Rapp

ort d

’acti

vité

201

2

Groupe Traces23 rue des Balkans

75020 ParisTél./Fax : +33 (0)1 43 48 36 96

www.groupe-traces.eu

Traces

Théories et Réflexions sur l’Apprendre, la Communication et l’Éducation Scientifiques

SommaireLe mot du Président et ce que nos membres retiennent de 2012 p. 3Traces, ses actions, son équipe p. 4L’année 2012 en chiffres p. 7

FORMATIONS p. 8Nos objectfs, nos méthodes p. 8Focus formation : Dialogue et « empowerment » à Porto, Portugal p. 9Formations et cours donnés en 2012 p. 10Des contextes multiples, des publics variés p. 10

RÉFLEXIONS p. 11Nos objectifs, nos méthodes p. 11

Focus réflexion : le comité éditorial du journal JCOM p. 12Participation à des comités scientifiques et de rédaction p. 12Publications p. 13Présentations dans des colloques ou tables rondes p. 14Modération de colloques ou tables rondes p. 16Organisation de colloques ou tables rondes p. 17Nos objectifs p. 17Focus réflexion : les JIES Paris p. 18Focus réflexion : le 5 à 7 de l’ESPGG p. 20

CONSEIL p. 23Nos objectifs, nos méthodes p. 23Focus conseil : le projet Tam Tam p. 24Projets européens p. 26Focus Europe : l’atelier We are the future p. 27

ESpACE dES SCIENCES pIERRE-GILLES dE GENNES p. 29Focus animation : les ateliers de créativité technique p. 30Focus exposition : La science, une histoire d’humour p. 31Autres activités de l’ESPGG : un aperçu p. 32

3

2012, le mot du président

Après une année de transition marquée, en 2011, par le démarrage de la gestion de l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes, 2012 fut une année de renouvellement des actions après la consolidation des structures administrative et hiérarchique du groupe Traces. Notre travail de l’ombre commençant à porter ses fruits et la phase préalable de conception arrivant à son terme pour plusieurs gros projets, nous avons en effet pu nous concentrer davantage sur l’offre faite à nos publics et les conditions de leur accueil.

Grâce à l’ESPGG, nos réflexions ont pu trouver un terrain nouveau pour s’appliquer à des projets concrets, plus expérimentaux : jeux de discussions, ateliers délibératifs Tam Tam ou dans le cadre de nos projets européens, festival-colloque sur les clowns de science, tinkering à l’ESPGG... sans compter la possibilité de monter désormais des expositions qui nous ressemblent, dans notre propre espace.

Pour ce faire, plusieurs embauches ont été nécessaires : un poste de coordinatrice art-science et un poste de médiatrice scientifique, chacun à mi-temps, un poste à temps partiel pour la gestion de l’événementiel et des relations avec les chercheurs, des postes de chargés de projets, en CDD pour les projets européens ou en volontariat pour les JIES ou la communication, sans compter quelques stagiaires dont nous espérons toujours qu’ils repartent avec autant de qualifications qu’ils nous ont apporté de temps et d’énergie.

Merci à toute l’équipe pour son engagement et à tous ceux, partenaires, clients ou visiteurs, interlocuteurs ou collaborateurs, qui nous font confiance et nous nourrissent de leurs projets ambitieux !

Pour le Directoire,Richard-Emmanuel EASTES, président du groupe Traces.

L’accent mis sur l’aspect social, à développer, porté par des projets comme SiS Catalyst. Ronan James

Le débat autour du projet Tam Tam. Face à de vives critiques, Traces a affirmé un positionnement caractéristique de la liberté de pensée permise par son statut : les industriels font partie de la société, on ne peut pas les laisser à l’écart du dialogue science-société. Edouard Kleinpeter

Ce que nos membres retiennent de 2012

La gestion de l’ESPGG a apporté un espace où les activités peuvent se déployer pour mettre plus aisément et rapidement en pratique les réflexions et expérimenter des activités innovantes. Antoine Blanchard

Le dispositif action-réflexion pour Des clowns et des sciences, qui a su attirer des gens bien loin du monde de la médiation pour prendre du recul et renouveler les pratiques. Joanne Clavel

4

Traces

Le groupe Traces (Théories et réflexions sur l’apprendre, la communication et l’éducation scientifiques) est un groupe constitué de professionnels impliqués dans le développement des idées, des publications et des outils intellectuels ou pédagogiques relatifs à la communication, à la médiation et à l’éducation scientifiques sous toutes leurs formes.

Groupe de type « think and do tank » à l’interface entre les domaines académique, associatif et privé, il entend lier le savoir à l’action en faisant dialoguer ses réflexions sur la communication des sciences avec les actions qu’il mène ou analyse.

Ses actions se déploient selon quatre dimensions distinctes et complémentaires :

– Une réflexion interdisciplinaire sur la science, sa communication et ses relations à la société, prolongée par des publications, à la convergence des sciences expérimentales, fondamentales ou appliquées, des sciences cognitives et des sciences de la communication, de la sociologie, de l’histoire, de la didactique, de la philosophie des sciences, mais aussi de l’anthropologie culturelle ou de la biologie évolutive ;

– Une offre de formations à la communication des sciences destinée aux chercheurs, doctorants, enseignants et étudiants en sciences, ainsi qu’aux professionnels de l’animation scientifique, du journalisme, de la muséologie, de la culture ou de la santé ;

– Une offre de conseil en communication des sciences aux organismes de recherche, musées, collectivités, ONG et entreprises, notamment dans les domaines des savoirs ou des technologies socialement sensibles ;

– La gestion et l’animation de projets, événements ou structures tels que groupes d’études, séminaires, colloques, centres de science ou learning centers.

Communication

Médiation

Education

Formation

Conseil

La vie d'un

lieu

Interdisciplin

aire

culture

société

VALEURS

sciences

innover

Expérimenter

dialoguer

croiser

rencontrer

5

Le groupe offre un espace pour oser des choses qu’on ne fait pas ailleurs. Francine Pellaud

Un type d’approche qui permet le dialogue. Francine Pellaud

Un modèle alternatif qui interagit avec les institutions, mais propose une approche différente. Livio Riboli-Sasco

Un croisement d’innovations en matière de techniques de médiation. Ronan James

Des profils et approches variées. Claire Truffinet

Une authenticité et une fraîcheur dans la démarche. Claire Truffinet

C’est dit !

