rapport du projet pilote - uqac

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RAPPORT DU PROJET PILOTE Expérimentation du logiciel de détection de similitudes Compilatio Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC Préparé par Claudine Gagnon, coordonnatrice Carrefour de la réussite, DÉPC Martin Larose, coordonnateur Assurance qualité des programmes, DÉPC Mercredi, 11 octobre 2012 Décanat des études de premier cycle Université du Québec à Chicoutimi

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Page 1: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

RAPPORT DU PROJET PILOTE Expérimentation du logiciel de détection de similitudes Compilatio

Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC

Préparé par

Claudine Gagnon, coordonnatrice

Carrefour de la réussite, DÉPC

Martin Larose, coordonnateur

Assurance qualité des programmes, DÉPC

Mercredi, 11 octobre 2012

Décanat des études de premier cycle

Université du Québec à Chicoutimi

Page 2: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

Membres du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC

Murray Hay Professeur

Département des sciences humaines

Cornélia Krause Professeure/Directrice du module des sciences fondamentales

Département des sciences fondamentales

Mylène Potvin

Conseillère juridique

Vice-rectorat aux affaires étudiantes et secrétariat général

Mélanie Grenon Chargée de projet informatique et technologique

Service des Technologies de l'Information

Maxime Naud /Jimmy Trottier

Représentants

MAGE-UQAC

Nadia Villeneuve

Spécialiste en moyens et techniques d'enseignement

Service de la bibliothèque

Claudine Gagnon

Coordonnatrice (Réussite des études)

Décanat des études de premier cycle

Martin Larose Coordonnateur (Assurance qualité des programmes)

Décanat des études de premier cycle

Page 3: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

TABLE DES MATIERES

Avant-propos ........................................................................................................... 1

PARTIE I ................................................................................................................... 2

1. Contexte institutionnel ....................................................................................... 2

1.1. Contexte actuel du plagiat ................................................................................. 2

1.2 Définition du plagiat ........................................................................................... 4

1.3 Création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC .................................. 4

1.4 Approche intégrée .............................................................................................. 6

1.5 Sensibilisation, information et éducation ......................................................... 7

1.6 Refonte de la procédure ..................................................................................... 7

PARTIE II .................................................................................................................. 9

2. Objectifs du projet pilote .................................................................................... 9

2.1 Choix du logiciel .................................................................................................. 9

2.2 Étapes de réalisation du projet ........................................................................ 10

2.2.1 Recrutement des professeurs et chargés de cours .................................. 10

2.2.2 Activités de formation à l’intention des enseignants .............................. 10

2.2.3 Inscription au plan de cours ..................................................................... 11

2.2.4 Période d’expérimentation ....................................................................... 11

PARTIE III ............................................................................................................... 12

3. Résultats aux sondages ..................................................................................... 12

3.1 Premier sondage enseignant............................................................................. 12

3.2 Deuxième sondage enseignant ........................................................................ 17

3.3 Sondage étudiant .............................................................................................. 22

PARTIE IV ............................................................................................................... 23

4. Recommandations............................................................................................ 23

ANNEXE 1 (Proposition de libellé à inscrire au plan de cours) .................................. 25

ANNEXE 2 (Questionnaires sondages) ..................................................................... 27

ANNEXE 3 (Résultats des sondages) ........................................................................ 45

ANNEXE 4 (Tables rondes) ...................................................................................... 70

ANNEXE 5 (Exemple de rapport Compilatio) ............................................................ 75

ANNEXE 6 (Liens WEB) ............................................................................................ 83

Page 4: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

1

Avant-propos

Au printemps 2011, au moment de la création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC,

le Vice-rectorat à l’enseignement et à la recherche lui confiait le mandat de mettre en place un

projet pilote visant l’expérimentation, par les enseignants, d’un logiciel de détection de

similitudes.

À l’hiver 2012, 25 professeurs et chargés de cours participaient au projet pilote

d’expérimentation du logiciel Compilatio afin que l’institution puisse obtenir toute

l’information nécessaire pour se prononcer sur la pertinence de l’utilisation d’un tel logiciel à

l’UQAC.

Notre Comité tient à exprimer sa reconnaissance à tous les professeurs et chargés de cours qui

ont généreusement participé au projet. C’est grâce à leur collaboration que les objectifs de ce

projet ont pu être atteints.

Bonne lecture!

Le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC

Page 5: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

2

PARTIE I

1. Contexte institutionnel

1.1. Contexte actuel du plagiat

La situation du plagiat électronique à l’UQAC ne diffère aucunement de celle que l’on

retrouve dans le reste du monde universitaire. La réalité numérique, telle que nous la

vivons depuis la démocratisation de l’information découlant de la venue d’Internet, est

un outil d’apprentissage colossal, mais qui peut également engendrer, si son usage

n’est pas banalisé, des dérapages en lien avec les infractions liées aux études. Le

plagiat électronique en fait partie.

Les institutions d’enseignement sont actuellement confrontées à une réalité

indéniable : le développement du Web et de ses ressources a modifié

radicalement la recherche documentaire et la réalisation des travaux

académiques. Étudiants, professeurs et professionnels œuvrant au sein des

institutions de formation, tous recourent à Internet, qui met à la disposition de

ses utilisateurs un ensemble de données et d’informations d’une ampleur

phénoménale.

Si Internet peut être considéré comme une ressource utile à l’apprentissage,

l’importante démocratisation de l’information qu’il a entraînée comporte des

inconvénients. Notamment, il semble légitime d’affirmer que l’accessibilité des

informations fournie par Internet combinée à la facilité d’utiliser la fonction

copier-coller aurait amplifié le phénomène du plagiat. En effet, les étudiants

pouvant accéder aisément aux données du Web, ils se sentiraient légitimes de

se les approprier et ne se jugeraient donc pas coupables, par exemple, de

copier-coller des informations tirées d’Internet en omettant les références

nécessaires ou la demande de permission d’utiliser le matériel trouvé.1

Quelques chiffres…

79,7 % des étudiants ont avoué « copier-coller » des renseignements en provenance d’Internet sans référence aux sources;

9 professeurs sur 10 ont dit avoir déjà été confrontés au copié-collé sans référence aux sources.

1 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?

Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.

Page 6: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

3

Les étudiants copient-collent sans référence aux sources pour les raisons suivantes :

Par facilité (59,7 %);

Par manque de temps (34,8 %);

Parce que tout le monde le fait (8,2 %);

Parce que les profs ne voient pas la différence (3,6 %);

Parce qu’il s’agit d’une pratique sans risque de sanction (2,2 %).2

Dans ce contexte, les institutions d’enseignement supérieur ne peuvent plus s’attaquer

à la lutte antiplagiat de manière traditionnelle. Elles doivent utiliser les mêmes outils

que leurs clientèles. Il y a donc urgence pour notre institution de revoir les stratégies

de lutte antiplagiat afin qu’elles soient au diapason de la réalité numérique

d’aujourd’hui. Il est ainsi impératif de mettre en place une stratégie d’approche

intégrée comme lutte antiplagiat.

De plus, notre institution s’est donnée des mandats de valeurs et d’attitudes inclus

dans la poursuite du schéma directeur afin de former des professionnels qui entreront

sur le marché du travail avec de fortes notions d’intégrité qu’ils mettront en pratique :

Former des personnes hautement compétentes sur le plan du savoir – savoir, savoir-faire, savoir-être et savoir-vivre ensemble – capables d’agir en citoyens responsables dans une société en mutation constante. L’UQAC assume cette mission en conjuguant quatre types d’interventions, à la fois essentielles et complémentaires, soit :

La transmission et l’appropriation des connaissances par l’offre d’une programmation d’enseignement innovante et équilibrée, certifiées par l’octroi de diplômes et de grades;

La production de nouveaux savoirs par la conduite d’activités scientifiques et artistiques de haute qualité, certaines réalisées en partenariat;

La promotion de la culture et des valeurs d’une société démocratique, juste et ouverte;

La contribution au développement de la communauté.3

Ces diverses interventions font appel à la pensée critique qui prend appui sur les libertés académiques inhérentes à une institution universitaire. L’éthique et la responsabilité caractérisent également le fondement de son identité.

4

2 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?

Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.

3 Schéma directeur de l’UQAC 2006-2011.

4 Schéma directeur de l’UQAC 2006-2011.

Page 7: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

4

Il appartient donc à l’Université du Québec à Chicoutimi de former de meilleurs

citoyens en transmettant à ses étudiants des valeurs d’intégrité. Ultimement, c’est la

valeur du diplôme octroyé qui en sera bonifiée.

1.2 Définition du plagiat

Bien que les façons de plagier se soient multipliées et diversifiées depuis l’avènement

des TIC dans le monde universitaire, il n’en demeure pas moins que l’acte de plagier et

sa définition demeurent les mêmes.

