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RAPPORT D'ACTIVITE 2016

En couverture : © Laurent Rousselin, Amiens Métropole - Orchestre à l’école

© Carrozzone Teatro / © 1 000 Visages / © DR Les Concerts de Poche

SommaireEdito de la Présidente

Présentation de la Fondation France Télévisions

Les chiffres

Les actions soutenues

Nos engagements sur plusieurs années

Concours : Filme ton quartier

Le mécénat de compétences

Contacts

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edito Le groupe France Télévisions crée en 2007 la première Fondation de l’audiovisuel français. L’objectif de la Fondation France Télévisions est de favoriser l’accès à la culture sous toutes ses formes, l’accès aux pratiques artistiques et aux métiers de l’audiovisuel, pour les jeunes qui en sont éloignés socialement, géographiquement ou en raison d’un handicap.

Par ses actions, la Fondation leur permet d’approcher les métiers de la culture, de l’art, de l’audiovisuel, suscite en eux des vocations, les invite à des rendez-vous artistiques et culturels.

Ainsi, depuis 10 ans et sur l’ensemble du territoire français, ce sont 241 projets soutenus dont 40 en 2016 et près de 600 000 jeunes, principalement issus de zones sensibles et rurales, qui ont bénéficié du soutien de la Fondation. Un bilan notable qui reflète autant l’implication et la motivation des différents porteurs de projets que celle de l’équipe de la Fondation qui les accompagne, les écoute, les conseille et les soutient dans le développement et la mise en œuvre de leurs actions. Ce soutien nourrit le renforcement de la cohésion sociale auquel notre groupe entend participer.

S’inscrivant au cœur de cette politique, un dispositif de mécénat de compétences entre le groupe France Télévisions et sa Fondation a été mis en place depuis septembre 2013. Ce dispositif a déjà permis à des salariés du groupe volontaires de s’impliquer dans un projet soutenu par la Fondation afin de transmettre leur savoir-faire et leurs compétences à des jeunes désirant découvrir nos différents métiers et le monde de l’audiovisuel.

La Fondation a reçu de nombreuses candidatures de collaborateurs du groupe confirmant leur volonté de s’inscrire dans une démarche citoyenne. Ainsi, l’Alliance des mécènes pour l’éducation connait le succès espéré. L’implication des salariés dans l’accompagnement de jeunes en décrochage scolaire a donné de bons résultats. Le projet JARIS de l’association Act Pro Ile-de-France a permis l’insertion professionnelle de jeunes adultes déscolarisés ou en situation de handicap. Cette action a reçu le soutien de la Fondation pour la troisième année consécutive. Ce soutien a pris la forme d’un mécénat de compétences à travers l’engagement d’un chef-monteur dans le projet, pour cette année 2016.

Cette recherche de l’égalité des chances par l’accompagnement de professionnels de France Télévisions intervient également à travers le concours Filme ton quartier dont c’est la 2ème édition en 2016. Coproduit par France 3 Unité Documentaires, francetv nouvelles écritures et la Fondation France Télévisions, ce concours offre à de jeunes auteurs la possibilité de devenir cinéastes dans leur ville, leur village ou leur quartier, et d’en transmettre leur propre vision, au travers de la réalisation d’un court-métrage.

Le Prix de la Fondation a récompensé cette année un jeune réalisateur, Dorian Masson, qui a bénéficié d’une dotation d’un montant de 7 000 euros ainsi que d’une caméra professionnelle pour réaliser le projet audiovisuel de son choix.

En 2016, la Fondation France Télévisions, forte du respect de ses engagements, a soutenu des projets pédagogiques ambitieux. Prouvant une fois de plus qu’au travers de la culture et des images, une société peut débattre, rêver, espérer et vivre ensemble ; c’est aussi une manière nouvelle d’appréhender la connaissance. Ainsi, l’ambition de la Fondation garde le cap de ses objectifs : créer pour partager, encourager les vocations, intégrer tous les talents et diffuser des valeurs de citoyenneté et de solidarité.

Delphine ERNOTTE-CUNCIPrésidente de la Fondation d’Entreprise France TélévisionsPrésidente de France Télévisions

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La fondationfrance televisions

France Télévisions, ainsi que la régie publicitaire France Télévisions Publicité et la société de production Multimédia France Productions (MFP) constituent les trois entités fondatrices de la Fondation d’entreprise France Télévisions. Ces organismes permettent à la Fondation de disposer des ressources financières, humaines et matérielles, nécessaires à la mise en œuvre de son programme d’action pluriannuel.

Les Membres fondateurs

Créé en 2000, France Télévisions est le premier groupe audiovisuel français. En tant que groupe de service public, France Télévisions tient un rôle dans la vie sociale et culturelle qui lui impose une ambition et une exigence constantes dans la définition de son offre de programmes.

France Télévisions est également un ensemble, aux activités diversifiées et complémentaires comprenant :• 5 chaînes nationales métropolitaines (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô) et un

réseau d’outre-mer avec le réseau 1ère,• 4 chaînes thématiques : Planète+ Thalassa, Planète+ Crime Investigation, Mezzo, Mezzo Live HD

et Euronews, • production : France2 Cinéma, France3 Cinéma, MFP,• édition et distribution : France Télévisions Distribution.

Régie publicitaire du groupe France Télévisions, France Télévisions Publicité assure tout d’abord la commercialisation des espaces publicitaires. La société est également en charge du parrainage des chaînes de service public, ainsi que d’un portefeuille de médias indépendants.

Pionnière de la révolution numérique, la régie publicitaire s’est peu à peu affirmée comme une référence en matière de commercialisation de supports audiovisuels, du plus petit, avec le téléphone, au plus grand, comme c’est le cas avec le cinéma.

Créée en 1986, MFP (Multimédia France Productions) est une société de production filiale de France Télévisions. Depuis 25 ans, l’activité de MFP s’organise autour de trois pôles : la production, son cœur de métier, le télétexte, et le multilingue (doublage, sous-titrage).

Chaque année, MFP produit des centaines d’heures de programmes de tous formats et de tous genres pour France 2, France 3, France 5 et Planète Thalassa : documentaires, magazines, fictions, programmes courts…

MFP a pour mission d’assurer en priorité la production de programmes phares pour les chaînes du groupe de télévision publique, mais aussi de produire pour d’autres supports et d’autres structures. En parallèle, plus de 13 000 heures de programmes sont sous-titrées chaque année par MFP. De plus, une équipe d’auteurs s’est spécialisée dans l’audio description, qui vise à accompagner les malvoyants dans leur perception des œuvres audiovisuelles, fictions ou documentaires, en complétant la bande son avec tous les éléments nécessaires à l’intelligibilité de l’œuvre.

Mercedes ERRAPrésidente Executive Euro RSCG Worldwide, Directrice Générale d’Havas et Présidente du Conseil d’administration de l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée

Zahia ZIOUANIDirectrice artistique de l’Orchestre Symphonique Divertimento

Yann ARTHUS-BERTRANDPhotographe et Président fondateur de la Fondation GoodPlanet

Mathieu GALLETPrésident Directeur Général du Groupe Radio France

Jean-Marc MERRIAUXDirecteur Général de Canopé

Laurent SOLLYDirecteur Général de Facebook France

La Fondation est dirigée par une équipe de quatre personnes, et constituée d’un Conseil d’Administration de dix-huit membres répartis en trois collèges : un collège des Fondateurs, représentants de France Télévisions, France Télévisions Publicité et Multimédia France Productions, un collège composé des représentants du personnel de France Télévisions et un collège de personnalités qualifiées. Ses membres se réunissent généralement trois fois par an.

L’organisation de la Fondation

Le collège des Fondateurs

Delphine ERNOTTE-CUNCIPrésidente de la Fondation France TélévisionsPrésidente Directrice Générale de France Télévisions

Nilou SOYEUXVice-Présidente de la Fondation France TélévisionsDirectrice de la communication de France Télévisions

Laétitia RECAYTEPrésidente Directrice Générale de MFP

Bruno LE DREFDélégué régional de France 3 Provence-Alpes

Jérôme CATHALADirecteur chargé du projet Info 2015 de France Télévisions Directeur des relations et coopérations internationales (depuis février 2016)

Marianne SIPROUDHISDirectrice Générale de France Télévisions Publicité

Frédéric BONNARDDirecteur de France Télévisions Editions Numériques

Tiphaine DE RAGUENELDirectrice des activités jeunesse deFrance Télévisions et Directrice de l’antenne de France 4

Caroline GOTDirectrice Générale déléguée à la stratégie et aux programmes de France TélévisionsDirectrice exécutive de France 2 (depuis octobre 2016)

Arnaud LESAUNIERDirecteur Général délégué aux ressources humaines et à l’organisation de France Télévisions

Jean-Michel SEYBALDElu du personnel et membre du Comité de groupe de France Télévisions

Marc CHAUVELOTSecrétaire du Comité de groupe deFrance Télévisions

Sandrine SOLOVEICIKDéléguée Générale

Olivia LÉPINAYDéléguée Générale adjointe

Carine CONTRAIRESAssistante

Noémie TOUSAlternante

Le collège des personnalités qualifiées

Le collège des représentants du personnel

L’équipe de la Fondation

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La Fondation France Télévisions partage les valeurs du service public : la générosité, la volonté de transmettre ses savoirs et le sens de l’équité avec la volonté de rétablir l’égalité des chances face à la culture

Depuis sa seconde mandature en 2012, la Fondation développe ses actions de mécénat en faveur de la cohésion sociale et de l’égalité des chances des jeunes.

Approcher les métiers de la culture, de l’art, de l’audiovisuel, susciter des vocations, inviter à des rendez-vous artistiques et culturels les jeunes qui en sont le plus éloignés ou s’en sentent exclus, permettre à ceux qui sont en dehors de cette dynamique d’y prendre part… Telles sont les orientations que la Fondation s’est fixées.

L’audiovisuel aujourd’hui est au cœur d’une culture qui circule, un vecteur puissant d’information, d’éducation, de divertissement, de transmission. Autour d’images et de sons, il est permis d’échanger, de révéler des émotions, de rêver. C’est pourquoi la Fondation place les métiers de France Télévisions au cœur de son action.

Persuadée que l’accès à la culture, à l’audiovisuel et aux pratiques artistiques est une clé permettant à ces jeunes de trouver leur place dans la société, la Fondation France Télévisions ouvre son engagement à toutes formes d’expressions audiovisuelles et culturelles.

Notre raison d’être

La Fondation France Télévisions déploie son activité en faveur des jeunes en difficulté au service de la cohésion sociale et de l’égalité des chances, autour de 3 axes :

• le soutien d’organismes qui leur facilitent l’accès à la culture, aux pratiques artistiques et audiovisuelles,

• le soutien d’organismes qui les préparent à l’entrée dans les écoles menant aux métiers de l’audiovisuel et aux métiers artistiques,

• le développement de bourses et de concours qui les accompagnent vers les métiers de l’audiovisuel en les aidant à mener à bien leur projet, avec l’aide des professionnels de France Télévisions.

Nos axes d’intervention

La fondationfrance televisions

Créée en 2007 pour cinq ans et reconduite en 2012, la Fondation France Télévisions s’est fixée pour cette deuxième mandature les objectifs suivants : « Favoriser, pour les jeunes qui en sont éloignés, l’accès à la culture, aux pratiques artistiques et à l’audiovisuel, au service de la cohésion et de l’égalité des chances ».

La Fondation France Télévisions a pour vocation à soutenir et à produire des projets innovants qui favorisent l’accès à la culture sous toutes ses formes d’expression, l’accès aux pratiques artistiques et aux métiers de l’audiovisuel, pour les jeunes qui en sont éloignés (des enfants aux jeunes de moins de 25 ans, éloignement dû à l’environnement social, géographique, l’hospitalisation, l’incarcération, le handicap physique ou mental…).

L’accompagnement est amplifié en faveur de projets qui visent à la professionnalisation et l’insertion professionnelle de jeunes adultes, à la prévention du décrochage scolaire et à la prise en compte de handicaps divers. Aider les jeunes à se construire par la culture, c’est leur donner une chance pour un autre devenir : leur estime de soi est restaurée, leurs liens sociaux sont recréés, leurs potentiels révélés.

La Fondation propose un accès à cette culture par l’audiovisuel, l’art et les pratiques artistiques. L’audiovisuel parle avec force à la jeunesse, il joue un rôle clé d’éducation et de transmission et contribue à l’égalité des chances. La culture des images est une manière nouvelle d’appréhender la connaissance. L’art et les pratiques artistiques permettent, pour ceux qui en sont éloignés dans leur quotidien, de s’approprier une forme de culture quelle qu’elle soit, proposant ainsi une entrée nouvelle et différente dans la société.

