rapport annuel 2011 - réseau santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux...

111
Direction régionale de santé publique Rapport annuel 2011 MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE, INTOXICATIONS, INFECTIONS ET AUTRES ÉVÈNEMENTS SOUS SURVEILLANCE

Upload: others

Post on 22-Jan-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Direction régionale de santé publique

Rapport annuel 2011MALADIES À DÉCLARATIONOBLIGATOIRE, INTOXICATIONS,INFECTIONS ET AUTRES ÉVÈNEMENTS SOUS SURVEILLANCE

Page 2: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Ce document est disponible en version électronique seulement à l’adresse Internet www.dspq.qc.ca, section Documentation, rubrique Publications. Le genre masculin est utilisé dans ce document et désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013 ISBN: 978-2-89616-179-9 (PDF) Cette publication a été versée dans la banque SANTÉCOM La reproduction de ce document est permise, en autant que la source soit mentionnée. Référence suggérée : FRIGON, M. et al. Maladies à déclaration obligatoire, intoxications, infections et autres évènements sous surveillance; rapport annuel 2011, Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique, 2013, 108 p. © Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale

Page 3: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 1

Crédits

RESPONSABLE DE LA RÉDACTION CRÉDITS

Docteur Michel Frigon Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle

AUTEURS

Docteur Michel Frigon Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Docteur Denis Laliberté Équipe Santé au travail, secteur surveillance de l’état de santé Docteure Nathanaëlle Thériault Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Docteure Caroline Huot Équipe Maladies infectieuses, secteur maladies évitables par la vaccination Docteure Gisèle Trudeau Équipe Maladies infectieuses, secteur maladies évitables par la vaccination Docteur Jasmin Villeneuve Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle

COLLABORATEURS

Manon Lefebvre, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Stéphanie Michaud, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Alain Paré, agent de planification, programmation et recherche Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Dominique Poirier, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Louise Alain, infirmière épidémiologiste Équipe Santé au travail Jean-François Duchesne, conseiller en santé environnementale Équipe Santé et environnement Daria Pereg, conseillère en santé environnementale Équipe Santé et environnement

Page 4: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

2 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

SOUTIEN ADMINISTRATIF

Nathalie Allemand, assistante de recherche Équipe Maladies infectieuses Danièle Nollet, agente administrative Équipe Maladies infectieuses Marika Munger, technicienne de recherche Équipe Santé au travail

COORDONNATEURS

Gail Cox, infirmière, M.B.A. Équipe Maladies infectieuses (à partir de juillet 2011) Jasmin Villeneuve, M.D. Équipe Maladies infectieuses (jusqu’en juin 2011) Normand Richer Équipe Santé au travail Renée Levaque Équipe Santé et environnement

SECRÉTARIAT ET SOUTIEN ADMINISTRATIF

Monique Michaud, agente administrative Équipe Maladies infectieuses

PRODUCTION

Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique

Page 5: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 3

ABRÉVIATIONS

C. trachomatis : Chamydia trachomatis

CHSLD : Centre d’hébergement et de soins de longue durée

CHSGS : Centre hospitalier de soins généraux et spécialisés

CSMPP Comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires

CSSS : Centre de santé et de services sociaux

DACD : Diarrhée associée au Clostridium difficile

DCaT-Polio : Vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la

poliomyélite

DCaT-Polio-Hib : Vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la

poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de

type b

Dt-polio : Vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

DSP : Directeur de santé publique

DRSP : Direction régionale de santé publique

E. coli : Escherichia coli producteur de vérocytotoxine, ou 0157 :H7

ERV : Entérocoque résistant à la vancomycine

ESPRI : Effets secondaires possiblement reliées à l’immunisation

G. entérite épidémique : Gastro-entérite épidémique

Hib : Haemophilus influenzae de type b

H. influenzæ : Hæmophilus influenzæ

HTLV : Human T-lympocytic virus

IIM : Infections invasives à méningocoque

IIP : Infections invasives à pneumocoque (Streptococcus

pneumoniæ)

INSPQ : Institut national de santé publique du Québec

ITSS : Infections transmissibles sexuellement et par le sang

LSPQ : Laboratoire de santé publique du Québec

MADO : Maladies à déclaration obligatoire

MAPAQ : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

du Québec

MCI : Manifestation clinique inhabituelle

Page 6: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

4 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

MCJ : Maladie de Creutzfeldt-Jakob

MEV : Maladies évitables par la vaccination

MSSS : Ministère de la Santé et des Services sociaux

PCI : Prévention et contrôle des infections

PNSP : Programme national de santé publique

PQI : Programme québécois d’immunisation

RRO : Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons

RRO-V : Vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la

varicelle

SARM : Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline

SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise

SOR : Syndrome oculo-respiratoire

TIA : Toxi-infection alimentaire

µmol/L : Micromole par litre

VIH : Virus de l’immunodéficience humaine

VNO : Virus du Nil occidental

VPH : Virus du papillome humain

Y. enterocolitica : Yersinia enterocolitica

Page 7: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 5

REMERCIEMENTS

La surveillance des maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire,

communément appelées MADO, et des autres maladies infectieuses ou événements sous

surveillance, repose sur leur déclaration ou leur signalement par les responsables des

laboratoires concernés (publics et privés), par les médecins et les infirmières, et par tout

autre professionnel qui a des raisons de croire que la santé de la population est

menacée. Ce rapport est le reflet non exhaustif de la présence des maladies

transmissibles et des risques d’intoxication chimique au sein de la population de la

région de la Capitale-Nationale.

Nos remerciements vont à tous ceux et celles qui participent directement à ce système

de surveillance et de contrôle des MADO : les médecins cliniciens, les responsables des

laboratoires ainsi que les membres des équipes Maladies infectieuses, Santé au travail et

Santé et Environnement de la Direction régionale de santé publique (DRSP).

Nous voulons aussi exprimer notre reconnaissance aux infirmières en maladies

infectieuses des Centres de santé et de services sociaux (CSSS), aux infirmières en

prévention des infections dans les établissements et aux infirmières en milieux scolaires

et en services de garde à l’enfance qui nous signalent des situations susceptibles de

menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les

manifestations cliniques inhabituelles (MCI) survenant après la vaccination.

Nous nous en voudrions d’oublier nos partenaires : Héma-Québec, Transplant Québec,

les banques de tissus, les banques d’yeux et les banques de sang, Info-Santé, le

ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), le ministère de

l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), l’Agence

canadienne d’inspection des aliments, le Laboratoire de santé publique du Québec

(LSPQ) et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Nous adressons des

remerciements tout particuliers aux autres directions régionales de santé publique pour

leur précieuse collaboration.

Nous tenons également à remercier le personnel de bureau, le service des

communications et le service de la documentation de l’Agence de la santé et des

services sociaux de la Capitale-Nationale.

Page 8: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 6

TABLE DES MATIÈRES

CRÉDITS   .......................................................................................................................................................... 1 

ABRÉVIATIONS ........................................................................................................................................................ 3 

REMERCIEMENTS .................................................................................................................................................... 5 

TABLE DES MATIÈRES ............................................................................................................................................. 6 

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................................... 8 

LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................................ 10 

RÉSUMÉ   ........................................................................................................................................................ 13 

INTRODUCTION .................................................................................................................................................... 21 

MÉTHODOLOGIE ................................................................................................................................................... 24 

A.  SOURCE DES DONNÉES ................................................................................................................................ 24 B.  ANALYSE DES DONNÉES ............................................................................................................................... 25 C.  LIMITES DE L’ANALYSE................................................................................................................................. 25 D.  MISES EN GARDE ....................................................................................................................................... 26 

ANALYSE DESCRIPTIVE .......................................................................................................................................... 28 

1.0  MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION ................................................................................................ 28 

1.1  LES MALADIES PEU FRÉQUENTES ................................................................................................................... 30 1.2  COQUELUCHE ........................................................................................................................................... 31 1.3  INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE ...................................................................................................... 34 1.4  ÉCLOSIONS DE GRIPPE ................................................................................................................................. 37 1.5  INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ .................................................................................... 38 1.6  MANIFESTATIONS CLINIQUES INHABITUELLES SURVENANT APRÈS LA VACCINATION .................................................. 41 1.7  ÉCLOSION PROVINCIALE DE ROUGEOLE 2011‐2012 : ÉPIDÉMIOLOGIE ET INTERVENTIONS DE VACCINATION ................. 44 

2.0  INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG .................................................................. 48 

2.1  INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ................................................................................................... 49 2.2  INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG ............................................................................. 53 

3.0  MALADIES ENTÉRIQUES ................................................................................................................................ 56 

3.1  INFECTION À CAMPYLOBACTER ..................................................................................................................... 56 3.2  ENTÉRITE À E. COLI .................................................................................................................................... 57 3.3  SALMONELLOSE ......................................................................................................................................... 59 3.4  GIARDIASE ............................................................................................................................................... 60 3.5  HÉPATITE A .............................................................................................................................................. 61 

4.0  MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE .................................................. 62 

4.1  TUBERCULOSE ........................................................................................................................................... 62 4.2  INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE β‐HÉMOLYTIQUE DU GROUPE A ................................................................ 63 4.3  LÉGIONELLOSE .......................................................................................................................................... 65 

5.0  INFECTIONS NOSOCOMIALES ........................................................................................................................ 66 

5.1  SURVEILLANCE ET ÉCLOSIONS DE BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES .......................................................................... 66 5.2  DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE (DACD) : ................................................................................ 67 

 

Page 9: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 7

 

6.0  ZOONOSES (MORSURES ANIMALES) ............................................................................................................. 70 

6.1  MORSURES ANIMALES ET EXPOSITION POTENTIELLE À LA RAGE ............................................................................ 70 

7.0  MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE (MADO) D’ORIGINE NON INFECTIEUSE ...................................... 72 

7.1  INTOXICATION AU PLOMB ............................................................................................................................ 73 7.2  INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE .................................................................................................... 76 7.3  MALADIES LIÉES À L’AMIANTE ...................................................................................................................... 77 7.4  LES INTOXICATIONS PAR DES MÉTAUX AUTRES QUE LE PLOMB ............................................................................. 78 7.5  LES AGENTS SENSIBILISANTS ......................................................................................................................... 78 7.6  SILICOSE .................................................................................................................................................. 79 

CONCLUSION GÉNÉRALE ...................................................................................................................................... 81 

ANNEXES   ........................................................................................................................................................ 82 

LISTE DES MADO – LABORATOIRE OU DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE MÉDICALE ............................................... 104 

LISTE DES MADO ‐ MÉDECINS ............................................................................................................................ 106 

Page 10: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

8 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

LISTE DES TABLEAUX 

TABLEAU 1  MALADIES ENTÉRIQUES.  TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................................. 15 

TABLEAU 2  MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION.   OBJECTIF DU PNSP POUR 2003‐2012 ET DEGRÉ D'ATTEINTE DES RÉSULTATS EN 2011 : NOMBRE DE CAS OU TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC. ................................ 29 

TABLEAU 3  MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION.   NOMBRE DE CAS DE MALADIES PEU 

FRÉQUENTES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ....................... 31 

TABLEAU 4  COQUELUCHE.  NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1999‐2011. ......................................................... 33 

TABLEAU 5  COQUELUCHE.  TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1998 À 2011. ........................................ 34 

TABLEAU 6  INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.   NOMBRE DE CAS, SELON LE SÉROGROUPE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 1993‐2011. ............................................................................ 36 

TABLEAU 7  GRIPPE SAISONNIÈRE.   NOMBRE D’ÉCLOSIONS DÉCLARÉES DANS LES CHSLD ET CHSGS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2003‐2011. ....................................................................................... 37 

TABLEAU 8  GRIPPE SAISONNIÈRE.   NOMBRE D’ÉCLOSIONS SELON LE TYPE DE VIRUS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2003‐2011. ............................................................................................... 38 

TABLEAU 9  INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.  NOMBRE DE CAS ET TAUX 

D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE 

QUÉBEC, 1997‐2011. .................................................................................................................. 38 

TABLEAU 10  MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION.  NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE VACCIN, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ....................... 43 

TABLEAU 11  MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION.  NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE TYPE DE MANIFESTATION, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ........................................................................................................................................ 44 

TABLEAU 12  INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG. NOMBRE DE CAS ET TAUX 

D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ......... 48 

TABLEAU 13  MALADIES ENTÉRIQUES.  TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................................. 56 

TABLEAU 14  DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.   FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 

30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2007 À 2011. ........................................................................................................................................ 69 

TABLEAU 15  DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.   FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 

30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉES 2007 À 2011. .................... 69 

TABLEAU 16  CONTAMINANTS.   NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS ET CONFIRMÉS DE MADO D’ORIGINE CHIMIQUE OU 

PHYSIQUE (NON INFECTIEUSE) PAR CONTAMINANT, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011......... 72 

TABLEAU 17  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................... 83 

TABLEAU 18  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS PAR MOIS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ...................................................................................................................... 88 

Page 11: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 9

TABLEAU 19  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, PAR GROUPES D’ÂGES, 2011. .......................... 90 

TABLEAU 20  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   COMPARAISON DES NOMBRES DE CAS (POURCENTAGE RÉGIONAL) ET DES TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) ENTRE LES CSSS DE LA RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ..................................................................................... 93 

TABLEAU 21  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE). CSSS DE CHARLEVOIX, 2007‐2011. ................................................................... 95 

TABLEAU 22  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS DE PORTNEUF, 2007‐2011. ..................................................................... 96 

TABLEAU 23  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS QUÉBEC‐NORD, 2007‐2011. ................................................................... 98 

TABLEAU 24  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS DE LA VIEILLE‐CAPITALE, 2007‐2011. ...................................................... 100 

TABLEAU 25  MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011. ..................... 102 

 

Page 12: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

10 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

LISTE DES FIGURES 

FIGURE 1  COQUELUCHE.  TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE 

ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ........................................................................................... 32 

FIGURE 2  COQUELUCHE.  TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) POUR LES 0‐1 AN, LES 1‐4 ANS, LES 5‐9 ANS, LES 10‐14 ANS, ET LES 15 ANS ET PLUS, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ............................ 33 

FIGURE 3  INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.   TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. .............................. 35 

FIGURE 4  INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.   TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE SÉROGROUPE, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. .................................................... 36 

FIGURE 5  INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.   NOMBRE DE CAS ET TAUX 

D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE 

QUÉBEC, 1997‐2011. .................................................................................................................. 39 

FIGURE 6  INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.  NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 1997‐2011. ........................................................................................................................................ 40 

FIGURE 7  ROUGEOLE.   TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) ET NOMBRE DE CAS PAR 

ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 1991 À 2011. ........................................................... 45 

FIGURE 8  ROUGEOLE.   LIENS ENTRE LES CAS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011. ......................... 46 

FIGURE 9  ROUGEOLE.  COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA ROUGEOLE AVANT LA CAMPAGNE DE MISE À JOUR DE LA 

VACCINATION ET À LA SUITE DE LA CAMPAGNE, POUR LES NIVEAUX SCOLAIRES PRIMAIRE ET SECONDAIRE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE. ............................................................................................... 47 

FIGURE 10  INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. .......................................... 50 

FIGURE 11  INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) PAR GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011. ........................ 50 

FIGURE 12  INFECTION GONOCOCCIQUE.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 51 

FIGURE 13  SYPHILIS INFECTIEUSE.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. .............................................................. 53 

FIGURE 14  HÉPATITE C SANS PRÉCISION.   TAUX (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 55 

FIGURE 15  INFECTION À CAMPYLOBACTER.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ......................................................... 56 

FIGURE 16  ENTÉRITE À E. COLI.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................... 58 

FIGURE 17  ENTÉRITE À E. COLI.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) PAR GROUPES D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2010. ..................................................................................... 58 

FIGURE 18  ENTÉRITE À E. COLI.  NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS PAR MOIS POUR L’ANNÉE 2011, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE. .................................................................................................................. 59 

FIGURE 19  SALMONELLOSE.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................... 59 

FIGURE 20  GIARDIASE.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE 

ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................................... 60 

Page 13: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 11

FIGURE 21  HÉPATITE A.   TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 61 

FIGURE 22  TUBERCULOSE.   TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 2002 À 2011. ......................................................................................... 62 

FIGURE 23  TUBERCULOSE.   TAUX D’INCIDENCE PAR GROUPE D’ÂGE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉE 2011. ......................................................... 63 

FIGURE 24  INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE DU GROUPE A.   NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ................................. 64 

FIGURE 25  LÉGIONELLOSE.   TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 2002 À 2011. ....................................................................................................... 65 

FIGURE 26  DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE  TAUX D’INCIDENCE MOYEN ANNUEL (PAR 10 000 PATIENTS‐JOUR) DE 2005 À 2011, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC. ............. 67 

FIGURE 27  DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.   TAUX D’INCIDENCE MOYEN (PAR 10 000 PATIENTS‐JOUR) PAR PÉRIODE ADMINISTRATIVE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE 2010 ET 2011, ET PROVINCE DE QUÉBEC 2011. ............................................................................................................................ 68 

FIGURE 28  MORSURES ANIMALES.   NOMBRE DE SIGNALEMENTS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2009‐2010‐2011. .............................................................................................................................. 71 

FIGURE 29  PLOMBÉMIE.   PROPORTION (%) DES CAS DÉCLARÉS AVEC UNE PLOMBÉMIE SUPÉRIEURE À 1,25 µMOL/L ET À 1 µMOL/L, SELON L’ANNÉE DE DÉCLARATION, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2004 À 2011. ........................................................................................................................................ 74 

FIGURE 30  PLOMBÉMIE.   ÉVOLUTION DE LA MÉDIANE DES PLOMBÉMIES DÉCLARÉES DANS LA RÉGION DE LA 

CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2004 À 2011. .................................................................................. 75 

FIGURE 31  PLOMBÉMIE.  RÉPARTITION DES CAS DE PLOMBÉMIES DÉCLARÉES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (N=30), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011. ............................................................................ 76 

FIGURE 32  MALADIES LIÉES À L’AMIANTE.   RÉPARTITION DES CAS INCIDENTS DE MALADIES LIÉES À L’AMIANTE EN 

2010 ET 2011 PAR TYPE DE PROFESSION (N=22), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE. ............................ 78 

Page 14: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rappo

12

ort annuel MAADO 2011

Direction régionnale de santé publiqque de la Capitale-N

Nationale

Page 15: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

RÉSUMÉ

INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) représentent 73,3 % de

tous les cas de MADO d’origine infectieuse déclarés dans la région en 2011. Pour

l’infection à Chlamydia trachomatis, l’infection gonococcique et la syphilis infectieuse

(primaire, secondaire et latente de moins d’un an), le nombre de cas déclarés en 2011

est supérieur à la moyenne des 5 années antérieures (figure - RÉSUMÉ 1). Pour

l’infection à C. trachomatis et la syphilis infectieuse, la hausse observée dans les

dernières années se poursuit.

Pour l’ensemble des ITSS en 2011, les taux d’incidence observés dans la région sont

généralement inférieurs ou comparables à ceux de la province, sauf pour l’infection à C.

trachomatis et la syphilis infectieuse où les taux régionaux sont supérieurs de 7,4 % et

17,3 %, respectivement.

Figure - RÉSUMÉ 1

43

44

29

128

89

1350

29

44

66

116

108

1790

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000

Hépatite B chronique

Infection au VIH(cas totaux)

Syphilis infectieuse

Hépatite C sans précision

Infection gonococcique

Infection à Chlamydia trachomatis

Nombre

INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG (ITSS).Nombre de cas déclarés, région de la Capitale-Nationale,

2011 et moyenne 2006-2010

2011 Moyenne 2006-2010

En 2011, il y a eu 13 % de plus de cas qu'en 2010. Le groupe des 15-24 ans représente 68 % des cas. Les femmes

constituent les deux tiers des cas.

