rapport d'activités 2009 · 2014-12-27 · première année pleine du nouveau mandat...

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RAPPORT ANNUEL Albigny-sur-Saône Bron Cailloux-sur-Fontaines Caluire-et-Cuire Champagne-au-Mont-d’Or Charbonnières-les-Bains Charly Chassieu Collonges-au-Mont-d’Or Corbas Couzon-au-Mont-d’Or Craponne Curis-au-Mont-d’Or Dardilly Décines-Charpieu Écully Feyzin Fleurieu-sur-Saône Fontaines-Saint-Martin Fontaines-sur-Saône Francheville Genay Givors Grigny Irigny Jonage La Mulatière La Tour-de-Salvagny Limonest Lyon Marcy-l’Étoile Meyzieu Mions Montanay Neuville-sur-Saône Oullins Pierre-Bénite Poleymieux-au-Mont-d’Or Rillieux-la-Pape Rochetaillée-sur-Saône Saint-Cyr-au-Mont-d’Or Saint-Didier-au-Mont-d’Or Saint-Fons Sainte-Foy-lès-Lyon Saint-Genis-Laval Saint-Genis-les-Ollières Saint-Germain-au-Mont-d’Or Saint-Priest Saint-Romain-au-Mont-d’Or Sathonay-Camp Sathonay-Village Solaize Tassin-la-Demi-lune Vaulx-en-Velin Vénissieux Vernaison Villeurbanne 20, rue du lac BP 3103 / 63399 Lyon cedex 03 Tél. : 04 78 63 40 40 www.grandlyon.com conception graphique MÉDIACITÉ crédits photos : Les E-magineurs / Asylum - Native Communications - Loïc Benoît - Jean-Luc Mège Photographie / Institut Lumière - DESVIGNE Conseil pour SPLA Lyon Confluence - J.Boucherat / SPLA Lyon Confluence - Jacques Leone / Grand Lyon - Bernard Lensel / Grand Lyon - Sofka Martin / Grand Lyon - J. Del Pino / Ville de Givors - Nicolas Robin - Biennale d’art contemporain - Direction des Relations internationales du Grand Lyon - Asylum / SERL - Philippe Martyniak - Patriarche & Co - Garbit & Blondeau - Unité mobile - Christine Dufaut et Bruno Ghirin - Asylum / Grand Lyon - Médiacité - Ilex - DFA|Dietmar Feichtinger Architectes - Gautier+Conquet Architectes - Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise - Hubert Canet / Balloïde Photo - Brice Robert. RAPPORT ANNUEL 2009

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lAlbigny-sur-Saône Bron Cailloux-sur-Fontaines Caluire-et-Cuire

Champagne-au-Mont-d’Or Charbonnières-les-Bains Charly Chassieu

Collonges-au-Mont-d’Or Corbas Couzon-au-Mont-d’Or Craponne

Curis-au-Mont-d’Or Dardilly Décines-Charpieu Écully Feyzin

Fleurieu-sur-Saône Fontaines-Saint-Martin Fontaines-sur-Saône

Francheville Genay Givors Grigny Irigny Jonage La Mulatière

La Tour-de-Salvagny Limonest Lyon Marcy-l’Étoile Meyzieu

Mions Montanay Neuville-sur-Saône Oullins Pierre-Bénite

Poleymieux-au-Mont-d’Or Rillieux-la-Pape Rochetaillée-sur-Saône

Saint-Cyr-au-Mont-d’Or Saint-Didier-au-Mont-d’Or Saint-Fons

Sainte-Foy-lès-Lyon Saint-Genis-Laval Saint-Genis-les-Ollières

Saint-Germain-au-Mont-d’Or Saint-Priest Saint-Romain-au-Mont-d’Or

Sathonay-Camp Sathonay-Village Solaize Tassin-la-Demi-lune

Vaulx-en-Velin Vénissieux Vernaison Villeurbanne

20, rue du lacBP 3103 / 63399 Lyon cedex 03Tél. : 04 78 63 40 40 www.grandlyon.com

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Mot d’introduction du Président du Grand Lyon 4L’institution : fonctionneMent déMocratique et orGaniGraMMe PoLitique 6Le territoire : 57 coMMunes et une ouverture vers L’euroMétroPoLe 8Les coMPétences : déveLoPPer, aMénaGer, servir 10Les ressources huMaines : L’orGanisation de L’adMinistration 11Les Moyens : budGet et PLan de reLance 12L’anniversaire des 40 ans : MéMoire du Passé, action du Présent, vision d’avenir 14Les Grands événeMents de 2009 en iMaGes 16

Développer renforcer la puissance économique du territoire 18Accueillir - affirmer l’attractivité de l’agglomération 20Accompagner - soutenir la création d’entreprises et d’emploi 25Innover - développer des filières d’excellence 28Rayonner - s’affirmer comme une métropole de référence 32Coopérer - susciter une dynamique de réseau international solidaire 34

piloterconstruire l’agglomération d’aujourd’hui et de demain 36Anticiper - concevoir une métropole durable 38Dialoguer - bâtir une ambition partagée 42Bouger - rééquilibrer les modes de déplacements urbains 46Aménager - créer une agglomération solidaire et multipolaire 50

Servirrépondre aux besoins de la vie quotidienne des habitants 58Alimenter - garantir une eau de qualité 60Prévoir - construire et rénover durablement 62Préserver - offrir une agglomération propre et économe 65Embellir - donner un nouveau visage à la ville 69

DeS CoNFéreNCeS DeS MAireS ACtiveS eN 2009 74

rApport FiNANCier 82

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Première année pleine du nouveau mandat 2008-2013, 2009 a marqué les débuts prometteurs d’un projet particulièrement ambitieux.

Tout d’abord, et compte tenu de la conjoncture, la préservation de notre tissu économique, et donc des emplois de nos concitoyens, a bien évidemment été au cœur de notre action.

Poursuite de nos grandes opérations de transports, d’urbanisme et d’une politique de logement vigoureuse, soutien actif à nos pôles de compétitivité et à la promotion de l’innovation : nous avons su mobiliser toutes les ressources nécessaires au maintien d’un haut niveau de commande publique capable de relayer efficacement le fléchissement du secteur privé.

Oui, en 2009, le Grand Lyon a accompagné pleinement la relance.

Dans le même temps et dans tous les domaines, nous avons lancé de nouveaux projets, garants du développement futur de notre métropole.

Après l’ouverture du pôle de loisirs et de commerces du Carré de Soie à Vaulx en Velin, nous avons poursuivi le rééquilibrage de notre agglomération avec la réhabilitation du quartier Mermoz et la destruction de l’autopont.Les transports en communs n’ont pas été en reste. Après la mise en service de T4 et de la gare Jean Macé, nous avons lancé les travaux de prolongement du métro B jusqu’à Oullins. En matière de culture, le succès de « Lumière », premier festival international de cinéma du Grand Lyon, nous promet des prochaines éditions éblouissantes.

Cette dynamique va se poursuivre avec la mise en chantier de nouvelles opérations d’envergure telles que le lancement de l’aménagement des Rives de Saône ou encore de la création d’un deuxième tube, sous la colline de la Croix-Rousse, entièrement dédié aux modes doux.

Bien sûr, dans tous ces projets, c’est le souci du développement durable qui a prévalu. Sur la base du diagnostic climat particulièrement étayé que nous avons finalisé en 2009, nous sommes aujourd’hui prêts à affirmer la contribution positive de notre métropole à la résolution de cet enjeu du siècle.

Voilà comment nous préparons l’avenir au Grand Lyon, en faisant se conjuguer dynamisme, solidarité et durabilité.

Gérard COLLOMBSénateur Maire de LyonPrésident du Grand Lyon

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rApport ANNUel 2009

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le bureau du grand lyon

Le Conseil de communauté délègue une partie de ses prérogatives à son président et au Bureau.

Le Bureau est composé du président du Grand Lyon, des 40 vice-présidents et des présidents des 5 commissions permanentes :

- proximité et environnement, - déplacements et voirie, - urbanisme, - finances, institutions et ressources, - développement économique.

le grand lyon lA CoMMUNAUté UrbAiNe De lyoN, Créée eN 1969, viSe troiS objeCtiFS priNCipAUx : 1. perMettre AUx CoMMUNeS De proFiter D’éqUipeMeNtS De plUS grANDe eNvergUre

et pArtAger leUrS MoyeNS.2. optiMiSer leS AtoUtS De 57 CoMMUNeS et reNForCer le rAyoNNeMeNt

De lA Métropole lyoNNAiSe AU NiveAU iNterNAtioNAl.3. Développer lA SoliDArité eNtre leS CoMMUNeS poUr AMéliorer

leS CoNDitioNS De vie DeS hAbitANtS.

Le Grand Lyon est administré par un Conseil de communauté qui compte 155 conseillers, désignés pour 6 ans par les conseils municipaux des 57 communes membres, les sièges étant attribués au prorata de leur population. Chaque commune compte au moins un représentant.

Le Conseil de communauté se réunit au moins dix fois par an en séance publique. Les décisions sont prises par le conseil par délibération à la majorité.

Le président du Grand Lyon et les 40 vice-présidents ont été élus par le Conseil communautaire du 25 avril 2008.

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Gérard COLLOMB Président du Grand Lyon

Jean-Paul BRET 1er vice-présidentStratégie globale de développement

Jacky DARNE 2e vice-présidentCoordination du pôle ressources et institutions

Michel REPPELIN 3e vice-présidentMission développement durable

Jean-Luc DA PASSANO 4e vice-présidentGrands ouvrages

Mireille ELMALAN 5e vice-présidentCoordination du pôle environnement

Gilles BUNA 6e vice-présidentUrbanisme appliqué et opérationnel, projets urbains et grands projets d’équipement

Annie GUILLEMOT 7e vice-présidentMixité des fonctions urbaines

Maurice CHARRIER 8e vice-présidentPolitique de la ville et cohésion sociale

Jean-Michel DACLIN 9e vice-présidentCoordination du pôle économie, attractivité et rayonnement

Jean-Pierre CALVEL 10e vice-présidentUrbanisme commercial

Michèle VULLIEN 11e vice-présidentTransports collectifs REAL-Sytral

David KIMELFELD 12e vice-présidentDéveloppement économique

Roland CRIMIER 13e vice-présidentPilotage des grands projets d’agglomération

Thierry PHILIP 14e vice-présidentCollecte, traitement et valorisation des déchets ; propreté

Michèle PEDRINI 15e vice-présidentAchats publics et gestions externes

Pierre ABADIE 16e vice-présidentVoirie et accessibilité

Jean-François ARRUE 17e vice-présidentUniversités et recherche

Dounia BESSON 18e vice-présidentInsertion, emploi et économie solidaire

Martine DAVID 19e vice-présidentPlan local d’urbanisme (PLU) et schéma de cohérence territoriale (SCOT)

Lucien BARGE20e vice-présidentEnergie

leS viCe-préSiDeNtS SoNt égAleMeNt MeMbreS oU ANiMAteUrS D’UN DeS Sept pôleS De trAvAil et DeS DeUx MiSSioNS MiSeS eN plACe DANS UN SoUCi De trANSverSAlité.

voiCi leS MeMbreS qUi CoMpoSeNt le bUreAU DU grAND lyoN poUr le MANDAt 2008-2014 :

Martial PASSI 21e vice-présidentMission stratégie métropolitaine

Olivier BRACHET 22e vice-présidentPolitique de l’habitat et logement social

Bruno CHARLES 23e vice-présidentMission développement durable

Jean-Paul COLIN 24e vice-présidentPolitique de l’eau

Jean-Yves SECHERESSE 25e vice-présidentMission stratégie métropolitaine

Guy BARRAL 26e vice-présidentStratégie et actions foncières ; relations avec les clubs sportifs

Jean-Claude DESSEIGNE 27e vice-présidentGrandes infrastructures (fer, routes) et logistique

Karine DOGNIN-SAUZE 28e vice-présidentInnovation et nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC)

Pierre CREDOZ 29e vice-présidentRessources humaines

Nadine GELAS 30e vice-présidentActivités de création et industries créatives ; manifestations culturelles de rayonnement de l’agglomération

Gérard CLAISSE 31e vice-présidentParticipation citoyenne, conseil de développement et relations avec les usagers

Roland BERNARD 32e vice-présidentFleuve, aménagement et usages

Patrick BOUJU 33e vice-présidentCentralités et cadre de vie

Yolande PEYTAVIN 34e vice-présidentGens du voyage

Yves BLEIN 35e vice-présidentPatrimoine, logistique et bâtiments

Gilles VESCO 36e vice-présidentNouvelles mobilités urbaines

Sandrine FRIH 37e vice-présidentAdministration générale et système d’information

Bernard RIVALTA 38e vice-présidentAéroports

Gilles ASSI 39e vice-présidentPréservation des espaces naturels et agriculture péri-urbaine

Hubert JULIEN-LAFERRIERE 40e vice-présidentCoopération décentralisée

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rApport ANNUel 2009

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57 communes, un destin communlA CoMMUNAUté UrbAiNe De lyoN regroUpe 57 CoMMUNeS et S’éteND SUr 51 500 heCtAreS, AU CœUr De lA régioN rhôNe-AlpeS, DeUxièMe régioN De FrANCe. CArreFoUr privilégié DeS éChANgeS eNtre le NorD et le SUD De l’eUrope, le DyNAMiSMe De l’AggloMérAtioN lyoNNAiSe S’expriMe ChAqUe joUr. lA popUlAtioN DU grAND lyoN S’élève à plUS De 1 300 000 hAbitANtS, Soit 80% De lA popUlAtioN DU rhôNe, poUr UNe SUperFiCie qUi repréSeNte 16% DU territoire DU DépArteMeNt.

De lA plUS petite CoMMUNe eN terMe De popUlAtioN, poleyMieUx-AU-MoNt-D’or (849 hAbitANtS),à lA plUS grANDe, lyoN et SeS 444 369 lyoNNAiS, leS villeS et villAgeS qUi CoMpoSeNt le grAND lyoN pArtAgeNt DeS MoyeNS CoMMUNS et CoNStrUiSeNt eNSeMble leUr DeStiNée.

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Fontaines/Saône

Caluireet Cuire

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Champagneau Mt d'Or

St Cyrau Mt d'Or

Collongesau Mt d'Or

St Romainau Mt d'Or

Couzonau Mt d'Or

Poleymieuxau Mt d'Or

Curisau Mt d'Or

St Germainau Mt d'Or

DardillyLa Tour

de Salvagny

Marcyl’Étoile

St Genisles Ollières

Craponne

Francheville Ste Foylès Lyon

Charbonnièresles Bains

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Givors

AU-Delà DU territoire : l’eUroMétropole

coopérer pour répondre aux enjeux de demain

Le Grand Lyon, Saint-Etienne Métropole et la Communauté d’Agglomération de la Porte de l’Isère ont décidé de regrouper leurs forces et de développer leurs coopérations pour faire naître une Eurométropole, levier essentiel de la croissance des territoires dans une Europe toujours plus concurrentielle.

Elle a une triple ambition :

• mettre en œuvre des stratégies coordonnées entre universités, grandes écoles, pôles de compétitivité et entreprises, afin de relever le défi de l’innovation et du dynamisme économique et prendre pleinement la mesure des changements de modèle qui nous attendent, à l’image du développement de la croissance verte,

• parier sur un développement multipolaire pour bâtir une métropole à taille humaine,

• rayonner à l’échelle européenne, notamment par de grands événements culturels qui sont autant de signaux faisant du territoire eurométropolitain un bassin de vie dynamique et attractif.

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rApport ANNUel 2009

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des moyens communs pour développer, aménager, serviréqUipeMeNt, eNtretieN, AMéNAgeMeNt DU territoire... le grAND lyoN œUvre ChAqUe joUr DANS le SoUCi De Développer lA SoliDArité eNtre leS CoMMUNeS. AFiN D’AMéliorer leS CoNDitioNS De vie DeS hAbitANtS, lA CoMMUNAUté UrbAiNe gère SoN pAtriMoiNe, protège SoN eNviroNNeMeNt et prépAre l’AveNir eN S’oUvrANt à l’iNterNAtioNAl SUr D’AUtreS MétropoleS eUropéeNNeS. toUteS CeS ACtioNS S’iNSCriveNt DANS UNe logiqUe De DéveloppeMeNt DUrAble.

La communauté urbaine de Lyon exerce trois grands types de compétences :

• le soutien au développement économique : accompagnement du tissu économique territorial et de son évolution, participation aux grands projets de développement, implantation d’entreprises nouvelles, promotion de l’image du territoire métropolitain ;

• l’urbanisme et l’habitat : logement social, création et renouvellement de l’agglomération, élaboration des documents d’urbanisme, planification urbaine et aménagement du territoire ;

• les services au quotidien : voirie, eau potable, assainissement, collecte et traitement des ordures ménagères, nettoiement, déplacements, stationnement.

les acteurs de ces missions

Ces compétences, pour la plupart, sont assurées en régie. 4 600 agents œuvrent chaque jour au sein d’une administration composée de 7 directions / délégations générales.

Cependant, la communauté urbaine délègue l’exécution de certaines de ces missions à des organismes extérieurs, comme la distribution de l’eau potable, les transports en commun ou le stationnement.

Elle travaille en partenariat avec des organismes publics et parapublics, des acteurs privés, et le monde associatif.

Dépositaires de missions permanentes, ils œuvrent au rayonnement de l’agglomération, organisent les déplacements urbains, favorisent les implantations de grandes entreprises, attirent les organisateurs de congrès, construisent et gèrent des logements sociaux, aménagent des parcs naturels, etc. La plupart de ces organismes sont constitués avec d’autres partenaires de la communauté urbaine : État, Région, Département, Chambre de commerce et d’industrie, sociétés privées et établissements financiers.

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l’organisation de l’administration

DIRECTION GÉNÉRALE• Direction de la prospective et du dialogue public• Direction de l’évaluation et de la performance• Direction des relations internationales• Direction des grands projets• Mission coordination territoriale• Mission coordination des services

Direction de l’eau• Secteur exploitation services• Secteur études et travaux• Service communication• Service stratégie et développement durable• Service juridique, finances et marchés• Service ressources humaines • Service eau management

Direction de la voirie• Division de la proximité• Service ressources• Service qualité• Service ingénierie• Service tunnels• Service mobilité urbaine

Direction de la propreté• Division du nettoiement• Division de la gestion des déchets• Division des ressources

Délégation générale aux ressources• Direction des finances • Direction des ressources humaines • Direction des systèmes d’information et de télécommunications• Direction des affaires juridiques et de la commande publique• Direction de la logistique et des bâtiments• Service des assemblées• Service communication interne

Délégation générale au développement économique et international• Direction des ressources et de la performance• Direction marketing et stratégies économiques• Direction du service aux entreprises• Direction du foncier et de l’immobilier• Service ressources humaines et développement

Délégation générale au développement urbain• Direction de la planification et des politiques d’agglomération • Direction de l’aménagement• Direction de l’habitat et du développement solidaire urbain• Direction financière et administrative• Service ressources humaines et développement

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rApport ANNUel 2009

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le budget du grand lyonle bUDget De lA CoMMUNAUté UrbAiNe De lyoN S’élève à 1 665,3 MillioNS D’eUroS poUr l’ANNée 2010.

répartition

• Le budget de fonctionnement, qui finance les activités de service aux habitants comme la propreté, l’eau, la voirie, les transports en commun et le fonctionnement de la communauté. > 1212,8 Me de recettes> 1002,2 Me de dépenses> 210,6 Me d’autofinancement (excédent budgétaire)

• Le budget d’investissement, qui finance des secteurs majeurs comme le développement économique et l’emploi, les déplacements urbains, l’habitat et l’urbanisme, l’écologie urbaine. Il participe à l’enrichissement du patrimoine de la communauté. > 210,6 Me d’autofinancement (excédent affecté) > 452,5 Me de recettes> 663,1 Me de dépenses

sources de revenus

• la fiscalité (taxe professionnelle payée par les entreprises) : 33,30 %

• les dotations versées par l’État : 25,33 %

• les ressources diverses (redevances, taxe d’enlèvement des ordures ménagères, péages, subventions reçues de différents partenaires, etc.) : 18,05 %

• l’emprunt : 19,21 %

• les subventions : 4,11 %

La répartition budgétaire par domaine de compétence

(en millions d’euros)

Développement et rayonnement De l’agglomération Dépenses recettes

action économique 27,8 2,3

aide aux tourismes 4,7 3,2

aménagements urbains 279,4 35,8

biennales de la danse et d’art contemporain, festival du cinéma lumière

4,3 0,0

clubs sportifs 1,7 0,0

coopération décentralisée, actions européennes et internationales

2,2 0,2

environnement 8,8 0,2

autres activités Dépenses recettes

assemblée communautaire 4,4 0,0

communication 3,9 0,0

gestion des ressources 411,2 1 244,1

provisions 0,5 0,0

(en millions d’euros)

activités De services aux habitants Dépenses recettes

aires d'accueil des gens du voyage 2,6 2,1

assainissement 160,1 141,5

centre d'échange de lyon perrache 4,9 0,0

collecte 103,2 124,8

eau potable 15,3 16,9

enseignement - formation 2,4 0,7

galeries et ruisseaux 5,6 0,5

logement 41,9 28,2

moyens généraux 105,7 10,2

nettoiement 81,6 0,6

service d'incendie et de secours 33,0 0,0

subvention SytrAl 122,0 0,0

voirie 238,3 53,9

(en millions d’euros)

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le grand lyon participe au plan de relance

Dans le cadre du plan de relance gouvernemental, la communauté urbaine s’est engagée à réaliser en 2009 un montant de dépenses d’investissement supérieur à la moyenne des dépenses réalisées de 2004 à 2007.

En contrepartie de cet effort, la communauté urbaine a bénéficié d’un versement anticipé de ses droits au fonds de compensation de la TVA, soit une ressource d’investissement supplémentaire estimé à 26 Me.

Cette somme a été intégralement injectée dans des projets de développement de l’économie locale choisis selon trois critères :

• s’adresser au plus grand nombre d’entreprises,

• être réalisables et payables dès 2009,

• être répartis le plus largement possible sur tout le territoire communautaire.

L’utilisation de cette recette supplémentaire de 26 Me a été programmée ainsi :

• voirie : 9 Me pour l’entretien et les grosses réparations de voirie de proximité, des travaux dans les tunnels de l’agglomération ;

• travaux dans le centre d’échanges de Lyon-Perrache : 3 Me pour l’aménagement de l’environnement extérieur, des travaux sur le bâtiment, des équipements en matériels ;

• soutien au logement : 10 Me pour la mise en œuvre du pass-foncier (loi Boutin) au bénéfice de 300 logements, le soutien aux opérations d’urbanisme en cours, le financement de la reconstruction de logements dans les sites relevant de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) ;

• travaux s’inscrivant dans le Plan climat du Grand Lyon : 1,5 Me pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments communautaires, des travaux destinés aux économies d’énergie (isolation, chaudières) ;

• action foncière : 2,5 Me pour des actions foncières à destination des entreprises afin de maintenir des activités économiques dans l’agglomération, et des actions foncières à vocation d’habitat social en liaison avec les bailleurs sociaux.

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rApport ANNUel 2009

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Les 40 ans du Grand Lyon un anniversaire tourné vers un avenir durable et partagé

AprèS Avoir été Créé CoMMe UNe CoMMUNAUté De MoyeNS eN 1969, SoUS l’iMpUlSioN De l’étAt, le grAND lyoN CoNStitUe AUjoUrD’hUi UNe CoMMUNAUté De projetS AUtoNoMe, reCoNNUe poUr SoN eFFiCACité DANS lA geStioN D’UN territoire qUi regroUpe 57 CoMMUNeS et plUS De 1,3 MillioN D’hAbitANtS.l’eNjeU eSt DéSorMAiS De CoNStitUer UNe véritAble CoMMUNAUté De DeStiN. poUr y pArveNir, il S’Agit NoN SeUleMeNt De pArtAger ColleCtiveMeNt DeS projetS, MAiS AUSSi De Se Doter De rACiNeS CoMMUNeS.

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Cet anniversaire étant identifié comme une opportunité pour le management, la communication et le rayonnement du Grand Lyon, la stratégie retenue par le comité de pilotage a été la suivante :

• fêter ce 40e anniversaire comme il se doit, mais sans faste,

• montrer l’institution riche de son passé, mais tournée sur l’avenir, au service du développement durable de l’agglomération, sachant mobiliser ses partenaires et ses ressources internes,

• s’appuyer sur les mairies et le groupe des partenaires du Grand Lyon, pour faire mieux comprendre le rôle de la collectivité aux habitants.

Le quarantenaire de la création du Grand Lyon a donné lieu à une communication globale sur l’année, en direction des communes, des agents, des partenaires du Grand Lyon et des habitants. Il a été célébré lors de temps forts : événements festifs, débats, visites, mais aussi par la constitution d’une mémoire vivante, audiovisuelle et interactive, afin de partager la mémoire du passé, l’action du présent et une vision de l’avenir.

une communication globale

Les actions de communication qui se sont déroulées toute l’année se sont articulées autour de :

• la production d’un logo et d’un kit de communication à l’intention des services communautaires, des communes et des partenaires du « groupe Grand Lyon » : Sytral, Serl, Opac Agence d’Urbanisme. Ce logo a été repris et décliné lors de manifestations événementielles, sur le stand du Grand Lyon à la Foire de Lyon, à l’occasion de la première « faites de la propreté », etc.

• la publication d’un dossier spécial dans Grand Lyon magazine, en janvier 2009, et la création d’une rubrique sur le site grandlyon.com, maintenue toute l’année avec la diffusion de films courts.

• la réalisation d’un poster des 40 ans, avec les moments-clés, les innovations-phares, qui a été diffusé aux communes, partenaires du groupe Grand Lyon, universités, Conseil de développement, et à des réseaux divers.

• la création d’une rubrique sur l’intranet Globe, regroupant des articles, photos, interviews et vidéos, mais aussi et dans l’extranet Grand Lyon Territoires.

• une communication dans Côté cour Côté jardin, le magazine interne de la collectivité, avec l’interview d’agents notamment, et un quizz sur l’histoire du Grand Lyon.

• le pavoisement léger de l’hôtel de communauté, toute l’année.

des temps forts

Parmi les temps forts qui ont jalonné cette année du quarantenaire, trois ont été particulièrement remarqués.

• La cérémonie « spéciale 40 ans » des vœux 2009, le 15 janvier 2009, dans l’hôtel de communauté, a réuni environ 1500 participants, dans une ambiance festive mise en scène par un décor-exposition riche d’illustrations et d’archives du Grand Lyon. Outre les agents et élus communautaires, furent invités des anciens agents et élus, le Préfet, les présidents de la Région et du Conseil général, les présidents des communautés de communes voisines, les maires des 57 communes, certains directeurs de services, les organisations du « groupe » Grand Lyon, les membres du Conseil de développement, et de la Commission consultative des services publics locaux.

• Une journée de découverte des grandes réalisations communautaires, réservée aux agents et à leur famille a eu lieu le 6 juin 2009, avec des visites commentées de huit sites remarquables dont les berges du Rhône et la station d’épuration de Pierre-Bénite.

Par ailleurs, neuf balades urbaines spéciales 40 ans ont été organisées à l’occasion des journées européennes du patrimoine de septembre 2009. Guidées par l’Office du tourisme, elles se sont répétées en octobre, novembre et décembre, pour faire découvrir aux habitants les grands sites d’aménagement comme l’hôtel de communauté et la Part-Dieu, le Carré de soie, le pôle hospitalier lyonnais, ou encore Vénissieux.

• Cinq débats rétro-prospectifs ont été organisés pour mobiliser l’institution, chaque fois accompagnés d’un livret apportant un éclairage historique sur le thème abordé. Ouverts aux élus, agents, partenaires du GL, ils ont réuni plus de 600 participants.

une mémoire vivante

Enfin, cet anniversaire a été l’occasion de constituer une mémoire vivante sur l’institution, le territoire et ses enjeux. Quarante films courts ont été réalisés autour de thématiques qui ont remis en perspective l’évolution de l’agglomération et un blog interactif 40ansgrandlyon.com a été créé. Construit en seize épisodes, ce blog a éclairé des thèmes clés par des articles et des interviews filmées d’élus, de techniciens et de partenaires du Grand Lyon. Le site www.millénaire3.fr a diffusé également un dossier spécial 40 ans, constitué d’interviews de fond des grands témoins et des acteurs des politiques menées par la collectivité au cours de ses 40 années d’existence.

