rapport annuel 2011-2012 français

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De près, on va plus loin RAPPORT ANNUEL | 2011-2012

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De près, on va plus loinRappoRt annuel | 2011-2012

Je quitte cette année à la fois le CA et la présidence de SUCO après dix ans de militance active, laissant la place à une relève diversifiée et pleine de projets. Cette dernière saura, j’en suis certaine, mener à bien les divers éléments contenus dans notre nouveau plan stratégique.

Cette année était les 50 ans de SUCO que nous avons fièrement célé-brés en octobre dernier lors d’une soirée regroupant plus de 210 per-sonnes au Bain Mathieu à Montréal. Ce fut, à n’en pas douter, un événement marquant pour les anciens et anciennes coopérants, sta-giaires, membres et autres amis de SUCO, une occasion riche pour des retrouvailles chaleureuses.

La dernière année a foisonné en événements. Vous avez sûrement constaté la détérioration de la situation politique et sociale au Mali. SUCO a rapidement pris des mesures pour assurer la sécurité des volontaires, tout en maintenant un niveau d’activité minimal au pays. Les stagiaires Québec sans frontières ont même dû réaliser leur sta-ge au Sénégal. Mais nos soucis pour la population malienne demeu-rent. Depuis mars dernier, une veille constante est exercée de façon à agir rapidement et de la façon la plus éclairée le moment venu. En Haïti, un projet financé par l’Union européenne et le gouvernement québécois nous permettra de relancer les activités agricoles et aider des communautés du Sud-Est à réduire leurs risques dans l’avenir. C’est d’ailleurs dans cette région que la récente tempête tropicale Isaac a créé d’importants dommages. Au Nicaragua, PROGA-Jeunes, un grand programme de formation agricole pour les jeunes, est en voie d’acquérir sa vitesse de croisière tout en continuant de rejoindre des communautés éloignées.

Qu’il me soit permis de remercier nos équipes sur le terrain et au siège social et de souligner leur engagement à faire de SUCO une organisa-tion sachant s’adapter aux divers contextes et défis tant au Québec que dans ses pays d’intervention. Je veux, en dernier lieu, vous rappel-er l’importance de renouveler votre appui envers SUCO, tant par des dons que par le biais des médias sociaux. D’ailleurs, je vous invite à ajouter à votre amitié Facebook, une adhésion à SUCO ! Devenir mem-bre, c’est une action toute simple et un geste de solidarité qui vivifie et dynamise notre organisation. C’est aussi un geste qui confirme votre association à cette organisation que je chéris et admire tant.

Solidairement,

Jocelyne Lacasse, présidente du conseil d’administration

Mot de la présidente

Mot du directeur général

Cette première année à SUCO, je me suis concentré sur l’élabora-tion d’un plan stratégique, une occasion formidable d’en apprendre davantage sur l’organisation et de l’apprécier encore plus. Premier constat : notre expertise fait toute une différence ! J’ai pu observer l’engagement du personnel, des bénévoles et des volontaires, et surtout, j’ai pu être témoin de l’appréciation positive portée par des dizaines de partenaires et des milliers de personnes dans les pays où nous travaillons. C’est très éloquent !

Le nouveau plan n’est donc pas une révolution de nos façons de faire, mais plutôt une bonification, bâtie sur nos acquis. Au cours des cinq prochaines années, SUCO s’alignera sur quatre orientations stratégiques :

1. Une stratégie d’intervention au profit de l’innovation et de l’excellence ;

2. Un financement fort et diversifié ;3. Des alliances stratégiques, avec diverses organisations

aptes à participer à notre mission ;4. Des systèmes et structures performants,

afin d’être toujours pertinents dans ce monde en constant changement.

L’essentiel demeure. Nous travaillons toujours à la mobilisation des communautés locales et l’agriculture durable conserve sa place de choix dans notre programmation, tout comme la promotion active de l’égalité entre les femmes et les hommes et la préservation de l’envi-ronnement. En intégrant davantage nos outils dans une approche générale axée sur la sécurité et la souveraineté alimentaires, nous pourrons mieux répondre aux besoins des communautés locales.

