rapport annuel et de développement durable 2013
DESCRIPTION
Rapport annuel et de développement durable 2013 Le développement durable est inscrit dans la mission, les valeurs et les pratiques du Fonds de solidarité FTQ. C'est pourquoi le Fonds a un rôle d'importance à jouer afin d'assurer un développement qui, dans son déploiement, tient compte des dimensions économique, sociale et environnementale. http://www.fondsftq.comTRANSCRIPT
RAPPORT ANNUEL ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE2 01 3 SUR LE
WEBFONDSFTQ.COM/
RAPPORT2013
WWW
VOUS Ê TESINDISPENSABLES.
LE FONDS AUSSI.
TABLE DES MATIÈRESMESSAGE
DES PRÉSIDENTS
1
DÉVELOPPEMENT DURABLE
3
NOS ACTIONNAIRES
8
NOS PARTENAIRES
12
NOS EMPLOYÉS
18
L’INDEX GRI
24
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
23
RAPPORT DE GESTION
26
FAITS SAILLANTS
2
NOTRE IMPACT ÉCONOMIQUE
10
NOTRE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
16
ÉTHIQUE ET GOUVERNANCE
4
SUIVI DES OBJECTIFS
20
LE COMITÉ DE DIRECTION
22
LES INSTANCES DU FONDS ET LE SYNDICAT
23
ÉTATS FINANCIERS
41
Favoriser la formation des travailleuses et travailleurs
dans le domaine de l’économie et leur permettre
d’accroître leur influence sur le développement
économique du Québec.
FORMER LES TRAVAILLEUSES ET LES TRAVAILLEURS
Stimuler l’économie québécoise par des inves tissements
stratégiques qui profiteront aux travailleuses et travailleurs,
de même qu’aux entreprises québécoises.
DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC
Sensibiliser et inciter les travailleuses et travailleurs à
épargner pour leur retraite et à participer au développement
de l’économie par la souscription aux actions du Fonds.
PRÉPARER LA RETRAITE
CRÉER, MAINTENIR OU SAUVEGARDER DES EMPLOISInvestir dans des entreprises à impact économique québécois
et leur fournir des services en vue de contribuer à leur
développement et de créer, de maintenir ou de sauvegarder
des emplois.
CAHIER ÉDITORIAL
CAHIER FINANCES
NOTRE IMPACT SOCIAL
6
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
N OT R E M I SS I O N
Le Fonds, c’est d’abord des valeursLe Fonds de solidarité FTQ contribue, depuis maintenant 30 ans, et de façon marquante, au développement économique du Québec. Avant même que les concepts de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises, auxquels nous adhérons pleinement, ne soient créés, la mission et les activités du Fonds reposaient déjà sur des préoccupations et des priorités économiques et sociétales. Le Fonds est né sur la base de valeurs de solidarité sociale et économique : favoriser l’emploi, former les travailleurs, développer l’économie du Québec grâce à des investissements stratégiques et contribuer à ce que les travailleurs se préparent une retraite adéquate.
De plus, dès sa création, le Fonds a conçu des outils et adopté des pratiques exceptionnels, comme le bilan social et la formation économique des travailleurs en entreprise, pour bien encadrer ses investissements et en faire ce que l’on appelle aujourd’hui des investissements responsables. Il a imaginé, formé et déployé un formidable réseau de responsables locaux (RL) pour le représenter et promouvoir l’épargne-retraite auprès des travailleurs dans les entreprises québécoises.
Cette mission aux multiples volets que s’est donnée le Fonds en 1983 — et qui était à l’époque une innovation — constituait tout un défi ! Et, 30 ans plus tard, nous sommes heureux de pouvoir dire que nous avons relevé ce défi avec succès. Voilà pourquoi nos 2 395 entreprises partenaires et nos centaines de milliers d’actionnaires apprécient le Fonds.
Une contribution majeure au financement des entreprisesAu cours du dernier exercice, le Fonds a investi au total 521 millions de dollars. En incluant son réseau de fonds régionaux, le Fonds a investi dans 137 entreprises réparties dans plus de 25 secteurs d’activité, aussi bien technologiques que traditionnels.
La proportion de l’actif net du Fonds de solidarité FTQ qui est engagée dans des entreprises québécoises sous forme d’investissements non garantis – et donc à risque – dépasse 66 %. Le Fonds soutient les PME : il contribue à assurer leur croissance et leur positionnement sur leur marché, et ce, dans un contexte international de plus en plus compétitif et difficile.
Les investissements du Fonds et de son réseau ont permis de créer, de maintenir ou de sauvegarder 170 915 emplois dans les entreprises partenaires, au 31 mai dernier.
Pour les exercices financiers 2004 à 2013, soit sur une période de 10 ans, le Fonds a engagé 5,5 milliards de dollars en capital risqué non garanti (capital de développement) dans des entreprises partenaires. De cette somme, 2,2 milliards de dollars ont été investis dans du capital de risque, soit directement dans des entreprises privées (pour 1,2 milliard de dollars), soit indirectement dans des fonds privés (1,0 milliard de dollars), au Québec et au
Canada (voir graphique, page 30). Si nous considérions les investissements massifs que nous avons réalisés dans des entreprises québécoises au cours des 30 années d’existence du Fonds, le nombre d’emplois ainsi créés, maintenus ou sauvegardés dépasserait aujourd’hui le demi-million !
Des partenaires reconnaissantsAu fil des ans, et particulièrement au cours de la dernière année, les entrepreneurs québécois nous ont témoigné leur reconnaissance. Ils étaient nombreux, dans plusieurs régions du Québec, à nous confirmer que, sans le soutien financier et la confiance du Fonds, ils n’auraient pas pu faire face à la concurrence internationale. Plusieurs n’auraient pas pu garder leur centre décisionnel au Québec, alors que d’autres n’auraient probablement plus été capables d’y poursuivre leurs activités. Grâce au soutien en capital patient que le Fonds a accordé à ces entreprises, souvent en période de ralentissement économique, des milliers de travailleurs ont pu conserver leur emploi et des milliers d’autres s’en sont vu offrir un (voir page 15).
Une contribution majeure au développement de l’épargne-retraiteD’où provient cet argent que le Fonds de solidarité FTQ investit dans les entreprises ? Il provient essentiellement de l’épargne de ses actionnaires. Au cours des 30 dernières années, le Fonds a créé au Québec le plus important bassin d’épargne-retraite investi dans des entreprises privées.
Par-dessus tout, dès sa création dans les années 1980, le Fonds a contribué à créer une meilleure « culture » de l’épargne au Québec, l’habitude de souscrire à un REER chez des centaines de milliers de travailleurs.
Malgré tout, il reste beaucoup de travail à faire sur ce plan, et le Fonds s’y emploie au quotidien. En effet, selon le rapport Innover pour pérenniser le système de retraite (aussi appelé Rapport D’Amours), réalisé par un comité d’experts à la demande du gouvernement du Québec, 1,9 million
de travailleurs ne participent à aucun régime collectif de retraite, ce qui représente 47 % de tous les travailleurs du Québec. Presque un Québécois sur deux n’aura donc, à la retraite, aucun revenu provenant d’un régime collectif de retraite. C’est très inquiétant.
Il faut donc, selon ce rapport, « soutenir les travailleurs dans leurs efforts pour épargner davantage en vue de la retraite ». Et c’est justement ce que fait le Fonds de solidarité FTQ. Inciter les travailleurs à épargner pour leur retraite fait partie intégrante de notre mission. Le Fonds compte maintenant plus de 615 000 actionnaires et il est là pour eux, pour les convaincre de l’importance d’épargner et pour les inciter à se constituer une épargne-retraite individuelle qui leur permettra d’avoir des conditions de vie décentes quand ils cesseront de travailler.
Une question de confianceSi le Fonds de solidarité FTQ a atteint la taille stratégique qu’il a aujourd’hui, c’est parce qu’il a su mériter la confiance de ses actionnaires, de ses entreprises partenaires et de ses partenaires financiers.
Cette confiance nous permet de soutenir des pans entiers de l’économie québécoise et d’encourager les travailleurs de la classe moyenne à épargner pour la retraite tout en contribuant au développement économique du Québec.
Pour cette grande confiance qu’ils nous ont témoignée au fil des ans, nous remercions nos actionnaires, nos entreprises partenaires et nos partenaires financiers. Nous remercions aussi les membres du conseil d’administration et des autres instances du Fonds pour leur importante contribution. Un merci chaleureux également aux employés du Fonds et de son réseau ainsi qu’aux RL pour leur travail et leur engagement sans faille envers la mission du Fonds.
Soyez assurés que nous continuerons de faire notre travail de façon compétente et créative, à la hauteur des attentes des Québécois.
YVON BOLDUC Président-directeur généralYVON BOLDUC
VOUS TROUVEREZ DANS CES PAGES L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS
DU DERNIER EXERCICE DU FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ QUI S’EST TERMINÉ
LE 31 MAI 2013. LE FONDS A OBTENU UN RENDEMENT POSITIF POUR UN NEUVIÈME
SEMESTRE DE SUITE, ET CE, DANS UN CONTEXTE ÉCONOMIQUE MONDIAL
TOUJOURS DIFFICILE ET INCERTAIN. NOUS SOMMES FIERS DE NOS RÉALISATIONS,
DE NOTRE RENDEMENT DE 5,3 % ET DE NOTRE BÉNÉFICE NET DE 458 MILLIONS
DE DOLLARS. NOUS AVONS AINSI PU HAUSSER LA VALEUR DE
NOTRE ACTION À 27,98 $ LE 5 JUILLET DERNIER.
DEPUIS LA FONDATION DU FONDS,
LE NOMBRE D’EMPLOIS CRÉÉS, MAINTENUS
OU SAUVEGARDÉS AU QUÉBEC DÉPASSERAIT
AUJOURD’HUI LE DEMI-MILLION !
DE 2004 À 2013, LE FONDS A ENGAGÉ
5,5 MILLIARDS DE DOLLARS EN CAPITAL
RISQUÉ NON GARANTI DANS DES
ENTREPRISES PARTENAIRES !
AU COURS DES 30 DERNIÈRES ANNÉES,
LE FONDS A CRÉÉ AU QUÉBEC LE PLUS
IMPORTANT BASSIN D’ÉPARGNE-RETRAITE
INVESTI DANS DES ENTREPRISES PRIVÉES.
CONFIANCE
MICHEL ARSENAULT Président du conseil d’administration
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
01M ESSAG E DU P R É S I D E N T DU CO N S E I L D’A D M I N I ST RAT I O N E T DU P R É S I D E N T- D I R ECT EU R G É N É RA L
FAITS SAILLANTS
RETRAITE ET PRÉRETRAITE ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ DÉCÈS, INVALIDITÉ, RACHAT 60 JOURS SITUATIONS EXCEPTIONNELLES (PERTE D’EMPLOI ET AUTRES)
RETOUR AUX ÉTUDES
AUTRES CRITÈRES(INJECTION DE CAPITAUX DANS UNE ENTREPRISE,
ÉMIGRATION, RACHAT DE CRÉDITS DE RENTE ET INADMISSIBILITÉ AUX CRÉDITS D’IMPÔT)
NOMBRE : VALEUR : % DU TOTAL :
34 838 453 M$ 84 %NOMBRE : VALEUR : % DU TOTAL :
3 910 34 M$ 6 %NOMBRE : VALEUR : % DU TOTAL :
1 940 29 M$ 6 %NOMBRE : VALEUR : % DU TOTAL :
3 793 18 M$ 3 %NOMBRE : VALEUR :
327 2 M$ NOMBRE : VALEUR : % DU TOTAL :
465 6 M$ 1 %
RÉPARTITION DES RACHATS PAR CRITÈRE (EXERCICE TERMINÉ LE 31 MAI 2013)
45 273AU TOTAL
RACHATS
(en millions $ ; sauf les actions de catégorie A en circulation : nombre en milliers) 2013 2012 2011 2010 2009
RésultatsProduits 256 247 256 222 239 Bénéfice net (perte nette) 458 215 650 600 (919)
BilanActif net 9 301 8 525 8 178 7 294 6 375Actions de catégorie A en circulation 332 441 320 629 315 504 305 951 291 733
Ratio des charges totales d’exploitation* 1,4 % 1,5 % 1,5 % 1,5 % 1,7 %
CHIFFRES CLÉS (EXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI)
* Le ratio des charges totales d’exploitation exclut la taxe sur le capital et est calculé tel que stipulé au Règlement sur l’information continue des fonds d’investissement en capital de développement.
VALEUR NETTE PAR ACTION
(EN DOLLARS)
27,98 $ 2 39526,59 2 239
25,92 2 129
23,84 2 052
21,78 2 000
6 144 M$ 855 M$ 542 M$ 170 915521 M$5 757 767 620 168 5779082
5 207 698 465 160 789 733
4 784 660 341 150 133501
4 598 655 647 142 902
615 664594 287
583 235
577 511
570 8898483
JUSTE VALEUR DES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL DE DÉVELOPPEMENT1
(EN MILLIONS $)
ÉMISSIONS D’ACTIONS
(EN MILLIONS $)
NOMBRE D’EMPLOIS CRÉÉS, MAINTENUS OU SAUVEGARDÉS AU QUÉBEC PAR LE FONDS ET SON RÉSEAU
NOMBRE D’ENTREPRISES PARTENAIRES
(FONDS ET RÉSEAU)
INVESTISSEMENTS EN CAPITAL DE DÉVELOPPEMENT1
(EN MILLIONS $)
RACHATS D’ACTIONS
(EN MILLIONS $)
NOMBRE D’ACTIONNAIRES
(AUX 31 MAI) (AUX 31 MAI) (AUX 31 MAI) (AUX 31 MAI) (AUX 31 MAI)(EXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI) (EXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI) (EXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI)
1. Ces investissements incluent les fonds engagés mais non déboursés ainsi que les garanties et cautionnements.2. Ce montant tient compte des 300 millions de dollars investis dans SSQ Groupe financier.3. Ce montant ne tient pas compte des 500 millions de dollars investis dans les programmes annoncés dans le budget du gouvernement du Québec.
170 915 EMPLOIS CRÉÉS, MAINTENUS OU SAUVEGARDÉS AU QUÉBEC GRÂCE AUX INVESTISSEMENTS DU FONDS ET DE SON RÉSEAU*
87 297 EMPLOIS DIRECTS
52 693 FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ
26 882 FONDS RÉGIONAUX ET LOCAUX
35 048 EMPLOIS INDUITS
7 722 FONDS SPÉCIALISÉS
PROFIL DES ACTIONNAIRES (AU 31 MAI 2013)
TOTAL
170 915EMPLOIS DIRECTS
87 297
En tenant compte des partenariats passés et actuels, on estime à plus de 500 000 le nombre d’emplois créés, maintenus ou sauvegardés au Québec par le Fonds et son réseau de 1990 à 2013.
615 664AU TOTAL
ACTIONNAIRES
EMPLOIS (AU 31 MAI 2013)
NON SYNDIQUÉS
NOMBRE :
273 448 44 %
SYNDIQUÉS
NOMBRE :
342 216 56 %
48 570 EMPLOIS INDIRECTS
* Par les entreprises partenaires en portefeuille au 31 mai 2013.
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
RENDEMENT ANNUEL DU FONDS* (EXERCICES TERMINÉS LES 31 MAI)
5,2 % 5,0 %6,0 %
7,1 %
- 1,2 %
- 12,6 %
9,2 %8,8 %
2,6 %
5,3 %(11 MOIS)
* Bénéfice net (perte nette) par action sur la valeur de l’action au début de l’exercice. Ce rendement ne tient pas compte des crédits d’impôt accordés aux actionnaires.
Solde au 31 mai 2012 Investissements Désinvestissements Solde au 31 mai 2013
Nbre M$ % Nbre M$ % Nbre M$ % Nbre M$ %
Régions2
Ouest du Québec 23 137 3 7 6 1 7 11 3 23 132 3
Région de Montréal 115 2 274 44 33 254 50 40 163 46 121 2 365 44
Centre du Québec 17 150 3 2 2 – 9 7 2 17 145 3
Région de Québec 32 716 14 6 28 5 9 55 16 35 689 13
Est du Québec 29 171 3 4 21 4 13 13 4 23 179 3
Ensemble du Québec 48 1 414 27 6 161 32 14 87 25 51 1 488 28
Hors Québec 32 304 6 4 39 8 10 14 4 35 329 6
Total 296 5 166 100 62 511 100 102 350 100 305 5 327 100
SecteursImmobilier 4 450 9 2 48 9 1 56 16 4 442 8
Développement régional3 22 434 8 3 15 3 2 7 2 22 442 8
Industries, services, ressources naturelles et consommation 191 3 065 59 42 352 69 72 196 56 197 3 221 61
Nouvelle économie 79 1 217 24 15 96 19 27 91 26 82 1 222 23
Total 296 5 166 100 62 511 100 102 350 100 305 5 327 100
1. Ces investissements excluent les titres du portefeuille Entreprises publiques québécoises à faible capitalisation (ayant donné lieu à des investissements de 10 M$ au cours de l’exercice) et incluent les fonds engagés mais non déboursés ainsi que les garanties et cautionnements.
2. Regroupements régionaux : Ouest du Québec : Abitibi-Témiscamingue/Outaouais. Région de Montréal : Montréal/Laval/Laurentides/Montérégie/Lanaudière. Centre du Québec : Estrie/Mauricie/Centre-du-Québec. Région de Québec : Capitale-Nationale/Chaudière-Appalaches. Est du Québec : Bas-Saint-Laurent/Saguenay–Lac-Saint-Jean/Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine/Côte-Nord/Nord-du-Québec. Ensemble du Québec : investissements qui ont des impacts dans plus d’une région. Hors Québec : investissements dans des entreprises dont le siège social est à l’extérieur du Québec.
3. Fonds régionaux, fonds locaux et sociétés régionales d’investissement.
2012
2011
2010
2009
2013
2012
2011
2010
2009
2013
2012
2011
2010
2009
2013
2012
2011
2010
2009
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2012
2011
2010
2009
2013
2012
2011
2010
2009
2013
ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL DE DÉVELOPPEMENT (AU COÛT)1 (EXERCICE TERMINÉ LE 31 MAI 2013)
Le Fonds produit, pour une quatrième année consécutive, son Rapport annuel et de développement durable (RADD) à partir des lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI), utilisées à travers le monde. En 2012 seulement, près de 3 500 entreprises et organisations ont déposé, sur une base volontaire, des rapports de développement durable selon la GRI.
Les impacts extrafinanciersEn plus de décrire les activités que le Fonds de solidarité FTQ a menées durant l’exercice financier 2012-2013 et de présenter ses données financières au 31 mai 2013, ce rapport expose l’ensemble de ses performances en matière de développement durable, incluant ainsi les impacts extrafinanciers de sa mission et de ses activités. Le Fonds place, dans une démarche d’amélioration continue, le développement intégral de l’économie au cœur même du bien-être des êtres humains. Pour y arriver, il tient compte des trois dimensions d’ordre social, économique et environnemental mises de l’avant par la GRI ; si l’on ne considère pas ces trois aspects indissociables, il y a nécessairement un déséquilibre dans le développement.
30 ans de développement durable et responsableLe développement durable et responsable est en quelque sorte dans l’ADN du Fonds de solidarité FTQ, puisqu’il est étroitement lié à sa mission. Le développement durable (DD), qui inclut l’investissement socialement responsable (ISR), ne se situe donc pas en marge des opérations du Fonds : il est intrinsèquement lié à ses valeurs et à ses pratiques.
Le Fonds a été créé il y a 30 ans pour stimuler l’économie québécoise par des investissements qui allaient profiter aux travailleurs et aux entreprises du Québec, et, depuis, son impact social et économique n’a cessé de croître. Pourtant, l’action du Fonds repose toujours sur les deux mêmes volets essentiels, présents dès le départ, en 1983 : encourager les travailleurs à épargner pour leur retraite et canaliser cette épargne dans le renforcement de l’économie québécoise en faisant des investissements dans les entreprises.
Une influence importanteLe besoin d’une institution comme le Fonds de solidarité FTQ s’était clairement fait ressentir en 1983, alors que le Québec était en pleine crise économique et sociale. Le Fonds, en tant qu’investisseur socialement responsable, continue, 30 ans plus tard, d’exercer une influence importante sur l’enrichissement des Québécois et celui des entreprises et des communautés.
C O N T E X T E E T P A R A M È T R E SLe contenu de ce rapportLa détermination du contenu, de la qualité et du périmètre de ce rapport repose sur la méthodologie recommandée par la GRI. Nous avons utilisé les indicateurs de la version GRI 3.1 ainsi que ceux du supplément sectoriel financier.
Ce processus rigoureux repose sur des principes tels que la pertinence, l’implication des parties prenantes, l’exhaustivité, l’exactitude et la clarté. Il est possible d’obtenir l’ensemble des lignes directrices de la GRI à l’adresse suivante :
| globalreporting.org |
Des données pertinentesPour choisir les thèmes et les indicateurs qui concernent les impacts sociaux, économiques et environnementaux significatifs du Fonds de solidarité FTQ ou qui sont susceptibles d’influer substantiellement sur les perceptions et décisions de nos parties prenantes, nous avons effectué, comme chaque année, un test de pertinence. Ce test permet de déterminer les informations prioritaires que nous devons présenter dans ce rapport pour bien prendre en considération les préoccupations liées à notre secteur d’activité et celles de nos parties prenantes.