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rApport ANNUel 2009

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une année riche en grands événements

le premier festival lumière

Le premier festival Lumière, en octobre 2009, avec Clint Eastwood en tant qu’invité d’honneur, a fait rayonner l’agglomération lyonnaise comme la « ville du 7e art », du berceau du cinéma jusqu’à aujourd’hui. Dès sa première édition, ce festival, qui s’est voulu à la fois exigeant et populaire, a remporté un succès massif, avec 40 000 spectateurs et plusieurs soirées à « guichets fermés ».

la biennale d’art contemporain

La dixième biennale d’art contemporain, inspirée par le thème « le spectacle du quotidien », a attiré le grand public comme les professionnels. Elle a rassemblé 165 000 visiteurs (+ 12 % par rapport à la précédente) et 5300 professionnels de l’art, venus de 31 pays, qui ont découvert un nouveau lieu d’exposition : l’entrepôt Bichat, à la Confluence.

la fête des lumières 2009

Durant quatre soirs, du 5 au 8 décembre, la fête des Lumières a connu une nouvelle fois l’engouement du public : 20 000 spectateurs au rendez-vous lors de l’allumage de la place Bellecour, probablement 3,5 à 4 millions de visiteurs au total. Lyon a également accueilli 40 délégations étrangères.

les 40 ans du grand lyon

1969-2009 : notre collectivité a fêté tout au long de l’année ses 40 années d’existence par des manifestations grand public et des événements dédiés aux communes, aux agents et aux partenaires du Grand Lyon. Cet anniversaire a été l’occasion de partager ensemble la mémoire du passé, l’action du présent et une vision pour l’avenir.

l’inauguration de la ligne de tramway t4 vers vénissieux

Le premier grand tronçon de la ligne T4 a été ouvert le 20 avril 2009. Il relie la station Jet d’eau-Mendes France (Lyon, 8e) à Feyzin via Vénissieux, participant au renouvellement urbain des quartiers qu’il traverse et dessert. Une fois achevée, la ligne T4 reliera Vénissieux à la Part-Dieu et l’IUT Feyssine, à Villeurbanne.

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la nouvelle gare jean-macé

Maillon essentiel pour le développement de l’agglomération, tant sur le plan économique que de celui des modes doux, la halte ferroviaire Jean-Macé a été inaugurée en décembre 2009. Elle devrait voir sa fréquentation croître rapidement : 3800 déplacements prévus par jour en 2010, 6600 déplacements en 2020.

l’ouverture du centre commercial du carré de soie à vaulx-en-velin

Le pôle commercial et de loisirs du Carré de Soie s’inscrit dans un grand projet urbain qui s’étend sur les communes de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, et contribue au développement de l’agglomération vers l’Est. Ce pôle, inauguré le 1er avril 2009, compte une cinquantaine de boutiques, des restaurants, un multiplexe Pathé de 3500 places et une plaine de jeux de 7 hectares au cœur de l’hippodrome Lyon-La Soie

le lancement du soutien à la candidature pour l’euro 2016

Le comité de soutien de la métropole lyonnaise à la candidature de la France pour l’Euro 2016, parrainé par le comédien lyonnais Clovis Cornillac, a été lancé le vendredi 13 novembre 2009. La France est en concurrence avec l’Italie, la Turquie et le binôme Suède-Norvège pour l’accueil de cette manifestation, qui pourrait être un formidable levier de développement de l’agglomération.

signature du plus gros bail de l’année à confluence, par gdf suez

En octobre 2009, GDF Suez a signé pour la location de 8.430 m² de bureaux (avec 103 places de parking) dans « Le Monolithe », un programme immobilier en construction au sein de Confluence à Lyon. En juin 2010, GDF Suez y regroupera l’implantation des futures directions régionales de différentes divisions de son groupe. La transaction a été réalisée par le cabinet Jones Lang Lasalle, dans le cadre d’un mandat exclusif de recherche. Le conseil précise qu’il boucle, ainsi, « la plus grosse transaction de l’année sur le marché locatif lyonnais ».

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RAPPORT ANNUEL 2009RAPPORT ANNUEL 2009

Accueillir AccompAgner innover rAyonner coopérer

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Développer le grAnd lyon, puissAnce économiqueSi l’année 2009 a été marquée par une conjoncture difficile pour tous, entreprises et habitants, le Grand Lyon n’a pas baissé les bras. Au contraire, la collectivité, consciente de ses responsabilités dans le développement économique, social et humain de son territoire, a intensifié son action et ses investissements afin de soutenir le dynamisme de l’agglomération. Le Grand Lyon s’est ainsi inscrit dans le plan de relance de l’État, ce qui a conduit au lancement, dès cette année, de projets ambitieux de rénovation des espaces publics, de développement des énergies renouvelables, et de construction de logements. La collectivité ne peut cependant répondre seule aux défis de la compétitivité mondiale. Le Grand Lyon a donc, depuis longtemps, fait le pari de la mise en réseau des énergies, des compétences et des savoir-faire, au niveau local comme sur la scène internationale, en accueillant le monde et en s’ouvrant à lui. Une politique qui a porté ses fruits : en novembre 2009, le magazine l’Entreprise décernait à l’agglomération lyonnaise, pour la cinquième année consécutive, le titre de métropole de plus de 500 000 habitants la plus attractive pour les entreprises.

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RAPPORT ANNUEL 2009

ChiffREs CLés

8 conférences locAles des mAires ONT EU LiEU EN 2009 POUR PRéPARER L’AdOPTiON dU sAE.10 me : C’EsT LE bUdgET EsTimé dEs 12 OPéRATiONs dE REqUALifiCATiON LANCéEs EN NOvEmbRE 2009.

Dans le cadre du SAE, le conseil de communauté a également adopté le 30 novembre 2009 le lancement de 12 opérations de requalification des zones d’activités de l’agglomération dans le but d’améliorer l’accessibilité, la sécurité et l’image de ces zones industrielles. Elles concernent notamment les zones industrielles de Meyzieu, Sud Corbas/Mions, Nord Saint-Priest/Vénissieux, Périca à Caluire, le Pôle économique Ouest, la Vallée de la Chimie, la Mouche et Mi-Plaine (lire également page 23).

Un projet partagé La mise en place du SAE a fait l’objet d’une large concertation avec les communes au cours du premier semestre 2009, dans le cadre des conférences locales des maires.

Un comité de pilotage du SAE se réunit chaque mois, avec les vice-présidents concernés par les thématiques économiques, aménagement urbain et foncier. En fonction des sujets abordés, les maires sont régulièrement associés.

Ce schéma est mis en œuvre par : • des acquisitions foncières priorisées

et ciblées tant pour la création de nouvelles zones d’activité que la réhabilitation des parcs existants (lire également page 22),

• la mise en place d’un dispositif d’immobilier dédié (pépinières, etc.),

• une connaissance fine des attentes des entreprises grâce à l’action de terrain menée par les développeurs économiques (lire également page 27).

Par ailleurs, le SAE s’accompagne d’une veille permanente du marché de l’immobilier d’entreprise.

Une éventail complet d’offres immobilièresLa « chaîne immobilière » mise en place par le Grand Lyon, intervenant en complément des acteurs privés, permet de couvrir l’ensemble des besoins d’implantation des entreprises, de la jeune start-up en phase d’incubation, à la multinationale en passant par la PME à la recherche de locaux pour son expansion.

2 NOvEmbRE 2009 AdOPTiON dU sChémA d’ACCUEiL dEs ENTREPRisEs

un outil de pilotAge et de gouvernAnce de lA politique de développement économique

Le schéma d’accueil des entreprises (SAE), voté le 2 novembre 2009 en conseil de communauté, décline les orientations de la stratégie économique sur le territoire du Grand Lyon afin d’offrir des solutions foncières et immobilières adaptées aux entreprises qui souhaitent s’implanter et se développer sur l’agglomération.

C’est également un outil d’anticipation des besoins à venir et d’organisation spatiale du territoire autour de sites clés, répartis sur l’ensemble de l’agglomération. Il permet enfin de hiérarchiser les opérations d’aménagement dans le temps et dans l’espace en tenant compte du contexte économique.

Act

uA

lité

Accueillirrenforcer l’AttrActivité de l’AgglomérAtionLE gRANd LyON EsT UN ACTEUR mAjEUR dANs L’ATTRACTiviTé dU TERRiTOiRE ET L’ACCUEiL dEs ACTEURs éCONOmiqUEs, qUi fONT LA PROsPéRiTé dE L’AggLOméRATiON ET LUi PERmETTENT dE fAiRE fACE AUx ENjEUx dE L’éCONOmiE mONdiALE. LA COLLECTiviTé s’EsT dOTéE d’OUTiLs EffiCACEs ET fédéRATEURs, à TRAvERs LE sChémA d’ACCUEiL dEs ENTREPRisEs, UNE POLiTiqUE fONCièRE vOLONTARisTE OU LA PRéPARATiON dU TRANsfERT dE LA COmPéTENCE « TOURismE », AfiN d’ATTiRER LEs PARTENAiREs éCONOmiqUEs dANs L’AggLOméRATiON ET dE PéRENNisER LEUR PRésENCE. ENfiN, PAR LA CRéATiON dE NOUvELLEs zONEs iNdUsTRiELLEs ET LA REqUALifiCATiON dEs PARCs ExisTANTs, LE gRANd LyON OffRE dEs RéPONsEs AdAPTéEs AUx bEsOiNs PRésENTs ET à vENiR dU TissU éCONOmiqUE, ET œUvRE AU dévELOPPEmENT éqUiLibRé dU TERRiTOiRE.

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foc

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vERs UNE POLiTiqUE TOURisTiqUE d’AggLOméRATiON

finAlisAtion du trAnsfert de lA compétence tourisme Au grAnd lyon

Le tourisme est, pour l’agglomération lyonnaise, un secteur économique à part entière. La préparation du transfert de la compétence tourisme au Grand Lyon, effectif en 2010, répond à deux enjeux : d’une part, permettre une meilleure lisibilité et une meilleure cohérence des interventions publiques, d’autre part mener, dans un contexte de concurrence très forte avec les autres métropoles européennes, un projet ambitieux à l’échelle de l’agglomération, en renforçant l’attractivité touristique de la destination « Grand Lyon ».

La stratégie touristique du Grand Lyon s’articule autour de trois axes :

• le développement du tourisme d’affaires, en particulier par « l’incubation » de nouveaux salons (dans l’esprit de Lyon, ville de l’entrepreneuriat) et l’accroissement de l’offre de services autour de l’accueil des événements et des visiteurs (la « Lyon welcome attitude »),

• une promotion plus volontariste en direction du tourisme d’agrément, par des produits touristiques innovants et de nouveaux outils marketing,

• le développement du tourisme de proximité pour les habitants de l’agglo­mération et de la région.

Tout au long de l’année 2009, les services du Grand Lyon ont œuvré pour permettre la prise de compétence au 1er janvier 2010 : identification des charges à transférer, concertation avec les communes, mesures du potentiel de la taxe de séjour intercommunale, analyse juridique, et définition de la stratégie de développement à mettre en œuvre. Le 6 juillet, le conseil communautaire a voté trois délibérations permettant ce transfert de compétences.

En complément : le nouveau schéma de développement de l’hébergement touristiquePar ailleurs, le Grand Lyon s’est engagé en 2009 dans l’élaboration d’un Schéma de développement de l’hébergement touristique. Ce document volontariste aspire à orienter et accompagner le développement de l’offre en hébergement touristique (hôtels, résidences, campings, chambres d’hôtes et meublés, hébergements collectifs) à l’horizon 2015.

ChiffREs CLés

L’AggLOméRATiON REçOiT ENviRON 5,5 millions de visiteurs PAR AN, dONT UN qUART éTRANgERs. L’ACTiviTé géNèRE 1 milliArd d’euros dE ChiffRE d’AffAiREs, 15 000 EmPLOis sALARiés diRECTs, sOiT 4 % dEs EmPLOis dE L’AggLOméRATiON, ET ENviRON 20 000 iNdiRECTs.

EN 2009, mALgRé UNE CONjONCTURE éCONOmiqUE diffiCiLE, LA fRéqUENTATiON dE L’OffiCE dU TOURismE dE LA PLACE bELLECOUR A crû de 4,2 % Avec 400 000 visiteurs (LA mOiTié EN PROvENANCE dE L’éTRANgER) ET L’AggLOméRATiON A gAgNé 152 000 « jOURNéEs CONgREssisTEs ».

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RAPPORT ANNUEL 2009

de nouvelles opportunités d’implAntAtion pour les entreprises

Les Corbèges, à CorbasLe site des Corbèges, sur les anciennes carrières Perrier (30 hectares), est situé dans la zone industrielle Lyon Sud-Est, à Corbas. Cette zone d’activité est la plus importante de l’agglomération lyonnaise, en termes de superficie (1 200 hectares) et d’emplois (21 000 emplois). Elle compte 900 entreprises, essentiellement dans les activités logistiques (transport, commerce de gros), industrielles et liées à l’agroalimentaire avec le pôle constitué par le marché de gros et les abattoirs de Corbas.Sur le site des Corbèges, il s’agit de réaliser une zone d’activité économique, dans la continuité du tissu économique existant, avec une première tranche de 10 hectares.L’année 2009 a permis d’engager ce projet en lançant les études de faisabilité (étude environnementale, écologique...).

La ZAC des Bruyères, à LimonestCette opération porte sur une surface de 23 hectares, avec l’objectif de mettre sur le marché environ 85 000 m2 de surface hors-œuvre nette (SHON) à vocation principalement tertiaire, un pôle de service de 3000 m² de SHON et 3 500 m2 de SHON maximum à vocation résidentielle. La ZAC des Bruyères entend par ailleurs promouvoir un amé-nagement de haute qualité, en intégrant en amont les dimensions environnementales, économiques et sociales, et améliorer le réseau du pôle économique ouest par la création d’une voie structurante Nord / Sud.En septembre 2009, la SERL a été désignée comme aménageur et, en décembre, le conseil de communauté a délibéré sur la création de cette ZAC.

le GrAnD lyon, Acteur mAjeur sur le mArché foncier

l’Action foncière, un outil trAnsversAl pour les politiques publiques d’AgglomérAtion

Le Grand Lyon est acteur sur plus de 25 % des transactions foncières annuelles en m2 sur l’agglomération. Une politique fon-cière active est donc indispensable pour maîtriser la stratégie d’agglomération à long terme, mobiliser les espaces nécessaires aux infrastructures et aux projets d’aménagement, et mettre en œuvre les politiques publiques, notamment en faveur du développement économique.

Dans le cadre du schéma d’accueil des entreprises (lire page 20), le Grand Lyon doit garantir que le territoire dispose d’une offre immobilière complète répondant aux attentes des entreprises. Pour ce faire, la collectivité agit de deux manières : par la maîtrise du foncier, afin d’œuvrer à la spécialisation de territoires emblématiques et de développer de nouvelles zones d’activité, par des interventions en complément du secteur privé, pour le maintien de l’activité en centre-ville et la requalification des zones industrielles.

Les objectifs poursuivis sont de : • maintenir un taux de captation, par le Grand Lyon, de 20 % du

foncier dédié à l’économie, • disposer en permanence sous la maîtrise publique de trois sites

de plus de 20 hectares pour accueillir les grandes entreprises,• acquérir au moins cinq terrains par an de plus de 5000 m2 en

zone industrielle ou en territoire urbain mixte.

Le Grand Lyon, par sa direction du foncier et de l’immobilier (DFI), a effectué 480 opérations foncières (acquisitions ou vente) en 2009, de tous types de biens : immeubles, terrains, logements et entrepôts. Ainsi, en juin 2009, le Grand Lyon a acquis l’ancien site ABB, de 4 hectares, à Villeurbanne, dans le cadre de réserves foncières. Par consultation d’opérateurs, la collectivité a cédé l’ex-terrain SLI, dans le 9e arrondissement de Lyon (2 ,5 hectares) pour la réalisation du projet Greenopolis.

L’environnement au cœur de la politique foncièreLe Grand Lyon a pris en 2009 diverses initiatives autour de la question des sols pollués. Ceux-ci se rencontrent essentiellement sur les anciennes friches industrielles devenues, sous la pression du marché immobilier, des opportunités foncières. Le Grand Lyon s’est notamment doté d’un inventaire historique urbain, qui recensait, en 2009, 7500 sites industriels sur les 12 000 (estimés) dans l’agglomération. Par ailleurs, en tant que maître d’ouvrage, le Grand Lyon a mené la dépollution des sols de la station d’épuration de la Feyssine, du bassin du Charbonnier, à Vénissieux, et de voiries sur le Carré de Soie. La problématique des sites pollués se retrouve aussi dans le cahier des charges de 21 dossiers de cession de terrain communautaire à des opérateurs privés, comme l’îlot Touly à Vaulx-en-Velin. Enfin, pour mieux connaître l’état des sols de l’agglomération lyonnaise, le Grand Lyon a innové en créant une base de données sur le fond de bruit géochimique à l’échelle d’un hectare, en partenariat l’association pour la promotion des éco-entreprises lyonnaises (APPEL).

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une nouvelle impulsion pour GerlAnD

l’équipe d’Architectes et d’urbAniste A été désignée, et les premières études, lAncées

L’année 2009 a lancé une nouvelle dynamique pour le quartier de Gerland, ouvrant des perspectives ambitieuses et stimulantes, qui profiteront à l’ensemble des secteurs et des acteurs du quartier, notamment les entreprises. Cette année a été également marquée par la désignation de l’équipe d’architectes et d’urbanistes Bernard Paris et Alain Marguerit, puis l’engagement des premières réflexions sur le plan guide à l’échelle de ce territoire (700 hectares), et, plus particulièrement, sur les quartiers Girondins et Pavillons-Fontenays. Enfin, le projet du campus Charles Mérieux, qui se propose de rapprocher Biosciences et Sciences humaines, a connu un coup d’accélérateur en étant retenu par l’État dans l’Opération campus (lire page 30).

On peut également retenir : • l’inauguration de la gare Jean­Macé, entre la Part­Dieu et

Gerland• le démarrage des travaux de prolongation de la ligne B du

métro vers Oullins• le début des études d’extension de la ligne de tramway T1 de

Montrochet à Debourg• la livraison des premiers immeubles d’activité sur la ZAC

Techsud• l’achèvement de la construction des bureaux « le Quatuor », sur

la ZAC du Parc de Gerland• l’avancement de la ZAC du Bon Lait (logements)• le lancement de réflexions conjointes avec l’Université de Lyon

pour identifier les secteurs d’implantation de la résidence de chercheurs (Faculty house), et du centre de recherche avancée (CRA) qui regroupera les espaces dédiés à la recherche et à l’enseignement.

Des pArcs inDustriels renouvelés

lA requAlificAtion de dix zones d’Activités économiques

Le Grand Lyon s’est engagé dans la requalification de ses principales zones industrielles grâce à une capacité d’inter-vention accrue, et une amélioration de ses partenariats avec les entreprises afin d’assurer une bonne prise en compte des besoins et enjeux locaux dans la stratégie économique de l’agglomération (lire également le chapitre sur le schéma d’accueil des entreprises - SAE, page 20). Ce dispositif a concerné en 2009 dix zones d’activités écono-miques : ZI Lyon Nord, ZI Périca, ZI La Soie-la Rize, ZI Meyzieu-Jonage, ZI Mi­Plaine, ZI Lyon Sud­Est, ZI Vallée de la Chimie, ZI La Mouche, ZI Craponne, et l’Espace central du Pôle éco nomique Ouest (Techlid). Ces interventions ont principalement porté sur la requalification des voiries et le déploiement de la signalétique, par exemple : la création de la rue d’Espagne (ZI Lyon Sud Est), la rue du Moulin-Bertier (ZI La Mouche), la rue Vaucanson (La Soie-la Rize), le jalonnement du pôle alimentaire (ZI Lyon Sud-Est), la signalétique des zones industrielles de la Mouche, Lyon Sud-Est et Mi-Plaine.

ChiffREs CLés

LEs dix zONEs d’ACTiviTé CONCERNéEs PAR LE disPOsiTif REPRésENTENT plus de 70 % du zonAge ui (zONEs RésERvéEs à L’imPLANTATiON d’ACTiviTés éCONOmiqUEs à CARACTèRE iNdUsTRiEL, ARTisANAL, TERTiAiRE OU dE REChERChE).

LE bUdgET gLObAL dE CEs OPéRATiONs dE REqUALifiCATiON EsT dE 12 millions d’euros.

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RAPPORT ANNUEL 2009

Des sAlons sous le siGne D’onlylyon

une présence fidèle et renforcée dAns les grAnds sAlons immobiliers

Comme chaque année, le Grand Lyon est présent sur les salons majeurs du secteur immobilier dont, en 2009, le Mipim, ExpoReal, le Mapic et le Simi. Sous la bannière OnlyLyon, le Grand Lyon a réunit ses partenaires afin qu’ensemble ils :• construisent la notoriété de l’agglomération aux niveaux natio­

nal et international pour renforcer son attractivité,• attirent les investissements et des projets d’implantation sur le

territoire.

Au Mipim, l’image d’une agglomération tendanceLe Mipim (Marché Mondial des Investisseurs Immobilier) reste le rendez-vous incontournable de l’immobilier. En 2009, plus de 18 000 personnes ont participé à l’événement dont 3 500 investisseurs. Le stand véhiculait l’image d’une agglomération tendance où il fait bon vivre et investir. L’évolution du quartier de la Part-Dieu, la stratégie hôtelière de l’agglomération et les grands projets des partenaires ont été promus.

Au Mapic, le retour du Grand LyonL’année 2009 a marqué le grand retour de la collectivité sur ce salon. Réunis sous la marque OnlyLyon, le Grand Lyon, la CCI, les managers de centre ville, Tendance Presqu’Île et Up in Lyon, ont valorisé le commerce lyonnais, présenté le nouveau Schéma Directeur d’Urbanisme Commercial, renforcé la qualité de la collaboration entre le Grand Lyon et ses partenaires et mené des rendez-vous de qualité avec les professionnels du secteur. A ExpoReal, la promotion des grands projets21 000 visiteurs ont parcouru ce salon majeur de l’immobilier, en octobre 2009, en Allemagne. Les projets Part-Dieu, Confluence, Gerland et le secteur de l’Hôtellerie ont fait l’objet de rendez-vous commerciaux très qualifiés.

Au Simi, le premier affichage physique de l’EurométropoleMalgré la crise, le Simi, qui a rassemblé plus de 18 000 visiteurs, est le seul salon a avoir connu une augmentation de son taux de fréquentation en 2009 par rapport à 2008. Il fut l’occasion du premier affichage de l’Eurométropole, unissant sur le même stand le Grand Lyon, la Capi et Saint-Etienne Métropole. Une plaquette de présentation commune a été distribuée et une conférence des 3 collectivités a réuni plus de 100 participants.

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ChiffREs CLés

L’AggLOméRATiON LyONNAisE REgROUPE 40 % de l’industrie frAnçAise des loisirs numériques, sOiT LA PREmièRE CONCENTRATiON d’ENTREPRisEs ET d’EmPLOis dU sECTEUR EN fRANCE. sELON UNE ENqUêTE dE L’EsPACE NUméRiqUE ENTREPRisEs, 80 % des dirigeAnts du rhône EsTimENT qUE LEs TiC AméLiORENT LEURs PERfORmANCEs.

Parmi les grands rendez-vous de ConnectLyon, on rappellera : • Entreprise numérique, le premier salon

des TIC en Rhône-Alpes, au service des entreprises,

• la biennale de la maison de Grigny, manifestation grand public, sur le thème « accès pour tous aux TIC, entre illusions et réalités »,

• les interconnectés, dédié aux collectivités locales qui souhaitent s’approprier les nouvelles technologies et en développer l’usage sur leur territoire,

• la Game connection, une convention d’affaires unique en son genre où se rencontrent éditeurs, distributeurs, et acheteurs de l’industrie du jeu vidéo,

• la Serious game expo, spécialisée dans les « jeux sérieux » utilisés par les entreprises pour mieux communiquer, former et vendre.

L’année 2009 a également marqué le début de la réflexion autour de la prise de compétence numérique du Grand Lyon.

ConnectLyon, vitrine de la filière numériqueConnectLyon est une partie intégrante de cette stratégie globale de soutien à la filière numérique. Pas moins de six événements liés au numérique se sont déroulés dans l’agglomération lyonnaise du 1er au 10 décembre 2009. Des jeux vidéos aux usages du numérique, l’ensemble de « l’écosystème » numérique a été représenté sous la bannière commune « ConnectLyon », qui donne plus de visibilité à cette filière et permet d’en faire une promotion plus efficace.

dU 1ER AU 10 déCEmbRE 2009CONNECTLyON : LE NUméRiqUE EN hAUT dE L’AffiChE

six événements, une bAnnière commune, une strAtégie globAle pour le numérique

Le Grand Lyon a développé une stratégie globale autour du numérique, dans l’objectif de faire de l’agglomération lyonnaise une métropole innovante, nourrie d’intelligence collective au service du bien être de tous.

Dans ce cadre, il s’agit notamment : • de faire du numérique l’une des

trois fillières de différenciation de l’agglomération, aux côtés des Sciences de la Vie et des Cleantech,

• de renforcer la cohérence des actions, construire une identité et une culture numérique communes,

• d’encourager l’émergence de nouveaux usages qui permettront aux Grands Lyonnais de mieux vivre ensemble, et proposer des services urbains innovants pour mieux gérer les ressources et les flux de l’agglomération.

AccompAGnersoutenir lA créAtion d’entreprises et d’emploiAfiN dE CONTRibUER à LA POURsUiTE dE LA CROissANCE mALgRé UN CONTExTE diffiCiLE, LE gRANd LyON A mis L’ACCENT sUR LE sOUTiEN AU TissU éCONOmiqUE LOCAL ET AUx ACTiviTés CRéATRiCEs d’EmPLOis, POUR UNE AggLOméRATiON PLUs dyNAmiqUE, PLUs à L’éCOUTE dEs ATTENTEs dEs ENTREPRisEs, mAis AUssi PLUs éqUiTAbLE. LA COmmUNAUTé URbAiNE dE LyON A CRéé AiNsi dEs RésEAUx dE TERRAiN, COmmE CELUi dEs dévELOPPEURs éCONOmiqUEs, qUi APPORTENT dEs RéPONsEs CONCRèTEs ET dEs sERviCEs « sUR mEsURE » AUx bEsOiNs dEs ENTREPRENEURs. LE gRANd LyON ET sEs PARTENAiREs CONTRibUENT égALEmENT à fACiLiTER LA RENCONTRE ENTRE LEs dEmANdEURs d’EmPLOi ET LEs EmPLOyEURs EN REChERChE dE COmPéTENCEs.

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RAPPORT ANNUEL 2009

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POUR UN dévELOPPEmENT éCONOmiqUE éqUiLibRé

le grAnd lyon soutient l’emploi et l’insertion pAr l’économie

Le Grand Lyon défend un développement économique conjuguant compétitivité et développement social, autour du lien, essentiel, entre croissance, emploi et insertion professionnelle. Ce lien est garant de la cohésion sociale et territoriale de l’agglomération.

Dans le contexte économique et social actuel, la collectivité souhaite amplifier la portée de sa politique d’insertion par l’économie afin de faciliter l’accès à l’emploi des publics qui en sont éloignés.

La communauté urbaine de Lyon assure un rôle de pilotage et d’ani-mation auprès des différents réseaux territoriaux et acteurs de l’emploi et de l’insertion professionnelle.

En particulier :

• par la mise en œuvre de la clause d’insertion dans les marchés publics (lire ci-contre)

• la lutte contre la fracture numérique,

• l’aide à la mobilité pour l’accès à l’emploi en structurant les opérateurs de la mobilité Emploi insertion par une offre de transport micro-collectif, le prêt de véhicules, l’aide à l’obtention du permis de conduire,

• le montage d’actions culturelles mobilisant un public éloigné de l’emploi,

• la mise en relation directe entre employeurs et candidats en inser­tion professionnelle et la lutte contre les discriminations, par les journées Dating emploi,

• en appuyant la création d’activités pour les personnes éloignées de l’emploi (avec Lyon Ville de l’Entreprenariat).

Zoom sur la clause d’insertion dans la commande publiqueL’article 14 du nouveau code des marchés publics offre la possibilité aux collectivités d’utiliser la commande publique pour favoriser les parcours d’insertion de personnes jusque là éloignées de l’emploi. Cette nouvelle disposition permet d’intégrer dans les appels d’offres une clause d’insertion.

Cette action est mise en œuvre de façon coordonnée par le Grand Lyon, le Sytral, les communes, les sociétés d’économie mixte (SEM), les bailleurs sociaux.

Parmi ces partenaires, le Grand Lyon est le plus important donneur d’ordre, avec 115 contrats de travail proposés, représentant 48 000 heures de travail.

L’objectif est de généraliser l’utilisation de cette clause à l’ensemble des marchés du Grand Lyon et de l’ouvrir aux services, pour permettre la féminisation des bénéficiaires et l’embauche de jeunes diplômés des quartiers.