En 2011, le groupe des 20-29 ans représente 52 % des cas. La majorité (72 %) des cas sont

des hommes.

En 2011, on observe le nombre le plus élevé de cas des dix dernières années. La majorité (94 %) des cas masculins ont des relations

sexuelles avec des hommes.

Page 16: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

14 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION

Plusieurs maladies évitables par la vaccination ont une incidence très faible. Il en est

ainsi depuis plusieurs années au Québec pour la diphtérie, la rage, la poliomyélite, la

rubéole et le tétanos. Récemment, l’hépatite B aiguë ainsi que l’Haemophilus influenza

de type b ont également diminué. Des éclosions d’oreillons et une augmentation de

l’incidence de la coqueluche sont parfois observés mais l’incidence fut faible dans la

région pour 2011. Une importante éclosion provinciale de rougeole avec 31 cas déclarés

dans la région a sévi en 2011. La vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C

semble efficace puisqu’aucun cas n’a été observé dans la région en 2011. Le taux

d’incidence d’infections invasives à Streptocoque pneumoniae a diminué en 2011 par

rapport à 2010, surtout pour les 65 ans et plus dans la région.

Figure - RÉSUMÉ 2

2

31

3

1

8

21

99

0,6

0

4,2

4,2

34

10

90

Oreillons

Rougeole

Hépatite A

Hépatite B aiguë

Coqueluche

Infection àméningocoques

Streptocoquepneumoniae invasif

MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. Nombre de cas, région de la Capitale-Nationale, 2011.

Moyenne 2006-2010 2011

2 adultes

1 cas chez un adulte de 60 à 64 ans.

Éclosion en 2011.

8 cas ont entre 1-4 ans et 9 cas ont entre 10-19 ans. Augmentation du nombre de cas de sérogroupe B (19 sur 21). Aucun cas de

sérogroupe C.

Diminution de l'incidence en 2011 dans la région (chez les 65 ans et plus) et au Québec.

Faible activité de la coqueluche dans la région en 2011.5 des 8 cas ont de 1 à 14 ans. Pa de cans chez les moins

d'un an.

Page 17: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 15

TABLEAU 1 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Amibiase 2,9 3,2 3,8 2,1 3,3 3,6 3,7 6,1 3,3 2,7

Campylobactériose 57,6 53,4 55,3 48,1 45,2 40,3 44,5 33,1 39,1 37,4

Entérite à E. coli 8,2 1,8 1,5 2,5 1,8 3,6 1,8 1,2 1,0 1,2

Entérite à Y. enterocolitica 1,1 1,4 1,1 1,6 1,0 1,0 1,5 0,7 1,0 0,9

Giardiase 16,9 12,9 14,6 12,9 13,5 12,8 11,2 16,4 12,1 15,2

Salmonellose 18,0 20,0 13,2 16,2 16,1 13,5 15,8 16,5 21,0 13,7

Shigellose 1,5 2,3 1,1 2,7 1,8 1,3 1,6 2,2 1,3 1,3

Listériose 0 0 0,3 0,7 1,5 1,9 1,2 0,4 0,6 1,4

Hépatite A 0,6 0,5 1,7 0,1 1,2 0,6 0,7 0,3 0,3 0,4

ENTÉRITE À E. COLI

Les taux régionaux sont en baisse depuis 2008 et semblent se stabiliser autour de

1,0 par 100 000 personnes-année. Les cas se répartissent de mars à septembre, soit la

saison chaude, saison durant laquelle les viandes hachées sont le plus consommées. Les

personnes le plus souvent atteintes sont les enfants et les jeunes adultes.

Figure - RÉSUMÉ 3

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

ENTÉRITE À E. COLI. Taux d’incidence (par 100 000 parsonnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.

Province de Québec Région de la Capitale-Nationale

Page 18: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

16 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

CAMPYLOBACTÉRIOSE

La campylobactériose est toujours la maladie entérique la plus déclarée dans la région,

suivie de la salmonellose et de la giardiase.

SALMONELLOSE

On remarque une certaine tendance à la stabilité tant dans la province que dans la

région.

Figure - RÉSUMÉ 4

GIARDIASE

La maladie fluctue davantage dans la région que dans la province. En effet, la région a

connu des éclosions en 2002, 2009 et 2011. Ces 2 dernières sont liées à un même

milieu.

0

5

10

15

20

25

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

SALMONELLOSE. Taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 19: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 17

Figure - RÉSUMÉ 5

HÉPATITE A

C’est la seule maladie entérique dont les taux d’incidence sont inférieurs à ceux de la

province. Cependant, alors que dans la région ils sont stables (0,3 ou 0,4 par 100 000

personnes-année) depuis 3 ans, ceux de la province connaissent une diminution

constante.

MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE

Il t a eu moins de cas de tuberculose déclarés en 2011 et le taux d’incidence est demeuré stable. Seulement 2 cas de légionellose ont été déclarés. INFECTIONS NOSOCOMIALES

Cinq éclosions d’entérocoque résistant à la vancomycine ont eu lieu dans 3 CHSGS. On remarque une augmentation de 11 % des cas de diarrhée associée au C. difficile. La fréquence des complications est stable.

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

GIARDIASE. Taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 20: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

RappoIntrod

18

MALA

Au co

a reç

des c

décla

hype

profe

mala

Les c

sont,

Figu

Le no

2010

la va

Nb

d

ort annuel MAduction

ADIES À DÉCL

ours de l’an

çu 100 décla

cas de MAD

arations de

rbare de

essionnelles

dies pulmon

contaminant

, par ordre d

re - RÉSUM

ombre d’into

0. Les indica

leur médian

0

5

10

15

20

25

30

No

mb

re d

e c

as

décl

aré

s

ADO 2011

LARATION OB

nnée 2011,

arations de

DO confirmé

MADO d’ori

l’Hôtel-Dieu

pulmonaire

naires profe

ts qui ont é

de fréquenc

MÉ 6

oxications p

ateurs reten

ne des décla

30

CONTA

BLIGATOIRE D

le directeur

MADO d’orig

és. Comme

gine chimiq

u de Lév

es (CSMPP)

ssionnelles.

té à la sour

e, le plomb,

par le plomb

nues (la pro

arations) su

Tous leliés au des ind

anné

30

20

AMINANTS. NCapi

D’ORIGINE N

de santé p

gine chimiqu

par les an

que ont été

is ou par

, chargé de

.

rce du plus

, l’amiante e

b déclarées

portion des

uggèrent un

es cas d'intoxicat travail. Il sembldicateurs de sévéées qu'il faudra s

22 nouvobservés

Dix cas son0

9

Contaminant

Nombre de catale-National

Direction région

NON INFECTIE

publique (DS

ue; de ce n

nnées passé

faites par l

r le Comi

e l’étude et

grand nom

et le monox

a diminué e

s résultats s

e rupture d

ions au plomb doe y avoir une rupérité des cas décsurveiller en 201

Fonderie de m

veaux cas de ma en 2020-2011.

du secteur d

nt des intoxicatio4 reliés au m

8

ts

s déclarés, réle, 2011.

nale de santé publiq

EUSE

SP) de la Ca

ombre, 76 s

ées, la pres

es laborato

ité spécial

t de la reco

bre de décl

xyde de carb

en 2011 com

supérieurs à

dans la tend

ont la source estpture de la tendaclarés observée d12. Le secteur le métal.

ladies liées à l'amIls provenaient mde la constructio

ons non-intentionmême incident.

2

égion de la

que de la Capitale-N

apitale-Natio

sont considé

sque totalité

ires, la cha

des mal

onnaissance

larations au

bone.

mparativem

à 1,25 µmol

dance à la b

t connue étaient ance à la baisse depuis quelques plus touché:

miante ont été majoritairement n.

nnelles, dont

1

Nationale

onale

érées

é des

mbre

adies

e des

u DSP

ent à

l/L et

baisse

Page 21: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 19

observée au cours des dernières années. Il faudra porter une attention particulière aux

résultats de l’année 2012.

En 2011, les maladies liées à l’amiante ont représenté près de 30 % des maladies

chimiques à déclaration obligatoire chez des résidents de la région de la

Capitale-Nationale. Une majorité de cas sont survenus chez des travailleurs du secteur

de la construction. Il continue d’être surprenant de voir si peu de déclarations de cas de

cancer du poumon lié à l’amiante (2 en 2010 et 2011), alors que les déclarations

d’amiantose et de mésothéliome demeurent plus courantes. Ceci suggère une

sous-déclaration particulière des cancers du poumon reliés à l’exposition à l’amiante.

Page 22: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

RappoIntrod

20

ort annuel MAduction

ADO 2011

Direction régionnale de santé publiqque de la Capitale-NNationale

Page 23: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

INTRODUCTION

Ce rapport porte sur différentes maladies ou situations pour lesquelles la Direction

régionale de santé publique assure une surveillance ou est appelée à mener une

intervention de santé publique. Il s’agit de maladies (infections ou intoxications) et

d’éclosions dites à déclaration obligatoire (MADO) ou non (ex. : éclosion d’influenza) ou

faisant l’objet d’une surveillance organisée (ex. : diarrhée associée au Clostridium

difficile). À ces maladies s’ajoutent les manifestations cliniques inhabituelles survenant

après la vaccination, dont la surveillance est également bien structurée. Enfin, on

trouvera dans ce rapport un aperçu des signalements de morsures animales qui visent à

prévenir une MADO grave, la rage.

Les listes des infections et des intoxications à déclaration obligatoire présentées en

annexe comportent 64 maladies à déclarer par les médecins et 59 par les responsables

des laboratoires. La plupart de ces maladies sont communes aux deux listes. Elles

comprennent également l’exposition d’origine environnementale ou professionnelle à

seize produits chimiques.

Les listes des MADO ont été adoptées par voie réglementaire le 20 novembre 2003. Une

place importante est faite aux infections potentiellement transmissibles par le sang

(16 sur 64), dont plusieurs se subdivisent en entités plus spécifiques, comme les fièvres

hémorragiques virales (ex. : la fièvre d’Ébola, la fièvre de Marbourg, la fièvre de Crimée-

Congo, la fièvre de Lassa, et plusieurs autres) et l’encéphalite virale transmissible par

arthropodes (ex. : le virus du Nil occidental, la fièvre dengue). En plus des maladies

sporadiques, les listes comprennent des maladies dont seules les éclosions sont à

déclaration obligatoire. Ce sont, par exemple, les éclosions causées par le

Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) ou encore les éclosions causées

par l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV).

En vertu de la Loi sur la santé publique, les médecins traitants et les directeurs de

laboratoire ont l’obligation de déclarer au directeur de santé publique les maladies

infectieuses et les intoxications par des agents chimiques mentionnées dans ces listes.

Page 24: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Introduction

22 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Le rapport présente une analyse descriptive de certaines MADO selon le nombre de cas

et les taux d’incidence répartis en fonction de quelques paramètres, soit le sexe, l’âge, le

territoire de CSSS de résidence, etc.

Les maladies évitables par la vaccination font l’objet d’une analyse particulière. En effet,

le suivi temporel de leurs taux d’incidence concerne le programme québécois

d’immunisation et tend à démontrer l’influence de la vaccination sur l’incidence des

maladies.

Enfin, le rapport présente un bilan des manifestations cliniques inhabituelles survenant

après la vaccination. Les MCI sont signalées dans le cadre du programme de surveillance

provincial « Effets secondaires possiblement reliés à l’immunisation » (ESPRI) basé sur

leur signalement volontaire par les vaccinateurs qui constatent un lien temporel entre un

vaccin administré et les signes ou symptômes présentés.

Bonne lecture.

Page 25: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)
Page 26: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie

24 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

MÉTHODOLOGIE

A. SOURCE DES DONNÉES

La majorité des données proviennent du fichier central des MADO dont la gestion a été

confiée au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du

Québec. Elles ont été extraites soit directement par la génération ponctuelle de rapports,

soit à partir des rapports cumulatifs annuels des MADO au Québec préparés par le LSPQ.

De plus, les données prises en compte sont uniquement celles dont les cas ont été

validés, c’est-à-dire ceux qui répondent aux définitions nosologiques formulées par le

ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS, 2012, 8e édition). Les

totaux d’un tableau peuvent ne pas être identiques à ceux d’un autre tableau en raison

de l’absence de certaines variables.

Le site extranet de la DRSP est également mis à contribution comme source de données,

surtout en ce qui concerne le calcul des taux d’incidence dont les numérateurs sont

puisés dans le fichier central des MADO.

D’autres données proviennent des dossiers de la Direction régionale de santé publique.

Ce sont des données de signalements ou d’événements qui, souvent, ont mené à une

intervention (ex. : les morsures animales).

Les données sur les MCI proviennent du fichier informatisé ESPRI qui est lui aussi géré

par le LSPQ. Depuis 2003, ces données sont traitées par le Bureau de surveillance et de

vigie du MSSS pour en faciliter l’analyse. Le dénominateur utilisé est le nombre de doses

de vaccins distribués gratuitement aux vaccinateurs de la région pour le programme

québécois d’immunisation (PQI).

Les données sur les infections nosocomiales proviennent de diverses sources, dont le

réseau de surveillance du Clostridium difficile, sous la responsabilité de l’INSPQ, et les

établissements de santé pour les autres infections.

Finalement, les données des maladies à déclaration obligatoire d’origine non infectieuse

proviennent du Système provincial d'enregistrement, de surveillance et de vigie sanitaire

des maladies à déclaration obligatoire attribuables à un agent chimique ou physique.

Page 27: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 25

B. ANALYSE DES DONNÉES

La plupart des données pour l’année 2011 ont été extraites du fichier central des MADO

au mois de juillet 2012. Ces données sont présentées en annexe. Les données

démographiques pour les calculs des taux d’incidence sont celles de l’Institut de la

statistique du Québec (6 avril 2010). On peut les consulter à l’adresse Internet

suivante :

http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/index.htm

Le nombre annuel de MCI déclarées étant limité, l’analyse par territoire de CSSS n’est

pas possible.

C. LIMITES DE L’ANALYSE

Le rapport est le reflet de toutes les déclarations des MADO et des principaux

événements sous surveillance. Certains cas peuvent avoir échappé à la déclaration;

ainsi, le nombre réel de cas est probablement plus élevé, tant dans la région que dans la

province. Le rapport permet toutefois de dégager des tendances et de suivre l’évolution

des maladies et événements à déclarer et à surveiller.

Les données d’incidence doivent être interprétées avec prudence dans certains cas en

raison du petit nombre de déclarations ou de la population qui est peu nombreuse.

Les taux sont bruts et n’ont pas été standardisés pour l’âge, ce qui peut rendre

hasardeuse la comparaison des résultats. Par exemple, une région où des maladies

touchent davantage des groupes d’âge qui constituent une part plus importante de la

population paraîtra plus touchée.

Même si la plupart des cas déclarés font l’objet d’une enquête épidémiologique en vue

d’une intervention, certaines maladies ne sont déclarées que dans un but de surveillance

et ne requièrent donc pas d’enquête. Des données sont donc absentes pour ces maladies

qui ne seront alors pas considérées dans les analyses. Les tendances peuvent être

suivies dans le temps en fonction de certaines caractéristiques (comme l’âge) ou de

facteurs saisonniers et géographiques, mais ces données ne nous renseignent pas sur

les facteurs de risque qui prédisposent une personne à contracter l’une ou l’autre de ces

maladies.

Page 28: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie

26 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

D. MISES EN GARDE

Les éléments ci-dessous doivent être pris en compte.

Il est possible que certaines MADO soient absentes du rapport, car seules celles

pour lesquelles il y a eu déclaration dans la région y figurent. Par exemple, si aucun cas

d’amiantose n’a été déclaré, cette maladie n’apparaît pas dans le rapport.

Une analyse n’a été faite que pour les MADO et autres événements sous

surveillance qui présentent des critères de gravité, de nombre élevé ou de résultat

d’intervention le justifiant (ex. : l’effet de la vaccination sur la rougeole, les morsures

animales).

Les catégories de regroupement des maladies ne sont pas mutuellement

exclusives. Les maladies ont été regroupées surtout selon la similarité des modes de

transmission.

Le fichier MADO est un fichier dynamique. Des ajouts, des retraits ou des

précisions y sont apportés constamment, et ce, même rétrospectivement. Il peut donc

arriver que les totaux des années antérieures varient d’un rapport à l’autre.

Les totaux d’une même année peuvent différer selon les documents consultés en

raison de la variation des dates d’extraction des données du fichier.

Le programme ESPRI recueille des informations sur les MCI qui se produisent

après une vaccination. Le fait de retenir une situation clinique comme étant une MCI

signifie que la manifestation est survenue après la vaccination (relation temporelle) sans

pour autant signifier que le vaccin en est la cause. Établir la causalité est complexe et

dépasse le cadre de ce programme. Les manifestations cliniques clairement attribuables

à une infection ou à une autre étiologie concomitante ne sont pas retenues.

Page 29: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)
Page 30: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

28 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

ANALYSE DESCRIPTIVE

1.0 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION

Le programme québécois d’immunisation permet d’offrir gratuitement des vaccins à tous

les nourrissons et à tous les jeunes d’âge scolaire ainsi qu’à certains groupes vulnérables

à des infections ciblées.

La vaccination de base offerte à tous les nourrissons est la suivante : la coqueluche, la

diphtérie, la gastroentérite à rotavirus, l'infection invasive à Haemophilus influenzae de

type b, l’infection invasive à méningocoque de sérogroupe C, les infections invasives à

pneumocoque, les oreillons, la poliomyélite, la rougeole, la rubéole, le tétanos, la

varicelle et l'influenza saisonnière.

Le programme de vaccination en milieu scolaire permet de compléter le calendrier

débuté à l'âge de 2 mois, avec un rappel administré entre 4 et 6 ans (contre la

diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la poliomyélite). En 4e année du primaire, les

garçons et les filles sont vaccinés contre l’hépatite A et B et le vaccin contre le virus du

papillome humain (VPH) est offert aux filles. Ce dernier est également administré aux

filles de la 3e année du secondaire en même temps qu’un rappel de la vaccination

diphtérie, coqueluche et tétanos.

Les vaccins contre l'hépatite A, l'hépatite B, l'influenza et l’infection à pneumocoque sont

également administrés gratuitement à certains groupes considérés plus vulnérables.

Plusieurs des maladies évitables par la vaccination ont connu une baisse importante

grâce au programme québécois d’immunisation. À l'exception de la gastroentérite à

rotavirus1, de l'influenza , de l’infection à VPH et de la varicelle, toutes les maladies 2

évitables par la vaccination (MEV) sont des maladies à déclaration obligatoire. Les

objectifs provinciaux, fixés par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans le

Programme national de santé publique (PNSP) pour la période 2003-2012, mis à jour en

2008, ont été atteints dans la région en 2011, sauf pour les infections invasives à

pneumocoque et la rougeole (tableau 2).

1- La gastroentérite épidémique d’origine indéterminée fait l’objet d’une déclaration obligatoire par les médecins.

2- L’influenza fait l’objet d’une surveillance provinciale, mais n’est pas à déclaration obligatoire.

Page 31: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 29

TABLEAU 2 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. OBJECTIF DU PNSP POUR 2003-2012 ET DEGRÉ D'ATTEINTE DES RÉSULTATS EN 2011 : NOMBRE DE CAS OU TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC.