SUCO a manifestement des compétences importantes et uniques à mettre au profit des populations des pays en développement. Ces compétences sont le fruit de plus de 50 ans d’efforts et de soutien de milliers de volontaires, stagiaires, partenaires, employés et em-ployées, donateurs et donatrices et membres. Elles font aujourd’hui notre fierté et notre réputation. Ce plan stratégique s’inscrit dans notre solidarité et notre engagement de continuer à travailler pour un monde plus juste.

En solidarité,

Richard Veenstra, directeur général

En Haïti, le chimique cède la place au biologiqueLes familles agricoles des communes de Marigot et de Fort Liberté sont confrontées à une dégradation environnementale et à un ap-pauvrissement des sols liés à l’utilisation de fertilisants chimiques. SUCO, avec le FAO et en partenariat avec des associations locales, a donc mis en œuvre le Projet de renforcement et d’application prati-que en environnement et compostage dans la commune de Marigot ainsi que d’autres interventions similaires dans le Nord du pays pour répondre aux besoins économiques pour une agriculture durable, sou-cieuse de l’environnement.

Réalisations

f Plus de 5 000 paysans et paysannes ont appris et employé des techniques de fabrication et d’utilisation du compost.

f Cinq compostières et cinq comités de gestion ont été mis en place à Marigot.

f 180 tonnes de compost ont été produites en moins de six mois.

f Plus de 3 000 sacs de compost ont été vendus ou distribués à des producteurs et productrices de la commune de Marigot et du département du Nord-Est.

f Près de 50 hectares ont été fertilisés avec le compost produit.

« Lorsque j’ai commencé à cultiver ma parcelle avec de l’engrais, je n’obtenais pas de bons résultats. Depuis que j’applique du compost, je constate une différence sur ma parcelle de banane. Aujourd’hui, je suis plus apte à bien nourrir ma famille et leur assurer une meilleure qualité de vie. »

— Jean-Marc Célestin, agriculteur

4

Confection de compost dans la commune de Marigot.

Préparation de la terre par les femmes productrices du village de Sido.

Au Mali, des femmes prennent les rênes du développement localAfin que les associations de la société civile jouent pleinement leur rôle dans le processus de décentralisation entrepris au Mali en 1992, SUCO et ses partenaires, CERFADEL, OGES et l’AMPJ, travaillent à la mobilisation des populations et au renforcement organisationnel au niveau local. Cette année, grâce au projet Appui au développement local et à l’alphabétisation dans la commune rurale de Zantiebougou, l’AMPJ et SUCO ont appuyé 14 villages par la promotion d’une gestion participative et démocratique de leurs associations villageoises et par le soutien financier d’activités économiques locales.

Réalisations

f 90 % de la population de la commune se mobilise et participe activement à la gestion des affaires locales.

f 225 hommes et 275 femmes sont maintenant capables de lire, écrire, calculer et rédiger dans leur langue maternelle.

f 4 associations de développement villageoises (ADV) ont réalisé 31 activités économiques génératrices de revenus;

f 500 femmes ont vu leurs revenus augmenter de 20 %.f Des femmes occupent maintenant 35 % des sièges des

conseils d’administration des ADV.f Autonomisation de plusieurs organisations dans la gestion

de leurs affaires courantes : gestion du microcrédit (Ben-Bâ); suivi de l’inventaire (Union Yiriwasso, productrices de beurre de karité), techniques agricoles (AMATEVI).