ChiffREs CLés

• 115 contrAts de trAvAil PROPOsés gRâCE AUx COmmANdEs dU gRANd LyON, sOiT 48 000 heures dE TRAvAiL.• En 2009, l’offrE dE transport miCRO-COLLECTif, diTE TOmEO, EN diRECTiON dEs TRAvAiLLEUsEs fAmiLiALEs A géNéRé 26 000 heures de trAvAil, 6000 trAjets POUR 250 PERsONNEs EN iNsERTiON, dONT 39 % ONT ENsUiTE UN EmPLOi dURAbLE.• 373 personnes ONT béNéfiCié d’UNE ACTiON d’iNsERTiON PAR UNE ACTiON CULTURELLE.• lE dating Emploi a réuni 80 entreprises ET 600 cAndidAts, à givORs, CALUiRE ET CUiRE ET LyON 8E.

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un outil De proximité Au service Des entreprises

les développeurs économiques : Acteurs de terrAin Au plus près des besoins

Le réseau de développeurs économiques mis en place par le Grand Lyon répond à la volonté de la collectivité de mieux connaître les projets et les besoins des entreprises, afin d’être plus réactif dans la prise en compte de ces besoins. Il vise à fidéliser les entreprises sur le territoire en leur apportant des services spécifiques, propres au Grand Lyon, et permet de nourrir les réflexions stratégiques du Grand Lyon et des communes dans le domaine économique.

Dans un contexte de crise, le sens de la proximité, la capacité à tisser une relation de confiance avec le tissu local, la qualité de l’accompagnement des entreprises dans leurs problématiques (environnement urbain, développement, etc.) sont autant d’atouts pour maintenir le dynamisme de l’agglomération.

Un nouveau volet : les plans de revitalisation économiqueEn 2009, les développeurs économiques sont intervenus dans plusieurs domaines : • les plans de revitalisation économique (PRE), un volet nouveau

développé face à la crise qui, sur l’ensemble de l’agglomération, vise à garantir la bonne prise en compte du territoire dans les actions financées,

• l’implantation d’entreprises, dont le suivi de Dentressangle à Meyzieu, sur la ZAC des Gaulnes (190 emplois), OVE à Vaulx-en-Velin (100 emplois), et Azur Technologies à Dardilly (40 emplois),

• l’accompagnement d’entreprises, comme Samson à Vaulx­en-Velin, l’Institut de soudure à Vénissieux (par l’acquisition d’un terrain du Grand Lyon), et Belin Poput à Chassieu (démé-nagement du site, suite à un incendie),

• le développement de services collectifs, parmi eux le plan de développement inter-entreprises de la vallée de la chimie (31 entreprises, 8500 salariés concernés).

ChiffREs CLés

EN 2009, 800 entreprises ONT éTé RENCONTRéEs, sOiT 900 rendez-vous RéALisés PAR LEs 13 développeurs éCONOmiqUEs dU gRANd LyON.

iLs sONT, EN OUTRE, iNTERvENUs sUR : • 300 demAndes d’imPLANTATiON,• 550 Actions d’ACCOmPAgNEmENT,• 12 plAns dE REviTALisATiON éCONOmiqUE.

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RAPPORT ANNUEL 2009

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L’ensemble du site relève d’une démarche de développement durable. Il est en lien avec le reste de la ville par les modes de déplacements doux, notamment la ligne de tram T3. Sa réhabilitation exemplaire, avec des bâtiments neufs à la conception résolument contemporaine, marque le renouveau économique de ce quartier villeurbannais.

Pixel s’inscrit dans le cadre du pôle de compétitivité Imaginove, qui fédère plus de 200 entreprises en Rhône-Alpes dans les domaines du jeux vidéo, du cinéma, de l’audiovisuel, de l’animation et du multimédia, autour d’un objectif commun : développer les synergies entre ces filières et stimuler l’innovation des professionnels.

Créer des synergies, stimuler l’innovationIl permet à l’agglomération lyonnaise d’afficher son savoir-faire et son potentiel, en favorisant la convergence du cinéma, de l’audiovisuel et du jeu vidéo. Ce site accroît l’attractivité du territoire dans le domaine des industries créatives et participe à l’ambition de faire de l’agglomération l’une des places européennes de l’innovation et de la création au sens large.

L’objectif de ce site est triple :• positionner Lyon comme une métropole

de l’image,

• proposer une offre complète d’accompagnement des filières de l’image avec le pôle de compétitivité Imaginove,

• offrir un lieu d’implantation aux entreprises qui souhaitent bénéficier de ce dynamisme créatif.

5 févRiER 2009

inAugurAtion du pôle pixel à villeurbAnne, pierre AngulAire du développement de lA filière cinémA et Audiovisuel

Pixel, le pôle Cinéma et Audiovisuel et les deux nouveaux plateaux de tournage Lumière 1 et 2, inaugurés le 5 février 2009, offrent désormais un outil complet dédié à l’audiovisuel et à l’image, conçu pour répondre aux exigences des professionnels du secteur. Les deux nouveaux studios baptisés en hommage aux visionnaires et pionniers du cinéma, les Lyonnais Auguste et Louis Lumière, viennent s’ajouter au studio 24, dont le plus célèbre des locataires est Alexandre Astier (avec sa série Kaamelott, il assure un taux de remplissage de 80 %).

L’origine de ce projet revient au Grand Lyon, propriétaire du terrain des anciens Moulins de Strasbourg, à Villeurbanne, sur lequel ont été construits les studios de cinéma, les équipements techniques et les bureaux. Ce pôle, développé par Icade, s’appuie sur une forte mobilisation des acteurs locaux et régionaux, publics et privés.

innoverdévelopper des filières d’excellenceL’AggLOméRATiON LyONNAisE, TERRE bi-miLLéNAiRE, A TOUjOURs éTé UNE TERRE d’iNTELLigENCE, dE CRéATiviTé, dE hAUTE TEChNOLOgiE ET d’ExCELLENCE, qUi s’ExPRimE AUjOURd’hUi dANs sEs gRANds CENTREs dE REChERChE ET d’ENsEigNEmENT sUPéRiEUR, sEs PôLEs dE COmPéTiTiviTé RECONNUs mONdiALEmENT ET sEs PROjETs PORTEURs dE sENs ET d’AvENiR. fORT dEs ATOUTs hisTORiqUEs ET dE L’iNvENTiviTé dE sON TERRiTOiRE, LE gRANd LyON PROmEUT UN mOdèLE dE dévELOPPEmENT COmPéTiTif, RiChE dE syNERgiEs ENTRE LA REChERChE, LEs PmE iNNOvANTEs ET LEs gRANds gROUPEs iNTERNATiONAUx, EN PARTiCULiER dANs LE dOmAiNE dE L’ENviRONNEmENT ET dE LA gEsTiON OPTimiséE dEs REssOURCEs.

ChiffREs CLés

LA RéALisATiON dE PixEL A mObiLisé UN iNvEsTissEmENT dE 28 millions d’euros.2 studios nouveAux, dE 800 m2 ET 350 m2, viENNENT COmPLéTER L’OffRE dU sTUdiO 24 (900 m2).13 000 m2 dédiés à L’AUdiOvisUEL ET à L’imAgE.10 000 m2 d’éqUiPEmENTs ANNExEs : bUREAUx, LOCAUx d’ACTiviTés, LiEUx dE déTENTE ET dE REsTAURATiON.

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CLEANTEChs, L’AmbiTiON EUROPéENNE

trAnsformer les enjeux environnementAux en opportunité économique

Le Grand Lyon souhaite devenir une référence européenne en matière de cleantechs d’ici 2015, par le développement de technologies utilisant l’énergie, l’eau, et les matières premières avec plus d’efficacité, et en créant moins de déchets ou de toxicité.

Il s’agira ainsi de transformer la contrainte environnementale en opportunité économique.

La stratégie adoptée vise à miser sur les atouts, nombreux, du territoire. Il s’agit notamment :

• de travailler à partir d’une densité industrielle et scientifique importante déjà en mutation vers les cleantechs

• faire du Grand Lyon un territoire d’expérimentation grandeur réelle des solutions environnementales innovantes afin de les adapter au marché et usages de demain

• s’appuyer sur les niches de compétence du territoire (en matière d’énergie, air, bruit, qualité des sols, éclairage), et leur complémentarités avec les savoir-faire industriels historiques de la région lyonnaise.

Parmi les actions notables déjà engagées on peut citer :

• la constitution d’une équipe dédiée à la prospection d’entreprises cleantech au sein de l’Aderly, l’agence de développement économique de la région lyonnaise

• la participation et le soutien au projet Lyon Cité Campus, qui fera du Campus de la Doua le campus Lyon Tech spécialisé sur la recherche et l’activité économique dans le domaine des éco-technologies

• l’expérimentation de nouvelles solutions de transport : Velo’v, projet REAL d’intermodalité, …

• le développement d’une offre immobilière d’accueil d’entreprises sur des parcs et bâtiments exemplaires (Parc Technologique de Saint Priest, future tour InCity)

• l’aménagement d’éco quartiers : ZAC des Hauts de Feuilly, Remparts de Trion

• le projet de rénovation du tunnel de la Croix Rousse (lire également page 71)

La démarche Cleantech en actionOutre la présence du Grand Lyon au sommet mondial sur le climat de Copenhague, démarche « Lyon Cleantech » s’est concrétisée en 2009 par une série d’initiatives complémentaires :

• la finalisation du diagnostic stratégique des cleantechs sur le Grand Lyon. Il a permis d’identifier les atouts historiques du territoire, comme la chimie ou les transports, et les secteurs de niche, comme l’acoustique ou la dépollution des sols,

• l’élaboration d’un premier projet de développement, à partir du diagnostic réalisé, en ciblant notamment l’appui sur le potentiel existant, le dévelop pement de l’expérimentation et l’accentuation du lien entre Cleantech et qualité de vie,

• l’organisation des services « Lyon territoire d’expérimentation » : le Grand Lyon a ainsi servi de test pour la benne à ordures ménagères hybride, en partenariat avec Renault Trucks,

• le soutien aux premières opérations de structuration des niches (cluster lumière), et à l’organisation de manifestations (université d’été de l’envi ronnement, colloque à l’INSA),

• la réalisation du dossier de candidature pour la labellisation d’un nouveau pôle de compétitivité « Ecotech », déposé par Rhône-Alpes en octobre 2009, axé sur les questions d’efficacité énergétique dans le bâtiment, les infrastructures, le transport et l’industrie.

ChiffREs CLés

NOmbREs d’ENTREPRisEs dANs LE dOmAiNE dEs CLEANTECh :850 emplois : 49% dANs LE sECTEUR déChETs, 17% fiLièRE EAU, 16% fiLièRE éNERgiE.

DES INVESTISSEMENTS AU SERVICE DE L’INTELLIGENCEPLAn CAMPUS : 575 MiLLionS d’EURoS PoUR LES UnivERSitéS LyonnAiSES

Le projet Lyon Cité campus, retenu par l’État dans le cadre de l’opération campus, destiné à faire émerger douze sites à fort potentiel au niveau national, s’est vu attribuer 575 millions d’euros par l’État, en dotation de capital. L’ensemble des investissements est estimé à 717 millions d’euros, dans le cadre de partenariats public-privé. Le Grand Lyon, qui a soutenu le montage du projet aux côtés de l’Université de Lyon, s’est engagé à hauteur de 32 millions d’euros.

deux campus de niveau internationalL’ambition est de faire accéder les campus de Lyon Tech et Charles Mérieux (les 2 sites labellisés par l’État) aux standards internationaux d’accueil des étudiants et des chercheurs, de révéler leur potentiel scientifique et de les ouvrir aux milieux économiques. Lyon Tech - La Doua vise à devenir le campus de référence en matière de Cleantech au service du développement durable, avec une dimension éco-campus, par la qualité des rénovations et la mise en place d’une gestion de l’eau innovante.. Campus urbain en devenir, le campus Charles Mérieux regrou pera les établissements universitaires situées sur les quais du Rhône le quartier de Gerland, jusqu’au CHU Lyon-Sud. Intégré dans la ville, ce campus vise à favoriser la rencontre entre les biosciences et les sciences humaines et sociales.

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RAPPORT ANNUEL 2009

bilAn des pôles de compétitivité

L’agglomération lyonnaise compte cinq pôles de compétitivité, construits autour de filières d’excellence associant grandes entreprises, PME, établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche. L’année 2009 a été particulièrement riche, tant en ce qui concerne la consolidation et le développement des pôles, que le lancement de programmes innovants.

Lyonbiopôle (vaccins et diagnostic)Quelques événements marquants de 2009 : • la labellisation et le financement de 7 nouveaux projets dans

le cadre du Fonds Unique Interministériel (FUI), dont 4 accom-pagnés par le Grand Lyon.

• le lancement du projet SEPSIS : une plateforme d’analyses et de données plus de 1000 patients atteints de sepsis.

• le dépôt du projet européen RoK 4P­Med, autour d’une appro­che « biologie systémique et médecine » avec les clusters de Stockholm, Luxembourg, Edimburgh, Munich et Ljubljana.

• la mise en service de la phase 1 du Centre d’Infectiologie, hôtel à projets de R&D unique en Europe (taux d’occupation de 100 % à fin 2009).

• le projet acCInov, seule plateforme innovante en biotech santé labellisée en octobre 2009 par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi et la Caisse des Dépôts et Consi-gnations.

ChiffREs CLés

70 Adhérents dONT 52 PmE ET fiLiALEs dE gROUPEs.67 0000 emplois.69 projets de r&d LAbELLisés (169 m€ dE fiNANCEmENTs).

L’ENsEmbLE dE CEs PROjETs A dégAgé UN iNvEsTissEmENT gLObAL dE 419 m€ sUR LE TERRiTOiRE COUvERT PAR LyONbiOPôLE.

mONTANT dEs AUTORisATiONs dE PROgRAmmEs ENgAgé PAR LE gRANd LyON EN 2009 : 1,5 m€

Axelera (chimie-environnement)Quelques événements marquants de 2009 : • la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route technologique

avec la définition de 8 écosystèmes d’innovation. Quatre éco­systèmes ont déjà été crées en 2009 : Procédés éco-conçus / eau, air, sol, agri-agro / Bâtiment durable / Bio ressource.

• la poursuite de la dynamique d’innovation du pôle : démarrage de 3 programmes de pôle (Normacat, Ecopoly et Mega) et dépôt de 15 projets pour le FUI.

• le lancement de la phase d’internationalisation du pôle avec le développement de quatre partenariats avec des clusters européens, la participation à différentes missions et salons, l’accueil de délégations étrangères et la participation aux réseaux européens (ECREIN, EERN).

ChiffREs CLés

191 Adhérents dONT dEUx TiERs d’iNdUsTRiELs (50% dEs PmE) ET UN TiERs dU mONdE ACAdémiqUE (REChERChE + fORmATiON).22 000 emplois.238 progrAmmes de r&d LAbELLisés PAR LE PôLE.90 progrAmmes de r&d fiNANCés (298 m€, dONT 13 PROgRAmmEs dE PôLE (74 m€).10 projets d’implAntAtions ET d’éqUiPEmENTs (150 m€ d’iNvEsTissEmENT).mONTANT dEs AUTORisATiONs dE PROgRAmmEs ENgAgé PAR LE gRANd LyON EN 2009 : 1,5 m€

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Lyon Urban truck and Bus (transport en commun et fret)Quelques événements marquants de 2009 : • le financement de 2 projets (TREPS/ADETEL et CICLAMEN/IFP)

par le Grand Lyon pour respectivement 300 000 e et 364 934 e, pour un budget de R&D global de 4, 81M e.

• le lancement d’une phase de déploiement offensive du pôle, en particulier par le lancement de deux projets de démonstrateurs (Cityfret et Modulo-sys), la 1re édition des Journées Scientifiques du pôle (187 participants) et la réalisation d’un avant-projet pour la plateforme technologique « Transpolis ».

• la consolidation du Rhône Alpes Automotive Cluster avec, notamment, la mise en place d’un directeur et d’une feuille de route par axe, le renforcement du noyau d’adhérents, la reconnaissance du cluster comme ARIA (association régionale automobile), la signature d’une collaboration avec la PFA (Plateforme automobile) et l’intensification de la collaboration avec les 4 pôles de compétitivité automobile français.

ChiffREs CLés

fiN 2009, LE PôLE COmPTAiT 105 membres CONTRE 94 fiN 2008, sOiT UNE PROgREssiON dE 11,2 %. 12 000 emplois.82 projets ONT éTé LAbELLisés (252 m€ dE fiNANCEmENT dE PROgRAmmEs).mONTANT dEs AUTORisATiONs dE PROgRAmmEs ENgAgé PAR LE gRANd LyON EN 2009 : 600 000 €

imaginove (loisirs numériques)Quelques événements marquants de 2009 : • la labellisation et le financement de 15 projets, pour près de

18 millions d’aides publiques mobilisées. Le Grand Lyon a financé un projet de R&D dans le cadre du FUI (Fonds unique interministériel) : le projet GARDEN à hauteur de 200 000 euros.

• le développement commercial par la labellisation de 140 projets d’innovation commerciale ou déploiement international.

• l’affirmation de la fonction RH d’Imaginove, et l’augmentation de la demande de conseils de la part des adhérents, malgré un contexte marqué par une diminution des emplois et la rétractation de la demande de formation.

ChiffREs CLés

LA fiLièRE dE L’imAgE EN RhôNE-ALPEs EsT fORTE dE : • 650 entreprises qUi RéALisENT 1 129 m€ dE ChiffRE d’AffAiREs ET REPRésENTENT 12 700 EmPLOis ;• 23 lAborAtoires dE REChERChE ;• 28 formAtions LiéEs à L’imAgE.LyON gAmEs REPRésENTE 1 000 emplois.mONTANT dEs AUTORisATiONs dE PROgRAmmEs ENgAgé PAR LE gRANd LyON EN 2009 : 200 000 €

techtera (textile et habillement)Quelques événements marquants de 2009 : • le renforcement du nombre d’adhérents (103) ;• l’accompagnement de 35 projets et de 15 projets labellisés ;• le renforcement de l’équipe par 2 embauches, ce qui porte

l’effectif à 5 personnes ;• l’attribution de 24,5 millions d’euros de financement pour la R&D• un développement international vers 5 pays cibles (Japon,

Allemagne, Corée du Sud, Canada, Tunisie).

ChiffREs CLés

103 d’Adhérents, dONT 78% d’iNdUsTRiELs ET 70% dE PmE.4000 emplois.LA RégiON REPRésENTE : 65 % dE LA CAPACiTé dE PROdUCTiON fRANçAisE, 12.5 % dU TONNAgE EUROPéEN, 10 000 EmPLOis qUALifiés, 2 milliArds d’euros dE ChiffRE d’AffAiREs, 140 pmi sigNifiCATivEs ET dEs gROUPEs iNTERNATiONAUx (PORChER, hExCEL, fERRARi, ThUAsNE, gibAUd, gANzONi). mONTANT dEs AUTORisATiONs dE PROgRAmmEs ENgAgé PAR LE gRANd LyON EN 2009 : 200 000 €

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RAPPORT ANNUEL 2009

Alors que la quasi-totalité des festivals se concentre dans un seul lieu, le Festival Lumière a mobilisé l’ensemble du territoire du Grand Lyon, salles de cinéma mais aussi lieux plus insolites (maison d’arrêt de Corbas, théâtre du Vieux-Givors). Deux communes, par exemple, se sont distinguées par des initiatives originales : Neuville-sur-Saône, qui a baptisé sa halte fluviale « des Frères Lumière », et Saint-Genis Laval, avec un atelier vidéo autour de Georges Méliès.

ET LA LUmièRE fUT

le grAnd lyon rAyonne Avec le premier festivAl lumière

Avec le festival Lumière, dont ce fut la première édition en octobre 2009, l’agglomération lyonnaise, berceau du 7e art, poursuit un triple objectif :

• proposer une offre culturelle de qualité à partager avec le grand public,

• renforcer le sentiment d’appartenance des habitants au Grand Lyon,

• favoriser le rayonnement national et international de la métropole,

• générer des retombées sur l’économie locale.

Le festival Lumière s’est affirmé, dès sa première édition, comme une manifestation exigeante et populaire, originale et de grande qualité. Le grand public a répondu massivement présent, ainsi que de nombreuses personnalités du cinéma. Les trois séances spéciales, à la halle Tony Garnier et à l’Amphithéâtre, ont eu lieu à guichets fermés.

Un fort écho médiatique, y compris à l’internationalL’événement a largement contribué à promouvoir « Lyon, ville de cinéma », tant par le lien fort de l’agglomération avec l’histoire du 7e art, que par sa volonté de célébrer et transmettre l’amour du cinéma d’aujourd’hui.

La venue de Clint Eastwood, invité d’honneur, et la soirée de remise du prix Lumière, ont été largement relayés par la presse et la télévision. Plus généralement, les médias ont souligné la qualité des films présentés et l’inscription de la manifestation dans le territoire, véhiculant une excellente image du festival.

rAyonners’Affirmer comme une métropole de référenceLEs gRANds évéNEmENTs ORgANisés sUR L’AggLOméRATiON, qU’iLs sOiENT dEsTiNés AU gRANd PUbLiC OU AUx PROfEssiONNELs, ONT CONTRibUé à RENfORCER LA RECONNAissANCE ET LE RAyONNEmENT dE NOTRE méTROPOLE. LE sUCCès dE LA PREmièRE édiTiON dU fEsTivAL LUmièRE A PERmis dE vALORisER L’idENTiTé dE L’AggLOméRATiON LyONNAisE COmmE LE bERCEAU dU 7E ART, mAis AUssi LE LiEU dE LA TRANsmissiON dE L’AmOUR dU CiNémA. L’iNTENsiTé dE sEs RELATiONs AvEC sEs PARTENAiREs AU NivEAU mONdiAL, LA CAPACiTé dU gRANd LyON à êTRE fORCE dE PROPOsiTiON AU sEiN dEs RésEAUx iNTERNATiONAUx, fONT dE LA méTROPOLE UN ACTEUR dE RéféRENCE dANs LE CONCERT dEs gRANdEs AggLOméRATiONs mONdiALEs.

ChiffREs CLés

68 films PROjETés, LORs dE 152 séAnces, dANs 25 communes dU gRANd LyON (58 LiEUx PARTiCiPANTs AU fEsTivAL, dONT 35 sALLEs dE CiNémA).40 000 spectAteurs EN 5 jOURs, 2 900 LORs dE LA REmisE dU PRix LUmièRE à CLiNT EAsTwOOd, à L’AmPhiThéâTRE.UN TAUx dE sATisfACTiON dE 97 % (ET 99 % d’iNTENTiON dE PARTiCiPER à LA PROChAiNE édiTiON).71 personnAlités PRésENTEs, 500 professionnels dU CiNémA,240 journAlistes, 450 Articles PUbLiés, 38 dANs LA PREssE iNTERNATiONALE.

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foc

us LA vOix dEs gRANdEs viLLEs EUROPéENNEs

le grAnd lyon, force de proposition dAns le réseAu eurocities

Le réseau EUROCITIES se veut la voix des grandes villes euro-péennes auprès des institutions communautaires sur tous les aspects du droit, des politiques et des programmes commu-nautaires. Structuré en sept forums et groupes de travail thé-matiques, il constitue une plateforme de partage d’idées, d’ex-périences, et de développement de solutions innovantes, au service d’un vaste éventail de politiques publiques (environne-ment, services publics, transport, nouvelles technologies, etc.)

Clusters et marketing territorial Depuis fin 2008, le Grand Lyon préside un groupe de travail consacré aux clusters. Celui-ci réunit dix villes du réseau EUROCITIES, afin d’échanger sur les bonnes pratiques de soutien des collectivités auprès de leur clusters. Les réunions

d’experts européens sur ces questions ont ainsi abouti d’une part à l’analyse des politiques de soutien auprès des clusters dans les villes européennes, d’autre part à la rédaction d’un guide sur les fonds européens susceptibles d’être mobilisés pour soutenir le développement des clusters.

Par ailleurs, lors du forum d’EUROCITIES consacré au dévelop-pement économique en octobre 2009, le Grand Lyon a proposé la création et le pilotage d’un groupe de travail sur l’attractivité des villes et le marketing territorial. Avec un certain succès : 38 villes ont manifesté leur intérêt pour cette thématique. Ce nouveau groupe va s’intéresser aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer l’attractivité des villes et échanger sur les « politiques de marque », dans le but d’établir un guide des bonnes pratiques et un baromètre de l’attractivité des villes.

AllemAGne

une mission officielle dAns quAtre grAndes villes

En octobre 2009, le président du Grand Lyon s’est rendu dans quatre des principales villes allemandes.Tout d’abord à Münich, où le Grand Lyon a participé au salon Exporeal de Münich, le plus grand salon européen de l’immobilier d’entreprise.Ensuite à Leipzig, où le président du Grand Lyon a participé à la célébration du 20e anniversaire de la Révolution Pacifique.La visite engagée à Hambourg a par ailleurs permis de découvrir la Hafen City, projet phare qui trouve de nombreuses correspondances avec Lyon Confluence. Enfin, le déplacement à Berlin était motivé par le dévoilement de la plus grande gare à niveaux d’Europe, un exemple instructif de réha bilitation d’une gare conçue comme un centre d’activité com merciale et plus seulement comme un lieu de transit.

jApon

une délégAtion pour un double AnniversAire

Le président du Grand Lyon a conduit au Japon une délégation de 50 personnes, responsables et

élus de l’agglomération, investies dans le développement écono-mique, l’enseignement su pé rieur, la gastronomie et la culture, pour marquer un double anniversaire : les 50 ans du jumelage de Lyon avec Yokohama et les 150 ans des premiers contacts entre Lyon et le Japon autour du commerce de la soie. Cinq villes ont reçu la visite de la délégation lyonnaise : Osaka, Kyoto, Tokyo, Yokohama et Sendaï. Ce déplacement, effectué dans un contexte de crise, a permis de consolider les implantations d’entreprises japonaises en région lyonnaise et de développer des partenariats dans des secteurs porteurs comme les cleantechs, les industries créatives ou la gastronomie.

BiennAle D’Art contemporAin

un rendez-vous du grAnd public et des professionnels du monde entier

La 10e biennale d’Art Contemporain, du 16 septembre 2009 au 3 janvier 2010, a attiré 165 000 visiteurs, soit une hausse de fréquentation de 12 % par rapport à 2007. La moitié de ces visiteurs étaient des jeunes de moins de 26 ans. Cette biennale, sous le commissariat du critique d’art chinois Hou Hanru, a été consacrée au « spectacle du quotidien », une thématique déclinée en quatre volets : La magie des choses, Vivons ensemble, L’éloge de la dérive, Un autre monde est possible. 56 artistes ou collectifs ont été exposés, de 28 nationalités différentes. Cette biennale a rassemblé en outre 40 créations inédites.

Si le succès populaire a été au rendez-vous, cette manifestation a attiré également les professionnels du monde entier : 1001 journalistes venus de 22 pays ont été accueillis (et 6 rencontres presse ont eu lieu en amont, à Berlin, Milan, Venise, Londres, New York, Bâle), par ailleurs, 5300 professionnels de l’art ont été au rendez-vous, originaires de 31 pays (dont plus de 200 directeurs d’institutions culturelles et 80 collectionneurs). Enfin, la 10e biennale d’art contemporain a été accompagnée du projet « Veduta » : trois artistes internationaux ont été accueillis en résidence pour construire, par des projets avec les habitants, un dialogue avec l’art dans des territoires du Grand Lyon en renouvellement urbain : Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne et Décines en collaboration avec le Grand Parc de Miribel, et Lyon 8e.

ChiffREs CLé

LE RésEAU EUROCiTiEs REgROUPE PLUs dE 130 métropoles, dANs 30 pAys EUROPéENs.

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RAPPORT ANNUEL 2009

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officiel à cette coopération, en signant le 4 décembre 2009 un « mémorandum of understanding », qui exprime leur volonté de coopérer dans les domaines de l’industrie et du commerce, de la culture, de la politique sociale. L’objectif : échanger leurs expériences entre administrations et participer ensemble à des réseaux internationaux.

Echange de bonnes pratiquesDans le secteur économique, cette coopération vise à renforcer leurs relations dans le domaine automobile et le secteur des transports urbains (via le pôle automobile Rhône-Alpes et le pôle de compétitivité Urban Truck and Bus). C’est aussi l’occasion pour Lyon et Göteborg d’échanger leurs bonnes pratiques en matière d’entrepreneuriat,

4 déCEmbRE 2009

mémorAndum entre lyon et göteborg une coopérAtion lArge et renforcée (économie, culture, sociAl, internAtionAl)

La coopération entre l’agglomération lyonnaise et Göteborg, entreprise dans les années 90, notamment par la présence de Renault Trucks et d’AB Volvo dans les deux villes, s’est progressivement intensifiée et étendue à d’autres secteurs d’activité. Le partenariat de longue date entre l’Aderly et le pôle d’affaires de Göteborg a particulièrement consolidé les liens entre les deux villes.