Un regard critique. Bastien Lelu

Une prise en compte des tendances en vogue, mais toujours avec cette nécessité de recul, de pousser plus loin. Antoine Blanchard

Une variété de projets allant du très théorique au très concret. Matteo Merzagora

Une structure décomplexée dont les réflexions partent de questions concrètes et qui propose un autre mode de production de savoir.Joanne Clavel

Une articulation pérenne entre réflexion et expérimentation.Nicolas Loubet

6

L’équipe de Traces

LE BUREAU

Président : Richard-Emmanuel EASTESDirecteur scientifique : Matteo MERZAGORADirectrice pédagogique : Francine PELLAUDTrésorier : Édouard KLEINPETERDirecteur des publications : Bastien LELU

Directeur des formations : Jean-Marc GALAN

LES pERMANENTS

Administratrice : Marie BLANC

Responsable coordination et projets internationaux : Meriem FRESSON

Responsable du pôle science-société : Charlotte BARROIS DE SARIGNy

Technicien : Omar BENyEBKA

Chargée de projets européens : Vanessa MIGNAN

Coordinatrice arts-sciences : Laurène CHEILAN

Chargée de projets chercheurs et public : Virginie THIBAUD

Médiatrice ESPGG : Garance AUBRy

Chargée de communication ESPGG : Anaïs LE

Chargées d’organisation d’événement : Camille LIEGEOIS et Claire STEwART

LES MEMBRES ACTIFS

Philippe BERTHELOTAntoine BLANCHARD

Joanne CLAVELPaula GONZáLEZ-RUBIO

Ronan JAMESNicolas LOUBET

Leïla PERIÉLivio RIBOLI-SASCO

Farid SIDI-BOUMEDINEClaire TRUFFINET

LES ACTEURS pONCTUELS dE L’ESpGG

Fabien Descamps, Florin Beuran, Simon Rochemar, Lionel Coen, Julien Rastegar,

Fabrice Etifier, Nicolas Personne, Nicolas Bonnamy.

7

Le chiffre d’affaires de 2012 s’élève à 432 665 euros soit un peu moins qu’en 2011. L’essentiel de ce chiffre se divise en trois parties égales correspondant aux activités de conseil du groupe Traces, notamment en communication, à l’activité de gestion de l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes et au projet européen SiS-Catalyst.Les dépenses principales portent sur les salaires et honoraires consultants ainsi que sur les frais de structure.

L’année 2012 en chiffres

24%

34%6%

30%

6%

Projet Européen

ESPGG

Formation

Conseil

Autres

050000

100000150000200000250000300000350000400000450000500000

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Chiffre d'affaires

8

FORMATIONS

Nos formations reflètent les parcours de nos membres, ce en quoi ils croient, les valeurs qu’ils défendent, les visions qu’ils portent. Au fil des années, ces formations se sont nourries des expériences de terrain de chacun, des échanges entre les membres du groupe, des contributions des participants et des différents projets d’ampleur menés à l’échelle nationale ou internationale.

Nos objectifs

Depuis ses débuts, Traces milite pour une médiation des sciences autocritique, responsable et émancipatrice. Participer à l’initiation des néo-phytes, et plus encore à la formation initiale et continue des médiateurs professionnels, permet de sensibiliser davantage d’acteurs de la médiation à ces enjeux.

De même, nous avons à cœur de promouvoir une médiation qui s’interroge régulièrement sur ses objectifs et renouvelle ses pratiques : quel meilleur moyen pour y contribuer que la formation ? Chacune de nos formations est en effet l’occasion de mettre à disposition des participants des outils variés et nouveaux tout en posant les bonnes questions pour faire naître ou approfondir une réflexion.

Les activités du groupe trouvent un écho avec mes autres activiés associatives à travers la rédaction en chef de la revue Prisme de tête : la formation des jeunes scientifiques à un aspect de leur futur métier qu’est la publication d’articles. Edouard Kleinpeter

Nos méthodes

L’offre de formation à la communication des sciences du groupe Traces se distingue par son approche globale et transdisciplinaire. Elle associe à la présentation des techniques et des pratiques de la médiation une analyse des dimensions éthiques, philosophiques, sociologiques et historiques des relations nature-science-technologie-société.

Le contenu de chacune de nos formations est élaboré en interaction avec les structures qui nous accueillent.

former pour par

tager

9

FORMATIONS

Focus formationDialogue et « empowerment »

à Porto, Portugal

Je pense que je pourrais essayer dans mon université pour enfants certaines activités évoquées pendant la formation : proposer des recommandations écrites par les enfants, commencer chaque activité par une étape de compréhension des attentes, discuter des échelles et variables d’autonomie avec les chercheurs impliqués dans nos activités. Un participant à la formation « Dialogue et empowerment »

La journée de formation donnée à Porto, Portugal, le 27 novembre 2012 à l’occasion d’une conférence

commune au projet européen SiS-Catalyst (lire p. 26) et au réseau européen des universités pour enfants

(Eucunet) est caractéristique du flux continu entretenu par Traces entre réflexion et action. Fruit

d’une enquête auprès d’acteurs de terrain, de plusieurs ateliers expérimentaux avec des jeunes et de recherches

bibliographiques, cet atelier a permis de restituer à trente-six praticiens les enseignements de l’année

écoulée sur l’importance du dialogue avec les jeunes, les techniques d’autonomisation et leurs possibilités en matière d’impact au niveau institutionnel. Traces

s’est depuis appuyé sur le matériel mis en place pour construire d’autres activités, tels

les ateliers Raconte ta science ! (lire p. 28) et un cycle de formations locales sur mesure

proposées dans divers pays d’Europe.

des particip

ants venus

de 18 pays du monde

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FORMATIONS

Formations et cours donnés en 2012

Radio

Journalisme

MUSéES

développement

Durable

Introduction

Perfectionne

ment

Spécialisati

on

Controverse

s

WEB

PLus de 900

personnes to

uchées

des contextes multiplesTraces intervient dans différentes villes de France

et à l’étranger : en décembre 2012, l’association a par exemple dispensé à des médiateurs brésiliens une formation au débat et aux jeux de discussion, basée sur l’expérience de projets européens (DOTIK, PILOTS, SiS Catalyst).

Le groupe investit également de grandes écoles françaises comme avec le cours « Arts, Sciences, Technologies, Sociétés : Pratiques de médiation scientifique » à l’école nationale des ponts et chaussées - ENPC-ParisTech.

Il est présent aussi bien dans des cursus universitaires :• de médiation des sciences et développement durable• de matières scientifiques spécifiques• de communication ou multimédia• qu’interdisciplinaires.

Ainsi plusieurs membres de Traces interviennent dans le cadre de la Licence Frontières du Vivant du Centre de Recherches Interdisciplinaires de l’université Paris Descartes (cours réguliers dans les UE Biologie et Méthodologie et cours ponctuels sur la médiation des sciences).

des publics variésdes élèves ont par exemple pu bénéficier d’un suivi

pédagogique pour un atelier de formation aux méthodes de la radio de huit sessions et présenter leurs réalisations lors d’un Bar des sciences et du Forum TARA à la MJC de Palaiseau.

