rapport annuel 2011-2012

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rapport annuel 2011 2012 15 ans d’échanges transatlantiques

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Rapport annuel XVe édition - SPECQUE 2012 - Montréal, QC

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Page 1: Rapport annuel 2011-2012

rapportannuel 2011

2012

15 ansd’échangestransatlantiques

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Rapport annuel 2011-2012

publié par

Association SPECQUEOrganisme sans but lucratif de droit québecoisIQHEI - Pavillon Charles-de KoninckLocal 5458 - 1030 av. des Sciences-HumainesQuébec, QC G1V 0A6 cAnAdA

et

SPECQUE EuropeAssociation de droit français35-37 Rue des Francs Bourgeois75004 Paris frAnce

directeur de la publication

Maxime STAELENS, Pré[email protected]

conception et réalisation

Pôle communication, SPECQUE

crédits photographies

Sauf mention contraire, les photographies sont de Marie-Alexandre BOUTET-TALBOT.couVerture : DZpixel

© Décembre 2012 / SPECQUE

En mémoire de Marc Lauer, Ancien participant 2006, 2007, 2009

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rapportannuel 2011

2012

4 Message du Président6 Message du Président exécutif8 Organisation10 Gouvernance14 Conseil d’administration

16 Rapport moral18 Logistique24 Recrutement28 Académique34 Communication

40 Rapport financier42 Présentation45 État des finances

46 Partenaires et soutiens48 Partenaires50 Patronages

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rapport annuel 2011-20124

Chers soutiens,Chères Specquoises,Chers Specquois,

Cette XVe édition de la SPECQUE vient à peine de se terminer que, déjà, ses souvenirs nous inondent la tête. Souvenirs de rires, de débats, de discussions, de rencontres. En 2012, pour la quinzième fois, la SPECQUE a permis de nouer des relations par-delà l’Atlantique. Cela n’est toutefois possible que grâce à la combinaison du travail de l’équipe organisa-trice, le soutien et l’aide de nos partenaires et l’engagement des participants. Cet été, à Montréal, la symbiose a été par-faite, pour un résultat détonnant.

Avant tout, je souhaiterais une nouvelle fois remercier les partenaires et soutiens qui nous ont aidé à l’organisation de cette quinzième édition de la SPECQUE.

En particulier, nous remercions le ministère des Relations internationales du gouvernement du Québec, présents à nos côtés depuis les premiers pas de la SPECQUE en 1998. Cette relation forte et pérenne est basée essentiellement sur sur le respect et le partage de valeurs et d’objectifs communs, tels que la défense de la langue française et la promotion du Québec en Europe

Je souhaite également souligner le soutien de Bibliothèques et Archives nationales du Québec et du Centre d’excellence sur l’Union européenne des Universités de Montréal et Mc-Gill dans l’organisation de la soirée des XV ans. Cette soi-rée, qui n’aurait pas eu lieu sans ces soutiens, a permis de mettre en relation, anciens et nouveaux participants le temps d’une soirée. Grâce aux interventions de Brigitte DU-

Message du Président du Conseil d’administration

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FORT (fondatrice de la SPECQUE) et Hugo SIERRA (7 participa-tions et ancien Président du Conseil d’administration et pré-sident exécutif), membres honoraires de l’Association, cette soirée a permis de faire revivre la flamme «specquoise» qui continue d’habiter chacun des anciens, tout en leur permet-tant de découvrir la SPECQUE de 2012.

A l’heure des bilans, je ne peux que saluer les nombreux progrès qui ont été permis grâce au travail du Conseil d’ad-ministration. Notre mandat a été l’occasion de terminer la refonte de nos règles de fonctionnement et d’instituer une nouvelle gouvernance pour notre organisation internatio-nale. Notre organisation aborde ainsi ses quinze prochaines années avec des structures juridiques adaptées aux réalités d’aujourd’hui et aux enjeux de demain, tant au Québec et au Canada avec l’Association SPECQUE qu’au sein de l’Union européenne avec la SPECQUE Europe.

La SPECQUE a aussi fait un grand pas dans le processus de démocratisation de notre organisation et la transparence de sa gouvernance et de son financement. La publication de ce Rapport annuel, première pour notre organisation, en est un des résultats les plus probant. Cette professionnalisation de l’organisation et des communications est une garantie supplémentaire et un gage de sérieux pour nos partenaires, tant publics que privés.

Enfin, cette SPECQUE a été un succès grâce à l’implication des participants. Du dimanche au samedi, ils ont été exem-plaires : impliqués dans leurs travaux, tout en étant en me-sure de partir à la découverte des autres. Cela a généré une véritable effervescence, entraînant rencontres, discussions, rires et moments de partage. C’est là aussi une des fonc-

tions de la SPECQUE : permettre la rencontre de jeunes issus d’horizons différents, de Beyrouth à Saskatoon, de Madrid à Québec, de Turku à Toronto. Ce mélange des cultures, la pro-motion du dialogue, le cadre propice aux débats entre jeunes futurs leaders: tout cela a contribué à faire de cette édition de la SPECQUE un événement extraordinaire. Les travaux du Conseil d’administration ayant permis de moderniser les structures de l’Association, il ne fait aucun doute quant à l’avenir: continuer à rassembler des jeunes du monde entier, leur permettre de se rencontre, de débattre et d’échanger pour s’enrichir.

En 2012, riche de ses participants, forte de son Conseil d’ad-ministration, la SPECQUE a continué à voguer sur la vague de l’excellence. Nous pouvons être fiers de ce qu’est devenu notre Simulation quinze ans après sa création, et aborder sereinement l’avenir.

Bon vent et bonne chance !

Maxime STAELENSPrésident du conseil d’administration

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Message du Président exécutif

Chers partenaires,Chères Specquoises,Chers Specquois,

Au nom du Comité exécutif, j’ai le plaisir de revenir une dernière fois sur l’aventure exceptionnelle qu’a été cette XVe

édition de la SPECQUE à Montréal. À de nombreux égards, nous pouvons être fiers de cette édition mémorable ayant marqué le quinzième anniversaire de ce projet transatlan-tique unique.

Près de 180 jeunes issus d’un nombre record de déléga-tions canadiennes, européennes et internationales ont par-ticipé cette année à notre événement. Nous avons étendu le champ de notre recrutement pour aller chercher des partici-pants dans l’Ouest canadien, l’Est européen et une nouvelle délégation internationale au Vermont.

Nous sommes restés fidèles aux attentes élevées des univer-sités et institutions partenaires en visant la perfection dans toutes nos publications académiques. Comme cela est arrivé à plusieurs reprises au cours de l’histoire de la SPECQUE, il ne serait pas étonnant que les institutions européennes re-prennent, d’ici quelques mois, des idées d’abord évoquées lors de notre Simulation. « La SPECQUE toujours un temps d’avance… ».

L’un des défis majeurs de l’organisation de la SPECQUE est évidemment l’alternance continentale et le changement an-nuel de ville-hôte. Cela constitue une difficulté, puisqu’une grande partie du travail est à recommencer chaque année. Mais c’est surtout une grande richesse de notre association, puisque chaque événement est donc différent.

Je voudrais remercier toute l’équipe organisatrice qui a contribué à faire de cet évènement un moment inoubliable. Aux membres du Comité exécutif et ceux du Comité de gou-vernance, en passant par toutes les petites mains qui nous ont aidés en coulisse, je peux vous assurer que vos efforts n’auront pas été vains.

Mais surtout, je tiens à féliciter tous les participants : sans votre énergie exceptionnelle, sans votre enthousiasme contagieux et sans votre dévouement passionné, jamais cette édition anniversaire de la SPECQUE n’aurait été aussi follement enrichissante. Au final, le travail que nous avons accompli cette année n’aurait pas eu de sens si les partici-pants n’avaient été aussi brillants.

Nous avons voulu faire honneur à Montréal en ouvrant les portes aux Specquois des plus prestigieuses institutions que la métropole québécoise peut offrir. En plus de la magnifique salle plénière de l’Organisation de l’aviation civile internatio-nale, nous avons travaillé en commissions dans les belles salles mises à notre disposition par l’Université du Québec à Montréal. Nous avons également été accueillis, pour mar-quer le début de notre événement, sur la terrasse de l’Hôtel de Ville de Montréal, afin de remercier nos partenaires.

Nous avons professionnalisé et harmonisé notre commu-nication, conscients que l’image projetée doit être fidèle à l’envergure prise par notre événement au cours des der-nières années. Nous avons notamment publié six éditions du Bulletin SPECQUE sous forme de magazine d’information mensuel, permettant ainsi de montrer que notre Simulation est bien plus qu’un événement d’une semaine par année.

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Nos états financiers équilibrés témoignent du travail accom-pli au cours de l’année et donnent raison à la confiance que nos partenaires placent envers notre projet. La situation fi-nancière saine de notre organisation se confirme et le fonds de roulement reste relativement stable pour l’équipe res-ponsable de l’organisation de l’édition 2013 qui se déroulera à Rome, en Italie.

Les négociations sur l’Accord économique et commercial glo-bal entre le Canada et l’Union européenne se termineront sous peu. Pour tirer tous les bénéfices du commerce, une initiative comme la SPECQUE est essentielle à sa bonne mise en œuvre, puisqu’elle contribue au réseautage de la relève du Canada et d’Europe.

Enfin, la SPECQUE prouve trois choses : d’abord, que même en temps de crise, le projet européen est rassembleur et qu’il existe de la volonté pour une intégration politique et économique plus poussée ; que les initiatives québécoises peuvent rayonner à l’international ; qu’il est possible de créer un grand projet international uniquement en français.

Xavier PEICHPrésident exécutif

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Organisation

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Gouvernance

Structure

La SPECQUE est un regroupement canado-européen béné-ficiant d’une représentation légale des deux côtés de l’At-lantique.

Association SPECQUE

Au Canada, la SPECQUE est représentée par l’Association SPECQUE, un organisme sans but lucratif constituée selon la Partie III de la Loi sur les compagnies du Québec (LRQ, c-38). Elle est domiciliée depuis sa fondation à Québec, à l’Institut des Hautes Études Internationales de l’Université Laval. Fondée en 1999 pour péréniser le projet initié en 1998, son objet principal est l’organisation annuelle d’une simulation du Parlement européen.

L’Association est gérée par un conseil d’administration de treize membres élus par l’assemblée générale composée de l’ensemble des participants. Les treizes administrateurs sont répartis en deux collèges : un comité exécutif, chargé en particulier de l’organisation de la Simulation, et un co-mité de gouvernance, chargé de la gestion de l’Association et du soutien au comité exécutif dans ses missions.

Association de la Représentationpour l’Union européenne de la SPECQUE

En Europe, la SPECQUE est représentée par la Représen-tation pour l’Union européenne de la SPECQUE, abrégée SPECQUE Europe, une association de droit français régie par la loi du 1er juillet 1901 sur la liberté d’association. Elle est domiciliée à Paris. Créée également en 1999 afin d’as-surer une représentation légale stable à la SPECQUE sur le territoire de l’Union européenne, elle a pour objet principal de co-organiser la Simulation avec l’Association SPECQUE.

La SPECQUE Europe est gérée par un bureau de trois per-sonnes élues par l’assemblée générale, composée des ad-ministrateurs de l’Association SPECQUE dont elle est une structure fille.

Refonte de la gouvernance

Poursuivant le travail entamé en 2011, la gouvernance de la SPECQUE a été totalement revue avec une refonte des Règlements généraux et du Code d’éthique des Adminis-trateurs de l’Association SPECQUE ainsi que des Statuts de la SPECQUE Europe. Le présent document reflète cette nou-velle organisation en consortium des deux entités.

Délégations

La plupart des participants à nos activités sont regroupés en “délégations de la SPECQUE”. Il s’agit pour la majorité de groupements informels de jeunes, mais certains sont constitués sous forme d’un organisme à but non lucratif ou de comités de tels organismes. La SPECQUE n’entretient aucun lien financier ou juridique avec lesdites délégations. Indépendantes des associations SPECQUE et SPECQUE Eu-rope, les délégations ne peuvent se présenter comme nous représentant et nous ne sommes, en aucun cas, respon-sables de leurs agissements.

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ORGAniSAtiOn

Activités

Activité principale

Notre principale activité est l’organisation d’une simulation du Parlement européen, chaque été, en alternance entre l’Europe (au sens des membres du Conseil de l’Europe) et le Canada. Créée en 1998 à l’Université Laval, la Simu-lation du Parlement européen Canada-Québec-Europe est aujourd’hui la plus grande simulation du genre en langue française. Elle est traditionnellement soutenue par les ins-titutions européennes, canadiennes et québecoises.

Activités secondaires

De manière accessoire, nous organisons certaines activités de formation et des conférences en lien avec les sujets discutés lors de la Simulation afin de préparer les parti-cipants.

Histoire

Fondation

Début 1997, à l’Université Laval (Québec), Brigitte DUFORT et un petit groupe d’étudiants passionnés par l’Europe dé-cident de simuler les travaux du Parlement européen afin de mieux comprendre son fonctionnement. L’été 1998 sera l’occasion de réunir une centaine de jeunes pour la pre-mière édition de la Simulation du Parlement européen Ca-nada-Québec (SPECQ). C’était le début d’une belle histoire.

Forts de leur succès, les yeux pleins d’étoiles et de rêves européens, ils organisent la seconde édition à Strasbourg (France), ville-hôte du véritable Parlement européen. Créant à cette occasion l’association étudiante qui sera le support administratif des éditions suivantes, ils forgent également les deux caractères qui marqueront la spécifici-té de la manifestation : cette Simulation sera francophone et transatlantique.