Dans cette vision, les acocmpagnements de la Fondation sont une invitation à la compréhension du monde et de l’époque, pour susciter du partage, du débat, créer du lien, et ainsi aider à socialiser ceux qui sont en difficulté.

Pour assurer sa mission, la Fondation engage son savoir-faire et sa détermination à porter les valeurs du service public.

Notre mission9

© Julien Etienne, AMOC

les chiffres en 2016Crée pour un mandat de 5 ans en 2007 puis reconduite en 2012, la Fondation France Télévisions apporte un soutien financier et en compétences à des projets menés par des organismes qui facilitent l’accès à la culture, aux pratiques artistiques et audiovisuelles, aux jeunes en situation de fragilité.

40 projets ont été soutenus par la Fondation en 2016 dont deux menés sur plusieurs années, pour un budget de 573 000 € et un total d’environ 27 600 bénéficiaires.

Dans le cadre de la 2ème édition du concours Filme ton quartier, le prix de la Fondation a récompensé un jeune réalisateur parmi 10 lauréats.Le mécénat de compétences a permis cette année la réalisation de 8 missions par les collaborateurs de France Télévisions.

Les actions soutenues se rattachent au domaine de l’éducation incluant le décrochage scolaire et également à de nombreuses actions pédagogiques dans l’audiovisuel et le numérique et au travers de différentes pratiques artistiques décrites ci-dessous.

Les catégories de bénéficiaires des actions soutenues en 2016

Les domaines d’intervention de la Fondation en 2016

La fragilité de ces jeunes éloignés du monde de la culture résulte de facteurs sociaux, économiques, de handicap physique ou intellectuel, de leur situation géographique, de leur incarcération...

La Fondation met en œuvre des actions de mécénat sur l’ensemble du territoire français, sur l’hexagone et dans les Outre-Mer.

La répartition géographique des actions soutenues en 2016

Carte des interventions de la Fondation en 2016

Martinique

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Guyane La Réunion

Les 40 actionssoutenuesen 2016Audiovisuel

Ateliers Cinéma : le MashupPremiers Plans

La Quinzaine à la BoccaLa Quinzaine des Réalisateurs

Ces jours qui nous attendentCaptive

Projet SOLIDEAide et Action

Partage d’images Pangée Network

Documentaire : un festival co-construit et participatif Le Village à Bascule

La Résidence La Fémis

Une télévision au centre pénitentiaire de Fresnes L’AFIFF

JARIS «cultiver la différence» Act Pro Ile-de-France Formation

L’ŒIL DU DOC en MartiniqueVeo Production

Jeunes reporters en GuyaneSur les pas d’Albert Londres

Images en mémoires, images en miroirsLieux Fictifs

Jeunes poussesCaméra au poing

Cité par iciImages solidaires

Accompagner des jeunes se destinant aux métiers du journalisme et de l’a/vL’Institut de l’Engagement

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Spectacle vivant

Un cirque dans ma têteAuteurs Solidaires (SACD)

L en scène Sport dans la Ville

La Place 360La Place

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Théâtre

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La ritournelle des rêvesKaleidoscope

À toi de jouerCarrozzone Teatro

Education et proximitéLa Colline théâtre national

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Un mécéne deux regardsL’AMOC

Human MusicLa Fevis

Percujam, musique et autismeTrampoline Caméra

Musique et jeunesse en ruralitéLes Concerts de Poche

La chanson : de l’écriture à la scène #2Savoirs pour réussir

Orchestre à l’école à Noeux-les-MinesOrchestre à l’école

A la découverte de l’orchestre symphoniqueL’Orchestre Symphonique Divertimento

Slam-à-l’écoleL’Appui

Musique et chant

Concours « Filme ton quartier » 2ème édition

p56 Prix de la Fondation2e édition du concours « Filme ton quartier »

Projets menés sur plusieurs années

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Prévention du décrochage scolaireAlliance des mécènes pour l’éducation

Je filme mon quartier1000 Visages

Art et numérique

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Urban HubLa Fédération Léo Lagrange

Une exposition numérique au lycéeRMN-Grand Palais

Arts Plastiques

p51 Les petits bouts de ParisStreet Poppies

Expressions Artistiques Multiples

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Scène littéraireLa Maison de la poésie

Ateliers LEA (Lecture Éciture Artistique)Ph’Art et Balises

La Ka’fete ô mômes, mais pas keLa Ka’fete ô mômes

Mazine out kartierFée Mazine

Installations SonographiquesLe Cercle des partenaires du théâtre Gérard Philipe

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© Le Village à Bascule

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audiovisuelAteliers cinéma : le MashupPremiers Plans

L’association Premiers plans organise un Festival de cinéma à Angers et anime des Ateliers dans les Pays de la Loire. Elle assure également la coordination régionale de Passeurs d’images, dispositif d’État d’éducation à l’image en direction des publics ayant des difficultés d’accès aux pratiques cinématographiques.

L’association met en place des ateliers de montage pour des jeunes, à partir d’une table de Mashup, outil innovant grâce auquel le montage devient simple et ludique et peut s’envisager de manière collective. Les difficultés techniques de cette étape essentielle de la réalisation sont abolies au profit de la créativité des participants.

Le jeune peut ainsi mieux s’approprier les images et l’importance du montage dans l’histoire racontée, développer un regard critique.Le projet déjà largement implanté territoire français, renforce son dispositif de tables Mashup dans la région Pays de la Loire.

Ces ateliers sont proposés à des jeunes issus de quartiers prioritaires ou de milieux ruraux inscrits pour la plupart dans des projets d’éducation à l’image portés par des structures sociales et scolaires de la région.

L’association va également contribuer à la formation et à la qualification des partenaires relais sur le terrain : l’objectif est de former des éducateurs à l’animation d’ateliers afin qu’ils deviennent autonomes et puissent en conduire directement.

Participation de la Fondation France Télévisions

La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 5 000 €, affectés à l’animation des ateliers.

Pays de la Loire / 100 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

© Sur les pas d’Albert Londres© Premiers Plans

Pays de la Loire / 100 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

La Quinzaine à la BoccaLa Quinzaine des réalisateurs

La Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes, met en place toute l’année des actions qui favorisent l’accès à la culture et au cinéma et favorisent l’éducation à l’image hors du circuit traditionnel.

Le dispositif La Quinzaine à La Bocca s’inscrit dans une politique d’accès à la culture en direction des jeunes déscolarisés du quartier prioritaire de La Bocca. Le projet propose différentes actions qui se situent en amont du Festival, pendant et après le Festival de Cannes.

Les actions en amont du Festival de Cannes :• l’atelier de réalisation : il est mis en place en partenariat avec une MJC située au cœur du quartier prioritaire de Politique de la Ville

de Ranguin, 10 jeunes seront accompagnés par un cinéaste professionnel dans la réalisation d’un court métrage,• les 8 projections dans les 2 cinémas partenaires du quartier La Bocca : chaque séance sera suivie d’un débat animé par un

professeur de cinéma d’un Lycée de Cannes,• l’atelier scénario : mis en place en partenariat avec deux centres de formation et La Mission Locale des Pays de Lérins.

Les actions pendant le Festival de Cannes :• projection d’ouverture de La Quinzaine : organisée dans un cinéma de La Bocca, projections des courts métrages réalisés pendant

l’année, prise de parole des bénéficiaires, présentation de la sélection 2016,• projections dans le quartier de La Bocca : 8 films de la Quinzaine 2016 seront projetés dans les 2 cinémas partenaires. Le dispositif

et les bénéficiaires seront présentés,• projections au Théâtre Croisette du Festival : invitations des bénéficiaires du projet aux projections des films faisant l’objet d’ateliers,

les ateliers reportages : rencontres des réalisateurs et acteurs des films vus au Théâtre Croisette, réalisation d’entretiens et d’un film de 5 à 10 minutes monté le jour même et mis en ligne dès le lendemain sur le site de la Quinzaine des Réalisateurs,

• l’atelier photo : une classe de 4ème CAV (Cinéma Audio Visuel) a travaillée avec un professionnel sur l’affiche 2016 en s’inspirant des codes du street art et d’affiches déchirées. Exposition présentée le jour de la clôture de la Quinzaine.


La Fondation France Télévisions contribue au financement du projet à hauteur de 15 000 €, affectés aux actions en amont du festival.

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Provence-Alpes-Côte d’Azur / 120 bénéficiaires / Enfants et adolescents / Zones sensibles

© Julie Cordonnier pour Les Amis du Comedy Club

© La Quinzaine des Réalisateurs

audiovisuelCes jours qui nous attendentCaptive

L’association Captive est composée de professionnels de l’image, techniciens et auteurs. Elle a pour vocation de transmettre une approche documentaire à travers des actions collectives et culturelles. Elle met en place des projets ambitieux et exigeants d’éducation, plusieurs ateliers cinéma ont été mis en place dans des maisons de quartier, des écoles primaires, des lycées ou encore des centres sociaux, toujours dans le but de transmettre un savoir et de donner la parole à ceux que l’on n’entend pas assez.

Les objectifs du projet :

• donner la parole à des publics défavorisés grâce aux outils de la vidéo,• transmettre un savoir-faire professionnel pour développer une autonomie d’expression,• travailler en collectif pour créer des projets ambitieux et valoriser des publics vulnérables.

« Ces jours qui nous attendent » est un projet ambitieux mêlant récit de vie, partage et initiation aux techniques du cinéma d’animation pour des mineurs isolés étrangers résidant au Centre Enfant du Monde – Croix-Rouge.

Des ateliers de réalisation mis en place donnent lieu à des courts métrages d’animation basés, à chaque fois, sur le récit d’un ancien mineur isolé. Dans ce dispositif est vue une possibilité pour les adolescents de se projeter dans un futur tangible, et de se raconter à travers l’histoire d’un autre qui a vécu un parcours similaire.


La Fondation contribue au financement du projet à hauteur de 4 000 €, affectés à la rémunération des intervenants artistiques.

Ile-de-France / 78 bénéficiaires / Adolescents / Zones sensibles

© Sur les pas d’Albert Londres© Captive


Projet SOLIDEAide et Action

Créée en 1981 et présente dans 24 pays, Aide et Action est une organisation de solidarité internationale dont l’objet est de faire progresser la cause de « l’Education pour Tous ».

En 2014 et en 2015, la Fondation a accompagné Aide et Action dans la mise en œuvre d’un projet pédagogique expérimental d’éducation aux médias et à la solidarité (AECEM-Apprendre Ensemble par la Coopération Et les Médias) autour de la thématique du Vivre ensemble. Ce projet a permis aux enfants et enseignants d’écoles françaises et sénégalaises de travailler collectivement dans une démarche coopérative. Les nouvelles technologies et les médias ont servi de supports de création et d’échange entre les écoles.

L’AECEM s’intègre aujourd’hui dans un nouveau projet encore plus ambitieux qui s’appuie sur les enseignements et les outils modélisés par ce 1er projet expérimental. Il s’agit du projet dit SOLIDE, projet d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité internationale.


• aider les enfants à développer un esprit critique face aux médias et aux enjeux d’une société mondialisée,• placer l’enfant comme acteur de ses apprentissages, afin qu’il construise ses savoirs à travers des situations de recherche collective,• renforcer le socle commun des compétences exigées (orthographe, citoyenneté, connaissances informatiques, recherches et

travail collectif, développement d’une attitude responsable),• favoriser la mutualisation des savoirs pédagogiques entre enseignants, construire des outils et pratiques pédagogiques innovants.


La Fondation France Télévisions contribue au financement du projet à hauteur de 15 300 €, correspondant à l’équipement multimédia des écoles et structures partenaires, à la mise en place de la plateforme web et à la création du magazine 100% Junior.

Les 2 soutiens précédents de la Fondation s’élevaient à 14 100 € puis à 18 600 €.

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Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhone-Alpes, IDF / 600 bénéficiaires / Enfants / Zones sensibles


© Aide et Action

audiovisuelPartage d’imagesPangée Network

Pangée Network, littéralement « la mise en réseau de toutes les terres », est un organisme de création culturelle contribuant à la promotion du dialogue entre les peuples. Ses principaux objectifs résident dans l’amélioration de la connaissance des différentes cultures à l’œuvre en France, la valorisation du syncrétisme culturel au sein de la société française pour consolider les liens qui nous unissent, et l’investissement auprès des plus jeunes dans l’encadrement de projets portant sur la connaissance des patrimoines, des cultures et de l’histoire des nations.

