ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONLes sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC) sontreconnues comme un levier important de la compétitivité des entreprises en Francecomme partout dans le monde. La volonté politique d’investir dans le très haut débit, lespriorités affirmées pour le numérique au niveau national et régional, que ce soit dansles thématiques de la stratégie nationale de recherche et d’innovation ou dans lespriorités sectorielles du « grand emprunt », qui réserve quatre milliards et demi d’eurosau domaine, en sont la traduction concrète. Elles viennent conforter le choix de cestechnologies pour la mise en place au niveau européen d’une des trois premièrescommunautés de la connaissance et de l’innovation devant construire le futur Instituteuropéen des technologies.Par ailleurs, dans la droite ligne de la « stratégie de Lisbonne » visant à instaurer sur leterritoire de l’Union européenne une économie de la connaissance et de l’innovationinduisant croissance durable et cohésion sociale, la France a engagé une profonderéforme de son système d’enseignement supérieur et de recherche, en en faisant unepriorité budgétaire de long terme illustrée, au-delà des crédits budgétaires traditionnelsde la mission relative à la recherche et l’enseignement supérieur, par les cinq milliardsd’euros attribués aux opérations immobilières du plan campus et les vingt milliardsd’euros supplémentaires apportés par le « grand emprunt » dans ce domaine. L’Institut Télécom est au carrefour de ces priorités en tant qu’établissementd’enseignement supérieur et de recherche de référence du domaine des sciences et destechnologies de l’information et de la communication. Il contribue à travers ses écoleset la compétence de ses personnels au développement de la société numérique enmettant en synergie ses trois métiers (formation supérieure de haut niveau, recherched’excellence académique et partenariale, innovation et transfert vers l’économie).La position récemment prise au sein de l’alliance Allistene aux côtés du CNRS, del’INRIA et du CEA confère à l’Institut une nouvelle dimension en lui confiant laresponsabilité d’orienter avec ses partenaires la programmation de la recherchenationale dans ce secteur.Nul doute qu’il saura relever les défis qui lui sont lancés pour les prochaines années, etprofiter de la dynamique impulsée par des « chantiers stratégiques » tels que celui ducampus du plateau de Saclay, qui devrait permettre en parallèle un renforcement deParisTech bénéficiant à l’Institut tout entier via son école « historique ». Le projetd’implantation de l’Institut Télécom, qui concerne à la fois Télécom ParisTech etTélécom SudParis, placera sur le site, à proximité de nos partenaires(École polytechnique et autres écoles de ParisTech, INRIA, CEA, Thales et autresindustriels…) des équipes d’enseignants-chercheurs de pointe qui renforceront lespartenariats engagés et contribueront significativement au développement du« cluster » dans les domaines de prédilection de l’Institut.Enfin, l’expérience acquise par l’Institut Télécom, montrant une organisation qui peut àla fois bénéficier au collectif et respecter l’identité de chaque école, sera évidemmentutile pour tirer profit des réflexions engagées sous l’impulsion de la ministre de tutelle,qui visent à renforcer l’Institut en y associant les Écoles des Mines.Au moment où la France cherche sa place dans la mondialisation, l’Institut Télécom aun rôle majeur à jouer pour faire rayonner nos compétences techniques et managérialeset jouer de tous nos atouts, en particulier dans les nombreux territoires où l’InstitutTélécom est implanté directement ou via des partenariats. Au carrefour des attentes desentreprises et du monde académique, l’Institut Télecom s’engage pour faire de notresociété numérique une civilisation du lien social et de la connaissance.

Jean-Bernard Lévy

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Sommaire

L’Institut Télécom en 2009 5Les chiffres clefs du groupe 6Les faits marquants 7La stratégie du groupe 9Ouverture sociale au sein de l’Institut Télécom 12Les TICE 13L’Observatoire des métiers 13Développement durable : bonnes pratiques, cas de Télécom Bretagne 14L’organigramme de l’Institut Télécom 15

Les écoles de l’Institut Télécom 17Télécom ParisTech 17 Télécom Bretagne 19Télécom SudParis 20Télécom École de Management 21

La formation initiale et continue 23L’international dans les écoles 24Formation d’ingénieur 25Formation de managers 29Masters of science 30Mastères spécialisés 31Formation doctorale 32Formation à l’entrepreneuriat 33Formation continue 34La validation des acquis de l’expérience 37

La recherche 39Au cœur de la recherche en STIC 39Dix domaines et faits marquants pour la recherche etl’innovation 40La politique de recherche de l’Institut Télécom 41Les forces de recherche 42La production 42Le pilotage de la recherche 44

L’innovation 47La politique d’innovation de l’Institut Télécom 47La production 47

La Fondation Télécom en 2009 51Les faits marquants de l’année 51Les ressources et emplois 2009 51Les programmes de la Fondation en 2009 51Les actions ciblées 53Les perspectives 2010 53

Les écoles filiales 55Télécom Lille I 55Eurecom 57Nouveau projet à Montpellier 58

Les écoles associées 61

La gestion de l’Institut 63Les ressources humaines 63La gestion financière et les achats publics 64La communication 65Le système d’information groupe 66Le patrimoine immobilier 67Le suivi réglementaire et administratif 67Action de l’Institut à l’international 68Gestion de l’opération Campus « Saclay-Palaiseau » 67

Annexe 1 Les instances de l’Institut Télécom 71Conseil d’administration de l’Institut Télécom 71Conseil scientifique de l’Institut Télécom 71Conseil d’école de Télécom ParisTech 72Conseil d’école de Télécom Bretagne 73Conseil d’école de Télécom & Management SudParis 73Conseil d’orientation de Télécom Lille1 74Assemblée des membres d’Eurecom 74

Annexe 2Les organigrammes des écoles 77Télécom ParisTech 77Télécom Bretagne 78Télécom SudParis 79Télécom École de Management 80

Annexe 3Les thèses soutenues en 2009 83Télécom ParisTech 83Télécom Bretagne 85Télécom SudParis 86Télécom Ecole de Management 86Eurecom 86

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ÉDITORIAL DE L’ADMINISTRATEUR GÉNÉRALL’année 2009 a été très riche pour l’Institut Télécom et ses écoles dans unenvironnement de l’enseignement supérieur et de la recherche toujours en très forteévolution. Nos nouveaux logos sont désormais mieux connus et reconnus. Nosnouveaux noms, inscrits depuis septembre 2009 dans nos statuts, manifestent plusclairement notre force collective : l’entrée récente dans l’alliance des sciences ettechnologies du numérique ALLISTENE, créée sous l’impulsion du ministère del’Enseignement supérieur et de la Recherche, aux côtés de nos grands partenairesorganismes de recherche CNRS, INRIA et CEA, de la CPU et de la CDEFI, en est lameilleure preuve. Elle confère à l’Institut Télécom une nouvelle dimension en luipermettant ainsi d’accéder à la fonction de programmation nationale de la rechercheen STIC.2009 nous a permis de dynamiser nos liens avec nos partenaires industriels, sous laforme de laboratoires communs avec Alcatel-Lucent Bell Labs sur l’ubiquitémultimédia, avec Orange sur l’homme communicant, avec Orange encore et l’INRIA quirejoignent le BILab construit avec EDF sur la « business intelligence », sous la forme deplateformes de recherche telles que Vigisat, créée en Bretagne en partenariat avecCLS, filiale du CNES et de l’IFREMER issue de résultats de recherche de TélécomBretagne, mais également au travers de la Fondation Télécom qu’ont rejointerécemment les sociétés Accenture, Altran et Sopra.Toujours au titre des partenariats concrétisés en 2009, le LInC, laboratoire surl’internet du futur, va permettre aux meilleurs experts de Télécom ParisTech detravailler avec leurs homologues de Paris VI, de l’INRIA, de Technicolor et bientôtd’Alcatel-Lucent et d’Orange dans de nouveaux locaux loués avenue d’Italie à proximitéde la rue Barrault. On peut également citer l’entrée de l’Institut Télécom dans l’IRCICA,institut qui regroupe les meilleures forces de recherche en STIC lilloises, en soutien denotre filiale Télécom Lille1 et le développement du projet scientifique SophiaSTIC avecle CNRS, l’INRIA, l’université de Nice et Mines ParisTech, qui donnera plus de sens à laprochaine relocalisation d’Eurecom et de Télécom ParisTech dans les bâtiments duCampus des STIC dont la première pierre vient d’être enfin posée.Notre réseau d’écoles associées initié en 2008 avec Télécom Saint-Étienne et l’ENSPhysique Strasbourg est en voie d’extension à de nouvelles écoles, sur le territoirenational et à l’international. À Montpellier, la perspective de création, très soutenue parles acteurs locaux, d’une école d’ingénieurs ciblée sur TIC et santé, en partenariat avecl’université Montpellier II, a pris corps. Montpellier I et l’École des Mines d’Alès ontrejoint le projet dont la première phase verra la formation d’étudiants et d’élèvesingénieurs s’engager dès septembre 2010.Sur notre campus d’Évry, Télécom SudParis et Télécom École de Management vontprofiter de la nouvelle organisation mise en place pour mieux s’affirmer et sedévelopper dans leur référentiel propre, et voient enfin poindre la réponse au déficitchronique de surfaces avec l’accord de financement de la MISS (Maison de l’innovationet des sciences de la société) passé avec les collectivités territoriales.Mais l’année 2009 a vu également et surtout l’Institut Télécom prendre toute sa place,avec ses écoles, dans les opérations traduisant la priorité stratégique et budgétaireaffichée par l’État au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le projetd’implantation de Télécom ParisTech et Télécom SudParis à Palaiseau, dans le cadrede l’opération « campus du plateau de Saclay » qui va bénéficier de financementsspécifiques dans le cadre du « grand emprunt » pour en faire un pôle d’attractionscientifique de premier plan mondial, permettra à nos écoles de développer despartenariats fructueux avec les acteurs académiques et industriels déjà présents ou quiaccompagneront le mouvement d’ensemble. Cette opération nous a déjà permis derejoindre le RTRA Digiteo à la fin 2009, et est également l’occasion de faire monter enpuissance le Pres ParisTech qui comptera d’ici quelques années huit écoles présentessur la zone.Les réflexions engagées à l’automne 2009 à l’initiative de notre ministre de tutelle surla faisabilité et les conditions d’un regroupement avec les Écoles des Mines sontégalement pour l’Institut Télécom l’occasion de valoriser le fonctionnement qui lui apermis de conquérir sa position actuelle, et une opportunité de peser plus vis-à-vis denos partenaires, d’améliorer nos processus et de clarifier les conditions danslesquelles chaque école pourra profiter au mieux des partenariats territoriaux qu’elledéveloppe, en particulier au sein des Pres.

Jean-Claude Jeanneret

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L’Institut Télécom est un établissement public administratif regroupantles plus grandes écoles spécialisées en technologies de l’information etplacées sous la tutelle du ministre chargé des communicationsélectroniques. Il comprend trois écoles d’ingénieurs (Télécom ParisTech,Télécom Bretagne, Télécom SudParis), une école de management(Télécom École de Management) ainsi que deux écoles en partenariat sousstatut de GIE1, l’une avec l’université de Lille1 (Télécom Lille1), l’autreavec des grandes entreprises et des universités étrangères (Eurecom àSophia Antipolis). Il constitue un centre de recherche de tout premier plandans le domaine des sciences et technologies de l’information et de lacommunication, labellisé Carnot. L’Institut Télécom compte5500 étudiants de niveau master et doctorat, plus de 1000 employéspermanents, pour un budget de 150 M€ dont 33 % de ressources propres.L’Institut Télécom est engagé dans une ambitieuse stratégie pour lapériode 2008-2012 qui prévoit de poursuivre le développement del’Institut, compte tenu de l’importance des technologies de l’informationen tant que facteur de croissance et de compétitivité. Cette stratégie vise àce que l’Institut Télécom soit reconnu au niveau international pourl’excellence de ses formations de niveau master et doctorat, comme unmoteur de la recherche académique dans le domaine des communications,ainsi que comme une référence pour l’innovation et le soutien à la créationd’entreprise.

L’Institut Télécom en 2009

1 GIE – Groupement d’intérêt économique

Les chiffres clefs du groupe

En 2009, le personnel du groupe a su semobiliser pour obtenir de très bons résultats que reflète l’évolution de seschiffres clés.

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2 Élèves-ingénieurs, auditeurs libres, mastères (y compris mastères délocalisés), MSc, masters recherche et doctorants.3 TICE – Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement

Moyens� Plus de 1070 permanents contribuent

tous les jours à l’activité de l’Institut� 1500 non permanents3 et chercheurs

partenaires � Un budget annuel de plus de

151 M€

� 55 M€ de ressources propres

Innovation� Une quarantaine de brevets déposés� 60 nouvelles créations d’entreprises

par an� Un taux de placement des docteurs

en entreprise de 70 %

Formation � 5500 étudiants� 1500 diplômés� 11 M€ de ressources propres issues

de la formation2

� Plus de 7 M€ de chiffre d’affaires enformation continue

RECHERCHE� Une force de recherche d’environ

1800 personnes� Environ 1900 publications par an� Plus de 160 thèses soutenues� Plus de 39 M€ de ressources propres

issues de la recherche

Les faits marquants Déclinés selon les orientations de la stra-tégie 2007-2012.

Développer l’offre de formation � Télécom ParisTech a été classée au

top 6 des écoles d’ingénieurs fran-çaises (palmarès Étudiant-Express)

� Un nouveau master professionnel deTélécom Bretagne a été accrédité par le MESR  ; il s’agit du master« Technologies de l’information et dela communication dans les systèmesde transports intelligents ». Cette nou-velle formation permettra de recruterde nouveaux candidats étrangers enMaster of Science. Tous ces étudiantspeuvent ensuite poursuivre leursétudes par un doctorat.

� Ouverture d’une filière en apprentis-sage à Télécom École de Management.

� Création de deux nouvelles voies d’ap-profondissement Géolocalisation etservices associés et Modélisations sta-tistiques et applications à TélécomSudParis

� A Télécom Lille1, la sélection en filièreinitiale s’est effectuée pour la premièrefois dans le cadre d’un concours élargi(GEIPI-Polytech) aux écoles du réseauPolytech, soit 23 écoles d’ingénieur àrecrutement post-Bac.

� Création à Télécom Lille1 d’un parcoursde remise à niveau renforcé, utilisantles TICE, à destination des filières deformation continue et d’apprentissage.

� Télécom Bretagne propose, depuis2009, une « Summer School », ouverteen priorité aux étudiants de ses éta-blissements partenaires à l’internatio-nal. Ce cursus est basé sur le pro-gramme de formation linguistique etd’intégration pour les nouveaux élèvesnon francophones.

� Conférence sur le thème des métiersde l’environnement pour les étudiantsde Télécom SudParis et Télécom Écolede Management.

Faire de l’Institut Télécom unacteur mondial de la rechercheen STIC � Clément Genzmer, étudiant de Télécom

ParisTech, a gagné le concours de programmation SIGMOD (doté de5000 USD) à la plus prestigieuse confé-rence en bases de données ACM SIG-MOD/ PODS. Stefano Secci, doctorant,a gagné le Best Paper Award à NGI2009, la conférence européenne Nextgeneration Internet networks

� Une chaire d’excellence junior de quatreans (dotée de 400 000 €) de l’Agencenationale de la recherche a récom-

pensé Aslan Tchamkerten, maître deconférences à Télécom ParisTech

� Des chercheurs de Télécom ParisTechont lancé un concours international decryptologie pour parer aux attaquessur les cartes à puce (DPA Contest).

� Le trophée Sésame du meilleur soft-ware du salon Cartes & identification aété remporté par Hervé Chabanne, pro-fesseur associé à Télécom ParisTech,pour le projet ANR T2TIT.

� La station de réception satellitaire pourla mer Vigisat, opérée par CLS a étéinaugurée le 15 septembre 2009. Elleest l’aboutissement d’un partenariatde recherche étroit entre BoostTechnologies (essaimage conjoint deTélécom Bretagne et de l’Ifremer),Télécom Bretagne et le CNES. Uniqueen France, Vigisat met la technologieradar satellitaire au service de la sur-veillance opérationnelle (pollution, tra-fic, courants…) et de la recherche scien-tifique via l’observation globale et finedu domaine maritime et terrestre,24 h/24, par tout temps et de façon sys-tématique.

� Le nouveau standard DVB-T2 de la té-lévision numérique terrestre intègre lesrésultats brevetés des travaux de re-cherche sur les modulations codéesmenées au département Électroniquede Télécom Bretagne. Les premiers ré-cepteurs-décodeurs numériques grandpublic intégrant la technologie TélécomBretagne seront disponibles en 2010.

� Catherine Douillard, départementÉlectronique de Télécom Bretagne, areçu le prix Alain Glavieux de la SEE-IEEE.

� Claude Berrou, professeur de TélécomBretagne, est devenu «  Highly CitedResearcher  » dans la disciplineComputer Science (ISI Web ofKnowledge).

� Les enseignants-chercheurs deTélécom Bretagne, Xavier Lagrange, dudépartement Réseaux, sécurité et mul-timédia, Didier Guériot, du départementImage et traitement de l’information etSamir Saoudi, du département Signalet communications sont devenus« Senior Member » de l’IEEE .

� Gwénolé Quellec, du laboratoire Latimde Télécom Bretagne, a remporté le«  Retinopathy Online Challenge  »(concours international de reconnais-sance de lésions de la rétine). Les ré-sultats ont été présentés lors de laconférence SPIE  : Medical Imaging àOrlando, États-Unis.

� Mathieu Hatt, du laboratoire Latim deTélécom Bretagne, a reçu le prixRecherche par le jury du prix nationalde thèse de doctorat 2008 en ingénieriebiomédicale pour son travail de thèseintitulé Détermination automatique desvolumes fonctionnels en imagerie

d’émission pour les applications enoncologie.

� Pedro Casas, du départementInformatique de Télécom Bretagne areçu le prix du meilleur article à laconférence LAMONS 2009, Uruguay,pour l’article  Robust RoutingMechanisms for Intradomain TrafficEngineering in Dynamic Networks.

� Le département ARTEMIS de TélécomSudParis constitue, depuis janvier2009, l’équipe Ingénierie multimédiade l’UMR 8145 MAP5, laboratoire del’Institut des sciences mathématiqueset de leurs interactions (INSMI) duCNRS.

� Le projet CAPPUCINO (Constructionet adaptation d’applications ubiqui-taires et de composants d’intergicielsen environnement ouvert pour l’indus-trie du commerce) du pôle de compé-titivité PICOM (Pôle de compétitivitéindustries du commerce) a remportéle prix de la recherche collaborativedu Pres Lille Nord de France. Le labo-ratoire SAMOVAR, l’UMR 5157Télécom SudParis - CNRS, participe àce projet aux côtés de l’INRIA,d’Auchan et de 3 Suisses International.

� Tony Cheneau, doctorant au départe-ment LOR de Télécom SudParis, et sescoauteurs ont obtenu le prix du meil-leur papier à la conférence françaiseSAR-SSI 2009 sur la sécurité des ar-chitectures réseaux et des systèmesd’information.

� Le jury du prix de thèse ASTI 2009 adécerné une mention spéciale au tra-vail de Laetitia Souchon Foll (dépar-tement informatique de TélécomSudParis, UMR SAMOVAR) pour untravail pluridisciplinaire, relevant dessciences économiques et des sciencesde l’environnement, contribuant demanière pionnière à une meilleurecompréhension de l’impact écono-mique et environnemental des TIC. Sathèse intitulée TIC et énergétique :techniques d’estimation de consom-mation sur la hauteur, la structure etl’évolution de l’impact des TIC enFrance a été effectuée sous la doublebannière Télécom SudParis etTélécom École de Management.

� Laurence Vancamberg, diplômée deTélécom SudParis, a reçu le prix ré-gional « Jeunes » de la Société d’élec-tricité et d’électronique (SEE) pour sonstage de fin d’études chez GeneralElectrics en imagerie médicale sur le«  suivi du mouvement respiratoiredans les images fluoroscopiques àrayons X en oncologie intervention-nelle ». Il lui a été remis en présenced’Alain Bravo, président de la SEE.

� Remise du prix «  Général Ferrié  » au professeur Martine Lienard deTélécom Lille1, lors de la cérémonie

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des grands prix à la SEE. Les travauxde Martine Lienard dans le domainedes communications pour les trans-ports ont ainsi été mis à l’honneur.

Favoriser le développementéconomique et l’innovation� Nathalie Kosciusko-Morizet, secré-

taire d’État à la prospective et au dé-veloppement de l’économie numé-rique, a inauguré le laboratoirecommun entre l’Institut Télécom etAlcatel Lucent Bell Labs sur l’ubiquitédes médias.

� L’incubateur parisien de TélécomParisTech est devenu ParisTechEntrepreneurs, incubateur communde l’Institut Télécom et de ParisTechet a été inauguré en présence deJean-Louis Missika, adjoint au mairede Paris, chargé de l’innovation, de larecherche et des universités.

� Nathalie Kosciusko Morizet, secré-taire d’État chargée de l’économie nu-mérique, a visité l’incubateur deTélécom ParisTech dont le mécanismed’appui à la création d’entreprise estun succès reconnu.

� EtherTrust (spin-off de TélécomParisTech, créée par le professeurPascal Urien) a été lauréat duconcours national d’aide à la créationd’entreprises de technologies inno-vantes organisé par le ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche et Oséo.

� Xavier Gréhant, ancien doctorant deTélécom ParisTech (promo 2005) a ga-gné le premier challenge Hypios, so-lutions scientifiques innovantes pourl’industrie.

� Plugnsurf et Kwaga, deux incubés del’incubateur de Télécom ParisTech,ont été lauréats du grand prix de l’in-novation mention numérique(Plugnsurf) et mention services inno-vants (Kwaga).

� Stribe, jeune pousse technologique del’incubateur de Télécom ParisTech, aremporté la compétition européennede start-ups de LeWeb 2009.

� Lancement de la plate-forme 3D-Fovea, issue d’un partenariat avec lesCHU de Brest (département d’ophtal-mologie) et d’Angers (département deneuro-ophtalmologie), le GIS Marsouin(usages des TIC), des fournisseurs decontenus et équipementiers du mondedu cinéma numérique, en particulierla société E3S (issue de l’incubateurde Télécom Bretagne) qui commer-cialise des lunettes actives 3D.

� Le prix du meilleur stage de laFondation Télécom a été attribué, le12 mars 2009, à Grégoire Péan, élèveingénieur de Télécom Bretagne,dans  la catégorie «  mission d’ingé-

nieur ». Son sujet de stage portait surla participation à l’innovation d’un sys-tème sur carte à puces dans une start-up de la Silicom Valley.

� Bertrand Grelot, élève-ingénieur deTélécom Bretagne, a reçu, le 3 décem-bre, le premier prix du stage NTIC duconcours « Talents croisés » organisépar le Medef et la CRCI de Bretagneet Pays de Loire.

� Jean-Marc Nicolle, président de lacommunauté d’agglomération de Val-de-Bièvre, a inauguré l’incubateur deTélécom SudParis et Télécom Écolede Management en Val-de-Bièvre enseptembre 2009. Situés à quatre mi-nutes de Paris, plus de 300 m² de lo-caux fonctionnels (bureaux, salle deréunion) sont mis à disposition descréateurs sur le site du Val-de-Bièvre.L’Incubateur de Télécom Sudparisdouble ainsi sa capacité d’accueil.

� Le 4 juin 2009, Christine Lagarde, mi-nistre de l’Économie, de l’Industrie etde l’Emploi, a remis le prix duChallenge projets d’entreprendre,concours de création de start-ups in-novantes organisé par Télécom Écolede Management et Télécom SudParis.Le lauréat, Multeegaming, est un pro-jet de plateforme web, dédiée aux jeuxvidéo, permettant la mise en relationet en compétition des joueurs.

Amplifier l’action de l’Institutau cœur des territoiresTélécom Bretagne participe activementà l’animation des pôles Mer et Imageset Réseaux, aussi bien dans le cadre dela gouvernance qu’en participant aux tra-vaux d’expertise et de labellisation. Unejournée de travail du Pôle Images etRéseaux sur le thème « TIC et dévelop-pement durable  » a été organisée et apermis d’inscrire ce thème dans sa«  feuille de route  », notamment par lalabellisation de projets. De nouveaux locaux ont été mis à dispo-sition des personnels de TélécomParisTech, à proximité du site Barrault,et de Télécom Bretagne à Brest (1400 m²).

S’affirmer dans la compétitioninternationaleDans le cadre du GIS Siscom, TélécomBretagne a obtenu une chaire d’excel-lence attribuée au professeur Trevor Hallde l’université d’Ottawa. Le professeurHall travaille sur les dispositifs optoé-lectroniques de réseaux optiques pre-nant en compte les contraintes d’envi-ronnement.Télécom Bretagne a signé sept nouveauxaccords de partenariat en Europe, enAmérique Centrale, en Asie et enOcéanie :

� Université de Twente, Enschede,Pays-Bas ;

� Università degli Studi di Genova,Gênes, Italie ;

� Universidad d’Alicante, Alicante,Espagne ;

� Mircea cel Batran Naval Academy,Contanza, Roumanie ;

� Instituto Tecnológico de Costa Rica(TEC/ITCR), Cartago, Costa-Rica ;

� Chulalongkorn University, Bangkok,Thaïlande ;

� Massey University, Palmerton North,Nouvelle-Zélande.

Sur le site d’Évry a été organisée uneprésentation des possibilités d’échangesacadémiques, événements festifs et culturels, conférences des universitésétrangères partenaires. Le Global Villagea exposé de façon conviviale les culturesdes nationalités présentes sur le cam-pus. Daniel Cohn-Bendit, député euro-péen, s’est adressé aux étudiants sur lethème « Être européen ».Télécom SudParis a signé six nouveauxpartenariats en Amérique du Nord,Amérique du Sud, Asie et Afrique duNord.Des accords de coopération etd’échanges avec l’université SimonBolivar de Caracas (USB) du Venezuela,et avec l’Universidade Federal do Ceará(UFC) du Brésil.Des accords de double diplôme avec :� l’École nationale des sciences de l’in-

formatique (ENSI), Tunisie� l’université de Xidian, Chine� l’Hong Kong University of Science and

Technology (HKUST), Chine� National Chiao Tung University

(NCTU), Taïwan� l’École marocaine des sciences de l’in-

génieur (EMSI), Maroc� le Georgia Institute of Technology,

États-Unis.Télécom Lille1 a signé une conventiond’échange avec l’Universidade Federaldo Ceará (Brésil).

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La stratégie du groupe

La stratégie 2008-2012L’Institut Télécom, groupe de « grandesécoles » qui forment des cadres de hautniveau leaders dans le domaine des TIC,fort de la qualité de son action tant enenseignement qu’en recherche et ensoutien à l’innovation, de l’excellence deson corps professoral pluridisciplinaireet de la performance de sa gestion, acomme ambition pour 2012 d’être un desmeilleurs établissements d’enseigne-ment et de recherche européens dansson domaine de compétence, contri-buant de manière exemplaire à l’inno-vation et au développement économiquedes territoires.La stratégie de l’Institut Télécom pourla période 2008-2012 vise en consé-quence à ce que l’établissement soit re-connu au niveau international pour l’ex-cellence de ses formations de niveaumaster et doctorat, comme un moteurde la recherche académique dans lechamp des STIC pour le domaine descommunications ainsi qu’un centre deprospective et d’expertise sur le déve-loppement technologique, économiqueet social de la société de la connaissanceet de la vie numérique et, enfin, commeune référence pour l’innovation et le sou-tien à la création d’entreprises.Cette stratégie est articulée autour decinq orientations majeures : deux orien-tations qui situent l’espace d’action del’Institut et trois orientations qui fixentles lignes directrices de l’action.

L’Institut Télécom retient tout d’abord des’affirmer dans l’action et la compétitioninternationales tout en continuant à am-plifier son action au cœur des territoires.En matière d’enseignement, l’InstitutTélécom entend développer son offre deformation pour répondre à des besoinscroissants de compétences scientifiqueset managériales aux meilleurs niveaux.En recherche, l’ambition est d’être unacteur mondial de la recherche en STICdans le domaine des communications(télécoms, contenus et usages). En tantqu’établissement relevant du ministèrede l’Économie, des Finances et del’Emploi, l’Institut Télécom entend enfinfavoriser le développement économiqueet l’innovation.Pour que la mise en œuvre de cette stra-tégie soit pleinement réussie, l’Institut aidentifié six conditions essentielles desuccès sur lesquelles il doit égalementporter son effort :� une mobilisation de toutes les forces

de l’Institut dans tous ses métiers ;� l’affirmation d’une nouvelle identité de

groupe depuis le 1er janvier 2008, par-tagée en interne et facilement recon-naissable en externe, accompagnantdes identités de diplômes renforcées ;

� l’évolution des modèles économiquesdes activités de l’Institut pour dégagerdes marges de manœuvre nouvelles ;

� la contractualisation des moyens del’État sur un plan pluriannuel ;

� le renforcement de l’écoute des be-soins des entreprises nationales et in-ternationales pour garantir la valeurdes diplômes délivrés ;

� une internationalisation du corps desenseignants-chercheurs.

La mise en œuvre de la stratégiePar nature, l’activité de l’Institut Télécoms’inscrit dans des cycles longs, tant enformation initiale qu’en recherche, et estréalisée pour une large part de manièretrès déconcentrée, non seulement au ni-veau des écoles, mais également au seindes départements d’enseignement et derecherche.Dans ce cadre, la mise en œuvre de lastratégie est organisée autour de sa dé-clinaison au niveau de chaque entité dugroupe et d’axes de progrès dont la listeest révisée chaque année par le conseild’administration de l’Institut.Les axes de progrès sont mis en œuvrepar chaque entité concernée (directionde l’Institut, écoles, départements d’en-seignement et de recherche, etc.) etchaque acteur (enseignants-chercheurs,personnels administratifs, élèves, an-ciens élèves, entreprises partenaires,etc.), dans l’intérêt collectif et pour laréalisation des objectifs de la stratégie.

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Les dix axes de progrèsprioritaires en 2009

ACTION AU SEIN DU PRES UNIVERSITÉEUROPÉENNE DE BRETAGNEDans la stratégie 2008-2012 ont été iden-tifiés le besoin d’améliorer la qualité desrecrutements des doctorants d’une partet la visibilité internationale de l’InstitutTélécom et de ses écoles d’autre part.En termes de qualité des recrutements,un premier objectif était d’augmenter lenombre de doctorants issus des pro-grammes grandes écoles des écoles del’Institut. Globalement, ce nombre est enprogression passant de 54 en 2007, à 58en 2008, puis à 69 en 2009. À TélécomBretagne il passe de 17 doctorants en2007 à 20 doctorants en 2008.Pour continuer à attirer les meilleursétudiants vers le doctorat, une actionspécifique a été menée à TélécomBretagne pour s’associer au niveau ré-gional et apporter plus de visibilité à saformation doctorale d’une part et donnerdavantage d’opportunités à ses élèvesde niveau D. Pour cela l’Université euro-péenne de Bretagne est pour l’école unoutil intéressant à exploiter, sachantqu’elle est déjà membre fondateur del’UEB, et que son directeur est vice-pré-sident du pôle. Au sein de ce pôle, unprojet de création d’un collège doctoralinternational a été lancé.Pour exploiter ces opportunités, TélécomBretagne s’est donné comme objectif decréer des chaires internationales per-mettant de recruter des doctorants dequalité, et de se faire connaître (plus depublications de niveau international) au-près des professeurs renommés (profes-seurs qui publient leurs travaux de re-cherche dans des revues internationales)au sein d’une structure qui offre une plusgrande visibilité nationale et internatio-nale, en l’occurrence l’UEB.En 2009, l’UEB a lancé un appel à l’ac-cueil de chaires internationales (profes-seur renommé, doctorants, post-docto-rants) via le GIS SISCOM dont lesmembres fondateurs sont l’InstitutTélécom, l’INRIA et le CNRS. Dans le ca-dre de ce projet, une chaire d’excellenceinternationale a été attribuée à TélécomBretagne. Elle sera occupée, de juillet2010 à juillet 2011, par le professeurTrevor Hall (Ottawa) qui travaillera avecles départements Optique et Micro-ondes sur le projet CAPONE (CoherentAssisted Passive Optical NetworkExperimentation). Au total, trois profes-seurs sont impliqués dans la chaire, deuxdoctorants à temps plein et un doctorantà mi-temps.

ACTION AU SEIN DU PRES PARISTECHLa formation et la recherche en STIC deParisTech est répartie au sein des écoles

membres du Pres dans un contexte na-tional qui le met en concurrence avecdes acteurs puissants de ce domaine quesont l’université Paris VI, l’INRIA et leCEA. Par conséquent, l’enseignement etla recherche en STIC du Pres ParisTechsont donc encore peu visibles sur le plannational et international.Deux acteurs majeurs des STIC se dis-tinguent néanmoins au sein du Pres  :l’École polytechnique et TélécomParisTech. D’autres écoles sont impli-quées dans une moindre mesure parmilesquelles on peut citer Ensta ParisTech,Mines ParisTech, École des pontsParisTech.Le positionnement thématique deTélécom ParisTech lui donne une légiti-mité au sein du Pres pour fédérer les ac-tions dans le domaine des STIC. Ainsi,l’école a décidé de s’impliquer dans lacoordination des actions de formation(notamment les masters) au sein deParisTech lorsqu’elles concernent lesSTIC notamment pour développer desnouvelles formations, s’assurer de laprise en compte des besoins du domainedes STIC dans le projet de campus deSaclay-Palaiseau, y organiser les acti-vités STIC et être reconnue comme lea-der sur le sujet.Au cours de l’année 2009, l’école s’estimpliquée dans de nombreux projets ausein du Pres lui permettant de renforcerson rôle leader dans le domaine desSTIC. Ainsi, l’école pilotera la spécialitébio-imagerie dans un nouveau master« bio-ingénierie » créé conjointement parParisTech et l’université Paris V, ellefournira la composante STIC d’un futurmaster ParisTech « énergies renouvela-bles ». Elle a aussi été choisie par l’Écolepolytechnique pour enrichir le volet« systèmes d’information » et « logicielsembarqués » du master de l’École poly-technique « Conception et managementdes systèmes informatiques com-plexes ».L’action de l’école au sein du Pres a aussipermis d’obtenir que son incubateur de-vienne l’incubateur parisien commun del’Institut Télécom et de ParisTech, parti-culièrement centré sur les innovationsde service.Dans le cadre du projet de campusSaclay-Palaiseau, le travail intra-ParisTech a permis d’aboutir à la recon-naissance sur le campus d’un pôle d’in-génierie regroupant sept écoles deParisTech et tout particulièrement à laconstitution d’un quartier STIC dans le-quel l’école s’est investie tout au long del’année 2009. À titre d’exemple on peut citer l’implica-tion de l’école dans le projet NanoInnov,l’entrée, au sein de l’Institut Télécom,dans le RTRA Digiteo et les travaux visantà préciser son projet scientifique et im-

mobilier centré sur les thématiques desSTIC en partenariat avec l’École poly-technique, l’INRIA, le CNRS, le CEA, EDF,et Thales.

ACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT DESPARTENARIATS AVEC LES PME L’Institut Télécom a su développer de-puis 2000 une activité de création d’en-treprise. Plus de 300 entreprises ont étécréées depuis 2000. Le partenariat avecles PME est mis en œuvre de deux ma-nières : la première via l’activité contrac-tuelle en bilatéral ou en consortium ausein des projets européens, et la secondeau travers de l’animation d’un réseau dePME partenaires. C’est une action delong terme dont les résultats se mesu-rent en nombre de projets suscités, enchiffre d’affaires qui en résulte et ennombre de créations d’entreprise.En 2009, l’Institut Télécom a continué letravail commencé en 2008 de mise enrelation régulière entre les 80 PME deson club et les grandes entreprises par-tenaires de l’Institut, afin de faciliter ledéveloppement de leur activité. On peutciter à ce niveau l’organisation parl’Institut Télécom de l’opérationTryptique en partenariat avec laFondation Télécom et de la bourse auxtechnologies de l’IE Club en partenariatavec l’INRIA, CNRS et le CEA. L’objectifde ces actions est de susciter des projetsde recherche avec les PME ainsi que desprojets de création d’entreprises.Malgré une conjoncture économique dé-favorable, le nombre total de projets avecles PME est resté stable en 2009 par rap-port à 2008. En termes de chiffre d’af-faires, les contrats bilatéraux avec lesPME représentent plus de 16 % du chiffred’affaires total de la recherche partena-riale de l’Institut Télécom et sont désor-mais le deuxième grand compte de l’éta-blissement. On peut noter également unecroissance en 2009 du nombre d’entre-prises créées de 14 % par rapport à l’an-née précédente.

ACTION POUR L’INTERNATIONALISATION DU CORPSPROFESSORALPour être visible à l’international, attirerles meilleurs étudiants étrangers et en-seignants-chercheurs de renommée in-ternationale, l’Institut a besoin d’avoir uncorps d’enseignants-chercheurs ouvertà l’international. Le taux de 20 % d’en-seignants-chercheurs disposant d’uneexpérience internationale en 2008 a étéjugé insuffisant.Pour accroître ce taux, l’Institut Télécoma, d’une part, adapté ses procédures derecrutement pour privilégier les candi-dats ayant une expérience internationaleet, d’autre part, a mis en place des ac-tions pour faciliter et encourager l’ac-quisition de l’expérience internationale

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par les enseignants-chercheurs en postenotamment au travers de départs en an-née sabbatique. Une politique qui privi-légie l’expérience internationale dans lechoix des sabbatiques entrants a égale-ment été mise en œuvre.En 2009 le taux d’enseignants-cher-cheurs ayant une expérience internatio-nale atteint environ 25 %.

