‘Y< ! 1 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER 1

l

I CENTRE DE NOUMÉA

PHYIOPATHOLOGIE

Janvier 1966

OFFICE DE ItA RECHERCHE SCIENTIFIGUE BT TECHRIGUE OUTRB MBR

BBPPDBIL) DE MISSIOR

Miesion l ffadu6e du 18 au 26 Janvier 1966 Station IRHO d6 Bumutu - Eepiritu San90

I?otavell~s HBbridear

Ote .4 Meeeieurr BQTTOM et HUWEIVIlV

.: * , -

Sur demande oimult~6e de la Statîop exp&$atentale de PIRHO’aux Rouvellera, Ebridir et de la Bh~i(kqnoe de Ranop du Oomdo-

~mîniunt une mi&3104 a :Otd effeotu& pkr MBL -BOTTOlV it EUGIUE!YXIV, Agro- nom et PhpfogathoLoglotr, du Centre ORB!COM de ~~OU~I¶EA, pour lghude duune coz@ltion patholo&que de jeunee Coootiers. tes obeervatione ef$raatu48'no et 196 cûnotui3ioa0 oonoem8nt une lutta 4ventuell.e font l'objet du pr6eent rappokt,

:

v - Bieto%lmae de Pafieotion . :: lie; pr&ni&rer ri%faqube.eti-sont manî~eatérra en Juin-Juillet

.1965, En lw~&bsenoe"itU&meieur MANCIOT, Direoteur de.18 Station en oo.&, Moneietu? MARTYs son rmplagant, avait àdmas au labo- ratoiro de .phytopathologie du Centre‘un lot de folioles pr?618- deta eur les palmiers malade& 588 i8ohmente fsits sur 088 or- garxq en Pebeenoo deautres renseignemente mr la nature de l*affection, mraiont conduit Monsieur &ORLER, charge B l'époque du fonctîonne~,ent du labOrhoir8s & incriminer le P8et8loaaia

qui Btait.epgaru dan6 95s dee ieo~aments,4k!omieur lt alore coneeill6 A MonéieuxMARTY doe traitement8

cu$riquee A base de Cuproean pour tenter de jugtaler l"infeatatio4 par le ohampigpon. Coe traitements~ont dt6 poursuivie durant lee moi8 do Sargtmbre, Ootobre et IVovembre'et ont aembl6 produire, sur le.moment, une am6lioration de l'hat eenitcrire dea arbree. Toutefois,, d6but Dhmbre; une reorudeeoenw de l'attagae entra& riait Monsieur~MAlVCIOT A demander une miarion du Centre pour 1*9- tude de oette srffeotîoa. O.R.S.T.O.M, Fonds Documentaire

NO: 6f40,~3

2/ - La StstioQRHO 48 SarraUtU’ La

5”” elfe de la Station oh SQ manifeeti.l~affeotion a.

et4 %mplaq?, l en t964 IC~UT ~11, d&'riahment $oreotler. EuO 'ief ' eltu6q, ihqxiiat de.vue topographique-h lr‘baeo de.10 #e@m$ terraoaa ooreqiepo 88 oette partie aa &9le. Il.8 SO&8 J! tioilf; dea eolrr d&ziibo 8.0 oorailo peu profondo'et. uelquo tiQuea du f&$% do leur pauvret8 re&ative’en %

peu aque&&- 18mento liq~n&w-

gileux. I$s irppt &alment aou+ent fort,rrte.nt oareno68 en,Pota;eies et azote e$ &eur pH blevd entraiae’gue;bqae diffioult6e dan@ &a mobili8ation d?Un Wrtain nombre d'oligO-~l~8nt8~ C"e8t '&Y? 98' typo de eot‘~ar 8orit implantde$ la pltiperf dee grabdes'phn~- $ion de ,COootî8??8 daEspiritq SantO.,

Il oonvîent de iouligner ‘be plu8 que, du fait de la to- - pag&phîe partloullbre de la plantation l t de la proxirnitb do’& mer* la napgo pI&atique affleur8 daXA le ba8 des paroelleq peqy dant oertaiaoa sonee impropre8 & la plantation de8 Coootiqrg. I;ee condlti9@ topograph&ueca permettent de prQug& de &hQ.&ur@ gh&ale iI* oetts nappe tout 8u moins en ce QUI oonaerne amp-- flâ; en long.