C’est ainsi que d’une passion québécoise pour l’Europe est née ce qui allait devenir la plus importante simulation du genre : la Simulation du Parlement européen Canada-Québec-Europe.

Fondée dans le salon bleu de l’Assemblée nationale du Québec, le Simulation est régulièrement hébergée dans des lieux de prestige et de pouvoir. Ainsi, l’événement a eu lieu dans le Batiment Jean-Monnet de la Commission européenne en 2011 et à l’Organisation de l’aviation civile internationale en 2012.

Précédentes éditions

1998 Québec québec

1999 Strasbourg, frAnce

2000 Québec québec

2001 Barcelone espAGne

2002 Ottawa-Gatineau ontArio-québec

2003 Cracovie poloGne

2004 Toronto ontArio

2005 Bruxelles belGique

2006 Montréal québec

2007 Paris frAnce

2008 Québec québec

2009 Berlin-Dresde AllemAGne

2010 Moncton nouVeAu-brunswick

2011 Luxembourg luxembourG

2012 Montréal québec

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Principes fondateurs

La francophonie

La Simulation est depuis son origine attachée à l’usage de la langue française, qui est devenue une véritable marque de fabrique. L’ensemble de l’organisation, les textes de tra-vail, les débats, les communications officielles : tout est en français, de l’organisation à la Simulation en tant que telle. Les participants, francophones ou francophiles, respectent en tout temps ce principe. À ce titre, la Simulation a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie en 2012.

La parité

Le recrutement de la Simulation se fait de manière à avoir une certaine parité entre les participants canadiens et eu-ropéens, et l’association organisatrice est enregistrée des deux côtés de l’Atlantique. Dans cet esprit, les treize ad-ministrateurs de l’Association sont élus à parité entre l’Eu-rope et le Canada, permettant l’émergence d’une équipe mixte de gestionnaires et des débats encore plus intéres-sants.

La diversité

La Simulation veut mettre en relation des étudiants aux parcours et aux profils très différents. Ouverte à tous les profils d’étudiants, la Simulation permet à des étudiants en droit, en sciences politiques, en relations internatio-nales, en écoles de commerce, en journalisme, voire en génie mécanique ou en théologie de prendre part aux dé-bats. La récente ouverture de la Simulation à des déléga-tions issues d’Afrique et du Moyen-Orient renforce cette diversité des profils.

L’alternance

La Simulation est organisée chaque année alternative-ment en Europe et au Canada. Ce principe d’alternance est fondamental au regard du caractère transatlantique de l’événement. Cette alternance permet l’enrichissement ré-ciproque des participants européens et canadiens, offrant à chacun de découvrir le continent, le cadre et le mode de vie de l’autre.

L’apolitisme et la non-partisanerie

La SPECQUE se démarque des autres simulations parlemen-taires par la liberté de ton qui est laissée aux participants. Malgré l’existence de groupes politiques, les eurodéputés sont encouragés à exprimer leurs propres prises de posi-tion. Cette indépendance politique doit pousser l’ensemble des participants à s’impliquer pleinement et personnelle-ment dans la Simulation. De même, en vertu de ce principe d’apolitisme et de non-partisanerie, la Simulation se veut totalement indépendante de tout mouvement politique existant ou ayant existé.

La politique verte

Depuis 2007, une politique verte a été mise en place afin de réduire l’empreinte écologique de la Simulation. Cette po-litique a notamment conduit à une réduction drastique du nombre de documents imprimés à l’occasion de la Simula-tion, notamment de ceux qui étaient auparavant distribués aux participants. Dans la même perspective, l’usage des nouvelles technologies a été fortement développé afin de faciliter les échanges entre les participants ainsi que leur travail pendant la Simulation.

Gouvernance

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Sélection de la ville hôte

Le Conseil d’administration lance chaque hiver un appel à candidatures pour la ville hôte de la prochaine édition. Cet appel comprend notamment un cahier des charges relatif aux capacités des offres d’hébergement et des salles pour les séances plénières et les commissions parlementaires, mais également quant aux éventuels soutiens et à la fai-sabilité financière.

Chaque année, plusieurs comités de candidatures se for-ment et défendent leur projet devant le Conseil d’admi-nistration à l’occasion d’audition. Au regard des différents dossiers de candidatures et des éventuelles réponses apportées à l’occasion des auditions, le Conseil d’admi-nistration propose à l’Assemblée générale de retenir un dossier. Le choix final est ainsi entériné par l’ensemble des membres à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle qui a lieu le dernier jour de la Simulation.

La préparation d’une Simulation s’étend ainsi sur deux ans : une première année où les grands principes de l’édi-tion sont proposés par un comité de candidature et une seconde année où l’équipe élue prend en main l’orga-nisation concrète de la semaine. Chaque année, c’est le dossier de candidature qui constitue le véritable point de départ de l’organisation de l’événement.

À l’occasion de l’Assemblée générale, les membres élisent également les futurs administrateurs qui seront chargés d’organiser la prochaine édition. Il est fréquent que des personnes ayant participé au comité de candidature de la ville lauréate soient éues sur un poste du Conseil d’admi-nistration. Même si ce n’est en aucun cas une obligation, cela est particulièrement pratique pour la logistique et la prise de contacts pré-établie grâce au dossier de candida-ture. Il est donc fortement recommandé, qu’au moins une personne soit candidat, lors des élections, sans toutefois être assurée d’avoir un poste.

Politique verte

Conformément à notre Politique verte, la SPECQUE met tout en oeuvre pour réduire ses impacts sur l’environnement :

> L’Hôtel Delta Centre-Ville a obtenu une clef verte de 5, soit la plus haute certification environnementale au niveau des hotels ;

> Les impressions durant la semaine de Simulation ont été entièrement réalisées sur du papier recyclé, notamment les journaux quotidiens ;

> Les participants étaient encouragés à utiliser leurs ordinateurs afin de limiter les impressions ;

> Des unités de recyclage étaient disponibles sur l’en-semble des lieux de travail ;

> Les participants se sont déplacés uniquement à pied durant l’évènement ;

> La voiture utilisée pour le déplacement du matériel était de type hybride.

La tasse des XV ansNous avons souhaité que tous les participants repartent avec un souvenir impérissable de leur participation à cette XVe édition, tout en minimisant notre empreinte écologique. Chaque participant a ainsi eu droit à une tasse thermos réutilisable aux couleurs de la Simulation et gravée avec les logotypes de la SPECQUE et de l’édition. Ils l’utilisaient notamment durant les pauses-cafés. Cette tasse souvenir «spécial XV ans» a également été offerte à certains anciens et certains partenaires de l’événement.

ORGAniSAtiOn

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Conseil d’administrationde l’Association SPECQUE

Maxime STAELENSPrésident

Marie-Christine ROBERTSecretaire-Générale

Administratrice(Communications)

Yassir EL OUARZADITrésorier

Administrateur(Financement)

Loïc de FABRITUSAdministrateur(Académique)

Michele MUSCIAdministrateur(Recrutement)

Nathalie VANAUBELAdministratrice(Financement)

Julie ROBERTAdministratrice

(Logisitque)

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Xavier PEICHPrésident exécutif

Shirley BRICQUET-GALMARVice-Présidente exécutiveresponsable des finances

Clara POISSANT-LESPERANCEVice-Présidente exécutive

responsable de la logistique

Hamza ABBASVice-Président exécutif

responsable du recrutement

Florian MARTIN-BARITEAUVice-Président exécutif

responsable des communications

Alexandra N. MONKHOUSEVice-Présidente exécutive

responsable de lasurveillance académique

comité exécutif

ORGAniSAtiOn

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Rapportmoral

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Logistique

La logistique est au coeur d’un projet comme le nôtre. Organiser une édition de la SPECQUE signifie prévoir la venue de près de deux cent jeunes du monde entier et organiser leur semaine, de leur hébergement à leur repas en passant pas les journées de travail et les moments de détente.

nous avons oeuvré de façon à ce que les participants puissent se concentrer sur l’essentiel : débattre des grands enjeux européens, pendant qu’en coulisse, membres de l’équipe organisatrice et bénévoles se souciaient du reste.

Montréal, ville hôte

Deuxième ville de langue française au monde après Paris et la seule en Amérique du Nord, Montréal s’érige comme un bastion de la francophonie. C’est également un important centre culturel : pendant la saison estivale, l’effervescence est à son comble puisque festivals et manifestations cultu-relles s’y enchaînent. À Montréal, les attraits se situent principalement autour du Centre-ville, du Quartier Latin et du Vieux-Port, quartiers où nous avons principalement or-ganisé la SPECQUE.

Centre-ville

Le centre-ville est l’un des quartiers où la vie est la plus animée. On y retrouve de nombreux restaurants et bars, et durant l’été, la majorité des festivals y prennent place. Par ailleurs, un réseau piétonnier souterrain de 33 kilo-mètres donne accès aux boutiques, restaurants et salles de spectacle, faisant de la ville souterraine de Montréal la plus importante au monde. Ce réseau piétonnier nous a d’ailleurs permis de nous déplacer à l’abri de la pluie les jours où cela fut nécessaire.

Vieux-Montréal et Vieux-Port

Quartier historique de la ville fondée en 1642, le Vieux-Montréal voit locaux et touristes y affluer. Il débouche sur le Vieux-Port qui permet de nombreuses activités en bor-dure de l’un des plus longs fleuves au monde, le Saint-Laurent.

Mont-Royal

Autre pôle touristique d’importance, le Mont-Royal est la montagne qui fait battre le coeur de la ville. Lieu de re-pos incontournable des Montréalais, il a été aménagé par Frederick Olmsted, l’architecte-paysagiste à qui New York doit Central Park. Il s’agit également d’un endroit de prédi-lection pour pratiquer de nombreux sports ou simplement pour se balader en nature. Par les beaux dimanches enso-leillés, le Mont accueille également les désormais célèbres tam-tams.

^La ville hôte vue depuis la Terrasse de l’Hôtel de Ville

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RAPPORt MORAL

Et tout le reste...

Montréal a été la première ville d’Amérique du Nord à in-tégrer, en 2006, le réseau des villes UNESCO de design. On peut y apprécier des bâtiments datant de la Nouvelle-France, des gratte-ciels et de nombreux espaces verts. Montréal est également une ville multiculturelle qui re-groupe 120 communautés où l’on ne parle pas moins de 75 langues différentes... une diversité presque comparable à celle de la SPECQUE! Les communautés italienne, chinoise, portugaise et haïtienne ont fait de Montréal une ville des plus colorées et savoureuses au monde. Les différents fes-tivals culturels et linguistiques en témoignent.

Les différents lieux de la Simulation

Les activités académiques se sont partagées entre l’Orga-nisation de l’aviation civile internationale et l’Université du Québec à Montréal. La politique de couloir s’est faite à différents moment et notamment à l’Hôtel Delta centre-ville où les participants étaient hébergés.

L’Assemblée plénière

Nos séances plénières se sont déroulées au prestigieux siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une agence spécialisée des Nations unies. Le bâti-ment a été inauguré en 1996 et consiste en un immeuble de quinze étages comptant plusieurs salles de conférence. Situées en plein cœur du centre-ville, son entrée rue Uni-versity donne sur la Place de la Cité internationale.

Avec ses 250 places assises en rangées légèrement cour-bées, ressemblant à un hémicycle européen, la salle de conférences était idéale pour accueillir les participants de la SPECQUE. Des réunions importantes réunissant les États membres de l’OACI s’y déroulent régulièrement, comme en témoignent les microphones intégrés, un bureau surélevé pour la présidence ainsi qu’un pupitre pour les discours majeurs.

Les repas du midi ainsi que les pauses-café étaient ser-vis à proximité immédiate de la salle afin de permettre à tous de continuer les discussions. Nous avons eu recours à un traiteur proposant des encas et un menu santé. Les pauses-café du matin et de l’après-midi, ainsi que les re-pas équilibrés, ont permis aux participants de maintenir un rythme effréné tout au long de la semaine!

Les commissions parlementaires

Nous avons souhaiter organiser les commissions dans un endroit différent, permettant ainsi de faire découvrir un nouveau quartier aux participants. Ainsi, pour les journées en commissions parlementaires, les Specquois ont eu la chance d’être accueillis dans quatre magnifiques salles de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), dans le cadre d’une partenariat plus large avec cette institution univer-sitaire.

^Salle de plénière à l’OACI

^Les eurodéputés en pause café

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La salle des Boiseries et la salle de la Reconnaissance ont reçu deux commissions parlementaires. La salle des Boi-series est située sur la rue Saint-Denis dans le clocher de l’ancienne église Saint-Jacques, cette sacristie accueille maintenant divers colloques et réceptions de l’UQÀM. Ses panneaux de bois sculptés, ses vitraux colorés, son calme et sa belle luminosité faisait de cet endroit inscrit au Re-gistre des biens culturels du Québec une salle idéale. La salle de la Reconnaissance, quant à elle, se situe dans le pavillon principal de l’UQÀM et disposait d’équipement au-diovisuel permettant de projeter le texte à l’étude.

Deux autres commissions parlementaires ont eu lieu au nouveau Coeur des sicences de l’UQÀM, un pavillon situé en plein Quartier des spectacles : l’une dans la salle Po-lyvalente, dotée de grands vitraux et très lumineuse, et l’autre dans la Salle des chaufferies, disposant de grandes fenêtres et de hauts plafonds, et entourée d’un petit jar-din.