Mais Traces intervient également auprès de retraités de métiers liés à la science, comme lors de la journée « Communiquer sur les controverses sociotechniques agricoles et industrielles : le jeu de discussion comme outil de médiation scientifique », dispensée aux membres du groupe Résonnance de retraités de l’industrie agroalimentaire, le 27 septembre 2012.

Les doctorants sont par ailleurs un public clef. Traces est intervenu à la demande de Paris Montagne le 18 janvier sur la définition de la médiation et le 25 septembre 2012 pour leur formation à la communication scientifique en contexte interdisciplinaire.

Médiateurs scientifiques professionnels et enseignants, débutants ou confirmés, sont enfin sans surprise le public majoritaire des formations et cours de Traces.

Traces tient, à travers ses actions, à soutenir et encourager la relève dans la poursuite de sa démarche alliant théorie et action. Ainsi, l’émission de culture scientifique « La Tête au carré » (France Inter) a ouvert ses ondes à des reportages réalisés par des étudiants du Master 2 « Journalisme scientifique » de l’Université Paris VII : tous les jeudis à partir du 5 janvier 2012 de 14 h à 15 h, les étudiants ont proposé un module radiophonique de cinq minutes sur un sujet scientifique. Deux membres du groupe Traces, Matteo Merzagora et Jean-Marc Galan, les ont encadrés sur ce projet.

11

Journalisme

développement

Durable

Introduction

Spécialisati

on

RÉFLEXIONS

Les discussions avec le groupe permettent de ne pas simplement foncer tête baissée et de dépasser l’optimisme naïf grâce au regard critique qu’offrent les autres. Bastien Lelu

Nos objectifsPour Traces, l’action est au départ et à l’arrivée des réflexions. Loin

des abstractions, mais toujours porté par l’exigence que lui dictent ses idéaux, le groupe se penche sur des sujets variés qui sont utiles à ses pratiques actuelles et futures.

La communication publique de la science n’est pas neutre. En participant à construire une image de la science auprès du public, ainsi qu’une image du public auprès des scientifiques, elle a un impact majeur sur les relations entre science et société, et sur la manière même dont la science se pratique. C’est pourquoi il nous semble indispensable de remettre en permanence en discussion les principes qui la fondent et les pratiques qui la caractérisent. C’est pourquoi nous tenons à prendre du recul.

Se frotter aux sujets en vogue, mais avec toujours ce recul en plus, ce « pas de côté », cette envie de pousser plus loin. Antoine Blanchard

Un environnement où la proximité n’empêche pas le regard critique, c’est rare et précieux. Francine Pellaud

Nos méthodesLes membres du groupe échangent régulièrement via une liste

de diffusion dédiée sur les sujets d’actualité de la médiation qui les interpellent. Un mode de réflexion collectif offrant une grande liberté de parole et des regards critiques précieux pour les activités de chacun.

Parallèlement, la veille et la diffusion de nos activités de réflexion opérées au sein de projets spécifiques passe entre autres par les événements auxquels nous contribuons ou que nous organisons, à l’échelle régionale, nationale et européenne.

réflechir po

ur

nourrir nos

pratiques

processus

d'apprentissage

développement

durablemuséologie

médias

science-sociétémédiations

éducationarts-sciences

12

participation à des comités scientifiques et de rédaction

Comité de pilotage de THE group, the Thematic Human interface and Explainer special interest group of ECSITE,

le réseau européen des musées de sciences

Comité de pilotage de l’étude de faisabilité de la saisine sur « La diffusion de la culture scientifique et technique » pour l’Office parlementaire d’évaluation

des choix scientifiques et technologiques

Comité scientifique de la formation professionnelle universitaire « CAS en développement durable » de l’Université de Genève

Expert evaluator pour la Commission Européenne, dG Recherche

Correspondant du Bureau de la Commission Chimie et Société, Fondation de la Maison de la chimie

Comité de rédaction de la revue L’Actualité Chimique, Société Chimique de France

Comité scientifique du 30e congrès annuel de l’AMCSTI

Comité scientifique du festival paris-Montagne

Comité scientifique du Master en Communication des Sciences, SISSA, Trieste, Italie

Comité scientifique de l’Espace ludique Marcel Aymé d’Issy-les-Moulineaux

Comité scientifique de la Maison de l’Environnement de Magny-les-Hameaux

Conseil scientifique du Centre Le Vaisseau de Strasbourg

Jury du prix Le Goût des sciences 2012

RÉFLEXIONS Membre de 12 comités scientifiques ou éditoriaux en

Europe

formations

europe

MUSéES

médiation

chimie

L’expertise des membres de Traces est sollicitée ponctuellement ou de façon durable par différents types d’institutions.

RÉFLEXIONS

Focus réflexion Le comité éditorialdu journal JCOMJcom est la troisième revue sur la communication des sciences dans le monde, après Science Communication aux USA et Public Understanding of Science au Royaume-Uni. En 2012, Jcom a décidé de renouveler son approche et a donc confié à cinq personnes, parmi lesquelles Matteo Merzagora, directeur scientifique de Traces, la tâche de dessiner d’ici le printemps 2014 la revue de demain. Elles en assurent en parallèle jusqu’à cette date la direction éditoriale.

Membre de 12 comités scientifiques ou éditoriaux en europe

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RÉFLEXIONS

publicationsEn 2012, les membres de l’association ont contribué à plusieurs ouvrages et revues, notamment en lien avec leur participation à des grands rendez-vous de la culture scientifique au niveau international.

Trois publications dans les Actes des Journées Hubert Curien 2012

C. Barrois et RE Eastes, « TAM TAM : Un serious game collaboratif sur les controverses sociotechniques aux activités d’un groupe chimique et pharmaceutique »

RE Eastes, « L’enfant, le clown et le scientifique : l’apport du clown à la médiation scientifique »

M. Merzagora, « Tenir compte des attentes personnelles et générales des enfants dans des activités d’éveil aux sciences »

Autres publicationsJ. Clavel, « L’Art écologique outil de médiation de la Biologie de la conservation », Natures, Sciences et Sociétés, 4 :12, INRA édition, Paris, 2012.

J. Clavel, « Quand la Médiation scientifique s’empare de l’art ? », Questions de communication, n° 16 Presses universitaires de Nancy, dir. Chavrot P. et Masseran A., 2012.

J. Clavel, Vidéo « C’est quoi la biodiversité ? », à voir sur www.ese.u-psud.fr.

M. Merzagora, « Listening to Change: Children as Change Agents for Science and Society », actes de l’International public communication of science and technology conference 2012, Florence (télécharger les actes de PCST 2012).

