle projets urbains et mobilité durable à l’Auran
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Extrait du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
Extraits du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
« Moins minérale et plus végétale, du vert s'il vous plait. »
« Toute la ville à 30km/h n'est pas une bonne chose, par contre certains secteurs
qui ont des commerces, des écoles, des lieux de vie doivent en effet passer à
30km/h. Et des rues à fortes circulation qui auraient des panneaux "céder le
passage aux véhicules venant en sens inverse" feront limiter naturellement la
vitesse.»
« Un espace facile à comprendre, agréable, qui donne envie de s'y
promener autrement qu'en voiture individuelle. »
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Des leviers à chercher dans des aménagements spécifiques
Echelle
de l'agglomération
Rezé dans son environnement
Assurer
les fonctions
de transit
Quartiers hétérogènes Ville apaisée Voies primaires
Espace partagé
et convivial
Des usages à concilier
Complémentarité des modes
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Les aménagements à envisager Avis de la conférence Les aménagements des voiries, comme solutions structurelles à la diminution des vitesses, par contrainte, posent de nombreuses questions :
- des doutes sur leur efficacité, notamment en fonction des heures et par rapport au trafic : un apaisement somme toute incertain, voire aléatoire,
- des dégâts collatéraux en termes de santé et de confort notamment avec des aménagements type dos d’âne ou plateau court. Ils sont bruyants pour les riverains, génèrent des secousses pour les conducteurs et les passagers de tous les véhicules et des troubles musculo-squelettiques chez les chauffeurs professionnels, notamment ceux des cars et des bus,
- des limites claires de mise en œuvre en fonction du tissu urbain et des gabarits de voirie. La forme urbaine n’est pas toujours compatible avec la réalisation d’aménagements,
- le temps nécessaire à leur mise en place est forcément un temps long, de l’ordre de la transformation lente, sans signal clair (voir point ci-dessus).
- Les aménagements en faveur du piéton et des deux-roues doivent être renforcés, ils favorisent le recours à ces modes de déplacements plutôt qu’à la voiture et peuvent, indirectement, entraîner une réduction de la vitesse dans les espaces publics où ils sont mis en œuvre.
En résumé, un des avantages de « la ville à 30 km/h » est de déconnecter l’apaisement de la ville de la réalisation d’aménagements ponctuels, même si certains d’entre eux restent absolument nécessaires. Dit autrement, au-delà des aspects techniques et financiers, à Rezé, la réalisation progressive d’aménagements structurels des voiries permettant l’apaisement de la vitesse nous conduirait, au rythme actuel, à un horizon temporel vers 2040, ce qui nous semble peu compatible avec les enjeux que nous avons identifiés.
Explicatifs et illustrations :
La ville apaisée ne s’appuie pas que sur des aménagements Nous pensons que la limitation de la vitesse à 30 km/h de manière systématique n’est pas une solution. La ville apaisée est davantage réalisable grâce :
- à l’amélioration et à la priorité aux modes doux dans l’espace public, - à la généralisation, pour des raisons de lisibilité, des priorités à droite, comme aux
Sorinières, excepté le long des axes maintenus à 50 km/h et plus, - à l’arrêt et à la suppression des plateaux et chicanes qui ne favorisent pas le confort et
la performance des transports en commun et qui sont à l’origine de troubles musculo-squelettiques chez les chauffeurs,
- en privilégiant les changements de revêtement au sol pour marquer les différents types d’espaces.
Sur les lignes empruntées par le chronobus et les bus, nous préconisons le maintien de la vitesse à 50 km/h.