Les quatre salles ont été configurées de façon à être pro-pices au travail en commission, c’est à dire disposées en rectangle et munies de microphones. Cela a permis aux eurodéputés de dialoguer et négocier dans les meilleurs conditions, et ainsi avancer sur les différents textes.

Pour les repas du midi et les pauses-cafées, les commis-sions à Berri-UQAM se sont retrouvées au Jardin Sanguinet tandis que les commissions au Coeur des sciences se sont réunies dans le parc central du complexe.

Logistique

^La salle des chaufferies du Coeur des sciences de l’UQÀM

^La salle des boiseries de l’UQÀM

^La salle Polyvalante du Coeur des Sciences de l’UQÀM

^La salle de la Reconnaissance de l’UQÀM

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L’hébergement

Les Specquois ont logé du 5 au 11 août à l’Hôtel Delta Centre-Ville, un hôtel d’affaires accueillant régulièrement des délégations onusiennes puisque situé au coeur de la Cité internationale, à deux pas de l’OACI.

Nous y avons disposé de plusieurs salles de travail et de réunions, ainsi que d’une grande salle de presse pour les journalistes. Afin d’assurer une bonne intégration des participants, l’équipe organisatrice a réparti de manière aléatoire au sein des chambres non-mixtes des anciens et des nouveaux ainsi que des francophones et des non-francophones.

Les soirées

Pour les repas du soir, nous avons alterné entre réceptions, piques-niques et restaurants. Le travail des eurodéputés est très intense, ce qui ne leur permet pas beaucoup de profiter du beau temps habituel des étés montréalais. Nous avons donc prévu un pique-nique après chaque journée de commission, permettant ainsi aux participants de décou-vrir deux beaux endroits de Montréal : le Square Victoria, au coeur du quartier des affaires, ainsi que le Vieux-Port de Montréal, principal attrait touristique de la ville.

Le cocktail de bienvenue

Le début de la Simulation a été marqué, le dimanche soir, par un cocktail de bienvenue donné sur la mezzanine de l’Hôtel Delta centre-ville. Les participants ont pu manger et y faire connaissance.

Les participants se sont ensuite déplacés vers la Grande salle pour y entendre le discours inaugural du Comité exé-cutif, où celui-ci a présenté le déroulement de la semaine, les délégations et les postes à responsabilité. Les partici-pants se sont ensuite divisés en groupes politiques pour entamer le travail. Puis vers minuit ce soir-là, les 180 par-ticipants se sont retrouvés pour le premier journal télévisé de la semaine.

RAPPORt MORAL

^Cocktail de bienvenue à l’Hôtel Delta

^La grande salle à l’Hôtel Delta Centre-ville

^L’Hôtel Delta Montréal Centre-ville

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La réception à l’Hôtel de ville

Le coup d’envoi de la Simulation a été célébré le lundi soir lors de la magnifique réception offerte par la Mai-rie de Montréal à l’Hôtel de ville. Les participants ont eu la chance de rencontrer les principaux partenaires de la SPECQUE sur la grande terrasse située sur le toit de l’Hôtel de Ville et d’y déguster un cocktail.

Quelques partenaires ont pu tour à tour s’adresser aux Specquois. Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, M. Richard DESCHAMPS, a souligné à quel point il était fier que Montréal accueille cet événement d’envergure internationale. Puis le recteur de l’UQAM, M. Claude CORBO, s’est dit particulièrement fier de voir la jeu-nesse s’engager dans un tel projet. Le sous-ministre des Relations internationales du Québec, M. Marc CROTEAU, a pour sa part exprimé toute sa fierté d’être partenaire de la SPECQUE depuis ses débuts. Enfin, le chargé d’affaire et premier conseiller politique à la Délégation de l’Union européenne au Canada, M. José Antonio TORRES-LACASA, a, quant à lui, rappelé l’importance des liens unissant l’Union européenne et le Canada.

La soirée des XV ansau Centre d’Archives de Montréal

Afin de célébrer comme il se doit l’anniversaire de la SPECQUE, il nous est apparu nécessaire de choisir une institution historique qui soit un pilier de la culture fran-cophone québécoise. Le président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, M. Guy BERTHIAUME, a gracieusement mis à notre disposition le magnifique atrium du Centre d’Archives de Montréal.

Le jeudi soir, nous avons ainsi accueilli 230 personnes pour cette soirée d’exception réunissant les participants, mais aussi plus d’une trentaine d’anciens Specquois ainsi que des représentants de l’Université de Montréal, partenaire principal de cette soirée.

François COURCHESNE, Vice-Doyen de la Faculté des Arts et sciences et Frédéric MÉRAND, Directeur adjoint du Centre d’excellence sur l’Union européenne, ont rappelé l’impor-tance de l’existence d’associations comme la SPECQUE qui

promeuvent l’engagement politique des jeunes et favori-sent la compréhension d’institutions politiques complexes comme le Parlement européen.

Brigitte DUFORT, fondatrice de la SPECQUE, nous a fait l’honneur de sa présence et s’est adressée à nous lors d’un discours portant sur les débuts de l’aventure. Hugo SIERRA, Specquois ayant participé à un nombre record de Simulations et ayant occupé de nombreuses fonctions dans la Simulation a également pris la parole en souli-gnant les évolutions de la SPECQUE au cours des dernières années. Ces deux anciens se sont vu remettre le titre de membre honoraire pour leur contribution exceptionnelle à l’Association.

Logistique

^Cocktail offert sur la Terrasse de l’Hôtel de ville

^Soirée des XV ans au Centre d’Archives de Montréal

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rapport annuel 2011-2012 23

L’horaire de la semaine

RAPPORt MORAL

dimanche 5 août

15h > 17h

Accueil des participants > Hôtel18h

Cérémonie d’ouverture19h30Cocktail21h > 22h

Réunion en groupe politique22h

Conférence des Présidents

lundi 6 août

6h30Petit-déjeuner > Hôtel8h > 12h — 13h > 16h15Séance plénière > OACI16 h 15 > 17 hRéunion en groupe politique > OACI18h30 > 20h

Réception > Hôtel de Ville de Montréal21h

Conférence des présidentsde commission parlementaire > Hôtel22h

Conférence des Présidents > Hôtel

mardi 7 août

7h

Petit-déjeuner > Hôtel9h > 13h

Séance en commission > UQÀM14h30 > 17h

Réunion en groupe politique > UQÀM19h

Pique-nique22h

Conférence des présidentsde commission parlementairesuivi d’une réunion desbureaux permanents > Hôtel23h

Conférence des Présidents > Hôtel

mercredi 8 août

7h

Petit-déjeuner > Hôtel9h > 12h — 13h > 16h

Séance en commission > UQÀM18h

Pique-nique20h30Conférence des présidentsde commission parlementairesuivi d’une réunion desbureaux permanents > Hôtel21h

Conférence des Présidents > Hôtel

jeudi 9 août

6h30Petit-déjeuner > Hôtel8h > 11h30 — 13h > 17h

Séance plénière > OACI18h30 > 21h

Soirée des XV ans > Centre des archives22h

Conférence des Présidents > Hôtel

vendredi 10 août

6h30Petit-déjeuner > Hôtel8h > 11h30 — 13h > 17h

Séance plénière > OACI18h

Repas20h > 21h30Réunion de compromisavec les Rapporteurs > Hôtel22h

Réunion desbureaux permanents > Hôtel22h30Conférence des Présidents > Hôtel

samedi 11 août

6h30Petit-déjeuner > Hôtel8h > 9h30Réunion en groupe politique > OACI10h > 12h30Séance plénière > OACI14h > 17h

Assemblée généralede l’Association > OACI18h > ...Soirée de clotûre

dimanche 12 août

8h

Petit-déjeuner > Hôtel15h > 17h

Départ des participants

après la specque....

Chaque année, de nombreux les Spec-quois se disent déçus que la semaine se termine trop rapidement. C’est ainsi que nous avons préparé un horaire d’activités pour ceux qui voulaient continuer à profiter des attraits de la ville. Les participants ont pu notam-ment découvrir l’île Saint-Hélène et le Parc Jean-Drapeau, assister aux tams-tams du Mont-Royal, visiter le Musée des Beaux-Arts et se retrouver dans certains restaurants mythiques.

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rapport annuel 2011-201224

Recrutement

La SPECQUE se démarque des autres simulations parlementaires par l’importance qu’elle accorde à la diversité de ses participants. En effet, réunir chaque année près de 200 jeunes Canadiens et Européens au sein d’un même projet n’est pas chose aisée. Y parvenir, d’autant plus que le lieu de notre évènement alterne chaque année d’un continent à l’autre, exige à la fois une bonne adaptation et une certaine dose d’audace.

C’est donc dans un esprit de continuité et d’approfondissement que la SPECQUE 2012 a voulu s’inscrire. Le travail effectué par l’édition 2011 avait été dense et de grande qualité. nous voulions donc consolider les acquis réalisés par l’équipe précédente tout en allant chercher des éléments nouveaux, notamment dans certaines zones géographiques sous-représentées. Le recrutement s’est globalement divisé en deux phases : par délégations et par candidats individuels.

Les modes de recrutement

Si la majeure partie de nos participants proviennent de délégations représentant une université ou une zone géo-graphique déterminée, certains viennent en tant que can-didats individuels.

Les délégations

Les membres de chaque délégation sont généralement des personnes qui participent à la Simulation pour la première fois. Ceux-ci sont recrutés par un chef de délégation, une personne ayant, le plus souvent, participé au moins une fois à la Simulation.

C’est ainsi que dès le mois de septembre débute la re-cherche des chefs de délégation. Ils sont les piliers sur lesquels nous nous appuyons tout au long de l’année : ils sont à la fois des organisateurs et des interlocuteurs. Il faut donc commencer tôt afin que ces derniers puissent à leur tour recruter des candidats de haut calibre et recher-cher le financement nécessaire à leur participation.

Heureusement, ils ne sont pas seuls. Plusieurs documents ont été préparé pour leur venir en aide, dont le plus com-plet est le Guide du chef de délégation. Ce document ex-plique, étape par étape, ce qui est important pour réussir une délégation et ce à quoi nous nous attendons. Nous les avons suivi au cours de leur campagne de recrutement et de financement au sein de leur établissement ou réseau, notamment pour les aider à organiser des réunions d’infor-mation ou des entretiens de sélection.

Les candidats individuels

La deuxième étape consiste en le recrutement des candi-dats individuels. Cette seconde phase est beaucoup plus impondérable et changeante que la première, car il s’agit de personnes désireuses de participer, mais qui ne béné-ficient pas de l’aide structurante que suppose l’existence d’une délégation. La présence de candidats individuels provenant de régions non représentées à la SPECQUE per-met la création de nouvelles délégations l’année suivante, contribuant ainsi à la diversification de la SPECQUE.

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rapport annuel 2011-2012 25

RAPPORt MORAL

Cependant, c’est grâce à l’augmentation considérable cette année du nombre de candidats individuels que nous avons pu organiser une SPECQUE avec une aussi grande diversité de participants. En effet, alors que nous avions comme objectif de recruter 20 personnes au cours de cette phase, nous avons réussi à en attirer près du double, soit 38. Lors de l’édition précédente à Luxembourg, il y en avait 11. Il s’agit d’un véritable succès, d’autant plus que ces per-sonnes aux profils diversifiés apportent quelque chose de nouveau et de dynamique à notre simulation.

Un recrutement diversifié

Le recrutement réalisé cette année semble une réussite, puisque nous avons accueilli un nombre record de parti-cipants pour une SPECQUE située au Canada. Nous avons établi à 36, la marque du plus grand nombre de déléga-tions. Une autre réussite majeure est d’avoir atteint une parité presque parfaite entre les femmes et les hommes, avec 53% de participantes et 47% de participants.

Recrutement canadien

L’édition montréalaise aura été un énorme succès au ni-veau du recrutement, et particulièrement parmi les Cana-diens. En effet, jamais notre évènement n’a accueilli au-tant de participants provenant du Canada.

Depuis des années, la SPECQUE se heurte à un défi de taille, celui d’aller chercher des participants francophones à l’extérieur des communautés québécoises, acadiennes et ottaviennes. Nous pouvons donc être particulièrement fiers d’avoir su étendre notre présence vers l’Ouest cana-dien, avec des participants de l’Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan.

En outre cette année, bien qu’absente en 2011 à Luxem-bourg, nous avons pu bénéficier de la participation d’une délégation de l’Université d’Ottawa. Enfin, deux nouvelles délégations montréalaises ont vu le jour pour cette 15e édition, soit celle de l’Université Concordia et celle de l’École nationale d’administration publique.

Recrutement européen

À la suite de l’augmentation drastique du nombre de dé-légations européennes au cours des éditions de 2010 et 2011, le principal objectif cette année a été de fidéliser celles-ci. Non seulement la mission a-t-elle été rempli avec brio, mais des dialogues prometteurs ont également été engagés pour implanter des délégations dans de nouveaux pays lors de la prochaine édition.

Malgré la distance et les frais de déplacement nécessaires pour se rendre à Montréal, un impressionnant total de 17

^Les représentants de l’Ouest canadien

^La délégation de l’Université Laval

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Recrutement

délégations européennes étaient présentes. Nous avons retrouvé la plupart des délégations récurrentes, issues de France, d’Espagne, d’Italie, de Belgique et d’Allemagne, mais également des ouvertures vers de nouveaux pays. C’est ainsi qu’une délégation finlandaise a vu le jour, tout comme une autre à l’Université Charles de Prague.