La direction du Fonds a effectué une revue interne du contenu et du périmètre de ce rapport et confirme qu’ils correspondent adéquatement à l’impact du Fonds sur la société québécoise.
Un rapport qui tient compte de l’ensemble de notre réseauVous trouverez dans ce rapport des données financières et des informations sur certaines des activités d’investissement des fonds régionaux de solidarité FTQ, des fonds locaux de solidarité FTQ et des fonds immobiliers de solidarité FTQ, qui font tous partie de notre vaste réseau d’investissement. Toutefois, ce rapport porte principalement sur les activités qui sont sous le contrôle direct du siège social du Fonds de solidarité FTQ.
Chaque partenaire rend compte de ses activitésSelon la démarche proposée par la GRI, le Fonds de solidarité FTQ n’est tenu de rendre compte que des activités qu’il réalise directement : il n’a pas à inclure les activités de ses 2 395 entreprises partenaires. Il est cependant important de noter que le Fonds encourage ses entreprises partenaires à adopter des comportements responsables à tous égards ; par exemple, il crée des outils d’information qui leur sont destinés afin de les sensibiliser à l’importance du développement durable.
Qui est concerné par ce rapport ?Ce rapport concerne directement les personnes et groupes qui, selon la terminologie utilisée par la GRI, constituent nos parties prenantes. Ce sont les individus, les organisations, les communautés et les autres acteurs sociaux qui sont touchés par la mission ou les activités du Fonds de solidarité FTQ, c’est-à-dire qui peuvent influencer ses choix ou qui portent un intérêt à ses activités.
Nos parties prenantesVoici les principales parties prenantes avec lesquelles le Fonds établit un dialogue. Nous avons à cœur de bien cerner leurs besoins, leurs préoccupations et de répondre rapidement et efficacement à leurs attentes.– Nos actionnaires– Nos partenaires d’affaires– La société québécoise et les autorités gouvernementales– Nos employés– Nos responsables locaux (RL)– La FTQ et le monde syndical québécois
De quand à quand ?Nous présentons dans ce rapport les données liées à l’ensemble des indicateurs sociaux, économiques et environnementaux établis par la GRI et qui couvrent le dernier exercice financier du Fonds de solidarité FTQ (1er juin 2012 au 31 mai 2013). Ces données sont conformes à la réalité du Fonds pour cette période ; recueillies et validées par les spécialistes du Fonds responsables de ce rapport, elles ont également été relues par nos auditeurs indépendants.
Un rapport exhaustifCe quatrième rapport annuel et de développement durable du Fonds de solidarité FTQ est conforme au niveau d’application A de la GRI, puisqu’il tient compte du plus grand nombre d’indicateurs exigés par le processus. Pour plus de détails, voir l’Index GRI à la page 24.
É C O N O M I Q U E
S O C I A LE N V I R O N N E M E N TA L
LE SOCIAL, L’ÉCONOMIQUE ETL’ENVIRONNEMENTAL : INDISSOCIABLES !
Pour être durable, le développement doit intégrer ces trois volets : social, économique et environnemental.
D U R A B L E
D E S A S S E M B L É E S C A R B O N E U T R E S Le Fonds de solidarité FTQ a fait appel, une fois de plus durant l’exercice, à l’organisme Planetair pour réduire l’impact écologique de son assemblée générale annuelle. Ainsi, la quantité d’émissions de gaz à e�et de serre (GES) liées au transport, à l’hébergement et aux repas des participants qui ne peuvent être totalement éliminées est évaluée, et une somme d’argent est versée à Planetair pour compenser chaque tonne de ces GES. Cet argent est investi dans des projets d’énergie renouvelable ou d’e¢cacité énergétique. Un geste qui compte !
S A L A D E X P R E S S Saladexpress, entreprise partenaire du Fonds située à Saint-Rémi, au cœur d’un véritable paradis maraîcher, est un transformateur de légumes frais prêts à l’emploi destinés autant aux consommateurs qu’aux cuisiniers professionnels et à l’industrie. L’entreprise est fière de ce qu’elle accomplit au quotidien pour favoriser le développement durable.
En e�et, adhérant au principe des 4 RV (réduire, réutiliser, récupérer, recycler et valoriser), Saladexpress recycle ou réutilise près de 100 % des 3 000 tonnes de matières résiduelles issues de ses opérations de transformation des légumes chaque année. Parmi ces matières, 90 % sont des résidus organiques employés dans l’alimentation animale, et 10 % sont les résidus d’emballage de carton ou de plastique, qui sont recyclés. Voilà une belle façon de retourner à la terre ce qu’elle nous donne…
D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E E T I N V E S T I S S E M E N T S O C I A L E M E N T R E S P O N S A B L E U N E J O U R N É E « D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E »Dans le but d’assurer une intégration optimale et cohérente des activités de ses di�érents secteurs qui sont liées au développement durable (DD) et qui se reflètent pour le Fonds dans son approche d’investissement socialement responsable (ISR), le Fonds de solidarité FTQ avait mis sur pied, en 2009, un comité de coordination DD/ISR. Ce comité, qui a d’abord travaillé à soutenir la production du rapport annuel du Fonds qui intégrait un premier rapport de développement durable, en 2010, a grandement évolué au fil des ans. Formé de cinq personnes au départ, il chapeaute maintenant un groupe d’une trentaine d’employés du Fonds qui s’impliquent volontairement dans les activités de ce comité.
De la formation Le comité de coordination DD/ISR a organisé, le 15 mars 2013, une première rencontre qui a réuni l’ensemble de ces employés. Cette journée comportait un volet formation sur les questions relatives au développement durable et à l’investissement socialement responsable, dans le but ultime de proposer aux instances du Fonds un projet de politique intégrée DD/ISR, au cours de l’exercice 2013-2014. Cette nouvelle politique s’inscrira directement à l’intérieur de la politique de gestion des risques.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
03D É V E LO P P E M E N T DU RA B L E
Le développement durable renferme la notion de durabilité, qui n’est possible que dans un contexte d’amélioration continue, ce qui exige également une communication ouverte et de la transparence. Aussi, au fil des ans, le Fonds s’est doté de politiques, de normes, de directives et de procédures de gestion, qu’il a régulièrement actualisées, pour renforcer et consolider sa gouvernance.
Le Pacte mondial des Nations uniesLe Fonds de solidarité FTQ a adhéré, en 2009, au Pacte mondial des Nations unies. Cette initiative a pour but de rassembler les entreprises autour de dix principes universels. Ces principes sont regroupés en quatre grands domaines : droits humains, normes du travail, lutte contre la corruption et environnement. Pour plus de détails, voir l’Index GRI à la page 24.
De nouvelles chartesTransparence et compétence vont de pair avec une saine gouvernance. Aussi, en plus des chartes du conseil d’administration, du comité exécutif, du comité de gestion des actifs financiers, du comité d’audit, du comité d’évaluation et du comité d’éthique qui étaient déjà en place, le Fonds a adopté, au cours du dernier exercice, de nouvelles chartes pour ses conseils sectoriels d’investissement.
Les quatre conseils sectoriels (et les instances du Fonds immobilier de solidarité FTQ pour les investissements dans les projets immobiliers) ont la responsabilité d’autoriser les investissements en capital de développement de moins de cinq millions de dollars, et de recommander au conseil d’administration les investissements de cinq millions de dollars et plus (sauf pour le portefeuille minier, où la limite est établie à un million de dollars). Les membres de ces conseils proviennent de la société civile, et la majorité d’entre eux ne doivent pas être liés au Fonds ni à la FTQ.
Cette approche permet de faire le choix de nos investissements dans un contexte où les compétences complémentaires de nos professionnels et de personnes externes au Fonds sont prises en compte.
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La gestion au quotidienLe conseil d’administration du Fonds compte 17 membres. Pour assurer la gestion quotidienne, directe et compétente des activités du Fonds, il s’appuie sur le Comité de direction du Fonds, composé de six membres.
C’est à la direction du Fonds que revient la responsabilité de concevoir et de maintenir un contrôle interne à l’égard de l’information financière et des contrôles et procédures de communication de l’information. Elle doit en évaluer périodiquement la conception et l’efficacité.
L’Autorité des marchés financiersSelon la loi constitutive du Fonds, l’Autorité des marchés financiers (AMF) inspecte les affaires internes et les activités du Fonds. Elle vérifie, notamment, le respect de cette loi, en plus d’assumer les autres fonctions qu’elle exerce et qui s’appliquent au Fonds, ce dernier étant un émetteur assujetti au sens de la Loi sur les valeurs mobilières.
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Le règlement 52-109En plus d’être soumis à l’inspection de l’AMF, le Fonds a décidé d’appliquer le règlement canadien en valeurs mobilières 52-109 sur l’attestation de l’information financière présentée dans ses rapports semestriels et annuels. Rien n’obligeait le Fonds à se conformer à ces principes rigoureux ; c’est sur une base volontaire, dans le souci de respecter les meilleures pratiques en matière de gouvernance, qu’il a choisi de le faire.
D’ailleurs, c’est dans ce cadre que le Fonds a mis sur pied il y a quelques années un programme-cadre de conformité financière appelé Confor. Ce programme traite des contrôles qui permettent de fournir une assurance raisonnable que l’information financière produite et communiquée par le Fonds est fiable et que ses états financiers ont été établis selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.
Deux fois plutôt qu’uneLe Fonds de solidarité FTQ se soumet à un processus complet d’audit de ses états financiers deux fois par année tel que prévu dans sa loi. Ce processus est sous la responsabilité de deux firmes d’auditeurs indépendants, soit Raymond Chabot Grant Thornton et Deloitte.
TRANSPARENCE ET AMÉLIORATION CONTINUELa transparence est un élément fondamental de la démarche de reddition de comptes du Fonds de solidarité FTQ. Le Fonds, du fait de sa mission et de ses valeurs, adhère totalement au principe d’une communication claire et transparente qui est à la base d’une démarche GRI fiable et crédible.
AU FIL DES ANS, LE FONDS S’EST DOTÉ DE POLITIQUES, DE NORMES, DE DIRECTIVES ET DE PROCÉDURES DE GESTION, QU’IL A RÉGULIÈREMENT ACTUALISÉES, POUR RENFORCER ET CONSOLIDER SA GOUVERNANCE.
U N R É S E A U Q U É B É C O I S D ’ I N V E S T I S S E U R S R E S P O N S A B L E S !Un important colloque consacré à l’investissement responsable s’est tenu à Montréal le 19 février 2013. Ce colloque a été l’occasion de mettre de l’avant le premier regroupement d’envergure réunissant des investisseurs responsables du Québec, le Réseau PRI Québec.
L’événement a connu un véritable succès d’assistance, puisqu’il a réuni quelque 200 participants, incluant le grand public.
1. Nous prendrons en compte les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) dans les processus d’analyse et de décision en matière d’investissement.
2. Nous serons des investisseurs actifs et prendrons en compte les questions ESG dans nos politiques et pratiques d’actionnaires.
3. Nous demanderons aux entités dans lesquelles nous investissons de publier des informations appropriées sur les questions ESG.
4. Nous favoriserons l’acceptation et l’application des Principes auprès des acteurs de la gestion d’actifs.
5. Nous travaillerons ensemble pour accroître notre e®cacité dans l’application des Principes.
6. Nous rendrons compte individuellement de nos activités et de nos progrès dans l’application des Principes.
Les membres signataires des PRI (Principes pour l’investissement responsable) se sont engagés à appliquer les six principes suivants, mis de l’avant par le Programme des Nations unies pour l’environnement/Initiative financière (PNUE/IF, ou en anglais UNEP/FI) :
Q U I S O N T L E S S I G N ATA I R E S D E S P R I M E M B R E S D U R É S E A U ?En tout, au 19 février dernier, le Réseau PRI Québec comptait 26 signataires institutionnels, parmi lesquels on retrouve (en ordre alphabétique) : Addenda Capital, Bâtirente, Caisse d’économie solidaire Desjardins, Caisse de dépôt et placement du Québec, Fondaction CSN, Fonds Desjardins, Fonds de solidarité FTQ, Hexavest, HR Stratégies, Mercer, Placements Montrusco Bolton, les régimes de retraite de l’Université de Montréal et de l’Université du Québec et SSQ Groupe financier.
U N E M E I L L E U R E F O R C E D ’ I N T E R V E N T I O NL’objectif que se donne ce réseau, c’est d’avoir une meilleure force d’intervention dans des entreprises ou sur des thèmes qui concernent tous les investisseurs signataires des PRI. L’une de ses missions est de sensibiliser les investisseurs à l’importance d’intégrer des considérations environnementales, sociales et de gouvernance dans leurs activités et leurs décisions d’investissement. En mettant en commun leur expertise, les signataires peuvent également faire ressortir les meilleures pratiques en investissement responsable. unpri.org
Parmi les panélistes à ce colloque : MARIO TREMBLAY, vice-président aux a�aires publiques et corporatives, Fonds de solidarité FTQ, CHRISTIAN GODIN, vice-président principal et chef des actions, Placements Montrusco Bolton, et OLIVIER GAMACHE, président-directeur général, Groupe Investissement Responsable
Le Fonds de solidarité FTQ a publié un numéro spécial du bulletin institutionnel LE PARTENAIRE PMEqui portait sur ce colloque et sur les investissements socialement responsables.
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Q U A N D R E S T E R N ’ E S T P L U S P O S S I B L E …Le Fonds de solidarité FTQ a choisi d’occuper sa place d’actionnaire dans les entreprises dans lesquelles il investit, c’est-à-dire d’intervenir plutôt que de se retirer quand celles-ci prennent des décisions, et d’avoir ainsi la possibilité d’influencer ces choix. Et c’est ce qu’il fait dans la très grande majorité des cas.
Il peut arriver, toutefois, lorsque des conditions exceptionnelles le justifient, que le Fonds décide d’exclure de son portefeuille des titres d’entreprises qui refusent de dialoguer ou encore de systématiquement ne pas respecter le droit local ou international ou dont les pratiques ne sont pas conformes à ses valeurs fondamentales. C’est pourquoi le Fonds n’investit pas, par exemple, dans les entreprises du secteur du tabac ou de l’armement (dans des entreprises dont 10 % ou plus des ventes brutes proviennent de la production ou de la vente d’armes).
Dans cette analyse annuelle à laquelle il procède, le Fonds de solidarité FTQ est également accompagné et guidé par le Groupe investissement responsable (GIR), dont le siège social est situé à Montréal. À la suite de l’analyse des enjeux environnementaux, sociaux et de saine gouvernance (ESG) liés à chacun de ses titres en portefeuille, le GIR propose au Fonds des orientations qui lui permettent de prendre des décisions éclairées, conformément aux bonnes pratiques reconnues internationalement en matière d’investissement socialement responsable et selon les critères ESG.
L’investissement socialement responsable (ISR) est une forme d’investissement qui prend en compte, outre les aspects financiers, des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, et les institutions qui font de l’ISR ont des pratiques actives de dialogue avec les entreprises dans lesquelles elles investissent. Autrement dit, selon la formule de la grande banque française LCL (Crédit lyonnais), l’ISR « est la traduction financière du développement durable pour les produits d’épargne ».
Dans une étude réalisée au cours des années 1998 à 2006, deux chercheurs de l’Université de New York et d’Oxford ont analysé la performance de 1 214 entreprises qui font partie des indices S&P 500 et Russell 3000, et ils ont démontré que « les entreprises les plus rentables sont celles qui témoignent du plus haut degré d’engagement à l’égard du développement durable ».
L E F O N D S S O U T I E N T L E S VA L E U R S
M I S E S D E L’AVA N T PA R L E PA C T E M O N D I A L
D E S N AT I O N S U N I E S Q U I P O R T E N T S U R
L E S D R O I T S H U M A I N S , L E S N O R M E S D U T R AVA I L ,
L A L U T T E C O N T R E L A C O R R U P T I O N
E T L’ E N V I R O N N E M E N T.
O P T I M I S E R L’ I N V E S T I S S E M E N T R E S P O N S A B L E D É C L A R AT I O N C O N C E R N A N T L E B A N G L A D E S HÀ la suite des récents incendies et d’autres accidents catastrophiques qui ont touché plusieurs usines de fabrication de vêtements du Bangladesh, le président du conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ, Michel Arsenault, et le président-directeur général, Yvon Bolduc, ont signé conjointement, en mai dernier, la Déclaration des investisseurs lancée par le Comité sur le capital des travailleurs (Committee on Workers’ Capital, CWC) pour manifester leur indignation concernant ces événements inacceptables. Cette déclaration fait appel aux chefs de file de ce secteur économique pour qu’ils mettent en œuvre des réformes systématiques qui garantissent la sécurité et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. Les dirigeants du Fonds de solidarité FTQ ont ainsi appelé les grandes compagnies et les détaillants de vêtements à adopter des pratiques d’approvisionnement responsables.
Ainsi, depuis que le Fonds de solidarité FTQ a adhéré aux Principes pour l’investissement responsable (PRI), en 2011, il a recours, afin d’assurer un meilleur suivi de ses investissements responsables dans les titres canadiens de grande capitalisation, aux services de l’organisation à but non lucratif SHARE (Shareholder Association for Research & Education). SHARE peut intervenir aux assemblées d’actionnaires, en proposant des résolutions ou en débattant de résolutions déjà présentées ou encore, plus directement, en approchant certaines entreprises. Peu importe la façon, l’objectif est le même : engager un dialogue avec des entreprises pour les amener à améliorer certaines de leurs pratiques liées à la gouvernance, aux droits de la personne ou à la protection de l’environnement. Ces interventions, SHARE les effectue en tant que représentant d’un groupe d’investisseurs dont fait partie le Fonds : l’organisme intervient donc au nom du Fonds.
| share.ca |
Des actionnaires vigilantsLes actionnaires sont de plus en plus intéressés par les questions de développement durable, et les investisseurs sont de plus en plus soucieux des performances environnementales, sociales et de gouvernance de leurs investissements. Les performances financières seules ne sont pas suffisantes : les investisseurs, tant les individus que les institutions, veulent que leurs investissements correspondent le plus possible à leurs valeurs.
DIALOGUES ET ACTIVITÉS EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENT RESPONSABLE
Voici quelques exemples de dialogues et d’activités entrepris par SHARE en notre nom de janvier 2012 à mars 2013, sur les plans environnemental, social et de gouvernance.
SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL
– Informations sur les risques climatiques – SHARE a continué sa campagne annuelle visant la communication d’informations accrues sur les risques climatiques. Elle encourage les sociétés à participer à leur projet de communication d’informations sur le carbone de 2013 (soit en remplissant le questionnaire élaboré à ce sujet, soit en communiquant d’une autre façon comment elles gèrent les risques et les possibilités liés aux changements climatiques).
– Fracturation hydraulique – SHARE a demandé aux sociétés exerçant des activités de fracturation hydraulique de fournir davantage d’informations sur les procédés qu’elles utilisent et les impacts de cette technique, et il a visité des emplacements où des puits sont situés aux États-Unis.
SUR LE PLAN SOCIAL
– Droits de la personne – SHARE a produit un document de travail sur les attentes des investisseurs à l’égard du respect des droits de la personne intitulé Investor Expectations on Human Rights Performance for Mining Companies, et l’a transmis à des sociétés du secteur minier en vue d’obtenir leurs commentaires. L’organisme a par la suite communiqué avec plusieurs sociétés minières du Canada afin de faire les suivis appropriés et de recueillir leurs commentaires sur ce document.
– Roches phosphatées – SHARE a poursuivi son dialogue avec des sociétés qui utilisent des roches phosphatées provenant du territoire non autonome du Sahara occidental et discuté avec elles des conditions de production de ce minerai dans cette région.
EN MATIÈRE DE GOUVERNANCE
– Rémunération des hauts dirigeants – SHARE a entrepris un dialogue avec des sociétés au sujet de l’amélioration des informations qu’elles fournissent sur la rémunération de leurs hauts dirigeants.
– Mixité au sein des conseils d’administration – SHARE a écrit à certaines sociétés ciblées au sujet de la mixité au sein des conseils d’administration d’entreprises et leur a fourni un ensemble de recommandations visant à aider les conseils de ces sociétés à améliorer leur mixité.
Investir de façon responsable est un défi quotidien, parce que cela implique des enjeux sociaux, humains, environnementaux et de gouvernance complexes qui évoluent dans le contexte de la globalisation des marchés. Conscient de ces défis, le Fonds de solidarité FTQ s’e�orce de maintenir des approches d’investissement arrimées à ses valeurs et à sa mission.
L’OBJECTIF DE SHARE : ENGAGER UN DIALOGUE AVEC DES ENTREPRISES POUR LES AMENER À AMÉLIORER CERTAINES DE LEURS PRATIQUES
Source : Réseau entreprise et développement durable, janvier 2013
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0505É T H I QU E E T G OUV E R N A N C E
PENSER GLOBALEMENT, AGIR LOCALEMENT (2009 À 2013)
– En 2009• Créationd’unComitéinterneplurisectorielde
développement durable et investissement socialement responsable qui guide et accompagne les différents secteurs d’opération du Fonds.
• AdhésionàlaGlobalReportingInitiative(GRI), la référence incontournable en matière de divulgation des informations liées au développement durable et à l’investissement socialement responsable, et en fonction de laquelle le Fonds prépare son Rapport annuel et de développement durable.
