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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2002 DU PARC NATIONAL DES ÉCRINS • Biodiversité et paysages page 1 • Espace de référence page 4 • Découverte du parc page 5 • Développement durable page 6 • Action internationale page 7 • Les moyens page 8

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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2002DU PARC NATIONAL DES ÉCRINS

• Biodiversité et paysages page 1

• Espace de référence page 4

• Découverte du parc page 5

• Développement durable page 6

• Action internationale page 7

• Les moyens page 8

■ Gérer les espèces rares et menacéesLa gestion de la faune s’accompagne d’un partenariat renforcé avec les com-munes, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, les associationset fédérations de chasse, l’Office National des Forêts et la DirectionDépartementale de l’Agriculture et la Forêt. La continuation des programmesd’inventaires et de suivi des espèces s’accompagne de la restructuration desprotocoles des programmes faune et flore et de la réorganisation de la base dedonnées informatique. Pour la flore, le Parc et le Conservatoire BotaniqueNational Alpin alimentent une base de données commune.Les galliformes de montagne (Tétras-lyre, Perdrix bartavelle, Lagopède,Gélinotte des bois…) font l’objet d’études pour mieux connaître l’évolutiondes populations. Celles-ci montrent d’ailleurs un lent déclin mis en évidence àvaste échelle par le recueil et l’exploitation d’observations : les comptagesconfirment la fragilité de la situation démographique de ces oiseaux chassés.Pour maintenir les populations existantes, le Parc national collabore avec lesacteurs de l’espace (Observatoire des Galliformes de Montagnes, sociétés etassociations de chasse, communes…) pour mettre en place des actions etmesures de gestion des milieux compatibles avec le maintien de ces espèces(mise en défends de certaines zones de reproduction, reports de pâturage,visualisation de câbles dangereux…).

BIODIVERSITÉ & PAYSAGESConserver et enrichir la biodiversité et les paysages

2Parc national des Ecrins

■ Gérer les espèces emblématiques età forte valeur culturelle

Le Chamois et la Marmotte bénéfi-cient d’un suivi régulier. Pour le Sabotde Vénus, le protocole et la fiche d’in-ventaire élaborés en commun dans lecadre du partenariat avec l’O.N.F.ont été appliqués.

■ Dégâts de sangliers et de campa-gnolsDes dégâts parfois importants de san-gliers et de campagnols nécessitent lamise en place de protocoles d’obser-vation et l’accompagnement desacteurs du territoire confrontés à cesdifficultés (La Grave, Valgaudemar).

■ Préparer et gérer le retour de certaines espècesLe programme LIFE se termine alors que le nombre de gypaètes observésdans le massif est en augmentation (5 individus dans les Ecrins). Le Parc national des Ecrins a procédé, depuis sa création, à trois opérationsde réintroduction de bouquetins : seu-les celles du Valbonnais-Oisans(1989/1990) et celle du Champsaur(1994/1995) ont connu les premierssuccès attendus. En zone périphériquedu Briançonnais (massif des Cerces) setrouve la première population réintro-duite en France. Les suivis sont rigou-reusement mis en place. Le bouquetinfait également l’objet de travaux sur lapathologie de la faune sauvage, etnotamment sur la transmission à lafaune domestique.

PROSPECTION DES CHAUVES-SOURIS

Une cinquantaine de sites ont été pro-spectés en 2002 et une trentaine ont révé-lé des indices de présence de chauves-souris. Une partie de ce travail de pros-pection s’effectue avec le Centre desChiroptères de Provence. Des capturesont permis de confirmer la présence de laPipistrelle de Nathusius et de la Sérotinede Nilsson.

