rapport annuel 2008-2009 dijon céréales

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RAPPORT ANNUEL 19 ème Assemblée Générale 8 décembre 2009

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Ce document retrace l'ensemble des activités du groupe Dijon Céréales (Longvic - Côte-d'Or) pour l'exercice 2008-2009.

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Page 1: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

RAPPORT Annuel 19ème Assemblée Générale 8 décembre 2009

Page 2: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

Éditorial ........................................................................................................................... 3Chiffres clés et repères .................................................................................... 4Stratégie globale .................................................................................................... 5Implantations ............................................................................................................ 6Métiers et sociétés ............................................................................................... 7Les hommes ................................................................................................................ 8

Contacts ......................................................................................................................42

- Dijon Céréales Meunerie ..............................................................................27- Cérévia .............................................................................................................................29- Bourgogne Céréales Stockage / BFC Semences ................30- Union Est Agro / Soréal .................................................................................31- Val Union / Trilégumes ....................................................................................32- Coop d’Or / STL .....................................................................................................33

Dimension régionale .................................................................................. 26

- Collecte ............................................................................................................................11- Les marchés ...............................................................................................................12- Commercialisation ..............................................................................................13- Politique commerciale .....................................................................................14- Approvisionnements ..........................................................................................15- Logistique ......................................................................................................................18- Investissements .......................................................................................................19- Bilans financiers .....................................................................................................20

Métiers du grain .............................................................................................. 10

- Natura’Lisa ..................................................................................................................23- Natura’Lis .....................................................................................................................24- Bourgogne Viti Services .................................................................................25

Distribution ........................................................................................................... 22

- Développement durable ................................................................................35- Agriculture biologique .....................................................................................37- Damier Vert .................................................................................................................38- Recherche & développement ..................................................................39- Services ...........................................................................................................................40- Communication ......................................................................................................41

Perspectives .......................................................................................................... 34

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Page 3: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

«Food for life»*. L’alimentation est au cœur de la vie, pourrait-on traduire dans notre langue quand les anglo-saxons résument le concept en trois mots, plein d’un pragmatisme que nous leur envions souvent.

Alors que nous achevons déjà la première décennie du 21ème siècle, la vocation nourricière de l’agriculture ne se dément pas. La croissance démographique poursuit la courbe prévue par les experts, qui devrait nous amener à 9 milliards d’êtres humains sur terre d’ici 2050. Autant de bouches à nourrir pour l’agriculture mondiale. Mais autant de questions aussi pour l’avenir de notre métier.

Se dire, à notre niveau, que cette augmentation de la population impliquera automatiquement des marchés, qui plus est valorisants, serait une grosse erreur stratégique.

Retour à l’abondance…et aux prix en berne

La mondialisation est aussi celle des marchés ouverts et de la concurrence globalisée, avec les secousses violentes que nous vivons actuellement. Nous avons changé d’échelle, et découvert que les marchés des matières premières agricoles sont aussi…des marchés financiers.

L’année 2009 a été marquée par la chute quasiment continue des prix des céréales et des oléagineux. La bonne récolte de cet été marque un retour à l’abondance. Les stocks mondiaux se reconstituent…et les prix sont maintenus en berne. Nous sommes désormais très loin des sommets atteints en 2007, dont certains avaient prétendu qu’ils seraient durables, justifiant ainsi la suppression des mécanismes de régulation. En cette fin 2009, à l’occasion de la dernière ouverture de l’intervention dont la quasi-suppression a été décidée dans le cadre du Bilan de Santé de la PAC, rappelons avec force l’utilité d’un tel outil que la conjoncture remet tristement à l’ordre du jour.

En prise au quotidien avec les aléas des marchés, Dijon Céréales prépare l’avenir en anticipant toujours sur les évolutions économiques et réglementaires.

Passer maintenant à l’étape suivante

Depuis sa naissance il y a bientôt 20 ans, notre groupe coopératif s’est attaché à structurer tous les échelons

des filières qu’il a construites, de la production à la transformation. Structurer pour maîtriser, pour faire poids face aux fournisseurs ou aux acheteurs avec des stratégies d’unions. Structurer pour représenter collectivement ses adhérents.

Aujourd’hui pourtant, notre ambition doit nous porter à l’étape suivante : • s’ouvrir de nouveaux marchés et conforter ceux

que nous occupons. Avec de nouveaux outils comme le futur moulin bio d’Aiserey. Avec Cérévia et son futur terminal de Fos. Avec Val Union et STL.

• innover pour inventer les produits de demain, avec Vitagora et en soutenant d’autres initiatives qui diversifieraient nos débouchés,

• investir dans «l’économie verte», en développant des filières dont les produits contribuent aux objectifs du Grenelle de l’Environnement et notamment à la lutte contre le réchauffement climatique.

L’agriculture bourguignonne, inscrite dans la zone intermédiaire, n’a pas les moyens de rivaliser avec les grandes zones de production françaises et étrangères. Il faut nous montrer audacieux, être à l’écoute du monde qui nous entoure, ne pas céder à la simplification, rechercher à tout prix la valeur ajoutée par la qualité environnementale et la qualité intrinsèque de nos produits. Par la nouveauté aussi et l’anticipation.

C’est avec cette volonté que nous passerons réellement le cap de l’agriculture moderne, à haute valeur environnementale.

editorial

* « Food for life » est le nom d’une plateforme technologique européenne destinée à anticiper les besoins en recherche et développement des industriels agroalimentaires. Elle est promue par l’Ania (Association nationale des Industries alimentaires).

Marc PATRIAT, Président du groupe Dijon Céréales

Pierre GUEZ, Directeur Général du groupe Dijon Céréales

l’alimentation, au cœur de la vie

3

Page 4: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

44

Chiffres cléset repères

Nombre d’adhérents ........................................................................................................................................3 800

Nombre de salariés coopérative ...............................................................................................................210

Nombre de salariés groupe ............................................................................................................................660

Collecte .................................................................................................................................................934 000 tonnes

Chiffre d’affaires coopérative ........................................................................ 335 millions d’euros

Chiffre d’affaires céréales ................................................................................. 215 millions d’eurosChiffre d’affaires approvisionnement global ............................... 147 millions d’euros

Chiffre d’affaires groupe ..................................................................................... 438 millions d’euros

15 Juillet 2008 Fermeture définitive du moulin Dijon Céréales Meunerie de Dijon (ex GMD).

Novembre 2008 À la Foire de Dijon, la première édition du «Quartier des Saveurs», à laquelle participe Dijon Céréales, est une belle réussite. Lancement du Club des Marchés Dijon Céréales.

Printemps 2009 Lancement du chantier de construction du nouveau stockage engrais sur le site de Pagny.

6 avril 2009 Lancement du projet Développement Durable de Dijon Céréales en présence de nombreux partenaires.

9 juin 2009 Rencontres du Technopôle Agro-Environnement Dijon Bourgogne à Aiserey. Près de 500 adhérents et partenaires sont au rendez-vous.

9 juillet 2009 Signature du contrat de performance Vitagora en présence du Monsieur le Préfet de Bourgogne.

Août 2009 Retour de 110 Bourgogne au sein de l’union Cérévia, à travers Seine Yonne.

Été 2009 Début de la construction du silo de Fos-sur-Mer (Port St-Louis).

Page 5: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

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• Répondre aux enjeux alimentaires du 21ème siècle

La vocation originelle de l’agriculture est de nourrir les hommes. En 2009, Dijon Céréales continue d’apporter les volumes nécessaires et des matières premières qui répondent rigoureusement aux cahiers des charges des filières et des industries alimentaires. Notre politique qualité concerne tous les échelons qui vont du champ à l’assiette.Produire pour l’alimentaire aujourd’hui, c’est aussi être à l’écoute des nouvelles attentes des consommateurs. C’est dans ce sens que nous sommes un acteur majeur du pôle de compétitivité Vitagora «Goût Nutrition Santé» qui met en pointe la Bourgogne Franche-Comté sur le terrain de la recherche dans l’alimentation de demain.

• Valoriser le terroir, l’économie et l’environnement à travers une agriculture durable et responsable

Une coopérative agricole et les adhérents qui la composent sont un maillon essentiel de la ruralité. Dans un département comme la Côte-d’Or, où la moitié de la population est rassemblée dans la grande agglomération dijonnaise, la présence de Dijon Céréales sur l’ensemble du territoire apporte une activité humaine et économique vitale, avec un grand nombre d’emplois directs et indirects. Ce territoire, nous le valorisons également d’un point de vue environnemental avec la gestion de l’espace et des ressources. Hommes de la terre, nous savons bien que notre milieu est précieux et fragile. Aujourd’hui, nous consacrons beaucoup d’énergie à la recherche en agronomie, pour garder constant notre seuil de production tout en répondant aux enjeux du Grenelle de l’Environnement.

• Développer la coopération à l’échelle d’un grand bassin interrégional(Bourgogne - Franche-Comté - Rhône Alpes) avec des projets structurants

Acteur dynamique sur son territoire coopératif, Dijon Céréales a toujours su nouer des partenariats pour porter plus loin encore les ambitions de l’agriculture de la grande région. Dans un monde agricole où les acteurs de l’amont (agrofourniture) et de l’aval (acheteurs) sont de plus en plus atomisés, construire à l’échelle de l’inter-région, mais aussi développer des projets inter-organisations, est une ambition impérative. Qu’il s’agisse de Cérévia (union de commercialisation à l’échelle du bassin Saône-Rhône), de l’Union Est Agro ou encore du Technopôle Agro Environnement Dijon Bourgogne (plateforme de développement agronomique), nous défendons l’idée qu’ensemble, on est toujours plus fort.

• Innover pour apporter des solutions qui répondent aux attentes de la société et des marchés

Produits innovants, outils d’aide à la décision, ingénierie verte, nouvelles énergies issues de la biomasse, agriculture biologique productive. Le monde agricole s’adapte en permanence à la modernité. Dijon Céréales s’inscrit dans cette dynamique et accompagne ses adhérents sur cette voie du progrès, à travers le travail de ses équipes mais aussi en s’appuyant sur l’expertise des organisations nationales de la coopération agricole : InVivo, Coop de France.

Stratégie globale

les ambitions du Groupe Dijon Céréales

Page 6: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

6

ParisSt Maurice

Nancy

Joigny

Vonnas

Vincelles

Corbas

Annemasse

Besançon

Grenoble

St-Jeansur-Veyle

Fos-sur-Mer

Longvic

Créateur de Farines

AuxerreEtupes

Verdun/DBS

VAL UNION

Groupe

À travers ses différentes activités et ses partenariats à l’échelle interrégionale, le groupe Dijon Céréales intervient sur la zone Grand-Est de la France, sur l’axe Strasbourg-Marseille en valorisant la liaison Saône-Rhône.

ImplantationsGroupe & Coopérative

La Saône

Poinçon

Munois

FromenteauVitteaux

Pouilly

Arnay

Aignay-le-Duc

Genlis

Venarey

Mirebeau

La Villeneuve

Epoisses

Pontailler

PAGNY

Bretenière

Beaune

Darcey

Poinçon

EpoissesEpoissesEpoissesMunois

Darcey

MunoisMunoisMunoisMunois

VenareyVenareyVenareyVenarey

Munois

Venarey

Genlis

ChampdotreLongecourt

Auxonne

PAGNYPAGNYPAGNYPAGNYPAGNYPAGNY

Semur-enAuxois

Nuits-St-Georges AisereySt-Usage

Les Maillys

Saulieu

FromenteauFromenteauFromenteau

BretenièreGenlis

Bretenière

LongecourtLongecourt

LONGVIC

BFC Semences

natura’lisa Gamm Vert

Bourgogne Viti Services

Siège Dijon Céréales Meunerie

Coop Dijon Céréales

Silos stratégiques

Silos majeurs expédition

natura’lis

sites Dijon Céréales Meunerie

magasins prof.natura’lis

Page 7: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

7

du groupe Dijon CéréalesMétiers & Sociétés

le groupe Dijon Céréales est organisé autour de 5 branches de métiers :• les métiers du grain,• la meunerie,• les productions légumières, • la distribution,• la logistique.

Par ailleurs, Dijon Céréales est impliquée dans les outils industriels des filières diester et éthanol. Elle participe aussi à la vie des structures coopératives nationales InVivo et Coop de France.L’organisation du Groupe repose le plus souvent possible sur des partenariats (ex : union de coopératives Cérévia, UEA, Val Union…) afin de conforter et développer les filières en amont et en aval de la production.

MEUNERIE

LÉGUMESLOGISTIQUE

DISTRIBUTION

MÉTIERS DU GRAIN

UN

ION

U NI O

NS

UCA FRoUARD

FIDICOOPle MeRIOTBleTAnOl

FINANCIèREDE MEUNERIE

VAL UNIoN

Groupe

Page 8: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

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Les hommes

Conseil d’AdministrationComposé de 21 membres et d’un administrateur J.A. stagiaire, le Conseil d’Administration de Dijon Céréales s’est réuni à une dizaine de reprises au cours de la campagne 2008-2009.

Hommage à Gérard Dubois

Gérard Dubois s’est éteint à l’âge de 68 ans.

Début octobre, sa disparition a mis en émoi tout le monde agricole côte-d’orien, la grande famille de Dijon Céréales et la commune de Varois-et-Chaignot dont il était le maire. L’engagement professionnel de Gérard Dubois autour des

dossiers coopératifs ne s’est jamais démenti. Il occupa de nombreux mandats en ce sens du progrès collectif et de l’évolution de l’agriculture dans le domaine de la coopération, la production betteravière et l’irrigation collective :

• Président de la coopérative de déshydratation de luzerne (CODEB)

• Administrateur à la CBRD avant de rejoindre le groupe Dijon Céréales où il fut membre du Conseil de 1994 à 2008, au poste de Trésorier notamment

• Membre du bureau du Syndicat des Betteraviers du Centre-Est

• Vice-président de la Cuma des Rentes• Président de l’ASA d’irrigation du Bas Mont• Président de l’Association Foncière de Varois-et-

Chaignot.