« Ces femmes ont accru leur pouvoir économique à travers notre appui. La plupart des femmes disent d’ailleurs qu’elles contribuent beaucoup à la prise en charge de leur famille en termes de frais scolaire et la santé. »

— Salia Coulibaly, coordinateur adjoint de l’Association malienne pour la promotion des jeunes (AMPJ)

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Au Honduras, le Machete Verde défriche des chemins, éclaire des consciencesDans le département de Choluteca, l’irrégularité des précipitations, la hausse du prix des denrées, les pratiques agricoles nocives pour l’environnement et les habitudes alimentaires inadéquates engen-drent une grave crise alimentaire. Bénéficiant d’un financement du MRI-Québec, le projet Développement rural durable a permis à des centaines de familles d’augmenter et de diversifier leur production agricole, tout en protégeant l’environnement. L’amélioration de leurs cultures a permis un accroissement de leurs revenus de 10 %. De plus, une forte majorité des femmes participant au projet considèrent avoir plus d’autonomie et une plus grande reconnaissance pour leur travail de productrices.

Réalisations

f 22 systèmes d’irrigation installés, permettant à 277 familles de 20 communautés de semer durant les périodes sèches.

f De nouvelles techniques agroécologiques et 18 nouvelles variétés de plantes ont été introduites sur 63 jardins communautaires et 291 parcelles agricoles familiales.

f 155 silos métalliques communautaires installés bénéficiant à 1 053 familles dans 66 communautés permettent d’entreposer le surplus agricole.

f Installation de pépinières dans 43 communautés, pour le reboisement local et la vente.

f Une plus grande autonomie des communautés dans la gestion des systèmes d’eau et des stations sanitaires.

« Nous ne devrions pas nous dire que, du fait que le technicien s’en va, tout doit s’arrêter. Il faut appliquer l’expérience et les connaissances acquises lors des formations. Nous disposons d’un outil très important, le manuel Machete Verde, qui nous aide à orienter la communauté dans le processus de participation aux actions locales. »

— Patricia Méndez, agricultrice d’El Cedrito, municipalité d’El Triunfo

Formation sur les techniques de culture du concombre à Namasigüe dans le département de Choluteca. © Photographie : Rafael Rivera

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Préparation des semences dans le cadre du projet Développement rural durable au Honduras.

« Concombres, choux, tomates, piments et papayes, tout ce qu’on réussira à produire sera non seulement au bénéfice du groupe, mais aussi partagé avec ceux qui en ont besoin... Pour moi, la formation est une arme qu’on a pour pouvoir apprendre. Le Machete Verde, c’est un chemin pour éveiller nos consciences. Nous ne sommes peut-être pas instruites, mais on avance ! »

— Paula Pineda Avila, paysanne, Las Mesas, Concepción de María

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Développement local Le développement local est un processus qui permet aux com-munautés de prendre en charge leur développement au niveau local. Les communautés apprennent à identifier leurs besoins, à planifier des actions, à les mettre en œuvre et à s’imposer comme interlocutrices dans un dialogue avec des autorités locales.

Machete Verde et Djakout PeyizanDevenus synonymes du travail de SUCO en Amérique centrale et en Haïti, ces guides de formation et d’accompagnement donnent aux paysannes et paysans les outils nécessaires pour adopter des pratiques agricoles qui préservent et enrichissent l’environ-nement, tout en augmentant la production agricole. Ces métho-des réduisent aussi les risques de dommages à l’habitat et aux exploitations agricoles créés par de fortes pluies et les effets des changements climatiques. Accompagnés d’investissements agricoles (semences, outils, formation, entreposage, marchés de proximité, etc.) et de conseils des volontaires et du personnel local, ces guides aident les populations à assurer leur accès à une alimentation adéquate toute l’année.

Un plus grand pouvoir d’agir au PérouDans les communautés rurales de Huari et de Cajay, trois personnes sur dix vivent dans l’extrême pauvreté. L’économie familiale dépend d’une agriculture de subsistance et ne génère que très rarement des excédents commercialisables. Bénéficiant d’un financement du MRI-Québec, le projet mis en place par SUCO et ALLPA améliore les condi-tions de vie de ces familles rurales andines par le renforcement de leurs capacités productives et par leur participation active au déve-loppement de la communauté. Les familles ont amélioré la qualité de leurs produits et leur alimentation, et augmenté leurs revenus par la vente des surplus sur les marchés locaux.