Les ville de Göteborg, de Lyon et le Grand Lyon ont donné un tour plus

coopérersusciter une dynAmique de réseAu internAtionAl solidAirePOUR êTRE sOUTENAbLE ET éqUiTAbLE, LE dévELOPPEmENT éCONOmiqUE NE PEUT qU’ALLER dE PAiR AvEC LE dévELOPPEmENT hUmAiN, EN PARTiCULiER PAR LEs éChANgEs ENTRE LE NORd ET LE sUd. PORTEUR dEs vALEURs hUmANisTEs qUi imPRègNENT sON hisTOiRE, LE gRANd LyON dévELOPPE dEs RELATiONs éTROiTEs, fAiTEs dE sOLidARiTé ET dE PARTENARiAT, dANs sEs RELATiONs bi-LATéRALEs OU AU sEiN dE gRANdEs ORgANisATiONs iNTERNATiONALEs. L’ExPERTisE méTROPOLiTAiNE A CONdUiT LE gRANd LyON à PRENdRE UNE PLACE dE LEAdER dANs LA RéfLExiON ET LEs ACTiONs dANs LE dOmAiNE dE L’EAU ET dU dévELOPPEmENT dURAbLE.

LyON-OUAgAdOUgOU

15 Ans de coopérAtion et deux nouveAux projets pilotes

Le Grand Lyon et la ville de Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso, ont fêté leurs quinze ans de coopération, lors d’une visite du président du Grand Lyon, en mars 2009. Cette coopération a fortement évolué au cours des dernières années, avec notamment la mobilisation de partenaires financiers, de l’Agence française de développement et de l’Union européenne, sur des projets concrets d’amélioration des conditions de vie des habitants de Ouagadougou.

Pour un développement durableEn 2009, la ville de Ouagadougou, avec le soutien du Grand Lyon, a ainsi lancé deux projets pilotes financés chacun par l’Union européenne.

Le premier concerne le traitement et la valorisation des déchets par une approche économique. Il s’agit de travailler sur la mise en place à grande échelle d’une filière de traitement et de valorisation des déchets, potentiellement créatrice d’emplois, tout en apportant des réponses concrètes à la gestion des ordures ménagères à Ouagadougou.

Le second s’inspire du dispositif « politique de la ville » découvert lors d’une mission dans le quartier de la Duchère. C’est un projet de développement urbain participatif dans deux quartiers de Ouagadougou : avec l’aide d’une équipe d’agents de développement local et la participation des représentants des quartiers Goughin, il vise à identifier et mettre en œuvre des actions de promotion de la santé, de l’éducation, du développement économique et de la sécurité urbaine.

Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre de l’agenda 21 de la ville de Ouagadougou, réalisé avec l’appui de l’agence d’urbanisme de Lyon.

Enfin ce partenariat a élargi son champ de coopération vers le secteur culturel avec une collaboration des ateliers Frappaz, à Villeurbanne, qui ont placé le Burkina Faso à l’honneur de l’édition 2009 du festival « Les Invites », et ont accueilli des artistes burkinabés en résidence pendant plusieurs semaines.

de marketing urbain et des Cleantech.

Les collectivités souhaitent également coopérer en matière culturelle, avec le développement de projets conjoints et l’échange d’expériences de grandes manifestations sur la lumière. Le Grand Lyon et Göteborg partageront leur expérience dans le domaine de la prévention de l’exclusion sociale.

Enfin, la mobilité des étudiants entre les universités de Göteborg et Lyon sera intensifiée.

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Le 5e forum Mondial de l’eau, à istanbul191 États se sont engagés, lors du sommet de Johannesburg (2002), à réduire de moitié la part de la population mondiale n’ayant pas accès à l’eau, d’ici 2015. La communauté urbaine de Lyon a décidé de contribuer à cet effort en apportant une aide financière aux collectivités locales des pays du Sud pour développer leurs infrastructures d’accès à l’eau potable et l’assainissement. En mars 2009, le Grand Lyon a participé au 5e forum mondial de l’eau, à Istanbul. Cette opération a donné lieu à : • la conclusion d’un accord de coopération concertée avec le

Liban Nord pour la gestion de l’eau• la signature du pacte d’Istanbul, paraphé par plus de

500 villes, en vue de développer des stratégies de gestion de l’eau adaptées aux changements de notre planète et contribuer au développement durable

• la nomination de Lyon, ville « championne » sur le thème « eau et santé ».

rencontres internAtionAles sur l’eAu

le grAnd lyon conforte sA position de référence en mAtière d’eAu potAble et d’AssAinissement

Jeunesse en action : demain l’eau en partageEn 2009, le Grand Lyon a élaboré un projet cofinancé par le programme européen « Jeunesse en action, jeunesse dans le monde », visant la citoyenneté active des jeunes. Ce projet, intitulé « demain, l’eau en partage », a organisé un dialogue interculturel sur la thématique de l’eau, par un programme d’échanges entre soixante jeunes de six villes unies par des liens de coopération : Ouagadougou, Bamako, Porto Novo, Turin, Barcelone et Lyon. Un blog dédié et deux séminaires, à Ouagadougou et à Lyon, ont permis aux jeunes africains et européens de se rencontrer, de prendre conscience de l’importance de la bonne gestion de l’eau, patrimoine universel, et de mieux comprendre leurs sociétés et cultures respectives. Un carnet de voyage et deux films retracent cette expérience.

Conférence de l’Union pour la Méditerranée, à LyonL’Union pour la Méditerranée (UpM), organisation intergou-ver nementale à vocation régionale, composée de 44 pays membres du pourtour méditerranéen, vise à réduire les écarts de développement entre les pays de cette région et œuvre en particulier dans le domaine de l’environnement (eau, énergie solaire, dépollution).L’engagement du Grand Lyon lors du forum d’Istanbul a motivé le choix de notre agglomération pour recevoir et organiser la conférence internationale de l’Union pour la Méditerranée (UpM),

en novembre 2009, consacrée aux contributions des autorités locales et régionales à la stratégie pour l’eau. Cette conférence, qui a réuni 250 participants, de 25 pays membres de l’UpM, a permis de présenter les actions de coopération des villes et régions dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, de faire émerger des recommandations pour la stratégie méditerranéenne de l’eau, et explorer les possibilités de financement de projets par des fonds internationaux (Banque Mondiale, Union européenne, Agence française de développement). Cette manifestation a renforcé le rôle des autorités locales au sein de l’UpM, autorités locales qui seront des acteurs essentiels lors du prochain forum de l’eau, à Marseille, en 2012.

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RAPPORT ANNUEL 2009

ANTiciPER

diALOgUER

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AméNAgER

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2

Le Grand Lyon s’est engagé dans la construction d’une agglomération attractive mais aussi durable, dynamique et à taille humaine, active et agréable à vivre, qui réponde aux besoins d’aujourd’hui et aux défis de demain. Pour concilier ces enjeux et bâtir une métropole équilibrée, la collectivité a orienté ses actions en faveur de la création d’un espace urbain multipolaire, qui mêle quartiers d’habitation, zones d’emplois, activités industrielles, commerciales ou tertiaires, centres d’enseignement et de recherche, pôles de loisirs et de culture, grands projets et aménagements de proximité, tout en assurant la préservation d’espaces naturels. La question de la mobilité est essentielle dans cette stratégie d’agglomération, qui doit passer par le développement de modes doux, adaptés et sécurisés, qui permettent à chacun de bouger selon ses besoins, ses moyens et ses désirs. Cette ambition pour la métropole ne peut se concrétiser que si elle est partagée, d’où l’importance des lieux de réflexion prospective et des espaces de débats citoyens qui enrichissent la démocratie au quotidien et permettent de construire ensemble l’avenir.

Piloterconstruire l’agglomération d’aujourd’hui et de demain

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RAPPORT ANNUEL 2009

Le Grand Lyon à CopenhagueLa collectivité était présente du 9 au 17 décembre à Copenhague, lors du sommet mondial sur le Climat. Il faut retenir notamment la participation du Grand Lyon et de la ville de Lyon au Sommet des cent maires sur le climat, à l’invitation de leur homologue de Copenhague. L’agglomération a ainsi présenté son engagement en matière de lutte contre le réchauffement climatique par des expériences comme celle de Vélo’v.

Malgré l’échec global des négociations intergouvernementales, ce Sommet des maires de Copenhague a confirmé la capacité de mobilisation des villes sur ces enjeux, à l’échelle internationale.

Le Grand Lyon intervient à son échelle sur les activités et le patrimoine propres à l’institution, qui représentent 5 % du CO2 émis sur le territoire (STEP, UIOM, bâtiments, etc.). Les politiques publiques menées par Grand Lyon peuvent agir sur environ 20% des émissions de CO2 du territoire. Les 75% restants doivent être réduits dans le cadre d’une large démarche partenariale, dont la diffusion du diagnostic climat a constitué la première étape.

chiffREs cLés

7.5 millions de tonnes dE cO2 ONT éTé émisEs sUR LE TERRiTOiRE dU gRANd LyON EN 2003, sOiT UN PEU PLUs 6 tonnes EN mOyENNE PAR hAbiTANT.cE NivEAU d’émissiONs REPRésENTE 2 % dEs émissiONs dE cO2 dE LA fRANcE.LEs émissiONs dE gEs dANs LE gRANd LyON PROviENNENT : • à 41% de l’industrie,• à 29 % du transport,• à 30 % de l’habitat et des bâTimENTs TERTiAiREs.

L’année 2009 a connu, avec la publication du diagnostic climat, une étape décisive dans la mobilisation du Grand Lyon face aux enjeux mondiaux du réchauffement climatique, par la construction d’une agglomération sobre en carbone. Il s’agit d’atteindre les objectifs chiffrés adoptés par le Grand Lyon : le principe des 3X20 d’ici 2020 (moins 20 % pour les émissions de GES et la consommation d’énergie, porter à 20 % la part des énergies renouvelables). Et ce, dans la perspective de diviser par quatre les émissions de GES d’ici 2050, afin de limiter l’augmentation du réchauffement climatique à + 2 %.

Un premier outil vers une agglomération sobre en carboneLe Diagnostic Climat, rendu public en septembre 2009, à deux mois du sommet de Copenhague, est la première étape du Plan Climat. C’est un outil de partage des connaissances : pour agir ensemble, chaque acteur du territoire doit bénéficier de données claires et identiques.

Le Diagnostic Climat est un appui pratique pour :

• mieux connaître le réchauffement climatique, phénomène mondial qui s’observe aussi à l’échelle locale,

• identifier les provenances des émissions de GES dans l’agglomération, les consommations d’énergie et le potentiel de développement des énergies renouvelables,

• définir les pistes d’actions par secteur en s’appuyant sur les bonnes pratiques et dimensionner les marges de progression.

septembre 2009 un engagement contre le réchauffement climatique

Face au changement climatique, les villes (plus de la moitié de la population mondiale et 80 % des Européens), ont une responsabilité et un rôle particuliers. Sources importantes d’émissions de gaz à effet de serre (GES), les grandes agglomérations sont également le lieu pour conduire collégialement les actions nécessaires à leur réduction. Le Grand Lyon a inscrit la protection de l’environnement au centre de ses politiques publiques, de son organisation interne et des relations qu’il entretient avec ses partenaires. Il agit ainsi en transversalité sur tous les leviers d’action dont il dispose (gestion du bâti, déplacement, SCOT, etc.).

AnticiPerconcevoir une métropole durablesi LE gRANd LyON AgiT POUR LE qUOTidiEN dE sEs hAbiTANTs, iL iNscRiT systématiquement ses actions dans une perspective à long terme, afin d’anticiper et élaborer aujourd’hui les réponses qui se poseront à l’avenir POUR L’AggLOméRATiON. cAR LA RéUssiTE dU dévELOPPEmENT dURAbLE PAssE PAR LA NécEssiTé d’êTRE TOUjOURs PRécURsEUR. L’AchèvEmENT dU diAgNOsTic cLimAT, LA fiNALisATiON dU dOcUmENT d’ORiENTATiONs géNéRALEs dU scOT, L’ANimATiON dE scèNEs dE diALOgUE cONsAcRéEs AU dévELOPPEmENT dURAbLE, sONT AUTANT d’OUTiLs mis EN PLAcE PAR LA cOLLEcTiviTé AfiN qUE NOTRE AggLOméRATiON gARdE UNE LONgUEUR d’AvANcE, POUR AssURER L’éPANOUissEmENT dE TOUs dANs UN ENviRONNEmENT PROTégé.

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dERNièRE LigNE dROiTE vERs L’AdOPTiON dU scOT

adoption du document d’orientations générales et arrêt du projet

L’élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l’agglomération lyonnaise est entrée dans sa phase de finalisation en 2009, avec l’aboutissement du document d’orientations générales (DOG) et l’arrêt du projet au mois de décembre, par le Syndicat mixte d’études et de programmation de l’agglo­mération lyonnaise (Sepal).

Le projet arrêté rassemble toutes les pièces constitutives du dossier, le rapport de présentation, le projet d’aménagement et de développement durable « PADD » et le DOG.

Ce document énonce clairement les objectifs et les orientations de l’agglomération pour les vingt ans à venir : multipolarité et préservation des espaces naturels et agricoles, mixité, densité urbaine et qualité de vie.

Dernière pièce constitutive du SCOT, le DOG est le document qui rassemble les prescriptions réglementaires pour la mise en œuvre des choix énoncés dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Ce document guidera les orientations et les règles des documents de planification ou de programmation dits de rang inférieur comme les Plans locaux d’urbanisme, Plans locaux de l’habitat, Plans de déplacements urbains…

Un outil au service du développement durableLe Dog s’organise autour de plusieurs grands principes d’aménagement, qui se déclineront dans le temps sur chaque territoire :

• L’équilibre entre ville et nature

Les prescriptions du DOG permettront de pérenniser les espaces naturels, agricoles et forestiers face à la pression urbaine. Le document identifie des territoires non urbanisables, reliés au sein d’un « réseau vert », assurant la production de ressources, les continuités biologiques et paysagères, et en capacité d’offrir des espaces de loisirs et de détente aux habitants de l’agglomération.

• La gestion durable des ressources

Le DOG adopte le principe de précaution, d’économie et de préservation des ressources : protection des zones humides et des secteurs de captage d’eau potable, réduction des nuisances sonores, des économies d’énergie dans le transport et l’habitat correspondant aux objectifs du Plan climat (lire le chapitre page 38), gestion durable des déchets. Enfin, il renforce les critères environnementaux dans les choix d’aménagements, public ou privés.

• La mixité, la densité et la qualité urbaines

Afin d’accueillir de nouveaux habitants tout en limitant la consommation du foncier, le DOG préconise l’émergence de nouvelles formes urbaines adaptées aux aspirations individuelles (espaces extérieurs privatifs, etc.) avec des exigences environnementales renforcées, des espaces publics de qualité et des services de proximité, en particulier la bonne desserte en transports en commun et l’offre commerciale.

• Le développement économique

Le DOG organise les conditions nécessaires pour renforcer la compétitivité internationale de l’agglomération, son accessibilité, son dynamisme com­mercial et son rayonnement universitaire.

Un recueil de contributions et d’avis a été organisé de février à l’été 2009, auprès des collectivités adhérentes du SEPAL, de ses partenaires, des SCOT voisins, du conseil de développement et des territoires, représentés par des commissions territoriales.

Dans ce cadre, le Grand Lyon a pu émettre un certain nombre d’observations pour faire évoluer le document et préciser certaines orientations.

chiffREs cLés

LE scOT dE L’AggLOméRATiON LyONNAisE REgROUPE 72 communes, sUR 730 Km², 1,32 millions d’habitants, ET 680 000 emplois.

L’AggLOméRATiON LyONNAisE dEvRAiT AccUEiLLiR 150 000 nouveaux habitants d’ici 2030 ET LE dOg AffichE 2000 hectares réservés pour l’accueil des activités écONOmiqUEs.

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RAPPORT ANNUEL 2009

Les assises du développement durableUn colloque a été organisé sur le thème « Salariés, entreprises, territoires : tous mobilisés pour vos déplacements », par le Grand Lyon le 19 janvier 2009, dans le cadre des Assises du développement durable, en partenariat avec l’Ademe, la Région Rhône­Alpes et le Sytral.Son objectif : présenter les démarches de Plans de Déplacements Inter­entreprises mis en place sur le territoire du Grand Lyon, qui ont regroupé plus de 4OO entreprises volontaires. Cette journée a notamment abordé les questions de diagnostics de déplacement entrepris par 400 entreprises de l’agglomération lyonnaise. Elle a également mis en valeur les exemples de bonnes pratiques territoriales, en s’appuyant notamment sur des témoignages de chefs d’entreprises. Les actes de cette journées sont disponibles sur : http://www.espacedestemps.grandlyon.com/_Expérimenter/mobilite.htm

L’observatoire du développement durableLe Grand Lyon intègre à sa politique d’urbanisme la notion de trame verte, c’est à dire un réseau d’espaces naturels ou agricoles peu ou pas bâtis, qui relient la périphérie aux centres urbains. Le service observation et valorisation des données a procédé à l’actualisation de l’état de cette trame (jusqu’alors établi sur des données de 1997) pour le compte du service écologie, avec des données de 2005­2007 et l’intégration de Givors et Grigny. Par ailleurs, l’observatoire du développement durable a réalisé et publié en 2009 le référentiel d’indicateurs économiques, dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à l’agence d’urbanisme.

Bâtir ensemBle une AgglomérAtion durABle

des outils d’anticipation et lieux de réflexion pour un avenir respectueux de l’environnement

Le club du développement durableLe Club du Développement Durable est une scène originale de dialogues, d’échanges, qui a pour objectif d’éclairer et dynamiser les 57 communes de l’agglomération sur les thématiques du développement durable. Créé en 2006, le club est un axe majeur de l’Agenda 21 communautaire, regroupant élus et techniciens. De plus en plus de communes s’engagent sur ces démarches et le nombre croissant de participants aux rencontres du club témoigne de cet intérêt.Quatre plénières se sont tenues en 2009 autour des questions suivantes : • coopération décentralisée (co-développement durable), • présentation du volet social de l’observatoire du développement

durable,• élaboration de Plans Énergie - Climat communaux : complé-

mentarité entre les communes et le Grand Lyon • révision de la Charte de l’arbre, recueil de l’avis des communes

et mise en place des groupes de travail. Une évaluation de chaque séance a été proposée pour être au plus près des attentes des communes et bâtir ensemble les séances à développer en 2010, notamment autour d’ateliers thématiques, selon le souhait des communes participantes. L’ensemble des travaux du Club est publié sur l’extranet « Grand Lyon Territoires », dans une rubrique spécifique accessible par tous les membres. Une subvention européenne du FEDER a été obtenue pour asseoir la communication et le rayonnement du Club du Développement Durable.

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La Mission écologie urbaineEn 2009, l’action de la mission écologie urbaine s’est distinguée dans deux volets importants : la publication du plan bruit et la politique de préservation des espaces naturels.

• Le plan bruitPublié courant 2009, le plan Bruit se donne pour objectif de réduire le bruit à sa source, d’aménager une ville respectueuse de l’environnement sonore, de permettre à chacun de pouvoir disposer d’une zone calme, ainsi que d’informer et de sensibiliser la population.Cette étude permet une analyse fine des causes de bruit, grâce à une cartographie qui précise notamment les périodicités du bruit, les points noirs, les zones à préserver.Le développement de ces outils et méthodes a obtenu le soutien de la Région Rhône-Alpes et de l’État. La mise en œuvre d’un réseau permanent de mesure du bruit est le fruit de la collaboration entre le Grand Lyon et Acoucité, association créée à l’initiative de la communauté urbaine.

• Un programme d’action pour préserver les espaces naturels En 2009, la réflexion sur le territoire du Grand Lyon en termes de préservation des espaces agricoles et naturels péri­urbains a abouti à la définition d’un programme d’actions, en relation avec l’élaboration du SCOT. Ce programme s’inscrit dans l’objectif de créer les conditions favorables au maintien d’une agriculture péri­urbaine viable, d’améliorer les relations entre l’urbain et le rural et de participer activement à la qualité des espaces agricoles et naturels.Sur ces orientations, un projet stratégique pour l’agriculture et le développement durable (Psader) a été engagé avec la région Rhône­Alpes.

La Métropole des savoirs Le Grand Lyon a lancé en 2009 une politique « métropole des savoirs » du Grand Lyon, qui a pour objectif de reconnaître, faire rencontrer et rayonner la diversité des savoirs du territoire. Elle a choisi, dans un premier temps, de se focaliser sur les domaines de compétence et les projets du Grand Lyon : • enrichissement de certains projets communautaires grâce

à l’apport de savoirs complémentaires (recherche, regard artistique, dispositif de mobilisation des citoyens) ;

• meilleure lisibilité des sciences humaines et sociales dans la métropole ainsi que des partenariats de recherche du Grand Lyon ;

• soutien à l’organisation de débats et conférences dans l’agglo-mération, etc.

L’année 2009 a été marquée par la définition du champ d’intervention de cette nouvelle politique, dans le cadre du comité de pilotage mis en place par Jean­Paul Bret, premier vice­président du Grand Lyon. Parmi les activités conduites, on peut citer : • la réalisation d’un repérage des activités en sciences humaines

et sociales dans la métropole Lyon / Saint­Etienne ;• le soutien à Doc Forum, dans sa démarche de mise en relation

des communautés des savoirs de l’agglomération lyonnaise et lors de l’organisation des entretiens avec Michel Serres et Yves Coppens ;

• l’appui au volet société civile du Plan climat : workshop avec l’école nationale des Beaux­Arts de Lyon, enquête sur les « héros ordinaires » (repérage d’initiatives citoyennes sobres en carbone), stand sur le changement climatique à la Fête de la science ;

• le soutien au projet Part-Dieu (étude d’image du quartier, dia-gnostic sensible des usages).

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RAPPORT ANNUEL 2009

La commune de Lissieu déjà connectéePar ailleurs, une année avant son entrée officielle au sein de la communauté urbaine de Lyon, la commune de Lissieu s’est vue offrir un accès privilégié au site extranet Grand Lyon Territoires. Le maire et son équipe peuvent ainsi développer leurs connaissances des processus communautaires, enrichir leur réseau d’interlocuteurs et bénéficier d’un espace privé en ligne : « Ma commune ».

Enfin, lors des 9e Assises Nationales des Technologies de l’Information et de la Communication, une présentation du projet puis de l’évolution du site Grand Lyon Territoires a eu lieu au cours de l’atelier « Les clés d’un intranet réussi ». Il s’est déroulé en présence de M. Jean­Yves Sécheresse, vice­président en charge de la stratégie métropolitaine et référent pour le site extranet.

30 décembre 2009 L’ExTRANET dEviENT NOmAdE

grand lyon territoires désormais consultable partout, en toute confidentialité

Grand Lyon Territoires est un site accessible exclusivement aux élus communautaires, aux maires des communes du Grand Lyon et à leurs proches collaborateurs. Ils ont bénéficié en 2009 du nouveau mode d’accès « nomade » : grâce à un « certificat numérique » confidentiel reçu par chaque utilisateur, l’accès sécurisé au site est dorénavant possible quel que soit le lieu de connexion et l’ordinateur utilisé.

De nouvelles rubriques ont été développées, notamment un espace dédié à la gestion de crise permettant, en cas d’événement majeur, un échange optimisé entre le Grand Lyon et les communes, des rubriques événementielles comme celle liée aux 40 ans du Grand Lyon ainsi que des pages thématiques sur la propreté, le club du développement durable, etc.

diAloguerbâtir une ambition partagéela volonté du grand lyon est de donner l’occasion à tous ceux qui le souhaitent de devenir des acteurs de leur cadre de vie et participer à la viE démOcRATiqUE dE LA cOLLEcTiviTé. AU sEiN dU cONsEiL dE dévELOPPEmENT, dANs LEs difféRENTEs cOmmissiONs, LORs dEs PhAsEs dE cONcERTATiON sUR LEs gRANds PROjETs d’AméNAgEmENT, LEs ciTOyENs cONTRibUENT PAR LEUR connaissance, leur expérience et leur réflexion à donner plus d’efficacité à l’action publique et à susciter l’appropriation collective du territoire. cEs iNsTANcEs fAvORisENT égALEmENT LE diALOgUE, LA RENcONTRE ET LE désiR dE vivRE ENsEmbLE.

chiffREs cLés

• 680 extranautes AccèdENT à grand lyon territoires.• plus de 3000 documents sONT EN LigNE sUR L’ExTRANET.

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miROiR ET vOix dE LA sOciéTé civiLE

le conseil de développement, un rôle essentiel dans la démocratie et le débat

L’année fut riche en réflexion et en production de contributions de référence, sur des thématiques variées.

Territoire et aménagement Le Conseil de développement a continué à travailler sur le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) en abordant les thématiques de la culture, du sport et de l’approche citoyenne de la densité et de la qualité urbaine, mais aussi en rédigeant une contribution sur le projet de Document d’Orientations Générales du SCOT.

Les membres du Conseil de développement ont par ailleurs élaboré une contribution sur le projet de réforme territoriale, intitulée « Construire avec les citoyens une Communauté urbaine plus efficiente et une métropole multipolaire ».

Développement durable Le Conseil a produit une grille citoyenne des quartiers durables et engagés, à la demande du Grand Lyon, une réflexion importante sur le Plan Climat d’agglomération autour des changements de comportements et de la co­responsabilité de la société civile.

Le thème de l’économie a aussi été abordé, notamment à travers la tenue de séances d’information ­ débat sur les crises financière et économique et leurs conséquences pour le territoire, ses acteurs économiques et ses habitants.

Vivre ensembleLes membres du Conseil ont poursuivi leurs réflexions sur les personnes vivant en situation de précarité, les « absents du débat public ». La commission Solidarité et Cohésion Sociale s’est emparée de la question de la mixité sociale avec la préoccupation d’identifier les conditions du « vivre ensemble ».

Enfin, le Conseil de développement a pleinement joué son rôle de développeur de débat public en organisant une séance d’information­débat en décembre 2009 en présence de Jean­Marie Delarue, Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Suite à cette soirée, Maurice Charrier, Vice­Président de la Communauté urbaine en charge de la cohésion sociale a proposé que, dans le futur CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale), soit intégré un volet s’adressant aux populations concernées par les prisons.

chiffREs cLés

LE cONsEiL dE dévELOPPEmENT EsT ORgANisé EN 6 collèges, ET cOmPTE ENviRON 260 membres TiTULAiREs, dONT 55 mEmbREs « ciTOyENs vOLONTAiREs », TiRés AU sORT APRès UN LARgE appel à candidatures.

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RAPPORT ANNUEL 2009

La commission intercommunale d’accessibilitéLa commission intercommunale d’accessibilité (CIA), consacrée à la participation et la citoyenneté des usagers et des personnes en situation de handicap, a été installée en 2009. Elle a pour mission de dresser un état de l’accessibilité du bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports, d’organiser un recensement de l’offre de logements accessibles, de faire toute proposition utile dans ces domaines et d’établir un rapport annuel.La CIA a été installée le 23 juin 2009. Le 29 septembre a eu lieu le vote du règlement intérieur et l’élection du bureau. Trois groupes de travail sur 4 ont d’ores et déjà été mis en place : • Transports publics • Voirie et espaces publics• Établissements recevant du public

chiffREs cLés

LA cOmmissiON EsT cOmPOséE dE : 22 collectifs et associations REPRésENTANT dEs PERsONNEs EN siTUATiON dE hANdicAP,9 élus TiTULAiREs ET 9 suppléants REPRésENTANT LEs 9 conférences dEs mAiREs,41 représentants associatifs.

relAtions Avec les usAgers et AccessiBilité

deux commissions actives pour relayer la parole citoyenne

La commission consultative des services publics locaux La commission consultative des services publics locaux (CCSPL) s’inscrit dans une démarche de participation citoyenne. Depuis son installation en 2003, elle développe de nouvelles relations avec les usagers du service public.

Sa mission encadrée par la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, est d’examiner et de donner un avis sur :• les rapports annuels des délégataires de services publics • les rapports sur le prix et la qualité du service d’eau potable,

d’assainissement, de collecte et de traitement des ordures ménagères (rapports dits Barnier)

• tout projet de délégation de service public ou de création de régie dotée de l’autonomie financière.