Partage d’Images est un incubateur qui mène à maturité dix projets audiovisuels en 2016 autour du thème « Vivre les uns avec les autres». Les dix candidats retenus bénéficient d’une formation gratuite, entourés de professionnels chevronnés trois ateliers d’écriture et de tournage sont mis en place,3 fois une semaine ou les week-ends. Ils sont accompagnés pour construire et écrire l’argumentaire de leur film, réalisent une maquette de 5 à 6 minutes et sont initiés aux circuits de production et de financement audiovisuels.


• il s’agit d’encourager à la prise d’initiatives et favoriser la réflexion des jeunes des quartiers prioritaires sur la laïcité et les valeurs républicaines,

• leur offrir une reflexion sur l’action collective,• réfléchir à de nouvelles formes de citoyenneté,• transmettre cette expérience vidéo participative via internet et les réseaux sociaux.


La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 7 000 € affectés à la rémunération des intervenants artistiques.

© Sur les pas d’Albert Londres© Pangee Network

Ile-de-France / 30 bénéficiaires / Jeunes adultes / Zones sensibles


Documentaire : un festival co-construit et participatifLe Village à Bascule

Cette association porte un projet fédérateur à l’échelle du Pays Lunévillois. Elle vise à créer du lien social, agir dans une démarche de co-construction avec les acteurs locaux, développer l’accès à la culture pour tous et soutenir la création artistique locale. Ses actions sont mises en lumière lors du festival Le Village à Bascule, itinérant sur ce territoire.

Le projet est né d’un partenariat avec l’Équipe de Prévention Spécialisée de Lunéville, il s’agit d’une action départementale d’éducation adaptée visant à permettre à des jeunes en voie de marginalisation de restaurer le lien social et de s’insérer professionnellement. Ces jeunes ont des difficultés relationnelles et peu de mobilité du fait de leur lieu d’habitation très rural.

Les jeunes, accompagnés par deux vidéastes professionnels et avec l’appui du personnel éducatif, réalisent un documentaire qui est une sorte de making-of du festival. Il s’agit de permettre à ces jeunes d’apporter un point de vue singulier et de le structurer. Ils sont amenés à réfléchir sur leur quotidien, leur rapport à la culture, ils sont sans cesse dans le dialogue et l’échange en vue de faire évoluer leurs idées. Le procédé documentaire est un outil pertinent pour cela.

Au-delà de cette implication, les jeunes participent aux réunions publiques autour de la mise en place du festival, pour les amener à s’investir sur d’autres thématiques (programmation, communication, logistique...). C’est une porte d’entrée pour leur faire prendre conscience qu’ils peuvent être acteurs de leur territoire, rencontrer des professionnels, découvrir des métiers…


La Fondation France Télévisions accompagne l’association à hauteur de 3 700 € affectés à la rémunération des intervenants.

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© Le Village à Bascule

Grand-Est / 10 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

audiovisuelLa RésidenceLa Fémis

Depuis 8 ans, La Fémis développe un programme d’égalité des chances pour offrir à certains candidats de milieux défavorisés un « marchepied » les aidant à passer les mêmes concours que les autres. L’Atelier Egalité des Chances est un succès, mais il ne suffit pas, car il s’adresse à des jeunes déjà en marche vers l’École notamment par leur parcours de formation bac et post-bac.

En 2015, La Fémis a donc renforcé cette action d’ouverture sociale et culturelle en créant la première édition d’un programme de résidence de formation destiné à de jeunes réalisateurs, évoluant de manière autodidacte et en dehors du système.

La mission de La Résidence est de proposer aux étudiants des moyens pédagogiques adaptés qui leur permettront d’acquérir une réflexion théorique sur le cinéma, affirmer leur personnalité, développer leur sens critique et qui favoriseront la pratique professionnelle du cinéma, les expérimentations artistiques et technologiques en encourageant l’audace, le talent et la qualité.

La Fémis a mis en place, comme pour ses autres cursus, un programme équilibré où alternent des moments de formation théorique et des moments de production et de mise en pratique des connaissances acquises.

La formation est donc articulée autour de deux grandes formes de programmes :

• les 5 premiers mois de formation sont consacrés à développer les connaissances et la culture, stimuler l’écriture et la création,• les 6 derniers mois de La Résidence sont consacrés essentiellement à la production, à la réalisation et à la fabrication d’un projet

de court-métrage de 20 minutes, de la préparation individuelle à la postproduction.

Les processus de formation passent par la mise en place d’ateliers individuels et collectifs, assurés par les intervenants habituels de La Fémis, mais également par des intervenants spécifiques au programme.

La formation se termine par le passage devant un jury auquel les étudiants présentent leur film terminé ainsi qu’un bilan de leur formation.


La Fondation France Télévisions participe à hauteur de 30 000 € alloués à la production des films.

© Sur les pas d’Albert Londres© Kristen Pelou


Ile-de-France / 30 bénéficiaires / Jeunes adultes / Milieu carcéral

Une télévision au centre pénitentiaire de Fresnes L’AFIFF

À l’intérieur du Centre Pénitentiaire de Fresnes, les informations circulent par écrit. Les détenus étrangers et les détenus illettrés qui ne peuvent pas formuler leurs besoins et/ou demandes se retrouvent laissés pour compte.

Dans ce contexte, un moyen de communication orale et visuelle tel que le canal interne de télévision est extrêmement utile et précieux. TVFresnes est une chaîne de télévision fabriquée par et pour les détenus, elle leur apporte des informations précieuses sur le quotidien carcéral et les aide à préparer au mieux leur sortie ainsi que leur réinsertion dans la société.

L’atelier est composé de détenus qui ont en charge la fabrication des émissions. C’est une équipe tournante renouvelée en fonction des départs des détenus (sorties, transferts) et des arrivées. Un détenu est classé auxiliaire vidéo, ce qui signifie que l’Administration lui verse un salaire, faible, pour assurer, entre autres, la diffusion des programmes de TV Fresnes.

Les personnes détenues sont initiées progressivement aux techniques vidéo. Elles sont formées, au fur et à mesure des arrivées, aux techniques de base : réglage du pied, réglages caméra, prises de vues, réglages micro, manipulation montage Final Cut Pro ainsi qu’aux notions plus théoriques : les valeurs de plan, les mouvements de caméra, les axes, la profondeur de champ, le rapport images/son, l’enchaînement des images.


La Fondation France Télévisions soutient financièrement le projet à hauteur de 11 400 € alloués à la rémunération du personnel encadrant et à l’achat du matériel professionnel (ordinateur et logiciel de montage professionnel).

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© AFIFF

Ile-de-France / 30 bénéficiaires / Jeunes adultes / Milieu carcéral

audiovisuelJARIS « Cultiver sa différence »Act’Pro Ile-de-France Formation

Le programme JARIS est un parcours d’insertion sociale et professionnelle sur la base des métiers du journalisme, de l’audiovisuel et du numérique, véritable tremplin d’insertion pour les bénéficiaires du projet.

Ce programme s’adresse à un public très éloigné de l’emploi, jeunes adultes désocialisés de 16 à 25 ans et travailleurs handicapés jusqu’à 45 ans.

JARIS, ce sont des Journalistes Apprentis Reporters Interviewers Solidaires qui vont acquérir les fondamentaux d’un métier, une expérience, une technicité, pour faire de leurs différences une force de réussite. Il s’agit d’une formation professionnalisante.L’association offre des solutions de formation à des personnes qui ne peuvent accéder aux écoles du secteur malgré leur potentiel.

Les étapes du projet :

• formation théorique et pratique de préqualification, avec des ateliers amenant à la réalisation de programmes pluri médias de sensibilisation à la différence pour promouvoir l’exemplarité de la diversité et du handicap dans les domaines du patrimoine, des arts, du sport et des médias,

• stage de professionnalisation rémunéré de 4 à 6 mois,• aide à l’emploi : l’association accompagne les bénéficiaires du projet jusqu’à une professionnalisation, quelle que soit la durée

nécessaire.

En plus de 10 ans d’existence, avec environ 75% de parcours d’insertion positifs et durables, l’action JARIS a permis d’accompagner 158 personnes dont plus de 120 ont trouvé un emploi ou ont repris des études.


France Télévisions verse 6 000 € à l’association, dans le cadre de ses accords avec l’Agefiph.La Fondation France Télévisions soutient le projet en numéraire à hauteur de 10 000 €, alloués à la rémunération des intervenants formateurs, ainsi qu’en mécénat de compétences avec la prestation d’un chef-monteur.

En 2014 la Fondation a soutenu l’action à hauteur de 11 500 € en numéraire et en mécénat de compétences, en 2015 elle l’a soutenue à hauteur de 8 000 € en numéraire, en mécénat de compétences et en apport en nature (2 caméras professionnelles).

© Sur les pas d’Albert Londres© Act Pro Ile-de-France formation

Ile-de-France / 12 bénéficiaires / Jeunes adultes / Zones sensibles / Handicap

©

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L’ŒIL DU DOC en MartiniqueVeo Production

L’Œil du Doc est une résidence d’ateliers de découverte et de réalisation de films documentaires dans plusieurs villes de Martinique. Le projet s’adresse à des classes de collèges et lycées, pour des jeunes en manque d’accessibilité à une culture audiovisuelle, en difficultés et face à une absence d’établissements culturels de type cinémathèque, ciné-clubs...

En 2017, le projet en est à sa seconde édition. Lors de la première édition en 2016, L’Œil du Doc a fait naître un programme d’une dizaine de films documentaires, d’une durée totale de 1 h 30, réalisés par les jeunes participants de ces ateliers. Ces films ont fait l’objet d’une projection et d’une édition DVD.

Les ateliers proposent aux élèves d’apprendre à décoder une image et à en fabriquer une pour que, en passant de consommateur à acteur, ils deviennent des citoyens actifs et concernés par le monde dans lequel ils évoluent. Le documentaire accompagne le développement de l’esprit critique et c’est un outil transversal dans lequel toutes les disciplines peuvent se retrouver.

L’Œil du Doc est ainsi l’occasion, dans un cadre éducatif et conjointement avec les professeurs, de mêler les savoirs à la croisée de plusieurs matières (histoire, géographie, français, langues, sciences...).

Dans chaque classe, le projet s’appuie sur deux axes, afin de réaliser des films en lien avec les élèves et les enseignants :

• d’une part, favoriser les propositions des jeunes et partir de leur désir d’aborder certains sujets,• d’autre part, les enseignants sont sollicités pour mettre en relation la forme documentaire élaborée avec les élèves, avec des

thèmes issus du socle de connaissances à transmettre dans les programmes scolaires.

Martinique 1ère accompagne les jeunes pour une meilleure connaissance du montage, les meilleurs films sont sélectionnés par un jury, puis relayés sur le site internet de Martinique 1ère, en présentant l’action menée par l’Œil du Doc.


La participation de la Fondation s’élève à 20 000 € alloués à la rémunération des intervenants pédagogiques.

Martinique / 130 bénéficiaires / Adolescents / Jeunes adultes / Zones sensibles / Zones rurales

© Veo Production

© Sur les pas d’Albert Londres

Jeunes reporters en GuyaneSur les pas d’Albert Londres

L’association Sur les pas d’Albert Londres organise pour la 5ème année consécutive une itinérance journalistique qui cette année a lieu en Guyane. Durant 2 semaines 10 jeunes reporters formeront une rédaction et réalisent des reportages écrit, web, radio, vidéo, encadrés par des professionnels.

Cette itinérance est l’occasion d’une rencontre multiculturelle et d’échanges entre métropolitains, guyanais et indiens. L’objectif du projet est que, sur les pas du grand reporter, les jeunes puissent réfléchir à l’avenir des indiens, habitants isolés d’un département français et que du dialogue interculturel métropole, Guyane, Monde indien, puisse émerger une vision d’avenir sur ce que souhaitent ces jeunes reporters.

Ces jeunes profitent ainsi d’une expérience journalistique concrète sur le terrain et se confrontent aux outils du journalisme, un enrichissement qui renforcera leurs CV et leurs parcours. Les itinérances précédentes du projet ont déjà permis de concrétiser les projets de plusieurs participants, par l’intégration d’une formation ou d’une rédaction (à France Télévisions et Itélé pour 2 stagiaires en 2016).

La singularité de ce projet réside en partie dans le lieu de l’itinérance : en Guyane et dans les villages indiens (population représentant des français à part entière) seulement accessibles en pirogue. Ce projet a pour objectif de rapprocher jeunes métropolitains et d’Outre-mer.

Avant et après la période d’enquête sur le terrain, va se dérouler 11 séances d’ateliers de réalisation, comprenant un programme de lecture, de recherche, de prise de contact et d’approfondissement des problématiques, de février à aout 2017. Ces ateliers auront lieu à la fois à Vichy, à Paris et en Guyane.