Réalisations

f 125 personnes ont été formées en techniques d’élevage et en transformation de produits laitiers.

f 19 nouvelles infrastructures (clôtures électriques, silos et laiteries) ont été mises en place pour améliorer la production de 243 familles paysannes.

f 52 hectares de pâturage, appartenant à plus de 250 familles, ont été ensemencés.

f 14 fromageries artisanales sont en voie d’être consolidées.f Formation et accompagnement à la nutrition, à la sécurité

alimentaire et à la commercialisation des produits agricoles biologiques des femmes productrices de la REDPRAUSA à Pachacámac, près de Lima.

f Formation et accompagnement auprès des familles de Huamparán sur la gestion des déchets organiques et inorganiques.

« La population a compris que le processus de développement était entre ses mains et qu’elle était en mesure d’atteindre une meilleure qualité de vie. C’est une importante réussite puisqu’elle génère un état de motivation collective, où tous et toutes se sentent capables de se développer dans leur environnement. »

— Pedro Estrada Vegas, directeur de l’Association pour la coopération et le développement durable (ALLPA), Huari

Confection de fromage artisanal dans la région de Huari.

Atelier sur une alimentation saine et nutritive auprès de mères de famille.

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Au Nicaragua, le changement commence avec la jeunesse Au Nicaragua, le déboisement et l’érosion des sols rendent les terres plus vulnérables aux changements climatiques. En conséquence, la production agricole diminue et le taux de malnutrition est alarmant. Devant ce contexte d’insécurité alimentaire, les jeunes ne voient plus la ferme familiale comme une alternative pour leur avenir. PROGA-Jeu-nes est un programme de formation et d’accompagnement technique de jeunes producteurs et productrices agricoles qui vise à améliorer les conditions de vie en milieu rural et à freiner cet exode rural. Réalisé en partenariat avec l’INATEC et l’INPRHU, PROGA-Jeunes est reconnu comme une innovation dans l’enseignement technique au Nicaragua : ce ne sont pas les jeunes qui vont étudier dans un centre, mais plutôt les centres de formation qui viennent à eux, permettant de s’exercer directement dans leur parcelle.

Réalisations

f 510 jeunes dont 239 femmes maîtrisent des techniques d’agriculture durable, les partagent en famille et améliorent leur rendement.

f 90 % des jeunes ont semé en moyenne 5 nouvelles cultures sur leur parcelle pour un total de 35 variétés introduites.

f 4 pompes à eau manuelles ont été distribuées et 12 systèmes d’irrigation goutte à goutte ont été installés afin d’en vérifier l’efficacité.

f Un laboratoire a été implanté pour contribuer à la lutte intégrée aux insectes ravageurs en agriculture biologique.

f Accompagnement des membres producteurs de la Coopérative 10 de Mayo pour la commercialisation de leur café par un processus de certification biologique.

Formation auprès des élèves de PROGA-Jeunes en techniques avicoles et agroenvironnementales.

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« Il ne faut pas hésiter à dire la vérité : pour nous, jusqu’à aujourd’hui, projet international était synonyme de don de charité. Dans cette nouvelle approche, nous devons nous engager nous-mêmes, et mettre nos efforts pour le bien de nos enfants et de la communauté. »

— Nicolas Pauth Davilas, producteur et père de famille, La Pacaya

Réalisations

f Célébrations du 50e anniversaire de SUCO réunissant plus de 200 volontaires et partenaires.

f Exposition de photos du projet maraîchage Nord-Sud (Québec sans frontières - Mali).

f Création et diffusion de nombreux outils créés par des stagiaires, allant d’un jeu de société à une brochure sur le microcrédit, aux cartes postales et en passant par les 17 capsules vidéo diffusées sur suco.org.

f Participation à l’organisation du Forum international de l’économie sociale et solidaire (FIESS) et à la production de la vidéo « Femmes au cœur de l’économie sociale et solidaire ».

f Campagne de sensibilisation sur le besoin d’investir dans le développement à long terme en Haïti.

f Projection de trois courts-métrages réalisés par de jeunes autochtones du Pérou avec notre partenaire péruvien, La Restinga, lors d’une soirée en collaboration avec Wapikoni mobile et Oxfam-Québec. 85 personnes ont été témoins des réalités autochtones et de la puissance de la vidéo comme outil d’affirmation culturelle et identitaire.

f 8 mars : Journée internationale des femmes. 60 personnes ont assisté à une conférence de nos trois panélistes invités sur l’autonomie des femmes dans les pays en développement.