MALADIE OBJECTIFS 2012

2011

PROVINCE RÉGION 03

POPULATION CAS PROVINCE INCIDENCE CAS INCIDENCE CAS INCIDENCE

Coqueluche Tous âges — 12,2 — 2,2 — 1,2

Diphtérie Tous âges — 0,0 — 0,0 — 0,0 Hæmophilus influenzæ de type b 0-4 ans <5 cas/an — 2 — 0 —

Hépatite B aigue Tous âges — 1,0 — 0,3 — 0,1

Hépatite B aigüe <1 an <2 cas/an — 0 — 0 —

Hépatite A Tous âges — 2,5 — 0,5 — 0,4 Méningocoque de sérogroupe C ≤20 ans — <5,0 — 0 — 0

Oreillons Tous âges — <5% période pré-vaccinale — 0,7 — 0,3

Poliomyélite Tous âges — 0 — 0 — 0

Rage Tous âges <1 cas/10 ans — 0 — 0 —

Rougeole* Tous âges — Sous le seuil d’élimination — 9,1 — 4,3

Rubéole Tous âges — Sous le seuil d’élimination — 0,0 — 0,0

Rubéole en cours de grossesse

Femmes enceintes — 0 — 0 — 0

Rubéole congénitale 0-1 an — 0 — 0 — 0

Tétanos Tous âges <1 cas /5 ans — 0 — 0 — Streptococcus Pneumoniæ * 0-4 ans — 23,3 — 23,1 — 37,8 Streptococcus pneumoniæ * 65 ans + — 11 — 28,6 — 30,4

* Objectif non atteint en 2011

Page 32: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

30 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

1.1 Les maladies peu fréquentes

Si certaines MEV sont disparues du Québec depuis plusieurs années, comme la diphtérie,

la poliomyélite et la rubéole congénitale, d’autres se manifestent sporadiquement sous la

forme de cas isolés ou d’éclosions. Les acquis de la vaccination sont importants, mais

toute baisse de la couverture vaccinale contribue à la résurgence de certaines maladies

dans la province de Québec, comme la rougeole en 2011 (776 cas) et les oreillons en

2007, 2009 et 2010 (27 cas, 43 cas et 673 cas respectivement).

Dans la région, de 1997 à 2011, aucun cas de rage,, de diphtérie, de poliomyélite, de

rubéole congénitale ou de tétanos n'a été déclaré (tableau 3). On ne signale aucun cas

d’hépatite B aiguë chez les moins de 20 ans. Pour ce qui est des oreillons, de 0 à 1 cas a

été signalé de 1997 à 2009, et 2 cas sont survenus en 2010 et en 2011. Quant aux

infections invasives à Haemophilus influenzae de type b (Hib), aucun cas n’a été signalé

chez les moins de 5 ans dans la région en 2011. Dans la province, 1 cas de méningite et

un cas de bactérémie à Hib sont survenus chez des enfants de moins de 1 an en 2011.

La rougeole est réapparue au Québec en 2011, et il en est discuté dans une section

consacrée à cette éclosion.

Page 33: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 31

TABLEAU 3 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. NOMBRE DE CAS DE MALADIES PEU FRÉQUENTES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.

MALADIE

19

90

19

91

19

92

19

93

19

94

19

95

19

96

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Région de la Capitale-Nationale

Haemoph. infl. B 8 12 7 5 3 3 1 0 0 1 2 1 0 2 3 1 2 2 2 0 2 2

Hépatite B aiguë 16 12 4 2 5 6 3 5 1

Diphtérie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Oreillons 2 5 6 11 11 2 3 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 2 2

Poliomyélite 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Rage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Rougeole 16 31 5 14 4 3 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 31

Rubéole 8 10 4 8 12 2 14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Rubéole congénitale 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Tétanos 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Province de Québec

Haemoph. infl. B 129 137 115 41 27 24 15 20 17 10 7 7 8 18 8 7 10 9 11 8 9 8

Hépatite B aiguë 93 70 46 40 45 45 36 23 22

Diphtérie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Oreillons 56 60 72 79 83 75 79 13 26 7 19 15 3 6 1 0 9 27 6 43 673 54

Poliomyélite 1 0 1 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rougeole 84 289 41 59 128 31 83 5 2 3 32 0 2 3 2 0 2 97 1 6 4 776 Rubéole 118 53 53 146 64 48 55 8 2 1 3 2 3 0 1 1 0 2 2 0 0 0 Rubéole congénitale 0 4 3 2 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Tétanos 0 1 0 2 1 4 2 0 0 0 0 0 0 0 2 2 0 0 0 0 1 1

1.2 Coqueluche

Depuis l’introduction en 1998 du composant acellulaire contre la coqueluche dans les

vaccins administrés aux nourrissons (DCaT-Polio-Hib) et à l'entrée scolaire (DCaT-Polio),

l’incidence de la coqueluche a diminué considérablement (figure 1). La coqueluche est

une infection à caractère saisonnier qui se manifeste en automne et en hiver. Avec des

pics qui surviennent aux 3 ou 4 ans, l'infection a manifestement un caractère cyclique

qui se poursuit malgré l’introduction du vaccin acellulaire et l’ajout d’une dose en 3e

secondaire à l’âge de 14-16 ans. Ainsi, dans la région, depuis 1998, des pics sont

survenus en 2001, 2005 et 2008, mais avec un nombre de cas beaucoup moins élevé

qu’en 1998 (figure 1).

Page 34: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

32 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

En 2011, 8 cas de coqueluche ont été déclarés dans la région comparativement à 70 lors

du pic de 2008 (tableau 4). L'incidence de l'infection de 1,2 par 100 000 personnes-

année est inférieure à celle de la province qui est de 2,2 par 100 000 personnes-année.

La coqueluche est une maladie du jeune âge dont l’incidence est plus élevée chez les

moins de 1 an (figure 2). L'incidence diminue dans le groupe des 1 à 4 ans, des 5-9 ans

et des 10-14 ans, pour être beaucoup plus basse dans le groupe des 15 ans et plus, tant

dans la région que dans la province (tableau 5). En 2011, dans la province, 84 % des

cas de coqueluche sont survenus chez des jeunes de moins de 15 ans.

FIGURE 1 COQUELUCHE.

TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.

0

20

40

60

80

100

Tau

x d

'in

cid

en

ce

COQUELUCHE. Taux d’incidence (100 000 personnes-année),région de la Capitale-Nationale, 1990-2011.

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 35: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 33

TABLEAU 4 COQUELUCHE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1999-2011.

ANNÉE

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Région 03

Cas 295 85 110 66 12 33 72 41 6 70 48 6 8

Incidence 45,6 13,1 16,9 10,1 1,8 5,0 10,8 6,1 0,9 10,3 7,0 0,9 1,2

Province de Québec

Cas 1837 805 1024 1069 282 522 827 440 171 558 769 113 171

Incidence 25,1 10,9 13,8 14,4 3,8 6,9 10,9 5,8 2,2 7,2 9,8 1,4 2,2

FIGURE 2 COQUELUCHE.

TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) POUR LES 0-1 AN, LES 1-4 ANS, LES 5-9 ANS, LES 10-14 ANS, ET LES 15 ANS ET PLUS, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.

0

100

200

300

400

500

600

Tau

x d

'in

cid

en

ce

< 1 an 1 à 4 ans 5-9 ans 10-14 ans 15 ans +

Page 36: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

34 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 5 COQUELUCHE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1998 À 2011.

GROUPE D'ÂGE

ANNÉE

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Région de la Capitale-Nationale

< 1 an 440,5179,1 107,7 148,2124,6 18,5 18,3 52,4 65,3 15,9 73,5 71,6 28,4 0

1-4 ans 550,6250,2 102,1 76,5 53,0 4,5 31,2 31,5 8,9 8,7 12,6 23,9 0,0 3,7

5 à 9 ans 512,6319,0 63,4 79,5 43,7 3,0 18,9 29,3 6,7 0,0 41,5 34,7 3,5 10,2

10 à 14 ans 353,1142,0 51,6 69,8 35,2 13,2 31,4 69,2 46,4 2,8 53,0 18,5 3,2 3,3

15 ans + 20,3 9,9 2,4 5,6 3,4 0,7 1,2 4,8 2,8 0,3 5,5 3,6 0,3 0,5

Tous âges 92,2 45,6 13,1 16,9 10,1 1,8 5,0 10,8 6,1 0,9 10,3 7,0 0,9 1,2

Province de Québec

< 1 an 362,4199,1 80,1 129,8128,2 55,5 70,1 92,4 56,6 24,2 83,2 115,5 20,6 18,3

1 à 4 ans 315,9127,5 57,4 53,9 60,4 22,5 32,2 43,3 25,4 9,5 28,3 54,2 7,0 14,3

5-9 ans 359,0131,9 60,6 65,8 49,9 10,6 22,5 37,7 19,1 6,4 24,9 37,7 6,0 10,7

10-14 ans 195,3 62,4 38,9 57,9 65,1 14,6 36,5 58,6 26,5 10,6 34,6 37,2 3,3 7,3

15 ans + 11,6 4,9 1,3 2,4 3,2 0,8 1,0 2,5 1,5 0,6 1,9 2,4 0,5 0,5

Tous âges 66,9 25,1 10,9 13,8 14,4 3,8 6,9 10,9 5,8 2,2 7,2 9,8 1,4 2,2

1.3 Infections invasives à méningocoque

Les infections invasives à méningocoque (IIM) se manifestaient de façon cyclique avant

l’intégration du vaccin contre le méningocoque de sérogroupe C au calendrier de

vaccination en 2002. On peut observer les pics épidémiques en 1991 et 2001 survenus

dans la région et dans la province (figure 3).

Page 37: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 35

FIGURE 3 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.

TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.

En 2011, 21 cas d’infections invasives à méningocoque ont été déclarés dans la région,

19 de sérogroupe B, 1 de sérogroupe W-135 et 1 dont le sérogroupe n’a pu être identifié

(tableau 6). Huit cas ont entre 1 et 4 ans, et 9 cas ont entre 10 et 19 ans.C’est une

augmentation du nombre de cas par rapport aux années antérieures qui n’est pas

observée dans le reste de la province.

L'éclosion d’infections invasives à méningocoque de sérogroupe C survenue en 2001 a

débuté dans la région de la Capitale-Nationale. Elle a donné lieu à une campagne de

vaccination provinciale massive et à l'offre universelle d'un vaccin administré à l'âge de

12 mois. Depuis, dans la région, les infections de sérogroupe C sont en baisse : le

dernier cas est survenue en 2008 (tableau 6) et il s’agissait d’une personne de

75-79 ans, groupe non ciblé par cette vaccination. Dans la province, les taux d’incidence

pour le sérogroupe C demeurent faibles à la suite de l'introduction du vaccin (figure 4).

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 38: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

36 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 6 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE. NOMBRE DE CAS, SELON LE SÉROGROUPE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 1993-2011.

SÉROGROUPES

19

93

19

94

19

95

19

96

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Sérogroupe C 4 0 2 1 0 0 0 0 20 8 3 2 1 0 0 1 0 0 0

Sérogroupe B 4 6 6 0 3 1 4 1 5 2 7 5 12 9 9 2 3 9 19

Autres sérogroupes 5 4 3 1 3 1 1 1 4 1 1 1 0 1 1 5 4 3 3

TOUS sérogroupes 13 10 11 2 6 2 5 2 29 11 11 8 13 10 10 8 7 12 22

Parallèlement à cette diminution des taux d’incidence des IIM de sérogroupe C, on a pu

observer dans la province depuis 1998 une hausse de celles de sérogroupe B (figure 4),

pour lequelles il n'y a pas de programme de vaccination à l'heure actuelle. Depuis 2002,

dans la région, de 5 à 19 cas d’IIM de sérogroupe B ont été déclarés par an. Ce nombre

est plus élevé en 2011 (19).

FIGURE 4 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.

TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE SÉROGROUPE, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Sérogroupe C Sérogroupe B Autres sérogroupes TOUS sérogroupes

Page 39: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 37

1.4 Éclosions de grippe

Les éclosions de grippe ne sont pas des événements à déclaration obligatoire. Ce type

d’éclosion dans les CHSLD fait toutefois l’objet d’une surveillance de la part de la DRSP

et du MSSS depuis le 1er novembre 2004. Les éclosions de grippe surviennent surtout au

cours de la saison d'activité grippale. En 2011, la période de surveillance a débuté le

1er novembre 2010 et s’est terminée le 1er juin 2011.

Au cours de la saison 2010-2011, 27 éclosions de grippe saisonnière ont été déclarées

(tableau 7), dont 26 d’influenza A et 1 de souche inconnue (tableau 8). Vingt éclosions

sont survenues en CHSLD et 7 éclosions en CHSGS ont été déclarées. Ces éclosions ont

débuté le 22 décembre 2010 et se sont terminées le 4 avril 2011. Le Laboratoire

national de microbiologie de Winnipeg (LNM) surveille les souches d’influenza

saisonnière qui circulent pour une saison donnée. Durant la saison 2010-2011, la souche

circulante dominante au Québec était la souche A/Perth/16/2009 (H3N2), avec 63 %

des isolats. La souche B/Brisbane/60/2008 a représenté 35 % des isolats. Ces 2

souches étaient analogues à celles contenues dans le vaccin recommandé pour

l’hémisphère Nord en 2010-11.

TABLEAU 7 GRIPPE SAISONNIÈRE.

NOMBRE D’ÉCLOSIONS DÉCLARÉES DANS LES CHSLD ET CHSGS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2003-2011.

ÉCLOSIONS DE GRIPPE SAISONNIÈRE

CHSLD CHSGS TOTAL

2003-2004 14 4 18

2004-2005 24 3 27

2005-2006 0 0 0

2006-2007 6 1 7

2007-2008 13 1 14

2008-2009 12 0 12

2009-2010 0 0 0

2010-2011 20 7 27

Page 40: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

38 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 8 GRIPPE SAISONNIÈRE. NOMBRE D’ÉCLOSIONS SELON LE TYPE DE VIRUS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2003-2011.

ÉCLOSIONS DE GRIPPE SAISONNIÈRE

A B A ET B INCONNU

2003-2004 18 0 0 0

2004-2005 26 0 1 0

2005-2006 0 0 0 0

2006-2007 4 2 1 0

2007-2008 5 8 0 1

2008-2009 7 4 1 0

2009-2010 0 0 0 0

2010-2011 26 0 0 1

1.5 Infections invasives à Streptococcus pneumoniæ

La surveillance des infections invasives à pneumocoque (IIP) a débuté en 1997.

Jusqu’en 2007, dans la région, l’incidence des IIP variait entre 8,1 et 12,6 cas par

100 000 personnes-année. On a observé une hausse récente de l’incidence de 2008 à

2010, puis une diminution du nombre de cas en 2011 (tableau 9). La région suit la

tendance de la province bien que les taux d'incidence de la région soient supérieurs à

ceux du Québec (figure 5).

TABLEAU 9 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1997-2011.

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Région 03

Cas 52 63 49 54 82 53 80 82 57 65 58 93 99 134 99

Incidence 8,1 9,8 7,6 8,3 12,6 8,1 12,2 12,4 8,6 9,7 8,6 13,7 14,5 19,5 14,3

Province

Cas 680 764 754 775 883 817 861 964 840 635 786 876 990 1067 913

Incidence 9,3 10,5 10,3 10,5 11,9 11,0 11,5 12,8 11,1 8,3 10,2 11,3 12,7 13,5 11,5

Page 41: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 39

FIGURE 5 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.

NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1997-2011.

Les enfants de moins de 5 ans de même que les personnes âgées de 65 ou plus sont les

groupes les plus vulnérables à cette infection avec des taux d'incidence plus élevés

(figure 6). En 2011, la moitié des 99 cas déclarés dans la région sont survenus dans ces

deux groupes, soit 13 % (13 cas) chez les 0-4 ans et 37 % (37 cas) chez les 65 ans ou

plus.

0

5

10

15

20

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 42: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

40 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

FIGURE 6 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.

NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 1997-2011.

La baisse importante de l'incidence des IIP chez les moins de 5 ans s’explique par

l’introduction du vaccin conjugué contre le pneumocoque dans le calendrier de

vaccination des nourrissons3. Ainsi, on a pu constater une baisse importante des IIP

grâce à une diminution des sérotypes inclus dans le vaccin. Par la suite, malgré cette

diminution, près de la moitié des cas observés dans les hôpitaux sentinelles étaient

causés par le sérotype 19A (INSPQ, 2010), sérotype couvert par le vaccin conjugué

13-valent récemment introduit en janvier 2011. La diminution de l’incidence globale

observée en 2011 s’explique en partie par la diminution des cas dans ce groupe d’âge au

niveau provincial.

Quant aux 65 ans ou plus, l’incidence des IIP présente plutôt une tendance à la hausse

malgré l'introduction, en 2000, d’un vaccin polysaccharidique 23-valent contre le

pneumocoque. Deux explications sont possibles : une couverture vaccinale insuffisante

et une moins bonne efficacité du vaccin dans ce groupe d’âge. Il est également difficile

3- Le vaccin conjugué contre le pneumocoque a été introduit au programme gratuit de vaccination en 2004 : il s’agissait d’un vaccin 7-valent. En juin 2009, c’est le vaccin 10-valent qui a été utilisé. Et depuis janvier 2011, c’est un vaccin 13-valent qui est offert à tous les nourrissons pour la vaccination à 2, 4 et 12 mois.

0

20

40

60

80

100

Tau

x d

'in

cid

en

ce

0-4 ans 65 ans +

Page 43: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 41

de dire si ces cas auraient pu être prévenus puisque l'information sur la couverture

vaccinale n’est pas toujours disponible, aucune enquête épidémiologique n’étant réalisée

pour ce groupe d’âge.

1.6 Manifestations cliniques inhabituelles survenant après la vaccination

1.6.1 Le programme de surveillance

Le programme de surveillance des manifestations cliniques inhabituelles survenant après

la vaccination est prescrit par la Loi sur la santé publique.

« Tout médecin ou infirmier qui constate chez une personne qui a reçu

un vaccin ou chez une personne de son entourage une manifestation

clinique inhabituelle, temporellement associée à une vaccination, et qui

soupçonne un lien entre le vaccin et cette manifestation clinique

inhabituelle, doit déclarer cette situation au directeur de santé publique

du territoire dans les plus brefs délais » (art. 69, paragr. 1).

Le formulaire provincial de signalement est disponible sur le site Internet du ministère

de la Santé et des Services sociaux.

www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/vaccination/index.php?documentation_pro.

Cette surveillance permet de reconnaître les changements significatifs dans l’incidence

des manifestations cliniques post-vaccinales en vue de prendre les mesures appropriées.

Elle contribue à assurer la qualité des produits immunisants administrés au Québec.

Ce programme recueille des MCI que l’on sait pouvoir être causées par le vaccin

(ex. : réactions au site d’injection), mais aussi d’autres manifestations dont le lien, selon

les connaissances actuelles, n’est que temporel. Ceci peut permettre d’identifier un effet

secondaire qui n’avait pas été décrit jusqu’alors. C’est ainsi que le syndrome

oculo-respiratoire (SOR) a été détecté au Québec en 2000. Ceci a conduit à la réalisation

d’études scientifiques et à la modification du processus de fabrication du vaccin contre

l’influenza.

Puisque le nombre de doses administrées au niveau régional est limité, un événement

inhabituel pourrait être difficile à reconnaître à moins de se produire subitement et à une

Page 44: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

42 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

grande fréquence (ex. : lot défectueux, erreur d’administration). C’est en analysant les

données à l’échelle de la province ou du pays qu’on augmente la possibilité de détecter

de tels signaux.