Le rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique de la CRÉPUQ déposé en

2011 et portant sur les logiciels de détection de similitudes5 propose les définitions du

plagiat suivantes :

Le plagiat académique se produit lorsqu’une personne6 :

Utilise les mots, les idées ou le travail de quelqu’un d’autre;

Alors que l’on peut identifier la provenance des données; Sans que la personne concernée reconnaisse cette source; Dans une situation où existe une attente légitime quant à la paternité

(authorship);

En vue d’obtenir un avantage, du mérite, un gain.

1.3 Création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC

Au printemps 2011, monsieur Martin Larose, coordonnateur à l’assurance qualité des programmes au DÉPC et qui siège au Sous-comité sur la pédagogie et les technologies de l’information et de la communication de la CRÉPUQ et au Comité de travail sur le plagiat de la CRÉPUQ ainsi que madame Claudine Gagnon, coordonnatrice au Carrefour de la réussite des études également du DÉPC ont présenté conjointement une recommandation à madame Francine Belle-Isle, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, à l’effet de mettre sur pied un comité institutionnel qui travaillerait à la lutte antiplagiat. Le comité, sous la responsabilité de la Doyenne des études de premier cycle madame Carole Dion, s’est vu confier le mandat de définir la notion de plagiat, d’identifier les valeurs et la philosophie à mettre de l’avant dans la lutte antiplagiat, de préciser les stratégies visant à contrer le plagiat à l’UQAC, de mettre en place un projet pilote d’expérimentation d’un logiciel de détection de similitudes et de voir à la refonte de la « Procédure concernant les infractions relatives aux études et sanctions ».

5 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?

Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.

6 Center for Academic Integrity de la Clemson University en Caroline du Sud, Teresa Fishman

Page 8: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

5

Ce Comité est composé de personnes issues de différents secteurs de l’université :

- Le coordonnateur à l’assurance qualité des programmes, DÉPC;

- La coordonnatrice au Carrefour de la réussite des études, DÉPC;

- Un professeur représentant du Comité de pédagogie universitaire;

- Un directeur de programme de premier cycle;

- Un représentant du Service des technologies de l’information;

- Un représentant de la bibliothèque;

- Un représentant du secrétariat général;

- Un représentant de MAGE-UQAC.

Il est important de noter que la création de ce comité s’est faite dans la foulée des

recommandations issues du Rapport sur les logiciels de similitudes du Comité de travail

sur le plagiat de la CRÉPUQ. Ainsi, dans l’esprit du troisième avis de ce rapport,

l’implantation de comité institutionnel avec une approche intégrée de lutte au plagiat

est encouragée.

AVIS 3 du rapport

Il est indispensable qu’une réflexion en profondeur soit faite sur les divers enjeux du

recours à un logiciel de détection de similitudes et les diverses formes de soutien à offrir

aux établissements universitaires quant

Aux ressources humaines, matérielles et techniques nécessaires pour le succès de l’utilisation de cet outil au niveau québécois ;

Au processus à mettre en place au niveau institutionnel pour le signalement et le traitement des cas de plagiat ;

À l’élaboration de matériel soutenant l’encadrement de son utilisation et la formation à son utilisation;

À la possibilité de l’ouverture du logiciel aux étudiants afin qu’ils vérifient leurs travaux avant de les remettre ;

À la création d’une communauté de pratique afin de favoriser l’échange des meilleures pratiques entre institutions ;

À l’étude de la pertinence d’acquérir une licence québécoise pour un ou des logiciels à un ou des logiciels de détection de similitudes pour autre chose que le texte, et à toute autre question pouvant concourir au succès de la mise en œuvre ;

À la sensibilisation auprès des enseignants quant à leurs choix de méthodes d’évaluation, et ce, afin de conduire à des décisions éclairées qui rendront l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes efficace et efficiente.

7

7 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?

Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.

Page 9: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

6

1.4 Approche intégrée

Le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC positionne sa stratégie de lutte

antiplagiat dans une approche dite intégrée. Cette approche comprend les éléments

suivants :

- La sensibilisation;

- L’information;

- L’éducation;

- La prise en compte de la réalité numérique;

- La refonte de la procédure de traitement des cas de plagiat;

- L’adhésion à des valeurs d’intégrité, de confiance et de responsabilité partagée, et à laquelle toute la communauté universitaire adhère parce qu’elle est significative.

Il est reconnu, dans la littérature que dans tous les cas, les actions antiplagiat

entreprises (par les universités) visent la sensibilisation, la prévention, le

traitement et/ou la sanction.

La tendance actuelle consiste à considérer le plagiat comme un problème

systémique qui exige une approche intégrée et une responsabilité partagée

entre les divers membres de la communauté universitaire.8

C’est la position de la professeure de l’Université de Genève, Michelle Bergadàa9, qui

propose, sur son site Internet un projet intégré institutionnel :

10

8 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?

Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages 9 Ce projet intégré a été créé par la Commission Éthique-Plagiat, dont nous avons déjà parlé, et peut être trouvé en ligne :

http://responsable.unige.ch/index.php (faire dérouler la page pour trouver « Vers un projet intégré institutionnel »)

Page 10: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

7

1.5 Sensibilisation, information et éducation

Conformément à la mission et aux objectifs de notre institution d’enseignement, les

stratégies de sensibilisation d’information et d’éducation sont au cœur de notre plan

d’action visant à contrer le plagiat à l’UQAC. De ce point de vue, il va de soi de

privilégier des actions qui mettront de l’avant les valeurs d’intégrité, de créativité,

d’éthique et de rigueur.

Un plan de communication a été établi avec la collaboration du Bureau des affaires

publiques. En conformité avec les valeurs identifiées précédemment, un concept

graphique a été élaboré et permettra la conception de différents outils promotionnels

(Site Web, affiches, crayons, publicités Web, etc.).

Depuis l’automne 2011, un site Web est en ligne (www.uqac.ca/plagiat) permettant

ainsi de joindre les enseignants et les étudiants. Le site Web diffuse une diversité

d’outils de formation et d’information quant au plagiat, des renseignements utiles aux

enseignants participant au projet pilote et le lien vers la Procédure concernant les

infractions relatives aux études et sanctions.

Dès le trimestre d’automne 2012, une vaste campagne de sensibilisation et

d’information s’adressant notamment aux étudiants est mise en place. Celle-ci se

déroulera sur plusieurs trimestres afin de toucher tous les membres de la

communauté universitaire.

1.6 Refonte de la procédure

Notre comité considère crucial de travailler à la refonte de la Procédure concernant les

infractions relatives aux études et sanctions. D’une part, il appert que la lutte au

plagiat ne peut se faire sans la mise en place de règles et sanctions claires, rigoureuses

et adaptées à la réalité du plagiat et du contexte pédagogique de notre université.

D’autre part, les commentaires répétés et constants des membres de la communauté

universitaire, plus particulièrement des enseignants impliqués au sein du projet pilote

nous indiquent que la procédure actuelle bénéficierait d’une révision majeure

notamment à l’égard du soutien aux enseignants lors du processus de dénonciation

des cas de plagiat.

La refonte de la procédure actuelle permettra notamment de l’adapter au contexte du

plagiat numérique, d’établir plus clairement des sanctions adaptées et rigoureuses et

de prévoir la mise en place d’un système de traitement des plaintes accessible.

10

Le projet intégré institutionnel a été appliqué, à divers degrés, par les universités de Genève, Lausanne et par l’Université catholique de Louvain. Rapport CRÉPUQ.

Page 11: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

8

Au cours de l’automne 2012, le comité compte présenter une proposition de

modification de la procédure actuelle en vue de l’adoption de celle-ci par les

différentes instances de l’UQAC.

Page 12: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

9

PARTIE II

2. Objectifs du projet pilote

Un plan d’action visant à contrer le plagiat doit veiller à la mise en place de moyens

diversifiés. Bien qu’il soit essentiel de promouvoir des stratégies d’éducation, de

sensibilisation et de responsabilisation, nous envisageons l’opportunité de mettre à la

disposition des enseignants un logiciel de détection de similitudes.

Avant de statuer sur la pertinence ou non de mettre à la disposition des enseignants

de l’UQAC un tel type de logiciel, il apparait opportun de documenter cette pratique.

Pour ce faire, de janvier à mai 2012, plus de 25 professeurs et chargés de cours

participaient au projet pilote d’expérimentation du logiciel Compilatio avec comme

objectifs de :

Détecter les difficultés liées à son utilisation;

Distinguer les avantages liés à son utilisation;

Distinguer les limites liées à son utilisation;

Développer les outils facilitant son utilisation;

Identifier les besoins en regard des stratégies d’information, de sensibilisation

et de prévention du plagiat et développer de nouveaux outils s’il y a lieu.

Au terme de cet exercice, le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC entend pouvoir

présenter aux différentes instances de l’UQAC ses recommandations relatives au

recours à un logiciel de détection de similitudes.