F. Pellaud, « L’éducation en vue d’un développement durable : enjeux, objectifs et pistes pratiques interdisciplinaires », Revue de l’Interdisciplinarité Didactique, RID-volume 2, numéro 1, automne 2012, UQTR, pp. 19-57.

8 publicatio

ns

des actes

de manifestatio

ns phares

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RÉFLEXIONS

présentations dans des colloques ou tables rondesRéfléchir, c’est aussi partager des moments de réflexion avec d’autres, se nourrir de leurs réflexions. Les membres de l’association sont régulièrement invités à participer ou à animer des tables rondes. En 2012 :

Mes réflexions « presque à chaud » après un atelier sur les clowns de science au congrès de l’AMCSTI 2012. [...] je suis passé d’un regard fort critique (voir condescendant) à une admiration sans faille de cette activité si particulière qu’est le « clown de science ». Je ne suis pas certain d’être un public particulièrement « trippé » par ce genre de prestation, mais en tant que professionnel de CST, et particulièrement intéressé des sujets de médiation orale, le clown de science porte un potentiel énorme qu’il nous faut absolument utiliser. Thomas Schumpp, « Clown de science : un truc de dingue », sur le blog Vulgaris http://vulgaristom.blogspot.fr/2012/05/clown-de-science-un-truc-de-dingue.html

RÉFLEXIONS

Trois présentations aux Journées Hubert Curien (Nancy, 6 septembre 2012, voir page prédécente)deux présentations au 30e congrès national de l’AMCSTI

RE Eastes, « L’apport du clown à la médiation scientifique », Muséum de Toulouse, 30 mai 2012. Le déroulé de l’atelier avec photos et entretien audio sont disponibles en ligne via l’outil Storify.

M. Merzagora, séance introductive, présentation de l’exposition La Science, une histoire d’humour, 29 mai.Pour revoir la, vidéo : http://bit.ly/194OsSv

de grands re

ndez-vous

d'échange et

de réflexio

n

Autres présentations dans des colloques ou tables rondes • A. Blanchard, Conférence « Explorations en science 2.0 » et table ronde « Vers une science ouverte ? Questions et enjeux autour de la e-science »,

Matinée d’étude 2012 « e-Science, humanités numériques… Quelles évolutions des pratiques scientifiques de recherche ? », Université européenne de Bretagne, 3 février 2012.

• A. Blanchard, « Les humanités numériques, une science plug and play ? », 3-4 avril 2012, Journées d’étude de l’Institut des humanités digitales de Bordeaux « Le tournant numérique des sciences humaines ».

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RÉFLEXIONS

Autres présentations dans des colloques ou tables rondes (suite)

• RE Eastes, « peut-on susciter des vocations pour les disciplines scientifiques ? », 22 novembre 2012, Musée d’histoire naturelle, Neuchâtel, Suisse.

• RE Eastes, « Faut-il avoir peur de la chimie ? Comprendre les controverses socio-techniques et le principe de précaution : démocratie participative et communication responsable pour une chimie durable », Associences, 19 décembre 2012, Observatoire Midi-Pyrénées, Toulouse.

• RE Eastes, « Théorisation des apprentissages complexes, entre didactique des sciences, philosophie des sciences et sciences cognitives », colloquium de l’Institut d’études Cognitives de l'école Normale, 24 avril 2012, ENS Paris.

• RE Eastes, « Tamtam, un serious game collaboratif », JIES Paris, ESPGG, 3 mai 2012.

• RE Eastes, Table ronde « Clown de science ou clown scientifique ? », colloque Des clowns et des sciences, 19 juin 2012, ESPGG, Paris.

• RE Eastes, « pourquoi on se trompe, comment on apprend ? », conférences Treize minutes, 14 novembre 2012, Université Paris-Diderot, (vimeo.com/55425534).

• E. Kleinpeter, conférence-débat sur le thème du risque, organisée par Le Prisme à Idées, Journées Arts-Sciences – Printemps de la Culture 2012, 22 mai 2012, Université Paris-Sud.

• M. Merzagora, « Une histoire de Folamour : les parodies de scientifiques au cinéma et dans les séries télévisées », conférence Miroir des sciences, ESPCI ParisTech, 8 octobre 2012.

• M. Merzagora, « Science centres and museums as places for building scientific citizenship », 6e Scuola Nazionale Scienza, comunicazione, società, Bardonecchia, Villaggio Olimpico 14 décembre 2012.

• F. Pellaud, conférence « L’éducation au développement durable », Saint-Quentin-en-yvelines, 11 avril 2012.

• F. Pellaud, « Enseigner le développement durable ou éduquer au développement durable ? : de la compréhension du concept au passage à l’acte : les obstacles à franchir », colloque « Intégration du développement durable à la formation post-secondaire, objectifs d’apprentissage et pratiques innovantes », 80e congrès de l’ACFAS, 7 mai 2012.

• F. Pellaud, « Quoi de neuf pour l’avenir ? Les objectifs d’une éducation en vue du développement durable », journées écoculturelles, Université de Trois-Rivières, Québec, 10 mai 2012.

Toulouse, Pa

ris, Nancy, r

ennes

Neuchâtel,

Bardonecchi

a, Florence

@jeanmarcgalan #13min Achtung c’est la fête au neutrino ici, et ça rigole pas… @tangente86 Enfin pour l’instant c’est RE Eastes et ça décoiffe ;)

Modération de colloques ou tables rondes

• Conférence-débat sur le thème du risque, organisée par Le Prisme à Idées avec la participation au débat d’Edgar Morin, Nicole El Karoui, des groupes Véolia et La Poste, animée par Jean-Marc Galan, Journées Arts-Sciences – Printemps de la Culture 2012, 22 mai 2012, Université Paris-Sud (vidéo disponible à cette adresse : http://bit.ly/12O0VBv)

• Laboratori di tecniche di comunicazione, Agorà Scienza, 6e Scuola Nazionale Scienza, comunicazione, società, modérés par Matteo Merzagora, Village Olympique, Bardonecchia, du 10 au 14 décembre 2012.

• Tables rondes sur Le Temps de l’Univers et des Hommes, Le Temps des sociétés et L’Homme augmenté, modérées par Jean-Marc Galan, les 7, 8 et 9 décembre 2012 dans le cadre du projet Agora 4.0 mis en place par S-Cube permettant des temps d’échanges entre citoyens, artistes, scientifiques et philosophes, facilités par la mise en place de dispositifs numériques.

• Conferences expérimentales, ESPGG - ESPCI ParisTech, modérées et animées par Jean-Marc Galan et Matteo Merzagora, un lundi par mois.• « Gérer et valoriser les collections, diffuser la culture scientifique dans les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche »,

Rencontres professionnelles organisées par l’OCIM, moderées par Richard-Emmanuel Eastes, Maisons-Alfort, le 6 décembre 2012.