• AdhésionauPactemondialdesNationsunies (voir l’Index GRI à la page 24).
– En 2011• AdhésionauxsixPrincipespourl’investissement
responsable (PRI) établis par les Nations unies (voir page 4).
• Réalisationdeprojetsliésauxpréoccupationsenvironnementales du Fonds : comité Vert composé d’employés du Fonds, certifications BOMA BESt et LEED EB pour le siège social, mesures visant à encourager le transport durable, politique d’achat responsable, etc.
ENRACINEMENT DE NOTRE ADN SYNDICAL (1983 À 2000)
– La Loi constitutive du Fonds de solidarité FTQ : l’importance que le Fonds accorde à l’emploi et au développement économique, à la formation économique des travailleurs et à la participation des travailleurs au développement des entreprises y est inscrite.
Pour plus de détails sur la loi du Fonds :
| fondsftq.com/centre-documentation |
– Le développement local : les fonds locaux de solidarité (FLS), créés en 1991, et les Fonds régionaux de solidarité (FRS), créés en 1995, constituent un réseau d’investissement près des communautés, qui permet aux gens du milieu de participer aux décisions d’investissement et, dans le cas des FLS, qui offre du microcrédit entrepreneurial.
– Des outils appropriés : à partir de 1983, le Fonds s’est doté d’outils performants pour mesurer les risques et les impacts sociaux et économiques de ses investissements : • le bilan social : ce bilan est effectué avant chaque
investissement dans une entreprise partenaire potentielle. Il a pour but l’analyse des aspects extra-financiers de ces entreprises, tels le management, la gestion des ressources humaines, les questions liées à la santé et à la sécurité au travail ou encore la place de l’entreprise dans la communauté où elle est installée ;
• le bilan « de sortie » : soucieux de l’impact de ses investissements dans les communautés où il est engagé, le Fonds fait preuve d’une grande transparence, en effectuant, en plus du bilan social, un bilan « de sortie », afin de bien évaluer les conséquences socioéconomiques que pourraient entraîner ses désinvestissements ;
• la formation économique (voir les détails à la page 7) ;• le processus de vérification diligente : il s’agit
du processus traditionnel effectué avant tout investissement et qui permet d’évaluer si une entreprise offrira un rendement satisfaisant dans l’avenir. Ce processus mène à une bonne compréhension des opérations de l’entreprise, de sa situation financière, de ses forces et des défis qu’elle a à relever dans son environnement économique et financier ;
• la politique d’investissement : en plus du bilan social et de la vérification diligente, le Fonds a une politique d’investissement qui énonce les principes généraux et les lignes directrices qui guident ses investissements. L’ensemble des enjeux liés au contexte social, économique et environnemental y sont établis. Cette politique est régulièrement actualisée, notamment pour que les aspects liés au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises soient bien intégrés.
RÉPONDRE À DES BESOINS SPÉCIFIQUES (2001 À 2008)
– Adoption du Code de conduite à l’international. Adopté il y a plusieurs années, dans la foulée de la mondialisation, le Code de conduite à l’international a été révisé au cours du dernier exercice. Ce code est appliqué à des entreprises partenaires du Fonds qui ont des activités ailleurs qu’au Canada, généralement dans des pays émergents, et à leurs fournisseurs. Il permet de bien encadrer les activités du Fonds en fonction, notamment, du respect des principes contenus dans le Pacte mondial des Nations unies.
| fondsftq.com/code-international |
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DÈS SA CRÉATION, LE FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ
ÉTAIT UN INVESTISSEUR SOCIALEMENT RESPONSABLE
INSCRIT DANS UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT
DURABLE. VOICI, TRÈS SOMMAIREMENT RÉSUMÉ EN TROIS
GRANDES ÉTAPES, LE CHEMIN QUE LE FONDS A PARCOURU
AU COURS DES 30 DERNIÈRES ANNÉES.
NOTRE IMPACT SOCIAL
– Élaboration des Principes directeurs en matière d’exercice du droit de vote. En tant qu’actionnaire de centaines d’entreprises cotées en Bourse, le Fonds de solidarité FTQ veut exercer ses « droits de propriété » pour contribuer à amener ces entreprises d’une part à adopter des pratiques de gouvernance plus modernes et plus respectueuses de leurs actionnaires et de leurs parties prenantes et, d’autre part, à mettre en place des mesures qui leur permettent de devenir de meilleurs citoyens corporatifs. C’est ainsi que le Fonds a adopté il y a plusieurs années une série d’orientations pour les votes qu’il enregistre en tant qu’actionnaire de sociétés cotées. Ces orientations ont encore été revues lors du dernier exercice dans un processus d’amélioration continue.
| fondsftq.com/vote-entreprises |
– En 2012-2013• Établissement de lignes directrices en matière de
pratiques liées au développement durable et à la responsabilité sociale dans la gestion des projets miniers – Dans toutes leurs activités d’exploration, les sociétés minières dans lesquelles le Fonds investit doivent appliquer avec diligence des mesures techniquement éprouvées et économiquement réalisables pour protéger adéquatement l’environnement et assurer la sécurité et la santé de ses travailleurs.
• CréationduComité Crédits carbone – Ce comité a pour mission, entre autres, d’exercer une veille législative et de marché pour nous permettre : de développer notre connaissance et notre expertise du secteur des crédits carbone ; de créer des outils pour améliorer les interventions des spécialistes du Fonds auprès de nos entreprises partenaires sur ce plan ; et de bien informer les employés du Fonds et de son réseau sur ce sujet.
• AdhésionauxnormesduHedge Fund Standards Board (HFSB) – Le HFSB est un important organisme de normalisation du secteur des fonds de couverture. Ses normes, qui s’ajoutent aux règles déjà dictées par les politiques publiques, sont un mécanisme efficace pour la création d’un cadre en matière de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance. Le Fonds encourage les gestionnaires de cette classe d’actifs à appliquer ces principes de transparence.
| hfsb.org |
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2010NOTRE PREMIER RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
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0606 N OT R E I M PACT SO C I A L
Le Fonds de solidarité FTQ soutient de nombreux organismes dans la communauté, et appuie également son réseau régional et local d’investissement ainsi que ses partenaires qui s’engagent, comme lui, à favoriser les activités humanitaires ou caritatives auxquelles participent bénévolement leurs employés. C’est une façon de rester près des gens et de valoriser leur contribution à notre société. Voici quelques exemples d’engagement du Fonds.
U N G U I D E D ’A I D E A U B O N V O I S I N A G E À L A C O O P F É D É R É EEn mars dernier, La Coop fédérée, une entreprise partenaire du Fonds de solidarité FTQ, a publié un outil destiné à l’ensemble des établissements de son réseau, le Guide d’aide au bon voisinage. Ce « voisinage », c’est plus que les gens des communautés où sont installés les établissements de l’entreprise, ce sont tous les individus et organisations touchés par ses activités – autrement dit, ses parties prenantes.
On y explique que les entreprises doivent aujourd’hui se comporter en bons citoyens, respectueux des autres et gardiens de l’environnement, et que les désagréments dont elles peuvent être la cause ne sont plus tolérés par la collectivité. « Pour beaucoup, cette situation est déroutante, car les façons de faire doivent être ajustées en conséquence. » Le Guide part donc de ces préoccupations quotidiennes des entrepreneurs pour expliquer de façon très concrète ce que sont, en fait, le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises : comment faire pour que les objectifs économiques d’une entreprise soient adaptés au bien-être de la société et à la valorisation de l’environnement ?
S O M M E T I N T E R N AT I O N A L D E S C O O P É R AT I V E SLe Fonds de solidarité FTQ a été heureux de soutenir financièrement, à titre de partenaire Argent, le premier Sommet international des coopératives, qui s’est tenu à Québec en octobre 2012. Ce sommet, qui s’inscrivait dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, a accueilli plus de 2 800 représentants et futurs leaders de coopératives et de mutuelles provenant de 91 pays. Les participants ont eu des discussions de fond sur les enjeux d’a�aires des mouvements coopératif et mutualiste. L’événement visait également à faciliter le réseautage de l’intercoopération, à permettre aux gouvernements, aux autorités réglementaires et au grand public d’avoir une meilleure connaissance du modèle coopératif, et à susciter des actions concrètes pour le développement de ce secteur à l’échelle locale, nationale et mondiale. Les coopératives et les mutuelles contribuent au mieux-être économique et social des personnes et des collectivités ainsi qu’à une économie plurielle, équilibrée et plus stable ; elles occupent ainsi une place importante dans l’économie mondiale et contribuent au développement durable.
DE BONNES RELATIONS AVEC LES COMMUNAUTÉS
Le Fonds de solidarité FTQ est fier d’avoir été partenaire du projet « Un transport pour mieux vivre », de la Fondation Monique-Fitz-Back, un organisme qui a pour mission de promouvoir l’éducation relative à l’environnement et à un milieu sain dans une perspective de développement durable.
Ce projet a été mis sur pied dans le but de stimuler la réflexion et favoriser l’engagement des jeunes face aux défis que posent les transports. Les jeunes ont été appelés à observer la réalité qui les entoure pour ensuite imaginer des milieux de vie plus respectueux des gens et de l’environnement.
Grâce au projet, 3 300 élèves ont participé au concours de dessin « Ma vision d’avenir des transports ». Les dessins des finalistes et des gagnants feront partie d’expositions qui e�ectueront
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une tournée dans plusieurs bibliothèques, et ceux des gagnants circuleront dans plus de 1 300 autobus des sociétés de transport de Montréal, Laval et Lévis ainsi que dans ceux du Réseau de transport de la Capitale et de l’Association québécoise du transport intermunicipal et municipal.
Le Fonds de solidarité FTQ a été un partenaire important de la 9e édition de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM), une école de citoyenneté destinée aux 15 à 35 ans, qui s’est tenue du 16 au 19 août 2012 à Montréal et à laquelle ont
L A R ES P O N S A B I L I T É SO C I A L E D ES E N T R E P R I S ES
participé plus de 525 personnes. En plus d’être le partenaire exclusif du parcours Environnement et développement durable de l’École, qui a permis aux participants de réaliser des projets concrets en lien avec cette thématique, le Fonds était également présent entre autres grâce à la participation de son vice-président aux a�aires publiques et corporatives, Mario Tremblay, à une table ronde portant sur la responsabilité sociale des entreprises.
AUDREY CONSTANTINEAU, école St-Nom-De-Jésus, commission scolaire de Montréal, finaliste du concours 2012-2013, Montréal/Laval, 3e cycle
C A M PA G N E C E N T R A I D EEncore une fois, en 2012, grâce au soutien et à l’engagement communautaire de ses employés et de son réseau, le Fonds de solidarité FTQ a participé à la campagne de Centraide. Ce geste de grande solidarité, dont nous sommes très fiers, a permis d’amasser 223 456 $.
En mars 2013, au gala de la 28e édition des Grands Prix du tourisme Desjardins des Cantons-de-l’Est, M. Charles Crawford, président du Domaine Pinnacle, est sorti grand gagnant en remportant le prix de la Personnalité touristique de l’année. Homme de vision, M. Crawford a fondé cette entreprise familiale à Frelighsburg en 2000, et le Domaine est rapidement devenu le plus grand producteur de cidre de glace du monde.
L A P E R S É V É R A N C E R É C O M P E N S É E !
La renommée du cidre de glace Domaine Pinnacle dépasse d’ailleurs nos frontières. De nombreux critiques vinicoles, de grands chefs et des sommeliers reconnus l’ont vanté. En décembre 2012, le Domaine a obtenu, à la remise des Canadian Wine Awards, la première, la deuxième et la troisième place dans la catégorie Meilleurs produits du Québec grâce à trois de ses cidres !
De nombreuses années de travail « Cette réussite est le résultat de plusieurs années de travail ! Au début, ce que nous voulions, c’était produire du cidre de glace au Québec, et c’est ensuite que nous avons mesuré le potentiel de ce cidre à l’international. Avec le temps, nous avons ajouté d’autres produits de qualité à notre production, et nous mettons beaucoup l’accent sur l’o�re touristique avec notre boutique, qui est grandement appréciée », souligne M. Crawford.
Entreprise partenaire du Fonds régional de solidarité FTQ Estrie, le Domaine compte 96 employés.
domainepinnacle.com
223 456 $EN DONS AMASSÉS POUR CENTRAIDE
Pour consulter le Guide : lacoop.coop/voisinage
La compréhension des enjeux en cause et le dialogue sont à la base de tous les changements, qu’ils soient sociaux ou économiques. La communication ouverte et transparente que permettent les formations o�ertes par la Fondation de la formation économique du Fonds de solidarité FTQ sont ainsi des vecteurs de changement, notamment dans les perceptions du rôle que les travailleurs peuvent jouer pour assurer la pérennité, voire la croissance, de l’entreprise qui les emploie, contribuant ainsi à la sauvegarde, au maintien et à la création d’emplois.
L E P O S T U L AT D E B A S ESi les employés comprennent bien les enjeux réels auxquels fait face l’entreprise, ils feront partie plus facilement de la solution. Leur créativité, leurs connaissances et leur expérience seront mises à profit dans toutes les fonctions de l’entreprise, qu’il s’agisse de marketing et de vente, de production ou encore de ressources humaines.
U N E PA R T I E I N T É G R A N T E D E N O T R E M I S S I O NCette compréhension doit dépasser la simple connaissance des enjeux financiers de l’entreprise. Les employés doivent aussi être au fait des enjeux organisationnels et extrafinanciers : quels sont les grands défis que l’entreprise doit relever pour évoluer sur son marché ? À la base du succès de toute entreprise, il y a l’impact économique que celle-ci a dans son milieu, dans la communauté, ce qui implique entre autres la sauvegarde ou la création d’emplois.
Or, contribuer au développement économique du Québec grâce à des investissements stratégiques qui profiteront tant aux travailleurs qu’aux entreprises est à la base de la mission du Fonds de solidarité FTQ. C’est la raison pour laquelle o�rir de la formation
aux travailleurs pour accroître leur influence sur le développement économique fait également partie intégrante de la mission économique et sociale du Fonds de solidarité FTQ.
U N E F O R M AT I O N A D A P T É E À L A R É A L I T ÉL’o�re de formation faite aux entreprises partenaires du Fonds de solidarité FTQ est adaptée aux réalités de chaque entreprise en vue de répondre au contexte économique et social spécifique de chacune. Auparavant limitée au seul aspect financier, la formation dans les entreprises partenaires aborde depuis quelques années tous les facteurs susceptibles d’influencer le développement des entreprises, tels que le marché et les clients, l’impact des taux de change, la fluctuation des prix, etc.
Après chaque session, les participants sont amenés à réfléchir sur l’impact concret que peuvent avoir ces formations sur leur quotidien et à s’approprier les notions abordées pour créer des changements positifs pour l’entreprise.
Y C R O I R E , C ’ E S T R É U S S I R !Que les formations soient o�ertes en milieu syndiqué ou non syndiqué, elles sont fondées sur des pratiques de communication qui encouragent la participation des employés au développement de l’entreprise. L’expérience nous a démontré que c’est là une condition essentielle du succès de toute entreprise ; elle nous a également démontré que, lorsque la direction d’une entreprise croit à l’importance du dialogue avec ses employés pour mener à une compréhension commune des enjeux financiers et organisationnels, les résultats sont là.
LA FORMATION ÉCONOMIQUE, UNE VALEUR FONDAMENTALE
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PARTICIPANTS COURS
Responsables locaux (RL) 3 613 137 Formation économique
des travailleurs 1 345 83Membres du réseau 1 113 42Étudiants 331 19Total 6 402 281
A C T I V I T É S D E F O R M AT I O NE X E R C I C E T E R M I N É L E 3 1 M A I 2 01 3
PARTICIPANTSPARTICIPANTSP COURS
Responsables locaux (RL) 3 613 137Formation économique
des travailleurs 1 345 83Membres du réseau 1 113 42Étudiants 331 19Total 6 402 281
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07N OT R E I M PACT SO C I A L
La confiance des actionnaires : toujours au rendez-vous ! Le Fonds de solidarité FTQ a recueilli des souscriptions qui lui ont permis d’émettre des actions pour une valeur totale de 855 millions de dollars, comparativement à 767 millions pour l’exercice précédent. Et 42 984 nouveaux actionnaires se sont joints au Fonds. Au 31 mai 2013, le Fonds comptait ainsi 615 664 actionnaires, une augmentation de 21 377 actionnaires depuis le 31 mai 2012.
La performance, la stabilité et la solidité financière du Fonds ont été encore une fois des atouts qui ont encouragé ses actionnaires à continuer d’y souscrire et attiré de nouveaux actionnaires. Sa présence durant la période des REER (notamment grâce à son réseau de RL actif partout au Québec) lui a ainsi permis d’augmenter de 20 % la somme des souscriptions forfaitaires annuelles, qui s’est chiffrée à 424 millions de dollars, comparativement à 354 millions pour l’exercice précédent.
Nos RL, des ambassadeurs incontournables du FondsAu-delà des campagnes de publicité que le Fonds fait dans différents médias, le Fonds peut compter, pour atteindre ses objectifs, sur un réseau de plus de 2 000 RL, membres de syndicats affiliés à la FTQ et de syndicats avec lesquels le Fonds a conclu des ententes. De Gatineau à Gaspé, en passant par Baie-Comeau et Sherbrooke, les RL travaillent, sans gratification financière, à la promotion du Fonds dans leurs milieux de travail. Ils font connaître au quotidien les objectifs du Fonds à leurs collègues et les incitent à souscrire au Fonds afin d’épargner pour leur retraite tout en contribuant au développement de l’emploi et de l’économie du Québec. Plusieurs travaillent également dans les points de service – il y en a une cinquantaine – que le Fonds déploie partout au Québec pendant la période des REER. Le réseau des RL est appuyé par une équipe de coordonnateurs du Fonds, et un service, créé exprès pour eux, leur offre tous les outils dont ils ont besoin et répond en tout temps à leurs questions.
Rappelons également que les RL bénéficient d’un programme de formation continue, offert en collaboration avec la Fondation de la formation économique, qui leur permet de mettre à jour leurs connaissances et d’ainsi bien continuer à expliquer la mission du Fonds et son REER.
Pendant l’exercice terminé le 31 mai 2013, le secteur Actionnariat a maintenu ses trois axes stratégiques – le développement de l’épargne systématique, la mobilisation
du réseau des responsables locaux (RL) et la fidélisation des actionnaires – et les résultats ont été très positifs : la campagne 2012-2013 a été la deuxième meilleure campagne de l’histoire du Fonds de solidarité FTQ.
Depuis 30 ans, le Fonds de solidarité FTQ fait la promotion de l’épargne-retraite auprès des travailleurs, et l’on peut a®rmer qu’il a ainsi grandement contribué à créer une culture de l’épargne au Québec. Aujourd’hui, grâce à la souscription par retenues sur
le salaire, ils sont des centaines de milliers à avoir pris l’habitude d’épargner grâce au Fonds de solidarité FTQ et au travail de sensibilisation que fait son réseau de RL dans les milieux de travail.
Le Fonds compte aujourd’hui 615 664 actionnaires. Plus du tiers d’entre eux n’avaient jamais contribué à un REER avant de cotiser au Fonds de solidarité FTQ. De plus, environ 80 % de nos actionnaires détiennent un REER complémentaire d’une autre institution financière.
U N E C U L T U R E D E L’ É PA R G N E
D ERRI È RE L E S C H I F F RE S , I L Y A L E S G EN S :
615 664 ACTIONNAIRES
UN ACTIF NET DE 9,3 MILLIARDS $
615 664 ACTIONNAIRES615 664 ACTIONNAIRES
Les transactions en ligne ont également joué un rôle important durant l’exercice : le site Internet du Fonds a permis d’e³ectuer des transactions s’élevant à 166 millions de dollars provenant, notamment, de 17 073 nouveaux actionnaires.
M O N C O M P T E E N L I G N E
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
08 N OS ACT I O N N A I R ES
D E P L U S E N P L U S D E J E U N E S É PA R G N A N T S
Depuis quelques années déjà, les stratégies de communication du Fonds de solidarité FTQ visent principalement les moins de 40 ans et les membres des communautés culturelles. Et les résultats sont probants : grâce à la campagne REER 2012-2013, le Fonds a augmenté de 27 % le nombre d’adhésions de nouveaux actionnaires de moins de 40 ans, une hausse intéressante surtout quand on se rappelle que, pendant la campagne précédente, le nombre de nouvelles adhésions de ce groupe d’âge avait déjà fait un bond de 39 %. Par ailleurs, comme les jeunes sont plus susceptibles de profiter du Régime d’accession à la propriété (RAP), les rachats qui ont été faits pour permettre à des actionnaires d’acquérir une première maison se sont élevés à 34 millions de dollars au cours de l’exercice. Notons aussi que la présence du Fonds dans les médias anglophones a contribué à accroître sa notoriété dans le grand public.
S É C U R I F O N D S Le volume de rachats au cours de
l’exercice s’est établi à 542 millions de dollars, comparativement à 620 millions au 31 mai 2012. La majorité des rachats (453 millions de dollars) ont été faits pour des départs à la retraite, et 74 % des sommes déboursées pour ces rachats ont été versées à des actionnaires de moins de 65 ans.