DÉVELOPPEMENTDE TÉLÉCOM ÉCOLE DE MANAGEMENTLe développement de l’école a atteint unniveau qui lui permet de se positionnerdans les 14 meilleures écoles de gestionen France. Toutefois, sans obtenir les ac-créditations reconnues dans son réfé-rentiel, l’école ne pourra plus améliorersignificativement sa position dans lesclassements nationaux ni conclure despartenariats valorisants notamment àl’international. Pour aller au-delà de ceclassement actuel, l’école s’est engagéedans une démarche d’accréditationEQUIS, AMBA et AACSB.Dans le cadre de cette démarche visantà obtenir les accréditations, notammentEQUIS dans un premier temps, l’école aengagé en 2009 l’évolution de son orga-nisation. Le rapport d’accréditation a étéremis en septembre 2009 et la visite aeu lieu au mois de novembre. Le résultatsera connu courant 2010.Elle a aussi déposé en mars 2009 le dos-sier d’éligibilité AMBA tout en mainte-nant une activité soutenue de présenceet de représentation internationale. La visite d’accréditation AACSB se feraentre la fin de l’année 2010 et le débutde l’année 2011.En 2009, Télécom École de Managementa créé le « Steering Commitee  » de lamajeure «  Audit et Conseil en SI  » enpartenariat avec Deloitte, Ernst andYoung, KPMG, Price WaterhouseCoopers, Accenture, Bearing Point, IBM,Devoteam. Elle a par ailleurs ouvert unefilière en apprentissage.Parallèlement, l’école poursuit le travailqui doit lui permettre d’affirmer de ma-nière plus visible sa spécificité « STIC ».

MISE EN ŒUVREOPÉRATIONNELLE DES LABSLa stratégie de recherche 2008-2012 del’Institut Télécom s’est donné six défis àrelever  : trois défis cœurs (les réseauxdu futur, les services multimédias et lavie numérique) et trois défis applicatifs(TIC et santé, TIC et développement du-rable, TIC et sécurité globale). Trois Labsont été créés en 2008 (Networks of theFuture Lab, Digital life Lab, Digital HealthLab). Ils instruisent les appels à projetsFutur & Rupture et servent de lieuxd’échange sur les thématiques retenues.La gestion des Labs, dont les théma-tiques sont transverses à celles des dé-

partements et laboratoires de recherchede l’Institut, ne s’intègre pas simplementdans la structure actuelle de la re-cherche de l’Institut organisée principa-lement autour des grands domaines mé-tiers (réseaux, communications mobiles,électroniques…) ce qui nécessite un tra-vail d’organisation.Une amélioration de la coordination deces structures transverses a été définieen 2009, en particulier en associant plusétroitement au fonctionnement des Labsles instances opérationnelles des écoleset notamment les directeurs des dépar-tements d’enseignement et de re-cherche.Le périmètre d’un quatrième Labs la-bellisé « Contenus et services numé-riques » est en cours d’élaboration. Ilviendra compléter les trois premierscréés en 2008. Il capitalisera notammentsur la production du laboratoire communavec Alcatel Lucent Bell Labs inauguréen janvier 2009 et qui permettra de fi-nancer une dizaine de thèses etquelques post-docs.

DÉVELOPPEMENT DES PLATEFORMES DE RECHERCHELa recherche applicative est devenue unenjeu important pour l’État et pour lesentreprises avec un transfert de l’activitéR&D des entreprises vers des orga-nismes publics. Dans ce contextel’Institut Télécom a accru fortement sonactivité de recherche contractuelle quien termes de chiffre d’affaires est pas-sée de moins de 4 M€ en 2000 à plus de30 M€ en 2008. Cette croissance asso-ciée au contexte de plus en plus concur-rentiel rend indispensable l’accès auxdémonstrateurs permettant de tester,puis de valider les résultats de re-cherche. Or, la mise en place de tels outils né-cessite des personnels, des moyens ma-tériels et financiers dédiés.En 2009, les efforts ont porté sur l’iden-tification et le renforcement des plateformes existantes au sein des la-boratoires de l’Institut et sur la définitiondes besoins en termes de démonstra-teurs nouveaux, en recrutement d’ingé-nieurs R&D et d’outils de financementspécifiques de l’Institut Télécom et dela Fondation Télécom.Ainsi, la réalisation de plusieurs plate-formes a été soutenue en 2009 parl’Institut Télécom à Télécom ParisTech(Multimédia massif, Sécurité quantique,plateforme 100GBit/s), à TélécomBretagne (Capil’R - réseaux haut débitpar radio sur fibre, Rammus - réseauad hoc, capteurs, SID - services à la per-sonne), à Télécom SudParis (Hadaptic -TIC pour personnes dépendantes, Grid- plateforme de virtualisation de ser-vices) et à Eurecom (OpenAirInterface -communications numériques).

Le budget d’investissement de ces ac-tions est de l’ordre de 450 K€ (50 % surressources propres, 50  % sur subven-tion). De plus, quatre postes d’ingénieurde R&D (métier R) ont été créés en 2009pour soutenir la gestion et le développe-ment de ces plateformes.

OBSERVATOIRE DES MÉTIERSL’adaptation constante des formationset des enseignements auxquels procè-dent les écoles s’appuie sur divers élé-ments dont la prise en compte de l’envi-ronnement professionnel, la connaissancedes attentes des employeurs, l’utilisationd’analyses et d’études conjoncturelles etprospectives.Des études, des enquêtes, des articleset des publications d’origine et de naturetrès diverses paraissent fréquemmentsur ces sujets. Les directions des écoles,leurs responsables de formations, lesenseignants-chercheurs, n’ont naturel-lement pas le temps de rechercher etd’accéder à l’ensemble de ces informa-tions.Pour répondre à ces besoins, l’InstitutTélécom a constitué un Observatoire desmétiers de l’Institut (OMI) avec trois ob-jectifs principaux :� recueillir, trier, analyser, synthétiser

les informations publiées ;� réaliser à la demande des études spé-

cifiques ;� participer à des groupes de travail thé-

matiques.Depuis 2009, un espace web propose enaccès libre et de manière organisée desliens vers les différents articles et étudesréalisées par des sources référentes(branches professionnelles, SeSSI, CAS,CEREQ…) et susceptibles d’intéresser lesétudiants et les enseignants de l’InstitutTélécom. Une étude conjoncturelle a été réaliséeauprès des entreprises présentes sur leForum Télécom 2009 sur ce qu’elles en-visageaient comme recrutements à courtet moyen termes. Une autre étude sur« les métiers du traitement de signal etimages » a été terminée en 2009. Elleest actuellement utilisée par les ensei-gnants-chercheurs des écoles del’Institut Télécom pour présenter les en-seignements qui mènent à ces métiers.Pour nourrir son observatoire des mé-tiers l’Institut participe aux différentesréflexions menées par l’associationPasc@line (la démarche compétences),et des pôles de compétitivité thématiquesSystém@tic (étude sur les métiers de« Business developer »), et Cap Digital.

LANCEMENT DU PROJET DE CAMPUSSUR SACLAY-PALAISEAUL’ampleur du projet de campus scienti-fique et technologique sur le plateau deSaclay-Palaiseau a amené l’Institut

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Télécom à une réflexion spécifique surson implantation en Île-de-France no-tamment pour répondre au besoin decroissance de Télécom ParisTech etTélécom SudParis. C’est un projet com-plexe, nécessitant des moyens financiersimportants, avec à ce stade peu de visi-bilité sur les arbitrages budgétaires. L’Institut Télécom participe aux nom-breux groupes de travail du projet et éla-bore des scénarios d’implantation. Le dossier relatif au projet de Campusdu plateau de Saclay, présélectionné le11 juillet 2008 par le cadre de l’opérationCampus, a été remis le 10 février 2009.Depuis le lancement du projet, les tra-vaux ont été menés à l’Institut Télécompour aboutir à un premier projet destructuration thématique des campus enÎle-de-France :� Palaiseau : réseaux et systèmes de

communication ;� Paris : contenus, usages, et services

multimédia ;� Évry : entreprise numérique.

CONTRIBUER À LA COHÉRENCE DE L’IMPLANTATIONPARISIENNE DES MEMBRES DU PRES PARISTECHL’engagement dans le projet de campusde Saclay-Palaiseau implique une ré-flexion sur l’implantation parisienne del’Institut en cohérence avec les politiquesdes Pres parisiens. Le plan d’action retenu par l’InstitutTélécom consiste à renforcer la lisibilitéde ses partenariats parisiens et à ne pass’interdire une croissance dans Paris.

Ainsi, Télécom ParisTech a installé en2009 sur son site parisien l’incubateurcommun de l’Institut Télécom et du PresParisTech dans ses nouveaux locaux du9, rue Dareau dans le 13e arrondisse-ment. Il a été inauguré par la mairie deParis qui avait retenu Télécom ParisTechpour piloter cet incubateur. Télécom ParisTech est aussi devenuepartenaire du laboratoire LInC sur l’in-ternet du futur qui va permettre à sesmeilleurs experts du domaine de travail-ler, avec leurs homologues de Paris 6,de l’INRIA, de Thomson et d’AlcatelLucent, dans de nouveaux locaux louésavenue d’Italie à proximité de la rueBarrault où Télécom ParisTech aura éga-lement les surfaces pour se développeren attendant la réalisation de ses locauxà Palaiseau.Dans le domaine de la formation,Télécom ParisTech s’est impliqué dansles partenariats avec les universités pa-risiennes ce qui a permis d’aboutir en2009 à la création d’un master IREN (in-dustrie de réseau et économie numé-rique) commun avec UPMC (Paris VI),Paris Ouest Nanterre La Défense, Paris-Sud XI.

Ouverture sociale au seinde l’Institut Télécom

L’Institut Télécom s’engage surl’ouverture sociale et l’égalitédes chancesChristian Estrosi, ministre chargé del’Industrie, et Yazid Sabeg, commissaireà la Diversité et à l’Égalité des chances,ont signé le 23 mars 2010 la conventionpour l’égalité des chances dans l’accèsaux formations d’excellence. Les écolesd’ingénieurs et de management del’Institut Télécom, qui comptent déjà res-pectivement entre 20 et 30  % d’élèvesboursiers, sont confortées dans leur ac-tion par cette convention signée par leurministère de tutelle.Les écoles des Télécoms étaient déjà for-tement sensibilisées à la question del’égalité des chances par l’intermédiairede la conférence des grandes écoles, si-gnataire depuis février 2010 de laconvention. L’Institut Télécom a reçuainsi par son ministère de tutelle un en-couragement à aller plus loin et à pour-suivre ses efforts.

L’objectif des 30 % d’étudiantsboursiersLa convention sur l’égalité des chancesrappelle l’objectif des 30  % d’élèvesboursiers dans chaque établissement.En 2009, les écoles de l’Institut Télécomaffichent un taux moyen d’étudiantsboursiers de près de 22  %. Les écolesd’ingénieurs du groupe ont une moyenned’élèves boursiers d’environ 20  %,Télécom Ecole de Management appro-chant pour sa part des 30 %. Pour Jean-Claude Jeanneret, adminis-trateur général de l’Institut Télécom,« Le taux de 30 % d’élèves boursiers engrandes écoles doit être atteint en favo-risant la mixité sociale en amont. Unedes solutions est de lutter contre l’auto-censure des lycéens issus des ZEP et deles accompagner vers les filières desclasses préparatoires. Des initiativesstructurantes telles que les Cordées dela réussite ou le Passeport Télécom per-mettront d’augmenter le nombre de cesélèves aux concours d’entrée desgrandes écoles et d’atteindre l’objectifdes 30 % tout en conservant le même ni-veau d’exigence de nos écoles. »

Accompagner et sensibiliserpour faciliter l’accès auxfilières d’ingénieursL’engagement des écoles de l’InstitutTélécom se traduit par des actionsconcrètes en faveur de l’égalité deschances. Les Cordées de la réussite par

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exemple, qui constituent un partenariatétroit entre des acteurs de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche et desentreprises, à destination de lycées si-tués dans des zones d’éducation priori-taires, ont apporté des premiers résul-tats. Tout comme le Cercle PasseportTélécom, un programme visant à faciliterl’accès des jeunes issus des quartierssensibles aux études d’ingénieur. À celas’ajoutent des mesures spécifiquesprises au sein des écoles, comme lacréation d’un fonds social de 450 000 €

à Télécom Ecole de Management, quipermet par exemple de fournir des ordi-nateurs portables et d’offrir une aide aulogement aux étudiants boursiers.

Diversifier les voies d’accès auxgrandes écoles et repenser lesconcours d’entréeAccroître la diversité dans les filières derecrutement favorise la mixité des ori-gines sociales des étudiants et apporteen outre une richesse de profils qui ré-pond à une vraie attente des entreprises.C’est pourquoi Télécom Bretagne recrutechaque année 40 élèves en apprentis-sage. Depuis une dizaine d’années, plusde 16 % des élèves de l’école bretonnesuivent ainsi une formation par appren-tissage. Télécom Lille1 a compté 61 ap-prentis recrutés en 2009, et note que lenombre de candidatures a presque dou-blé au cours des trois dernières années.Depuis la rentrée 2009, Télécom Ecolede Management a ouvert une nouvellefilière en apprentissage donnant accès à ses formations. Enfin, à TélécomParisTech, l’ouverture en septembre2010 d’une filière réservée à des appren-tis issus de DUT ou de licence pro per-mettra d’obtenir le même diplôme d’in-génieur que celui de la formation initialeactuelle. La signature de la conventionsur l’égalité des chances par MonsieurChristian Estrosi, le 23 mars 2010, per-mettra en 2011 la gratuité des frais deconcours aux écoles de l’Institut Télécompour les étudiants boursiers.

Les TICE4

Le programme PADEN5

Pour un étudiant non francophone, avoirun niveau de français satisfaisant poursuivre les cours en école d’ingénieurs nesuffit pas forcément pour comprendreles pratiques pédagogiques de l’ensei-gnement scientifique en grandes écoles

et encore moins pour avoir accès aux ré-férentiels de pensées, souvent implicites,qui les sous-tendent. Permettre aux étudiants avant leur arri-vée dans nos écoles de découvrir cespratiques pédagogiques de manière sim-ple, et à partir d’exemples concrets, réelset d’initier par une démarche intercultu-relle des stratégies d’adaptation à cenouveau système d’éducation est l’objetmême de Paden. Cette formation à distance (FOAD) s’in-sère dans les actions d’accueil déjà me-nées par nos écoles. Cette démarche deformation est une aide à la réussite enFrance et peut ainsi être un argumentsupplémentaire pour attirer les étu-diants.Après une année 2008 d’expérimenta-tion, cette formation à distance est en-trée en 2009 dans une phase d’industria-lisation. En effet même si la conceptionde modules complémentaires se pour-suit, la méthode d’ingénierie spécifiqueà Paden est finalisée. 25 étudiants nouvellement recrutés parnos écoles d’ingénieurs ont suivi la for-mation qui cette année était tutorée pourfaciliter leur motivation. Le Groupe desécoles des Mines, l’EPF et l’ESTP, par-tenaires de Paden, ont fait entrer trente-quatre étudiants dans ce dispositif. Un bilan à chaud et un bilan à froid de laformation ont été réalisés auprès de cesétudiants, bilans qui ont confirmé l’inté-rêt de Paden quant à la découvertede  l’enseignement en France et le faitque cette formation en amont de leur ar-rivée leur permettait de se sentir accueil-lis et rassurés.L’ingénierie pédagogique innovante dece dispositif a donné lieu à des manifes-tations d’intérêt d’autres grandes écoles.En effet, le contenu de Paden et sa dé-marche interculturelle peuvent aider àfaire face aux difficultés rencontrées parles étudiants à leur arrivée en France.En 2010 le programme se poursuit et sedéveloppe quant au nombre d’étudiantsqui le suivront. Par ailleurs, certainesécoles souhaitent mettre en place pen-dant le cursus des étudiants dans nosécoles une démarche Paden en forma-tion hybride pour passer de la découverte(Paden actuel) à l’approfondissement.

Le site Savoirs partagésSavoirs partagés est un site web quis’inscrit dans une démarche de diffusionet de partage des connaissances. En effetil permet l’accès libre et ouvert aux sitespédagogiques de certains des ensei-gnants de nos écoles. Cette diffusion estfondée sur le choix individuel de nos en-

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4 TICE – Technologie de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement5 PADEN - est un dispositif de formation destiné à préparer à distance les étudiants non francophones aux études scientifiques

en France.

seignants d’ouvrir en libre accès leurscours et selon les conditions d’utilisationet de reproduction qu’ils souhaitent. Il vise enfin à donner une meilleure visi-bilité à l’ensemble des réalisations desécoles d’ingénieurs de l’Institut et de sesenseignants qui depuis de nombreusesannées participent activement au déve-loppement des usages des technologiesde l’information et de la communicationappliqués à l’enseignement. En 2009, 17 nouveaux sites ont été ou-verts et présentés dans Savoirs partagés,ce qui porte à 77 le nombre de sites pé-dagogiques proposés dans l’  «  OpenCourse Ware  » de l’Institut. Grâce auxréférencements et moissonnages desfiches de Savoirs partagés présentant lesdifférents sites pédagogiques, 101  560visiteurs se sont connectés sur les sitesdes enseignants de nos écoles. Les troisdomaines suivants  : Informatiques,Réseaux, Disciplines de base pourl’Ingénieur arrivent en tête des visites.

PAR AILLEURS, LES PAGES DU SITE WEBPRÉSENTANT LES ACTIVITÉS TICE DESÉCOLES ONT REÇU PLUS DE60000 VISITEURS.

L’Observatoire des métiersL’Observatoire des métiers analyse lemarché de l’emploi des diplômés desécoles de l’Institut, afin d’y repérer lesgrandes tendances tant conjoncturellesque structurelles, à court et moyenterme. Ceci permet de mieux informerles décideurs, les enseignants-cher-cheurs et les étudiants sur les perspec-tives d’emploi et les besoins des entre-prises, d’enrichir la réflexion sur lesévolutions pédagogiques. Ces actionssont menées en commun avec leséquipes concernées au sein des écoleset des associations d’anciens, permet-tant la capitalisation des bonnes pra-tiques, par exemple en homogénéisantles différentes enquêtes menées par lesécoles auprès de leurs anciens élèves.Plusieurs actions majeures ont été me-nées en 2009.

La mise à dispositiond’informationUn espace web (actuellement sur la pla-teforme Moodle) «  Les Infos del’OMI » propose en accès libre et de ma-nière organisée des liens vers les diffé-

menées par  l’association Pasc@line(la démarche compétences), le pôle decompétitivité Systém@tic (Étude surles métiers de « Business developer »en innovation et commercial en inno-vation) et Cap Digital.

Développement durable :bonnes pratiques, cas deTélécom BretagneL’année 2009 a vu la poursuite de lamise en œuvre des actions du plan plu-riannuel de « développement durable »,ainsi que celles du plan de mise auxnormes de conformité de l’accessibilitéhandicapés des locaux du campus deBrest et du campus de Rennes, ainsique le lancement de l’étude de bilanénergétique et d’impact CO2 du campusde Brest confié à l’Agence de maîtriseet d’économie de l’énergie de Brest etde sa région (Ener’Gence).Les indicateurs du plan d’action déve-loppement durable font ressortir surl’année 2009, en comparaison de l’an-née 2008, des progressions encoura-geantes :� une légère décroissance (malgré la

croissance des surfaces mises à dis-position) des consommations d’élec-tricité  : (- 2,25  %  ; 3,08 millions dekWh) ;

� une diminution significative desconsommations de gaz, conséquenceprobable (en partie) d’un 4e trimestre2009 moins froid que le 4e trimestre2008 (DJU 2008 = 852, DJU 2009  =693), et en partie des rénovations deschâssis vitrés réalisées sur certainsbâtiments : (- 9,92 % ; 179 132 m3) ;

� une poursuite de la décroissance plu-riannuelle des consommationsd’eau : (- 8,54 % ; 22 611 m3) ;

� une décroissance du papier carton récupéré pour recyclage (cohérenteavec les efforts de diminution desconsommations de papier…)  :- 14,4 % ; 23 T ;

� le traitement de 83,5 m3 de déchetsorganiques (restaurant administra-tif) ;

� la poursuite de la baisse plurian-nuelle des consommations de ra-mettes de papier : - 2 % ; 10 139 uni-tés.

Le plan d’action de mise aux normes del’accessibilité aux handicapés a permisla réalisation des études préparatoirespour l’établissement des cahiers descharges en vue du renouvellement com-plet, le lancement de l’appel d’offres etla passation du marché pour toutes les

portes de recoupement des circulationsintérieures de l’école. Dans un secondtemps seront traitées les portes d’accèsaux salles de cours.Pour limiter le coût carbone, estimé à635000 kg de CO2 et en augmentation de27 % depuis 2007, l’école compte :� renforcer l’utilisation de la visioconfé-

rence en se dotant d’une salle immer-sive ;

� encourager les déplacements en trainen compensant l’allongement dutemps de trajet par la dotation systé-matique des voyageurs d’un ordina-teur portable connecté à Internet ;

� encourager le covoiturage grâce à unsite intranet dédié.

Sur le volet « social » l’école prône lesvaleurs du «  vivre ensemble et parta-ger », valeurs déclinées au travers d’ac-tions concrètes variées comme :� les programmes de sensibilisation à

l’accès aux études supérieurescomme les Cordées de la réussite enpartenariat avec le lycée Brizeux deQuimper ou le programme PasseportTélécom ;

� le soutien de toutes les initiatives enfaveur du rapprochement inter-cultu-rel ;

� la sensibilisation du personnel à l’in-tégration du handicap par le biais d’ac-tions de formations à la langue dessignes ;

� le soutien dans la constitution d’undossier de reconnaissance de travail-leur handicapé ;

� une sensibilisation régulière des res-ponsables au recrutement et à l’inté-gration du «  handicap  » dans uneéquipe et la publication systématiquede toutes ces offres d’emploi auprèsd’organismes spécialisés.

rents articles et études réalisées par dessources référentes (branches profession-nelles, SeSSI, CAS, CEREQ…) et suscep-tibles de nous intéresser. Un fil RSS està disposition. En 2010, les infos de ce site passerontsur un blog. Une rubrique a été ouvertedans l’Intra Télécom afin de mettre à dis-position les différentes études menéesdans le cadre de l’OMI.

Les études� Une étude conjoncturelle a été réali-

sée sur le Forum Télécom 2009 auprèsdes entreprises présentes sur cequ’elles envisageaient comme recru-tements à court et moyen terme. Celaa permis entre autres de constater queles entreprises présentes (essentiel-lement SSII et Conseil) bien qu’en po-sition attentiste ne souhaitaient pascomplètement bloquer leurs recrute-ments au contraire de ce qu’ellesavaient fait lors de la bulle internet, etce, afin de pouvoir être prêtes en casde reprises. Toutefois, la situation desJD serait plus difficile dans la mesureoù  les entreprises annonçaient unepression à la baisse sur les préten-tions salariales et des possibilités derecrutement suite à turn-over très peunombreuses. Les résultats des en-quêtes premier emploi permettront defaire le point.

� Une étude sur « les métiers du traite-ment de signal et images » a été ter-minée en 2009. Un groupe de travailcomposé d’enseignants-chercheursde toutes les écoles ainsi que des res-ponsables emplois carrières a proposéde parler non de métiers TSI mais plu-tôt de compétence en TSI. Une pré-sentation des différents domainesd’application des disciplines ensei-gnées dans nos écoles a permis de lespositionner en fonction de la pré-gnance de la compétence TSI. Passerpar les domaines d’application a doncpermis de relier métiers et disciplineset de donner ainsi aux écoles une grillede lecture du marché de l’emploi nonplus centrée métiers, mais applica-tions. En outre, une réflexion appro-fondie a été menée sur la compétenceTSI. Cette étude est actuellement uti-lisée dans les écoles pour présenterl’enseignement TSI

� Une présentation des enquêtes emploiau niveau de l’Institut. Un groupe detravail avec les responsables enquêtesdes écoles a défini à partir des struc-tures des questionnaires écoles (sec-teurs entreprises, métiers…) le niveauInstitut permettant ainsi un affichageglobal pour les prochaines enquêtes.

� Enfin l’OMI, participe pour le comptede l’Institut aux différentes réflexions

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L’organigramme de l’Institut Télécom

Président du conseild’administration

de l’Institut TélécomJEAN-BERNARD LEVYPrésident de Vivendi

Administrateur général de l’Institut TélécomJEAN-CLAUDE JEANNERET

Direction de la stratégie etdes affaires financières

GODEFROY BEAUVALLET

Direction du développementet de la prospective

PIERRE BAYLET

Direction des ressources humaines

BRIGITTE ROUÈDE

Agence comptableNICOLE DELVAL

Direction scientifiqueFRANCIS JUTAND

Télécom Valorisation SASGODEFROY BEAUVALLET

Fondation TélécomDIDIER LOMBARD

Télécom ParisTechYVES POILANE

Télécom Bretagne ANDRÉ CHOMETTE

Télécom SudParisPIERRE ROLIN

Télécom Ecole de Management

DENIS LAPERT

Télécom Lille1 BERTRAND BONTE

EurecomULRICH FINGER

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Télécom ParisTech

VERS LE CAMPUS PARIS-SACLAY

L’année 2009 aura été, pour l’Institut Télécom et deux de ses écoles, largementaccaparée par le dossier « campus du plateau de Saclay ». Elle se sera ouverte, oupresque, par la confirmation par Valérie Pécresse, en février, de l’éligibilitédéfinitive du campus du plateau de Saclay à l’opération Campus et par une dotationde 850 millions d’euros pour le financement partiel des opérations immobilières.Elle se sera achevée par la déclaration du Président Sarkozy, en décembre, del’affectation d’un milliard d’euros supplémentaire, pour aider à boucler le tour detable financier d’une opération à plus de 4 milliards d’euros ! Ce grand chantierprésidentiel est également un dossier stratégique pour l’Institut Télécom dans sapolitique de développement et de structuration sur trois sites, Paris, Évry etPalaiseau. L’Institut Télécom, Télécom ParisTech et Télécom SudParis auront donc été actifstout au long de l’année dans les multiples structures et groupes de travail visant àorganiser le Saclay 2015-2020, ainsi que le campus ParisTech Sud sur lequel nousallons nous implanter. Sur le plan des avancées concrètes en 2009, on retiendra l’attribution de crédits duplan de relance pour la réalisation du projet NanoInnov (des nanotechnologies auxsystèmes) dont l’Institut Télécom est partenaire, ce qui lui permettra de disposer de1000 m² sur Palaiseau dès 2011. On retiendra également l’entrée de l’Institut Télécom comme membre associé deDigiteo et l’entrée effective de Télécom ParisTech dans le master « Conception etmanagement des systèmes informatiques complexes » aux côtés del’École polytechnique notamment. Autant de premiers pas vers notre installation définitive et d’ampleur à Palaiseaucourant 2015. Plus généralement, un grand nombre de faits marquants 2009  ont été placés sousle signe des alliances et des partenariats. Notre école s’est engagée dans unprocessus de transformation radicale, dans un contexte de mutation profonde del’enseignement supérieur et de la recherche français… Faire le bilan de 2009, c’estdire ce qui va se passer dans les dix ans à venir !

Ainsi, l’école a poursuivi en 2009 son important triple mouvement stratégique :� Télécom ParisTech s’est engagée dans la création du plus grand « campus cluster »

français sur le plateau de Saclay pour permettre son extension d’ici 2014-2015. – Télécom ParisTech a répondu à l’appel d’offres Campus pour le plateau de

Saclay par l’intermédiaire de l’Institut Télécom et par celui de ParisTech. Sonprojet est une double implantation à Palaiseau et à Paris : implantation majoritaireà Palaiseau et conservation d’un site secondaire à Paris, dans le bâtiment histo-rique du 46 rue Barrault.

– Le projet d’implantation a été validé le 24 février 2009 par Valérie Pécresse, mi-nistre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette opération nationalevise à créer sur le plateau de Saclay un cluster scientifique et technologique derang mondial. Les technologies de l’information et de la communication figurenten bonne place. À terme, 34 000 étudiants et 12 000 chercheurs et enseignants-chercheurs s’y trouveront installés, soit près de 20 % des effectifs de rechercheen France.

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Les écoles de l’Institut Télécom

Yves POILANE, directeur de Télécom ParisTech

– Dans cette opération dont l’échéance est 2015, la zone de future implantation deTélécom ParisTech est située sur l’actuel campus de Polytechnique. Le site dePalaiseau à lui seul rassemblera plus de 8 000 étudiants et 3 500 permanents.

– En 2009, l’école a poursuivi la recherche de financements, la construction d’unprojet scientifique et pédagogique et d’un scénario d’implantation sur chacundes sites pour une présence simultanée sur le futur plus grand cluster françaiset au cœur de la capitale.

� Télécom ParisTech a renforcé recherche et innovation au sein de l’Institut Télécom. – Plusieurs équipes de Télécom ParisTech se sont impliquées dans la création de

deux nouveaux laboratoires communs aux écoles de l’Institut Télécom.Christian Licoppe, chef du département SES, dirige Le Digital Life Lab, consacréaux usages et à la vie numérique. Béatrice Pesquet Popescu (département TSI)contribue à la création du Future Media Lab, consacré aux médias du futur.

– L’école a ouvert deux nouveaux laboratoires en commun avec des entreprises,dans le cadre de l’Institut Télécom : Ubiquité des médias, avec Institut Télécomet Alcatel Lucent - WHIST avec Orange labs et Télécom Bretagne. 

– En 2009, enseignants et chercheurs ont produit 750 publications scientifiqueset déposé 27 brevets. Membre de six pôles de compétitivité, dotée de cinq chairesd’entreprises, Télécom ParisTech, avec l’Institut Télécom est entrée dans leRTRA Digitéo.

– Télécom ParisTech s’est confirmée leader national des établissements d’ensei-gnement supérieur pour sa contribution à l’innovation. Son incubateur parisiena été choisi pour devenir ParisTech Entrepreneurs, incubateur commun del’Institut Télécom et de ParisTech.

� Des synergies ont été développées au sein du PRES ParisTech 6

– Télécom ParisTech et l’X sont cohabilitées sur deux nouveaux masters  : lemaster COMASIC (conception et management des systèmes industriels com-plexes) et le master IREN (Industries de réseau et économie numérique) aussitrois universités.

– Le transfert des activités télécoms de l’ENSTA ParisTech à Télécom ParisTecha renforcé la place de l’école comme département STIC de ParisTech.

– une chaire « Économie des médias et des marques » a été créée avec MinesParisTech, soutenue notamment par Vivendi.

– Une stratégie Master a été définie pour ParisTech. Un poste « responsable del’ouverture sociale » a été ouvert en lien avec ParisTech.

– Une demande de cohabilitation ParisTech-Paris 5 pour un master bio-ingénierie aété faite, dans laquelle Télécom ParisTech assurera la spécialité bio-imagerie.

L’école a renforcé ses liens avec ses diplômés. Elle a créé une lettre d’informationsemestrielle Télécom ParisTech Infos pour relayer l’évolution de l’école à son réseauprofessionnel de 13 000 diplômés qui se prolonge avec le réseau des diplômés deParisTech.L’enquête annuelle 2009 « Premier emploi » a confirmé l’imprégnation des techno-logies de I’information et de la communication (TIC) dans un nombre croissant desecteurs d’activités et la grande variété de débouchés pour les diplômés de TélécomParisTech qui leur assure actuellement une stabilité des recrutements. Le premiersalaire moyen des 250 jeunes diplômés 2008 dépasse 40 000 euros.Avec 620 admissions d’élèves à la rentrée 2009, le bilan des formations TélécomParisTech s’est avéré positif en 2009. En filière ingénieurs, plusieurs opérations ontété menées pour diversifier les profils. Une réflexion sur le métier d’ingénieur desSTIC et sur la formation d’ingénieur s’est poursuivie, incluant un cycle de séminaires-débats avec enseignants, académique et entreprises.La fin d’année a été marquée par la disparition de Bernard Robinet, professeurémérite de Télécom ParisTech, jusqu’à peu directeur de l’école doctorale EDITE deParis et doyen du corps professoral de Télécom ParisTech, survenu le 31 décembre2009 : « Mes plus grandes satisfactions d’enseignant, je les ai éprouvées en maternelleet en troisième cycle : c’est là que l’on trouve des élèves ayant une authentique soifd’apprendre. »

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6 ParisTech regroupe douze des plus grandes écoles d’ingénieur et de management françaises

Télécom Bretagne

ÉDITORIAL D’ANDRÉ CHOMETTE, DIRECTEUR DE TÉLÉCOM BRETAGNE

Le 5 novembre 2009, nous avons décidé de regarder sans complaisance quels avaient été les résultatsde la politique de développement durable menée à Télécom Bretagne depuis trois ans. Je me suispersonnellement engagé pour que notre école soit exemplaire et qu’elle transmette à ses élèves lesvaleurs d’un développement où le progrès économique, scientifique et social ne se fait pas au détrimentdes générations à venir. Force est de constater, à l’issue de ces trois années d’expérimentation, quenous n’avons pas fait assez ou pas assez bien. Bien entendu, nos comportements ont un peu changé,mais nous pensons encore trop souvent en termes d’abondance et de confort personnel. Si nous avons réussi à faire baisser nos consommations d’eau, grâce à une modernisation de nosinstallations, nous peinons à faire baisser notre facture énergétique. Notre situation, à la pointe bretonne, nous oblige à utiliser trop souvent des déplacements coûteux pourl’environnement. Nous avons misé sur la construction d’une salle de visioconférence immersive pourlimiter nos déplacements et nous espérons que tous nos partenaires s’adapteront à ce type de relationsprofessionnelles. Au-delà des techniques, ce sont aussi les comportements qu’il nous faut revoir. À l’issue de cette journée-bilan, j’ai décidé la création, début 2010, d’un poste de responsable dudéveloppement durable. C’est une lourde charge qui lui sera confiée. Il devra mobiliser les énergies de tous, personnels etélèves, accompagner les changements, expliquer pour convaincre de l’utilité de nouveauxcomportements. Mais quelles que soient les difficultés, je sais que c’est un défi à relever. Nous devons ànos élèves, qui seront les décideurs, les concepteurs des produits et services de demain, de les aider àintégrer cette problématique dans leurs schémas de raisonnement et leurs modes de pensée. Nul doute que, dans quelques années, ces questions s’imposeront comme des évidences. Espéronssimplement que nous ne tarderons pas trop !

Télécom Bretagne 1977- 2009Créée en 1977, Télécom Bretagne offre, sur ses campus de Brest, Rennes et Toulouse, des formationsd’ingénieur et de troisième cycle (mastères, DNM, MSc, doctorat, formation continue). L’école accueille plus d’un millier d’élèves, dont 70 % d’élèves ingénieurs et 30 % d’élèves de troisièmecycle (dont environ 200 doctorants). Elle est membre fondateur de l’Université européenne de Bretagne.Largement ouverte à l’international, Télécom Bretagne dispense des formations sur des sites délocalisésau Mexique, en Syrie, au Maroc et au Vietnam. Elle accueille, sur l’ensemble de ses programmes, près de50 % d’élèves étrangers de plus de 50 nationalités différentes et entretient une trentaine d’accords avecdes partenaires académiques étrangers. Les quelque 150 enseignants-chercheurs de Télécom Bretagne sont répartis dans neuf départements oùils conduisent une recherche de pointe dans tous les secteurs des technologies de l’information et de lacommunication, de la conception de nouveaux produits à l’étude de nouveaux usages. Ils sont actifs dansquatre pôles de compétitivité (Images & réseaux, Mer Bretagne, Automobile haut de gamme et Valorial)qui recoupent l’ensemble des compétences scientifiques des départements.Télécom Bretagne possède deux laboratoires CNRS (Labsticc pour les communications et le traitementde l’information et Foton pour les communications optiques) et un laboratoire Inserm (Latim pour le trai-tement de l’information médicale). Elle inscrit son programme doctoral au sein des écoles doctoralesSicma (université de Bretagne occidentale et université de Bretagne Sud) et Matisse (université deRennes 1), auprès desquelles elle est co-accréditée. Connue internationalement pour sa découverte desturbocodes et ses applications afférentes, l’école organise régulièrement des conférences internationalessur ses axes de recherche d’excellence.Elle anime une structure de recherche en partenariat avec les entreprises, Pracom, et deux incubateursd’entreprises à Brest et à Rennes. Chaque année, une vingtaine de créateurs développent leur projet dansces structures.Télécom Bretagne gère un budget total de 41 millions d’euros, dont 36 % de financement sur ressourcespropres. L’école dispose de 26 500 m² de bureaux, amphithéâtres, salles de cours, de travaux pratiques etde laboratoires. Tous ses locaux sont accessibles aux handicapés moteurs et équipés de dispositifspalliatifs pour les déficients visuels et auditifs. L’école a mis en service, en 2009, une salle polyvalente de 300 places sur le campus de Brest. Elle disposeégalement, depuis cette année, dans le cadre d’un projet partenarial avec la société CLS, d’une station deréception de données satellitaires, Vigisat. Dans le cadre du plan Campus, l’école accueillera, en 2010, pour le compte de l’UEB, un nouvel équipementde visioconférence immersive.Depuis plusieurs années, l’école a choisi d’être exemplaire en matière de développement durable. Elle arapidement adapté ses équipements et ses méthodes de travail pour limiter l’impact de son fonctionnementsur l’équilibre écologique. Soucieuse de la promotion des études scientifiques, elle participe à plusieurs programmes de sensibilisationdes collégiens et des lycéens dont les « Cordées de la réussite » et à des manifestations comme la « Fêtede la science ».

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André CHOMETTE, directeur de Télécom Bretagne

Télécom SudParis

ARE YOU PART OF THE IT WORLD ?Télécom SudParis est une grande école publique d’ingénieurs, orientée technologies de l’information etde la communication (TIC). Omniprésentes dans la société, les TIC offrent des opportunités de carrière aux6 500 diplômés de Télécom SudParis, dans tout type de secteur d’activité. Face aux nombreux défis indus-triels, économiques et sociétaux dans un contexte de rupture technologique, les entreprises recherchentles diplômés de Télécom SudParis pour leurs capacités à gérer des projets et à manager l’innovation en situation interculturelle.L’école, accréditée CTI, forme chaque année 200 ingénieurs généralistes. Elle offre un large éventail de formations : Master,Mastères spécialisés, Master of Science et Doctorat. Elle partage son campus d’Évry avec Télécom Ecole de Management, grandeécole de Management. Dirigée par Pierre Rolin, Télécom SudParis est membre de l’Institut Télécom.

Télécom SudParis au cœur de l’innovationFace aux nombreux défis industriels, économiques et sociétaux dans un contexte de rupture technologique, les entreprisesattendent des diplômés de Télécom SudParis un esprit créatif pour imaginer des produits et services innovants. Tout au long deses cursus, Télécom SudParis met l’accent sur la gestion de projet et le management de l’innovation. De l’esprit d’innovation à l’entrepreneuriat, le pas est franchi grâce à Télécom SudParis Entrepreneurs, l’incubateur ouvert auxporteurs de projets en TIC. Il inculque aux étudiants l’esprit et le challenge d’entreprendre. Après 64 créations d’entreprises en5 ans, un second site d’incubation vient d’ouvrir ses portes à Arcueil. Plus de 300 m² de locaux fonctionnels sont mis à dispositiondes créateurs sur le site du Val-de-Bièvre. Le club de robotique s’est classé premier club d’une école d’ingénieurs lors de la finale de la coupe de France. L’équipe a étéinvitée à participer à l’International Design Contest 2009 à Tokyo (Japon) pour y représenter la France.