2.1 Choix du logiciel

Les deux logiciels de détection de similitudes les plus utilisés dans la lutte antiplagiat de format texte sont ceux de la firme américaine TurnItIn et de la française Compilatio. Les deux logiciels fonctionnent sensiblement de la même manière soit par vérification des similitudes de texte pouvant se trouver dans des banques de données publiques et privées. Les deux plateformes fournissent ensuite un rapport détaillé incluant les sources probables de similitudes. À la suite de l’évaluation des deux plateformes et après consultation auprès des autres universités de la province utilisant de tels logiciels, l’UQAC a arrêté son choix sur le logiciel Compilatio pour le déroulement du projet pilote pour les raisons suivantes :

- Coût : Bien que TurnItIn offre des options beaucoup plus élaborées que Compilatio, notamment la possibilité pour le professeur d’annoter les travaux des étudiants et de donner une rétroaction, la différence dans les coûts d’acquisition des deux logiciels est substantielle, Compilatio s’avérant beaucoup plus abordable.

Page 13: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

10

- Performance : À la suite de l’expérimentation des deux plateformes, la performance des deux logiciels quant à la détection de similitudes est, en somme, équivalente.

- Patriot Act : Les serveurs du logiciel TurnItIn sont localisés aux États-Unis, ainsi soumis à la loi américaine du Patrioct Act datant de 2001. Le gouvernement américain pourrait ainsi se donner le droit de vérifier des informations sensibles en lien avec certains de nos étudiants. Bien qu’il soit possible de contourner le problème en rendant les travaux des étudiants non identifiables par l’usage d’un système codifié et non nominatif (comme à l’Université McGill), il en serait beaucoup trop coûteux et complexe de développer un tel système à l’UQAC pour l’instant.

- Intégration Moodle : L’intégration du logiciel Compilatio à la plateforme Moodle qui est utilisée à l’UQAC est possible.

- Intégration à site de cours : L’intégration du logiciel à la plateforme Site de cours, disponible à l’UQAC, est possible, mais nécessiterait un travail de développement.

2.2 Étapes de réalisation du projet

2.2.1 Recrutement des professeurs et chargés de cours

À l’automne 2011, avec comme objectif d’obtenir la collaboration de professeurs et de

chargés de cours provenant de tous les départements de l’UQAC, les membres du

Comité procèdent au recrutement des enseignants désireux de participer au projet

pilote. L’exercice permet rapidement de recruter vingt-cinq (25) professeurs et chargés

de cours provenant des huit (8) départements et de l’École de langue française et de

culture québécoise.

2.2.2 Activités de formation à l’intention des enseignants

En décembre 2011, les responsables du projet invitent les enseignants participant au

projet pilote à une rencontre d’information. Cette première formation a permis de

joindre treize (13) enseignants afin de leur transmettre les renseignements généraux

quant aux objectifs du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC et à la philosophie

d’intervention privilégiée dans la lutte antiplagiat. Également, ce fut l’occasion de

définir, avec les participants, les objectifs du projet pilote et de préciser les différentes

étapes du déroulement du projet.

En janvier 2012, les enseignants sont conviés à une seconde formation offerte

notamment par madame Nadia Villeneuve de la bibliothèque et madame Mélanie

Grenon du Service des technologies de l’information. Cette formation portait, dans un

Page 14: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

11

premier temps, sur les outils et les stratégies disponibles afin de mettre en place, dans

les groupes-cours participants, des activités d’éducation et de sensibilisation au

plagiat. Et dans un second temps, sur l’utilisation du logiciel Compilatio. Dix-huit (18)

enseignants ont participé à cette formation.

Par ailleurs, une version adaptée du guide d’utilisation du logiciel Compilatio.net a été

préparée à l’intention de tous les participants. Ce guide d’utilisation était disponible en

version papier et en version électronique sur le site Web.

2.2.3 Inscription au plan de cours

Dans un souci d’éducation, de sensibilisation et de transparence, tous les enseignants

ont dû ajouter une mention à leur plan de cours précisant leur participation à un projet

pilote d’expérimentation d’un logiciel de détection de similitudes. Les étudiants, par le

biais de ce plan cours, ont tous reçu l’information à l’effet que les travaux déposés à

l’enseignant pourraient, au besoin, être soumis à ce logiciel. Pour faciliter l’exercice, un

exemple de libellé a été fourni aux enseignants et est présenté à l’annexe 1.

2.2.4 Période d’expérimentation

Les vingt-cinq (25) professeurs et chargés de cours identifiés comme participant au

projet pilote procèdent à l’expérimentation du logiciel Compilatio tout le long du

trimestre d’hiver 2012 soit de janvier à mai 2012 inclusivement.

En premier lieu, à la suite de la réception de la copie du plan de cours avec la mention

concernant la participation au projet pilote, l’enseignant reçoit son identifiant et son

mot de passe permettant l’accès à son compte d’utilisation du logiciel Compilatio.

Selon le calendrier d’évaluation prévu pour chacun des cours, les enseignants

reçoivent les travaux des étudiants et décident ou non de soumettre ceux-ci au logiciel

aux fins d’analyse. Préalablement, l’enseignant doit s’assurer d’avoir accès à la version

numérique des travaux des étudiants pour qu’ils puissent être déposés dans le logiciel.

Au cours de cette période, en tout temps les enseignants pouvaient obtenir le soutien

nécessaire à l’utilisation du logiciel ou à l’interprétation des rapports d’analyse. Dans le

cas de la dénonciation d’une infraction relative au plagiat, les enseignants pouvaient

également avoir accès à un support pour faciliter l’interprétation et l’application de la

Procédure concernant les infractions relatives aux études et sanctions.

Page 15: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

12

PARTIE III

3. Résultats aux sondages 3.1 Premier sondage enseignant

Au cours des premières semaines du projet pilote, un premier sondage en ligne a été

envoyé aux 25 enseignants participant au projet. De ce nombre, 19 enseignants ont

répondu au sondage. Au cours de la même période, nous avons également adressé ce

même sondage à tous les professeurs et chargés de cours oeuvrant à l’UQAC. 107

enseignants ont répondu au sondage. Les résultats des deux groupes de répondants

sont semblables; la réalité évoquée dans les résultats du sondage des enseignants

participant au projet pilote reflète celle des enseignants de l’UQAC.

Résultats du sondage I

65 % des enseignants participant au projet pilote nous disent qu’ils prennent toujours

soin d’inclure dans leurs plans de cours une mention portant sur l’importance du

plagiat et les conséquences en cas de fraude. Cependant, 17 % d’entre eux affirment

ne jamais en faire mention à leurs étudiants.

65%

6% 12%

17%

61%

11% 14% 14%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Toujours Rarement Pour certains cours Jamais

Q1 - Dans mes plans de cours, j’indique l’importance du plagiat et les

conséquences lors d’un cas de fraude.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 16: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

13

Il est intéressant de noter que, de façon générale, les enseignants abordent le plagiat sous plusieurs aspects. Cependant, ces derniers proposent rarement des exercices pratiques à leurs étudiants, bien qu’ils soient disponibles à la bibliothèque ou en ligne. Ces exercices pratiques leur permettraient de mieux intégrer les notions théoriques apprises.

31,58% 26,32%

47,37%

10,53%

57,90%

10,53% 5,26%

34,58% 30,84%

53,27%

13,08%

71,03%

15,89%

6,54%

Qu'est-ce que leplagiat?

Des exemples deplagiat

L’importance d’éviter le plagiat

Les outilsdisponibles pouréviter le plagiat

L’utilisation des références et des

citations

Des exercicesportant sur la

citation

Formationportant sur les

outils de labibliothèque

Q2-Dans mes cours, les aspects suivants sont présentés aux étudiants (plusieurs réponses possibles)

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

Page 17: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

14

Les questions 3, 4 et 5 nous informent sur la réalité des enseignants par rapport à la problématique

du plagiat. Les questions 3 et 4 nous apprennent que près de la moitié de nos répondants, soit

47 %, observent rarement des cas de plagiat dans le cadre de leur cours. Cependant, plus du tiers

de ceux-ci affirment en avoir détecté au moins un cas par année. Du même coup, les enseignants

nous indiquent que près de la moitié d’entre eux ne sont en mesure de détecter des cas de plagiat

que de temps en temps. Ceci nous indique que des outils facilitant la détection de similitudes

pourraient faciliter le travail des enseignants et les rendre plus aptes à détecter les cas de plagiat.

Par ailleurs, nous avons cru important de questionner les enseignants par rapport à l’état de leurs

connaissances par rapport au plagiat. Ainsi, si nous additionnons les réponses des enseignants qui

nous disent se garder informés de l’état du plagiat ainsi que des méthodes de plagiat, 64 % d’entre

eux semblent être peu ou pas du tout informés.