En outre, de plus en plus d’actionnaires qui prennent leur retraite ont recours à SÉCURIFONDS inc., un cabinet de services financiers, créé par le Fonds de solidarité FTQ, dont le distributeur autorisé est SSQ, Société d’assurance-vie inc., pour planifier et assurer leur sécurité financière.
fondsftq.com/securifonds
DE PLUS EN PLUS D’ACTIONNAIRES QUI PRENNENT LEUR RETRAITE ONT RECOURS À SÉCURIFONDS.
GRÂCE À LA CAMPAGNE REER 2012-2013,
LE FONDS A AUGMENTÉ DE 27 % LE NOMBRE
D’ADHÉSIONS DE NOUVEAUX
ACTIONNAIRES DE MOINS DE 40 ANS.
Heureusement qu’il y a les retenues sur le salaire En 2012-2013, de nombreux actionnaires ont encore choisi de cotiser à leur REER grâce à des retenues sur le salaire (RSS). Les souscriptions effectuées par RSS permettent d’ailleurs de constituer la plus grande partie de nos rentrées de fonds, principalement grâce au réseau de RL. Les efforts déployés pour recruter de nouveaux actionnaires en RSS et l’augmentation du nombre de blitz dans les milieux de travail durant l’exercice (22 % de plus qu’au cours de l’exercice précédent) ont porté leurs fruits : en 2012-2013, 13 327 actionnaires de plus ont choisi les RSS.
Des actionnaires satisfaitsTous ces bons résultats démontrent à quel point les actionnaires du Fonds sont conscients de l’importance d’épargner pour leur retraite. Sensibiliser et inciter les travailleurs à épargner pour leur retraite fait partie de la mission du Fonds depuis 30 ans !
Lors de la dernière enquête, effectuée en 2012, le taux de satisfaction globale des actionnaires du Fonds, interrogés sur une trentaine de points liés à certaines des valeurs les plus chères au Fonds, était de près de 90 % : un très bon résultat !
1,9 MILLION DE TRAVAILLEURS
NE PARTICIPENT À AUCUN RÉGIME
COLLECTIF DE RETRAITE.
CELA REPRÉSENTE 47 % DE TOUS LES
TRAVAILLEURS DU QUÉBEC.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
09N OS ACT I O N N A I R ES
É T U D E S U R L E S F O N D S F I S C A L I S É S
LA FIRME DELOITTE A RÉALISÉ UNE ÉTUDE QUI DÉCRIT BIEN
LES ACTIVITÉS ET LES PERFORMANCES DES TROIS FONDS FISCALISÉS
QUÉBÉCOIS : LE FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ, FONDACTION CSN ET
CAPITAL RÉGIONAL ET COOPÉRATIF DESJARDINS. ON Y EXPLIQUE LA PLACE
DE CES FONDS DANS LA CHAÎNE QUÉBÉCOISE DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES,
ET ON SOULIGNE LES PERFORMANCES FINANCIÈRES ET EXTRAFINANCIÈRES
DES FONDS FISCALISÉS ; CES PERFORMANCES ÉTANT CE QUI LES DIFFÉRENCIE
DES AUTRES FONDS D’INVESTISSEMENT.
L’un des éléments présentés dans cette étude (voir le graphique ci-dessous) démontre clairement la bonne performance du Québec en matière de capital de risque. En effet, les fonds fiscalisés que l’on retrouve au Québec, comme le Fonds de solidarité FTQ, le plus important fonds de travailleurs au Canada, permettent de mieux combler les besoins de financement des PME. Ainsi, le positionnement du Québec se compare avantageusement au troisième rang des pays membres de l’OCDE les plus actifs en capital de risque.
L’importance du Fonds de solidarité FTQ pour l’économie du QuébecSur la base de l’étude réalisée par Deloitte, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a publié, en mai dernier, un rapport sur le poids économique du Fonds de solidarité FTQ et de Fondaction CSN intitulé Rapport sur l’importance des fonds de travailleurs pour l’économie du Montréal métropolitain. Le président de la CCMM, Michel Leblanc, a alors affirmé que « notre économie bénéficie grandement de l’action de ces deux piliers dans notre écosystème financier ».
Nous citons à l’intérieur des pages de ce Rapport annuel et de développement durable plusieurs statistiques et des données de ce rapport.
Pour télécharger le rapport : | ccmm.qc.ca |
La question de l’épargneCes deux analyses abordent également la question de l’épargne et démontrent le rôle incontestable joué par les fonds fiscalisés dans le développement de bonnes pratiques d’épargne individuelle, notamment pour la préparation de la retraite. « Bon nombre des actionnaires du Fonds de solidarité FTQ et de Fondaction CSN épargnent de façon plus régulière et ont tendance à diversifier leurs sources d’épargne-retraite, un comportement qu’il faut encourager compte tenu du défi démographique auquel fait présentement face le Québec en entier et du faible taux d’épargne des Québécois », explique le président de la CCMM.
Fonds locaux de solidarité FTQ chapeaute un réseau de 85 fonds locaux répartis sur tout le territoire québécois : de Gatineau aux Îles-de-la-Madeleine, de Coaticook à la Baie-James. En fait, sur l’ensemble des territoires de développement désignés par le gouvernement québécois, 85 sont couverts par un fonds local. Ce réseau, qui s’est construit au fil des ans grâce aux e�orts des élus municipaux et de leurs partenaires locaux, soutient les économies locales en contribuant au développement des PME et à la création et au maintien d’emplois durables et de qualité. Soulignons également l’implication de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), partenaire de première heure.
U N PA R T E N A R I AT G A G N A N TLes entreprises ont accès au financement provenant des fonds locaux par l’intermédiaire du Centre local de développement (CLD) de leur territoire, qui met également à leur disposition une équipe de professionnels qui ont pour tâche de favoriser le développement des entreprises du milieu (à Montréal, ce sont les Corporations de développement économique communautaire qui sont accréditées en tant que CLD). Jour après jour, les 85 équipes qui travaillent dans ces organismes, soutenues par les 600 bénévoles qui siègent aux comités d’investissements, contribuent donc à faire tourner l’économie d’ici.
Fonds locaux de solidarité FTQ investit dans les fonds locaux et o�re des services professionnels aux CLD pour développer et soutenir l’entrepreneuriat, la création d’emplois et l’économie locale, et ce, afin d’assurer la vitalité des territoires. Fonds locaux de solidarité FTQ contribue donc ainsi à la réalisation de la mission du Fonds de solidarité FTQ. Les fonds locaux o�rent du financement jusqu’à hauteur de 100 000 $.
Durant la dernière année, les 85 fonds locaux ont financé 251 projets d’entreprise, ce qui représente des investissements de 6,78 millions de dollars. Depuis 21 ans, c’est 3 106 projets qui ont été ainsi soutenus et plus de 28 700 emplois qui ont été créés ou maintenus.
A U C Œ U R D E S É C O N O M I E S L O C A L E S
LE QUÉBEC PARMI LES PAYS DE L’OCDE LES PLUS ACTIFS EN CAPITAL DE RISQUE.
NOTRE IMPACT ÉCONOMIQUE
POLOGNE
HONGRIE
LUXEMBOURG
SLOVÉNIE
ITALIE
GRÈCE
ESTONIE
RÉP. TCHÈQUE
ESPAGNE
PORTUGAL
ONTARIO
CORÉE
ALLEMAGNE
CANADA
AUTRICHE
PAYS-BAS
ROYAUME-UNI
FRANCE
DANEMARK
AUSTRALIE
NORVÈGE
FINLANDE
BELGIQUE
IRLANDE
SUISSE
SUÈDE
QUÉBEC
ÉTATS-UNIS
ISRAËL
0,000 %
0,200 %
0,150 %
0,100 %
0,050 %
CAPITAL DE RISQUE EXPRIMÉ EN % DU PIB, 2009
Source : OCDE
CANADA0,033 %
ONTARIO0,019 %
QUÉBEC0,083 %
Les Fonds régionaux de solidarité FTQ (FRS) emploient 57 personnes créatives et engagées dans 16 bureaux répartis dans tout le Québec, et contribuent, grâce à des investissements créateurs de valeur, à renforcer l’économie québécoise. Les conseils d’administration des FRS, composés de gens du milieu, ajoutent une connaissance privilégiée des particularités socioéconomiques de chaque région.
D E S E F F O R T S Q U I P O R T E N T L E U R S F R U I T SAu cours de l’exercice des fonds régionaux qui, lui, s’est terminé le 31 mars 2013, les FRS ont investi 33,4 millions de dollars
dans 77 entreprises québécoises. Parmi celles-ci, 54 étaient de nouveaux partenaires des Fonds régionaux : autrement dit, en moyenne, une nouvelle entreprise a choisi chaque semaine l’un des Fonds régionaux pour l’appuyer dans son développement ! Durant l’exercice, ces investissements ont permis de créer, de maintenir ou de sauvegarder 2 547 emplois.
D E S I M PA C T S É C O N O M I Q U E S R É G I O N A U X B É N É F I Q U E S P O U R L’ E N S E M B L E D U Q U É B E CLes FRS, qui o�rent du financement allant de 100 000 $ à 2 millions de dollars, sont une partie prenante du réseau du Fonds de solidarité FTQ. Ils contribuent à faciliter, aux
entreprises régionales, l’accès aux services du Fonds. En e�et, en plus de favoriser l’emploi grâce à leurs investissements et de soutenir le démarrage et la relève d’entreprises, ils cherchent à maximiser leur impact dans les régions en y rendant accessibles les di�érents services o�erts par le grand réseau du Fonds, comme la souscription et la formation économique.
Ainsi, chaque dollar que les travailleurs investissent pour leur retraite fait du chemin, en permettant à des entreprises québécoises d’innover et de croître, entraînant ainsi des retombées économiques positives dans l’ensemble des régions du Québec.
S ’ I N V E S T I R P O U R C R É E R D E L A VA L E U R E N R É G I O N
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
10 N OT R E I M PACT É CO N O M I QU E
C O M M E N TA I R E D E D A N I E L D E N I S , A S S O C I É E T É C O N O M I S T E , K P M G / S E C O RL’importance de la contribution des entreprises partenaires du Fonds à l’économie québécoise a continué de s’accroître en 2012. En e�et, leurs activités ont généré, en 2012, une valeur ajoutée au Québec estimée à 11,5 milliards de dollars. La richesse économique créée par les entreprises partenaires du Fonds a ainsi progressé de 6,7 % par rapport à 2011. Le poids des entreprises partenaires du Fonds dans l’économie québécoise s’est donc accru de nouveau en 2012, puisque le taux de croissance économique du Québec dans son ensemble s’est élevé à un peu moins de 4 % pendant la même période. Cette performance supérieure s’explique à la fois par la progression des activités des entreprises déjà en portefeuille et par la hausse du nombre d’entreprises en portefeuille.
Au Fonds de solidarité FTQ, nous connaissons l’ampleur des défis quotidiens auxquels font face les entrepreneurs, et en particulier les plus jeunes. C’est pourquoi le Fonds est fier d’être associé à l’École d’entrepreneurship de Beauce et de contribuer au développement de l’excellence dans le milieu de l’entrepreneurship au Québec. Chaque année, le Fonds remet, à deux entrepreneurs inscrits à l’école, une bourse qui sert à couvrir une partie de leurs frais de scolarité. L’École d’entrepreneurship de Beauce o�re, aux entrepreneurs de demain, de la formation donnée par des entrepreneurs de haut niveau, et, jusqu’à maintenant, le Fonds de solidarité FTQ a soutenu six entrepreneurs dans le cadre de ce programme de bourses. Il s’agit de : Simon Labrecque (Air Ambiant), Guillaume Leprohon (Leprohon), Marie-Claire Filion (Industrie Bourgneuf), Yannick Gardner (Les Aciers Solider),
La plus récente édition des Rendez-vous conseil du Fonds de solidarité FTQ s’est tenue en novembre 2012. Plus de 80 personnes y ont participé, principalement des administrateurs de sociétés associés au Fonds, mais également des représentants et des invités du Fonds et de son réseau (dont des présidents de conseil d’administration des Fonds régionaux de solidarité FTQ). Ces rencontres permettent aux administrateurs de mettre à jour leurs connaissances, par exemple sur le plan légal, et d’échanger sur des enjeux actuels importants, comme la gouvernance. Rappelons qu’environ 75 administrateurs sont nommés par le Fonds de solidarité FTQ aux conseils d’administration de ses entreprises partenaires ; ces personnes jouent un rôle stratégique important et très apprécié par les dirigeants de nos entreprises partenaires. Pour ce faire, ils doivent bien connaître leur rôle et leurs responsabilités, et le Fonds les soutient pleinement en ce sens.
L’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ) a procédé, en novembre 2012, à la remise annuelle de ses prix Reconnaissance, et Gaétan Morin, premier vice-président au développement corporatif et investissements du Fonds de solidarité FTQ, y a reçu le prix Supporteur économique en exploration minière 2012. Ce prix est attribué à un individu ou à un organisme du domaine des a�aires, des finances ou du droit qui a apporté une contribution significative à l’industrie de l’exploration minérale.
Les distinctions de l’AEMQ visent à souligner l’excellence, le dynamisme et l’entrepreneurship des entreprises et des individus qui participent au développement de la filière minérale québécoise.
M. Morin, qui travaille au Fonds depuis 1989, est titulaire d’une maîtrise en géologie économique, et a fait des études en finance et en géologie à l’Université du Québec à Montréal.
Le Fonds de solidarité FTQ a commandité le gala du 33e concours des Mercuriades de la Fédération des chambres de commerce du Québec, qui a eu lieu le 11 avril dernier, sous la présidence d’honneur de M. Yvon Bolduc, président-directeur général du Fonds, et qui a récompensé 19 entreprises québécoises.
Les Mercuriades soulignent l’excellence des entreprises québécoises et permettent de faire connaître et de valoriser l’immense travail des entrepreneurs québécois, leurs compétences, leur résilience et leur créativité.
Le Fonds de solidarité FTQ produit, depuis juin 2012, des capsules télé de 60 secondes intitulées Votre argent travaille. Ce sont de courts reportages sur nos actionnaires-propriétaires qui visitent des entreprises partenaires du Fonds, partout au Québec. Les détenteurs de REER constatent alors comment les sommes qu’ils investissent permettent à des PME – et aux régions où elles sont installées – de se développer. C’est une façon d’illustrer concrètement comment l’épargne travaille pour faire tourner l’économie d’ici ! Ces capsules sont di�usées trois fois par jour aux heures de grande écoute d’abord sur TVA et LCN et, plus récemment, sur SRC-RDI et CTV.
On peut les visionner à : votreargenttravaille.ca
R E N D E Z- V O U S C O N S E I L 2 0 1 2
G A É TA N M O R I N R E Ç O I T U N P R I X D E L’A E M Q
L E F O N D S E T L E G A L A D E S M E R C U R I A D E S 2 0 1 3
V O T R E A R G E N T T R AVA I L L E
L E F O N D S E T L’ É C O L E D ’ E N T R E P R E N E U R S H I P D E B E A U C E : D E U X B O U R S E S C H A Q U E A N N É E
Rappelons, par ailleurs, que le Fonds de solidarité FTQ a formalisé, avec d’autres institutions actives dans le secteur minier, des lignes directrices en matière de pratiques liées au développement durable et à la responsabilité sociale dans la gestion des projets miniers (voir page 6).
La mission du Fonds, a expliqué M. Bolduc dans son discours, c’est l’emploi, et, pour créer et sauvegarder des emplois, le Fonds soutient les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise. « Vous êtes les bâtisseurs et les bâtisseuses de notre avenir économique, a-t-il dit en s’adressant aux participants. Nous avons besoin de votre passion, de votre dévouement et de votre énergie pour continuer à faire tourner l’économie d’ici. »
François Dubuc (Nitek Laser) et Robert Michaud (Ramp-Art). Tous ces boursiers, sont chefs d’entreprise ou occupent des postes de haut niveau au sein de l’entreprise qui les emploie. Notons que le programme d’études dure deux ans.
eebeauce.com
I M PA C T S É C O N O M I Q U E S D I R E C T S D U F O N D SE X E R C I C ES T E R M I N ÉS L ES 31 M A I
(en milliers $) 2013 2012
Valeur économique directe créée (reflétée dans la valeur de l’action)
Produits d’intérêts et de dividendes 255 897 247 418
Gains réalisés sur investissements en capital de développement et autres investissements et variation de la plus-value ou moins-value non réalisée 349 810 118 863
Valeur économique directe distribuée dans la société québécoise
Coûts opérationnels (achat de biens et services aux fournisseurs) 51 708 51 767
Rémunération des salariés et avantages aÉérents 75 296 70 239
Versements aux actionnaires (actions rachetées)1 534 912 620 177
Versements à l’État (taxes et impôts) 20 710 29 090
Investissements dans la communauté (dons et commandites) 869 915
1. Le Fonds ne verse pas de dividendes.
I M PA C T É C O N O M I Q U E P O U R L E Q U É B E CL I É À L A P R O D U CT I O N D E B I E N S E T S E RV I C ES
PA R L ES E N T R E P R I S ES PA R T E N A I R ES D U FO N D S (2 01 2)
EFFETS EFFETS EFFETSDIRECTS INDIRECTS TOTAUX
Valeur ajoutée aux prix de base (en milliers $) 7 762 000 3 763 000 11 525 000
Emplois (en personnes-années) 87 297 48 570 135 867
Valeur ajoutée par emploi (en milliers $) 88,9 77,5 84,8
Source : analyse KPMG/SECOR et résultats du modèle intersectoriel de l’ISQ.
Avec 135 867 emplois directs et indirects soutenus en 2012 par les entreprises partenaires du Fonds, celles-ci ont aussi mieux fait dans ce domaine que l’économie québécoise dans son ensemble. L’emploi total soutenu par les entreprises partenaires du Fonds a en effet augmenté de 1,1 % en 2012 par rapport à 2011, alors que l’emploi dans son ensemble ne progressait que de 0,8 % au Québec pendant la même période.
Par ailleurs, la valeur ajoutée par emploi a atteint 85 000 $ en 2012, soit une croissance notable par rapport à 2011 (5,1 %) et bien plus importante que le taux d’inflation de l’année (2,1 %). Cette croissance s’explique notamment par une progression plus forte des emplois dans les secteurs à plus haute valeur ajoutée. À près de 89 000 $ de valeur ajoutée par emploi direct, les entreprises partenaires du Fonds contribuent ainsi à accroître la richesse absolue et relative du Québec.
11,5 MILLIARDS $
LES IMPACTS ÉCONOMIQUES DIRECTS DU FONDS
Le tableau ci-contre présente des données financières qui permettent de constater l’importance des activités du Fonds de solidarité FTQ et de comprendre comment le Fonds crée de la richesse pour ses parties prenantes.
Ce tableau présente des données financières sommaires établies comme pertinentes par la GRI, mais il ne se substitue aucunement aux états financiers du Fonds.
JEAN WILHELMY et JEAN-MARC WASSEF du Fonds, ainsi que YANNICK GARDNER (au centre) de l’entreprise Les Aciers Solider
GAÉTAN MORIN, premier vice-président au développement corporatif et investissements, Fonds de solidarité FTQ
« VOUS ÊTES LES BÂTISSEURS ET LES BÂTISSEUSES DE NOTRE AVENIR ÉCONOMIQUE. »
– YVON BOLDUC
VALEUR ÉCONOMIQUE AJOUTÉE AU QUÉBEC PAR LES ENTREPRISES PARTENAIRES DU FONDS EN 2012
A U C U N E S U B V E N T I O NLe Fonds de solidarité FTQ ne reçoit aucune subvention de l’État. Toutefois, les actionnaires du Fonds reçoivent des crédits d’impôt de l’ordre de 30 % (15 % du gouvernement du Québec et 15 % du gouvernement fédéral), qui s’appliquent à une cotisation annuelle pouvant aller jusqu’à 5 000 $.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
11N OT R E I M PACT É CO N O M I QU E
PLUS DE 500 000 EMPLOIS
2 395ENTREPRISES
PARTENAIRES
D ER RI ÈR E L E T R AVA I L , I L Y A L E S I D ÉE S :
PLUS
D ER RI ÈR E L E T R AVA I L , I L Y A L E S I D ÉE S :
2 395
– 4,75 millions de dollars dans l’entreprise Sojag, spécialisée dans le mobilier et les accessoires de jardin, pour le financement d’un transfert de propriété.
– 2 millions de dollars supplémentaires dans SAIL Plein Air, un magasin d’articles de plein air, de chasse et pêche, de camping, et de sports nautiques, pour soutenir son expansion en Ontario.
– 8 millions de dollars supplémentaires dans Premier Tech, un acteur de premier plan dans l’industrie de l’horticulture et agriculture, équipements industriels et technologies environnementales, pour soutenir l’expansion de sa division horticulture en Europe.
– 12 millions de dollars dans AJW Technique, pour le rachat de certains actifs d’Aveos ; AJW Technique fournit un large éventail de services de réparation et de révision de composantes d’avion.
La stratégie du Fonds de solidarité FTQ vise à renforcer des entreprises de tous les secteurs de l’économie québécoise, et ce, dans toutes les régions du Québec. Grâce à du capital patient, le Fonds appuie les entreprises dans leurs projets de croissance – acquisitions, présence sur de nouveaux marchés, intégration
de nouvelles technologies. Le Fonds vise aussi à renforcer le positionnement des entreprises québécoises dans un contexte de forte concurrence internationale et à les aider à garder leur centre décisionnel au Québec.