Télécom SudParis, l’interculturalité comme différenceSéjours d’études à l’étranger, doubles diplômes, intégration d’étudiants d’horizons divers… À l’ère de la mondialisation, TélécomSudParis sensibilise ses étudiants aux enjeux interculturels. Les enseignements favorisent ouverture d’esprit et compréhensiondes différences, les projets communs avec Télécom École de Management permettent l’apprentissage du travail en équipes plu-ridisciplinaires. Tout cela vise à préfigurer les activités professionnelles de futurs cadres appelés à travailler au sein d’équipes in-ternationales et multicomposantes. Depuis de nombreuses années déjà, Télécom SudParis, grande école d’ingénieurs, investit pour diversifier son recrutement etouvrir largement ses formations sans distinction d’origine sociale, de genre ou de nationalité.

Télécom SudParis, un campus numériqueConstruire ensemble le campus numérique, en faire une réalité utile et efficace pour les étudiants et les enseignants… c’estvaloriser la technologie et ses usages, en se préparant aux enjeux de demain !Les enjeux du numérique portent à la fois sur l’optimisation de la gestion des ressources pédagogiques, le passage en numériquedes ressources (numérisation, indexation, archivage, stockage, publication…), et l’accès aux dites ressources. Les services et contenus numériques contribuent à la réussite de tous les étudiants (formations initiale et continue, post-grade),notamment en tenant mieux compte de contraintes spécifiques : individualisation des parcours, mobilité, nouveaux modes decommunication et d’information sur les formations proposées… Les technologies du numérique ont aussi fait leur preuve pouraméliorer l’accueil et la formation des étudiants étrangers.

Recherche et développement économiqueTélécom SudParis développe un pôle de recherche dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la commu-nication (STIC) qui s’appuie sur un corps de plus de 106 enseignants-chercheurs permanents. Ce pôle est une composante significativede la recherche de l’Institut Télécom, aux compétences plurielles et coordonnées, qui visent à le positionner comme un acteureuropéen majeur de la recherche et de l’innovation dans le domaine des STIC. Outre leur implication au sein des Labs de l’Institut Télécom, les chercheurs de Télécom SudParis ont pris une part active aumontage du laboratoire commun Institut Télécom-Alcatel Lucent Bells Labs France sur l’ubiquité des médias, dont Télécom SudPariss’est vu confiée la direction scientifique. Ce partenariat s’inscrit dans la démarche d’innovation ouverte de Télécom SudParis.À côté de l’UMR CNRS 5157 qui a poursuivi ses activités scientifiques sur les Services répartis, architectures, modélisation, validationet administration des réseaux, l’UMR CNRS 4581 a intégré en 2009 des experts de Télécom SudParis en sciences de l’imagenumérique pour créer sa nouvelle équipe Ingénierie multimédia. Sur le campus, le déploiement de plates-formes d’expérimentationse poursuit : après Perceval et Grappe & Grilles, Hadaptic accueille les projets portant sur les services aux personnes dépendantes.Cette dernière plate-forme a reçu le soutien de la Fondation Télécom en 2009.Télécom SudParis en chiffres :� 65 % d’étudiants embauchés avant leur diplôme� 39 000 € : Salaire moyen des diplômés promotion 2009, hors prime.� 61 universités d’accueil dans 27 pays différents� 89 partenariats avec des universités étrangères dont 10 en 2009� 14 accords de double diplôme � 106 professeurs à temps plein� 2 Laboratoires� 7 élèves par professeurs

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À la rentrée 2009 :24 % d’étudiants boursiers en 1re année de formation initiale,30 % de jeunes filles en formation ingénieur,44 % d’étudiants de nationalités étrangères,61 universités d’accueil dans 27 pays différents.

En 2009 :400 espaces d’échanges, 3300 utilisateurs,5500 ressources statiques et dynamiques en ligne.Pierre ROLIN,

directeur de Télécom SudParis

Télécom École de ManagementTélécom École de Management est l’école de management de l’Institut Télécom. Grande école publique, elleforme des leaders responsables et innovants capables d’anticiper et de répondre aux enjeux de notre sociétédans un environnement international et multiculturel. La singularité de son approche : intégrer les disciplinesdu management et des technologies de l’information et de la communication dans tous ses programmes d’en-seignement et de recherche. Dirigée par Denis Lapert, elle accueille plus de 1 000 étudiants sur son campussitué à Évry et compte 87 enseignants-chercheurs.

Une figure originaleTélécom École de Management est une école publique, sous la tutelle du ministère de l’Économie, des Financeset de l’Emploi. Ses frais de scolarité sont les moins chers du marché ; les salaires offerts à ses diplômés à lasortie de l’école sont parmi les plus élevés.Depuis sa création, Télécom École de Management partage son campus avec une grande école d’ingénieurs,Télécom SudParis. Cette particularité, unique en France, lui permet de proposer des formules pédagogiquesoriginales et d’offrir une solide formation au management de l’innovation, des nouvelles technologies et dessystèmes d’information.Télécom École de Management développe également de nombreuses mesures sociales : fourniture d’ordinateursportables à tous les étudiants boursiers, participation au logement et au budget livres des étudiants, contributionaux repas, encouragement et soutien aux départs d’étudiants à l’étranger, développement de prêts par l’inter-médiaire de l’association des diplômés.

Des profils appréciésCréée en 1979, Télécom École de Management fait partie des meilleures écoles de commerce en France,selon les derniers palmarès et classements publiés dans la presse. Les enseignements proposés par l’écolesont en phase avec les attentes du marché : � 99 % des diplômés sont en situation d’emploi 6 mois après leur sortie de l’école.� 7 étudiants sur 10 sont embauchés avant d’obtenir leur diplôme.� La moyenne des premiers salaires est de 38 800 euros bruts par an (sources : enquête jeunes diplômés de

la Conférence des grandes écoles ; enquête TowersPerrin/L’Expansion 2009).

Les chiffres-clefs de Télécom École de Management� 17 millions d’euros de budget global� 1 000 étudiants� 87 enseignants-chercheurs, dont 70 % titulaires d’un doctorat ou d’un PhD� 1 programme grande école de niveau Master� 2 Masters of Science� 4 Mastères spécialisés� 1 Executive MBA “Leading Business, People and Innovation”� 1 doctorat en sciences de gestion� 9 langues enseignées� Activités d’Executive Education� 1 incubateur (50 entreprises et 350 emplois créés en 10 ans)� 730 logements étudiants sur le campus

Télécom École de Management : une école à la pointe de l’ouverture socialeLa grande école de management de l’Institut Télécom se veut fidèle à son statut public, ouverte à la diversité.Elle s’investit en faveur d’un accès plus égalitaire aux études supérieures.Ses coûts de scolarité qui s’élèvent à 2 500 euros par an contre 8 000 € pour les autres écoles en font uneécole bien plus accessible que les autres grandes écoles de management. En 2009, 28 % des étudiants de la nouvelle promotion sont boursiers. Ils bénéficient d’exonérations totales oupartielles de frais de scolarité et d’aides proposées par l’école. Ces aides sont notamment allouées grâce à lacréation d’un « fonds social ». Le budget « bourses » de Télécom École de Management s’élève à 350 000 eurospar an, et le fonds social dédié à ces opérations vient l’augmenter de 100 000 euros supplémentaires.Enfin, depuis la rentrée 2009, Télécom École de Management a ouvert une nouvelle filière en apprentissagedonnant accès à ses formations d’excellence : 15 étudiants se sont inscrits dans cette filière.

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Denis LAPERT, directeur de Télécom Ecole de Management

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ParisÉvry

TELECOM SudParisTELECOM Ecole de Management

TELECOM ParisTech

Rennes

Brest

Lille

ENSPSStrasbourg

Télécom Saint-Étienne

Saint-Étienne

TELECOM ParisTechEURECOMTELECOM Bretagne

NiceSophia Antipolis

TELECOM Bretagne

TELECOM Lille 1

Toulouse

L’Institut Télécom est aujourd’hui un pôle de formation d’ingénieurs, demanagers et de docteurs de référence au niveau national et reconnu auniveau international grâce à un tissu de coopérations fourni et varié.Les écoles d’ingénieurs de l’Institut Télécom forment des élèves dotés à lafois d’une culture scientifique de haut niveau orientée vers l’innovationdans le domaine des STIC et de compétences managériales. L’école demanagement (Télécom École de Management) forme des managerscapables de gérer des projets impliquant les technologies de l’informationet de la communication. Les écoles diplôment chaque année environ745 ingénieurs et environ 150 managers.Les deux filiales de l’Institut Télécom, Eurecom et Télécom Lille1,élargissent et renforcent l’offre de formation. Eurecom associe à l’InstitutTélécom des partenaires industriels et académiques majeurs pourconcevoir des formations internationales de master et d’ingénieur.Télécom Lille1, créée en partenariat avec l’université de Lille1, proposedes formations d’ingénieurs en alternance en cinq ans après lebaccalauréat, en apprentissage en trois ans, en formation continue àtemps plein en dix-huit mois et à distance en trois ans. L’Institut Télécom compte actuellement au sein de ses écoles et filialesenviron 5 500 étudiants, dont environ 3 700 ingénieurs et managers,790 doctorants, 1 030 élèves en formation de niveau master.Le niveau de qualité des enseignements dispensés au sein des écoles del’Institut Télécom vise les meilleurs standards internationaux, et reposesur le nombre et la qualité de ses enseignants-chercheurs, qui couvrentlargement tous les domaines des STIC, de l’électronique et du traitementdu signal jusqu’aux applications et aux usages. Ces derniers participent àdes projets de recherche nationaux et européens en partenariat avec desorganismes de recherche de premier rang tels que le CNRS, l’INRIA, leCEA, l’Inserm, le CNES et savent s’impliquer dans l’innovationtechnologique en collaboration avec les entreprises de pointe françaiseset internationales du domaine des STIC. Pour accompagner les anciens élèves et professionnels du secteur quidoivent s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouveaux métiers, etqui ont besoin de se former tout au long de la vie, les écoles de l’InstitutTélécom développent leur activité de formation continue, et accueillentainsi chaque année environ 3000 stagiaires. Ajoutée à la formation initialeet à la recherche, cette activité permet de compléter la réponse del’Institut aux attentes des entreprises et de la société.Ce chapitre présente l’activité de chacune des écoles de l’Institut Télécomdans le domaine de la formation.

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La formation initiale et continue

L’international dans les écolesLes écoles de l’Institut Télécom apportentà leurs étudiants une ouverture à l’inter-national au travers : � d’une forte présence d’étrangers re-

présentant plus de 35  % de l’effectiftotal des écoles,

� de séjours à l’étranger dont ceux deplus de six mois sont suivis par 66 %des élèves ingénieurs,

� des cours dispensés en anglais et descours de langues.

À Télécom ParisTech trois programmesde recrutement sont coordonnés dansParisTech pour les admissions sur titresde jeunes en Russie, au Brésil et enChine. Des étudiants chinois, russes etbrésiliens ont ainsi été intégrés en 2009.Une personne représente TélécomParisTech dans chaque jury. Les jurys re-présentant l’ensemble des écoles deParisTech font passer un même examendans chaque pays et des entretiens surplace dans les universités partenaires deces pays. Ces candidats internationaux sont d’unetrès grande qualité. Ils ont totalisé, avecquatre étudiants venant d’universités par-tenaires au Liban, 11 bourses d’excel-lence Eiffel (octroyées par le ministèredes Affaires étrangères).À Télécom Bretagne la rentrée 2009-2010, 612 élèves étrangers7, provenantde 53 pays, étaient inscrits dans les diversprogrammes de Télécom Bretagne. Ilsreprésentent environ 50 % de l’effectif to-tal des élèves. Hors formations délocali-sées, le pourcentage d’élèves étrangersatteint 48 %.En 2008-2009, l’école a enregistré 218séjours à l’étranger, dont 99 de moins detrois mois. Le total des mois passés àl’étranger est de 877 et la durée moyennedes séjours effectués en 2008-2009(toutes promotions confondues) est de :� 4 mois, si l’on tient compte du séjour

linguistique de deux semaines effectuépar les élèves ingénieurs spécialisés ;

� 5,8 mois, si l’on ne tient pas comptede ce séjour linguistique.

La durée moyenne des séjours effectuéspar les élèves français diplômés en 2009a été de 7 mois (6,5 pour la promo 2008).La durée moyenne des séjours effectuéspar les élèves français et étrangers di-plômés en 2009 a été de 7,1 mois.67 % des élèves ingénieurs (FIG) françaisdiplômés 2009 ont passé un semestre ouplus à l’étranger (contre 63 % de la pro-motion 2008).122 élèves ont pu bénéficier d’une boursede mobilité provenant de l’Europe(bourses Erasmus, études ou stages), de

la région Bretagne (bourses Ulysse), dudépartement du Finistère (boursesHorizons), de Brest métropole océane,ainsi que d’autres collectivités territo-riales, pour un montant de 129  695 €.L’École a également accordé des aidesaux transports, sous certaines conditions,et des aides complémentaires aux élèvesboursiers pour un montant de 2 520 €.Sept nouveaux accords de partenariatcouvrant l’Europe, l’Amérique Centrale,l’Asie et l’Océanie ont été entérinés :� Université de Twente, Enschede, Pays-

Bas ;� Università degli Studi di Genova, Gênes,

Italie ;� Universidad d’Alicante, Alicante,

Espagne ;� Mircea cel Batran Naval Academy,

Contanza, Roumanie ;� Instituto Tecnológico de Costa Rica

(TEC/ITCR), Cartago, Costa-Rica ;� Chulalongkorn University, Bangkok,

Thaïlande ;� Massey University, Palmerton North,

Nouvelle-Zélande.L’international à Télécom SudParis re-présentait en 2009 :� 87 accords de collaboration avec des

universités partenaires réparties surl’ensemble des continents.

� 60 étudiants partis en échanges aca-démiques lors de leur deuxième outroisième année.

� 63 étudiants internationaux accueillissur le campus de l’école dans le cadred’accords de double diplôme (9 étu-diants), d’échanges académiques(47 étudiants) ou de stages (7 étu-diants).

� 53 étudiants internationaux inscrits enMaster of Science.

� 9 étudiants de nationalité étrangèreinscrits en mastères spécialisés

� 12 étudiants internationaux participantau module « designing games » lorsde la Summer School 2009.

Télécom SudParis poursuit parallèlementson développement international. L’écolea ainsi initié quatre nouveaux accords dedouble diplôme pour renforcer leséchanges interculturels au sein de sesdifférentes formations : ingénieur etMasters of Science notamment. � Avec l’université de Xidian (Chine) : les

étudiants du Master of Engineering se-ront accueillis au sein des pro-grammes Master of Science deTélécom SudParis.

� Avec l’École nationale des sciences del’informatique (Tunisie) : l’échanged’étudiants en formation « ingénieur »est désormais possible entre les deuxétablissements. Les étudiants satisfai-sant les conditions académiques se

verront attribuer les deux diplômesconjointement.

� Avec l’université Federal do Ceará(Fortaleza, Brésil) : dans le cadre duprogramme « BRAFITEC » (ouProgramme de coopération franco-brésilienne dans le domaine de la for-mation des ingénieurs - ConventionCAPES – CDEFI), un accord de parte-nariat a été signé et inclut les échangesacadémiques, les opportunités de dou-ble diplôme, et les collaborations dansle domaine de la recherche.

� De même, avec l’université SimonBolivar (Caracas, Vénézuéla) une coo-pération académique et scientifique aété initiée.

Sur le plan académique, 2009 a permisl’ouverture d’un nouveau Master ofScience dans le domaine du développe-ment de logiciels intitulé « SoftwareEngineering and Ambient Intelligence ». Télécom École de Management a signétrois nouveaux accords de partenariats,permettant aux étudiants de l’école d’ob-tenir un double diplôme avec les univer-sités suivantes : � Bradford University School of

Management (accréditée AACSB, EQUIS et AMBA)

� University of California, Irvine (accréditée AACSB)

� Tec de Monterrey, GuadalajaraPour ses programmes Masters of Science,l’école a signé deux accords avec les uni-versités chinoises de Lanzhou Universityet Xidian University, permettant aux étu-diants de ces deux institutions d’obteniren plus le diplôme de Télécom École deManagement.En 2009, l’école a signé de nouveaux ac-cords d’échanges avec les universités de :� Universidade de Sao Paulo (Brésil)� Federal University of Cearà (Brésil)� Pecsi Tumomanyegyetem (Hongrie)� University of Széchenyi Istvan (Hongrie)� Universitatea « Alexandru Ioan Cuza »

(Iasi, Roumanie)� Université de Turin (Italie)� Urals State Gorky University

(Ekaterinburn, Russie)Elle dispose dorénavant de 82 accordsd’échange, de partenariats ou de doublediplôme avec des universités étrangères.En 2009, Télécom École de Managementa permis à 149 de ses étudiants de faireun séjour académique à l’étranger. Ellea accueilli en retour 34 étudiants d’uni-versités partenaires  : 4 étudiants del’école ont obtenu un double diplôme,11 étudiants d’universités partenairesont reçu celui de Télécom École deManagement.Enfin, la Summer School 2009 a reçu57 participants venus de trois continents.

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7 élèves-ingénieurs, auditeurs libres, mastères (y compris mastères délocalisés), MSc, masters recherche et doctorants.

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Formation d’ingénieur L’ingénieur est un acteur éminent de la société actuelle : sa responsabilité n’en est que plusgrande, sa vie plus passionnante.Les ingénieurs formés dans les écoles de l’Institut Télécom, par leur polyvalence, par l’étenduede leurs connaissances générales, par leur maîtrise des techniques, par leur ouverture à l’in-ternational et par leur expérience de l’entreprise sont les mieux armés pour contribuer auxgrands projets technologiques de demain.La qualité de cette formation est reconnue notamment via les classements nationaux danslesquels Télécom ParisTech s’est maintenue à la 3e place dans les trois filières principales duconcours commun.En 2009, 2 580 ingénieurs ont été formés au sein de l’Institut Télécom et 745 d’entre eux ontété diplômés.L’ouverture sociale de ces formations est une préoccupation constante des écoles de l’InstitutTélécom. Ainsi, plus de 20 % des élèves bénéficient d’une bourse sociale, Télécom Bretagnedispense une formation d’ingénieur par apprentissage, des admissions sur titre permettentaux étudiants des universités d’intégrer les écoles de l’Institut Télécom. Une voie par appren-tissage a également ouvert à Télécom École de Management et, bientôt, à Télécom ParisTech.Les écoles de l’Institut Télécom disposent d’une autonomie pédagogique et leurs cursus d’in-génieur en trois ans sont organisés différemment suivant les écoles permettant à chaqueélève, au-delà d’un socle commun, de construire un parcours personnel orienté vers la re-cherche ou vers l’ingénierie, avec un profil d’expert ou de généraliste.

Spécificité de la formation de Télécom ParisTechTélécom ParisTech maintient son système original basé sur la pédagogie du libre choix poursa formation d’ingénieur. Après une année de tronc commun à Paris, l’élève-ingénieur composeson parcours des deuxième et troisième années à partir d’un catalogue d’une centaine demodules. Ceci en fonction de son projet professionnel et de ses affinités. Plus de quaranteparcours thématiques diversifiés sont proposés à titre d’exemple.D’autre part, l’élève-ingénieur choisit de poursuivre ses deuxième et troisième années à Paris(sur le site Télécom ParisTech) ou à Sophia Antipolis (sur le site Eurecom). Ces deux cursussont associés à des choix différents de spécialités et de langue.La troisième année est aménagée de façon à permettre à l’élève de suivre un éventuel cursuscomplémentaire (masters recherche cohabilités), un cursus de substitution (études à l’étranger)ou spécifique (mastères spécialisés). L’élève de troisième année peut ainsi suivre le mastèrespécialisé « Management des nouvelles technologies » avec HEC, un cursus « STIC et santé »ou « télécommunications spatiales » en partenariat avec Télécom Bretagne.Les relations avec les entreprises ont été renforcées auprès des élèves-ingénieurs tout lelong du cursus ; outre la présentation du monde de l’entreprise dans les enseignements, lesprésentations, tables rondes, et rencontres se sont multipliées en 2009 avec le soutien desassociations des anciens élèves.Les ingénieurs-élèves du Corps des Télécommunications sont devenus en 2009 des ingé-nieurs-élèves du Corps des Mines ; leur formation, d’une durée de trois ans est dorénavantcoproduite par Télécom ParisTech et Mines ParisTech.

La formation d’ingénieur -un parcours pédagogiqueindividualisé

ADMISSIONS DES ÉLÈVES-INGÉNIEURSLa rentrée 2009 voit le rétablissement de l’effectif des élèves ingénieurs (en baisse cesdernières années), la progression continue d’élèves étrangers à l’école et des séjours d’étudesà l’étranger des élèves français et l’augmentation du nombre de polytechniciens. � 122 nouveaux élèves issus de prépas ont été intégrés en première année ingénieur Télécom

ParisTech (pour 110 l’an dernier), se répartissant respectivement en 94 élèves sur Paris et28 élèves sur Sophia Antipolis.

� 17 étudiants licenciés des universités françaises ont été admis sur titres en 1re année.� 59 étudiants issus des M1 ont été admis sur titres en deuxième année ingénieur (12 des

universités françaises et 45 issus d’universités étrangères, dont 25 par les programmesParisTech)

� 26 polytechniciens (en forte hausse), et 40 élèves étrangers.� 24 auditeurs (20 ingénieurs-élèves du corps des Mines, 2 normaliens et 2 élèves diplômés

de Mines ParisTech et Télécom ParisTech respectivement).

NOUVEAUTÉS 2009Un processus mutualisé de candidature pour les étudiants universitaires a été mis en placepour la première fois en janvier 2009, en collaboration avec les huit écoles du concours com-mun Mines Ponts  : École des ponts ParisTech, SUPAERO-ISAE, Ensta ParisTech, TélécomParisTech, Mines ParisTech, Mines de Saint-Étienne, Mines de Nancy, Télécom Bretagne. Ceprocessus inclut notamment la création d’un portail internet, guichet unique de candidature àces huit écoles.Une filière M2 a été ouverte : la convention signée entre l’université Paris VI et TélécomParisTech a ouvert l’admission sur titre aux étudiants de fin de Master 2 de certaines spécialitésdes masters Informatique, Sciences de l’ingénieur, Mathématiques et applications.Dans le cadre de sa stratégie d’école, Télécom ParisTech a conduit un plan d’action pourfaire évoluer sa formation d’ingénieur. La réflexion initiée par le professeur Michel Riguidelpuis continuée courant 2009 par Jean-Pierre Achouche (alumni) avec un groupe de travaildédié, a inclus des phases de concertation avec enseignants, partenaires et élèves, des visitesde benchmark à l’international (Europe, États-Unis) et une réflexion élargie auprès d’expertsacadémiques et industriels, sur le métier d’ingénieur STIC. Trois séminaires d’experts ont été organisés à l’école : en informatique, avec Jeannette Wing,Gérard Berry, Joseph Sifakis, François Bourdoncle, Serge Abiteboul, réunissant donc, outreun prix du meilleur ingénieur français et un prix Turing, des représentants de la NSF, del’Académie des sciences, du Collège de France, de l’Académie des technologies ; autour dessciences économiques et sociales avec Hal Varian, Chief Economist chez Google et professeurà l’université de Berkeley, Jacques Cremer, directeur de recherche CNRS et à Toulouse Schoolof Economics, Richard Harper, Principal Researcher à Microsoft Research à Cambridge,Christophe Midler, directeur du centre de recherche en gestion à l’École polytechnique, etBruno Latour, directeur adjoint de Sciences Po Paris ;  sur les mathématiques et la physique,avec  Jean Ponce, professeur spécialiste de vision artificielle à l’École normale supérieure deParis, César Douady, électronicien, responsable technique d’une start-up en traitementd’image, Emmanuel Rosencher, ancien élève de l’école, directeur scientifique de l’Onera pourla branche physique, Nicole El Karoui, professeur de mathématiques financières à l’UPMC,Yves Meyer, mathématicien, membre de l’Académie des sciences, des extraits sont en ligne(www.telecom-paristech.fr/enseignement/formation-ingenieurs/connaissances-ingenieur-stic.html). Les travaux se poursuivront en 2010 pour aboutir à la réforme et à sa mise enœuvre dès la rentrée scolaire 2010.Dans le cadre de sa stratégie d’école, Télécom ParisTech a élaboré un projet de filière en ap-prentissage pour son diplôme d’ingénieur. Après deux ans d’instruction et de nombreusesautorisations, toutes indispensables, le projet approuvé par le comité enseignement et leconseil école a obtenu l’habilitation de la CTI. L’école ouvrira à la rentrée 2010, une filière deformation par apprentissage recrutant sur un nouveau vivier et aboutissant à l’attribution dutitre d’ingénieur diplômé de Télécom ParisTech. Cette formation sera portée par le centre deformation en apprentissage de l’université Paris VI, elle-même antenne du CFA de la chambrede commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/ Yvelines (CCIV).

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Spécificité de la formation de Télécom BretagneLa formation d’ingénieurs accueille des élèves en formation initiale ou en apprentissage.

FILIÈRE DE FORMATION INITIALELa réforme du premier semestre de formation est mise en œuvre depuis septembre 2009 etstructure l’enseignement autour de quatre thèmes pluridisciplinaires :� le socle fondamental ;� l’introduction aux sciences et technologies de l’information et de la communication ;� l’ingénieur dans la société ;� les outils de l’ingénieur et la méthodologie de l’ingénieur.Conséquence de cette réforme, les programmes des trois semestres suivants sont revus pro-gressivement dans les différents domaines de la formation.

FILIÈRE SPÉCIALISÉE EN APPRENTISSAGETélécom Bretagne propose une formation d’ingénieurs, spécialisés en informatique, réseauxet télécommunications, en partenariat avec l’ITII Bretagne (Institut des techniques d’ingénieurde l’industrie de Bretagne). Cette formation se déroule sur trois ans, en alternance équilibréeentre l’école et l’entreprise. Dotés de solides compétences techniques et managériales, les ingénieurs issus de cette for-mation sont en phase avec les besoins des entreprises et opérationnels dès leur premièreembauche. Le recrutement des 42 élèves de la promotion se fait principalement sur DUT etplus exceptionnellement sur BTS.La réforme de la FIP, formation d’ingénieur en partenariat avec les entreprises, consiste prio-ritairement à organiser l’enseignement en six semestres et à évaluer les connaissances etles compétences par crédits. Elle est mise en œuvre auprès des élèves de première année àpartir de septembre 2009 et touchera les élèves de deuxième année en 2010 et de troisièmeannée en 2011.De plus, une formation en espagnol est ouverte en troisième année pour les 16 étudiants vo-lontaires qui ont déjà validé le niveau requis en anglais.Par ailleurs, cinq élèves de troisième année effectuent leur cinquième semestre à l’étranger.

EFFECTIF DES ÉLÈVES-INGÉNIEURS

Ingénieurs Élèves Auditeurs Totalgénéralistes réguliers libres

1re année 158 0 158

2e année 192 4 196

3e année 172 11 183

Jeunes ingénieurs 90 0 90

Prolongation de scolarité 41 0 41

Total 653 15 668

L’effectif d’élèves ingénieurs en formation généraliste à Télécom Bretagne

L’effectif d’élèves ingénieurs en formation par apprentissage à Télécom Bretagne

Ingénieurs Élèves Auditeurs Totalen apprentissage réguliers libres

1re année 42 0 42

2e année 41 0 41

3e année 38 0 38

Total 121 0 121

NOUVEAUTÉS 2009Après la reconnaissance internationale de la pédagogie mise en œuvre à Télécom Bretagnepar son intégration au CDIO8 comme membre-collaborateur, l’action de l’école se concrétisepar l’animation avec l’ETSIT de Barcelone du groupe « Europe continentale » du CDIO ; les dif-férents partenaires de ce groupe (Espagnols, Portugais, Belges et Néerlandais) se sont re-trouvés lors d’une visite de l’université de Delft (Pays-Bas) ; les échanges ont porté sur lesprojets et les espaces-projets pour les étudiants, l’interculturel et la formation à distance.Un espace de formation Moodle utilisé pour l’accès aux cours en ligne s’ouvre désormais surle web. Après une phase de mise en ligne des contenus en intranet qui permet aujourd’huiaux élèves d’accéder aux supports pédagogiques (95 % des supports de 1A et 2A sont en lignedans les deux formations d’ingénieurs), certains cours sont maintenant publiés sur le web :http://formations.telecom-bretagne.eu/fad/Dans l’optique d’une participation à l’initiative «  Open Course Ware  » du MIT, la licenceproposée aux enseignants est « Creative Commons by sa nc », c’est-à-dire sans réutilisationcommerciale, en identifiant l’auteur et avec propagation de la licence dans les œuvres déri-vées.

Spécificité de la formation de Télécom SudParisLa formation d’ingénieur dispensée à Télécom SudParis est pluridisciplinaire et interculturelle.Outre le vaste éventail disciplinaire en sciences de l’ingénieur, les étudiants reçoivent descours en management en collaboration avec Télécom École de Management (située sur lemême campus). Ils sont formés à la conduite de projets et au développement de compétencesprofessionnelles ainsi qu’à l’entrepreneuriat.Le développement international de l’école se poursuit avec l’autorisation octroyée par la com-mission des titres d’ingénieurs pour la création d’une filière en Tunisie conduite dans le cadred’un partenariat de développement conjoint avec l’École supérieure des communications deTunis (Sup’Com). Cette filière sera proposée aux étudiants issus des filières MP, PC et PSIadmis sur concours à Télécom SudParis. Les étudiants de cette filière réaliseront les troispremiers semestres de leur formation (cycle de tronc commun) à Sup’Com Tunis.

ADMISSIONS DES ÉLÈVES-INGÉNIEURSLe nombre total de candidats inscrits aux concours d’accès à Télécom SudParis toutes filièresconfondues (MP, PC, PSI, PT, TSI, ATS) est en hausse (6 157) par rapport à 2008 (5 850). Lepourcentage des inscrits de la filière MP reste stable : 41 % contre 42 % l’an dernier.Le premier appel réalisé sur les mêmes bases que l’année dernière a connu un succès consi-dérable : la promotion a été au complet dès ce premier appel.Au total, 56 étudiants étrangers (soit 30 %) ont intégré Télécom SudParis en première année,soit une progression notable par rapport à l’année dernière (44, soit 24 %).Télécom SudParis a réalisé ses premiers oraux d’admission sur titre au Maroc avec le soutiende son partenaire EMSI et des diplômés.

EFFECTIF DES ÉLÈVES-INGÉNIEURS

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Élèves réguliers Auditeurs Totallibres

1re année 198 0 198

2e année 219 7 226

3e année 202 19 221

Jeunes ingénieurs 29 0 29

Prolongation de scolarité 35 0 35

Total 683 26 709

L’effectif d’élèves ingénieurs en formation généraliste à Télécom SudParis

8 CDIO - Worldwide CDIO Initiative: A Framework for the Education of Engineers

NOUVEAUTÉS 2009La refonte des contenus pédagogiques s’est poursuivie en 2009, par la création de deux nou-velles voies d’approfondissement « Géolocalisation et services associés » et « Modélisationsstatistiques et applications ».En matière d’innovations pédagogiques, 2009 est marquée par la volonté affichée par l’écolede faire appel aux Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement(TICE) dans le cadre du développement de son « campus numérique ». Des travaux pratiquesd’électronique réalisables en ligne ont ainsi été mis en place. Le développement d’une vidéo-thèque a également été initié avec l’enregistrement, d’ores et déjà, d’une vingtaine de coursaccessibles en ligne.En 2009, enseignants-chercheurs de l’école et experts professionnels (industrie, société civile,diplômés) ont continué à collaborer étroitement dans le cadre de conseils de domaine ou decomités de parrainage de voies d’approfondissement programmés sur l’année. Ces échangesont permis de faire évoluer les contenus des programmes pédagogiques vers les savoirs etcompétences dont l’industrie a besoin.L’accueil et le suivi des étudiants ont également été améliorés en 2009 avec la création d’unservice unique dit « vie scolaire » en charge, entre autres, de la gestion administrative de l’ad-mission, de la scolarité et du social des étudiants. Regroupé géographiquement en un seullieu, il participe également à la simplification des démarches administratives pour les étu-diants.Enfin, une cellule « vie étudiante » a été mise en place sur le campus. Cette cellule, dans la-quelle l’école est représentée, apporte une vision globale de la vie étudiante sur le campus(hors scolarité), participe à sa gestion et réunit un ensemble de personnes dont les compé-tences facilitent la réalisation des projets étudiants.

Formation de managers

Télécom École de ManagementL’école de management de l’Institut Télécom forme chaque année un millier d’étudiants auxsciences de gestion, dont 871 élèves en formation dans le programme « Grande école » del’établissement, en mettant l’accent sur les technologies de l’information et de la communi-cation et leurs usages en entreprise.L’école a diplômé en 2009 148 managers issus du programme Grande école.Le cursus complet est organisé en trois ans. La première année est centrée sur les étudesinitiales en management. Les deuxième et troisième années comprennent un cycle d’étudesavancées en management (M1) et un cycle d’approfondissement (M2), avec la possibilité de seplonger dans la vie professionnelle en choisissant un an d’immersion en entreprise entre lesannées M1 et M2.Le programme Grande école est accessible sur concours au niveau bac+2, avec un largeéventail de voies d’accès afin de favoriser la diversité intellectuelle des étudiants de l’école(classes préparatoires économiques ou commerciales, classes préparatoires littéraires ouformation universitaire, voir tableau ci-dessous) ou au niveau bac+3.

2009

Classes préparatoires économiques et commerciales 56 %

Classes préparatoires scientifiques 24 %

Classes préparatoires ENS Cachan et universitaires 20 %

Filière d’origine des étudiants de première année

En 2009, Télécom École de Management a augmenté ses frais de scolarité. Ils sont dorénavantde 2 500 € par an. Elle demeure cependant l’école de commerce française dont les frais descolarité sont les plus bas. Cette augmentation n’a pas empêché l’école d’accroître la taille deses promotions, en recrutant 214 nouveaux étudiants en septembre 2009. Illustration de lapolitique d’ouverture sociale de l’école, 28 % de ces nouveaux entrants sont boursiers.Télécom École de Management a également ouvert une filière en apprentissage, pour lesdeuxième et troisième années du programme Grande école. Quinze étudiants ont déjà intégrécette filière en 2009.

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Masters of scienceLes masters of science des écoles de l’Institut Télécom s’adressent aux étudiants étrangerstitulaires d’un « Bachelor » ou d’un diplôme équivalant à quatre années d’études universitairesdans le domaine des technologies de l’information et de la communication.Ces programmes sont dédiés en priorité aux étudiants étrangers de très bon niveau. D’unedurée de trois semestres, ils comportent deux semestres académiques où les enseignementsse déroulent entièrement ou partiellement en langue anglaise, suivis d’un stage d’un semestre(22 semaines), soit dans un laboratoire de recherche, soit en industrie.Les écoles de l’Institut ont formé en 2009 213 étudiants dans ces programmes et 65 d’entreeux ont été diplômés.

Spécificités de Télécom ParisTechLe Master Télécom ParisTech mention technologies d’information comporte les sept spécialitéssuivantes :

Sur le site de Paris :� Conception des systèmes embarqués – Habilité en Juin 2009, pour la première fois et pour

4 ans � Systèmes informatiques en réseaux – Habilitation renouvelée en Février 2008 pour 2 ans ;

habilité depuis 2002. � Radio numérique – Habilité Février 2008 pour la première fois pour 2 ans.� Communications numériques – Habilité Février 2008 pour 2 ans pour la première fois.

(précédemment Électronique).

Sur le site Sophia Antipolis à Eurecom :� Communications mobiles - Habilitation renouvelée en juin 2009 pour 4 ans, habilité depuis

2005� Technologies du multimédia - Habilité en Juin 2009 pour la première fois et pour 4 ans (en

renouvellement en novembre 2009).� Sécurité informatique et des communications – Habilité en février 2008 pour 2 ans.Depuis juin 2009, l’habilitation pour les spécialités est au nom de ParisTech. La promotion en-trée en septembre 2008 ira rejoindre d’autres Masters de ParisTech pour la cérémonie de re-mise de diplômes, qui seront dorénavant signés par le président de ParisTech. Les spécialités enseignées à Sophia Antipolis sont en anglais et depuis cette année, la spécialitéRadio numérique se fait aussi en anglais à Paris.Le Master of science est accompagné de bourses dans deux programmes « Quai d’Orsay »organisés par le ministère des Affaires étrangères et européennes et les entreprises Thalèset Orange, permettant surtout de recruter dans deux nouveaux pays, la Russie et l’Inde.

Spécificités de Télécom BretagneUn nouveau master professionnel en école d’ingénieur a été accrédité par la CTI, il s’agit dumaster « Technologies de l’information et de la communication dans les systèmes de transportsintelligents ». Le master professionnel « Ingénierie des systèmes de télécommunications » aété soumis en novembre 2008. Ces nouvelles formations permettront de recruter de nouveauxcandidats étrangers en Master of science. Tous ces étudiants peuvent ensuite poursuivreleurs études par un doctorat.

Spécificités de Télécom SudParisEn 2009, les MSc de Télécom SudParis ont reçu les habilitations DNM suvantes :� ADP adossé au DNM TRIED de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines� CCN adossé au DNM MOPS délivré en cohabilitation avec l’université d’Évry, l’université

Paris 12 Val-de-Marne et l’ENSIIE� EOE adossé au DNM SCHF délivré en cohabilitation avec l’université Paris-Est Marne-la-

Vallée, l’ESIEE et le CNAM� VAR adossé au DNM RVSI délivré en cohabilitation avec l’université d’Évry, l’ENSMP et

l’ENSIIE

Par ailleurs, le MSc SAI a été habilité DNM en propre.À la rentrée 2009, Télécom SudParis a ouvert un nouveau programme de Master of scienceintitulé « Software engineering and Ambient Intelligence » qui a accueilli cinq étudiants dèsson ouverture.