L’activité de Gérard Dubois allait bien au delà de son métier d’agriculteur, avec une forte implication dans les projets locaux et la vie de sa commune. Issu d’une famille d’agriculteur, 4ème d’une fratrie de 6 enfants, il avait pris la succession de son père sur l’exploitation familiale, avant de fonder, ces dernières années, la SCEA de Varois et Courternon avec sa fille Armelle.

Le travail en séance du Conseil est préparé par le Bureau, en collaboration avec l’équipe de Direction. Parmi les principales orientations de ce dernier exercice, le Conseil a conforté la stratégie de partenariats du groupe à l’échelle interrégionale (Cérévia, Val Union, UEA…) et l’implication dans les filières qui assurent des débouchés valorisants (meunerie, productions légumières). Le Conseil a souhaité la poursuite d’une politique d’investissement raisonnée, qui permet la modernisation de l’outil de production.

Vie des RégionsLa vie de la coopérative Dijon Céréales s’appuie sur un réseau des 110 délégués de région. Élus pour représenter leur région lors de l’Assemblée Générale en décembre, ils contribuent aussi, à travers leur participation au débat lors des assemblées de région, à l’émergence des idées qui font la coopérative de demain.

Jeunes AgriculteursÀ travers sa charte J.A., Dijon Céréales propose une aide aux jeunes adhérents qui souhaitent s’investir dans la structure coopérative. Ce dispositif, qui facilite la prise de capital et permet d’accéder à une gamme de services (OAD, Indice…) à des conditions privilégiées, profite actuellement à 80 jeunes agriculteurs de moins de 35 ans.

Page 9: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

9

Poinçon

Villaines

Lucenay

Aignay le DucFraignot

Bussières

Marey

Chaignay

Selongey

Vantoux

Prenois

St Marie

SemezangesEssey

FroloisChanceaux

Poiseul

Villaine Lamargelle

Cussy

Sombernon

St Philibert

Villebichot

Remilly

Beire

Binges

Salives

Minot

Munois

FromenteauVitteaux

Pouilly

Liernais

Arnay

St Julien

Lux

Is/Tille

Genlis

Bretenières

LONGVIC

Longecourt

Précy s Thil

Semur enAuxois

A31

Nuits StGeorges

BrazeyChampdotre

Venarey

St Thibault

Trévilly

Véronnes

BourberainBeaumont

Renève

Quincy

Belleneuve

Fontaine

St SeineS Vingeanne

Chazeuil

Saulieu

Longvay

Mirebeau

Occey

SacquenayOrain

Lavilleneuve

Epoisses

N71

N74

A6

N6

Les Maillys

St Usage

La Saône

Auxonne

Pontailler

Pagny

Baigneux

Aiserey

PLAINETILLES

VINGEANNEBÈZE

Franxault

Poinçon

Villaines

CHATILLONNAISAUXOIS MORVAN

HAUTE-MARNE

TerrainDynamiser et conforter la relation adhérentsLa création de trois grandes régions commerciales, animées par des responsables qui appuient l’équipe TPE dans ses missions, répond aux exigences d’une relation plus dynamique avec nos adhérents.

Pascal DeMAYRes

pons

able

Ter

rain

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les

Res

pons

able

Rég

ion Arnay

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Rég

ion

Jean-Marie PeRRAuDIn

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Dominique GelOT

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Orain

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EmmanuelDOnICHAK

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Rég

ion

Res

pons

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Rég

ion

Jean-Luc VADOT

Les équipes de demain se préparent aujourd’hui

Le groupe Dijon Céréales emploie aujourd’hui plus de 650 salariés (voir tableau ci-contre). Au regard de l’évolution du groupe ces dernières années, les effectifs salariés sont demeurés relativement stables.

Les changements, dans nos métiers et dans notre environnement économique, mais aussi la pyramide des âges de nos salariés, auront un impact fort sur les ressources humaines dans les années à venir.

Grâce au recrutement (contrats de professionnalisation, alternance, tutorat…), à la formation continue et à la mobilité professionnelle, le renouvellement des générations et de nos compétences se met en place. La transmission des savoir-faire apparaît comme un enjeu majeur.

Au-delà de l’aspect professionnel, l’ambition du groupe Dijon Céréales est de maintenir une activité à dimension humaine, qu’il s’agisse du relationnel et de la collaboration entre salariés, mais aussi de la proximité à nos adhérents et clients.

La proximité doublée de l’expertiseAu service des adhérents, notre équipe de 25 technico-commerciaux doit intervenir de façon réactive dans de très nombreux domaines. La nouvelle organisation commerciale de Dijon Céréales, qui s’appuie sur trois régions chapeautées par un responsable (voir ci-dessus), épaule l’équipe TPE en assurant l’interface entre le terrain, les services techniques et administratifs de la coopérative.

Plusieurs techniciens spécialisés de la coopérative apportent aux TPE leur expertise dans des domaines spécifiques comme les marchés et la commercialisation, les nouveautés techniques et l’agronomie (Damier Vert), l’environnement réglementaire et la sécurité sur l’exploitation (Damier Vert Expertise) et l’agriculture biologique. C’est cette complémentarité entre proximité et expertise transversale qui constitue aujourd’hui la force du réseau terrain de Dijon Céréales.

Les effectifs par grands métiers

Métiers du grain 240Meunerie 125Productions légumières 120 Vigne 20 Distribution 85 Logistique 65

Ressources humaines

Res

pons

able

Sem

ence

s

Guy JOuAnnO

Res

pons

able

Engr

ais

& P

hyto

s

Christian lOYAl

Page 10: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

10

Métiersdu grain

Collecte

Les marchés

Commercialisation

Politique commerciale

Approvisionnements

Logistique

Investissements

Bilan financier

p. 11

p. 12

p. 13

p. 14

p. 15

p. 18

p. 19

p. 20

Page 11: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

11

CollecteUne bonne année, mais avec quelques regretsAvec 935 000 tonnes de collecte, l’exercice 08-09 de Dijon Céréales est plutôt de bonne facture, même si les conditions météo de la moisson ont obéré un résultat qui s’annonçait meilleur en fin de maturité des cultures. La bonne surprise vient des orges de printemps.

Une moisson longue, inférieure aux prévisions

La moisson 2008 fut longue, difficile et somme toute inférieure aux prévisions prometteuses de juin. Elle débute vers le 25 juin avec les escourgeons puis les orges d’hiver. Le niveau de rendement est alors de moyen à bon, la qualité est au rendez-vous.

Les colzas, sans être exceptionnels, sont d’un bon niveau autour de 33 quintaux en moyenne départementale.

De nombreuses pluies sont venues entrecouper les travaux. Les premiers blés débutent vers le 10/15 juillet pour s’achever début août en plaine. Par contre, il faudra attendre le 15 août pour que la moisson se termine globalement. Les blés se dégradent progressivement en poids spécifique, mais conservent un bon taux de protéines. Le niveau de rendement est décevant, surtout en bonnes terres, alors que le rendement est inespéré en terres superficielles.

La bonne surprise de cette moisson 2008 provient des orges de printemps qui s’avèrent de très bonne qualité, avec parfois aussi un très bon niveau de production.

Globalement, la collecte moisson n’atteint pas 500 000 T, très en dessous des estimations de juin 2008.

orge311 417 T

33,3%

45,3%

14,2%

7,2%

colza132 192 T

divers67 665 T

blé422 903 T

tournesolsoja moutarde maïs protéagineux avoine triticale seigleluzerne divers + bio

15 4251 124

86229 8101 7794 2546 2503 9201 5662 675

colzacolza

14,2%132 192 T132 192 T132 192 T132 192 T

14,2%132 192 T132 192 T132 192 T

colzacolzacolzacolzacolzacolzacolzacolzacolzacolza132 192 T

colza

14,2%14,2%132 192 T132 192 T

14,2%14,2%14,2%14,2%14,2%132 192 T132 192 T132 192 T

colzacolza132 192 T

colza132 192 T

colza132 192 T

colzacolzacolza

Composition de la collecte 2008-2009934 177 tonnes

895 935

66 918 63 097

59 220

67 665

124 941 112 609

118 037

132 192

268 249 278 193

222 550

311 417

435 827 420 796 391 344 422 903

874 727791 151

Évolution de la collecte en tonnes

+18%

moyenne10 dernièrescampagnes

2006/2007 2007/2008

2008/2009

autres +14%

colza +12%

orge +40%

blé +8%

934 177

Page 12: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

12

COTATIONS BLÉ (prix à la tonne départ 21)

85

105

125

145

165

185

205

225

245

265

Mai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin

2008/2009Mai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai JuinMai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin

2008/2009

2007/20082007/20082007/20082007/20082007/2008

2006/20072006/20072006/20072006/20072006/2007

95

115

135

155

175

195

215

235

255

275

295

315

335

M ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai Juin

COTATIONS SÉBASTIAN (prix à la tonne départ 21 base 07)

2007/2008

2006/2007

2008/2009

M ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai JuinM ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai JuinM ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai JuinM ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai JuinM ai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. M ars Avril M ai Juin

250

270

290

310

330

350

370

390

410

430

450

470

490

J ui l Août S e pt . Oc t . Nov . Dé c . J a nv . Fé v . M a r s Av r i l M a i J ui n

COTATIONS COLZA (prix à la tonne Fob Moselle rapproché)

2006/2007

2007/2008

2008/2009

les marchés L’attentisme nuit souvent au collectifPlus que jamais, cette campagne 2008-2009 a été la preuve qu’il faut faire confiance à sa coopérative quant au travail qu’elle effectue pour anticiper et se positionner au mieux sur les marchés.

Après les sommets atteints en septembre 2007, la campagne débute sur des niveaux de 240€/T en mars 2008. Les cours descendent ensuite rapidement vers 180€/T jusqu’à la moisson. Avec l’annonce de bons bilans européens et mondiaux, les prix se tassent en dessous de 120€/T et ne se relèveront légèrement qu’en fin de campagne, autour de 125€/T.À noter que les prix de campagne sont rémunérés, au final, largement au dessus du marché pendant près des ¾ de la campagne de commercialisation.Dans ce contexte, on ne peut que regretter le manque d’engagement précoce des producteurs, nous n’avons que trop peu profité des très bons prix du début de campagne.

orge, exceptionnel voire historique…!Dans la continuité de l’explosion des prix de la brasserie à l’automne 2007, Dijon Céréales a engagé fortement la collecte sur d’excellents prix pour les producteurs. On ne peut que se féliciter tous, car l’engagement précoce de Cérévia, Dijon Céréales, et surtout de ses adhérents, permet avec une production à l’optimum (quantité et qualité) de rémunérer à des niveaux exceptionnels.Nous avons su réagir tôt dans un marché qui malheureusement s’est rapidement dégradé après le bon niveau de récolte en France et en Europe. Les cours sont ainsi passés de plus de 250€/T à moins de 100€/T en fin de campagne…!!

Colza, là encore trop d’attentismeLa campagne débute sur un excellent niveau de prix supérieur à 450€/T. Si nous commençons à vendre sur ces bons niveaux, la volonté de certains producteurs d’atteindre les 500€/T freine les engagements et la mise en marché. À partir de la moisson, les cours baissent sensiblement jusqu’à 270€/T en décembre 2008, avant de remonter vers 310-320€/T en fin de campagne.Plus qu’en blé encore, il est regrettable de ne pas avoir su ou voulu profiter des excellents prix qu’offrait le marché en début de campagne.

Blés, il aurait fallu s’engager plus tôt !

Page 13: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

13

CommercialisationLes modes de transport influent sur la compétitivitéEmergence du fluvial, importance du marché italien pour les blés et du marché intérieur pour les colzas : la compétitivité logistique dessine en grande partie la carte des débouchés de Dijon Céréales.

Les modes de transport évoluent dans la logistique grain de Dijon Céréales. Grâce à leur compétitivité et aux infrastructures réalisées (Pagny notamment), le fluvial et le train représentent la majorité du volume mis en marché :

oléagineux(150 000 tonnes)Alimentaire ou énergétique, le débouché est devenu franco-français. Le marché de l’Allemagne via la Moselle est en net recul.

50 % sur le débouché alimentaire dont :- 80 % sur les usines de trituration françaises

- 12 000 tonnes vers l’outil régional Extrusel (Chalons)

50 % sur l’énergétique dont :- 90 % vers les usines du Mériot et de Sète

orge brassicole(270 000 tonnes)Le marché s’est inversé. Alors que le débouché Europe du Nord (Allemagne) dominait, c’est aujourd’hui l’utilisation intérieure et l’Europe du Sud qui tirent la commercialisation.

2/3 des volumes sur les malteries locales et françaises

1/3 à l’export dont :- Allemagne via la Moselle- Grèce et Turquie via Fos

➼ 20% par le fluvial ➼ 40% par la route ➼ 40% par le train

Blé (435 000 tonnes)L’export monte en puissance, notamment grâce à la logistique fluviale qui nous rend plus compétitif sur le marché italien.

50 % sur le marché français dont :- meunerie régionale et moulins de l’axe Marseille-Strasbourg

- alimentation animale- logistique : 1/3 train, 2/3 camion

50 % à l’export :- essentiellement U.E dont 90% sur le marché italien

- 2/3 du volume blé exporté viale fluvial (Pagny)

céréales et variétésacompte

moisson

prime

contrat

qualité

traçabilité

prime

LoG

compl.

juin ou

moy.

tranche

compl.

