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Rapport d’activité 2014 Mission Locale de la Plaine
Centrale
du Val de Marne
2 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
La structure L’AIFP Mission Locale de la Plaine Centrale du Val de Marne est une association loi 1901, dont le siège se trouve à Créteil. Créée le 16 septembre 1983 elle couvre 4 communes : Alfortville, Créteil, Bonneuil-sur-Marne et Limeil-Brévannes. »
Une équipe de 32 professionnels aux talents et compétences les plus diversifiés mais unis par un seul objectif : comprendre et agir.
Présidente de la Mission Locale
Mme Danièle Cornet
Direction de la Mission Locale
Evelyne Barbier- Directrice
Frédéric Séné - Directeur adjoint
Conseillers en Insertion sociale et professionnelle
Béatrice Argis - Conseillère—référente santé Catherine Gestin - Conseillère
Hervé Houdas - Conseiller – référent justice
Claudine Pouliquen - Conseillère – référente PLIE
Célestine Grollier - Conseillère
Elise Favennec - Conseillère - référente POP
Isabelle Decombas - Conseillère - référente formation
Service Emploi
Florence Cadieu - Chargée des relations entreprise
Michel Louvet - Conseiller emploi
Armelle Flageul - Chargée de projet Pôle Emploi
Vanessa Cabau - Conseillère emploi
Secrétariat Accueil Administration /
Cécile Boisseau - Secrétaire Comptable
Sephora Bullet - Chargée d’accueil - secrétariat
Rachel Laïb - Chargée d’accueil - secrétariat
Documentation Communication Informatique /
Patrick Da Silva - Chargé des systèmes d’information et de la communication
Service Logement CLLAJ
Aurélie Séron - Accompagnement social lié au logement
Jacky Theveneau - Accompagnement social lié au logement
Audrey Crosnier - Conseillère logement
Christelle Manteaux - Conseillère logement
Agnès Soppelsa - Accompagnement social lié au logement
Antenne d’Alfortville
Sophie Wagret - Conseillère – responsable d’antenne
Jean-François Langlois - Conseiller—référent handicap
Carole Maurel - Conseillère
Marie-José Garcia-Fuentes - Conseillère
Stéphanie Debruyne - Chargée d’accueil - secrétariat
Antenne de Bonneuil-sur-Marne
Patrick Chevillard - Conseiller – responsable d’antenne
Lynda Ahras - Conseillère
Fatima Ferrah - Chargée d’accueil - secrétariat
Antenne de Limeil-Brévannes /
Marie-Laure Placide - Conseillère – responsable d’antenne
Hamine Messabih - Conseiller—Référence mobilité européenne
Nombres de communes sur le territoire
4
Nombres d’Habitants sur la territoire (Insee 2011)
172000
Rapport d’activité 2014 - 3
Territoire de la Mission Locale de la Plaine Centrale du Val de Marne
Siège de la Mission Locale 7, esplanade des abymes
94000 Créteil
Tél : 01 43 99 28 00
Fax : 01 49 80 56 41
missionlocale-plainecentrale.fr
Alfortville
51 rue Marcel Bourdarias
94140 Alfortville
01 43 53 35 96
Siège Créteil
7, esplanade des Abymes
94000 Créteil
01 43 99 28 00
Bonneuil-sur-Marne
30, rue du Colonel Fabien
94000 Bonneuil-sur-Marne
01 56 71 16 90
Limeil-Brévannes
22, rue Gutenberg
94450 Limeil-Brévannes
01 45 10 77 77
4 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Chiffres Clefs 2014
1er accueil 2013 2014 Evolution Poids / AIFP
Alfortville 388 369 - 4,9 % 21 %
Bonneuil-sur-Marne 213 205 - 3,8 % 11,6 %
Créteil 948 892 - 5,9 % 50,7 %
Limeil-Brévannes 270 295 + 9,3 % 16,7 %
Plaine Centrale 1819 1761 - 3,2 %
Suivis 2013 2014 Evolution Poids / AIFP
Alfortville 785 777 - 1,1 % 21,5 %
Bonneuil-sur-Marne 423 452 + 6,8 % 12,5 %
Créteil 1793 1797 + 0,2 % 49,8 %
Limeil-Brévannes 520 583 + 12,1 % 16,2 %
Plaine Centrale 3521 3609 + 2,5 %
Le nombre de jeunes reçus pour la première fois en 2014 a légère-
ment diminué par rapport à 2013 mais reste néanmoins très élevé si
nous le comparons à 2012 et aux années antérieures. Parmi les 4
antennes de la Mission Locale, limeil-Brévannes se distingue avec une
hausse des publics reçus qui se poursuit.
L’augmentation du nombre total de jeunes suivis s’explique logique-
ment par l’afflux très important de « primos–accueils » en 2013 à la
suite du lancement des emplois d’avenir.
1761 Jeunes venus pour la
première fois à la
Mission Locale
3609 Jeunes ayant eu au
moins un entretien
dans l’année
Rapport d’activité 2014 - 5
Jeunes Primo-accueillis en 2014
35,3% du public nouvellement reçu en 2014 n’ont aucune
qualification (soit 622 jeunes). Ce chiffre est légèrement
supérieur à celui de 2013 (33,9%). Cependant la tendance
« historique » d’élévation du niveau de qualification des
publics accueillis par les Missions Locales se poursuit
puisque 41,9% des jeunes « primos-accueillis » en 2014
possèdent une validation de niveau 4 ou plus alors qu’ils
n’étaient que 38,4% dans ce cas en 2013 et 33,3% en 2012.
La répartition du public par âge n’évolue que très peu. Le
relatif « vieillissement » de la population accueillie en 2013
n’aura pas été significatif puisque cette répartition retrouve
son niveau de 2012.
Jeunes suivis en 2014
40,2% des jeunes suivis en 2014 n’ont aucune qualification
validée. Ce chiffre évolue peu puisqu’ils étaient 42% dans
ce cas en 2013.
Par ailleurs (mais ce constat vaut bien au-delà du public
reçu en Mission Locale) les jeunes femmes sont surrepré-
sentées dans les niveaux de qualification les plus élevés et
les jeunes hommes dans les niveaux les plus faibles.
La proportion de jeunes résidant en zone urbaine sensible
est en légère diminution par rapport à 2013: 32,4% (1169
jeunes) pour 35,4% en 2013 (1246 jeunes).
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 181 230 411 (23,3%)
V non validé 85 126 211 (12%)
V validé 120 109 229 (13%)
IV non validé 70 103 173 (9,8%)
IV validé 327 266 593 ( 33,7%)
III et + 83 61 144 (8,2%)
Total 866 895 1761
Age / Année 2013 2014
16-17 ans 10,1% 10,6% (187 jeunes)
18-21 ans 51,8% 54,1% (953 jeunes)
22-25 ans 38% 35,3% (621 jeunes)
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 423 507 930 (25,8%)
V non validé 222 318 540 (15%)
V validé 265 269 534 (14,8%)
IV non validé 166 236 402 (11,1%)
IV validé 534 460 994 ( 27,5%)
III et + 121 88 209 (5,8 %)
Total 1731 1878 3609
Les entrées en situation active
Nombre d’entrées en situation
Nombre de jeunes concernés par ces situations
NB: Le nombre total de jeunes concernés par une entrée en
situation est inférieur au total du nombre de jeunes concernés
par type de situation car un même jeune peut être concerné
dans l’année par deux types de situations différentes
(formation et emploi ou formation et alternance par exemple).
Le nombre de jeunes concernés par une entrée en
situation active en 2014 a significativement augmenté par
rapport à 2013: + 14,2%. Au total 45,8% (1652 jeunes) des
3609 jeunes suivis sont donc entrés en emploi, en
alternance ou en formation dans l’année. Ces résultats
sont d’autant plus intéressants à observer qu’ils ne sont
plus liés au seul effet « emploi d’avenir » puisque tous les
types de situation connaissent une augmentation des
entrées.
Ainsi, si le nombre de jeunes ayant signé un premier
« emploi d’avenir » s’est quasiment maintenu par rapport à
2013 (247 contrats initiaux pour 267 en 2013 soit 514
contrats initiaux depuis le début du dispositif) il convient
de noter que les jeunes ayant signé un contrat de travail
classique ont également augmenté.
Avant de détailler ces chiffres dans les pages suivantes
signalons par ailleurs le net rebond des entrées en
alternance et en formation alors que ces deux mesures
avaient été particulièrement impactées par l’appel d’air des
emplois d’avenir en 2013.
Enfin notons que ces résultats satisfaisants se retrouvent
pour l’ensemble du public reçu sur nos quatre communes
d’intervention.