RÉFLEXIONS Faciliter le

débat

17

RÉFLEXIONS 3 événements m

ajeurs

des formats c

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ici et ailleu

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Organisation de colloques ou tables rondes

Nos objectifs

Traces ne se contente pas toujours de répondre aux invitations ou de proposer de partager ses réflexions lors des rendez-vous importants de la profession. Le groupe participe également à l’animation de la vie des idées de la communauté de la médiation des sciences en organisant des événements à différentes échelles.

Un moyen, par exemple, de défendre des sujets qui nous tiennent à cœur, d’en défricher d’autres, de rencontrer des personnes dont les idées nous enthousiasment et nous inspirent…

des présentations par des acteurs clefsLa parole aux jeunes experts

des rencontres

des discussions autour de cas pratiques

des moments conviviaux

des créations collectives

des marque

s

de fabrique

fortes

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@cafepedagogique : Le jeu peut-il faire se rencontrer chercheurs et enseignants ? les #jies_paris en font le pari.

#jies_paris @palaisdecouvert Les jeux engagent les élèves dans une démarche de recherche active pas toujours évidente à pratiquer en classe.

RÉFLEXIONS80 participants

Focus réflexionLes JIES ParisTraces a repris en 2011 l’organisation d’un événement emblématique dans l’évolution des réflexions sur l’éducation et la médiation scientifiques : les Journées Internationales de l’éducation Scientifique. En 2012, nous avons souhaité mettre en place à Paris les 2 et 3 mai des journées préparatoires, afin de mieux cerner le thème choisi : les jeux dans la médiation et l’éducation scientifiques. Nous avons ainsi pu faire appel à divers intervenants chevronnés : Simon Bachelier, Julien Alvarez, Déborah Elalouf et Valérie Boudier sur le serious game, Sara Hossein sur les jeux de discussion, François Taddei sur la participation des citoyens via le jeu à la recherche, Nicolas Pelay sur le contrat ludique, ou encore Elena Pasquinelli, Julien Llanas et André Giordan. Des professionnels de divers secteurs s’y sont rencontrés pour partager deux jours alliant théorie et pratique avec notamment un atelier jeux de discussion et une foire aux jeux.

Comptes rendus sur :jies-chamonix.org/?p=1215

19

Toutes les infos et comptes rendus sur www.science-clowns.fr

L’événement s’est articulé du 19 au 23 juin autour de deux actions : un festival grand public et un colloque professionnel. Le Festival a proposé à tous les publics des spectacles scientifiques clownesques, dans différents lieux prestigieux de Paris et sa région : la Cité des sciences et de l’industrie, le Palais de la découverte, Chimie ParisTech, l’ESPCI-ParisTech, la Maison de l’environnement de Magny-les-Hameaux et Drancy avec l’association Science ouverte. Le Colloque a permis aux professionnels de la science et du clown d’explorer leurs univers croisés respectifs.

Les objectifs du festival-colloque

• Rapprocher les mondes du clown et de la science pour enrichir les pratiques d’éducation et de médiation scientifiques,

• Réfléchir aux implications, intérêts et limites de ce rapprochement,• Aider les clowns à parler de science, leur fournir des idées de thèmes, de manipulations,• Chercher ensemble comment le personnage du clown peut appréhender le raisonnement

et la démarche scientifiques,• Trouver de nouvelles idées pour mettre la science en culture et la rendre plus accessible,• Familiariser les animateurs scientifiques avec les techniques d’art du clown,• Faire une veille sur les actions mêlant science et clown.

Fil rouge et mascotte de notre association sœur Les Atomes Crochus, le clown de sciences a motivé nos premières études arts-sciences. N’en finissant pas de découvrir son potentiel, nous lui avons dédié en 2012 un événement majeur, inédit, alliant réflexion et pratique, rassemblant nombre de porteurs d’initiatives de clown de science.

RÉFLEXIONSdes cl

owns

des sciences

1163 spectateur

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71 colloquan

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Un second événement majeur : Des clowns et des sciences

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RÉFLEXIONS

Focus réflexionLe 5 à 7 de l’ESPGGLa réflexion chez Traces passe également par le « 5 à 7 » hebdomadaire. Ce rendez-vous a été créé en 2012 afin de partager avec d’autres les temps de rencontres avec des professionnels organisés par les groupes de réflexion qui se réunissaient auparavant au sein de Traces. Des sujets extrêmement variés liés à la médiation des sciences y sont abordés lors d’un moment privilégiant l’échange des participants avec l’intervenant, suivi d’un pot convivial.Le cycle « journalisme scientifique » mis en place dans ce cadre a notamment rencontré un grand succès.Retrouvez entretiens vidéos et comptes rendus sur : www.espgg.org/Ils-sont-intervenus-aux-5-a-7-de-l.html

Les gens attirés par le 5 à 7 ne forment pas un public acquis, ils sont très critiques. Faire une présentation devant eux est un sacré défi : cela oblige à creuser les choses jusqu’au bout et permet de vérifier ses propres connaissances. Se confronter à d’autres propositions vous pousse à clarifier vos positionnements, c’est une expérience précieuse. Francine Pellaud, intervenante au 5 à 7

chaque semaine

une rencont

re

21

RÉFLEXIONS

#5a7espgg @mathieuvidardparle d´émotions & de poésie autour de la Science

Photographier la scienceMédiation, communication et culture scientifiqueLe fablab de la CasemateEnseigner ou éduquer au développement durable ?Théâtre et scienceLa science au cinémaLes nouvelles formes d'économie sociale et académiqueLa créativité techniqueEt si l'intergénérationnel nous aidait à raconter des histoires ? La démarche expérimentale illustrée : une animation-défi participativeLes jeunes et les institutions – L'émergence du sujet politiqueControverse, dialogue des parties prenantes et innovation responsableL'accès citoyen aux perspectives et aux grands choix de l'innovation : quelle visibilité des nanotechnologies ?Le Rhinograde : événement science et humourQuelles possibilités pour un étudiant ou un jeune diplômé en sciences qui souhaite s'engager ?Les science et le citoyen ordinaire à travers les manuels scolairesScience à la radio : le cas de RECLorsque la science et les médias dérapent : les journalistes dans la tempêteEt un jour, ma tête devint carrée...