Techniquement, des actions ont été menées afin de concilier la présence de cesespèces et l’occupation humaine : pose de nichoirs, animation autour de la “Nuit dela Chauve-Souris”, journée de formation à l’attention des secrétaires-hôtesses…

L’ARRIVÉE DU LOUP

Le personnel du Parc participe auréseau des observateurs et s’impliqueplus fortement dans les constats dedommages en assumant cette procédu-re sur l’ensemble de la zone Parc. LeParc maintient sa position équilibrée etpragmatique exprimée dès 1999 consi-dérant qu’il ne s’agit pas de se pronon-cer pour ou contre le loup mais degérer son arrivée de la meilleure façon.Ceci par des mesures préventives effi-caces, et par une présence de proximi-té auprès des éleveurs et alpagistes.

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Comptage des aigles royauxPlus de 300 personnes ont participé aucomptage des aigles royaux au premiertrimestre 2002.Les résultats obtenus montrent une gran-de stabilité du nombre d’aigles royauxavec 111 individus dont 73% d’adultes.L’importante couverture médiatique decet événement a permis de communi-quer sur les missions et enjeux du Parc,d’illustrer le professionnalisme de seséquipes et la collaboration instauréesavec les différents partenaires locaux.

BIODIVERSITÉ & PAYSAGES

Un important travail de structurationdes données scientifiques est réalisépour répondre aux sollicitations desprojets de C.T.E. et de diagnosticspastoraux ; il est mis à disposition, àpartir de juin 2002, des personneschargées de l’animation des dossiers.La rédaction de diagnostics pasto-raux s’est d’ailleurs poursuivie et aconcerné une dizaine d’alpages.L’année 2002 aura été finalementmarquée par l’abandon des C.T.E. etleur remplacement par les Contratsd’Agriculture Durable. Le Parc a tra-vaillé sous l’impulsion de la commis-sion “Agriculture” à la formalisationdes enjeux agri-environnementauxdans le massif des Ecrins. Cela s’est

traduit par larédaction de rap-ports de présen-tation des en-jeux environne-mentaux du mas-sif liés aux pra-tiques agricoles,et des mesuresagri-environne-mentales qu’il estopportun de met-tre en oeuvrepour les assumer. Ces mesures sonten effet essentielles pour la gestion del’espace Parc tant du point de vuepaysager que de la biodiversité.

3 Rapport d’activité 2002

■ Conserver les caractères et la spécificité des habitats rares et menacés comme facteurs de biodiversité

GESTION DES RÉSERVES NATURELLES

Les réflexions engagées avec les col-lectivités concernées pour actualiserla règlementation des six réservesnaturelles contiguës au Parc nationaldes Ecrins se sont poursuivies en2002. Elles ont abouti pour lesRéserves Naturelles des versantsnord des pics de Combeynot(Briançonnais) et du Grand Lac desEstaris (Champsaur) à des proposi-tions de décrets qui ont été soumisesen premier examen au comité per-manent du Conseil national deProtection de la Nature.Pour le Haut-Vénéon, la réflexionsur le déclassement du hameau de laBérarde s’est élargie à une réflexionplus globale sur l’avenir du site,concrétisée par la signature le 12juillet avec la commune de SaintChristophe-en-Oisans d’un accord-cadre pour la requalification du sitede la Bérarde.

Les alevinages des lacs se poursuivent, suivant le programme d’aménagementen vigueur. Une réunion de restitution a été organisée en Oisans en mars avecune très forte participation de la population et des responsables, pour tracerles pistes du futur programme d’aménagement. Durant l’année, la gestion deslacs et des torrents du Parc national fait l’objet de rencontres avec le ConseilSupérieur de la Pêche et l’Agence de l’Eau.

Le Parc national des Ecrins collaboreétroitement avec l’O.N.F. dans ledomaine de la biodiversité et des pra-tiques forestières. Echanges de don-nées, participation à l’élaboration duplan d’aménagement de la forêt com-munale du Périer (Valbonnais)… Lescontacts sont nombreux pour lesopérations de terrain programmées(comptages, prospections), ou lors deformations communes, lieu d’échan-

ges de connaissances, organisées soitpar l’O.N.F., soit par le Parc.