Le? oonditiona ne sont pae 100 m&nes éur le8 futurre *-- oellfw qui seront irnplantha 8Ur.]Le plageau eWl”enselnblidee* oonditione qui'ont donne nai~senoe A la oondit%Oti gmkholol3;S ue 'Bkadih noa &emaient pas eay -trouver’ Il contiendra toute nia, % 8UX oe8 0018 tr88 înetables du plateau'de Smto, de prenf@@ ghr*. taineti diepoeltfono doordre agronomique n~oeeeaire,e pour kl*er une d6gradatlon de 8tructure gui pourrait I)trg xdfaete’aw aeu- ne18 Coootiere,

]tec prenîbre paroelle miee en place en Jenvlér 1964 et 4ui ‘porte dono de8 pslmiere de deux ane oouk?e apgroximsitivkmat Sha, Elle con~tituman iha@n &hlogA~ue oh on* dt& xnhea pboe doune part d~~'CWotîe~e vocaux irs$mB 'B'e~aoix"a~leationn~cre 8ur 108 arbres mbree, do autre par$ de8 palmier6 lesus de noix Wtro- dulten au% ,JQouvelles'H~bridea par MorWeur MAMIOT de dlvweee . 2i&On8 &A PM¶&fil?Ae. Cea V+I?L+~~ 8ont &Sa 8UbmanteU 8

. . 1 ".. ,_

-3-

(1) Les ooootiers Mu Leka c;tonstituent une population de type Vain" partiouli8re aux flesF3.d 3. coces~,et'groa porteurs (400 noi Ls an).

Ils sont généralement pr& .;

(2) Les Renne1 Belonna originaire de 1'218 de Recel (archipel des Salomons) se caractérisent par leur rendement de ooprah noix, Ce sont également des Palmiers de type Typioa à forte vitalité.-.

En Janvier J-965 une secronde paroelle a,,6tB,&.se en place aveo les mêmes vari&tés. ., .d.

La plantation est effec$uée avec des plants ayant trois mois de pépinibre. C?es plants sont mis en placre dans des troux creusés dans le corajil sous jacent et amplis de terre rapport&, le fond du trou ayant au prbalable été garnS de bourres de coooe Cette technique de plantation qui permet de mettre en,plaoe le jeune plant à assez mande profondeur, a pour but de lui assurer un meilleur enracinement et, partant, une meilleure r6aietance au Chablis en cas de cyclone.

Ces trous reooivent au départ une fumure de fond destin6e & controler les oarences de tee types de sol puis toue les ans un apport est effectu6. C'est ainsi que les palmiers de la premibre parcelle ont regu :

en Octobre 1964 0,Z Kg de Chlorure de Potassium 0,2 Kg de Sulfate dQ&.onium par plant

en Juin 1965 0,3 Kg de Chlorure de Potassium 0,3 Kg de Sulfate dQxwonium par plant

3/- Sensibilité variétale B l'affection

I;es Typica dBorigine locale sont jusqu'à présent indemnes :de tout signe pathologique, l'affection 8s oantonnant +ur le0 Cocotiers d3ntroduction. - Le tableau suivant donne la.situatIon sanitaire de la premibre paroelle, pour l'fnstant la plüa atta- qude,

VarifMs

Looaux 416 Benne1 BeloMa 286 Nains Jaunes 104 Nains Verts 182 Nains Bougam 130 Nia Leka 104

Nbre to- tal de Palmier6

kalmiers affeo-} Palmiers mortel Palmiers en tés l I kolutioa

Nbre 56 Nbre 1 P Nbre $

l 0 0 0 0 0 0 33 11,4 1 0,3 32 11J 0 74 7 6,,7 1 oa

10 584 2 ioo a w 12 981 5 3r0 7 5*3

I 13 l 12,5 I 8 I 7,7 I 5 I 44

NBo 0 Les ohiffrer .oonhwnant le8 pahld$P$ affect& groupent les ohiffrea,.d@,palmiera morta et ceux dee palmlera en VO&S.

r d'8volutien'morblde.

