rapport 159

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INTRODUCTION GENERALE Ce rapport est une description complète des différentes taches accomplies durant la période de notre projet de fin d’étude. En rédigent ce rapport nous avons voulu décrire les principaux partis de notre projet dont le sujet est la commande numérique d’un thyristor à base de pic 16f877. Tout en suivant notre cahier de charge nous avons réussit à réaliser un nouveau produit et ainsi satisfaire le besoin. Ce projet contient trois chapitres décrivant les trois grandes parties de notre projet. Le premier chapitre fait l’étude du redressement commandé des différents montages utilisés. Le deuxième chapitre décrit la structure et le choix du pic choisi ainsi que la programmation. Le troisième aborde l’étude de la partie commande des thyristors.

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Page 1: Rapport 159

INTRODUCTION GENERALE

Ce rapport est une description complète des différentes taches accomplies durant

la période de notre projet de fin d’étude. En rédigent ce rapport nous avons voulu décrire

les principaux partis de notre projet dont le sujet est la commande numérique d’un

thyristor à base de pic 16f877. Tout en suivant notre cahier de charge nous avons réussit à

réaliser un nouveau produit et ainsi satisfaire le besoin.

Ce projet contient trois chapitres décrivant les trois grandes parties de notre

projet.

Le premier chapitre fait l’étude du redressement commandé des différents

montages utilisés.

Le deuxième chapitre décrit la structure et le choix du pic choisi ainsi que la

programmation.

Le troisième aborde l’étude de la partie commande des thyristors.

Durant la période de notre projet nous avons essayé de mieux connaître les

différentes parties constitutives de notre système et tout au long de ce rapport nous avons

essayé d’exploiter nos connaissances d’une façon simple directe et compréhensive.

Page 2: Rapport 159

PRESENTATION DU PROJET

Le projet de fin d’études constitue la dernière phase de notre étude au sein de

l’Institut supérieure des Etudes Technologiques de Radès. Il a pour objectif de développer

l’esprit analytique et critique chez l’étudient, de tester ses capacités et de résoudre les

problèmes qu’il peut rencontrer dans la vie professionnelle.

Ce projet consiste à réaliser une plaque qui permet de commander un pont à

thyristors numériquement à base d’un microcontrôleur PIC 16F877

Détection des passages par zéro des tensions puis émission d’impulsions pour la

commande des thyristors.

Choix entre plusieurs mode de fonctionnement

Angle d’amorçage réglable numériquement

Page 3: Rapport 159

CHAPITRE1 :

REDRESSEMENT

COMMANDE

Page 4: Rapport 159

INTRODUCTION

Puisque notre projet de fin d’études vise à réaliser un déclencheur numérique pour

thyristor donc, dans un premier lieu, nous allons nous intéresser à la description du

thyristor comme composant électronique dont dépend notre étude.

Dans un deuxième lieu, on va essayer de se familiariser avec des différentes

formes de redressement commandé (monophasé et triphasé) pour différentes charges

(résistives ou inductives).

Page 5: Rapport 159

I- Description

I-1-Généralité

Le thyristor est un composant électronique au silicium formé de quatre couches

alternativement PN:

L’extrémité N constitue la cathode.

L’extrémité P constitue l’anode.

Une troisième électrode de commande gâchette est implantée dans la couche P adjacente à

la cathode.

Trois jonctions se trouvent donc en série :

Jk : jonction cathode

Jc : jonction de commande

Ja : jonction anode (figure A)

En électronique, le thyristor est équivalent à un interrupteur unidirectionnel commandé à la fermeture.

Symbole

Aspect il comporte 3 broches. Il faut se référer à un catalogue pour connaître l’ordre du brochage.

Pour amorcer un thyristor Il faut : -que la tension vAK soit positive ; -un courant de gâchette suffisant leTemps que iAK s’établisse. Le thyristor se comporte comme un interrupteur fermé.

Pour bloquer le thyristor Il faut annuler le courant iAK.