Situation / année 2013 2014 Evolution
Entrées en Emploi 1364 1444 +5,9 %
Entrée en Alternance 89 108 +21,3 %
Entrées en Emploi /
Alternance 1453 1552 +6,8 %
Entrées en formation et
rescolarisation 442 542 +22,6 %
Total des situations 1895 2094 +10,5 %
Situation / année 2013 2014 Evolution
Entrées en Emploi 1054 1188 +12,7 %
Entrées en Alternance 87 107 +23 %
Entrées en Emploi / Alternance 1126 1268 +12,6 %
Entrées en formation et
rescolarisation 414 506 +22,2 %
Total des jeunes concernés par une ou
plusieurs de ces situations 1447 1652 +14,2 %
6 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Zoom sur le public primo-accueilli en 2014
Alfortville
Le public accueilli à Alfortville n’a pas connu d’évolutions
particulières en 2014 à l’exception du fait que le nombre
de jeunes sans aucune qualification y a significativement
augmenté passant de 31% en 2013 à 36,6% en 2014.
32,3% de l’ensemble des jeunes suivis en 2014 résident
en Zone Urbaine Sensible (soit 251 jeunes).
Zoom sur les entrées en situation 2014
Zoom sur le nombre de jeunes concernés
53,5% des 777 jeunes suivis en 2014 sont entrés en
situation active (416 jeunes). Il s’agit du taux le plus élevé
des 4 antennes de la Mission Locale.
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 31 45 76 (20,6%)
V non validé 26 33 59 (16%)
V validé 20 23 43 (11,6%)
IV non validé 18 32 50 (13,6%)
IV validé 66 56 122 ( 33,1%)
III et + 12 7 19 (5,1%)
Total 173 196 369
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 352 324 - 8 %
Alternance 25 31 + 24 %
Entrées en Emploi /
Alternance 377 355 - 5,8 %
Entrées en formation
et rescolarisation 121 167 + 38 %
Total des situations 498 522 + 4,8 %
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 266 270 +1,5 %
Alternance 24 31 + 29,2 %
Entrées en Emploi /
Alternance 287 297 +3,5 %
Entrées en formation
et rescolarisation 115 154 +33,9 %
Total des situations 375 416 +10,9 %
Zoom sur le public primo-accueilli en 2014
Bonneuil-sur-Marne
Le public accueilli à l’antenne de Bonneuil-sur Marne est
toujours proportionnellement le plus jeune des 4 com-
munes et cette tendance perdure. Les mineurs représen-
tent 13,6% des primos-accueillis alors qu’ils ne sont que
10,6% en moyenne pour l’ensemble de la Mission Locale.
Par contre, nous notons cette année une évolution nette
concernant les niveaux de qualification des jeunes ac-
cueillis: La part des jeunes sans aucune validation y est la
plus faible des 4 antennes (31,3%) et la part des jeunes
de niveau 4 et au-delà y est la plus élevée en 2014
(45,3%).
Le public suivi à l’antenne relève toujours très majoritai-
rement de Zones Urbaines Sensibles (66,8% du public
primo-accueilli en 2014).
Zoom sur les entrées en situation 2014
Zoom sur le nombre de jeunes concernés
A l’instar des 4 antennes de la Mission Locale le nombre
de jeunes entrés en situation active a augmenté quel que
soit le type de situation.
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 19 21 40 (19,6%)
V non validé 9 15 24 (11,7%)
V validé 13 12 25 (12,2%)
IV non validé 11 12 23 (11,2%)
IV validé 35 35 70 (34,1%)
III et + 14 9 23 (11,2%)
Total 101 104 205
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 236 240 +1,7 %
Alternance 14 15 + 7,1%
Entrées en Emploi /
Alternance 250 255 +2 %
Entrées en formation
et autre 57 70 +22,8 %
Total des situations 307 325 +5,8 %
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 138 157 + 13,7 %
Alternance 14 15 + 7,1%
Entrées en Emploi /
Alternance 148 167 + 12,8 %
Entrées en formation
et rescolarisation 53 67 +26,4 %
Total des situations 191 215 + 12,5 %
Focus sur les communes
Rapport d’activité 2014 - 7
Zoom sur le public primo-accueilli en 2014
Créteil
La typologie du public accueilli est relativement contras-
tée puisque la part de jeunes sans aucune qualification y
est assez élevée (35,8% - proportion la plus importante
avec l’antenne d’Alfortville) et que parallèlement le
nombre de jeunes de niveau 4 et au-delà augmente si-
gnificativement pour atteindre 43% du public primo-
accueilli dans l’année alors qu’ils n’étaient que 38,9% en
2013.
Cette tendance du site de Créteil à accueillir un public
très hétérogène avait d’ailleurs été soulignée au cours
des années antérieures.
Zoom sur les entrées en situation 2014
Zoom sur le nombre de jeunes concernés
Le site de Créteil se situe dans la moyenne de la hausse
des entrées en situation d’emploi et se distingue par une
relance particulièrement nette des entrées en alter-
nance.
Par contre, l’augmentation des entrées en formation y
est moins marquée que sur les 3 autres antennes de la
Mission Locale.
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 95 134 229 (25,6%)
V non validé 33 58 91 (10,2 %)
V validé 62 55 117 (13,1%)
IV non validé 27 44 71 (7,9%)
IV validé 165 141 306 (34,3%)
III et + 47 31 78 (8,7%)
Total 429 463 892
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 552 596 + 8 %
Alternance 32 45 + 40,6 %
Entrées en Emploi /
Alternance 584 641 + 9,7 %
Entrées en formation
et autre 181 200 + 10,5 %
Total des situations 765 841 + 9,9 %
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 468 539 + 15,2 %
Alternance 32 44 + 37,5 %
Entrées en Emploi /
Alternance 496 571 + 15,1 %
Entrées en formation
et rescolarisation 171 190 + 11,1 %
Total des situations 633 720 + 13,7 %
Zoom sur le public primo-accueilli en 2014
Limeil-Brévannes
L’antenne de Limeil-Brévannes est la seule des 4 an-
tennes de la Mission Locale à avoir vu le nombre de
jeunes primos-accueillis augmenter en 2014. Cette aug-
mentation est régulière depuis plusieurs années et doit
sans doute être reliée à l’évolution démographique de la
commune.
Mis à part ce constat, la typologie du public suivi à Limeil
ne se distingue pas des moyennes observées sur l’en-
semble de la Mission Locale s’agissant des niveaux de
qualification ou de l’âge; par contre c’est le seul des 4
sites à accueillir un public majoritairement féminin
(55,2% des primos-accueillis en 2014).
Zoom sur les entrées en situation 2014
Zoom sur le nombre de jeunes concernés
C’est à Limeil-Brévannes que le nombre de jeunes entrés
en situation active a augmenté le plus fortement en 2104
(+ 21,3%). De même, nous y observons la plus forte aug-
mentation des entrées en emploi.
Au total ces entrées en situation active concernent 51,6%
des jeunes suivis dans l’année.
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 36 30 66 (22,3%)
V non validé 17 20 37 (12,5 %)
V validé 25 19 44 (14,9 %)
IV non validé 14 15 29 (9,8 %)
IV validé 61 34 95 (32,2 %)
III et + 10 14 24 (8,1%)
Total 163 132 295
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 224 284 + 26,8 %
Alternance 18 17 - 5,6 %
Entrées en Emploi /
Alternance 242 301 + 24,4 %
Entrées en formation
et autre 83 105 + 26,5 %
Total des situations 325 406 + 24,9 %
Situations 2013 2014 Evolution
Emploi 182 222 + 22 %
Alternance 17 17 -
Entrées en Emploi /
Alternance 195 233 + 19,5 %
Entrées en formation
et rescolarisation 75 95 + 26,6 %
Total des situations 248 301 + 21,3 %
8 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Emploi & Alternance
E n dépit d’un marché de l’emploi qui
tarde à reprendre un certain
dynamisme, les entrées en emploi
et en alternance ont été plus
nombreuses en 2014 que les années
précédentes pour l’ensemble des types de
contrats.
Ainsi que nous l’évoquions dans les pages
précédentes le maintien d’un nombre de
premières entrées en emploi d’avenir quasi-
similaire à celui de 2013 n’a pas eu cette
année d’impact « négatif » sur les entrées en
emploi classique qui augmentent assez
nettement en 2014. Sans surprise, les
familles de métiers les plus représentées
sont les « services aux personnes et aux
collectivités », les fonctions « support à
l’entreprise » ainsi que les métiers de la
vente et du commerce pour les jeunes
femmes, alors que les jeunes hommes sont
majoritairement recrutés dans les métiers
du transport et de la logistique mais
également de l’hôtellerie et de la
restauration.
Concernant les emplois aidés, le nombre de
jeunes ayant signé un emploi d’avenir
« initial » est légèrement inférieur à celui de
2013, nombre auquel il faut ajouter 137
renouvellements de contrat pour les
signataires d’un emploi d’avenir en CDD
d’un an en 2013. Au total 514 jeunes ont
donc signé un emploi d’avenir depuis le
lancement de ce contrat.