Des contacts ont aussi été noués avec des étudiants croates et lituaniens. Mais pour des raisons essentielle-ment financières, ces délégations ont dû se désister et n’ont pas pu se déplacer à Montréal. Les contacts établis laissent néanmoins augurer la possibilité pour la SPECQUE de faire sa place dans de nouveaux pays.

Recrutement international

Après la participation pour la première fois d’une déléga-tion libanaise à l’édition du Luxembourg en 2011, le désir de l’international nous animait grandement. C’est dans cette perspective que de nombreuses prises de contact furent menées en dehors des frontières européennes et canadiennes. Nous avons réussi à garder à la fois la dé-légation libanaise et ajouter la toute première délégation américaine de la SPECQUE.

Néanmoins, deux obstacles majeurs se sont dressés de-vant nos ambitions internationalistes. Le premier bien sûr est le financement : à partir du Maroc ou du Bénin, le coût du billet d’avion peut être prohibitif. Plusieurs délégations qui avaient fait toutes les démarches ont malheureuse-ment dû se désister pour des raisons financières.

La seconde raison principale, indépendante de notre vo-lonté, a un été un refus de délivrance des visas par les autorités canadiennes à un certains nombres de candidats notamments russes, congolais, camerounais et bulgares.

^La délégation de Prague

^La délégation du Vermont

^La délégation du Liban

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rapport annuel 2011-2012 27

RAPPORt MORAL

En CHiFFRESau 15 août 2012

36 délégations

36 candidats individuels

174 participants

18 nationalités

65% 35% de nouveaux d’anciens

55% 39% 6% d’européens de canadiens d’internationaux

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Académique

La rigueur académique et le haut niveau intellectuel des discussions sont au coeur de la crédibilité internationale de la SPECQUE. Depuis plusieurs années, nous sommes fiers de faire parvenir le résultat de nos travaux et de nos débats à nos partenaires financiers et logistiques, ainsi qu’au triangle institutionnel de l’Union européenne : la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen.

Pour parvenir à de tels résultats, l’équipe organisatrice a travaillé durant une année complète pour mettre en place les nombreux aspects du volet académique.

La préparation académique

Si la SPECQUE est un évènement d’une semaine au mois d’août, son bon déroulement dépend d’une préparation académique sérieuse sur toute l’année. Une partie de ce travail est effectué au sein des délégations, où les par-ticipants se rencontrent régulièrement pour travailler sur les textes, débattre entre eux et suivre des formations au-près de professeurs spécialisés sur l’Union européenne. Du côté de l’équipe organisatrice, nous mettons tout en oeuvre afin que les participants disposent de toutes les ressources nécessaires pour bien comprendre le fonction-nement de la SPECQUE.

Les guides académiques

Depuis plusieurs années, la SPECQUE rédige à l’intention des participants un guide d’introduction au fonction-nement de notre simulation : La SPECQUE pour les Nuls. Complètement mis à jour et révisé au cours de l’année, il présente de manière claire la façon dont sont élaborées les politiques au niveau européen, et dont cela est reproduit à la SPECQUE.

La SPECQUE pour les Nuls, document historique de notre Simulation, est complété par Le Guide de rédaction pour les Nuls permettant aux participants de mieux comprendre les rouages juridiques des travaux parlementaires, et leur donnant les clés d’un travail parlementaire efficace. Ce second guide décrit tous les documents pouvant être produits durant la Simulation, expliquant les spécifités de fond et de forme de chacun d’entre eux.

Nouveauté de cette édition, un troisième guide intitulé La procédure en commission pour les Nuls a vu le jour. Moments clés de la semaine de simulation, les journées passées en commissions parlementaires suivent des règles et des procédures spécifiques et différentes de celles sui-vies en plénière. Destinée essentiellement aux présidents et secrétaires de commission, La procédure en commission pour les Nuls a comme objectif de les aider à gérer ces sessions particulières.

^Les guides académiques de la XVe édition

VERSION 8 JUIN 2012

LA SPECQUE POUR LES NULS

VERSION 2 JUILLET 2012

LE GUIDE DE RÉDACTION POUR LES NULS

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rapport annuel 2011-2012 29

RAPPORt MORAL

Ces trois guides sont basés sur le Règlement intérieur du Parlement européen simulé (RIPES) et permettent aux par-ticipants d’en comprendre toutes les subtilités. Conçu dès l’origine sur la base du Règlement intérieur du Parlement européen, le RIPES a une fois de plus été revu en profon-deur, afin de rendre les travaux de la Simulation encore plus fidèle à ceux du Parlement européen.

Le suivi de l’actualité européenne

Puisque la SPECQUE ne saurait exister de manière désincar-née du débat politique européen, nous avons envoyé régu-lièrement des courriels aux participants, leur transmettant divers liens d’articles intéressants touchant à l’actualité européenne. Les préparations au sein des délégations avaient égale-ment pour objet de tenir informer les participants des en-jeux de l’Union et de l’actualité de leur texte.

Un week-end de formation préparatoire

À l’initiative des délégations montrélaises, du 16 au 18 mars 2011, une fin de semaine de formation intensive a permis aux Specquois du Québec et du Vermont de se réunir et de rencontrer des experts canadiens sur l’Union européenne et les grands thèmes de la XVe édition. Cette formation s’est déroulée au Centre d’excellence sur l’Union européenne des Universités de Montréal et McGill.

Cette activité a été grandement appréciée par les parti-cipants. Outre la dimension socialisante, la qualité et la pertinence des formations reçues ont séduit. L’étude ap-profondie des sujets qui ont été débattus plus tard durant la Simulation a permis de donner les clés de lecture sur les grandes questions traversant les projets. Fournissant des informations concrètes et utiles, cette fin de semaine a lancé de la meilleure des manières la formation aca-démique des délégations ayant eu la chance d’y prendre part.

Les textes en débat

Cette année les débats se sont articulés autour de quatre questions fondamentales de notre génération : comment travailler, comment voyager, comment consommer et com-ment donner. Demandant une implication de longue durée, les textes académiques sont préparés bien en aval de la Simulation par les commissaires et les rapporteurs.

Les commissaires européens

Les commissaires européens rédigent, dès l’automne pré-cédant la Simulation, une proposition de la Commission européenne qui peut prendre la forme d’un règlement, d’une directive ou d’une communication. C’est ce texte initial qui est à la base des travaux et des débats de la SPECQUE. Chacun des quatre commissaires rédige un texte juridique ou politique original faisant avancer le droit de l’Union européenne.

Les rapporteurs

Les rapporteurs rédigent un rapport portant sur chacune des propositions de la Commission européenne. Ils doi-vent se livrer à un examen minutieux du contenu du texte du commissaire et formuler des critiques et des amende-ments, car le rapport oriente de manière importante la suite des travaux.

^La Commission européenne

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rapport annuel 2011-201230

Académique

Les textes et les commissions parlementaires

Chaque texte est discuté en commission parlementaire. Le déroulement de ces commissions a été revu cette année. Aux présidents et secrétaires de commission se sont joints des « coordonateurs de groupe politique ». Une personne par commission parlementaire est nommée par chaque chef de groupe politique, avec pour mission de faire la liaison entre le groupe politique et le président de com-mission. Les coordonateurs et le président de chaque com-mission se retrouvent au sein du Bureau permanent de commission, un organe qui contribue au bon déroulement des travaux pour trouver des solutions négociées aux pro-blèmes académiques qui pourraient surgir. Après les deux jours en commission, le texte se retrouve devant la séance plénière.

La commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a eu à débattre d’une Proposition de Directive du Parlement européen et du Conseil relative à l’établissement d’une information standardisée sur la res-ponsabilité sociale des filières de production.

Portant sur le «comment consommer» des citoyens euro-péens, la proposition de directive enjoint la création d’un étiquetage relatif à la responsabilité sociale des filières de production. Estimant que les consommateurs doivent avoir plus d’information pour définir leurs choix, la Commission européenne a ainsi proposé la création d’une étiquette so-ciale sur les produits renseignant l’acheteur sur le coût humain de son acquisition.

Commissaire : Nathalie VANAUBELRapporteur : Chloé ROLLIN

Président de commission : John ACHKAR Secrétaire de commission : Marieke KRIENING

La commission du transport et du tourisme a pris position quant à la Communication de la Commission « Mise en oeuvre des lignes directrices sur l’aviation de 2005 concer-nant l’encadrement des aides d’État au démarrage pour les compagnies aériennes au départ d’aéroports régionaux ».

Se penchant sur la question du «comment voyager», la Commission a proposé une communication sur les aides d’État octroyées aux compagnies aériennes à bas coût. Osant se concentrer sur les compagnies à bas coût, la Com-mission européenne a voulu redéfinir les critères d’exemp-tion et les standards du droit de l’Union en matière d’aides d’État, en y adjoignant notamment des critères sociaux raf-finés.

Commissaire : Mélissa OUNISRapporteur : Violette GRAC-AUBERT

Président de commission : Masarah PAQUET-CLOUSTONSecrétaire de commission : Laurence PEPIN-LAFOND

La commission parlementaire des affaires juridiques a étu-dié une Proposition de Règlement du Parlement européen et du Conseil portant statut de l’Association européenne.

Le Commission s’est intéressée à la question du «com-ment donner» et propose de mettre en place la structure juridique par laquelle les volontaires peuvent rendre leurs actions plus efficaces au sein de l’Union : l’Association européenne. Elle a ainsi souhaité de redéfinir le visage de la société civile européenne en traitant simultanément l’expression de la générosité et sa mise en oeuvre pratique : le volontariat.

Commissaire : Guillaume CHARRIERRapporteur : Michele MUSCI

Présidente de commission : Marion DELAUNAYSecrétaire de commission : Renata LEBEDOVA

Enfin, la commission de l’emploi et des affaires sociales s’est penchée sur la Proposition de Directive du Parlement européen et du Conseil sur certains aspects de l’aménage-ment du temps de travail.

Le Commission a tenté de répondre à la question «com-ment travailler» en proposant la refonte de la directive sur l’aménagement du temps du travail. Approchant la problématique avec une vision sociologique et une op-tique de modernisation de l’actuel texte, la Commission européenne a souhaité instaurer de nouvelles modalités

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rapport annuel 2011-2012 31

RAPPORt MORAL

de travail tout en limitant le nombre absolu d’heures de travail par semaine.

Commissaire : Xavier Goya ST-DENISRapporteur : Marcel ZERNIKOW

Présidente de commission : Maryse LAROCQUESecrétaire de commission : Marina MESURE

Les autres débats

Outre les quatre propositions de la Commission euro-péenne, d’autres textes peuvent également faire l’objet de débats à la SPECQUE. C’est le cas notamment des résolu-tions émanant des eurodéputés.

La « résolution du 9 mai »

Dans le cadre des festivités entourant la Journée de l’Eu-rope, célébrée chaque année le 9 mai, nous avons voulu commémorer l’histoire européenne... à notre façon ! Dans le cadre de la préparation académique, nous avons de-mandé aux différentes délégations participantes de rédiger une résolution portant sur un sujet d’actualité européenne. Le 9 mai, nous avons publié neuf des plus intéressantes résolutions.

L’une d’entre elle, relative aux relations commerciales entre le Canada et l’Union, proposée par la délégation de l’Université Concordia, a par la suite été débattue lors de la Simulation.

Le débat sur le futur de l’Union monétaire

L’équipe organisatrice voulait également créer un moment fort durant la semaine de débat pour forcer les participants à prendre rapidement position sur un enjeu majeur. C’est ainsi que le jeudi matin la Une du journal PerSPECQUEtives rapportait la dégradation, par l’agence de notation fictive Boody’s, des notes de crédit de l’Allemagne, de la France ainsi que du mécanisme européen de stabilité.

Cette nouvelle choc était suivie d’une intervention du Pré-sident de la Commission européenne devant les parlemen-taires, où celui-ci leur demandait d’envoyer un signal clair pour calmer les marchés. À la suite du discours, des délé-gués de chaque groupe politique se sont mis à négocier en coulisse sur le contenu d’une résolution clairement fédéra-liste demandant la mise en place d’un « grand compromis », où la création d’obligations européennes irait de pair avec une surveillance accrue des budgets nationaux par les institutions de l’Union.

Les autres résolutions

De nombreuses autres résolutions ont été déposées durant la simulation, reflétant les centres d’intérêt et les ques-tions touchant les participants, notamment :

> Résolution visant la création d’une Agence euro-péenne d’évaluation de l’impact social et environ-nemental des produits ;

> Résolution visant à décriminaliser, légaliser et na-tionaliser la prostitution ;

> Résolution garantissant le principe de neutralité d’Internet ;

> Résolution invitant la Commission européenne à proposer des mesures législatives visant à assurer un partage équitable des charges de famille, no-tamment en matière de congé parentaux ;

> Résolution visant à harmoniser les prix du tabac au sein de l’Union européenne ;

> Résolution visant la création d’une société publique des médias européens ;

> Résolution invitant les États membres à se concer-ter afin d’harmoniser leur politique d’asile, notam-ment en réduisant la durée légale de rétention et en redéfinissant précisément la notion d’« exilé po-litique ».

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rapport annuel 2011-201232

Académique

Les acteurs de la Simulation

Durant la semaine de Simulation, si la majorité des partici-pants revêt le costume d’eurodéputés, un certain nombre occupe des postes à responsabilités.