'Ce tableau &met de tirer 'quel4ues oonclusione en 08 gui ooncern~ La rdparfi’$%on vari6tale de Z1affeotlon, ; '.', . . <"

Lea plus forti'pourcentages d@attagura"ie manifeetent ehe bht variétes ayant pour caract&la,tl4uee ~otimunee doune part WI developpement rapjde du systeme v&etatif, dOautre.part le fakt qu"811ee 88 sont'.~diff8renol8ee toute8 deux en Bituation insula&. re dom dam dea"66ndltiona Baologi4uee et &liphLguea dlff&ente de celles des Nouvellea Hebrides, La crhmuwe rapicte de 08~ deux varitfit68 et4galement des cocotiere naine d!orlgine,F~dj~en ne.(Jaunea, Rouge@.& et Verts) entratie des besoine alîmeptc&ree

""ai$f&ente de'oe)ut~ QUO 1Oon peut, rencontre* ohsz&le Coootler la- -oaX'$ea Rouveilee H6bridee. .'. \'

,.. Les taux,de mortalito importants obeerv& chet les Naine

iaunes et lee Nlu Leka peuvent Wre reliea & leurqaraotérleti~ que'g6nétique deêtre chargea en pigments jaunee. La pr&wnce de. 08s pigmente sxaorrbe en ef:Zet 186 sympt8mea de la maladie et X8

.pouroeatage plu8 faible de chlorophylle dane les feulliee, dd h son'r8~plaoenrent gartiel par le pigment jaune,\ entrazne probabl8, ment une réponse morbide beaucoup plus rapide B l"affeotion, On peut noter en effet cpe les taux de mortalite aont en progressio: inverse de la pr6eenee de pigment jaune dans 180 palmier&

On peut dono crlaeaer cea variet6s a la foia pour leur senwibilite & la maladie et pour leur tol&ranoe, & l"6gard de cet38 eon&ition patbologfque,

.

SeanPbilite par ordre de asnaibilite croisriants. -r* Locaux Nelles Hebridee,, 19ains Vertq, Naine Jwne6p Nainra

Ro~&ts, Renne1 Belonna, Rlu Leka, Tol&ance UP.- par ordre de tolerance oroiasante

Riu Leka, Nainrr Jaunea, Nains Roug81?JQ Naine Verte, Renne1 Belonna. :.

. 4/ c Syraptomatoloala de .l"affeution ',, Il a d6ja 4té elg~~al6 qui a"est oheti leo~varikt&a char&s

m pigrusnts jaunee 4~8 les: eymptômes sont les plus manifeetes, 18Ur pr88+8uoe etant 8xr~erMe ~325 X8 gi~kkatu~t.wn. rY~*r811.8 ,des pe:l,- 5Li&iJ~&

%s premier sympt&s de lsaffection @art un jaunIssetient UkMmss qui prend p&aoe sur la derrdre feulU physiologique- mmh fonotloqelle du pa&mLer. Ce jaunisamant debute par l"ex- &rw%48~dee,'fpliolos die$a:.ea et proglffease-vers leur base, oetto prqi-geaion paaipbta.ao rewouvant pourlrsns8mble de la feu&lle %%,pparitionL~de bette ooloration jaune vif 'se fait sur les folio4 &eel par bandes 1ongZtudînakee Etroites qui e~~largiseent prdgrrs

: ~-%~~mu~t *jWquOk disparitBqn ktale du pi$paehf ehlorophyllioph

A partir de 90 awdo jaune vif la oolorrtion de la 'feu$.S- le bvolue vers le dams oran& et au ekde fîqal la feUIll pr.em ME: ooloration bgap noir brono;d oaraot&laMquo~,