Jacques Honvault et Stéphane Querbes, photographes ; Richard-Emmanuel Eastes, directeur de l’ESPGG ; Laurent Chicoineau, directeur du CCSTI de Grenoble ; Francine Pellaud, enseignante formatrice ; Marina Carpinetti, scénariste et actrice de théâtre scientifique à Milan ; Matteo Merzagora, directeur scientifique de Traces ; Livio Riboli Sasco, Anne Le Goff et Claire Ribrault, L’Atelier des jours à venir ; Garance Aubry, médiatrice scientifique à l’ESPGG ; Fabien Descamps, médiateur scientifique aux Atomes Crochus ; Ronan James, chef de projet Raconte-moi tes technologies et Monique Epstein, fondatrice et directrice d’e-Seniors ; Raul Araujo, chercheur, consultant et conférencier spécialiste du Théâtre des Opprimés ; Jean-Jacques Perrier, coordinateur de l’association Vivagora et journaliste ; Frédéric Pascal, ingénieur-chercheur en épistémologie et théorie des sciences ; Pierre Penicaud, conservateur en chef du patrimoine du Muséum National d’Histoire Naturelle ; PC Coup d’Pouce, L’Atelier des jours à venir et ABS (associations) ; Catherine Radka, doctorante en histoire des sciences au centre Alexandre Koyré (EHESS) ; Jean-Marc Galan, co-producteur et animateur de l’émission Recherche en cours (REC), chercheur au CNRS et médiateur scientifique ; Sylvestre Huet, journaliste scientifique pour le journal Libération, président de l’AJSPI et auteur du blog « Sciences2 » ; Mathieu Vidard, journaliste à France Inter, présentateur de la « Tête au carré ».

Les thèmes des « 5 à 7 »

Les intervenants des « 5 à 7 »

@Stefany_Lyon #5a7espgg Des questions sur le traitement des controverses. « L’émission REC est là pour traiter la science chaude, les controverses en font partie »

24 intervenant

s

et 19 thèmes

tous azimuts

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RÉFLEXIONS

Trois sessions des inénarrables conférences Treize minutesLes 9 février, 3 mai et 14 novembre 2012, Université Diderot-Paris 7, Paris.

Seize interventions : des maladies infectieuses et des hommes, un perpétuel renouvellement – Catherine Leport ; Génétique et neurosciences : le principe de prédiction et ses petites soucis – Hervé Chneiweiss ; Le boson de Higgs – Etienne Klein ; Le neutrino, au-delà des frontières de nos connaissances – Thomas Patzak ; Matrouz – Simon Elbaz et Annie Brunschwig ; pourquoi on se trompe, comment on apprend – Richard-Emmanuel Eastes ; Apprendre au XXIe siècle – François Taddei ; Existence et mouvement – Jacques Honvault ; Les réalités du cinéma documentaire – Jean-Louis Berdot ; déjouer les apparences – Roland Lehoucq ; Dialogue entre Didier Trottier et Violaine de Carné ; designer : l’homme du XXIe siècle – Dominique Sciamma ; 328 km dans les nuages – Franck Arnaud ; Trafic dans la cellule – Franck Perez; À la fac, homme = femme, isn’t it ? – Laure Bonnaud et Sophie Lhenry ; L’inné, l’acquis… et le reste – Pierre-Henri Gouyon.

La table ronde : « Sciences, société, éthique et jeunes publics »Cette rencontre qui s’est tenue le 10 avril 2012 à l’ESPGG a constitué un temps fort d’échange avec nos pairs.

Elle a évoqué des questions de fond rarement abordées et réuni des acteurs aux approches très diverses. Autour de la table : Margit Sutrop, directrice du centre d’éthique de l’université de Tartu (Estonie), François Gaudel, président de l’association

Science Ouverte, Tricia Jenkins, directrice de l’International Centre for Excellence in Educational Opportunities de l’université de Liverpool, Mustapha wafra, directeur adjoint de l’association française des Petits Débrouillards, Valérie Lerouyer,

médiatrice scientifique chargée du programme Cité en alternance, Universcience, Claire Ribrault, bénévole de l’association Paris-Montagne.

Autres événements

des apéritifs

des plats d

e résistance

s

@MySciencework#13min Pourquoi avons nous tant de mal à construire notre représentation de l'univers ? un référentiel trop ancré ? un manque d'imagination ?

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CONSEIL

Nos objectifsDe la réalisation d’expositions aux actions de consultance pour

des entreprises ou institutions, Traces souhaite mettre en œuvre et promouvoir des approches audacieuses et innovantes.

Le choix des projets reflète notre volonté de travailler avec des acteurs de la société multiples, des universités aux entreprises en passant par les associations ou les collectivités publiques. Le riche apprentissage mutuel qui nait toujours de ces collaborations est une raison de plus de développer ce type de missions.

à travers ces projets, à l’échelle nationale comme à l’échelle internationale, Traces cherche notamment à créer les conditions favorisant un débat citoyen de qualité, un engagement des publics et une libération de leur créativité.

Nos méthodesLa construction d’un espace de dialogue libre est centrale dans

nombre de nos activités : nous y accordons un soin tout particulier afin de permettre à chacun de se construire une opinion, de comprendre l’altérité des parties prenantes, de clarifier ses valeurs et de dépasser ses idées reçues. Pour ce faire, nous nous appuyons essentiellement sur des techniques participatives telles que les jeux de discussions, le serious game collaboratif ou la mise en débat.

Le bon fonctionnement de ces outils en présentiel ou en ligne repose en outre sur une enquête préalable poussée sur les sujets en jeu.

Les projets de commande, tel celui de muséographie pour la SNCF, apportent une ouverture d’esprit. Bastien Lelu

L’approche du projet Tam Tam m’intéresse particulièrement pour tout ce qu’il y a derrière : une réflexion sur le rôle du médiateur dans la société, la possibilité de faire réfléchir des employés qui sont aussi des citoyens sur des sujets de science qui ont un impact sur la société… Claire Truffinet

CONSEILinnove

r sur le te

rrain

élargir le

champ

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Tam Tam correspond parfaitemnent à la devise de Bayer : « Science for a better life ». Car c’est à la société de définir ce qu’est une « vie meilleure ». Franck Garnier, PDG France de Bayer

Très sympa, très intéressant. La parole est ouverte, pas de parti pris, beaucoup d’informations. Un employé ayant participé à un atelier sur la thématique « Doit-on apprendre à se passer des pesticides ? »

CONSEIL

Focus conseilLe projet Tam TamSi la mise en débat des controverses sociotechniques liées aux activités de l’industrie est réclamée par la société civile, elle n’en est pas moins délicate compte tenu des risques de dérapage et de récupération qu’elle présente. Dans cette perspective, l’emploi d’approches et d’outils originaux jusqu’ici réservés à la médiation scientifique grand public peut constituer une piste intéressante à explorer. C’est le pari du projet Tam Tam, qui vise à réaliser un outil de mise en débat des controverses sociotechniques liées aux activités du groupe Bayer. Le projet aborde douze thématiques et se compose de deux volets complémentaires destinés à l’ensemble de ses salariés en France. L’un présentiel, sous forme d’ateliers délibératifs, s’est déroulé en 2012. L’autre numérique, sous la forme d’un serious game collaboratif, sera proposé aux salariés en 2013.