Par ailleurs le nombre de jeunes entrés en
CAE diminue de 15% (64 en 2014 pour 75 en
2013. Cette baisse s’expliquant par le
maintien d’un nombre élevé de
recrutements en emploi d’avenir. Par contre
le nombre de jeunes ayant bénéficié d’un
contrat dans un structure d’insertion par
l’activité économique a nettement rebondi
en 2014 (51 jeunes concernés pour 34 en
2013 soit une augmentation de 50%).
Enfin, l’évolution des contrats en alternance
est contrastée. Le nombre de jeunes entrés
en apprentissage se maintient ; ce qui est un
moindre mal au vu des tendances générales
qui sont une nouvelle fois à la baisse en
2014 ; et comme en 2013, ces résultats
relativement encourageants doivent être
mis au crédit de l’investissement de notre
structure dans le développement de
l’apprentissage par l’intermédiaire du co-
pilotage des développeurs de
l’apprentissage du Val de Marne.
La très nette reprise des entrées en contrat
de professionnalisation (48 jeunes en 2014
pour 29 en 2013) est plus surprenante si l’on
considère qu’au niveau national le nombre
de jeunes bénéficiaires de ce contrat a
baissé d’1% en 2014 par rapport à 2013.
2013 2014 Evolution
Situations
Nb de
jeunes Situations
Nb de
jeunes Situations
Nb de
jeunes
CDI 262 239 283 271 +8 % +13,4 %
CDD / Intérim 684 502 635 521 -7,2 % +3,8 %
Emploi d’Avenir 271 267 247 247 -8,9 % -7,5 %
EAV renouv - - 137 137 NS NS
Autres contrats
aidés (CAE / IAE) 147 ND 142 ND - 3,4 % ND
Total Emploi 1364 1054 1444 1188 +5,9 % + 12,7 %
Contrat
d’apprentissage 59 58 59 59 - +1,7 %
Contrat prof 30 29 49 48 +63,3 % +65,5 %
Total Alternance 89 87 108 107 +21,3 % +23 %
Total Emploi +
Alternance 1453 1126 1552 1295 +6,8 % + 15 %
Rapport d’activité 2014 - 9
Les développeurs de l’apprentissage
Dans le cadre du COM Etat/Région (2011/2015) portant sur
le développement et la modernisation de l’apprentissage et
de sa déclinaison départementale, deux postes de
Développeurs Territoriaux de l’Apprentissage ont été créés
sur le Val de Marne pour la période allant de 2013 à 2015.
Les deux développeurs sont portés administrativement et
pilotés qualitativement par l’AIFP et la Mission Locale de
Maisons-Alfort.
Les développeurs ont pour mission de favoriser l’accès à
l’apprentissage des jeunes et plus particulièrement ceux de
bas niveau de qualification en développant le partenariat
avec les CFA et le réseau des prescripteurs ( Missions
locales, organismes de formation porteurs du dispositif
Avenir Jeunes , E2C ..), en assurant l’ingénierie d’actions
diverses, en favorisant la communication et la diffusion
d’informations au réseau des prescripteurs sur les
dispositifs d’accès à l’apprentissage, les offres des CFA ….
Les résultats encourageants enregistrés en 2013 et la bonne
visibilité des développeurs auprès de l’ensemble des
partenaires concernés par l’accès à l’apprentissage a permis
de développer considérablement le nombre d’actions et de
partenariats en 2014. 644 jeunes Val-de-Marnais ont
participé à plusieurs dizaines d’actions concrètes
coordonnées ou mises en place par les développeurs. Ces
actions ont permis la signature de 57 contrats
d’apprentissage:
14 sessions de recrutement impliquant plus de 10
CFA du Val-de-Marne auxquelles ont participé 260
jeunes et qui ont donné lieu à 36 signatures de
contrats d’apprentissage.
16 sessions d’information et de sensibilisation à des
métiers porteurs au sein de CFA ou d’entreprises
partenaires auxquelles ont participé près de 250
jeunes.
4 sessions de recrutement sur des passerelles
d’accompagnement vers l’apprentissage auxquelles
ont participé 51 jeunes.
3 actions de « parcours sécurisé » vers l’apprentissage
sur lesquelles sont entrés 23 jeunes et qui ont donné
lieu à 12 signatures de contrat d’apprentissage.
2 actions collectives de recherche d’employeur
organisées avec la participation de l’ANAF
(Association Nationale des Apprentis de France)
auxquelles ont participé 26 jeunes et qui ont donné
lieu à 6 signatures de contrat d’apprentissage.
Parallèlement à ces actions, les développeurs ont travaillé à
la consolidation du partenariat avec les prescripteurs
potentiels que sont Pôle Emploi, les services de l’Education
Nationale ou encore l’association FACE 94 afin de pouvoir
« toucher » le plus grand nombre de publics potentiellement
intéressés par ces actions. Conséquence directe de cette
préoccupation, les prescriptions de Pôle emploi aux actions
listées ci-dessus représentent 15% du total des prescriptions
en 2014 contre 2% en 2013.
Enfin, sur le versant de la communication et de la promotion
de l’apprentissage, le site internet « devapprentissage94.fr »
conçu et animé par les développeurs a été lancé à l’automne
2014 (1200 visites en 2014).
Dans le cadre du COM Etat/Région (2011/2015) portant sur le développement et la modernisation de l’apprentissage et de sa déclinaison départementale, deux postes de Développeurs Territoriaux de l’Apprentissage ont été créés sur le Val de Marne.
Contrats signés par les jeunes suivis dans les Missions Locales du Val de Marne
2012 2013
Evolution 2012/2013
en % 2014
Evolution 2013/2014
en %
Niveau VI et Vbis 127 132 + 3,9% 148 + 12,1%
Niveau V 137 147 +7,3% 156 + 6,1%
Niveau IV 141 163 +15,6% 192 + 17,8%
Niveau III et + 18 34 + 88,8% 32 - 5,88%
TOTAL 423 476 + 12,53 % 528 + 10,92%
10 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
L es emplois d’avenir s’adressent prioritairement aux
jeunes sans qualification ou résidant en « zone
urbaine sensible ». Le contrat de travail peut être à
durée indéterminée ou prendre la forme d’un
contrat à durée déterminée d’une durée d’1 an au minimum
et dans la limite de 3 ans au maximum. Le soutien financier
de l’Etat aux employeurs passe par la prise en charge de
75% du salaire des jeunes recrutés (sur la base du SMIC)
pour les employeurs du secteur non marchand et 35% pour
ceux du secteur marchand.
L’Etat a confié un rôle central aux Missions Locales dans
la mise en œuvre de ce dispositif puisque celles-ci
initialisent les contrats avec les employeurs et assurent le
suivi individualisé des jeunes recrutés pendant toute la
durée du contrat. Le nombre de jeunes entrés sur un contrat
initial est resté relativement élevé en 2014 puisque 247
nouveaux contrats ont été signés pour 268 en 2013. Il
convient d’ajouter à ces 247 contrats initiaux la signature de
137 renouvellements de contrats concernant des jeunes
ayant signé un CDD d’un an en 2013. Pour une analyse plus
cohérente des grandes tendances dans les recrutements en
Emploi d’avenir nous n’examinerons ci-après que les
contrats initiaux (sauf indication contraire).
Quel public ?
Les jeunes signataires d’un emploi d’avenir sont toujours
très majoritairement de faible niveau de qualification
puisque 45% d’entre eux n’ont aucun diplôme et 69,2% ont
au maximum une qualification de niveau 5 (CAP/BEP).
Les hommes sont légèrement majoritaires (53,5%)
42,9% des jeunes signataires de notre territoire résident en
« zone urbaine sensible » (ZUS).
La part de jeunes recrutés par ville de résidence met en
lumière une légère surreprésentation des Cristoliens et une
sous représentation des Brévannais; ce qui s’explique en
Niveau / sexe Femmes Hommes Total et %
VI et Vbis 21 42 63 (25,5%)
V validé ou non 56 52 108 (43,7%)
IV non validé 16 24 40 (16,2%)
IV validé et plus 22 14 36 (14,6%)
Total 115 (46,5%) 132 (53,3%) 247
Ville Entrées 2013 Entrées 2014 Total et %
Alfortville 51 67 118 (22,9%)
Bonneuil-sur-Marne 35 30 65 (12,6%)
Créteil 151 127 278 (54%)
Limeil-Brévannes 31 23 54 (10,5%)
Total 268 247 515
Les Emplois d’Avenir 247 nouveaux emplois d’avenir ont été signés
en 2014 par les jeunes de notre territoire.
Depuis le début du dispositif (décembre 2012)
un total de 515 jeunes ont donc été concernés
par cette étape décisive dans leur insertion
professionnelle.