« Les transports en commun de type bus et chronobus maintiendront une vitesse commerciale et un service régulier plus facilement à 50 km/h qu’à 30 km/h, sauf à augmenter le nombre de bus, leur cadence et le nombre de chauffeurs. » (Olivier Larnicol, responsable de la mission Sécurité Environnement de la Semitan)
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Un espace public n’est pas qu’un lieu circulé, c’est aussi un espace de convivialité Les travaux d’aménagements ne doivent pas seulement prendre en compte les fonctions circulatoires de l’espace public. Nous pensons que l’espace public doit être propice à la rencontre et la convivialité, notamment grâce à : - du mobilier urbain, notamment pour le confort (bancs), - un travail paysager, en supprimant les éléments visuels parasites, avec une présence du
végétal qui judicieusement placé peut participer à la diminution de la vitesse.
Extraits du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
Des leviers à chercher dans des aménagements spécifiques
NB : L’un des membres de la conférence ne partage pas l’avis rendu sur les aménagements qui induit des doutes sur leur efficacité et leur réalisation.
« Supprimer les feux rouges et remplacer les stops par la priorité à droite ce qui oblige à rouler parfois moins vite que 30 car un PV ou accident pour refus de priorité est dissuasif. »
« Aménager des pistes spéciales par contre en séparant les piétons, les véhicules non motorisés, les véhicules motorisés rendra à chacun son espace de déplacement sécurisant. »
« Remettre les priorités à droite, notamment sur les grands axes. Déjà, la vitesse se régulera d’elle-même. »
Les aménagements comme celui de la porte de Rezé ne confortent pas assez la sécurité du cycliste
Priorité
aux modes doux
Modes alternatifs à la voiture
Transports en commun
performants
Priorité à droite Aménagements Différenciation des zones apaisées
Lisibilité et paysage
Qualité de l'espace public
Mobilier urbain
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Le respect de l’existant et le contrôle Avis de la conférence La question du respect de la règle et du contrôle a souvent été posée : entre nous et également par les Rezéens. En effet, il est indéniable que les vitesses actuelles ne sont pas toujours respectées. Pour certains, il faut faire preuve de fermeté et appliquer la loi avec des contrôles importants. Pour d’autres, la limitation de la vitesse est vue comme un signal, sans résultats immédiats mais devant permettre de progresser collectivement sur un temps long.
Notre proposition de passer à 72 % de zones à 30 km/h est ambitieuse. Elle est solide du point de vue de ses arguments. Néanmoins, l’accord social sera probablement en partie fonction de son mode de mise en œuvre. Et c’est là que se joue la question du contrôle.
Les points d’accord sont les suivants :
- une période probatoire sans verbalisation pour permettre un changement en douceur, comme dans d’autres métropoles,
- un travail de pédagogie renforcé, notamment par l’extension des radars pédagogiques,
- la mise en place d’une signalétique unifiée et lisible avec par exemple, des marquages au sol significatifs dès qu’on sort des axes à 50 km/h,
- une communication institutionnelle à la hauteur de l’enjeu.
Explicatifs et illustrations :
Extraits du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
« Réduire la vitesse n'empêchera jamais les personnes peu respectueuses de
rouler vite. »
« Ce ne sont pas des mesures coercitives telle la limitation à 30 qui
améliorent le civisme sur la route, mais la sensibilisation. Je remarque que de
plus en plus d'automobilistes s'arrêtent pour laisser traverser un piéton et
reçoivent en échange un remerciement de ce dernier. »
« Je viens de découvrir, en parlant du projet 30km/h dans la ville, que j'habite
dans une zone limitée à 30km/h, mais les automobilistes ne le savent sans doute pas non plus, car ils/elles ne respectent pas cette limitation. »
« La tolérance et le multimodal ; je suis tour-à-tour piéton, cycliste, au guidon
de ma moto ou au volant de mes véhicules et tous les usages peuvent et
doivent coexister et se respecter »
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Lever une idée préconçue : le circuit des amendes Les contrôles de vitesse peuvent uniquement être effectués, en l’absence de police municipale, par la police nationale ou la gendarmerie. En conséquence, à Rezé, en cas de verbalisation par les forces de l’ordre, le produit des amendes pour excès de vitesse ne fait l’objet d’aucun reversement aux collectivités.