En 2009, la CCSPL a été sollicitée et a remis son avis notamment sur : • les rapports annuels des délégataires 2008, dans les secteurs

de l’eau (production, distribution, assainissement), des déchets (incinération), du chauffage urbain, des cimetières, des parkings, et la gestion du périphérique Nord, du Centre de congrès et du golf de Chassieu

• les rapports Barnier (eau potable-assainissement, élimination des déchets)

• quatre projets de délégation de service public, dont la création et l’exploitation d’un réseau de chauffage biomasse sur le Carré de Soie (lire également page 64)

• un projet de convention concernant le réseau de chaud et froid sur Lyon et Villeurbanne

• l’évaluation environnementale du plan d’actions stratégique sur les déchets (2007­2017).

La commission a également travaillé sur le projet de charte d’engagements du projet de gestion des réclamations communautaires (GRECO), avec les services du Grand Lyon.

Enfin, la CCSPL a bénéficié en 2009 d’un cycle de formation (deux sessions) et de visites de terrain (trois visites).

chiffREs cLés

LA ccsPL cOmPTE 80 membres, UN qUART dE cONsEiLLERs cOmmUNAUTAiREs, ¾ dE REPRésENTANTs d’AssOciATiONs.ELLE EsT sAisiE, POUR Avis, dE 44 délégations de service public : 14 organismes, REPRésENTANT UN chiffRE d’AffAiRE gLObAL de 196 m€, dont 122 m€ sUR LA disTRibUTiON d’EAU POTAbLE.

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Il a été notamment souligné : • le souhait d’avoir des éléments qui rassemblent : un parc

singulier, calme et vivant, durable et responsable, qui valorise son histoire et son patrimoine,

• des préoccupations partagées : un parc accessible, fonctionnel et confortable, tranquille et qui sécurise,

• des demandes spécifiques : pratiques sportives, espaces naturels, aménagements cyclables.

Ces réflexions enrichiront le cahier des charges du concours.

Les Gratte-ciel s’ouvrent vers le NordL’ensemble des Gratte­Ciel, qui fonde la centralité de Villeur­banne, fait l’objet d’une protection au travers d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).L’objectif est de valoriser ce lieu majeur de l’histoire urbaine et de l’adapter aux enjeux et besoins d’une ville de 140 000 habitants, par la conception d’une opération innovante et exemplaire en terme de développement durable.La concertation s’est intensifiée en 2009 avec les habitants et usagers : 3 réunions publiques et 10 ateliers ont eu lieu, ainsi qu’un samedi « de la concertation ». Lors de ces réunions et ateliers, il a été notamment mis en avant la nécessité de préserver l’identité villeurbannaise, qui repose sur une grande mixité de population, de prendre en compte les jeunes, de concevoir une ville vivante et d’inciter à changer de comportement, en partageant mieux l’espace entre la voiture et les modes de déplacements doux.

gAriBAldi, grAtte-ciel nord et sergent BlAndAn

la concertation a été lancée autour de 3 projets phares

Une rue Garibaldi en mode plus douxLa rue Garibaldi, conçue à la fin des années 60 comme une «autoroute urbaine», ne répond plus aux exigences actuelles en termes d’aménagement et de qualité de vie. Sa requalification, étudiée sur la totalité de la rue, va faire l’objet d’une première phase de réaménagement entre la rue Vauban et la rue Bouchut, en recréant un environnement agréable à vivre, des circulations piétonnes et modes doux coexistant en bonne intelligence avec la voiture.Dans le cadre de la politique de participation citoyenne, mise en œuvre par le Grand Lyon, ce projet a été présenté aux acteurs relais (associations, conseils de quartier, CIL...) des trois arrondissements concernés en fin d’année 2009. A été ainsi lancé un travail de réflexion approfondi avec les Grands lyonnais sur certains aspects du projets : aménagements paysagers, place des modes doux, articulation avec les quartiers voisins, aménagement de la contre­allée en site propre bus ou non, etc.

Le parc Blandan : une oasis en centre-villeLe site de la caserne Sergent Blandan a des atouts forts dans ce projet de transformation en parc urbain : 17 hectares clos de murs, desservis par les transports en commun, un patrimoine végétal et un bâti importants.Les grands principes du projet : • conserver le caractère unique et original du site,• être complémentaire des autres parcs urbains,• répondre à des enjeux à l’échelle du quartier mais aussi de la

ville, en offrant une diversité de fonctions.

La Communauté urbaine a lancé une première phase de con­certation sur le projet, dont la restitution a eu lieu en juin 2009.

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RAPPORT ANNUEL 2009

Une opération exemplaireCe chantier est exemplaire en matière de développement durable, tant dans les buts poursuivis que par les moyens mis en œuvre.

La technique choisie, du tunnelier monotube, limite les nuisances pendant le chantier puisque les travaux se déroulent sous terre.

Le chantier a mis en place des procédures de protection des eaux superficielles et souterraines, du sol et de la biodiversité, de tri et de gestion des déchets.

La création de cette nouvelle ligne donnera un nouveau souffle au quartier de la Saulaie, dont la rénovation est engagée par le Grand Lyon, avec la ville d’Oullins.

La prolongation de la ligne B offrira des déplacements plus sûrs, plus rapides, plus respectueux de l’environnement

juillet 2009UN chANTiER sUR LEs RAiLs

lancement des travaux du prolongement de la ligne b

Avec le prolongement de la ligne B vers Oullins, le Sytral, autorité organisatrice des transports en commun dans l’agglomération lyonnaise, met en œuvre le projet­phare de son mandat actuel.

Après la phase de travaux préparatoires, le chantier du métro a officiellement débuté en juillet 2009, avec le premier coup de pelle donné à Gerland pour le creusement de la tranchée de départ du tunnel, puis à Oullins, pour la réalisation d’un puits intermédiaire. Ces travaux anticipent la mise en service du tunnelier, en septembre 2010, qui réalisera le passage sous le Rhône, une des étapes les plus complexes du chantier.

Bougerrééquilibrer les modes de déplacements urbainsLEs déPLAcEmENTs sONT AU cœUR dE LA sTRATégiE d’AggLOméRATiON, LA cROiséE dEs PRObLémATiqUEs d’ENviRONNEmENT ET dE cLimAT, dU LiEN ET dE LA cOhésiON sOciALE, dE LA sécURiTé ET dE LA LimiTATiON dEs NUisANcEs EN viLLE. LE gRANd LyON, cONTRibUTEUR mAjEUR dANs LE fiNANcEmENT dEs TRANsPORTs EN cOmmUN, AgiT sUR plusieurs fronts pour développer des alternatives à l’automobile : amélioration dU sERvicE dE LOcATiON dE véLOs, misE EN PLAcE d’UN siTE dE cOvOiTURAgE dOmiciLE-travail, création de voiries dédiées au modes doux. l’année 2009 a vu également l’ouverture de deux infrastructures majeures, le tram t4 et la gare de jean-macé, AiNsi qUE LE LANcEmENT dU chANTiER dU PROLONgEmENT dU méTRO vERs OULLiNs.

chiffREs cLés

LE PROLONgEmENT dE LA LigNE b, c’EsT : 222 m€ d’iNvEsTissEmENT, sOiT PLUs dE LA mOiTié dU bUdgET d’investissement sur le plan de mandat 2008-2014. ET cE sERA : 15 minutes pour relier la part-dieu à oullins,20 000 voyageurs/jour,15 000 véhicules en moins par jour, ET 1,23 millions de tonnes de co2 écONOmiséEs chAqUE ANNéE.

chiffREs cLés

le premier tronçon de t4 EsT d’UNE LONgUEUR dE 10 Km.1 400 arbres ONT éTé PLANTés LE LONg dE cE TRONçON.iL cOmPTAbiLisE 30 000 vOyAgEs PAR jOUR.LE PROLONgEmENT, dONT LA misE en service est prévu en 2013, sERA dE 2,3 km.

aux habitants d’Oullins et du Sud­Ouest du Grand Lyon, pour moins de pollution et une agglomération plus agréable pour tous.

avril 2009UN NOUvEAU TRAm vERs véNissiEUx

mise en service de la première phase de la ligne t4

Le premier grand tronçon de la ligne T4 a été inauguré le 20 avril 2009. Il relie la station Jet d’eau­Mendes France, dans le 8e arrondissement de Lyon, à Feyzin, via Vénissieux.

Le Grand Lyon a accompagné l’arrivée du tramway par huit aménagements visant à organiser les stationnements, assurer et sécuriser les cheminements piétons et les accès aux personnes à mobilité réduite, créer des pistes cyclables, valoriser les sites par des traitements de qualité.

Quatre de ces opérations d’aménagement ont eu lieu sur le territoire de Vénissieux (parvis de l’Hôtel de Ville, carrefour Dreyfus­Monmousseau, carrefour Cagne­Thorez, place de la Rotonde) et trois sur Lyon 8e (rue Villon, rue Cazeneuve, rue Beauvisage).

L’année 2009 a été également marquée par la déclaration d’utilité publique et le lancement des premières études pour la réalisation de la seconde phase de la ligne T4 entre Berthelot et la Part­Dieu.

Une fois achevée, la ligne T4 reliera Vénissieux à la Part­Dieu et l’IUT Feyssine, à Villeurbanne.

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UNE ALTERNATivE AU « TOUT vOiTURE »

le grand lyon adopte son nouveau plan modes doux

Face aux enjeux climatiques mondiaux, la question de la mobilité est une préoccupation majeure de l’agglomération lyonnaise qui souhaite limiter l’étalement urbain, les nuisances des transports motorisés, tout en conservant un développement dynamique et équilibré du territoire. Le défi est de rendre la ville plus accessible à tous, en favorisant un meilleur partage de l’espace public.

Parmi les principales actions du premier plan Modes doux (2003), plus de 80 kilomètres d’itinéraires cyclables ont été réalisés entre 2001 et 2008, et le service Vélo’v a été lancé en 2005. Résultat : la marche à pied est davantage utilisée et le vélo apparaît désormais comme une alternative crédible au « tout voiture ».

Objectif : doubler puis tripler l’usage du véloAprès une phase de concertation, de synthèse et de validation, ce nouveau plan modes doux a été adopté en septembre 2009. Il a été élaboré en cohérence avec les ambitions du Plan climat du Grand Lyon (lire page 38) et du plan de protection de l’atmosphère (PPA).

Les objectifs du plan mode doux sont de doubler l’usage du vélo pour 2014, une étape vers un triplement en 2020. Les moyens pour y parvenir sont :

• l’extension du réseau cyclable

• l’installation d’arceaux de stationnement (dont l’implantation fait l’objet d’un schéma directeur spécifique sur Lyon et Villeurbanne)

• le lancement d’études de faisabilité pour la création de parcs de stationnement sécurisés (près des gares, dans les campus, les parcs-relais, les parkings automobiles), et de location de vélos longue durée.

Par ailleurs, le plan mode doux entend favoriser la marche, premier mode de déplacement en centre­ville, en améliorant de l’accessibilité de l’espace public pour tous, en particulier les personnes à mobilité réduite grâce au schéma directeur d’accessibilité.

Enfin, devant le succès rencontré, le soutien aux Pédibus sera reconduit, ainsi que des actions de concertation, de sensibilisation et de promotion des modes doux : évolution du site Vélo’v, mise à jour de carte du réseau et des services, poursuite du partenariat avec la Maison du vélo, etc.

chiffREs cLés

LA PART dU véLO dANs LE gRANd lyon est estimée à 2,5 % dEs déPLAcEmENTs. LE bUT EsT d’ATTEiNdRE 5 % en 2014, 7,5 % en 2020. LE PLAN PRévOiT L’iNsTALLATiON dE 1000 arceaux PAR AN, LA cRéATiON dE PLUs dE 200 Kilomètres d’iTiNéRAiREs cycLAbLEs d’ici 2014, et de 600 Km d’ici 2020.

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RAPPORT ANNUEL 2009

un service de vélo liBre-service Amélioré

refonte du système velo’v, pour une utilisation plus fluide

Des améliorations ont été apportées au service Velo’v à partir du 1er mai 2009, suite à la signature d’un avenant au marché passé par le Grand Lyon avec l’exploitant du système de location de vélo en libre­service, JCDecaux. Ces améliorations concernent : • la qualité technique des vélos (amélioration de leur maniabilité,

réduction du poids de trois kilogrammes, mise en place d’un nouveau système d’accroche plus performant)

• la possibilité de réabonnement et de recharge du compte par internet

• l’installation de 34 bornes en double accès• un couplage de la carte courte durée avec la carte d’abonnement

aux transports en communs lyonnais Técély• de l’information en direct sur les disponibilités en station et sur

l’état du compte abonné. En compensation, les tarifs d’abonnement et de location ont légèrement augmenté, l’agglomération lyonnaise restant la ville la moins chère pour le vélo en libre­service.

chiffREs cLés

343 stations vélo’v.4000 vélos EN LibRE-sERvicE.

une nouvelle gAre Pour l’AgglomérAtion

aménagement des abords de la gare jean-macé

Équipement essentiel au développement durable de l’agglo-mération lyonnaise, la nouvelle halte ferroviaire Jean­Macé a été inaugurée en décembre 2009. Elle permet de mieux répartir le trafic des TER, et offre un accès facilité aux quartiers centraux de la métropole grâce au pôle d’échanges multimodal (métro, tram, bus).

Outre le soutien financier du Grand Lyon au financement de l’infrastructure, la collectivité a réalisé l’aménagement des abords. Ces travaux, de juin à décembre 2009, ont eu pour objectif de créer un espace agréable et fonctionnel permettant d’articuler la gare avec la vie du quartier et les autres modes de transports en commun. Une coulée verte a été créée de part et d’autre de l’avenue Jean­Jaurès (cyprès de Florence, plantes grimpantes, talus herbacé). Un guidage au sol est prévu pour les personnes mal voyantes et un nouvel éclairage public a été mis en place.

chiffREs cLés

3800 déplacements prévus par jour en 2010, 6600 en 2020.cO-fiNANcEmENT dU gRANd LyON à hauteur de 11,4 m€.LEs AméNAgEmENTs dEs AbORds ONT REPRésENTé UN bUdgET dE 2 m€.

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moins de voitures dAns les déPlAcements domicile-trAvAil

création du site de co-voiturage à l’échelle de l’agglomération

Le Grand Lyon encourage la mise en place de Plans de Déplacements Inter­entreprises (PDIE) sur l’ensemble des territoires économiques de l’agglomération, afin de développer des pratiques de déplacements domicile­travail durables, notamment en réduisant l’usage de la voiture en solo, par : • une incitation à prendre les transports en commun (prise en

charge d’une partie de l’abonnement mensuel du salarié)• des aménagements dans l’organisation du travail (télétravail)• la promotion de l’utilisation des modes doux et du covoiturage.

Dans ce cadre, une plateforme de covoiturage a été ouverte en février 2009 à l’échelle de l’agglomération. Elle comprend :• un portail internet de covoiturage www.covoiturage-grandlyon.

com, qui met les salariés inscrits en relation avec des covoitureurs potentiels.

• une centrale d’appels• des documents d’informations et de communication• des opérations de sensibilisation auprès des salariés.

chiffREs cLés

400 entreprises ET 25 000 salariés sONT cONcERNés PAR UN PdiE.2600 inscrits sUR LE siTE dE cOvOiTURAgE.fin 2009 jusqu’à 15 % dE cOvOiTURAgE sUR cERTAiNEs zONEs d’EmPLOi.

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RAPPORT ANNUEL 2009

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Cette opération a reçu le prix de « la rénovation urbaine et de l’urbanisme durable» le 9 juin 2009 à Bordeaux, lors des Journées d’échanges des acteurs de la rénovation urbaine.

Le dossier de Lyon La Duchère mettait en exergue une vision globale du quartier, qui prend tout à la fois en compte le logement, l’insertion, l’éducation, la culture, l’emploi et le lien entre les habitants. Autres critères retenus : une meilleure répartition des logements sociaux sur le territoire de la ville et du Grand Lyon, le développement du projet dans le temps, et la participation des habitants.

Ce prix permettra de financer les ateliers de dialogue, avec les habitants, sur la notion de développement urbain à l’échelle du quartier.

Intervenant de manière globale sur les problématiques urbaines, sociales et économiques, le GPV s’organise autour de 9 enjeux prioritaires, formalisés dans le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) :

• améliorer le cadre de vie au quotidien

• encourager une diversité de l’habitat

• intensifier et diversifier les fonctions urbaines

• adapter l’offre de services aux publics

• favoriser la réussite éducative

• développer l’activité économique et l’accès à l’emploi

• dynamiser le quartier par la culture et la création artistique

• assurer la tranquillité

• partager le projet et construire le dialogue avec les habitants

9 juin 2009LE gPv dUchèRE disTiNgUé AU NivEAU NATiONAL

le projet a reçu le prix de « la rénovation urbaine et de l’urbanisme durable »

La Duchère fait l’objet d’un « Grand Projet de Ville » (GPV), développé sur la période 2003­2016, qui a pour objectif de faire du quartier un espace de vie plus attractif, plus ouvert, plus équilibré.

AménAgercréer une agglomération solidaire et multipolaireUNE gRANdE AggLOméRATiON NE PEUT sE cONcEvOiR sANs UN dévELOPPEmENT hARmONiEUx dE TOUs sEs TERRiTOiREs, UNE divERsiTé d’UsAgEs ET dE POPULATiON. le grand lyon agit pour que la ville reste accessible à tous, par le soutien aux dispositifs d’aide à la propriété et l’inscription de secteurs de mixité sOciALE dANs LEs difféRENTEs cOmmUNEs qUi LA cOmPOsENT. AU TRAvERs dEs PROgRAmmEs dE RENOUvELLEmENT URbAiN, EN cENTRE-viLLE cOmmE EN PéRiPhéRiE, mAis AUssi dEs PROjETs dE cRéATiON dE NOUvEAUx qUARTiERs EN POiNTE sUR LEs NORmEs ENviRONNEmENTALEs, LA cOmmUNAUTé URbAiNE bâTiT UNE AggLOméRATiON éqUiLibRéE, cOhéRENTE ET dURAbLE.

chiffREs cLés

LE qUARTiER dE LA dUchèRE fAiT PARTiE dEs quatre sites (AvEc RiLLiEUx-LA-PAPE, vAULx-EN-vELiN ET véNissiEUx) dU gRANd PROjET dE viLLE dE L’AggLOméRATiON LyONNAisE. iL cONcERNE AU TOTAL 75 600 habitants, sOiT 7% de la population dU gRANd LyON, ET 29 000 logements (dont 83% en hlm).

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donner un nouveau visage à la ville

trois opérations de renouvellement urbain emblématiques du développement durable

Mission Quartiers anciens, à Lyon : vers des quartiers durablesLa mission Quartier Anciens, créée en juillet 2009, impulse la stratégie et coordonne l’ensemble des actions urbaines, économiques et sociales sur les Pentes de la Croix­Rousse (Lyon 1er), et les quartiers Moncey, Voltaire (Lyon 3e), Guillotière (Lyon 7e). Ces secteurs présentent des problématiques semblables : habitat dégradé et insalubre, populations en difficulté, cadre de vie à améliorer.

Deux projets de territoire ont été élaborés :

• Sur le secteur du bas des pentes de la Croix-Rousse, le projet comprend des actions de redynamisation économique (en particulier autour de la rue Romarin), des mesures relevant de la sécurité et du cadre de vie (fermeture des établissements à 1 h, détaggage renforcé, amélioration de l’éclairage)

• Sur le secteur Moncey-Voltaire/Guillotière, le projet valorisera ces quartiers situés entre Presqu’île et Part-Dieu, en affirmant leur identité historique et en intégrant les dimensions sociales, urbaines, économiques et environnementales pour tendre vers des quartiers « durables ».

Les Maison Neuves, à Villeurbanne : une opération ambitieuse dans un quartier en mutationLa réalisation de la zone d’aménagement concerté (ZAC) des Maisons Neuves, à Villeurbanne, s’inscrit dans l’agenda 21 du Grand Lyon au titre d’opération exemplaire en manière d’aménagement durable. Elle est conduite par l’Opac du Rhône pour le compte de la communauté urbaine.

Entourés d’espaces verts, les bâtiments d’habitation, peu élevés, bénéficieront des nouvelles normes environnementales : recours aux énergies renouvelables, toitures végétalisées, etc. La vitesse de circulation sera limitée, et la priorité donnée aux piétons, aux cyclistes. Un vaste espace public sera créé, intégrant des fosses de récupération d’eau de pluie.

L’année 2009 a vu la mise en œuvre d’actions préparatoires menées par l’OPAC : acquisitions, études de pollution, élaboration du projet des voies­réseaux et des espaces verts et publics, suivis du premier projet de permis de construire déposé par Rhône Saône Habitat sur le secteur.

chiffREs cLés

2,6 hectares dE sUPERficiE TOTALE 400 logements20 % dE LOcATif sOciAL, 15 % d’AccEssiON AbORdAbLEcOûT EsTimé dE L’OPéRATiON : 17 m€

D’une friche militaire, faire un quartier exemplaire : la Castellane, à Sathonay CampLe projet urbain de la ZAC de la Castellane, qui s’inscrit dans la reconversion de l’ancien site militaire de Satonay Camp a été primé par la région Rhône­Alpes dans le cadre de son appel à projets « Quartiers durables ». Il se veut exemplaire en matière d’environnement notamment par :

• des habitats basse consommation

• la restriction de la circulation automobile et du stationnement

• des économies d’énergies

• l’ouverture d’une chaufferie bois.

Cette opération valorisera également le patrimoine paysager et l’identité de l’ancien camp militaire lors de la création des espaces publics.

En 2009, la SERL a été désignée pour conduire l’aménagement de la ZAC, au terme d’une procédure de consultation.

chiffREs cLé

11,6 hectares dE sUPERficiE TOTALE,650 logements,cOûT dE L’OPéRATiON : 24,8 m€.

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RAPPORT ANNUEL 2009

D’autres actions ont eu lieu, notamment : l’accompagnement des programmes Logement et Ville et Habitat Groupé Lyon Confluence, la signature d’une convention avec GL Events pour son siège, le choix de l’atelier Ruelle pour une mission d’urbanisme sur le secteur de la gare de Perrache, en mutation, le transfert du Marché d’intérêt national et le déménagement des prisons à Corbas. Enfin, l’équipe constituée des urbanistes Herzog et De Meuron, et du paysagiste Michel Desvignes (déjà présent sur la phase 1) a été désignée en juin 2009 pour concevoir la phase 2 de Lyon confluence. Les études se sont poursuivies autour de cinq thématiques : • programmation et concertation• architecture, urbanisme et paysage• déplacements et énergie• développement durable• sites et sols pollués.Un « master plan » a été élaboré, validé et présenté au public.

lyon confluence Prend forme

premières livraisons pour la phase 1, lancement de la phase 2

L’ambition de Lyon confluence, un projet à l’échelle d’une gé­né ra tion, est de créer un nouveau quartier urbain, au sud de la Presqu’île, qui allie modernité et protection de l’environnement, organise une mixité sociale dans le logement, porte des projets d’habitat innovants (projets d’habitat collectif basse consommation), et s’inscrit comme le nouveau pôle de développement économique et culturel de l’agglomération, avec l’implantation d’entreprises des domaines de la communication, de l’immobilier et de la gastronomie. La première phase de Lyon Confluence a connu une année importante en 2009, avec la livraison des premiers logements dans le quartier de la Place nautique, ainsi que les sièges d’entreprises (groupe Eiffage, Espace Group, Cardinal et le restaurant Lebec). Des espaces publics ont été ouverts, dont le jardin aquatique nord, dans le parc de Saône, un kilomètre supplémentaire de promenade sur la Saône sur le Port Rambaud. Les passerelles ont été posées sur la place nautique. Le parc de stationnement des Archives (632 places, 8 niveaux) a été achevé, incluant un service de dépose minute aux usagers de la gare SNCF. En cours de travaux de construction le parc a été modifié pour permettre la réalisation d’un projet d’extension de la gare SNCF de Perrache sur son front sud.

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A l’est, du nouveAu : le cArré de soie

ouverture du pôle commercial et anticipation des projets à venir

Etape essentielle et signal fort dans le déploiement du grand projet urbain du Carré de Soie, qui poursuit le développement de l’agglomération vers l’Est, sur les communes de Villeurbanne et Vaulx­en­Velin, le pôle commercial et de loisirs a été ouvert le 1er avril 2009. Il compte une cinquantaine de boutiques, des restaurants, un multiplex Pathé de 3500 places et une plaine de jeux de sept hectares au cœur de l’hippodrome Lyon­La Soie rénové.Par ailleurs, les opérations d’aménagement et de requalification urbaine se sont poursuivies, notamment : • l’achèvement de l’aménagement en avril de l’avenue Bolhën, la

rue Jara, rue de la Poudrette et rue Jacquard, soit 2 kilomètres,• le lancement des travaux du Parking relais du Sytral, en

mars 2009, et du Pôle de coopération et de finances éthique, en décembre 2009, face au pole multimodal de transports en commun,

• l’enfouissement du tronçon aérien de la ligne haute-tension Cusset­Vénissieux (partenariat Grand Lyon­RTE),

• La mise en œuvre de projets de réhabilitation sur plusieurs ensembles sociaux dégradés dans le cadre de la Politique de la ville.

Enfin, plusieurs travaux de réflexion ont été lancés, pour préparer les projets d’avenir. Les études de faisabilité sur les secteurs TASE et Yoplait (près de 20 hectares chacun) ont été approfondies, avec en particulier une phase de concertation de février à juin 2009 avec 10 ateliers thématiques et une journée « Scénarios habitants ». L’année 2009 a été également marquée par la poursuite des études urbaines sur d’autres secteurs du Carré de soie, mutables à moyen ou long terme.

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RAPPORT ANNUEL 2009

La ZAC Berliet, à Vénissieux et Saint-Priest : la nouvelle vie d’une friche industrielleLes terrains du site Berliet, cédés par la Société Renault Trucks à la Société Nexity, feront l’objet d’une opération d’aménagement sous forme de ZAC. L’objectif : renforcer les activités industrielles sur le site de Vénissieux, les activités d’études et de services sur le site de Saint­Priest, et permettre la réalisation par Renault Trucks d’un projet phare d’image et de formation dénommé « Truckland ».En 2009, ce projet a été marqué par la progression des travaux d’équipements de la ZAC sur les secteurs Berliet et parc d’activité nord, qui ont permis le lancement des premières phases de commercialisation d’une centaine de logements et la préparation de l’engagement d’une première phase d’un parc d’activités tertiaires.

chiffREs cLés

LA zAc bERLiET cOUvRE UNE sUPERficiE dE 104 hectares.ELLE cOmPRENd LA RéALisATiON dE 138 000 mm² de shon d’AcTiviTé, dE 955 logements sUR LEs siTEs dE LA ciTé bERLiET ET dE REvAisON, ET d’UNE zONE dE LOisiRs ET dE sPORTs dE PREsqUE 20 hectares.

deux nouveaux « morceaux de ville » à saint-priest et vénissieux

La ZAC du Triangle, à Saint-Priest : mixité des usages et modes douxLa ZAC du Triangle s’inscrit dans une opération de renou­vellement urbain pour transformer profondément le centre de la commune de St Priest, par des interventions d’urbanisme, de développement économique et d’accompagnement social. Les objectifs poursuivis sont : • hiérarchiser et requalifier la voirie en intégrant les modes doux,

et créer une offre en stationnements• affirmer la trame verte et le rôle structurant des espaces publics• renforcer l’attractivité du centre-ville par la mixité des usages,

le développement des activités et des commerces• requalifier et restructurer l’habitat par la recomposition d’îlots,

et l’offre de produits de logements diversifiés• développer un programme d’équipements publics (école,

maison des associations…)Le conseil communautaire de mars 2009 a approuvé le dossier de réalisation de la ZAC et désigné l’OPH 69 en qualité d’aménageur. La définition du projet d’équipements publics d’infrastructures a été achevée et une procédure de consultation relancée pour désigner le nouveau mandataire des travaux primaires de voirie et de réseaux. Enfin, les acquisitions foncières se sont poursuivies.

chiffREs cLés

LA zAc dU TRiANgLE cOUvRE UNE sUPERficiE dE 18 hectares.ELLE cOmPRENd LA démOLiTiON dE 450 logements, d’UN gROUPE scOLAiRE ET dE gARAgEs, PUis LA cONsTRUcTiON dE 1100 logements (shon de 90 000 m2) dont 26% de locatif social, 21% d’accession sociale et 53% d’accession libre. LE PROjET iNcLU égALEmENT LA cONsTRUcTiON d’UNE RésidENcE éTUdiANTE, d’UN gROUPE scOLAiRE ET dEs LOcAUx d’AcTiviTés POUR 10 000m2 shon.