– 15 millions de dollars dans Athos services commémoratifs, un regroupement de maisons funéraires, pour le rachat d’une majorité d’actions de l’entreprise par des actionnaires québécois.
– 15 millions de dollars dans Vision7 International, l’une des 25 meilleures compagnies internationales de communication du monde, pour le refinancement de sa dette. L’entreprise compte deux divisions : l’agence Cossette et le réseau d’agences spécialisées EDC.
– 17,2 millions de dollars dans Distech Contrôles, un acteur majeur sur le marché mondial des automatismes du bâtiment, pour que l’entreprise revienne sous contrôle d’actionnaires québécois.
L’un des volets importants de la mission du Fonds est de contribuer au développement de l’économie québécoise grâce à des investissements qui profitent aux entreprises et, par le fait même, à la création, au maintien et à la sauvegarde de milliers d’emplois au Québec.
Le Fonds transforme l’épargne-retraite de ses actionnaires en capital qu’il o³re aux PME québécoises. Aucun autre véhicule québécois d’épargne destinée à la retraite ne permet de consacrer des sommes aussi importantes aux besoins en financement des entreprises. De manière générale, l’économie d’un pays se porte bien quand ses PME aussi se portent bien ! Or le capital complémentaire et à long terme qu’o³re le Fonds aux PME québécoises contribue à leur développement et à leur bonne santé en général.
U N E C O N T R I B U T I O N MAJEURE AU FINANCEMENT D E S E N T R E P R I S E S
Au cours de l’exercice financier 2012-2013, le Fonds a e·ectué plusieurs investissements qui lui ont permis de réaliser sa mission ; en voici quelques exemples :
Renforcer les entreprises québécoisesLe capital dédié aux PME québécoises reste une priorité pour le Fonds : ainsi, au 31 mai 2013, 82 % des entreprises partenaires du Fonds et de son réseau de Fonds régionaux comptaient moins de 100 employés.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
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B Â T I R D E S P R OJ E T S R E N TA B L E S , C R É AT E U R S D ’ E M P L O I S Le Fonds immobilier de solidarité FTQ investit dans tous les secteurs immobiliers : immeubles
résidentiels, de bureaux, commerciaux et industriels. Du côté résidentiel, il vise à répondre aux besoins d’une large clientèle en favorisant des projets qui répondent tant aux besoins des acheteurs d’une première ou d’une seconde résidence qu’à ceux des familles à faible et à moyen revenu. L’équipe du Fonds immobilier regroupe 32 spécialistes – analyste de marché, architecte, urbanistes, évaluateur, juristes, comptables et experts financiers – dont l’expertise, diversifiée, constitue un réel avantage pour ses partenaires.
Depuis ses débuts en 1991, le Fonds immobilier a généré des rendements positifs année après année, et son dernier exercice financier s’est aussi avéré profitable. Au 31 mai dernier, le Fonds immobilier participait au développement et à la réalisation de 29 projets d’une valeur totale de quelque 1,3 milliard de dollars ; à terme, ces projets généreront près de 10 000 emplois, selon le calculateur de main-d’œuvre de l’Institut de la statistique du Québec. À la même date, il possédait 38 immeubles sous gestion et 19 millions de pieds carrés de terrain pour la réalisation de projets futurs.
La Tour des CanadiensLe dernier exercice du Fonds immobilier de solidarité FTQ a été marqué par le succès sans précédent du projet Tour des Canadiens, puisque 99 % des 552 condominiums ont été vendus en seulement quelques mois. Devant cet engouement, les promoteurs ont décidé d’augmenter à 50 le nombre d’étages de l’immeuble déjà emblématique adjacent au Centre Bell, ce qui en fera l’un des édifices les plus élevés du centre-ville de Montréal.
Projets communautairesLe Fonds immobilier gère par ailleurs un actif de 33,5 millions de dollars dédiés à des projets de logements abordables, sociaux ou communautaires. Au cours du dernier exercice, 3,6 millions de dollars ont été investis dans le but de revitaliser les 178 logements de l’ensemble immobilier Terrasse Mousseau, à Longueuil. L’entreprise d’économie sociale Bâtir son quartier, qui assure la gestion du projet, travaillera à l’amélioration de la qualité de vie des locataires de concert avec des partenaires sociaux et municipaux.
À TERME, LES PROJETS DU FONDS IMMOBILIER, EN COURS AU 31 MAI 2013, GÉNÉRERONT PRÈS DE 10 000 EMPLOIS.
Du financement unique et essentielLe Rapport sur l’importance des fonds de travailleurs pour l’économie du Montréal métropolitain, publié en mai dernier par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (voir page 10), démontre bien que le Fonds de solidarité FTQ est actif tout au long du cycle de croissance des entreprises, de l’amorçage à la maturité. En effet, le Fonds investit souvent dans des entreprises qui en sont à leurs débuts – il s’agit alors de capital de risque, et le risque peut être élevé, mais le Fonds, dans sa vision à long terme, a la capacité d’être patient. Le Fonds investit également dans
DE 2004 À 2013, LE FONDS A ENGAGÉ
5,5 MILLIARDS DE DOLLARS
EN CAPITAL RISQUÉ NON GARANTI DANS
DES ENTREPRISES PARTENAIRES !
des entreprises qui ont déjà un produit viable, un marché assez développé, des clients solides et une croissance des revenus soutenue, pour appuyer leur essor, à divers moments de leur croissance – ce capital de croissance vise alors à leur permettre d’augmenter leur capacité de production ou de renforcer leur positionnement, par exemple. Le Fonds investit ainsi dans des entreprises des secteurs tant technologiques que traditionnels, et répond à divers besoins du marché et des entrepreneurs. Il soutient ses entreprises partenaires en leur offrant l’appui des spécialistes de ses équipes multidisciplinaires.
P R E N D R E L E P O U L S D E S E N T R E P R E N E U R S Deux fois par année, le Fonds de solidarité FTQ « va sur le terrain » sonder quelque
300 dirigeants de PME québécoises afin de mieux connaître la façon dont ils perçoivent la situation de leur entreprise ainsi que le climat économique en général. Ce sondage, réalisé par Léger – Recherche Stratégie Conseil, nous permet d’établir un indice que nous publions, l’Indice de confiance PME Fonds de solidarité FTQ – Les A�aires.
Pour être en mesure de déterminer le niveau de confiance des dirigeants face à l’avenir de leur entreprise, nous leur posons des questions sur leurs prévisions de ventes, l’embauche ou les mises à pied qu’ils pensent faire, la facilité (ou non) avec laquelle ils réussissent à trouver du financement ou encore les mesures qu’ils prévoient prendre pour augmenter leur productivité. Nous tentons également de déterminer ce qui les inquiète le plus, puisque, s’il est bien renseigné sur leurs perceptions, leurs comportements et les décisions qu’ils souhaitent prendre, le Fonds peut mieux jouer un rôle stratégique auprès des PME.
Le dernier sondage, réalisé en mars 2013, indiquait clairement que le coût des opérations et le recrutement de la main-d’œuvre étaient pour les entrepreneurs des sources de préoccupations importantes. Près de 40 % des répondants étaient également d’avis que la crise budgétaire américaine aurait un impact sur leur entreprise.
indicedeconfiancepme.com
L’INDICE DE CONFIANCE DES PME A DIMINUÉ DEPUIS 2011.
MAI 2012
MAI 2011
MARS 2013
65,8 %
62,7 %
70,0 %
LE FONDS CONNAÎT BIEN LES PRÉOCCUPATIONS
DES DIRIGEANTS DE PME.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
13N OS PA RT E N A I R ES
Chacune des portions de cercle du graphique ci-dessous représente un fonds privé spécialisé dans lequel le Fonds de solidarité FTQ a fait un investissement. Elles sont regroupées par couleur selon quatre secteurs : sciences de la vie, technologies de l’information et télécommunications,
technologies propres et l’ensemble des secteurs technologiques. Ces fonds privés investissent directement dans des entreprises (Teralys Capital, qualifié de « fonds de fonds » fait exception, car il investit, à son tour, dans des fonds spécialisés). Le Fonds de solidarité FTQ, en investissant dans un
fonds privé spécialisé, contribue donc au soutien financier que celui-ci apporte à des dizaines d’entreprises qui font partie de secteurs porteurs dont quelques exemples se retrouvent à l’intérieur de ce graphique.
1. M. Morin a fait une tournée au Québec au cours du dernier exercice pour souligner, notamment, l’importance pour nos entreprises québécoises d’être bien capitalisées afin d’éviter de devoir réduire le rythme des acquisitions à la faveur des entreprises étrangères, ce qui pourrait entraîner le départ de centres décisionnels importants.
Lorsqu’une entreprise québécoise passe à des intérêts étrangers, cela peut parfois se traduire par des pertes d’emplois et une diminution des retombées socioéconomiques positives engendrées par la présence de sièges sociaux ou de centres décisionnels au Québec. Or, en 2012, les entreprises québécoises ont réalisé 29 acquisitions à l’étranger (pour une valeur de 11,9 milliards $) ; au cours de la même période, 11 sociétés québécoises ont été achetées par des étrangers (des transactions totalisant 2,5 milliards $).
L’importance de l’accès aux capitauxLe Québec est bien positionné dans l’écosystème financier actuel, mais les acquisitions exigent des capitaux. Une baisse des niveaux d’investissement dans les entreprises pourrait avoir des conséquences regrettables, comme réduire le rythme des acquisitions à la faveur des « prédateurs » étrangers, et surtout entraîner le départ de centres décisionnels, dont la présence est primordiale pour l’économie du Québec.
Le Fonds de solidarité FTQ, avec son capital patient, est là pour soutenir les entreprises québécoises dans leur croissance.
L E Q U É B E C I N C . : E N M O D E A C Q U I S I T I O N S !Commentaire de GAÉTAN MORIN, premier vice-président au développement corporatif et investissements, Fonds de solidarité FTQ 1
Un e·et d’entraînementLes activités d’investissement du Fonds complètent celles que réalisent certains autres investisseurs, puisque la capacité d’investir du Fonds n’est pas limitée par un horizon de temps précis. De plus, le Fonds investit dans des secteurs moins bien couverts par les fonds spécialisés ou par certains programmes gouvernementaux. Ainsi, le Fonds est impliqué de façon importante dans des investissements consentis à des entreprises en phase d’amorçage au Québec et dans des investissements en capital de risque dans les secteurs traditionnels. Ces investissements sont faits soit directement par le Fonds soit par des fonds spécialisés dans lesquels le Fonds investit. D’ailleurs, le Fonds, qui est un investisseur de premier plan dans plusieurs fonds spécialisés, joue donc à ce niveau un rôle de levier qui a un effet d’entraînement auprès de ces fonds spécialisés.
9 0 8 M I L L I O N S $ D A N S4 6 F O N D S S P É C I A L I S É S . . .Q U I F O N T T O U R N E RL’ É C O N O M I E D ’ I C I !
4 FONDS SPÉCIALISÉS
TECHNOLOGIES PROPRES58 MILLIONS $ ENGAGÉS
15 FONDS SPÉCIALISÉS
SCIENCES DE LA VIE293 MILLIONS $ ENGAGÉS
19 FONDS SPÉCIALISÉS
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET TÉLÉCOMMUNICATIONS247 MILLIONS $ ENGAGÉS
8 FONDS
DIVERSIFIÉS309 MILLIONS $ ENGAGÉS
(AU 31 MAI 2013)
FONDS PRIVÉS SPÉCIALISÉS DANS LESQUELS LE FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ A FAIT UN INVESTISSEMENT.
Brightspark II
Capital St-Laurent
Fonds Soutien
Montréal
JL Albright IV Venture
Propulsion III
Rho Canada I GSM
Capital
Rho Fund Investors
Novacap Technologies
III
Vimac Early Stage Fund
GTI V
Le Fonds Entrepia
Nord
Fond ID
Fonds Cycle C3E
Cycle Capital Fund I
Emerald Cleantech
Fund II
Fonds CTI sciences de la Vie
Pappas Ventures IV
Lumira Capital I
AgeChem
AmorChem
Fonds Bio-
Innovation
Vimac Milestone
Medica Fund North
Pappas Ventures
IIIProQuest
Investments III
Rho Ventures
VI
VantagePoint Cleantech II
VantagePoint 2006
Go Capital
iNovia II
FSIT
Ontario Venture
Capital Fund
Teralys Capital
BDR
Fonds Réal
Vimac ESF Annex Fund
Vertex III
CTI sciences de la vie II
Sanderling Ventures
VII
Argo II
Lumira Capital II
GeneChem Thérapeutique
GeneChem Technologies
MSBI
FSIC
ProQuest Investments
IV
5 908 EMPLOIS CRÉÉS, MAINTENUS OU
SAUVEGARDÉS AU QUÉBEC
ET
908 MILLIONS $ DANS 46 FONDS SPÉCIALISÉS
Donc, pour chaque entreprise québécoise acquise par des intérêts étrangers, nous en achetons 2,6. C’est un constat qui rend compte du dynamisme des entreprises québécoises.
Enfin, il est intéressant de souligner que le travail que fait le Fonds de solidarité FTQ est contracyclique : en e�et, et son histoire le démontre, le Fonds soutient un niveau d’investissement élevé en période de ralentissement économique. Il l’a encore démontré au cours de la di�cile période de 2008-2009 alors que les liquidités en investissements se faisaient plus rares pour les entreprises.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
14 N OS PA RT E N A I R ES ( SU I T E )
D U C A P I TA L PAT I E N T P O U R L E S E N T R E P R I S E S
« Sans le Fonds de solidarité FTQ, Léger – Recherche Stratégie Conseil ne serait pas devenue la plus importante entreprise de sondage et d’études de marché à propriété canadienne (avec plus de 600 employés, et des bureaux au Canada, aux États-Unis et en Europe). Il faut de solides appuis financiers pour réussir en a�aires, et le Fonds se distingue des autres investisseurs par sa capacité à prendre plus de risques et à o�rir du capital patient.
Pour plusieurs entreprises, le marché québécois est trop petit, et l’expansion, ailleurs au Canada ou dans le monde, est la seule façon de survivre. La première acquisition que j’ai faite, à Toronto, en 2000, a posé plusieurs défis. D’abord, aucune banque n’aurait pris le risque de financer ce projet d’établir une firme francophone dans la Ville reine. J’ai payé trop cher et j’ai fait plusieurs erreurs. Mon partenaire torontois n’a pas respecté ses promesses, sa liste de clients n’était pas solide et son personnel peu motivé. Rentabiliser l’acquisition et en faire un succès a finalement pris cinq ans : il a donc fallu être patient. Mais j’ai rapidement appris de mes erreurs et, par la suite, j’ai réalisé sept acquisitions profitables.
Au Québec, près de 2 400 entreprises profitent du soutien du Fonds de solidarité FTQ. Plusieurs n’auraient pas réussi à obtenir du financement ailleurs. Et il y a aujourd’hui des projets porteurs, partout au Québec, qui ne survivront pas sans le soutien du Fonds. C’est pour cette raison qu’une majorité de propriétaires de PME soutiennent le Fonds de solidarité FTQ dans sa mission économique et s’opposent à toute mesure qui pourrait avoir un impact néfaste pour de nombreuses entreprises, sur des emplois futurs et sur l’ensemble de l’économie québécoise. »
– JEAN-MARC LÉGER, président et fondateur de Léger – Recherche Stratégie Conseil
leger360.com
L E F O N D S , U N L E V I E R P O U R N O T R E C R O I S S A N C E
« Nous avons eu besoin du Fonds de solidarité FTQ quand la direction de TeraXion a voulu racheter l’entreprise, qui, autrement, serait devenue propriété majoritaire d’intérêts étrangers. Sans le soutien entre autres du Fonds, TeraXion ne serait probablement plus au Québec. Le Fonds a été une sorte de catalyseur, et, depuis janvier 2010, non seulement nous sommes restés au Québec, mais nous avons aussi doublé notre chi�re d’a�aires. Et nous voulons continuer de croître ! »
– ALAIN-JACQUES SIMARD, président et chef de la direction de TeraXion, une entreprise spécialisée dans la fabrication de composants pour les systèmes de communication. Avec ses 160 employés, c’est l’une des entreprises les plus profitables de son secteur d’activité.
teraxion.com
U N S O U T I E N F I N A N C I E R I N D I S P E N S A B L E
« Nous avons connu une période di¢cile dans les années 1990. En 1993, nous n’avions plus les capitaux su¢sants pour répondre aux normes des autorités réglementaires, et nous risquions de perdre notre permis d’exploitation. Le Fonds de solidarité FTQ nous a soutenus en capital de risque. Honnêtement, sans le soutien financier du Fonds, je ne sais pas ce qu’il serait advenu de SSQ Groupe financier et des 600 employés qu’on comptait à l’époque. D’ailleurs, sans l’appui du Fonds, plusieurs entreprises n’auraient pas été créées, et plusieurs aussi auraient disparu. »
– RENÉ HAMEL, président-directeur général de SSQ Groupe financier, qui compte maintenant 2 000 employés et a un chi�re d’a�aires de plus de 3 milliards de dollars.
ssq.ca
D U C A P I TA L D E R I S Q U E P O U R U N M E I L L E U R P O S I T I O N N E M E N T D ’ E N T R E P R I S E
« Si Coveo se porte bien aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à l’investissement du Fonds de solidarité FTQ et de ses partenaires. Le Fonds a joué un rôle critique en prenant le risque d’investir six millions de dollars au cours des six dernières années. Cet investissement nous a permis de nous positionner au 34e rang (niveau canadien) au palmarès Deloitte Technologie Fast 50 durant cette même période. »
– JEAN LAVIGUEUR, vice-président senior, finances et chef de la direction financière, Coveo, entreprise spécialisée dans les solutions de recherche de contenu d’entreprise.
coveo.com
L E F O N D S , U N PA R T E N A I R E S T R AT É G I Q U E
« Notre entreprise, Chantiers Chibougamau, est installée dans le Nord-du-Québec. De tous les fonds de placement et investisseurs institutionnels, le Fonds de solidarité FTQ est le seul qui a un bureau dans notre région. Le Fonds y joue d’ailleurs un rôle concret en agissant comme un catalyseur qui permet de concrétiser des projets d’a�aires parfois hors-normes et toujours ambitieux. De fait, les spécialistes du Fonds accompagnent des gestionnaires de PME dans la croissance ou le transfert de leur entreprise comme aucun autre investisseur institutionnel ne le fait. Au cours des cinq dernières années, le Fonds a aussi su patiemment gagner notre confiance. Il est devenu un allié stratégique avec lequel nous explorons de nouveaux projets qui nous permettront de créer encore plus de richesse collective et d’emplois !
Enfin, on ne peut passer sous silence le rôle proactif, si essentiel dans le contexte de pauvreté des régimes de retraite actuels, que joue le Fonds dans la responsabilisation individuelle et l’incitation à l’épargne de nos travailleurs. »
– FRÉDÉRIC VERREAULT, porte-parole, Chantiers Chibougamau, une entreprise partenaire du Fonds qui emploie plus de 600 personnes et qui s’est développée rapidement au cours des 15 dernières années.
chibou.com
D E S PA R T E N A I R E S R E C O N N A I S S A N T S
« IL Y A AUJOURD’HUI DES PROJETS PORTEURS, PARTOUT AU QUÉBEC, QUI NE SURVIVRONT PAS SANS LE SOUTIEN DU FONDS. »
« SANS LE SOUTIEN ENTRE AUTRES DU FONDS, TERAXION NE SERAIT PROBABLEMENT PLUS AU QUÉBEC. »
« SI COVEO SE PORTE BIEN AUJOURD’HUI, C’EST EN GRANDE PARTIE GRÂCE À L’INVESTISSEMENT DU FONDS. »
« SANS LE SOUTIEN FINANCIER DU FONDS, JE NE SAIS PAS CE QU’IL SERAIT ADVENU DE SSQ GROUPE FINANCIER ET DES 600 EMPLOYÉS QU’ON COMPTAIT À L’ÉPOQUE. »
« LE FONDS EST DEVENU UN ALLIÉ STRATÉGIQUE AVEC LEQUEL NOUS EXPLORONS DE NOUVEAUX PROJETS QUI NOUS PERMETTRONT DE CRÉER ENCORE PLUS DE RICHESSE COLLECTIVE ET D’EMPLOIS ! »
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
15N OS PA RT E N A I R ES
La consommation d’eau a diminué de 22 % au cours du dernier exercice par rapport à l’exercice précédent. Cela est entre autres dû au remplacement de toilettes de 13 litres par des modèles de 4,8 litres, à l’optimisation des chasses d’eau des urinoirs et à l’installation d’aérateurs sur les robinets.
La consommation d’eau du Fonds est exclusivement liée à des besoins domestiques, et les eaux usées sont dirigées vers les égouts. Le Fonds ne rejette aucune matière résiduelle dans l’environnement ; il n’a d’ailleurs reçu aucune sanction ou amende sur le plan environnemental.
NOTRE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Le Fonds poursuit sa démarche de gestion des matières résiduelles afin d’atteindre les objectifs de réduction des déchets fixés par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et le Plan d’action 2011-2015 qui l’accompagne. Une étude réalisée du 26 au 30 novembre 2012 par la firme NI Environnement1 a démontré que le taux de récupération, au siège social du Fonds, est de 65,5 %, soit environ 10 % de plus que le taux minimal recommandé par cette Politique. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à l’exercice précédent, puisque le taux de récupération avait alors été de 52,1 %. La mise en place d’un système de compostage, par exemple, a permis d’éviter, au cours de l’exercice, l’envoi de plus de 12 tonnes de matières dans des sites d’enfouissement.