Des leviers à chercher dans la sensibilisation et l’assimilation des règles
Contrôles Une action sur le long terme : assimilation puis verbalisation
Période probatoire
Radars pédagogiques
Respect et contrôle
Marquage au sol
Communication institutionnelle
Une intervention de la collectivité pour sensibiliser et communiquer
Pédagogique et sensibilisation
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La santé et les impacts sanitaires Avis de la conférence « La ville à 30 km/h » présente des bénéfices directs ou indirects :
- directs par rapport la réduction du bruit, par rapport à la réduction de la gravité des accidents (un choc à 30 km/h est moins violent qu’à 50 km/h) et probable quant à la réduction, elle-même, du nombre d’accidents.
- Indirectement, la réduction de la vitesse peut améliorer la circulation des automobiles en fluidifiant le trafic alors que le rallongement des temps de trajet est minime.
En outre, le débat autour de cette question peut inciter à une modification des usages en abandonnant la voiture individuelle dans laquelle il n'y a qu'une personne (en moyenne 1,3) au profit du covoiturage, des transports en commun, du vélo ou de la marche.
De plus, le cumul de l'amélioration de la fluidité du trafic, de la baisse de l'usage de la voiture très individuelle au profit des modes moins polluants que sont la marche, le vélo et les transports en commun améliorera probablement la qualité de l'air.
Enfin, le changement de mode de déplacement vers la marche ou le vélo est scientifiquement reconnu bénéfique pour la santé.
Explicatifs et illustrations :
Nous nous sommes beaucoup interrogés sur le lien entre la vitesse et la pollution. Pour autant, seuls 10 % des citoyens ayant répondu à la consultation estiment que la problématique de la santé (pollution, bruit) devrait être prioritairement privilégiée dans la rue. S’il est difficile de mesurer le lien entre la baisse de la vitesse et la diminution des effets négatifs sur la santé, l’audition de Sandrine Mathy, chargée de recherche au CNRS-GAEL de Grenoble, a permis de nous éclairer.
Il est certain que la voiture pollue et a des effets nocifs sur la santé : - pollution atmosphérique : émissions de particules fines, oxyde d’azote (NOx), - gaz à effet de serre/réchauffement climatique : émissions de CO₂, ozone, - pollution sonore, - accidents routiers, - manque d’activité physique.
Nous pouvons retenir qu’en agissant sur la baisse du trafic routier, le gain lié à l’amélioration de la qualité de l’air est peu important comparé aux gains liés à la réduction du nombre d’accidents ou ceux liés au regain d’activité physique. En matière de santé, nous concluons donc que toute action qui permettra de limiter l’usage de la voiture et d’encourager les citoyens à un mode de déplacement actifs (vélo, marche) est à encourager.
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Une corrélation mesurable entre trafic routier impact sanitaire
Jeux olympiques d’Atlanta (1996) : - diminution de 23 % du pic de trafic routier du matin, - diminution des niveaux de polluants (ozone : -13 % moyennes horaires, : -7µg/m³
moyennes journalières), - diminution de 52 % des interventions d’urgence pour crise d’asthme.
Des gains sur la santé liés surtout au report sur les modes de déplacements actifs
DALYs : années de vie en bonne santé perdues
27
Des leviers à chercher dans des actions de sensibilisation visant à se déplacer davantage à pied ou en vélo
Préconisation complémentaire : Les aménagements doivent prendre en compte les risques « santé » sur les conducteurs de bus et sur les usagers des transports en commun : éviter les passages surelevés, dos d’âne, plateaux….