Sites Natura 2000● La rédaction du Document d’Application du site Lautaret-Combeynot-Ecrins a été validée en 2002. Trois C.T.E. individuels et un C.T.E. collectifd’alpages ont été signés cette année dans ce cadre. Deux expositions (une tem-poraire et une semi-mobile) ont été réalisées pour une information auprès du“grand public”.Des suivis et études complémentaires ont été mis en place pour : les chauves-souris, le glacier d’Arsine, la Potentille du Dauphiné, les espèces végétaleséchappées du Jardin Alpin du Lautaret et ses rejets d’eau, et la gravière duPied du col (commune de Villar d’Arène).● Lancement de l’élaboration du document d’objectifs du site“Valgaudemar”.

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■ Les éléments de la mémoire : archéologieLe Parc poursuit son soutien financier aux équipes de recherches archéolo-giques pour le programme "Occupation du sol et pastoralisme" (Préhistoireet Moyen-Age).Les études confirment l’occupation humaine en Champsaur et à Freissinières(montagne de Faravel-abri Fangeas). La découverte d’un site d’occupation

remontant au paléolithique supérieurà 2 300 mètres, d’un deuxième dumésolithique et d’un troisième du néo-lithique illustre une bonne présencehumaine qui se confirme ensuite auBronze ancien, à l’Age de Fer, à l’é-poque gallo-romaine puis, classique-ment, à l’époque médiévale et moder-ne.

Le suivi des glaciers se poursuit dansle massif sur le Glacier Blanc, ceux dela Pilatte, du Chardon, de la Selle, duSélé et du Glacier Noir. Le suiviindique des reculs souvent impor-tants. Il s’accompagne également detravaux de topographie, de prises devue aériennes, et se prolonge par descampagnes de photo-constat.EnOisans, une station de suivi météoro-

logique et hydrologique a été instal-lée à proximité de la réserve intégraledu Lauvitel. Dans le Briançonnais,l’entretien et les relevés de la stationde mesure du Casset sur la pollutionatmosphérique se poursuivent. Enfin,dans le Champsaur, la conventionavec EDF pour une participation auxrelevés nivologiques a été reconduite.

Parc national des Ecrins

ESPACE DE RÉFÉRENCEConstituer un espace de référence par rapport aux milieux alpins

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■ Les évolutions des milieux bio-tiquesLe programme des photo-constatsengagé en 2000 sur les sept secteursse poursuit. Ceux-ci ont reçu undocument méthodologique et unéquipement de prise de vue adapté.La collecte des documents anciens deréférence se systématise, ainsi queleur numérisation.Fin du travail de test, de vérificationet d’organisation mené sur la base dedonnées DELPHINE, par les

Universités de Ma-rseille et de Tours, afinde pouvoir commencerson utilisation concrèteet aussi de projeter sonactualisation à partir d’un échan-tillon de polygones représentatifs.2002 est l’année du lancement duprojet "HABITALP", monté dans lecadre du Réseau Alpin des EspacesProtégés.Le projet de veille pathologique estlancé. Dans ce cadre, des actions tel-

les que la recherche des causes de lamortalité par analyses vétérinairessur des cadavres de chamois, l’échan-tillonnage, et l’organisation et la par-ticipation à la troisième session de laformation “éco-pathologie de lafaune sauvage”.

■ Les évolutions des éléments et des milieux physiques

LES ACTIONS GÉOLOGIQUES■ Lancement de l’inventaire du patri-moine géologique sur 200 sites.■ Reédition du guide “Découverte de lagéologie du Parc national des Ecrins”par le Parc national des Ecrins et leB.R.G.M. avec messieurs Debelmas,Pêcher et Barféty, géologues spécialistesdu massif. Un important travail de réac-tualisation accompagné d’une carte géo-logique à 1/100.000 pour un guide des-tiné au “grand public”.