LES MATIÈRES RÉSIDUELLES L’EAULES MATIÈRES PREMIÈRES ET RECYCLÉES
L’EXERCICE 2012-2013 A ÉTÉ MARQUÉ DE BELLES RÉUSSITES POUR LE FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ RELATIVEMENT
À L’AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DE SON SIÈGE SOCIAL. AINSI, L’ÉDIFICE DU SIÈGE SOCIAL A OBTENU LA
CERTIFICATION BOMA BESt DE NIVEAU 4, LA PLUS ÉLEVÉE ; CETTE CERTIFICATION EST REMISE QUAND PLUS DE 90 %
DES MEILLEURES PRATIQUES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE RECONNUES PAR L’ASSOCIATION BOMA SONT APPLIQUÉES.
CES RÉUSSITES CONCERNENT ÉGALEMENT LES MESURES QUI TOUCHENT LE TRANSPORT DURABLE, BONIFIÉES
D’ANNÉE EN ANNÉE POUR RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES), AMÉLIORER LA
QUALITÉ DE VIE DES EMPLOYÉS ET CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DU TRANSPORT COLLECTIF AU QUÉBEC.
22 %DE RÉDUCTION
97 %DES MATIÈRES CONSOMMÉES PROVIENNENT DE MATIÈRES RECYCLÉES
La consommation de matières premières – papier et enveloppes, matériel promotionnel, fournitures de cuisine, cartouches d’encre, papier à mains et papier hygiénique – s’est chi�rée à 144 tonnes pendant le dernier exercice, semblable à celle de l’exercice précédent (145 tonnes). Et le pourcentage de matières consommées provenant de matières recyclées a continué d’augmenter, pour atteindre 97 % ; à titre comparatif, il était de seulement 77 % en 2009-2010.
CONSOMMATION DE MATIÈRES PREMIÈRES ET POURCENTAGE PROVENANT DE MATIÈRES RECYCLÉES
LE TRANSPORT DURABLE
13 %DE PLUS DE MATIÈRES RÉSIDUELLES SONT RÉCUPÉRÉES
2012
2011
2013 144 tonnes
145 tonnes
166 tonnes
94 %
97 %
94 %
TAUX DE RÉCUPÉRATION AU SIÈGE SOCIAL DU FONDS
2012
2013 65,5 %
52,1 %
1. Les études e³ectuées par NI Environnement ne tiennent pas compte des rebuts de construction, dont les volumes et les caractéristiques varient sporadiquement en fonction des travaux qui sont e³ectués.
LE FONDS A REÇU DEUX PRIX
P R I X D I S T I N C T I O N
– Centre de gestion des déplacements de Développement économique Saint-Laurent (DESTL)
DESTL a remis ce prix au Fonds en reconnaissance de ses e�orts pour réduire
la dépendance à l’automobile et optimiser les conditions de transport de ses employés. Le Fonds s’est ainsi distingué grâce à la série de mesures qu’il a prises, notamment plusieurs campagnes de sensibilisation et des kiosques d’information, afin de présenter des alternatives à l’auto-solo.
P R I X L E A D E R S E N T R A N S P O R T D U R A B L E
– Centre de gestion des déplacements de Développement économique Saint-Laurent
Ce prix souligne le travail exceptionnel d’entreprises qui se sont engagées résolument dans l’implantation de politiques et de mesures favorisant le transport durable. Que ce soit grâce à des e�orts pour favoriser le covoiturage, à des incitatifs pour encourager l’utilisation des transports collectifs ou encore à des ateliers donnés par Vélo-Québec, les mesures adoptées par le Fonds depuis octobre 2010 portent leurs fruits !
DENIS LECLERC, premier vice-président à l’actionnariat et président de la Fondation de la formation économique (à gauche), a reçu le prix en compagnie d’ALAIN HOULE, coordonnateur des activités en transport durable pour le Fonds.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
16 N OT R E I M PACT E N V I RO N N E M E N TA L
L’ÉNERGIELES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)
L’édifice abritant le siège social du Fonds à Montréal tire son énergie surtout de l’électricité, puis du gaz naturel, du mazout et du propane. La part de l’énergie renouvelable par rapport à l’énergie totale consommée s’élève à 92 %, ce qui est exceptionnel.
La consommation totale d’énergie a augmenté de 4 % en 2012-2013 (24 106 GJ) par rapport à 2011-2012 (23 177 GJ), en partie à cause des températures plus froides au cours de l’hiver 2012-2013.
L’exercice 2011-2012 ayant été exceptionnel en ce qui a trait à la faible consommation d’énergie, il est préférable d’utiliser l’exercice 2010-2011 comme point de comparaison. Le tableau ci-dessous montre ainsi que les consommations de gaz naturel et d’électricité en 2012-2013 ont baissé respectivement de 37 % et de 7 % par rapport à 2010-2011. Cela a entraîné une réduction de la consommation totale d’énergie mesurée de 9 %, et de 8 % quand on tient compte des variations de la température extérieure (consommation ajustée).
C O N S O M M AT I O N D ’ É N E R G I E ( G J )
SOURCE EXERCICE RÉDUCTION
2012-2013 2010-2011
Électricité 22 602 24 276 7 %
Gaz naturel 1 374 2 181 37 %
Mazout et propane 130 132 2 %
Énergie totale mesurée1 24 106 26 589 9 %
Énergie totale ajustée2 24 715 26 820 8 %
Les émissions totales de GES pendant le dernier exercice ont été de 1 678 tonnes, comparativement à 1 015 tonnes pour l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable aux émissions générées par le déplacement des employés entre leur domicile et le siège social, ce que l’on appelle « navettage employés », et qui a été comptabilisé pour la première fois en 2012-2013.
En matière d’énergie, une autre façon d’évaluer la performance d’un édifice est la mesure de l’intensité énergétique moyenne, dont l’unité est l’équivalent kilowattheures par pied carré par année (ekWh/pi2/an), qui permet également de comparer les performances de di�érents édifices. Ainsi, le graphique ci-contre indique que l’intensité énergétique du siège social du Fonds est inférieure à celle qui correspond au niveau BOMA le plus élevé, ce qui montre que le siège social du Fonds est un édifice très performant.
SIÈGE SOCIAL DU FONDS 18,6
MOYENNE DES IMMEUBLES BOMA BESt NIVEAU 4 19,6
MOYENNE DES IMMEUBLES BOMA BESt 30,8
MOYENNE DES IMMEUBLES AU CANADA 36,7
INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE (ekWh/pi2/an)
QUANTITÉ TOTALE DE GES ÉMIS
2012
2013 1 678 tonnes
1 015 tonnes
1. La consommation d’énergie mesurée correspond à la quantité d’énergie réellement consommée au siège social, soit l’énergie qui a été facturée par les fournisseurs.
2. La consommation d’énergie ajustée tient compte de la variation de la température extérieure d’une année à l’autre. Elle correspond à ce qu’aurait été la consommation d’énergie si la température avait parfaitement coïncidé avec la moyenne des températures de 1971 à 2000, moyenne qui constitue la référence à partir de laquelle les consommations d’énergie annuelles sont ajustées. Les écarts de température d’une année à l’autre sont annulés, puisque la consommation est établie à partir d’une même référence de température, et il est ainsi possible de déterminer si notre e®cacité énergétique s’améliore.
FAV O R I S E R L’A P P R O V I S I O N N E M E N T L O C A L
Le Fonds de solidarité FTQ a une politique d’approvisionnement en biens et services qui stipule qu’il privilégie d’abord les fournisseurs du Québec. Le Fonds favorise aussi les achats auprès de ses entreprises partenaires, québécoises ou canadiennes, dont les employés sont syndiqués. D’autres critères importants sont également considérés dans le choix des fournisseurs, tels que la qualité et le coût des produits, la santé financière des entreprises et leurs préoccupations sociales et environnementales, ainsi que le respect des ententes conclues.
Au cours du dernier exercice, le Fonds a e�ectué 88 % de ses achats de biens et de services auprès de fournisseurs du Québec.
AFIN DE CONTRER LES GES ET DE PRÉSENTER DES SOLUTIONS DE REMPLACEMENT À L’AUTO-SOLO, LE FONDS A PRIS UNE SÉRIE DE MESURES, DONT PLUSIEURS CAMPAGNES DE SENSIBILISATION ET DES KIOSQUES D’INFORMATION AUPRÈS DE SES EMPLOYÉS.
Les émissions de NOx, de SOx et d’autres polluants atmosphériques sont calculées à partir des données de consommation de combustibles fossiles (gaz naturel, diesel, propane et essence) et de consommation d’électricité. En 2012-2013, si l’on exclut les émissions attribuables au navettage, il y a eu des émissions de 4,5 tonnes, comparativement à 4,1 tonnes pour l’exercice précédent. Cette variation est attribuable à la hausse du transport d’a�aires.
L E S É M I S S I O N S D E G E S
SOURCE ÉQUIVALENTS DIOXYDE DE CARBONE (TONNES CO2e)
ÉMISSIONS TOTALES AUTRES ÉMISSIONS (DIRECTES OU INDIRECTES) INDIRECTES PERTINENTES
Gaz naturel 66
Gaz réfrigérant 31
Mazout et propane 9
Électricité 6
Transport d’affaires et messagerie 900
Navettage employés 601
Matières résiduelles 65
Total 112 1 566 1 678
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
17N OT R E I M PACT E N V I RO N N E M E N TA L
449EMPLOYÉS,
D ER RI È R E L E S G EN S , I L Y A L’ EN G AG E M EN T :
449EMPLOYÉS
Gérer humainement les ressourcesAu cours du dernier exercice, le Fonds de solidarité FTQ s’est penché sur des enjeux de taille liés à l’organisation du travail. Les départs à la retraite étant de plus en plus nombreux, il est impératif d’assurer le transfert de connaissances au sein de l’organisation. Ainsi, quand un employé annonce son intention de prendre sa retraite, un questionnement s’impose sur les besoins qui sont à combler pour garantir une organisation du travail optimale.
Dans une optique complémentaire, une formation de préparation à la retraite est offerte aux employés admissibles. L’objectif de cette formation est de faciliter la transition vers cette nouvelle étape de vie importante, tant pour les employés que pour l’organisation. Le succès de cette démarche jusqu’à maintenant valide la pertinence de poursuivre un tel accompagnement qui assure que les transitions se font de façon humaine.
Construire l’avenirAvec le nombre important d’employés qui prendront leur retraite dans les années à venir, le visage du Fonds sera appelé à changer. Des efforts seront à faire afin d’accueillir et d’intégrer une nouvelle génération de travailleurs. Il est crucial pour le Fonds de faire perdurer, chez ses employés, le sentiment d’appartenance à l’organisation, à sa mission et à ses valeurs. C’est grâce à notre partenariat avec le syndicat des employés que nous pourrons relever ces défis de taille, comme tous ceux que nous avons relevés à ce jour.
Avec une ancienneté moyenne de 13 ans, nos employés connaissent bien la mission du Fonds de solidarité FTQ et ils en sont fiers. Nous voulons donc assurer la continuité de ce sentiment de fierté et d’appartenance pour les années et les générations à venir, car nos employés sont nos meilleurs partenaires et ambassadeurs !
Le Fonds de solidarité FTQ a 30 ans. Ces 30 années sont le fruit du travail soutenu et diligent de nos employés, de réalisations marquantes et d’une belle richesse collective qui continue de se développer au fil du temps. Tous ces éléments sont des gages de réussite.
Fibre omniprésente, notre créativité nous permet de nous distinguer. Que ce soit grâce à nos pratiques de gestion des ressources humaines, sans cesse actualisées, ou à notre ouverture à bonifier le programme de santé et mieux-être o³ert à notre personnel, nous sommes toujours à l’a³ût de nouveautés susceptibles de favoriser un milieu de travail sain et dynamique.
3 0 A N S E T E N S A N T É !
IL EST CRUCIAL POUR LE FONDS DE FAIRE PERDURER, CHEZ SES EMPLOYÉS, LE SENTIMENT D’APPARTENANCE À L’ORGANISATION, À SA MISSION ET À SES VALEURS.
GARDIENS DE NOTRE MISSION
615 664 ACTIONNAIRES
D ER RI È R E L E S G EN S , I L Y A L’ EN G AG E M EN T :
615 664 ACTIONNAIRES
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
18 N OS E M P LOY É S
C’est à Montréal que travaillent la grande majorité des employés du Fonds (442 personnes, 98 %) ; les autres (7 personnes, 2 %) travaillent à Québec.
La structure de rémunération du Fonds de solidarité FTQ ne prévoit aucun boni pour le personnel ni pour les dirigeants.
Le Fonds de solidarité FTQ offre des emplois permanents et de qualité à 449 personnes. Près de 86 % des employés du Fonds (384 sur 449) sont syndiqués. De plus, les fonds régionaux comptent 57 employés, les fonds locaux en comptent 8, et les fonds immobiliers ont 32 employés.
La convention collective, signée en 2010 pour une durée de cinq ans, prévoit que l’employeur avise par écrit le syndicat, un mois à l’avance, de tout projet de réorganisation ou de suppression de postes.
R É PA R T I T I O N D U P E R S O N N E L P E R M A N E N TAU 31 M A I 2013
ÂGE FEMMES HOMMES TOTAL %
Moins de 35 ans 13 12 25 5,535 ans à 44 ans 45 60 105 23,445 ans à 54 ans 120 77 197 43,955 ans et plus 62 60 122 27,2Total 240 209 449 100,0 Âge moyen 50 49 49 Sexe 53,5 % 46,5 % 100,0
CATÉGORIE D’EMPLOI
Gestionnaires 24 41 65 14,5Professionnels 100 136 236 52,5Personnel technique
et de bureau 116 32 148 33,0Total 240 209 449 100,0
AVEC UNE ANCIENNETÉ MOYENNE DE 13 ANS, NOS EMPLOYÉS CONNAISSENT BIEN LA MISSION DU FONDS DE SOLIDARITÉ FTQ ET ILS EN SONT FIERS.
LES DÉPARTS À LA RETRAITE ÉTANT
DE PLUS EN PLUS NOMBREUX, IL EST
IMPÉRATIF D’ASSURER LE TRANSFERT DE
CONNAISSANCES AU SEIN DE L’ORGANISATION.
Le bilan des accidents du travail se présente de la façon suivante : il y a eu un cas d’accident en fin d’exercice ; la personne n’est pas encore de retour au travail. Le nombre de jours de travail perdus, au cours de l’exercice, à la suite de cet accident est minime.
P R É S E N C E S A U T R AVA I L E T A B S E N C E S D E S E M P L O Y É S P E R M A N E N T S( E N A N N É ES/P E R S O N N E )D U 1E R J U I N 2012 AU 31 M A I 2013
FEMMES HOMMES TOTAL
Absences du travail 11,6 3,9 15,5 Présences au travail 237,2 206,1 443,3Taux d’absentéisme 4,9 % 1,9 % 3,5 %
Le tableau ci-contre présente le nombre total de jours d’absence des employés permanents du Fonds, ce qui inclut les jours d’absence payés par le Fonds (absences motivées par des soins de santé, accident ou situation particulière touchant la personne) et les jours d’absence payés par le régime d’assurance groupe des employés permanents du Fonds. Ces absences sont exprimées en années/personne, une année/personne représentant 1 820 heures (35 heures par semaine pendant 52 semaines). Le total des présences au travail au cours de l’exercice ne correspond pas exactement au nombre d’employés permanents au 31 mai 2013, car les données sur le temps de travail tiennent compte du moment de l’arrivée ou du départ de ceux-ci au cours de l’exercice.
PRÈS DE 86 % DES EMPLOYÉS DU FONDS SONT SYNDIQUÉS.
Notre structure salariale respecte la législation applicable en matière d’équité salariale. La différence entre le salaire moyen des femmes et le salaire moyen des hommes s’explique, notamment, par la répartition différente des femmes et des hommes dans les échelons que comportent les catégories d’emploi.
F O R M AT I O N D U P E R S O N N E LE X E R C I C E T E R M I N É L E 31 M A I 2013
NOMBRE MOYENNE D’EMPLOYÉS NOMBRE TOTAL D’HEURES DE CATÉGORIE AYANT PARTICIPÉ D’HEURES FORMATION D’EMPLOI À UNE FORMATION DE FORMATION PAR EMPLOYÉ
Gestionnaires 67 3 036 45 Professionnels 203 5 296 26 Personnel technique et de bureau 132 1 497 11 402 9 829 24
Personnel temporaire ou étudiant 65 1 226 19 Total 467 11 055 24
Femmes 253 5 478 22Hommes 214 5 577 26Total 467 11 055 24
S A L A I R E D E S F E M M E S PA R R A P P O R T À C E L U I D E S H O M M E SAU 31 M A I 2013
CATÉGORIE D’EMPLOI
Gestionnaires 0,78 Professionnels 0,86 Personnel technique et de bureau 0,97
NOUS SOMMES TOUJOURS À L’AFFÛT DE NOUVEAUTÉS SUSCEPTIBLES DE FAVORISER UN MILIEU DE TRAVAIL SAIN ET DYNAMIQUE.
É V O L U T I O N D U P E R S O N N E L P E R M A N E N TD U 1E R J U I N 2012 AU 31 M A I 2013
FEMMES HOMMES TOTAL
Nombre d’employés permanents au 31 mai 2012 244 205 449
Embauches 9 12 21 Départs à la retraite (10) (3) (13)Départs volontaires (3) (5) (8)Nombre d’employés permanents
au 31 mai 2013 240 209 449
L’âge moyen des employés qui ont pris leur retraite au cours de l’exercice est de 60 ans. L’âge moyen des employés qui ont quitté volontairement le Fonds est de 45 ans.
Si l’on exclut les départs à la retraite, le taux de roulement du personnel est de 1,8 %, ce qui est remarquablement faible.
Au cours de l’exercice, 14 employés permanents du Fonds (4 femmes et 10 hommes – 1 gestionnaire, 10 professionnels et 3 membres du personnel technique et de bureau) ont bénéficié d’un congé de maternité, de paternité ou d’adoption. Toutes ces personnes sont encore à l’emploi du Fonds.
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
19N OS E M P LOY É S
OBJECTIFS 2012-2013 SUIVI OBJECTIFS 2013-2014Les assemblées générales annuelles du Fonds sont carboneutres depuis 2007. Souhaitant faire un pas de plus, le Fonds fera en sorte que, graduellement, ses autres réunions deviennent carboneutres, pour que toutes le soient en 2016.
Cet objectif relatif aux assemblées annuelles est pleinement réalisé et la prochaine assemblée générale annuelle du Fonds, qui aura lieu le 28 septembre 2013, sera également carboneutre. Quant aux autres réunions, il sera également réalisé au cours du prochain exercice.
Le Fonds renforcera également son adhésion à des principes écoresponsables pour l’organisation de réunions et d’événements qui se dérouleront à son siège social ainsi qu’à l’extérieur de ses bureaux.
En continu.
Le Fonds sensibilisera les employés de son siège social et les entreprises qui y louent des locaux à faire les gestes nécessaires pour atteindre les objectifs de consommation écoresponsable d’électricité qu’il s’est fixés.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
À la suite d’un audit sur la consommation d’énergie, le Fonds comparera ce qui se fait actuellement en cette matière à son siège social avec les meilleures performances réalisées ailleurs et poursuivra ainsi la réalisation de projets d’économie d’énergie de façon optimale en s’inspirant des meilleures pratiques existantes sur le marché.
Le Fonds mettra en place une nouvelle plateforme informatique pour contrôler les systèmes mécaniques de son siège social : chau�age, ventilation et conditionnement d’air. Ce changement permettra de mieux suivre, au quotidien, le fonctionnement de ces équipements et de surveiller la qualité de l’air tout en améliorant le confort des occupants.
Le Fonds a comme objectif de réduire sa consommation d’eau potable de 10 % d’ici 2014. La réduction de la consommation d’eau a atteint 22 %, soit le double de l’objectif fixé en 2012-2013.
À la suite d’un audit sur l’e¢cacité de l’utilisation de l’eau à son siège social, le Fonds établira et priorisera de nouvelles façons de réduire davantage la consommation d’eau, au-delà de l’objectif qu’il s’était fixé.
Afin de réduire de 2 % à 5 % par année la quantité de matières résiduelles acheminées de son siège social vers des sites d’enfouissement, le Fonds intensifiera sa campagne d’information et de sensibilisation sur la gestion des matières résiduelles auprès des employés de son siège social et des entreprises qui y louent des locaux.
Cet objectif de réduction a été atteint pour 2012-2013.
L’objectif de réduction de 2 % à 5 % par année se poursuivra encore en 2013-2014.
Afin de toujours réduire sa consommation de papier, le Fonds incitera ses actionnaires à consulter en ligne l’information relative à leur compte.
La réalisation de cet objectif, qui consiste à faire une meilleure utilisation du papier, est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le Fonds poursuivra ses e�orts afin de réduire d’au moins 3 % par année, d’ici 2016-2017, sa consommation de papier pour les besoins de son siège social. Cette mesure s’ajoute à une décision prise il y a deux ans d’utiliser, sauf exception, le papier Enviro 100, qui contient 100 % de fibres postconsommation certifiées FSC (Forest Stewardship Council), est certifié ÉcoLogo et fabriqué grâce à l’utilisation de biogaz.