AG/

BBC

PRIx

MoISSoN

base

stockage

prime

contrat

qualité

traçabilité

prime

LoG

compl.

juin +

AG

prime

BBC

MBM

mars

PRIx

SToCkAGE

MARS

Blé contrat Apache / soissons

Blé contrat Caphorn

Blé contrat Aubusson

Blé contrat Améliorant

Contrat = 80 % de la collecte

135

135

135

135

10 à 17

9 à 16

8 à 15

40 à 60

0 à 3

0 à 3

0 à 3

0 à 3

8

8

8

8

3

3

3

4

156 à 166

155 à 165

154 à 164

187 à 210

125

125

125

125

10 à 17

9 à 16

8 à 15

40 à 60

0 à 5

0 à 5

0 à 5

0 à 5

8

8

8

8

3

3

3

4

7,5

7,5

7,5

7,5

153,5 à 165,5

152,5 à 164,5

151,5 à 163,5

184,5 à 209,5

Blé n°1

Blé n°1 PMG

135

135

2 à 6

0 à 5

0 à 3

0 à 3

8

47,5

3

-

148 à 155

182,5 à 190,5

125

135

2 à 6

0 à 5

0 à 5

0 à 5

8

52,5

3

-

7,5

7,5

145,5 à 154,5

195 à 205

Estérel / Vanessa contrat

Azurel contrat

Scarlett / Sebastian / Prestige Henley / Contrat brasserie

Mouture orge HN

210

215

230

135

1 à 1,5

1 à 1,5

1 à 4

-

0 à 3

0 à 3

0 à 3

0 à 3

-

-

-

-

-

-

-

-

211 à 214,5

216 à 219,5

231 à 237

135 à 138

215

220

235

115

1 à 1,5

1 à 1,5

1 à 4

-

0 à 5

0 à 5

0 à 5

0 à 5

-

-

-

-

-

-

-

-

7,5

7,5

7,5

7,5

223,5 à 229

222,5 à 234

243,5 à 251,5

122,5 à 127,5

Colza alimentaire

Colza ACE

Colza jachère

Tournesol oléique ALI contrat

Tournesol oléique ACE/jachère

Pois

Maïs

Soja Tracé "non OGM"

320

320

320

325

325

175

115

350

0 à 3

0 à 3

0 à 3

-

-

-

2

-

0 à 3

0 à 3

0 à 3

0 à 5

0 à 5

0 à 3

0 à 6

0 à 3

20

10

10

35

15

-

-

50

-

10

10

-

15

-

5

-

340 à 346

340 à 346

340 à 346

360 à 365

355 à 360

175 à 178

122 à 128

400 à 403

320

320

320

6 à 9

6 à 9

6 à 9

0 à 6

0 à 6

0 à 6

20

20

20

-

-

-

9

9

9

355 à 364

355 à 364

355 à 364

Prix des céréales (en euros/tonnes) Campagne 2008 / 2009

Page 14: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

14

Plus de 200 adhérents de Dijon Céréales ont eu recours aux services du «Club Matif» (Marché à Terme International de France) lors de la dernière campagne, preuve que ce service correspond à une attente des agriculteurs.Animé par un technicien spécialisé, le «Club Matif» est un intermédiaire essentiel pour accéder aux marchés.Outil de gestion des prix et de couverture d’option face à la volatilité des cours, le Matif nécessite en effet une bonne connaissance de son fonctionnement. À l’écoute permanente du marché, le technicien accompagne les adhérents dans la définition de leur stratégie de

commercialisation et leurs interventions. Le «Club Matif» organise, tout au long de la campagne, des réunions d’information et des formations.Il diffuse également, via l’extranet Indice, un flux d’information permanente sur le Matif et les marchés internationaux. Des formations de trois niveaux, selon les attentes et aptitudes de chacun, sont également au programme du club.

Club Matif, Loïc Arnould au 03 80 69 21 45

Politique commercialeUne nouvelle offre pour s’adapter aux marchés d’aujourd’huiFace à des marchés de plus en plus incertains et volatils, Dijon Céréales se devait d’apporter à ses adhérents des outils de commercialisation adaptés, avec la volonté d’anticiper et de sécuriser la mise en marché individuelle et celle de la coopérative.

Déjà initiée l’année précédente, la campagne 2008/2009 marque le véritable lancement d’une nouvelle politique commerciale tournée résolument vers l’avenir, transparente et dynamique.

Une coopérative construit sa campagne de commercialisation avec et pour ces adhérents. Celle-ci doit donc être basée sur l’engagement préalable des producteurs, et un mode de commercialisation le plus précoce possible dans la campagne. C’est cette anticipation qui facilite et optimise la mise en marché de l’union Cérévia.

L’offre de Dijon Céréales se construit autour de deux grands modes de commercialisation :• la délégation de gestion à Dijon Céréales (contrats,

prix de campagne, prix minimum garanti). • la gestion libre. Le producteur, à sa convenance mais

aussi sous sa responsabilité, définit ses engagements à travers des offres «prix ferme» ou «prix à fixer».

À noter cette année le lancement du PMG (prix minimum garanti), qui aura permis un très bon niveau de rémunération (185/190€).

Au delà de ces 2 stratégies, des nouveaux «outils» sont à disposition des adhérents pour leur permettre de sécuriser et de minimiser le risque lié à la mise en marché.C’est l’objectif du «Club Matif - Club des Marchés Dijon Céréales» (voir Focus).

En synthèse, Dijon Céréales et ses adhérents doivent évoluer rapidement dans la façon de commercialiser, car le marché est plus que jamais incertain et d’une très grande volatilité. Côté adhérents, la nouvelle politique commerciale de la coopérative vise à intégrer davantage le risque et à définir un cadre de gestion propre à chaque exploitation en début de campagne.

«Club Matif», pour optimiser et gérer le risque prix

Le lancement du «Club Matif» 2009-2010 avait lieu le 3 novembre à la Foire de Dijon, en présence de plus de 250 adhérents. Jean-Loïc Bégué-Turon (InVivo Marchés, photo gauche) et Jean-Philippe Everling (Granit, photo droite) ont apporté leurs éclairages sur l’évolution des marchés à l’assemblée attentive.

Page 15: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

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ApprovisionnementsLe prix des matières premières exploseLa hausse du chiffre d’affaires de l’ensemble de l’activité est de 9,2 %. Sur deux ans, l’augmentation atteint 39 % (+40 millions E), liée à la hausse des prix, des fertilisants essentiellement, et à la reconstitution des stocks.

Les activités grandes cultures et nutrition animale représentent 75 % du C.A. appro, un ratio stable depuis 4 ans.

Fertilisants1. explosion des prix et baisse de consommation PKLes apports en unités de P et K s’élèvent à 17 unités en moyenne par hectare de surfaces fertilisables en 08-09 sur la région Bourgogne. Ils étaient de 55 unités de P2O5 et 40 unités de potasse dans les années 70 (niveau des exportations). A Dijon Céréales, cela représente - 40% d’unités k2o depuis 2004 et - 15 % en P2o5 ! Des pertes de fertilité, donc de rendements, sont constatées.

En ce qui concerne la fumure phospho-potassique, avec des prix multipliés par 3 voire par 4, il n’est plus possible de compenser les exportations des cultures.

Dans ce contexte très difficile, Dijon Céréales a commencé de couvrir les besoins dès le mois de janvier 2008 et a développé une gamme de produits organiques, ce qui a permis de limiter la hausse imposée par les industriels.

2. Azote, surcoût et sous fertilisationVolumes contingentés et prix qui s’envolent ont été les deux éléments concomitants du début de campagne 08-09, jusqu’au point de rupture en octobre/novembre. À cette période, face à des prix inacceptables (proches de 1,50€/unité) Dijon Céréales a proposé d’autres formes d’azote (urée) à ses adhérents.

Début 2009, les volumes fabriqués ne trouvant plus preneur, les industriels ont revu les prix fortement à la baisse. Mais trop tard, les organismes étaient couverts. on ne peut que déplorer la volonté exacerbée de marges des industriels, sous la pression des actionnaires.

C.A. grandes cultures109,94 millions d’E

109,94

77,38

2,67

8,898,86

26,41

30,55

2004/05 2008/09

77,30

8,64

2005/06

30,69

26,34

10,14

1,49

51,31

76,99

2006/07

25,73

9,55

31,02

7,97

2,72

100,87

2007/08

30,46

12,43

44,83

10,36

2,79

32,21

11,20

12,39

2,83

+ 9%engrais +14,5%prod. santé plantes +5,7%

semences +8,1%

nutrition animale =

equip. & divers +1,4%

98,41

2,47,9

6,624,12

77,37

2004/05

68,245,786,21

77,30

2005/06

103,536,36

7,79

8,216,54

76,99

2006/07

105,89

8,42

8,31

8,79

8,45

100,87

2007/08

134,84 9,75

8,81

9,4

9,31

109,94

2008/09

147,21147,21

+ 9,2%C.A. appro global 147,21 millions d’E

grandes cultures +9%carburants +10,2%viticulture +6,9%gamm vert +6%espaces verts +15,8%

Page 16: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

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Semences d’automne

1. Céréales à paille : les volumes distribués par espèce sont identiques à ceux de la campagne précédente. Par contre, on assiste à des modifications dans la répartition variétale. En blé, la variété Apache est la plus

demandée, tandis que Cap Horn régresse de manière importante. Côté orges on assiste en «6 rangs» au développement d’Azurel et au référencement de Cartel. Pour les «2 rangs», le remplacement de Vanessa à qui on reproche son excès de protéines en brasserie, pose quelques soucis.

2. Colza : alors que la sole de colza d’hiver progresse légèrement, les variétés hybrides connaissent un développement sans précédent pour représenter près de 60% des surfaces emblavées en semences certifiées

3. Moutarde : la sole de la culture de moutarde connaît un développement important puisque les surfaces ensemencées par les adhérents de la coopérative frôlent les 1 500 ha.

Semences de printemps

Au printemps 2009, peu de surprise dans l’assolement du printemps, avec des conditions météorologiques qui ont été très favorables à la réalisation des semis. Les soles d’orge de printemps, de tournesol et de maïs sont reconduites. La sole de soja connaît un développement important. L’augmentation du prix des engrais, en particulier celui de l’azote dans la mesure où le prix de la graine reste attractif, donne un regain d’intérêt à cette culture.

Semences, des assolements reconduits à l’identique

6 965 0007 870 000

10 280 000

04/05 05/06 06/07 07/08 08/09Commandes fuel : 03 80 69 22 28

1. un contexte climatique 08-09 favorable aux cultures…mais aussi aux adventices et aux cécidomyiesLe contrôle des mauvaises herbes reste un point clé de la performance des exploitations et il faut user maintenant de l’ensemble des leviers agronomiques et chimiques à notre disposition pour rester maître de la situation.

Le vol groupé de cécidomyies, au moment de la grande sensibilité des blés, et les dégâts engendrés (jusqu’à 35 quintaux/ha) sont là pour nous rappeler l’importance de la réactivité de l’ensemble de la profession, et du système de conseil actuel (BSV) face à un problème ponctuel.

2. nécessité d’approvisionner tôtLa campagne d’approvisionnement s’est déroulée sur fond de rupture de produits accompagnée de hausses non négligeables. Face à ce constat, Dijon Céréales, adossé

à l’Union Est Agro (son union d’approvisionnement), a su proposer à ses adhérents des solutions technico économiques testées et validées régionalement par Damier Vert (150 essais encore cette campagne).

3. et demainAprès le retrait incessant de molécules, nous pouvons noter l’homologation récente d’un certain nombre de produits phytosanitaires. Pour autant, bon nombre de produits anciens doivent encore passer les différentes étapes de la ré-homologation, ce qui pourrait conduire à des impasses sur cultures considérées comme mineures notamment.

Comme prévu, nous mettons des moyens en œuvre pour tester les méthodes dites alternatives (mécaniques, variétés, produits naturels,…), sur lesquelles le législateur devra se prononcer à l’avenir.

Santé des plantes

Distribution fuelL’activité distribution fuel poursuit son développement, la barre des 10 millions de litres a été franchie au cours de la campagne 2008-2009. Un troisième véhicule a été acquis pour répondre à la demande, de nouvelles capacités de stockage ont été installées à Longvic. Les prix du fuel ont connu un recul constant sur l’année (0,5eH.T. / litre au minimum en février et avril 2009), la remontée est aujourd’hui amorcée. La prime à la cuve s’est avérée incitative au moment où les cours étaient hauts.

5 580 000

6 725 000

5 5545 845

1 279 1 263

533

1 376

Évolution du C.A. des ventes de semences11 193 KE +8%

1 043

379

1 9182 395

céréalesà paille

oléagineux protéagineux

maïs plants & semences potagères

semences fourragères

07/08 08/09

Page 17: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

17

Dans un contexte économique délicat pour l’élevage (crise sanitaire, fluctuation des matières premières), l’activité enregistre une baisse des tonnages commercialisés d’environ 6 %, avec un chiffre d’affaire constant établi à 12,4 millions d’euros. Tous les secteurs sont plus ou moins concernés :

• le déficit de naissances se confirme sur le troupeau allaitant. La FCO affecte la mortalité et la fertilité, avec 11,4 % de veaux de moins sur 12 mois cumulés à fin mai 2009 en Bourgogne.

• moins de lait à produire et un prix en baisse pour le troupeau laitier

• la décapitalisation se poursuit en cheptel ovin (40 % de volume en moins en 7 ans en Bourgogne)

• les abattages de volailles se stabilisent depuis août 2008, la consommation repart.

• le cours du porc n’a pas bénéficié de la hausse estivale habituelle (- 9 % comparé à 2008).

Les aliments composés Soréal pour ruminants détiennent le plus gros chiffre d’affaires malgré leur recul en fin de campagne ; il en est de même pour les déshydratés. Pour les produits de négoces (aliments minéraux, sels et blocs, nutritionnels), les quantités vendues sont en léger recul. L’augmentation du chiffre d’affaire est surtout liée aux prix des phosphates qui les composent.

La filière nutrition équine innove : après le Dixit-Mix, voici un nouvel aliment estampillé Dijon Céréales, le Dixit-Fibres (commercialisé depuis novembre 2009). Grâce à son apport de foin de prairie naturelle 1ère coupe (dactyle, ray-grass et fétuque) et à ses flocons de céréales cuites, Dixit-Fibres procure au cheval une meilleure digestibilité

(plus de mastication, plus de salivation). Ce produit est issu d’une recherche sur l’abaissement de la teneur en protéines dans un aliment équin, qui aide à lutter contre les myosites (coup de sang) et les fourbures. Il est adapté pour le maintien des chevaux en bonne santé et l’amélioration des performances dans leur activité.