La Présidence du Parlement européen simulé

Pour veiller au bon déroulement de la Simulation, il est in-dispensable de pouvoir compter sur une présidence forte. Responsable de la gestion des débats, l’équipe formée par le président et le vice-président du Parlement européen, le secrétaire-général et les assesseurs juridiques joue un rôle central. Cette année, nous avons procédé à une refonte de la structure de l’équipe, renforçant le rôle de Secrétariat-général, désormais responsable de faire la liaison entre les présidents de commission et la présidence du Parlement.

La Présidence dirige l’ensemble des activités du Parlement et de ses organes, et dispose de tous les pouvoirs pour présider les délibérations du Parlement et pour en assurer le bon déroulement. Ce poste nécessite une connaissance approfondie des mécanismes de la SPECQUE et par consé-quent est réservé aux specquois d’expérience. La Prési-dence anime chaque soir la Conférence des présidents, une réunion regroupant les chefs de groupes visant à pré-parer les travaux du lendemain.

Président : Hugo COLDEBOEUFVice-présidente : Séverine BATS

Le Secrétaire-général assiste la présidence dans ses tra-vaux. Cette personne est également responsable de faire le lien entre la Présidence, les assesseurs juridiques et les présidents de commission.

Secrétaire-général : Fanette AKOKA

Les assesseurs juridiques

Les assesseurs juridiques conseillent les eurodéputés, les présidents de commission et le président du Parlement quant à l’interprétation du RIPES. Ils assistent également les eurodéputés dans la tâche de rédaction d’amende-ments, de résolutions ou d’autres textes afin que la forme et le contenu soient juridiquement valides. Contrairement à la plupart des autres participants, ils sont neutres.

Assesseurs juridiques : Abdelmadjid NEDJARIet Alexandra N. MONKHOUSE

Les groupes d’intérêts

Les représentants des groupes d’intérêts sont une créa-tion récente visant à démontrer par la pratique l’influence importante dont jouissent les lobbyistes au sein des insti-tutions européennes. Ils se déplacent dans toutes les com-missions et tentent de faire valoir leur point de vue.

La Confédération européenne des travailleurs, Europe Conso, Europe Entreprendre et Nature Europe étaient les quatres groupes présents cette année. Ils ont organisés des conférences de presse, distribué des dépliants d’informa-tion, utilisé les réseaux sociaux, répondu à des questions en qualité d’expert lors des journées en commission... afin de faire valoir leurs arguments et essayer d’influencer les travaux parlementaires en leur faveur.

Confédération européenne des travailleurs :

Julie VAN MULLEMeurope Conso : Philippe-André RODRIGUEZ

et Philippe MICHAUD-SIMARDeurope entreprendre : Christopher ROGERS

nature europe : Luda NASRI et Vigdis GOSSET

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rapport annuel 2011-2012 33

RAPPORt MORAL

Les groupes politiques

Les eurodéputés sont répartis en groupes politiques repré-sentant les principales tendances politiques européennes, à la fois sur un axe horizontal, c’est à dire progressisme et conservatisme que sur un axe vertical soit souverainisme et fédéralisme. Les sept groupes politiques présents au Parlement européen sont ainsi représentés, sous le même nom, suivant la même idéologie et dans une même pro-portion de sièges.

Les groupes politiques sont gérés par des chefs de groupe, assistés d’adjoints pour les grands groupes. Anciens parti-cipants sélectionnés pour remplir ce rôle très exigeant, les chefs de groupe jouent un rôle majeur dans l’encadrement des députés, à la fois d’un point de vue académique et lo-gistique. Ils rédigent, plusieurs semaines avant le début de la SPECQUE, d’une ligne de groupe politique présentant les positions qu’ils défendront sur les quatre textes débattus.

Plusieurs fois dans la semaine, les groupes politiques se réunissent sous l’impulsion du chef de groupe pour déci-der ensemble de la stratégie à adopter.

ELD groupe europe liberté et démoCratie

Jenny DEMERSCRE groupe des Conservateurs réformistes européens

Enno SCHUMACHERPPE groupe du parti populaire européen

Paul ROLLANDThibault POISSONIER, Adjoint

ADLE allianCe des démoCrates et libéraux européens

Jérémy ROSSIGNOLCharlotte WATERMANN, Adjointe

Verts/ALE groupe des verts/alianCe libre européenne

Loïc de FABRITUSS&D groupe des soCialistes & démoCrates

Thomas PELLERINGuillaume BRUNA, Adjoint

GUE/NGL groupe Confédéral de la gauChe unitaire européenne

Myriam PINEAULT-LATREILLE

^La présidence du Parlement européen simulé

^Les représentants des groupes d’intérêts

^Les chefs de groupe politique

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rapport annuel 2011-201234

Communications

En vue de célébrer comme il se doit le quinzième anniversaire de la SPECQUE, nous avons voulu professionnaliser les communications encore davantage en se dotant d’outils à la hauteur de notre évènement.

La SPECQUE de 2012 n’étant plus celle de 1998, il nous apparaissait primordial de nous assurer que l’image que nous véhiculons reflète les changements majeurs survenus au cours des dernières années tant au sein de la Simulation que de l’organisation.

La politique de communication

Nous avons voulu inscrire notre politique de communica-tion dans la continuité de celle de l’édition luxembour-geoise qui avait initié des changements en profondeur au niveau des communications.

Une communication professionnalisée

Nous sommes allés encore plus loin que les années pré-cédentes afin d’assurer une communication homogène et cohérente, notamment en améliorant et en peaufinant la charte graphique tant au niveau de l’organisation qu’en instaurant une charte propre à l’édition.

De même, nous avons complété la trousse de communi-cation fournie aux délégations participantes, couvrant la communication pour le recrutement et les relations de presse, permettant ainsi de faciliter leur travail tout en garantissant le respect de notre image et de nos codes.

Ce qui ressort de la communication de cette XVe édition, c’est le degré d’intégration que nous avons atteint. En ef-fet, de la conception à la réalisation graphique et tech-nique en passant par la rédaction, l’intégralité de nos supports et outils de communication ont été produits en interne. En plus de réduire les coûts, cette internalisation des processus a permis une plus grande réactivité et plus de flexibilité dans nos communications. Cela a également permis de rendre cohérentes nos communications puisque toutes étaient mises en page selon les mêmes règles.

Pour répondre davantage aux principes de notre Politique verte, nous avons également travaillé à la dématérialisa-tion de nos travaux, en ayant recours notamment à un service d’hébergement et de travail collaboratif en ligne.

Le logotype et le signature de l’édition

Au niveau des communications, l’une des premières tâches à laquelle nous nous sommes attelés a été de po-ser l’identité graphique de cette XVe édition, et notamment le logotype de l’édition. En dehors de la partie graphique inspirée du logo du dossier de candidature, ce sont des couleurs spécifiques et deux polices d’écritures qui ont

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rapport annuel 2011-2012 35

RAPPORt MORAL

été choisies pour nos publications. Toutes nos communi-cations de l’année ont fait usage de ces codes couleurs et choix typographiques.

Afin de célébrer le caractère anniversaire de cette édition et à la différence des logotypes des éditions précédentes, nous avons fait le choix de faire apparaitre « XVe » dans la partie textuelle du logotype, mais également d’y adjoindre la signature «15 ans d’échanges transatlantiques », reprise par la suite sur l’ensemble de nos documents.

Les relations de presses

La SPECQUE tient également à faire connaître ses activi-tés auprès du grand public. Afin d’améliorer notre impact dans les médias, nous avons travaillé avec les services de presse de certaines institutions partenaires, comme ceux de la Délégation de l’Union européenne au Canada, du Centre d’excellence sur l’Union européenne et de l’UQAM. Nous avons obtenu une entrevue avec UQAM.TV ainsi qu’à la radio montréalaise CIBL.

Nous souhaitions également assurer un soutien média-tique à nos délégations participantes. Nous leur avons fourni des outils de bases et des conseils, à travers la trousse des chefs de délégation, pour leur offrir une plus grande visibilité. Cela s’inscrit dans une politique plus glo-bale visant à placer les chefs de délégation au centre de la préparation de la Simulation : des délégations plus fortes et plus connues contribuent au développement de notre événement.

nos publications

Au cours de l’année, plusieurs documents visant à faire connaître notre travail à nos partenaires et nos partici-pants ont été publiés. Les dossiers de partenariat et de présentation

Comme chaque année, la SPECQUE publie un Dossier de partenariat présentant le projet de l’édition en cours. Pour souligner nos quinze ans, le dossier comportait également cette année une partie importante sur la gouvernance et l’histoire de la Simulation.

Une version de ce dossier, allégée des offres de partena-riats, a également été publiée sous le titre de Dossier de présentation pour les démarches institutionnelles et de patronage, ainsi qu’à l’usage des délégations.

La SPECQUE en bref

Nouveauté de cette édition, La SPECQUE en bref est un do-cument de présentation de la Simulation tenant sur deux pages. Publié début septembre 2011 (également en anglais sous le titre SPECQUE Fact Sheet), il nous a offert un outil indispensable à nos démarches de financement.

Il est à noter que La SPECQUE en bref avait également un supplément d’une page présentant les différents types de recrutement, ainsi que le calendrier de la XVe édition. Cette nouveauté a été plébiscitée par les délégations qui s’en sont servis pour leurs propres démarches, notamment en terme de recrutement.

^Le logotype de la XVe édition

Dossier departenariat

^Le Dossier de partenariat

^La SPECQUE en Bref

Le Parlement européen puise un nouvelencouragement dans le fait que, grâce àvotre initiative, notre travail parvient àsusciter l'intérêt, et éveiller l'inspiration,de si nombreux jeunes venus du mondeentier. […] Voir les futurs décideurs etcréateurs d'opinion s'engager aussi ac-tivement en faveur de cette initiativenous redonne confiance, à nous mem-bres du Parlement européen, pour envis-ager l'avenir plus sereinement.”

Jerzy BUZEK,Président du Parlement européenLettre de patronage de la XIVe édition

1998 Québec, Québec, Canada1999 Strasbourg, France, Europe 2000 Québec, Québec, Canada2001 Barcelone, Espagne, Europe2002 Ottawa-Gatineau, Ontario-Québec, Canada2003 Cracovie, Pologne, Europe2004 Toronto, Ontario, Canada2005 Bruxelles, Belgique, Europe2006 Montréal, Québec, Canada2007 Paris, France, Europe2008 Québec, Québec, Canada2009 Berlin-Dresde, Allemagne, Europe2010 Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada2011 Luxembourg, Luxembourg, Europe2012 Montréal, Québec, Canada

15 ans de Simulation etd’échanges transatlantiques

Une Simulation de référenceLa SPECQUE est aujourd’hui la plus importante simulation francophone du Parlement européen. Fondée en 1998par des étudiants de l’Université Laval (Québec, Canada), la Simulation s’est imposée comme une référencedu genre des deux côtés de l’Atlantique. Depuis sa première édition, la SPECQUE a développé la double ambitionde faire connaitre les grands enjeux de l’actualité européenne et de faire découvrir les rouages du Parlementeuropéen. Au-delà de ces objectifs académiques, la SPECQUE permet à des étudiants issus des quatre coinsd’Europe et du Canada d’échanger et de partir à la découverte de nouveaux horizons, de nouvelles idées etopinions.

En 15 ans d'histoire, la SPECQUE a su s'imposer comme une simulation de référence vis-à-vis des institutionscanadiennes et européennes. Ainsi, en 2011, la Commission européenne, le Parlement européen ou encore leMinistère des relations internationales du Québec ont soutenu l'initiative. De même, de nombreuses person-nalités politiques telles Jean-Claude JUNCKER, Premier-ministre luxembourgeois, Président de l'Eurogroupe, MarcJAEGER, Président du Tribunal de l'Union, Son Excellence Matthias BRINKMANN, Ambassadeur, Chef de la Délé-gation de l'Union européenne auprès du Canada, ont soutenu l'édition 2011.

Avec son atmosphère mélangeant harmonieusement travail et détente, la SPECQUE permet l’émergence d’unréseau international d’étudiants dynamiques, enthousiastes et motivés, se destinant à jouer un rôle importantdans la société. En tant que simulation parlementaire, la SPECQUE permet à ses participants de développerleurs qualités oratoires, en cultivant le sens de l’initiative et de la négociation, l’art de la persuasion ainsi quela capacité à analyser en profondeur des questions sensibles, et les aborder sous un angle législatif. La Simu-lation leur permet également d’élargir leurs horizons par la découverte de jeunes issus de milieux et de culturesdifférentes. Cette découverte, et l’ouverture d’esprit qui en découle, sont d’une valeur inestimable dans lecontexte de mondialisation que nous connaissons actuellement.

La Simulation est organisée par l’Association SPECQUE, organisme québecois bénéficiant d’une représentationen Europe. Cette association est gouvernée par un Conseil d’administration de treize membres ayant au moinsune participation à leur actif. Le Conseil comprend des membres exécutants, composant le Comité exécutif, encharge plus particulièrement de l’organisation de la Simulation, et de membres non-exécutants chargés desgrandes orientations de l’association, tout en s’assurant de sa santé financière et de sa pérennité.