L%olution aomplk daune feuills d&nde environA3'#- rnabo~. Ces eympt&ies progxweeent crhee'le palmier au fur et A metiure de la maturatiorr~decr feuilles, chaque Coootier ne prh8n- tat.t pas 3,~s do a'& 4'fsuilles en vole dp&olutlon abiual~heq IO~AJ ii preml res a~toipte,ti aont les feuilles de la couronne moye~~4 ghgr~:aialogiqueaent fes plus aativea, puis au"<uiSet A mesure de lq:r mise hors ~~z?v%oe las'sympt8mes se d&elop$snt sur des feu+: 18~ CH~i,jkas~8n phas jeun8e 1. .Au stade d"t5voButtion be pXus avano~ de :ku maladie o%st la BsrxtlBre feuil3.8 dOplo$& qui jaunit9 tous tea 1~ autres hmt 0 dss etaUes var%&k de. dhwk&e~ent.'A ok Made le palmiex? p&t (Itr8 oontald&6 aomire, .mofibo:& OF b!dp!ir$e rae~;~~iMi des Seery#o iiu bulbe nheesaise~ ir &r. fomatioh de 'ïa." jeu ns :Yl3~~he n*est p.%us oompertsd par 1°nsslmidat$on &lorophyU%.an~ nea C&L observe deailleurs tout au long Qn LO4volution de 1°affgs tic.~~ 1c,ns diminution do ti@.etw de l%.rb.rcti pr6limktmlre h sa $pt gw' wnso~ption. ,. 'y.* -*'.*",,.*

Pour reohsrohsr ei ces spqdmss ~mct;~rieurrs etaient ao- oo~;m,gn~s do sympt8meu Internes ou au &+?@a~ dea xao1n88p un cta~!r~wc\ somplet a 6ti fait 6.8 quslquas plants arraahde dans la ;.paYf3891e infeotes* .' cI*

+f? S a Bme folie-a I coup6 en t&%alité; (y eom~~ls la flkahe e .12.&(ob~erv,B le 19.1.66)

Bourgeon terminQ a sain, sans ausune traos d*alt6ration ~manife~tement enuore vivant. BuLL I pr4ssntait k la base une son8 do a&wose avanado Eveo pourriture molle probablement baotkhnrie) ,qind qu'un rougissement aoaentu4 daa tissus voisins. paelnes t la tatalit du syst&mè radisulaAre 6tait en en vo10 de d&g&mrreoenoe.

Plant NO 2 Systbme- folirirq t coup6 le 1'70 12065 BOUrg8on torminorl 8 sain Bulbe 8 pr688ntait &A debut d8 ndorore brealeo 8ans pour- Zf%îZs wano~e *ais aveu Un rouglse8ment intense des tie- SU6 l

. Raofne~ 4 envoie de d8g&&eaoence, . . .

Plant no a Systbme follaire -: coup&'&8 ‘î’Ll2.65 Bourescin t@rminRl t Bairi Bulbe a ddbut 88 n&zrose avea rougiseunent des tissus h mrtie beoale Raoinea : 40 $ du syéth radioulaSr& apparaiss+f.co=e YGïZôFëf one tionnsl, '. .

Plant no 4 :.;, '. 1, aucun sympt6me parasitaire9 'premiPr8' normale, aeoonde fsui+lle en voie de

'jauniSsemeatg 3.8s autres A des stodw divers d,*affection. Bo.urg;_goncQm&mi 8 sain Bulbe osain, b trace de rougissement

QEI : TTrTiE

e&&me radiculaire apparamment n'ormalt une par -,ort,ante des fiixw radlcellee semblant c@p$ndant.

non fonationne~~8s et sn vois .de tt&gh&eaeense,

Les isol8m8nts~sffectubs sur plases oOit h 'partir des mbne nrhrssgies au oontret avw Zes parties sainsao soit'& partir des

' ra6:Lnes, Vont donn& que des bs&t&ies ou dse~oham$ignon consi- d~r~~s~g6n&ral8ment coimn8 paraslt8s de'faib%ees8 et p8u~susoega