Le thyristor se comporte comme un interrupteur ouvert.

Figure A

iAK ia A k

vAK

Page 6: Rapport 159

Des convertisseurs à thyristors servent à moduler l’énergie entre une source et un

actionneur.

La modulation de l’énergie se fait par :

Une conversion alternatif/continu

Une conversion alternatif/ alternatif

Une conversion continu /continu

Une conversion continu /alternatif

I-2-Fonctionnement d’un thyristor

I-2-1-Etats bloqué du thyristor

L’une au moins des jonctions PN du thyristor est bloquée :

Sous tension inverse : la tension anode cathode notée VAK est négative : la jonction Ja et

Jk sont polarisées en inverse et donc bloquées le courant de fuite a une intensité très faible

en raison des différences de dopage entre les couches. C’est la jonction d’onde qui

supporte la plus grande partie de la tension inverse.

Sous tension directe : la tension anode cathode est positive VAK > 0 donc

*le courant de gâchette est nul ou très faible

*le thyristor n’est pas amorcé au préalable

La jonction Jc est polarisée en inverse et bloquée

I-2-2- Amorçage du thyristor

L’amorçage d’un thyristor est obtenu par différents phénomènes physiques, dans tous les

cas l’amorçage rend le thyristor conducteur de l’anode vers la cathode (iAK > 0). La

tension VAK est alors faible de l’ordre de quelques dixièmes de volts.

*Dans un amorçage par tension : le courant gâchette a une intensité Ig nulle. Si la tension

VAK dépasse une certaine valeur VBO toujours élevée il y a amorçage et conduction du

thyristor. La caractéristique de

Conduction est représentée en trait épais sur la figure1, I est l’intensité du courant positive

entre A et K, Im est la valeur minimale de I qui maintien l’état de conducteur du thyristor

d’où le nom de ‘’courant de maintien’’ qui est donné par le constructeur (figure1).

Page 7: Rapport 159

Il est la valeur minimale de l’intensité I qui assure à l’avalanche de la jonction Il est

appelé courant d’accrochage (Il > Im avec pour ordre de grandeur 10ˉ³.In si In est le

courant nominal du thyristor).

*Amorçage par élévation de température se produit à Ig=0 pour une valeur élevée de

VAK, mais inférieure à VBO c’est une brusque élévation de température qui risque de

provoquer l’amorçage.

*L’amorçage par rapide variation de la tension :

Soit dV/dt élevée à l’intensité Ig=0. L’ordre de grandeur de dV/dt est alors de 100 à

300V/μs. Une croissance très rapide de la tension VAK, soit dVAK/dt positif amorce le

thyristor. Ceci s’explique par le fait que la jonction de commande à l’état bloqué se

comporte comme un condensateur, d’où la naissance du courant d’intensité I=C dVAK/dt.

L’intensité I devient supérieure à Il ce qui provoque l’amorçage.

*L’amorçage par courant de gâchette :

La caractéristique VGK=f(Ig) d’un thyristor a l’allure indiquée à la figure

suivante (figure2):

IL

IM

Vb00B

Vkkkk**B

I

Page 8: Rapport 159

C’est la caractéristique tension-courant d’une jonction PN (jonction Jk) polarisée en

direct. L’amorçage est obtenu quand Ig dépasse une

Le seul type d’amorçage intéressant consiste à envoyer un courant de gâchette entrant, en

appliquant une tension gâchette-cathode positive, lorsque la tension anode cathode est

elle-même positive.

Certaine valeur minimale notée Iga, à laquelle correspond VGKa, la partie trait épais de la

courbe indique tous les couples de valeur (Ig, VGK) ou l’amorçage est certain sous VAK

> 0.

I-3-Caracteristiques dynamiques d’amorçage :

Bien entendu, dans cette étude, nous ne considérons que l’amorçage par courant entrant

dans la gâchette.

Td : le temps de retard à la croissance du courant d’intensité I

Tr : le temps de montée du courant qui est aussi le temps d’étalement de l’avalanche

Ton=td+tr= temps total de l’amorçage

Les caractéristiques sont données à la figure suivante (figure3).