35%

6% 6%

47%

6% 18% 16% 15%

46%

5%

Au moins un caspar année

Au moins un caspar cours

Au moins un caspar trimestre

Rarement Jamais

Q3 - Le plagiat est un type de fraude que j’observe dans mes cours.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

6%

29% 47%

6% 6% 6% 5%

41% 43%

6% 2% 3%

Toujours Souvent De temps entemps

Jamais Ne s'appliquepas

Rarement

Q4 - Je suis capable de détecter les cas de plagiat dans les travaux

des étudiants.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

12% 18% 23% 41%

0% 6% 14% 25% 30%

16% 12% 3%

Toujours Souvent De temps entemps

Rarement Jamais Ne s'appliquepas

Q5 - Je me garde informé en ce qui concerne l’état du plagiat et les méthodes de plagiat (copier-coller, achat de travaux scolaires, etc.).

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 18: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

15

Lorsque nous questionnons les enseignants quant à leurs connaissances des outils

disponibles pour l’étudiant afin d’éviter le plagiat, 35 % d’entre eux affirment les

connaitre peu ou pas. Par ailleurs, près du ¾ des répondants confient ne jamais avoir

reçu de formation portant sur le plagiat.

18%

41% 35%

0% 6%

12%

36% 33%

14% 5%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q6 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information,

etc.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

29% 21%

71% 79%

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Q7 - J’ai déjà reçu une formation (à l’UQAC ou ailleurs) concernant le plagiat.

Oui Non

Page 19: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

16

Majoritairement, les enseignants perçoivent que leurs étudiants sont plutôt bien

informés des notions portant sur le plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.

Quoi qu’il en soit, il demeure tout de même une part considérable d’enseignants qui

jugent que leurs étudiants ne sont pas bien informés.

Les données recueillies nous apprennent que plus de la moitié des répondants se

considèrent plus ou moins compétents et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux

logiciels.

6%

59%

35%

0% 0% 5%

42% 36%

15% 2%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q8 - J’ai l’impression que mes étudiants sont informés des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

6%

35% 41%

12% 6%

20% 32%

26%

13% 9%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q9 - Je suis compétent et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux logiciels.

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

Page 20: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

17

3.2 Deuxième sondage enseignant

Au cours des dernières semaines du trimestre d’hiver 2012, un deuxième et dernier

sondage en ligne a été envoyé aux 25 enseignants dans l’objectif de connaître leur

appréciation de l’utilisation du logiciel Compilatio et de documenter leur

expérimentation. Également, en poursuivant le même objectif, nous avons dirigé une

série de trois tables rondes auprès des participants du projet pilote. Douze enseignants

ont participé à l’exercice nous permettant ainsi de recueillir de l’information fort

pertinente aux conclusions de notre projet. Le résumé des trois tables rondes se

retrouve à l’annexe 4.

Dans le cadre de l’expérimentation de l’outil Compilatio, 50 % des répondants

affirment avoir été en mesure de détecter un ou des cas de plagiat. (Annexe 3 Q3,

Page 69)

Dans une très large proportion, les répondants ont répondu de manière très positive

quant à la facilité d’utilisation du logiciel ainsi qu’à l’aspect très peu chronophage de

celui-ci. Lors de l’exercice de table ronde, les enseignants se sont également exprimés

quant aux avantages et aux limites du logiciel Compilatio. Plusieurs ont fait ressortir la

simplicité et la facilité d’utilisation. L’aspect pratique, convivial et efficace de

Compilatio a également été apprécié. Malgré tout, un fait demeure : il faut du temps

et des efforts afin de se familiariser avec l’utilisation du logiciel.

29%

53%

12%

0% 6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q7 - Le logiciel est facile d’utilisation.

12%

82%

0% 0% 6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q8 - Le temps nécessaire à l’utilisation du logiciel Compilatio est raisonnable.

Page 21: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

18

Le rapport d’analyse généré par le logiciel Compilatio est jugé facile à consulter par les ¾ des

répondants. De plus, la même proportion de ceux-ci affirme que le rapport d’analyse est plutôt

facile à interpréter. Lors des rencontres de table ronde, les enseignants questionnés à ce sujet

nous confient le fait que bien que le rapport soit facile à consulter, il n’en demeure pas moins

que l’analyse demeure un élément délicat et doit être réalisée de façon minutieuse. Un faible

pourcentage de similitudes ne permet pas de conclure à l’absence de plagiat et vice versa.

Certains soulignent même l’importance que l’enseignant ait accès au soutien de personnes-

ressources pour faciliter l’interprétation.

À la suite de leur expérimentation du logiciel Compilatio, les enseignants estiment dans une

proportion de 86 % que l’utilisation de ce logiciel est pertinente à l’identification de possibles

cas de plagiat.

12%

64%

12% 0%

12%

Tout à faitd'accord

Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q9 - Le rapport d’analyse est clair et facile à consulter.

0%

76%

12%

0%

12%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q10 - Le rapport d’analyse permet une interprétation facile.

86%

14%

Oui Non

Q11 - L’utilisation du logiciel Compilatio est pertinente à l’identification de possibles cas de plagiat.

Page 22: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

19

Dans le cadre du projet pilote, lors de la présentation du plan de cours, les enseignants

ont annoncé aux étudiants le fait qu’ils expérimenteraient un outil de détection de

similitudes tout au long du trimestre. Les enseignants ont jugé l’attitude des étudiants

par rapport au projet pilote très positive. De plus, dans une grande majorité des cas,

cette présentation a favorisé une discussion en classe.

En table ronde, certains enseignants soulignent que de façon générale, les étudiants

semblaient ravis de l’utilisation du logiciel et démontraient un intérêt à en apprendre

davantage sur l’outil.

35%

53%

6% 0%

6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q12 - L’attitude des étudiants vis-à-vis la disponibilité d’un logiciel de détection de similitudes était positive.

29% 35%

12% 6%

18%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q13 - L’inscription dans le plan de cours de votre participation au projet pilote a favorisé une discussion avec les étudiants au sujet du plagiat.

Page 23: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

20

À la lecture des données recueillies, nous sommes heureux de constater que, dans une

proportion non négligeable, les enseignants perçoivent une amélioration significative

de la qualité des travaux des étudiants. En table ronde, les enseignants nous ont confié

que l’utilisation du logiciel a pu inciter les étudiants à remettre des travaux de

meilleure qualité. L’utilisation du logiciel a permis d’effectuer une certaine

sensibilisation auprès des étudiants les amenant ainsi à être plus vigilants dans la

manière de citer leurs sources. Certains enseignants soulignent même le fait que les

cas de plagiat ont été moins nombreux que par les années antérieures.

Par ailleurs, lorsque nous avons questionné les étudiants à ce sujet, 30 % d’entre eux

affirment que l’utilisation du logiciel Compilatio par leur enseignant les a poussés à

être plus vigilants dans la rédaction de leurs travaux et que cela a contribué à

l’amélioration de ceux-ci.

12%

41%

23%

6%

18%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q14 - Dans le cadre du projet pilote, les travaux des étudiants ont

semblé de meilleure qualité (références, citations, etc.).

Page 24: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

21

Globalement, les enseignants se disent satisfaits de l’utilisation du logiciel Compilatio.

D’ailleurs, 88 % d’entre eux utiliseraient l’outil Compilatio si l’UQAC se dotait d’un tel

logiciel. Les commentaires des enseignants quant à l’utilisation de Compilatio sont

généralement positifs. Les critiques nous indiquent que certains types de travaux ne se

prêtent pas à l’utilisation de ce type de logiciel ou que son utilisation les oblige à avoir

accès à une version électronique des travaux plutôt qu’en format papier.

18%

47%

6% 0%

29%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q15 - Globalement, je suis satisfait de l’utilisation du logiciel Compilatio.

63%

25%

0% 0%

12%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q16 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, je l’utiliserais dans mes cours.

Page 25: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

22

3.3 Sondage étudiant

À la fin du trimestre d’hiver 2012, par le biais du dossier étudiant informatisé, un

questionnaire en ligne a été envoyé aux étudiants des groupes-cours concernés par le

projet pilote. 112 étudiants ont répondu au questionnaire nous permettant ainsi de

mieux connaître leur perception quant à la question du plagiat et leur réaction par

rapport à l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes. (Annexe 3, Page 78 à 84)

Les réponses au questionnaire nous apprennent notamment que dans une très grande

proportion, les étudiants considèrent bien connaître les outils disponibles à l’UQAC

pour les aider à éviter les cas de plagiat. Seulement 12 % d’entre eux affirment peu ou

ne pas les connaître. Dans une très grande proportion, soit 89 %, les étudiants se

disent au fait des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.

Finalement, 62 % des répondants nous disent avoir déjà reçu une formation

concernant le plagiat.