- tibKes dQinduir8 une' oondîtion pathologi.que ches X8 Coootier. Ces parasites ont probabl,etisnt envahi lee~-raeihwh la”fwmar de :Leur ~puigement ekw'haervqg, smylao~es ti%"ha~"kemont6s par ost%s vol@ jusqu%a bu2beo

C88 ieOl8XQ8XLtAI ont fournie 18s shampignons 8UfVM;tS t Boq rat

h $artir des x&roses de bulbe et d8s

‘tenue h partir des n6oroaer de bulbe et.&es

Fusarium spp. B partir deszaeinssO

5,’ - Etiologie xirobn’b1.e. de ‘l’.affs~tion . Dec obeetipt$orrte faites on peut tirer ua oerhin nombre

'de oonoluaioae j 911 parasitaire peut &re sxolue, Ite p14-. -premier inctrimin&, rrot inorpable, en plein. QS

attaque, symptbmee dkwlta 1. dhutre, part SOIA

mrripe.. iatmso, reste tou jouq~hmlie~8 et prdsente F&<yt$tion aldatoire cane relation atm le rang des

Les~ aympt&nes pourraient I&re rapprooh4a de oeux dua & un’parar$.timnr .vaeoul’aîre 1. toaitePo18 laabrrenoe. de d&md+tion du b,ourgaqg terminal, pojmt,, tr&sfragile ohes le eoootier, ebqP6;10 Snfirmer oetke hypoth8ao~'Dkatre pkrt au& oun parasite aea fait son apparition dans 108 isolement8 effeotu6s dans tee oones saines de8 bulbes ou des raoiner et. oeùx apparus .au n?veau des zone@ n8orotiquee sont inos~ pableo de poduîro oe'type doaffection dont par ailleurs au- oun oas ohes le Coootier n'a pu $4~8 relev6 dena la littb ~rature phytopathologique.

Les nkoeoo oboervhe dane J.es bulbes des plants dont le iyetkae folieïra amlt 6t6 d&ruit peuvent Utre oonei86r6es oamme ~normal8s. Le ooootier- avait en effet, au oour8 de 1@6- volution do la maladie, puis& dans se& r6eervee pour pOuvoir heaurer le remplaoipment de son syst&uae foliaire dhruit. Cette ponotioa,.aoa aooompagnde d@une aesbailation ohloro- phyllienne normaAeg a entrain6 ain Bpuisement en rdeerve8

9 ~@aohs deabord dee radicelle8 pui8 de8 raoinee et enfla &u bulbe, ouvrant ainei la voie & L"enoahiseement de ce8 organes par les parasites de falb&ease qui y !oat et6 reb- -P&L Dans le8 4 oosotiere obesrv68 on peut suivre oet en- vahissement depuis le8 plus FLnea radfoellea (plant no 4) Jus u"au raoineo (plant no 3) et enffn le bulbe (plant no2 &l. %

.

Deautre part, Park (192%), a montr0 que le Coootitir ne arupt que tris ra+aent doun attaque mraaitairb au niveau de8 raofneso . . oelle 01 étant do un : rempluoemont. aisees rapide gourmaintenir l’affootion en deareoue du aiveau otiitique, domant ainsi à tout48 lee’maladies radfoilairea des Cooo- tlera un oarrrot&re oommuno cehi d%ne tholution lente. (3e

.

xPe6t pae le ose loi puisque .dana le8 4 premiers moia de la mladie la mortalitd a atteint 40$ deo palmier8 attaquh

;

20) En revanche lee rymptlhnea obaerv&a aorroogondent exactement ‘oeux aouord9& & la Vaif Phyeiologlquea du CoCofIer plue

. oonnue sous le nom angle saxon de YBronse Leaf WiltHo La eeule diff&enoe notable oeneiste oo lgabeonoe de pourri- ture du, bouraeoa terminal. mais, oelle ai Mant ~oujoura se-= m’aire ne peut clt+ cwm$44p4e oommi un 8bptbe Qrpigtiap ‘.’

; . . .