La participation de la Fondation s’articule autour de deux volets : un apport en nature (une caméra professionnelle) et un mécénat de compétences assuré la rédactrice en chef de France 3 Véronique Auger, pour une durée de 11 jours, afin d’encadrer des ateliers préparatoires aux thématiques abordées sur le terrain, en Guyane.

Guyane / Auvergne Rhône Alpes / 10 bénéficiaires / Jeunes adultes / Zones sensibles / Zones rurales

audiovisuel

Images en mémoire, images en miroirLieux Fictifs

Les associations Lieux Fictifs et Résonance culture s’associent avec des compétences spécifiques et complémentaires pour co-organiser un dispositif national de référence sur l’éducation à l’image pour les personnes placées sous main de justice (adultes et mineurs) et les personnes les plus démunies et éloignées de la culture.

Dans le cadre de ce dispositif des workshops sous forme d’ateliers de création partagée sont proposés. Des réalisateurs accom-pagnent des participants amateurs dans un processus d’appropriation des images d’archives. Ce processus permet aux participants de restituer, à travers l’écriture fictionnelle, une part de leur histoire et un nouveau regard sur le monde.

Chaque workshop dure 10 jours et est conduit par des professionnels de l’image de Lieux Fictifs ou par des professionnels de l’image issus du réseau de Résonance culture et formés par Lieux Fictifs.

Les participants, au nombre de 8 par workshop, sont encadrés par un réalisateur/intervenant pédagogique et un assistant.

Un kit de montage et de diffusion, composé de 4 unités de montage portable équipées de disques durs et d’unités d’enregistrement son, ainsi qu’un vidéo projecteur et un écran sont mis à disposition.


La participation de la Fondation France Télévisions s’élève à 20 000 € affectés au financement de 2 workshops.

Ile-de-France / 60 bénéficiaires / Jeunes adultes / Zones sensibles / Milieu carcéral

© Lieux Fictifs

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Jeunes poussesCaméra au poing

Caméra au poing a pour objet de développer l’audiovisuel comme moyen d’expression sous forme de stages, télévisions de proximité, réalisations de films documentaires. L’association lance en mars 2016 la Télé Buissonnière, un média documentaire et participatif en Ariège.

Le projet Jeunes pousses s’inscrit dans cette démarche. A travers la réalisation collective et/ou individuelle de courts-métrages documentaires lors de stages intensifs ou d’ateliers répartis sur l’année, le dispositif Télé Buissonnière permet à des jeunes éloignés de la culture du fait de leur environnement social et/ou géographique d’accéder à une pratique artistique et citoyenne.

Pour l’année scolaire 2016/2017, le programme de la Télé Buissonnière réalisé par un public jeune se développe de la manière suivante :

« Moi, ici et là », les créations des jeunes de 16 à 25 ans du dispositif «Garantie jeunes» : à travers la réalisation d’un court-métrage collectif et de plusieurs courts-métrages documentaires individuels réalisés lors de leur période d’immersion en entreprise, les jeunes font ressortir les problématiques qui les habitent.

• «Regards croisés fille-garçon», l’expression des jeunes de 12 à 17 ans dans les quartiers Politique de la ville de Pamiers,• «Mémoire pyrénéenne de la guerre civile espagnole», enquête multimédia franco-espagnole réalisée par des jeunes de 15-18 ans,• «Dans ma ville...», l’expression des enfants de 6 à 11 ans du centre-ville de Foix, quartier Politique de la ville.

La Télé Buissonnière devient un moyen privilégié d’expression de cette population dont la parole n’est pas souvent entendue. Les films réalisés sont sources de réflexions sur les enjeux du territoire et au-delà. Ils favorisent la mixité sociale et intergénérationnelle et de ce fait, une meilleure cohésion sociale sur le territoire.


La Fondation France Télévisions participe à hauteur de 12 000 € dans le cadre du financement des ateliers.

Occitanie / 80 bénéficiaires / Enfants, adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

© Caméra au poing

audiovisuel

Cité par iciImages solidaires

Le projet « Cité par ici » est la réalisation d’une série documentaire participative co-créée avec des jeunes de quartiers du secteur 5 de Grenoble classé politique de la ville.

Le projet utilise l’ethnologie et l’audiovisuel pour ouvrir aux jeunes un espace d’expression sur leurs problématiques quotidiennes :• l’ethnologie permet une démarche d’observation et de questionnement du quotidien, au travers d’outils spécifiques,• l’outil audiovisuel sert de support d’expression, de création, de témoignages et d’échanges.

Déroulement en plusieurs temps :

• ateliers d’écriture et de jeu théâtral pour faire émerger des idées, créer des échanges (basés sur du théâtre forum, des jeux ethnologiques, des débats, de la convivialité…),

• visionnage et l’analyse de films afin d’éveiller l’esprit critique (décrypter les images et comprendre les médias),• initiation à la création de films courts (écriture scénario, réalisation, montage …),• réalisation de films sur des thématiques les concernant. Chaque jeune a un rôle qui lui convient, devant ou derrière la caméra.

Le projet est mené en partenariat étroit avec des acteurs locaux proches des jeunes du quartier : MJC Abbaye, Maison des habitants Bajatière et collège Vercors.

Objectifs :

• valoriser et accroître les compétences des jeunes et la confiance en eux,• accompagner la réalisation de productions cinématographiques qui valorisent les jeunes, leur parole, leur lieu de vie, • ouvrir un espace d’expression et de création où il est possible d’échanger, de prendre de la distance par rapport à leur vécu,• aider les jeunes à trouver leur place dans la société en la mettant en scène,• utiliser le prétexte de faire un film pour aller à la rencontre des autres, s’ouvrir à d’autres réalités, acquérir de la reconnaissance.


La Fondation France Télévisions soutient ce projet à hauteur de 11 000 € destinés à couvrir les deux postes afférents aux éléments audiovisuels (prestations et fournitures) et pour partie la rémunération des intervenants.

Auvergne-Rhône-Alpes / 20 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

© Images solidaires

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©

Accompagner des jeunes se destinantaux métiers du journalisme et de l’audiovisuelL’Institut de l’Engagement

L’Institut de l’Engagement valorise l’engagement de jeunes à fort potentiel mais qui n’ont pas emprunté les parcours classiques ni les formations « d’excellence », qui n’ont pas le réseau, les moyens ou les diplômes leur permettant de mener à bien un projet d’avenir à la hauteur de ce potentiel. Il les accompagne dans la formation, l’emploi et la création d’activité.

Le projet spécifique pour lequel notre soutien est demandé porte sur l’accompagnement vers la formation, l’emploi ou la création d’activité des lauréats 2016 se destinant aux métiers du journalisme et de l’audiovisuel.

Pour chacun des jeunes l’Institut de l’Engagement met en place un dispositif d’accompagnement complet sur 5 axes:

• Aide à l’orientation, conseils, suivi, mises en relation, par des chargés d’accompagnement de l’Institut,• Travail sur la confiance et l’acquisition de codes, pour lui permettre d’identifier ses forces et points faibles, de préciser son projet,• Quatre séminaires de formation pour donner aux lauréats des clés et des moyens face à leur envie d’agir (conférences, ateliers sur

des thématiques transversales, forum métiers, intégration dans une promotion de jeunes de toutes origines sociales, géographiques),• Bourses attribuées sur critères sociaux et en complément des dispositifs existants,• Parrainage par un bénévole du secteur professionnel qui l’intéresse, qui le conseille et lui ouvre un réseau.


La Fondation contribue au financement du projet à hauteur de 25 000 € et en mécénat de compétences en mettant à disposition des collaborateurs de France Télévisions pour des actions de parrainage, en tant que membre du jury pour la procédure de sélection des lauréats et en proposant des visites des studios et de la régie de France Télévisions.

Les 13 régions et les Outre-Mer / 20 bénéficiaires / Jeunes adultes / Zones Rurales / Zones sensibles

© Institut de l’engagement

musique ET CHANT 31

Un mécène, deux regardsL’AMOC

Depuis 2007, l’Opéra-Comique se réapproprie son répertoire et s’ancre dans le paysage musical français. L’AMOC (Amis et Mécènes de l’Opéra-Comique) s’est engagé dans une démarche sociale et pédagogique en ouvrant ses portes à des spectateurs qui, faute de moyens ou de connaissances, n’y ont pas accès.

L’AMOC développe plusieurs programmes solidaires : Un mécène, deux regards, Sperata, le passeport destiné aux moins de 28 ans.

Ce programme permet la formation d’accompagnateurs pour initier les bénéficiaires à la voix lyrique par un accès privilégié à des chanteurs professionnels et surtout à la pratique du chant choral avec l’objectif fédérateur et motivant de la participation à l’Opéraoké. Plus une fête populaire qu’un spectacle, l’Opéraoké est un projet s’appuyant sur la création de tutoriels vidéos, outils pédagogiques et guides d’apprentissage accessibles sur internet permettant pas à pas d’aider les chanteurs à s’entrainer, pour faciliter l’apprentissage des 12 airs d’Opéra-comique choisis.

Durant l’Euro 2016, la fan zone de l’UEFA a permis de réunir sous la Tour Eiffel des groupes scolaires, des chorales, des conservatoires, des amateurs et des néophytes accompagnés de musiciens ou de chanteurs professionnels.

Le projet s’appuie sur 10 tutoriels professionnels, regroupant des airs chantés par des professionnels soit 47 modules d’une durée de 30 secondes à 3 minutes. Une voix pour chacun des pupitres (soprano, alto, ténor, basse et tutti).


La Fondation met à disposition de l’AMOC pour le projet des collaborateurs de France Télévisions et des moyens audiovisuels et techniques afin d’assurer la production des tutoriels professionnels (tournage et montage). Le sous titrage des tutoriels est par ailleurs réalisé par MFP (Multimédia France Production).


© Julien Etienne, AMOC

musique ET CHANT

La FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés), regroupe 123 ensembles indépendants en France.

Le projet Human music vise à la constitution d’un fond musical gratuit en ligne contenant vidéos, fichiers audio, et images présentant et archivant le travail des ensembles musicaux sur tout le territoire français depuis 50 ans.

Un médiateur professionnel accompagnera 30 jeunes collégiens dans la découverte du monde musical via le fond numérique FEVIS.

Pendant plusieurs mois, ils deviennent rédacteurs et auteurs d’un parcours web à partir d’un thème choisi et articulent leur propre regard autour de ce thème.

Ces jeunes sont accompagnés de la prise de contact avec les artistes jusqu’à la réalisation d’une interview vidéo.

Une plateforme dédiée aux jeunes publics accueille les travaux réalisés au cours des ateliers.

Ils sont parrainés par de futurs diplômés du Pôle Supérieur d’enseignement de Lille.


La Fondation France Télévisions soutient ce projet à hauteur de 20 000 € alloués à la médiation culturelle.

Human music La Fevis

Ile-de-France, Hauts-de-France / 30 bénéficiaires / Enfants et adolescents / Zones sensibles

© Fevis

Ile-de-France, Hauts-de-France / 30 bénéficiaires / Enfants et adolescents / Zones sensibles

L’association Trampoline Caméra offre des cours de musique et de chant à plus de 120 personnes autistes en région parisienne.

Elle soutient le groupe Percujam composé de jeunes adultes autistes et de leurs éducateurs qui sillonnent la France entière pour donner des concerts. Le message du groupe est de pointer que la différence n’est pas toujours là où on l’attend.


• favoriser l’intégration sociale d’adolescents et jeunes adultes autistes par le biais de la musique, • sensibiliser le public à l’autisme et lutter contre l’exclusion,• permettre l’intégration des jeunes autistes dans des conservatoires,• permettre à un public de découvrir des artistes atypiques de talent.

Le travail de répétition renforcé effectué en résidence a rendu possible un concert à l’Olympia, où s’est produit le groupe Percujam le 4 avril 2016 mais également à l’occasion de la soirée théâtrale du 12 novembre 2016 où a été jouée la comédie musicale « Little Italy ».


La Fondation France Télévisions soutient ce projet à hauteur de 17 600 € destinés à couvrir les heures de chant ainsi que le travail de coaching et la pédagogie.

Percujam, musique et autisme Trampoline Caméra

© Trampoline Camera

Ile-de-France / 50 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Handicap

© Trampoline Caméra

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musique ET CHANTMusique et jeunesse dans la ruralitéLes Concerts de Poche

L’association a pour vocation de permettre à tous les publics, en particulier les plus éloignés des pratiques culturelles, de participer à une action musicale d’envergure. L’association se positionne comme un outil culturel et artistique de lien social.