Pour chaque cas de MCI déclaré par le médecin ou l’infirmière, un intervenant de la

Direction régionale de santé publique communique avec la personne vaccinée pour

compléter l’information et vérifier si la MCI correspond aux définitions de surveillance

(ex. : délai entre la vaccination et le début de la MCI), ou si elle peut être clairement

attribuée à une autre étiologie ou à des conditions préexistantes. Si nécessaire,

l’intervenant de santé publique fait des recommandations sur l’évaluation de la MCI ou

sur la poursuite de la vaccination.

1.6.2 Les résultats de la surveillance des MCI en 2011

En 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, 320 632 doses de vaccins ont été

distribuées dans le cadre du programme public, et 113 MCI ont été déclarées (35,2 pour

100 000 doses distribuées). Ce nombre de MCI compte pour 11 % des MCI déclarées

dans la province, ce qui est assez conforme à la proportion attendue puisque la région

représente 9 % de la population québécoise.

Le nombre de MCI déclarées selon les vaccins est présenté au tableau 10. Les vaccins

pour lesquels des MCI sont le plus souvent rapportées sont ceux fréquemment

administrés, c’est-à-dire ceux utilisés pour la vaccination de base (DCaT-Polio-Hib, RRO

et RRO-varicelle, pneumocoque, méningocoque et virus du papillome humain) et le

vaccin contre la grippe. Il y a peu de MCI rapportées en lien avec les vacins contre les

hépatites A et B ou avec les vaccins spécifiques à la santé des voyageurs. Aucune MCI

n’a été rapportée à la suite de l’administration d’immunoglobulines.

Page 45: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 43

TABLEAU 10 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE VACCIN, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2011.

VACCIN CONTRE : NOMBRE DE DÉCLARATIONS

DCaT-polio-Hib, DCaT-polio, dcaT-polio, dcaT, dT, polio 37

Influenza 32

RRO, RRO-V, Varicelle 20

Virus du papillome humain 17

Hépatites A, B et AB 12

Pneumocoque (polysaccharidique) 12

Pneumocoque (conjugué ) 10

Méningocoque (conjugué) 10

Autres 9

TOTAL MCI DÉCLARÉES 113*

* Dans la majorité des déclarations, la personne a reçu plus d’un vaccin simultanément.

La fréquence des MCI par catégorie de manifestation est présentée au tableau 11. Les

manifestations déclarées le plus souvent sont les réactions locales (43 %). Aucun cas de

choc anaphylactique n’a été déclaré. La catégorie « Autres MCI » regroupe des

événements divers rapportés après la vaccination et qui sont le plus probablement le fait

du hasard.

Page 46: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

44 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 11 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE TYPE DE MANIFESTATION, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2011.

TYPE DE MANIFESTATION NOMBRE DE DÉCLARATIONS

Réaction locale importante ou cellulite 48

Fièvre 20

Éruption cutanée 16

Allergie 12

Convulsions 7

Vomissements ou diarrhée 5

Arthrite ou arthralgie 4

Syndrome oculo-respiratoire 4

Hypotonie-hyporéactivité 1

Anesthésie-paresthésie 1

Adénopathie 1

Autres 25

TOTAL MCI DÉCLARÉES 113*

*Plusieurs manifestations peuvent être signalées pour une même déclaration.

1.7 Éclosion provinciale de rougeole 2011-2012 : épidémiologie et interventions de vaccination

Entre le 4 février et le 31 août 2011, 31 cas de rougeole ont été déclarés dans la région.

Il s’agissait des premiers cas déclarés au niveau régional depuis 1996, où il y avait eu

alors 7 cas (voir figure 7).

Page 47: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 45

FIGURE 7 ROUGEOLE.

TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 1991 À 2011.

Dix cas ont été acquis à l’étranger, principalement lors d’un séjour en France, où une

importante éclosion de rougeole était alors en cours. La plupart de ces cas n’ont pas

entraînés de cas secondaires connus. Pour au moins 2 cas, une transmission intra-

familiale a été documentée, par la confirmation d’au moins un autre cas dans la même

famille.

L’un des cas importés a été à l’origine d’une éclosion régionale, puisque pour au moins

12 des cas confirmés, il a été possible de retrouver un lien épidémiologique entre eux

(figure 8). La transmission s’est principalement effectuée en milieu de soins, lors de la

consultation des cas symptomatiques, et dans un service de garde en milieu familial.

Cette éclosion est survenue entre le début février et la fin avril 2011.

Les autres cas survenus dans la région sont probablement reliés à une importante

éclosion survenue dans la région de la Mauricie et du Centre du Québec à partir du mois

d’avril. Toutefois, un lien épidémiologique n’a pu être confirmé pour ces cas.

0

1

2

3

4

5

6

0

5

10

15

20

25

30

35

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

No

mb

re d

e c

as

Années

Nombre de cas Taux d' incidence

Page 48: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport Analyse

46

FIGURE

annuel MADO 20 descriptive - MEV

E 8 ROUGELIENS E

011 V

EOLE. NTRE LES CAS, RÉÉGION DE LA CAPITTALE-NATIONALE,, ANNÉE 2011.

Directioon régionale de santé pubblique de la Capitale-Nationale

Page 49: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 47

Le même génotype D4 a été identifié chez 13 cas, dont 7 font partie de l’éclosion

régionale survenue entre février et avril. Pour les autres cas, le génotype n’a pu être

obtenu.

La moyenne d’âge des cas était de 15,1 ans (médiane de 13 ans; étendue de 3 mois à

43 ans). Ils concernaient 15 hommes et 16 femmes. Aucun décès n’est survenu.

Une importante campagne provinciale de mise à jour de la vaccination a été entreprise

pendant l’éclosion pour tenter d’atteindre une couverture vaccinale de 95 % chez les

jeunes et le personnel des écoles secondaires et primaires. La couverture vaccinale

initiale des élèves était de 80 % au primaire et au secondaire. Elle est passée à 92 % au

primaire et à 91 % au secondaire, à la suite du recueil des preuves et de la vaccination

(figure 9). La couverture vaccinale atteinte dans la région varie entre 86 % et 96 %

selon les territoires de CSSS et les niveaux scolaires.

FIGURE 9 ROUGEOLE.

COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA ROUGEOLE AVANT LA CAMPAGNE DE MISE À JOUR DE LA VACCINATION ET À LA SUITE DE LA CAMPAGNE, POUR LES NIVEAUX SCOLAIRES PRIMAIRE ET SECONDAIRE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE.

80

80

86

85

92

91

70 75 80 85 90 95

Primaire

Secondaire

Pourcentage de personnes vaccinées (%)

incluant preuves et vaccinés incluant preuves avant le 15 novembre

Page 50: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS

48 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

2.0 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG

Cette section débute par la présentation des infections transmissibles

presqu’exclusivement par voie sexuelle, soit l’infection à Chlamydia trachomatis,

l’infection gonococcique et la syphilis. La quasi-totalité des infections déclarées à C.

trachomatis et des infections gonococciques touchent le système génito-urinaire.

TABLEAU 12 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux) Nb

(Taux)

Hépatite B aiguë 17 (2,6)

16 (2,4)

11 (1,7)

4 (0,6)

2 (0,3)

5 (0,7)

6 (0,9)

3 (0,4)

4 (0,6)

1 (0,1)

Hépatite B chronique 51 (7,8)

48 (7,3)

55 (8,5)

52 (8,0)

44 (6,6)

36 (5,3)

53 (7,8)

43 (6,3)

43 (6,2)

29 (4,2)

Hépatite B sans précision

2 (0,3)

2 (0,3)

4 (0,6)

4 (0,6)

3 (0,4)

1 (0,1)

1 (0,1)

2 (0,3)

2 (0,3)

1 (0,1)

Hépatite C aiguë 0 (0,0)

0 (0,0)

1 (0,2)

0 (0,0)

1 (0,1)

4 (0,6)

0 (0,0)

1 (0,1)

0 (0,0)

0 (0,0)

Hépatite C sans précision

184 (28,1)

158 (24,0)

174 (26,9)

163 (24,7)

147 (22,0)

112 (16,6)

156 (23,0)

139 (20,8)

103 (14,8)

116 (16,7)

Infection à C. trachomatis1

1008 (153,8)

1256 (190,8)

1277 (193,5)

1231 (185,2)

1269 (189,8)

1212 (180,0)

1325 (195,3)

1372 (200,6)

1581 (227,9)

1790 (258,3)

Infection gonococcique

37 (5,6)

42 (6,4)

33 (5,0)

47 (7,1)

58 (8,7)

84 (12,5)

95 (14,0)

72 (10,5)

139 (20,0)

108 (15,4)

Neurosyphilis 0 (0,0)

0 (0,0)

3 (0,6)

3 (0,5)

1 (0,1)

0 (0,0)

3 (0,4)

3 (0,4)

6 (0,9)

6 (0,9)

Syphilis infectieuse2 0 (0,0)

4 (0,6)

48 (7,2)

18 (2,7)

12 (1,8)

11 (1,6)

27 (4,0)

40 (5,8)

60 (8,6)

66 (9,4)

Syphilis latente >1 an 0 (0,0)

2 (0,4)

5 (0,8)

9 (1,4)

4 (0,6)

9 (1,3)

11 (1,6)

7 (1,0)

5 (0,7)

4 (0,6)

Syphilis autres3 2 (0,3)

2 (0,3)

9 (1,4)

7 (1,1)

2 (0,3)

2 (0,3)

10 (1,5)

11 (1,6)

11 (1,6)

14 (2,0)

VIH nouveaux diagnostics4,5 - 28

(4,3) 32

(4,8) 32

(4,8) 33

(4,9) 19

(2,8) 28

(4,1) 24

(3,5) 24

(3,5) 28

(4,0)

VIH cas déclarés totaux 4, 6 - 65

(9,9) 72

(10,9) 63

(9,5) 50

(7,5) 41

(6,1) 44

(6,5) 41

(6,0) 46

(6,7) 44

(6,4) 1 Chlamydiose génitale, chlamydiose oculaire et chlamydiose pulmonaire. 2 Syphilis primaire, syphilis secondaire et syphilis latente de moins d’un an. 3 Syphilis sans précision et syphilis tertiaire autre que neurosyphilis. 4 Source : Programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec, INSPQ, 2012. 5 Diagnostic établi chez un individu qui n’avait jamais eu de tests VIH auparavant ou dont tous les tests

antérieurs étaient négatifs. 6 Comprend l’ensemble des diagnostics (nouveaux, anciens et non caractérisés comme étant nouveaux ou

anciens). Un ancien diagnostic est établi chez un individu dont au moins un des tests antérieurs était positif, mais qui n’avait pas été déclaré.

Page 51: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 49

2.1 Infections transmissibles sexuellement

2.1.1 Infection à Chlamydia trachomatis

Les infections à C. trachomatis constituent une proportion importante des maladies

infectieuses déclarées à la Direction régionale de santé publique de la Capitale-

Nationale, soit 61,7 % des MADO d’origine infectieuse déclarées en 2011.

Entre 2003 et 2007, les taux d’incidence de l’infection à C. trachomatis sont restés

relativement stables (figure 10). Depuis 2008 cependant, on observe une augmentation

des taux dans la région et la province. En 2011, le taux d’incidence observé dans la

région (258,3 par 100 000 personnes-année) est supérieur de 7,4 % à celui de la

province (240,4 par 100 000 personnes-année). Dans la région en 2011, les taux

d’incidence observés chez les 15-19 ans et les 20-24 ans sont supérieurs à ceux de la

province (figure 11).

Dans la région de la Capitale-Nationale en 2011, 1790 cas d’infection à C. trachomatis

ont été déclarés, soit 30,5 % de plus qu’en 2009 et 13,2 % de plus qu’en 2010

(tableau 12). Le groupe d’âge le plus touché est celui des 20-24 ans, suivi des

15-19 ans (figure 11). Chez les 20-24 ans, le taux d’incidence régional est passé de

1300,7 par 100 000 personnes-année en 2009 à 1684,9 par 100 000 personnes-année

en 2011, soit une augmentation de près de 30 % en 2 ans. Tout groupe d’âge confondu,

près de deux fois plus de cas sont déclarés chez les femmes que chez les hommes.

Sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale, on dénombre 991 cas en 2011, ce qui

représente 55,5 % des cas dont le territoire de résidence est connu. Suivent les

territoires du CSSS de Québec-Nord avec 704 cas (39,5 %), du CSSS de Portneuf avec

66 cas (3,7 %) et du CSSS de Charlevoix avec 23 cas (1,3 %). Par rapport à l’année

2010, le nombre de cas déclarés a augmenté dans tous les territoires de CSSS à

l’exception de celui de Charlevoix. L’augmentation la plus importante (134 cas de plus

qu’en 2010 correspondant à une hausse de 15,6 %) est observée sur le territoire du

CSSS de la Vieille-Capitale.

Notons que depuis mai 2009, des enquêtes épidémiologiques sont menées de manière

systématique dans les CSSS pour les cas d’infections génitales à C. trachomatis. La mise

en place de ces enquêtes pourrait expliquer en partie l’augmentation du nombre de cas

observée dans la région.

Page 52: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS

50 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

FIGURE 10 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

FIGURE 11 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) PAR GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011.

0

50

100

150

200

250

300

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

< 10 ans 10 à 14ans

15 à 19ans

20 à 24ans

25 à 34ans

35 à 44ans

45 à 54ans

55 à 64ans

65 à 74ans

75 anset +

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Groupes d'âge

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 53: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 51

2.1.2 Infection gonococcique

Bien que les taux d’incidence régionaux demeurent inférieurs à ceux de la province, on

observe depuis dix ans une tendance à la hausse des infections gonococciques

(figure 12). En 2011, 108 cas ont été déclarés dans la région, soit 22,3 % de moins

qu’en 2010.

En 2011, le groupe d’âge le plus atteint est celui des 20-24 ans, avec un taux

d’incidence de 86,9 par 100 000 personnes-année, suivi des 25-29 ans, avec un taux de

37,1 et des 15-19 ans, avec un taux de 31,0. Tout groupe d’âge confondu, les hommes

représentent 71,7 % des cas dont le sexe est connu. Parmi les hommes dont le sexe des

partenaires est connu, les deux tiers ont des relations sexuelles avec des hommes. Les

territoires des CSSS de la Vieille-Capitale et de Québec-Nord enregistrent

respectivement 60,2 % et 33,3 % du total des cas. Une proportion inférieure à 7 % des

cas réside sur les territoires des CSSS de Portneuf (4,6 %) et de Charlevoix (1,9 %).

FIGURE 12 INFECTION GONOCOCCIQUE.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

0

5

10

15

20

25

30

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 54: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS

52 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

2.1.3 Syphilis

La syphilis infectieuse comprend les stades de la syphilis primaire, secondaire et latente

de moins d’un an. En raison du potentiel de contagiosité, les personnes atteintes font

l’objet d’une enquête épidémiologique et une intervention préventive est réalisée auprès

de ces personnes et de leurs partenaires. La syphilis latente de plus d’un an et la syphilis

tertiaire ne sont pas considérées comme contagieuses.

Dans la région de la Capitale-Nationale, on observe une hausse marquée du nombre de

cas déclarés depuis cinq ans; alors que seulement 11 cas avaient été enregistrés en

2007, 66 cas l’ont été en 2011 (tableau 12). Il s’agit ainsi du nombre le plus élevé de

déclarations des dix dernières années. On observe également une tendance à la hausse

à l’échelle provinciale (figure 13).

En 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, le groupe d’âge le plus touché est celui

des 40-44 ans, avec un taux d’incidence de 26,0 par 100 000 personnes-année, suivi

des 55-59 ans, avec un taux de 16,8 par 100 000 personnes-année, et des 25-29 ans,

avec un taux de 16,5 par 100 000 personnes-année. Les hommes représentent 95,4 %

des cas. Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes représentent

93,8 % des cas masculins dont le sexe des partenaires est connu. Parmi l’ensemble des

cas de syphilis infectieuse dans la région en 2011, environ les trois quarts (75,8 %) se

retrouvent sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale et 21,2 % des cas se

retrouvent sur le territoire du CSSS de Québec-Nord. Le territoire du CSSS de Portneuf

enregistre 3,0 % des cas, alors qu’aucun cas n’a été déclaré sur le territoire du CSSS de

Charlevoix.

Page 55: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 53

FIGURE 13 SYPHILIS INFECTIEUSE.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

2.2 Infections transmissibles sexuellement et par le sang

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) considérées dans cette

section sont l’hépatite B, l’hépatite C et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

2.2.1 Hépatite B aiguë

La mise en place en 1994 du programme de vaccination contre l’hépatite B en 4e année

du primaire a eu des effets notables sur l’incidence des cas d’hépatite B aiguë. Dans la

région de la Capitale-Nationale, un seul cas d’hépatite B aiguë a été déclaré en 2011

(tableau 12).

2.2.2 Hépatite B chronique

Dans la région de la Capitale-Nationale en 2011, le nombre de cas déclarés d’hépatite B

chronique est de 29, ce qui représente une diminution par rapport aux années

précédentes (tableau 12). En 2011, le taux régional de cas déclarés d’hépatite B

chronique est de 4,2 par 100 000 personnes-année, ce qui est inférieur au taux

provincial de 4,9 par 100 000 personnes-année. De plus, le taux d’hépatite B sans

précision est beaucoup plus élevé à l’échelle provinciale (5,7 par 100 000 personnes-

année) que régionale (0,1 par 100 000 personnes-année).

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 56: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS

54 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Dans la région en 2011, les déclarations touchent tous les groupes d’âge compris entre

20 et 74 ans. Le plus grand nombre de déclarations est retrouvé chez les 30-34 ans qui

représentent 17,2 % des cas. Un nombre comparable de cas est observé chez les

hommes (14 cas) et chez les femmes (15 cas). Vingt-et-un cas (72,5 %) sont

dénombrés sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale et 5 (17,2 %) sont dénombrés

sur le territoire du CSSS de Québec-Nord. Les territoires des CSSS de Charlevoix et de

Portneuf comptent 2 cas (6,9 %) et un cas (3,4 %) respectivement.

2.2.3 Hépatite C chronique

La grande majorité des cas d’hépatite C sans précision sont des cas d’infection

chronique. Pour les dix dernières années, on observe une tendance à la baisse de ces

déclarations, bien que le nombre de cas déclarés soit plus élevé en 2011 qu’en 2010

avec 116 cas contre 103 cas (tableau 12). Au cours de cette période, le taux régional de

cas déclarés d’hépatite C sans précision est comparable ou inférieur au taux provincial

(figure 14). Le taux de cas déclarés se situe à 16,7 par 100 000 personnes-année

en 2011.

Parmi les cas déclarés dans la région en 2011 dont l’âge est connu, près de 9 cas sur dix

(87,6 %) sont âgés entre 20 et 59 ans. Les groupes d’âge les plus touchés sont les

50-54 ans (20 cas) et les 45-49 ans (18 cas). Les deux tiers (67,3 %) des cas sont des

hommes. Parmi les cas dont le territoire de résidence est connu, la majorité (70,5 %)

sont dénombrés sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale. Le territoire du CSSS de

Québec-Nord compte 17,9 % des cas, celui du CSSS de Portneuf, 10,7 % des cas et

celui du CSSS de Charlevoix, 0,9 % des cas.

Page 57: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 55

FIGURE 14 HÉPATITE C SANS PRÉCISION.

TAUX (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

2.2.4 Infection par le virus de l’immunodéficience humaine

Les infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et le sida n’ont pas à

être déclarées obligatoirement aux directions de santé publique sauf pour

l’hémovigilance. Leur surveillance est encadrée par le Programme de surveillance de

l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) du Québec. Entre avril 2002

et décembre 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, 498 cas d’infection par le VIH

ont été déclarés au programme de surveillance, soit 365 hommes et 133 femmes.