Encourager
la pratique
du vélo Pollution
Limitation
du trafic
Se déplacer
à pied
Santé et impacts sanitaires
Sensibilisation
Suivi
des mesures Bruit, stress Baisse de la vitesse
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Le changement de regard pour changer de comportement Avis de la conférence La « ville à 30 km/h » est un déclencheur permettant de tendre vers une autre façon de vivre la ville. On a parlé de saut générationnel, d’éducation des plus jeunes, bref de changer lentement de culture, celle de la vitesse mais surtout, d’une façon plus globale, celle de la mobilité et du partage de l’espace public.
Dit autrement, ce n’est pas une fin en soi mais une étape dans un mouvement marqué de reconfiguration de l’espace urbain, d’apaisement général de la ville, commun aux réflexions de nombreuses métropoles. La « ville à 30 km/h » doit être pensée sur un temps long, celui des changements de comportement.
Explicatifs et illustrations : Rappel de l’histoire En 1992, le passage de 60 km/h à 50 km/h en agglomération a provoqué de vives réactions de mécontentement. Aujourd’hui, cette règle est très majoritairement acceptée et respectée et ce changement a permis, sur une certaine durée, de modifier les comportements. Y compris à Rezé, des changements notables ont eu lieu avec la mise en place des premières zones 30. Il aura fallu du temps pour que les habitants intègrent que les secteurs très résidentiels soient limités à 30 km/h. Aujourd’hui, les problèmes de sécurité sont différents car la place des modes actifs, la marche à pied et les deux-roues non motorisés, s’est accrue sur l’espace public.
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Une question de temps : un accompagnement au changement Le passage d’une ville où la vitesse réglementée diminue de 20 km/h ne peut s’envisager rapidement. Il est nécessaire de prendre en compte le temps et d’accompagner le changement. Les aménagements, même s’ils ne sont pas ou ne seront pas réalisés à court terme sur l’ensemble du réseau limité à 30 km/h, doivent permettre d’accompagner cette évolution. Avec la modification des comportements, il n’est d’ailleurs pas exclu que ces aménagements soient avec le temps de moins en moins lourds. Cette évolution des comportements passe évidemment par un accompagnement pédagogique fort : l’éducation au « code de la rue » dès le plus jeune âge, la sensibilisation et des efforts de pédagogie. ................................................................................................................................................................................................................. ...................................................................................... Extraits du questionnaire « Rezé, ville à 30 km/h ? » – Février 2018
Des leviers à chercher dans le changement de regard
« Il faut rendre les engins motorisés obsolètes. Développez massivement les pistes cyclables, les transports en commun (fréquence et bons prix) et les gens suivront. Ne vous contentez pas de réduire la vitesse à 30, sinon
vous brusquerez les gens. »
« Je m'interroge de ce type de volonté de passer la ville à tout "30". Je ne crois pas en ce discours de sécurité. Quel sera le coût des changements des panneaux pour la commune et donc les contribuables ? Il suffit de changer des règles qui ne sont déjà pas connues ni respectées. Je crois en la prévention, la prévention, la prévention... Plus d'interventions dans les écoles, collèges, lycées avec présence des parents... On prône la citoyenneté mais cette dernière passe par l'éducation, la responsabilisation des enfants autant que des parents. »
« Il ne faut pas réduire la vitesse partout. Pour moi, cela dépend de la
densité de population et de la fréquentation des lieux, et des périodes
de la journée. »
Sensibilisation, pédagogie
Viser les changements de comportement
Signal, déclencheur
Mobilité durable Changer de regard Partage
de l'espace public
Une autre façon de se déplacer
Une autre manière de vivre
la ville
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Signatures des membres de la conférence citoyenne
Yacin Abdillahi Michel Barbot Anita Brevet Loïc Cruaud Jonathan Gevaert Soizic Huchet Marc Lefèbvre François Nicolas Catherine Pajot Jean-Philippe Poignan Dominique Raimbourg Bernard Richeux Loïc Simonet Delphine Soldet
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Annexes
1. Lettre de mission Monsieur le Président,
Je tiens tout d’abord à vous remercier vivement d’avoir accepté de présider cette conférence citoyenne sur « La ville à 30km/h ». Ouvrir le débat citoyen sur ce sujet est l’un des engagements que nous avons pris, en 2016, dans le cadre de la Fabrique rezéenne pour accélérer les transitions écologique et sociétale.