Dominique Caouette, professeur de sciences politiques, Université de Montréal ; Moussa Konaté, ancien représentant de SUCO au Mali ; Liz Suarez, directrice de FEM International.

Au Québec

« Je fais du bénévolat pour m’engager dans ma communauté, un moyen de redonner un peu, mais aussi de recevoir beaucoup. De près, on va plus loin... C’est à la fois l’ailleurs et l’ici. Il reflète bien l’engagement de SUCO, auquel je crois volontiers. Aller plus loin, en tant que bénévole, c’est aller au-delà de soi-même. »

— Joëlle Midy, bénévole pour le 50e anniversaire de SUCO à Montréal

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Rapport financierÉtat des résultats | Exercice terminé le 31 mars 2012

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2012 2011

PRoDUits Gouvernement du Canada 2 563 228 2 004 868Gouvernement du Québec 222 226 211 349Organismes - pour des projets 715 197 337 571Dons du public - en espèces 229 804 211 468Contributions sous forme de services rendus 1 1 597 726 945 000 Autres revenus 25 653 18 292 5 353 834 $ 3 728 548 $ ChaRgEs Coûts directs d’envoi de coopérants 738 827 719 535Équivalents salaires (1) 1 597 726 945 000Projets de développement international 2 095 685 1 207 490Bureaux outre-mer 198 122 213 504Direction des programmes outre-mer 238 302 256 820Programme d’éducation 73 211 36 779Collecte de fonds 94 954 94 450Direction des programmes 42 424 46 992Administration et vie associative 264 020 195 223Amortissement des immobilisations 9 771 11 124 5 353 042 $ 3 726 917 $ Excédent des produits sur les charges 792 1 631

1 apports reçus sous forme de services. Les coopérants-volontaires ne sont pas rémunérés pour leur travail dans les projets de développement international ; ils ne reçoivent qu’une allocation de séjour et logement. Leur contribution représente la valeur de leur travail non rémunéré. Cette contribution est comptabilisée dans les produits comme contributions sous forme de services rendus et dans les charges sous la rubrique « Équivalents-salaires ».

25,3 % Contributions sous forme de services rendus

6,2 % Dons du public et autres revenus59,4 % Gouvernements9,1 % Organismes

5,5 % Vie associative et administration2,5 % Collecte de fonds89,7 % Projets de développement international

et envoi de coopérants2,3 % Éducation au développement

PRoDUits

ChaRgEs

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Bilanau 31 mars 2012

2012 2011

aCtif actif à court terme Encaisse 789 409 899 507Débiteurs 100 961 36 170Frais payés d’avance 16 177 7 678 906 547 $ 943 355 $ Immobilisations nettes 28 399 33 208 934 946 $ 976 563 $

Passif Et aCtifs nEts Passif à court terme Créditeurs et charges à payer 142 752 55 448Provision pour rapatriement sanitaire - - Apports reportés 402 251 528 696Obligations contrat location-acquisition 3 089 6 357 405 340 $ 535 053 $ actifs nets Actifs nets investis en immobilisations 25 310 26 851Actifs nets non affectés 286 105 283 772 Affectation d’origine interne 75 439 75 439 386 854 $ 386 062 $ 934 946 $ 976 563 $

MEMbREs DU ConsEil D’aDMinistRationJocelyne Lacasse PrésidenteSergio Escobar Vice-présidentJean-François Perrault Vice-présidentAbbas S. Jalaledin TrésorierAronce Ferdilus SecrétaireCatherine Dumais Administratrice Personne déléguée du syndicatRichard Veenstra Directeur général

n.b. Les notes complémentaires sont disponibles sur notre site internet : suco.org/suco/publications

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Merci à nos donateurs, donatrices et partenaires

SUCO tient à remercier chaleureusement tous ses donateurs et dona-trices ainsi que tous ses partenaires financiers de leur engagement envers les populations du Sud qui luttent quotidiennement pour la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Nous ne pouvons qu’être reconnaissants de votre confiance et de votre soutien fidèle qui nous permettent de réaliser notre mission et de continuer à pro-mouvoir un développement durable et une solidarité entre les peuples.