Cet objectif de réduction est en voie d’être réalisé (réduction de presque 2 % pour 2012-2013).
La réalisation de cet objectif se poursuivra en 2013-2014.
Le Fonds complétera la programmation « par défaut » en mode recto verso de l’ensemble de ses imprimantes et, pour en optimiser l’utilisation, il poursuivra la sensibilisation de ses employés aux bonnes habitudes liées à l’impression.
Objectif atteint.
Le Fonds poursuivra sa réflexion sur la mise en place du compostage. La phase I – concernant des aires de restauration de l’édifice – du projet de mise en place d’un système de compostage pour le siège social a été réalisée.
Le Fonds planifiera la phase II – concernant l’ensemble de l’édifice – d’ici la fin de l’année 2014.
Le Fonds favorisera l’utilisation de salles de vidéoconférence au cours de ses rencontres à l’interne avec des membres de son réseau régional, dans le but de réduire les déplacements.
Objectif atteint.
Le Fonds poursuivra ses démarches pour obtenir la certification BOMA BESt, niveau 4, soit le plus haut niveau de certification de ce programme, pour son siège social.
Objectif réalisé : la certification a été obtenue (voir page 16).
Le Fonds poursuivra la réalisation de son plan d’action afin d’obtenir, d’ici le 31 mai 2014, la certification LEED EB (bâtiment existant) niveau Or pour son siège social.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le Fonds poursuivra la réalisation du plan d’action de son comité Vert afin que les employés de son siège social puissent davantage privilégier l’utilisation du transport collectif et du transport actif (vélo et marche).
Par ailleurs, afin d’évaluer les émissions de GES liées à ces déplacements, le Fonds analysera les déplacements des employés entre leur résidence et le travail.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le Fonds poursuivra le déploiement de sa politique d’approvisionnement responsable (PAR) adoptée en 2011 afin de déterminer les pratiques de ses fournisseurs en matière de développement durable.
Le Fonds - dressera ensuite le profil de ses fournisseurs selon leur niveau de criticité ; - favorisera les fournisseurs socialement responsables.
La réalisation de cet objectif est commencée.
En lien avec la poursuite du déploiement de sa politique d’approvisionnement responsable (PAR), le Fonds définira des critères précis concernant les bonnes pratiques exigées de ses fournisseurs en matière de DD/RSE et fera l’évaluation de ses fournisseurs à l’aide d’un questionnaire élaboré sur la base de ces critères.
De plus, le Fonds s’assurera que ses achats de mobilier et de produits électroniques et informatiques respectent au minimum les certifications en vigueur ENERGY STAR et GREENGUARD.
La direction des A�aires juridiques du Fonds poursuivra la formation relative à la Loi 89, qui a modifié substantiellement la Loi sur la qualité de l’environnement, et sur les autres réglementations liées au développement durable, afin de faciliter l’intégration de ces nouvelles normes dans les pratiques de ses partenaires.
La formation a été o�erte aux administrateurs d’entreprises partenaires du Fonds le 14 novembre 2012.
La formation sera o�erte à d’autres groupes en 2013-2014.
Le Fonds produira de plus un guide relatif à la Loi sur la qualité de l’environnement et aux mesures à privilégier pour gérer les risques relatifs à cette loi. Ce guide est destiné aux spécialistes de son secteur Investissements qui siègent à des conseils d’administration ainsi qu’aux administrateurs externes qui représentent le Fonds au conseil d’administration de ses entreprises partenaires.
Le guide a été conçu. Le guide sera distribué en 2013-2014.
Le réseau des fonds régionaux et locaux de solidarité FTQ ainsi que le Fonds immobilier de solidarité FTQ se doteront d’un plan d’action en vue de diminuer leur empreinte environnementale directe.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le Fonds, après s’être doté, en 2012, de lignes directrices en matière de pratiques liées au développement durable et à la responsabilité sociale dans la gestion des projets miniers, poursuivra le déploiement progressif de ces lignes directrices dans ses entreprises partenaires du secteur minier.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le comité Vert du Fonds produira des bulletins d’information sur plusieurs aspects liés à l’environnement. Ces bulletins seront publiés sur le site Intranet réservé à ses employés.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
OBJECTIFS DE LA SPHÈRE ENVIRONNEMENTALE
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
20 O BJ ECT I FS D E D É V E LO P P E M E N T DU RA B L E E T D’ I N V EST I SS E M E N TS R ES P O N SA B L ES
OBJECTIFS 2012-2013 SUIVI OBJECTIFS 2013-2014Le Fonds se dotera d’une politique intégrée de développement durable et d’investissement socialement responsable. Celle-ci servira de point d’ancrage à l’ensemble des outils qu’il s’est donnés au fil des ans pour encadrer ses politiques d’investissement dans les entreprises et sur les marchés financiers, ses relations avec ses entreprises partenaires et l’ensemble de ses parties prenantes ainsi que sa propre conduite.
Dans le cadre de l’adhésion du Fonds aux Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations unies, le Fonds organisera, à titre de signataire de ces principes et en collaboration avec d’autres signataires québécois, une activité publique pour sensibiliser à l’importance et aux enjeux de l’investissement responsable.
Le colloque qui a réuni les signataires québécois des PRI a eu lieu le 19 février 2013 (voir page 4).
À la suite du grand succès qu’ont connu les activités publiques réalisées en février 2011 (colloque sur la retraite) et en février 2013 (colloque consacré à l’investissement responsable, voir page 4), le Fonds organisera, pour une troisième année, un événement sur un sujet socioéconomique important en lien avec ses objectifs de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises.
En 2012 se tient l’année internationale des coopératives, et le Fonds soutient financièrement le Sommet des coopératives, qui se tiendra du 8 au 11 octobre 2012, à Québec. Le Fonds tient ainsi à montrer son appui au milieu des coopératives et des mutuelles et à participer aux discussions sur les grands enjeux qui les touchent.
Objectif atteint.
L’année 2013 marquera le 30e anniversaire de la création du Fonds de solidarité FTQ. Pour cette occasion, le Fonds soulignera, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013, la solidarité économique et sociale de l’ensemble de ses parties prenantes et leur contribution aux innovations et aux réalisations du Fonds au fil de ces années.
La réalisation de cet objectif s’est faite selon l’échéancier prévu et elle se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2013.
À la suite de l’adoption récente d’une politique de gestion intégrée des risques, le Fonds mettra en œuvre cette nouvelle politique, notamment en revoyant certains processus liés à des activités plus sensibles aux risques financiers et extrafinanciers, de même qu’en procédant à un exercice permettant de préciser la nature, l’étendue et la tolérance aux risques qu’il prend en fonction de sa mission.
À la suite de cet exercice, le Fonds révisera également sa politique de gestion intégrée des actifs financiers (GIAF).
Cet objectif est en bonne voie de réalisation et se poursuivra en 2013-2014. Des processus ont notamment été améliorés dans les secteurs Placements et Investissements afin que certains risques financiers et extrafinanciers soient mieux gérés.
La politique de GIAF a été revue et pourrait être revue à nouveau selon les travaux additionnels à réaliser en gestion intégrée des risques au cours de l’exercice 2013-2014.
Le Fonds fera un inventaire des principales mesures fiscales et des programmes d’aide gouvernementale qui touchent les projets de développement durable et auxquels ses entreprises partenaires pourraient être admissibles.
Cet inventaire a été fait. Le Fonds communiquera cet inventaire aux spécialistes de son secteur Investissements afin qu’ils informent adéquatement les partenaires du Fonds.
Le Fonds produira un guide d’information et d’intervention relatif aux crédits carbone pour les spécialistes de son secteur Investissements.
Ce guide a été produit. Le guide sera di�usé au cours du prochain exercice.
Le Fonds créera une banque de références sur les principaux intervenants et spécialistes en matière de crédits carbone et de DD/RSE.
Le Fonds organisera ensuite, pour les membres des équipes multidisciplinaires du secteur Investissements, des séances de formation sur des sujets reliés aux crédits carbone et au DD/RSE, ainsi que sur la banque de références qu’il créera en matière de crédits carbone.
Le Fonds produira aussi un plan d’intervention et de transfert de connaissances en matière de DD/RSE et de crédits carbone.
Au cours du dernier exercice, le conseil d’administration du Fonds a adopté, en mars 2013, une refonte de son code de conduite à l’international.
À souligner, également : au cours du dernier exercice, le Fonds a adopté :– de nouvelles chartes
concernant ses quatre conseils sectoriels d’investissement (février 2013) ;
– ses Principes directeurs en matière d’exercice du droit de vote (février 2013) :
fondsftq.com /vote-entreprises
Le Fonds organisera des rencontres pour permettre aux équipes du secteur Investissements et aux administrateurs externes qui le représentent à des conseils d’administration d’entreprises partenaires de s’approprier ce code et aux dirigeants des Fonds régionaux de l’adapter à leurs structures décisionnelles.
Après avoir o�ert une formation sur le développement durable et l’investissement socialement responsable aux spécialistes de ses secteurs Investissements et Placements ainsi qu’aux membres de son comité de direction et de son conseil d’administration, le Fonds o�rira cette formation aux spécialistes de son réseau régional d’investissement.
Cette formation a été donnée le 17 octobre 2012.
La Fondation de la formation économique mettra sur pied une formation portant sur le développement durable à l’intention des employés des entreprises partenaires du Fonds qui souhaitent être mieux informés sur ce sujet.
Le Fonds poursuivra le dialogue actionnarial entrepris au cours du dernier exercice en collaboration avec l’organisation SHARE, à propos de certains titres d’entreprises canadiennes cotées en bourse que détient le Fonds.
Objectif atteint. Le Fonds poursuivra, avec la collaboration de l’organisation SHARE, le dialogue actionnarial entrepris à propos de certains titres d’entreprises canadiennes cotées en bourse qu’il détient sur des aspects liés à la gouvernance ou aux enjeux sociaux ou environnementaux (voir page 5).
De plus, le Fonds continuera ses recherches afin de trouver le véhicule approprié pour poursuivre son engagement en tant qu’actionnaire proactif d’entreprises publiques de l’extérieur du Canada. Le Fonds continuera également de faire appel au Groupe investissement responsable (GIR), basé à Montréal, pour l’exercice de ses droits de vote dans les entreprises publiques selon ses Principes directeurs en matière d’exercice du droit de vote.
Le Fonds poursuivra ses e�orts pour accroître le nombre d’actionnaires de moins de 40 ans ainsi que le nombre d’actionnaires provenant des communautés culturelles, afin qu’ils profitent des avantages qu’o�re le REER du Fonds, en particulier le mode de souscription par retenues sur le salaire.
En 2012-2013, le Fonds a augmenté de 27 % le nombre d’adhésions de nouveaux actionnaires de moins de 40 ans par rapport à l’exercice précédent (voir page 9).
La réalisation de cet objectif se poursuivra en 2013-2014.
Afin de répondre le plus adéquatement possible aux besoins de l’ensemble de ses parties prenantes, le Fonds réalisera périodiquement les sondages nécessaires pour bien mesurer leur taux de satisfaction à l’égard de ses activités, et mieux connaître leurs préoccupations et leurs attentes.
La réalisation de cet objectif est commencée ; comme elle s’échelonne sur plus d’un exercice, elle se poursuivra en 2013-2014.
Le bulletin Le Partenaire PME continuera de publier dans chacune de ses parutions des informations relatives au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises (DD/RSE).
Le dernier numéro du bulletin Le Partenaire PME, édition spéciale, publié en mars 2013, portait sur l’investissement socialement responsable.
Le Fonds produira une Infolettre trois fois par année pour di�user des informations relatives à l’ensemble des activités d’investissement du Fonds et de son réseau, et leur impact socioéconomique sur les communautés (régions, gens d’a�aires, etc.)
En vue de bien se préparer à la nouvelle version G4 des lignes directrices de la GRI, qui sera en vigueur pour la rédaction de son Rapport annuel et de développement durable 2015, le Fonds participera à di�érents événements de consultation et de formation prévus au cours du prochain exercice.
OBJECTIFS DE LA SPHÈRE SOCIOÉCONOMIQUE
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
21O BJ ECT I FS D E D É V E LO P P E M E N T DU RA B L E E T D’ I N V EST I SS E M E N TS R ES P O N SA B L ES
M A R I O T R E M B L A Y J VICE-PRÉSIDENT AUX AFFAIRES PUBLIQUES ET CORPORATIVES, ET SECRÉTAIRE CORPORATIF
Y V O N B O L D U C A , E , J
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL
D E N I S L E C L E R C PREMIER VICE-PRÉSIDENT À L’ACTIONNARIAT ET PRÉSIDENT DE LA FONDATION DE LA FORMATION ÉCONOMIQUE
D A N N Y L E B R A C E U R J
VICE-PRÉSIDENT AUX RESSOURCES HUMAINES
L E C O M I T É D E D I R EC T I O N
A Membre du comité exécutif
B Membre du comité d’audit
C Membre du conseil sectoriel – Nouvelle économie
D Membre du conseil sectoriel – Redressement et participations majoritaires
E Membre du comité de gestion des actifs financiers
F Membre du conseil sectoriel – Portefeuille minier
G Membre du conseil sectoriel – Secteur traditionnel
H Membre du comité consultatif, Fonds immobilier de solidarité FTQ I, s.e.c.,
et Fonds immobilier de solidarité FTQ II, s.e.c., et du conseil d’administration
du Fonds immobilier de solidarité FTQ inc.
I Membre du comité d’évaluation
J Membre du comité d’éthique
G A É T A N M O R I N E PREMIER VICE-PRÉSIDENT AU DÉVELOPPEMENT CORPORATIF ET INVESTISSEMENTS
M I C H E L P O N T B R I A N D E PREMIER VICE-PRÉSIDENT AUX FINANCES
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
22 L E CO M I T É D E D I R ECT I O N
1 M I C H E L A R S E N A U L T A , D, G
Président, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et président du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ
2 L O U I S B O L D U C E , H
Adjoint exécutif au président national des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), et premier vice-président FTQ
3 Y V O N B O L D U C A , E , J
Président-directeur général, Fonds de solidarité FTQ
4 D A N I E L B O Y E R A , G , H
Secrétaire général, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et secrétaire du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ
5 M I C H È L E C O L P R O N E
Administratrice de sociétés
6 A L A I N D E G R A N D P R ÉPrésident du Conseil conjoint 91, Teamsters Canada, et vice-président FTQ
7 L U C I E L E V A S S E U RPrésidente, Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) – Québec, et vice-présidente FTQ
8 D E N I S E M A R T I N A , B , D, E , G
Administratrice de sociétés et vice-présidente du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ
9 S Y L V A I N M A R T I NDirecteur québécois, Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA), et vice-président FTQ
10 J E A N - P I E R R E O U E L L E TPrésident, Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), section locale 298, et vice-président FTQ
11 Y V E S O U E L L E TDirecteur général, FTQ-Construction, et vice-président FTQ
12 M I C H E L O U I M E T Vice-président exécutif – Québec, Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), et vice-président FTQ
13 R É J E A N P A R E N TPrésident sortant, Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
14 M A G A L I P I C A R DVice-présidente exécutive régionale – Québec, Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), et vice-présidente FTQ
15 D A N I E L R O Y F
Directeur québécois, Syndicat des Métallos, et vice-président FTQ
16 L O U I S E S T - C Y R A , B , G , I
Professeure honoraire, HEC Montréal
17 P I E R R E - M A U R I C E V A C H O N A , B , D, G
Administrateur de sociétés
1 C H R I S T I N E B E A U B I E N C , D Administratrice de sociétés
2 P I E R R E B O U D R E A U L T F Administrateur et gestionnaire de sociétés minières
3 M I C H È L E C O L P R O N E
Administratrice de sociétés
4 M I C H E L G A U T H I E R F Consultant et professeur à l’UQAM
5 M I C H E L G I L B E R T F
Administrateur de sociétés
6 D E N I S L A B R È C H E I
Administrateur de sociétés
7 P I E R R E L A F L A M M E I Administrateur de sociétés et consultant
8 S Y L V I E L A L A N D E C Administratrice de sociétés
9 M A R I O L A V A L L É E E Professeur, département de finance, Faculté d’administration, Université de Sherbrooke
10 M I C H E L M . L E S S A R D D, H Administrateur de sociétés
11 D E N I S E M A R T I N A , B , D, E , G Administratrice de sociétés et vice-présidente du conseil d’administration, Fonds de solidarité FTQ
12 A N D R É M O N E T T E C , H
Conseiller en gestion, planification stratégique, fusions et acquisitions, financement corporatif
13 J O S É E M O R I N C Administratrice de sociétés et consultante
14 M I C H E L N A D E A U I Directeur général, Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP)
15 C L A U D E N O R M A N D E A U H Consultant en immobilier et administrateur de sociétés
16 M I C H E L P A R E N T E A U E Administrateur de sociétés
17 J E A N P E R R O N D
Administrateur de sociétés et président-directeur général, Association des cadres des collèges du Québec
18 J A C Q U E S S I M A R D C Professeur titulaire, Université Laval, et directeur, Laboratoire de génomique des cancers du Centre de recherche du CHUQ/CHUL
19 L O U I S E S T - C Y R A , B , G , I
Professeure honoraire, HEC Montréal
20 Y V O N T E S S I E R H Administrateur de sociétés
21 M I C H E L T H É R I E N E
Conseiller stratégique et administrateur de sociétés
22 P I E R R E - M A U R I C E V A C H O N A , B , D, G
Administrateur de sociétés
L E S I N STA N C E S D U FO N D S D E S O L I DA R I T É F TQ
Outre le conseil d’administration, le comité exécutif et le comité d’audit, le Fonds compte les instances suivantes :
COMITÉ CONSULTATIF, FONDS IMMOBILIER DE SOLIDARITÉ FTQ I, S.E.C., ET FONDS IMMOBILIER DE SOLIDARITÉ FTQ II, S.E.C., ET CONSEIL D’ADMINISTRATION DU FONDS IMMOBILIER DE SOLIDARITÉ FTQ INC. 1
René Roy, présidentLouis Bolduc Daniel Boyer Michel M. Lessard2
André Monette2 Claude Normandeau2 Yvon Tessier2
CONSEIL SECTORIEL – SECTEUR TRADITIONNEL1
Michel Arsenault, président Daniel BoyerDenise Martin2 Louise St-Cyr2 Pierre-Maurice Vachon2
CONSEIL SECTORIEL – PORTEFEUILLE MINIER1
Daniel Roy, président Pierre Boudreault2 Michel Gauthier2 Michel Gilbert2
CONSEIL SECTORIEL – NOUVELLE ÉCONOMIE1
René Roy, président Christine Beaubien2 Sylvie Lalande2 André Monette2 Josée Morin2
Jacques Simard2
CONSEIL SECTORIEL – REDRESSEMENT ET PARTICIPATIONS MAJORITAIRES1
Michel Arsenault, président Christine Beaubien2 Michel M. Lessard2 Denise Martin2 Jean Perron2 Pierre-Maurice Vachon2
COMITÉ D’ÉVALUATION
(RÉVISE LE PROCESSUS D’ÉVALUATION DES INVESTISSEMENTS PRIVÉS)
Louise St-Cyr, présidente2 Denis Labrèche2 Pierre Laflamme2 Michel Nadeau2
COMITÉ DE GESTION DES ACTIFS FINANCIERS
(S’ASSURE DU RESPECT DE LA POLITIQUE DE GESTION INTÉGRÉE DES ACTIFS FINANCIERS)
Denise Martin, présidente2
Louis BolducYvon BolducMichèle Colpron2 Mario Lavallée2 Gaétan MorinMichel Parenteau2 Michel Pontbriand Michel Thérien2
COMITÉ D’ÉTHIQUE
Yvon Bolduc, président Danny Le Braceur Laurent Themens Mario Tremblay
L E SY N D I CAT EXÉCUTIF SYNDICAL
Guy Trépanier, président Marie-Claude Rouleau, première vice-présidente Robert Charpentier, deuxième vice-président Josée Lachapelle, secrétaire Julie Proulx, trésorière
DÉLÉGUÉS SYNDICAUX, SOCIAUX, RESPONSABLES EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL ET RESPONSABLES LOCAUX
L E C O N S E I L D’A D M I N I ST R AT I O NAU 1 5 J U I L L E T 2 0 1 3
M E M B R E S E X T E R N E S D U FO N D S E T D E L A F TQ S I É G E A N T À N O S C O N S E I L S E T C O M I T É S
L E CO N S E I L D’A D M I N I ST RAT I O N , L ES I N STA N C ES DU FO N DS E T L E SY N D I CAT
1. Tout investissement doit être autorisé par une instance, selon le secteur économique approprié. Dans le cas où le montant atteint un minimum de 5 millions $, il doit, de plus, être soumis au conseil d’administration du Fonds (portefeuille minier : 1 million $).