■ Le patrimoine architectural et lessavoir-faire traditionnelsEn 2002, les actions de formation,sensibilisation se sont poursuivies àl’occasion des chantiers et travauxengagés dans le Parc national desEcrins.La dernière tranche d’aménagementdu sentier d’accès à Dormillouse a étéréalisée. L’approvisionnement duhameau situé en zone centrale est dés-ormais possible dans de bonnesconditions en utilisant des animauxde bât.Des aides financières et des autorisa-tions de travaux ont été accordéespour des réhabilitations de bâtimentsdans le hameau. Enfin, la gravière deVillar d’Arène a fait l’objet d’uneétude conduite par la commune etsoutenue par le Parc national.

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■ Cinquièmes Université d’Anthropologie d’été à Gap et à Vallouise

■ Les évolutions dans la réserve intégrale de LauvitelLa station météorologique et hydrométrique est installée et lestests de fonctionnement sont en cours par l’Institut deGéographie Alpine de Grenoble. Poursuite des suivis de micro-mammifères qui révèle une grande stabilité. Un dépliant pré-sentant la réserve intégrale a été réalisé en 2002 en direction dugrand public.

ESPACE DE RÉFÉRENCE

DÉCOUVERTE DU PARC NATIONALFavoriser une découverte du Parc liée au caractère “sauvage” du massif et

s’appuyant sur l’identité de chaque vallée■ L’approche du massifAu plan international, le Parc s’est principalement impliqué dans l’exposition“Montagnes mythiques” (voir p. 7) et dans le programme franco-autrichien“bocage de montagne” avec, à la clef, une exposition, un dépliant bilingue,un film bilingue et la création d’un sentier d’interprétation.

■ Le territoire protégé et les sitesLa mise en place de points d’observa-tion connaît toujours le même succèsauprès du public. En 2002, celui-ci aété accueilli au col du Lautaret, au Préde madame Carle, au Gioberney, auCarrelet, et au Lauvitel, soit pour l’in-terprétation des paysages glaciaires, lafaune ou l’enjeu d’une réserve intégrale.Une partie du réseau de sentiers de randonnée a fait l’objet d’une importanteréhabilitation, et des agents ont suivi un stage sur le thème de la restaurationdes sentiers. Dans le Valbonnais et la Vallouise, la concertation a permis d’a-méliorer la cohérence de la gestion du réseau de sentiers entre la zone centra-le et la zone périphérique.

■ Les valléesEn attendant la venue d’un technicienchargé de la pédagogie (prévue aupremier trimestre 2003), un groupede travail placé auprès du servicecommunication a permis d’identifieret de valider des priorités dans l’ac-tion de sensibilisation qui est bienprésente dans l’activité quotidiennedes secteurs.Dans le cadre de cette mission, onpeut citer un travail réalisé avec unlycée de Grenoble sur "refuges et éco-nomie montagnarde", un travail desensibilisation aux risques de la mon-tagne en hiver et au problème dudérangement hivernal, à l’initiativedu Conseil Général des Hautes-Alpes.Les actions de sensibilisation avec legrand public sont rassemblées princi-palement dans le programme annueld’accueil et d’animation et, en parti-culier les rencontres occasionnellessur le terrain avec les gardes-moni-teurs. Ces animations consistent enun ensemble de conférences propo-sées dans les Maisons du Parc et assu-rées par les personnels et des interve-nants extérieurs (partenaires et spé-cialistes).

DÉCOUVERTE DU PARC NATIONAL

Rapport d’activité 2002

PORTES DU PARC :■ Aménagement des sites d’Arsine, duLautaret, du Rabioux, des Baumes, deVillard Loubière, de Combe-froide, deChantelouve, de Venosc et deValsenestre.

DES PUBLICATIONS

■ “A la découverte des fleurs des Alpes”,événement majeur qui, a rassemblé 34rédacteurs et relecteurs au sein del’Etablissement. Ce guide, de portéenationale, ouvre une collection d’ouvra-ges des “Parcs nationaux de France”dont le premier tirage à 7 000 exemplai-res a exigé une réédition dès 2003.■ “Promenades et patrimoine enVallouise”, écrit par une garde-monitricedu secteur. Ce guide reprend la collec-tion des cahiers promenades.