Une Simulation au plus proche de la réalitéDurant la semaine que dure la Simulation, les participants sont amenés à rentrer dans le costume de ceux quiparticipent à la vie politique européenne. Si la plupart revêtent le costume d’eurodéputé, certains vont porterl’habit de Commissaire européen ou membre du Conseil de l’Union européenne, président ou secrétaire-généraldu Parlement, rapporteur, chef de groupe politique, président ou secrétaire de commission... Mais la Simulationne serait pas la même sans ses journalistes (quotidien écrit, journal télévisé et blog) et ses lobbyistes.

Tous sont amenés à prendre part aux débats concernant quatre sujets en rapport avec l’actualité européenneconcernant des thèmes très divers. Ainsi, parmi les sujets réccurents ont retrouve la sécurité, l’économie, lecommerce extérieur, le droit des sociétés, les affaires sociales, la santé ou encore la défense européenne. Lesquatre sujets retenus sont mis en débat durant la semaine et suivent un processus législatif alternant séancesplénières et travail approfondi en commission parlementaire. Une fois ce travail effectué, les textes tels qu’a-mendés et les amendements négociés lors de la politique de couloir sont votés. C’est aussi lors de cettedernière journée que les propositions de résolution des eurodéputés sont mises au vote.

Ce mode de fonctionnement est similaire à la manière de travailler du véritable Parlement européen. Cela per-met aux participants d’assimiler les processus décisionnels de la démocratie européenne. Aussi, le règlementde la Simulation est basé sur le véritable règlement du Parlement européen. Ce parallélisme permet une im-mersion d’autant plus forte que les authentiques coutumes et habitudes parlementaires sont présentes.

4 textes discutés

6 jours de simulation

7 groupes politiques

189 participants en 2011

15 ans

La SPECQUE en chiffres

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rapport annuel 2011-201236

Communications

Les Bulletins

Traditionnel document d’information envoyé aux partici-pants durant les mois de préparation précédant l’évène-ment, le Bulletin SPECQUE a été totalement refondu cette année pour en faire un véritable magazine d’information.

Cette démarche s’inscrivant dans l’amélioration et la pro-fessionnalisation de nos communications a également en-trainé une augmentation du nombre de numéros (de 4 à 6) et une parution mensuelle (à partir de mars). Le dernier numéro, qui a été publié à la fin août, a présenté - comme le veut la tradition - un premier bilan de cette XVe édition auprès de nos participants.

Chaque bulletin était disponible en deux versions : un tra-ditionnel PDF ainsi qu’une version de lecture interactive numérique.

Les communications numériques

Ayant décidé de miser sur les nouvelles technologies, nous avons bien entendu mis l’accent sur les communications numériques tant via notre site Internet que les réseaux sociaux.

notre site internet

Après la refonte et la restructuration entreprise en 2011, nous avons continué à alimenter le site Internet avec des informations propres à l’édition 2012, mais aussi à enrichir les archives disponibles des éditions précédentes. Nous nous sommes servi de différents réseaux sociaux pour in-former nos membres et les rediriger vers notre site Inter-net, un véritable succès comme le démontrent les statis-tiques de fréquentation.

> www.specque.org

statistiques28 767 visites (+ 51,24 %)

12 554 visiteurs uniques (+ 69,15 %)

81 939 pages vues (+ 26,13 %)source : Google Analytics période : du 16/9/2011 au 15/9/2012

La page Facebook

Comme toutes les grandes organisations, nous avons uti-lisé les réseaux sociaux pour informer nos participants et partenaires, en premier lieu desquels Facebook. Cela nous a permis également d’interagir avec eux au cours de l’an-née, et au besoin d’adapter l’organisation et les commu-nications. Les modifications graphiques et logicielles de la plateforme Facebook ont été un atout majeur pour notre page : elles lui ont permis de gagner en visibilité. Cette page a été un véritable succès comme le démontre les statistiques.

> www.facebook.com/specque

statistiques931 abonnés (+ 35,56 %)

une moyenne de 550 lecteurs par publicationsource : Facebook Insight période : du 16/9/2011 au 15/9/2012

Bulletin01 | mars 2012

Toutes les clefspour préparersa simulation

à la une

Bulletin02 | avril 2012

quatrepropositionsune visionpour l’Union

dossier académique

> les commissaires européens présentent leurs textes

Bulletin03 | mai 2012

Débutdu matchau parlement

dossier académique

> les rapporteurs présentent leurs projets de rapport

9 maijournée de

l’europe

zoom

Bulletin04 | juin 2012

entretien

un duo de choc pour présidence

> Rencontrez « coldeBats »

dossier

le match • episode ii visions politiques dans l’arène7

+ mais aussi découvrez le Secrétariat-Général nouvelle version

Bulletin05 | juillet 2012

zoom

Assemblée généralemode d’emploi> Gouvernance, élections... le face cachée de la SPECQUE

dossier

montréalvous accueille

trombinoscope

Les visagesde la XVe édition

Bulletin06 | août 2012

dossier

montréalvous dit merci

Spécial B

ilaN

zoom

ROMEvous donnerendez-vous

^Les unes du Bulletin

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rapport annuel 2011-2012 37

RAPPORt MORAL

Le fil twitter

Notre politique de communication a également intégré Twitter, nous permettant de capter un certain flux à la fa-veur de notre site Internet. Il nous a également permis un relai avec certains organes de presse ou partenaires. Pendant la semaine de la Simulation, les participants pou-vaient poursuivre et commenter les discussions en utili-sant le mot-clé #specque.

> www.specque.org

statistiques141 abonnés (+ 50 %)

source : Facebook Insight période : du 16/9/2011 au 15/9/2012

La présence sur Wikipédia

Afin de favoriser notre recrutement auprès de ceux dont le français n’est pas la langue maternelle, mais également de nous faire connaître auprès de nouveaux publics, nous avons lancé un projet de traduction en plusieurs langues de la page Wikipédia de présentation de la Simulation. Ces traductions ont été réalisées avec l’aide des membres du Conseil d’administration et certains anciens. Ainsi, une présentation de notre organisation est disponible en fran-çais, anglais, italien, polonais, allemand et suédois.

Les SPECQUE infos

Enfin, en matière de communications numériques, nous avons mis en place une lettre électronique d’information « SPECQUE Infos », envoyée aux participants ou aux anciens – selon le public ciblé –, afin de les tenir au courant des avancées dans l’organisation de la XVe édition. Ces com-munications étaient moins exhaustives que les bulletins et permettaient d’informer rapidement nos destinataires.

^Page d’accueil de notre site Internet

^Page Facebook

^Fil Twitter

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rapport annuel 2011-201238

Communications

Un quatrième pouvoir à la Simulation

À la SPECQUE, les médias parlementaires font partie inté-grante de l’expérience et jouissent d’une importance ma-jeure, notamment au regard du cadrage des débats. Ils ont été regroupés en deux pôles : le pôle de presse écrite et celui de la presse audiovisuelle.

Du quotidien d’information au journal télévisé, en passant par le blogue des indiscrétions, tous les ingrédients étaient réunis pour que les participants soient confrontés à la réa-lité du « quatrième pouvoir ».

La presse écrite

Chaque matin durant la semaine de l’évènement, les parti-cipants ont pu découvrir le PerSPECQUEtives, un quotidien de huit pages en couleurs remémorant les moments forts de la veille et annonçant les grands chantiers de la jour-née.

Afin de garantir la qualité du contenu, la rédactrice en chef du journal, Gabrielle LAVOIE-LEVESQUE, pouvait compter sur une équipe de cinq journalistes, dont plusieurs étudient le journalisme ou la communication.

L’actualité brûlante était dévoilée sur le blogue SPECQUEu-lations. Dirigé par Frédérique BERTRAND, il est devenu un véritable journal en ligne. Des articles de fond au commu-niqués de presse, en passant par les tribunes, le blogue a connu un fort succès.

Pour rajouter du piment à la politique de couloir, ce blogue comprenait la partie privée Chut!, tenue par un blogueur anonyme. Sorte de tabloïd interne à la Simulation, y ont été publiées les petites histoires drôles, rumeurs et po-tins de la semaine, histoire de faire rire et d’alimenter les conversations, et parfois même donner des armes aux groupes politiques, toujours dans la légèreté et le rire. La question de l’identité de l’auteur de ce blogue a été l’une des intrigues de cette Simulation.

Marie-Eve BOUCHER

Hier à l’Hôtel Delta du centre-ville de Montréal, 180 participants étaient attendus à la première journée de la quinzième édition de la SPECQUE. Pour cette journée étaient prévus: l’accueil des participants, suivi d’un cocktail et finalement la cérémonie d’ouverture. À cette cérémonie les membres du Comité exécutif sem-blaient heureux et soulagés que l’accueil se déroule sans difficulté apparente et les participants sem-blaient tous motivés et excités face aux événements qui les attendent cette semaine. En somme, on peut s’attendre à une édition qui sera particulièrement mémorable et forte en rebondissements.

Tout d’abord, suite à la soirée d’ou-verture des félicitations et des re-merciements sont de mise, car le Comité exécutif a accompli un excellent boulot tout au long de l’année afin de préparer cette édi-tion et d’accueillir tous les partici-pants. L’arrivée s’est d’ailleurs fait de façon très efficace. La logistique des tables d’accueil pour s’enregis-trer était bien pensée afin d’éviter l’attroupement de dizaines de par-ticipants autour d’une seule table, comme nous avions pu le voir par le passé. De plus, tous semblaient

apprécier la nourriture offerte au cocktail, surtout les participants qui avaient voyagé le jour même et n’avaient pas eu le temps de man-ger. De belles attentions du Comité exécutif !

La cérémonie d’ouverture s’est dé-roulée de façon relax et humoris-tique. Les discours des membres du C.E étaient comme à l’habitude, teintés de fierté et de soulagement de voir tous ces participants réu-nis pour un événement qu’ils ont mis deux ans à préparer. Comme l’a mentionné Clara Poissant-Les-pérance, Vice-présidente exécutive

responsable de la logistique, le pro-jet a débuté à Moncton lors de l’édi-tion 2010. Il leur a fallu un an pour préparer le dossier de candidature et une autre année pour les prépa-ratifs, le recrutement et la recherche de financement.

Enfin, aujourd’hui aura lieu la pre-mière assemblée plénière de l’édi-tion 2012 au siège de l’OACI. Pour les anciens, cette journée sera l’ins-tant de retrouvailles tant attendues en tant qu’eurodéputé et l’occasion pour eux de montrer une fois de plus, leur savoir-faire et leur verve.

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Perspecquetivesu n j o u r a u c o e u r d e l a s i m u l a t i o n

lundi 6 août 2012 vol. 15 num. 1

découvrezles idéologiesen présencep. 3,4,5

entretien avecla présidencecoldeBatsp. 6

par

Gabrielle LAVOIE-LEVESQUERédactrice-en-chef

Nous y sommes. À nouveau ou pour la première fois, nous enfi-lons l’habit de l’eurodéputé à la SPECQUE. C’est une tenue bien spé-ciale à porter. D’abord parce qu’elle s’adapte à tous les genres et à tous les styles. Dépendamment de vos attributs propres, elle enrobera ce qui vous avantage. Que vous ayez l’esprit vif, la réplique facile ou que vous soyez réfléchis et concis, le costume vous ira. La SPECQUE touche à la politique, au juridique et à l’économie bien sûr, mais c’est aussi de la politique de couloir, des jeux de coulisses et des stratégies pour arriver à ses fins : quelles soient nobles ou ignobles aux yeux des autres groupes politiques.

Au courant de la semaine, vous vous fixerez des objectifs, vous élabore-rez des moyens pour les atteindre et vous créerez peut-être quelques alliances pour raffermir votre auto-rité au Parlement. Chaque groupe politique essaiera de tirer son épingle du jeu et c’est aussi ça la

Éditorial

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c’est parti !

Xavier Peich entouré de son Comité exécutif. MA Boutet-Talbot.

MA Boutet-Talbot

Maxime STAELENS

En application de l’article 6 du Rè-glement intérieur du Parlement européen Simulé (RIPES), l’eurodé-putée ayant pris part au plus grand nombre de SPECQUE a procédé à la proclamation de la nomination du nouveau Président du Parlement eu-ropéen simulé, M. Hugo Coldeboeuf. Sélectionné par le Comité exécutif durant l’année de préparation de l’évènement, M. Coldeboeuf a pris ses fonctions en nommant Séverine Bats à la vice-présidence de l’ins-titution. Épaulé par le Secrétaire-général Fanette Akoka, ColdeBats est en place. Le SPECQUEtacle peut commencer.

La doyenne du Parlement à l’hon-neur.Doyenne des eurodéputés avec 5 participations à la SPECQUE, Noëlle Berrou-Gallaud a ouvert hier la 15ème session du Parlement euro-péen simulé.

Après avoir endossé les tailleurs d’eurodéputé en 2006 et 2009 et d’assesseur juridique en 2007 et 2008, c’est en chef de la nouvelle délégation de Bretagne et eurodépu-té qu’elle est présente cette année à Montréal. Touche-à-tout, elle estime que ces fréquents changements de fonction «permettent de pimenter et de donner de la substance à chaque

participation à l’événement.»