-8 -

En revanche sont typi ues les sympt8mes de jaunissement et de t*brt>nzin@ 2 looalis 8, des le début de l'affection, aux feuilles adultes fonctionnelles et non, comme il est normal chez un Cocotier sain, aux feuilles les plus anaiennes et plus ou moins 86nescentes. Typique Qgalement la progression basipbte de oe jaunissement sur la feuille et son 6volution sur le palmier des FeuiLles adultes ver8 les plus jeunes.

Classiquement les cawee reconnues du "Bronze leaf wiltn sont un trouble de l'alimentation en eau du Cocotier, sans spdoifioit6 des oawes primaires. Ces causes peuvent Qtre en effet aussi vari. qu'une sécheresse du sol due à une mauvaise structure physique, un engorgement en eau dans le cas de sols argileux lourds, soit encore la présence A faible profondeur d'une couche imp6ndtrable aux racines du Cocotier, les obligeant ainsi A s'étaler en surfaoe oB elles sont plus sujettes aux p&?iod8s de déasicoation 6ventuelles. Enfin le hauteur de la nappe phrktique a et.6 aussi incrimin6e ainei ~,u*une quantit8 d’autres facteurs.

Dans le oas qui nous @occupe les oauses sont probable- ment multiples, Les sols sur corail de Sarrautu sont en ef- fet peu profonds et les trous de plantation ont dQ Qtre creu- sés dans le oaloaire corallien sous jacent, ce dernier Qtant susceptible d'offrir au Cocotier un obstacle A la progression profonde de ses racines. Il est d'autre part reconnu que dans ces sols peu 4volufh3 sur corail, plus ou moins squelettiques, et quelquefois mélangh de colluvions argilo limoneuses de bas de pente, le niveau critique au point de vue de la dyna- mique de l’eau est tr&s vite atteint. La concurrence pour l’eau de la v6gétation advenhice entre également en jeu, oet- tlz concurrence dtant d'autant plus forte que les racines du Cwotier sont plus superficielles. La présence enfin A faible p:rofondeur de la nappe phréatique joue certainement un r8le ir&.portant dans la genAse de l'affection. Cette nappe affleure ~II. ef;ltet dans le bas de 1s parcelle et sa profondeur dans lt38 parties les plus hautes n'est jamais importante. Ses f:.uctuations soit p&iodique sous l'influence des apports d'eau en provenance du plateau, soit rég;uliAres BOUS l'in- fhenoe des mardes sur la napye dt eau de mr avec laquelle e1J.e cet en équilibre (cea fluctuations étant reconnues trh importantes dans les cas de nap>es en équilibre dans un SOUS sel corallien) peuvent en-f;ra&ner une remont6e A une hauteur twlle queelle puisse être considbéë corne critique pour le Cccotisr. Ces fluctuations peuvent é alement dsns le blocage de certains oligo 61 ments f

jouer un r81e qui pourrait ex-

pliquer aertaias des aspects de cette affecttion.

-9-

Ces sols à PH dlevB présentent en effet un certain nombre de carences en olfgo élQments, du fait non de la pauvret8 des sols qui sont en g&éral assez riches mais delleur blo- cage en milieu alcalin. Ceci est surtout valable, en dehors du groupe Fer li;langan&we dont l’action est reconnue et sye- t&natiquement employée par l*IRHO, aux él&ments du

$7 upe

Zinc Cuivre. La carence en Bore est assez g&Aralis e sur ces 801s et cer$ains symptômes tr8s répandus a-f3 la plan- tation (fl6ohissement des folioles suivi tVu.ne rupture de la nervure centrale) peuvent lui Btre rapport6s. I;e fait que les tA*aitements au Cuprosan aient apporte une ambliora- tion paseagére pourrait laisser prdvoir une carence cuprique D'autre part Dwyer en Nouvelle Guinde et dans des conditions B peu pr8s comparables, a observé une action béndfiqus de gulvkisations foliaires de sulfate de Cuivre sur des cas de chlorose,

Il est toutefois difficile de conclure car on ignore tout des niveaux critiques du Cocotier en ce qui concerne ces 616 ments. Des diagnostics foliairee actuellement en cours sur les plants malades permettront peut atre des oomparaisons u- tiles.