LE PLAN DE RELANCE PoUR LA RÉNoVATioN De PeRRACheUN NOUVeLLe LiAiSON PiéTONNe POUr L’eNTrée De LA PLACe CArNOT

Le Grand Lyon a décidé en avril 2009 de consacrer une enveloppe de 3,18 millions d’euros, dans le cadre de son adhésion au plan de relance proposé par l’État, pour rénover le centre d’échanges de Perrache, en particulier la liaison piétonne depuis l’entrée de la place Carnot jusqu’à la gare SNCF par le niveau 2.Les travaux s’articulent autour de quatre volets : 1) Réfection des sols extérieurs entrée Carnot,2) Rénovation du niveau 2 du centre d’échanges, 3) Rénovation de la passerelle reliant le centre d’échange

à la gare SNCF,4) Création d’une installation de vidéo protection

sur l’ensemble du bâtiment.

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• la rénovation du chauffage urbain, la création de nouveaux réseaux (eau, assainissement, électricité, gaz, câbles, éclairage public)

• l’ouverture de l’avenue Voltaire, des rues Albert-Camus, Paul-Valéry et Nelson­Mandela

• l’aménagement d’une place en centre du quartier, l’amé-nagement d’un parc urbain inter­quartiers, d’une prome nade paysagère, de jardins familiaux, d’un terrain multi­sports

• la création d’espaces privatifs autour des résidences de cha-que bailleur.

chiffREs cLés

LA REqUALificATiON dU qUARTiER EcOiN cOmPRENd : LA démOLiTiON dE 144 logements, RéhAbiLiTATiON dE 960 logements,LA sUPPREssiON dE 5 garages sEmi-ENTERRés, LA REcONsTRUcTiON dE 6 garages ENTERRés TOTALisANT 408 places ET LA cRéATiON dE 362 places dE sTATiONNEmENT AéRiEN32 m€ d’investissement sur 10 hectares comprenant 28 000 m² EsPAcEs PUbLics, 1 Km de voiries NOUvELLEs ET 1,3 Km de voirie RéNOvéE.

Les autres quartiers de la ville Par ailleurs, la mise en œuvre du Grand projet de ville à Vaulx­en­Velin s’est poursuivie dans les autres quartiers de la ville. Pour l’année 2009, on peut retenir notamment : • la livraison du centre de santé R. Goulard et de la seconde

tranche de 28 logements de la Semcoda aux Grollières• la fin du relogement pour les 607 logements du Mas du Taureau

et du Pré de l’Herpe, ainsi que les préparatifs de démolition pour ces derniers.

• le lancement du relogement pour les immeubles Luères et Echarmeaux au Mas du Taureau

• le démarrage des travaux de requalification des avenues Péri et Allende

• la création de la ZAC hôtel de Ville (11 hectares, 700 logements, 16 000 m² de surface d’activités et de commerces, budget : 22,7 Me)

• la réhabilitation des logements et requalification des espaces extérieurs du quartier la Balme au sud de Vaulx­en­Velin (Alliade)

• ZAC de la Grappinière : la poursuite des acquisitions foncières et l’arrêté de DUP ; la consultation des entreprises pour un démarrage des travaux de VRD et espaces publicitaires en juin 2010, les démolitions et mises en état des sols, le lancement des consultations auprès des opérateurs immobiliers (par le Grand Lyon pour la construction de logements en accession sociale à la propriété, par l’Association Foncière Logement pour la construction de locatifs libres).

vAulx-en-velin Poursuit sA mutAtion

un tournant décisif dans le grand projet de ville de vaulx-en-velin

Forte de 40 000 habitants, d’une économie qui se développe (1600 entreprises) et d’une situation géographique privilégiée, entre grandes voies de communication et parc de Miribel­Jonage, Vaulx­en­Velin poursuit sa mutation, engagée depuis le milieu des années 90. Le Grand projet de ville, mené avec le Grand Lyon et l’État, vise à : • améliorer la qualité de vie des habitants • développer des connexions entre les quartiers de la ville et

avec l’agglomération• favoriser la mixité sociale et répartir les logements sociaux la

commune• conforter les équipements publics existants• intensifier le développement économique

Le renouvellement du quartier ecoinEn 2009, la requalification du quartier Ecoin, qui sera livrée en 2010, est arrivée dans sa phase finale. Elle a été guidée par plusieurs principes : le désenclavement du quartier, la sup­pression de zones insécures, la redistribution du foncier entre public et privé, la création de zones d’activité collectives, la rénovation de tous les réseaux, et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Cette opération de rénovation urbaine s’est notamment traduite par : • une intervention sur le bâti confiée aux bailleurs : démolition

et réhabilitation de logements, création d’un lieu de vie et d’animation abritant une crèche, des locaux collectifs de quartier et une pépinière d’entreprises

• la démolition et la reconstruction de garages, et la création de places de stationnement aérien

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RAPPORT ANNUEL 2009

L’accompagnement du Pass-FoncierLe Grand Lyon apporte une contribution financière au Pass­Foncier, dispositif piloté par les organismes du 1 % logement qui permet aux ménages à revenus modestes et moyens de devenir propriétaires d’un appartement ou d’une maison neuve. Ce dispositif, cumulant des aides multiples, permet de réduire le coût du logement, du crédit et donc d’alléger les mensualité des accédants. Il comprend notamment : • la TVA à taux réduit• une subvention du Grand Lyon• l’éligibilité au prêt à taux zéro, doublé et majoré en 2009• un montage spécifique permettant de réduire le coût des men-

sualités

chiffREs cLés

LE mONTANT dE L’AidE dU gRANd LyON EsT dE : 3000 euros POUR UNE fAmiLLE dE TROis PERsONNEs ET mOiNs,4000 euros POUR qUATRE PERsONNEs ET PLUs.

Accélération de la construction d’aires d’accueil des gens du voyageL’échelonnement de conception de la construction et des ouvertures des aires d’accueil des gens du voyage dans l’agglomération lyonnaise, à partir de 2006 (prise de la compétence par la communauté urbaine de Lyon), a permis au Grand Lyon de bénéficier des retours d’expérience grâce aux contacts noués avec les usagers et les gestionnaires, et d’enrichir le dispositif de fonctions adaptées aux besoins des voyageurs. Chaque aire est construite sur le même principe : un site dédié, clôturé et arboré, un local d’accueil de gestion administrative et technique, des blocs sanitaires, un espace cuisine par emplacement familial, dont la surface est de 150 m2. Six nouvelles aires ont été mises en chantier en 2009, en vue d’une réalisation pour 2010, sur les communes de Saint­Genis­Laval, Bron, Grigny, Neuville­sur­Saône, Lyon 9e, Ecully. En 2010 l’aire de Corbas sera mise en chantier pour une ouverture début 2011.

chiffREs cLés

LE schémA déPARTEmENTAL PRévOiT LA cRéATiON dE 21 aires d’accueil ET 418 places dANs L’AggLOméRATiON. fin 2009, 11 aires éTAiENT RéALiséEs, POUR 258 placesles 6 nouvelles aires lancées en 2009 représentent 88 places.l’aire de corbas comptera 10 places.

une AgglomérAtion Plus diverse, un hABitAt Plus AccessiBle

des dispositifs renforcés en faveur de la mixité sociale, de l’accession au logement

L’ouverture de secteurs de mixité sociale dans 20 communesLe Grand Lyon incite fortement les communes à intégrer une part de logement social dans les nouveaux programmes de construction d’habitats, dans le cadre de la modification n°6 du Plan local d’urbanisme intercommunal : des secteurs de mixité sociale ont ainsi été inscrits dans le PLU de 20 communes de taille et de composition sociale très diverses : Champagne au Mont d’Or, Charly, Collonges au Mont d’Or, Couzon au Mont d’Or, Craponne, Curis, Dardilly, Ecully, Genay, Grigny, Lyon, Meyzieu, Pierre Bénite, Saint Cyr au Mont d’Or, Saint Didier au Mont d’Or, Sainte Foy les Lyon, Saint Genis Laval, Saint Genis les Ollières, Saint Germain au Mont d’Or, Villeurbanne.

Les typologies de communes concernées sont d’une part les communes centrales de Lyon et Villeurbanne, et d’autre part des communes périphériques, certaines n’étant même pas soumises à la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU).

chiffREs cLés

LE PRiNciPE EsT dE RENdRE ObLigATOiRE, dANs TOUTE OPéRATiON NOUvELLE, UN POURcENTAgE dE 20 à 30 % de logements sociaux (PLAi, PLUs OU PLs).

PLAN De reLANCe eT LOGeMeNT SOCiALLe montant du plan de relance engagé au titre du logement social s’est élevé à 3,985 M€ pour 573 logements.

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un Axe fort Pour le sud-est de l’AgglomérAtion

le boulevard urbain est : une réalisation étape par étape

Véritable colonne vertébrale des secteurs Est et Sud­Est de l’agglomération, le Boulevard Urbain Est (BUE) facilitera les liaisons entre pôles du secteur Est, de la rocade Est au Boulevard Urbain Sud.Son objectif est double : • accompagner les projets de développement de l’agglomération,• rendre plus directe la desserte des zones d’activité. Long d’une quinzaine de kilomètres, il permettra de délester les communes traversées en déviant la desserte poids lourds des zones d’activités et d’assurer les déplacements de périphérie à périphérie. Dans certaines portions, il comprendra l’aménagement de pistes cyclables et de cheminements pour piétons. La réalisation du Boulevard Urbain est se fera en plusieurs tronçons, échelonnés dans le temps. La concertation relative à la section Nord a commencé, marquée par une première réunion à Vaulx­en­Velin en mai 2009.

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RAPPORT ANNUEL 2009

ALimENTER

PRévOiR

PRésERvER

EmbELLiR

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Le Grand Lyon répond chaque jour aux besoins fondamentaux des habitants de la deuxième agglomération de France : assurer l’alimentation en eau potable et l’assainir, enlever et traiter les ordures ménagères, aménager et entretenir les voies de circulation et les espaces publics. Le simple fait d’ouvrir un robinet, se promener dans la rue ou se débarrasser de ses déchets, nécessite une vaste organisation, une attention quotidienne et des technologies de pointe. Si le Grand Lyon a le privilège de disposer d’une eau abondante et de qualité, il faut la distribuer (près de 100 millions de m3 par an), entretenir 2800 kilomètres d’égouts, traiter 183 millions de m3 d’eau usées, gérer 9 stations d’épuration… Parce qu’ils utilisent des ressources naturelles importantes et peuvent avoir un impact environnemental fort, ces services quotidiens et vitaux s’inscrivent tout particulièrement dans les enjeux du développement durable. Le Grand Lyon se mobilise dans un effort constant pour limiter l’impact de ses activités sur l’environnement et faire partager cette ambition à l’ensemble de ses habitants, pour un quotidien agréable et une planète respectée.

Servirrépondre aux besoins de la vie quotidienne des habitants

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RAPPORT ANNUEL 2009

en œuvre du chantier du Collecteur Nord sont aussi des exemples concrets de la démarche qualité engagée par la Direction de l’eau. Mais elle va encore plus loin, avec la modernisation (station d’épuration de Saint-Fons) ou la construction (station d’épuration de la Feyssine - lire ci-contre) d’équipements qui anticipent les normes environnementales requises en 2011.

Une étape vers la triple certificationLa certification ISO 9001 est une grande étape franchie vers une triple certification Qualité Sécurité Environnement, avec la partie Environnement (ISO 14001) en 2010 et la partie Sécurité (OHSAS 18001) en 2011. L’objectif visé est ambitieux : il porte sur l’ensemble du cycle de l’eau, sur un territoire très vaste (57 communes du Grand Lyon), doté d’un patrimoine important.

Ces démarches permettront de diminuer les impacts environnementaux et d’améliorer la santé et la sécurité du personnel, tout en garantissant un service public performant.

Un projet partagé pour une démarche fédératriceLe choix de la Direction de l’eau de certifier l’ensemble des activités et des sites est ambitieux et fédérateur. La certification est devenue un véritable projet d’entreprise : la mobilisation et l’implication des équipes ont été très fortes autour de cette démarche essentielle pour une direction au service des usagers de la métropole.

L’ensemble de la direction a été auditée les 30 juin, 1er et 2 juillet 2009 par deux auditeurs AFAQ/AFNOR. Parmi leurs conclusions, les auditeurs ont constaté une véritable appropriation de la démarche qualité, complètement intégrée à nos métiers, une forte motivation et une implication du personnel.

La télégestion et le contrôle informatisé du réseau d’assainissement font partie des projets de modernisation en cours visant à améliorer sans cesse la qualité du dispositif et par conséquent la qualité du service offert aux usagers.

La bonne gestion de la station d’épuration de Pierre-Bénite, modernisée en 2006, et la mise

21 jUiLLET 2009 PREmiER jALON vERs UNE gRANdE AmbiTiON

une reconnaissance internationale pour la direction de l’eau, certifiée iso 9001

La Direction de l’eau, qui intègre depuis longtemps le management de la qualité au cœur de ses préoccupations, a obtenu le 21 juillet 2009 la certification ISO 9001 pour la gestion intégrée du cycle urbain de l’eau, à savoir la gestion de l’eau et l’assainissement. Elle obtient, grâce à cette certification, la reconnaissance internationale qui valorise le travail de tous, ainsi que la dynamique dans laquelle elle est engagée au service de ses bénéficiaires.

La Direction de l’eau fait ainsi partie des plus grands services d’eau et d’assainissement de France, à être certifiés sur l’ensemble du cycle urbain, y compris sur ses actions de solidarité nationale et internationale et ce, en une seule fois. En effet, les organismes ou entreprises qui se certifient le font souvent par étapes : soit par activités, soit par sites.

alimentergarantir une eau de qualitééLémENT iNdisPENsAbLE à LA viE, REssOURcE PRéciEUsE ET à PROTégER, L’EAU POTAbLE fAiT L’ObjET d’UNE POLiTiqUE dE gEsTiON RAisONNéE TOUT AU LONg dU cycLE dE L’EAU : dE LA PROTEcTiON dEs chAmPs cAPTANT à LA REsTiTUTiON d’UNE EAU éPURéE dANs LA NATURE. LE gRANd LyON, qUi gèRE L’UN dEs PLUs gRANds sERvicEs d’EAU ET d’AssAiNissEmENT dE fRANcE, désORmAis cERTifié POUR sA qUALiTé, EsT EN vOiE d’AchEvER LA REmisE AUx NORmEs dE TOUTEs sEs sTATiONs d’éPURATiON ET A LANcé EN 2009 LE chANTiER d’UNE NOUvELLE sTATiON à LA fEyssiNE, ExEmPLAiRE EN mATièRE dE REsPEcT dE L’ENviRONNEmENT ET dE PRésERvATiON dEs REssOURcEs.

chiffREs cLés

PLUs dE 4000 Km dE RésEAU d’EAU POTAbLE,2800 Km dE RésEAU d’AssAiNissEmENT dONT 750 Km d’égOUTs visiTAbLEs.

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us UNE EAU dE qUALiTé

dANs UN ENviRONNEmENT PRésERvé

mise en chantier de la future station d’épuration de la feyssine

Le Grand Lyon a lancé en avril 2009 le chantier de la nouvelle station d’épuration à La Feyssine, situé sur le territoire des communes de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive eaux résiduaires urbaines (DERU).

Cette station moderne s’inscrit dans la politique de développement durable voulue par le Grand Lyon, et ce dès sa conception.

Ainsi, la nouvelle station d’épuration poursuit un triple objectif :

• zéro nuisances : les ouvrages de traitement des eaux et des boues susceptibles de produire des odeurs seront fermés ou couverts. Les équipements bruyants seront insérés dans des locaux insonorisés,

• préservation de la biodiversité : introduction sur le site d’essences végétales locales, plantation de graminées permettant une pollinisation diversifiée,

• intégration paysagère : le choix a été fait d’une architecture douce et harmonieuse, de matériaux naturels (bois et galets), d’une forte présence végétale. Le complexe comprendra notamment une aire de pique-nique et un parking paysagé.

Un développement des énergies renouvelablesPar ailleurs, la nouvelle station de la Feyssine favorisera les éner gies renouvelables. Les boues, déshydratées puis séchées, serviront de combustible dans les cimenteries. La chaleur des eaux usées sera récupérée pour climatiser et chauffer les locaux. Les panneaux photovoltaïques seront intégrés aux bâtiments et les bâtiments équipés d’une toiture végétalisée qui favorisera l’isolation thermique des bureaux et absorbera une partie du CO² produit par le trafic automobile.

Enfin, cette nouvelle structure sera accompagnée par l’implantation d’une plateforme de recherche et d’expérimentation, co-gérée par le Cemagref et le Grand Lyon, qui permettra d’approfondir la connaissance des phénomènes complexes de l’épuration des eaux urbaines et participer à la gestion durable des eaux et des territoires.

La construction d’une station d’épuration à La Feyssine s’inscrit également dans la continuité des opérations d’aménagement effectuées au sein de l’anneau bleu, soit 3 000 hectares d’espaces naturels situés à l’est de l’agglomération lyonnaise.

Mise aux normes de la station de Saint-FonsLa mise en conformité des systèmes d’assainissement s’est poursuivie cette année avec la mise aux normes du traitement des eaux usées de la station d’épuration de Saint-Fons. L’objectif poursuivi est de mettre en conformité l’ensemble des stations d’épuration d’ici 2012. Cette mise aux normes est déjà effective pour les stations de Pierre-Bénite et Jonage (et ce dès 2007), et de Fontaine, en 2009.

chiffREs cLés

cAPAciTé dE TRAiTEmENT dE LA fUTURE sTATiON dE LA fEyssiNE : 300 000 équivalents /habitants (cOmmUNEs dE viLLEURbANNE, vAULx-EN-vELiN, déciNEs-chARPiEU, bRON, chAssiEU, sAiNT-PRiEsT, gENAs, sAiNT-LAURENT-dE-mURE ET sAiNT-bONNET-dE-mURE).cOûT : 70 m€

iL s’AgiRA dE LA 10e station d’éPURATiON dU gRANd LyON.LEs sTATiONs dE sAiNT-fONs ET PiERRE-béNiTE TRAiTENT à ELLEs sEULEs PLUs dE 95 % dEs EffLUENTs dE L’AggLOméRATiON.chAqUE hAbiTANT REjETTE EN mOyENNE 200 litres d’EAU UséE PAR jOUR.

DeS réSeaux moDerniSéS

trois cents chantiers menés en 2009

En dehors des opérations de mise aux normes des stations d’épuration et de création d’une nouvelle station, les chantiers les plus importants réalisés par la direction de l’eau en 2009 ont été : • les travaux de l’émissaire au Rhône de rejet de la station

d’épuration de la Feyssine pour une fin des travaux en 2010,• l’achèvement de l’ouvrage de rejet de l’émissaire de la plaine de

l’Est, ouvrage structurant d’assainissement des eaux pluviales de l’Est de l’agglomération,

• la réalisation de deux tranches de travaux de collecte du secteur « Yzeron ».

Des interventions sur près de 60 km de réseauxA ces chantiers structurants viennent s’ajouter environ 300 « chantiers de proximité », essentiellement de rénovation de l’existant (réseaux d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales), répartis sur l’agglomération soit près de 60 km de réseaux. On peut remarquer notamment : la création d’un réseau à Givors (route de Rive de Gier), le renouvellement d’un réseau à la cité Logirel de Grigny, une rénovation avenue du Bois à Oullins, un chantier sur l’exutoire Sud-est (rejet au canal) à Feyzin, la création d’un réseau dans les secteurs Torchetière et Vallonière à Limonest, des aménagements hydrauliques, vallée du Ravin, à Sathonay.

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RAPPORT ANNUEL 2009

Il était devenu nécessaire de faire évoluer le référentiel du Grand Lyon, notamment pour permettre sa mise en conformité avec celui de la Région.

Un nouveau niveau d’exigenceCette évolution a consisté à :

• adopter un 2e niveau d’exigence calé sur le niveau « basse consommation » : le niveau « très performant » est conservé mais adapté, notamment au niveau des méthodes de calcul,

• harmoniser le système de management environnemental avec celui de la Région, notamment en ce qui concerne la présentation des résultats demandés.

Le référentiel habitat durable s’applique sur l’ensemble des opérations d’aménagement initiées par le Grand Lyon (zones d’aménagement concerté), sur les terrains vendus par le Grand Lyon à des opérateurs publics ou privés, et sur les programmes de logements sociaux réalisés sur l’agglomération lyonnaise.

2 NOvEmbRE 2009POUR LA qUALiTé ENviRONNEmENTALE dEs bâTimENTs

adoption de la nouvelle version du référentiel habitat durable

En France, le secteur de l’immobilier représente 40 % de l’énergie consommée et 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Tous les efforts consentis dans ce secteur auront donc un véritable impact sur l’environnement à moyen terme. Depuis plusieurs années, l’agglomération lyonnaise se positionne comme l’un des précurseurs d’une réflexion transversale, dans l’objectif de devenir une référence européenne en matière de développement durable.

Le référentiel habitat durable est le fer de lance de l’action du Grand Lyon en faveur de la qualité environnementale du bâtiment. En 2009, 4 600 logements étaient en cours de conception ou de réalisation sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en application du premier référentiel, entré en vigueur en 2005.

Prévoirconstruire et rénover durablementLE gRANd LyON, cONsciENT dE L’imPORTANcE dU sEcTEUR dU bâTimENT dANs LA cONsOmmATiON éNERgéTiqUE ET L’UTiLisATiON dE mATièRE PREmièREs, A mis EN PLAcE UNE POLiTiqUE gLObALE, qUi iNTègRE LE dévELOPPEmENT dURAbLE, TANT AU NivEAU dE LA PhAsE dE cONcEPTiON ET dE RéALisATiON qUE LORs dEs OPéRATiONs dE démOLiTiON iNcLUANT ObLigATOiREmENT LE REcycLAgE dEs mATéRiAUx. PAR AiLLEURs, LA cOLLEcTiviTé EsT EN PAssE d’ATTEiNdRE LEs ObjEcTifs dU PLAN cLimAT gRâcE à LA RéNOvATiON dE sEs chAUffERiEs URbAiNEs, LA POURsUiTE dE sON PROgRAmmE dE cONsTRUcTiON dE cENTRALEs PhOTOvOLTAïqUEs ET LE LANcEmENT d’UN PROjET dE chAUffERiE URbAiNE AU bOis.

chiffREs cLés

LE RéféRENTiEL sUR L’hAbiTAT dURAbLE cONcERNAiT EN 2009 : 453 logements PROgRAmmés2670 EN PhAsE dE cONcEPTiON (APs à APd-Pc).2082 en chantier.609 livrés dONT : 272 EN ZAc, 21 sUR LEs TERRAiNs vENdUs PAR LE gRANd LyON, ET 316 LOgEmENTs sOciAUx.

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A L’écOLE dU dévELOPPEmENT dURAbLE

haute qualité environnementale pour les établissements d’enseignement

Le Grand Lyon met en œuvre les techniques les plus avancées en matière de préservation environnementale dans ses opérations de construction de bâtiments, en particulier pour les établissements d’enseignement supérieur.

Par son expérience importante et son savoir-faire en matière de conduite d’opérations et de maîtrise d’ouvrage opérationnelle, la Direction de la Logistique et des Bâtiments (DLB) du Grand Lyon a été ainsi amenée à prendre en charge plusieurs chantiers inscrits dans le contrat de plan Etat-Région 2007-2013.

Le futur groupe scolaire Casimir Périer, à ConfluenceCe groupe scolaire, en phase de conception en 2009, comprendra une école maternelle et primaire, un centre de loisirs sans hébergement, une crèche et un relais d’assistantes maternelles. Il correspondra aux exigences des bâtiments basse consommation : toitures entièrement végétalisées, chauffage par chaudière à condensation, ventilation double flux et production d’eau chaude sanitaire à 50 % par des capteurs solaires.

L’extension de l’IUT B, à VilleurbanneCette opération, terminée et livrée en juin 2009, a consisté à réhabiliter un ancien laboratoire des armées, rue de France, à Villeurbanne, pour accueillir le Département Techniques de Commercialisation de l’IUT. Le chantier a inclus la réutilisation des produits de démolition concassés pour le remblaiement sur place, et l’infiltration des eaux pluviales pour éviter leur renvoi vers les réseaux d’égout.

Le réaménagement des locaux du Conservatoire National des Arts et MétiersIl s’agit de réutiliser, en le réaménageant, un bâtiment existant situé rue Ravier, à Lyon 7e, pour aménager des locaux d’enseignement et d’encadrement du Conservatoire National des Arts & Métiers (CNAM). Les études de conception et la consultation des entreprises de travaux ont eu lieu en 2009. Cette opération prévoit la réalisation d’un système de ventilation double flux avec un échangeur et un système de chauffage, ventilation / rafraîchissement par groupe à chaleur eau / air.

Une résidence HQE pour l’Institut des Études AvancéesLes études de programmation ont été réalisées en 2009 pour la construction d’une résidence de 14 logements pour l’Institut des Études Avancées, afin d’accueillir une vingtaine de chercheurs étrangers sur le site de l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines, à Lyon 7e.

Cette résidence doit répondre aux cibles de la Haute Qualité Environnementale (HQE). Sur les 14 cibles du référentiel HQE, 10 doivent être atteintes avec un niveau « très performant » (en particulier celle de la gestion de l’énergie) ou avec un niveau « performant ».

Cette résidence doit également être conforme au label « bâtiment basse consommation » Effinergie, soit une consommation d’énergie maximale de 50KWhEP/m²SHON/an pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage.

Il est souhaité que la future résidence devienne un bâtiment passif, voire à énergie positive.

chiffREs cLés

iUT b : 3 000m m² hORs-œUvRE, 5 niveaux, POUR UN cOûT dE 4,5 m€.

cNAm : 842 m² dE sURfAcEs UTiLEs, POUR UN cOûT dE 3,7 m€.

iEA-écOLE NORmALE sUPéRiEURE : 1 967 m², 5 niveaux, POUR UN cOûT dE 4,8 m€.

gROUPE scOLAiRE cAsimiR PERiER : TERRAiN 4 324 m², shON : 4 573 m² POUR UN cOûT d’OPéRATiON dE 11,1 m€. OUvERTURE PRévUE EN sEPTEmbRE 2012.

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RAPPORT ANNUEL 2009

la chaleur Du boiS Pour le carré De Soie

lancement du projet de construction d’une chaufferie bois au carré de soie

Des études préalables ont souligné l’intérêt de la création d’un réseau de chauffage au bois sur le Carré de Soie, tant au plan de l’aménagement du site qu’en termes économiques et environnementaux. Le Grand Lyon a adopté en juillet 2009 le principe du recours à une délégation de service public, par voie de concession, pour la conception, la construction, et l’exploitation d’une chaufferie centrale au bois dans ce nouveau quartier, ainsi que la réalisation du réseau de transport de chaleur qui lui sera associé. Cette chaufferie bois devrait représenter une puissance de 30 MW, pour un réseau de plus de 10 km de linéaire.

la SeconDe vie DeS ProDuitS De DéconStruction

le recyclage des matériaux anticipé pour la démolition du marché de gros

L’unité déconstruction du Grand Lyon a réalisé 49 opérations en 2009 (pour un budget de 5,2 Me), toutes conduites dans un constant souci de valorisation des matériaux issus des chantiers de démolition, dont l’essentiel a une seconde vie via les filières de recyclage. Dans la perspective de l’important chantier de déconstruction du Marché d’intérêt national, au Confluent, un audit déchets a été réalisé pour identifier la nature et les volumes des déchets futurs, afin que les candidats à ce marché puissent proposer des filières de recyclage. Une obligation de concassage des matériaux inertes et leur réemploi pour les fondations des futures voiries ont été prévus dans le cahier des charges, ainsi que des clauses d’insertion, dans le cadre du volet social du développement durable.

le GranD lyon, ProDucteur D’énerGieS renouvelableS

première année de fonctionnement complète des deux centrales photovoltaïques La première centrale photovoltaïque (34 kWc de puissance) est installée à l’Hôtel de communauté depuis mi-2008. Elle a produit en 2009 35 596 kWh. La deuxième centrale (14,5 kWc) installé à la Cité Internationale a produit en 2009, 3761 kWh.Au total, la production a dépassé de 4,6 % l’objectif annuel escompté. Le gain environnemental représente 4,5 tonnes d’équivalent CO2 par an, et la vente de cette électricité auprès EDF a généré une recette de près de 19 000 euros.Deux autres centrales sont en projet, chacune d’une puissance crête de 34 kWhc, sur les locaux du centre de formation à St Fons et ceux du centre technique de maintenance à Vaulx en Velin (construction en 2010).