Innovation dans l’alimentation des équidés

Les coopératives Dijon Céréales et Bourgogne Élevage se sont associées il y a 10 ans pour créer L’Éleveur Bourguignon, société spécialisée dans la fourniture de matériel d’élevage au magasin de

Pouilly-en-Auxois.

Des techniciens spécialisés dans l’élevage, et les moyens logistiques des 2 coopératives, permettent de répondre aux besoins des éleveurs de façon réactive, en réalisant avec eux leurs projets d’aménagement et d’équipement.

La livraison du matériel est assurée par transporteur en directe usine en fonction des groupages de commandes ou par DCL.

L’Éleveur Bourguignon s’appuie sur une trentaine de fournisseurs. Il propose une gamme de produits variés, qui va du petit matériel d’élevage à l’aménagement complet des stabulations. Certains produits, à l’image des filets brise-vent, peuvent également répondre aux besoins des agriculteurs céréaliers.

En perspectiveSoréal et Dijon Céréales disposent d’une gamme commune d’aliments composés depuis le 1er juillet 2009, avec des techniciens spécialisés pour accompagner les éleveurs dans leurs productions actuelles et futures.Le groupe LDC Louhans confirme des besoins d’approvisionnement en volaille sur le sud du département et sur le nord, pour Laguillaumie à Appoigny. Un besoin s’exprime en jeunes bovins finis pour Bigard à Venarey-les-Laumes.

ruminants33%

2,55

tourteaux20,5%

Répartition du chiffre d’affaires aliment 12,4 millions d’€

2,25

déshydratés18,1%

1,27

minéraux10,2%

0,92

céréales7,4%

0,55

volailles4,4%

0,37

allaitement3%

0,33

chevaux2,7%

0,09

liquides0,7%

ruminants

4,1

L’Éleveur Bourguignon : 12 rue de la Coopérative - 21320 Pouilly-en-Auxois - tél. 03 80 90 66 60 - fax 03 80 90 86 48

nutrition animale, un contexte économique délicat

Page 18: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

18

Poinçon

Planay

Villaines

Lucenay

Aignay le DucFraignot

Bussières

Marey

Chaignay

Selongey

Vantoux

Prenois

St Marie

SemezangesEssey

FroloisChanceaux

Poiseul

Villaine Lamargelle

Cussy

Sombernon

St Philibert

Villebichot

Remilly

Beire

Binges

Salives

MinotMontbard

Munois

FromenteauVitteaux

Pouilly

Liernais

Arnay

St Julien

Lux

Is/Tille

Genlis

Bretenières

LONGVIC

Longecourt

Précy s Thil

Semur enAuxois

A31

Nuits StGeorges

BrazeyChampdotre

Venarey

Asnières

St Thibault

Trévilly

Véronnes

BourberainBeaumont

Renève

Quincy

Essertenne

Belleneuve

Fontaine

St SeineS Vingeanne

Chazeuil

Saulieu

Longvay

Mirebeau

Occey

SacquenayOrain

Lavilleneuve

Montmirey

Epoisses

N71

A36

N74

A6

N6

Les Maillys

St Usage

La Saône

Auxonne

Pontailler

Pagny

Baigneux

Aiserey

13 silos stratégiques

7 silos majeurs expédition

11 silos de stockage

47 silos de collecte Franxault

logistiqueUn vrai métier au service du GroupeAvec près de 4 millions de kilomètres parcourus par son parc de véhicules, Dijon Céréales Logistic confirme son importance dans l’organisation du groupe Dijon Céréales.

La centralisation de l’activité logistique au sein de Dijon Céréales Logistic, a permis d’optimiser les flux sur chacun des métiers, mais aussi de réaliser des économies d’échelle en maximisant la charge camion de façon transversale à l’activité des différentes entreprises.

L’activité de Dijon Céréales Logisticen 2008-2009• Chiffres d’affaires : 7,65 millions d’euros• 3,8 millions de kilomètres parcourus• 60 véhicules depuis avril 2009 • Métiers du grain : 42 % du CA

(ne représentent que 28 % des frais de transporten camion de la coopérative)

• Meunerie : 35 % du CA • Carburants : 3 % du CA• Légumes en frigo : 3 % du CA• Affrètement : 18 % du CA

DCL roule durable La société de transport du groupe Dijon Céréales s’implique volontairement dans la démarche nationale «objectif Co2 : les transporteurs s’engagent».Cette démarche vise à réduire les émissions de dioxyde

de carbone, principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique. Élaborée par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable, en partenariat avec l’Ademe, la démarche répond à un des objectifs du Grenelle de l’environnement : diminuer de 20 % les émissions de CO2 d’ici 2020.

Pour initier ce projet, Dijon Céréales Logistic met en place actuellement une phase de diagnostic qui débouchera sur des actions concrètes, selon trois axes majeurs :• la modernisation progressive de la flotte avec les

motorisations aux normes,• la formation des conducteurs à l’éco-conduite,• l’optimisation des flux.

ExploitationGérée en quatre grandes régions, l’activité d’exploitation de Dijon Céréales s’appuie sur 78 sites, dont 13 silos stratégiques.

Page 19: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

19

InvestissementsPlusieurs dossiers majeurs en coursPour optimiser son fonctionnement et maintenir ses installations aux normes réglementaires, Dijon Céréales poursuit une politique d’investissements soutenue.

Parc de matériels, silos de collecte et stockage pour l’approvisionnement : la coopérative a investi 2,4 millions d’euros en 2007-2008 pour maintenir en état ou faire évoluer ses installations, avec l’objectif d’un meilleur service aux adhérents.

Aiserey, un nouveau centreen Plaine DijonnaiseSur le site de l’ancienne sucrerie dont la coopérative a repris les installations, Dijon Céréales met en place un nouveau pôle logistique pour la Plaine Dijonnaise. Aiserey est idéalement situé au cœur de cette zone, ses installations éviteront des investissements coûteux sur d’autres sites proches (Genlis, Nuits-Saint-Georges).

L’ancien point de collecte de Magny-Saint-Médard a été démonté puis remonté à Aiserey. Avec les 25 000 tonnes de capacités de stockage grains présente sur le site, cette nouvelle installation s’est avérée très utile dès sa mise en place pour la moisson 2009.

En complément de ce point de collecte, un bâtiment de stockage engrais sera construit pour l’automne 2010. Sa capacité sera de 5 000 tonnes.

Is-sur-Tille, un site à vocation régionaleAvec la suspension de l’activité de la ligne SNCF Mirebeau - Is-sur-Tille, le site Dijon Céréales d’Is devait évoluer pour prendre une réelle dimension régionale en matière d’approvisionnement engrais.

La réception engrais vrac a ainsi été réaménagée avec un débit supérieur, lui permettant de traiter un train complet en une journée. Un nouveau stockage engrais liquide de 4 500 tonnes, en rétention, a également été réalisé.

De nouvelles capacités de stockage Comme le montre le tableau ci-dessous, les sites Dijon Céréales d’Époisses, Venarey-les-Laumes et Poinçon sont aujourd’hui particulièrement sollicités. Le silo de Poinçon, par exemple, effectue près de 5 rotations par campagne (38 900 tonnes de céréales traitées pour 8 000 tonnes de capacités).

À Poinçon, un nouveau silo d’une capacité de 17 000 tonnes sera réalisé pour la collecte 2010, portant le stockage total à 25 000 tonnes. À Venarey, ce sont 20 000 tonnes de capacités supplémentaires qui seront construites pour la moisson 2010, de quoi soulager aussi le site d’Époisses.

Et aussi :

• Venarey-les-laumesconstruction d’un séchoir à grains.• longvicnouveau stockage fuel pour l’activité distribution fuel.

Capacité en T

Volumes 2008-09

Nb de rotations

Venarey-les- Laumes

48 500 110 795 2,3

Époisses 34 000 93 770 2,8

Is-sur-Tille 65 000 74 800 1,15

Saint-Julien 35 000 74 560 2,1

Mirebeau 45 000 51 850 1,15

Munois 23 000 46 800 2

Poinçon 8 000 38 900 4,9

Bretenière, 10 km

Longecourt, 5 km

Genlis, 10 km

St-Usage, 11 kmBrazey-en-Plaine, 5 km

Page 20: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

20

Bilan financierLes comptes

2008 / 2009 : encore des variationsL’exercice 2008/2009 aura encore été très marqué par des variations importantes.• hausse de la collecte de 18 %• hausse du chiffre d’affaires = + 11 %• baisse du prix des céréales • hausse du prix des engrais sur le début de campagne• crise financière et forte baisse des taux d’intérêts sur

le 1er semestre 2009.

Les exercices se suivent et ne se ressemblent pas.C’est dans ce contexte que la capacité d’innovation et la qualité de d’organisation de Dijon Céréales sont des atouts indéniables et des gages de sécurité pour les adhérents.

Une très bonne performance et des fonds propres confortés chaque année, permettent de redistribuer la moitié du résultat aux adhérents de la coopérative.

Ristournes confiance

Bilan Dijon Céréales au 30 juin 2009

Compte de résultat en kE2008/09 2007/08

chiffre d’affaires 334 718 300 898

achats céréaleset approvisionnement

-272 728 -251 692

• produits divers d’exploitation• charges diverses d’exploitation• amortissements• provisions nettes

659-44 049- 4 009-3 626

860-38 554- 4 596

522

résultat d’exploitation 10 965 7 439

• résultat financier• résultat exceptionnel

-3 220-2 118

-3 201+74

excédent net 5 627 4 312

Projet d’affectation du résultatrésultat net avant I.S. 5 627 449,60

résultat T.N.A. -470 000,00

exCÉDenT à RÉPARTIR 5 157 449,60

réserve légale 10% 515 744,96

réserve dot. Unigrains / Sofiprotéol 249 999,00

réserve remboursement capital 732 252,00

ristournes jeunes agriculteurs 84 818,12

intérêts aux parts(ANC 4% associés coop. 2,50%)

441 302,62

réserve provisions intérêts aux parts 200 000,00

prime de bilan + charges sociales 300 000,00

autres réserves 740 007,50

ristournes confiance 1 893 325,40

tonnage euro / T montant

céréales • blé BBC• blé contrat stockage• colza éneg. ACE• jachère énerg.• tournesol ACE• oléique jachère• maïs

63 05572 80932 46815 7643 027

64725 048

de 2 à 43101015155

164 063,85218 427,17324 686,71 157 640,3545 406,619 713,72

125 240,00

Céréales 1 045 178,40e

approv. • ristournes produits de santé des plantes• semences maïs, tournesol

789 575,00

58 572,00

Approv. 848 147,00e

1 893 324,40e

Compte de résultat Le Résultat Net de la coopérative à 5,6 millions d’E traduit une excellente performance économique tout en étant très compétitif sur les prix des céréales payés aux adhérents. Le résultat d’exploitation progresse de 50 % à 11 millions d’E

ACTIF PASSIF

Total bilan197,512

autres actifs120,722

capital non appelé 0,258actif immobilisé 44,167

Total actif stable44,425

Fondsroulement

37,707

stocks32,365

22,5%

37,3%

16,4%

4,3%

61,1% 58,4%

autres dettes115,38

det. Fin.M&LT 8,527

fonds propres 73,605

dont résultat5,627

Bilan Dijon Céréales en millions d’euros

Page 21: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

21

Bilan financierAnalyse des comptes

L’importance des investissements depuis la création de Dijon Céréales (5,3 ME par campagne en moyenne), a permis l’amélioration constante de l’outil de travail.

Tous les indicateurs de la Coopérative et du Groupe s’améliorent d’année en année. Avec plus de 400 ME

de chiffre d’affaires consolidé (28 sociétés), Dijon Céréales a l’ambition d’être une entreprise dynamique, innovante, toujours en recherche de partenariat pour conforter des filières, des débouchés et développer aussi sa grande région.

Une excellente structure financière Les ratios et la structure financière confirment nettement l’excellente performance de la coopérative en 2008 / 2009. C’est aussi le fruit d’une politique d’investissements qui a doté la coopérative d’un outil moderne et performant pour améliorer le fonctionnement et mieux maîtriser les coûts. C’est sécurisant pour l’avenir.

Une base solide : les adhérentsLa coopérative s’appuie sur 3 800 adhérents qui détiennent plus de 17 millions d’E de capital social. C’est une force pour l’entreprise.