En 2011 dans la région, un total de 44 cas ont été déclarés au programme de

surveillance dont 28 sont des nouveaux diagnostics (tableau 12). Parmi ceux-ci, 85,7 %

des cas sont des hommes. Les deux tiers de tous les nouveaux diagnostics déclarés sont

des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. En 2011, aucun cas relié à

l’hémovigilance n’a été déclaré dans la région.

0

5

10

15

20

25

30

35

40

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 58: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME

56

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

3.0 MALADIES ENTÉRIQUES

TABLEAU 13 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Amibiase 2,9 3,2 3,8 2,1 3,3 3,6 3,7 6,1 3,3 2,7

Campylobactériose 57,6 53,4 55,3 48,1 45,2 40,3 44,5 33,1 39,1 37,4

Entérite à E. coli 8,2 1,8 1,5 2,5 1,8 3,6 1,8 1,2 1,0 1,2

Entérite à Y. enterocolitica 1,1 1,4 1,1 1,6 1,0 1,0 1,5 0,7 1,0 0,9

Giardiase 16,9 12,9 14,6 12,9 13,5 12,8 11,2 16,4 12,1 15,2

Salmonellose 18,0 20,0 13,2 16,2 16,1 13,5 15,8 16,5 21,0 13,7

Shigellose 1,5 2,3 1,1 2,7 1,8 1,3 1,6 2,2 1,3 1,3

Listériose 0 0 0,3 0,7 1,5 1,9 1,2 0,4 0,6 1,4

Hépatite A 0,6 0,5 1,7 0,1 1,2 0,6 0,7 0,3 0,3 0,4

3.1 Infection à Campylobacter

FIGURE 15 INFECTION À CAMPYLOBACTER.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

0

10

20

30

40

50

60

70

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 59: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 57

La campylobactériose est toujours la maladie entérique le plus souvent déclarée à la

DRSP avec un taux d’incidence de 39,1 par 100 000 personnes-année, suivie de la

salmonellose, avec un taux de 21,0, et de la giardiase, avec un taux de 12,1

(tableau 13). L’incidence de la campylobactériose a continuellement diminué depuis

2001 jusqu’en 2007 (40,4), avec une légère remontée en 2008 (44,9), une nette

diminution en 2009 (33,1) et à nouveau une légère augmentation en 2010 (39,1). Il est

à noter que les taux de la région ont toujours été plus élevés que ceux de la province

(figure 15), mais l’écart s’est rétréci en 2010 (39,1 vs 30) comparé à 2000 (68 vs 36,2).

Cet écart est stable en 2011. On remarque en 2011 une variation saisonnière

s’échelonnant de juin à novembre inclusivement.

3.2 Entérite à E. coli

Mise à part l’éclosion de 2002, nous assistons pour l’année 2011 à une légère

augmentation de l’infection à E. coli par rapport à 2010 qui avait connu son taux le plus

bas depuis 9 ans. Le taux est passé de 3,6 personnes-année en 2007 à 1,0 en 2010 et

à 1,2 en 2011 (figure 16). Les mesures prises au cours des dernières années, dont les

campagnes d’information auprès du public sur les modes de cuisson de la viande, ont

certainement contribué à faire baisser les taux. Il demeure quand même important de

continuer ces campagnes d’information pour maintenir les taux aussi bas. Chaque cas

déclaré fait toujours l’objet d’une enquête épidémiologique par la DSP et d’une enquête

alimentaire par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du

Québec (MAPAQ) lorsqu’un aliment y est relié comme cause probable.

Page 60: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME

58 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

FIGURE 16 ENTÉRITE À E. COLI.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

En 2011, la maladie a touché plusieurs groupes d’âge, surtout les personnes de 1 à

19 ans. Aucun cas n’a été déclaré chez les 1-4 ans (figure 17). Les cas se répartissent

de mars à septembre, avec une prédominance pour la fin de l’été (figure 18). C’est

d’ailleurs la troisième année que les cas se concentrent dans la deuxième partie de

l’année.

FIGURE 17 ENTÉRITE À E. COLI.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) PAR GROUPES D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2010.

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Province de Québec Région de la Capitale-Nationale

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

< 1 an 1 à 4 ans5 à 9 ans 10 à 14ans

15 à 19ans

20 à 24ans

25 à 44ans

45 à 64ans

65 à74ans

75ans etplus

Tau

x d

'ici

den

ce

Groupes d'âge (année)

Page 61: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 59

FIGURE 18 ENTÉRITE À E. COLI.

NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS PAR MOIS POUR L’ANNÉE 2011, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE.

3.3 Salmonellose

FIGURE 19 SALMONELLOSE.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Jan

v.

Fév.

Mars

Avr

il

Mai

Juin

Juil

.

Ao

ût

Sep

t.

Oct

.

No

v.

Déc.

No

mb

re d

e c

as

MOIS

0

5

10

15

20

25

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 62: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME

60 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Le nombre de cas de salmonellose a peu fluctué au Québec au cours des dernières

années, sauf une brève remontée en 2010. Les taux d’incidence dénombrés dans la

région ont toujours été légèrement supérieurs à ceux de la province, si l’on fait

exception des années 2004 et 2008 (figure 19).

En 2011, cette maladie touche toujours tous les groupes d’âge. Par contre, les cas de

salmonellose ne font pas tous l’objet d’une enquête épidémiologique de santé publique.

Les enquêtes ciblent particulièrement les enfants âgés de moins de six ans. Nous

enquêtons à l’occasion certains sérogroupes selon la situation épidémiologique au niveau

de la province.

Comme les autres années, la distribution des taux d’incidence ne permet pas d’associer

la maladie à un facteur saisonnier.

3.4 Giardiase

FIGURE 20 GIARDIASE.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 63: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 61

En 2011, 105 cas de giardiase ont été déclarés, soit 21 cas de plus qu’en 2010. Depuis

2002, les taux ont diminué significativement si on fait exception de 2009 où il y a eu une

remontée des taux à un peu plus de 16. En outre, l’incidence dans la province était

supérieure à celle de la région de la Capitale-Nationale, excepté pour 2004. L’incidence,

en 2011, fut plus élevée parmi les enfants âgés de 1 à 14 ans, et chez les adultes âgés

de 20 à 44 ans (voir annexe, tableau 19). Les femmes et les hommes sont également

touchés.

3.5 Hépatite A

FIGURE 21 HÉPATITE A.

TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.

En 2011, trois cas seulement d’hépatite A ont été déclarés dans la région de la

Capitale-Nationale, soit un cas de plus qu’en 2010 (voir annexe, tableau 17). L’incidence

des cas régionaux demeure inférieure à celle des cas dans la province (figure 21). En

général, les cas sont liés à un voyage dans un pays où la maladie est endémique.

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

1,8

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 64: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA

62 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

4.0 MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE

4.1 Tuberculose

Dix cas de tuberculose ont été déclarés dans la région en 2011, répartis sur les

territoires des CSSS de la Vieille-Capitale (8) et de Québec-Nord (2).

Le nombre de cas est inférieur à celui déclaré en 2010, mais légèrement supérieur à la

moyenne des 10 dernières années (qui est à 9,7 cas). Toutefois, le taux d’incidence

régional de la tuberculose tend à être plutôt stable au cours des 10 dernières années,

comme montré à la figure 22. Il demeure également inférieur au taux provincial.

FIGURE 22 TUBERCULOSE.

TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 2002 À 2011.

0

4

8

12

16

20

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

No

mb

re d

e c

as

Année

0

1

2

3

4

5

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 65: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 63

Dans 6 cas, l’infection active se situait au niveau respiratoire, tandis que pour les autres

cas, il s’agissait soit d’une tuberculose ganglionnaire (3 cas), soit d’une atteinte du

système urinaire (1 cas). Pour 4 cas, il s’agissait de personnes nées à l’étranger.

Contrairement aux années antérieures, en 2011, le groupe d’âge démontrant le taux

d’incidence le plus élevé dans la région a été celui des personnes de 20 à 24 ans, suivi

de près par celles de 75 ans ou plus (figure 23). La tendance a été la même au niveau

provincial, avec en plus un pic d’incidence chez les enfants de moins de 5 ans. Dans la

région, aucun cas n’a été rapporté chez les moins de 20 ans.

FIGURE 23 TUBERCULOSE.

TAUX D’INCIDENCE PAR GROUPE D’ÂGE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉE 2011.

4.2 Infection invasive à streptocoque β-hémolytique du groupe A

L’infection invasive à streptocoque du groupe A connaît de grandes variations au fil des

ans. Cependant, on remarque une tendance à la hausse avec le temps malgré un

fléchissement du nombre de cas en 2011. Cette hausse ne peut s’expliquer sans une

étude approfondie. Elle peut être due, en partie du moins, à un meilleur diagnostic et à

une meilleure déclaration. Les cas se produisent surtout à l’automne et à l’hiver. Le taux

d’incidence dans la région (4,2) est comparable à celui de la province (4,4); nous

n’avons cependant détecté aucun cas secondaire et aucune éclosion.

0

2

4

6

8

10

< 1 an 1-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-44 45-64 65-74 ≥ 75

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Groupes d'âge (ans)

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 66: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA

64 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Entre 2002 et 2011, la tendance des taux d’incidence est à la hausse. Cependant,

hormis 2010, la tendance depuis 2007 est relativement stable à 2.8 (tendance =

0.3145 x taux d’incidence + 1.48).

FIGURE 24 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE DU GROUPE A.

NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.

0

1

2

3

4

5

6

0

5

10

15

20

25

30

35

40

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x d

'in

cid

en

ce

No

mb

re d

e c

as

Années

Nombre de cas Incidence

Page 67: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 65

4.3 Légionellose

Contrairement à l’année précédente, seulement 2 cas de légionellose ont été déclarés

dans la région en 2011. Il n’y avait pas de lien entre ces cas.

FIGURE 25 LÉGIONELLOSE.

TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 2002 À 2011.

0

2

4

6

8

10

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

No

mb

re d

e c

as

Année

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Page 68: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN

66 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

5.0 INFECTIONS NOSOCOMIALES

Chaque établissement du réseau de la santé de la région effectue une surveillance des

infections nosocomiales, c’est-à-dire les infections reliées à des soins administrés par le

personnel soignant.

Parmi les infections nosocomiales, deux seulement ont été retenues pour faire partie de

la liste des MADO, soit les éclosions d’infections graves à Staphylococcus aureus

résistant à la méthicilline (SARM) survenant en soins de longue durée, et les éclosions

d’infections ou de colonisation par l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV).

La DRSP effectue également, en collaboration avec les établissements de santé, une

vigie et une surveillance globale des infections nosocomiales. En plus des deux MADO

mentionnées ci-dessus, les infections à Clostridium difficile et l’émergence de nouveaux

agents pathogènes font ainsi l’objet d’une surveillance particulière.

5.1 Surveillance et éclosions de bactéries multirésistantes

5.1.1 Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)

Depuis quelques années, des cas sporadiques de colonisation par l’ERV sont identifiés

dans les milieux de soins de la région, particulièrement en établissement de soins de

courte durée. Toutefois, des cas ont également été identifiés parmi la clientèle

séjournant en milieu de soins de longue durée.

En 2011, cinq éclosions ont été déclarées dans 3 CHSGS de la région. De plus, une

éclosion débutée en 2010 s’est étendue jusqu’en 2011. Cette éclosion a particulièrement

touché des personnes âgées, qui pour la plupart ont par la suite été transférées dans

des centres de soins de longue durée, favorisant ainsi la création de réservoirs potentiels

d’ERV dans ces milieux. Les éclosions déclarées en 2011 ont été de plus courte durée

(quelques semaines). Jusqu’à présent, il s’agit de colonisation; les infections par l’ERV

étant moins fréquentes.

5.1.2 Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) :

Les établissements de santé de la région sont toujours considérés endémiques pour le

SARM. Toutefois, aucune éclosion répondant à la définition nosologique n’est survenue

en 2011 dans la région. De plus, les données des établissements de la région continuent

Page 69: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 67

de montrer une diminution des nouveaux cas nosocomiaux de colonisation par le SARM

identifiés en CHSGS.

5.2 Diarrhée associée au Clostridium difficile (DACD) :

La vigie et la surveillance des DACD font l’objet d’un suivi constant à tous les niveaux

(local, régional et provincial). Depuis août 2004, l’INSPQ a mis en place un programme

de surveillance des DACD d’origine nosocomiale, auquel participent huit centres

hospitaliers de soins généraux et spécialisés de la région (les données présentées dans

cette section proviennent de ce système de surveillance).

FIGURE 26 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE

TAUX D’INCIDENCE MOYEN ANNUEL (PAR 10 000 PATIENTS-JOUR) DE 2005 À 2011, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC.

Pour l’année 2011 (soit du 2 janvier 2011 au 31 décembre 2011), 486 cas de DACD

d’origine nosocomiale ont été rapportés dans le programme de surveillance pour la

région. Il s’agit d’une augmentation de 11 % du nombre de cas par rapport à

2010 (437 cas). Le taux d’incidence moyen pour la région en 2011 se situe donc à

8,4 cas par 10 000 patients-jour. Ce taux demeure légèrement plus élevé que le taux

moyen provincial qui se situe à 7,7 cas par 10 000 patients-jour. Il est à noter que le

taux provincial a également présenté une augmentation (de l’ordre de 20 %), tel que

montré à la figure 26.

0

4

8

12

16

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tau

x i

nci

den

ce

Années

Région de la Capitale-Nationale Province de Québec

Augmentation de 11 % du taux régional, contre 20 %

pour le taux provincial.

Page 70: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN

68 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Il est également important de souligner que la comparaison du taux régional avec le

taux provincial doit se faire avec réserve, puisque les caractéristiques des hôpitaux

régionaux ne sont pas les mêmes que celles de l’ensemble des hôpitaux de la province

participant au programme de surveillance.

FIGURE 27 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.

TAUX D’INCIDENCE MOYEN (PAR 10 000 PATIENTS-JOUR) PAR PÉRIODE ADMINISTRATIVE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE 2010 ET 2011, ET PROVINCE DE QUÉBEC 2011.

L’évolution du taux moyen au cours de l’année 2011 est similaire à celle de 2010. On

note une certaine fluctuation, avec des taux plus élevés aux périodes 11 à 2, et des taux

plus bas aux périodes 7 et 10. Des fluctuations existent également au niveau provincial,

mais de façon moins marquée.

Le suivi des complications à 30 jours suivant le diagnostic est également effectué par les

hôpitaux participant au programme de surveillance. Bien que seuls les suivis des décès

et des colectomies soient obligatoires, les autres complications font aussi l’objet d’un

suivi régulier au niveau régional. Ainsi, 97,9 % des cas rapportés dans la région en 2011

ont eu un suivi à 30 jours par les équipes de PCI.

Des variations sont notées d’une année à l’autre, mais si on compare la proportion des

complications rapportées depuis 2007, on constate qu’elles ont tendance à être plutôt

stables, autant au niveau régional (tableau 14) qu’au niveau provincial (tableau 15). En

0

4

8

12

16

11 12 13 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Tau

x d

'in

cid

en

ce

Périodes administratives

Région de la Capitale-Nationale 2011 Région de la Capitale-Nationale 2010Province de Québec 2011

Page 71: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 69

particulier, mentionnons le taux global de décès à 30 jours des patients atteints de

DACD qui se situe autour de 17 % en moyenne dans la région (étendue de 15,5 % à

21,5 %) et de 16 % au niveau provincial, de 2007 à 2011.

TABLEAU 14 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE. FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, ANNÉES 2007 À 2011.

TYPE DE COMPLICATION

2007 2008 2009 2010 2011

NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%)

Décès 0-30 jours 125 (21,5) 77 (15,5) 88 (17,8) 66 (15,9) 74 (15,5)

Admission USI 22 (3,8) 6 (1,2) 17 (3,4) 9 (2,2) 9 (1,9)

Réadmission 31 (5,3) 28 (5,6) 25 (5,1) 22 (5,3) 30 (6,3)

Colectomie 7 (1,2) 2 (0,4) 9 (1,8) 3 (0,7) 4 (0,8)

TOTAL DES CAS SUIVIS 582 497 495 414 476

TOTAL DES CAS RAPPORTÉS 642 500 510 437 486

TABLEAU 15 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.

FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉES 2007 À 2011.

TYPE DE COMPLICATION

2007 2008 2009 2010 2011

NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%)

Décès 0-30 jours 510 (17,0) 399 (16,0) 486 (16,4) 498 (16,6) 601 (16,1)

Admission USI 74 (2,5) 52 (2,1) 79 (2,7) 78 (2,6) 112 (3,0)

Réadmission 170 (5,7) 137 (5,5) 135 (4,6) 146 (4,9) 175 (4,7)

Colectomie 35 (1,2) 25 (1,0) 50 (1,7) 52 (1,7) 60 (1,6)

TOTAL DES CAS SUIVIS 3005 2497 2961 3005 3723

TOTAL DES CAS RAPPORTÉS 4112 3291 3274 3295 3966

Page 72: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MA

70 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

6.0 ZOONOSES (MORSURES ANIMALES)

6.1 Morsures animales et exposition potentielle à la rage

En 2011, la DRSP a reçu 95 signalements de morsure animale, soit exactement le même

nombre qu’en 2010. La répartition dans le temps s’étend tout au long de l’année avec

une incidence de plus en plus marquée de mai vers août, correspondant à l’intensité de

l’activité animale.

Les signalements concernaient au total 102 personnes. De celles-ci, 25 personnes ont

reçu une recommandation de vaccination post-exposition contre la rage et ont

effectivement été vaccinées (calendrier complet ou vaccination poursuivie). De ces 25

personnes, 11 ont été vaccinées en raison d’un contact significatif avec une chauve-

souris, et 14 avec un autre animal. Il est intéressant de noter que 6 personnes ont été

mordues au cours d’un voyage en Asie du Sud-Est ou au Proche-Orient et qu’elles

avaient toutes débuté la vaccination sur place. De plus, lorsque des singes sont en

cause, les personnes sont référées à un médecin infectiologue pour évaluer la pertinence

de recevoir une prophylaxie avec des antiviraux contre le virus B (différent du virus de

l’Hépatite B).

Les rongeurs, à l’exception de la marmotte et du castor dans certaines circonstances, ne

représentent pas de risque de transmission de la rage, car la maladie est très brève chez

eux, ce qui limite les possibilités de transmission. De même, les oiseaux et les reptiles

ne peuvent pas transmettre la rage puisqu’ils ne sont pas des mammifères. Aucun des

animaux analysés ou observés dont nous avons l’information n’était atteint de la

maladie. D’ailleurs, la région de la Capitale-Nationale est considérée à faible risque pour

la transmission de la rage, car aucun cas animal n’a été détecté rabique depuis plus de

5 ans.

Page 73: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MA

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 71

FIGURE 28 MORSURES ANIMALES.

NOMBRE DE SIGNALEMENTS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2009-2010-2011.

0

5

10

15

20

25

NO

MB

RE

MOIS

2009 2010 2011

Page 74: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – MADO - NI

72 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

7.0 MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE (MADO) D’ORIGINE NON INFECTIEUSE

Au cours de l’année 2011, le directeur de santé publique de la Capitale-Nationale a reçu

100 déclarations de maladies à déclaration obligatoire (MADO) d’origine chimique. Ceci

représente une légère diminution par rapport à l’année 2010 au cours de laquelle 108

MADOs avaient été déclarées. Comme par les années passées, la presque totalité des

déclarations de MADO d’origine chimique ont été faites par les laboratoires, la chambre

hyperbare de l’Hôtel-Dieu de Lévis ou par le CSMPP, chargé de l’étude et de la

reconnaissance des maladies pulmonaires professionnelles. Il importe de noter toutefois

que, parmi ces 100 cas de maladies déclarés au DSP, certains cas déclarés en 2011

étaient apparus voilà plusieurs années ou encore étaient des maladies intentionnelles.