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Spécificités de Télécom École de ManagementEn 2009, Télécom École de Management a lancé un nouveau Master of science « Informationand Communication Technologies Business Management  », formant des managers et desanalystes dans les secteurs des télécoms, des médias, de la fourniture de contenus. Ce pro-gramme vient compléter l’offre de formations de troisième cycle enseignées en anglais del’école, qui disposait déjà d’un premier Master of science, intitulé International Management.

Mastères spécialisésLes Mastères spécialisés (MS) des écoles de l’Institut Télécom sont des formations accréditéespar la Conférence des grandes écoles. Ils apportent un complément original de formationdans un domaine spécifique, susceptible d’élargir les perspectives de carrière de jeunes di-plômés ou de cadres d’entreprise expérimentés.Les écoles de l’Institut Télécom ont formé en 2009 735 étudiants dans ces programmes et di-plômé 307 élèves.Ils sont composés d’enseignements de spécialité complétés par une thèse professionnelleeffectuée dans une entreprise ou un laboratoire de recherche.Télécom ParisTech propose 14 mastères spécialisés : dix cursus à temps plein et quatre for-mations à temps partiel de type « Executive mastère spécialisé » ; ces dernières sont étaléessur 16 mois. En 2009 : l’effectif était de 431 étudiants, dont 226 admis à la rentrée 2009. Près de 200 ontété diplômés.En 2009, l’admission mastère spécialisé a connu une croissance de plus de 10 %, notammentpar l’accueil d’un plus grand nombre de jeunes diplômés.Un échange de bonnes pratiques a été réalisé au sein de Paristech, entre les responsablesdes mastères spécialisés.Le chiffre d’affaires réalisé en 2009 relatif aux mastères spécialisés a été de 1,8 M€.À Télécom Bretagne 44 élèves ont obtenu un diplôme de Mastères spécialisés en 2009 ; 37 enFrance et 7 sur les campus délocalisés. Un nouveau mastère a été proposé à la CGE sur lesénergies marines renouvelables en co-accréditation avec l’Ensieta et l’École navale.Télécom SudParis propose quatre Mastères spécialisés à temps complet : � Manager Télécom (en co-accréditation avec Télécom École de Management), � Réseaux et services, � Sécurité des Systèmes et des réseaux,� Space Communication Systems (dispensé en anglais, en partenariat avec l’ISAE, l’ENSEEIHT

et Télécom Bretagne).L’accès au Mastère spécialisé par capitalisation BADGE (label de la Conférence des grandesécoles) draine un nombre croissant de cadres et diplômés Bac +5. Ce succès s’explique parune meilleure adéquation de la formation avec la poursuite de leur activité professionnelle.En 2009, Télécom SudParis a diplômé au total 67 étudiants.Télécom École de Management propose quatre Mastères spécialisés, dont un en alternance :� Ingénierie d’affaires internationales� Manager Télécom (en co-accréditation avec Télécom SudParis)� Marketing numérique (en alternance)� Systèmes d’information pour les entreprisesCes formations totalisaient 66 étudiants en 2009.

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Domaines % des recettes % des recettes en 2009 en 2008

Réseaux et télécommunications 46 % 37 %

Informatique et S.I. 29 % 45 %

Électronique de composants 1 % 3 %

Micro-ondes 7 % 2 %

Signal, image, communication 6 % 4 %

Optique 11 % 8 %

Usage des TIC 0 % 1 %

Répartition du chiffre d’affaires par grands domaines.

Formation doctoraleLa formation doctorale de l’Institut Télécom se fait au sein des écoles doctorales en partenariatavec les universités. Les écoles délivrent leur propre diplôme de docteur ou un diplômecosigné avec l’université.159 doctorats ont été soutenus au sein de l’Institut Télécom parmi 794 doctorants formés ausein de l’établissement.Télécom ParisTech délivre son propre diplôme de doctorat, au sein de l’école doctoraleED 130, Edite de Paris, en accréditation conjointe avec l’université Paris VI. L’Edite est une école doctorale multisites et pluridisciplinaire (dans le champ des STIC), quiassocie également le CNAM9, l’IRCAM10, Télécom SudParis, Télécom École de managementet l’INRIA. En 2009, 79 thèses de doctorat ont été délivrées par Télécom ParisTech.Télécom ParisTech accompagne ses doctorants durant leur thèse et s’engage pour la qualitédu doctorat. L’Edite a fait l’expérience en 2009 de la première évaluation des thèses à mi-parcours. Cette démarche permet de s’assurer du bon déroulement de la thèse, de réajusterses objectifs et de garantir ainsi des doctorats de qualité toujours meilleure. Cette expériencetrès positive sera généralisée dès 2010.Télécom ParisTech s’engage aussi pour professionnaliser la thèse. Afin d’assurer une excel-lente insertion de ses docteurs dans le monde industriel qui les reçoit majoritairement, lescours de formation doctorale sont majoritairement orientés vers la connaissance de l’entrepriseet la préparation à leurs futurs métiers. Cet effort de professionnalisation de la thèse est conduit avec l’université Paris VI, au sein del’école doctorale Edite. Il prolonge l’effort conjoint, mené au sein de l’institut doctoral ParisTech,avec le programme Docteur pour l’entreprise.

À Télécom Bretagne, 42 doctorats ont été soutenus en 2009 dont 33 dans le cadre des codéli-vrances menées avec les trois universités bretonnes.À la rentrée 2009, Télécom Bretagne comptait dans ses laboratoires 67 nouveaux doctorantspour un effectif total de 221. À titre de comparaison, 40 nouveaux doctorants ont intégréTélécom Bretagne en 2006, puis 62 en 2007 et 64 en 2008.La majorité des doctorants sont inscrits en codélivrance selon la répartition suivante :� 29 doctorants avec l’université de Rennes 1 ;� 14 doctorants avec l’université de Bretagne Occidentale ;� 22 doctorants avec l’université de Bretagne Sud ;� 2 doctorants hors codélivrance.Parmi les nouveaux doctorants, 17 sont français, 17 asiatiques, 20 sont citoyens de pays de laRive-Sud, 9 d’Amérique latine ou du Sud, 1 d’Afrique centrale et 3 sont européens.Télécom Sud Paris est membre de plusieurs écoles doctorales de la région parisienne avecdes statuts qui diffèrent.Elle est partenaire de l’école doctorale Edite et SMPC de l’université Paris VI en s’appuyantsur le laboratoire SAMOVAR et prochainement sur ARTEMIS. Le diplôme délivré aux doctorantsinscrits dans le cadre de ces écoles doctorales est le diplôme de docteur délivré par l’écoleconjointement avec l’université.Télécom SudParis est co-accréditée, avec l’université d’Évry-Val-d’Essonne, dans l’école doc-torale Sciences & Ingénierie. Le diplôme délivré aux doctorants dans le cadre de cette écoledoctorale est le diplôme de docteur de l’école.Télécom SudParis participe depuis 2009 au Master COSY de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et dispense des cours dans le master SAR auprès de Supelec, l’ENS

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Spécialités 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Électronique et communication 21 21 19 14 18 22

Informatique et réseau 8 14 21 12 23 18

Signal et image 19 23 14 23 19 23

Économie des systèmes d’information 0 1 1 1 3 5

Total 48 59 55 50 63 68

Eurecom - - - - 16 11

L’évolution du nombre de doctorats délivrés par l’école Télécom ParisTech et la répartition pardomaines scientifiques.

9 CNAM : Conservatoire national des arts et métiers10 IRCAM : Institut de recherche et coordination acoustique/musique

Cachan et Paris 11. Deux MOU de double diplôme de Master ont été signés avec USTHK(University of Science and Technology of Hong Kong) et National Chiao Tung University (Taiwan)et permettent d’élargir les collaborations scientifiques de l’école.En 2009, l’école a accueilli 135 doctorants et 21 thèses ont été soutenues.Télécom École de management délivre le doctorat en sciences de gestion en cohabilitation avec l’université d’Évry-Val-d’Essonne. En 2009, l’école comptait 26 doctorants.Onze thèses ont été soutenues. En mai 2009, l’Agence d’évaluation de la recherche de l’ensei-gnement supérieur (AERES) a publié son rapport sur l’évaluation de la recherche menée àTélécom École de Management. Le programme doctoral y est cité pour sa qualité.En septembre 2009, Télécom École de Management a organisé pour la quatrième fois sonécole doctorale d’été en collaboration avec l’EHESS. Elle a réuni près de 30 participants sur lethème « Pratiques des images dans la société de l’information et de la connaissance ».

Formation à l’entrepreneuriatDans le cadre de la formation d’ingénieurs et de managers, les écoles de l’Institut Télécomont mis en place un dispositif de préparation et de formation à la création d’entreprises.L’objet de cette unité d’enseignement est de donner les éléments clefs de réussite d’une en-treprise, de prévenir les causes d’échec et de baliser l’ensemble des étapes conduisant ausuccès. La formation dispensée permet aux élèves de se mettre en situation et de connaître le métierde chef d’entreprise et son environnement. Elle permet au plan concret de développer unprojet d’entreprise et de mettre en œuvre les différentes fonctions de l’entreprise.À Télécom ParisTech cette formation est proposée deux fois par an. Elle complète les actionsde sensibilisation auprès des élèves de première année. Les élèves suivis individuellementdans leurs projets bénéficient de l’ensemble des ressources de l’incubateur.L’incubateur parisien de Télécom ParisTech est choisi pour devenir ParisTech Entrepreneurs,incubateur commun de l’Institut Télécom et de ParisTech. Ouvert aux écoles de l’InstitutTélécom et de ParisTech, cet incubateur est inauguré en présence de Jean-Louis Missika,adjoint au maire de Paris, chargé de l’innovation, de la recherche et des universités. Construitesur la base des succès de l’incubateur de Télécom ParisTech et soutenue par la Mairie deParis, cette structure entend devenir un véritable levier de développement pour la capitale.À Télécom Bretagne, la direction de la formation et la direction entreprises animent conjoin-tement l’organisation des formations liées à la vie professionnelle et les différentes formesde séjours en entreprises. Cela concerne plus particulièrement :� la professionnalisation des élèves  : contrats d’apprentissage et de professionnalisation,

stages de fin d’études, année de césure, formations « métiers », orientation de début decarrière et préparation à l’emploi ;

� l’élaboration, l’analyse et l’exploitation d’enquêtes sur l’insertion professionnelle ;� l’organisation du conseil des programmes, de la journée recrutement et des soutenances.En 2009, dix contrats de professionnalisation ont été signés avec des entreprises bretonnes(élèves salariés en troisième année de FIG avec une alternance limitée intégrant le stage defin d’études).Télécom École de Management et Télécom SudParis ont développé des dispositifs communsde formation à l’entrepreneuriat, par le biais du Challenge projet d’entreprendre et de l’incu-bateur du campus.En 2009, le challenge projet d’entreprendre a connu sa dixième édition. Il a rassemblé les étu-diants de deuxième année des deux écoles, soit près de 400 participants. La remise des prix aeu lieu au ministère des Finances, en présence de madame le Ministre Christine Lagarde.En 2009, quatre nouveaux entrants de l’incubateur étaient portés par des étudiants ou des di-plômés de Télécom SudParis ou de Télécom École de Management.� Multeegaming, vainqueur du Challenge 2009, est un projet porté par des étudiants de

Télécom SudParis et de Télécom École de Management.� Monextel, Milibris et Village Média, également incubées sur le campus, sont portées par

des diplômés de Télécom SudParis et/ou de Télécom École de Management.Enfin, en 2009, plus de quarante étudiants des deux écoles ont effectué soit une mission en-cadrée par un enseignant (type étude de concurrence), soit un stage (de 3 à 6 mois) dans l’unedes start-ups de l’incubateur.L’esprit d’entreprendre est aussi cultivé à travers l’implication associative des élèves deTélécom SudParis et de Télécom École de Management. Ainsi, Sprint, la Junior-Entreprise deTélécom École de Management et de Télécom SudParis est la première à obtenir la certificationISO 9001:2008. Cette norme internationale atteste la qualité de son organisation et de sesservices, la satisfaction des entreprises clientes ainsi que la bonne adéquation des prestationseffectuées à la demande.Quelques mois plus tard, la Junior-Entreprise de Télécom École de Management et de TélécomSudParis a remporté le label Communication lors du Congrès national des Junior-Entreprises.En remportant le premier prix, Sprint bénéficiera pendant un an des conseils et du mécénatdu directeur général adjoint de TBWA Corporate.

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Formation continueL’offre de formation continue des écoles de l’Institut Télécom s’adresse aux ingénieurs etcadres des entreprises privées ou publiques, des administrations nationales ou territoriales.Elle leur permet d’élargir ou de mettre à jour leurs connaissances sous la forme de stagesinter ou intra entreprises et de parcours de formation pouvant déboucher sur un diplôme. Les écoles mettent leur savoir-faire et leurs ressources à la disposition des clients pour laconstruction de leur plan de formation et la mise en place d’actions pédagogiques adaptéesau besoin : contenu, niveau, durée, méthode, lieu de réalisation.Les écoles conçoivent et réalisent des formations spécifiques allant de quelques jours à plu-sieurs semaines. Ce type d’action se décline dans tous les domaines d’expertise des écoles.L’institut Télécom est présent sur deux segments d’activité du marché de la formation continue :d’une part, les formations destinées aux entreprises pour les accompagner dans l’évolutiondes compétences de leurs personnels ; d’autre part, les formations individuelles destinéesaux professionnels en recherche de mobilité. L’offre des formations destinées aux entreprises comprend des sessions de type séminairesde veille dans les technologies de pointe  ; celles-ci peuvent être proposées sous forme desessions inter-entreprises, intra-entreprises ou sur mesure. De plus, cette offre comprenddes parcours de professionnalisation destinés à certifier la capacité du participant à exercerun nouveau métier.L’offre des formations individuelles est destinée à accompagner l’individu dans sa mobilitéprofessionnelle et dans l’évolution de sa carrière. L’offre comprend les mastères spécialisés,le Bilan d’aptitude délivré par les grandes écoles (BADGE), le parcours professionnalisantParisTech et le certificat d’études spécialisées (CES).Ces formations sont compatibles avec une activité professionnelle.La place de l’individu au sein des dispositifs de formation tout au long de la vie (FTLV) devientde plus en plus importante et va naturellement concourir à une augmentation des demandesde formation.Plusieurs facteurs expliquent cette évolution :� l’accroissement du nombre d’années travaillées avec plusieurs changements d’entreprise

et de métier ;� les évolutions récentes de la législation (Dif, loi sur la formation professionnelle du

24/11/2009) rendant le salarié de plus en plus acteur de son plan de formation ;� la reconnaissance des certifications.

Spécificités de Télécom ParisTech

L’ÉCOLE A RÉALISÉ 3,7 M€ DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN FORMATION CONTINUE ET FORMÉ PLUS DE2 000 STAGIAIRES (EN HAUSSE DE + 20 %).Le public de la formation continue de Télécom ParisTech est concentré en région parisienne(environ 80 %). Il est constitué d’utilisateurs des technologies de l’information (administrations,grandes entreprises), d’équipementiers et d’opérateurs de télécommunications.L’offre des formations destinées aux entreprises de Télécom ParisTech comprend une centainede stages réalisables en inter ou en intra entreprises dans les technologies suivantes ; � services et applications � réseau d’accès et transmission� cœur de réseau� systèmes d’information� sécurité� dispositifs et techniques de communication � signal - image - audio - multimédia� techniques de management pour l’ingénieurLes parcours de professionnalisation « métiers » sont réalisés spécifiquement à la demanded’une entreprise désirant organiser la mobilité d’un groupe de salariés vers un nouveaumétier. Ceux réalisés en 2009 ont été :� ingénieur technico-commercial � responsable service client� chef de projet intégration� expert intégration� architecte logiciel techniqueL’offre des formations individuelles représente environ 50 % du chiffre d’affaires total de l’ac-tivité formation continue de l’école. Le chiffre d’affaires des parcours de professionnalisationa connu une hausse de 30 % en 2009, celui de l’activité « l’inter-entreprise » baisse de 15 %;et celui de « l’intra-entreprise » est stable. Tandis que le CA des PP a connu une forte hausse(+ 30 %) Dans l’offre des formations individuelles Télécom ParisTech propose quatorze programmesde mastères spécialisés, dont dix à temps plein et quatre à temps partiel.

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Parmi ces quatorze mastères spécialisés, six sont réalisés en partenariat paritaire : troisavec l’ESSEC, un avec HEC, un avec l’INA11 et un avec Orange (Campus ITN).Les dix mastères spécialisés à temps plein se déroulent sur 12 mois. Sept d’entre eux s’ap-puient sur les enseignements de la formation initiale. Les autres sont élaborés exclusivementsur des modules spécifiques. Les quatre Executive Mastères spécialisés s’étalent à temps partiel sur des périodes com-prises entre 16 à 18 mois (incluant une période de stage de quatre à six mois) et sont réalisésà partir de modules entièrement spécifiques. Ils accueillent des professionnels et des jeunesen continuation de formation. La scolarité de ces mastères alterne les périodes de cours àl’École et l’activité en entreprise :� Executive mastère spécialisé « Réseaux » offre deux options après le suivi d’un tronc com-

mun : « conception des réseaux » et « sécurité des réseaux » ;� Executive mastère spécialisé « Management des systèmes d’information répartis » peut

être suivi dans le cadre d’un contrat d’apprentissage (CFA). Il est, en outre, un diplôme deniveau 1 homologué par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP)et figure, à ce titre, au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

� Executive Mastère spécialisé « Architecte télécom orienté multiservices » est réalisé enpartenariat avec Orange, qui assure environ un tiers des enseignements.

� Executive mastère spécialisé « Ingénierie des affaires en systèmes d’information et en té-lécom » est réalisé en partenariat paritaire avec l’ESSEC.

À ces formations diplômantes s’ajoutent les formations qualifiantes dans les domaines dumanagement des systèmes d’information, des réseaux de télécommunications, de l’ingénierietechnico-commerciale : � quatre BADGES ;� un parcours de professionnalisation du Pres ParisTech, construit à la demande à partir des

modules du catalogue et selon le projet professionnel du candidat.� un Certificat d’études spécialisées en lean managementÀ noter : 72 salariés d’Orange ont reçu en 2009 le Certificat d’études spécialisées (CES) deTélécom ParisTech dans 3 spécialités : ingénieur technico-commercial, ingénieur conceptionde solutions, responsable service clientEn 2009, le nouveau CES en lean management a été développé en partenariat avec l’institutLean France. Deux nouveaux parcours de professionnalisation ont été créés : « expert intégration  » et« chef de projet intégration ».Le BADGE « Régulation des télécommunications » a été réalisé en 2009 en partenariat avecl’ART du Cameroun.Le cycle de séminaires annuels coorganisé avec Télécom ParisTech Alumni s’est poursuivi en2009 sur le thème « Nouvelles fréquences, nouveaux services, nouveaux acteurs » : 120 pro-fessionnels ont assisté aux débats, restitués sur notre site web.

Spécificités de Télécom BretagneAprès quatre années de croissance (+ 35 % au total en chiffres d’affaires), l’année 2009 estmarquée par un recul des recettes de l’ordre de 18 %. Le chiffre d’affaires 2009 s’établit à792 K€.L’année 2009 est marquée par une chute de 50 % de l’activité intra-entreprise qui s’établit à492 K€ en 2009.Plusieurs facteurs ont provoqué cette chute brutale :� la forte diminution du volume des formations techniques au sein des principaux clients de

Télécom Bretagne ;� la baisse générale des dépenses de formation en raison des restrictions budgétaires dans

les grands groupes ;� le report de nombreux projets de formation en 2010 ;� la non prise en charge des formations courtes par les OPCA depuis octobre 2009, en raison

de problèmes budgétaires.L’activité interentreprise a, quant à elle, très légèrement augmenté en 2009 pour représenter300 K€.La formation continue de Télécom Bretagne fait progressivement évoluer son offre en proposantdes produits répondant mieux aux attentes des professionnels.Ainsi, Télécom Bretagne vient de lancer, en partenariat avec le Fafiec, une formation débou-chant sur un certificat d’Architecture technique des systèmes d’information.À l’issue de son parcours de formation et après validation par un jury, le candidat obtient unCQP (Certificat de qualification professionnelle) reconnu par sa branche professionnelle.

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11 INA : Institut national de l’audiovisuel

Spécificités du site d’ÉvryEn 2009, les programmes de formation continue de Télécom SudParis et Télécom École deManagement se sont appuyés sur l’offre globale de compétences définie en 2008. Ainsi, l’offreintra entreprise s’est tournée sur des offres qualifiantes « métiers » directement issues descompétences techniques des départements d’enseignement recherche ou des programmesde formation CES et BADGE existants ou nouvellement bâtis.Ainsi, se sont déroulées en 2009 :� Des certifications techniques IP pour le réseau des partenaires d’un grand opérateur de té-

lécommunications.� Des certifications « métiers » en co-accréditation par les deux écoles pour les CES/BADGE

certifiants en Architecte technique SI – infrastructure et architecte systèmes d’information.Des formations orientées vers le management et marketing se sont déroulées en réponse àdes appels d’offres pour des entreprises en création et pour des dirigeants de PME/PMI. LeKnowledge Management et l’innovation sont aussi des nouvelles formations effectuées encette année 2009.Par ailleurs, l’utilisation du e-learning est renforcée dans l’ensemble des projets pour notam-ment permettre un suivi des participants à distance.En dehors du besoin de certifications techniques qui se sont déroulées en stages courts, maisavec un principe de certification et des validations de compétences, en amont et en aval de laformation, l’année 2009 confirme une demande de formation métier certifiantes, et une dimi-nution des stages courts plus généralistes.Le chiffre d’affaires consolidé pour les deux écoles en 2009 est de 176,18 K€ dont plus de100 K€ pour les stages techniques certifiants et de 232,680 K€ pour les formations (hors MS),soit un CA total de 408,86 K€ (hors MS et international)L’offre des certificats d’enseignement spécialisés (CES) et BADGE amorcée en fin d’année2009 sera donc confirmée en 2010  : l’offre qualifiante des CES de Télécom SudParis a étéétoffée sur les programmes existants :CES en Réseaux et Services Télécoms (BADGE) est un cursus inter entreprise mis à niveau etétoffé, pour intégrer les nouvelles donnes techniques et donner une vision transverse.Le CES en sécurité des systèmes et des réseaux  (BADGE) est un cursus inter entreprisevisant des métiers de consultance et d’expertise sécurité, ce programme vise la gouvernancede la sécurité sur l’ensemble des aspects techniques, méthodologiques, organisationnels etréglementaires.D’autres cursus en 2009 ont été mis en œuvre et seront proposés en 2010  : CES BADGEArchitecte Technique SI et Architecte SI, CES meaddlewear, CES logiciel embarqués.Le CES BADGE architecte technique SI et architecte SI sont des cursus spécifiques développéspour une grande société de services et réalisés en partenariat avec Télécom SudParis etTélécom École de Management. La formation est la dernière née de parcours « métiers ». Lescontenus de ce cursus ont vocation à enrichir les compétences des architectes techniques duSI et architectes SI. Sa mise en place a permis de fournir une définition claire du métier d’ar-chitecte et de l’intégrer au référentiel métier du Syntec Informatique. Trois promotions dumétier d’architecte technique et une promotion d’architecte système d’information ont étéengagées en 2009 et près de 40 architectes dans les domaines du système d’information ontété formés.Les activités intra-entreprises confirment la demande de formations autour de cursus courtsrelevant de l’expertise technique et des nouvelles technologies. Des formations autour descœurs de réseau, la LTE ainsi que les technologies IP, le système d’information (SI), le pilotagede projets. À ces fins, des ateliers technologiques ont été créés, en stage de deux jours per-mettant aux apprenants de travailler sur les plateformes de l’école.L’activité inter-entreprises est uniquement axée sur les formations BADGE et orientée autourdes grandes thématiques d’enseignement de Télécom SudParis ; certains programmes quiproposent des formations transverses sont coaccrédités par les deux écoles. L’objectif est derépondre aux besoins très spécifiques des clients et de se concentrer sur des programmescertifiants orientés métiers et qualifiants.L’activité de formation continue à l’international entame un nouveau développement, notam-ment dans les pays du bassin méditerranéen, où la demande est particulièrement forte de lapart des entreprises et des organismes de formation en management des systèmes d’infor-mation.

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La validation des acquis de l’expérience La validation de l’expérience se développe dans nos écoles, la procédure étant désormaisbien initiée, voire même bien rodée, dans trois de nos écoles d’ingénieurs : Télécom Bretagne,Télécom ParisTech, Télécom Lille1. Des échanges entre les équipes VAE des écoles ont permis d’améliorer les documents et laprocédure. L’information VAE sur les sites web des écoles a été restructurée pour gagner enclarté. Un bilan global sera réalisé par l’Institut en 2010 pour si nécessaire compléter cesmodifications. Ces collaborations entre les écoles permettent aussi de faciliter l’orientationdes candidats entre les différents diplômes et un échange de bonnes pratiques. Une réunionen physique est organisée chaque année par l’Institut. Deux validations ont été obtenues pour le diplôme d’ingénieur spécialisé en informatique ré-seaux et télécommunications de Télécom Bretagne : une dès le premier jury, l’autre suite àprescription. Une validation partielle a été attribuée pour le diplôme de Télécom ParisTech.La prescription va se dérouler durant l’année 2010. Quatre validations suite à prescriptions ont été obtenues en 2009 pour le diplôme d’ingénieurde Télécom Lille1.Cinq candidats à Télécom Lille1, un à Télécom Paris et un à Télécom Bretagne sont actuelle-ment (2010) en cours de constitution de leur dossier VAE après que leur demande ait été dé-clarée recevable. Pour ces candidats l’avis des commissions de faisabilité réunies en 2009 aété favorable. Concernant d’autres candidats, trois avis défavorables ont été donnés par Télécom Lille1, unavis défavorable par la commission de faisabilité de Télécom ParisTech, et un autre par cellede Télécom Bretagne.Un nombre important de demandes d’informations ont été adressées en 2009 aux responsablesVAE de nos écoles : 7 demandes à Télécom SudParis, 16 à Télécom ParisTech, 20 à TélécomBretagne, 30 à Télécom Lille1.Parmi ces candidatures potentielles, un certain nombre sont en lien direct avec les diplômesde nos écoles  : 6 à Télécom Bretagne, 6 à Télécom Lille1, 3 à Télécom ParisTech, et 3 àTélécom SudParis. Certaines pourraient faire l’objet d’une demande officielle.Toutefois lemontage du financement de la procédure VAE étant assez lourd voire difficile, un certainnombre de candidats peuvent être amenés à décaler leur projet dans le temps. Par ailleurs, ilest à noter que cette année Télécom Lille1 n’a pas eu, contrairement aux années précédentes,de demandes de validation « collectives » de la part d’entreprises.Des rapprochements avec les universités et d’autres écoles ont été initialisés pour développerdes actions de formation pour les membres de jurys et les accompagnateurs.

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La recherche

Au cœur de la recherche en STICNous vivons une époque charnière : explosion des connaissances, émergence denouveaux acteurs mondiaux comme la Chine et l’Inde, restructuration desentreprises, dans leur organisation, leur mode de création et de relations avec leursclients, évolution forte du lien et des réseaux sociaux. Recherche et innovation sontau cœur de ce mouvement. Dans la société numérique mondialisée, mais contrastée qui émerge, lesconnaissances et leurs échanges sont la matière première et le moteur scientifique,technique, sociologique, économique, écologique, éthique de toutes les activités.Ces connaissances sont produites par les chercheurs, mais aussi aujourd’hui parles « amateurs » et, au sens large, par les utilisateurs eux-mêmes.L’Institut Télécom est placé au cœur de la dynamique de la société numérique. Lesgrands défis sont de plusieurs ordres : assurer l’ubiquité de la communication, lavirtualisation du calcul, des communications et du stockage, donner les capacitésde recherche et d’accès et assurer la capacité d’usage pour tous, et ce, avec desmodèles économiques, écologiques et sociaux acceptables ; telles sont les grandesorientations des recherches pour les laboratoires de l’Institut Télécom, de sesécoles propres, filiales ou associées. La réponse aux besoins sociétaux s’effectue par la production de connaissancesscientifiques et techniques nouvelles, mais aussi par leur contribution àl’innovation. L’Institut Télécom depuis 2006 s’investit pleinement dans l’écosystèmede l’innovation au travers de ses relations conjointes avec grandes entreprises etPME et de la création de start-ups, 60 en 2009, mais aussi de la préparation d’unfonds de financement de ces start-ups. Acteur d’une dynamique en accélération de partenariats à toutes échelles, Saclay,ParisTech, rapprochement Mines Telecom, Pres et grand emprunt, l’InstitutTélécom aura vécu en 2009 une année particulièrement riche avec beaucoupd’investissements et de résultats : membre fondateur de l’ICT Labs, un des 3 KICsélectionnés au niveau européen par l’EIT, associé au RTRA Digiteo, membrefondateur d’Allistene, l’Institut Télécom se montre stratège et actif.

Francis JutandDirecteur scientifique de l’Institut Télécom

Dix domaines et faitsmarquants pour larecherche et l’innovation

Projets de recherchecompétitifsLe nombre de projets de recherche liésaux agences (européennes, françaises)et aux pôles de compétitivité a augmentéen 2009 de 30  % par rapport à 2008,grâce notamment aux performances ex-ceptionnelles d’Eurecom dans les projetseuropéens de Télécom Bretagne pour lesgrandes plateformes et des autres écolespour l’ensemble des projets.

Les chercheurs 35 nouveaux enseignants-chercheurs ontété recrutés en 2009.Claude Berrou, professeur à TélécomBretagne et inventeur des turbocodes,est entré dans le cercle des highly citedresearchers, c’est à dire les chercheursles plus cités au monde, dans la disci-pline Computer Science.Aslan Tchamkerten, maître de confé-rences à Télécom ParisTech s’est vu at-tribuer une chaire d’excellence junior parl’ANR. Andrea Lanzi maître de conférences àEurecom a reçu un Best Paper Award àla très sélective IEEE on Security andPrivacy Conference.

RayonnementEn 2009, l’Institut Télécom a progressédans son rayonnement au niveau natio-nal et international. Les points saillantsen sont :� la sélection par l’European Institute of

Technology (EIT) de trois communau-tés de l’innovation et de la connais-sance (KIC), dont une en STIC appelléeICT Labs et dont l’Institut Télécom estmembre fondateur aux côtés del’Inria ;

� l’entrée comme membre fondateur del’Institut Télécom dans l’allianceAllistene rassemblant les grands opé-rateurs nationaux de la recherche enSTIC ;

� l’entrée de l’Institut Télécom dans unpremier temps comme membre asso-cié, dans le RTRA12 Digiteo, en chargede la coordination des STIC sur le pla-teau de Saclay ;

� la finalisation d’un accord de partena-riat avec l’Inrets pour signature offi-cielle en janvier 2010.

Décembre 2009Au terme d’une compétition intense, le projet« EIT ICT Labs » est sélectionné par l’EIT, l’ins-titut européen d’innovation et de technologie.Structurée pour construire « la future sociétéde l’information et de la communication »,cette Communauté de la Connaissance et del’Innovation (CCI en français, KIC en anglais)est un atout considérable pour la relance del’innovation en France et en Europe en s’ap-puyant sur une éducation supérieure rénovéeet une recherche d’excellence.

Les laboratoires communs L’année 2009 a vu la création ou l’exten-sion de six laboratoires communs : � Le Laboratoire sur l’ubiquité des mé-

dias avec Alcatel Lucent Bell Labs etles équipes de Télécom SudParis etTélécom ParisTech

� Whist avec Orange et les équipes deTélécom Bretagne et TélécomParisTech

� L’Institut de la Mobilité durable entreRenault et les équipes de TélécomParisTech et d’autres écoles deParisTech

� Le Bilab, laboratoire commun entreEDF et les équipes de TélécomParisTech, s’est ouvert à Orange et àl’INRIA.

� Le Laboratoire commun entreEurecom et Symantec.

Enfin le LINC, laboratoire commun entrel’INRIA, l’Institut Télécom, l’UPMC,Technicolor (ex Thomson) et Bell Labs,sur l’Internet du futur.

Les chaires L’année 2009 a vu l’impulsion d’une po-litique nouvelle de chaire avec la créationde deux nouvelles chaires à TélécomParisTech et la prolongation d’une chaireexistante :Une chaire sur la modélisation de l’ima-ginaire soutenue aujourd’hui parDassault Système, Ubisoft, Orange etBell LabsUne chaire sur l’économie des médiaset des marques en partenariat avecMines ParisTech et soutenue par VivendiLa chaire Innovation et régulation sou-tenue par Orange a par ailleurs été re-conduite.

Les incubateurs En 2009, 65 nouvelles start-ups ont étécréées dans les incubateurs.À noter également :L’extension, avec le soutien de la Mairiede Paris, de l’incubateur de TélécomParisTech et son ouverture aux autresécoles de ParisTech.La création d’un nouveau site pour l’in-cubateur d’Évry, à Arcueil, pour faciliterl’accueil de nouvelles entreprises en in-cubation.La préparation du lancement d’un fondsd’amorçage en soutien à la création desentreprises des incubateurs de l’InstitutTélécom

Les plateformesL’année 2009 a vu la création ou le ren-forcement au niveau de l’Institut d’un en-semble de plateformes de pointe en soutien des projets de recherche, d’in-novation et de transfert.

À TÉLÉCOM BRETAGNE :� CapilR pour l’optimisation de la dis-

tribution filaire et hertzienne� Bretel : observatoire spatial régional� 3D-Fovea : effets de la visualisation

3D sur les spectateurs.

Septembre 2009

LA STATION DE RÉCEPTION D’IMAGESSATELLITAIRES RADAR VIGISAT ESTINAUGURÉE LE 7 SEPTEMBRE 2009 ÀBREST.Avec l’appui de la région Bretagne et del’Europe, Télécom Bretagne a confié à l’en-treprise CLS la mission de fournir à un grou-pement d’intérêt scientifique les données né-cessaires aux programmes scientifiques entélédétection. La recherche sur les algo-rithmes de détection et d’extraction, menéeen partenariat à Télécom Bretagne, permettrad’améliorer la gestion des paramètres envi-ronnementaux marins et terrestres.

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12 RTRA : Réseau technique de recherche avancée

A Eurecom� Open Air Interface, plateforme de si-

mulation, d’émulation et d’expérimen-tation de communication mobile de 4e

génération

À Télécom SudParis� Hadaptic, plateforme de recherche et

d’expérimentation au service des per-sonnes dépendantes et handicapées

� NCF (networks and cloud federation)plateforme d’expérimentation pour lavirtualisation des réseaux et des ser-vices

À Télécom ParisTech� Penser 100GBit : plateforme de re-

cherche et d’expérimentation pour destransmissions à 100GBit

� Multimédia massif : plateforme pourla fouille de données multimédiasdans des bases de grande taille

� Sécurité quantique : plateforme d’éva-luation matérielle des cryptosystèmesquantiques

Les partenariats

AVEC LES GRANDES ENTREPRISESAu travers des laboratoires communs,des chaires, d’Eurecom et de laFondation, 10 nouvelles grandes entre-prises ont développé des partenariatsavec l’Institut Télécom: Accenture,Altran, Bull, Dassault Systèmes, MonacoTelecom, Sopra, Thomson, Symantec etVivendi qui viennent s’ajouter au 13 exis-tantes Alcatel Lucent, BNP Paribas,BMW, Bouygues, Cisco, EDF, Ericsson,Orange, SAP, SFR, ST, Swiscom, Thales.

AVEC LES PMEL’Institut Télécom a lancé en 2009 sonclub de PME partenaires qui regroupeprès de 50 PME innovantes.

LA FONDATION TÉLÉCOMDans un contexte économique difficile,la Fondation Télécom a su recruter qua-tre nouveaux membres, bâtir un réseaud’ambassadeurs et initialiser la créationde cercles internationaux à SanFrancisco, New -York et Londres. Elle a lancé de nouveaux programmesdont le programme First ouvert conjoin-tement aux élèves, aux chercheurs et auxpartenaires fondateurs de la Fondation.Elle a créé parallèlement le Think TankFutur numérique qui travaille à la pros-pective de la société numérique et surdes facteurs clés de son développementcomme la santé, l’audience et laconfiance.Un des premiers projets du Think Tankest d’organiser une série de petits-dé-

jeuners thématiques réunissant les par-tenaires de l’Institut Télécom, ses cher-cheurs et des membres de son manage-ment.

Organisation de la rechercheSur le campus partagé de TélécomSudParis et Télécom École de manage-ment à Évry, une nouvelle organisationde la recherche s’est mise en place afinde mieux identifier les besoins et lescomplémentarités entre la recherche enSTIC et la recherche dans le domainedes sciences humaines, sociales, écono-miques et de management. Deux nouvelles écoles associées ont pré-paré en 2009 leur arrivée dans le réseaudes Écoles associées de l’Institut  : dès2010, l’Enseirb-Matmeca de Bordeaux etune autre école associée apporteront,comme les écoles Télécom Saint-Étienneet l’École nationale supérieure dePhysique de Strasbourg, leur contribu-tion à la dynamique de recherche del’Institut Télécom.Un groupe de travail a été organisé entrel’Institut Télécom et les écoles des Minespour étudier le cadre d’une collaborationaccrue. Il a contribué à la rédaction d’unrapport à la ministre de l’Économie, del’Industrie et de l’Emploi dans ce sens.

La politique de recherchede l’Institut Télécom

Une recherche coordonnéeL’Institut Télécom a une politique de re-cherche coordonnée «  fractalement »  :au niveau des équipes-projets, des dé-partements d’enseignement-recherchedes écoles et leurs laboratoires, ainsiqu’au niveau global de l’Institut Télécomet de ses filiales, et plus récemment deses écoles associées. Dans le cadre de stratégies globales dis-ciplinaires et thématiques, les écoles etleurs laboratoires, les départements etleurs équipes sont en charge des projetsde recherche ainsi que de l’évolution etdu développement des compétences. Ceci permet de développer une stratégiede recherche dynamique, à l’initiative deschercheurs, et puissante, car profitantdes effets d’échelle et d’envergure au ni-veau des départements, des écoles et del’Institut.