Mouvements du capital social 2008 / 2009

Évolution des investissements :73,6 ME en 14 ans

Chiffres clés consolidés (en millions d’E)

2008/2009 2007/2008

Chiffre d’affaires 437,867 404,818

Résultatd’exploitation 12,989 6,784

Résultat net part du Groupe 7,974 4,174

CAF 17,244 9,581

Fonds propres élargis 72 ,241 60,421

Total bilan : consolidé 234,182 226,978

capital au 30/06/08 18 123 003e3 883 adhérents

souscriptions 2008/2009 149 994edont 15 adhérents nouveaux

remboursements 2008/2009

-882 246e110 adhérents

capital au 30/06/09 17 390 751e3 788 adhérents

Évolution de la capacité d’autofinancement

en millions d’€

4,882

7,8418,425

en millions d’

8,356

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

14,916

Évolution du fonds de roulement net global

29,599

34,506

39,09635,805

44,729

Évolution des fonds propres

62,565,5

67,770,5

73,3

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

Évolution de la capacité d’autofinancement

7,8417,8417,8417,841

+ 80%par rapport à la moyenne

Évolution de la capacité d’autofinancement

en millions d’€

4,882

7,8418,425 8,356

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

14,916

Évolution du fonds de roulement net global

29,599

34,506

39,09635,805

44,729

Évolution des fonds propres

62,565,5

67,770,5

73,3

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

Évolution du fonds de roulement net global

29,59929,59929,599

34,50634,50634,50634,506

+ 15 ME

en 5 ans

Évolution de la capacité d’autofinancement

en millions d’€

4,882

7,8418,425 8,356

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

14,916

Évolution du fonds de roulement net global

29,599

34,506

39,09635,805

44,729

Évolution des fonds propres

62,565,5

67,770,5

73,3

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

en millions d’€

2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09

Évolution des fonds propres

67,770,570,5

+ 11 ME

en 5 ans

Groupe

6.509

11.671

5.484

6.316

2.596

3.595

2.226

1.385

2.359

4.02

5.356

11.979

6.346

3.77

0

5

10

95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09

En m

illio

ns d

’eur

os

3.77

Moyenne 5 258 000 € par an

6.3466.509

11.979 11.671

5.356 5.4845.4845.484

6.316

5.484

4.02

2.5962.5962.596

3.595

2.5962.2262.226

1.385

2.226

1.385

2.359

1.385

73 614 012 e d’investissements(hors participations) depuis juillet 1995

Page 22: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

Natura’Lisa

Natura’Lis

Bourgogne Viti Service

p. 23

p. 24

p. 25

Distribution

Page 23: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

23

Entre des mains d’experts

Depuis plus de trente ans, ces jardineries de proximité se distinguent par une offre produits complète qui va du bricolage au jardinage en passant par les vêtements et l’animalerie, des produits du terroir au rayon chasse et pêche…

Le savoir-faire Gamm Vert, c’est aussi l’expertise de ses vendeurs qui apportent un conseil à la fois adapté au professionnel du monde agricole et au grand public.

Le chiffre d’affaires de la saison 2009 atteint 9,1 millions d’euros, en augmentation de +6 % pour cette campagne. Avec une progression constante chaque année et de bons résultats en 2009, le réseau Gamm Vert se place en tête des enseignes de jardinerie en France. C’est d’ailleurs le seul réseau à voir son chiffre d’affaires progresser dans une conjoncture économique assez défavorable.

Au jardin, cultivons le durable !En s’engageant dans la «Charte du Développement Durable» du réseau Gamm Vert, nos équipes se sont formées pour conseiller et informer le consommateur sur toutes les bonnes pratiques au jardin : identifier les bons produits pour adopter les bons gestes ; repérer les produits permettant des économies d’eau et les produits respectueux de l’environnement. Avec Gamm Vert, le jardinage sera responsable.

natura’lisa

41%

26% 13%

9%

11%

jardinagevégétaux3 657 371€

autres926 723€

bricolageaménagements750 820€

vêtementschaussants1 148 995€

élevagealimentationanimale2 337 251€

Début octobre 2009, le 12e congrès national Gamm Vert à Lille a rassemblé les 850 responsables de magasins ainsi que les animateurs, les responsables achats et les directeurs des structures. À cette occasion, diverses récompenses en matière de qualité ont été décernées.

C’est ainsi que Sandrine Doridot-Grandadam, responsable du Gamm Vert de Pouilly, a reçu le trophée d’or du commerce 2009 pour la qualité de mise en avant des produits dans son magasin : mises en scène thématiques,

création de podiums, «têtes de gondole» et aménagement commercial des sas d’entrée. Autant d’éléments incontournables qui rendent un magasin attractif et accueillant.

Amélie Laligant - Sandrine Doridot-Grandadam - Tifany Edouard

Un trophée d’or attribué au magasin Gamm Vert de Pouilly

La société Natura’Lisa est connue par le grand public pour ses magasins spécialistes des loisirs verts : GAMM VERT.

Page 24: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

24

En signant la charte Vert Cité (activité «espaces verts» du groupe Invivo) en faveur du «développement durable» Natura’lis s’est engagé dans une stratégie de développement intégrant les orientations environnementales tel que le plan éco phyto 2018, la préservation de la biodiversité ou encore la gestion de l’eau et des émissions de CO2.

Cette stratégie s’appuie sur plusieurs axes : • L’expertise : la compétence et la formation des

techniciens Natura’lis

• L’innovation : la recherche et le développement de nouveaux produits avec l’objectif de commercialiser une gamme de produits «vertueux»

• Le service et la communication : accompagner les professionnels de l’environnement dans leurs réflexions techniques (conseil, réunions techniques, plateformes d’expérimentation, communications etc…).

• La maîtrise de l’impact logistique (stockage et transport)

• La compétitivité économique.

Natura’lis s’engage en faveur du développement durable !

natura’lisDes ambitions durables

La Société Natura’lis et sa filiale Hortifloralp sont spécialisées dans les métiers des espaces verts (collectivités, paysagistes), de l’horticulture, de la pépinière et des terrains de sports (golfs, hippodromes).

Forte d’une équipe technico-commerciale de 16 spécialistes certifiés, la société Natura’lis commercialise une gamme de produits professionnels adaptés aux zones non agricoles (ZNA) sur les régions Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes, Auvergne et Champagne Ardennes (Aube et Haute Marne).

L’activité connaît une évolution soutenue :

• 10,8 millions d’euros de C.A. consolidé pour Natura’lis et Hortifloralp au 30 juin 2009 (6 millions d'euros en 2005-2006 ; 6,4 millions d’euros en 2006-2007 ; 8,4 millions d’euros en 2007-2008).

Natura’Lis apparaît désormais comme un acteur incontournable de la filière et est reconnue pour ses compétences techniques et sa compétitivité économique.

Répartition du C.A. / segment de clientèle Répartition du C.A. / famille de produits

13%

6%

23%

27%

31%

REVENDEURS

GOLFS,HYPPODROMES

HORTICULTUREET PÉPINIÈRE

PAYSAGISTES

produitsphytosanitaires

substrats,terreaux

poterie

produitsplantationspaillages

serres etéquipements

aménagement extérieur

matériel et irrigationdivers

COLLECTIVITÉS

fertilisants

semences

4%

6%

3%4%

5%

30%

16%12%

11%

9%

13%

6%

23%

27%

31%

REVENDEURS

GOLFS,HYPPODROMES

HORTICULTUREET PÉPINIÈRE

PAYSAGISTES

produitsphytosanitaires

substrats,terreaux

poterie

produitsplantationspaillages

serres etéquipements

aménagement extérieur

matériel et irrigationdivers

COLLECTIVITÉS

produitsphytosanitaires

substrats,terreaux

équipements

aménagement extérieur

matériel et irrigation

fertilisants

semences

4%

6%

3%4%

5%

30%

16%12%

11%

9%

Natura’Lis, dont le chiffre d’affaires atteint 10,8 Me, est désormais un acteur incontournable de la filière.

Page 25: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

25

Bourgogne Viti Service a installé son siège à Beaune, capitale de la Bourgogne viticole. Ses quatre magasins de proximité sont répartis sur l’ensemble de la côte viticole (Nuits-Saint-Georges, Beaune, Santenay, Mercurey). Sa gamme complète et innovante, accompagnée du conseil des techniciens, répond à l’ensemble des besoins des viticulteurs.

Développement durable

Bourgogne Viti Service s’inscrit pleinement dans les objectifs du plan Ecophyto 2018. Les techniciens de BVS travaillent activement, avec leurs clients viticulteurs, à la mise en place de méthodes de cultures alternatives (produits de défense naturelle de la vigne, conduite en agriculture biologique) pour réduire l’usage des intrants, protéger le viticulteur tout en conservant la qualité du produit fini au profit du consommateur.

Répartition du chiffre d’affairespar gammes

L’activité de Bourgogne Viti Services, 9,5 millions d’euros en 2008-2009, se divise en deux grandes familles :• les produits pour la vigne• les produits pour la vinification

Le chiffre d’affaires de la gamme vinification augmente régulièrement ces dernières années, avec une offre de plus en plus large en œnologie, dans la gamme des produits secs (emballages, bouchons) mais aussi dans les services liés à la personnalisation des produits (marquages, sérigraphie).

La gamme s’étoffe encoreBourgogne Viti Service

Fin octobre 2009, Bourgogne Viti Service présentait à ses clients son savoir-faire en matière d’imprimerie et de sérigraphie, dans le cadre de son magasin de Nuits-Saint-Georges. Pour aller de l’avant dans des marchés parfois moroses, la société a investi dans des machines d’imprimerie qui permettent la personnalisation des cartons, caisses bois et autres coffrets cadeaux à l’usage des viticulteurs.

NUITS-ST-GEoRGES

BEAUNE

SANTENAY

MERCUREY

palissagefertilisation

divers

Répartition du chiffre d’affaires par gammes

palissagefertilisationfertilisation

3,658

VITI • 5,4 millions d’euros

protectiondes plantes

1,114 0,53 0,10

sucre bouchon outillageprotection

œnologiesucre bouchonsucre bouchonsucre bouchon

2,400

emballage

0,6 0,5 0,36 0,24

VINI • 4,1 millions d’euros

outillage

0,36 0,24

Des produits personnalisés

Bourgogne Viti Service est spécialisée dans la distribution et le conseil en viticulture et produits de la cave.

Page 26: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

La dimension régionale

Dijon Céréales Meunerie

Cérévia

Bourgogne Céréales StockageBFC Semences

Union Est Agro / Soréal

Val Union / Trilégumes

Coop d’or / STL

p. 27

p. 29

p. 30

p. 31

p. 32

p. 33

Page 27: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

27

Des évolutions majeuresDijon Céréales MeunerieL’exercice 08-09 a été marqué par la fermeture du moulin de Dijon et la mise en place de nouveaux partenariats industriels et commerciaux.

Après 5 années de hausse, la production nationale de farine a enregistré une baisse de 1,3 % en 2008. Elle s’établit à 4,41 millions de tonnes en 2008 (4,47 Mt en 2007) avec cependant des débouchés de farines panifiables qui résistent.

À l’instar du marché de la meunerie française, Dijon Céréales Meunerie a du s’adapter pour être plus compétitive et réactive vis à vis de ses trois grands marchés :

• les industries utilisatrices 70 %• la boulangerie artisanale 25 %• la grande distribution 5 %

La décision a été prise de fermer le moulin de l’avenue Jean-Jaurès à Dijon, site historique pour Dijon Céréales et la coopération régionale. Celle-ci est effective depuis juillet 2008.

Face à l’accumulation des normes nationales, les possibilités d’évolution industrielle de ce site, enclavé dans l’agglomération de Dijon, étaient devenues inexistantes. Les capacités d’écrasement du moulin de Dijon ont été réparties sur les trois autres moulins du groupe (Vincelles, Saint-Jean-sur-Veyle et Saint-Maurice-sous-les-Cotes), maximisant ainsi leur utilisation.

Du point de vue social, un «plan de sauvegarde de l’emploi» a été mis en place pour accompagner la suppression de 53 postes au sein de l’entreprise. Il a permis le reclassement d’une grande partie des salariés au sein de Dijon Céréales Meunerie et des autres entreprises du groupe.

Parallèlement, le groupe Dijon Céréales a souhaité renforcer sa place sur le marché de la meunerie nationale, en posant les bases d’un grand pôle meunier dans l’est de la France.

Des partenariats industriels et commerciaux ont été engagés avec d’autres meuniers et les coopératives de Bourgogne Franche-Comté qui se sont investies dans Dijon Céréales Meunerie.

Consolider l’activité

Le chiffre d’affaires de Dijon Céréales Meunerie s’établit à 56 millions d’euros, près de 118 000 tonnes de farines ont été commercialisées. Dans une activité où les marges sont réduites, l’objectif est de fidéliser une clientèle « de proximité » autour des trois moulins du groupe afin de rationaliser la logistique. En boulangerie artisanale, la mise en place de la plateforme de télévente (basée sur le site Vincelles) il y a trois ans porte aujourd’hui ses fruits.

Pour ce premier exercice de l’après-restructuration, l’objectif principal a été de consolider les marchés notamment la boulangerie artisanale. Celle-ci a enregistré une légère progression (+2 %) dans la répartition des parts de marché de Dijon Céréales Meunerie. Si le secteur des industries utilisatrices est stable, le marché de la grande distribution, très concurrentiel, s’est avéré lui plus difficile.

À Vincelles, la construction d’un nouveau magasin de stockage farine et compléments pour la B.A. est engagée, afin de rationaliser encore l’activité.

Siège

Longvic

St-EtienneGrenoble

Précy-sur-Marne

Saint-Maurice

Vincelles

St-Jeansur Veyle

Précy-sur-Marne

Moulins conventionnelsPlates-formesMoulin bio

Dijon Céréales Meunerie en chiffres

• C.A. 08-09 : 56 ME • 3 moulins • 120 000 tonnes de farines produites• 150 000 tonnes de blés régionaux transformés• 1 100 clients artisans boulangers en Bourgogne Franche-Comté, Champagne-Lorraine et Rhône-Alpes

• 30 camions farine en livraison• 1 labo de panification d’essais• 1 shoow-room de démonstration• 30 technico-commerciaux • 5 boulangers-conseil

Page 28: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

28

Les capacités des moulins• Vincelles (Jura) : 92 000 tonnes d’écrasement, 70 000 T de farines produites

• Saint-Jean-sur-Veyle (Ain) : 26 000 tonnes d’écrasement, 20 000 T de farines produites

• Saint-Maurice-sous-les-Cotes (Meuse) : 20 000 tonnes d’écrasement, 15 000 T de farines produites

À Aiserey, Decollogne dessine une filière bio d’avenirDecollogne, la filiale bio de meunerie du groupe Dijon Céréales, s’investit dans le cadre de la réindustrialisation du site d’Aiserey. Le chantier d’un nouveau moulin bio, d’une capacité de 20 000 tonnes d’écrasement avec des meules de pierre traditionnelles, débutera d’ici la fin 2009 pour s’achever à l’automne 2010. Il s’appuiera sur une partie des installations (notamment le stockage) de l’ancienne sucrerie.Ce projet, dans lequel la coopération régionale

(conventionnelle et bio) et des groupes de meunerie ont pris part aux côtés du groupe Dijon Céréales, répond à une demande croissante du marché du bio français. Avec ce nouvel outil, les agriculteurs de Bourgogne Franche-Comté disposeront d’une nouvelle filière permettant une diversification de leurs activités. Le débouché devrait apporter de la valeur ajoutée, les prix du bio restent soutenus ces derniers mois, en raison du manque d’offre, quand le blé conventionnel a décroché.

grandesmoyennessurfaces6 495 T

industriesutilisatrices81 954 T

boulangerieartisanale29 406 Tartisanale29 406 T

25%

5%

70%

376 entreprises regroupent 451 moulins en activité :• les 4 entreprises leader à dimension nationale

(Nutrixo, Soufflet Meunerie, Ariane Meunerie et les Grands Moulins de Strasbourg), avec 49 moulins, représentent 55,2 % du blé écrasé en France,

• 9 entreprises à dimension plurirégionale dont Dijon Céréales Meunerie, avec 31 moulins, représentent 17,3 % de l’écrasement,

• 69 entreprises régionales, avec 76 moulins, écrasent 21,2 % du blé,

• 294 entreprises départementales, avec 295 moulins, assurent 6,2 % de l’écrasement.