PaRtEnaiREs finanCiERs 2011-2012L’Agence canadienne de développement international (ACDI)Le ministère des Relations internationales du Québec (MRI)L’Œuvre LégerLe Fonds pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)La Municipalité de Huari, PérouLe Fonds Marie-FrançoiseLa Fondation Denise & Robert GibelleauLa Fondation Edward AsshLa Fondation Internationale Roncalli

Pour faire une différence...

Devenir membre de sUCo, c’est un geste de solidarité et aussi un accès privilégié à la vie démocratique de l’organisation.

- Cotisation régulière : 10 $- Cotisation pour étudiant et pour les personnes sans emploi : 5 $

Le formulaire d’adhésion est disponible sur suco.org.

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HonduRasCARITAS (Pastorale sociale) de CholutecaInstituto Hondureño de desarrollo rural (IDHER)Asociación de Desarrollo del Triunfo (ADETRIUNF)Asociación de mujeres defensoras de la vida (AMDV)

nicaRaguaCoopérative Diez de MayoFundación de investigación para el desarrollo rural (FIDER)Grupo de investigación sobre soberanía y seguridad alimentaria y nutricional (GISSAN)Instituto nacional tecnológico (INATEC) national, INATEC Somoto, INATEC Nueva Segovia et INATEC EstelíInstituto de Promoción Humana (INPRHU)

péRouInstituto de desarrollo y medio ambiente (IDMA)Association pour la coopération et le développement durable (Allpa)Centre de santé HuamparánMunicipalité de Huari (Communautés rurales de Tashta et Huamparán)

MaliAssociation malienne pour la promotion des jeunes (AMPJ)Cercle d’étude, de réflexion, de formation, d’appui à la décentralisation et au développement local (CERFADEL)Association malienne d’assistance technique villageoise (AMATEVI)BENBA – Association intercommunale de SanankorobaYiriwasso – Union de trois coopératives de Karité de SanankorobaDuumi – Association interquartiers de la commune urbaine de GaoDental SeberaAssociation intervillageoise de la commune de Soye, Cercle de MoptiSabugnuma – Association intervillageoise de ZantiébougouDJIGIFA – Association intervillageoise de SansandingueOGES – Organisation pour la gestion de l’environnement au Sahel

HaïtiUnion des paysans de MorilComité de développement local de MacaryConseil d’administration des sections communales (CASEC) de MacaryFanm Leve Kanpe LawokaAsosyasyon Peyizan Leve Kanpe Lawoka (APLKL)Cercles DiversBureau agricole communale (BAC)Mouvement des femmes de Capotlle (MFK)APDB – Association des paysans de Bayaha (APDB)

QuébecInstitut de technologie agroalimentaire (ITA)Cégep de St-Laurent – Département de Techniques d’intervention en loisirLiaisonneuveCégep de Sherbrooke

Partenaires

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1453, rue Beaubien Est, bureau 210Montréal QC H2G 3C6 Tél. : (514) 272-3019 | Téléc. : (514) 272-3097Courriel : [email protected] | www.suco.org

« De près, on voit mieux ; on comprend mieux les réalités d’ailleurs, les différences. Cette proximité, lorsqu’on

prend la peine de construire à partir des échanges qu’elle occasionne, nous apporte davantage les uns les autres,

dans un réel respect et une confiance mutuelle. On apprend à connaître les autres, mais à se connaître aussi. Le travail de

volontaire rapproche les gens ainsi : en profondeur. »

— Michèle Durand, coopérante volontaire en Haïti