En conséquence, 76 nouveaux cas de MADO non-intentionnelles et liés à l’année 2010

seront décrits plus en profondeur dans ce rapport.

Les contaminants qui ont été à la source du plus grand nombre de déclarations au DRSP

sont, par ordre de fréquence, le plomb, l’amiante et le monoxyde de carbone

(tableau 16).

TABLEAU 16 CONTAMINANTS. NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS ET CONFIRMÉS DE MADO D’ORIGINE CHIMIQUE OU PHYSIQUE (NON INFECTIEUSE) PAR CONTAMINANT, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, ANNÉE 2011.

CONTAMIMANTS NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS*

NOMBRE DE CAS CONFIRMÉS

Plomb 30 (30 %) 30 (39 %)

Amiante 30 (30 %) (22 nouveaux cas en 2010 et 2011)

22 (29 %)

Monoxyde de carbone (CO) 20 (20 %) (10 cas non-intentionnels)

10 (13 %)

Métaux autres que le plomb 9 (9 %) 9 (12 %)

Produits chimiques sensibilisants 8 (8 %) (4 nouveaux cas en 2010 et 2011)

4 (5 %)

Silice 2 (2 %) (Aucun nouveau cas en 2010 et 2011)

0 (0 %)

Autres ou inconnus 1 (1 %) 1 (1 %)

TOTAL 100 76

* Voir dans le texte, la distinction qui est faite entre le nombre de cas «déclarés» et le nombre de «nouveaux cas» de maladies pulmonaire survenus au cours de l’année.

Page 75: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 73

7.1 Intoxication au plomb

En 2011, si l’on ne retient que le résultat individuel le plus élevé obtenu en cours

d’année pour un même individu, 30 cas d’intoxication par le plomb ont été déclarés au

DSP. Ceci représente une diminution importante par rapport à l’année 2010 au cours de

laquelle 53 cas d’intoxication par le plomb avaient été déclarés. Toutes les MADO

causées par le plomb et pour lesquelles une source a été identifiée étaient liées à des

activités de travail. Aucun cas ne découlait de la pratique de passe-temps, comme par

exemple des activités artistiques (ex. : vitrail) ou des activités de loisir (ex. : activités

de tir). La plupart de ces déclarations découlent des activités de surveillance médicale

menées par les équipes de santé au travail des CSSS)du Réseau de santé publique en

santé au travail.

Au Québec, le seuil de déclaration pour l’intoxication par le plomb est fixé à 0,5 µmol/L.

Ce niveau est suffisamment bas pour permettre une intervention précoce auprès de

groupes plus vulnérables tels les enfants et les femmes enceintes, ces groupes étant

particulièrement sensibles aux effets d’une imprégnation saturnine. Par contre, ce

niveau d’imprégnation ne représente pas un danger immédiat pour l’adulte selon les

connaissances actuelles. C’est pourquoi, le guide de pratique professionnelle visant la

prévention et le contrôle des intoxications par le plomb en milieu de travail produit par le

Comité médical provincial en santé au travail, préconise, pour les travailleurs,

l’élimination de toute exposition professionnelle susceptible d’entraîner des plombémies

supérieures à 1,25 µmol/L4.

Des 30 cas déclarés en 2011, la proportion des plombémies supérieures à 1,25 µmol/L

s’établissait à 26,7 %, alors que cette proportion s’élevait à 9,6 % en 2010. Ces

résultats semblent indiquer une certaine rupture dans la tendance observée au cours des

dernières années. Par ailleurs, 33,3 % des cas présentaient une plombémie supérieure à

1 µmol/L (figure 29), alors que cette proportion était de 21,2 % en 2010 et de 17,3 %

en 2009. L’évolution de cet indicateur montrait une tendance à la baisse entre 2003 et

2006, mais depuis 2007, la proportion des plombémies déclarées supérieures à 1 µmol/L

a atteint un plateau autour de 21 % et semble même vouloir remonter. Toutefois ces

résultats doivent être interprétés avec prudence pour les raisons suivantes :

4- COMITÉ MÉDICAL PROVINCIAL EN SANTÉ AU TRAVAIL DU QUÉBEC, La prévention et le contrôle des intoxications par le plomb en milieu de travail et Addendum sur l’utilisation de la mesure des protoporphyrines liées au zinc (ppz) lors du monitorage de l’exposition au plomb, 2008. [Version révisée le 28 février 2008].

Page 76: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – MADO - NI

74 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

(1) ils portent sur un faible nombre de cas d’intoxication au plomb;

(2) ils ne proviennent pas d’un échantillon aléatoire des travailleurs de la région,

mais découlent directement des activités des équipes de santé au travail de la

région de la Capitale-Nationale;

(3) ils sont des proportions de l’ensemble des cas déclarés et, de ce fait, si moins

de cas avec de faibles niveaux d’intoxication sont déclarées, une augmentation

de la proportion des cas à plus fort niveau d’intoxication en résultera. Par

exemple, ceci pourrait s’observer à la suite d’une baisse d’activités de

surveillance médicale de la part des équipes de santé au travail ou d’une baisse

de la fréquence des plombémies demandés par les médecins traitants.

FIGURE 29 PLOMBÉMIE.

Proportion (%) des cas déclarés avec une plombémie supérieure à 1,25 µmol/L et à 1 µmol/L, selon l’année de déclaration, région de la Capitale-Nationale, années 2004 à 2011.

La valeur médiane du résultat personnel le plus élevé de plombémie reçu en cours

d’année 2011 est de 0,85 µmol/L. Cette concentration représente une hausse par

rapport à la médiane des cinq dernières années. Bien qu’il ne se base que sur les

résultats déclarés au DSP, ce résultat médian confirme une certaine rupture dans la

tendance à la stabilisation du niveau médian d’imprégnation saturnine des cas déclarés,

observée au cours des dernières années. (figure 30)

31,5

28

23,121,5

25,5

17,3

21,2

33,3

14,412,9

10,912,8

7,9

13,5

9,6

26,7

0

5

10

15

20

25

30

35

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

% d

es

cas

décl

aré

s

Année

% des plombémies supérieures à 1 µmol/L% des plombémies supérieures à 1,25 µmol/L

Page 77: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Direction

FIGU

Les

d’act

2011

de la

acces

n régionale de sant

URE 30 PÉC

intoxication

ivités liées

1, ces déclar

a fonderie d

ssoires pour

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

2

Méd

ian

e d

e l

a p

lom

bém

ie (

µm

ol/

L)

é publique de la Ca

PLOMBÉMIÉVOLUTION DCAPITALE-NAT

ns par le

au travail a

rations d’int

de métal, a

r véhicules a

2004 200

0,85 0

pitale-Nationale

E. E LA MÉDIANTIONALE, ANNÉ

plomb déc

ctuel, c’est-

toxication pa

avec 57 %

automobiles

05 2006

0,840,8

E DES PLOMBÉES 2004 À 2

larées au

-à-dire au m

ar le plomb

des déclara

s avec 13 %

2007

810,74

Année

A

BÉMIES DÉCLA2011.

DSP décou

moment de

provenaien

ations, suiv

% (figure 31)

2008 20

0,73

Rapport aAnalyse descr

ARÉES DANS

ulent très

la déclarati

nt principale

vi du secteu

).

009 2010

0,73

annuel MADOriptive - MADO

LA RÉGION D

majoritaire

on (96,6 %

ment du se

ur des pièce

0 2011

0,7

0,8

O 2011 O - NI

75

DE LA

ment

%). En

cteur

es et

5

Page 78: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

RappoAnaly

76

FIGU

En 2

dont

des d

Quat

profe

carbo

cas

chauf

détec

intox

Dans

large

série

ort annuel MAyse descriptiv

URE 31 PRR

7.2 Intox

011, 20 ca

10 étaient

deux dernièr

re cas déco

essionnelles,

oxyhémoglo

d’intoxicatio

ffage et d’

cteur de m

xications.

s la région,

ement sous-

usement in

Expos

Expos

Expos

Expos

ADO 2011 ve – MADO - N

PLOMBÉMIRÉPARTITION DRÉGION DE LA

xication au

s d’intoxica

non-intenti

res années.

oulaient d’i

, mais

obine, soit m

on assez s

’un four de

monoxyde d

le nombre

-estimé. En

ntoxiqués q

1

ition professio

ition professio

ition professio

ition professio

NI

E. DES CAS DE P CAPITALE-NA

u monoxyd

tion par le

onnels. Ce

ntoxication

tous ces

moins de 5

sévères rel

e boulanger

de carbone

d’intoxicati

effet, les c

ui ont dû

3%

10%

onnelle actuell

onnelle actuell

onnelle actuell

onnelle - Autre

PLOMBÉMIES DATIONALE, ANN

de de carbo

monoxyde

nombre est

au monoxy

cas pré

%. Un inci

iés à l’ent

rie. De plus

e a égalem

ons au mo

cas déclarés

être transfé

e - Fonderie d

e - Pièces et a

e - Exploitants

es et inconnu

Direction région

DÉCLARÉES PANÉE 2011.

one

de carbone

t moindre q

yde de car

ésentaient

ident unique

tretien défe

s, dans ce

ment été u

noxyde de

s représente

érés pour u

57%

20%

e métal

accessoires pou

s de batiments

nale de santé publiq

AR SECTEUR D’

e ont été d

ue celui ob

bone reliés

un nive

e a conduit

ectueux d’u

tte situatio

un facteur

carbone de

ent surtout

un traiteme

%

ur véhicules a

s non residen-

que de la Capitale-N

’ACTIVITÉ (N=

éclarés au

servé à cha

à des act

au faible

à quatre a

un système

on, l’absenc

contributif

emeure tout

les cas les

ent en cha

utomobile

tiels

Nationale

=30),

DSP,

acune

ivités

de

utres

e de

ce de

aux

tefois

s plus

mbre

Page 79: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 77

hyperbare à l’Hôtel-Dieu de Lévis. Par contre, les intoxications moins sévères ayant

résulté en une consultation médicale à l’urgence ou en cabinet sont très rarement

déclarées.

7.3 Maladies liées à l’amiante

Au cours de l’année 2011, le DSP a reçu 30 déclarations de maladies liées à l’amiante

touchant des résidents de la région de la Capitale-Nationale. De ce nombre, huit étaient

des maladies déjà connues depuis plusieurs années, mais qui ont été réévalués en 2011.

Ainsi, ce sont 22 cas de maladies liées à l’amiante qui sont apparus en 2010 et 2011.

Près des 2/3 de ces déclarations (63,6 %) représentaient des cas d’amiantose (14 cas).

Il y a également eu six cas de mésothéliome malin au cours de cette période de deux

ans. Ce nombre est identique à celui de l’année précédente (5 cas). Enfin, deux cas de

cancer du poumon liés à l’amiante déclarés au DSP sont survenus en 2010 et 2011; le

faible nombre de déclaration est probablement la conséquence d’une sous déclaration

importante de ce problème dans la région.

L’analyse des cas de maladies liées à l’amiante doit prendre en compte que ces maladies

se développent généralement à la suite d’une exposition prolongée à l’amiante pouvant

remonter à quelques décennies. Les maladies déclarées en 2010 et 2011 reflètent donc

des conditions d’exposition qui se sont manifestées sur plusieurs années et peuvent ou

non être encore présentes dans les milieux de travail. Plus de la moitié des 22 nouveaux

cas de maladies liées à l’amiante apparus en 2010 et 2011 provenaient du secteur de la

construction (travailleurs du bâtiment) (figure 32).

Page 80: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

RappoAnaly

78

FIGU

Neuf

Huit

impli

conso

En 20

Santé

et 20

en 2

d’ast

cas. C

ort annuel MAyse descriptiv

URE 32 MRP

7.4 Les i

cas d’intox

de ces int

quaient le

ommation e

7.5 Les a

011, huit ca

é publique.

011; les aut

011 par le

hme profes

Ces cas son

T

T

U

A

ADO 2011 ve – MADO - N

MALADIES RÉPARTITION DPAR TYPE DE PR

intoxicatio

xication par

toxications

nickel et le

excessive de

agents sen

as d’asthme

Toutefois, q

tres étaient

CSMPP et

sionnel sont

nt des homm

54

Travailleurs d

Travailleurs s

Usineur, et tra

Autres travail

NI

LIÉES À L’DES CAS INCIROFESSION (N

ns par des

des métau

sont surve

e chrome. U

e produits de

nsibilisants

e profession

quatre de ce

déjà connu

déclarés e

t les poussi

mes âgés de

4,5%

22,7%

du bâtiment

spécialisés da

availleur des

llleurs

’AMIANTE.DENTS DE MAN=22), RÉGIO

s métaux au

x autres qu

enus dans

Une intoxica

e la mer po

s

nel ont été

es cas étaien

us asthmati

ensuite au

ères de bois

e 27 à 64 an

ans la fabricat

secteurs con

Direction région

LADIES LIÉES ON DE LA CAP

utres que l

ue le plomb

le secteur

ation au m

uvant conte

déclarés pa

nt des nouv

iques et ont

DSP. Les a

s pour 3 ca

ns

tion, le monta

nnexes

nale de santé publiq

À L’AMIANTE PITALE NATION

le plomb

b ont été dé

r du placag

ercure a ét

enir ce conta

ar le CSMPP

veaux cas su

t simpleme

agents caus

s et la farin

13

9,1%

age, et la rép

que de la Capitale-N

EN 2010 ET NALE.

éclarés en 2

ge de méta

té associée

aminant.

P au directeu

urvenus en

nt été réév

saux de ces

ne dans un a

3,6%

paration

Nationale

2011

2011.

al et

à la

ur de

2010

alués

s cas

autre

Page 81: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 79

7.6 Silicose

En 2011, deux cas ont été déclarés au DSP, mais ces deux cas étaient simplement des

réévaluations faites chez des travailleurs déjà connus porteurs de silicose. Il n’y a donc

pas eu de nouveau cas déclaré en 2011 et apparus en 2010 ou 2011.

CONCLUSION

En conclusion, les données recueillies en 2011 sur les MADO chimiques permettent

d’attirer l’attention sur les éléments suivants :

1. Le nombre d’intoxications par le plomb déclarées a diminué en 2011

comparativement à 2010. Les indicateurs retenues (la proportion des résultats

supérieurs à 1,25 µmol/L et la valeur médiane des déclarations) suggèrent une

rupture dans la tendance à la baisse observée au cours des dernières années. Il

faudra porter une attention particulière aux résultats de l’année 2012.

2. En 2011, les maladies liées à l’amiante ont représenté près de 30 % des maladies

chimiques à déclaration obligatoire chez des résidents de la région de la

Capitale-Nationale. Une majorité de cas sont survenus chez des travailleurs du

secteur de la construction. Il continue d’être surprenant de voir si peu de

déclarations de cas de cancer du poumon lié à l’amiante (2 en 2010 et 2011),

alors que les déclarations d’amiantose et de mésothéliome demeurent plus

courantes. Ceci suggère une sous-déclaration particulière des cancers du poumon

reliés à l’exposition à l’amiante.

Page 82: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)
Page 83: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Conclusion générale

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 81

CONCLUSION GÉNÉRALE

Le système de déclaration des maladies transmissibles, des intoxications et des

événements sous surveillance est bien établi au Québec. Pour qu’il soit fiable, il faut la

collaboration de tous ses acteurs. Et malgré ses quelques imperfections, on ne saurait

s’en passer pour suivre l’évolution de la santé de la population. Ce système sert de base

et d’ajustement à bien des programmes de prévention. Il nous permet également

d’évaluer, du moins partiellement, l’atteinte des objectifs du Programme national de

santé publique.

Page 84: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Anneexes

Page 85: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

83 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 17 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Amibiase 19 (2,9)

21 (3,2)

25 (3,9)

14 (2,1)

22 (3,3)

24 (3,6)

24 (3,5)

40 (6,1)

23 (3,3)

19 (2,7)

Botulisme 0 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 0 0

Brucellose 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1)

Infection à Campylobacter 38 (5,8)

349 (53,0)

367 (55,4)

321 (48,3)

303 (45,3)

27 (4,0)

302 (44,5)

227 (33,2)

271 (39,1)

259 (36,9)

Chlamydiose génitale 1006 (153,5)

1253 (190,3)

1275 (193,2)

1230 (185,1)

1266 (189,3)

1209 (179,6)

1322 (194,9)

1372 (200,6)

1581 (227,9)

1787 (254,8)

Chlamydiose oculaire 2 (0,3)

3 (0,5)

2 (0,3)

1 (0,2_

3 (0,4)

3 (0,4)

3 (0,4) 0 0 3

(0,4)

Coqueluche 66 (10,1)

12 (1,8)

33 (5,0)

72 (10,8)

41 (6,1)

6 (0,9)

70 (10,3)

48 (7,0)

6 (0,9)

8 (1,1)

G-entérite épidémique 0 0 6 (0,9) 0 0 0 0 0 0 0

Encéphalite virale transmise par arthropode 0 0 0 0 0 0 0 1

(0,1) 0 0

E. coli producteur de vérocytotoxine

55 (8,4)

11 (1,7)

10 (1,5)

17 (2,6)

12 (1,8)

24 (3,6)

12 (1,8)

8 (1,2)

7 (1,0)

8 (1,1)

Fièvre Q 0 1 (0,2)

1 (0,2)

1 (0,2)

1 (0,1)

2 (0,3)

1 (0,1)

2 (0,3) 0 4

(0,6)

Fièvre typhoïde 0 0 0 0 0 0 (0,0) 0 0 2

(0,3) 0

Fièvre paratyph. A 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0 1

(0,1)

Page 86: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

84 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Fièvre paratyph. B 1 (0,2)

1 (0,2) 0 0 6

(0,9) 2

(0,3) 1

(0,1) 0 0 0

Yersiniose 8 (1,2)

8 (1,2)

7 (1,1)

11 (1,7)

7 (1,0)

7 (1,0)

10 (1,5)

5 (0,7)

7 (1,0)

6 (0,9)

Giardiase 111 (16,9)

85 (12,9)

97 (14,8)

86 (13,1)

90 (13,5)

86 (12,8)

76 (11,2)

112 (16,4)

84 (12,1)

105 (15,0)

Infection invasive à H. influenzae

0 (0,0)

2 (0,3)

5 (0,8)

7 (1,1)

9 (1,3)

7 (1,0)

8 (1,2)

8 (1,2)

11 (1,6)

19 (2,7)

Hépatite A 4 (0,6)

3 (0,5)

11 (1,7)

1 (0,2)

9 (1,3)

4 (0,6)

5 (0,7)

3 (0,4)

2 (0,3)

3 (0.4)

Hépatite E 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0 1

(0,1) 0

Infections invasives à méningocoque

11 (1,7)

11 (1,7)

8 (1,2)

13 (2,0)

10 (1,5)

10 (1,5)

8 (1,2)

8 (1,0)

12 (1,7)

21 (3,0)

Légionellose 0 (0,0)

1 (0,2)

2 (0,3)

1 (0,2) 0 2

(0,3) 5

(0,7) 2

(0,3) 7

(1,0) 2

(0,3)

Oreillons 0) 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 2

(0,3) 2

(0,3)

Paludisme 7 (1,1)

7 (1,1)

15 (2,3)

7 (1,1)

1 (0,1)

9 (1,3)

4 (0,6)