Depuis 2 ans, 25 des 100 premières entreprises meunières françaises ont changé de main ce qui représente 10 % de la production et 31 moulins ont fermé.

La France meunière

La clientèle de Dijon Céréales Meunerie117 855 T en 2008-2009

Page 29: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

29

Une nouvelle phase de développementCéréviaSeine-Yonne (110 Bourgogne et Capserval) vient d’adhérer à Cérévia. Le projet de Fos-sur-Mer est entré dans sa phase active.

La forte volatilité des cours céréaliers de ces derniers mois conforte Cérévia dans ses grands objectifs. En fédérant trois régions et aujourd’hui cinq groupes coopératifs, l’union de commercialisation est un acteur de poids sur le marché. Le périmètre de Cérévia s’est agrandi avec l’adhésion de Seine-Yonne, union qui rassemble 110 Bourgogne et Capserval. Cérévia fédère aujourd’hui un potentiel de 3 millions de tonnes de céréales en commercialisation. Avec l’arrivée de Seine-Yonne et des producteurs du nord de l’Yonne (Sens), Cérévia s’ouvre aussi une nouvelle porte sur l’export via la zone portuaire de Rouen. La commercialisation de Cérévia se joue sur deux grands

tableaux :➽ 50 à 60 % sur le marché intérieur • meunerie, • alimentation animale, • trituration,• amidonnerie,• malteurs.

➽ 40 à 50 % export, essentiellement sur la zone Méditerranée et plus marginalement sur le nord de la communauté européenne :• blés : Italie, Grèce, pays tiers dont Maghreb,• maïs : Italie (Sardaigne et Sicile), Algérie,• orge mouture : Sardaigne et Sicile, Maghreb,• orge brasserie : Grèce, Turquie, Tunisie.

Cérévia répartit sa logistique de la façon suivante : • 10 % vers le port de Rouen,• 15 % vers le nord de la communauté européenne en

trains complets directs ou depuis les silos Rhin-Moselle,

• 75 % vers la zone Méditerranée en logistique fer directe ou en fret fluvial et maritime.

Cérévia transporte chaque année plus de 500 000 tonnes en fluvial via l’axe Saône-Rhône. Un bon point pour le développement durable.

Le chantier du nouveau terminal céréalier de 33 000 tonnes de Fos-sur-Mer (Port St-Louis) est engagé. Pour Cérévia, c’est l’aboutissement d’un dossier qui ouvre grandes les portes (logistiques) du bassin méditerranéen, une clé pour être compétitif sur les marchés pays tiers.La transformation de la manutention portuaire, autour du quai Gloria dont la jauge est taillée pour les bateaux maritimes, permettra de charger des navires de 25 à 30 000 tonnes au

rythme de 1000 T/heure. Un autre stockage de 25 000 tonnes, jusqu’ici géré par la Chambre de Commerce de Marseille, est repris par les coopératives.L’union Cérévia est porteuse de ce projet avec les coopératives de la vallée du Rhône (La Dauphinoise, la Drômoise, Sud Céréales, Coop d’Orange et GPS Manosque). InVivo et le courtier Granit sont également partenaires. La société d’exploitation du site,

jusqu’ici gérée par la Chambre de Commerce de Marseille, deviendra une SICA managée par les coopératives et leurs partenaires au 1er juillet 2010.

À Fos-sur-Mer, un nouveau silo pour être compétitif à l’export

soja, avoineseigle, triticale200 000T

colza,tournesol400 000T

orgesmouture, brasserie500 000T maïs

600 000T

blé1 300 000T

3 millions de tonnes de mise en marché

3 régions5 groupes coopératifs

silos fluviaux coopératives Cérévia

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Avec 283 coopératives sociétaires, InVivo est le premier groupe coopératif français et l’un des plus importants en Europe. InVivo a pour mission de fournir à ses coopératives partenaires, dont Dijon Céréales, les produits, services, moyens techniques et humains leur apportant performance et différenciation auprès des agriculteurs. De la gestion de structures de stockage au logiciel d’aide à la décision en matière de fertilisation,

le champ d’intervention d’InVivo est extrêmement large.InVivo est organisé autour de quatre pôles d’activités : semences et agrofourniture végétale, stockage et marchés des grains, nutrition et santé animales, distribution et services. Le groupe, présent sur l’ensemble du territoire français et dans plus de 60 pays, réalise un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards d’euros.

Une 3ème activité sur le site de Pagny

Avec ce nouveau stockage, l’activité engrais devient très complémentaire de l’activité céréale. Ces produits seront distribués localement, mais aussi rechargés en contre voyage des livraisons de céréales (qui prendront la place des engrais pour redescendre vers la Méditerranée) pour approvisionner.

Activité 2008 / 2009 du site de PagnyTonnage céréales : 175 000 T (soit 6 rotations). Ce tonnage n’a jamais été atteint depuis la mise en service du silo en août 2004. Il représente 20 % de la collecte de Dijon Céréales qui est expédiée par la Saône.Tonnage Tourteaux : 61 000 T. Mis en service en mars 2008, le dépôt a rempli sa mission : les tourteaux proviennent de l’usine Saipol du Mériot. Ils sont exportés vers l’Espagne via le fluvial pour la majeure partie, ou distribués localement. À partir de novembre 2009, les volumes réceptionnés en camion sur le retour de

livraison de graines vont rester stables. Ceux réceptionnés en fer vont par contre doubler, donnant encore plus d’importance à la voie d’eau.

Tonnage d’engrais : 12 000 T. C’est le tonnage que le groupe a fait transiter par Pagny sur l’exercice et ceci sans qu’il y ait de stockage.

La construction d’un bâtiment de stockage, sur le site de Pagny, va permettre de développer les réceptions d’engrais par voie d’eau.

Un groupe coopératif de premier plan

L’outil poursuit sa modernisation

Les volumes produits varient peu d’une année sur l’autre. Pour l’exercice 2008 / 2009, les chiffres sont les suivants :

Environ 8 % de la production est mise à disposition de Semences de France sur le circuit long.Le maintien de l’outil à un bon niveau de performance reste une des principales préoccupations. Dernièrement, les investissements ont porté sur la réfection de la voirie, l’ensachage en big bag avec aspiration des poussières, le remplacement d’un palettiseur. À noter la mise en place d’un outil informatique sur les deux stations qui permet d’enregistrer les périodes d’exposition aux produits de traitement.

L’union BFC Semences regroupe les coopératives Dijon Céréales, Bourgogne du Sud, Interval et Terre Comtoise. Elle produit sur ses deux sites de Genlis et de Bèze près de 300 000 quintaux de semences certifiées en céréales à paille, protéagineux et soja.

orge 36,9%110 000qx

divers(avoines, seigles…)

5 000qx

pois et soja8 000qx

triticale15 000qx

blé 53,7%160 000qx

5%

2,7%1,7%

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Un outil collectif essentielDijon Céréales maintient son implication forte au sein de l’Union Est Agro. La centrale d’achat, créée en 1992 pour répondre aux enjeux de la PAC, rassemble sept groupes coopératifs*.

Plus que jamais, l’Union Est Agro confirme son utilité face à un monde de l’agrofourniture dont la concentration se poursuit et où la massification des achats et l’optimisation logistique priment.

Avec 336 millions d’euros de C.A. en 2008-2009, l’UEA pèse aujourd’hui environ 7,5 % du marché national de l’agrofourniture :• Nutrition végétale : + de 600 000 tonnes de volumes

traités

• Protection des plantes : 125 millions d’euros de C.A.• Semences : 40 millions d’euros de C.A.• Agro-équipements : 14 millions d’euros de C.A.

Les sept coopératives membres de l’UEA représentent environ 25 000 exploitations, pour une surface agricole approvisionnée d’environ 1,4 millions d’hectares.

* les autres groupes : Lorca (57), Coopérative Agricole de Lorraine (54), GPB-Dhieuze (57), Comptoir Agricole Hochfelden (67), Terre Comtoise (25) et UCAPA (01).

Une structure d’échange essentielle en agronomieL’Union Est Agro est aussi une structure d’échanges importante en matière d’agronomie pour l’agriculture du quart nord-est de la France. Le service technique Damier Vert de Dijon Céréales collabore activement, à travers l’union, à un réseau d’expertise agronomique qui couvre 20 départements et leurs différents terroirs. Un réseau qui collationne des données sur 22 000 micro-parcelles chaque campagne. Ses références, complétées d’une veille réglementaire constante, sont valorisés auprès des agriculteurs des différentes coopératives par les équipes terrain.

Une nouvelle ère pour la nutrition animaleUne réorganisation a été menée au sein du holding financier Soréal (propriétaire de Jacques Cœur et Moulin Guénard) afin de rationaliser l’activité de ce groupe en développant de nouvelles synergies au plan commercial et industriel.

Au 1er juillet 2009, les marques Jacques Cœur et Moulin Guénard ont disparu, cédant la place à la marque Soréal. La gamme Soréal propose un panel très complet de produits spécialisés dédiés aux ruminants, porcs, volailles, lapins et équins.

Dijon Céréales s’est impliqué dans ce dossier aux côtés des coopératives 110 Bourgogne, Interval et Cérégrain. Soréal vise à optimiser la filière nutrition animale à l’échelle de la grande région, et à réaliser des économies d’échelle au niveau de la fabrication et de la logistique.

La production de Soréal se répartit sur trois sites de fabrication : • Vonnas (Ain)• Saint-Jean-sur-Veyle (Ain)• Joigny (Yonne).

La nouvelle entité se situe parmi les premiers groupes régionaux en matière de nutrition animale, avec 280 000 tonnes d’aliments produits en 2008-2009.

Soréal, avec l’appui des équipes terrain des coopératives partenaires et de 200 points de vente, a pour ambition de développer un service de proximité avec des produits de qualité, et d’accompagner les projets d’ateliers de production animale en Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes.

18%

30%

46%

lapin7 200 T

gibier6 000 T

cheval1 900 T

ruminants130 000 T

volaille83 700 T

porc50 300 T

3% 1%2%

280 000 tonnes d’aliments produits en 2008 / 2009

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Val Union coordonne la filière régionaleProductions légumièresDepuis la campagne 2007-2008, l’union de coopératives Val Union (Dijon Céréales, Bourgogne du Sud et Interval) chapeaute l’organisation de la filière oignons-légumes à l’échelle de la région Bourgogne Franche-Comté.

Le chiffre d’affaires de Trilégumes atteint les 7 millions d’euros. La clientèle se répartit de façon égale entre ventes directes magasins, plateformes de distributeurs et grossistes. Ce fut une année de grosse production partout en France, sur tous produits, avec des conséquences évidentes sur les cours. Ainsi le volume de salades produites a progressé de 12,8 % quand le C.A. dégagé sur ce produit reculait de 16 %, soit une déflation de 28 %.En pommes de terre, l’ancienne récolte a débordé sur la nouvelle campagne, annihilant le marché primeur. Les volumes produits reculent de 29 % et le C.A. de 48 %.

La structuration de la filière, qu’il s’agisse des apports en production ou de l’organisation globale de la commercialisation, reste un des points noirs du secteur du légume frais. Avec les moyens logistiques modernes, l’offre se joue aujourd’hui à l’échelle européenne et la France subit la concurrence forte des allemands comme des espagnols. Les circuits de distribution, aujourd’hui très concentrés, profitent largement de cette désorganisation pour imposer des prix non rémunérateurs.

pommes de terre

saladesautresdont :7% persil,7% poireaux,5% oignons,4% choux…

28%

37%35%

La structure Val Union a plusieurs missions : approvisionner les outils industriels (Val d’Aucy, STL…) ; organiser et planifier la production (semis, récolte, transports) ; assurer un suivi technique et le conseil aux producteurs (interventions - irrigation) ; gérer la traçabilité et le contrôle qualité.

En 2008-2009, Val Union a ainsi couvert la mise en production et la collecte de :• 374 ha d’oignons• 173 ha de pommes de terres

• 1 572 ha de pois, haricots et flageolets• 335 ha de légumes racines

Plus de 160 exploitations ont assuré la production dont 77 adhérentes de Bourgogne du Sud, 34 de Dijon Céréales et 55 pour Interval.

La production légumière en Bourgogne s’adresse aujourd’hui à deux grandes catégories d’exploitations : les maraîchers spécialisés dans les exploitations du Val de Saône ; les exploitations de grandes cultures en recherche de diversification.

La répartition du C.A. par légumes

légumes frais

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6 000 tonnes d’oignons frais ont été commercialisées à l’occasion de la dernière campagne, deux tiers issus de la production locale et régionale, le dernier tiers venant des régions limitrophes. Il reste donc du potentiel pour de la diversification dans les exploitations de la Plaine Dijonnaise et du Val de Saône, vis-à-vis de cet outil.