Pollutions sonore et atmosphérique réduites, dangerosité moindre en cas d’accident, espaces partagés entre piétons, vélos et voitures, etc. La ville à 30km/h devient un sujet prépondérant. C’est pourquoi j’ai souhaité qu’elle fasse l’objet d’un débat citoyen. Au-delà de cette initiative locale, les préconisations de ce débat citoyen alimenteront, en 2018, la réflexion sur le Plan de Déplacements Urbains (PDU) engagée par Nantes Métropole.
Pour mener conjointement une démarche de réussite, j’ai choisi de réunir une quinzaine de personnes afin d’organiser la consultation auprès des habitants. Plusieurs élus rezéens sont directement concernés par le dossier :
- Christian Brochard, premier adjoint chargé de la sécurité et de la tranquillité
publique,
- Pierre Quénéa, adjoint au maire chargé du développement durable et de la transition
énergétique,
- Hervé Neau, adjoint au maire chargé du dialogue citoyen,
- Eric Buquen, conseiller métropolitain chargé de la politique en matière
d'aménagement et d'urbanisme,
- Didier Quéraud, conseiller métropolitain chargé de la voirie et des espaces verts.
La conférence comprendra :
- Un président,
- six habitant(e)s tiré(e)s au sort sur les listes électorales,
- un(e) représentant(e) de chacun des groupes d’élus présents au conseil municipal,
- quatre représentant(e)s d’associations,
- la représentante d’une auto-école,
- un membre du Conseil des usagers de l’espace public de Nantes Métropole.
Sous votre autorité, ce groupe sera chargé d’écouter toutes les parties prenantes et toutes
les personnes susceptibles d’éclairer vos débats et de me remettre ses conclusions sur une
éventuelle réduction des vitesses de circulation sur l’ensemble de notre territoire.
Notre objectif est bien sûr que la conférence citoyenne écoute tous les avis sans aucune
exclusive et que tous les discours contradictoires soient entendus, dans le respect de chacun
et des textes qui régissent notre vivre ensemble.
Je vous demande, avec les membres de la conférence citoyenne :
- d’accompagner la collectivité dans l’organisation de la concertation/du débat citoyen
pour mettre au débat la question de la vitesse dans la ville et sensibiliser le plus
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grand nombre d’habitants et d’usagers. Plusieurs formes d’expression sont
préconisées :
o trois temps forts publics d’information, de sensibilisation et d’écoute des
Rezéens et des usagers du territoire,
o des expérimentations ponctuelles (groupe testeur, pose des radars
pédagogiques, ou toute autre action pédagogique,
o la plateforme numérique via le site Internet de la Ville pour poser la question
ou les questions mise(s) à la consultation,
o toute autre initiative, sous réserve d’une validation par la Ville (faisabilité,
coût…),
- de produire un avis collectif à remettre à la Ville de Rezé afin d’apporter un éclairage
complémentaire citoyen.
A l’issue de ces deux étapes, la Ville analysera vos préconisations rédigées sous forme d’avis
et rendra sa réponse en conseil municipal. Elles viendront également alimenter le Plan de
Déplacements Urbains (PDU) de Nantes Métropole en 2018.
Dans l’exercice de votre mission, vous serez appuyé par le service dialogue citoyen et par
Christophe Beurois de la Société coopérative de production (SCOP) Médiation et
Environnement qui nous a déjà accompagnés lors de la conférence citoyenne sur les rythmes
scolaires, pour l’animation, l’écriture des comptes rendus et de l’avis.
Vous aurez toute latitude pour exercer votre mission en auditionnant les personnes que
vous souhaiterez et en effectuant les visites sur sites que vous souhaiterez organiser. Les
agents des services municipaux concernés par le dossier vous accompagneront dans votre
réflexion pour créer les conditions d’un travail serein.