Généralement, la réaction des étudiants par rapport à l’utilisation du logiciel

Compilatio dans le cadre de leur cours était neutre ou positive. Seulement 11 %

d’entre eux répondent être contre cette pratique. En général, les commentaires nous

apprennent que les aspects négatifs touchent la peur d’une utilisation abusive de

l’outil par certains enseignants. Également, lors de la rédaction de leurs travaux les

étudiants nous disent avoir vécu un certain stress au moment de réaliser leurs

citations.

Finalement, 30 % des étudiants disent avoir été plus vigilants lors de la rédaction de

leurs travaux, ce qui a contribué à l’amélioration de ceux-ci. Cette affirmation est

corroborée par les observations de plusieurs enseignants qui ont participé au projet

pilote. Ceux-ci ont également noté une amélioration des travaux produits par leurs

étudiants.

À la lumière des données recueillies, nous pouvons conclure que la réaction des

étudiants par rapport à l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes est fort

positive. D’ailleurs, 73 % d’entre eux croient que l’UQAC devrait se doter d’un tel

logiciel.

Page 26: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

23

PARTIE IV

4. Recommandations

Au terme du projet pilote d’expérimentation du logiciel de détection de similitudes

Compilatio et en regard des données recueillies tant auprès des enseignants que des

étudiants, le Comité visant à contrer le plagiat de l’UQAC considère que l’emploi d’un

tel logiciel dans notre institution apparaît essentiel afin de détecter les cas de plagiat.

Ainsi, le Comité recommande son implantation.

Quoi qu’il en soit, la seule utilisation du logiciel n’est qu’un moyen faisant partie d’une

approche intégrée à la lutte antiplagiat. Ainsi, le comité formule la recommandation

suivante :

L’implantation d’un logiciel de détection de similitudes accessible à tous les

enseignants (professeurs et chargés de cours), incluant l’élaboration d’une procédure

balisant l’usage de ce logiciel. L’ensemble du monde universitaire est confronté à la

problématique du plagiat. La démocratisation des banques de données et l’accès à

Internet comme formule pédagogique ne permettent de détecter les cas de plagiat de

manière traditionnelle. De plus, une telle implantation aura d’une part un effet

dissuasif prouvé chez les étudiants et d’autre part, elle augmentera la qualité du

diplôme que l’UQAC octroie.

La poursuite de l’implantation d’une approche intégrée dans la lutte au plagiat. Cette

approche dite intégrée doit comprendre les éléments suivants :

Donner un mandat institutionnel au comité existant sur la lutte antiplagiat;

Sensibiliser et former les étudiants et les enseignants;

Obtenir un engagement clair et visible en matière d’intégrité intellectuelle;

Mettre à la disposition des enseignants des moyens techniques et du

support pédagogique afin de contrer le plagiat.

La refonte de la Procédure concernant les infractions relatives aux études et

sanctions incluant les éléments liés au plagiat. Il est important, avant d’implanter un

logiciel de détection de similitudes, de modifier la procédure actuelle afin de la rendre

plus efficace et qu’elle puisse couvrir l’ensemble des possibilités de cas de plagiat, dont

ceux électroniques.

De plus, il faut s’assurer de l’implication de la haute direction, de la création d’une

structure administrative conviviale et de la mise en place de procédures facilitant pour

Page 27: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

24

le signalement et la gestion des cas de plagiat à l’UQAC. Le tout permettant un soutien

aux enseignants dans leurs démarches.

Page 28: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

ANNEXE 1

PROPOSITION DE LIBELLÉ À INSCRIRE AU PLAN DE COURS

Page 29: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

26

Proposition de libellé à inscrire au plan de cours

Ce cours que vous vous apprêtez à suivre fait partie d’un projet pilote que l’Université du

Québec à Chicoutimi mènera au présent trimestre d’hiver 2012, dans le cadre de sa

stratégie de lutte pour contrer le plagiat. Ainsi, tous les travaux que vous déposerez à

l’enseignant pourront, au besoin, être soumis à un logiciel de détection de similitudes.

Nous tenons à vous préciser que la vérification de vos travaux par l’enseignant, à l’aide

de ce logiciel, n’est aucunement systématique et que celui-ci sera utilisé essentiellement

en cas de doute.

Nous vous invitons à visiter le site Web du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC

afin d’obtenir plus amples renseignements sur ce projet pilote ainsi que sur la

problématique du plagiat en général.

www.uqac.ca/plagiat

Page 30: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

ANNEXE 2

QUESTIONNAIRES SONDAGES

Page 31: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

SONDAGE I POUR LES ENSEIGNANTS

Page 32: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

29

Page 33: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

30

Page 34: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

31

Page 35: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

32

Page 36: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

SONDAGE II POUR LES ENSEIGNANTS

Page 37: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

34

Page 38: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

35

Page 39: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

36

Page 40: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

37

Page 41: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

38

Page 42: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

39

Page 43: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

SONDAGE POUR LES ÉTUDIANTS

Page 44: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

41

Page 45: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

42

Page 46: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

43

Page 47: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

44

Page 48: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

ANNEXE 3

RÉSULTATS DES SONDAGES

Page 49: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

46

PROJET PILOTE SUR LE LOGICIEL DE DETECTION DE SIMILITUDES COMPILATIO

RESULTATS DES SONDAGES

Université du Québec à Chicoutimi

PREMIER SONDAGE ENSEIGNANT

65%

6% 12%

17%

61%

11% 14% 14%

Toujours Rarement Pour certains cours Jamais

Q1- Dans mes plans de cours, j’indique l’importance du plagiat et les conséquences lors d’un cas de fraude.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 50: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

47

31,58% 26,32%

47,37%

10,53%

57,90%

10,53% 5,26%

34,58% 30,84%

53,27%

13,08%

71,03%

15,89%

6,54%

Qu'est-ce que leplagiat?

Des exemples deplagiat

L’importance d’éviter le plagiat

Les outils disponibles(à l'UQAC ou ailleurs)pour éviter le plagiat

L’utilisation des références et des

citations

Des exercices portant sur la citation de

texte et/ou d’images

Une présentationportant sur les outils

et les ressourcesdisponibles

concernant le plagiatpour les étudiants par

un membre dupersonnel de la

bibliothèque

Q2 - Dans mes cours, les aspects suivants sont présentés aux étudiants (plusieurs réponses possibles).

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

Page 51: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

48

35%

6% 6%

47%

6%

18% 16% 15%

46%

5%

Au moins un cas parannée

Au moins un cas parcours

Au moins un cas partrimestre

Rarement Jamais

Q3 - Le plagiat est un type de fraude que j’observe dans mes cours

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

6%

29%

47%

6% 6% 6% 5%

41% 43%

6% 2% 3%

Toujours Souvent De temps en temps Jamais Ne s'applique pas Rarement

Q4 - Je suis capable de détecter les cas de plagiat dans les travaux des étudiants.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 52: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

49

12%

18%

23%

41%

0%

6%

14%

25%

30%

16% 12%

3%

Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas

Q5 - Je me garde informé en ce qui concerne l’état du plagiat et les méthodes de plagiat (copier-coller, achat de travaux scolaires, etc.).

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

18%

41%

35%

0%

6%

12%

36% 33%

14%

5%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q6 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information, etc.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 53: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

50

29%

21%

71%

79%

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Q7 - J’ai déjà reçu une formation (à l’UQAC ou ailleurs) concernant le plagiat.

Oui Non

6%

59%

35%

0% 0% 5%

42% 36%

15%

2%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q8 - J’ai l’impression que mes étudiants sont informés des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.

19 répondants du projet pilote 107 répondants externes

Page 54: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

51

0%

100%

0% 11%

80%

9%

Oui Non Ne s'applique pas

Q10 - J’ai déjà utilisé un système de détection de similitudes dans le cadre de mes cours.

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

6%

35%

41%

12%

6%

20%

32%

26%

13%

9%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q9 - Je suis compétent et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux logiciels.

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

Page 55: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

52

0%

23%

6% 0%

71%

0%

17% 14% 16% 15%

30%

8%

Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas

Q11 - J’utilise un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) dans le cadre de mon travail ou de mes enseignements.

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

17% 12%

0%

6%

53%

12% 12% 12% 16% 16%

31%

13%

Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas

Q12 - J’incite mes étudiants à utiliser un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) pour réaliser leurs bibliographies.

19 répondants projet pilote 107 répondants externes

Page 56: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

53

DEUXIEME SONDAGE ENSEIGNANT

Sciences de la santé

6%

Département des sciences de l'éducation

6%

DSA 13%

DSS 19%

Arts et lettres

6%

DSH 13%

Sciences Appliquées

6%

Kinésiologie 6%

DIM 6%

École de langue française 6%

DSEA 13%

Q1 - Pour les cours visés par le projet pilote seulement, indiquez le département d’attache.