Les Concerts de Poche mettent en œuvre une action culturelle globale itinérante composée de concerts et d’ateliers. Ils emmènent de grands artistes professionnels et de jeunes artistes concertistes au plus près des habitants des zones rurales et des quartiers défavorisés.

Très présents dans les quartiers sensibles, Les Concerts de Poche ont depuis 2014 développé largement leur action dans les zones rurales. Très souvent ces territoires ne disposent pas de programmation ni d’offre culturelle de proximité.Les concerts sont donnés par des artistes professionnels internationaux. Ils sont organisés dans les salles de proximité de la commune. De nombreux ateliers musicaux sont organisés en amont de chaque concert. Ils ont lieu dans les établissements scolaires, foyers, centres sociaux et MJC et sont suivis d’un pot qui permet aux spectateurs d’échanger avec les artistes.

Les objectif pour 2016 :

• consolider les liens tissés avec les communes et les partenaires socio-éducatifs déjà rencontrés en réalisant des actions de chant choral de longue durée. 15 actions « longue durée » permettent aux jeunes de se produire sur scène le jour du concert,

• répondre à 16 nouvelles demandes de communes rurales excentrées,• développer les 100 ateliers familiaux et intergénérationnels (réunissant les jeunes et leurs parents et d’autres habitants des villages),• réaliser des actions au sein de 3 lycées agricoles,• développer la formation des artistes à la méthodologie des Concerts de Poche.


La Fondation France Télévisions participe au projet à hauteur de 35 000 €, destinés à couvrir la rémunération des artistes intervenants dans la médiation des ateliers de chant choral de longue durée et pour partie celle des médiateurs.

La Fondation a soutenu deux fois cette action, à hauteur de 18 000 € en 2014 et de 25 000 € en 2015.

© D.Bonnel

Auvergne-Rhone-Alpes, PACA, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Grand-Est, IDF / 8 500 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

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La chanson : de l’écriture à la scène #2Savoirs pour réussir

Créée en 2009, Savoirs Pour Réussir est une association de lutte contre l’illettrisme auprès de jeunes de 16 à 30 ans qui ne maitrisent pas suffisamment les savoirs fondamentaux.

Cette seconde édition de l’action, La chanson : de l’écriture à la scène, déjà soutenue par la Fondation en 2015 a pour objet de mettre en place des ateliers d’écriture de chansons débouchant sur une présentation en musique des productions par les participants eux-mêmes.

Les effets bénéfiques constatés du programme ont été significatifs et probants et ont apporté la preuve que la musique et le chant favorisent la réconciliation avec l’oral et l’écrit : une meilleure articulation, une lecture plus fluide, une écriture plus aisée, moins d’oublis de mots, une plus grande confiance en soi.

L’association va plus loin cette année en proposant d’enrichir le projet :

• ajout d’un atelier complémentaire hebdomadaire,• allongement du temps des répétitions,• organisation d’un concert supplémentaire,• intégration d’une quinzaine de bénéficiaires au projet.

L’ambition du projet n’est pas de former des chanteurs professionnels, mais grâce à des techniques de coaching vocal et d’interprétation, de permettre aux jeunes d’être audibles. Les exercices de respiration, d’articulation, de placement de la voix ont par ricochet des incidences bénéfiques sur l’expression orale en général. Le projet aura atteint ses objectifs si les jeunes participants gagnent en confiance en eux, progressent à l’oral et à l’écrit, reprennent goût à l’apprentissage et se sentent plus à l’aise dans leurs échanges avec les autres.


La Fondation France Télévisions participe à hauteur de 7 500 €, destinés aux salaires des musiciens et à la coordination pédagogique.Savoirs pour Réussir a été soutenue par la Fondation dans son projet «Ecrire à haute voix» en 2013/2014 à hauteur de 4 500 €, ainsi que dans son projet « La chanson : de l’écriture à la scène » en 2014/2015, à hauteur de 7 000 €.

© Savoir pour réussir

Ile-de-France / 25 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

© Laurent Rousselin, Amiens Métropole

Orchestre à l’école à Noeux-les-MinesOrchestre à l’école


La Fondation soutient le projet à hauteur de 21 000 €, affectés à l’achat de la moitié du parc instrumental.

Hauts-De-France / 75 bénéficiaires / Enfants / Zones sensibles

Un Orchestre à l’école est un dispositif transformant une classe en orchestre pendant 3 ans. L’orchestre devient une matière à part entière à raison d’en moyenne 2h par semaine (1h par pupitre, 1h en orchestre complet). Les intervenants de l’école de musique se déplacent au sein de l’établissement scolaire et sont épaulés par les professeurs des écoles en primaire et les professeurs de musique en collège.

Le dispositif Orchestre à l’Ecole contribue à répondre à des enjeux importants de notre société :

• au sein des établissements scolaires il favorise la mixité de genre et sociale entre les élèves, lutte contre l’échec scolaire,• implanté dans les territoires urbains défavorisés et les territoires ruraux, il participe aux enjeux de démocratisation culturelle,• c’est l’objet d’un partenariat fort entre l’éducation nationale, les acteurs culturels et sociaux du territoire, les municipalités, et les

familles.

Résultats :

• 1140 classes orchestres fonctionnent sur le territoire français, soit environ 30 000 élèves concernés,• une centaine d’orchestres voient le jour chaque année, et les orchestres montés se renouvellent à 90%,• 2 études (Institut Montaigne et Académie Nantes) ont mis en évidence l’impact du dispositif sur l’épanouissement et les capacités

des élèves, la cohésion entre eux, leur intégration dans la société.

Le projet spécifique pour lequel la Fondation accompagne l’association se constitue de 3 classes orchestres dans la ville de Noeux-les-Mines. Le projet est construit sur trois ans. En 2016, l’action bénéficie à trois classes de CM1 et une classe ULIS (Unités Localisées pour l’inclusion scolaire). Le répertoire adapté permettra d’aborder à la fois des thèmes classiques ainsi que de la musique moderne, de variété et d’improvisation.

Le projet pédagogique, en plus de la pratique instrumentale, permet des rencontres d’artistes, des sorties au concert, de former les élèves aux risques du bruit (port de protections des oreilles durant les temps d’apprentissage), mais également de participer à des événements musicaux au sein de l’école et à des concerts et événements organisés par la ville.

musique ET CHANT

© Orchestre Symphonique Divertimento

A la découverte de l’orchestre symphoniqueL’Orchestre Symphonique Divertimento

L’application « À la découverte de l’orchestre symphonique » a été pensée afin de faire évoluer les pratiques d’éducation artistique et mettre à la disposition des publics un nouvel outil d’éducation artistique, nomade, répondant à l’usage des nouvelles technologies.

Il s’agit d’un véritable outil pédagogique qui permet au plus grand nombre de se familiariser avec l’univers de l’orchestre symphonique à travers une navigation interactive déclinée sur plusieurs médias : audio, vidéo, jeux éducatifs.

L’application a été créée pour tablettes et smartphones Android et iOS. Elle est également compatible avec les tableaux numériques que l’on trouve dans les salles de classe.

Objectifs de l’application:

• sensibiliser un très large public (jeunes, enseignants, animateurs, parents, grand public) à l’univers symphonique,• mutualiser et faciliter l’accès aux ressources pédagogiques de l’univers symphonique, sa lisibilité, sa mobilité,• permettre l’acquisition de compétences collectives et/ou individuelles,• intéresser les jeunes à cet univers, les guider vers une pratique artistique autonome sur un support « nouvelle génération »,• mettre les enseignants au cœur du changement grâce à un outil « nouvelle génération » compatible avec les tableaux numériques.


La Fondation participe au projet à hauteur de 27 000 € destinés à couvrir les postes artistiques et techniques afférents à la réalisation des jingles et des voix off.

Ile-de-France / 8 500 bénéficiaires / Enfants, adolescents et jeunes adultes / Handicap / Zones sensibles

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Slam-à-l’écoleL’Appui

Slam-à-L’Ecole vise à développer la pratique du slam au collège dans une dynamique interdisciplinaire. L’artiste Grand corps malade est à l’origine du projet, en est le parrain et y prend part personnellement. Ce programme vise à développer des ressources pédagogiques écrites et audiovisuelles à disposition des enseignants et intervenants slam, afin de formaliser un cadre méthodologique et éducatif dans lequel inscrire cette pratique.

Ce programme est conduit dans 7 collèges pilotes et associe des intervenants artistiques et des équipes éducatives, il propose 4 grands principes de mise en œuvre :

• développer une pratique du slam en milieu scolaire s’inscrivant dans les 3 dimensions du parcours d’éducation artistique et culturelle (fréquenter, pratiquer, s’approprier des connaissances),

• s’appuyer sur une démarche interdisciplinaire (maîtrise de la langue et création littéraire, expression orale et corporelle, démarche d’éducation à la citoyenneté, projet d’éducation musicale,etc),

• reposer sur une articulation forte entre équipe éducative et artistes intervenants (de l’élaboration à la mise en œuvre du projet),• contribuer à créer des contenus pédagogiques issus de l’analyse conjointe des projets conduits. Exemples : un guide pratique

(modalités de travail, méthodologie, bonnes pratiques), des illustrations vidéo (11 pastilles de 3 à 4 min), des contenus de formation synthétiques et un site Internet.

Chaque projet est mené sur 7 séances :• 5 ateliers de 2h avec les élèves, dont une restitution en public.• 2 séances de travail entre l’intervenant slam et les enseignants (préparation et évaluation du cycle).


La Fondation participe à hauteur de 20 000 € destinés à couvrir la création des supports vidéo.

IDF, Grand-Est, Occitanie, PACA / 180 bénéficiaires / Enfants, adolescents et jeunes adultes / Zones rurales

© APPUI

musique ET CHANT

Auteurs Solidaires est un fonds de dotation créé sous l’impulsion de la SACD pour élaborer et mettre en œuvre des actions de création partagée, menées par des auteurs professionnels (auteurs dramatiques, audiovisuels, spectacle vivant) en direction de populations fragilisées.

En collaboration avec l’institut médico-éducatif Vert Pré et le cirque Archaos, situés tous deux à Marseille, deux groupes de 10 jeunes âgés de 12 à 18 ans en situation de handicap partent à la découverte du monde circassien à travers un parcours allant de l’initiation à la création de cirque, étant tour à tour spectateur, auteur et acteur.

La pluridisciplinarité intrinsèque au cirque permet à chacun de trouver une place et un chemin d’épanouissement en fonction de ses capacités, de se découvrir et de s’accepter autrement.

Le projet se déroule en quatre étapes :

• sensibilisation et découverte du monde circassien : se déplacer, en groupe, pour voir des spectacles de cirque, rencontrer des artistes, assister à des répétitions,

• initiation à la pratique circassienne : en fonction des possibilités physiques de chacun, construire, individuellement ou en petits groupes de 2 ou 3, un rêve de cirque et le rendre accessible, s’exprimer, améliorer ses capacités de communication,

• découverte de ce qu’est une écriture de cirque, en utilisant toutes sortes de vecteurs : approche des arts plastiques, improvisations, exercices collectifs, échauffement à l’écriture par une démarche ludique,

• interprétation de la scène de cirque créée par le jeune, et sa restitution publique : soit le jeune utilise ses capacités pour interpréter lui-même une scène qu’il a écrite, soit il demande à un interprète d’investir et de réaliser son projet, dans ce cas il assiste régulièrement à l’élaboration concrète, prend part aux éléments scéniques (lumières, costumes…).

Les groupes sont encadrés par quatre auteurs professionnels de cirque et par les éducateurs habituels des jeunes. Le cirque Archaos assure une transmission d’expérience en amont aux auteurs encadrant le projet, et assure par ailleurs leur accompagnement et celui des jeunes durant le déroulement du projet.


La Fondation France Télévisions participe à hauteur de 20 000 €, affectés à la rémunération des formateurs d’Archaos et des auteurs encadrants circassiens.

Provence-Alpes-Côte d’Azur / 20 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Handicap

spectacle vivantUn cirque dans ma tête Auteurs Solidaires (SACD)

© ARCHAOS

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Sport dans la Ville est la principale association d’insertion par le sport en France. L’ensemble des programmes mis en place permet de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des 4 500 jeunes inscrits dans les 31 centres sportifs de l’association. Le projet « L en scène » est une action qui s’inscrit dans le programme « L dans la Ville ».

Au-delà des activités sportives hebdomadaires, l’association a créé un programme destiné aux jeunes filles de l’association, afin de promouvoir leur réussite sociale et professionnelle. En leur proposant des activités culturelles spécifiques et variées, les objectifs sont de :

• favoriser l’ouverture d’esprit et l’ouverture culturelle des jeunes filles du programme,• à travers l’initiation aux pratiques artistiques, leur apporter des éléments de développement personnel et de confiance en soi

favorables à leur épanouissement,• donner aux jeunes filles le goût et les clés pour apprécier le spectacle vivant et s’y investir dans leur vie future,• favoriser l’expression, la créativité et l’émancipation des jeunes filles à travers l’initiation à de nouvelles pratiques artistiques.