Rapport d’activité 2014 - 11
partie comme en 2013 par le nombre plus ou moins
important de recrutements réalisés directement par les
communes .
Quels employeurs ?
La proportion des recrutements dans le secteur non
marchand s’élève à 84,6% (209 contrats). Après avoir
beaucoup recruté en 2013 et lancé ainsi le dispositif avec
dynamisme, les collectivités locales et plus généralement la
fonction publique territoriale ont logiquement ralenti le
rythme des recrutements en 2014. Leur part ne représente
plus que 17% des contrats initiaux contre 44,4% en 2013.
Le nombre d’employeurs ayant recruté en 2014 (124) est
donc plus important qu’en 2013 (92) mais la plupart d’entre
eux n’ont recruté qu’un ou deux jeunes.
Font exception à cette règle en 2014 certains employeurs qui
pour des raisons différentes n’avaient que peu recruté en
2013: La Ligue de l’Enseignement a ainsi engagé 20 jeunes
suivis à la Mission Locale (principalement des Alfortvillais) au
début de l’année en prévision de la mise en place de
l’aménagement des rythmes scolaires. Dans la fonction
publique hospitalière, 18 jeunes ont été recrutés dans un
établissement dépendant de l’APHP. Par ailleurs les
établissements du secteur sanitaires et social (EHPAD ou
résidences médicalisées) ont continué à recruter sur un
rythme régulier et relativement soutenu (9 recrutements à la
résidence service de l’Abbaye des Bords de Marne par
exemple).
Quel contrat ?
La part des recrutements en CDI a sensiblement augmenté
en 2014 puisqu’ils représentent 33,6% de l’ensemble des
contrats (83 sur 247) contre 19,4% en 2013. Cette
augmentation est principalement liée à l’évolution de la
typologie des employeurs du secteur non marchand ainsi
que nous l’avons évoqué plus haut (moins de recrutements
dans la fonction publique territoriale au profit du tissu
associatif diffus).
48 des 247 contrats signés en 2014 ont été rompus avant
terme ce qui porte le taux de rupture à 19,4%.
Quels métiers ? Quelles
formations ?
.
A la signature du contrat, un parcours de formation
prévisionnel est défini. Au 31/12/2014, cet engagement de
formation était réalisé ou en cours de réalisation pour 65,6%
des 384 jeunes (soit 252 jeunes) ayant signé ou renouvelé un
emploi d’avenir en 2014.
Sur ce 252 jeunes, 95 avaient engagé un parcours de
formation qualifiant (72) ou pré-qualifiant (23).
Les principaux domaines de formation qualifiante sont:
Le sanitaire et social (22 jeunes)
L’animation socio-culturelle (18 jeunes)
Les métiers administratifs (17 jeunes)
Les métiers de la santé (5 jeunes).
Principaux métiers exercés 2014
Personnel polyvalent en restauration 20
Personnel d’animation / enfants / adolescents 20
Personnel administratif / secrétariat 20
Personnel de la logistique 17
Personnel d’assistance auprès d’enfants (crèches) 15
Personnel polyvalent des services hospitaliers 15
Personnel administratif / accueil 9
Métiers liés à l’entretien des espaces verts 7
Personnel de nettoyage des locaux 7
Personnel de l’animation ou éducation sportive 7
Personne de la distribution 7
12 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Les espaces collectifs et individuels d’aide à la recherche d’emploi En complément des entretiens individuels avec leur conseiller , la Mission Locale propose aux jeunes de participer aux différents ateliers de préparation à la recherche d’emploi. Ce sont des espaces collectifs ou individuels d’aide à la recherche d’emploi.
Rapport d’activité 2014 - 13
L’Espace Emploi Créteil
L’espace emploi est un espace de
recherche collective d’emploi qui
se traduit par une mise à disposi-
tion d’offres d’emplois (dont les
offres Pôle Emploi et de la Mission
Locale), de journaux, de moyens
de communication (téléphone,
Fax, Internet) et des fournitures
…).
343 jeunes
L’Espace Emploi Alfortville
L’espace emploi est un espace de
recherche collective d’emploi qui
se traduit par une mise à disposi-
tion d’offres d’emplois (dont les
offres Pôle Emploi et de la Mission
Locale), de journaux, de moyens
de communication (téléphone,
Fax, Internet) et des fournitures
…).
120 jeunes
L’Atelier CV Créteil
L’objectif de cet atelier est l’acqui-
sition d’une méthodologie pour la
rédaction en autonomie d’un CV.
152 jeunes
Le NetEmploi Créteil
Utilisation d’Internet et de l’infor-
matique pour la recherche d’em-
ploi (envoi de candidatures, créa-
tion d’adresse mail, d’espace per-
sonnel sur le site de Pôle Emploi,
accès aux sites des entreprises). 2
fois par semaine le lundi et mer-
credi après-midi.
146 jeunes
Simulation d’entretien d’embauche
Se préparer à un entretien
d’embauche. Sur rendez-vous
avec un conseiller emploi.
57 jeunes
Atelier Lettre de Motivation Créteil
Rédiger des lettres de motivation
pour répondre aux petites an-
nonces ou faire des candidatures
spontanées. Périodicité hebdoma-
daire (tous les vendredis matin). .
123 jeunes
14 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Le CIVIS Créé en 2005 dans le cadre du
plan de cohésion sociale le CIVIS
est le dispositif
d’accompagnement « phare » mis
en œuvre par les Missions
Locales. Rappelons brièvement
que le CIVIS s’adresse
prioritairement aux jeunes les
moins qualifiés et vise l’accès à
l’emploi durable.
Suite à la signature du contrat
d’engagement entre la Mission Locale
et le bénéficiaire, il permet de mobiliser
au profit des bénéficiaires certains
« outils » qui lui sont propres :
allocation financière (900€ par jeune et
par an au maximum), possibilités de
réaliser des périodes de stage en
entreprise, ouverture des droits sociaux
pour les jeunes sans protection
sociale…
En 2014, 357 jeunes de notre
territoire ont bénéficié de ce
dispositif pour un objectif d’entrées
de 353.
39% de ces jeunes n’avaient aucune
qualification à leur entrée dans le
programme
Le montant total des aides financières
(allocation interstitielle) octroyées aux
jeunes en 2014 s’élève à 83270€. 255
jeunes ont été concernés par cette
allocation, ce qui représente un
montant moyen de 326€ par jeune
pour l’année. Cette allocation est versée
de façon très individualisée et
ponctuelle et a donc souvent pour objet
de couvrir des besoins de première
nécessité.
421 jeunes sont sortis du dispositif en
Les dispositifs d’accompagnement du public
Créé en 2005 dans le cadre du plan de cohésion sociale le CIVIS est le principal dispositif d’accompagnement mis en œuvre par les Missions Locales au plan national.
Rapport d’activité 2014 - 15
2014. 206 étaient en situation d’emploi ou de formation au
moment de leur sortie soit 48,9% d’entre eux.
Situation à la sortie du CIVIS
Sur l’ensemble des jeunes ayant bénéficié du dispositif en
2014 (quelle que soit leur année d’entrée) 407 jeunes ont
bénéficié de 446 entrées en situation active (emploi,
alternance, formation…).
Détail des entrées en situation des bénéficiaires du CIVIS en 2014 Emploi / Alternance
nb : Le nombre total de jeunes concernés par l’ensemble des situations n’est pas
égal à la somme du nombre de jeunes concernés par type de situation car un
jeune peut avoir plusieurs types de situation dans l’année.
L’ANI Le dispositif « ANI » est la traduction concrète d’un
des quatre « Accords Nationaux
Interprofessionnels » pour l’emploi des jeunes
signés en 2011 par les partenaires sociaux (MEDEF,
CGPME, UPA, CFDT, CFTC, CGT-FO, CFE-CGC).
Un premier accord signé le 7 avril 2011 prévoyait des mesures d’accompagnement dans l’accès à l’emploi pour 65000 jeunes au plan national pour les années 2011 et 2012.Un avenant a reconduit le dispositif pour l’année 2013.
Initialement le dispositif devait viser en priorité les jeunes « décrocheurs scolaires » de moins de 21 ans mais les conditions de sa mise en œuvre ont conduit finalement à élargir le public cible à l’ensemble des jeunes reçus dans les Missions Locales à la seule condition qu’ils n’aient pas de diplôme ou de qualification professionnelle.
Dans ses caractéristiques ce dispositif ne se distingue que très peu du CIVIS à l’exception près que la durée d’accompagnement prévue est plus courte puisque celui-ci ne doit pas durer plus de 12 mois avant d’aboutir à un emploi dit « durable » (CDI ou CDD supérieur à 6 mois) ou à
une formation qualifiante d’au moins 6 mois. Cependant contrairement au CIVIS, ce dispositif ne repose que sur l’accompagnement des jeunes et ne propose pas d’outils qui lui soient propres afin de faciliter l’insertion professionnelle des bénéficiaires.