6/ - Rem&des,poesibles à l'affection Des symptômes d&!rits, de leur Evolution, de leur repar-

tition dans le complexe génétique que constitue la population de Cocotiers en cause, il peut Btre ddgagd les conclusions gdné- raies suivantes :

1) - absence d'un agent pathogbne B allure Epidémique d"c ri&ne locale ou introduit.

2) - présence d'un déréglement d'ordre physiologique aJrrwZ pour nature un ddséquilibre dans L'alAmentation mi- nérale du Cocctier et probablement pour cause des caract&istiques physico chimiques dhfavorables des sols, ces caractéristiques étant permanente8 ou tem- poraires.

Que ce soit une carence évidente du sol en certains dl& ments ou un blocage de ceux ci au niveau du systbme d'assirnila- tion de la plante, le résultat est le même. Toutefois la façon deenvisager un moyen de lutte peut Qtre diffdrente selon que l'on s'adresse à la cause primaire ou 8. ses consdquences,

- 10 -

Lutte contre la cause primaire

Cette caus8 primaire a été plus haut reconnue comme une remonte8 temporaire de la nappe phréatiqus avec éventuellement une influence de la zone de contact des eaux marines dont la fluctuation ast sous la ddpendance des marées.

Dans les deux cae il est nksssalre de pratiquer un drai- nage relativement profond en effectuant artificiellement (et peut être manuellement) des drains d'au moins ?,20 m de profon- deur orient& perpendiculairement Èt la pente, Ces drains sans &tre excessivement serrés devraient au plus avoir une Qquidis- tance de 50 m.

Il est nécessaire de prévoir 6galement une collection des eaux de ruissellement provenant du plateau et susceptibles de venir eworger les zones coralliennes basses. Ceci peut être fait par un quadrillage de collecteurs parallèles aux courbes de ni- veau? à faible pente et B équidistante de 100 à 150 m, religs 8, des foas8s d"évacuation plac& en bordure de parcelle tous les 200 ~1 et conduisant l'eau vers des zones diévacuation topogra- phiquement efficaces.

Lutte contre les conséquences secondaires

Un premier point est de remonter par un apport d*engrais le n:.veau végétatif des palmiers malades, Ceci pourra être as- su& par une fertilisation cil éléments majeurs d6ficients dans ces -types de sols (Azote et :?Otasse). Cette fertilisation sera dPunf: part répétée dans l'année trois à quatre fois et localis8e au p:.ed des arbres. Son impo:?tance, étant donn6 les besoins du Coco‘iier9 peut aller jusqu'à 2 Kg de CIK par arbre et par an et 1 Kg de Sulfate dBAmmonium par arbre et par an. Il sera peut être judifiieux de remplacer, en partie au moins9 le Chlorure de Potas sium par du Sulfate dans la :nesure où les ions chlorures sont déj& abondants dans c8 type de sols.

11 peut iitre intéressunt d'effectuer la lutte curative Cont:?e l'affection en remontant les taux des cocotiers en di- vers oligo-éléments dont le 31ocag8, au niveau du sol ou du sys- tème assîmilateur entraine 19s symptômes ddcrits. Parmi ceux ci le &:oupewent Fer Nangan&e 8st certainement incriminé dans la destr:action des piments chlorophylliens et leur apyort sous une forme? directement assimilable pourrait être bénéfique. D'autre part l"int&%t d'une Evaluation des besoins en Bore Zinc Cuivre a déjà été relevd,

- 11 -

Etant donne le nombre de palmiers atts,ints un essai prd- liminaire sera effectu6 sur R8Mel Belonna dont il est facile d8 sélectionner dans la plantation cinq lignes comptant au moins trois arbres maladea, les au.tres servant de tdmoins. Sur aes

. lignes aprbs l'apport Azote Potasse pourrait aiire mis en place Le traitement suivan% t

L&ne NO 3 Apport Bore Zinc Ligne No 15 Lips No 18

Apport Bore (?UiVrs Apport BOr8 Ouîvre Zinc

Ligne ET* 21 Apport Bore Cuivre Zinc Fer à1angan8se Ligne NO 33 Apport Fer Manganese

Les résultats de cet essai, s'ils sont positifs,,devraient permsttre dans des delais assez rapides le traitement de toute la plantation.