IGK

VGKM

IGKO

O IGa IGM

IG

Page 9: Rapport 159

IG

tm

10%t

IGM maxi

10%

t

90%

60

VAK**

t

p

I

IL

t

Page 10: Rapport 159

Pour amorcer correctement un thyristor, il suffit d’envoyer une impulsion positive entre

gâchette et cathode, de manière à ce que l’intensité Ig soit positive et supérieure à Iga,

ceci pendant la durée Tam nécessaire pour l’intensité I du courant de charge dépasse

nettement la valeur de l’intensité Il du courant d’accrochage.

I-4- Commande d’un thyristor (Condition de

fonctionnement)

Rappelons les principaux résultats énoncés qui vont intervenir dans l’étude de la

commande d’un thyristor.

Pour l’amorçage il faut

des impulsions entre gâchette et cathode de puissance et de durée suffisante pour

amorcer le thyristor.

que la charge soit résistive ou inductive.

*Le niveau minimal de l’impulsion (en tension VGKmin et en courant Igmin) réaliser

l’amorçage certain de tous les thyristors.

Sur la caractéristique de la figure le constructeur fournit deux courbes extremes CM et

Cm entre lesquels se trouvent toutes les caractéristiques VGK=f(Ig) des thyristors d’une

série donnée il définit d’autre part trois zone d’amorçages représentés (figure4).

En hachure fin pour l’amorçage, certain, cette zone est limitée par l’hyperbole de pour Sur

la caractéristique de la figure le constructeur fournit deux courbes extrêmes CM et Cm

entre les quelles se trouvent toutes les caractéristiques VGK=f(Ig) des thyristors d’une

Cm

CM

P = VGk0 IG

VGk

U

URG0

M

IG

Page 11: Rapport 159

série donnée il définit d’autre part trois zones d’amorçages représentés (figure4).puissance

maximale admissible pour le thyristor.

La partie hachurée en trait épais pour la zone d’amorçage impossible.

En blanc pour la zone d’amorçage incertain, ces deux dernières zones ne doivent jamais

être utilisées.

En effet pour que l’amorçage du thyristor soit obtenu il faut que la droite d’équation :

VGK=U-RgIg traverse la zone d’amorçage certain.

L’intersection de cette droite avec la caractéristique VGK=f(Ig) d’un thyristor se trouve

en M, a l’intérieure de la zone en trait épais.

II- Redressement commandé

II-1- Redressement mono alternance

II-1-1- Principe

*Montage

FIG 1 : montage redressement commandé mono-alterance

Le thyristor est passant qu’à partir du moment ou l’on envoie le signal de gâchette et à la

condition que la tension VAK soit positive

L’amorçage s’effectue avec un retard t0 après chaque début de période T

Le signal de gâchette doit être synchronisé avec celui de la tension V

L’angle = w.t0 s’appelle l’angle de retard à l’amorçage.

VAK R1V U

iG

iA K

Page 12: Rapport 159

II-1-2-Montage à deux thyristors et

transformateur à point milieu

Transformateur à point milieu

Le transformateur à point milieu possède un enroulement primaire et deux enroulements

secondaires délivrent chacune tension de même valeur efficace mais en opposition de

phase.

II- 1-3- Débit sur une charge résistive

Montage TR1

VT1

VT2

U

R

V1

V2

V

T1

T2

i1

i2

iG1

iG2

i

Page 13: Rapport 159

FIG 2 : montage de débit d’une charge résistive

Analyse

Pour 0<θ<Π

V>0

Si T1 est bloqué alors VT1=V1 et i1=0

C’est T1 qui est susceptible d’etre amorcé

à θ = (l’angle d’amorçage)

T1 est amorcé.

VTR1=0

u=V1

i=i1=V1/R

à θ = Π

i passe par 0 pour devenir negatif.

T1 se bloque.