Le projet « L en scène » a pour ambition de favoriser l’accès au spectacle vivant et à la pratique artistique pour les jeunes filles de l’association, qui en sont souvent éloignées socialement, à travers la mise en place de différentes activités.

Deux sorties culturelles par mois sont organisées, chacune rassemblant une quinzaine de jeunes filles de deux centres de l’association pour favoriser les rencontres. Afin de toujours aller au-delà de la dimension divertissante que présente le spectacle vivant, Sport dans la Ville veille à entourer chaque sortie d’éléments d’éveil culturel, de sensibilisation et de réflexion.


La Fondation France Télévisions participe au projet à hauteur de 22 600 € pour financer l’animation des cours de danse, l’accompagnement des sorties et les ateliers pratiques.

L’action «L dans la Ville» a déjà été soutenue par la Fondation en 2013/2014.

spectacle vivantL en scèneSport dans la Ville

© La Colline Théâtre National© Sport dans la Ville

Auvergne-Rhône-Alpes, IDF / 200 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles Ile-de-France / 50 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

Auvergne-Rhône-Alpes, IDF / 200 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

La Place 360La Place

Outre son engagement pour la création et la diffusion artistique, La Place se positionne résolument dans le champ de la transmission et de l’action culturelle en mettant l’accent sur des projets à destination d’un public jeune éloigné de l’offre culturelle traditionnelle.

La Place 360, programme phare de La Place en termes de transmission artistique et culturelle, a pour double mission de proposer une offre de master class de très haut niveau à la fois à de jeunes pratiquants, mais également à destination des artistes reconnus du secteur.

Ce programme a pour objectif de créer une effervescence artistique autour des différentes disciplines du Hip Hop. L’accent est mis sur la transmission d’une esthétique à de jeunes désireux de renforcer leur pratique ainsi que leur connaissance d’une discipline hip-hop. De même, le croisement des publics entre artistes professionnels et amateurs favorise l’accès à une formation de qualité.

Les jeunes peuvent ainsi se familiariser avec de nouvelles pratiques artistiques et culturelles, point de départ pour d’autres chemins personnels, voire professionnels. Les échanges qu’ils ont, à la fois avec un intervenant reconnu ainsi qu’avec des professionnels confirmés et passionnés, ont pour but d’ouvrir leur champ des possibles.

Ce programme doit être envisagé comme le début d’une aventure, leur donnant les outils nécessaires pour la prolonger hors des murs de La Place.


La Fondation France Télévisions participe au projet à hauteur de 20 000 € dédiés à la rémunération des artistes intervenants.

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© Marion Paudvee

Ile-de-France / 50 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

La ritournelle des rêves Kaleidoscope

La ritournelle des rêves est une création théâtrale intergénérationnelle, en lien avec des associations du territoire qui favorisent la mixité sociale, culturelle et générationnelle et où se rencontrent amateurs et professionnels.

La compagnie Kaléidoscope met en place des ateliers de formation au théâtre et à l’écriture, un atelier costumes et décors, un atelier « mise en voix », un atelier « techniques de communication » et un stage de sensibilisation au yoga, le tout encadré par des professionnels. Après avoir reçu une formation, les participants abordent la création du spectacle en découvrant le texte, les personnages, la mise en scène et la direction d’acteurs. Chaque participant aura un rôle.

Une partie des répétitions se déroule en public, pour mieux familiariser les participants à sa présence et permettre au public de mieux comprendre les processus de création. La création permet aux bénéficiaires de côtoyer une équipe artistique et de participer à une aventure humaine où l’apprentissage et le travail demandé leur permettent de s’intégrer véritablement à un projet culturel.

L’ambition de cette action est d’aider les différents publics à se rencontrer afin de créer de véritables mixités, de créer du lien social intergénérationnel pour favoriser les échanges et faire découvrir les différentes réalités de chaque génération.Il s’agit à la fois de partager une aventure artistique et humaine, de développer la prise de parole et la décision citoyenne, de développer l’envie de faire et d’entreprendre.

Fabrice Liégard, journaliste rédacteur et JRI à France 3 Rhône-Alpes, participe au rayonnement du projet auprès des personnels de France Télévisions, à travers des rencontres avec les participants de l’opération lors de répétitions et des échanges avec eux autour de son métier et de ses émissions sur France 3. Trois reportages sur le projet au cours de l’année rendent compte de son évolution. Ces reportages donnent la parole aux participants et permettent « l’intégration » du projet auprès d’eux. L’annonce des spectacles a fait l’objet d’une diffusion dans l’agenda culturel du vendredi soir, dans le journal des Alpes sur France 3.


La Fondation France Télévisions participe au projet à hauteur de 8 000 € pour financer les salaires des formateurs ainsi que ceux des 4 stagiaires en insertion et en mécénat de compétences avec la mise à disposition d’un journaliste rédacteur/JRI de France 3 Alpes.

theatre

© Abbaye de Noirlac


© Kaleidoscope


À toi de jouer Carrozone Teatro

Le projet «A toi de jouer !» utilise la culture comme moyen d’intégration, de réussite scolaire et le cas échéant d’orientation professionnelle. Ce projet vise à aborder des sujets graves par le biais du rire et du jeu théâtral. Il se veut un espace d’expression, d’échange, de développement personnel et de confiance en soi, où chacun a sa place et apprend à travailler en équipe.

Depuis 2009 la compagnie travaille en collaboration avec deux Maisons de quartier de Sevran, avec la production des spectacles et l’animation d’ateliers de théâtre. La ville de Sevran fait partie des trois plus pauvres du département. Ce type de projet culturel est une respiration nécessaire pour les adolescents de ces quartiers qui vivent dans un contexte étouffé par la délinquance.

La pièce travaillée puis présentée sur scène par les jeunes aborde des thématiques qui les concernent et interrogent l’adolescence. Elle questionne le pourquoi de ce qui leur arrive et comment ils peuvent agir et trouver des solutions. Les jeunes comédiens se retrouvent face aux situations qui font partie de leur vie.

Les jeunes comédiens sont encadrés par des professionnels du spectacle, la pièce leur lassant une grande part d’improvisation.Les écoles et centres éducatifs alentour sont sollicités pour assister à la représentation, tout comme les familles.

Les situations représentées ont des fins ouvertes ainsi les jeunes spectateurs peuvent se questionner sur ce qu’ils auraient fait dans une même situation à la place des personnages.

Les jeunes comédiens et spectateurs continuent ce travail dans la classe ou dans la maison de quartier qu’ils fréquentent, avec leurs professeurs ou leurs éducateurs. Un guide pédagogique remis aux professeurs et éducateurs regroupe des activités à réaliser avec les jeunes pour les aider à la réflexion sur les thèmes de la pièce.


La Fondation France Télévisions participe au projet à hauteur de 6 000 €, affectés à l’achat de matériels pour les décors, de costumes et d’accessoires.

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© Carrozone Teatro

Ile-de-France / 11 bénéficiaires / Enfants et adolescents / Zones sensibles

Éducation et proximitéLa Colline théâtre national

Le proramme Education de proximité est mis en place pour la 3ème année. La Fondation y est associée depuis le début. Ce programme innovant met le théâtre au cœur d’un processus d’échanges entre élèves de l’Est parisien travaillant en classes binômes. Huit classes de 8 établissements sont ainsi regroupées en 4 binômes.

Les binômes sont constitués dans un souci de mixité et d’ouverture et regroupent des élèves issus d’un cursus général et d’un cursus technique ou professionnel, de classes de collèges et de lycées, d’établissements privilégiés et d’établissements défavorisés d’un même territoire.

Pendant une année scolaire, les élèves découvrent les processus de création d’un spectacle, d’un texte, à travers des ateliers de lecture, de dramaturgie, et de jeu. Ensemble ils inventent une forme de transmission de leurs idées et ressentis à d’autres élèves.

Ils sont guidés dans ce travail par des intervenants artistiques : comédiens, dramaturges, metteurs en scène, en étroite collaboration avec leur enseignant référent et chaque temps avec les intervenants artistiques du théâtre est prolongé en classe avec l’enseignant référent. Les intervenants reçoivent en amont une formation sur l’intervention en milieu scolaire.

Cette année le programme s’enrichit de deux nouveautés :

• la commande d’une pièce spécialement pour le projet : la pièce jouée en milieu scolaire, écrite spécialement pour les élèves, aborde les questions du vivre ensemble, du rapport à l’autre et à la différence,

• l’essaimage en région : La Colline s’associe au Théâtre National de Strasbourg (pour 1 binôme) et à la Comédie de Reims (pour 2 binômes) qui mettent en place des programmes miroirs sur leurs territoires.


La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 15 000 €, alloués à l’essaimage du projet en région.Les 2 premières années de mise en œuvre du projet ont été validées pour un soutien de la Fondation de 15 000 € par année.

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© Gulay Onan-Labrande / Street Poppies

Grand-Est, Ile-de-France / 380 bénéficiaires / Adolescents / Zones sensibles

© Tuong-Vi Nguyen

theatre

Expressions Artistiques multiplesScène littéraire La Maison de la poésie

La Maison de la Poésie a crée une résidence littéraire et musicale en milieu scolaire : « Montre-moi ce que je vois » avec l’écrivain Armand Gauz. Cette résidence vise à approfondir les liens entre les jeunes scolarisés et la Maison de la Poésie en proposant aux enseignants de rencontrer des auteurs contemporains volontaires pour les rejoindre dans leur mission d’enseignement et d’ouverture.

Aller à la rencontre d’une jeunesse qui pour des raisons économiques ou sociales, n’est pas irriguée par l’offre culturelle alors même que les outils culturels sont indispensables pour la construction de son identité, l’appréhension de la diversité et l’ancrage dans la société actuelle. Il s’agit là d’enrichir et soutenir le travail d’une équipe d’enseignants convaincus et unis pour la réussite de leurs élèves.

L’Orchestre Symphonique Divertimento propose son intervention auprès des lycéens dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle, valorisant la pédagogie et la médiation par les arts. Seront mis en place des ateliers, une rencontre avec la chef d’orchestre, un concert symphonique ou parcours de découverte autour du patrimoine musical « Cultures du Monde », une visite guidée au Centre Georges-Pompidou dans le cadre d’un parcours de découverte autour de l’art plastique, ainsi qu’un concert lecture.

Les objectifs visés par le projet de résidence :

• faire s’interroger les élèves sur ce qui les entoure, les initier aux multiples manières de lire le monde : l’humour, la création artistique, la musique, la peinture, viser une ouverture sur la culture contemporaine, le patrimoine, leur donner des outils d’analyse de la société,

• travailler cette matière à l’oral comme à l’écrit, avec Gauz, à la manière de son roman Debout-Payé, pour l’appréhender autrement, pour la relier aux mouvements de la société, lui donner un sens en la replaçant dans l’histoire personnelle ou l’Histoire,

• activer les rapprochements des élèves avec leurs enseignants, avec la culture, avec les plus jeunes ou les plus vieux, avec leurs origines et proposer aux parents une autre possibilité de se rapprocher du lycée,

• aboutir à une ou des productions concrètes : un recueil, une chorale, une symphonie qui leur ressemblent et qui feront date dans leur parcours.


La Fondation France Télévisions finance le projet à hauteur de 5 200 €, affectés à la rémunération de l’intervenant artistique Gauz.

© La Maison de la Poésie


38Expressions Artistiques multiplesAteliers LEA (Lecture Écriture Artistique) Ph’Art et Balises

Depuis 2007 cette association marseillaise œuvre en faveur des jeunes dans le domaine des cultures urbaines dans les quartiers prioritaires de la ville, elle agit dans la prévention de la délinquance. Les jeunes issus des quartiers sensibles sont de plus en plus nombreux à avoir de grosses difficultés au niveau de l’acquisition des savoirs de base, notamment la lecture et l’écriture. Fort de ce constat et après une réflexion avec les acteurs culturels, éducatifs et sociaux locaux, l’association a mis en place le projet LÉA qui propose une solution alternative de prévention du décrochage scolaire.

Ce dispositif permet de sortir de la démarche scolaire tout en faisant travailler les jeunes sur les compétences de base au travers d’ateliers qui apportent une dimension artistique à des temps de lecture et d’écriture, le thème de cette 3e édition est la tranquillité publique dans les cités : les rapports avec la police, les trafics, la citoyenneté...