1 (0,1)

11 (1,6)

12 (1,7)

Psittacose 0 0 0 1 (0,2)

1 (0,1) 0 1

(0,1) 0 0 0

Rougeole 0 0 0 0 0 0 0 0 0 30 (4,3)

Salmonellose 119 (18,2)

131 (19,9)

88 (13,3)

108 (16,2)

109 (16,3)

90 (13,4)

107 (15,8)

114 (16,7)

146 (21,0)

95 (13,5)

Shigellose 10 (1,5)

15 (2,3)

7 (1,1)

18 (2,7)

12 (1,8)

11 (1,6)

10 (1,5)

15 (2,2)

9 (1,3)

9 (1,3)

Page 87: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

85 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Hépatite C aiguë 0 0 1 (0,2) 0 1

(0,1) 4

(0,6) 0 1 (0,1) 0 0

Hépatite C sans précision 184 (28,1)

158 (24,0)

174 (26,9)

163 (24,7)

147 (22,0)

112 (16,6)

156 (23,0)

139 (20,8)

103 (14,8)

116 (16,5)

Hépatite B aiguë 17 (2,6)

16 (2,4)

11 (1,7)

4 (0,6)

2 (0,3)

5 (0,7)

6 (0,9)

3 (0,4)

4 (0,6)

1 (0,1)

Hépatite B chronique 51 (7,8)

48 (7,3)

55 (8,5)

52 (8,0)

44 (6,6)

36 (5,3)

53 (7,8)

43 (6,3)

43 (6,2)

29 (41,4)

Hépatite B sans précision 2 (0,3)

2 (0,3)

4 (0,6)

4 (0,6)

3 (0,4)

1 (0,1)

1 (0,1)

2 (0,3)

2 (0,3)

1 (0,1)

Hépatite D 0 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 1

(0,1) 0

Hépatite E 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0

Infection invasive à pneumocoque

53 (8,1)

80 (12,2)

82 (12,4)

57 (8,6)

65 (9,7)

58 (8,6)

93 (13,7)

99 (14,5)

134 (19,3)

99 (14,1)

Infection invasive à streptocoque du groupe A

8 (1,2)

22 (3,3)

24 (3,6)

8 (1,2)

16 (2,4)

29 (4,3)

24 (3,5)

30 (4,4)

37 (5,3)

29 (4,2)

Tuberculose 17 (2,6)

7 (1,1)

12 (1,8)

7 (1,1)

9 (1,3)

5 (0,7)

11 (1,6)

7 (1,0)

12 (1,7)

10 (1,4)

Tularémie 0 1 (0,2)

2 (0,3) 0 0 0 1

(0,1) 1

(0,1) 0 0

Syphilis primaire 0 1 (0,2)

17 (2,6)

6 (1,1)

2 (0,3)

5 (0,7)

16 (2,4)

19 (2,9)

11 (1,6)

21 (3,0)

Syphilis secondaire 0 2 (0,4)

23 (3,6)

7 (1,1)

9 (1,3)

5 (0,7)

8 (1,2)

18 (2,6)

33 (4,8)

37 (5,3)

Page 88: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

86 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Syphilis latente < 1 an 0 1 (0,2)

8 (1,2)

5 (0,8)

1 (0,1)

1 (0,1)

3 (0,4)

3 (0,3)

16 (2,3)

8 (1,1)

Syphilis latente > 1 an 0 2 (0,4)

5 (0,8)

9 (1,4)

4 (0,6)

9 (1,3)

11 (1,6)

7 (1,0)

5 (0,7)

4 (0,6)

Neurosyphilis 0 0 3 (0,6)

3 (0,5)

1 (0,1) 0 3

(0,4) 3

(0,4) 6

(0,9) 6

(0,9)

Syphilis sans précision 2 (0,3)

1 (0,2)

7 (1,5)

7 (1,1)

2 (0,3)

2 (0,3)

10 (1,5)

11 (1,6)

11 (1,6)

14 (2,0)

Syphilis tertiaire 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0 0 0 0

Syphilis autres 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0

Lymphogranulomatose vénérienne 0 0 0 0 0 0 1

(0,1) 0 0 2 (0,3)

VNO 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0

Babésiose 0 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 0 0

Cryptosporidiose 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1)

4 (0,6)

2 (0,3)

Cyclosporose 0 0 0 2 (0,3) 0 1

(0,1) 0 0 1 (0,1) 0

Éclosion à ERV 0 0 0 0 0 1 (0,1)

3 (0,4) 0 4

(0,6) 6

(0,9)

Éclosion à SARM 0 0 0 0 0 4 (0,6) 0 0 0 0

HTLV I – II 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 1

(0,1) 1

(0,1) 0

Page 89: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

87 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.

MALADIES

ANNÉES

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Leptospirose 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0

Listériose 0 0 2 (0,3)

5 (0,8)

10 (1,5)

13 (1,9)

8 (1,2)

3 (0,4)

4 (0,6)

10 (1,4)

Maladie de Chagas 0 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0

MCJ 0 0 0 0 1 (0,1)

1 (0,1)

2 (0,3)

1 (0,1) 0 2

(0,3)

Maladie de Lyme 0 0 0 1 (0,2) 0 2

(0,3) 1

(0,1) 0 1 (0,1)

4 (0,6)

Infection gonococcique 37 (5,6)

42 (6,4)

33 (5,0)

47 (7,1)

58 (8,7)

84 (12,5)

95 (14,0)

72 (10,5)

139 (20,0)

108 (15,4)

TOTAL 2173 2298 2426 2300 2282 2149 2476 2432 2755 2903

Page 90: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

88 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 18 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas par mois, région de la Capitale-Nationale, 2011.

MALADIES

JAN

V.

FÉV

.

MA

RS

AV

RIL

MA

I

JUIN

JUIL

.

AO

ÛT

SE

PT.

OC

T.

NO

V.

DÉC

.

TOTAL

Amibiase 4 2 2 4 2 0 0 2 1 1 0 1 19

Brucellose 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

Infection à Campylobacter 15 17 15 15 16 24 22 33 25 30 32 15 259

Chlamydiose génitale 142 135 181 144 121 136 150 132 150 166 204 126 1787

Chlamydiose oculaire 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 3

Coqueluche 0 0 0 0 0 0 2 1 1 0 3 1 8

E. coli producteur de vérocytotoxine 0 0 1 1 0 1 1 2 2 0 0 0 8

Fièvre Q 0 0 0 0 0 1 0 2 0 1 0 0 4

Fièvre paratyphoïde A 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1

Yersiniose 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 6

Giardiase 6 7 7 9 1 5 9 10 15 16 10 10 105

Infection invasive à H. influenzæ 3 4 2 1 2 0 2 0 2 1 0 2 19

Hépatite A 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 2 3

Infections invasives à méningocoque 1 0 5 2 0 7 1 0 2 1 1 1 21

Légionellose 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 2

Oreillons 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2

Paludisme 0 2 1 1 1 0 0 1 1 1 0 4 12

Rougeole 0 2 5 12 4 1 1 5 0 0 0 0 30

Salmonellose 7 7 7 10 8 9 9 13 5 7 9 4 95

Shigellose 1 2 0 2 0 0 0 0 1 0 1 2 9

Hépatite C sans précision 11 9 11 11 10 5 13 8 16 4 11 7 116

Hépatite B aiguë 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1

Hépatite B chronique 2 1 1 5 5 3 1 4 0 1 2 4 29

Hépatite B sans précision 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

Page 91: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 89

TABLEAU 18 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas par mois, région de la Capitale-Nationale, 2011.

MALADIES

JAN

V.

FÉV

.

MA

RS

AV

RIL

MA

I

JUIN

JUIL

.

AO

ÛT

SE

PT.

OC

T.

NO

V.

DÉC

.

TOTAL

Infection invasive à pneumocoque 8 11 20 11 11 7 5 7 1 2 7 9 99

Infection invasive à streptocoque du groupe A 5 3 2 3 2 3 3 0 1 3 2 2 29

Tuberculose 1 0 0 0 0 2 3 1 1 0 0 2 10

Syphilis primaire 1 0 1 0 3 2 2 3 3 3 2 1 21

Syphilis secondaire 5 2 5 4 0 2 2 2 3 5 1 6 37

Syphilis latente < 1 an 0 0 3 1 0 1 1 0 0 0 1 1 8

Syphilis latente > 1 an 1 0 0 0 2 0 0 0 1 0 0 0 4

Neurosyphilis 0 0 1 0 1 0 1 0 2 0 1 0 6

Syphilis sans précision 2 4 0 1 2 0 2 1 2 0 0 0 14

Lymphogranulome vénérien 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 2

Cryptosporidiose 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2

Éclosion de ERV 0 0 0 0 1 2 1 0 0 0 1 1 6

Listériose 0 0 1 5 0 0 1 1 1 1 0 0 10

MCJ 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 2

Maladie de Lyme 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 1 4

Infection gonococcique 10 11 9 6 7 11 6 8 5 13 11 11 108

TOTAL 228 222 281 249 202 224 238 237 247 260 303 213 2903

Page 92: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

90 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 19 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges5, 2011.

MALADIES

GROUPES D’AGES

< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44

ANS 45-64 ANS

65-74 ANS 75 ANS +

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Amibiase 0 0 0 0 0 1 (2,3)

6 (3,3)

10 (4,7)

1 (1,5) 0

Brucellose 0 0 0 0 0 1 (2,3) 0 0 0 0

Infection à Campylobacter 3 (42,8)

6 (21,9)

8 (27,2)

3 (9,8)

10 (25,9)

17 (38,9)

66 (36,2)

70 (33,1)

39 (58,3)

37 (65,6)

Chlamydiose génitale 0 0 0 8 (26,2)

486 (1256,7)

736 (1682,6)

505 (276,7)

32 (15,1)

4 (6,0)

12 (21,3)

Chlamydiose oculaire 0 0 0 1 (3,3) 0 1

(2,3) 1

(0,6) 0 0 0

Coqueluche 0 1 (3,7)

3 (10,2)

1 (3,3) 0 0 1

(0,6) 2

(1,0) 0 0

E. coli producteur de vérotoxine 0 0 1

(3,4) 1

(3,3) 1

(2,6) 0 3 (1,6)

2 (1,0) 0 0

Fièvre Q 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)

2 1,0)

1 (1,5) 0

Fièvre parathyphoïde A 0 0 0 0 1 (2,6) 0 0 0 0 0

Yersiniose 1 (14,3) 0 1

(3,4) 0 1 (2,6) 0 1

(0,6) 2

(1,0) 0 0

Giardiase 0 10 (36,5)

8 (27,2)

7 (22,9)

4 (10,3)

14 (32,0)

43 (8.6)

16 (7,6)

3 (4,5) 0

Infection invasive à H. influenzæ

2 (28,5) 0 0 0 0 0 2

(1,1) 6

(2,8) 1

(1,5) 8

(14,2)

Hépatite A 0 1 (3,7) 0 0 0 1

(2,3) 0 0 1 (1,5) 0

Infections invasives à méningocoque 0 8

(29,2) 0 1 (3,3)

8 (20,7)

1 (2,3)

1 (0,6)

20 (9,5) 0 0

Légionellose 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5) 0 1

(1,8)

Oreillons 0 0 0 0 0 1 (2,3)

1 (0,6) 0 0 0

5- 25 valeurs manquantes.

Page 93: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

91 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 19 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges, 2011.

MALADIES

GROUPES D’AGES

< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44 ANS 45-64

ANS 65-74 ANS 75 ANS +

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Paludisme 0 1 (3,7)

3 (10,2) 0 1

(2,6) 1

(2,3) 3

(1,6) 3

(1,4) 0 0

Rougeole 8 (114,1)

4 (14,6)

2 (6,8)

1 (3,3)

2 (5,2)

3 (6,9)

10 (5,5) 0 0 0

Salmonellose 5 (71,3)

9 (32,9)

4 (136,5)

3 (9,8)

4 (10,3)

10 (22,9)

20 (10,0)

26 (12,3)

6 (9,0)

8 (14,2)

Shigellose 0 1 (3,7)

1 (3,4) 0 1

(2,6) 1

(2,3) 1

(0,6) 3

(1,4) 0 1 (1,8)

Hépatite C sans précision 0 0 0 1 (3,3) 0 9

(20,6) 41

(22,5) 55

(26,0) 7

(10,5) 2

(3,6)

Hépatite B aiguë 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5) 0 0

Hépatite B chronique 0 0 0 0 0 2 (4,6)

15 (8,2)

9 (4,3)

3 (4,5) 0

Hépatite B sans précision 0 0 0 0 0 0 1 (0,6) 0 0 0

Infection invasive à pneumocoque

2 (28,5)

11 (40,2)

3 (10,2) 0 1

(2,6) 2

(4,6) 15

(8,2) 28

(13,2) 17

(25,4) 20

(35,5)

Infection invasive à streptocoque groupe A 0 1

(3,7) 1

(3,4) 1

(3,3) 2

(5,2) 1

(2,3) 10

(5,5) 9

(4,3) 2

(3,0) 2

(3,6)

Tuberculose 0 0 0 0 0 3 (6,9)

2 (1,1)

1 (0,5)

1 (1,5)

3 (5,3)

Syphilis primaire 0 0 0 0 0 1 (2,3)

9 (4,9)

9 (4,3)

2 (3,0) 0

Syphilis secondaire 0 0 0 0 3 (8,0)

3 (6,9)

18 (9,0)

11 (5,2)

2 (3,0) 0

Syphilis latente < 1 an 0 0 0 0 0 0 5 (2,7)

3 (1,4) 0 0

Syphilis latente > 1 an 0 0 0 0 0 0 4 (2,2) 0 0 0

Neurosyphilis 0 0 0 0 0 1 (2,3)

2 (1,1)

3 (1,4) 0 1

(1,8)

Syphilis sans précision 0 0 0 0 0 1 (2,3)

6 (3,3)

4 (2,0) 0 1

(1,8)

Lymphogranulome vénérien 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)

1 (0,5) 0 0

Page 94: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

92 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 19 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges, 2011.

MALADIES

GROUPES D’AGES

< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44 ANS 45-64

ANS 65-74 ANS 75 ANS +

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Nb (Taux)

Cryptosporidiose 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)

1 (0,5) 0 0

Listériose 1 (14,3) 0 0 0 0 1

(2,3) 1

(0,6) 1

(0,5) 4

(6,0) 2

(3,6)

MCJ 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5)

1 (1,5) 0

Maladie de Lyme 0 0 0 1 (3,3) 0 0 0 3

(1,4) 0 0

Infection gonococcique 0 0 0 0 12 (31,0)

38 (86,9)

43 (23,6)

12 (5,7)

1 (1,5) 0

TOTAL 22 53 35 30 537 850 838 330 96 88

Page 95: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

93 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 20 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Comparaison des nombres de cas (pourcentage régional) et des taux d’incidence (par 100 000 personnes-année) entre les CSSS6 de la région de la Capitale-Nationale, 2011.

MALADIES

CSSS DE PORTNEUF

CSSS DE QUÉBEC-NORD

CSSS DE CHARLEVOIX

CSSS DE LA VIEILLE-CAPITALE

NB (%) TAUX NB

(%) TAUX NB (%) TAUX NB

(%) TAUX

Amibiase 0 0,0 5 (26.3) 1,6 0 0,0 13

(68.4) 4,2

Brucellose 0 0,0 1 (100) 0,3 0 0,0 0 0,0

Infection à Campylobacter

23 (8.9) 45,0 98

(37.8) 32,0 8 (3.0) 27,6 129

(49.8) 41,7

Chlamydiose génitale 66 (3.7) 136,7 702

(39.3) 229,2 23 (1.3) 79,3 990

(55.4) 320.2

Chlamydiose oculaire 0 0,0 2 (66.7) 0,7 0 0,0 1

(33.3) 0,3

Coqueluche 0 0,0 4 (50.0) 1,3 0 0,0 4

(50.0) 1,3

E. coli producteur de vérocytotoxine

2 (25.0) 4,1 3

(37.5) 1,0 0 0,0 3 (37.5) 1,0

Fièvre Q 3 (75.0) 6,2 0 0,0 0 0,0 1

(25.0) 0,3

Fièvre paratyphoïde A 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1

(100) 0,3

Yersiniose 0 0,0 1 (16.7) 0,3 1

(16.7) 3,4 4 (66.7) 1,3

Giardiase 5 (4.8) 10,4 37

(35.2) 12,1 1 (1.0) 3,4 62

(59.0) 20,1

Infection invasive à H. influenzæ

2 (10.5) 4,1 6

(31.6) 2,0 1 (5.3) 3,4 10

(52.6) 3,2

Hépatite A 0 0,0 1 (33.3) 0,3 0 0,0 2

(66.7) 0,6

Infection invasive à méningocoque

1 (4.8) 2,1 10

(47.6) 3,3 1 (4.8) 3,4 9

(42.9) 2,9

Légionellose 0 0,0 1 (50.0) 0,3 0 0,0 1

(50.0) 0,3

Oreillons 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 (100) 0,6

Paludisme 0 0,0 2 (18.2) 0,7 0 0,0 9

(81.8) 2,9

Rougeole 1 (3.3) 2,1 13

(43.3) 4,2 0 0,0 16 (53.3) 5,2

Salmonellose 5 (5.3) 10,4 37

(38.9) 12,1 3 (3.2) 10,3 50

(52.6) 16,2

Shigellose 0 0,0 3 (33.3) 1,0 0 0,0 6

(66.7) 1,9

Hépatite C sans précision 12 (10.3) 24,9 20

(17.2) 6,5 1 (0.9) 3,4 79

(68.1) 25,5

Hépatite B aiguë 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 (100) 0,3

Hépatite B porteur chronique

1 (3.4) 2,1 5

(17.2) 1,6 2 (6.9) 0,7 21

(72.4) 6,8

6- 10 données manquantes. Ces données ont été exclues des calculs sur les pourcentages et les taux d’incidence.

Page 96: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 94

TABLEAU 20 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Comparaison des nombres de cas (pourcentage régional) et des taux d’incidence (par 100 000 personnes-année) entre les CSSS de la région de la Capitale-Nationale, 2011.