Lors de votre première réunion, mercredi 27 septembre, je vous remercie de réfléchir à une
charte interne qui fixerait les principes de fonctionnement de la conférence : respect des
opinions de chacun, discrétion, volonté de construire un avis commun… Il vous reviendra
ensuite de planifier les ordres du jour et le rythme des futures séances avec Christophe
Beurois de Médiation et Environnement et le service dialogue citoyen. La question du suivi
de vos débats par un journaliste, une caméra ou tout autre moyen de reportage devra aussi
être posée.
Enfin, la remise de votre avis est attendue pour fin avril 2018. Je m’engage à apporter une
réponse aux préconisations qui seront formulées lors d’une séance du conseil municipal.
Tout au long de votre démarche, vous pourrez compter sur mon soutien personnel et sur
celui des élus et services qui accompagnent la conférence que vous présidez.
En vous remerciant vivement, Monsieur le Président, d’avoir accepté de conduire une
réflexion difficile mais qui est l’un des vecteurs de l’amélioration de la qualité de vie à Rezé
et déterminante pour le vivre ensemble d’aujourd’hui et de demain.
Je vous prie de recevoir l’expression de mes salutations les meilleures.
Gérard Allard, Maire de Rezé
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2. Règles du jeu Nous vous proposons de nous accorder sur quelques principes de fonctionnement en commun, quelques « règles du jeu » pour faciliter les échanges et la production d’un travail collectif au sein de la conférence. Elles serviront de référence au groupe jusqu’à la fin des travaux. Respecter
La parole d’autrui : membres, intervenants, personnes auditionnées… Le temps, les horaires : 2 heures de réunion. L’ordre du jour. Le groupe : intervenir sans occuper (interventions courtes)/téléphones coupés. Le caractère collectif du travail : ne pas engager le groupe de façon individuelle.
Échanger
En adoptant une attitude d’écoute réciproque. En faisant preuve de discrétion sur les travaux en cours. En revenant vers le groupe en cas de sollicitations extérieures. En interrogeant ses propres opinions/en allant au-delà (posture d’apprentissage).
Inclure
En donnant des éléments de compréhension et en resituant ses interventions. En autorisant une posture de « naïf » : pas de questions interdites ou bêtes. En évitant les abréviations ou sigles.
Un objectif : la production d’un travail collectif partagé
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3. Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte
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4. Consultation des Rezéens : questionnaire
36
37
5. Consultation des Rezéens : analyse du questionnaire
Note de lecture : 51,66 % des répondants estiment que circuler à pied est sécurisant lorsque la vitesse est limitée à 50 km/h. (sur 1 535 réponses)
7,43%
30,88%
51,66%
3,19% 6,84%
1. À pied, j'estime que c'est sécurisant lorsque la circulation est limitée à
20 km/h
30 km/h
50 km/h
Non réponse
sans opinion
4,30%
33,29%
50,23%
3,39% 8,79%
2. À vélo, j'estime que c'est sécurisant lorsque la circulation est limitée à
20 km/h
30 km/h
50 km/h
Non réponse
sans opinion
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Note de lecture : 33,29 % des répondants estiment que circuler à vélo est sécurisant lorsque la vitesse est limitée à 30 km/h. (sur 1 535 réponses)
Note de lecture : 71,01 % des répondants estiment que circuler en voiture ou en deux -roues motorisés est sécurisant lorsque la vitesse est limitée à 50 km/h. (sur 1 535 réponses)
Note de lecture : Selon 47 % des répondants, la fréquence des transports en commun est la priorité. (sur 1 508 réponses)
1,43%
19,35%
71,01%
3,58% 4,63%
3. En voiture ou en deux-roues motorisés, j'estime que c'est sécurisant lorsque la
circulation est limitée à
20 km/h
30 km/h
50 km/h
non réponse
sans opinion
26% 26% 21%
9%
47%
4% 5%
0%5%
10%15%20%25%30%35%40%45%50%
le confort /la
tranquilité
la durée duparcours
le prix la sécuritéroutière
la fréquence je n'ai pasd'autre
moyen deme déplacer
sans opinion
4. En transports en commun, ma priorité est
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Note de lecture : selon 44 % des répondants, la sécurité routière doit être privilégiée dans la rue. (sur 1 449 réponses)
Note de lecture : 44,67 % des répondants aimeraient privilégier la marche à pied et/ou les deux roues non motorisés pour leurs déplacements les plus fréquents. (sur 1 535 réponses)
44%
12%
26%
7%
10%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
la sécuritéroutière
la convivialité la fluidité lestationnement
la santé (pollution, bruit…)
5. Dans la rue, on doit privilégier
47%
4%
32% 35%
2%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
la marche àpied, les deux-
roues nonmotorisés
le covoiturage l'usage d'unvéhiculemotoriséindividuel
les transportsen commun
le transport àla demande
(taxis, sociétésprivées...)