Des ateliers hebdomadaires mis en place ont pour but que les jeunes « mettent en art » les écrits produits, au travers de la réalisation de créations d’art plastique pour les plus jeunes et la réalisation de court-métrage pour les plus grands.

Les ateliers sont menés par des artistes professionnels ayant une longue pratique d’ateliers. Ils favorisent l’expression et la parole des jeunes et les impliquent dans tout le processus de création, les jeunes se sentent ainsi valorisés. Ces ateliers sont construits en étroite collaboration avec les structures d’accueil tels que la Maison des familles, la Maison Pour Tous, des centres sociaux et des associations locales afin d’être en adéquation avec les besoins et les attentes des publics de chaque territoire d’intervention.

Les œuvres d’arts plastiques et les courts-métrages sont présentés au sein de la structure d’accueil, lors de manifestations et fêtes des quartiers, à la préfecture des Bouches-du-Rhône et dans les festivals locaux.


La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 15 000 €, affectés à la rémunération des intervenants artistiques.

Provence-Alpes-Côte-d’Azur / 60 bénéficiaires / Enfants, adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

© Ph’Art et Balises

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La Ka’fete ô mômes, mais pas ke ! La Ka’fete ô mômes

Le « vivre ensemble » et le « faire ensemble » sont à l’origine de ce projet qui a pour objectif de favoriser la transmission entre générations à travers la collecte d’histoires. Tout s’articule autour de l’histoire d’un oiseau-rêve qui, pour voler, a besoin de l’énergie fournie par les rêves que nous partageons.

L’originalité du projet La Ka’fete ô mômes, mais pas ke ! est de susciter l’intérêt des publics, notamment celui des enfants les plus éloignés de la culture. La volonté de l’association est de développer leur autonomie en mettant en œuvre une démarche participative qui laisse une grande part à leur créativité.

Autour de ce projet, plusieurs groupes d’enfants de 7 à 11 ans, d’une grande diversité culturelle, sont constitués en début d’année :

• une douzaine de « p’tits reporters » partent à la rencontre de personnes âgées pour les interviewer autour de thématiques choisies en début d’année. Ces enfants réaliseront d’autre part un mini-documentaire sur leur année de collecte d’histoires,

• une dizaine de « p’tits kolporteurs » vont également interviewer des personnes âgées isolées, dans le même objectif, mais en axant leur travail sur la transmission des histoires collectées auprès du plus grand nombre. Grâce à des ateliers de slam, les enfants réécrivent les histoires collectées pour les slamer devant un large public.

Pendant les vacances scolaires, cinq stages sont organisés pour permettre à d’autres enfants et à d’autres seniors de participer activement au projet intergénérationnel. Toujours autour de la transmission, l’animatrice utilise d’autres supports de médiation culturelle : création d’un jeu de société traditionnel, création d’un livre recueil d’histoires, réalisation d’un court-métrage, création d’un livre historico-culinaire, création et réalisation d’un repas spectacle.

L’intervention de la Fondation se concentre autour de deux actions :

• un stage de réalisation de court-métrage pour un groupe d’enfants de 7 à 12 ans pendant les vacances scolaires d’avril, • le suivi des « p’tits reporters » pour la réalisation de leur documentaire (notamment sous forme d’interviews filmées des seniors en

maisons de retraite).


La Fondation France Télévisions contribue au projet en numéraire à hauteur de 10 000 € affectés à l’achat de matériel ainsi qu’aux honoraires d’intervenants pédagogiques et au salaire d’une animatrice. Une aide en mécénat de compétences est également apportée avec la mise à disposition d’un Grand Reporteur de France 3 Rhône Alpes.

Auvergne-Rhône-Alpes / 24 bénéficiaires / Enfants / zones sensibles

© La Ka’fete ô mômes

Expressions Artistiques multiples

Expressions Artistiques multiples

© Fée Mazine

Mazine out kartierFée Mazine

Fée Mazine propose un parcours d’éducation artistique et culturelle à des enfants de 6 à 12 ans dans le cadre de la restructuration du quartier de Pierrefonds à Saint Pierre, Ile de la Réunion. Ce travail d’accès à la culture pour le plus grand nombre est au service d’une citoyenneté active et d’une meilleure appropriation de l’environnement.

Le projet « Mazine out kartier » consiste à mener avec les enfants une réflexion sur leur environnement, dans le contexte de restructuration de leur quartier qui se situe à mi-chemin entre tradition et modernité, friches industrielles et infrastructures aéroportuaires, construction d’un palais des congrès et réalités d’une population en grande difficulté et vivant dans des habitats insalubres.

Les enfants œuvrent autour de la mémoire du quartier, le projet s’articule autour de 5 étapes principales : enregistrements radio, rencontres avec des élus, travail d’écriture, ateliers théâtre comprenant la mise en scène avec les enfants acteurs et enfin réalisation d’une vidéo sur la création théâtrale et les images du quartier d’aujourd’hui.

Les enfants sont encadrés par les animateurs de l’équipe de Fée Mazine. Les enseignants, les acteurs locaux et des artistes professionnels sont mobilisés tout au long de l’action pour aider à la réalisation d’un court-métrage, d’un mini documentaire et d’autres supports à définir en fonction de l’avancée du projet et de son contexte.

À travers l’outil radiophonique, les enfants réalisent reportages et interviews sur ce qu’ils rêvent et imaginent pour leur quartier. Des rencontres avec les élus sont organisées, au cours desquelles ils présentent leur projet d’urbanisme et écoutent la vision des enfants. Des ateliers d’écriture permettent une restitution de tout ce matériau sous forme théâtrale avec mise en scène des saynètes préalablement écrites pour donner lieu à une restitution publique.

Les saynètes seront filmées de manière à ce que chaque enfant en garde un support vidéo et de sorte que leur réflexion puisse être transmise et vue par tous les décideurs impliqués dans le projet d’aménagement du quartier.


La Fondation France Télévisions intervient sur le projet à hauteur de 6 400 €, affectés aux salaires des animateurs encadrants, à ceux de la coordinatrice et du personnel intermittent, ainsi qu’aux achats pérennes de matériels spécifiques aux animations.

Ile de la Réunion / 70 bénéficiaires/ Enfants / Zones Sensibles

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© Le Cercle des partenaires du théâtre Gérard Philipe

Installations SonographiquesLe cercle de partenaires du théâtre Gérard Philipe

Le projet Installations Sonographiques propose aux élèves de réaliser des installations sonores et visuelles sur la base d’un logiciel développé en partenariat avec des chercheurs et professeurs de l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique). Le dispositif sonore est en relation avec un film réalisé par les élèves, avec lequel il est possible d’interagir par le son de la voix ou par les instruments de l’installation.

Les Installations Sonographiques s’appuient sur un logiciel expérimental permettant une interaction avec les images. Un son, un rythme ou une note permet de changer de plan, de déclencher un travelling, de zoomer, de modifier la profondeur de champ par exemple, pour créer un montage vidéo en temps réel.

Le projet s’inscrit dans une volonté de rapprochement entre ceux qui sont éloignés du l’offre culturelle et les travailleurs culturels, pour faire baisser cette inégalité d’accès aux pratiques culturelles. En plus d’un pas vers une meilleure intégration scolaire et sociale, c’est également l’occasion de donner des clés d’orientation professionnelle en découvrant les milieux du cinéma, du théâtre et de la musique.

Le scénario du film réalisé par les élèves, se place comme le miroir de leur parcours singulier, de leurs voyages jusqu’en France et de leurs histoires. Le rapport au langage et plus particulièrement au langage autre, étranger, constitue les bases du travail.

L’opération est menée au sein de la classe primo-arrivant du lycée professionnel Frédéric Bartholdi situé à Saint-Denis. Les élèves ont entre 15 et 18 ans et viennent d’arriver en France depuis leur pays d’origine (Maghreb, Centrafrique, Europe de l’Est et Asie principalement).


Le soutien de la Fondation France Télévisions s’élève à 12 000 € alloués à la rémunération des intervenants et à l’achat du matériel son.

Ile de France / 20 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Zones sensibles

multiplesExpressions Artistiques

Arts Plastiques

Projet à la fois pédagogique et artistique Les petits bouts de Paris permet d’accompagner des adolescents résidant à Paris 20ème vers l’appropriation du patrimoine de leur arrondissement, de leur environnement et du patrimoine culturel de la ville en collaboration avec des centres sociaux et foyers d’accueil. Par le biais de la photographie, des arts plastiques et de techniques picturales, les jeunes aboutissent à la réalisation d’œuvres plastiques.

Les ateliers s’organisent autour de la visite de leur quartier, avec des travaux dans un premier temps photographiques puis par des visites au musée où ils sont initiés à la création d’une œuvre d’art. Il s’agit pour eux de s’approprier les caractéristiques architecturales, humaines et artistiques des espaces urbains.

Ils sont accompagnés d’éducateurs les guidant à chaque étape, les incitant à faire part de leur ressenti, leur esprit critique, et la construction d’une opinion. Les séances suivantes servent à assimiler le savoir-faire d’une technique picturale.

Un travail est mené sur différents artistes, en se servant du découpages, du collages (Dali), du pointillisme (Seurat), de la linogravure (Picasso).

C’est un travail collectif abouti jusqu’à l’accrochage et l’exposition des œuvres que les enfants sont amenés à présenter eux même.


La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 15 000 € pour couvrir les frais d’impression du matériel pédagogique.

Les petits bouts de Paris Street Poppies

Ile-de-France / 162 bénéficiaires / Adolescents / Zones Sensibles

© Street Poppies

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art et numeriqueUrban Hub La Fédération Léo Lagrange

La Fédération Léo Lagrange a réinventé un espace d’animation, pour les adolescents en phase avec les changements de la société : les Hubs Léo. Il en existe 29 répartis sur l’ensemble du territoire. Chaque espace développe une action éducative innovante qui s’appuie sur l’éducation aux médias et les outils numériques. Urban Hub a pour objectif l’accès à la culture et l’égalité des chances.

Au travers du projet Urban Hub mené au niveau national, la Fédération Léo Lagrange souhaite initier les adolescents à l’art urbain et développer un projet interactif entre des jeunes issus de plusieurs régions de France et des artistes contemporains.

À l’issue de cette rencontre, les adolescents réalisent une œuvre commune.

L’art et la culture sont des appuis à la construction de l’identité de l’adolescent. Ils offrent un champ d’expression infini. L’art urbain permet aux adolescents d’explorer une nouvelle forme d’expression, autre que le langage verbal. Cette médiation culturelle permet de développer son esprit critique, sa curiosité et de s’émanciper.


La Fondation France Télévisions soutient le projet à hauteur de 7 000 € destinés à rétribuer les interventions des artistes.

Pays-De-La-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, IDF, Centre-Val-De-Loire, PACA, Bretagne, Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-De-France

340 bénéficiaires/ Adolescents / Zones rurales et zones sensibles

© Fédération Léo Lagrange

Une exposition numérique au lycée RMN-Grand Palais

La Rmn-GP propose un nouveau projet culturel à ses publics : imaginer, concevoir et réaliser une exposition temporaire sur supports numériques afin d’aborder l’histoire de l’art sous un angle nouveau.

Le projet vise deux classes de seconde, option Histoire des Arts ou en classe Numérique. Les élèves seront à la fois commissaires et médiateurs de l’exposition qu’ils réaliseront.

Les lycées bénéficient de l’intervention d’historiens de l’art pour faire entrer les élèves dans une démarche active de découverte des œuvres. Ces interventions permettent aux élèves de choisir le thème, les œuvres et la muséographie de leur exposition :

• les ateliers numériques : avec le concepteur du dispositif multimédia, les élèves s’initient au codage pour réaliser leurs propres effets et contribuer à la muséographie et à la médiation de l’exposition. Ils apprennent également à monter les écrans et à installer les outils numériques nécessaires à l’exposition,

• découverte des métiers d’un musée : intervention dans les classes de professionnels de la RMN-GP (marketing, communication, ateliers d’art, production…).

L’exposition présentée au sein même du lycée en dehors des heures de classe, est ouverte aux autres élèves du lycée, aux familles, aux écoles environnantes ainsi qu’aux habitants et associations de quartier. Du lancement du projet jusqu’à son achèvement, les élèves créent et animent un blog pour partager leur expérience.


La mise en oeuvre du projet qui devait avoir lieu en septembre 2016 a finalement été reportée à la rentrée 2017. La Fondation France Télévisions a prévu de soutenir le projet à hauteur de 25 000 € affectés à l’achat du logiciel d’exploitation et des écrans.