84 jeunes suivis à la Mission Locale sont entrés dans le dispositif en 2014.
La Mission Locale a décidé en 2014 à titre expérimental de prélever une partie de l’enveloppe de financement du programme pour financer ou cofinancer un certain nombre de prestations au profit des bénéficiaires du programme afin de faciliter et d’accélérer leur insertion professionnelle.
Ainsi, la Mission Locale a pris en charge le financement de 6 CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite d’Engins en sécurité), et a financé des frais d’inscription à des concours d’entrée en école d’auxiliaire de puériculture ou d’aide soignant ou encore l’achat de matériel professionnel pour des jeunes gens dont la situation sociale ne les rendait pas éligibles aux aides « de droit commun ». Au total 16 aides ont été accordées après examen du dossier par la direction de la Mission Locale pour un coût total de 6844€. Le dispositif ANI ayant été reconduit pour l’année 2015, nous avons décidé de reconduire cette possibilité sachant que la Mission Locale s’est vu fixer un objectif de 32 entrées pour le 1er semestre.
Le Parrainage 25 jeunes ont bénéficié en 2014 de cet
accompagnement spécifique par un de nos
parrains toujours investis dans cette démarche
dont la plus-value n’est plus à démontrer.
11 marraines ou parrains se sont montrés actifs cette année
sur l’ensemble de notre réseau potentiel que nous tentons
toujours d’étoffer lors de nos contacts avec des partenaires
ou des entreprises. La démarche en tant que telle n’est pas
difficile à promouvoir auprès de nouveaux parrains
potentiels mais la difficulté réside toujours dans la subtile
« alchimie » de l’adéquation entre ce que recherche le public
et ce que peut apporter le parrain ou la marraine.
Sur les 25 jeunes parrainés en 2014, 13 étaient en situation
active à l’issue de la période de parrainage (10 en emploi, 2
en contrat de professionnalisation et 1 en formation
qualifiante de plus de 6 mois).
La co-traitance avec Pôle Emploi La collaboration entre la Mission Locale et les 3 agences Pôle
emploi de notre territoire est nécessairement très étroite.
Au quotidien ce partenariat avec les agences de Créteil (pour
les jeunes de Créteil et Bonneuil-sur-Marne), de Maisons-
Alfort (pour les jeunes d’Alfortville) et de Sucy-en-Brie (pour
les jeunes de Limeil-Brévannes) se décline selon les axes
suivants :
1. Réunions régulières de pilotage (4 par an)
auxquelles participent les responsables (et/ou
adjoints) des 3 agences et les responsables
d’antenne de la Mission Locale ainsi que la
direction. Sont abordés au cours de ces réunions tous
les aspects de la mise en œuvre et de la « vie » du
partenariat afin de veiller à ce que la collaboration
Type d’emploi Nb de jeunes
Emploi classique (CDI /
CDD / Intérim…) 95
Emploi d’Avenir 42
CAE / CIE 11
Contrat d’apprentissage 12
Contrat de
professionnalisation 17
Formation 29
Total 206
Secteur d’activité Nb de
situations Nb de jeunes
Emploi classique (CDI / CDD / Intérim...) 235 207
Emploi d’Avenir 43 43
CAE / IAE / CIE 15 15
Contrat d’apprentissage 12 12
Contrat de professionnalisation 14 14
Formation 127 116
Total 446 407
16 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
soit toujours opérationnelle et efficiente sur
l’ensemble des dossiers.
2. Déclinaison de la co-traitance via la mise en
œuvre par la Mission Locale du PPAE (Plan
Personnalisé d’Accès à l’Emploi) pour une partie des
jeunes demandeurs d’emploi inscrits dans les
agences de notre territoire. 423 jeunes ont bénéficié
de cette co-traitance en 2014 pour un objectif initial
annuel fixé à 327.
L’année 2015 promet d’être une année de transition
dans la coopération conventionnelle de la Mission
Locale avec Pôle emploi car un nouvel accord national
de partenariat renforcé devrait être signé entre
L’Etat, Pôle emploi et l’Union Nationale des Missions
Locales. Ce nouvel accord cadre redéfinira pour une
durée de 3 ans (2015/2017) les conditions
opérationnelles de partenariat entre les deux
réseaux.
Les dispositifs d’aide financière Le fonds d’aide aux jeunes du
Conseil Général
En parallèle des dispositifs évoqués ci-dessus, la
Mission Locale est amenée très régulièrement à
solliciter le Fonds d’aide aux jeunes (financement et
coordination du Conseil Général) afin de soutenir
ponctuellement les jeunes dans leur parcours
d’insertion.
226 dossiers de demande ont été déposés par la Mission
Locale en 2014. Ces demandes ont concerné 159 jeunes soit
un peu plus qu’en 2013 (152 jeunes). Au total 189 demandes
ont été accordées concernant les problématiques suivantes:
Aide à la subsistance : 150 demandes
Financement de parcours de formation : 34
demandes
Frais divers autres : 5 demandes
Au total 189 demandes ont été accordées pour une somme
totale de 64 918 €
L’aide aux transports du Conseil
Régional d’Ile de France (Chèques
mobilité)
Ce dispositif permet de prendre en charge ponctuellement
(3 mois) 80% des frais de transports des jeunes engagés
dans un parcours d’insertion professionnelle (recherche
d’emploi ou premier d’emploi ou de formation).
55 269 € ont été octroyés en 2014 aux jeunes suivis sous
forme de chèques mobilité.
L’aide au passage du permis de
conduire du Conseil régional d’Ile-
de-France
Pour la 4ième année en 2014 la Mission Locale s’est inscrite
dans ce dispositif qui vise à faciliter le financement du
permis de conduire par l’octroi d’une aide de 600€ par jeune
concerné.
Le public cible est clairement identifié par le cahier des
charges. Il s’agit de jeunes gens qualifiés ou expérimentés
dans les métiers ou secteurs d’activité pour lesquels la
possession du permis B peut être importante voire décisive
pour l’insertion professionnelle (Métiers du bâtiment, de la
logistique et plus généralement tous les métiers à horaires
décalés potentiels).
La Mission Locale a été conventionnée pour aider au
financement de 25 permis de conduire pour l’année 2014.
Compte tenu des multiples difficultés auxquelles ont eu à
faire face les jeunes bénéficiaires de cette aide afin de
concilier le passage du permis et les démarches liées à leur
recherche d’emploi ou l’exercice d’une activité
professionnelle ou d’une formation pour d’autres, le fait que
8 de ces 25 jeunes aient obtenu le permis B dans un délai
« raisonnable » d’un an peut être considéré comme positif.
Au titre de l’année 2015 seuls 15 jeunes suivis par la Mission
Locale pourront se voir proposer ce co-financement en
raison de la réduction de crédits affectés par la Région Ile-de
-France au financement de cette action pour toutes les
Missions Locales de la région.
Rapport d’activité 2014 - 17
18 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Le logement L’action du CLLAJ (Comité Local pour le Logement Autonome des jeunes) s’est traduite en 2014 par un accueil de 632 jeunes ou 526 ménages ainsi que par l’accompagnement social de 73 fa-milles hébergées sur des dispositifs in-termédiaires et de 26 familles dans le cadre du Fonds de Solidarité Habitat.
D’un point de vue quantitatif, nous
avons reçu cette année 7% de
jeunes en plus par rapport à l’année
précédente, passant de 342 «
primos » en 2013 à 367 en 2014.
Le nombre de jeunes suivis a
également augmenté, passant de 586
jeunes en 2013 à 632 en 2014. Par
suivi, il faut comprendre le nombre de
jeunes venus une 1ère fois dans
l’année et revenant au moins une
seconde fois, ainsi que les jeunes déjà
inscrits antérieurement et reçus dans
l’année.
Concernant les communes d’origine,
Créteil reste la commune principale
d’origine avec 66% du public reçu, 16%
des jeunes viennent d’Alfortville et 5%
de Bonneuil-sur-Marne. Nous notons
cette année une augmentation
importante du public Brévannais
passant de 24 jeunes en 2013 à 46
cette année, soit 13% du public reçu en
1er accueil.
Concernant les compositions
familiales, 65% des personnes reçues
en 1er accueil sont célibataires, devant
les couples sans enfants (15.33%), les
familles monoparentales (13%), et les
couples avec enfants (6.33%).
Ce chiffre est globalement semblable
aux autres années et reflète l’activité
de notre service, qui reçoit
majoritairement des jeunes isolés.
Les situations professionnelles : Le
nombre de jeunes inscrits au CLLAJ en
CDI temps complet n’a pas changé en
2014, ils représentent toujours 27% du
public. Nous notons toutefois ces deux
dernières années, une diminution des
CDI temps plein qui représentaient
encore en 2010/2011/2012 32 à 36%
des jeunes.