6. Pour mes déplacements les plus fréquents, j'aimerais privilégier
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Note de lecture : Selon 11,14% des répondants, il faut réduire la vitesse dans certains
secteurs et procéder à des aménagements (réductions des voies, élargissements des trottoirs, passages piétons...) pour faciliter les déplacements piétons et vélos dans le respect de tous les autres usagers de la rue.(sur 732 réponses)
Attention : Seules les combinaisons de modalités cochées par plus de 4% des répondants figurent dans le graphique. Ici figurent les combinaisons de réponses. Les habitants pouvaient cocher une ou plusieurs modalités de réponses.
Note de lecture : selon 10 % des répondants, il faut réduire les vitesses dans toute la ville pour faciliter les déplacements piétons et vélos dans le respect de tous les autres usagers de la rue. (sur 1 535 réponses)
Attention : Les modalités de réponses ont été isolées.
11,66% 11,34% 11,14% 10,88%
5,47% 4,56% 4,30%
0,00%
2,00%
4,00%
6,00%
8,00%
10,00%
12,00%
14,00%
7. Comment faciliter les déplacements piétons et vélos dans le respect de tous les autres usagers de la rue (réponses
multiples)
10%
47%
15% 27%
48%
20%
0%10%20%30%40%50%60%
7. Comment faciliter les déplacements piétons et vélos dans le respect de tous les autres usagers de la rue (réponses isolées)
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Note de lecture : 69 % des répondants qui souhaitent une réduction des vitesses dans certains secteurs, se prononcent pour une réduction à 30 km/h. (sur 1 535 réponses)
Note de lecture : selon 56 % des répondants, il faut limiter la vitesse en fonction des secteurs (zone pavillonnaire, zone de passage, zone d'activités) pour faciliter les déplacements des véhicules motorisés dans le respect de tous les autres usagers de la rue. (sur 1 535 réponses)
17%
4%
70%
8%
15%
2%
69%
14%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
maintien à50 km/h
réduction à20 km/h
réduction à30 km/h
ne seprononce pas
Graphique croisé des réponses aux questions 7 et 8 sur la réduction des vitesses dans toute la ville ou dans
certains secteurs.
par la réduction des vitessesdans toute la ville
par la réduction des vitessesdans certains secteurs
15%
28%
56%
11%
24% 22%
37% 30%
8%
0%10%20%30%40%50%60%
9. Comment faciliter les déplacements des véhicules motorisés dans le respect de tous
les autres usagers de la rue (réponses isolées)
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43
6. Liste des auditions
4 octobre 2017
Vianney Passot, chargé de mission territoires de la Ville.
Bernard Le Garrec, chef de service aménagement voirie au pôle Loire, Sèvre et Vignoble.