3000 salariés

un serious g

ame collabora

tif

25

CONSEIL

Un prix européen saluant les actions de médiation des chercheurs

Autres activités de conseil

Traces, en tant que gestionnaire de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes, est un acteur majeur de la diffusion des activités de l’ESPCI ParisTech. à ce titre, Traces a effectué des missions ponctuelles dans le cadre du projet ULAB (« European Laboratory for modeling the Technical Research University of Tomorrow ») financé par la commission européenne, dont l’ESPCI ParisTech est partenaire. Traces a apporté ses conseils sur les critères d’attribution et mobilisé ses réseaux pour disséminer l’information concernant le prix « Engagez-vous ».

Traces a collaboré avec l’association L’Arbre des connaissances pour adapter un jeu de discussion à la thématique de l’homme augmenté. Le jeu a ensuite été mis en place avec des lycéens, qui ont été encadrés dans leur recherche de contenus.

Un jeu de discussion sur l’homme augmenté

au carrefo

ur entre

entreprises

recherche

associations

Une frise pour un siècle de mobilité en trainTraces a effectué un travail de muséographie et de développement de contenu pour une fresque historique de la SNCF présentée au salon international InnoTrans de Berlin du 23 au 26 septembre 2012. Une paroi d’environ 20 mètres avec une série de maquettes retraçant l’histoire des trains SNCF a ainsi vu le jour : nous avons aidé à construire une narration permettant de rendre cette séquence lisible, attrayante et significative pour le public.

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projets européens

SiS-Catalyst : Children as Change Agents for Science and Society

Chaque année, Traces participe à un ou plusieurs projets financés par le programme Science et société de la Commission européenne. Traces a rejoint en 2011 un consortium international d’experts sur la question du dialogue enfants-science-société réuni autour de l’Université de Liverpool. Il vise à mettre en œuvre les idées des jeunes européens dans les domaines scientifique et technologique au sein des écoles, universités et organisations culturelles. Toute l’originalité de ce projet réside dans le fait qu’il croise deux approches : celle de la médiation scientifique et celle de l’égalité des chances.

Son objectif est de répondre à la question suivante : comment l’écoute des jeunes peut-elle produire des changements institutionnels ? Traces pilote un groupe de travail cherchant à déterminer quelles sont les conditions concrètes permettant d’échanger avec les jeunes et de se comprendre, ainsi que de généraliser ces pratiques de manière à passer ensemble à l’action. Plusieurs publications ont vu le jour afin de diffuser les enseignements de ce projet (lire p. 13).

En plaçant l’éducation au cœur du dialogue entre science et société et en considérant les enfants comme des acteurs majeurs de cette relation, ce nouveau projet rassemble les idées essentielles pour une attitude responsable au sein d’une société viable dans la durée. [...] L’éducation jouera un rôle majeur dans la réalisation de l’ambitieux défi qui consiste à générer une prise de conscience face aux grands défis de notre société. Ce projet se montre à la hauteur de ces ambitions en incluant des éléments comme l’interdisciplinarité, la gouvernance, l’engagement citoyen, l’inclusion sociale, l’apprentissage mutuel et l’éthique. à partir de ces composantes et de leurs valeurs ajoutées, le projet a d’excellentes chances de contribuer à relever les défis sociétaux définis par l’Union européenne pour 2020 de même qu’au renforcement de l’Espace européen de la recherche.

Octavio Quintana Trias, directeur de l’Espace européen de la recherche (EER)

CONSEIL23 pays

4 ans

4 millions d'eur

os

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CONSEIL

Au début, je dois dire que je n’avais pas trop d’idées à partager avec les autres sur l’éducation du futur, mais au fil de l’atelier je me suis senti inspiré et je me suis prononcé sur l’éducation plus activement.

Je n’ai pas changé d’idée sur l’éducation, c’est plutôt que je cerne mieux ce que je pense, parce que je n’avais jamais vraiment eu une opinion claire sur cette question.

une rencont

re

avec les ministre

s de l'éduca

tion

d'europe

Focus EuropeL’atelier We are the future

Dans le cadre de SiS-Catalyst, Traces a notamment mis sur pied, avec le Kinder Burö de

Vienne et l’universitatea Copiilor de Bucharest, un atelier réunissant vingt jeunes du monde, entre treize

et quinze ans, pour discuter du futur de l’éducation. We are the future s’est tenu en même temps que

la conférence rassemblant les vingt-sept ministres de l’éducation européens à Bucharest, Roumanie, pour

envisager la suite du processus de Bologne. Quatre des jeunes ont pu rencontrer les ministres et leur faire part de

leurs préoccupations. En tant que « conseillers juniors », ils ont notamment produit des cartes de visites frappées

d’un message qu’ils souhaitaient faire passer aux représentants politiques. L’objectif de cet événement

exceptionnel était de montrer l’exemple et de souligner l’importance de l’écoute des jeunes dans

le processus de modernisation de l’éducation supérieure et son accès pour tous. Une étape

importante pour la diffusion à grande échelle des idées que porte le projet.

Les jeunes de We are the future avec le ministre de la Recherche autrichien. Pour visionner la vidéohttp://bit.ly/16Log9t

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KiiCSLes réflexions menées dans le cadre du projet SiS-Catalyst sur l’engagement des

jeunes dans les activités sciences-société et une longue expérience des relations sciences-arts, nous ont amenés à participer aux réalisations pratiques du projet KiiCS (incubation de connaissances en matière d’innovation et de création pour la science). Piloté par ECSITE et financé par la Commission européenne, il rassemble des créatifs, des scientifiques et des jeunes adultes dans un processus de co-création de l’innovation.

Cinéma et interfaces cerveaux-machines : un atelier piloteEn 2012, un atelier pilote s’est tenu les 18 et 19 juin. Des jeunes participant

au programme Science Académie de l’association Paris Montagne ont d’abord visité le laboratoire SIGMA (SIGnaux, Modèles et Apprentissage statistique) de l’école de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris, qui s’intéresse aux interfaces cerveau-machine. Ils ont ensuite travaillé avec Fabien Arca, comédien, auteur et metteur en scène de la compagnie « Entrée de jeu », afin de rédiger puis jouer des textes inspirés de leurs rencontres et découvertes du laboratoire.

Suite à cette expérimentation, d’autres ateliers mélant cinéma et innovation seront proposés dans ce cadre en 2013.