2. Réfère aux administrateurs externes du Fonds et de la FTQ.
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F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
23
S T R AT É G I E E T P R O F I L STRATÉGIE ET ANALYSE 1.1, 1.2 1, 20, 21 I
PROFIL DE L’ORGANISATION 2.1-2.10 2-4, 8-11, 14, 16 A, I
PARAMÈTRES DU RAPPORT 3.1-3.9, 3.12 3, 24, 53
GOUVERNANCE 4.1-4.10 4-6, 23 A, I PRINCIPE 10
ENGAGEMENTS EXTERNES 4.11-4.13 3-7, 10-14 PRINCIPES 1-10
DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES 4.14-4.17 3-15, 18, 19
É C O N O M I E PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EC1-EC4 1, 2, 7-14 I PRINCIPE 7
PRÉSENCE SUR LE MARCHÉ EC6, EC7 17-19 EC7 : H PRINCIPE 6
IMPACTS ÉCONOMIQUES INDIRECTS EC8, EC9 7, 10, 11
E N V I R O N N E M E N T MATIÈRES EN1, EN2 3, 16 PRINCIPES 8, 9
ÉNERGIE EN3, EN4 17 PRINCIPE 8
EAU EN8 16 PRINCIPE 8
BIODIVERSITÉ EN11, EN12 H PRINCIPES 7, 8
ÉMISSIONS, EFFLUENTS ET DÉCHETS EN16, EN17, 3, 7, 16, 17 PRINCIPE 8
EN19-EN23
PRODUITS ET SERVICES EN26, EN27 B
RESPECT DES LOIS EN28 16 G PRINCIPES 7, 8
S O C I A L EMPLOI, RELATIONS SOCIALES, TRAVAIL DÉCENT
EMPLOI LA1, LA2, LA15 19 PRINCIPE 6
RELATIONS ENTRE LA DIRECTION ET LES SALARIÉS LA4, LA5 19 PRINCIPES 1, 3
SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL LA7, LA8 18, 19 C PRINCIPE 1
FORMATION ET ÉDUCATION LA10 19
DIVERSITÉ ET ÉGALITÉ DES CHANCES LA13, LA14 19, 22, 23 PRINCIPES 1, 6
DROITS HUMAINS
PRATIQUE D’INVESTISSEMENT ET D’ACHAT HR1-HR3 3, 6 HR2 : D, HR3 : H PRINCIPES 1-6
NON-DISCRIMINATION HR4 G PRINCIPES 1, 2, 6
LIBERTÉ SYNDICALE ET DROIT DE NÉGOCIATION HR5 G PRINCIPES 1-3
INTERDICTION DU TRAVAIL DES ENFANTS HR6 E PRINCIPES 1, 2, 5
ABOLITION DU TRAVAIL FORCÉ OU OBLIGATOIRE HR7 E PRINCIPES 1, 2
ÉVALUATION HR10 5, 6 PRINCIPES 1-6
ATTÉNUATION HR11 G PRINCIPES 1-6
SOCIÉTÉ
COMMUNAUTÉ SO1, SO9, SO10 5, 6, 9-13 SO9, SO10 : G
CORRUPTION SO2-SO4 4-6 SO4 : G PRINCIPE 10
POLITIQUES PUBLIQUES SO5 4-6 PRINCIPES 1-10
RESPECT DES LOIS SO8 G
RESPONSABILITÉ DU FAIT DES PRODUITS
SANTÉ ET SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS PR1 F PRINCIPE 1
ÉTIQUETAGE DES PRODUITS ET SERVICES PR3 A PRINCIPE 8
COMMUNICATIONS MARKETING PR6 4, 6, 9
RESPECT DES LOIS PR9 A, G
I N D I C AT E U R S L I É S A U S E C T E U R D E S S E R V I C E S F I N A N C I E R S IMPACTS DES PRODUITS ET SERVICES
DIVULGATION SPÉCIFIQUE DE L’APPROCHE DE GESTION FS1-FS5 4-6 I
INDICATEURS D’IMPACT DES PRODUITS ET SERVICES
PORTFOLIO DE PRODUITS FS6-FS8 2, 5, 7, 9, 10, 12-15 A, I
AUDIT FS9 4-6
ACTIONNARIAT ACTIF FS10-FS12 4-6
SOCIÉTÉ
COMMUNAUTÉ FS13, FS14 8-10
PERFORMANCE DES PRODUITS
ÉTIQUETAGE DES PRODUITS ET SERVICES FS15, FS16 7-9 FS15 : A
A. Voir prospectus, notice annuelle et avis de convocation à l’Assemblée générale annuelle des actionnaires : fondsftq.com.
Les indicateurs qui se trouvent dans les notes B à F, malgré leur importance, ne s’appliquent pas à la nature du Fonds.
B. EN26, EN27 : le Fonds ne fabrique, ni ne vend de produits et n’o³re pas de services ayant des impacts environnementaux directs significatifs.
C. LA8 : un système de santé très organisé existe au Québec.
D. HR2 : la quasi-totalité des fournisseurs du Fonds sont situés au Canada, où le respect des droits de la personne est un enjeu réglementé.
E. HR6, HR7 : le travail des enfants et le travail forcé sont des enjeux réglementés au Canada.
F. PR1 : les services du Fonds n’ont pas d’impact négatif sur la santé ou la sécurité des utilisateurs de ces services.
G. Aucun cas n’a été soulevé.
H. EC7, EN11, EN12 et HR3 : ces indicateurs ont été analysés, mais n’ont pas été identifiés comme pertinents.
I. Voir états financiers et rapport de gestion : fondsftq.com/rapport2013 ou sedar.com.
À partir des paramètres tel qu’établis en page 3 de ce rapport, nous avons procédé à l’analyse de 72 indicateurs, dont une cinquantaine ont été considérés comme clés ou pertinents par rapport à nos activités. Certains d’entre eux sont des indicateurs supplémentaires, liés au secteur des services financiers. Cet index indique les différents endroits dans le rapport où les indicateurs sont traités, et fournit les éléments d’information permettant une bonne compréhension du profil et des stratégies du Fonds de solidarité FTQ.
Nous avons également établi des liens entre certaines parties de ce rapport et les 10 principes du Pacte mondial des Nations unies.
| globalreporting.org |
VOLET PAGES COMMENTAIRESINDICATEURS GRI PACTE MONDIAL
F O N D S D E S O L I D A R I T É F T Q 2 0 1 3
24 L’ I N D E X G R I
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16
Les
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24
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proc
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mis
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. Il d
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de s
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lles,
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luan
t la
réc
eptio
n de
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tain
s ca
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x et
l’u
tilis
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n d’
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ne in
form
atio
n ou
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nque
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lles
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-201
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ent d
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té m
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ds a
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de l’
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cice
qui
vie
ntde
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term
iner
et
d’au
tres
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ivro
nt e
n 20
13-2
014.
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tant
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gies
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tégr
ées
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s st
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utio
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es a
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tion
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ifica
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les
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ance
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fon
ctio
n de
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25
FON
DS
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ropr
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s co
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nce
des
risqu
es é
tant
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com
posa
nte
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ntie
lle d
e la
ges
tion
inté
grée
des
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anci
ers,
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’un
cadr
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ges
tion
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que
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n de
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ion
et d
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ntrô
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es
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insi
que
les
déci
sion
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elle
s qu
i en
déco
ulen
t tie
nnen
t co
mpt
e du
niv
eau
du r
isqu
e ac
cept
able
éta
bli.
Un
com
ité
cons
ulta
tif d
e ge
stio
n in
tégr
ée d
es ri
sque
s a
égal
emen
t été
mis
en
plac
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e de
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ance
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s’a
ppui
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mm
ent d
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ure
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s ris
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, s'a
ppui
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r un
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mbl
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s pa
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cons
eil d
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inis
tratio
n.
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régu
lière
men
t les
pol
itiqu
es, n
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es, d
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ives
et p
rocé
dure
s af
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u’el
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intè
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t les
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es p
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ues
qui s
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note
r, le
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ent d
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tion
du F
onds
et d
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ésid
ent-d
irect
eur g
énér
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istin
ctes
.
26
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DS
DE
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DA
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20
1339FO
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S D
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OLI
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n in
tégr
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es ri
sque
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’adm
inis
tratio
n en
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ce
suje
t la
sect
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s ris
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éga
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ent e
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és o
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que
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cons
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inis
tratio
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ds a
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mé
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espo
nsab
ilité
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n in
tégr
ée d
es r
isqu
es,
tout
en
délé
guan
t au
co
mité
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le s
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de
certa
ins
trava
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t de
leur
s ré
sulta
ts. O
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truct
ure
de g
ouve
rnan
ce, l
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que
de g
estio
n in
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ée d
es
risqu
espe
rmet
éga
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ent:
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s ex
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ces
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l'or
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ière
de
gest
ion
inté
grée
de
tous
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s de
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tion
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risqu
es e
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it «
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et d
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blir
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oche
où
tous
les
risqu
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s et
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s in
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son
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n co
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l’év
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nisa
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et le
mai
ntie
n de
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men
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que.
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vice
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sabl
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cad
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n in
tégr
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s re
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u pr
ésid
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ans
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e de
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tions
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sulta
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tion
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grée
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oliti
que
de g
estio
n in
tégr
ée d
es ri
sque
s, o
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Polit
ique
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gest
ion
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grée
des
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iers
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uelle
est u
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ièce
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sse
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nce
des
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oliti
que
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finan
cier
s qu
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s de
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tout
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ende
men
t-ris
que
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aité
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sai
ne d
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atio
n pe
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tant
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atilit
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ce
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t d'u
n se
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alem
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et l
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s à
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des
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s ge
stio
nnai
res
et le
s sp
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s do
iven
t ex
erce
r le
urs
fonc
tions
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empl
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e de
ges
tion
inté
grée
des
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finan
cier
s es
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oliti
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cipe
s gé
néra
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atio
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es a
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s au
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ies
d’ac
tifs,
don
t un
e po
litiq
ue d
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cte
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cteu
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isse
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ts.
Les
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es e
t pr
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ures
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ées
qui e
ncad
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la g
estio
n de
s ac
tifs
finan
cier
s su
r un
e ba
se o
péra
tionn
elle
son
t pr
ésen
tées
dis
tinct
emen
t, ce
qui
en
faci
lite
l'app
licat
ion.
PRIN
CIPA
LES
INST
ANCE
S
CON
SEIL
D'A
DM
INIS
TRAT
ION
, CO
NSE
ILS
ET C
OM
ITÉS
DÉL
ÉGUÉ
S Le
con
seil d
’adm
inis
tratio
n ex
erce
les
fonc
tions
sui
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es :
• s'a
ssur
er d
u re
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t de
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issi
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nds,
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du F
onds
et d
e to
ute
autre
loi q
ui lu
i est
app
licab
le, l
e to
ut d
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le re
spec
t de
ses
val
eurs
de
solid
arité
et d
e re
spon
sabi
lité;
• ap
prou
ver l
es g
rand
es o
rient
atio
ns, p
olitiq
ues
et s
traté
gies
d'a
ffaire
s du
Fon
ds, n
otam
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t en
ce q
ui a
trai
t àla
ges
tion
inté
grée
des
act
ifs
finan
cier
s et
à la
ges
tion
inté
grée
des
risq
ues;
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s’as
sure
r de
l’exis
tenc
e de
con
trôle
s re
lativ
emen
t à la
ges
tion
du F
onds
, inc
luan
t cel
le d
e se
s ris
ques
, et d
’une
cul
ture
d’in
tégr
ité;
• ap
prou
ver l
es re
com
man
datio
ns e
n m
atiè
re d
’inve
stis
sem
ent q
ui re
lève
nt d
e sa
resp
onsa
bilité
et l
eur s
uivi;
•
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uer l
a pe
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ance
du
Fond
s su
r une
bas
e ré
guliè
re.
Les
mem
bres
du
cons
eil d
'adm
inis
tratio
n so
nt n
omm
és o
u él
us s
elon
les
règl
es é
nonc
ées
dans
la lo
i con
stitu
tive
du F
onds
. Dan
s la
ré
alis
atio
n de
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man
dat,
le c
onse
il dé
lègu
e un
e pa
rtie
de s
es re
spon
sabi
lités
.
Des
con
seils
et c
omité
s dé
légu
és a
ssur
ent l
es d
écis
ions
rela
tives
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inve
stis
sem
ents
en
capi
tal d
e dé
velo
ppem
ent e
t, co
nfor
mém
ent
à l'a
rticl
e8
de s
a lo
i con
stitu
tive,
à l'
acha
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à g
ré d
es a
ctio
ns d
u Fo
nds.
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et
com
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gués
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du
com
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torie
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ition
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Red
ress
emen
t et p
artic
ipat
ions
m
ajor
itaire
s) e
t du
com
ité d
écis
ionn
el c
harg
é d’
auto
riser
les
dem
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s d’
acha
ts d
e gr
é à
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de n
os a
ctio
nnai
res.
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t do
ssie
r d'
inve
stis
sem
ent e
n ca
pita
l de
déve
lopp
emen
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ou p
lus
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mis
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auto
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du c
onse
il d'
adm
inis
tratio
n, o
u à
l'aut
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n du
com
ité e
xécu
tif l
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e co
nsei
l d'
adm
inis
tratio
n n'
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pas
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esur
e de
se
réun
ir en
tem
ps o
ppor
tun;
de
plus
, ch
acun
de
ces
doss
iers
doi
t êt
re r
ecom
man
dé p
ar l
e co
nsei
l se
ctor
iel
corr
espo
ndan
t. To
ut d
ossi
er d
'inve
stis
sem
ent
de m
oins
de
5 m
illio
ns$
relè
ve d
e l'a
utor
ité d
u co
nsei
l sec
torie
l cor
resp
onda
nt, s
auf p
our
le p
orte
feui
lle m
inie
r, où
la li
mite
est
éta
blie
à 1
mill
ion
$.
Les
quat
re c
onse
ils s
ecto
riels
son
t co
mpo
sés
maj
orita
irem
ent
de m
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es e
xter
nes
au F
onds
et
à la
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rs q
ue l
e co
mité
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cisi
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l est
com
posé
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du
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s. L
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mité
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cutif
exa
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e, a
u m
oins
une
fois
par
sem
estre
, les
rapp
orts
sou
mis
par
la
dire
ctio
n su
r la
gest
ion
inté
grée
des
risq
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ase
de c
es ra
ppor
ts, i
l fai
t lui
-mêm
e ra
ppor
t au
cons
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'adm
inis
tratio
n, a
u co
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tet
au c
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de
gest
ion
des
actif
s fin
anci
ers,
sel
on l
es b
esoi
ns.
Il re
com
man
de é
gale
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t, le
cas
éch
éant
, au
con
seil
d'ad
min
istra
tion
tout
e po
litiq
ue v
isan
t la
gest
ion
inté
grée
des
risq
ues
prop
osée
par
la d
irect
ion .
COM
ITÉ
D’A
UDIT
C
e co
mité
est
com
posé
exc
lusi
vem
ent d
e m
embr
es in
dépe
ndan
ts d
u Fo
nds
en v
ertu
du
Règ
lem
ent 5
2-11
0 su
r le
com
ité d
'aud
it, e
t a
nota
mm
ent
pour
man
dat:
dere
com
man
der
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tion
par
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onse
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adm
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tratio
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s ét
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finan
cier
s au
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s et
le
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e ge
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appr
ouve
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prin
cipe
s d'
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n de
s in
vest
isse
men
ts e
n ca
pita
l de
déve
lopp
emen
t et d
ere
cevo
ir le
rapp
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du c
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d'é
valu
atio
n;de
s’en
quér
ir de
l’ef
ficac
ité d
es c
ontrô
les
inte
rnes
mis
en
plac
e pa
r la
dire
ctio
n et
du
fait
qu’il
s ne
son
t pas
ou
trepa
ssés
;de
s’en
quér
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pro
cess
us d
e co
nfor
mité
et d
e ge
stio
n de
s ris
ques
vis
ant l
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épar
atio
n de
s ét
ats
finan
cier
s du
Fon
ds
et d
e fo
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s co
mm
enta
ires;
dere
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rap
port
du c
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d'é
thiq
ue e
t de
supe
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er l'
appl
icat
ion
du c
ode
d'ét
hiqu
e de
s ad
min
istra
teur
s. L
e co
mité
s’a
ssur
e au
ssi d
e la
con
form
ité d
u Fo
nds
aux
lois
, règ
lem
ents
et e
nten
tes
qui r
égis
sent
ses
opé
ratio
ns e
t qu
i peu
vent
avo
ir un
e in
cide
nce
finan
cièr
e si
gnifi
cativ
e. L
e co
mité
d'a
udit
rend
com
pte
de s
es a
ctiv
ités
au c
onse
il d’
adm
inis
tratio
n et
lu
i fai
t des
reco
mm
anda
tions
lors
que
néce
ssai
re.
27
FON
DS
DE
SO
LID
AR
ITÉ
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S T
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ILLE
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BE
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Par
aille
urs,
un
com
ité d
’éth
ique
com
posé
de
mem
bres
de
la d
irect
ion
sout
ient
le c
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d'a
udit
en v
eilla
nt à
l’ap
plic
atio
n de
s co
des
d’ét
hiqu
e et
de
déon
tolo
gie
du F
onds
.
COM
ITÉ
DE
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TIO
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S FI
NAN
CIER
S C
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pons
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urve
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ce d
e la
mis
e en
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re,
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espe
ct e
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mai
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n à
jour
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que
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estio
n in
tégr
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es a
ctifs
fin
anci
ers,
y c
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is d
e la
Pol
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inve
stis
sem
ent
ains
i qu
e de
s po
litiq
ues
appl
icab
les
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rent
es
caté
gorie
s d’
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s du
sec
teur
Pla
cem
ents
. S
on p
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pal m
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t es
t d’
assu
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la c
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inat
ion
et l’
arrim
age
de la
ges
tion
de c
es
actif
s. À
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, il r
ecom
man
de a
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l d’a
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istra
tion
la v
isio
n d'
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mbl
e et
les
orie
ntat
ions
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er e
n m
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e ge
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finan
cier
s. Il
s’a
ssur
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ent d
u su
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et d
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ent-
risqu
e, e
t vei
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que
les
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ités
du F
onds
soi
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conf
orm
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tou
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polit
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ges
tion
de s
es a
ctifs
fin
anci
ers,
et
à ce
que
les
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ctiv
es e
t le
s pr
océd
ures
soi
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adéq
uate
s et
suf
fisan
tes.
Ce
com
ité r
end
com
pte
sem
estri
elle
men
t de
ses
act
ivité
s au
con
seil
d’ad
min
istra
tion
et lu
i fai
t des
reco
mm
anda
tions
lors
que
néce
ssai
re.
COM
ITÉ
D'É
VALU
ATIO
N
Com
posé
maj
orita
irem
ent d
'éva
luat
eurs
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lifié
s in
dépe
ndan
ts d
u Fo
nds,
le c
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d'é
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n a
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man
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e fo
urni
r une
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onna
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ssus
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form
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n co
ntin
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es fo
nds
d'in
vest
isse
men
t en
capi
tal d
e dé
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COLLABORATEURSDaniel Bourcier Michel DorionRoch DutilFrançois GirardAlain HouleSylvain MassePierre Surprenant
RÉDACTRICESuzanne Hamel
PHOTOGRAPHEYves Lacombe
DESIGNERGauthier designers
RESPONSABLESSuzanne HamelAndré McDonaldMario Tremblay
N O U S RE M E R C I O N S TO U T ES L ES P E R S O N N ES Q U I O N T C O N T RI B U É À L A P R O D U CT I O N D E C E D O C U M E N T.
Imprimé par des travailleuses et des travailleurs syndiqués de Transcontinental Acme Direct sur du papier Rolland Opaque50, fabriqué au Québec à partir d’énergie biogaz, certifié ÉcoLogo, FSC Sources Mixtes et contenant 50 % de fibres recyclées postconsommation.
V O S C O M M E N TA I R E S
Ce Rapport annuel et de développement durable a pour but d’informer le plus grand nombre de personnes possible sur la mission du Fonds de solidarité FTQ, ses réalisations ainsi que sur les services que nous o�rons. Vous y trouverez les informations financières et extrafinancières liées aux activités du Fonds sur les plans social, économique et environnemental qui concernent le dernier exercice, qui s’est terminé le 31 mai 2013.
Vous pouvez également consulter, sur notre site Internet, une version de ce rapport, enrichie de photos et de documents vidéo.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires. Il nous fait plaisir de toujours mieux répondre aux attentes de nos parties prenantes.
Vice-présidence aux affaires publiques et corporatives
Fonds de solidarité FTQ 545, boulevard Crémazie Est Bureau 200 Montréal (Québec) H2M 2W4
dira�[email protected]
Note : lorsqu’il y a lieu, le genre masculin inclut le féminin.
TOUJOURS À L’AVANT- GARDE , L E FO N D S D E S O L I DA R I T É F TQ A C ONÇU P OUR VOUS UN R APP ORT ANNUEL E T D E D É VELO PPEMENT D U R ABLE INTER ACTIF
D ’A P R È S V O S C H A M P S D ’ I N T É R Ê T.SOYEZ PARMI LES PREMIERS À DÉCOUVRIR VOTRE PROFIL D ’ I N V E S T I S S E U R
E T C O N S U LT E Z N O T R E R A P P O R T A D A P T É P O U R V O U S .
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PR O F I L S
À DÉCOUVRIRS U R L E W E B
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fondsf tq.com/rappor t2013
fondsftq.com
545, boulevard Crémazie EstBureau 200 Montréal (Québec) H2M 2W4Téléphone : 514 383-8383Télécopieur : 514 383-2502Sans frais : 1 800 361-5017
Service aux actionnairesMontréal : 514 383-3663Sans frais : 1 800 567-3663
Dépot légal – 3e trimestre 2013Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada
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B-08-00-0283