Un pilotage adaptéCette coordination s’adapte bien sûr auxstatuts des différentes écoles  : écolescœurs, écoles filiales, écoles associées.La recherche dans les écoles cœurs estplacée sous la responsabilité opération-nelle du directeur et la responsabilitéfonctionnelle du directeur scientifique oude la recherche. Le pilotage et la coordi-nation avec les autres forces de re-cherche de l’Institut sont élaborés ausein du comité directeur de la recherchede l’Institut Télécom, présidé par le di-recteur scientifique de l’Institut et danslequel chaque école est représentée parson directeur en charge de la rechercheet par son directeur en charge de l’inno-vation. Le directoire de l’Institut décide de la po-litique générale et valide les grandesorientations de la politique de rechercheet d’innovation.La recherche dans les écoles filialesfonctionne de la même façon au niveaudes écoles. Mais l’instance de pilotageest celle mise en place dans le statut defiliale, commune entre l’Institut Télécomet ses partenaires dans la filiale. Les écoles associées qui sont le plussouvent de nature universitaire organi-sent leur recherche au sein de labora-toires mixtes pilotés par les différentspartenaires institutionnels. Dans ce cas,l’Institut Télécom n’est pas impliquédans le pilotage, mais associe leséquipes concernées dans ses différentsprogrammes et activités (« équipes as-sociées »). L’Institut participe alors auxréflexions de ses partenaires sur lesorientations de la recherche.

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La productionLa production se mesure tant de façonquantitative au travers des publicationsréférencées, des ressources propres is-sues des contrats de recherche et de lavalorisation que de façon qualitative autravers de prix et reconnaissances.Le total des ressources propres liées àla recherche et à l’innovation s’élève àplus de 39 M€ incluant les contrats derecherche, l’abondement Carnot, le fluxde la Fondation Télécom, la valorisationet les bourses de thèses. Il faut noter ce-pendant que cette croissance exception-nelle est à tempérer par un changementd’assiette d’une des Écoles et à des ré-sultats exceptionnels de valorisation.Hors ces évènements, la croissance desressources reste très positive à plus de10 %.

Les publications scientifiquesLes publications scientifiques continuentleur croissance quantitative et qualita-tive  : une croissance quantitative avec1874 publications en 2009, contre 1681en 2008 et 1597 en 2007 ; et une crois-sance qualitative avec un niveau de pu-blication de 440 revues internationalesde rang A.

Le tableau ci-dessous détaille les publi-cations par école.

La dynamique excellence-pertinenceLa seconde caractéristique des re-cherches menées à l’Institut est d’asso-cier au sein des mêmes laboratoires l’ex-cellence et la pertinence applicative parrapport aux besoins de la société. Cecise traduit par la reconnaissance au meil-leur niveau mondial de chercheurs etd’équipes de pointe, par une recherchepartenariale vivace et reconnue, et auglobal par un taux de financement surressources propres de près de 45 %.

Une couverture thématiquelargeLa recherche menée à l’Institut Télécomcouvre un spectre interdisciplinaire fortcouvrant les microtechnologies, la phy-sique des communications, la théorie descommunications, l’informatique, les ré-seaux de communication, le traitementdu signal, des images et des contenuset connaissances multimédias, la sécu-rité, l’ergonomie et la sociologie desusages, les sciences de l’information etde la communication, le design, l’écono-mie, le droit, le management, la finance,le marketing et la stratégie.

Coopération et ouvertureLa politique de coopération est basée surune coopération nationale avec les orga-nismes de recherche nationaux et lesgrandes entreprises  ; une coopération

locale avec les universités, écoles d’in-génieurs, collectivités, grandes entre-prises et PME  ; une coopération inter-nationale avec les autres organismes, lesuniversités et les entreprises. Ces coopérations s’effectuent de façonstructurée au travers d’accords et departicipations à des instances conjointes :labos communs, Alliance, et ouverte autravers de projets de recherche collabo-ratifs et groupes de travail.

Les forces de rechercheL’Institut Télécom continue à renforcerquantitativement et qualitativement sesforces de recherche. En lien avec la qualité des recherchesmenées dans les équipes et des progrèsdans l’attractivité globale de l’Institut, laqualité moyenne des recrutements desenseignants-chercheurs et des cher-cheurs s’accroît ainsi que leur expé-rience internationale. En 2009, 35 nouveaux chercheurs ont re-joint les écoles de l’Institut et de ses fi-liales. Le nombre de doctorants, post-doc etsabbatiques s’est accru de 10 %.Le nombre d’ingénieurs de R&D s’eststabilisé au niveau de 2008. En prenant en compte les ingénieurs,techniciens et administratifs en soutiende la recherche, c’est plus de 1900 per-sonnes qui sont impliquées dans les ac-tivités de recherche.

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Les publications des écoles de l’Institut Télécom

Télécom Télécom Télécom ParisTech Bretagne TSP/TEM Lille1 Eurecom Total 2009 Total 2008

Publications dans des revues de rang A 186 121 79 20 35 441 395

Conférences avec actes 367 238 228 54 162 1049 1012

Ouvrages ou chapitre d’ouvrage 52 20 68 1 20 161 106

Brevets 17 10 3 0 8 38 52

Thèses 79 42 26 6 13 166 158

HDR 7 6 4 2 0 19 10

Total 708 437 408 83 239 1874 1733

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13 TMSP – Télécom et Management SudParis regroupe l’école d’ingénieur Télécom SudParis et l’école de management Télécom Ecole de Management14 TMSP – Télécom et Management SudParis regroupe l’école d’ingénieur Télécom SudParis et l’école de management Télécom Ecole de Management15 Les 18 brevets d’Eurecom incluent les brevets passés par les partenaires.

Télécom Télécom Télécom ParisTech Bretagne TSP/TEM13 Lille1 Eurecom Total 2009 Total 2008

ANR 22 7 4 1 5 39 33

Pôles de compétitivité 13 6 6 0 3 28 24

Européens 8 5 3 1 7 24 12

Internationaux 0 2 2 0 0 4 4

Total 43 20 15 2 15 95 73

Les contrats de rechercheLe nombre de contrats de recherches’est accru de 30 % en passant de 73 à95 unités. Ceci est principalement dû àune excellente performance globale deTélécom ParisTech et d’Eurecom (no-tamment pour les contrats européens).Le nombre de contrats ANR passe de 33

en 2008 à 39 en 2009, ceci peut êtreconsidéré comme une excellente perfor-mance du fait de taux de sélection plusfaible dans les programmes théma-tiques. Le nombre de contrats européenspasse quant à lui de 12 à 24, incluant lePCRDT et Eureka. Le nombre de projetsde pôles se stabilise, l’augmentation de

24 à 28 projets s’expliquant par les ap-pels spécifiques du plan gouvernementalde relance de l’économie. Ainsi, globalement dans une offre qui sedéveloppe, mais avec une compétitivitéaccrue, les équipes de recherche desécoles de l’Institut tiennent leur rang.

Types de financement des contrats de recherche

Les brevetsLe nombre des brevets déposés parl’Institut  Télécom est en légère crois-sance, mais le décompte des brevets dé-posés par les partenaires n’est pas en-core suivi de façon robuste amenant àune variation du nombre de brevets to-taux déposés.

Les partenariats avec lesgrands organismes derechercheL’année 2009 a été riche en termes dedéveloppement des partenariats avec lesgrands organismes de recherche, lesuniversités et les écoles d’ingénieurs. � Avec le CNRS au travers de la signa-

ture d’un GIS commun CNRS, UPMC,Institut Télécom et Télécom ParisTechsur la conception de systèmes élec-troniques.

� Avec l’INRIA au travers de la créationd’un laboratoire commun (le LINC) surl’Internet du futur, réunissant l’InstitutTélécom, l’UPMC, l’INRIA, Technicolor(ex. Thomson) et Alcatel Lucent.

� Au travers de l’ouverture du labora-toire commun Bilab EDF/TélécomPartisTech à l’INRIA et Orange.

� Par la coopération au sein du projetKIC EIT ICT Labs, coordonnée enFrance par l’INRIA

� Avec le CEA et un renforcement de lacoopération avec la DRT : avec le CEALIST, notamment en préparant lescoopérations futures liées au campusde Saclay, la participation à l’opérationNanoInnov, et le développement deprojets communs, avec le CEA Leti surl’Internet des objets.

� Avec l’Inserm par le développementde projets communs avec deuxInstituts de Avisan.

� Avec l’Inrets, par la préparation de lasignature d’un accord-cadre et le dé-marrage de partenariats dans le do-maine de la route intelligente et du vé-hicule intelligent.

� Avec l’UPMC au travers du GIS, du la-boratoire commun LINC et de l’EIT ICTLabs.

� Avec l’université Lille 1 en devenantpartenaire du pôle IRCICA2.

� Avec les universités de Strasbourg etSaint-Étienne au travers des écolesassociées.

� Avec les universités de Montpellier 2et 1 et l’école des Mines d’Alès, au tra-vers du projet d’école commune dansle domaine TIC et Santé.

� Avec les universités de Rennes 1 et 2au travers du GIS Siscom, du labora-toire Marsouin et de la plateformeBretel.

� enfin, l’Institut Télécom est devenumembre fondateur de l’AllianceAllistene aux côtés du CNRS, du CEA,de l’INRIA, de la CPU, la CDEFI.

Ecoles Nombre de dépôts de brevets 15

Télécom ParisTech 17

Télécom Bretagne 10

TSP/TEM14 3

Eurecom 8

Total 38

Les écoles associéesDeux premières écoles, l’ENSPS deStrasbourg et Télécom Saint-Étienne, ontété associées à l’Institut Télécom en2008, conduisant à l’implication deséquipes de ces écoles dans des parte-nariats de recherche avec des équipesde l’Institut et à la participation à la dy-namique d’animation de la recherche etde ses programmes. Tirant de cette expérience un bilan positif, l’Institut Télécom a décidé en2009 d’étendre ce dispositif en France et à l’étranger. L’Enseirb-Matmeca deBordeaux et d’autres écoles se sont ainsirapprochés de l’Institut pour devenir of-ficiellement « écoles associées » en 2010.Pour la recherche, les équipes scienti-fiques cohérentes avec les orientationsde recherche sont invitées à participer àla dynamique de l’Institut Télécom et àses programmes de soutien à la re-cherche. Plusieurs projets ont ainsi déjàdémarré dans le cadre du programme« Futurs et ruptures ».

LES PARTENARIATS INTERNATIONAUXAu-delà du PCRDT européen, les parte-nariats internationaux continuent de sedévelopper avec le lancement de quatrenouveaux projets dans le cadre des pro-grammes STIC Asie et STIC AmSud. L’Institut Télécom développe sa re-cherche à l’international avec Singapourau travers de l’IPAL, laboratoire communentre la NUS (National University ofSingapore) et le CNRS. En 2009, l’Institut Télécom est égalementdevenu membre du FTTH Council Europedont la mission est de promouvoir le dé-ploiement du Fiber to the home enEurope.En 2009, l’évaluation du Conseil scienti-fique a porté sur le défi « Réseaux du fu-tur » qui couvre les aspects liés à l’ar-chitecture et au fonctionnement desréseaux du futur avec trois grands axes :� Cœur de réseau, réseau métropolitain,

technologies et architectures : rou-teurs, routage inter domaine, overlays,trafic engineering, architecture del’Internet du Futur, QoS

� Accès fixe et mobile, FTTH, haut débitsans fil, radio flexible/cognitive/oppor-tuniste, communications numériques,convergence de services entre réseauxfixes et mobiles, ubiquité des services,mobilité généralisée

� Virtualisation de réseaux et de ser-vices, Enablers de services, adapta-tion, composition et orchestration deservices, P2P, overlays applicatifs,cloud computing

Ce domaine concerne environ 450 per-sonnes et a un chiffre d’affaires contrac-tuel de l’ordre de 9 M€. À l’issue de l’évaluation, le Conseil scien-tifique a souligné que l’Institut constitue

Le pilotage de la recherche

Le comité directeur de la recherche de l’InstitutLe comité directeur de la recherche ras-semble les directeurs de la recherche desécoles et leurs adjoints, des directeursdes relations avec les entreprises encharge de l’innovation et la directionscientifique de l’Institut. Il est composéde 14 membres et est le lieu de l’élabo-ration et de suivi de la politique et desorientations de la recherche. Il se réunitdeux fois par mois. Avec l’actualité des réorganisations im-pulsées par le gouvernement et la com-munauté européenne, l’activité du Comdira été particulièrement intense en 2009 :plan Campus, alliance, SATT, campusd’excellence, IRT, campus de Saclay, KICEIT…Le Comdir a d’autre part lancé une ré-forme des « projets structurants » pourdonner une meilleure cohérence à l’or-ganisation et une meilleure lisibilité de larecherche menée dans les laboratoiresdes écoles. Il a également engagé une re-fonte du processus stratégique et de sonévaluation.Les Labs, structures d’animation de la re-cherche, se sont progressivement mis enplace avec une adaptation de leurs rôles. Enfin, une équipe de développement a étécréée au niveau de l’Institut pour travailleren coopération avec les écoles et les res-ponsables de département sur le montagede projets portant sur des thématiquesstratégiques en partenariat avec lesgrandes entreprises et les PME parte-naires.

Le programme « Futur et ruptures »Le programme « Futur et ruptures », co-financé par des ressources issues del’Institut Télécom, de l’Institut Carnot etde la Fondation Télécom a été lancé en2008 et permet de financer des re-cherches amont sur des thématiques enémergence et sur des sujets à risque.Il soutient deux types d’actions : desbourses de thèses sur trois ans et desprojets d’accueil de post-doctorants ouvisiting scientists de haut niveau, avec,dans les deux cas, une vision à longterme d’identification et de levée de ver-rous scientifiques et techniques. Ce programme permet chaque année delancer 18 thèses et de financer 12 post-doc. En 2009, une deuxième promotion dethèses a été lancée. Le programme fi-nance début 2010, 36 thèses et 12 projetsd’accueil de post-doctorants.

Les « Labs » de l’Institut sont chargésde faire une première sélection des can-didatures et un jury final commun entrel’Institut Télécom et les membres fon-dateurs de la Fondation effectue la sé-lection finale.

L’Institut Carnot Télécom-EurecomLe cadre que représente l’Institut CarnotTélécom-Eurecom est une composantestructurante du déploiement de la stra-tégie de recherche de l’Institut, au tra-vers des actions de recherche et d’inno-vation que l’abondement Carnot permetde soutenir, mais aussi par le cadre decoopération qu’il permet avec les autresInstituts Carnot en France et des orga-nisations comparables à l’étrangercomme les Fraunhofer.

La dynamique des Instituts Carnot s’estrévélée doublement positive en 2009pour l’Institut Carnot Télécom-Eurecom.Elle a permis de mobiliser de l’ordre de3 M€ pour participer au ressourcementdes recherches amont au travers du pro-gramme « Futur et ruptures » et pour fi-nancer des plateformes. Elle a permis d’autre part de développerdes coopérations avec les autres InstitutsCarnot sur des sujets clés comme l’in-ternet des objets et le smart grid et delancer des projets européens ou franco-allemands avec le VTT et les Fraunhofersur des sujets comme les communica-tions mobiles de nouvelle génération.Ainsi en 2009, l’Institut Télécom s’est im-pliqué dans les alliances thématiquesdisciplinaires comme l’Alliance TIC-MNT(Micro et nano technologies) réunissantdix instituts Carnot et coordonnée parl’Institut Télécom et l’IEMN, ainsi quedans les alliances sectorielles commel’alliance « Transports terrestres » coor-donnée par l’Inrets et l’alliance« Construction durable » coordonnée parle CSTB.Dans le cadre de TIC-MNT, l’InstitutTélécom et le CEA Leti ont coordonné ungroupe de travail sur les réseaux de cap-teurs et Internet des objets. L’Institut Télécom a également été unmembre actif de l’association desInstituts Carnot pour la réflexion sur lefutur des Instituts Carnot dont l’impor-tance a été confirmée par le financementcomplémentaire décidé dans le cadre dugrand emprunt voulu par le gouverne-ment français.

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un acteur de premier plan dans le do-maine et a pointé son rôle actif dans lesinitiatives majeures au plan national eteuropéen  : Groupe de réflexions surl’Internet du futur (GRIF), Laboratoirel’Internet du futur (LINC), Futur InternetAssembly (FIA) et participation au KICEIT ICT Labs. La présentation de la visionet de la stratégie de l’Institut Télécomdans le domaine a été appréciée, mais ila été demandé de rendre plus lisible lastratégie au-delà des résultats des pro-jets structurants.Par ailleurs, l’AERES a évalué le labora-toire Cemantic de Télécom École deManagement et rendu un avis favorablepour le développement de ses activitésde recherche et une poursuite de sastructuration. Enfin, les UMR LTCI et SAMOVAR ont ré-digé leur dossier d’évaluation en vue deleur évaluation par l’AERES au premiertrimestre 2010.

L’édition scientifiqueAu cours de l’année 2009, les activitésde l’édition scientifique de l’Institut sesont articulées autour de quatre princi-paux axes :La revue Annals of Telecommunicationsa développé sa visibilité internationale.Désormais éditée et diffusée parSpringer, second éditeur mondial dejournaux scientifiques, la revue a forte-ment progressé dans sa diffusion, no-tamment en ce qui concerne sa diffusionélectronique. Le facteur d’impact desAnnales, mesure de son influence effec-tuée par un organisme indépendant, a,de façon liée, notablement progressé(+30 %). L’évolution de cet indice atten-tivement suivi par les chercheurs a en-traîné à son tour une nette augmentationdu nombre de soumissions d’articles etdonc de la sélectivité de la revue. C’estainsi que l’on a vu s’enclencher un véri-table cercle vertueux.La Collection technique et scientifiquedes télécommunications (CTST) s’esttransformée pour devenir la CollectionTélécom, dénomination qui rend mieuxcompte de son ancrage dans l’Institut.Avec le soutien d’Orange Labs, cette col-lection publie en français des livres cou-vrant l’ensemble du domaine des STIC.Un accord avec l’éditeur anglo-saxonJohn Wiley & Sons permet désormaisune édition en anglais de certains ou-vrages. En 2009, la collection s’est enri-chie d’ouvrages portant aussi bien sur lacompression des signaux audio que surles télécoms pour l’ingénierie desrisques ou les réseaux de domicile.La création en 2008 de la collection LesActes de l’Institut Télécom a répondu aubesoin d’éditer les actes des événementsscientifiques de l’Institut Télécom impli-

quant l’ensemble des écoles. Dans cecadre, deux volumes ont paru en 2009,l’un rendant compte d’un programmeInitiative consacré aux TIC, usages et or-ganisations, l’autre retraçant le sympo-sium Autonomous and spontaneous net-works qui s’est tenu en conclusion d’unprécédent programme de recherche dit«  Initiative » consacré à ce thème. Lesouvrages de cette collection sont publiésdirectement par l’Institut, sans passerpar un éditeur, et font l’objet d’un dépôtlégal.Les Cahiers de veille de la FondationTélécom sont le résultat d’études me-nées conjointement par des enseignants-chercheurs de l’Institut et des expertsindustriels. Dédié à une problématiquedonnée — en 2009, ce sont les identitésnumériques qui ont été choisies — le ca-hier de veille en propose tout à la fois unétat de l’art technologique et une analysedes aspects juridiques et économiques.Il se conclut sur des perspectives quisont autant de pistes possibles de travailcommun entre les partenaires de laFondation Télécom et les équipes del’Institut.Notons enfin que l’année 2009 a vul’aboutissement de deux ouvrages issusdu colloque réalisé pour les dix ans del’Institut Télécom  : Les dilemmes del’économie numérique et L’évolution descultures numériques, tous deux réalisésen partenariat avec FyP Éditions, dansle cadre de sa collection Innovation.

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La communication scientifiqueLa communication scientifique, en lienavec la communication institutionnellede l’Institut, s’est développée ces der-nières années pour, d’une part, mieuxfaire connaître les résultats de la re-cherche en interne, entre écoles et la-boratoires, et, d’autre part, défendrel’image de l’Institut Télécom comme or-ganisme de recherche vis-à-vis de nospublics extérieurs  : institutionnels, en-treprises, collectivités…Les premières actions ont notammentété de créer des supports d’informationcomme les plaquettes Recherche enfrançais et en anglais, la lettre électro-nique des « Actus de la recherche » eninterne…, de développer les relationspresse afin de faire connaître l’Institut etses experts auprès des journalistes, etde soutenir la communication d’événe-ments liés à la recherche et à l’innovationcomme ICT ou le CeBIT.De nombreux échanges se sont parallè-lement développés avec des partenairesextérieurs comme Cap Digital / Futur enSeine, l’Association des Instituts Carnot,les Journées des entrepreneurs,Innovact.En 2009, parmi les nouvelles actions decommunication scientifiques menées,deux principales  sont à citer, car ellesauront un prolongement en 2010 :� La création de sessions de formation

destinées aux chercheurs et aux res-ponsables communication : « Répondreà des interviews journalistiques avecsuccès  » et «  Rédiger un article de vulgarisation scientifique  » en partenariat avec des journalistes deFrance Inter, Le Monde et LaRecherche.

� Le lancement de la rédaction d’articlespar des journalistes scientifiques por-tant sur nos activités de recherche etd’innovation. Ce projet aboutira en2010 à une série d’articles mis en pagesous la forme de fiches et disponibleségalement sur le web.

2010 verra également le déploiement desupports de diffusion scientifique via lesréseaux sociaux avec notamment un pro-jet de blog dédié à la recherche et à l’in-novation.

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La politique d’innovationde l’Institut Télécom

La stratégie de l’Institut TélécomIl est dans les missions de l’InstitutTélécom de contribuer au développe-ment économique par les activités detransfert et d’innovation. Dans ce cadre, sa politique innovationest basée sur l’utilisation de la recherchecomme un outil de développement desmarchés en constituant des alliances in-cluant des partenaires technologiques etdes grands clients afin de pousser surle marché des innovations différen-ciantes. Pour ce faire, l’Institut Télécomtravaille au sein d’écosystèmes «  trip-tyques  » en associant un réseau degrandes entreprises partenaires (enparticulier à travers la FondationTélécom), un club de PME innovantes,dont font partie les start-ups en incuba-tion, et les équipes de recherche del’Institut. Cette association s’effectue au traversde programmes conjoints, de journéesde rencontre et s’appuie sur les équipesde valorisation des écoles et une équipede développement mutualisée au niveaude la direction scientifique de l’Institut.

La production

Les incubateursLes incubateurs sont un outil clé de la politique d’innovation de l’InstitutTélécom. Ils créent dans son environne-ment proche un bouillonnement entre-preneurial favorable à l’innovation. Ilsfonctionnent en réseau sous le nom deréseau Télécom Entrepreneur. Ces incu-bateurs permettent aux jeunes entre-prises de tisser des liens avec les labo-ratoires de recherche des écoles. Parmide nombreux exemples, on peut citer lepartenariat scientifique signé en 2009entre Doonya Technologies et TélécomLille1 ainsi que les neuf PME incubéesde Télécom SudParis qui ont signé en2009 un partenariat avec l’école.L’incubateur de Télécom ParisTech a ga-gné en 2008 un appel d’offres de la villede Paris qui lui permet d’étendre son ac-tivité à l’ensemble des écoles deParisTech mais aussi aux autres écolesde l’Institut Télécom. Le nouvel incuba-teur, baptisé ParisTech Entrepreneur, aété inauguré en 2009.

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L’innovation

SEPTEMBRE 2009

INAUGURATION DE PARISTECHENTREPRENEURSParisTech Entrepreneurs, le nouvel incubateurde Telecom ParisTech ouvert aux écoles deParisTech a été inauguré le 16 septembre.Construite sur la base des succès de l’incu-bateur de Télécom ParisTech et soutenue parla Mairie de Paris, cette structure entend de-venir un véritable levier de développementpour la capitale.En 2009 a été également ouverte à Arcueilune extension de l’incubateur de Télécom &Management SudParis avec le soutien duconseil général du Val-de-Marne et de la com-munauté d’agglomération du Val-de-Bièvre,et un accord d’échange a été signé avec l’in-cubateur de Virginia Tech aux États-Unis.

Tous les incubateurs de l’Institut voientse développer leur activité, limitée prin-cipalement par les surfaces d’incubation.Le nombre d’entreprises incubées est encroissance, avec 76 entreprises en incu-bation en 2009 :� 47 à Paris� 18 en Bretagne� 10 sur Évry � et 1 sur EurecomDe nombreuses PME des différents in-cubateurs ont été distinguées cette an-née. Parmi celles-ci :� Ostesys, spinoff de Télécom Bretagne,

lauréate du concours national de créa-tions innovantes du ministère de la re-cherche

� E3S, spinoff de Télécom Bretagne, adémontré à la presse ses premièreslunettes pour le cinéma 3D

� Stribe a reçu la médaille d’or de lacompétition du Web’09 pour sa solu-tion d’intégration de réseau socialdans les sites de ces clients

� Stribe était aussi la première start-upfrançaise à avoir été sélectionnée à la conférence TechCrunch 50 quis’est tenue en septembre 2009 àSan Francisco

� Plug&Surf et Kwaga sont deux descinq lauréats des grands prix de l’in-novation de la Ville de Paris

� Connecthings a remporté le prixJeunes talents innovation de SFR pourson produit Mobulles qui rend la villeinteractive

Plusieurs spinoff des laboratoires desécoles ont rejoint les incubateurs. Onpeut citer : � SecureIC, sur la sécurité matérielle

des circuits électroniques.� SeQureNet sur la sécurité quantique� E3S sur des lunettes pour le cinéma 3D

DÉCEMBRE 2009

LA SOCIÉTÉ E3S, ESSAIMAGE DE TÉLÉCOMBRETAGNE, PRÉSENTE SA GAMME DELUNETTES ACTIVES 3D À LA PRESSE. Fruit de plus de quinze ans de recherche dans ledomaine des cristaux liquides à Télécom Bretagneet de partenariats avec des équipementiers du ci-néma numérique comme la société Volfoni, EyesTriple Shut a mis au point une gamme de lunettesactives pour la visualisation de contenus 3D.

Le club des PME� 47 partenariats bilatéraux PME � 204 partenariats avec des PME dans

le cadre de consortiaL’Institut a commencé un travail de miseen relation régulière avec les PME deson club pour mieux comprendre leurstratégie de développement et leur ap-porter un support grâce à son réseau departenaires nationaux, mais aussi inter-nationaux. Ce travail se fait en identifiantsimultanément les équipes de recherchede l’Institut dont les axes d’innovationsont les plus à même d’être valorisésdans ces entreprises.Le club PME est une ressource uniquepour la constitution des consortia dansles projets partenariaux. La qualité desentreprises du club et leur diversité per-mettent d’avoir systématiquement labonne entreprise, la bonne innovation àpousser dans ces projets. Ce potentiel aété utilisé systématiquement dans lemontage des projets. Un exemple de cette action est le projetMediate d’ITEA pour lequel l’InstitutTélécom a mobilisé 6 PME innovantesautour de Philips sur la thématique del’imagerie médicale. L’apport résidedans la détection du potentiel du projet,la mobilisation d’un jeu cohérent d’en-treprises innovantes, la négociation avecPhilips de l’apport des PME françaiseset enfin le montage d’un projet recherche

à partir de ces différents éléments. Cesactions donnent à ces PME un accès po-tentiel aux marchés mondiaux à traversl’acteur mondial qu’est Philips. La Bourse aux technologies 2009, cen-trée sur la sécurité, a été organisée avecnos grands partenaires académiques afinde regrouper une vingtaine de technolo-gies matures. Cette bourse aux techno-logies permet aux PME de s’approprierles grandes tendances de la rechercheet de renforcer leur maîtrise technolo-gique grâce aux résultats de rechercheacadémique.

Table ronde de la Bourse aux technologies 2009

L’Institut Télécom en tant que nœud re-lationnel et acteur majeur de la re-cherche est en bonne position pour pro-voquer ces rencontres et accélérerl’innovation.Il est au cœur des pôles de compétitivitépour mettre en place cette approche triptyque. Son implication porte sur lesprojets de recherche, mais aussi dansl’animation du pôle. On peut citer la vice-présidence académique du GT Télécomsdu pôle mondial System@tic Paris Régionassurée par Télécom SudParis.

Les laboratoires communs avecles entreprises.Au-delà des partenariats bilatéraux etdans le cadre des projets collaboratifs,l’Institut Télécom approfondit ses rela-tions avec les entreprises en mettant enplace des laboratoires communs et deschaires.La politique de création de laboratoirescommuns avec les entreprises s’est ac-célérée. L’année 2009 a vu la prépara-tion, la création ou l’extension de 6 la-boratoires communs :� Le laboratoire sur l’ubiquité des mé-

dias avec Alcatel Lucent Bell Labs etles équipes de Télécom SudParis etTélécom ParisTech

� Le laboratoire commun Whist sur lesondes et les interfaces humaines avecOrange et des équipes de TélécomParisTech et Télécom Bretagne,

� L’institut de la Mobilité durable entreRenault et les équipes de TélécomParisTech et d’autres écoles deParisTech

� Le Bilab, laboratoire commun d’intel-ligence numérique entre EDF et les

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équipes de Télécom ParisTech, quis’est élargi en 2009 à des équipesd’Orange et de l’INRIA.

� Laboratoire commun sur la sécuritéentre Eurecom et Symantec

� Enfin le LINC, laboratoire commun en-tre l’INRIA, l’Institut Télécom, l’UPMC,Technicolor (ex. Thomson) et Bell Labs.

Ceci porte à dix le nombre de labora-toires communs.

JANVIER 2009

ALCATEL-LUCENT ET L’INSTITUT TÉLÉCOMINAUGURENT LEUR LABORATOIRE COMMUN

Alcatel-Lucent (Euronext Paris and NYSE :ALU) et l’Institut Télécom ont inauguré, le27 janvier 2009, un laboratoire commun derecherche dont l’objectif est de travailler àdes applications du futur dans le domainedes médias numériques. La cérémonie s’estdéroulée en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de la pros-pective et de l’économie numérique, de JeongKim, président d’Alcatel-Lucent Bell Labs etde Pascal Faure, président du conseil d’ad-ministration de l’Institut Télécom. Le labo-ratoire implique plus particulièrement deschercheurs de Télécom SudParis, TélécomÉcole de Management et Télécom ParisTech.

Dernières innovationsL’appel d’offres Innovation de l’InstitutTélécom trouve ses marques et permetde détecter et préparer de nombreusesinnovations pour les transferts de tech-nologie : � Techni 3D (Télécom Bretagne) : pro-

tocole de mesure de qualité desimages 3D, recommandation, standar-disation avec un partenariat avec l’ac-teur clé qu’est le CST.

� Protekto (Télécom Bretagne) : outilde gestion intégré des politiques desécurité des systèmes d’information

� RepIndoor (Télécom SudParis) : outilde géolocalisation Indoor

� CESTI (Télécom ParisTech) : analysedu potentiel de création d’un CESTIadossé à l’Institut Télécom

� GpuCV (Télécom SudParis) : biblio-thèque en logicielle libre d’imageriesur GPU

� RANKLAB (Télécom ParisTech) : algorithme de scoring pour l’industrieet la finance

� LocRoute (Télécom SudParis) : nou-velle technologie de géolocalisation3D

� HeartCare (Télécom Bretagne) : algorithme de prévention des risquescardio-vasculaires

Les brevets38 brevets ont été déposés en propre ouen partenariat.L’Institut Télécom a une politique trèsouverte d’exploitation de sa propriété in-tellectuelle. Pour 2009, on peut citer letransfert de technologie de biométrie surla vérification de l’iris vers un grand in-dustriel français. L’Institut Télécom est également impli-qué dans de nombreux groupes de stan-dardisation afin d’assurer un impactmondial pour ses résultats de recherche.On peut citer en particulier le standardDVBT2 de transmission de TV numériqueterrestre qui a intégré des spécificationsbâties sur des brevets de TélécomBretagne. Les premiers décodeurs inté-grant cette technologie seront disponi-bles en 2010.

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50

PARTENAIRES

DE LA

FONDATION TÉLÉCOM

Fondateurs

ALCATEL-LUCENT

BNP PARIBAS

ORANGE

SFR

Partenaires programmes

ACCENTURE

ALTRAN

BOUYGUES TELECOM

ERICSSON FRANCE

SOPRA GROUP

STREAMWIDE

Partenaires actions ciblées

Atos OriginIneoScarmorAutocruiseDCNSThalèsMicrosoftCoveaCosilogCisco

Donateurs particuliers

Liste des donateurs sur www.fondation-telecom.org

Les faits marquants de l’année En 2009, la Fondation Télécom a pour-suivi son développement dans uncontexte économique difficile.Aux côtés de ses quatre fondateurs(Orange, SFR, Alcatel-Lucent et BNPParibas), trois nouvelles entreprises issuesdu monde du conseil ont ainsi rejoint laFondation – Accenture, Altran et SopraGroup –, illustrant l’attractivité de l’offre dela Fondation pour l’ensemble des acteursconcernés par l’innovation dans les TIC.

Dix entreprises soutiennent désormais,dans le cadre d’engagement de trois àcinq ans, les 12 programmes mutualisésde la Fondation en formation, recherche,innovation et prospective, qui ont poursuivileur montée en puissance en 2009.Cette année a été aussi marquée par lamobilisation croissante des diplômés,sollicités au cours de deux campagnesd’information et d’appels au don en juinpour l’ISF et en novembre pour l’IR. Des« Cercles des Télécoms » mis en place àLondres, New York et San Francisco ontaussi permis de sensibiliser les diplômésen poste dans des pays à forte culturede fundraising aux besoins de finance-ment de leurs écoles via la fondation.Depuis 2008, près de 400 diplômés ontainsi fait un don à la Fondation pour unmontant total de plus de 90000 €, quiont servi à financer des bourses inter-nationales et à doter les plateformes derecherche des écoles.

Les événements 2009� 12 mars 2009  : Remise des prix des

meilleurs stages de la Fondation chezBNP Paribas

� 7 avril 2009 : Séminaire de veille stra-tégique sur la géolocalisation

� Cercle des télécoms : 8 avril 2009 àLondres, 8 juin 2009 à New York et2 décembre 2009 à San Francisco

� Juillet 2009  : Voyage du programmeFirst dans la Silicon Valley

� 20 octobre 2009 : Journée Innovation« Opération Triptyque » destinée auxmembres de la Fondation, aux cher-cheurs de l’Institut et aux PMEproches de l’Institut

� 3 décembre 2009 : Rencontre des étu-diants internationaux boursiers de laFondation avec les partenaires

� Cercle des Ambassadeurs

Les ressources et emplois 2009Les ressources disponibles en 2009s’élèvent à 1816 K€ auxquels s’ajoutent1200 K€ de dotation capitalisée.8,2 M€ au total ont été levés depuis ledémarrage de la campagne en 2008.Les dépenses engagées en 2009 s’élè-vent à 1580 K€ dont :� 815 K€ pour les programmes mutua-

lisés� 613 K€ pour les actions ciblées� 151 K€ pour les actions de communi-

cation et de développement incluantle financement d’un poste à tempsplein d’une directrice du développe-ment.

Les programmes de la Fondation en 2009 Les programmes de la FondationTélécom financés sur fonds mutualisésse structurent autour de quatre grandesthématiques : formation, recherche, in-novation et prospective.

Les programmes RechercheRéalisés en cofinancement avec l’InstitutTélécom, les programmes Recherche vi-sent à donner aux chercheurs del’Institut des moyens significatifs pourpoursuivre des recherches de pointe etexplorer de nouvelles approches scien-tifiques sur des thématiques en rupture.Ils offrent aux partenaires qui les sou-tiennent un accès privilégié à l’expertisedes laboratoires de l’Institut.

LE PROGRAMME FUTUR ET RUPTURESEn 2009, 18 thèses et 10 projets d’un anont été lancés en cofinancement Institut  / Fondation autour des défisscientifiques « cœur » de l’Institut Télécomtels les « réseaux du futur », le thème« traitement du signal et médias numé-riques » ou encore « usages et vie nu-mérique ».Mi 2010, les résultats seront restituésaux partenaires qui pourront ainsi iden-tifier des sujets d’intérêt pour la pour-suite de collaboration dans un cadre bi-latéral contractuel.

Les programmes InnovationLes programmes Innovation proposéspar la Fondation accompagnent la poli-tique de transfert et d’innovation del’Institut Télécom au service du dévelop-pement économique et social en favori-sant les rencontres entre grandes entre-prises, PME, start-up et laboratoires derecherche des écoles de l’Institut.

MATURATION D’INNOVATIONSQuatre projets ont été réalisés dans lecadre d’un appel d’offres lancé en cofi-nancement avec l’Institut Télécom pourpréparer et tester le potentiel de trans-fert des résultats de recherche issus deslaboratoires.

Les projets soutenus en 2009 :� PROTEKTO  : plateforme innovante

pour la sécurisation des SI internesdes entreprises

� Repindoor  : démonstration de posi-tionnement indoor à base de répéteursGNSS

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La Fondation Télécom en 2009

� SQNDEV  : Plateforme de sécuritéquantique

� TECHNI 3D : Standardisation de dispo-sitifs de visualisation de contenus 3D.

Par ailleurs, 8 bourses de soutien à lacréation d’entreprise de 4 000 à 8 000 €ont été attribuées à des projets innovantsdéveloppés dans les incubateurs desécoles. Les projets primés sont très va-riés  : du développement durable, avecune plateforme d’e-commerce de re-vente de téléphones portables, à la santé,avec un dispositif innovant de chirurgieorthopédique…

LA VEILLE SCIENTIFIQUELa Fondation a financé en 2009 la réali-sation d’un rapport de veille scientifiquesur le thème des Identités numériques,coordonné par des équipes d’ensei-gnants-chercheurs de Télécom Bretagneet de Télécom ParisTech. Publié au premier trimestre 2010, ce ca-hier de veille sera en accès réservé auxpartenaires de la Fondation pendant sixmois puis destiné à être largement dif-fusé.Dans le cadre de ses travaux de veille eten prolongement de la publication du cahier sur le thème de la géolocalisationen 2008, la Fondation a par ailleurs organisé un séminaire réunissant les auteurs et les experts de la Fondationspécialistes du sujet pour identifier desopportunités de collaboration.

LA JOURNÉE INNOVATION : L’OPÉRATION TRIPTYQUELa Fondation a organisé le 21 octobre2009, sous son égide, une opération derencontres entre ses grands partenairesindustriels, des PME de son réseau etdes chercheurs de l’Institut Télécom au-tour de cinq thématiques : technologiespour l’assistance à domicile, internet desobjets, sécurité, Cloud Computing, géo-localisation.L’enjeu était, après un point sur l’état del’art, d’initier des rencontres pouvant setransformer, à terme, en partenariat deR&D. 18 binômes PME/chercheurs ont pu ren-contrer, à l’occasion de soixante rendez-vous, les partenaires fondateurs de laFondation. Les contacts se poursuiventdésormais dans un cadre bilatéral autourde projets de collaboration.