■ Le Parc national des Ecrins 2003 : Calendrier photographique de grandequalité visuelle.■ Agenda des Parcs nationaux 2003.■ “Jamais disait l’aigle”, livre pourenfant avec les Editions de l’Envol.■ Carte “Randonnée et patrimoine” au1/60 000 éditée par les Editions Libris.■ Dans les éditions annuelles, nouvelleédition du “Programme d’accueil et d’a-nimation du Parc national des Ecrins”(50 000 exemplaires), et “Programme dedécouverte avec les accompagnateurs enmontagne” (10 000 exemplaires).

■ Les PaysVéritable enjeu, la communication deproximité est un des liens entre lazone centrale et la zone périphérique.Le journal "L’Echo des Ecrins" assu-re l’information de la populationlocale sur l’activité du Parc national.Il est tiré à 15 000 exemplaires dont13 000 sont distribués gratuitementdans tous les foyers de la zone Parc.Depuis 2002, le journal est mis enligne sur le site internet du Parc.Cette année, une " enquête lecteurs "a permis de mieux cerner la percep-tion du journal ainsi que les attentesdu lectorat. Les 850 questionnairesremis au Parc ont fait part d’unesatisfaction générale et la demanded’une plus grande fréquence de parution a été exprimée.

Les médias locaux (presse, chaîne detélévision régionale et radios locales)relayent régulièrement les activités duParc. Sur l’ensemble des médias, 640articles de presse traitaient en 2002de sujets concernant le PNE dont 340le concernaient exclusivement. Lesoffices de tourisme et syndicats d’ini-tiative diffusent la documentation duParc et celui-ci est régulièrement sol-licité pour la rédaction de brochureset pour des prêts d’illustrationsphotographiques.La découverte du territoire est large-ment relayée par les expositions, leséditions, la création de documentai-res vidéo, d’éditions …

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■ Préserver et enrichir le patrimoine des territoires EcrinsLe Parc participe aux côtés des communes à la mise en place des PLU (PlanLocaux d’Urbanisme) dans le cadre de la planification du développementcommunal en portant à connaissance les enjeux environnementaux recensés.D’autre part, en application des dispositions règlementaires en vigueur, l’avisdu directeur du Parc national est sollicité sur les études d’impact des projetsconcernant le territoire du Parc national : dossiers traitant principalement destravaux d’alimentation en énergie électrique, d’aménagement de voiriesdépartementales ou rurales, ou d’é-quipement de domaines skiables.Le Pré de madame Carle fait l’objetd’études visant à améliorer la gestionde la fréquentation touristique sur cesite qui accueille près de 90 000 visi-teurs par an.

DÉVELOPPEMENT DURABLEParticiper au développement durable de chacune des vallées en s’appuyant

sur la valorisation du patrimoine dans son sens le plus large

6Parc national des Ecrins

LeaderLe début de l’année 2002 a été marquépar la clôture administrative du pro-gramme Leader II “Territoires Ecrins” etl’engagement effectif du programmeLeader + “Dans les Ecrins”. Le premiertrimestre a été consacré à la formalisa-tion des bases administratives du pro-gramme avec le CNASEA qui est l’orga-nisme de paiement de Leader + auniveau national.

■ Soutenir une sylviculture et une agriculture de qualité compatible avec lemaintien de la biodiversité et des paysagesLe Parc a participé avec le CERPAM à l’élaboration de 14 CTE dans lesHautes-Alpes, portant ainsi à 33 le nombre d’alpages faisant l’objet d’un CTEdans le département. L’Etablissement a également été associés à une trentainede dossiers CTE individuels (hors alpage) concernant la zone périphériquedans les Hautes-Alpes.Les agents du Parc participent activement aux héliportages d’approvisionne-ment des alpages de début de saison. De plus dans le cadre de l’entretien del’espace montagnard, neuf contrats ont été passés avec des agriculteurs, asso-ciations, communes ou ASA au profitdu tétras-lyre, du râle des genets, dechemins ou de canaux d’irrigation.