13 novembre 2017 François Prochasson, représentant de l’association Rue de l’avenir grand ouest.
14 décembre 2017
Laurent Fouin, responsable du pôle projets urbains et mobilité durable à l’Auran.
Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes ».
10 janvier 2018
Sylvie Henry et Christine Latreille, direction des Espaces publics de Nantes Métropole.
22 février 2018
Olivier Larnicol, responsable de la mission Sécurité Environnement de la Semitan.
19 mars 2018
Sandrine Mathy, chargée de recherche au CNRS-GAEL (laboratoire d’économie appliquée de
Grenoble)
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7. Revue de presse
20 minutes – 22 septembre 2017
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46
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France Bleu – 26 septembre 2017
La commune de Rezé, aux portes de Nantes, réfléchit à généraliser le 30km/h. Partout. Pas uniquement aux abords des établissements scolaires. Le débat public est lancé. Les élus trancheront au mois d'avril. Abaisser la limitation de vitesse de circulation comporte des avantages et des inconvénients.
Faire rouler tout monde à 30 km/h partout, sur les grands axes comme aux abords des établissements scolaires ou dans les zones pavillonnaires, pourquoi pas se dit le maire de Rezé Gérard Allard. « Il faut y venir aux 30 km/h parce que c'est plus de tranquillité publique, plus de respiration moins de CO2" - Gérard Allard. Le tiers de la ville est aujourd'hui en zone 30, le reste à 50 ou 70. L'idée soumise aux Rezéens, est d'uniformiser la limitation de vitesse sur l'ensemble de la ville. « Il faut que la voiture reste à sa place, on peut rouler à 30 km/h sans renoncer à ses déplacements. On ne chasse pas la voiture, on la contraint pour permettre aux cyclistes et piétons de se déplacer tranquillement"- Gérard Allard
Avant que le conseil municipal ne tranche, les habitants sont invités à débattre. Une conférence citoyenne est créée. Elle est composée de 16 personnes : cinq habitants tirés au sort, ainsi que des représentants du monde économique et des élus. L'ancien député Dominique Raimbourg la préside. Il liste les avantages : risque accident réduit, moins de pollution, moins de bruit. Mais la médaille a aussi son revers : quel impact sur l'activité économique ? quelles incidences sur les transports en commun ? sans parler de comment faire respecter la règle ? Rezé n'a pas
de police municipale. Un premier atelier participatif a lieu le 11 octobre à 19h, place Jean-Baptiste Daviais. Les détails sur reze.fr.
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Ouest-France – 25 septembre 2017
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www.reze.fr – 4 octobre 2017
Brève Atelier citoyen #1 : Rezé, ville à 30 km/h Ouvrir le débat public sur "La ville à 30km/h" est l’un des engagements pris par la municipalité, en 2016, pour accélérer les transitions écologique et sociétale. Venez participer au premier atelier citoyen, mercredi 11 octobre.
La concertation a débuté avec le lancement de la conférence citoyenne, fin septembre. Un panel d’habitants, missionné par la Ville, qui l’accompagne dans l’organisation de la concertation citoyenne. Il produira également un avis collectif qui sera remis à la municipalité en avril 2018. Lors de cet atelier, ouvert à tous, les membres de la conférence citoyenne présenteront leurs missions et échangeront avec les personnes présentes pour entendre leur avis et nourrir leur réflexion. Habitants et utilisateurs de la voirie, forts de leur expertise d’usage, auront voix au chapitre sur la réduction des vitesses sur le territoire rezéen. Ouest-France – 13 octobre 2017
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Rezé mensuel – Octobre 2017
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Ouest-France -4 janvier 2018
56
Rezé mensuel – Janvier 2018
57
Ouest France – 22 janvier 2018
Presse Océan – 22 janvier 2018
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Ouest-France – 24 janvier 2018
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Rezé mensuel – Février 2018
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Rezé mensuel – Avril 2018