Grande habituée de la Simulation, Noëlle Berrou-Gallaud confie que «l’effervescence, le besoin de tou-cher et analyser des questions in-connues et de faire de nouvelles rencontres la poussent à toujours revenir vers la SPECQUE». Appréciant chacune des éditions auxquelles elle a pris part, elle estime toutefois que les éditions 2006 et 2008 ont été, à ce jour, les meilleures cuvées. 2006 à Montréal, car il s’agissait de sa première édition et de la dé-couverte de l’événement. Et 2008 pour l’organisation exceptionnelle et l’ambiance particulière de cette édition, au cœur des événements

Perspecquetivesu n j o u r a u c o e u r d e l a s i m u l a t i o n

mardi 7 août 2012 vol. 15 num. 2

retour sur

la réceptionà l’Hôtel de villep. 3

l’attaquedeslobbyistesp. 4

par

Gabrielle LAVOIE-LEVESQUERédactrice-en-chef

Le flou se dissipe peu à peu pour les nouveaux Specquois et les amitiés se tissent. Les discours enflammés des chefs de groupes politiques ce lundi matin ont donné le ton. Les lignes de groupe se sont clarifiées grâce aux rapporteurs fictifs. Les débats ont éclos. La SPECQUE prend vie à travers vous. Mais certains rôdent pas très loin. Ils vous écou-tent, ils vous observent et à certains moments, ils vous épient. Vous les rencontrerez probablement bientôt et avant qu’ils ne vous abordent dans un petit coin sombre du Delta, nous souhaitons, nous journalistes, vous avoir prévenu. Bien sûr, il s’agit des groupes d’intérêt ou lobbyistes. Qui sont-ils ? Surtout, que veulent-ils ? Ce numéro du PerSPECQUEtives pourra vous aider à clarifier ces questions et plusieurs autres. Ce mardi verra les couleurs des partis fleurirent dans les diverses commissions. Nous vous proposons donc un aperçu de ce qui pour-rait vous attendre dans chacune

Éditorial

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coldeBats prend le pouvoir!

Gabrielle LAVOIE-LéVESQUE

En première page aujourd’hui, une délégation que nous avons le pri-vilège d’avoir à la SPECQUE depuis deux ans maintenant. Oui, le pri-vilège. J’ai fait une entrevue avec les cinq eurodéputés libanais, pour certains, étudiants à l’Université de Saint-Joseph à Beyrouth, dans le jar-din ensoleillé de Cœur des sciences à l’UQAM. À certains moments, j’avais des frissons à écouter leurs réponses. La sagesse avant l’heure de jeunes gens inspirants.

Leur chef de délégationJohn Achkar qui est étudiant à la licence en Économie et au master en Relations internationales. Le chef de la délégation, au nom de son équipe, tient d’ailleurs à remercier deux partenaires indispensables : l’Agence Universitaire Francophone du Moyen Orient et la Banque Liba-no-Française qui leur ont fourni une aide précieuse.

Participation à la SPECQUE pour une deuxième fois?Parce que notre participation l’an passé était vraiment une expérience exceptionnelle, répond spontané-ment Tracy. Nous avons expérimen-té une nouvelle approche, une nou-velle ouverture et tout ce qui s’est

passé nous a semblé tellement réel et concret.

Ils sont cinq cette année (ils au-raient dû être six, mais malheureu-sement Alain Waked, étudiant à la licence en Relations internationales, n’a pu obtenir son visa) et ce, grâce aux quatre anciens. Zeina Azzi, étu-diante en Droit, Tracy Helou, étu-diante à la licence en économie et au master en Relations internatio-nales, Bechara Chemaly, étudiant au master en Relations internatio-nales et John Achkar bien sûr, ont expliqué aux nouveaux ce qu’était la SPECQUE.

Nous leur avons tout raconté, TOUT! s’exclame Tracy. Les séances plé-nières, les commissions, le travail, les courtes nuits, les sorties en boîte, les amitiés, les rires, les mo-tions d’ordre, tout! La SPECQUE est une expérience attachante et inté-ressante à la fois.

On a appris beaucoup de choses sur le fonctionnement du Parlement européen répond Zeina. C’est une simulation très formatrice et ça vaut la peine d’y participer.

PerspecquetivesU n j o U r a U C o E U r d E L a S i m U L a t i o n

mercredi 8 août 2012 vol. 15 num. 3

au coeurdes groupespolitiques

p. 7

jUri dansla tourmente...p. 3et rendez-vous sur le Blog !

par

Gabrielle LAVOIE-LEVESQUERédactrice-en-chef

Voilà que les commissions sont bien entamées. Mon équipe est à la recherche de débats croustillants, d’envolées lyriques et d’effusions de sang. Ils cherchent les alliances en devenir et les primeurs. Nous vous avons suivi par cette belle journée ensoleillée en commission pour en apprendre un peu plus sur vos positions. Vous trouverez un article sur chaque commission, son actualité et ses points forts.

Vous pourrez aussi lire une entrevue réalisée avec la délégation libanaise. Les discussions furent très animées tout au long de l’entretien et j’ai pu apprendre à connaître encore mieux une délégation qui ne flirte jamais avec l’ordinaire. Je leur ai posé des questions sur la SPECQUE à Montréal bien sûr, mais j’ai aussi abordé un sujet qui me semblait in-contournable et qui, j’ose espérer, nous intéresse tous beaucoup : le conflit en Syrie. Au final, j’ai réalisé une entrevue si intéressante que je brûlais d’impatience de vous l’offrir.

ÉditoriaL

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des amours de Libanais

La délégation libanaise. MA Boutet-Talbot.

crise

Perspecquetivesu n j o u r a u c o e u r d e l a s i m u l a t i o n

jeudi 9 août 2012 vol. 15 num. 4

excursionchez lagauchep. 7

tran,des palpitationsen commissionp. 4

par

Gabrielle LAVOIE-LEVESQUERédactrice-en-chef

Il y a du mouvement. Ça rampe, ça roule, ça se tortille, ça tourbillonne, mais les déplacements sont-ils sy-nonymes d’avancements? Attention, je ne prétends pas que les négocia-tions ne mènent à rien. Mais vous l’avez sans doute constaté chers eurodéputés, une diversité d’opi-nions veut aussi dire une multitude de points à aborder. Or, nous le sa-vons tous, l’Union Européenne tra-verse une zone de turbulence éco-nomique et les citoyens en souffre dans plusieurs États membres.

Ainsi, je crois qu’il peut arriver qu’on en vienne à s’égarer et qu’on n’en reste pas à l’essentiel : servir le citoyen. C’est ma vision du rôle de l’eurodéputé. Pour entrer en po-litique, il faut vouloir faire avancer la cause et croire en un projet précis ou avoir des objectifs particuliers.

Maintenant, qu’adviendra-t-il? L’Eu-rope est au bord du gouffre. L’heure est grave. La réflexion est de mise et le sera toujours, mais il faut agir.

Éditorial

>>> page 2

l’europevascille

L’agence de notation Boody’s a an-noncé mercredi soir la dégradation simultanée des notes de l’Alle-magne, de la France, des Pays-Bas et du Fonds Européen de Stabilité Fi-nancière. L’Allemagne et le FESF ont été dégradés de Aaa à Aa3, tandis que les Aaa français et néerlandais ont été convertis en Aa2.Les marchés américains et asia-tiques sont fortement affectés.

p. 2

Marie-Eve BOUCHER

De retour à l’OACI, la Présidence du Parlement européen annonce le retour en séance plénière après 2 jours intenses de commissions. Se-lon l’ordre du jour, on procède en-suite avec les débats relatifs sur la commission IMCO est d’abord effec-tué et ensuite avec celle de la TRAN. Entre temps des eurodéputés nous présentent des propositions de ré-solution et des motions d’ordre. Une question écrite par des eurodé-putés du parti Vert, Marie-Laurence Lévesque et Léa Caillère avec l’appui de Nature Europe, est aussi présen-té à la Commission quant à l’article 56 du Règlement. Finalement, la séance se termine avec une propo-sition de résolution pour débat sur un cas urgent de violation des droits de l’homme.

Plusieurs propositions de résolution sont présentées durant la séance plénière. La première est relative aux relations commerciales entre le Canada et l’Union européen. Cette proposition concerne la suspension des négociations sur les Accords commerciaux entre le Canada et l’Europe si celui-ci ne se reprend

pas ses engagements pour le pro-tocole de Kyoto. Les eurodéputés ayant déposés cette proposition de résolution proposent de convaincre le Canada de revenir sur la déci-sion d’abandonner le protocole de Kyoto, sous peine de suspendre les négociations sur les accords com-

merciaux. Les arguments sont nom-breux; certains sont pour, d’autres contre. Beaucoup mentionnent en faveur de cette proposition de ré-solution, le volet incitatif d’une telle demande. À l’inverse d’autres mentionnent qu’au final les accords négociés sont beaucoup plus im-portants pour l’Europe que pour le Canada.

De plus, après la nouvelle alarmante annoncée dans le journal d’hier, plusieurs pensent que ce n’est pas le moment de se mettre à dos le Ca-nada. Grande réserve de ressources naturelles, le Canada serait en effet un excellent allié à ne pas se mettre à dos en lui imposant cette menace de retrait des négociations. On re-met aussi en doute la légitimité de l’Union européenne à se mêler des décisions en environnement du Canada. Avec cette résolution l’UE se comporterait « en grand frère, en maître du monde » déclare un eurodéputé du CRE. Le CRE et l’ELD sont clair : l’Europe n’est pas en position de se mêler de la gouver-nance du Canada en ce qui attrait à sa décision de quitter le protocole de Kyoto.

Perspecquetivesu n j o u r a u c o e u r d e l a s i m u l a t i o n

Vendredi 10 août 2012 vol. 15 num. 5

retour sur

la soiréedes XV ansp. 5-6

la droite :amour, haine,et cetera...

p. 7

par

Gabrielle LAVOIE-LEVESQUERédactrice-en-chef

Prise de conscience : rien n’est éternel. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Les conflits peuvent servir à faire avancer les choses, mais à un moment, il faut faire des compromis, il faut s’en-tendre et il faut surtout s’écouter. Tout État en crise doit pouvoir comp-ter sur ses leaders. Or, la situation est ici particulière, puisque l’Union européenne n’est pas un État. C’est un modèle entre la confédération et la fédération. La gestion de crise en est d’autant plus complexe puisque certains États membres peuvent parfois se sentir moins concernés par les problèmes des autres.

En séance plénière hier, les euro-députés ont dû s’adapter à cette difficulté particulière. Il nous a été donné d’observer plusieurs espèces d’eurodéputés. D’abord, il y eut les durs de la vieille, ceux qui ne font pas de concessions et qui croient dur comme fer en leurs idéaux. Ceux-là ont invité les autres dépu-tés à les rejoindre dans leur camp,

Éditorial

>>> page 2

assemblée plénièreen accéléré

Présidente de la commission TRAN. MA Boutet-Talbor.

Marie-Ève Boucher en cette dernière journée de débats en séance plénière, les eurodéputés continuent avec les deux dernières commissions prévues à l’ordre du jour ainsi que les dernières propo-sitions de résolution. en début de journée, les débats sont ouverts pour la commission eMPL, puis on enchaîne quelques propositions de résolution. Pour conclure cet avant-midi, la Présidence propose quelques motions d’ordre. en après-midi, les débats reprennent sur la commission JurI et se concluent avec plusieurs motions d’ordre. Les deux propositions de résolution présentées sont relatives à l’ins-tauration du vote obligatoire, puis à la légalisation de la prostitution. Les débats sont divergents autant pour l’obligation de voter que pour celui de légaliser la prostitution. Les eurodéputés présentent des argu-ments qui rejoignent ceux de leur groupe politique, mais aussi leurs convictions personnelles. Plusieurs mentionnent la façon dont le vote est passé dans leurs pays respectifs et les répercussions que cela peut avoir sur les décisions des partis élus au pouvoir. Le débat est par-ticulièrement chaud lorsque la pro-position de résolution relative à la

légalisation de la prostitution est abordée. Plusieurs blaguent mais plusieurs présentent aussi des ar-guments sensés. Cette journée de débats est aussi agrémentée de plusieurs motions d’ordre qui font rire, sourire, danser, chanter, - mais en somme, ces inter-ventions viennent surtout détendre et amuser l’atmosphère fatiguée de ces dernières journées de travail intense. On a bougé avec la danse libanaise de l’eurodéputé Achkar et celle du sud de la France. On a ri avec les blagues sur les réveils télé-phoniques de l’Hôtel Delta à chaque matin, les jeux de mots présentés par la Délégation parisienne sur les noms des eurodéputés. Il y a aussi eu le reste de l’histoire chantée de la veille, de l’eurodéputé Cham-pagne et la révolte des Commis-saires quant à leur interdiction de

parler en commission s’ils n’y sont pas invités par le Président. On a été émerveillé par la motion d’ordre impliquant de nombreux eurodépu-tés qui nous dictent des exercices de prononciation en diverse langue et par la traduction simultanée en Français du français canadien de l’Ouest par les eurodéputés Cham-pagne et Tougas. On a été surpris, peut-être même choqué, par la mo-tion d’ordre des chefs de groupe qui en quelques minutes nous a pré-senté le chef de groupe Pellerin en tyran qui dominait tous les autres chefs de partis et conclue avec un clin d’œil sur la proposition de ré-solution relative à la légalisation de la prostitution. Finalement, on a été ému lorsque le groupe de l’ELD par une présentation originale a souli-gné le travail de leur chef Jenny De-mers, communément appelé « Ma-man » par ses eurodéputés.