LE PLAN DE RELANCE POUR PLUS D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUEUNE PrEMIèrE TrANCHE DE rÉNoVATIoN DE CINQ CHAUFFErIES

L’année 2009 a vu la rénovation d’une première tranche de cinq chaufferies dans le cadre du plan de relance, qui porte sur 901 000 euros. Cette opération permet d’atteindre les objectifs du Plan climat Grand Lyon, à savoir 20% d’économie d’énergie. En 2008, ces cinq chaufferies avaient consommé 389 222 kWh de gaz. En 2009, après rénovation, au cours de l’été, elles avaient réduit leur consommation à de 327 861 kWh ce qui équivaut a une baisse de 18,7% de la consommation. L’objectif sera tenu en 2010, sur une année pleine. Six autres chaufferies seront rénovées en 2010, finalisant ce projet lié au plan de relance.

chiffREs cLés

151 000 euros ONT éTé ENgAgés EN 2009 dANs LE cAdRE dU PLAN dE RELANcE, 750 000 EN 2010.

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PréServeroffrir une agglomération propre et économeL’ObjEcTif PREmiER dE LA gEsTiON dEs déchETs ET dEs AcTiviTés dE PROPRETé AU gRANd LyON EsT LA PRésERvATiON dE L’ENviRONNEmENT URbAiN LOcAL. LA cOLLEcTiviTé A dévELOPPé dEs AcTiONs vOLONTARisTEs visANT à écONOmisER LEs REssOURcEs, PRésERvER LA qUALiTé dE L’EAU, dE L’AiR, dEs sOLs, AiNsi qUE LA biOdivERsiTé dU TERRiTOiRE. LE gRANd LyON A égALEmENT LANcé dEs OPéRATiONs dE sENsibiLisATiON AfiN d’AssOciER LEs hAbiTANTs à cETTE mObiLisATiON, qUi dOiT êTRE cOLLEcTivE. EN 2009, LA PROdUcTiON dEs déchETs dEs hAbiTANTs dU gRANd LyON A dimiNUé dE 2,2 % ET LEs qUANTiTés REcycLéEs ONT AUgmENTé dE 2,8 %, sOiT AUTANT dE REssOURcEs NATURELLEs ET d’éNERgiE écONOmiséEs. AiNsi, LEs déchETs dEviENNENT, PROgREssivEmENT, LEs REssOURcEs dE dEmAiN.

mARs 2009POUR TRiER miEUx ET PLUs

une seconde tournée de collecte sélective à lyon et villeurbanne

Le service rendu par le Grand Lyon en matière de collecte des ordures ménagères et, plus particulièrement, de tri, s’inscrit dans les objectifs de l’union européenne et du Grenelle de l’environnement : la qualité du tri doit s’améliorer et la part d’ordures ménagères devra s’être allégée de 5 kilos par an et par personne d’ici 2012.

chiffREs cLés EN 2009

• Nombre de kilos d’ordures méNAgèREs PAR AN ET PAR hAbiTANT dANs LEs cOmmUNEs dU gRANd LyON : 252,4 Kilos sOiT 317 305 tonnes.

Le Grand Lyon a entendu les sollicitations des usagers de Lyon et Villeurbanne qui remarquaient que les bacs « verts » étaient pleins trop rapidement et que certains locaux, trop petits, ne pouvaient contenir plus de poubelles de tri.

La collectivité a ainsi mis en œuvre à partir de fin mars 2009 une collecte sélective deux fois par semaine pour encourager les habitants à continuer à trier mieux et plus.

En effet, une responsabilité partagée entre la qualité du tri effectué par les habitants et la qualité du service rendu par la collecte est la clé de la réussite.

Ce principe est repris dans le slogan « Tri des déchets : transformons l’essai », ce qui signifie, vis à vis des usagers : « Vous triez mieux, nous collectons plus, c’est ça l’esprit d’équipe ».

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chiffREs cLés

L’ObjEcTif EsT dE 20 % de refus dE TRi EN 2012 (déchETs NON REcycLAbLEs qUi sE TROUvENT dANs LEs bAcs vERTs). iL EsT AcTUELLEmENT dE 27,7 %.

RAPPORT ANNUEL 2009

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UNE AcTiON dE TERRAiN RENfORcéE

des messagers du tri pour de nouvelles « règles du jeu »

Dans le cadre de sa politique de valorisation des déchets ménagers, le Grand Lyon renforce son action de terrain en faveur du tri sélectif. L’objectif poursuivi est de :

• s’assurer du bon respect des consignes de tri,

• apporter aux habitants et aux relais (gardiens d’immeubles, gestionnaires de copropriété…) les informations et les conseils indispensables à l’amélioration de la collecte sélective.

Une équipe de 14 « messagers du tri » a été constituée et formée. Elle appuie et accompagne, depuis le printemps 2009, le travail des agents de la propreté dans la mise en place de nouvelles « règles du jeu ».

Cartons vert, jaune, rougeIl s’agit concrètement de ne plus accepter les poubelles vertes contenant trop d’erreurs de tri et de ne plus laisser quelques poubelles mal triées réduire la qualité générale de la collecte sélective. Elle se veut avant tout pédagogique et s’accompagne d’une communication de proximité systématique.

Première étape : la note d’informationSi, lors du ramassage des poubelles de tri, un bac s’avère contenir beaucoup de déchets inappropriés, une note d’information rappelant les consignes de tri et les erreurs à éviter est laissée aux habitants dans leurs boîtes aux lettres et le bac vert collecté normalement. Cette note informe également sur la possibilité que les poubelles qui contiennent trop de déchets non recyclables ne soient plus collectées dans les semaines à venir. Si le bac est très bien trié, l’habitant aura alors un carton vert pour l’encourager à poursuivre.

Deuxième étape : carton jauneQuand des bacs contenant trop d’erreurs de tri sont encore présentés à la collecte, les agents du Grand Lyon en scotchent le couvercle et ne les ramassent pas. Les habitants sont informés des raisons de ce refus de collecte par un document et le passage à leur domicile des messagers du tri.

Leur poubelle est ramassée lors de la collecte des ordures ménagères suivante (avec les bacs gris).

Ultime étape : carton rougeLe retrait du bac de tri est une extrémité à laquelle le Grand Lyon espère ne pas aboutir. Si après plusieurs « cartons jaunes », les erreurs de tri demeurent toujours très importantes, alors viendra le « carton rouge » : le bac est repris par le Grand Lyon. Les habitants conservent leur poubelle grise qui est leur propriété.

La phase d’information a eu lieu sur Vaulx-en-Velin et Villeurbanne et s’est poursuivie sur Meyzieu, Genay, Rillieux-la-Pape et Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.

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Des véhicules plus sobresEnfin, le Grand Lyon a poursuivi le renouvellement de son parc de véhicules poids lourds (bennes à ordures ménagères et balayeuses) par des matériels beaucoup moins émetteurs de polluants dans l’atmosphère : oxydes d’azote, oxyde de carbone, particules. Ainsi, le nouveau véhicule de la station d’épuration de Pierre-Bénite, Goupil, est électrique.Une attention particulière est également portée à l’évolution de la motorisation des véhicules (test de bennes à ordures ménagères à moteur hybride, balayeuses électriques). Le Grand Lyon en partenariat avec Renault Trucks, étudie les spécifications d’un véhicule électrique de type Maxity, adapté aux besoins de l’unité « Épicentre », pour livrer les subdivisions du Grand Lyon.

chiffREs cLés

LE RésEAU dE chALEUR LyON/viLLEURbANNE EsT LE 3e réseau de chaleur ET LE 2e réseau de froid EN fRANcE. iL cONcERNE EN 2009 ENviRON 55 000 éqUivALENTs LOgEmENTs.LEs émissiONs dE gAZ à EffET dE sERRE Lié AU PATRimOiNE dU gRANd LyON NE REPRésENTENT que 1 % dE cELLEs dU TERRiTOiRE. LE PARc AUTOmObiLE dU gRANd LyON EsT cONsTiTUé dE 1 160 véhicules dONT 23 % de véhicules au gpl.

De vieux PaPierS Pour la recherche

le grand lyon partenaire d’ecofolio lors du téléthon

Pour la première fois, une opération associant le Grand Lyon et Ecofolio, organisme financeur des collectivités pour la récupération des papiers, a eu lieu à l’occasion du Téléthon 2009. Il s’agissait d’une collecte sélective des vieux papiers, apportés par les usagers dans 26 communes, suivie d’un reversement au Téléthon de l’équivalent poids/euros. Cette action de solidarité a été un vaste succès en terme d’image pour le Grand Lyon.

chiffREs cLés

LE gRANd LyON A REmis UN chèqUE dE 14760 euros, mONTANT dOUbLé PAR EcOfOLiO, sOiT PRès dE 30 000 euros POUR LE TéLéThON.uN kilo de papier récolté, c’est 300 grammes de co2 EN mOiNs POUR LA PLANèTE.

la collectivité Donne l’exemPle

le tri du papier en interne au grand lyon

En matière de déchets et de tri, la collectivité se doit d’être elle-même exemplaire. Ayant fait le constat que dans les bureaux, les poubelles des agents étaient remplies en grande majorité par du papier (impressions, fax, brouillons...), l’idée est née de mettre à part ce papier pour le recycler. Résultat : les poubelles de bureau se sont considérablement allégées et n’ont besoin d’être vidées que trois fois par semaine. Des réceptacles en carton, portant le logo du Grand Lyon, ont trouvé leur place sous les bureaux et à proximité des copieurs. Ces «cartonnettes » sont vidées par le personnel de ménage dans les bacs facilement identifiables au nom du prestataire actuel, La Corbeille Bleue, qui procède au ramassage. Les papiers et cartons sont triés, séparés, pesés et rachetés au Grand Lyon.

chiffREs cLés

EN 2009, 185,63 tonnes ONT éTé cOLLEcTéEs dE jANviER à OcTObRE.LE PAPiER REPRésENTE ENviRON 75 % dU TOTAL ET LEs cARTONs, 25 %.

DanS leS objectifS Du Plan climat

un patrimoine communautaire moins polluant

Le Grand Lyon travaille au développement et l’amélioration des performances techniques et environnementales du réseau de chaleur de Lyon et Villeurbanne, géré directement par le Grand Lyon.Ce réseau est alimenté par l’usine d’incinération d’ordures ménagères de Lyon Sud, la chaufferie Lafayette et la centrale de cogénération Einstein (centrale de production simultanée de chaleur et d’électricité), située près du campus de la Doua à Villeurbanne. Les performances énergétiques de l’incinération ont été améliorées grâce à une conduite plus fine des installations et un

programme d’entretien et de renouvellement, qui ont permis de moins faire appel à l’énergie additionnelle en gaz et d’augmenter la fourniture d’énergie en provenance de l’incinération des déchets dans le réseau de chauffage urbain. Par ailleurs, le Grand Lyon a décidé d’optimiser la gestion des systèmes de chauffage et de climatisation de ses bâtiments, notamment en remplaçant les chaudières anciennes (de plus de 20 ans) par des chaudières à condensation. L’impact est immédiat, avec une diminution de 20 % des émissions de gaz à effet de serre.

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RAPPORT ANNUEL 2009

echanGeS autour Du vivant en ville

vers de nouvelles relations homme, ville, nature

Le deuxième symposium international du vivant en ville s’est tenu à Lyon en novembre 2009. Consacrée à l’exploration des relations entre humains, animaux et végétaux dans l’espace urbain, cette manifestation de trois jours, gratuite et ouverte à tous, a permis de découvrir de nouvelles façons de vivre ensemble et d’habiter la ville, tout en assurant un maintien ou un développement de la biodiversité en milieu urbain. Ce symposium a donné lieu à des échanges fructueux et un partage d’expériences, grâce à la présence de personnalités de renom, scientifiques, paysagistes, écrivains, et de représentants d’une douzaine d’agglomérations d’envergure internationales de Barcelone à Sao Paulo en passant par Genève, Stockholm et Nanterre.

Promouvoir l’éco-citoyenneté

la première opération « faites de la propreté »

La première édition de « Faites de la propreté » a eu lieu en mai 2009, afin de promouvoir l’éco-citoyenneté et la partici-pation indispensable des habitants pour le maintien d’une agglomération agréable à vivre. Au programme : des animations, des actions de terrain pour rendre son quartier et sa rue plus propre, des informations sur le thème du tri, de la collecte et du nettoiement, des rencontres avec les agents d’entretien afin de mieux comprendre leur métiers et leur compétences. Cette journée s’est achevée par une soirée événementielle à l’Hôtel de Ville en partenariat avec l’école de mode qui a créé des vêtements à partir d’objets recyclés.

recycler Pour mieux aiDer

une quatrième recyclerie à champagne-au-mont-d’or

Dans le cadre de réflexions conduites autour du recyclage et du réemploi, le Grand Lyon a poursuivi l’intensification du réseau des recycleries. Gérées par des associations caritatives, elles participent à la récupération d’objets en vue de leur réutilisation. En mai 2009, une recyclerie, mise en place par l’association Notre Dame des Sans Abris, a ouvert au sein de la déchèterie de Champagne au-Mont-d’Or.

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Une stratégie opérationnelle définieL’année 2009 a permis d’une part de définir la stratégie opérationnelle du projet directeur Rives de Saône et d’autre part de lancer la conception des premiers programmes d’aménagement.

Plusieurs études transversales préalables ont été entreprises, qui ont permis d’apporter des éléments de cohérence à l’ensemble des projets territorialisés. Ont été ainsi lancées :

• une étude environnementale,

• une étude « vocabulaire » : étude préalable à l’écriture urbanistique, il s’agit d’une base d’idées qui forment le socle du projet et en garantissent ensuite la cohérence

RENOUER dEs LiENs ENTRE L’AggLOméRATiON ET sA RivièRE

lancement des premières études pour le projet rives de saône

La Communauté urbaine a engagé un grand projet de reconquête des rives de la Saône dans toute sa traversée du Grand Lyon, de la pointe du Confluent aux limites nord de l’agglomération, sur la rive droite comme en rive gauche.

La Saône, rivière paysage, intime et patrimoniale, est le berceau de l’agglomération. Le projet Rives de Saône est l’occasion de valoriser des éléments urbains, architecturaux et paysagers remarquables et de mettre à disposition des visiteurs de grandes promenades naturelles et urbaines. Le projet prend en compte les spécificités architecturales et historiques de chaque espace afin de créer de nouveaux lieux de vie propices à la détente, aux modes doux, aux loisirs, à la culture, afin de célébrer les retrouvailles des grands lyonnais avec leur rivière.

L’objectif est de construire une ambition globale et cohérente sur l’ensemble du linéaire de la Saône, qui soit parfaitement intégrée à la stratégie du projet directeur Rives de Saône et aux différents programmes qui le constituent.

embellirdonner un nouveau visage à la villeune ville aGréable à vivre eSt une ville qui ne ceSSe De Se renouveler, De Se tranSformer. Parce que la ville eSt vivante, que SeS uSaGeS chanGent, que leS beSoinS De SeS habitantS évoluent, le GranD lyon œuvre Sur l’enSemble Du territoire Pour rénover leS eSPaceS PublicS, SécuriSer et aPaiSer leS voirieS, embellir et relier SeS DifférentS quartierS. Si la collectivité intervient au quotiDien DanS DeS aménaGementS De Proximité, la PaSSerelle De la cité internationale, le futur Pont Schuman et le nouveau tunnel De la croix-rouSSe, la requalification De l’entrée eSt De l’aGGlomération Sont autant De ProjetS qui vont chanGer la ville.

chiffREs cLés

LE PROjET RivEs dE sAôNE PORTE sUR 50 Km de rives RéPARTiEs sUR 14 communes dONT 5 arrondissements dE LyON.

• une étude déplacement et une étude spécifique mode doux

• une analyse des usages de la Saône

• une étude de stationnement, menée sur Lyon, a permis de définir la nouvelle stratégie de stationnement sur le secteur Saint-Antoine et à obtenir la décision de construire un nouveau parking sur ce site.

Enfin, un projet d’Art Public a été lancé, dans le cadre de ce projet Rives de Saône.

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RAPPORT ANNUEL 2009

UN NOUvEL OUTiL AU sERvicE dEs AméNAgEURs

création du référentiel pour la conception et la gestion des espaces publics

Le Grand Lyon a souhaité disposer d’un référentiel pour la conception et la gestion des espaces publics afin de répondre au mieux aux nombreux projets du plan de mandat de l’agglomération, à la nécessaire rationalisation des coûts et aux diverses problématiques de gestion des espaces par les services urbains (eau, propreté et voirie).

L’objectif de cet outil est de pouvoir guider les choix d’aménagement, tout au long de l’opération, de la programmation à la réception des ouvrages, afin de permettre une gestion adéquate et partagée. Il est destiné aux maîtres d’ouvrage internes, à leurs délégués, et à leurs maîtres d’œuvre intervenant sur le domaine public communautaire.

La création de ce référentiel a mobilisé les savoirs-faire internes au Grand Lyon, sous l’égide des directions de l’Eau, de la Voirie et de la Propreté. Trois thématiques ont été retenues : deux sous la forme de fiches pratiques (matériaux et ouvrages, dimensions de l’espace), une troisième portant sur la création d’un logiciel de calcul des coûts de gestion.

Le vocabulaire d’aménagement à la loupeLe thème « Matériaux et ouvrages » a remis à jour le vocabulaire du Grand Lyon créé dans les années 80 et l’a complété par les dispositions sur la gestion des eaux de ruissellement. Pour chaque matériau et ouvrage, l’apport au lieu a été déterminé, ainsi que l’adéquation aux usages auxquels ils doivent répondre, leur rôle dans la diminution des îlots de chaleurs et des nuisances sonores, leur participation ou non au cycle de l’eau, leur seconde vie, leurs particularités de mise en œuvre. Il a été également pris en compte leurs critères de gestion et leurs contraintes.

Bien dimensionner l’espaceLa circulation de véhicules à gros gabarit conduit à des choix de dimensionnement de l’espace souvent contradictoires avec la nécessité de limiter les vitesses et de favoriser les déplacements doux en toute sécurité. Il s’agit également de préserver l’accessibilité, la sécurité des usagers, le respect de l’aménagement, et permettre une gestion et un entretien adaptés. Au regard de ces multiples contraintes, le Grand Lyon a donc défini trois familles de dimensions pour la conception d’espaces afin de répondre aux différents usages de l’espace : les modes doux (bus, vélos, piétons), les véhicules légers, et poids lourds.

Évaluer au plus tôt les coûts de gestionL’anticipation des futurs coûts de gestion et d’entretien fait partie intégrante du choix des projets. L’objectif est d’élaborer, à partir d’une comptabilité analytique, un logiciel test permettant de comparer le coût de gestion des différentes variantes du projet en fonction du type de revêtement choisi, des techniques d’assainissement, du mobilier urbain, etc. Les caractéristiques d’usages, de fréquentation et de risques du site sont intégrées sous forme de coefficients. Ce logiciel en cours d’élaboration viendra compléter le panel d’outils de conseils aux élus et permettra un choix éclairé du projet.

foc

us

LES TrAVAUx DE VoIrIE rÉALISÉS DANS LE CADrE DU PLAN DE rELANCE

Le plan de relance a bénéficié au domaine public communautaire par le biais des opérations globalisées pour un montant de 6,87 Me . Ces travaux ont été réalisés à 90 % lors de l’année 2009. Le bénéfice de ce plan de relance se décompose ainsi :• les grosses réparations de voirie et

de revêtement de chaussée : 4,2 Me

• les aménagements de voirie (accessibilité et sécurité) : 1,1 Me,

• les carrefours à feux : 0,6 Me

• les plantations et renouvellement d’arbre d’alignement : 0,5 Me

• des réparations d’ouvrages d’art : 0,33 Me

• les modes doux : 0,17 Me

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La rénovation du tunnel de la Croix-rousseCette vaste opération a pour enjeu prioritaire la mise en sécurité de l’ouvrage inauguré en 1952, qui ne répond plus aux normes aujourd’hui en vigueur. Le Grand Lyon a souhaité donner à ce projet de rénovation des objectifs ambitieux sur le plan urbanistique et environnemental. Outre la mise en sécurité, qui passera notamment par la création d’une deuxième galerie de sécurité accessible aux modes doux et piétons, cette rénovation lourde a pour buts de : • respecter le plan de déplacements urbains, en évitant

d’accroître la circulation automobile et en favorisant les transports en communs et des modes doux,

• rendre urbain cet ouvrage routier en l’inscrivant dans une logique d’aménagement plus globale et plus durable,

• préserver l’environnement par une démarche de développement durable, le faible impact environnemental du chantier, un suivi et une information des populations riveraines, etc.

En 2009, le groupe Campenon a été choisi pour mener la rénovation de ce tunnel et les premières études ont été lancées.

chiffREs cLés

1753 mètres dE LONg,43 000 véhicules/jour,57 mois dE chANTiER PRévU,206,2 millions d’euros ttc.

De caluire à bron, De lyon à jonaGe le GranD lyon conStruit une aGGlomération PluS belle, PluS aGréable à vivre

un grand projet pour le quartier serin, entre croix-rousse et vaise

Ce grand projet de réaménagement du quartier Serin, situé face au quartier de Vaise, de l’autre côté de la Saône, donnera un nouveau visage à ce secteur. Il se concrétisera par la réalisation du nouveau tunnel de la Croix-Rousse, la construction du pont Schuman, la requalification de voiries et la création de bas-ports. Il est guidé par plusieurs objectifs : • améliorer les échanges entre Vaise et Serin et rééquilibrer les

flux entre les deux rives, • développer les transports en commun et les modes doux et

reconquérir les espaces occupés par le stationnement,• promouvoir la qualité environnementale des espaces publics

par la mise en valeur des quais et les berges de Saône et le développement de nouvelles fonctions urbaines (commerces, activités, loisirs,...),

• mettre en sécurité le tunnel de la Croix-Rousse et mieux l’intégrer dans l’environnement urbain.

Le pont SchumanLa création du pont Schuman, à proximité de la passerelle Masaryk, offrira un nouvel itinéraire depuis les Monts d’or et le Val de Saône. Il délestera le quai Jayr et permettra de dédier la passerelle Masaryk aux modes doux. Le projet intègre également la réaménagement du quai Gillet, de l’avenue Birmingham et du quai de la gare d’eau, la réalisation de voies dédiées aux modes doux et aux bus, la mise en place de nouvelles plantations et l’aménagement d’un square.En mai et juin 2009, les ateliers de concertation ont permis l’élaboration des programmes. Après la réalisation des études hydrauliques, des sondages géotechniques et des études de déplacements / environnement, une procédure de concours pour attribution du marché de maîtrise d’œuvre a été lancée.

chiffREs cLés

180 mètres dE LONg, ENviRON 27 mètres dE LARgE...vAisE ET sERiN cONsTiTUENT UN ENsEmbLE éqUivALENT à UNE viLLE dE 30 000 habitants.

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RAPPORT ANNUEL 2009

traverser le rhône en modes doux, de caluire à lyon 6e

la passerelle piétonne et cycliste de la cité internationale

Cette passerelle piétonne et cycliste, sur le Rhône, a été envi-sagée dès la conception du projet de la cité internationale, qui sera ainsi reliée par les modes doux au quartier Saint-Clair à Caluire-et-Cuire. Ce projet est inscrit au plan des déplacements urbains et figure aussi dans le plan de développement des modes de déplacement doux de la Communauté urbaine.L’année 2009 a vu la désignation du maître d’œuvre, validée lors du bureau du 23 février. Il s’agit du groupement constitué par l’architecte Feichtinger associé au bureau d’ingénierie Bergermann und Partner. Les études préliminaires et l’avant-projet ont été réalisés.

chiffREs cLés

LONgUEUR dE LA PAssERELLE : 220 mètrescOûT : 10 m€

un projet, une double ambition requalification de l’avenue jean mermoz et du quartier mermoz nord, à bron et lyon 8e

Ce projet ambitieux, à l’échelle de l’agglomération, vise à désenclaver, dynamiser et revaloriser un quartier d’habitat social dégradé et isolé. Il associe une opération de renouvellement urbain, sur le quartier Mermoz nord, à la transformation d’une voirie importante, « pénétrante » dans l’agglomération, par la démolition de l’autopont de l’A43 en co-maîtrise d’ouvrage avec l’État. A terme, il offrira un visage radicalement nouveau et différent de l’entrée est de la métropole. Cette opération s’inscrit également dans le cadre du plan de déplacement urbain de l’agglomération visant à engager l’ensemble des utilisateurs vers une mobilité alternative : covoiturage, transports collectifs...Le projet global se déploie sur les communes de Lyon 8e et de Bron et se complète de deux opérations privées, la requalification des Galeries Lafayette et la mutation de l’îlot commercial de Casino sur Mermoz nord.

L’avenue MermozLe projet de requalification de l’avenue Mermoz en boulevard urbain paysager (2010-2012) prévoit : • le réaménagement de l’A43 à 2x1 voie, au niveau de l’échangeur

des Essarts, puis sa conversion en boulevard urbain à 2x2 voies pour une arrivée en douceur dans la ville

• la construction d’un terre-plein central planté d’arbustes qui viendra sécuriser les passages piétons sur de larges trottoirs jalonnés d’espaces verts,

• l’aménagement d’une vraie piste cyclable dans chaque sens, séparée des voitures et des piétons,

• la réalisation de sites propres sur certains tronçons de l’avenue réservés à la circulation des bus et des autocars.

l’anneau bleu, à l’est de l’agglomération un poumon vert pour une métropole durable

L’Anneau Bleu constitue une importante démarche de valo-risation du site du Rhône amont, à l’est de l’agglomération lyonnaise. Ce vaste espace non urbanisé en lisière de métropole, d’une richesse unique, remplit des fonctions vitales pour l’agglomération : alimentation en eau potable, régulation des crues, production d’électricité, espace de loisirs, zones naturelles et agricoles, etc.L’Anneau Bleu, composé de douze projets opérationnels, entend apporter des réponses nouvelles sur les rapports entre la ville, le développement urbain, les loisirs et les espaces naturels, dans la perspective d’une «métropole durable». Les principes d’intervention visent notamment à revitaliser les 40 km de canaux et leurs abords, permettant de renouer des liens plus étroits entre les habitants de l’agglomération et leur fleuve.

Les réalisations du Grand Lyon pour 2009 sur l’Anneau Bleu ont été centrées autour de trois volets principaux : • le lancement de la requalification des berges du canal de

Jonage, avec notamment la réalisation des enquêtes publiques dans le cadre de la loi sur l’eau et la loi Bourchardeau, le montage du dossier de consultation des entreprises et des conventions juridiques et financières nécessaires à l’opération, et enfin la consultation et le choix des entreprises

• le suivi des études de projet du centre pédagogique Eau et Nature des Allivoz, sur le site de Miribel Jonage, projet porté par le SYMALIM en lien avec de nombreux partenaires (Départements, Région Rhône-Alpes, Plan Rhône…)

• l’étude de faisabilité et de projet d’un centre d’éducation à l’environnement aquatique par la pêche au Carré de Soie.

chiffREs cLés

LE siTE dE L’ANNEAU bLEU cOUvRE 3 000 hectares. iL s’éTENd sUR deux départements (AiN ET RhôNE) ET treize communes.

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chantierS De Proximité

des interventions sur l’ensemble du territoire

Le Grand Lyon a conduit près de 80 chantiers plus ponctuels, d’aménagements et de rénovations, sur l’ensemble du territoire en 2009.Voici quelques-unes de ces interventions : • A Irigny et Saint-Genis-Laval, avenue des Sources et liaison

Mouche/Source• A Feyzin, rue Louise Michel, dans le projet de requalification

Vallée de la Chimie et sur les accès à la gare des Razes• A Saint-Fons, pour les abords du centre commercial (Arsenal)

et les espaces extérieurs (Palabres)• A Solaize, sur les abords du pôle scolaire Chantabeau• A Vénissieux, la création d’espaces publics dans le quartier

Démocratie Oschatz, d’espaces verts dans l’îlot du Cerisier• A Villeurbanne, carrefour Zola/Durand• A Dardilly, avenue de Verdun• A Chassieu, avenue de l’Europe• A Rillieux-La-Pape, au cœur de Vancia• A Décines, la réhabilitation du pont• A Meyzieu, la voie nouvelle 33 et la desserte de la caserne des

pompiers• A Albigny, les abords de la gare• A Collonges, les abords de la gare et la requalification de la rue

Aristide Briand• A Poleymieux, dans le secteur du Cruy (espace public et

cheminement piéton)• A Saint-Germain-au-Mont d’Or, l’avenue du 2e Spahi Algérien• A Sathonay-Village, la rue Rivery et la création de la place

Cassandra

Le renouvellement de Mermoz nordDans le cadre de l’opération de renouvellement urbain, il s’agira de : • diversifier l’offre de logements par des réhabilitations lourdes

portant sur 3 bâtiments (171 logements) et par la construction de 360 logements neufs,

• désenclaver le quartier par une desserte facilitée et lisible des îlots recomposés,

• redistribuer les espaces extérieurs avec la création d’espaces publics,

• implanter des activités tertiaires participant à la mixité fonctionnelle,

• requalifier un équipement public de proximité (Centre Social).En 2009, le projet s’est finalisé et sa communication a été mise en place en vue du lancement des travaux en 2010. Une première livraison de 40 logements a eu lieu sur le bâtiment A et le programme porté par Casino a été validé par la collectivité.

chiffREs cLés

LE PéRimèTRE dE REqUALificATiON dE L’AvENUE mERmOZ s’éTENd sUR deux Kilomètres ET cOUvRE UNE sUPERficiE TOTALE dE 118 000 m2. cOûT gLObAL dU PROjET : ENviRON 31,35 m€

LE RENOUvELLEmENT URbAiN dE mERmOZ NORd AbOUTiRA à UNE OffRE d’hAbiTAT divERsifié dE 530 LOgEmENTs, dONT 55% dE LOgEmENTs sOciAUx ET 45% dE LOgEmENTs PRivés. cOûT gLObAL dU PROjET : ENviRON 75 m€

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RAPPORT ANNUEL 2009RAPPORT ANNUEL 2009

LôNEs ET COTEAUx dU RhôNE

LyON ViLLEURbANNE

OUEsT-NORd

PLATEAU NORd

PORTE dEs ALPEs

PORTEs dU sUd

RhôNE AmONT

VAL d’yzERON

VAL dE sAôNE

PA

RT

IE

4

Après une année 2008 de transition, les conférences des maires du Grand Lyon ont repris leurs activités en 2009 à un rythme soutenu.