■ Encourager les activités touris-tiques de découverteLes résultats de l’étude de fréquenta-tion 2001 ont été rendus en 2002.L’étude, réalisée avec le soutien finan-cier des Régions, entre dans la doublemission de préservation du patrimoi-ne tout en répondant aux aspirationsdu public le plus large.La convention “accompagnateurs enmontagne” se poursuit avec, entreautre, l’édition d’un programmeannuel de sorties.

■ Développer le tissu social et culturelC’est notamment dans l’événement de “la nuit des refuges” organisé par leComité Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes qu’a pu être menéeune sensibilisation du public au rôle des refuges.Le Parc national des Ecrins a aussi accompagné des manifestations culturel-les de proximité soit par un soutien technique, une animation ou une aidefinancière.

■ Valoriser la référence au Parcnational des EcrinsCette stratégie a pour objectif desoutenir localement les activités éco-nomiques situées dans les territoiresdu Parc. C’est dans ce cadre, parexemple, qu’a été signée la conven-tion avec les accompagnateurs enmontagne.

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Rencontre avec les accompagnateursen montagne

Héliportage au Pré de madame Carle

DÉVELOPPEMENT DURABLE

■ Valoriser les capacités d’expertise et l’image internationale du ParcLe Parc a accueilli en septembre 2002une délégation d’élus de l’Ile de laRéunion venant s’informer sur les mis-sions et actions d’un Parc national demontagne. Cette visite s’inscrit dans laperspective du projet de création duParc national des Hauts de laRéunion.

■ Animer un réseau d’espaces protégésLe Réseau Alpin est uneinitiative portée par laFrance, mise à disposi-tion des espaces protégésdes huit pays de l’arcalpin afin de contribuerà l’application de laConvention Alpine. Ilest soutenu par leMinistère de l’Ecologieet du DéveloppementDurable, par la DATAR et les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Depuis sa création, le Réseau Alpin est rattaché à l’Etablissementpublic Parc national des Ecrins qui est son support administratif et juridique,et un de ses membres les plus actifs.

ACTION INTERNATIONALEAnimer le réseau alpin des espaces protégés et développer des actions

renforçant la dimension internationale du Parc

7 Rapport d’activité 2002

Exemples d’actions menées par leRéseau Alpin des Espaces Protégés…

■ En septembre, rencontre à Gapavec le WWF International sur lethème “Vision sur la diversité dansles Alpes”.

■ Organisation du colloque “rapa-ces” dans le Parc national du Stelvio(Italie).

■ Réalisation de l’exposition“Montagnes mythiques” dans lecadre de “l’année internationale dela montagne” rassemblant une dou-zaine de modules sur les espaces pro-tégés. Celle-ci a été présentée dans leParc national du Hohe Tauern

(Autriche), à Sand-in-Taufers (Bolzano), àB e r c h t e s - g a d e n(Allemagne) et à Gap.■ Echanges autour dumétier de garde-moni-teur avec le Parc natio-nal du Grand Paradis.

■ Publication des bulletins duRéseau Alpin et d’un dépliant de vul-garisation sur le lynx.

■ Publication des dossiers“Typologie des espaces protégésalpins : cadres juridiques et statutsde protection” et “gestion de la forêtdans les espaces protégés alpins”.

■ Réalisation d’une grande concerta-tion individuelle de 29 gestionnairesd’espaces protégés alpins pour éva-luer le travail mené pendant les cinqpremières années d’activité, identi-fier les attentes et définir les prioritésde coopération pour les années àvenir.