Perspecquetivesu n j o u r a u c o e u r d e l a s i m u l a t i o n

samedi 11 août 2012 vol. 15 num. 6

entrevue avecl’ouestcanadienp. 3

divertissement

les specquoisen vacances ?p. 7

par

Gabrielle LAVoIe-LeVeSQueRédactrice-en-chef

Au moment où vous lirez ces lignes je serai déjà dans l’autobus en direction de ma région natale, le Kamouraska (voilà, vous savez pourquoi j’ai un fort accent chers amis européens). Vous avez entre vos mains le dernier PerSPECQUE-tives. Ce fut une belle aventure. J’espère que vous avez apprécié la revue de l’actualité specquoise qui vous a été proposée au cours de la semaine. Vous devez savoir que j’ai travaillé avec une équipe mer-veilleuse, exemplaire, disciplinée et amusante.

Je veux profiter de ma tribune pour leur dire que je n’aurais pu avoir de meilleurs journalistes qu’eux. Ma-rie-Ève, Mathieu, Maxime et Virginie, vous avez fait un travail exemplaire, professionnel et vous avez placé la barre haute pour les prochains jour-nalistes du PerSPECQUEtives. Je suis fière d’avoir travaillé avec vous et je ne peux qu’espérer remettre ça! Flo-rian et Marie-Christine, je vous re-mercie pour votre confiance et pour

Éditorial

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et ils vécurent heureux. Fin

Les chefs de groupe se mettent à nu. Marie-Alexandre Boutet-Talbot.

^Les unes du PerSPECQUEtives

^Le blog

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rapport annuel 2011-2012 39

RAPPORt MORAL

La presse audiovisuelle

Autre nouveauté de l’édition luxembourgeoise reprise cette année, le Journal télévisé a été une nouvelle fois un grand succès. Chaque soir, les participants pouvaient visionner un condensé de la journée et les diverses réactions poli-tiques, comme tout vrai parlementaire peut le faire sur les chaînes d’informations continues. L’équipe était composée de quatre journalistes professionnels ou étudiants dirigés par Brice EMPAIN.

Pendant toute la semaine, nous avons également eu la chance d’avoir une photographe officielle, Marie-Alexandre BOUTET-TALBOT, étudiante en photographie qui, pour la deuxième année, a immortalisé nos souvenirs et alimenté la presse des plus belles photos. Les photographies de ce rapport sont d’ailleurs son oeuvre.

^Quatre journalistes sur le terrain

^Un présentateur en plateau

^Des entretiens

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UQÀ

M

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Rapportfinancier

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rapport annuel 2011-201242

Présentation

Mettre en évidence le caractère propre d’une institution démocratique, permettre à ses participants d’en connaître les rouages, leur permettre de pouvoir s’exprimer aisément devant une assemblée, les encourager à travailler ensemble et à pouvoir toujours considérer un point de vue différent, éveiller leur curiosité aux nombreuses cultures présentes lors de la Simulation, tous ces objectifs sont ceux de notre organisation.

C’est pour cela que nos partenaires décident chaque année, depuis maintenant 15 ans de s’engager à soutenir notre projet et par là la formation des futurs leaders de notre société.

Le financement de la plus grandeSimulation en langue française

Le financement d’un évènement d’une telle ampleur constitue un défi d’ampleur. Pour chaque nouvelle édi-tion de notre Simulation, il est effectivement nécessaire de trouver les partenaires qui permettront d’une part le financement de la Simulation en tant que telle mais éga-lement une plus grande visibilité sur le plan international.

Chaque année, de nombreux partenaires publics et privés sont largement interpellés par le projet que représente par la SPECQUE, tout particulièrement parce qu’il représente un indiscutable rapprochement entre Européens et Cana-diens, autour de la langue française et permettant ainsi une connaissance précise des institutions européennes auprès de futurs diplômés.

Une difficulté réside dans le fait que chaque édition se dé-roule dans une ville et sur un continent différents de la pré-cédente. Contrairement à d’autres simulations ancrées ter-ritorialement qui peuvent ainsi plus aisément compter sur de nombreux soutiens financiers permanents – on pense au Parlement jeunesse du Québec ou à de nombreuses simulations des Nations Unies –, la SPECQUE doit approcher chaque année de nouveaux partenaires. Généralement, de nombreux partenariats sont établis en lien avec la ville-hôte ou avec le territoire sur lequel se déroule la Simu-lation. Évidemment, devoir tisser chaque année des liens dans une nouvelle ville représente un atout indéniable en terme de visibilité internationale pour la SPECQUE.

Cependant et heureusement, certains partenaires comme le ministère des Relations internationales du Québec ou encore l’Université Laval renouvellent leur soutien finan-cier chaque année, et cela, depuis notre création en 1998.

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RAPPORt FinAnCiER

Le financement au Canadad’une simulation « européenne »

Organiser au Canada une simulation du Parlement euro-péen représente cependant un défi encore plus important puisqu’il s’agit de pouvoir obtenir un soutien financier de la part de partenaires qui ne trouvent pas nécessairement de rapprochement entre leur entreprise ou institution et la simulation d’une institution européenne.

L’équipe organisatrice a néanmoins réussi à relever ce défi. La XVe édition a été un succès et la tenue de l’événement a été rendue possible grâce aux différentes subventions octroyées par les organismes publics et privés, aux frais de cotisation des participants et aux partenariats conclus avec nos prestataires.

Un financement diversifié

Dans un contexte de crise économique qui s’étire, les fi-nances publiques des deux côtés de l’Atlantique, tout comme la trésorie des entreprises, sont déjà énormément sollicitées. Pour atteindre notre objectif, il s’avérait né-cessaire de diversifier au maximum les partenaires, qu’ils soient canadiens, européens ou à rayonnement internatio-nal, privés ou publics.

Les frais de participation

La SPECQUE dispose de ressources propres constituées essentiellement des frais de cotisation des participants. Visant un public majoritairement étudiant, nous visons la participation la plus diversifiée et la plus démocratique possible. Nous voulions éviter que l’argent soit un obs-tacle, c’est pourquoi nous avons voulu limiter au maxi-mum les frais de cotisations.

Ceux-ci s’élevaient pour l’édition 2012 à 350€ pour les participants européens et 480$ pour les participants cana-diens, ce qui inclut leur prise en charge entière pendant toute la durée de l’évènement. Puisque ces frais sont res-tés les mêmes que lors de l’édition 2011 et en raison de l’inflation, nous pouvons affirmer fièrement que les coûts de participation réels ont diminué cette année.

nos partenaires

Nos recherches se sont concentrées dans un premier temps au niveau des institutions publiques européennes, canadiennes et québécoises. Le gouvernement du Québec a ainsi poursuivi cette année encore son engagement avec la SPECQUE, par le biais de contributions de ses ministères des Relations internationales, des Finances et via le Secré-tariat à la Jeunesse. Du côté européen, deux institutions présentes au Canada ont apporté une aide financière à notre organisation : la Délégation de l’Union européenne au Canada ainsi que l’Ambassade de la République fédé-rale d’Allemagne, cette dernière plus particulièrement pour financer l’impression de notre journal quotidien PerSPEC-QUEtives. L’impression à un tarif avantageux a été réalisée chez l’imprimeur Repro-UQÀM.

Les universités montréalaises et québécoises ont égale-ment contribué généreusement à notre projet. Ce type de partenaires peut soutenir un projet porteur pour leurs étudiants et jeunes participants, mais aussi un projet qui permet de faire découvrir Montréal et ses institutions uni-versitaires. À ce titre, l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et l’Université de Montréal nous ont largement permis de réaliser ce projet, par un soutien financier de la part de l’Université de Montréal et par un soutien financier et logistique de la part de l’UQÀM. Le Centre d’excellence de l’Union européenne des Universités McGill et de Mon-tréal (CEUE) a quant à lui soutenu financièrement le projet tout en étant un acteur essentiel des journées de forma-tion dispensées en cours d’année pour les étudiants cana-diens et américains. Enfin, comme indiqué précédemment, l’Université Laval a également renouvelé sa contribution.

Nous avons également pu compter sur l’appui de huit dé-putés à la Chambre des communes, Tyrone BENSKIN, Mar-jolaine BOUTIN-SWEET, Alain GIGUÈRE, Hélène LAVERDIÈRE, Hélène LEBLANC, Isabelle MORIN, Ève PÉCLET et François PILON, et de trois députés à l’Assemblée nationale du Qué-bec : Yves BOLDUC, Benoît CHARETTE et Alain PAQUET.

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De nombreuses entreprises privées ont été approchées, mais il est compréhensible que celles-ci préfèrent soutenir des initiatives démocratiques locales plutôt que des struc-tures internationales comme la nôtre. Le cabinet OSLER à ce titre fait tout de même figure d’exception puisqu’il a accepté, bien généreusement, de nous soutenir en raison du caractère juridique de notre simulation. Aussi, certaines entreprises locales nous ont offert des commandites, nous permettant de réduire nos coûts auprès d’eux, notamment le traiteur Zeste du Monde.

Le lieu où s’est déroulée la soirée du XVe anniversaire nous a gracieusement été offert par Guy BERTHIAUME, président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, dans le magnifique atrium du Centre des archives de Montréal.

Enfin, il faut noter un partenaire international important pour la plus grande simulation francophone du Parlement européen : l’Organisation internationale de la francopho-nie. C’est le rôle de la SPECQUE dans la promotion de la francophonie qui est ici souligné, et nous en sommes par-ticulièrement fiers.

Situation financière

Budget

Pour cette XVe édition, c’est donc un budget de XXX € qui a été consacré à la préparation et l’organisation de la Si-mulation. Un budget détaillé présentant les postes de dé-penses et de recettes de l’organisation est disponible aux pages suivantes.

États financiers

Comme le témoignent les états financiers consolidés qui suivent, notre organisation présente une situation finan-cière saine et bénéficiaire. Le fonds de roulement conso-lidé par l’édition luxembourgeoise est conservé en grande partie. L’exercice clôturé est donc bénéficiaire et permet d’aborder sereinement la XVIe édition.

Présentation

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RAPPORt FinAnCiER

État des financesau 31 octobre 2012

1 . État des résultats PRODUITS CAN $ € Ressources Frais de cotisation et d’inscription 82 803,67 63 670,64 Billeterie XV ans 840,00 645,91 Subventions Subventions publiques 23 778,30 18 283,97 Subventions universitaires 10 000,00 7 689,35 Subventions privées 700,00 538,25

total des produits $ 118 121,97 90 828,12 € CHARGES Hébergement 63 500,90 48 828,07 Restauration 23 164,93 17 812,33 Événements 15 075,02 11 591,71 Locations 15 668,23 12 047,85 Frais d’organisation 3 476,58 2 673,26 Frais de promotion 1 118,40 859,98 Impression 3 038,87 2 336,69 Harmonisation des taux de transfert 2 610,10 2 007,00

total des Charges $ 127 653,03 98 156,89 €

2 . État de la trésorerie

Solde en début d’exercice

Fonds de roulement 18 169,02 13 970,80 Résultat de l’exercice Insuffisance/excédent -9 531,06 -7 328,77

solde de trésorerie $ 8 637,96 6 642,03 €et fonds de roulement

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Partenaires& soutiens

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or

bronze

logistique

Tyrone BENSKIN, Marjolaine BOUTIN-SWEET, Alain GIGUÈRE, Hélène LAVERDIÈRE,Hélène LeBLANC, Isabelle MORIN, Ève PÉCLET,François PILON,

Députés à la Chambre des communes du Canada

argent

Délégation de l’Union européenneau Canada

Partenaires

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PARtEnAiRES & SOUtiEnS

Yves BOLDUC, Benoît CHARETTE, Alain PAQUETDéputés à l’Assemblée nationale du Québec

Les intervants lors de la Réception donnée à l’Hôtel de Ville (de gauche à droite) : M. CORBO, Recteur de l’UQÀM, M. TORRES-LACASA, Chargé d’affaires, Premier-conseiller de la Délégation de l’Union européenne au Canada, M. Xavier PEICH, Président exécutif de la SPECQUE, M. DESCHAMPS, Vice-Président

du Comité exécutif de la ville de Montréal, M. CROTO, Sous-Ministre des Relations internationales et de la francophonie du Québec

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Patronages

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PARtEnAiRES & SOUtiEnS

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Patronages

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PARtEnAiRES & SOUtiEnS

A l'attention de :

M. Maxime StaelensPrésident du Conseil d'administration de la SPECQUE

Objet : Parrainage de la XVème édition de la SPECQUE

Bruxelles, le 02 mai 2012

Cher M. Staelens,

Cet été aura lieu la XVème édition de la Simulation du Parlement Européen Canada-Québec-Europe (SPECQUE) à Montéal, initiative à laquelle nous souhaitons apporter notre soutien et parrainage en tant que Co-présidents du groupe Verts/ALE.

Cette association, par les simulations qu'elle organise, vise à stimuler l'intérêt des participants, européens et canadiens, pour les institutions européennes, les politiques que l'UE met en œuvre, et permet ainsi d'appréhender sous un angle original la complexité de la gouvernance européenne et de son processus décisionnel.

Une telle initiative répond à notre engagement en faveur du processus d'intégration européenne, la promotion de ses valeurs, tout en favorisant un dialogue interculturel transatlantique, ce pourquoi nous avons décidé d'y apporter notre soutien.

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées,

Rebecca Harms Daniel Cohn Bendit

Co-présidents du groupe Verts/ALE

Conformément à notre principe de non partisanerie, aucun parti politique n’est privilégié par le Conseil d’administration.Les demandes de patronage ont été formulées à toutes les formations représentées au Parlement européen.

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4-11 août 2013XVie SPECQUEà Rome, italie

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