En 2014, 36% des jeunes sont en
emplois précaires (contrats intérim,
CDD temps partiel ...) ils étaient 38.4%
en 2013. Cette baisse peut s’expliquer
par l’augmentation du nombre de
jeunes en Emploi d’Avenir en 2014 qui
est passé de 9 en 2013 à 42.
Les chômeurs représentent 17.72 %
des personnes suivies (20% en 2013).
5.22% sont en alternance et 3.79% sont
en formation.
Les conditions d’hébergement des
jeunes à leur inscription au CLLAJ sont
les suivantes : 30.51 % d’entre eux sont
hébergés chez leurs parents. Ces
conditions de vie restent souvent
fragiles, les jeunes sollicitant notre
service à l’occasion de tensions dans
leurs familles.
30.8% vivent chez un autre membre de
la famille ou chez des amis. Une partie
de ces jeunes a déjà connu une 1ère
décohabitation de chez les parents.
41 jeunes (11.17%) résident au foyer de
jeunes travailleurs de Créteil et sont
orientés pour une aide à la recherche
d’un logement pérenne.
Nous pouvons à ce chiffre ajouter
5.44% de jeunes résidant en foyer,
résidence sociale, CHRS, implantés sur
notre territoire d’intervention et
également à la recherche d’une
solution de sortie.
14,16 % des jeunes reçus sollicitent le
CLLAJ car ils sont locataires (le plus
souvent sur le parc privé) afin de
changer de logement pour obtenir une
location plus grande et moins chère.
La mission locale est toujours le plus
important prescripteur d’orientation
vers le CLLAJ, avec près de 53 % des
jeunes.
83 jeunes, soit près de 23%, sont
orientés par des amis ou de la famille.
Ils sont orientés souvent par des
personnes ayant déjà été relogées avec
le soutien du CLLAJ afin d’apporter une
aide complémentaire à leur dossier.
L’ALJT de Créteil a orienté environ 9%
des jeunes. Ces chiffres sont
semblables à 2013, et résultent du
partenariat engagé avec l’association.
Notre service poursuit les interventions collectives en soirée pour les jeunes résidents à l’ALJT. Ces actions d’information portent sur l’accès au logement (demande de logement social, réservataires, DALO, les pièges à éviter dans le parc privé…)
2012 2013 2014
Primos
Jeunes 250 342 367
Foyers 200 277 300
Suivis
Jeunes 517 586 632
Foyers 419 489 526
Rapport d’activité 2014 - 19
20 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Le Logement Temporaire Au total cette année, 46 solutions intermédiaires ont été trouvées dont 42 entrées en Foyers de Jeunes Travailleurs et Résidences sociales. 2 personnes ont intégré un CHRS, et 2 ont signé un contrat « Solibail ».
Pour accompagner un jeune dans sa recherche de logement de transition, le CLLAJ a la possibilité de mobiliser plusieurs réservataires :
Le SIAO Insertion En 2014, 49 dossiers ont été instruits en « AIO », et 29 par les conseillers généralistes pour des jeunes qui ne sont pas ins-crits au CLLAJ.
Ce qui fait un total de 78 demandes sur l’année. Il s’agit de :
35 femmes isolées
32 hommes
4 couples sans enfants
4 familles monoparentales
3 couples avec enfants
Concernant les orientations, 20 demandes de CHRS ont été préconisées et 58 en résidence sociale / FJT.
Sur les 58 demandes de logement temporaire, 19 (soit 32.7%) ont pu aboutir à une entrée en résidence ou FJT (7 femmes, 9 hommes, 2 couples sans enfant et 1 famille mo-noparentale avec un enfant de plus de 3 ans).
D’autres jeunes ont obtenu une place en logement de transi-
tion par le biais d’autres contingents.
En effet, pour une même situation, surtout si le jeune est en rupture d’hébergement, nous pouvons mobiliser plusieurs réservataires afin de répondre dans les meilleurs délais à la demande.
2 jeunes, orientés vers une résidence, n’ont pas été retenus par le bailleur et 3 jeunes ont refusé la proposition qui leur a été faite.
Sur les 20 demandes d’hébergement en CHRS faites auprès du SIAO
5 jeunes ont intégré un CHRS (3 femmes, 1 homme, 1 femme avec enfant de + de 3 ans)
1 famille monoparentale a intégré un logement en sous location
4 jeunes ont pu trouver une réponse sur le Dispositif Relais Jeune, géré par l’équipe du CLLAJ.
4 jeunes ont refusé une proposition (2 femmes, un homme et un couple)
Les autres sont toujours en attente de traitement. Le nombre de demandes constituées est similaire à celui de l’année dernière.
Le partenariat se poursuit avec le SIAO. La Mission Locale et le CLLAJ prévoient pour 2015 de continuer à participer aux commissions d’orientation pour nous tenir informés sur l’évolution des différentes structures d’hébergement et sur l’ouverture de nouvelles résidences. En règle générale, nous interpellons le SIAO pour des jeunes qui sont en rupture d’hébergement ou dont, la situation très fragile, risque de se dégrader rapidement.
Les solutions trouvées 143 solutions « AIO » ( Accueil, Information,
Orientation) ont été trouvées cette année. Elles se
déclinent ainsi : 46 logements temporaires et 97
logements autonomes (90 sociaux et 7 privés)
Rapport d’activité 2014 - 21
Le Conseil Général du Val de Marne Depuis avril 2009, le Conseil Général gère par le biais de la Mission Insertion Jeunes, la réservation de 168 logements destinés à des jeunes de 18 à 32 ans sans enfants. Nous avons instruits cette année 17 demandes d’hébergement.
6 jeunes ont trouvé une réponse
3 ont intégré le dispositif du CLLAJ
4 ont refusé la proposition qui leur a été faite
2 sont entrés en FJT/RS via le SIAO
1 jeune homme a été refusé par le bailleur
1 est entré en logement autonome
Nous mobilisons ce contingent pour des jeunes qui souhai-tent prendre leur autonomie.
Nous avons également la possibilité de solliciter les bailleurs directement (ALJT, ADOMA, COALLIA, Croix Rouge, Bonneuil Logement Jeunes, Résidétape, etc…) soit par leur site inter-net soit en orientant le public vers la structure afin de retirer un dossier de candidature ou encore en adressant un rap-port social. Nous entretenons toujours un bon partenariat avec ces structures et elles reconnaissent le travail d’évalua-tion et d’accompagnement que nous proposons.
Nous utilisons également le dispositif d’hébergement du CLLAJ pour les jeunes dont la situation administrative, finan-cière, et sociale nécessite un accompagnement plus soute-nu.
Nous constatons cette année une part plus importante de jeunes pouvant s’engager dans une recherche de logement temporaire type résidence sociale / foyer de jeunes travail-leurs. Cela peut s’expliquer par l’augmentation du nombre de jeunes en activité professionnelle grâce aux emplois d’avenir.
Cette stabilité ne leur permet toutefois pas d’accéder au lo-gement pérenne, la plupart n’ayant pas fait de demande de logement social, ou ayant une demande très récente.
Le logement de transition, facilement accessible sur notre territoire, constitue alors un tremplin avant l’accès au loge-ment autonome.
Sur le département, tout réservataire confondu, l’offre de logement temporaire pour les jeunes célibataires sans en-fant est suffisante pour permettre d’apporter une réponse à court terme.
Il est important de préciser qu’à partir du moment où un jeune intègre un logement temporaire par le biais du CLLAJ – même s’il s’agit d’une résidence en dehors de notre territoire- l’accompagnement dans le parcours résidentiel se poursuit dans la plupart des cas jusqu’à l’accès au logement auto-nome.
Le Logement Autonome 97 solutions ont été trouvées en logement autonome cette année, 90 en logement social et 7 en logement privé.
Historique des solutions en logement autonome sur les 4 dernières années
Le Parc social 90 solutions en logement social ont été apportées aux mé-nages cette année, soit 24 relogements de plus qu’en 2013 (36,3% d’augmentation)
29 relogements concernent des familles allocataires à titre familial, dont 28 relogements sur le parc social.
Pour notre public, le DALO constitue donc un levier dans l’accès au logement. Par ce biais, nous avons pu mobiliser quelques mesures d’AVDL pour les ménages pour lesquels nous avons évalué la nécessité de poursuivre un accompa-gnement social.
En grande majorité, les logements concernent le public céli-bataire ou sans enfant (23 studios F1 et 30 F2)
L’offre reste en effet plus accessible pour les petits loge-ments.
Ces résultats s’expliquent principalement par la mobilisation du contingent du Conseil Régional, par le développement du partenariat avec un collecteur 1% avec lequel nous collabo-rons depuis plusieurs années et qui reloge les jeunes recon-nus DALO prioritaire, et également par la poursuite du tra-vail de prospection régulier auprès des bailleurs.