Les programmes FormationLes programmes développés par laFondation Télécom sur l’axe de la forma-tion accompagnent le développement in-ternational des écoles de l’InstitutTélécom en leur permettant de recruterles meilleurs étudiants étrangers et derapprocher les élèves à haut potentiel desentreprises partenaires de la Fondation.

LES BOURSES INTERNATIONALESEn 2009, le fonds mutualisé de boursesinternationales a permis l’attribution de31 bourses à des étudiants étrangers encursus ingénieur ou Master of Sciencepour un montant total de 220 K€.Les lauréats des bourses sont invités àeffectuer leur stage de fin d’études ausein de l’une des entreprises partenairesde la Fondation Télécom.Afin de faciliter la mise en contact, laFondation a organisé le 3 décembre 2009une journée de rencontre entre les étu-diants et les entreprises où ces dernièresont pu conduire des entretiens en vue durecrutement de futurs stagiaires.

LE PROGRAMME FIRST31 étudiants répartis en six équipes ontparticipé en 2009 à la première édition duprogramme First en conduisant des pro-jets autour des services mobiles inno-vants, tutorés par les partenaires fonda-teurs. L’objectif du programme est de favoriserle rapprochement entre les partenairesde la Fondation Télécom et des étudiantsbrillants. Ceux-ci sont sélectionnés parle biais de la réalisation, en commun,d’une étude sur un thème de pointe liée àla vie numérique et réalisée sous le par-rainage des fondateurs.À l’issue d’un semestre de travail en liai-son avec des experts des entreprises dela Fondation, le programme s’est concluen juillet 2009 par un voyage d’études auxÉtats-Unis. Les participants ont pu s’im-merger dans les modèles et processusd’innovation de la Silicon Valley et ren-contrer des acteurs majeurs du domaine :Google, Cisco, Orange Labs, Facebook,Stanford University, Plug &Play Center,start-ups du monde du mobile.

LES PRIX DE LA FONDATION TÉLÉCOMLa Fondation Télécom a préparé, durantl’année 2009, les prix des meilleurs stagesde fin d’études en recueillant les 15 can-didatures présélectionnées par les direc-tions de la formation des écoles. Orange Labs a accueilli la cérémonie enmars 2010 aux Jardins de l’innovation aucours de laquelle trois jeunes diplômésd’écoles de l’Institut ont été récompensés.Le jury des fondateurs a sélectionné leslauréats sur la base de leur rapport destage et des témoignages vidéo de pré-sentation de leur mission.

Les programmes Prospective Le Think Tank Futur numérique de laFondation Télécom a démarré ses tra-vaux en 2009. À travers ce projet, la Fondation Télécompropose à ses partenaires de s’associer,aux côtés d’experts reconnus internatio-nalement, à des travaux de prospectivepour comprendre et éclairer le dévelop-pement de la nouvelle société numé-rique, mieux en maîtriser les enjeux etnourrir le débat public.Organisé autour d’un comité de pilotage,le Think Tank s’appuie sur les travauxd’un comité d’experts et de groupes detravail thématiques ad hoc. Trois thèmes de réflexion ont été lancésfin 2009 :Groupe « E-santé », qui étudie les muta-tions dans le domaine de la santé liéesau développement des TIC dans un espritrésolument prospectif.Groupe « Confiance », pour proposer uneréflexion sur le nouveau statut de laconfiance dans l’économie Internet.Groupe « Audience, public et monétisa-tion de valeur ».Une présentation publique du Think Tankest prévue à l’occasion de la remise desprix de la Fondation en mars 2010 chezOrange.Fin 2009, la Fondation a par ailleurslancé, à l’attention de ses partenaires,un cycle de petits-déjeuners/débats au-tour de personnalités influentes dumonde du numérique, permettant d’ap-profondir des thématiques liées à latechnologie ou à l’économie de la Sociéténumérique.

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Boursiers de la Fondation

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Les actions cibléesParallèlement aux programmes en re-cherche, innovation, formation et pros-pective financés par les fonds mutuali-sés, la Fondation Télécom collecte aussides fonds pour le financement d’actionsciblées proposées par l’Institut Télécomou les écoles.En 2009, la Fondation Télécom a ainsicollecté plus de 600 K€ affectés au fi-nancement des bourses, au soutien dePracom16, des chaires, de la plateformeMultimédia massif et de l’édition scien-tifique de l’Institut.

LES BOURSES INTERNATIONALES15 bourses internationales ont été finan-cées en 2009 dans le cadre de partena-riats bilatéraux portés par la FondationTélécom.Ainsi, Atos Origin a attribué cinq boursespour des étudiants de nationalité in-dienne recrutés dans un des Masters ofScience proposés par l’Institut Télécomet qui seront ensuite accueillis en stagechez Atos.Une dizaine de bourses internationalesont également été distribuées dans lecadre de programmes ciblés financéspar Orange et Thalès.

LE SOUTIEN AU PRACOM DE TÉLÉCOM BRETAGNEEn 2009, cinq entreprises ont soutenu lePracom16 par l’intermédiaire d’une do-nation à la Fondation Télécom. Les acti-vités du pôle en 2009 ont notammentpermis la création d’un groupe de travailsur DVB-NGH, l’organisation d’un sémi-naire sur les nanotechnologies et le lan-cement de deux thèses.

LE SOUTIEN AUX CHAIRESPar l’intermédiaire d’un don ciblé à laFondation Télécom, Orange a soutenu en2009 deux chaires d’enseignement-re-cherche pour un montant de 275 K€.� La chaire Innovation et régulation des

services numériques dont les princi-pales activités ont porté en 2009 sur :

– la création d’un master « Industriede réseau et économie numérique »,

– l’organisation de séminaires sur ladistribution numérique, la régulationde l’internet, l’interopérabilité, lesmodèles d’affaires innovants en éco-nomie numérique

– la poursuite de travaux de rechercheayant donné lieu à plusieurs publi-cations de haut niveau,

– la communication, avec la refonte dusite web et la création d’une lettred’information et la chaire TIC et dé-veloppement durable de l’InstitutTélécom.

� La chaire TIC et développement du-rable de l’Institut Télécom, avec desfinancements affectés à une thèse surla problématique TIC et développe-ment durable et le développementd’un site web.

LA PLATEFORME MULTIMÉDIA MASSIFDE TÉLÉCOM PARISTECHL’enjeu du projet Multimédia massif estde créer les meilleures ressources d’ar-chivage et de traitement des donnéespour constituer les bases multimédiasde demain.Les dons collectés auprès des diplômésde Télécom ParisTech ont contribué à financer l’achat d’un serveur de stockagemassif, multipliant ainsi par dix la capa-cité de stockage du départementTraitement du signal de l’école. L’InstitutTélécom participe aussi au financementde cette plateforme par le biais du re-crutement d’un développeur informa-tique dédié.

LE SOUTIEN À L’ÉDITION SCIENTIFIQUEDE L’INSTITUT TÉLÉCOMDans le cadre d’un partenariat avecOrange, la Fondation Télécom a soutenudes actions d’animation de la Collectiontechnique et scientifique des télécom-munications (CTST), devenue en 2009 laCollection Télécom et regroupant des ou-vrages de 3e cycle sur l’ensemble desdomaines des STIC.

LE PROJET ÉCOSYSTÈME DE SANTÉ : SIMULATION ETÉVALUATIONTélécom ParisTech a démarré en 2009,sur des financements Fondation, un pro-jet de recherche visant à construire unmodèle de simulation de l’évolution desdispositifs de santé et à réaliser un outilopérationnel d’évaluation des projets detélésanté.

Les perspectives 2010En 2010, le développement des pro-grammes se poursuivra avec notammentla mise en œuvre de la deuxième éditiondu programme First incluant un voyaged’études programmé en Asie, la montéeen charge du programme Futur et rup-tures, le lancement d’un dispositif deprêts d’honneur cofinancé par laFondation, l’Institut Télécom et la Caissedes dépôts pour le soutien aux start-upset la production des premiers résultatsdu Think Tank  Futur numérique.En développement, la Fondation entendintensifier ses actions de communicationet de sensibilisation auprès de la com-munauté des diplômés en liaison avecles associations d’alumni. Des campagnes d’appel aux dons parvoie de marketing direct et par des ren-contres en face à face ciblées sur desdonateurs à haut potentiel sont d’ores etdéjà programmées, couplées avec lapoursuite des actions de communicationà l’étranger par le biais des Cercle desTélécoms.S’agissant des partenariats entreprises,la Fondation entend poursuivre laconclusion de nouveaux partenariatspour le financement de ses programmesmutualisés, mais aussi développer desactions de prospection ciblées sur lacréation de chaires d’enseignement-re-cherche, dont celle sur les modélisationsde l’imaginaire qui sera lancée en 2010à Télécom ParisTech.

16 Pracom - Pôle de recherche avancée en communications qui a pour objectifs et missions de contribuer au développement des futurs services multimédias, de travailler sur la troisième et laquatrième génération de téléphonie mobile, la boucle locale radio, les objets communicants, les communications radio à l’intérieur des bâtiments ou encore la diffusion terrestre et satellitairedes services internet et de télévision numérique.

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d’étudiants qui partent étudier un se-mestre à l’étranger. L’ouverture égale-ment en élargissant davantage l’offreprésentée aux étudiants de périodes aca-démiques dans les écoles partenairesdes réseaux dans lesquels l’école est in-sérée (TMSP, STIC et santé, TSE…).Enfin, le positionnement de TélécomLille1 comme membre associé du PresUniversité Lille Nord de France (ULNF)se poursuit sous la forme d’une partici-pation régulière à ses activités.

Les faits marquants de l’année 2009

FORMATION� La commission du titre d’ingénieur

(CTI) a proposé la période d’habilita-tion maximale de 6 ans pour l’école.

� La sélection en filière initiale s’est ef-fectuée pour la première fois dans lecadre d’un concours (GEIPI-Polytech)élargi aux écoles du réseau Polytech,soit 23 écoles d’ingénieur à recrute-ment post-Bac.

� L’école a mis en place une refonte deson cursus de spécialisation impactantfortement les quatrième et cinquièmeannées des filières initiale et appren-tissage.

� Mise en place d’un parcours renforcédestiné aux étudiants de première an-née de la filière initiale, pour luttercontre les échecs.

� Création d’un parcours de remise à ni-veau renforcé, utilisant les TICE, à des-tination des filières formations conti-nues et apprentissage.

� Jean-François COLIN a été nommé di-recteur des Études.

� Généralisation et systématisation dela plate-forme Moodle comme supportde ressources pédagogiques.

� L’école s’apprête à célébrer le 20e an-niversaire de sa création

RECHERCHE� Organisation de la conférence UBT-

MOB à Télécom Lille1 en juillet 2009.Cette conférence rassemble les diffé-

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Les écoles filiales

rentes communautés traitant des pro-blèmes liés à l’importance croissantede l’informatique mobile et ubiquitaire.

� Remise du prix « Général Ferrié » auprofesseur Martine LIENARD, lors dela cérémonie des grands prix à la SEE.Les travaux de Martine LIENARD dansle domaine des communications pourles transports ont ainsi été mis àl’honneur.

� Organisation de la conférence WCRE(IEEE Working Conference on ReverseEngineering).

INTERNATIONAL� Conférences par des professeurs de

communication interculturelle spécia-listes de leur domaine aux États-Unis,Japon, Finlande et France

� Signature d’une convention d’échangeavec l’Universidade Federal do Ceará(Brésil)

� Réalisation d’un film de présentationde l’école : une version courte destinéeà la promotion sur les salons et uneversion longue enrichie d’interviews,plus Institutionnelle et à vocation in-ternationale.

Des formations multiples,ouvertes et accessiblesÉcole publique, ouverte aux bacheliers,aux titulaires d’un Bac+2 et aux profes-sionnels, Télécom Lille1 multiplie depuissa création les voies d’accès au diplômed’ingénieur. Les réussites profession-nelles de chacun de ses diplômés témoi-gnent de la pertinence de l’offre de for-mation de l’école.

Les recrutements

APPRENTISSAGECette année les trois promotions de lafilière apprentissage correspondant à la3e, 4e et 5e année du cursus sont compo-sées d’une soixantaine d’étudiants/ap-prentis.En 2010 nous devrions diplômer autantd’étudiants issus de la filière initiale que

Télécom Lille1

Entre université et grandes écolesTélécom Lille1 occupe une place singu-lière dans le paysage des écoles d’ingé-nieurs. C’est un exemple abouti de la col-laboration réussie des deux mondes quistructurent l’enseignement supérieuraujourd’hui : celui des grandes écoles etde l’université.Télécom Lille1 bénéficie en effet d’uneremarquable stabilité et d’un soutiensans faille de ses deux tutelles depuis lacréation de l’école en 1990. Fort de cesappuis, Télécom Lille1 a consolidé sondéveloppement en 2009 et le poursuivraen 2010.L’année 2009 a permis de conforter notrerecrutement post-Bac inscrit cette foisdans le cadre d’un concours élargi, leconcours GEIPI–Polytech. La remise desdiplômes de la promotion 2009 a permisde franchir le cap du 2200e diplômé.L’année 2010 sera dans la continuité dela précédente avec, nous l’espérons, unerelance sensible de l’activité notammentdans le domaine STIC, après une année2009 économiquement difficile, maissans trop de conséquences sur l’em-bauche de nos diplômés.Nous poursuivrons l’effort d’ouverture àl’international en augmentant le nombre

� 6 analyses de faisabilité (3 avis défa-vorables)

� 10 candidats sont en cours de consti-tution du dossier de précandidaturepour avis par la commission de faisa-bilité

� 5 candidats «  individuels  » sont encours de réalisation de leur dossierVAE (dont 2 accompagnés par un en-seignant de l’école)

� 4 diplômés en 2009 (4 prescriptionssuivies et validées suite à une valida-tion partielle par le jury VAE).

LA FORMATION CONTINUE POUR LE COMPTE DEL’UNIVERSITÉ LILLE 1Corolia Formation a poursuivi sa coopé-ration avec l’université de Lille 1 en pro-posant en blended learning le MasterVS2i, Veille stratégique et Intelligence in-dustrielle, en formation continue aux en-treprises. C’est ainsi que, fin 2008, a dé-buté la session pilote avec 13 étudiants.Deux autres sessions ont été ouvertesen mars et octobre 2009, avec respecti-vement 13 et 17 étudiants. La licenceprofessionnelle CGIR, Conception etGestion d’Infrastructures Réseaux, acontinué d’attirer quelque 150 étudiantsde formation continue d’entreprises di-verses.

LA FORMATION CONTINUE QUALIFIANTE : BADGEINGÉNIERIE RADIOTélécom Lille1 a accueilli 10 stagiairesentre février et octobre 2009 sur la for-mation «  Ingénierie radio  ». Comme àson habitude, par son service COROLIAformation, cette formation a fonctionnéen mode blended learning.

d’étudiants issus de la filière apprentis-sage.

LE NOMBRE DE CANDIDATURES QUI AVAITPRESQUE DOUBLÉ CES TROIS DERNIÈRESANNÉES EST RESTÉ STABLE CETTE ANNÉE.Les candidatures hors région représen-tent 60 % du nombre total ; pour les ad-mis cette proportion passe à 67 %. LesDUT (majoritairement la spécialité ré-seaux et télécommunications) représen-tent 83 % des admis.

ADMISSION SUR TITREBien qu’aucune communication sur la fi-lière admission sur titres ne soit faite parl’école, Télécom Lille1 a enregistré denombreuses demandes.Plus de 50 % ont été transmises à l’écolepar le portail « Pastel » du ministère desAffaires étrangères (via le réseau cam-pus France).� Demande d’information ou d’inscrip-

tion : 65� Étude préalable de «  recevabilité  »  :

54� Dossiers étudiés (jury de présélec-

tion) : 21� Entretiens : 8� Admis et inscrits : 6Origine géographique des candidats  :majoritairement des pays d’Afrique fran-cophone (Maroc, Algérie, Tunisie,Sénégal…) ; à noter 6 candidats de l’uni-versité de Lima au Pérou.

ADMISSION POST-BACL’admission en filière initiale au niveaudu baccalauréat S est faite par leconcours commun GEIPI-Polytechconstitué du groupe des écoles d’ingé-nieurs à parcours intégré (précédentconcours GEIPI) et complété cette annéepar les écoles du réseau Polytech. Cet élargissement a plus que doublé lenombre d’écoles engagées dans leconcours d’entrée. Le nombre de candi-dats a également plus que doublé enpassant de 3345 à 7082.Télécom Lille1 a maintenu un position-nement plutôt favorable au sein de ceconcours. La sociologie globale de re-crutement de l’école n’a pas non plusconnu de modifications très sensiblesmalgré le changement d’échelle duconcours. Une centaine d’étudiants ontété admis en filière initiale.La comparaison du rang du dernier ad-mis et du rang moyen des étudiants ad-mis dans chaque école montre que lasélectivité de l’école se maintient glo-balement dans un contexte où les com-paraisons directes sont difficiles comptetenu du changement profond qu’a subile concours.Comme l’an dernier un afflux en grandnombre d’étudiants marocains estconstaté alors qu’aucune action spéci-

fique de communication envers et dansce pays n’a eu lieu.

Créer pour les entreprisesL’école a construit ses formations enétroite collaboration avec les entreprises.Alternance, apprentissage, formation àdistance, tutorat, travail par projet : cha-cune de ces initiatives donne aux élèvesingénieurs les clés d’une intégration etd’une carrière réussies.

L’internationalTélécom Lille1 élabore une politique demobilité internationale avec des parte-nariats existants à l’intérieur de l’uni-versité Lille 1 et de TMSP, mais aussipar des partenariats propres.Durant son cursus à l’école, chaqueélève doit réaliser au moins un stage àl’étranger. Durant l’année 2008/2009,24  % des stages ont été réalisés dansdifférents pays étrangers. Plus d’un tiersenviron des élèves réalisent deux stagesà l’étranger durant leur cursus.En 2009/2010, 13 élèves ont fait un séjourd’étude à l’étranger (3 au Canada pourun double diplôme, 4 au Canada pour unsemestre ou une année, 2 en Espagne, 4en Suède).

La formation continueLe diplôme d’ingénieur de TélécomLille 1 peut être préparé en formationcontinue dans le cadre de deux cursus :un cursus intensif de 16 mois qui com-prend 10 mois d’enseignements à l’écoleet 6 mois de projet en entreprise. Il faitsuite à une année préparatoire obliga-toire.un cursus à distance Tuttelnet de30 mois, qui utilise les TICE en alternantles sessions à l’école et les tutorats enligne.À l’automne 2008, la crise a été ressentiepar un nombre de demandes d’informa-tions en chute et des désistements d’ins-criptions (y compris d’entreprises par-tenaires de l’école). Ainsi, le nombre d’inscrits en cycle pré-paratoire et en formation a atteint le ni-veau le plus faible depuis la création dela filière : 13 candidats contre 27 en 2008.7 ont été admis et seuls 3 ont pu intégrerla formation.

La validation des acquis del’expérience (VAE)

DANS LE CADRE DE LA DÉMARCHEINDIVIDUELLE : � 30 analyses de CV en vue de la rece-

vabilité

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EurecomLe GIE Eurecom a été créé en 1991, parTélécom ParisTech et l’École polytech-nique fédérale de Lausanne, avec undouble objectif : � mener une recherche mondiale d’ex-

cellence en lien étroit avec l’industrie � former des étudiants de niveau master

et doctorat.Eurecom exerce ses activités dans le do-maine des systèmes de communicationet s’appuie sur un réseau de partenairesde renommée internationale.Depuis sa création, des universités eu-ropéennes de premier plan - Politecnicodi Torino, Helsinki University ofTechnology (TKK), Technische UniversitätMünchen (TUM) ont rejoint le GIE. Le1er janvier 2009, l’université de scienceet technologie de Trondheim en Norvège(NTNU) est venue officiellement agrandirle cercle des partenaires académiquesprestigieux du groupement.Dès la création du GIE, les industrielsont été invités à participer au projetEurecom de façon à adapter en perma-nence les activités d’enseignement et derecherche aux réalités économiques. En2009, dix grands noms de l’industrie desTIC faisaient également partie de la gou-vernance d’Eurecom : Swisscom, Thales,SFR, Orange, ST ERICSSON, BMW GroupResearch & Technology, CISCO, Symantec,Monaco Telecom, SAP.Les mots clés de la stratégie d’Eurecomsont l’international, l’interaction avecdes partenaires académiques et indus-triels et une approche système en en-seignement et recherche.

La formationEurecom forme des étudiants au niveaumaster et doctorat. Chaque annéeEurecom reçoit une centaine d’étudiantsde niveau master en provenance desécoles de l’Institut Télécom et des uni-versités partenaires, qui obtiennentaprès leur scolarité à Eurecom, le di-plôme de leur établissement d’origine.

Eurecom offre deux types de cursus : lesmasters et les doctorats.

LES FORMATIONS DE NIVEAU MASTERDans son offre de formation de niveaumaster, Eurecom dispose d’un cursus«  Master in Engineering  », et de troiscursus Master of science.Le cursus « Master in Engineering » pro-pose un catalogue de 56 cours organisésen 7 filières, (réseaux, sécurité, applica-tions internet, multimédia, communica-tions mobiles, techniques de transmis-sion, et systèmes temps réel etembarqués). Les filières orientent lesparcours et permettent une meilleure li-sibilité tant pour les étudiants que pourles futurs recruteurs.Les trois cursus Masters of Science sontagréés DNM et réalisés pour le comptede Télécom ParisTech. Ils sont réservésaux étudiants étrangers. Ils effectuentdeux semestres de cours suivis d’unethèse de master de six mois dans la fi-lière sécurité, communications mobilesou multimédia.Les spécificités de ces cursus résultent,en premier lieu, d’une forte orientationinternationale avec l’ensemble des coursdispensés en anglais, 2/3 des étudiantset des enseignants étant de nationalitéétrangère.La deuxième spécificité de ces cursusest leur développement en collaborationavec l’ensemble des partenaires acadé-miques du GIE. Pour certains, les coursd’Eurecom font partie intégrante de leurpropre système de formation.La troisième spécificité est l’ouverturesur d’autres domaines. Ainsi, ces forma-tions intègrent des cours de manage-ment, d’économie, de droit et desciences humaines, dispensés en an-glais par des professeurs de TélécomParisTech, des experts extérieurs et desprofesseurs de l’Edhec. Par ailleurs, unpartenariat avec cette même école per-met aux étudiants du cursus ingénieurqui le souhaitent de suivre un cursusspécifique en gestion et économie endernière année.

LA FORMATION DOCTORALEEurecom accueille et forme plus d’unesoixantaine de doctorants par an en col-laboration avec trois écoles doctorales.En 2009, 13 nouveaux docteurs ont sou-tenu leur thèse avec succès.

LE RECRUTEMENT DES PROFESSEURSEn 2009, au terme d’un processus de re-crutement mené sur le plan internationalEurecom a recruté trois nouveaux ensei-gnants-chercheurs pour les départe-ments. «  Communications mobiles  »« Réseaux et sécurité » et « Multimédia »Davide Balzarotti, Navid Nikaein etRaphael Troncy sont respectivement ita-

lien, iranien et français. Ces trois jeuneschercheurs (moyenne d’âge 34 ans) ren-forcent la multiculturalité du corps pro-fessoral et élargissent le réseau de col-laborations scientifiques et académiquesdes équipes d’Eurecom.

UN NOUVEAU MASTER DANS L’OFFRE DEFORMATIONAvec la mise en œuvre du nouveauMaster of Science MultimediaInformation Technologies, Eurecom élar-git son offre de formation en perspectiveavec ses grands domaines de rechercheet son positionnement international. Une étudiante Eurecom représente laFrance au Forum de la Jeunesse ITUworld Telecom 2009 à Genève.Sélectionnée parmi 700 candidates,Morgane Régnier, étudiante TélécomParisTech à Eurecom a participé du 5 au10 octobre aux échanges et aux débatssur le futur des TIC et leur utilisationpour le développement économique dessociétés. Une participation qui marquela reconnaissance de la qualité des étu-diants d’Eurecom au niveau internatio-nal.

Acteur mondial de la rechercheen STIC

UNE RÉUSSITE EXEMPLAIRE DE LARECHERCHE DES ÉQUIPES EURECOM MENÉEÀ L’ÉCHELLE EUROPÉENNEAvec 7 nouveaux projets européens ac-ceptés lors du 4e appel à projets du7e programme-cadre, dont un commecoordinateur du projet européen LOLA(Achieving low-latency in wireless com-munications), Eurecom apporte unecontribution très significative dans l’es-pace européen de la recherche etconfirme la pertinence de sa stratégiede recherche en systèmes de communi-cation, menée en collaboration avec sespartenaires industriels et l’InstitutTélécom.

MULTIMEDIA MODELING 2009 Eurecom a organisé la 15e édition de laconférence internationale MultiMediaModeling. Un événement internationaldont la dernière édition en Europe re-monte à l’année 2001 à Amsterdam, etdont les 6 dernières éditions ont été or-ganisées en Asie. Cet événement scien-tifique a réuni à Eurecom un large paneld’experts mondiaux du domaine du mul-timédia et conforte l’attractivité des tra-vaux de recherche en multimédia menésà Eurecom.

LES PRIX ET PUBLICATIONSLes enseignants-chercheurs d’Eurecombénéficient d’une large reconnaissancede la communauté scientifique et la qua-

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lité de leurs travaux est régulièrementrécompensée :� Pham Van-Hau et Marc Dacier ont

reçu un Best Paper Award pour leurarticle Honeypot traces forensics : theobservation view point matters pré-senté à NSS 2009, third InternationalConference on Network and SystemSecurity, du 19 au 21 Octobre 2009, àGold Cost, en Australie

� Christian Wellekens et les membresdu projet Divines ont reçu le prix dumeilleur article pour le papierAutomatic speech recognition andspeech variability: A review décernépar The International SpeechCommunication Association lors de laconférence Interspeech du 6 au 10septembre 2009 à Brighton (UK).

� Andrea Lanzi s’est vu décerner unBest Student Paper Award par le trèssélectif symposium IEEE on Securityand Privacy organisé du 17 au 20 maià Oakland en Californie pour son arti-cle intitulé Automatic ReverseEngineering of Malware Emulators.

� Alessandro Sorniotti a reçu un BestPaper Award à la conférence IFIP SEC2009 - 24th International InformationSecurity Conference - du 18 au 20 maià Chypre pour l’article coécrit avecRefik Molva A provably secure secrethandshake with dynamic controlledmatching.

� Nouha Oualha et Yves Roudier ont reçuun Best Paper Award pour leur articleA Game Theoretical Approach inSecuring P2P Storage againstWhitewashers présenté au workshopCOPS’09 (5th International Workshopon Collaborative Peer-to-PeerSystems) du 29 juin au 1er juillet àGroningen aux Pays-Bas.

L’international et les partenariatsUn nouveau partenaire académique eu-ropéen pour Eurecom ! NTNU Trondheim, l’université norvé-gienne de science et technologie deTrondheim, une des plus importantesuniversités européennes, a officiellementfait son entrée dans le groupe des mem-bres académiques du GIE Eurecom au1er janvier 2009. Un nouveau partenairede poids qui porte à six le nombre d’uni-versités européennes partenairesd’Eurecom. NTNU et Eurecom sont par-tenaires du projet de recherche européenSENDORA (FP7) qui traite de radio cognitive et de réseaux de capteurs sansfil. Les deux institutions y apportent leurexpertise complémentaire. Un projet derecherche Egide est également en placeet finance un programme d’échange devisiteurs scientifiques entre les deux ins-titutions. Au niveau de l’enseignement,

ce nouveau partenariat académique si-gnifie qu’Eurecom accueille désormaisdans son cursus master des étudiantsnorvégiens de Trondheim.

SYMANTEC ET MONACO TÉLÉCOMPARTENAIRES D’EURECOML’assemblée des membres a égalementofficialisé l’entrée de nouveaux membresindustriels dans le GIE Eurecom, confor-tant ainsi sa dimension internationale etsa politique d’implication des industrielsdans ses activités de recherche. Il s’agitde l’opérateur monégasque MonacoTélécom avec qui Eurecom va coopérerdans le domaine des communications mo-biles et l’américain Symantec, l’un desprincipaux fournisseurs mondiaux de so-lutions de gestion de la sécurité, dustockage et des systèmes permettant auxparticuliers et aux entreprises de protégeret de gérer leurs informations.

Les « territoires »

LANCEMENT DU CAMPUS STIC À SOPHIA ANTIPOLISLa première pierre du futur Campus STICa été posée officiellement en présence desreprésentants de l’État et des instancesrégionales et départementales. Financépar un CPER, ce Campus va permettre àEurecom d’accélérer son développementà l’horizon 2012 et de renforcer la repré-sentation de l’Institut Télécom dans lesAlpes Maritimes. Projet scientifique partagé avec l’univer-sité de Nice Sophia Antipolis, l’INRIA, leCNRS, l’École des mines de Paris ainsique l’INRA, il a vocation à fédérer et mu-tualiser les forces d’enseignement et derecherche dans les technologies de l’in-formation et ses applications et devraitpermettre de renforcer l’attractivité del’enseignement supérieur français à l’in-ternational et l’excellence Sophipolitaineen particulier.

EURECOM AU CŒUR DU PROJET « EIT ICT LABS »L’Institut européen d’innovation et de tech-nologie (EIT) a annoncé en décembre 2009la création de ses trois premières com-munautés de la connaissance et de l’in-novation (KIC). Structuré autour de 5 pôleseuropéens, le projet « EIT ICT Labs »concentre l’expertise des établissementsd’enseignement supérieur, des institutsde recherche et des entreprises d’excel-lence dans les domaines de la future so-ciété de l’information et de la communi-cation. Pour la région PACA, Eurecom estle représentant de l’Institut Télécom quifait partie des sept partenaires françaisprincipaux du projet « EIT ICT Labs » auxcôtés des universités de Paris 6, Paris 11,de l’INRIA, Alcatel Lucent, FranceTélécom Orange et Thomson.

Nouveau projet à MontpellierL’Institut Télécom a lancé un projet decréation d’une filière de formation et derecherche dans le domaine TIC et Santéà MontpellierConstruit sur le modèle d’un établisse-ment porté en partenariat, ce projet as-socie des activités de formation (ingé-nieur, master, doctorat), de recherche etde diffusion de l’innovation, avec un fortancrage régional, orientée sur le do-maine des technologies de l’informationet de la communication pour la santé. Elle est donc en cohérence avec lesorientations stratégiques de la rechercheà l’Institut (autour de la « Santé numé-rique ») et le schéma de constitution depôles de formation-recherche au sein del’université de Montpellier. Elle s’appuiesur les compétences des partenairesfondateurs et de partenaires acadé-miques et industriels locaux et nationauxet bénéficie d’un fort soutien des collec-tivités territoriales. Le projet « Montpellier » a pris corps en2009 en termes d’objectifs, de modalitéset de partenariats.Bâti à l’origine avec l’universitéMontpellier 2 (Sciences et Techniques),il a suscité l’intérêt de deux nouveauxpartenaires : l’université Montpellier 1(Médecine) et l’école des mines d’Alèsqui apporteront au projet une expertisescientifique et médicale, des moyens hu-mains et des contributions.Cet élargissement des partenariats a étéconcrétisé par la signature d’un accord-cadre quadripartite au cours du DigitalWorld Sumit le 18 novembre 2009 en pré-sence du président de l’agglomérationde Montpellier qui a amené la contribu-tion de la région par le financement desconstructions nécessaires.La montée en charge aura lieu en deuxphases :� Dans la première phase opérationnelle

dès l’automne 2010, il sera mis enplace un programme de troisième an-née d’école d’ingénieurs autour de lathématique TIC et santé.

� Ce programme accueillera des étu-diants en fin de scolarité des écolesde l’Institut, de l’école des minesd’Alès, éventuellement des étudiantsvenant d’autres écoles d’ingénieursayant un niveau suffisant en TIC.

� Dans une seconde phase, il serait crééune école qui acquerrait un statut au-tonome et délivrerait son propre di-plôme, une fois l’ensemble des habi-litations nécessaires acquises.

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L’un des axes stratégiques adoptés pourla période 2008-2012 prévoit d’amplifier« l’action du groupe au cœur des terri-toires »Au-delà du renforcement des implanta-tions actuelles (écoles et filiales) et duprojet Montpellier, la mise en œuvre duconcept d’école associée initié en 2008a été poursuivie en 2009.Il s’agit de nouer des partenariats struc-turés et pérennes avec des écoles d’in-génieurs existantes dans le domaine TIC,ayant un corps enseignant permanent debon niveau, une activité de recherche si-gnificative, et des liens forts avec les mi-lieux professionnels. Ce partenariatconcerne la formation (conception deprogrammes, échanges d’étudiants…) etla recherche (projets communs).L’objectif est d’apporter à ces écoles unsoutien pour améliorer leur positionne-ment, grâce à un renforcement de leurimage, une amélioration de leur classe-ment, une intégration dans des réseauxde recherche puissants, une assistancetechnique sur le plan des habilitations etde la pédagogie. Pour l’Institut, ce type de partenariat luipermet d’élargir son champ d’action tantgéographique que disciplinaire, de diver-sifier les profils d’étudiants dans sasphère, de renforcer ses équipes de re-cherche, notamment pour le montage deprojets, et d’accentuer son positionne-ment comme leader de la formation d’in-génieurs en TIC.Les deux premières conventions ont étésignées au printemps 2008 :� La première avec l’Istase (devenue de-

puis Télécom Saint-Étienne) école in-terne de l’université Jean Monnet deSaint-Étienne, qui a notamment despoints forts en optique, imagerie nu-mérique, vision industrielle.

� La deuxième avec l’ENSPS (École na-tionale supérieure de physique deStrasbourg) à Strasbourg, école in-terne de l’université Louis Pasteur quiest devenue au 1er janvier 2009 l’uni-versité de Strasbourg et qui tient debonnes positions en particulier enimage, technologies pour la santé,électronique et nanosciences.

Des actions concrètes et significativesont déjà été menées depuis cette date,permettant par exemple à des étudiantsde Télécom ParisTech d’effectuer desstages à Houston University, à des étu-diants de l’ENSPS de suivre des forma-tions sur le traitement d’image àTélécom ParisTech, à des étudiants deTélécom SudParis de participer à desprogrammes d’échanges d’étudiants auBrésil au travers du programme Brafitec.Les deux nouvelles écoles associées ontparticipé et ont été retenues dans le ca-dre de l’appel d’offres interne « Futurset ruptures » pour la participation à desprogrammes de recherche transversesavec d’autres écoles de l’Institut. À la rentrée 2009, des modules communsENSPS/Télécom Saint-Étienne ont étécréés sur l’optique et la photonique.L’objectif de l’ENSPS est à présentd’élargir les collaborations nouées avecTélécom ParisTech et Télécom Saint-Étienne à d’autres écoles de l’InstitutTélécom. Le contrat d’objectifs 2009-2011 de l’école signé avec la régionAlsace vient conforter le partenariat EN-SPS/Institut Télécom, et permet le finan-cement d’une nouvelle salle de confé-rences, d’une plate-forme « réseaux decapteurs ».L’Institut (Télécom SudParis et siège) aparticipé au montage des dossiers de re-nouvellement de l’habilitation par la CTIde Télécom Saint-Étienne et de l’ENSPS. Le bilan des relations de Télécom Saint-Étienne avec l’Institut Télécom se déclineinstitutionnellement (changement denom de l’école, participations auxconseils, discussions avec la FondationTélécom) et pédagogiquement (partici-pation de l’Institut Télécom au dossierCTI, participation de Télécom Saint-Étienne à divers concours et activités del’Institut Télécom — TIGET, prix du stagede la Fondation Télécom — intégrationd’un élève de Télécom Saint-Étienne àTélécom SudParis, ouverture du cycleinitial vers Télécom Lille1, semaines dela photonique avec l’ENSPS, épreuvesorales d’admission réalisées à TélécomParisTech, etc.

Au cours de l’année 2009, des discus-sions ont été engagées pour élargir leréseau d’écoles associées à quelquesautres écoles, importantes dans le do-maine des TIC.Un premier accord a été finalisé avecl’Enseirb-Matmeca (dont la signature aeu lieu le 11 janvier 2010). Un second est en cours de finalisation.Une ou deux autres écoles viendrontcompléter le dispositif en 2010.

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Les écoles associées

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Les ressources humaines

L’organisation de la gestion desressources humainesEn tant qu’établissement public admi-nistratif, l’Institut Télécom s’est dotéd’un cadre de gestion propre qui spécifiediverses modalités internes de fonction-nement et règles de gestion communesà l’ensemble des personnels. Ce corpusde règles spécifiques constitue un socleclair, commun et connu de tous, sur le-quel les politiques RH et de managementpeuvent prendre appui.La DRH de l’Institut Télécom a pour mis-sion de proposer la politique de gestiondes ressources humaines de l’Institut etde coordonner sa mise en œuvre. Elleassure en outre la gestion des relationssociales au niveau central et la gestionopérationnelle de la paie. Dans chaque entité de l’Institut Télécomune équipe ressources humaines deproximité assure la mise en œuvre de lapolitique RH de l’Institut Télécom, le sou-tien de proximité au management et lagestion opérationnelle des ressourceshumaines : recherche et sélection descandidats lors des recrutements, pro-cessus annuels d’évaluation, mise enœuvre des mesures salariales annuelles,activités sociales (mutuelle, colonies devacances), gestion individuelle des per-sonnels. Les RH des entités sont égale-ment en charge des aspects hygiène, sé-curité et conditions de travail et desrelations sociales locales. Une assistante sociale assure le suivi despersonnels de l’Institut Télécom et desélèves.Un juriste en droit social assure la veillelégislative et réglementaire et le supportjuridique de l’ensemble des entités del’Institut. Il est également en charge dupilotage de la gestion des archives del’Institut Télécom et de la publication desrecueils d’instructions et des notes deservice.

La formationLes objectifs de formation de l’Institutsont le développement de l’internationa-

lisation, des partenariats et le soutien àl’enseignement, le développement descollaborations au sein de l’Institut et lerenforcement des compétences métiers.Dans ce cadre, l’Institut Télécom a misen place un programme de formationtransverse, principalement sous formede sessions intra-entreprise, qui com-plète les formations individuelles misesen œuvre dans les écoles. Ce programmea été adapté et enrichi en 2009. Il proposeainsi désormais, en plus des formationsdésormais classiques au managementet à l’efficacité personnelle, des forma-tions à la pédagogie et à la rédactiond’articles de vulgarisation scientifique. Par ailleurs, le droit individuel à la for-mation (DIF) mis en place mi 2008, acommencé sa montée en puissance en2009  : une cinquantaine d’agents ont utilisé leur DIF, pour un total de1 150 heures.