Au rang des innovations en terme de fonctionnement : la possibilité désormais offerte aux conférences d’organiser, sous l’égide de la Mission coordination territoriale, des réunions préparatoires avec des représentants des mairies. Autre nouveauté, la rencontre systématique des intervenants et des coordinateurs territoriaux dès la saisine de la MCT pour préparer au mieux leur passage en conférences des maires en tenant compte des spécificités de chacune d’entre elles. Enfin, le suivi des demandes formulées par les conférences des maires a été renforcé.

Les principaux sujets traités en conférences des maires en 2009 ont porté sur le plan climat, le plan de déplacements modes doux, la politique de l’eau, la gestion de situations de catastrophe, le développement économique, le SCOT, le schéma d’accessibilité, la nouvelle organisation de la DGDU, la charte de l’arbre.

ConférenCes des maires

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PA

RT

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RAPPORT ANNUEL 2009

Grand Lyon TerriToires

En 2009, la possibilité a été donnée aux utilisateurs de l’extranet « Grand Lyon Territoires » de bénéficier du nouveau mode d’accès « nomade » leur permettant ainsi d’accéder au site à partir de n’importe quel lieu de connexion et de n’importe quel ordinateur. Par ailleurs, de nouvelles rubriques sont venues enrichir le site tout au long de l’année. (lire également page 42)

GreCo (GesTion des réCLamaTions CommunauTaires)

Une orientation prioritaire mise en œuvre pour répondre à l’objectif que le Grand Lyon s’est fixé de favoriser le dialogue avec ses bénéficiaires consiste à développer une meilleure réactivité à leurs demandes d’intervention, leurs plaintes et leurs réclamations (maires, habitants du Grand Lyon, instances de participation citoyenne…). C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet GRECO, dont le déroulement aura été marqué en 2009 par la volonté du Grand Lyon d’échanger avec des représentants d’usagers et des mairies afin de prendre en compte au mieux leurs attentes et leurs besoins, préalable indispensable à la création de la future plateforme de gestion des sollicitations (téléphone, fax, mail et courrier). Ce travail se poursuivra en 2010.

ProJeTs TrAnsVersAUXde La mission CoordinaTion TerriToriaLe

Le CLub du déveLoppemenT durabLe

Le Club du Développement Durable est une scène originale de dialogues, d’échanges, qui a pour objectif d’éclairer et dyna­miser les 57 communes de l’agglomération sur les théma tiques du développement durable. Depuis 2006, de plus en plus de communes de territoires s’engagent sur ces démarches ; le nombre croissant de participants aux plénières témoigne de cet intérêt.Quatre rencontres se sont tenues en 2009. La coopération décentralisée a appréhendé une approche territoriale de co­développement durable.La présentation du volet social de l’observatoire du dévelop­pement durable a permis de croiser les paroles de l’ensemble des techniciens et des élus en charge de l’action sociale, de la politique de la ville des communes sous le prisme du développement durable. Le volet environnemental avait fait l’objet d’une plénière en 2008, le volet économique en cours d’élaboration sera présenté en 2010. Une troisième plénière a interpellé les membres du club sur les complémentarités entre les communes et le Grand Lyon dans le cadre de l’élaboration des plans climats. Enfin la Charte de l’arbre, élaborée en 2000 par le Grand Lyon est revisitée ; les communes sont invitées à co­élaborer ce futur document ; cette plénière était une introduction aux ateliers thématiques qui se tiendront en 2010 selon le volontariat des communes.En 2009, une évaluation de chaque séance a été proposée pour être au plus prêt des attentes des communes et co­bâtir les séances à développer en 2010.Une subvention européenne du FEDER a été obtenue pour asseoir la communication et le rayonnement du Club du Développement Durable. (lire également page 40)

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ConférenCe des mAires

Lônes eT CoTeaux du rhône

Communes de Sainte Foy lès Lyon, La Mulatière, Oullins, Saint Genis Laval, Pierre-Bénite, Irigny, Charly, Vernaison, Grigny, Givors

Activité de la conférence des mairesL’année 2009 a été une année dense pour la conférence des maires. Une première réunion en février a permis aux maires, en début de mandat, de débattre sur le projet de développement territorial.Ce sont, en tout, pas moins de 8 conférences qui se sont déroulées au cours de cette année.En mars, a été abordé le plan modes doux, le plan d’accessibilité.En avril a été présenté le Document d’Orientations Générales du SCOT. Cette réunion a également permis d’initier un dialogue avec la communauté partenaire des communes de la vallée du Garon. La conférence de mai a été majoritairement consacrée au débat sur le développement économique. A cette conférence a également été présenté le projet d’aménagement autoroutier au débouché de l’autoroute A45 à Pierre Bénite.En juin a été réalisé un bilan d’étape du schéma d’accueil des gens du voyage. Cette conférence a également permis à deux communes de présenter des initiatives locales : un plan de gestion des encombrants à La Mulatière et un projet de centre de télétravail à Charly.La conférence de septembre a traité de la charte de l’arbre proposée par le Grand Lyon mais ouverte à la participation des communes. Elle a également abordé la question des situations de catastrophe dans la perspective du PPRT de l’usine ARKEMA de Pierre Bénite et dans un contexte de pandémie grippale.En octobre a été lancé le projet de mise en place de périmètres de protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP) qui doit aboutir, sous maîtrise d’ouvrage départementale, à une meilleure lisibilité sur le long terme pour maintenir en périphérie de l’agglomération, une agriculture diversifiée et ouverte sur la ville.Enfin, une dernière conférence en décembre a permis, sur le site de l’usine d’épuration de Pierre Bénite, de présenter les différents volets de la politique de l’eau du Grand Lyon : préservation de la ressource, adduction, assainissement, ruissellement et eaux pluviales. Un second échange a également eu lieu avec la communauté de communes de la vallée du Garon.L’année 2009 a donc été particulièrement riche en présentations, débats, animés par le Grand Lyon, mais elle a également permis aux communes de s’approprier cet outil pour y partager leurs propres initiatives et expériences.Il faut cependant noter un certain tassement de la participation des maires, en partie sans doute lié au rythme très dense des réunions et à l’étendue du territoire.

ConférenCe des mAires

Lyon viLLeurbanne

Activité de la conférence des mairesComme pour les autres conférences des maires, l’originalité du cycle 2009 a consisté en une réunion préparatoire à la tenue de la conférence avec les directeurs généraux de la commune de Villeurbanne et du Grand Lyon, en juin 2009, afin de mettre en relief l’acuité des problématiques au regard des objectifs et du calendrier de mise en œuvre des opérations listées pendant le mandat sur cette commune.Cette conférence s’est déroulée le lundi 7 septembre 2009 et a permis d’examiner les opérations listées par Villeurbanne.• l’opération Centre ville - Gratte ciel nord dont l’objectif est de

développer une opération dense et mixte pour étendre le centre de Villeurbanne,

• la requalification et l’aménagement des espaces publics du centre ville dont l’avenue Henri Barbusse, la rue Louis Becker et la place Chanoine Boursier,

• la ZI Grandclément pour le maintien de l’activité en ville.• le développement d’une opération ZAC Yoplait qui participe au

projet urbain Carré de Soie,• le projet campus - site de la Doua dans le cadre de LYON CITE

CAMPUS,• la requalification du cours Émile Zola artère principale struc-

turante de Villeurbanne,• la création d’une ligne forte de transport en commun A7

en rocade permettant la desserte entre les pôles les moins desservis de Lyon Est et de Villeurbanne,

• la requalification du quartier Saint Jean visant le maintien de l’activité économique et le développement d’une offre résidentielle,

• la mise en œuvre de la ZAC des Maisons Neuves dans le cadre d’une opération innovante en termes de développement durable,

• le développement d’une opération d’aménagement urbain sur le terrain des Sœurs,

• la valorisation du quartier Jacques Monod en renforçant les équipements et en créant un nouveau maillage des voies,

• la requalification du quartier Poudrette visant le développement d’une offre résidentielle diversifiée,

• enfin l’amélioration de l’attractivité résidentielle du quartier Buers Nord, en profitant de la dynamique de développement du terrain des Sœurs.

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RAPPORT ANNUEL 2009

ConférenCe des mAires

pLaTeau nord

Communes de Caluire et Cuire, Rillieux la Pape, Sathonay Camp

Activité de la conférence des mairesLa conférence des maires du Plateau nord a démarré ses travaux fin janvier. Les modalités de travail antérieures ont été reconduites, la participation des maires­adjoints selon l’ordre du jour étant souhaitée par les maires ; un travail préparatoire est assuré par la MCT avec le président, et les directeurs généraux et DST des communes.La première séance a permis de tracer le bilan et les perspectives de la politique d’accueil des gens du voyage, suscitant un débat assez nourri au regard de problèmes de gestion et de police rencontrés récemment.La seconde conférence des maires a abordé, le projet de plan Modes doux, le schéma directeur d’accessibilité, le dossier du décroisement des compétences entre le Grand Lyon et le Conseil général du Rhône. Les représentants du Sytral et de Kéolis ont présenté les évolutions récentes de l’offre de transports en commun du secteur, en relation avec le PDIE du Plateau nord.En avril, trois vice­présidents du Grand Lyon sont venus avec l’équipe de la DGDEI, présenter la déclinaison territoriale des politiques économiques : le schéma d’accueil des entreprises, le schéma d’urbanisme commercial, le bilan annuel du développeur ; le débat a permis de confirmer les priorités d’aménagement à mettre en œuvre dans le mandat. En mai, la direction du SEPAL a exposé le Document d’orientations générales du futur SCOT ; un débat a permis d’aborder les questions relatives au devenir du plateau des maraîchers..En septembre, une conférence des maires a été entièrement consacrée à la réorganisation de la DGDU, et les sujets de développement urbain préoccupant les maires ont été abordés. Puis les trois maires ont présenté avec l’appui de leur directeur général, les restructurations opérées dans leur mairie. Enfin, le dispositif de gestion des situations de catastrophe au Grand Lyon a été présenté par le chef de projet, suscitant des remarques liées à l’actualité de la pandémie grippale.La conférence des maires a travaillé en octobre, sur les nouvelles orientations de la charte de l’arbre ; puis le Plan Climat a été présenté et commenté. Le diagnostic, les efforts à accomplir ont mobilisé l’attention des élus.L’année s’est achevée par une réunion consacrée à la politique publique de l’Eau, à travers quatre axes stratégiques particulièrement importants pour le territoire : la préservation des milieux et ressources, l’alimentation en eau potable, la lutte contre les pollutions, la maîtrise des eaux pluviales.

ConférenCe des mAires

ouesT nord

Communes de Champagne au Mont d’Or, Dardilly, Ecully, La tour de Salvagny, Limonest, Saint Cyr au Mont d’Or, Saint Didier au Mont d’Or.

Activité de la Conférence des mairesAprès une année 2008 sans conférence, l’année 2009 a été très fournie.Une première séance, fin janvier, a permis aux nouveaux maires de se familiariser avec le fonctionnement de cette instance. L’ordre du jour était surtout orienté sur la mise en place des séances et la préparation des sujets qui pourraient y être présentés.Ainsi la deuxième séance a été l’occasion de présenter les modes doux et le schéma d’accessibilité. Un groupe de travail technique organisé par la mission en collaboration avec les services du Grand Lyon et les services des communes a permis de préparer les maires de la conférence à ce sujet et notamment commencer à réfléchir sur les priorités des axes structurants pouvant recevoir les modes doux.Le 24 avril, une inter-conférence avec Val d’Yzeron a donné lieu à une présentation globale du Document d’Orientation Générale (DOG) du Schéma de COhérence Territoriale (SCOT). Les enjeux étant importants, les discussions ont permis de mieux appréhender les liens avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’une part et la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) ainsi que le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) d’autre part.Le 26 mai, une deuxième inter-conférence avec Val d’Yzeron a abordé un grand nombre de sujets concernant la Politique de Développement Économique. Une réunion technique de sensibilisation et d’information a également servi à mieux préparer cette rencontre. Cette séance a ensuite fait ressortir les points forts du secteur mais également les points à améliorer.Le mois de septembre a abordé Le Plan Climat et le Schéma départemental des Gens du Voyage. La présentation du plan Climat a fixé les enjeux du Grand Lyon mais aussi ceux des mairies.Fin octobre, la nouvelle organisation de la DGDU a été présentée ainsi que la Politique publique de l’Eau. Cette dernière a permis de sensibiliser les maires sur la préservation des milieux aquatiques et la ressource en eau, mais a également montré les difficultés pour garantir l’alimentation en eau potable du Grand Lyon.En décembre, le sujet sur le logement social, demandé par le président et les maires de la conférence, a été évoqué. Le souci lié entre les problèmes fonciers et ce type de construction a été débattu longuement et éclairci. La Charte de l’arbre a également été largement discutée dans cette séance en vue de sa remise à plat et pour solliciter les maires à participer aux groupes de travail.

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ConférenCe des mAires

Les porTes du sud

Communes de Saint Fons, Vénissieux, Feyzin, Corbas, Solaize

Activité de la conférence des mairesL’année 2009 a été marquée par la reprise d’activités de la conférence des maires. Cette conférence a été considérablement renouvelée. En effet, 4 maires sur 5 effectuent leur premier mandat dont une en cours d’année 2009. Cette conférence, qui vivait des difficultés relationnelles importantes, a ainsi pu reprendre ses activités sur de nouvelles bases. Sept réunions ont eu lieu au cours de cette année.Une première prise de contact a eu lieu en janvier avec la remise à jour du projet de développement territorial (PDT) en lien avec la PPI du Grand Lyon.Dans la continuité de la précédente, la rencontre de mars a été consacrée à la présentation du Document d’Orientations Générales du SCOT et à un débat sur les grands enjeux de déplacements du territoire : TOP, contournement ferroviaire, traversée du Rhône.La conférence d’avril a traité la question de la priorisation des itinéraires « modes doux » ainsi que du plan d’accessibilité.La réunion de mai a été consacrée au développement de l’action économique en lien avec la problématique des friches industrielles du secteur de la chimie et avec les futurs PPRT (Plans de Protections contre les Risques Technologiques).La conférence suivante a eu lieu en juillet. Elle a permis de faire un bilan d’étape du schéma d’accueil des gens du voyage et de la mise en œuvre des PPRT.A la rentrée d’octobre, a été traitée la question des situations de catastrophes. Par ailleurs, la charte de l’arbre proposée par le Grand Lyon a été présentée avec l’objectif d’impliquer les communes pour une approche globale sur le territoire.Enfin, une dernière réunion en novembre a permis une présentation des missions et de l’organisation de l’urbanisme au Grand Lyon ainsi que l’initialisation du projet de périmètres de protection des espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP). Le projet, sous maîtrise d’ouvrage départementale, doit permettre de pérenniser une agriculture diversifiée à la périphérie de l’agglomération et de développer un partage des usages sur les espaces ainsi protégés.Cette conférence a bénéficié en 2009 d’une participation assidue des 5 maires, ce qui a permis d’ouvrir de bonnes perspectives pour l’avenir. Le Président envisage de traiter des sujets locaux comme la mutualisation de l’offre de services en matières culturelle et sportive notamment.

ConférenCe des mAires

porTe des aLpes

Communes de Bron, Chassieu, Mions, St Priest

Activité de la conférence des mairesL’année 2009 a marqué une reprise des conférences des maires ; sept conférences se sont tenues sur la Porte des Alpes dont deux en inter conférences avec Rhône Amont, consacrées au Document d’Orientations Générales (D.O.G.) du schéma de cohérence territoriale et à la politique de l’eau présentée dans sa déclinaison territoriale (le bassin versant correspond aux deux conférences).A noter l’originalité de ce cycle 2009 qui a consisté en une réunion préparatoire à la tenue de chaque conférence avec les directeurs généraux des communes concernées qui relayaient les attentes des maires et qui mettaient en relief l’acuité des problématiques au regard de leur réalité territoriale. Le plus souvent, le vice­président en charge de la délégation référente se rendait disponible pour les présentations.La première conférence a permis un retour sur l’évaluation des conférences effectuée en 2007, et en a précisé les nouvelles modalités, notamment l’ouverture à des élus référents sur les thématiques choisies. Un bilan du premier schéma départemental d’accueil des gens du voyage a été soumis aux élus. Un travail partenarial devra s’instaurer avec le Préfet et le président du conseil Général pour le futur plan quinquennal.La deuxième conférence a évoqué l’ensemble de la stratégie économique dans une même instance et d’échanger ainsi sur le schéma d’accueil aux entreprises (SAE), sur le schéma départemental d’urbanisme commercial (SDUC), enfin sur le schéma de développement universitaire de Bron. Les actions conduites par le développeur ont été synthétisées.Les communes ont ensuite été sollicitées pour donner avis sur la révision Plan Modes Doux de la Direction de la Voirie. Le passage en conférence a abouti à un document support de la politique du Grand Lyon pour ce mode de déplacement. Le schéma d’accessibilité a été exposé, élaboré avec les données de l’agence d’urbanisme, il fait partie intégrante du Plan Modes Doux. Désignation a été faite des représentants au sein de la commission accessibilité.La charte de l’arbre élaborée depuis 2000 par le Grand Lyon pour développer les opérations d’investissements de l’inter­communalité, document de référence saluée nationalement, nécessitait une évaluation. La conférence a marqué ainsi un point de départ s’appuyant sur un bilan et visant un enrichissement de la démarche. Pour élaborer un nouveau document, soucieux de la globalité des approches de paysage, des groupes de travail ­ associant les communes et les différents acteurs de l’agglomération ­ seront mis en place durant l’année 2010 pour proposer en fin d’année le retour de ces échanges.Un diagnostic du plan climat communautaire appelé aussi de stratégie énergétique a fait l’objet d’une présentation en conférence à l’automne. L’avis des communes a été sollicité pour recueillir leur adhésion, leurs remarques et dessiner collégialement des scénarios qui permettront d’élaborer ce plan en cohérence avec les territoires et en partenariat.

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RAPPORT ANNUEL 2009

de cette séance, les problématiques de développement, de déplacements étant au cœur des enjeux de ces territoires de l’est.Un diagnostic du plan climat communautaire appelé aussi de stratégie énergétique a fait l’objet d’une présentation en conférence à l’automne. L’avis des communes est sollicité pour recueillir leur adhésion, leurs remarques et dessiner collégialement des scénarios qui permettront d’élaborer ce plan en cohérence avec les territoires et en partenariat.

ConférenCe des mAires

du vaL d’yzeron

Communes de Charbonnières les Bains, Craponne, Francheville, Marcy l’Etoile, Saint Genis les Ollières, Tassin la demi Lune.

Activité de la Conférence des mairesLa première séance, début février, a permis de présenter les modes doux et le schéma d’accessibilité. Un groupe de travail technique, organisé par la Mission Coordination Territoriale, en collaboration avec les services du Grand Lyon et les services des communes a permis de préparer les maires de la conférence à ce sujet et notamment commencer à réfléchir sur les priorités des axes structurants pouvant recevoir les modes doux.Le 24 avril, une inter­conférence avec Ouest­Nord a donné lieu à une présentation globale du Document d’Orientation Générale (DOG) du Schéma de COhérence Territoriale (SCOT). Les enjeux étant important les discussions ont servi à mieux appréhender les liens avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’une part et la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) ainsi que le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) d’autre part.Le 26 mai, une deuxième inter­conférence avec Ouest­Nord a abordé un grand nombre de sujets concernant la Politique de Développement Économique. Une réunion technique de sensibilisation et d’information a également permis de mieux préparer cette rencontre. Cette séance a ensuite fait ressortir les points forts du secteur mais également les points à améliorer.Le 12 juin, la conférence a consacrée une discussion libre des maires. Cette séance a été l’occasion de mettre en exergue les difficultés des déplacements sur le territoire de la conférence et le retard pris par les projets d’infrastructures routières. Les problèmes des déchets en tout genre ont été longuement abordés ainsi que les infractions aux règles d’urbanisme et classements sans suites. Il a été conclu d’organiser, courant 2010, une rencontre avec le procureur de la république pour débattre de ces soucis.Cette séance, organisée au poste central de surveillance des tunnels à Fourvière, a donné lieu à la visite du poste de contrôle ainsi que les ouvrages du tunnel.La Politique publique de l’Eau a été présentée le 02 octobre 2009 à la station d’épuration de Pierre Bénite qui a fait l’objet d’une visite à cette occasion. Cette présentation a permis de

ConférenCe des mAires

rhône amonT

Communes de Décines, Jonage, Meyzieu, Vaulx en Velin

Activité de la conférence des mairesLa conférence Rhône Amont a débuté ses travaux par une première séance consacrée aux nouvelles modalités de travail. En effet l’originalité de ce cycle 2009 tient à la mise en place d’une réunion préparatoire à la tenue de chaque conférence avec les directeurs généraux des communes concernées. Ces rencontres visent à relayer les attentes des maires et mettre en relief l’acuité des problématiques au regard de leur réalité territoriale.Il a été ensuite présenté un bilan du premier schéma dépar­temental d’accueil des gens du voyage. Un travail partenarial devra s’instaurer avec le Préfet et le président du conseil Général pour le futur plan.Les communes ont ensuite été sollicitées, pour donner avis sur la révision Plan Modes Doux de la Direction de la Voirie. Le passage en conférence a débouché sur un document support de la politique du Grand Lyon pour ce mode de déplacement. .Le schéma d’accessibilité a été exposé, élaboré avec les données de l’agence d’urbanisme, il fait partie intégrante du Plan Modes Doux.; désignation a été faite des représentants au sein de la commission accessibilité.Une inter­conférence avec Porte des Alpes a été consacrée à la présentation du Document d’Orientations Générales du Schéma de Cohérence Territoriale par l’équipe du SEPAL, un débat riche entre les maires s’est instauré, conscients que ce document servira de base à la révision du Plan Local d’Urbanisme revisité sous le prisme du Grenelle de l’environnement 2.La quatrième conférence a permis d’évoquer l’ensemble de la stratégie économique dans une même instance et d’échanger ainsi sur le schéma d’accueil aux entreprises, sur le schéma départemental d’urbanisme commercial (SDUC). Ce schéma a suscité une discussion constructive pour mieux appréhender l’articulation entre les pôles des centres ville et les pôles périphériques. Les actions conduites par le développeur ont été exposées.La politique publique de l’eau s’est déclinée sur chacune des conférences selon les quatre axes stratégiques particulièrement sensibles sur ce bassin versant est : préservation des milieux et des ressources, alimentation en eau potable, lutte contre la pollution, maitrise des eaux pluviales. Ce travail a nécessité une collaboration entre les différentes entités stratégique et opérationnelle de la direction de l’eau, à l’initiative de la MCT.La charte de l’arbre élaborée depuis 2000 par le Grand Lyon pour développer les opérations d’investissements de l’inter­communalité, document de référence saluée nationalement, nécessitait une évaluation. La conférence a marqué ainsi un point de départ s’appuyant sur un bilan et visant un enrichissement de la démarche. Pour élaborer un nouveau document, soucieux de la globalité des approches de paysage, des groupes de travail ­ associant les communes et les différents acteurs de l’agglomération ­ seront mis en place durant l’année 2010 pour proposer en fin d’année le retour de ces échanges. La réorganisation de la DGDU a été présentée aux maires lors

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récentes de l’offre de transports en commun sur le secteur.La troisième conférence des maires a permis de tracer le bilan et les perspectives de la politique d’accueil des gens du voyage, puis la direction du SEPAL a exposé le Document d’orientations générales du futur SCOT.En mai, trois vice­présidents du Grand Lyon sont venus avec l’équipe de la DGDEI, présenter la déclinaison territoriale des politiques économiques : le schéma d’accueil des entreprises, le schéma d’urbanisme commercial, le bilan annuel du développeur. Le débat a permis de confirmer les priorités d’aménagement à mettre en œuvre dans le mandat.En septembre, une conférence des maires a été entièrement consacrée à la réorganisation de la DGDU. Des sujets de développement urbain préoccupant les maires, notamment en matière de déplacements, d’espaces naturels, de densité urbaine ont été abordés.La politique publique de l’Eau a été présentée, en octobre, à travers quatre axes stratégiques particulièrement importants pour le territoire : la préservation des milieux et ressources, l’alimentation en eau potable, la lutte contre les pollutions, la maîtrise des eaux pluviales. Le dispositif de gestion de crise au Grand Lyon a suscité l’intérêt des maires. Enfin, la conférence des maires a terminé l’année sur les nouvelles orientations de la charte de l’arbre, et sur un point d’avancement des dossiers en cours sur le tourisme, l’Agenda 21, la propreté urbaine.

sensibiliser les maires sur la préservation des milieux aquatiques et la ressource en eau, mais a également montré les difficultés pour garantir l’alimentation en eau potable du Grand Lyon. Les différents moyens de lutte contre les pollutions de toutes natures ont été évoqués et notamment le doublement du collecteur de l’Yzeron qui sera réalisé dans ce mandat.La séance du mois de novembre a été consacrée au Schéma Départementale des Gens du Voyage. Cette présentation a permis de montrer le bon fonctionnement des différentes aires du territoire de la conférence. La nouvelle organisation de la DGDU a été présentée à cette séance.En décembre, une rencontre de la conférence a eu lieu avec la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais. Cette première rencontre du mandat fait suite à d’autres rencontres qui se sont déjà déroulés précédemment. Elle s’inscrit dans les bonnes relations mises en place par la conférence Val d’Yzeron. La question des déplacements ont été discutés à cette occasion, avec un point d’avancement sur le projet de la Ligne Expresse de l’Ouest Lyonnais (LEOL) ainsi qu’un rapide rappel sur le SCOT.

ConférenCe des mAires

vaL de saône

Communes d’Albigny sur Saône, Cailloux sur Fontaines, Collonges au Mont d’Or, Couzon au Mont d’Or, Curis au Mont d’Or, Fleurieu sur Saône, Fontaines Saint Martin, Fontaines sur Saône, Genay, Montanay, Neuville sur Saône, Poleymieux au Mont d’Or, Rochetaillée sur Saône, Saint Germain au Mont d’Or, Saint Romain au Mont d’Or, Sathonay Village

Activité de la conférence des mairesLa conférence des maires du Val­de­Saône a démarré ses travaux en février. La première séance a permis de redéfinir les modalités de travail, de planifier les sujets proposés par le Grand Lyon et ceux proposés par les maires, et d’accueillir le directeur de la Propreté et son équipe, venus pour proposer à la conférence des maires d’être le territoire­pilote d’une expérimentation de « Contrat qualité­Propreté urbaine » menée également sur le secteur de Lyon (3ème). Ce projet consiste à identifier les points sensibles récurrents sur lesquels une optimisation des ressources et des modes de coopération entre le Grand Lyon et les communes pourrait déboucher sur des solutions. Un accord étant donné à la démarche proposée, les maires, les maires­adjoints et/ou leurs collaborateurs se sont mobilisés auprès de l’équipe­projet pour effectuer des diagnostics de terrain, analyser les réclamations ; des groupes de travail se sont réunis à quatre reprises, et les résultats de la démarche ont été validés à la conférence de janvier 2010.La seconde conférence des maires a eu lieu à la subdivision territoriale de Voirie, pour aborder le projet de plan Modes doux, le schéma directeur d’accessibilité, le dossier du décroisement des compétences entre le Grand Lyon et le Conseil général du Rhône ; les représentants du Sytral et de Kéolis ont présenté les évolutions

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