Nous avons mobilisé les aides à l’installation de droit com-mun (FSH, APL..), mais nous avons peu instruit de dossiers locapass, car les bailleurs travaillent avec leurs propres col-lecteurs, et instruisent les demandes au moment de la signa-ture du bail. De plus, les jeunes qui sortent de structures temporaires récupèrent le dépôt de garantie versé à l’entrée et ont pu le réutiliser pour le nouveau logement.
Quelques-uns avaient pu constituer une épargne au cours de leur parcours et ont financé eux-mêmes l’avance des frais.
La mobilisation du contingent régional au bénéfice des jeunes résidents des FJT et des jeunes accompagnés par les CLLAJ
Le Conseil Régional d’Ile‐de‐France confie à l’URFJT Ile‐de‐France (Union Régionale des Foyers de Jeunes Travailleurs) depuis 2012/2013 l’attribution des petits logements de son contingent, afin qu’ils puissent être proposés à des jeunes résidant en Foyers de Jeunes Travailleurs (sur notre territoire il s’agit de l’ALJT) ou accompagnés par des CLLAJ.
Dès qu’un logement se libère, le logement est donc proposé à l’URFJT Ile‐de‐France, qui s’occupe de diffuser l’offre aux FJT et aux CLLAJ afin que des candidatures lui soient transmises. L’URFJT Ile‐de‐France se charge ensuite de transmettre les candidatures aux bailleurs afin qu’elles soient examinées lors des commissions d’attribution des logements.
Nous avons commencé à recevoir des propositions de loge-ment à partir du mois de juillet 2013. Ce dispositif s’est forte-ment développé en 2014. Ainsi, nous sommes passés de 6 offres en 2013 à 24 offres en 2014 (11 T1 et 13 T2).
13 logements ont été attribués à des jeunes suivis par le CLLAJ, 8 T2 et 5 T1.
2011 2012 2013 2014
97 solutions
28 privés
69 social
76 solutions
16 privés
60 social
81 solutions
15 privés
66 social
97 solutions
7 privés
90 social
22 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Ces logements locatifs à usage social répondent aux besoins du public. Le montant des loyers proposés est très acces-sible pour les jeunes -186€ pour le moins élevé (F1) à 655€ pour le plus élevé (T2)- . La moyenne des autres offres se situe aux alentours des 400 à 500 €.
Les propositions de type T2 nous ont permis de pouvoir pré-senter les candidatures de 4 familles monoparentales, dont 3 ont été acceptées en commission d’attribution.
Concernant le secteur géographique des offres nous pou-vons souligner qu’un certain nombre de logements se si-tuaient sur des communes sur lesquelles l’offre est rare (Charenton-le-Pont, Saint Maurice, Nogent-sur-Marne, Saint Mandé).
Nous avons également reçu deux offres sur le 91, dont une a été pourvue.
Nous avons déjà reçu 3 offres pour 2015 :
1 T1 près d’Evry (91) pour lequel nous n’avons pas trouvé de candidat (trop éloigné des transports)
1T1 et un T2 sur le 94 pour lesquels nous présenterons les dossiers de jeunes.
L’ALJT et le CLLAJ accompagnant conjointement le public, nous nous concertons lors d’une proposition pour ne pas présenter les mêmes candidats.
Le DALO Le service « AIO » a constitué cette année 31 dossiers DALO. 12 ménages ont été reconnus prioritaires et 5 dossiers sont toujours en attente de la décision.
Nous constatons cette année encore que les jeunes céliba-taires qui sont en logement temporaire obtiennent presque systématiquement la reconnaissance du statut prioritaire.
En revanche, pour les familles avec enfants qui sont héber-gées par leurs proches, nous sommes régulièrement con-frontés à des rejets.
Cela nous amène parfois à effectuer des recours pour faire valoir le bien-fondé de leur demande. Ainsi, nous avons ac-compagné 2 familles dans cette démarche, qui ont été une nouvelle fois déboutées.
Tout comme l’année dernière, nous constatons que parmi les personnes disposant d’une demande 1% patronal et non éligibles au « DALO », le délai d’attente est plus long pour l’attribution d’un logement.
En effet, le parc des collecteurs est toujours réservé à hau-teur de 25% pour les ménages reconnus « DALO ».
Les rencontres avec le service logement de la Mairie de Créteil Tous les trimestres nous rencontrons le service logement afin de faire le point sur les jeunes qui sont inscrits au CLLAJ et qui ont une demande de logement sur Créteil.
Nous faisons le point sur les ménages qui sont en attente d’une proposition de logement mais également pour ceux qui souhaitent accéder à un logement de transition. En effet, la Mairie est réservataire de logements sur les deux rési-dences sociales implantées sur Créteil et pour les jeunes cristoliens il s’agit d’une possibilité supplémentaire d’accéder à ce type de logement.
Le Parc Privé La prospection sur le parc privé qui avait déjà connu un dé-clin entre 2012 et 2013, n’a pas été utilisée cette année par le CLLAJ. 7 ménages ont toutefois pu y trouver un logement mais par leurs propres moyens. Ils justifiaient de revenus suffisants pour faire des recherches sur le parc privé et se
sont bien souvent dirigés vers des communes proches de leur lieu de travail.
Cette évolution s’explique par le manque de dispositifs de sécurisation financière.
Le Locapass est une aide versée par les collecteurs Action Logement.
Si ce dispositif a été élargi à tout public dans le cadre de la loi du 08 février 2008, en revanche, la garantie aux impayés de loyer pour les logements du parc privé n’est plus mobilisable depuis le 1er janvier 2010.
De plus, le plafond pour le prêt du dépôt de garantie est dé-sormais plafonné à 500€.
La GRL « garantie des risques locatifs » qui lui a succédé n’a pas été un dispositif accessible pour notre public.
La loi « ALUR » (Loi pour l'accès au logement et un urba-nisme rénové) du 24 mars 2014 avait comme ambition, comme l’indique la fondation Abbé Pierre, d’en finir avec les cautions, en les remplaçant par une garantie publique et gratuite pour tous, la « garantie universelle des loyers » (GUL).
En réalité, la GUL qui sera mise en place en 2016, constituera une avancée limitée car elle restera facultative : les proprié-taires pourront encore demander une caution aux candidats à la location.
Prospection auprès des bailleurs Sur l’année 2014 il y a eu 38 propositions de logement sur le contingent propre des bailleurs :
17 de ces propositions proviennent du collecteur 1% avec qui nous maintenons un partenariat depuis plusieurs an-nées. Ce collecteur propose des logements aux jeunes suivis au CLLAJ et reconnus prioritaires DALO.
Les 21 autres propositions proviennent des bailleurs sociaux divers avec qui nous avons développé un partenariat de qua-lité.
25 solutions ont été trouvées sur l’année 2014.
Comme les années précédentes les propositions de loge-ment étaient majoritairement des F2.
Cependant cette année, certains bailleurs (nouveau partena-riat) ont proposé des logements type F3 et F4. Ces grands logements nous ont permis de reloger des familles avec en-fants.
Typologie des publics relogés : 15 célibataires : relogés sur des F1 ou F2, 4 familles monopa-rentales relogées sur des F2/F3 ou F4 et 6 couples dont 1 sans enfant et 5 avec enfants relogés sur des F3 et F4.
L’exigence des bailleurs concernant les candidatures reste la même d’une année sur l’autre.
Stabilité de la situation professionnelle (CDI ou CDD longue durée)
Pour les candidatures couple, l’un, au moins, se doit d’avoir une situation professionnelle stable
Sur l’année 2014, il y a eu 13 refus après instruction du dos-sier, 9 de la part des jeunes et 3 de la part du bailleur.
F1 F2 F3 F4
5 24 5 4
Rapport d’activité 2014 - 23
Les refus concernant les jeunes ou les familles varient peu d’une année à l’autre.
Logements trop loin du lieu de travail, et mal desser-vis par les transports en commun.
Quartier et environnement qui ne correspondent pas aux attentes des candidats.
Les refus concernant les bailleurs : Un candidat avait une dette de loyer lors de la présentation du dossier de candidature, pour un autre des ressources insuffisantes au regard du montant du loyer et le 3ème n’a pas été tout simplement retenu (il y avait plusieurs candi-dats).
Nous pouvons remarquer qu’il y a eu peu de refus de la part des bailleurs.
Les échanges avec chaque bailleur sur la situation des candi-dats avant de les positionner sur un logement, permettent d’être au plus près de l’offre et de la demande.
Les candidats positionnés correspondent aux critères des bailleurs (ressources adéquates au montant du loyer) et ils ont toutes les chances d’être retenus lors de la commission d’attribution.