© RMN Grand Palais

Ile-de-France / 4 600 bénéficiaires / Adolescents / Zones sensibles et zones rurales

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Nos engagementssur PLUSIEURS ANNEeSPrévention du décrochage scolaireAlliance des mécènes pour l’éducationEn France, depuis 10 ans, près d’un jeune sur 5 sort chaque année du système scolaire sans diplôme. Dans une société où le diplôme et la qualification sont fortement corrélés à l’insertion professionnelle, ces chiffres sont lourds de conséquences.

Pour enrayer le phénomène, Admical a favorisé le rapprochement de 12 grandes fondations et entreprises publiques et privées engagées dans ce domaine : les Fondations France Télévisions, Deloitte, HSBC pour l’Education, ManpowerGroup, SNCF, Total, CNP Assurances, Groupe RATP et Aéroports de Paris et les entreprises Imerys, Safran et la Caisse des Dépôts.

L’Alliance des mécènes pour l’éducation s’engage dans la prévention du décrochage scolaire avec des moyens groupés associant soutien financier et mécénat de compétences. Admical ainsi qu’un conseil scientifique composé notamment d’Alain Bentolila, Jean- Michel Blanquer et Marcel Rufo les accompagnent de leur expertise. D’autres mécènes seront invités à rejoindre l’Alliance dans la perspective d’accroître son champ d’action et le nombre de bénéficiaires. Le décrochage scolaire découle souvent d’une combinaison de facteurs d’ordre familial, économique, culturel, voire psychologique, il réclame une approche globale et dans la durée de l’adolescent en difficulté.

C’est ce que propose le programme de prévention conçu par les fondateurs de l’Alliance des mécènes pour l’éducation en partenariat avec l’Éducation Nationale. Il tient en 4 volets :

• l’accompagnement scolaire individuel, • la sensibilisation des familles, l’accompagnement particulièrement innovant du jeune dans sa classe ou son quartier,• développement d’un esprit d’équipe entre tous ses bénéficiaires,• une découverte de l’entreprise, ses filières et ses métiers complètent le programme déployé sur 3 ans.


La Fondation France Télévisions apporte son soutien à ce projet sur trois ans (2014, 2015, 2016) à hauteur de 30 000 € par année et en mécénat de compétences en mettant à disposition des collaborateurs du groupe France Télévisions pour accompagner les jeunes.

© Alliance des Mécènes pour l’éducation


© Alliance des Mécènes pour l’éducation

Je filme mon quartier1000 Visages

L’association 1000 Visages souhaite démocratiser le secteur du Cinéma français en le rendant accessible aux jeunes qui en sont souvent éloignés pour des raisons sociales, économiques ou territoriales. Plusieurs programmes d’insertion aux pratiques et métiers audiovisuels ont été développés avec succès et deux jeunes bénéficiaires de l’association, de surcroît boursiers Fiction de la Fondation, ont été repérés et sélectionnés par la Fémis pour suivre le cursus dès la rentrée 2015. Favoriser l’accès à la culture, révéler son potentiel de créativité, faciliter l’insertion professionnelle, développer un cinéma porteur de respect et d’ouverture aux autres, c’est dans cet esprit que des projets éducatifs sont organisés dans les quartiers défavorisés.

Le projet «Je filme mon quartier» est un atelier de formation au Cinéma, construit dans le prolongement du projet Cinétalents pour répondre à une demande croissante émanant de ces jeunes. Il s’adresse exclusivement à des adolescents et jeunes adultes, âgés de 12 à 25 ans, issus du quartier de la Grande Borne situé entre Gringy et Viry-Châtillon. Les ateliers sont hebdomadaires, le mercredi et le samedi, dans le centre culturel Nelson Mandela du quartier, mis à disposition par la ville.

Les créations des jeunes sont valorisées par des projections-débats ayant lieu une fois par mois, la création de DVD envoyés à de nombreux festivals, une plateforme internet de diffusion et d’échanges et enfin un grand forum des quartiers qui clôture l’année.

1000 Visages a pour objectif de reconduire le Projet chaque année, en l’élargissant sur de nouveaux territoires et en autonomisant les acteurs autour des métiers du cinéma, en vue de leur insertion professionnelle. En 2016-2017, le projet est étendu sur une dizaine de villes d’Ile-de-France, en Essonne, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.


La Fondation offre un nouveau soutien en numéraire de 30 000 € sur deux saisons. L’associaiton 1000 Visages a parrainné de nombreux bénéficiaires dans le cadre des Bourses de la Fondation et des actions conjointes ont été menées sur plusieurs autre projets audiovisuel, tel que le projet Cinétalent.


© 1000 Visages

Ile-de-France / 900 bénéficiaires / Adolescents et jeunes adultes / Handicap / Zones sensibles

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Résultant d’une coproduction entre la Fondation, France 3 et francetv nouvelles écritures, le concours Filme Ton Quartier propose à des citoyens français, de tous les âges et de tout horizon, de devenir cinéaste de leur ville, leur village ou leur quartier, et d’en offrir leur vision personnelle.

Il vise ainsi à récompenser des créations innovantes et de révéler des nouveaux talents.

Cette démarche favorise l’accès des jeunes à la culture et à l’audiovisuel, en donnant la même chance à tous les participants, amateurs ou professionnels, sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer.

Le concours Filme ton Quartier a, pour sa deuxième édition, retenu les documentaires des 10 lauréats suivants :

• Je suis Courcouronnais, de Dorian Masson, vainqueur du prix de la Fondation France Télévisions,

• Les Tartares de Stalindgrad, de Lydie Marlin, vainqueur du Grand Prix France 3,

• ArtCorps Désolé pour la qualité,de Brahim Bentahar, vainqueur du prix francetv nouvelles écritures,

• Marseille, de Amaury Bugnazet,

• L’Avant-pays, une cachette extraordinaire, de Emmanuel Cabrit,

• Les Sablières, de Euclides Correia,

• La Liberté, de Manon Le Charpentier,

• La star du quartier, c’est lui ! de Boris Memmi,

• Plaine, de Jean Romain Mora,

• Art Gonne, de Clément Mourière.

CONCOURSPrix de la Fondation2e édition du Concours « Filme ton quartier »

Les 13 régions et les Outre-Mer / 10 lauréats / Jeunes adultes / Zones sensibles et rurales

Les 13 régions et les Outre-Mer / 10 lauréats / Jeunes adultes / Zones sensibles et rurales

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Lors de la première édition, c’est Ingha Mago, 22 ans et habitant Savigny-sur-Orge qui a remporté le prix de la Fondation France Télévisions, pour son documentaire court «Dissimulée».

En 2016, pour la deuxième édition du concours, c’est Dorian Masson, 23 ans et habitant à Courcouronnes qui remporte le prix de la Fondation, pour son documentaire court «Je suis Courcouronnais».

Les nouveautés de cette deuxième édition sont :• une participation au concours ouverte à partir de 16 ans, • réalisation possible par tout support numérique de captation (smartphone, tablette, caméra),• durée de candidature allongée à 5 mois.

À ces modalités du règlement, la Fondation France Télévisions ajoute trois autres conditions, suivant l’objectif qu’elle s’est fixé de favoriser l’accès des jeunes aux métiers de l’audiovisuel :• être âgé de 26 ans maximum,• être amateur dans la création audiovisuelle,• être habitant de zone sensible ou rurale (en France métropolitaine et en Outre-Mer).

Les dotations :

• France 3 récompense les auteurs lauréats qui recevront 3 000 euros chacun représentant les droits de diffusion des documentaires. Le lauréat du grand prix gagne en plus une aide à l’écriture d’un montant total de 7 000 euros.

• Le Prix de la Fondation France Télévisions offre une dotation d’un montant de 7 000 euros au lauréat pour réaliser le projet audiovisuel de son choix, ainsi que d’une caméra professionnelle d’une valeur d’environ 1 300 euros.

• Le Prix spécial francetv nouvelles écritures offre une aide à l’écriture d’un montant de 3 000 euros et la mise à disposition du documentaire en diffusion non-linéaire sur la plateforme IRL.

• Les films des 10 lauréats du concours font l’objet d’un documentaire de 52 min, réalisé par Hind Meddeb et diffusé sur France 3 le 15 décembre 2016.

Les modalités de participation et le règlement complet du concours sont disponibles sur le site www.filmetonquartier.fr

© Léa Remeur

Le mecenatde competencesLe dispositif

Depuis 2013, France Télévisions et sa Fondation ont mis en place un dispositif de mécénat de compétences en proposant, aux salariés volontaires du groupe, de valoriser et transmettre leurs compétences et leurs savoir-faire. Ils ont ainsi la possibilité de collaborer à des projets soutenus par la Fondation France Télévisions durant les horaires de travail, conformément à l’accord collectif d’entreprise de France Télévisions et à l’accord relatif au contrat de génération.

Cette démarche s’inscrit au cœur de la politique de l’entreprise en faveur de l’égalité des chances et des actions de la Fondation France Télévisions dont la vocation est de favoriser l’accès à la culture, aux pratiques artistiques et aux métiers de l’audiovisuel pour les jeunes qui en sont éloignés.

Les collaborateurs de France Télévisions souhaitant participer à une action de mécénat de compétences mettent leurs savoir-faire soit au profit de la Fondation elle-même, soit à la disposition de structures externes porteurs de projets. Ces associations et établissements publics sont soutenus par la Fondation France Télévisions qui les aide à mener à bien leur projet.

Le mécénat réalisé dans le cadre d’une mission peut être un apport en compétences personnelles ou un apport en lien direct avec les compétences « métier » du salarié. Par exemple, les compétences d’un journaliste, d’un technicien, d’un monteur, d’un juriste, d’un communicant, d’un webmaster, etc.

Cela peut consister également à présenter son métier, conseiller et aider un jeune en difficulté ou en recherche d’emploi. Le mécénat de compétences permet ainsi aux collaborateurs qui le souhaitent de développer leur rôle de citoyens solidaires et engagés. Ils se voient ainsi offrir la possibilité de s’impliquer directement dans l’engagement responsable de leur entreprise dans un souci de transmission des savoirs.

Le mécénat de compétences répond aux besoins d’accompagnement des porteurs de projets en leur permettant de bénéficier de l’expertise nécessaire et ponctuelle à la réalisation de leur projet, en Métropole et en Outre-mer. La durée du détachement peut être d’une demi-journée à plusieurs jours (au maximum 6 mois) par an et par collaborateur. Il peut être effectué de façon continue ou discontinue et ce, sur le temps de travail. Pour bénéficier du mécénat de compétences le projet doit concerner l’un des domaines d’action de la Fondation.

Les missions effectuées en 2016

En 2016, 6 projets soutenus ont bénéficié de l’expertise de collaborateurs du groupe France Télévisions, à travers 8 missions.

Au sein de France Télévisions ce sont notamment, réalisateurs, chargés de production, mais aussi monteurs, journalistes reporters d’images, rédacteurs en chef et responsables marketing, qui ont mis leurs compétences au service de projets.

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L’Alliance des Mécènes pour l’Education :Amélie Labarthe, responsable marketing chez MFP et Sylviane Guisset, chargée de production à France Télévisions, sont intervenues dans le cadre d’ateliers mis en place par l’association pour lutter contre le décrochage scolaire et ont accompagné un jeune de manière individuelle.

Act Pro Ile de France Formation : Philippe Goldmann, chef monteur à France Télévisions, a assuré une mission de 6 jours sur les spécificités du montage.

L’Institut de l’Engagement :Mise à disposition des collaborateurs de France Télévisions pour des actions de plusieurs types : Olivia Lépinay, déléguée générale adjointe de la Fondation France Télévisions, a assisté à la procédure de sélection des lauréats en tant que membre du jury et Daniel Yahdjian, cadre de gestion au sein des ressources humaine de France Télévisions, a effectué deux visites des studios et de la régie de la Maison France Télévisions.

L’Amoc :Mise à disposition de collaborateurs de France Télévisions et des moyens audiovisuels et techniques afin d’assurer la production des tutoriels professionnels (tournage et montage). Le sous-titrage des tutoriels a par ailleurs été réalisé par MFP (Multimédia France Production).

La Kafête ô momes :Christian Conxicoeur, Grand Reporteur de France 3 Rhône-Alpes, a accompagné le stage de réalisation de court-métrage et a assuré le suivi des « p’tits reporters » pour la réalisation de leur documentaire.

Bête à Bon Dieu Production : Le projet démarré en 2015 comporte un mécénat de compétences mis en place en 2016. Il comprend plus de 40 heures de formation réalisées au travers de l’Université France Télévisions. Les thèmes abordés durant cette période ont été l’écriture pour le web.

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rapport d'activite 2016...jean-marc merriaux directeur général de canopé laurent solly...

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