CONSEIL des chercheu

rs

des adolesce

nts

des artistes

29

Espace des sciences pierre-Gilles de Gennes

Depuis 2011, l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes est animé par le groupe TRACES, avec le concours de l’association Les Atomes Crochus.Le groupe a ajouté ainsi la pièce manquante à son plein développement : un lieu de rendez-vous à taille humaine où faire discuter science, société, histoire, école et arts. Pour ce défi d’ampleur, le groupe a imaginé un projet ambitieux s’appuyant sur les angles d’approches croisés, le dynamisme et la réactivité qu’on lui connaît pour catalyser l’innovation et permettre les rencontres. Il allie réflexion, formation et action pour faire vivre ce lieu remarquable.Entre espace d’animation grand public et laboratoire d’innovation pour la médiation et la communication des sciences, l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes navigue en effet à l’interface entre science, culture et société.Il constitue un lieu ouvert pour favoriser des échanges, des rencontres et des réflexions communes entre chercheurs, enseignants, journalistes, artistes, narrateurs, curieux des sciences et des cultures.L’action de l’ESPGG, qui souhaite être un point de rencontre entre les Parisiens et le monde scientifique, comporte six volets :• Expositions temporaires arts-sciences• Exposition permanente d’instruments scientifiques (parmi lesquels des instruments originaux de Pierre et Marie Curie) ;• Animations scientifiques ;• Séminaires, conférences et conférences expérimentales ;• Accompagnement de l’enseignement des sciences ;• événementiel scientifique.

ESPGG, ESPCI-ParisTech, 10 rue Vauquelin, 75005 Paris

210 m2 en plein cœur de paris au service de la rencontre entre le grand public et les professionnels des sciences

240 jours d'ouverture

30

9400 personnes touchéesEspace des sciences pierre-Gilles de Gennes

Focus animationLes ateliers de créativité techniqueLes mots-clés créativité et technique nous tiennent particulièrement à cœur. Mis côte à côte, ils brisent l’idée que la créativité serait l’apanage des esprits artistiques, et la technique des esprits scientifiques. Ils indiquent un processus où recherche, apprentissage et manipulation d’objets fonctionnent ensemble. Ils résument bien ce terrain de rencontre où science, ingénierie, art et design réunis nous aident à comprendre le monde et à choisir si et comment on veut le transformer. C’est pourquoi ils ont inspiré une activité phare de l’ESPGG mise en place en 2012 sur le modèle du Tinkering studio né en 2009 à l’Exploratorium de San Francisco.À partir de matériaux du quotidien, nous invitons le public à construire ses propres machines Les ateliers proposés :• Les machines volantes• Les machines qui gribouillent• Connect’N Cut

C’était super cool de voir un nouvel espace de bidouille s’implanter avec un esprit similaire à des kilomètres de l’Exploratorium. Nous avons hâte de voir quelles autres expériences ce groupe va tenter dans ces ateliers.Ryan Jenkins, sur le blog du Tinkering studio, après sa visite de l’ESPGG.

31

Espace des sciences pierre-Gilles de Gennes une expositio

n participa

tive

8 mois

7 soirées

Focus expositionLa science, une histoire d’humour

Reposant entièrement sur le principe du crowdsourcing, l’exposition, d’abord vide, s’est

remplie au fil des mois grâce aux contributions des visiteurs : chercheurs, curieux de sciences,

familles... nous ont fait cadeau de leurs blagues préférées ! L’humour est un élément important de la

vie quotidienne des chercheurs. Blagues punaisées au mur des laboratoires, dessins humoristiques glissés dans un diaporama… ces détours par l’humour constituent un moyen original de comprendre les problématiques liées au monde de la recherche, d’entrer dans cet univers et de comprendre les enjeux de la science d’aujourd’hui.

L’exposition a ainsi montré comment, à travers l’humour, la science réfléchit sur elle-même, et la société sur la

science. L’exposition a été jalonnée d’événements réguliers thématiques (retransmission en direct de la remise des prix IgNobels, « Science et BD » avec

Stripscience, « Des Clowns et des Sciences», carte blanche à Scientigeek, radio-dessinée

avec Podcast science...).Joël Martin et Jean-Marc Lévy-Leblond se sont vite sentis à l’aise lors de l’ouverture de chantier dans l’espace « Laissez parler votre imagination ».

Retrouvez les temps forts de l’exposition sur http://storify.com/ESPGG/science-humour.Le site de l’exposition rassemblant les blagues des visiteurs est à cette adresse : www.science-humour.fr

@happymerzOn vote pour « la blague la plus schroedinger » @espgg soirée de démontage de l’expo #sciencehumour

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Espace des sciences pierre-Gilles de Gennes

Autres activités : un aperçu

Recherche, f

ormation,

animation, événe

mentiel

Réfl exionssur la dynamiquedes tissus

Jacques Prost

ESPCI ParisTech, Académie

des sciences (physique)

Après l’introduction de la

notion de contrainte ho-

méostatique, je montrerai

que lorsque deux tissus

sont en compétition dans

un espace restreint, celui

dont la contrainte est la

plus grande gagne tou-

jours. Je montrerai ensuite

qu’une micro-tumeur ne

croit que si elle dépasse

une taille critique et calcu-

lerai la probabilité de crois-

sance. J’introduirai ensuite

les équations décrivant la

dynamique des tissus. En

particulier, je montrerai

que pour des échelles de

temps longues comparées

au temps de duplication

et d’apoptose les tissus

se comportent comme

des fl uides, lorsqu’ils sont

soumis à des contraintes

proches de la contrainte

homéostatique. Je discu-

terai ensuite comment le

fluide interstitiel modi-

fie la description. Enfin

je montrerai comment

notre théorie permet de

calculer toutes les formes

et structures des villosités

intestinales, ainsi que des

pathologies artérielles.

mercredi

12décembre

d’une infection. Les mi-

crobes exploitent des fonc-

tions normales des cellules

hôte, mettant parfois en

lumière des composés ou

mécanismes cellulaires

jusque là inconnus. C’est

sur toute cette évolution

que portera la conférence.

ESPC

I Par

isTe

ch –

Co

dit

– m

ars

12

Le 19–20de l’Espace« Recherches émergentes »

Conférences

pour enseignants et curieux

à l’Espace des sciences

Pierre-Gilles de Gennes

3 Quartiers des sciencespour le grand public

10 vidéos dans les vitrines de l’ESPGG pour apprendre à connaître les chercheurs

de l’ESPCI

De grands événements européens

Le rendez-vous hebdomadaire des recherchers émergentes

Accueil d’événements : la journée Génération bionique,

le surhomme à tout prix, proposée par Vivagora

De grands événements nationauxDes recherches sur la perception

des sciences par les jeunesUn rendez-vous mensuel

pour tous

grand publi

c

chercheurs

professionnel

s

de la médiatio

n