Suivant ce plan d*exp4rimentation il peut Qtre ndcessaire de rechercher la forme sous laquelle llassimilation de ces 6lé- ment8 est la plus rapide, étant admis que les injections dana le stipe sont 8~ proscrire 6tant donné d?une part l"âge deà cocotiers, d'autre part leur, état de moindre résistance actuel, Il semble que des pulvérisations foliaires aient le plua de chance d'atr8 efficaces, B condition de pouvoir les appliquer * B des moments t&Ls qu'une pluie ne vienne pas les laver immédia- tement. Si cela snav&re difficile le dép8t de petits paquets du produit à l'aisselle des feu.illes pourra ijtre essa;@.

Mesures ult&ieures

Le comportement des Ciffésentes introductions semblant &$trs différent, il pourra être opportun de réserver 1eS'zones de bris d8 pente & d88 cocotiers d'origine locale qui semblent mieu:c adaptés à ces conditicns particuli&res. Les oentes pour- raient & la rigueur convenir d&j& pour les types sensibles dans la r~38ur8 où, la couche alluvionnaire devient suffisante. Quant aux sols de plateau le,probl.&me qui nous pr6occupe ne devrait p3ue s'y poser. Toutefois il. serait prudent, en raison de la cliw%tol0&8JI de prkoir tar.t & la plantation qu'après celle ci un. E~US solage des parcelle&.

a) Sous solage vers la rupture de pente sur la ligne de plantation avant la mise en place de celle ci.

b) Sous solage périodi ue parall&e dans l'interligne en s:élaignant d'année en année % e la ligne de- plantation jusqu"à effc'rtuer cette pratique uniquement sur las Im - qv5 m du Centre de l'interligne.

- 12 -

c) si une exploitation orientée vers lVassociation C;oco- Mer--Elevage (souhaitable 81 bien des dgards) devait 8tre mise en place ult&ieurement il serait prudent de veiller B oe que le mode dlexpl.oitation, et i e contrale, de la végétation inter- calaire herbacde et fourragke ne conduise pas B un surpibtii- nement qui aurait tendance à aocentuer les caraotéristiques phy- siques défavorables de ces sols, 11 conviendrait alors de ohoi- sir notamment des melanges fourragers dont le rythme dOexploi- tation ne serait pas trop rapide et d8effectuer$kriodiquement de gyrobroyagee (1 B 2 fois par an) pour restituer au sol une partie de la matike organique.

IRHQ - Station de Sarrautu - Espiritu Santo w-----w-

Parcelle 02

RelevB des Cocotiers affectés par la maladie

La succession de palmiers est la suivante du haut vers le bas de la parcelle

4 répétitions de 3 lignes : Nains Jaunes* Renne1 Belonna, Locaux

7 répétitions de 3 lignes : Nains Verts, Renne1 Belonna, Locaux

4 r6pétitiona de 3 lignes : Nains Rouges,' Niu Leka, Locaux

La dernihe ligne de la parcelle est en Niu Leka soit un total de 47 Lignes & 26 palmiers par ligne,

La répartition des palmiers malades s'ur la pwxel- le montre une disposition aléatoire, sans foyer ddfini.

La zone d@affleurement de la nappe phréatique correspond environ aux cinq dernieres lignes de plantation,

l l -

0 0 O-

0 Q-b-

0

B-0

6 l -

0.

0 Q 0 0 0 0 0.

O-h-0 0 - o-o-

D l -

O-----a-Q e-o

0

0 o-

a

0 O-

) 0 -0’ o- o-

0

0 o-o-

e Q- OP B-

4 Q- oa- 0,

o- 0 O-

o- 0 l -

O-0 A 0 --b -

0 Aa0aE MO~

0 ARBRk MCIISDE EN voiE o’EvoCuTior4

5 : S”.A695