Une production locale pour une vocation internationaleC’est déjà la septième campagne oignon qui débute pour STL à Villers-les-Pots. Entièrement reconstruit et mis en route en octobre 2003, cette usine de déshydratation absorbe plus de 160 tonnes d’oignons frais par jour. 50 % du produit fini part à l’export.

STL a pu disposer, en 2008-2009, des volumes d’apport nécessaires à un bon niveau d’activité : • le chiffre d’affaires atteint 9,2 millions d’euros, • 25 000 tonnes d’oignons frais ont été déshydratés. • 3 600 tonnes de produits finis sont sortis de l’usine,

dont 2 700 tonnes d’oignons déshydratés.

En 2009-2010, l’usine de Villers-les-Pots devrait absorber 30 000 tonnes d’oignons frais. Second intervenant sur le marché européen de la déshydratation, STL réalise la moitié de son chiffre d’affaires à l’export.

STL peut mettre de nombreux atouts en avant :• proximité des approvisionnements, un plus quand on

parle développement durable et bilan carbone avec les grands industriels,

• flexibilité et réactivité avec une usine et un bassin de production situés au cœur de la zone Europe,

• qualité de la production en amont et en transformation, avec une traçabilité complète qui va du bulbille jusqu’au produit fini,

• sécurité alimentaire avec une usine ultramoderne.

La commercialisation se joue dans un contexte international toujours très concurrentiel. De nombreux produits d’importation (Inde, Egypte, Chine) arrivent en Europe, les industries alimentaires consultent à l’échelle internationale pour couvrir leurs besoins annuels.

La parité euro-dollar (1E=1,49$ à la mi-octobre 2008, 1E=1,27$ début novembre 2008) constitue toujours un handicap pour les entreprises françaises à l’export.

Les grands comptes industriels peuvent représenter jusqu’à 70 % de la clientèle de STL. À ce titre, un des objectifs de STL est de proposer une gamme à la fois en oignon jaune et en oignon blanc, qui permettrait de répondre à tous les cahiers des charges.

Une nouvelle énergie pour STL ?

Compte tenu du coût de l’énergie, la campagne de déshydratation 2008-2009 de STL a coûté cher. La baisse des cours du gaz de ces derniers mois a été annihilée par la parité euro-dollar défavorable, qui entraîne les prix français des produits finis à la baisse. Pour être compétitif sur les marchés, et anticiper une

hausse du coût de l’énergie inéluctable dans les mois à venir, STL cherche donc des solutions.

Des projets sont à l’étude autour d’une unité produisant de l’énergie en co-génération (méthanisation ou biomasse) installée au voisinage de l’usine de Villers-les-Pots. Cette unité pourrait également alimenter d’autres utilisateurs industriels ou collectivités.

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Développement durable

Agriculture biologique

Damier Vert

Recherche & développement

Services

Communication

p. 35

p. 37

p. 38

p. 39

p. 40

p. 41

Perspectives

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Développement durableDijon Céréales lance son plan d’actionsDijon Céréales a engagé une démarche de développement durable qui fait de l’axe environnemental une de ses priorités. Nous développons ici les projets phares initiés à ce jour, souvent inscrits dans un cadre partenarial et collectif.

Bilan carboneLa coopérative Dijon Céréales va initier son «bilan carbone» en 2010. L’objet de la démarche est de mesurer l’empreinte environnementale de toute l’activité dans la chaîne d’élaboration des produits issus des «grandes cultures». Le périmètre intègre donc autant les agriculteurs adhérents que les opérateurs des «métiers du grain» (approvisionnement, collecte, logistique) de la coopérative. Les activités administratives seront également évaluées. Du «bilan carbone», l’ambition est de déboucher sur un mode de «management environnemental», avec des bénéfices escomptés dans les domaines de l’économique et du sociétal, autres volets du développement durable.

Une nouvelle dynamiquepour le «bio» Dijon Céréales s’est positionné sur l’appel à projet de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse en faveur du développement de l’agriculture biologique dans l’inter-région Bourgogne Franche-Comté. La coopérative s’investit dans ce dossier aux côtés du Sedarb, d’InterBio et des Chambres d’Agriculture. Son rôle essentiel est de structurer les filières de débouchés pour l’ensemble des productions de la rotation en agriculture biologique, afin d’en assurer la meilleure valorisation. Le futur moulin bio, sur le site d’Aiserey, répond aux exigences d’un projet «durable» avec le développement d’une filière de proximité (production transformation consommation sur un même bassin) qui générera des bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux.

Reliquats sortie hiver :une réponse de proximité L’analyse des reliquats azotés en sortie d’hiver est la meilleure façon d’ajuster les apports de fumure azotée minérale aux besoins de la plante, et d’éviter ainsi la pollution des nappes due à des apports excessifs. Dans le cadre de la Directive Nitrates, ces analyses sont devenues obligatoires sur une grande partie de la Côte-d’or.Après la fermeture au printemps 2009 du laboratoire départemental, Dijon Céréales s’est investi pour proposer à ses adhérents une solution de proximité dans ce domaine. Le laboratoire CERELAB (qui appartient à la société Gustalis dont Eurogerm et Dijon Céréales sont les principaux actionnaires) a ainsi développé une nouvelle compétence. Il s’est doté d’une capacité d’analyse performante par l’acquisition de deux lignes de spectrométrie.

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À Aiserey, la SICA Bourgogne Pellets a pris la succession de la Secopulpe. L’unité industrielle se reconvertit totalement, à partir de 2010, grâce à deux activités principales de granulation qui feront l’objet de deux chaines de fabrication spécifiques :

• les issues de céréales du groupe Dijon Céréales• les tiges de miscanthus

Bourgogne Pellets vise à développer une nouvelle filière, axée sur le développement durable, grâce à la culture d’un millier d’hectares de miscanthus. Sa production sera concentrée chez les agriculteurs coopérateurs régionaux situés dans un rayon de 50 km autour de l’usine. Le Miscanthus permettra une diversification culturale et pourra être une alternative dans certaines zones critiques comme celles des périmètres de puits de captage. Le miscanthus, plante stérile et non invasive, ne nécessite pas de traitements phytosanitaires et apports d’engrais. Implanté pour 15-20 ans et récolté annuellement, son bilan carbone est positif.

Les usages des granulés de miscanthus sont multiples• le marché du chauffage (2kg = 1l de fuel)• la litière des chevaux ou des volailles (sans poussière et

3 fois plus absorbante que la paille), • le paillage pour les espaces verts• le composant dans certains agro matériaux.

Bourgogne Pellets distribue également des granulés de bois pour poêles et chaudières.

La méthanisation : un projet industriel à caractère transversal et collectifÀ travers ses diverses activités, Dijon céréales produit des «déchets» valorisables en matière d’énergies renouvelables. Les issues de céréales ou encore les déchets de légumes permettent par exemple d’obtenir, par différents procédés, du méthane.Dijon Céréales a initié aux côtés d’autres partenaires régionaux une étude prospective sur des unités faisant appel à la méthanisation de la biomasse fermentescible.L’énergie thermique produite par la cogénération pourrait trouver son utilisation dans la déshydratation des oignons ou encore d’autres substrats (luzerne notamment) issus de la rotation en agriculture biologique. Une étude technico-économique est menée autour d’un outil régional de méthanisation implanté en Val de Saône, au voisinage de la société STL.

Une plateforme collective pour les pulvérisateursDans le cadre de l’appel à projet de l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, Dijon Céréales initie un dossier de plateforme collective de traitement des effluents phytosanitaires. Cette installation, qui aura valeur d’exemple, poursuivra une double vocation :• limiter préventivement les risques de pollutions

ponctuelles des nappes phréatiques, • démontrer l’intérêt économique d’un outil mutualisé

comparé aux nécessaires mises aux normes individuelles dans les exploitations agricoles.

Le programme mycotoxines Outre la bonne connaissance des niveaux de contamination éventuelle de la récolte, assurée par un plan de surveillance, la coopérative Dijon Céréales est

impliquée dans la compréhension du risque mycotoxines sur orges, en voie de réglementation. Cette action s’inscrit dans le programme régional de surveillance du risque mycotoxines, intitulé «Céréales de Haute Qualité Sanitaire en Bourgogne».

Pagny, une vitrine pour le photovoltaïque La diminution des gaz à effet de serre fait partie des objectifs principaux du Grenelle de l’Environnement. À l’occasion de la construction d’un bâtiment neuf de stockage d’engrais sur le site de Pagny, l’union Bourgogne Céréales réalise une couverture de 250 m² en panneaux photovoltaïques, représentant une production annuelle d’électricité de 37 000 kWh. Un contrat a été signé avec EDF sur une période de 20 ans pour cet équipement.

Bourgogne Pellets pour une nouvelle filière durable

puissance du générateur 37 800 Wc

production annuelle 37 100 kWh

quantité de Co2 évitéedans l’atmosphère

12,6 tonnes de Co2/an(soit 82 000 km

d’une voiture particulière)

nombre de foyers moyens pouvant être alimentés

15 foyers

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Agriculture biologiqueDijon Céréales croit au bio et le prouveCertifiée Ecocert, la coopérative Dijon Céréales s’est dotée de moyens humains et matériels pour accompagner le développement de l’agriculture biologique.

Le marché du bio est aujourd’hui déficitaire en France. Dijon Céréales s’y investit depuis déjà plusieurs années avec l’ambition de structurer tous les échelons de la filière (recherche agronomique, approvisionnement, collecte, transformation). La coopérative souhaite aussi apporter à ses adhérents une opportunité de diversification.

Du point de vue technique, des essais et des formations d’agriculteurs sont mis en place tous les ans avec la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or, autour de quatre thèmes prioritaires :• la maîtrise des adventices, • la fertilisation organique,• la rotation longue (6 à 8 ans),• les essais variétaux notamment autour des variétés de

blé meunier.

Côté approvisionnement, la centrale d’achat UEA a parfaitement intégré les besoins du bio. Le service technique Damier Vert vient en appui pour valider l’intérêt réel de certains produits certifiés bio.

Priorité à l’alimentation humaine

Dijon Céréales recherche au maximum les débouchés en alimentation humaine, plus contraignants en termes de cahier des charges, mais plus rémunérateurs pour le producteur.

Dans la filière blé, la construction d’un moulin bio pour la société Decollogne est en route à Aiserey, dans lequel la coopération régionale s’est investie collectivement (voir p. meunerie). Cette unité complètera le moulin de Précy-sur-Marne, qui absorbe la grande majorité des blés bio panifiables produits en Bourgogne.

Une filière soja bio est en place, avec un partenaire allemand, pour la fabrication de tofu. Certaines productions plus confidentielles (épeautre, lentilles, sarrasin) sont valorisées en commun avec la Cocebi pour aller sur des marchés plus spécifiques . Les céréales secondaires sont valorisées en alimentation animale avec des fabricants partenaires.

Dijon Céréales est présent dans les conseils d’administration des structures régionales Bio Sedarb et Interbio. Elle est un des principaux acteurs du dossier «introduction du bio dans la restauration collective» portée par la région Bourgogne.

Le Bio progresse en BourgogneEn Bourgogne, comme en France, on observe une augmentation notable du nombre d’engagements en agriculture biologique. En 2008, la viticulture et le maraîchage sont les secteurs les plus dynamiques.

• 502 exploitations agricoles Bio en Bourgogne dont 68 nouvellement notifiées cette année

• 30 000 ha de S.A.U. bio, dont 2 650 hectares en conversion

• 170 exploitations Bio en Côte-d’Or pour 8 800 hectares de S.A.U.

Source : observatoire Régional de l’Agriculture Biologique en Bourgogne

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Damier VertPour une agriculture bien dans son tempsDamier Vert vise à apporter aux adhérents de Dijon Céréales les clés de l’adaptation réussie des exploitations face aux nouveaux défis de l’agriculture.

Baisse progressive des intrants et des traitements phytosanitaires, durcissement de la réglementation environnementale, le paysage de l’agriculture évolue en permanence. La première mission de Damier Vert est d’apporter des solutions à cette nouvelle donne.

Près de 170 essais différents ont été conduits par le service technique lors de la campagne 2008/2009, sur différents terroirs représentatifs de la ferme Dijon Céréales. Les deux plates-formes d’Aiserey (Plaine Dijonnaise) et Chanceaux (Châtillonnais) menées en partenariat avec Arvalis, l’Inra, le Cetiom et la Chambre d’Agriculture de Côte d’Or, ont accueilli plus de 700 agriculteurs en juin 2009.

Au-delà des essais «classiques» sur blé, orge et colza, de nouvelles thématiques émergent aujourd’hui.

Quatre essais ont été menés sur les «stimulateurs des défenses naturelles» (2 sur vigne, 1 sur blé et 1 sur pomme de terre), des molécules d’origine naturelle (apports d’acides aminés, oligo-éléments) qui développent les capacités de défense de la plante. Un essai conséquent sur les différents couverts végétaux d’automne, limitant le lessivage des sols, a été implanté à Flammerans : 21 espèces pures et plus de 200 mélanges.

Damier Vert se penche également sur la problématique des sols, supports vivants des cultures. En partenariat avec Agrosup Dijon (avec l’intervention de Gérard Trouche, maître de conférence) plusieurs formations ont été dispensées à l’attention des équipes Terrain de Dijon Céréales.

En Franche-Comté, le GIE Damier Vert poursuit son activité, et ce sont plus de 25 essais qui ont été conduits à l’attention des adhérents de la coopérative Terre Comtoise.

Dijon Céréales est un acteur majeur du projet de Plateforme d’Innovation Agro-environnementale (PIAE) initiée dans le cadre du pôle de compétitivité Vitagora. Cette plateforme de développement associe les coopératives «grandes cultures» de Bourgogne Franche-Comté, les instituts techniques et organisations économiques interprofessionnels, les chambres d’agriculture mais aussi les industriels de l’agro-alimentaire et firmes de l’agrofourniture, PME et laboratoires de recherche publics et privés.