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■ Développer des partenariats opérationnels avec des espaces naturels de montagneDans le cadre du jumelage avec les deuxparcs nationaux partenaires du Triglav(Slovénie) et des Hohe Tauern(Autriche), une rencontre, en septembredans les Hohe Tauern, des directeursaccompagnés de délégations restreintesdes trois Parcs a tracé les orientationsd’actions pour l’avenir.Une énergie importante a été consacréeau montage des programmes dans lecadre européen INTERREG, comme le programme “Habitalp”.

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Les élus réunionnais à Vallouise

Montagnes mythiques : module Ecrins

ACTION INTERNATIONALE

LES MOYENSDonner au Parc les moyens de son action

■ Les instances du ParcLe Conseil d’Administration, lors de sa séance du 22 mars 2002, a élu sonPrésident, Christian Pichoud, son premier vice-Président, Joël Giraud et sondeuxième vice-Président, Lionel Payen. La Commission Permanente est elledorénavant présidée par Pierre Bouvier.Jean-Pierre Raffin a été élu Président du Comité Scientifique avec Marie-Hélène Cruveillé comme première vice-Présidente et Jean-Marie Gourreaucomme deuxième vice-Président.

■ Le personnelL’effectif permanent est de 103 person-nes dont 95 postes budgétaires.S’ajoutent à cette équipe 49 personnessaisonnières (ouvriers et gardes-ouvriers,hôtes et hôtesses d’accueil). Le ComitéTechnique Paritaire et le Comitéd’Hygiène et de Sécurité se sont réguliè-rement réunis.L’A.R.T.T. a été mise enplace au 1er janvier.

Parc national des Ecrins - Domaine de Charance05000 Gap

Tel : 04 92 40 20 10 - Fax : 04 92 52 38 34E-mail : [email protected] site : www.les-ecrins-parc-national.fr

QUELQUES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL

D’ADMINISTRATION ET DE LA COMMISSION

PERMANENTE

■ Ratification de l’accord-cadre sur larequalification du hameau de laBérarde concernant l’actualisationrèglementaire de la Réserve Naturelle.

■ Lancement du programme Leader +.

■ Vote du budget primitif 2003 del’Etablissement et des décisions modi-ficatives 2002 dans un contexte bud-gétaire tendu.

■ Cadrage du projet de manifestationsdes 30 ans du Parc en 2003.

■ Attribution de subventions du Parcdans le cadre du programme d’appuiaux initiatives locales des partenaires.

Le programme de résorption de l’em-ploi précaire (protocole d’accord du10 juillet 2000 et loi du 3 janvier2001) lancé par le Ministère s’est tra-duit par la titularisation en tantqu’ingénieurs stagiaires de 7 chargésde mission.

■ Organisation - formation - informatiqueLe Parc poursuit la mise en oeuvre du schéma directeur opérationnel d’in-formatisation. Un nouveau serveur de données performant a été acquis fin2002 et les systèmes de protection et sauvegarde des données sont opéra-tionnels. La base de données partagée des “contacts” du Parc est mainte-nant opérationnelle pour tous les personnels du siège.Un effort important est poursuivi chaque année pour “mettre à niveau” leparc de matériels informatique dans les secteurs et services.Les agents ont bénéficié de 569 journées de formation couvrant plus de 65thèmes différents.

■ La règlementationL’activité répressive du Parc est restée relativement faible en 2002, lesagents privilégiant le plus souvent un contact éducatif avec les contreve-nants. Le nombre de procès-verbaux et de timbres amendes est toutefois enlégère augmentation. L’intrusion de chiens en zone centrale est l’infractionla plus couramment constatée.

■ Les moyens matérielsLe patrimoine immobilier géré par le Parc est de 25 bâtiments dont 15 enpropriété et 10 en location. Il n’y a pas eu de gros travaux d’investissementsréalisés sur ce patrimoine en 2002. Par contre, sept véhicules ont été acquispour renouveler le parc automobile de 49 véhicules.

■ Le passage à l’euroGrâce à une bonne préparation, celui-ci s’est effectué sans difficulté majeu-re au 1er janvier 2002.

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LES MOYENS