Page 57: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

54

Commentaires (Q3) :

Malheureusement, je n'ai pas pu utiliser le logiciel parce que les étudiants avaient remis des copies papier de leurs travaux. Je pensais en numériser

un certain nombre pour ensuite les soumettre au logiciel, mais après vérification auprès de Mélanie Grenon, nous avons constaté qu'il était impossible

de procéder de cette façon.

3 textes.

Demande aux étudiants de refaire le travail.

Deux cas ont été détectés. L'un d'eux était un (banal) cas de copier/coller à partir d'une page web (Wikipédia, sauf erreur de ma part). L'autre cas m'a

paru plus particulier : l'étudiant a trouvé une page web en mandarin et l'a soumise à un traducteur en ligne (peut-être Google). C'est la traduction qui

a été remise comme travail, mais le logiciel n'a détecté que 8 % de similitudes. La manœuvre m'a paru immédiatement évidente compte tenu de

l'étrangeté de la traduction.

En fait, j'ai fait un test en fabriquant un travail bidon pour tester le logiciel. M. Tommy Chevrette et moi avons testé différents travaux réels ou fictifs,

incluant nos propres mémoire/thèse. Le logiciel a trouvé les sources pour pratiquement toutes les informations collées ou paraphrasées

maladroitement. Toutefois, une personne habile en écriture peut paraphraser et passer sous le radar.

Je n'ai pas utilisé le logiciel finalement...

Les travaux étaient remis sous forme manuscrite, ou était de source code de programme.

Non pour les travaux des étudiants; Oui pour des textes "plagiés" que j'ai soumis à l'analyse et qui avaient été créés aux fins de familiarisation avec le

logiciel. Très efficace.

Quelques cas de copie de texte ont été retracés, sans mention de référence. L'étudiante concernée en a été informée et elle a effectué les corrections

nécessaires.

Sur les 8 travaux analysés, il manquait soit la référence complète ou il manquait pour d'autres les numéros de page lorsque c'était une citation

intégrale.

50% 50%

Oui Non

Q3 - Le logiciel Compilatio a permis de détecter des cas de plagiat ?

Page 58: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

55

53%

41%

0% 0%

6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q4 - La formation portant sur l’utilisation du logiciel était adéquate.

59%

18%

6%

0%

17%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q5 - Le soutien technique pour l’utilisation du logiciel était adéquat.

Page 59: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

56

71%

23%

0% 0%

6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q6 - Le guide d’utilisation était adéquat.

29%

53%

12%

0%

6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q7 - Le logiciel est facile d’utilisation.

Page 60: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

57

12%

82%

0% 0% 6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q8 - Le temps nécessaire à l’utilisation du logiciel Compilatio est raisonnable.

12%

64%

12%

0%

12%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q9 - Le rapport d’analyse est clair et facile à consulter.

Page 61: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

58

Commentaires (Q11) :

Bien que je n’aie pu soumettre les travaux des étudiants pour les raisons évoquées précédemment, je pense que l'utilisation de ce logiciel est

pertinente.

C'est un outil qui devrait être disponible pour tous les enseignants. Le plagiat est une réalité et il nous faut des outils.

Comme je ne l'ai pas utilisé, je préfère ne pas me prononcer.

Pourvu que nous l'utilisions systématiquement dans tous les travaux écrits des étudiants.

Malgré ses défauts, cet outil est indispensable.

Ne s'applique pas avec des livres de références

Plus intéressant lorsque nous avons une banque de travaux en référence

Pour la correction de travaux en informatique, le logiciel n'est pas adapté. En fait, Google est plus performant dans ce domaine en particulier.

Voir mon commentaire au point 7. Comment savoir ou mesurer si des cas n'auraient pas échappé au logiciel ?

0%

76%

12%

0%

12%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q10 - Le rapport d’analyse permet une interprétation facile.

86%

14%

Oui Non

Q11 - L’utilisation du logiciel Compilatio est pertinente à l’identification de possibles cas de plagiat.

Page 62: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

59

35%

53%

6%

0%

6%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q12 - L’attitude des étudiants vis-à-vis la disponibilité d’un logiciel de détection de similitudes était positive.

29%

35%

12%

6%

18%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q13 - L’inscription dans le plan de cours de votre participation au projet pilote a favorisé une discussion avec les étudiants au sujet du plagiat.

Page 63: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

60

Commentaires (Q15) :

C'est tout de même un outil impressionnant!

Je ne l'ai utilisé qu'une seule fois (cf. commentaire précédent).

La majorité des travaux ont été remis sous forme papier, il est alors compliqué, voire impossible de les soumettre dans le système. Les travaux faits en

classe surtout, ne sont jamais remis en format numérique.

12%

41%

23%

6%

18%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q14 - Dans le cadre du projet pilote, les travaux des étudiants ont semblé de meilleure qualité (références, citations, etc.).

18%

47%

6% 0%

29%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q15 - Globalement, je suis satisfait de l’utilisation du logiciel Compilatio.

Page 64: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

61

Commentaires (Q16) :

C'est un outil devenu nécessaire.

Dans la mesure où il me sera possible de demander aux étudiants de m'acheminer leurs travaux de manière électronique.

Il faudra cependant faire remettre les travaux sous forme électronique, donc excluant la majorité des travaux effectués en classe.

Je donne des cours en informatique et en mathématique. Il faudrait un logiciel adapté à ces disciplines.

Je ne sais pas. Cela rajoute une étape supplémentaire et je manque de temps. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas, finalement, utilisé le

logiciel à la session H-2012.

Pourquoi pas? Ça ne demande que quelques minutes. En ce qui me concerne, cela dépendra aussi du type de travail.

Si les travaux des étudiants sont remis en format numérique.

63%

25%

0% 0%

12%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q16 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, je l’utiliserais dans mes cours.

Page 65: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

62

Commentaires (Q17) :

En ce qui me concerne, je ne le ferais pas. Cependant, lors de la dernière rencontre, une professeure du département de la santé a partagé une façon

de faire que je trouve tout à fait intéressante dans le contexte dans lequel elle l'a fait.

C'est inutile d'un point de vue formatif. Ça va diriger l'attention des étudiants au mauvais endroit. Certains étudiants vont faire des efforts important

pour bien plagier plutôt que de bien citer. Avoir un faible taux de similitude n'indique pas que l'on a bien cité! Or, certains étudiants vont penser cela.

Il va circuler sur Internet « comment tromper Compilatio ». Et les étudiants pourront le vérifier. Je ne vois donc que des désavantages et aucun

avantage à donner accès aux étudiants à Compilatio. Ce serait donc une grosse erreur et un gaspillage d'argent public.

De leur permettre de voir les résultats des comparaisons après la correction oui, de leur permettre de valider leurs travaux avant de les remettre non.

Cela deviendrait un outil pour leur permettre de manipuler la forme de leurs travaux afin de déjouer l'outil de détection. Il devrait pouvoir soumettre

leur travail, mais ne pas pouvoir en donner une version modifiée pour la correction.

Est-ce que cela les pousserait à mieux faire leur travail, ou plutôt à développer des stratégies pour éviter la détection du plagiat, reformulation ou

autre?

Je comprends mal. À quelles fins un plagiaire utiliserait-il le logiciel? Pour s'assurer que son plagiat ne passe pas le test du détecteur?

Je crois que la transparence est importante dans ce cas. Permettre aux étudiants de tester eux-mêmes leurs travaux avant de les remettre est

essentiel. L'implantation de cet outil et de cette manière de procéder est un pas vers l'avant.

Je ne crois pas, car des étudiants mal intentionnés pourraient éventuellement aussi s'en servir pour déjouer l'enseignant.

37%

19%

31%

13%

0%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas

Q17 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, il serait pertinent de permettre aux étudiants de l’utiliser pour vérifier leurs travaux.

Page 66: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

63

SONDAGE ETUDIANT

27%

47%

6% 6%

14%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord

Neutre

Q1 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information, etc. (à la bibliothèque, en ligne,

etc.).

62%

38%

Oui Non

Q2 - J’ai déjà reçu une formation concernant le plagiat.

Page 67: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

64

Commentaires (Q4) :

Endnote devrait être expliqué plus en détail et ne pas être en anglais.

Endnote. Le fait de publier plusieurs articles sur Wikipédia me responsabilise également sur les notions de plagiats ce qui est le cas de plus en plus

d'internautes.

Je crois qu'il devrait y avoir des formations sur le plagiat et sur les logiciels que nous pouvons utiliser pour nous assurer de faire des travaux sans

plagiat.

Je n'ai jamais eu de formation sur ces outils.

Je ne connais pas l'usage d’Endnote, Mendeley, etc. On nous a parlé en long et en large du plagiat, mais pas de ces logiciels, s'ils en sont.

Je n'en connais pas.