La PIAE entend contribuer à la mise au point de nouveaux systèmes et itinéraires culturaux, de services et d’outils d’aide à la décision limitant l’impact environnemental de l’agriculture. Elle vise le développement d’une

Agriculture à Haute Valeur Environnementale (AHVE), dont les exploitations certifiées apporteront qualité et quantité de production dans le respect optimum du milieu.

PIAE, une approche collective et moderne de l’agriculture

Agrément BPE, c’est fait !Depuis début novembre 2009, Damier Vert est officiellement agréé BPE «Bonnes Pratiques Expérimentales». Cet agrément permettra de voir certains essais de la coopérative intégrés dans les dossiers d’homologation des produits phytopharmaceutiques et de travailler plus en amont sur les innovations des firmes.

Page 39: Rapport annuel 2008-2009 Dijon Céréales

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Recherche et développementFarine+ pour préparer les pains de demainL’implication du groupe Dijon Céréales dans la recherche et développement se concrétise notamment à travers son action au sein du pôle de compétitivité Vitagora, dont le projet Farine+ est l’emblème.

Farine+ est le premier projet à avoir été labellisé par le pôle de compétitivité Vitagora® Goût-Nutrition-Santé. Le programme de recherche porte sur l’ensemble des étapes de la filière qui va de la culture du

blé à la commercialisation du pain. Il implique largement Dijon Céréales (son service technique Damier Vert) et Eurogerm à travers l’action du centre de recherche Gustalis-Cérélab. Il bénéficie également des compétences et expertises réunies par Vitagora en Bourgogne et Franche-Comté : Inra, Centre Européen des Sciences du Goût, Gérontopôle BFC, Université de Bourgogne et Welience Agroalimentaire. La vocation de Farine + est de créer les pains de demain, qui répondront aux besoins nutritifs et fonctionnels des différents âges de la vie, tout en intégrant la dimension essentielle du goût.

Des résultats encourageantsLes résultats obtenus à ce jour sont encourageants. 350 variétés de blés ont été emblavées et suivies dans le cadre la Ferme d’Excellence, validant un grand nombre de références agronomiques. Après la phase de laboratoire, l’équipe du projet est aujourd’hui capable de qualifier de nombreuses variétés de blés en fonction de leurs «capacités» nutritionnelles et sensorielles dans le produit fini. Le programme «Mouture+» conduit des essais sur pilote en vue d’une simplification du process de mouture chez les meuniers. Objectif, extraire à l’optimum les éléments nutritionnels du grain tout en réalisant des économies d’énergie. Le projet «pain obésité» travaille sur l’identification et la classification d’ingrédients fonctionnels, avec l’étude de

la satiété et des mécanismes digestifs. Une étude clinique sera lancée fin 2009 pour valider scientifiquement les apports des premiers «pains seniors», avec l’espoir que ceux-ci puissent être mis en marché au cours des prochaines années.

Un contrat de performance pour Vitagora Le contrat de performance 2009-2011 de Vitagora a été signé le 9 juillet 2009, au siège de Dijon Céréales. Il engage le pôle de compétitivité, l’Etat et les collectivités territoriales de Bourgogne et de Franche-Comté, et définit la feuille de route stratégique de Vitagora, ses axes de développement scientifique, pour les deux ans à venir.

Vitagora, ce sont : • 100 projets en portefeuille dont 43 financés et lancés• 130 entreprises engagées autour des différents projets• 67 laboratoires de recherche publics et privés• 88 millions d’euros d’investissements R&D• 576 millions d’euros de C.A. prévisionnels générés

par les projets.

Une technologie innovante pour des produits savoureuxTrilégumes propose aujourd’hui une nouvelle gamme de légumes et pommes de terre prêts à cuisiner ou à assembler, qui s’appuie sur une technologie innovante : la cuisson vapeur dans

l’emballage (CVE).Cette technologie a été développée par LCN Bourgogne.Elle permet de conserver les qualités nutritionnelles,organoleptiques et sensorielles des légumes. Ces nouveaux produits ont été mis au point, développés et validés en partenariat avec le pôle de compétitivité Vitagora «Goût-Nutrition-Santé».

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ServicesVers l’agriculture de demainPour accompagner ses adhérents vers l’agriculture de demain, Dijon Céréales développe une gamme complète d’outils et de services qui apportent information, expertise mais aussi capacité de décision.

Damier Vert Expertise,du diagnostic à l’actionAccompagner l’évolution des exploitations avec la mise aux normes de leurs installations en regard de la réglementation. Telle est la mission du service Damier Vert Expertise.

Aujourd’hui, les contraintes environnementales d’une exploitation agricole portent, au-delà des pratiques culturales, sur les bâtiments et différentes installations. Le service «Damier Vert Expertise» apporte une expertise et des conseils adaptés autour des installations de stockage phytosanitaires, des différentes rétentions et ou encore du photovoltaïque en agriculture.

À partir des diagnostics réalisés chez l’adhérent, Damier Vert Expertise permettra de mener à bien :• la réalisation du local de stockage des produits

phytosanitaires,• la réalisation des rétentions fioul engrais,• la rédaction du «Document Unique»,• le calcul et dimensionnement du système de gestion

effluents phytosanitaires,• la réalisation de la plateforme pulvérisation (lavage-

remplissage),• un diagnostic Aquasite® (bilan personnalisé de

l’utilisation des phytos de l’exploitation),

Damier Vert Expertise accompagne également les adhérents de Dijon Céréales dans l’instruction des dossiers de subventions qui soutiennent des réalisations structurantes : • diagnostic préalable aux aides environnementales ou

à l’amélioration des conditions de stockage(Région - Département),

• évaluation du bilan énergétique (Plan de Performance Énergétique),

• pré-diagnostic d’installation pour le photovoltaïque à la ferme.

Damier Vert Expertise : Michel Quillay au 06 72 81 39 90

Dijon Céréales, c’est aussi de l’internet et des oAD

Depuis un certain nombre d’années, Dijon Céréales met à disposition de ses adhérents des solutions informatiques afin de mieux répondre aux exigences technico-économique et réglementaires, mais aussi d’être mieux informés.

Indice, le portail extranet évoluera en 2010Plus de 500 adhérents sont aujourd’hui connectés à Indice. Ce portail apporte une information générale sur la coopérative, mais aussi professionnelle avec notamment les suivis d’activité ou l’info technique. Au printemps 2010, une nouvelle version du site verra le jour utilisant les nouvelles techniques plus interactives du web 2.0. Indice est accessible sur www.dijon-cereales.coop

Épiclès, la gestion complète de la fertilisation qui répond à la réglementation Depuis maintenant 3 ans, Épiclès permet aux adhérents de Dijon Céréales de calculer les besoins réels en fertilisation N-P-K de leurs parcelles. Avec la montée en puissance des zones vulnérables dans la région (plus de la moitié des communes de Côte d’Or sont maintenant concernées), l’outil garantit également le respect de

la réglementation définie dans le cadre des arrêtés préfectoraux Directive nitrates.

Inventerre, l’outil d’enregistrement des pratiques Inventerre est une solution d’enregistrement des pratiques culturales en ligne, utilisée aujourd’hui par près de 300 adhérents de la coopérative. Lancée en 2006, l’outil ne cesse de progresser. Depuis la dernière campagne, il permet notamment de récupérer automatiquement les bons de livraison pour faciliter les enregistrements. En 2010, une nouvelle interface, plus complète et plus ergonomique sera disponible.

Positif, le calcul du ToP Septo pour optimiser les interventions fongicides des céréales Dans le contexte actuel de réduction des intrants, nous avons besoin d’outils pour mieux positionner les interventions fongicides, en fonction du contexte de l’année, de la sensibilité variétale… Positif est utilisé depuis un grand nombre d’années chez Dijon Céréales, et d’autres applications, concernant l’ensemble des aspects de la protection phytosanitaire sont en cours de test.

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CommunicationDes événements qui rassemblentLa vie de Dijon Céréales est ponctuée, au fil de l’année, par de nombreux évènements qui font le lien entre les équipes et les adhérents de la coopérative, ou qui ouvrent l’entreprise vers le grand public. À travers ces rendez-vous, Dijon Céréales cultive un relationnel humain fort et une convivialité qui sont une force pour notre groupe coopératif.

Foire de Dijon (novembre 2009) : Dijon Céréales est un des initiateurs du «Quartier des Saveurs» sous l’égide de l’Aria et Vitagora. La deuxième édition a été une grande réussite, avec des animations très variées des filières agricoles et des entreprises alimentaires sur plus de 600 m² et surtout l’ouverture du «Restaurant des Saveurs». L’occasion de montrer que l’agriculture a aussi pour vocation d’alimenter les grandes tables, comme celle de Marc Meneau, un des treize grands chefs qui ont participé à la quinzaine gastronomique dijonnaise.

Club des Marchés 2009-2010 (nov. 2009) : Plus de 250 adhérents de Dijon Céréales ont participé début novembre 2009 au lancement de la nouvelle campagne du Club des Marchés, qui se déroulait dans le cadre de la Foire de Dijon. L’occasion d’un point d’information très complet sur les marchés mais aussi de passer un bon moment tous ensemble.

Convention du personneldes «Métiers du Grain» (juin 2009) : L’esprit d’équipe se cultive. À l’occasion de cette convention du personnel, les collaborateurs de Dijon Céréales ont fait le point sur la stratégie de la coopérative et du groupe, notamment sous l’angle du développement durable. Avec l’objectif surtout de travailler tous ensemble au service de l’adhérent.

Rencontres techniques(juin 2009) :Sur le site d’Aiserey en pleine reconversion industrielle, les rencontres du Technopôle Agro-Environnement Dijon Bourgogne ont attiré plus de 500 participants. Une manifestation qui fédère donc les hommes mais aussi les organisations avec Dijon Céréales - Damier Vert, l’Inra, la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or, Arvalis, le Cetiom et le pôle de compétitivité Vitagora. À Chanceaux, le 16 juin 2009, plus de 250 agriculteurs ont découvert les essais «spécial plateaux» de Damier Vert.

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CoordonnéesDijon Céréales4, boulevard de BeauregardB.P. 4075 - 21604 Longvic cedextél. 03 80 69 21 21 - fax 03 80 69 21 22courriel : contact@dijon-cereales.frwww.dijon-cereales.frwww.dijon-cereales.coop (extranet Indice)

Dijon Céréales nutrition AnimaleRue du Château - 21150 Darceytél. 03 80 96 26 12 - fax 03 80 96 26 08

Dijon Céréales logistic4, boulevard de BeauregardB.P. 4075 - 21600 Longvictél. 03 80 69 22 41 - fax 03 80 69 22 44

Cérévia4, boulevard de BeauregardB.P. 4075 - 21600 Longvic tél. 03 80 69 21 89 - fax 03 80 69 21 90courriel : [email protected]

B.F.C Semences(Bourgogne Franche-Comté Semences)Route de Dijon - 21310 Beze tél. 03 80 75 30 41 - fax 03 80 75 37 37

Bourgogne Céréales StockageTechnoport Zone Portuaire Chemin départemental 976 21250 Pagny-le-Châteautél. 03 80 10 09 09 - fax 03 80 36 35 18

Dijon Céréales Meunerie3, boulevard de BeauregardB.P. 4081 - 21604 Longvic cedextél. 03 80 69 21 33 - fax 03 80 69 21 34courriel : [email protected]

Moulin Decollogne 4, rue de l’ancienne Église 77410 Precy-sur-Marne tél. 01 60 01 90 04 - fax 01 60 01 63 43courriel : [email protected]

Société de Transformationde légumesRN 5 - 21130 Villers-les-Potstél. 03 80 77 47 47 - fax 03 80 77 47 59courriel : [email protected] www.coopdorstl.com

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Coordonnées

Magasins Gamm Vert

ARnAY-le-DuC - 21230l, rue du Docteur Chauveau tél. 03 80 90 12 69

AuxOnne - 2113013, rue du Colonel Redoutey tél. 03 80 77 10 20

IS-SuR-TIlle - 21120Rue du Triage tél. 03 80 95 09 15

MIReBeAu - 21310Route de Gray tél. 03 80 36 76 68

nuITS-ST-GeORGeS - 21700Centre Commercial Carrefour Market12, rue Charles Arnoult tél. 03 80 61 02 44

POnTAIlleR - 21270Route de Mirebeau tél. 03 80 47 43 28

POuIllY-en-AuxOIS - 2132020, rue Stéphane Mazeau tél. 03 80 90 76 21

SAulIeu - 21210Rue Ingénieur Jean Bertin tél. 03 80 64 28 92

SeMuR-en-AuxOIS - 211405, avenue Jean Mermoz tél. 03 80 97 02 24

VITTeAux - 213508, rue de la Justice tél. 03 80 49 67 26

euRl Coop d’OrRue de la Gare - 21130 Champdôtre tél. 03 80 39 40 37 - fax 03 80 39 45 76courriel : [email protected]

Trois BulbesRN 521130 Villers-les-Potstél. 03 80 77 47 47 - fax 03 80 77 47 49

Trilégumes SAS18 bis, rue des Trois Maisons - 21130 Auxonnetél. 03 80 27 00 44 - fax 03 80 37 43 88courriel : [email protected]

natura’lisa - Gamm Vert4, boulevard de BeauregardBP 4075 - 21600 Longvictél. 03 80 69 21 79 - fax 03 80 69 21 02

natura’lis4, boulevard de BeauregardBP 4075 - 21600 Longvictél. 03 80 69 22 21 - fax 03 80 69 22 02

SAS Bourgogne Viti ServicesZAC Les Portes de Beaune15, rue Andre Marie Ampere - 21200 Beaunetél. 03 80 22 02 78 - fax 03 80 22 89 77

eleveur Bourguignon12 rue de la Coopérative 21320 Pouilly-en-Auxoistél. 03 80 90 66 60 - fax 03 80 90 86 48

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Contact 4, boulevard de Beauregard - 21604 LONGVIC cedextél. 03 80 69 21 21 - fax 03 80 69 21 22

www.dijon-cereales.frwww.dijon-cereales.coop (extranet Indice)

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