Gestion des carrières desenseignants-chercheurs

LE PYRAMIDAGELa politique de repyramidage de soncorps d’enseignants-chercheurs, initiéepar l’Institut Télécom il y a trois ans, per-met une augmentation progressive de laproportion des professeurs et directeursd’études sur son effectif total d’ensei-gnants-chercheurs. Cette opération s’ef-fectue pour l’essentiel par une augmen-tation du nombre de promotions desmaîtres de conférences et ingénieursd’études vers les métiers de professeurset directeurs d’Études, permettant ainsid’améliorer la reconnaissance des com-pétences du corps des enseignants-chercheurs de l’Institut Télécom. C’estainsi que, depuis 2007, le nombre de pro-motions est le double de celui mis enœuvre antérieurement. Fin 2009, le pour-centage de professeurs et directeursd’études sur le total des enseignants-chercheurs est de 31 % (il était de 26 %fin 2006).

LES SÉJOURS D’ÉTUDESLa promotion des séjours d’études desenseignants-chercheurs est un élément

important de la politique des ressourceshumaines. En 2006, le cadre de gestiona ainsi été modifié pour donner la possi-bilité à l’Institut d’attribuer des boursesd’expatriation, afin de favoriser les sé-jours d’études dans un contexte interna-tional.Le nombre d’enseignants-chercheurs enséjours d’études a ainsi doublé entre2006 et 2008, et se stabilise en 2009.

Les évolutions du cadre degestionEn 2009, le cadre de gestion de l’InstitutTélécom a été enrichi par la mise enplace de nouvelles dispositions permet-tant d’améliorer la carrière des person-nels en permettant des promotions plusrapides. Une nouvelle mesure à l’ancien-neté (après 25 ans) a également été in-troduite pour les personnels de la caté-gorie III.

La paie et la gestionadministrative des personnelsLes activités propres à l’enseignementet la recherche génèrent le recours à unnombre significatif de personnels à sta-tuts divers, notamment le recours auxvacataires, qui ont un impact sur l’activitégestion comme la paie.Fin 2009, l’Institut Télécom a mis enplace les nouvelles règles fonction pu-blique de gestion des comptes épargnetemps (CET). Outre que le CET peut désormais être conservé sans limitationde temps (auparavant, la durée de vie duCET était limitée à dix ans), mais avecun plafond de jours épargnés, le paie-ment des jours de CET est désormaispérennisé et facilité. Cette mesure s’ins-crit dans le cadre de la politique d’amé-lioration du pouvoir d’achat — ainsi en2009, 2800 jours pour un montant brutde 360 K€ ont été indemnisés à l’Institut— et permet de ralentir la très forte pro-gression des CET constatée lors des pre-mières années de leur mise en place.

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La gestion de l’Institut

Le recrutementLa politique de l’Institut Télécom est defaire appel aussi bien aux ressources in-ternes qu’aux ressources externes.Lorsqu’un poste est à pourvoir au seind’une entité, celle-ci en informe les au-tres entités afin d’en assurer la publicitéau sein de tous les services.En 2009, trente personnels permanentsont été embauchés, contre une soixan-taine les années antérieures, en raisondu budget d’emplois désormais stable.Vingt recrutements 2009 concernent desenseignants-chercheurs. Ils ont été pourl’essentiel réalisés dans le cadre de lacampagne annuelle de recrutements del’Institut Télécom, qui draine de trèsbonnes candidatures et s’avère en outreêtre un excellent vecteur de communi-cation pour l’Institut Télécom, si l’on enjuge par les pics de consultation des sitesweb de l’Institut après la parution desannonces.En cohérence avec sa stratégie d’inter-nationalisation de son corps d’ensei-gnants-chercheurs, 40  % des ensei-gnants-chercheurs recrutés en 2009 ontun profil international.Outre les personnels permanents,l’Institut recrute beaucoup de jeuneschercheurs en contrat à durée détermi-née. C’est ainsi qu’en 2009, 120 docto-rants et 150 ingénieurs de recherche ontintégré l’Institut.

Égalité hommes/femmesL’Institut Télécom s’attache à promou-voir l’égalité hommes/femmes au seinde ses personnels.C’est ainsi que, dans un contexte où lesécarts salariaux sont modestes, maisn’ont pas encore disparu, des mesuressalariales en faveur des femmes per-mettent progressivement de réduire lesdifférences de salaires. La place des femmes dans le métierd’enseignant-chercheur s’améliore éga-lement : fin 2009, 21 % des professeurset directeurs d’études sont des femmes(ce chiffre était de 15 % fin 2006). En re-vanche, la proportion de femmes chezles maîtres de conférences ou ingénieursd’études reste stable à 30  %, reflet dupourcentage de candidatures féminineslors des recrutements.

L’action en faveur destravailleurs handicapésInitiée en 2005, la politique en faveur del’accueil des travailleurs handicapéss’est poursuivie en 2009. Sa mise en œu-vre est suivie par un comité réunissantdes correspondants dans chaque entitéet les partenaires sociaux.

Fin 2009, l’Institut Télécom compte18 agents ayant la reconnaissance detravailleur handicapé, la mise en placed’une prime lors de la fourniture de l’at-testation RQTH — versée à 23 agents de-puis sa création en 2006 — ayant conduitde nombreux agents concernés à décla-rer leur situation. Les recrutements detravailleurs handicapés restent en re-vanche exceptionnels. L’accessibilité des locaux continue de s’améliorerpuisqu’après la mise en œuvre d’un bud-get spécifique de 1,8 M€, tous les travauxde rénovation comprennent maintenantun volet « accessibilité ».

La gestion financière etles achats publics

Les moyens financiersLes ressources de l’Institut Télécom en2009 se sont établies à 148,30 M€, dont104,72  M€ de subvention de l’État. Lesressources propres de l’établissement sesont élevées à près de 4517 M€.Les dépenses de l’Institut Télécom se ré-partissent en 63 % de charges de person-nel, 28 % de dépenses de fonctionnementet 9 % de dépenses d’investissement.

La gestion financièreLa direction de la stratégie et des affairesfinancières (DSAF) gère le processus bud-gétaire de l’établissement en élaborant,avec l’aide des ordonnateurs secondaires,tous les documents présentés aux tutelleset au conseil d’administration.Son activité couvre l’ensemble du cyclebudgétaire, de la préparation en annéeN-1 à l’analyse de gestion en année N+1.Elle coordonne les différents services fi-nanciers des écoles et, à ce titre, définitet met en place les nouvelles procéduresen termes budgétaires et comptables. Elleassure également pour l’ensemble dusiège le rôle d’ordonnateur dans la ges-tion des bons de commande, factures,mandats, titres de recettes et missions.En 2009, la DSAF a poursuivi son effortde restitution mensuelle de l’activité, àdestination des directeurs des écoles etdu siège, notamment au travers du ta-bleau de bord analytique mis en œuvredepuis 2004.Conformément à la mise en place en no-vembre 2008 du protocole d’accord entrel’Institut Télécom et le contrôleur budgé-taire et comptable ministériel, qui a pourobjet de préciser les documents associésfixés par l’arrêté du 21 juillet 2008 (relatifaux modalités d’exercice du contrôle fi-nancier sur l’Institut Télécom) ainsi quela périodicité et les modalités de leur pré-sentation, le contrôle financier vérifie, lorsde l’examen du projet de budget initial, lecaractère sincère des prévisions présen-tées par les responsables de l’établisse-ment et leur compatibilité dans la duréeavec les objectifs de maîtrise de la dé-pense publique.C’est dans cette finalité que s’inscrit l’exa-men du budget prévisionnel et des effec-tifs soumis à l’avis du contrôle financierainsi que les documents associés.

La passation des marchéspublicsLe service des marchés est chargé del’exécution des procédures de passationdes marchés soumis à la signature de

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17 Hors filiales

l’administrateur général selon les délé-gations de signature instaurées au seinde l’établissement. Cette mission est ef-fectuée en étroite relation avec les écolesde l’Institut Télécom. Le service des mar-chés travaille aussi en étroite collabora-tion avec les écoles pour la mise en œu-vre de procédures liées à des marchésplacés sous la responsabilité des direc-teurs des écoles.Au cours de l’année 2009, 132 marchés(139 en 2008) ont été contrôlés et 130notifiés par le service des marchés pourl’ensemble de l’Institut Télécom ; enfin,20 avenants ont été contrôlés et 20 noti-fiés.Outre la passation des marchés liés aufonctionnement courant des écoles (four-nitures de bureaux et de micro-ordina-teurs, prestations de restauration…),l’année 2009 s’est caractérisée par lelancement de trois projets d’envergureconcernant des marchés en R&D passéssous la forme de marchés en procédureadaptée à la recherche partenariale :� les marchés de services liés au ra-

dôme Vigisat ;� les marchés de services se rapportant

aux études d’usage sur le déploiementde la fibre optique ;

� les marchés de services se rapportantà la mise en place du pôle images etréseaux.

Les deux premiers projets ont étéconclus en 2009 et le troisième le seraen 2010.Dans le cadre du protocole d’accord denovembre 2008, entre l’Institut Télécomet le contrôleur budgétaire et comptableministériel, les versements de subven-tions dont le montant est supérieur à100 K€ HT ont été instruits par le servicedes marchés.

LE CONSEIL JURIDIQUELe service intervient régulièrement au-près des différentes entités pour des ac-tions de conseil notamment en leur met-tant à disposition des documents types.Le service des marchés intervient éga-lement comme conseil juridique, plusparticulièrement dans le domaine dudroit public. C’est ainsi qu’il participe àl’élaboration, au suivi des conventionsqui lient l’établissement à ses différentspartenaires.Son activité juridique s’inscrit égalementdans le suivi des contentieux de droit pu-blic portés devant les tribunaux.

LA FORMATIONLe service des marchés a étoffé son offrede formation interne en proposant, outrela formation présentée aux nouveaux ar-rivants, une formation sur l’exécution desmarchés de travaux.

La communication Un an après le changement de marquedu groupe et des écoles, la nouvelle ar-chitecture de marque est désormais bieninstallée tant auprès des publics internesqu’externes à l’établissement. Le chan-gement de marque est perçu comme unélément facilitateur de la compréhensiondu groupe et de son activité.La communication groupe a pour but dedévelopper la notoriété du groupe et desécoles et traite principalement de sujetsscientifiques, innovations ou communsà plusieurs écoles. Elle vient compléterla communication mise en place danschacune école.

La communication externePour faire progresser rapidement et no-tablement la notoriété de l’InstitutTélécom, les relations presse ont étéidentifiées comme stratégiques. Un groseffort a été engagé en ce sens pour iden-tifier en interne, avec les écoles, les su-jets à fort potentiel médiatique ou enjeuxpour l’établissement. Une grosse dou-zaine de communiqués de presse ontainsi été diffusés sur des sujets scienti-fiques porteurs comme 3D, jeux vidéo,handicap, sécurité… À ce travail de rela-tions presse classique s’est ajoutée unestratégie proactive de rencontres de jour-nalistes de journaux nationaux majeurset jusqu’ici difficiles à rencontrer. Au fi-nal, on a pu dénombrer pour l’année450 citations ou articles dans la presseécrite, on-line ou radiotélévision dont desarticles de fond sur l’Institut dansLa Tribune, Les Échos, Le Monde. Cechiffre 450 représente une augmentationde 35 % par rapport à 2008.La communication en ligne a égalementfait l’objet d’une attention particulière.Une réunion communication interécolesdu groupe a permis de faire le point surles pratiques et projets relatifs aux ré-seaux sociaux et services 2.0 dans les-quels Institut et écoles se sont engagéspour accroître leur notoriété. Pourl’Institut, Netvibes, YouTube et Facebook,Twitter, blog recherche, lettre électro-nique ont été ouverts avec succès dèsleur lancement.Pour la première fois, le rapport d’activitéde l’établissement a fait l’objet d’unecommunication large par routage et denouvelles plaquettes sont venues com-pléter celles déjà existantes. Parmicelles-ci on peut noter la plaquette TICet Santé à Montpellier, destinée à pré-senter aux étudiants ingénieurs en coursde formation cette option de fin de cyclequi ouvrira à Montpellier à l’automne2010 en partenariat avec les universitésUM1, UM2 et l’école des mines d’Alès.

2009 a été marqué par l’organisation denombreux évènements pour mettre envaleur l’activité et le savoir-faire dugroupe. C’est ainsi que l’on peut remar-quer les nombreux évènements autourde l’innovation et du transfert de technologies comme l’opérationTryptique qui met en relations grandsgroupes / PME innovantes / enseignants-chercheurs, la Bourses aux technos, lesRendez-vous d’affaires Carnot… ou en-core l’inauguration d’un laboratoire com-mun avec Alcatel-Lucent sur l’ubiquitédes médias. À ces évènements s’ajoutenttous les colloques recherche organiséspar les enseignants-chercheurs dugroupe.Enfin, l’ouverture d’un site HAL / InstitutTélécom et les formations des cher-cheurs à la communication avec les jour-nalistes répondent à la volonté de mieuxmettre en valeur et visibilité les travauxde nos chercheurs.

La communication internePar l’intermédiaire du courrier électro-nique, d’une newsletter recherche, d’unelettre interne trimestrielle et de la diffu-sion de communiqués bimensuels du di-rectoire du groupe, le personnel est in-formé de l’actualité, des orientations etdes décisions prises. Lorsque le sujet lejustifie, un échange avec le personnel estorganisé dans le cadre d’un amphi.Cette année, surfant sur le développe-ment de la vidéo sur internet, des inter-views vidéo ont été intégrées en paged’accueil de l’intranet du groupe.Réalisées en interne, elles permettent àun enseignant-chercheur ou un cadreadministratif de faire le point en cinq mi-nutes sur des sujets aussi variés qu’unprojet de recherche ou un projet quiconcerne l’avenir du groupe. Pour illus-trer la diversité des sujets, on peut citerà titre d’exemple  : le projet EVIDEN’Sprésenté par Gilles Coppin, professeur àTélécom Bretagne et la nouvelle organi-sation des écoles d’Évry exposée parPierre Rollin, directeur de TélécomSudParis et Denis Lapert, directeur deTélécom École de Management.

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Le système d’information groupeLe service «  système d’informationgroupe » (SIG) de la direction de la stra-tégie et des affaires financières (DSAF)a pour mission d’assurer la cohérencedu système d’information de l’InstitutTélécom sous tous ses aspects, d’orga-niser la maîtrise d’ouvrage des applica-tions communes, la maîtrise d’œuvre desapplications groupe, le pilotage des réa-lisations ainsi que le suivi du fonction-nement des applications communes. Ilest en relation avec les services infor-matiques des écoles ainsi qu’avec lesservices utilisateurs des applications.

Le plan d’évolution du systèmed’informationL’évolution du système d’information del’Institut Télécom est coordonnée par uncomité de pilotage qui regroupe les di-recteurs et responsables informatiquesdes écoles, les secrétaires généraux, leresponsable du SIG et le directeur de lastratégie et des affaires financières.Le point d’orgue du travail du COPIL SI aété l’organisation en novembre d’un sé-minaire (« Notre SI » état et évolutions2008-2012). Le séminaire a vu le joursuite à un important travail d’architecturede notre système d’Information. La manifestation qui s’est tenue àPolytechnique regroupait les différentsacteurs du Système d’Information. Ellea eu pour particularité de faire travaillerl’ensemble des participants dans desateliers thématiques. Les participantsont reçu les DSI de Polytechnique (F. DeCastelbajac) et de l’ESSEC (J.P. Choulet)qui leur ont apporté leur vision du sys-tème d’information ainsi qu’un descriptifde leur existant. Le premier jour fut clospar une présentation sur le CloudComputing et ses perspectives faite parM. Durrut de la société LOKAD (incubéTélécom ParisTech). Dans le cadre de ses actions, ce comitéa décidé de continuer son effort sur lesactions de fiabilisation des informationset d’élimination des doubles saisies. Leséquipes informatiques travaillent en pa-rallèle au réseau à haut débit à la miseen place d’une fédération d’identité(schibboleth) qui devrait s’étendre à l’en-semble de notre écosystème au fil desmois. De même dans la continuité desexpérimentations lancées sur l’IntraITles premières briques d’une suite d’outilscollaboratifs communes au groupe vontêtre déployées. La première brique visi-ble sera l’agenda partagé et est prévuepour septembre 2010.

Les applications du domaine« finances »Les applications du domaine financessont : SIR-EPA, « Immos », « gestion desfrais de déplacements  » et «  Régies  »toutes en version Web depuis la fin dupremier trimestre 2009. Le progicielcomptable SIR-EPA est l’application ma-jeure de ce domaine et intègre depuis lafin de l’année 2009 en lieu et place del’application « bons de commandes » lagestion des commandes en mode répar-tie (dans tous les services du siège, deTélécom ParisTech, de Télécom &Management SudParis et en janvier 2011à Télécom Bretagne). Afin de faciliter le règlement des fraisd’inscriptions de nos élèves, le paiementpar internet est déployé au sein desécoles selon un calendrier propre àchaque entité. Ce nouveau mode de rè-glement est étendu dès cette année auxrèglements des congrès organisés parl’Institut Télécom.Dans un souci d’optimisation de la qua-lité du travail de l’ordonnateur et ducontrôle des dépenses, le SIG a implé-menté à la demande de l’agence comp-table le contrôle hiérarchisé des dé-penses.Le nouveau logiciel de gestion des im-mobilisations permettra dès juin àl’Institut de gérer les immobilisations parcomposants.

Les applications du domaine« RH »Les applications du domaine RH s’ap-puient sur les modules du logiciel SAPpour la gestion administrative et la paiedes personnels et des formations in-ternes.2010 sera l’année du lancement du SIRH. Cette année sera marquée par l’ouverture de SAP aux utilisateurs.Historiquement nous ne l’utilisions quepour les besoins des services des res-sources humaines. À partir de cette an-née, les premiers services utilisateursseront mis à disposition des agents del’Institut parallèlement aux évolutions lé-gales (DIF, CET…) et métiers.

Les applications du domaine« recherche »Le système d’information recherche ar-rive à maturité avec la généralisation deson usage :� « Contrats de recherche » qui permet

de gérer les aspects financiers descontrats de recherche interfacés avecles recettes de SIR EPA et les missionsle seront pour la fin du premier tri-mestre avec les dépenses. La chaîned’alimentation de «  contrats de re-cherche » sera enfin complète.

� « Portail de la recherche » qui facilitela communication externe a été misen ligne en 2009.

� Le référentiel des non-permanents estmaintenant utilisé par l’ensemble del’Institut Télécom.

� Le dépôt des publications dans HALest opérationnel dans toutes les écolesde l’Institut Télécom.

La gestion de la formationcontinueLe progiciel dont le support fonctionnelet technique est assuré par Télécom &Management SudParis est entré en pro-duction au début de l’année 2010.L’équipe de Télécom ParisTech rejoindrases collègues dès janvier 2011.

La gestion des indicateurs del’Institut TélécomL’outil spécifique Tabor, développé ausein de l’Institut, informatise la procé-dure de collecte des indicateurs qui sontensuite utilisés pour construire les ta-bleaux de bord de l’Institut.

L’innovationLe SIG depuis 2009 s’implique en colla-boration avec la direction scientifique etles écoles sur des projets innovants. Lapremière action fut le projet OVE (OpenVideo Education) lauréat de l’appel àprojet Proxima Mobile lancé par le se-crétariat d’État chargé de la prospective,du développement, de l’économie nu-mérique dans le cadre du volet numé-rique du plan de relance. Dans la conti-nuité de l’effort de mise à dispositiondes cours (Savoirs partagés, ParisTech« Graduate School »…), OVE a pour vo-lonté de donner accès librement et gra-tuitement sur tous canaux aux cours etconférences captés par les écoles par-tenaires (ESSEC, École polytechnique,EISTI). La suite de cet effort devrait seconcrétiser à travers d’autres projets etun ensemble d’évolutions autour duconcept d’OVE.

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Le patrimoine immobilierAu sein de la direction de la stratégie etdes affaires financières (DSAF), le ser-vice patrimoine, architecture, logistiqueet maintenance (PALM) assure pour legroupe les missions liées à la gestionimmobilière du patrimoine et à laconduite des opérations de travaux im-portants.Ses missions sont :� L’assistance architecturale et le

conseil technique aux écoles en ma-tière de projets, travaux, de réglemen-tations et de sécurité des bâtiments ;

� La maîtrise d’œuvre des aménage-ments ponctuels et la maîtrise d’ou-vrage des opérations de rénovation oude restructuration ;

� La tenue à jour des fichiers du patri-moine immobilier et de ses installa-tions ;

� Le suivi des garanties réglementaireset des contentieux, la mise à jour dela documentation concernant des sec-teurs du bâtiment ;

� Les relations avec le service des do-maines et les services fiscaux ;

� La logistique des services du siège.

L’évolution du patrimoineimmobilier de l’InstitutTélécomEn 2009, le service a continué le suivi desprojets d’extension des écoles initiésdans le cadre du plan de développementde l’Institut Télécom :� Opération Saclay - Palaiseau (assis-

tance opérationnelle et technique dupilotage en phase préprogrammation) ;

� 37, rue Dareau (aménagement des lo-caux pour recevoir la DRH et l’inter-national) ;

� 46, rue Barrault (aménagement d’unplateau paysager pour les services fi-nances et marchés), libération du cin-quième étage du B2 pour TélécomParisTech, mise à disposition de bu-reaux supplémentaires à la directionscientifique par la création de plu-sieurs postes de travail à l’étage 6 duB2) ;

� 9, rue Dareau (suivi des travaux) ;� Recherche de locaux pour le campus

parisien, prise à bail et suivi des tra-vaux pour le 23, avenue d’Italie ;

� Opération ponctuelle d’embellisse-ment sur le site d’Évry dans le cadrede l’opération EQUIS ;

� Construction des bâtiments F(bureaux), I2 (maisel) et extension-pa-tio à Télécom Bretagne (suivi desétapes d’études et permis deconstruire) ;

� Eurecom : bâtiment (4 900 m²) au seindu campus des STIC (suivi des mar-chés des entreprises).

Le suivi de la politiqueimmobilière de l’ÉtatEn 2009, le service PALM a piloté les dos-siers concernant le SPSI (schémas plu-riannuels de stratégie immobilière), lePAE (plan administration exemplaire), ledéveloppement durable et a apporté sonexpertise pour les immobilisations parcomposants.

Le conseil, l’assistance et laconduite d’opérations detravauxEn 2009, le service PALM a poursuivi sonrôle d’assistance aux écoles sur d’im-portants travaux de rénovation (électri-cité, système de sécurité incendie, miseaux normes handicapés…) contribuant àl’amélioration des conditions d’hygièneet sécurité. Il a piloté les marchés pourla mise en place des contrôles tech-niques règlementaires des écoles. Enfin, le service PALM s’est restructurépour apporter un renforcement des com-pétences techniques/logistiques et pour-suit la diffusion des plans du patrimoinesur l’Intratélécom afin de le rendre ac-cessible à toutes les écoles.

Le suivi réglementaire et administratifLa direction du développement et de laprospective assure l’interface entrel’Institut Télécom et sa tutelle pour lapublication des textes réglementairesprévus par le décret du 27 décembre1996 concernant l’Institut et ses écoles.Ces textes concernent en particulier :� La nomination des membres des ins-

tances statutaires : conseils d’écoleset conseil scientifique de l’Institut ;

� La nomination des directeurs desécoles ;

� Les conditions d’admission et régimesde scolarité des écoles ;

� Le nombre de places offertes auxconcours d’entrée des écoles et lacomposition des jurys ;

� L’attribution des titres et diplômes desécoles de l’Institut.

La direction du développement et de laprospective s’assure de la conformité desmaquettes des diplômes des écoles avecla réglementation. Elle vérifie les di-plômes et projets d’arrêtés associés pré-parés par les écoles avant de les trans-mettre à la tutelle pour signature parl’autorité compétente et publication desarrêtés.Elle surveille la publication des textesréglementaires généraux et assure la dif-fusion des textes concernant l’Institutvers les services compétents des écoles.Le fait marquant de l’année 2009 entermes de suivi réglementaire a été laparution du décret modifiant le décret du27 décembre 1996 créant le Groupe desécoles des télécommunications. Le nouveau décret paru le 21 septembre2009 intègre la nouvelle structure de latutelle, la fusion des corps des ingé-nieurs des Mines et des ingénieurs desTélécom et introduit le changement denom de l’Institut et de ses écoles.L’Institut Télécom et la tutelle ont conti-nué les améliorations visant à simplifieret à accélérer le parcours administratifdes projets d’arrêtés et des diplômes.

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Action de l’Institut à l’internationalLa coordination internationale mise enplace en février 2008 a poursuivi son actionsur les trois plans prévus : stratégie, mar-keting, organisation.

STRATÉGIEUne réflexion sur la stratégie en matièrede formations réalisées à l’étranger (« off-shore ») a été lancée, sur la base des ex-périences des écoles.La stratégie en matière de masters ofscience a fait l’objet d’un travail communet a débouché sur l’adoption d’une poli-tique commerciale unifiée et de processusde concertation.

MARKETINGUn nouvel outil de promotion a été réaliséà partir des conclusions des réflexionsstratégiques de 2008  : un diaporama deprésentation des écoles cohérente et dif-férenciée.Ces mêmes réflexions ont débouché surla réalisation de nouveaux outils de venterépondant aux besoins d’information desétudiants étrangers  : présentation cohé-rente et différenciée des écoles, de leursystème d’offres et des masters of science.Un Club international entreprises destinéà aider les écoles à améliorer leur stratégieet leurs pratiques a été créé.Une enquête auprès des étudiants en mas-ter of science a permis de mieux connaîtreleurs attentes, leur perception des écolesde l’Institut Télécom et l’efficacité des divers canaux de recrutement existants.

ORGANISATIONL’équipe internationale, qui rassembleles délégués à l’international des écoles,a intégré ceux des filiales. Afin de dé-multiplier son action, un « deuxième cer-cle » de coordinateurs, organisé parpays, a été mis en place dans les écoles.La stratégie vis-à-vis de la Chine adoptéeen 2008 a été déclinée en plan d’action.Dans ce cadre, les écoles ont réalisé unrecrutement commun d’étudiants chinoisde Beijing University of Posts andTelecom et de l’université de Xidian), avecla participation de Télécom Saint-Étienne.Un programme d’échanges de bonnespratiques a commencé à être réalisé  :amélioration des dossiers « boursesEiffel », interculturel, promotion par lesétudiants français à l’étranger, relationsentreprises à l’international, etc.Le programme Télécom Scolarships forExcellence mis sur pied en relation avecla Fondation Télécom a permis d’offrir280 K€ de bourses à 35 étudiants étran-

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gers, dont un programme spécifiqueconcernant l’Inde.

Gestion de l’opération Campus« Saclay-Palaiseau »

Les travaux préparatoires àl’implantation de l’InstitutTélécom à PalaiseauLa validation en février 2009 du projet decampus du plateau de Saclay, dans lecadre de l’opération Campus du minis-tère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche, a été suivie en avril parl’annonce d’une dotation de 850 millionsd’euros pour le financement de ce projetdont l’Institut Télécom est l’un des ac-teurs.L’année 2009 s’est achevée avec l’an-nonce par le président de la Républiquede moyens financiers supplémentairesalloués à l’opération au travers d’une do-tation de 1 milliard d’euros au titre dugrand emprunt, ce qui constitue uneavancée majeure pour ce projet dont lebouclage financier est à finaliser en 2010avec la contribution souhaitée des col-lectivités territoriales qui ont fait part deleur intérêt pour le projet.Dans l’intervalle, de nombreux acteursse sont investis au sein des établisse-ments d’enseignement, organismes derecherche et partenaires concernés pouraffiner les composantes scientifiques etacadémiques des 66 projets propres auxétablissements ou à caractère mutualiséqui composent l’ensemble de l’opérationet pour en préciser leur déclinaison im-mobilière.La Fondation de coopération scientifiqueDigiteo-Triangle de la physique qui pilotele projet au nom des 23 signataires réu-nis au sein d’un consortium a poursuivises travaux en matière «  d’urbanismescientifique » en interaction avec la mis-sion de préfiguration de l’établissementpublic Paris-Saclay en charge des com-posantes d’aménagement et de dévelop-pement économique. Dans ce contexte, la mission de préfigu-ration a conclu un accord-cadre d’unedurée de six ans avec un groupement despécialistes paysagistes et urbanistesdont le mandataire est le paysagisteMichel Desvigne. Ils ont entamé les ré-flexions en vue d’élaborer le schéma di-recteur qui donnera lieu au positionne-ment géographique précis desétablissements, leur permettant d’entrerdans la phase opérationnelle de leur pro-jet de construction.

Ce sera le cas pour l’Institut Télécom quivise une installation à Palaiseau à la ren-trée de septembre 2015 et qui, dans cetteperspective, a d’ores et déjà rejoint leRTRA18 Digiteo.Ainsi, en préfiguration au rapprochementgéographique sur le campus du plateaude Saclay, l’Institut Télécom a matéria-lisé les proximités scientifiques quil’unissent aux membres du RTRADigiteo. Il a ainsi rejoint fin décembre2009 en tant que partenaire associé lesacteurs majeurs de la recherche forte-ment impliqués dans le domaine desSTIC que sont le CEA, le CNRS, l’Écolepolytechnique, l’INRIA, Supélec, et Paris-Sud 11 (membres fondateurs), l’ENSCachan, l’École centrale Paris et l’uni-versité de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (partenaires associés).Les collaborations avec ces entités se-ront ainsi facilitées et renforcées, et don-neront lieu au développement des projetsde recherche conduits en commun avecdes moyens consolidés.Parallèlement, le cabinet Polyprogrammea été mandaté par l’Institut Télécom pourformaliser un préprogramme relatif à lafuture implantation à Palaiseau, accom-pagné d’un schéma directeur permettantla reconfiguration de l’implantation pa-risienne en cohérence avec les activitésy demeurant. Ces experts programmistes et écono-mistes ont entamé leur mission en dé-cembre 2009 au contact des directions,départements et services concernés ausein de Télécom ParisTech et de TélécomSudParis. Ces échanges qui ont pour ob-jet d’identifier et de caractériser les be-soins des différentes entités permettrontun dimensionnement et un chiffrage af-finés du projet. La maturation du projet se poursuivra enétroite relation avec la programmationde la nouvelle implantation de MinesParisTech à Palaiseau dans un objectifde cohérence et de convergence desstratégies. Des synergies plus marquéesen matière scientifique sont ainsi visées,constituant l’une des matérialisations durapprochement ambitionné entre lesécoles des Mines et l’Institut Télécom.Enfin, l’avancement du projet immobilierNano-INNOV porté par le CEA àPalaiseau permet d’envisager l’accueilen son sein d’équipes de TélécomParisTech et Télécom SudParis interve-nant dans le domaine des nanotechno-logies dès 2011/2012.

18 RTRA - Réseau technique de recherche avancée

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Conseil d’administrationde l’Institut TélécomLe conseil d’administration est présidédepuis le 23 septembre 2009 parJean-Bernard LÉVY, qui est égalementprésident du directoire de Vivendi. Il estcomposé des personnalités suivantes  :

PRÉSIDENTDU CONSEIL D’ADMINISTRATION

LEVY Jean-BernardPrésident du directoire de Vivendi

PRÉSIDENTS DES CONSEILS D’ÉCOLES

SOURISSE PascaleDirectrice générale, division systèmesterre et interarmées de Thalès -Présidente du conseil d’école deTélécom ParisTechBERNARD AlainPrésident-directeur général de NewYork Finance Innovation - Président duconseil d’école de Télécom BretagneCITERNE PhilippePrésident du conseil d’école deTélécom & Management SudParis

REPRÉSENTANTS DE L’ÉTAT

FAURE PascalVice-président du conseil général del’industrie, de l’énergie et destechnologiesGREGOIRE ÉricProfesseur – Conseiller scientifique etdes formations à la direction généralepour l’enseignement supérieur etl’insertion professionnelle du ministèrede l’Enseignement supérieur et de laRecherche ESTRAILLIER PascalChargé de mission à la directiongénérale pour la recherche etl’innovationGAUTIER BertrandChef de service à la direction despersonnels et de l’adaptation àl’environnement professionnel au MEIECAMPANA MireilleSous-directrice des réseaux et desusages des technologies del’information et de la communication àla DGCIS

BOKOBZA FrédéricSous-directeur - direction dudéveloppement des médias - PremierministreLOTH GUICHARD XavierDirection du Budget - Ministère duBudget et des Comptes publics et de laFonction publique

PERSONNALITÉS QUALIFIÉES

VAUTREY Jean-PaulGérant - Hauterive AssociésTEULIE Pierre-AlexandreSecrétaire général du groupe CarrefourDENOYER SoniaDirectrice adjointe supply chain monde- L’OréalANDRE FabriceDirecteur des relations clients France -France Télécom

PERSONNALITÉS (ANCIENS ÉLÈVES)PAPONNEAU ClaireDirectrice de zone à France Télécom –Présidente de l’association de TélécomParisTech AlumniCHAUTARD LouisConsultant en management – GroupeBeijaflore - Président de l’associationTélécom Bretagne AlumniBERGOUGNOU PatrickDirecteur du secteur Télécoms &Médias de GFI Informatique - Présidentde l’association Télécom &Management Alumni

REPRÉSENTANTS DES PERSONNELS

TARDIEU SamuelCollège personnels chargésd’enseignement et de recherche -Télécom ParisTech SAOUDI SamirCollège personnels chargésd’enseignement et de recherche -Télécom BretagneLETROU ChristineCollège personnels chargésd’enseignement et de recherche -Télécom & Management SudParisRELIGIEUX NicolasCollège personnel administratif et degestion, techniques et de logistique -Télécom ParisTech

REPRÉSENTANTS DES ÉLÈVES

VICENZUTTI AurélienReprésentant des élèves - TélécomParisTechGAUVILLE SullivanReprésentant des élèves - TélécomBretagneSCHWARTZ JonathanReprésentant des élèves - Télécom &Management SudParis

Conseil scientifique de l’Institut TélécomLe conseil scientifique évalue les activi-tés de recherche du groupe et donne unavis sur ses grandes orientations en ma-tière de recherche. Il était composé en 2009 des personna-lités suivantes :

PRÉSIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE

ROUCAIROL GérardMembre du CGIET, président du comitéSTIC de l’ANR

LES MEMBRES

ARNAUD Jean-PierreTitulaire de la chaire réseaux au CNAMBEAUDELAIRE PatrickVice-Président de la recherche,ThomsonBENGHOZI Pierre-JeanDirecteur de recherche CNRS,Directeur du pôle recherche enéconomie et gestion de l’ÉcolepolytechniqueBIGLIERI Ezio Professeur à l’université de Californie CELLARY WojciechDirecteur du département technologiede l’information, Académie économiquede Poznan (Pologne)COATRIEUX Jean-Louis Directeur du LTSI-Inserm, universitéRennes 1

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Annexe 1 : Les instances de l’Institut Télécom

DEMASSIEUX NicolasDirecteur de la recherche Europe,MotorolaERMAN MarkoDirecteur recherche et technologie,Thalès CommunicationsFDIDA SergeProfesseur au laboratoired’informatique de Paris 6FENEYROL MichelAncien membre du collège de l’ARCEPFRIEDEL PaulDirecteur de la recherche amont deOrange labGUILLON PierreDirecteur du département ST2I, CNRSDUBUISSON BernardConseiller scientifique de la DGA,direction des systèmes de forces et desstratégies industrielles, technologiqueset de coopération, ministère de laDéfense/DGAHUMBLET PierreConsultant (États-Unis)LABIT ClaudeDirecteur de l’IRISALAGASSE PaulProfesseur à l’université de Gand(Belgique)MARIANI JosephCNRS, Laboratoire LIMSI – directeur deIMMIPERRIN-PELLETIER ÉricDirecteur du process et des indicateursassurance qualité, Alcatel LucentPOPESCU-ZELETIN RaduProfesseur au Technical UniversityBerlin, directeur du Fraunhofer –Instituts für offenekommunikationssysteme (FOKUS)QUISQUATER Jean-JacquesProfesseur à l’université de Louvain(Belgique)RISCHMUELLER KlausResponsable recherche deST MicroelectronicsRIVARD SuzanneProfesseur à HEC à MontréalSCHMITT MichelDirecteur adjoint chargé de la recherche, ENSMPLEDOUX-RAK IsabelleDirectrice de l’UMR 8537 (LPQM), ENS CachanVERDIER HenriConsultantDU CHENE GhislainDirecteur de la direction innovation,recherche et développement, SFRCAMPANA MireilleSous-directrice Réseaux, multimédia etcommunication en ligne,DGCIS/MINEFE

Conseil d’école deTélécom ParisTechLe conseil d’école s’est réuni trois foisen 2009, en mars, en juin et en novembre,pour traiter des questions intéressantTélécom ParisTech. Sa composition au31 décembre 2009 est donnée ci-des-sous :

PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉCOLE

SOURISSE PascaleDirecteur général adjoint de Thalès

REPRÉSENTANTDE L’INSTITUT TÉLÉCOM

JEANNERET Jean-ClaudeAdministrateur généralDELVAL NicoleAgent comptable

MEMBRE DE DROIT

POILANE YvesDirecteur de l’école

REPRÉSENTANT DU CGIETDIGNE ChristopheChef de la mission de tutelle des écoles

NEUF PERSONNALITÉS CHOISIES ENRAISON DE LEUR COMPÉTENCEPÉDAGOGIQUE, SCIENTIFIQUE,TECHNOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE OUINDUSTRIELLE

(sur proposition du ministre chargé del’Enseignement supérieur)BLANC MichelDirecteur général adjoint pour larecherche à l’École polytechniqueDUBARY CécileChef de service des TIC au MINEFELABAYE EricDirecteur général de McKinsey FranceLALANDE RichardDirecteur général adjoint de SFR etprésident de l’AFORTLEGAIT BenoîtDirecteur de l’École des mines de ParisQUEINNEC ChristianProfesseur de classe exceptionnelle àl’UPMC, directeur de l’école doctoraleEdite de ParisBrigitte ROZOY-SENECHALReprésentant de l’universitéParis Sud 11

COLLABORATEURS DE L’ÉCOLE

LÉVY ArmandDirecteur de l’innovation et du développementVENTRE DominiqueDirecteur de la formation initiale