Je suis mon outil j'utilise le manuel officiel de l'APA et construit moi-même adéquatement mes situations

J'enregistre les articles dans mes fichiers sur mon ordinateur et je fais ensuite mes références. Je suis consciente qu’EndNote serait beaucoup plus

efficace et je compte l'utiliser dans le cadre de ma maitrise.

J'utilise le site web gratuit bibme.org.

Wikipédia is my brain.

58%

31%

1% 1% 9%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord

Neutre

Q3 - Je suis informé des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.

5% 7% 11% 8%

67%

2%

Toujours Souvent De temps entemps

Rarement Jamais Ne s'applique pas

Q4 - J’utilise un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) dans le cadre de mes cours.

Page 68: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

65

Commentaires (Q5) :

En France, mon école de commerce utilise également un logiciel de ce genre.

Il faut dire que parfois sans même à avoir à être du copiage, les tournures de phrases ne sont pas toujours infinies. Même que les sources ont elles-

mêmes de très grandes similitudes avec les sources principales, mais d'autres qui ont une totale divergence ce qui réduit considérablement

l'originalité du texte.

Je n'en voyais pas l'utilité

Je n'étais même pas au courant...

Je suis en accord avec le fait qu'il ne faut pas plagier, mais nous ne sommes pas à la maîtrise ou au doctorat. Les références et la bibliographie doivent

être faites dans les règles de l'art et cela est une source de stress épouvantable. Je me suis plus concentrée sur les références que sur mon travail et

cela n'est pas normal.

Le plagiat n'est pas vraiment possible dans un cours de sculpture. Un outil de détection de similitudes peut être très utile dans certains cours, mais

semble inutile dans ce cas-ci.

L’expression « les grands esprits se rencontrent » ça vous dit quelque chose? Sans faire du plagiat, je peux arriver à écrire un texte presque identique à

ce qu'il peut y avoir sur internet. Non je ne suis pas d'accord, mais comme c'est un système informatise, assez réticent.

Pour avoir fait un peu d'aide et correction de travaux auprès des 1res années, je me suis rendu compte de l'abondance de copier-coller retrouvé dans

les travaux. L'aspect de développement de la pensée personnelle est grandement à éveiller chez les étudiants. L'utilisation de tels outils obligera les

étudiants à offrir leur propre point de vue plutôt que ceux trouvés en ligne.

Pourquoi ne devrait-on pas généraliser l'utilisation d'un tel logiciel puisque le plagiat est une facilité dans l'obtention d'une meilleure notation et reste

quelque chose d'illégal.

Sans commentaire.

Souvent on a plusieurs travaux à faire et on peut oublier de citer une source. Et je n'ai aucune envie d'être accusé de plagiat par un professeur zélé qui

ne comprend pas les oublis.

Très favorable puisque c'était dans l'optique d'aider les étudiants, et non pas détecter les tricheurs.

29% 27%

9% 2%

33%

Tout à faitfavorable

Plutôt favorable Plutôt contre Tout à fait contre Neutre

Q5 - Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que votre enseignant expérimenterait l’outil de détection de similitudes

Compilatio dans le cadre de votre cours?

Page 69: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

66

Commentaires (Q6) :

Car je crois toujours avoir suivi ce code de conduite. Ce n'est pas dans mon intérêt de faire du plagiat, car je n'apprends pas en faisant cela.

Cela m'a plutôt stressé et ne m'a pas permis de faire mon travail plus efficacement, mais j'avais l'impression de faire un cours sur la méthodologie et

ce n'est pas à ce cours que je me suis inscrite.

Dans le cadre du baccalauréat en biologie, les enseignants et chercheurs nous soulignent régulièrement qu'en sciences, c'est important de mettre les

sources dans nos textes afin de respecter la propriété intellectuelle. J'ai donc effectué la même méthode à laquelle j'ai été habituée.

J'ai toujours été très alerte quant à la citation des sources

J'ai toujours porté attention à cela.

J'avais déjà l'habitude de faire preuve de vigilance avant l'utilisation de ce logiciel.

J'avais oublié l'utilisation de ce logiciel jusqu'à aujourd'hui.

Je fais déjà attention et je pense que nos professeurs peuvent détecter le style d'un auteur, mais c'est parfois bon de les aider.

Je fais toujours attention malgré ce genre de logiciel.

Je fais toujours attention.

Je fais toujours attention.

Je n'ai pas changé ma méthode de travail.

je ne connais pas ce logiciel

Je ne copie jamais...

Je n'étais même pas au courant...

J'étais déjà très vigilante.

L'aspect de reconnaître le discours ou la pensée d'un enseignant dans mes travaux est ce qui a changé depuis la mise en place de ce programme.

Le cours ne comportait pas de travail de rédaction. En effet, les méthodes d'évaluation étaient sous forme d'examens théoriques et d'examens de

laboratoire.

Oui, même qu'on perd le travail de vue, car on est concentrés uniquement sur les citations. On a peur de plagier même si on fait tout notre possible

pour bien citer.

31%

69%

Oui Non

Q6 - L’utilisation du logiciel Compilatio vous a-t-elle poussé à être plus vigilant dans la rédaction de vos travaux et dans la façon de citer vos

sources?

Page 70: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

67

Commentaires (Q7) :

J'ai plus l'impression que j'ai perdu les notions importantes, car le prof accordait beaucoup d'importance au plagiat

Je ne fonctionne pas en prenant la pensée des autres. L'amélioration se situe dans la façon de les reconnaître, plutôt.

On se focalise surtout sur comment citer le texte et on en perd les idées principales de peur de ne pas rentrer dans le cadre.

30%

70%

Oui Non

Q7 - Si oui, avez-vous la perception que cela a contribué à l’amélioration de vos travaux?

Page 71: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

68

Commentaires (Q8) :

C'est injuste pour ceux qui font leurs travaux d'avoir la même sinon une moins bonne note que certains étudiants qui ne font que plagier. De plus, cela

pourrait décourager certaines personnes d'avoir recours à cette méthode pour rédiger leurs travaux.

Je n'ai jamais été aussi écœuré de faire un travail et cela a fait que je n'ai pas apprécié mon cours.

Je n'ai pas vraiment confiance.

L'UQAC devrait utiliser le fonds de manière réellement utile, tant pour les étudiants que pour les enseignants en investissant par exemple dans la

rénovation de son établissement, dans l'offre de service plus adéquate avec des heures d'ouverture plus grande, etc.

Mais à s'en servir avec modération, car même dans le cadre de textes, des enseignants trouvent que ce n'est pas original malgré le fait qu'il n'y a pas

de copie.

Mais il ne faut pas stresser les étudiants avec ça. Il faut les informer que si leur document laisse le prof dans l'incertitude, là il va y avoir une

vérification.

Oui, et ne pas seulement vérifier les travaux de la session actuelle, aussi vérifier qu'il n'y a pas de plagiat avec les sessions précédentes...

Si ça peut éviter le plagiat, pourquoi pas.

Cela dépend des programmes d'études et des types de travaux.

73%

27%

Oui Non

Q8 - Croyez-vous que l’UQAC devrait se doter d’une licence d’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes?

Page 72: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

69

Commentaires (Q9) :

Avec la multitude d'écrits et ouvrages publiés sur internet, je crains qu'un jour ce logiciel détecte une similitude dans un de mes travaux malgré le fait

que je n'ai pas plagié. Bref, il s'agit peut-être ici d'une crainte non fondée puisque ce logiciel est encore tout nouveau. Cependant, je crois qu'il serait

préférable que les étudiants aient accès à ce logiciel pour vérifier leurs travaux au même titre que les enseignants.

Bof.

Ça donnerait aux étudiants la certitude de leurs sources.

Ce serait une excellente idée.

Il est parfois difficile de savoir si le résumé ou la paraphrase que nous avons écrite est fait de la bonne façon. Il serait favorable de nous-mêmes

pouvoir utiliser le logiciel pour voir nos erreurs et être en mesure de les corriger. De plus, je crois qu'il est plus facile de comprendre le plagiat si nous

pouvons voir la similitude de nos travaux avec le(s) texte(s) que nous utilisons.

Oui, car ceci serait un moyen d'améliorer le contenu des travaux des étudiants. Une démarche de contrôle sur la citation du contenu ne doit être faite

que dans le but d'améliorer le travail de l'étudiant.

Oui, car nous avons tellement peur de faire une erreur et d'avoir un gros zéro que notre concentration n'est pas sur nos travaux.

Si un étudiant doit utiliser un logiciel antiplagiat pour se vérifier, c'est qu'il y a quelque chose de louche dans son devoir. Pourquoi l'utiliserait-il si ce

n'est pas pour s'assurer que le professeur ne se rende pas compte de son plagiat?

70%

14%

4% 5% 7%

Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord

Neutre

Q9 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, il serait pertinent de permettre aux étudiants de l’utiliser pour vérifier leurs travaux.