Sur l’année 2014, le partenariat s’est consolidé auprès de bailleurs avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années, Les contacts avec de nouveaux bailleurs ont égale-ment permis d’élargir notre partenariat. Une part impor-tante de jeunes reconnus prioritaires DALO ont été relogés cette année (principalement avec le collecteur 1% avec qui nous travaillons depuis plusieurs années). Ces jeunes, majo-ritairement hébergés en foyers ou résidences sociales ont pu ainsi accéder au logement autonome .Ils ont alors libéré des places sur ces foyers pour d’autres jeunes en début de parcours d’insertion.
Une autre part, non négligeable, de jeunes « non DALO » ont également pu être relogés sur le direct.
Les échanges réguliers qui ont permis une meilleure con-naissance de nos missions et notre réactivité à constituer un dossier de candidature sont autant de points positifs qui engagent le bailleur à proposer des logements pour les jeunes suivis au CLLAJ.
Le Partenariat
L’ALJT Les rencontres avec l’ALJT se poursuivent à Villeneuve Saint Georges et Créteil. Ces temps d’échange sont axés sur le suivi individuel des jeunes, et pour la résidence de Créteil, implantée sur notre territoire, nous animons également tous les trimestres une information collective sur le thème de l’accès au logement.
Ces soirées ont été initiées suite à constat de terrain partagé par les deux structures : les jeunes manquent d’information sur l’accès au logement et de ce fait n’anticipent pas le terme de leur séjour. Cette intervention se déroulait jus-qu’alors sous forme d’entretiens individuels en fonction des jeunes qui se présentaient.
Pour dynamiser ces rencontres, nous avons expérimenté cette année une nouvelle organisation. Nous intervenons désormais de manière collective et avons créé de nouveaux outils.
Nous avons réalisé une affiche qui est utilisée par l’ALJT pour préparer notre intervention ainsi qu’un diaporama que nous utilisons comme support.
Les thèmes abordés sont : les missions du CLLAJ, les termes clés ainsi que les principales démarches liées au logement social, le DALO et l’accès au logement sur le parc privé.
Nous faisons ensuite un temps d’échange avec les jeunes qui ont assisté à la réunion.
24 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Nous continuons d’être optimistes sur l’aboutissement des
dossiers DALO pour les jeunes qui sortent d’hébergement
et espérons que pour les familles, certains critères d’éligilité
pourront être assouplis.
L’équipe du CLLAJ est soucieuse de se tenir informée sur
l’évolution de la législation et de l’actualité du logement.
Cette année encore nous avons participé aux réflexions du
comité de veille DALO, nous avons également assisté à plu-
sieurs réunions sur le thème du logement.
Nous avons entretenu le partenariat avec les structures
d’hébergement.
Nous avons suivi une formation sur la nouvelle Loi ALUR.
Toutefois peu de décrets d’application sont parus. Nous
n’avons donc pas encore mesuré de changement notable
pour notre public.
Nous avons également suivi une formation sur la place du
budget dans l’accompagnement, le droit des étrangers, et
l’inter culturalité.
Le CLLAJ a également participé, aux côtés de la Mission Lo-
cale à la 3ème édition du forum d’accès au droit et à la ci-
toyenneté des jeunes du Val de Marne, à la Maison des syn-
dicats à Créteil.
Comme en témoignent les chiffres cette année, l’équipe du
CLLAJ a su se mobiliser afin d’obtenir de nombreuses pro-
position de logement, qu’il s’agisse de logement temporaire
ou pérenne.
Notre suivi rigoureux des dossiers individuels des jeunes,
mais aussi notre travail d’équipe, nous ont permis de pré-
senter des candidats prêts à l’accès. Nous avons eu en effet
peu de refus de la part des bailleurs ou réservataires.
Conclusion
Ce nouveau fonctionnement semble bien convenir au public car il permet davantage d’interactions et d’échanges. Le con-tenu de l’information permet aux jeunes du FJT de prendre conscience des difficultés qui existent aujourd’hui sur l’accès au logement et de l’importance d’entreprendre les dé-marches le plus tôt possible.
Nous avons pu constater que plusieurs jeunes qui ont assis-té à la réunion se sont ensuite inscrits au CLLAJ pour pouvoir bénéficier d’un accompagnement individuel.
L’Espace Départemental des Solidarités (EDS) Face aux sollicitations régulières du public reçu à l’EDS con-cernant les difficultés d’accès au logement, un groupe de travail composé d’assistants de service social s’est constitué. Ils ont souhaité mettre en place des animations collectives et ont demandé aux partenaires locaux (centres sociaux, bail-leurs, mission locale et CLLAJ) dans quelle mesure ils pour-raient s’impliquer dans ce projet.
Ces réunions pouvant toucher notre public, l’équipe de l’AIO a souhaité y participer afin de présenter le CLLAJ et ses mis-sions.
Nous avons participé à 2 réunions en 2014 et constaté une augmentation du nombre de participants.
Rapport d’activité 2014 - 25
26 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
Le dispositif Relais jeunes Au cours de l’année 2013, 50 jeunes ont bénéficié du
dispositif « Relais jeunes » pour lequel nous
conventionnons chaque année avec le Conseil Général
pour l’ASLL (Accompagnement Social Lié au Logement), avec
l’Etat et la CAF pour la mesure ALT (Allocation Logement
Temporaire) et enfin avec les résidences sociales (ADEF et
ADOMA) pour la mise à disposition des 34 chambres.
86% du public est d’un niveau V et infra V et 77% d’entre
eux sont hébergés par un réseau personnel, souvent
dans des conditions précaires. Malgré le faible niveau
scolaire et une situation fragile au regard des ressources
(stagiaire de la formation professionnelle, CDD, intérim…),
nous constatons que ce dispositif leur permet de consolider
leur parcours d’insertion professionnelle et d’acquérir une
expérience locative
Nous constatons qu’à l’entrée sur le dispositif, 14 jeunes
bénéficiaient de ressources comprises entre 1 et 500 €, dont
11 provenaient de revenus de la formation. Ils ne sont plus
que 3 personnes à être dans ces critères à la sortie ou au
31/12/2014.
Il est important de souligner que sur le département, le
dispositif relais-jeune est pratiquement la seule possibilité
pour des jeunes ayant moins de 500€ de ressources
d’intégrer une résidence sociale, car elles ont, pour la
plupart, des critères économiques d’entrée plus élevés.
L’ a c c o m p a g n e m e n t social en « Résidence Sociale » et dans le cadre du FSH (Fonds de Solidarité Habitat) La résidence sociale a pour vocation première d’accueillir
pour une période temporaire des personnes en cours
d’insertion sociale et professionnelle. Elle s’adresse à des
ménages (personnes seules, couples avec ou sans enfants,
familles monoparentales) qui ne peuvent, dans l’immédiat,
accéder à un logement autonome. L’accueil en résidence
sociale a pour objectif d’apporter aux résidents une stabilité
locative qui leur permettra de se concentrer sur les autres
aspects sociaux tels que la formation, leur insertion
professionnelle ou encore la santé.
Le constat que nous pouvons faire sur l’année 2014 est
plutôt favorable et en opposition avec celui de 2013.
En effet, les personnes réunissant les conditions demandées
pour l’attribution d’un logement se sont vues, cette année,
avoir une proposition adaptées à leur demande et près de
50 % des bénéficiaires ont pu quitter la résidence sur un
logement autonome.
Un nouveau dispositif d’accompagnement a cependant
certainement favorisé les offres de logements. En effet, bien
que l’AVDL DALO ait été créé en 2013, nous l’avons investi
pleinement au cours de l’année 2014 en préconisant cet outil
à tous nos jeunes pour lesquels l’entrée dans un logement
autonome pouvait paraître déstabilisante.
Une fois l’accompagnement mis en place par l’association
relais, nous n’avons pas eu de refus par les bailleurs en
commission d’attribution qui ont tous validé le projet
d’AVDL.
Pour l’année 2015, nous aspirons à poursuivre dans cette
dynamique en maintenant les liens de coopération avec
l’ensemble des partenaires œuvrant pour le relogement.
Dans le cadre du FSH départemental, ce sont 26 familles
qui ont été suivies avec une majorité de dossiers « Accès
dans les lieux (22) ». L’instruction de ces 26 dossiers a été
réalisée par les EDS (10), les bailleurs (2), le CLLAJ (9) et
diverses associations (5). Ces familles, en proie à des
difficultés budgétaires et sociales, se sont révélées motivées
et assidues et près de 70% d’entre elles ont acquis ou
recouvré autonomie et responsabilité.
Les dispositifs d’accompagnement social lié au logement (ASLL et FSH)
Rapport d’activité 2014 - 27
28 - mission locale de la plaine centrale du val de marne
MISSION LOCALE PLAINE CENTRALE DU VAL DE MARNE