MALADIES

CSSS DE PORTNEUF

CSSS DE QUÉBEC-NORD

CSSS DE CHARLEVOIX

CSSS DE LA VIEILLE-CAPITALE

NB (%) TAUX NB

(%) TAUX NB (%) TAUX NB

(%) TAUX

Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 (100) 0,3

Infection invasive à pneumocoque

15 (15.2) 33,1 44

(44.4) 14,4 5 (5.1) 17,2 34

(34.3) 11,0

Infection invasive à streptocoque du groupe A

1 (3.4) 2,1 14

(48.3) 4,6 0 0,0 14 (48.3) 4,5

Tuberculose 0 0,0 2 (20.0) 0,7 0 0,0 8

(80.0) 2,6

Syphilis primaire 1 (4.8) 2,1 4

(19.0) 1,3 0 0,0 16 (76.2) 5,2

Syphilis secondaire 1 (2.7) 2,1 10

(27.0) 3,3 0 0,0 26 (70.3) 8,4

Syphilis latente < 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 8 (100) 2,6

Syphilis latente > 1 an 0 0,0 2 (40.0) 0,7 0 0,0 3

(60.0) 1,0

Neurosyphilis 0 0,0 1 (16.7) 0,3 0 0,0 5

(83.3) 1,6

Syphilis sans précision 0 0,0 2 (14.3) 0,7 0 0,0 12

(85.7) 3,9

Lymphogranulome vénérien 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2

(100) 0,6

Cryptosporidiose 0 0,0 1 (100) 0,3 0 0,0 0 0,0

Éclosion d’ERV 0 0,0 0 0,0 0 0,0 6 (100) 1,9

Listériose 0 0,0 7 (70.0) 2,3 0 0,0 3

(30.0) 1,0

Maladie de Creutzfeld-Jakob 0 0,0 1

(50.0) 0,3 1 (50.0) 3,4 0 0,0

Maladie de Lyme 0 0,0 0 0,0 0 0,0 4 (100) 1,3

Infection gonococcique 5 (4.6) 10,4 36

(33.3) 11,8 2 (1.9) 6,9 65

(60.2) 21,0

TOTAL 144 1075 49 1627

Page 97: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

95 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 21 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année). CSSS de Charlevoix, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Amibiase 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0

Infection à Campylobacter 16 54,3 18 61,3 16 54,3 18 61,3 8 27,6

Chlamydiose génitale 22 74,6 10 34,1 22 74,6 10 34,1 23 79,3

Fièvre Q 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0

Yersiniose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4

Giardiase 4 13,6 2 6,8 4 13,6 2 6,8 1 3,4

Hépatite A 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0

Infection invasive à méningocoque 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 3,4

Légionellose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0

Paludisme 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0

Salmonellose 3 10,2 6 20,4 3 10,2 6 20,4 3 10,3

Hépatite C sans précision 0 0,0 4 13,6 0 0,0 4 13,6 1 3,4

Hépatite B porteur chronique 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 2 6,9

Infection invasive à pneumocoque 0 0,0 2 6,8 0 0,0 2 6,8 5 17,2

Infection invasive à streptocoque du groupe A 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0

Tuberculose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Syphilis primaire 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0

Syphilis secondaire 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0

Listériose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0

Maladie de Creutzfeldt-Jakob 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 3,4

Infection gonococcique 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 2 6,9

TOTAL 50 49 50 49 49

Page 98: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 96

TABLEAU 22 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de Portneuf, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Amibiase 0 0,0 1 2,1 1 2,1 3 6,3 0 0,0

Infection à Campylobacter 19 40,5 25 52,9 12 25,2 21 43,8 21 43,5

Chlamydiose génitale 41 87,4 39 82,5 46 96,7 55 114,8 66 136,7

Coqueluche 0 0,0 2 4,2 8 16,8 0 0,0 0 0,0

E. coli producteur de vérocytotoxine 2 4,3 1 2,1 0 0,0 1 2,1 2 4,1

Yersiniose 0 0,0 2 4,2 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Giardiase 1 2,1 4 8,5 5 10,5 4 8,3 5 10,4

Infection invasive à H. influenzæ 1 2,1 3 6,3 0 0,0 2 4,2 2 4,1

Hépatite A 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Infection invasive à méningocoque 0 0,0 0 0,0 1 2,1 1 2,1 1 2,1

Rougeole 0 0 0 0 1 2,1

Salmonellose 6 12,8 8 16,9 8 16,8 17 35,5 5 10,4

Shigellose 0 0,0 3 6,3 1 2,1 1 2,1 0 0,0

Hépatite C sans précision 14 29,8 16 33,9 13 27,3 12 25,0 12 24,9

Hépatite B porteur chronique 0 0,0 4 8,5 1 2,1 3 6,3 1 2,1

Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Infection invasive à pneumocoque 4 8,5 13 27,5 5 10,5 12 25,0 15 31,1

Infection invasive à streptocoque du groupe A

0 0,0 0 0,0 2 4,2 3 6,3 1 2,1

Tuberculose 0 0,0 0 0,0 1 2,1 1 2,1 0 0,0

Syphilis primaire 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0, 1 2,1

Syphilis secondaire 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0 1 2,1

Syphilis latente < 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 4,2 0 0,0

Syphilis latente > 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0

Page 99: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

97 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 22 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de Portneuf, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Neurosyphilis 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0

Syphilis sans précision 0 0,0 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0

Cryptosporidiose 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0

HTLV I - II 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0

Listériose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Infection gonococcique 1 2,1 2 4,2 1 2,1 3 6,3 5 10,4

TOTAL 91 127 108 143 144

Page 100: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 98

TABLEAU 23 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS Québec-Nord, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Amibiase 5 1,7 2 0,7 6 2,0 5 1,6 5 1,6

Infection à Campylobacter 67 22,8 68 22,9 43 14,3 101 33,3 101 33,0

Chlamydiose génitale 263 89,6 310 104,5 353 117,7 637 210,1 702 229,2

Chlamydiose oculaire 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Coqueluche 2 0,7 26 8,8 19 6,3 5 1,6 5 1,6

E. coli producteur de vérocytotoxine 6 2,0 3 1,0 1 0,3 5 1,6 5 1,6

Fièvre Q 0 0,0 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0

Yersiniose 1 0,3 4 1,3 2 0,7 5 1,6 5 1,6

Giardiase 26 8,9 29 9,8 34 11,3 31 10,2 31 10,1

Infection invasive à H. influenzæ 4 1,4 1 0,3 2 0,7 5 1,6 5 1,6

Hépatite A 1 0,3 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3

Hépatite E 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Infection invasive à méningocoque 3 1,0 2 0,7 2 0,7 1 0,3 1 0,3

Légionellose 0 0,0 2 0,7 0 0,0 4 1,3 4 1,3

Oreillons 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,7 2 0,7

Paludisme 2 0,7 1 0,3 0 0,0 1 0,3 1 0,3

Psittacose 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3

Salmonellose 28 9,5 31 10,4 44 14,7 69 22,8 69 22,5

Shigellose 2 0,7 3 1,0 2 0,7 3 1,0 3 1,0

Hépatite C aiguë 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Hépatite C sans précision 14 4,8 22 7,4 20 6,7 25 8,2 25 8,1

Hépatite B aiguë 4 1,4 2 0,7 0 0,0 3 1,0 3 1,0

Page 101: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

99 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 23 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS Québec-Nord, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Hépatite B porteur chronique 6 2,0 8 2,7 8 2,7 10 3,3 10 3,3

Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0

Infection invasive à pneumocoque 11 3,7 31 10,4 34 11,3 50 16,5 50 16,3

Infection invasive à streptocoque du groupe A 10 3,4 10 3,4 13 4,3 17 5,6 17 5,6

Tuberculose 1 0,3 3 1,0 2 0,7 3 1,0 3 1,0

Tularémie 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0

Syphilis primaire 0 0,0 4 1,3 6 2,0 2 0,7 2 0,7

Syphilis secondaire 0 0,0 0 0,0 5 1,7 11 3,6 11 3,6

Syphilis latente < 1 an 0 0 0 0 0 0 4 1,3 4 1,3

Syphilis latente > 1 an 1 0,3 1 0,3 1 0,3 1 0,3 1 0,3

Neurosyphilis 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3 1 0,3

Syphilis sans précision 0 0,0 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3

Cyclosporose 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3

Infection à HTLV I/II 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3

Éclosion à SARM 4 1,4 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Leptospirose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3

Listériose 5 1,7 4 1,3 0 0,0 2 0,7 2 0,7

Maladie de Chagas 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

MCJ 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Maladie de Lyme 0 0,0 1 0,3 0 0,0 1 0,3 1 0,3

Infection gonococcique 29 9,9 17 5,7 15 5,0 43 14,2 43 14,0

TOTAL 499 591 620 1053 1054

Page 102: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 100

TABLEAU 24 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de la Vieille-Capitale, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Amibiase 17 5,6 20 6,6 34 11,1 15 4,9 14 4,5

Infection à Campylobacter 131 43,2 153 50,2 99 32,3 137 44,5 129 41,7

Chlamydiose génitale 749 246,9 787 258,1 775 253,0 857 278,4 990 320,2

Chlamydiose oculaire 2 0,7 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3

Coqueluche 3 1,0 27 8,9 15 4,9 1 0,3 4 1,3

E. coli producteur de vérocytotoxine 12 4,0 6 2,0 5 1,6 1 0,3 3 1,0

Fièvre Q 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3

Fièvre paratyphoïde A 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3

Fièvre paratyphoïde B 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Fièvre typhoïde 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,6 0 0,0

Yersiniose 3 1,0 1 0,3 3 1,0 2 0,6 4 1,3

Giardiase 46 15,2 30 9,8 55 18,0 46 14,9 62 20,1

Infection invasive à H. influenzæ 2 0,7 2 0,7 5 1,6 4 1,3 10 3,2

Hépatite A 2 0,7 3 1,0 1 0,3 1 0.3 2 0,6

Infection invasive à méningocoque 6 2,0 4 1,3 2 0,7 8 2,6 9 2,9

Légionellose 1 0,3 1 0,3 2 0,7 3 1,0 1 0,3

Oreillons 0 0 0 0 2 0,6

Paludisme 5 1,6 3 1,0 1 0,3 8 2,6 9 2,9

Rougeole 0 0 0 0 16 5,2

Salmonellose 42 13,8 50 16,4 44 14,4 53 17,2 50 16,2

Shigellose 9 3,0 5 1,6 10 3,3 5 1,6 6 1,9

Hépatite C aiguë 3 1,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0

Hépatite C sans précision 75 24,7 104 34,1 95 31,0 65 21,1 79 25,5

Hépatite B aiguë 1 0,3 2 0,7 2 0,7 1 0,3 1 0,3

Hépatite B porteur chronique 30 9,9 34 11,2 29 9,5 29 9,4 21 6,8

Page 103: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

101 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 24 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de la Vieille-Capitale, 2007-2011.

MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011

NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX

Hépatite B sans précision 1 0,3 1 0,3 1 0,3 2 0,6 1 0,3

Infection invasive à pneumocoque 34 11,2 37 12,1 48 15,7 72 23,4 34 11,0

Infection invasive à streptocoque du groupe A 16 5,3 9 3,0 12 3,9 16 5,2 14 4,5

Tuberculose 4 1,3 7 2,3 3 1,0 8 2,6 8 2,6

Tularémie 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Syphilis primaire 3 1,0 8 2,6 14 4,6 9 2,9 16 5,2

Syphilis secondaire 3 1,0 6 2,0 11 3,6 20 6,5 26 8,4

Syphilis latente < 1 an 1 0,3 3 1,0 2 0,7 10 3,2 8 2,6

Syphilis latente > 1 an 8 2,6 10 3,3 6 2,0 3 1,0 3 1,0

Neurosyphilis 0 0,0 1 0,3 1 0,3 3 1,0 5 1,7

Syphilis sans précision 2 0,7 9 3,0 6 2,0 10 3,2 12 3,9

Cryptosporidiose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,6 0 0,0

Lymphogranulome vénérien 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 2 0,6

Babésiose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Éclosion d’ERV 1 0,3 3 1,0 0 0,0 4 1,3 6 1,9

Listériose 5 1,6 2 0,7 2 0,7 2 0,6 3 1,0

Maladie de Chagas 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0

MCJ 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Maladie de Lyme 2 0,7 0 0,0 0 0,0 0 0,0 4 1,3

Infection gonococcique 46 15,2 65 21,3 49 16,0 91 29,6 65 21,0

Hépatite D 2 0,7 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0

Hépatite E 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0

TOTAL 1273 1398 1338 1492 1627

Page 104: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 102

TABLEAU 25 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.

Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec7, 2011.

MALADIES PROVINCE DE QUÉBEC RÉGION DE LA

CAPITALE-NATIONALE

NOMBRE INCIDENCE NOMBRE INCIDENCE

Amibiase 183 2,3 19 2,7

Brucellose 1 0,01 1 0,1

Infection à Campylobacter 2262 28,3 259 37,4

Chlamydiose génitale 19169 240,2 1787 257,9

Chlamydiose oculaire 18 0,2 3 0,4

Coqueluche 171 2,1 8 1,2

E. coli producteur de vérocytotoxine 85 1,1 8 1,2

Fièvre Q 43 0,5 4 0,6

Fièvre paratyphoïde A 4 0,05 1 0,1

Yersiniose 135 1,7 6 0,9

Giardiase 969 12,1 105 15,2

Infection invasive à H. influenzæ 128 1,6 19 2,7

Hépatite A 42 0,5 3 0,4

Infections invasives à méningocoque 84 1,1 21 3,0

Légionellose 67 0,8 2 0,3

Oreillons 54 0,6 2 0,3

Paludisme 98 1,2 12 1,7

Rougeole 725 9,1 30 4,3

Salmonellose 1175 14,7 95 13,7

Shigellose 174 2,2 9 1,3

7- Les nombres pour la province ont été extraits du fichier MADO central. Ils peuvent varier des nombres retenus officiellement dans les publications du MSSS.

Page 105: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

103 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

TABLEAU 25 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2011.

MALADIES PROVINCE DE QUÉBEC RÉGION DE LA

CAPITALE-NATIONALE

NOMBRE INCIDENCE NOMBRE INCIDENCE

Hépatite C sans précision 1337 16,8 116 16,7

Hépatite B aiguë 23 0,3 1 0,1

Hépatite B chronique 393 4,9 29 4,2

Hépatite B sans précision 453 5,7 1 0,1

Infection invasive à pneumocoque 913 11,4 99 14,3

Infection invasive à streptocoque du groupe A 349 4,4 29 4,2

Tuberculose 220 2,8 10 1,4

Syphilis primaire 238 3,0 21 3,0

Syphilis secondaire 231 2,9 37 5,3

Syphilis latente < 1 an 177 2,2 8 1,2

Syphilis latente > 1 an 180 2,3 4 0,6

Neurosyphilis 20 0,3 6 0,9

Syphilis sans précision 113 1,4 14 2,0

Cryptosporidiose 33 0,4 2 0,3

Éclosion d’ERV 99 1,2 6 0,9

Listériose 51 0,6 10 1,4

MCJ 6 0,08 2 0,3

Maladie de Lyme 32 0,4 4 0,6

Infection gonococcique 1884 23,6 108 15,6

TOTAL 32339 29038

8- Le nombre de MADO régionales représente 9.0 % des MADO provinciales en ce qui concerne les MADO pour lesquelles il y a au moins un cas déclaré dans la région. Le nombre de MADO régionales représente 8,8 % de l’ensemble des MADO déclarées dans la province (dénominateur : 33 066).

Page 106: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 104

LISTE DES MADO – LABORATOIRE OU DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE MÉDICALE

Liste des i ntoxications, des infe ctions et d es maladies qui doive nt être déclarées aux autorités de santé publique en vertu du Ch apitre VIII de la Loi par tout diri geant d’un laboratoire ou d’un département de biologie médicale

(À jour au 29 janvier 2009.)

RÈGLEMENT MINISTÉRIEL D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE Maladies à surveillance extrême : ►à déclarer par téléphone ou par télécopieur simultanément au directeur national de santé publique et au directeur régional de santé publique et à confirmer par écrit dans les 48 heures.

Botulisme Choléra Fièvre jaune Fièvres hémorragiques virales

Maladie du charbon Peste Variole

Maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire : ►à déclarer dans les 48 heures au directeur régional de santé publique. Amibiase Babésiose Brucellose Chancre mou Coqueluche Cryptosporidiose Cyclosporose Diphtérie Encéphalite virale transmise par arthropodes (virus du Nil occidental, dengue) Fièvre Q Fièvre typhoïde et paratyphoïde Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica Giardiase Granulome inguinal Hépatites virales Infection à Campylobacter Infection à Chlamydia trachomatis Infection à Escherichia coli producteur de vérocytotoxine Infection à Hantavirus Infection à HTLV type I ou II Infection à Plasmodium Infection à Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine (SARV) Infection gonococcique

Page 107: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

105 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Infection invasive à Escherichia coli Infection invasive à Hæmophilus influenzæ Infection invasive à méningocoque Infection invasive à streptocoques du groupe A Infection invasive à Streptococcus pneumoniæ Infection par le virus du Nil occidental Intoxication par les substances chimiques toxiques faisant partie des classes suivantes, lorsque les résultats de mesures d’indicateur biologique obtenus indiquent une valeur anormalement élevée qui dépasse les seuils reconnus en santé publique :

– alcools – cétones – glycols – hydrocarbures et autres composés

organiques volatils

– esters – gaz et asphyxiants – métauc et métalloïdes – pesticides – Légionellose

Lèpre Leptospirose Listériose Lymphogranulomatose vénérienne Maladie de Chagas Maladie de Lyme Oreillons Poliomyélite Psittacose Rage Rougeole Rubéole Salmonellose Shigellose Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Syphilis Tétanos Trichinose Tuberculose Tularémie Typhus

Page 108: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

106 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

LISTE DES MADO - MÉDECINS

Liste des intoxications, des infections et des maladies qui doivent être déclarées aux autorités de santé publique en vertu du Chapitre VIII de la Loi par les médecins

(À jour au 29 janvier 2009.)

RÈGLEMENT MINISTÉRIEL D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE Maladies à surveillance extrême : ►à déclarer par téléphone ou par télécopieur simultanément au directeur national de santé publique et au directeur régional de santé publique et à confirmer par écrit dans les 48 heures.

Botulisme Fièvre jaune Maladie du charbon Variole

Choléra Fièvre hémorragiques virales Peste

Maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire : ►à déclarer dans les 48 heures au directeur régional de santé publique. Amiantose Angiosarcome du foie Asthme dont l’origine professionnelle a été confirmée par un comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires formé en vertu de l’article 231 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (L.R.Q., c. A-3.001) Atteinte broncho-pulmonaire aiguë d’origine chimique (bronchiolite, pneumonite, alvéolite, bronchite, syndrome d’irritation bronchique ou œdème pulmonaire) Atteinte des systèmes cardiaque, gastro-intestinal, hématopoïétique, rénal, pulmonaire ou neurologique lorsque le médecin a des motifs sérieux de croire que cette atteinte est consécutive à une exposition chimique d’origine environnementale ou professionnelle par les :

– alcools – aldéhydes – cétones – champignons – corrosifs – esters

glycols – hydrocarbures et autres composés

organiques volatils – métaux et métalloïdes – pesticides – plantes

– Babésiose Bérylliose Brucellose Byssinose Cancer du poumon lié à l’amiante dont l’origine professionnelle a été confirmée par un comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires formé en vertu de l’article 231 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles

Page 109: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

107 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Chancre mou Coqueluche Diphtérie Éclosion d’infections à entérocoques résistants à la vancomycine Éclosion d’infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline Encéphalite virale transmise par arthropodes Fièvre Q Fièvre typhoïde ou paratyphoïde Gastro-entérite épidémique d’origine indéterminée Granulome inguinal Hépatites virales Infection à Chlamydia trachomatis Infection à Hantavirus Infection à Plasmodium Infection gonococcique Infection invasive à Escherichia coli Infection invasive à Hæmophilus influenzæ Infection invasive à méningocoque Infection invasive à streptocoques du groupe A Infection invasive à Streptococcus pneumoniæ Infection par le VIH seulement si la personne infectée a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus Infection par le virus du Nil occidental Légionellose Lèpre Lymphogranulomatose vénérienne Maladie de Chagas Maladie de Creutzfeldt-Jakob et ses variantes Maladie de Lyme Mésothéliome Oreillons Paralysie flasque aiguë Poliomyélite Psittacose Rage Rougeole Rubéole Rubéole congénitale Sida, seulement si la personne atteinte a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus Silicose

Page 110: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Rapport annuel MADO 2011 Annexes

108 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale

Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Syphilis Tétanos Toxi-infection alimentaire ou hydrique Trichinose Tuberculose Tularémie Typhus

Page 111: Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les manifestations cliniques inhabituelles (MCI)

Direction régionale de santé publique 2400, avenue D'Estimauville Québec (Québec) G1E 7G9 Téléphone : 418 666-7000 Télécopieur : 418 666-2776 www.dspq.qc.ca