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ANNEXE 4

TABLES RONDES

Page 74: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

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TABLE RONDE SUR L’UTILISATION DU LOGICIEL COMPILATIO COMPTE RENDU

Mercredi 9 mai 2012 — 14 h à 15 h — Local H6-1250 Mardi 15 mai 2012 — 9 h à 10 h 15 — Local H7-1070

Jeudi 17 mai 2012 — 14 h à 15 h — Local H7-1070

Douze participants sont présents.

1. Décrivez les avantages et les limites du logiciel Compilatio

Avantages

Simple et facile à utiliser.

Pratique.

Convivial.

Rapide.

Efficace.

Le logiciel repère bien les traductions et les paraphrases.

Le logiciel repère bien les sources de textes en anglais.

La possibilité de recevoir les résultats rapidement par courriel.

Pouvoir mettre des documents (anciens travaux, etc.) dans une banque de références.

Avoir accès à plusieurs banques de données.

Il permet d’effectuer de la prévention pour augmenter les connaissances et les compétences des étudiants au niveau de la rédaction.

Ce logiciel est très utile dans les domaines où il y a des travaux longs à faire (littérature, histoire, etc.).

L’utilisation du logiciel peut inciter les étudiants à remettre des travaux de meilleure qualité.

Il joue un rôle de sensibilisation auprès des étudiants, ce qui est très bien.

Le logiciel a un effet dissuasif chez les étudiants. Ils étaient plus sensibles à la manière dont ils devaient présenter leurs sources et ils s’assuraient que leurs travaux étaient faits de façon adéquate.

En général, les étudiants sont ravis de l’utilisation du logiciel et ils sont intéressés à en apprendre plus. Les réactions ont été très positives.

Le logiciel a un effet dissuasif chez les étudiants. Les cas de plagiat ont été beaucoup moins nombreux et les étudiants faisaient un effort considérable pour bien écrire leurs sources.

Page 75: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

72

Limites Le logiciel n’est pas un absolu. Malgré les résultats du rapport, il faut creuser un peu plus.

Le logiciel est facile à utiliser, mais il demande tout de même un certain effort d’apprentissage de la part du personnel enseignant. Cela peut être une barrière pour les personnes qui n’ont pas le désir de prendre un peu de temps pour se familiariser avec le logiciel.

Il n’est pas assez « user-friendly ».

Le logiciel n’est pas particulièrement convivial. Les documents deviennent pêle-mêle lorsque l’on souhaite en faire l’analyse.

Le logiciel n’est pas un absolu et certains résultats sont moins représentatifs que d’autres.

Le logiciel ne détecte pas les documents traduits par des sites de traduction automatique.

Il est moins efficace en ce qui concerne les sources de textes en anglais.

Le logiciel ne repère pas toujours les sources piratées achetées sur des sites payants (oboulo.com).

Le logiciel n’a pas accès à tous les livres de référence.

Certains travaux prennent plus de temps que d’autres à vérifier.

On ne devrait pas avoir à actualiser la page pour voir les résultats. Le serveur devrait être capable d’envoyer un message à l’ordinateur afin de l’aviser que la recherche est terminée.

Certains travaux se prêtent moins bien à ce type d’analyse (résumé critique).

Il y a des secteurs dans lesquels le logiciel est moins utile (mathématique, informatique). Il faudrait voir s’il y a des banques de données en physique, en mathématique, en informatique, etc. S’il n’y a pas de banques de données reliées à ces disciplines, ce n’est pas très pratique.

En ce qui concerne les travaux informatiques, Google fait un meilleur travail.

Seulement la moitié des étudiants m’ont envoyé leur travail par courriel, car certaines parties étaient difficiles à numériser. Il pourrait donc être difficile d’avoir tous les documents de tous les étudiants.

La mémoire pour la banque de travaux est restreinte.

Lorsque l’on ajoute deux fois le même travail par erreur, il est compliqué de comprendre comment faire pour les retirer de l’index.

Il faudrait que le logiciel soit intégré à Site de cours ou à Moodle afin que les étudiants sauvegardent eux-mêmes leurs travaux. Il est très long de faire toutes les manipulations nous-mêmes.

2. De quelle façon s’est faite l’interprétation du rapport d’analyse? (Quelles sont les principales difficultés liées à l’interprétation?)

Le rapport d’analyse ne représente pas toujours la réalité (les sources en anglais ne sont pas

toutes détectées).

Une fois bien maîtrisée, l’interprétation du rapport d’analyse devient un automatisme.

Il faut un peu de bonne volonté pour apprendre comment utiliser le logiciel et comment interpréter le rapport d’analyse.

La meilleure manière de se familiariser et de comprendre le logiciel, c’est de l’essayer. Même pour ceux qui n’ont pas assisté à la formation, le logiciel se comprend facilement.

L’analyse est longue à faire et parfois difficile à comprendre.

L’interprétation du rapport s’est faite sans trop de difficultés.

Page 76: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

73

L’interprétation des rapports doit être faite de façon minutieuse. Il ne faut pas se fier seulement aux résultats, mais creuser un peu plus loin. Un faible pourcentage ne veut pas nécessairement dire qu’il n’y a pas de plagiat.

Il faudrait un meilleur soutien au niveau de l’interprétation du rapport. Il serait intéressant qu’une personne-ressource puisse nous aider lorsque nous avons des interrogations ou des doutes concernant les résultats. Ces personnes-ressources pourraient être les conseillers de la bibliothèque qui se trouvent dans chaque département.

3. Quels sont les moyens à mettre en place pour favoriser une utilisation efficace du logiciel

de détection de similitudes?

Il faudrait faire un exercice pour orienter les membres du personnel enseignant au niveau des similitudes et afin de partager des pratiques et des techniques.

Il serait important d’avoir des personnes-ressources qui pourraient aider les professeurs et chargés de cours à vérifier leurs interprétations.

Les personnes-ressources pourraient être les conseillers de la bibliothèque qui se trouvent dans chaque secteur, puisqu’ils sont facilement accessibles.

Il faut se demander ce qu’il advient lorsqu’un cas de plagiat est détecté (mesures concrètes, suivi du dossier, etc.).

Il faut un appui plus grand de la part de l’Université en ce qui concerne les cas de plagiat. Il faut une certaine structure, un système de gradation ainsi que des sanctions plus sévères.

Il y a un manque de connaissance chez les étudiants de tout ce qui est « académique ». Dès la première année, il faudrait des ateliers obligatoires (ou un séminaire d’une demi-journée) qui expliqueraient aux étudiants les normes et les attentes de l’Université.

Il serait intéressant qu’un petit guide résumant les principes de base de présentation d’un travail soit disponible pour les étudiants. En général, ils ne savent pas comment formuler convenablement des sources et des citations.

Il devrait y avoir une certaine gradation au niveau des sanctions (selon le cycle de l’étudiant). Il faudrait aussi plus de cohésion en ce qui concerne les règlements sur le plagiat, la façon d’écrire des citations, etc.

4. Si vous aviez une recommandation à faire quant à l’acquisition ou non d’une licence d’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes, quelle serait-elle?

Faire de la sensibilisation (affiches, signets, formations) aurait peut-être le même impact que

l’utilisation de ce logiciel.

Il faudrait mesurer le degré d’utilisation du logiciel par les membres du personnel enseignant. Celui-ci ne serait peut-être pas utilisé systématiquement.

Il serait intéressant d’offrir une formation générale traitant de toutes les possibilités pour détecter le plagiat (Google, etc.).

L’Université devrait acheter la licence. Un outil comme Compilatio est essentiel en 2012.

L’Université devrait faire l’acquisition de la licence.

Page 77: RAPPORT DU PROJET PILOTE - UQAC

74

5. Autres

Permettre aux étudiants d’avoir accès au logiciel aurait des avantages (vérifier leurs sources) et des désavantages (contourner le système). Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas d’un outil d’apprentissage, mais d’un outil de détection.

Il faut se poser la question concernant les droits des étudiants. Un étudiant a fait part de sa crainte que ses travaux soient accessibles à tous et puissent être copiés.

Il serait intéressant d’inscrire dans le plan de cours que les étudiants peuvent venir voir le professeur s’ils souhaitent tester leurs travaux à l’aide du logiciel.

Dans certaines universités américaines, la politique sur le plagiat est incluse dans le plan de cours. Après avoir lu la politique, les étudiants sont soumis à un test, et ce, jusqu’à ce qu’ils le réussissent. Une fois le test réussi, des sanctions sont appliquées en cas de plagiat.

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ANNEXE 5

EXEMPLE DE RAPPORT COMPILATIO

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ANNEXE 6

LIENS WEB

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Rapport CRÉPUQ sur les logiciels de détections de similitudes : http://www.uqac.ca/plagiat/documents/crepuq_plagiat.pdf

Site Web du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC : http://www.uqac.ca/plagiat/