REPRÉSENTANTS DES ANCIENS ÉLÈVES

DER AGOBIAN GérardReprésentant de Télécom ParisTechAlumniESCABASSE EdmondIngénieur du Corps désigné par l’AIT

REPRÉSENTANTSDES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

MISSIKA Jean-LouisAdjoint au maire de Paris, chargée del’innovation, de la recherche et desuniversitésLIPINSKI MarcVice-président du conseil régionald’Île-de-France

REPRÉSENTANTSDES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

BLANCHET Gérard (titulaire)Professeur/directeur d’étudesHUYART Bernard (suppléant)Professeur/directeur d’études ERASME Didier (titulaire)Professeur/directeur d’étudesBERGEAULT Eric (suppléant)Professeur/directeur d’étudesTARDIEU Samuel (titulaire)Maître de conférences / ingénieurd’étudesGABET Renaud (suppléant)Maître de conférences/ ingénieurd’étudesWEYER-BROWN Peter (titulaire)Chargé d’enseignement oud’enseignement-rechercheSASAKI Atsuko (suppléant)Chargé d’enseignement oud’enseignement-recherche

REPRÉSENTANTS DES AUTRESCATÉGORIES DE PERSONNEL

BAZIZ Marianna (titulaire)Inspectrice des étudesVAZZA Catherine (suppléante)Adjointe au délégué à l’internationalEYNARD Guillaume (titulaire)Chargé de valorisationRELIGIEUX Nicolas (titulaire) Technicien informatique et réseauxLEBLOND Magali (suppléante)Inspectrice des études

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REPRÉSENTANTS DES ÉLÈVESINGÉNIEURS, MASTÈRES SPÉCIALISÉSET DOCTORANTS

HAFNER Alexis (titulaire)DE PENFENTENYO Louis-Marie(suppléant)HAMMOUD Ali (titulaire)KACHNAR Mohammad (suppléant)PHILIPPART Ugo (titulaire)MALDONADO Thierry (suppléant)

INVITÉS PERMANENTS

GYURAN JosephSecrétaire général de l’écoleHORNSTEIN AlanChef de Cabinet du directeur de l’écoleMAÎTRE HenriDirecteur de la recherche de l’écoleRIESEN AlainDirecteur de la formation continue del’école

Conseil d’école deTélécom BretagneAu 31 décembre 2009, sa compositionétait la suivante :

PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉCOLE

BERNARD AlainPrésident-directeur général de New York Finance Innovation

MEMBRE DE DROIT

CHOMETTE AndréDirecteur de l’école

14 membres nommés par arrêtés du mi-nistre chargé des télécommunications :

REPRÉSENTANT DU CGIETPICARD RobertIngénieur général des télécommunications

NEUF PERSONNALITÉS CHOISIESEN RAISON DE LEUR COMPÉTENCEPÉDAGOGIQUE, SCIENTIFIQUE,TECHNOLOGIQUE, ÉCONOMIQUEOU INDUSTRIELLE

SADEK DavidDirecteur délégué à la recherche FTR&DERMAN MarcoDirecteur de la recherche et de latechnologie – Thalès division systèmeet interarméesGIRAUDON Arnaud Président du directoire – SuravanirLESBRE OlivierDirecteur du Centre d’électronique del’armement (CELAR)

MILEO ThierryVice-président global market télécomet média – Atos Origin

DONT UNE NOMMÉE SUR PROPOSITIONDU MINISTRE CHARGÉ DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

HAUSSONNE Jean-MarieDélégué régional à la recherche et à latechnologie de Bretagne

DONT UN REPRÉSENTANT DU RECTEURDE L’ACADÉMIE DE RENNES,CHANCELIER DES UNIVERSITÉS

QUINTON PatriceProfesseur des universités

DONT DEUX COLLABORATEURSDE L’ÉCOLE

HILLION AlainDirecteur de Lab-STICCLAINEY GilbertDirecteur adjoint de l’école

UN ANCIEN ÉLÈVE

MANGENOT NicolasChef de projet télécom & réseaux auministère de l’Agriculture et de laPêche

DEUX REPRÉSENTANTS DESCOLLECTIVITÉS TERRITORIALES

LABBEY MarcPrésident de la communauté urbainede BrestLESPAGNOL AndréVice-président du conseil régional deBretagne

SIX MEMBRES ÉLUS POUR TROIS ANS

DONT QUATRE REPRÉSENTANTS DESENSEIGNANTS-CHERCHEURS ETCHARGÉS D’ENSEIGNEMENT

JEZEQUEL MichelPYNDIAH RameshGILLIOT Jean-MarieLE SAOUT André

DONT DEUX REPRÉSENTANTS DESAUTRES CATÉGORIES DE PERSONNEL

MUSSARD PhilippeGOURVENNEC Bernard

4 REPRÉSENTANTS DES ÉLÈVES, ÉLUS POUR UN AN

CRAYE CélineINNOCENTI Jean-DominiqueLE GAL LA SALLE GwenoléTORRES Yoann

Conseil d’école deTélécom & ManagementSudParisLe conseil de Télécom & ManagementSudParis s’est réuni deux fois en 2009,en mai et en décembre, pour traiter desquestions intéressant l’Institut. Au 31 dé-cembre 2009, sa composition est la sui-vante :

PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉCOLE

CITERNE PhilippeAncien directeur général délégué de laSociété Générale

MEMBRES DE DROIT

ROLIN PierreDirecteur de Télécom et ManagementSudParisROLIN PierreDirecteur de Télécom SudParis LAPERT DenisDirecteur Télécom École deManagementSIMON FrançoisDirecteur de la recherche et desformations doctorales

14 membres nommés par arrêtés du mi-nistre chargé des télécommunications :

REPRÉSENTANT DU CGIETDIGNE ChristopheChef de la mission de tutelle des écoles

DIX PERSONNALITÉS CHOISIESEN RAISON DE LEUR COMPÉTENCEPÉDAGOGIQUE, SCIENTIFIQUE,TECHNOLOGIQUE, ÉCONOMIQUEOU INDUSTRIELLE

REPRÉSENTANT SUR PROPOSITION DUMINISTRE CHARGÉ DE L’ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR

DE MERCEY LaurentDélégué régional à la recherche et à latechnologie d’Île-de-France

REPRÉSENTANT DU PRÉSIDENTDE L’UNIVERSITÉ D’ÉVRY-VALDE L’ESSONNE

MESSINA RichardPrésident de l’université d’Évry-Val-d’Essonne

AUTRES MEMBRES

ANGELELLI FrançoisDirecteur des opérations de la divisionconseil et intégration HP FranceHUOT GérardPrésident de la chambre de commerceet d’industrie de l’EssonneROUX DominiqueProfesseur université de ParisDauphine

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RETAILLEAU-GALDIN SylvieVice-doyenne, directrice des formationsde l’UFR des sciences de l’universitéParisSudGOUTALLIER VincentConsultant associé Accenture

ANCIEN ÉLÈVE

SERANDOUR Gaël Responsable innovations etpartenariats stratégiques à BouyguesTélécomVice-Président en charge des relationsextérieures de Télécom & ManagementSudParis Diplômés

REPRÉSENTANTSDES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

PROVENZANO PierreVice-président des affairesinternationales Confédération généraledes petites et moyennes entreprisesMANDON ThierryMaire de la ville de Ris-Orangis et vice-président chargé du développementéconomique, de l’emploi et des grandsprojets du conseil général de l’Essonne.

12 membres élus pour 3  ans, sauf lesreprésentants des élèves, élus pour1 an :

REPRÉSENTANTS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

RAFFY Jean-Luc (titulaire) Professeur/directeur d’étudesDEFUDE Bruno (suppléant)Professeur/directeur d’étudesGANGLOFF Eric (titulaire)Professeur/directeur d’étudesDELMAS Jean-Pierre (suppléant)Professeur/directeur d’étudesBERNARD Laurent (titulaire)Maître de conférences/ingénieursd’étudesVALLET Chantal (suppléante) Maître de conférences/ingénieursd’étudesLAWSON Ruth (titulaire) Chargée d’enseignement oud’enseignement-rechercheDEHORS Stéphane (suppléant)Chargé d’enseignement oud’enseignement-recherche

REPRÉSENTANTS DES AUTRESCATÉGORIES DE PERSONNEL : AMANN Erick (titulaire)REUMONT Marie (suppléante)LUIZI Arnaud (titulaire)YIN Marie (suppléante)BERGER Olivier (titulaire)DORNA Odile (suppléante)

REPRÉSENTANTS DES ÉLÈVES

SCHWARTZ Jonathan (titulaire) WERLUT Wandrille (suppléant)MONFORT Damien (titulaire)GALITA Nicolas (suppléant)CHERRUAULT-ANOUGE Sarah(titulaire)BRUGIER Adeline (suppléante)

Conseil d’orientation deTélécom Lille1PRÉSIDENT

TRICOT Jacques

MEMBRES DE L’UNIVERSITÉ LILLE 1ROLLET PhilippePrésidentMAOUCHE SalahVice-président formationSHAHROUR IsamVice-président recherche et formationdoctoraleSALMER GeorgesProfesseur émerite

MEMBRES DE L’INSTITUT TÉLÉCOM

JEANNERET Jean-ClaudeAdministrateur généralBAYLET PierreDirecteur du développement etprospectiveMARGARIA ChristianDirecteur de Télécom et ManagementSudParisCARNAT GérardDirecteur formation post-grade àTélécom et Management SudParis

PERSONNALITÉS EXTÉRIEURES

BERTHONEAU LaurenceUNETELMASSE PeggyDECATHLONTISON SophieLIFLVAILLANT Jean-MarcSPIE CommunicationVITOUX LaurentFrance TélécomAKENDENGUE NathalieSFRDISCLYN FrédériqueSFRDUFESNE JacquesConseil régional Nord-Pas-de-CalaisPINKUS Maurice UIMMRINGEISEN HervéBouygues Télécom

ROY CAMILLE JulieDEVOTEAM GroupeTOUSSAINT BrigitteAUVICOMMICHEL ChristopheAJILON ConsultingCHAKOUB ClaudieATOSVERDONCK FrançoisIBM FranceTHERET FrançoisLeroy MerlinJULHES Jean-MarieThalèsDAVID ÉricThalèsTIERNY BertrandCylande

Assemblée des membres d’EurecomEurecom est un GIE (groupement d’inté-rêt économique), les membres adhérentsdisposent d’un droit de vote à l’assem-blée des membres en rapport avec leurscontributions.

PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE

DELEPINE Bruno (ST Ericson)

ADMINISTRATEUR D’EURECOM

FINGER Ulrich

Des  membres désignés comme repré-sentants par leurs Institutions :

REPRÉSENTANTSDE L’INSTITUT TÉLÉCOM, MEMBRE FONDATEUR

JEANNERET Jean-ClaudeAdministrateur général ITJUTAND FrancisDirecteur scientifique ITPOILANE YvesDirecteur Télécom ParisTechROLIN PierreDirecteur Télécom SudParisLAINEY GilbertDirecteur adjoint Télécom Bretagne

REPRÉSENTANTSDES MEMBRES ACADÉMIQUES

Hubeaux Jean-PierreProfesseur à EPF LausanneNALDI CarloVice-recteur aux relationsinternationales Politecnico de TurinoKEIDEL HannemorVice-présidente aux relationsinternationales à TechnischeUniversität München

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SIMULA OlliChef du département “computersciences and engineering” à HelsinkiUniversity of TechnologyOEIN GeirDoyen de la “Faculty of InformationTechnology, Mathematics and ElectricalEngineering” à Norwegian University ofScience and Technology

REPRÉSENTANTSDES MEMBRES INDUSTRIELS

WATRIN DavidHead of Competence Team “Securityand Process IT” Swisscom SchweizStrategy and Innovation à SwisscomCHIFFLET JérômeDirecteur délégué à la recherche de France Télécom/OrangeMARCOTORCHINO Jean-FrancoisDirecteur scientifique recherche ettechnologie de Thales CommunicationDu CHENE GhislainDirecteur R&D de SFRDELEPINE BrunoDirector Innovation and TechnologyCellular Systems de ST-EricssonGONINET Jean-PascalSenior Manager (relationship with theeducation) à Cisco Systems EuropeBOIGER HelmutFinancial Director de BMW GroupForschung und TechnikPERONNET MartinDirecteur général de MONACOTELECOMDACIER MarcDirecteur de recherche de SYMANTECSOMMER WernerGeneral Manager de SAP

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76

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Annexe 2 : Les organigrammes des écoles

DirectionYVES POILANE

AdjointHENRI MAÎTRE

Direction de la formation initiale

DOMINIQUE VENTREJEAN-PASCAL JULLIEN

Division études etprogrammes DOMINIQUE KREMMER

Délégation à l’international JAN REMBOWSKI

� Groupe communications numériques� Groupe systèmes et électroniques

numériques� Groupe télécommunications optiques� Groupe radiofréquences

et micro-ondes� Groupe systèmes intégrés

analogiques et mixtes� Groupe exploration d’architectures

de systèmes intégrésDirection

de la formation continueALAIN RIESEN

Pôle commercial et marketing

Pôle formations diplômanteset qualifiantes

Direction de la recherche

HENRI MAÎTRE

Direction de la recherche LTCI - UMR 5141

Direction de la communication

DOMINIQUE CÉLIER

Communication Service imprimerie

Direction des ressources humaines

NELLY MANE

Pôle emploi formation etsystème d’information RHMARC-OLIVIER MORELLI

Pôle administration des RHet environnement du travail ÉLISABETH VALENSI

Secrétariat généralJOSEPH GYURAN

Division financesJEAN-LUC TACHEAU

Division immobilier et logistique FRANCK ANNEQUIN

Secrétariat général duconcours commun

RICHARD MÉLIS

Division des systèmesd’information ARNAUD GALISSON

Direction de l’innovation

et du développementARMAND LÉVY

Délégation aux relationsentreprises et àl’entrepreneuriatHENRY PIRONIN

Pôle valorisationYAMINA BELABASSI

Pôle ingénierie pédagogique Pôle déploiement etadministration

Documentation Co-direction de l’EDITE

Département langues et cultures VÉRA DICKMAN

Innovation pédagogique

Délégation à la formation par l’apprentissage FARAH BELAIDI WALERACK

Département communicationet électroniqueBRUNO THÉDREZ

� Groupe mathématiques de l’information, des communicationset du calcul

� Groupe réseaux, mobilité et sécurité� Groupe systèmes, logiciels

et services � Groupe interaction, cognition

et complexité

Département informatique et réseaux

GÉRARD MEMMI

� Groupe statistiques et applications� Groupe traitement et interprétation

des images� Groupe audio, acoustique et ondes � Groupe multimédia

Département traitement du signal et des images

YVES GRENIER

� Groupe innovation et médias� Groupe économie numérique,

interaction, échange et société de l’information

Département scienceséconomiques et sociales

CHRISTIAN LICOPPE

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DirectionANDRÉ CHOMETTE

Directeur adjointGILBERT LAINEY

Responsable des ressourceshumaines

MARION TONDUT

Délégué du directeurResponsable du campus

de rechercheGILBERT MARTINEAU

Directeur scientifiquedu Labsticc

ALAIN HILLION

Secrétariat généralJEAN-PIERRE BELLEUDY

Responsable des financesCHRISTELLE LAGADEC

Responsable pôle service techniqueHERVÉ BOUVIER

Direction de la formationGABRIELLE LANDRAC

Directeur adjoint de la formationMICHEL BRIAND

Directeur adjoint de la formationJEAN-MARC BOUCHER

Direction scientifiqueCHRISTIAN ROUX

Adjointe au directeurscientifiqueBÉATRICE DUMUR

Directeur scientifique adjointGODEFROY DANG NGUYEN

Direction entreprisesJEAN LE TRAON

Responsable de la formation continuePHILIPPE MUSSARD

Responsable de la créationd’entreprisesPIERRE TRÉMENBERT

Direction informatique et systèmes d’information

ROBERT RANNOU

Responsable logistiqueinformatiqueJEAN-FRANÇOIS BERREHARE

Direction de la communication

MARIE-CATHERINE MOUCHOT

Chargée de communicationCENDRINE LELOCAT

Responsable logistiqueinformatique - RennesMARC FRADIN

Responsable systèmed’information et intranetDENISE DERRIEN-PÉDEN

Chargée de développementdes stages et apprentissageNATHALIE CHELIN

Responsable de la valorisationYVANE MERESSE

Directrice scientifiqueadjointeDOMINIQUE MASSALOUX

Responsable du service des étudesHERVÉ RÉTIF

Responsable de la formationd’ingénieurs en partenariatANNIE PICART

Responsable des relationsinternationalesDIDIER HERVÉ

Responsable de labibliothèqueLAURENCE DOUILLY

Responsable de l’évolution etdu suivi du patrimoineALAIN-PIERRE DERENNES

Responsable pôle service intérieurCORENTIN MÉNEC

Département électroniqueMICHEL JÉZÉQUEL

Département image ettraitement de l’information

BASEL SOLAIMAN

Département informatiqueANNIE GRAVEY

Département langues et culture internationale

FRANZ MOELLMANN

Département logique desusages, sciences sociales et

sciences de l’informationYVON KERMARREC

Département micro-ondesPATRICE PAJUSCO

Département optiqueJEAN-LOUIS DE BOUGRENET

DE LA TOCNAYE

Département réseaux,sécurité et multimédia

JEAN-MARIE BONNIN

Département signal et communications

RAMESH PYNDIAH

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DirectionPIERRE ROLIN

Délégation aux affaires générales

BENOÎT JEAN

Direction du programme ingénieur

CLAUDE VILLARD

Programme grande écoleCORINNE TRUCHE

Campus numérique cellule de ressources multimédiaspour la pédagogie MARIE-CHRISTINE MONGET

Direction de la recherche etdes formations doctorales

DJAMAL ZEGHLACHE

Cellule gestion des moyensde la rechercheVÉRONIQUE GUYPATRICIA RETROU

Représentant du laboratoire SamovarJEAN-PIERRE DELMAS

Direction du développementinternationalGÉRARD CARNAT

Accords & échangesinternationauxMÉLANIE BLANCHARD

Programmes mastersFRANÇOIS SIMON

Direction de la communication

MURIÈLE GADAUT

Édition, événementiel,communication scientifiqueSANDRINE BOURGUER

Responsables écolesdoctoralesMONIQUE BECKER (EDITE)BRUNO DEFUDE (S&I)

Chargée de missiondéveloppementSaclay-PalaiseauBERNADETTE DORIZZI

Direction de l’innovation et du développement

NUNZIO SANTORO

Valorisation de la recherche - PI

Plateformes

Incubateur TélécomSÉBASTIEN CAUWET

Formation continueCATHERINE SORIEUL

Relations entreprises et stagesSYLVIE DUMAS

Vie scolaireCHRISTIAN CAMILLERI

Admission et promotionAKILA HADJADJ

Département ArtemisFRANÇOISE PRÉTEUX

Département communications,images et traitement

de l’information WOJCIECH PIECZYNSKI

Département électronique et physique

BADR-EDDINE BENKELFAT

Département informatique BRUNO DEFUDE

Département logiciels-réseaux

ANA CAVALLI

Département réseaux et services

multimédia mobiles DJAMAL ZEGHLACHE

Département réseaux et services

des télécommunications HERVÉ DEBAR

Services communs avec Télécom Ecole de Management

Bâtiments

Incubateur Télécom

Campus numériqueImprimerie

Finance

Médiathèque

Ressources humaines

Ingénierie informatiques et audiovisuels

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Bâtiments

Incubateur Télécom

Campus numériqueImprimerie

Finance

Médiathèque

Ressources humaines

Ingénierie informatiques et audiovisuels

DirectionDENIS LAPERT

Délégation aux affaires transversales

ALINE SALIERNO

Direction des relations extérieures

et entreprisesJEAN-FRANÇOIS VIOLETTE

ApprentissageÉVELYNE LE MAOUT

Career Center et stages CHRISTELLE CORNU

Direction de la formation

MICHEL BERNE

Registraire et service socialMARYSE COMBANAIRE

Programme grande écoleALINE SALIERNO

Direction de l’international

CHRIS WERT

Audit / AccréditationCHRIS WERTISABELLE ETIENNE-BUGNOT

Échanges internationauxMICHELLE MERLIER

Développements partenairesCHRIS WERT

Summer SchoolsCHRIS WERTISABELLE ETIENNE-BUGNOT

Programmes spécialisésOLIVIER EPINETTE

Direction du marketing et de la communication

KARINE DELACOURT

AdmissionsVALÉRIE DOUCET

PromotionAUDE MULLER

Communication et relations presseANTOINE CHÉRET

Web MarketingVIANNEY METIVIER

Direction de la recherche

Doyen de la rechercheJEAN-LOUIS ERMINE

Centre de rechercheDENIS LESCOP

Programme doctoral etrelations avec les PRESCHANTAL AMMI

Relations internationalespour la recherche et laformation doctoraleSAM DZEVER

Executive Education(À POURVOIR)

CRMJÖELLE BELLOY

Département droit, économie et finances

XAVIER STRUBEL

Département langues et sciences humaines

GABRIEL PERIES

Département management,marketing et stratégie

NABYLA DAIDJ

Département systèmed’information

JACKY AKOKA

Services communs avec Télécom SudParis

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Télécom ParisTechAL MAMOU Abd Al BassetRoutage structuré et l’évaluation deperformance des protocoles de routagedans les réseaux de capteurs sans fil

ALDEA EmanuelApprentissage de données structuréespour l’interprétation d’images

ALJNIDI MohamadVers un système d’administration de lasécurité pour les réseaux autonomes

ALTABBAN WissamConception portable d’une ADPLL pourdes applications TV

ANQUEZ JérémieModélisation de la femme enceinte àpartir d’images 3D ultrasonores et IRManténatales, pour l’étude de ladosimétrie

BAYEH RaniaReconnaissance de la parolemultilingue : adaptation de modèlesacoustiques multilingues vers unelangue cible

BEN ROMDHANE ManelÉchantillonnage non uniforme appliquéà la numérisation des signaux radiomultistandard

BENMOKHTAR RachidFusion multiniveau pour l’indexation etla recherche multimédia par le contenusémantique

BERTIN NancyLes factorisations en matrices nonnégatives. Approches contraintes etprobabilistes, application à latranscription automatique de musiquepolyphonique

BORDE ÉtienneConfiguration et reconfiguration dessystèmes Temps Réel RépartisEmbarqués Critiques et Adaptatifs

BORDES Jean-BaptisteInférence de connaissancessémantiques : application aux imagessatellitaires

BOURGADE PaulÀ propos des matrices aléatoires et desfonctions

GRAMFORT AlexandreLocalisation et suivi d’activitéfonctionnelle cérébrale en électro etmagnétoencéphalographie : applicationau système visuel humain

GUENI BillelOptimisation de requêtes XQueryimbriquées

GUEORGUIEV EvgueniiConception et réalisationd’amplificateurs de forte puissance àbase de fibre dopée Erbium et Erbium-Ytterbium double gaine fonctionnant enrégimes continu et impulsionnel

HAMEL PhilippeRéflectométrie à faible cohérencesensible à la phase : principe etapplication à l’étude de composantsoptiques innovants

HAN BingAllocation distribuée des requêtes dansle réseau de capteurs sans fil

HOCQUET SteveOptimisation de la modulation de phaseutilisée pour les lasers de puissance :minimisation de la conversion FM-AMtout en conservant les fonctionnalitésd’élargissement spectral nécessaire àla fusion

HUCHER CharlotteDéfinition et analyse des performancesde protocoles coopératifs

JIANG YunActivation de l’audience et valeurgénérée par les usagers : leçons tiréesdes marchés de services multimédiasmobiles en Chine

JOMAA HaneneContribution de l’usage des systèmesd’information à la performance desorganisations

KACED Ahmed RedaProblèmes de sécurité posés par lesproxies d’adaptation multimédia :

proposition de solutions pour unesécurisation de bout en bout

KHUSHK Hasham AhmedModulateur Sigma Delta passe-haut etapplication dans la réception RFmultistandards

KTARI SalmaInterconnexion et routage dans lessystèmes pair-à-pair

LANTICQ VincentMesure répartie de température et dedéformations par diffusion Brillouin : dela fibre optique au capteur pour le géniecivil

MAQBOOL MasoodIngénierie radio des réseaux d’accèsOFDMA

MEKKI SamiArchitecture et traitement numériquepour les communications UWB à bascoût

MIGNOT RémiRéalisation en guides d’ondesnumériques stables d’un modèleacoustique réaliste pour la simulationen temps réel d’instruments à vent

MORIZET NicolasReconnaissance biométrique par fusionmultimodale du visage et de l’iris

MUHAMMAD TahirTechniques d’interactions tangibles ettactiles pour les systèmes multimédias

MUNIR Muhammad FarukhOptimisation inter-couche de réseauxde capteurs et capteurs-actionneurssans fil

NEMPONT OlivierModèles structurels flous etpropagation de contraintes pour lasegmentation et la reconnaissanced’objets dans les images. Applicationaux structures normales etpathologiques du cerveau en IRM

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Annexe 3 : Les thèses soutenues en 2009

NGUYEN Viet SonÉtudes de caractéristiques de la languevietnamienne en vue de sa synthèse etde sa reconnaissance automatique.Aspects statiques et dynamiques

NGUYEN Huu NghiaGestion de mobilité supportée par leréseau dans les réseaux sans filhétérogènes

ONIS SébastienAppariement Robuste de FormesVisuelles Complexes. Application à ladétection de visages.

OUALHA NouhaSécurité et coopération pour lestockage de données pair-à-pair

OUERTANI RymAlgorithmes de décodage pour systèmemulti-antennaires à complexité réduite

PALEARI MarcoComputation affective : affichage,reconnaissance et synthèse parordinateur des émotions

PAPADOGIANNIS AgisilaosSystèmes et techniques pour Multi-CellMIMO et relayage coopératif dans lesréseaux sans fil

XU QingDétection optique homodyne :application à la cryptographiequantique

YAACOUB CharlesCodage conjoint source-canal pourl’optimisation d’un système de codagedistribué de sources vidéo transmisessur un lien sans fil

BOUZEGZI AbdelazizAlgorithmes de discrimination designaux pour la radio cognitive

CHAABOUNI HoudaInterprétation multiniveaux des imagesRSO à haute résolution : application àl’analyse des zones urbaines à l’aide detechniques de fusion

CHAOUCH MohamedRecherche par le contenu d’objets 3D

CHAUDHURI SumantaArchitectures des FPGAs asynchronespour les applications cryptographiques

CHEN JinhuiSur des systèmes à antennes multiplesavec retour limité : distorsion end-to-end, retour analogique du canal ettransmission à multiplexage parcouche

CHIKY RajaRésumé de flux de données distribués

DARIBO IsamaëlCodage et rendu de séquence vidéo 3D,et applications à la télévisiontridimensionnelle (TV 3D) et à latélévision à base de rendu de vidéos(FTV)

DUMINUCO AlessandroRedondance et maintenance desdonnées dans les systèmes desauvegarde de fichiers pair-à-pair

EL BERBARI RachaSegmentation d’images de contractionet de rehaussement tardif en IRMcardiaque. Application à l’étude de lafonction contractile et de la viabilitémyocardique

GERFAULT BertrandNouveau concept d’amplificateur largebande avec optimisation du contrôle dela puissance de sortie et commutateurEmission/Réception sans inductance

GHALEB AntoineAnalyse des micro-Doppler de ciblesmobiles déformables en imagerie radar

LAROCHE GuillaumeModules de codage par compétition etsuppression de l’information decompétition pour le codage deséquences vidéo

LARROCA FedericoTechniques d’ingénierie de traficdynamique pour l’Internet

LAVERGNE ThomasDétection des textes non naturels

LE Quoc GuongAutour des réseaux quantiques et desmodèles de relais pour la clé quantique

LEMEN CamilleSegmentation spatio-temporelle d’uneséquence temporelle d’imagessatellitaires à haute résolution

LE POUPON AxelMéthodes optimales et sous-optimalesd’allocation de ressources efficace encodage numérique

LEOMANT SylvainÉtude, développement etcaractérisation des techniques deréduction des courants de fuite desmémoires CMOS embarquées

LESAGE DavidModèles, primitives et méthodes desuivi pour la segmentation vasculaire.Application aux coronaires en imagerietomodensitométrique 3D

LEVERRIER AnthonyÉtude théorique de la distributionquantique de clés à variables continues

LIENOU MarieApprentissage automatique des classesd’occupation du sol et représentationen mots des images satellitaires

LIN HaoAnalyse et conception de systèmesmulti-porteuses pour la transmissionpar courant porteur en ligne

LIU BinMécanismes de handhover intersystème 3G-WiMAX. Étude desperformances comparées d’uneapproche basée sur IP et d’uneapproche utilisant des protocoles radiode niveau 2

LIU YangEstimation de canal et détectionconjointes dans les récepteurs itératifs

PERROTTON XavierDétection automatique d’objets dansles images numériques– Applicationaux images aériennes

PERSEIL IsabelleMéthode C, une méthode de génielogiciel pour les systèmes avioniquestemps réel

PETRISOR ClaudiaDécompositions en ondelettesredondantes pour le codage pardescriptions multiples des images fixeset des séquences vidéo

PHAM Van HauDe l’identification d’événementsd’attaques dans des traces recueilliessur des pots de miel

PISCHELLA MylèneAllocation de ressources distribuéedans les réseaux OFDMAmulticellulaires

RABIN JulienApproches robustes pour lacomparaison d’images et lareconnaissance d’objet

RASYID AsmiatiPolitique, réglementation desTélécommunications et incitations dansle développement économique

REBAFKA TabeaEstimation dans le modèled’empilement avec application auxmesures de la fluorescence résolue entemps

REBAI LiliaRégulation de la dominance etdélimitation des marchés pertinents :application au secteur destélécommunications tunisien

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SABBAN ManuelSécurité en cryptographie quantiqueutilisant la détection homodyne d’étatscohérents à faible énergie

SARKISS MireilleCodes espace-temps : nouvellesconstructions, décodage et applications

SECCI StefanoArchitectures de transport et deservices multifournisseurs

TIZON NicolasCodage vidéo scalable pour le transportdans un réseau sans fil

VARVELLO MatteoUne architecture de communicationpair-à-pair pour les environnementsvirtuels en ligne

Télécom BretagneFabien ALLARDLe transfert de contexte : atout pour lamobilité et outil de réduction de coûtspour la sécurité

Asma AMEHRAYEDébruitage perceptuel de la parole

Andres ARCIA MORETModifications du mécanismed’acquittement du protocole TCP :évaluation et application aux réseauxfilaires et sans fil

Patricia ARMANDO MAZEIKASystèmes de transmission MIMO codésespace-temps sur canaux sélectifs enfréquence pour des applications WiFiou WiMAX

Samiha AYEDSecure workflow deployment in multi-organizational environments

Aymen BELGHITHScheduling et tarification desressources radio dans WiMAX

Meriem BEN GHORBELAdministration décentralisée despolitiques de sécurité

Gilles BERTRANDHors codélivrance

Jean-François BERNIGAUDCircuits et dispositifs aux longueursd’ondes millimétriques pour réseauxde communications à haut débitreconfigurables

Erwan BROTTIER PIQUETFiabilisation des exigences

Fan HEOn-chip real time clock oscillatorwithout quartz crystal

Ali IBRAHIMAnalyse et optimisation desperformances des réseaux WLANmulticellules

Rodrigue IMADTechniques de synchronisationaveugles pour les systèmes codés

Andrzej KABATContributions au codage correcteurd’erreur : décodage pondéré des codesde Reed-Solomon et codage distribuépour les communications coopérativessans fil

Daoud KARAKOLAHConception et prototypage d’unrécepteur itératif pour des systèmes detransmissions MIMO avec précodagelinéaire

Haisheng LIUContributions à la maîtrise de laconsommation dans des turbo-décodeurs

Damien MALARDEÉtude et développement d’unsalinomètre de haute résolution basésur la réfractométrie. (thèseconfidentielle)

Jean-Marie MOTTUTest de transformation de modèles :critères, qualification et oracle

Hazem MOUSSAArchitecture de réseaux sur puce pourdécodeurs canal multiprocesseurs

Minh Thanh NGOÉléments d’analyse des réseauxd’accès optiques et ingénierie de traficsur ces réseauxMécanismes de routage inter-domainemulticritère. Vers des services interopérateurs àperformances garanties.

Jorge PEREZ CHAMORROAnalogue Decoding of the Cortex Codes

Romain PILARDContribution à la réalisation et à lacaractérisation de réseaux d’antennesintégrés sur silicium pour desapplications millimétriques

Richard ROUILGestion de la mobilité des terminauxdans les réseaux hétérogènes

Faten CHAIEBInvariants projectifs et leur applicationen vision 3D

Céline COMAInteropérabilité et cohérence depolitiques de sécurité pour les réseauxauto-organisants

Céline DANILOÉvaluation des courants de surfaceocéanique au moyen d’un radar àouverture synthétique

Guillaume DARDENNEÉvaluation de la dynamique pelviennepar échographie. Application àl’arthroplastie totale de la hanche enchirurgie naviguée

Romain DELAMARETest des aspects fonctionnels etextrafonctionnels dans desarchitectures à base de composants

Laurent DEJEANDétection de petites cibles marines enmilieu côtier par radar aéroporté

Alexey DENISOVReconfigurable Photonic Crystals :external field structuring of liquidcrystals – polymer composites

Amine DHRAIEFMobility and multihoming convergence

Neila EL HENITransmission multicast dans lesréseaux cellulaires à haut débit

Bing HANMobility and routing in wireless SensooNetworks

Faten SALEMContribution à l’étude des systèmesultra wideband différentiels

Cédric SCHWARTZContribution à l’élaboration d’unespace commun de représentation pourl’analyse morpho-fonctionnelle dumembre supérieur : application àl’articulation glénohumérale

Jacques SIMONINUtilisation de l’approche MDA dans lecadre de l’urbanisation des plates-formes services et réseaux

Pravin SINHAContribution to failure mechanismdriven qualification of electronic powerdevices and design guidelines for hightemperature automotive applications

Jean-Louis TETCHUENG FOPINGUne approche de conception d’EIAHadaptatifs fondée sur la co-conceptionde scénario

Emmanuel THEPIE FAPIRéduction du bruit et annulation del’écho acoustique dans le domaine desparamètres des codeurs de type CELP,intégrés dans les réseaux mobiles

Molka TROUDI-GHORBELOptimisation du paramètre de lissagepour l’estimateur à noyau par des

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algorithmes itératifs : application à desdonnées réelles

Gurvan UGUENProcessus de traitement individuel etorganisationnel de l’incertitude. Aide àla décision et capitalisation pour lagestion des risques dans les processusmétier

Anis ZOUARIContrôle de la mobilité et de la qualitéde service entre des réseaux d’accèshétérogènes dans un réseau de cœurtout IP

Télécom SudParisAkrout AkramContribution à l’étude des lasers àverrouillage de modes à base debâtonnets quantiques pour lesapplications en télécommunications

Allano LoreneLa biométrie multimodale : stratégiesde fusion de scores et mesures dedépendance appliquées aux bases depersonnes virtuelles

Bertin EmmanuelModélisation des architectures deservices dans le NGN

Duta Sorin AndreiProtection de contenu visuel partatouage robuste : de la modélisation ala normalisation

El Saghir BassamUne nouvelle approche pour la gestiondes communications SIP adaptée aucontexte

Elbyed AbdeltifRomie, une approche d’alignementd’ontologies à base d’instances

Fragoso Rodriguez UcielTowards a global identity management

Hadji MakhloufSynthèse de réseaux à composantesconnexes unicycliques

Hariz Mossaab Ben HachmiMécanisme de gestion de la plasticitéd’interface dans les environnementsd’assistance à la vie autonome

Hizem WalidSystème caméra à suppression de lalumière ambiante pour la biométriemultimodale

Kobeissy NassimVers une plateforme de gestion decontexte : description, modélisation, etcollecte des données de contexte dansle domaine des réseaux mobiles

Lallali MounirModélisation et test fonctionnel del’orchestration de services web

Le Bonhomme BenoitSimulation et traitement del’information pour un service dediffusion multimédia

Mellakh Mohamed AnouarReconnaissance des visages dans lesconditions dégradées

Moreno Negrin CarlosConception d’une architecture deréseau pour services multimédias avecSIP multicast

Mukhtar HamidMiddleware for ad hoc user taskcomposition in heterogeneousenvironments considering userpreferences

Ngo Ba HungSystème de fichiers sémantique basésur le contexte

Ngo Minh ThanhÉléments d’analyse des réseauxd’accès optiques et ingénierie de traficsur ces réseaux

Oumina HananeLa taxation des applications complexesdans l’environnement Ip MultimediaSubsystem (IMS)

Royer JulienGénération automatique de fluxmultimédias interactifs

Tarhini ChadiQos in mobile broadband wirelessnetworks

Verdot VincentApproche applicative de la continuitédes services en mobilité dans un milieuhétérogène

Télécom Ecole de ManagementCherrak JiheneLes effets de l’intermédiation en capitalinvestissement sur les anomalies desoffres publiques initiales

Franzoni Ana LidiaProposition d’une méthodologie pouradapter et intégrer les stylesd’apprentissage, les stratégiesd’enseignement et les médiasélectroniques

Jacome Madariaga LauraBusiness model for convergent billing

Ricciardi RitaGestion stratégique de la connaissance:développement d’une méthode destructuration et d’analyse dupatrimoine de connaissances

EurecomBenmokhtar Rachid Multi-level fusion for content-basedsemantic multimedia indexing andretrieval

Chen Jin Hui On MIMO systems with limitedfeedback: end-to-end distortion, analogchannel feedback, and layermultiplexing

Duminuco Alessandro Data redundancy and maintenance forpeer-to-peer file backup systems

Dumont Émilie Similarité des séquences vidéo :application aux rushes

Lin Hao Analysis and design of multi-carriersystems for power line communications

Munir Muhammad, Farukh Cross layer optimization of wirelesssensor and sensor-actuator networks

Nguyen Huu Nghia Network-based mobility managementin heterogeneous wireless networks

Onis Sébastien Robust matching of complex visualforms, application to object detection

Oulha Nouha Security and cooperation for peer-to-peer data storage PapadogiannisAgisilaos Systèmes et techniques MIMOcoopératif dans les réseauxmulticellulaires sans fil

Paleari Marco Affective computing : display,recognition, and computer synthesis ofemotions

Pham Van Hau Honeypot traces forensics by means ofattack event identification

Varvello Matteo A peer-to-peer architecture fornetworked virtual environments

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