Pour Π <θ<2Π

V2>0

C’est T2 est susceptible d’etre amorcé.

à θ = Π+

T2 est amorcé

Valeur moyenne de u

<u>= U0.(1+cos)/2

Où U0 est ma valeur moyenne pour =0, soit pour un pont de diode.

<u>=2V/ Π.(1+cos)

Page 14: Rapport 159

II-1-4- Débit sur une charge inductive

Montage

Page 15: Rapport 159

FIG 3 : montage de débit d’une charge inductive

La tension moyenne peut être négative.

TR1VT1

VT2

U

R

V1

V2

V

T1

T2

i1

i2

iG1

iG2

iL

Page 16: Rapport 159

Valeur moyenne de u

<u>=2ū/. cos

II-1-5- Pont mixte

Montage

FIG 5 : montage pont mixte

Valeur moyenne age de u

<u>=V/ Π.(1+cos)

T1 T2

D1 D2

R

L

U

i

V

j

Page 17: Rapport 159
Page 18: Rapport 159

II-2- Redressement commandé triphasé .

II-1- Redressement polyphasé à thyristor

Montage

-Cas d’une charge résistive

Analyse

Pour П/6+<wt<5 П/6+

Th1 est passant

Uc=V1 et VTh1=0

Pour 5 П/6+<wt<9 П/6+

Th2 est passant

Uc=V2 et VTh2=0

V1-VTh1-V2=0

VTh1=V1-V2

Pour 9П/6+<wt<13 П/6+

Th3 est passant

Uc=V3

Page 19: Rapport 159

VTh2=V2-V3

Oscillogramme

Tension moyenne

Ucmoy=(3Vemax/2П).√3.cos

-cas d’une charge inductive

Analyse

Si la charge est infiniment inductive (L tres grande)

Π/6+α<Th1<5Π/6+α Th1 est passant

5Π/6+α<Th1<9Π/6+α Th2 est passant

9Π/6+α<Th1<13Π/6+α Th3 est passant

Ceci est vrai si et seulement si la charge est active.

Oscillogramme

Page 20: Rapport 159

Montage PT3 tout thyristor

Page 21: Rapport 159

Oscillogramme

Page 22: Rapport 159

CHAPITRE2 :

PIC16F877

Page 23: Rapport 159

INTRODUCTION

Puisque notre projet de fin d’études vise à réaliser un déclencheur numérique pour thyristor

donc, dans un premier lieu, on va s’intéresser à la description du thyristor comme composant

électronique dont dépond notre étude.

Dans un deuxième lieu, on va essayer de se familiariser avec des différentes formes de

redressement commandé (monophasé et triphasé) pour différentes charges (résistives ou

inductives).

Page 24: Rapport 159

Les microcontrôleurs et

les PICS

I- Les microcontrôleurs

A- Généralités Un microcontrôleur se présente comme étant une unité de traitement de l’information de

type microprocesseur contenant tous les composants d’un système informatique, à savoir

microprocesseur, des mémoires et des périphériques (ports, timers, convertisseurs…).

Chaque fabricant a sa ou ses familles de microcontrôleur. Une famille se caractérise par

un noyau commun (le microprocesseur, le jeu d’instruction…). Ainsi les fabricants

peuvent présenter un grand nombre de pins qui s’adaptent plus au moins à certaines

tâches. Mais un programmeur connaissant une famille n’a pas besoin d’apprendre à

utiliser chaque membre, il lui faut connaître juste ces différences par rapport au père de la

famille. Ces différences sont souvent, la taille des mémoires, la présence ou l’absence des

périphériques et leurs nombres.

B- Les avantages du microcontrôleur L’utilisation des microcontrôleurs pour les circuits programmables à plusieurs points

forts et bien réels. Il suffit pour s’en persuader, d’examiner la spectaculaire évolution de

l’offre des fabricants de circuits intégrés en ce domaine depuis quelques années.

Nous allons voir que le nombre d’entre eux découle du simple sens.

Tout d’abord, un microcontrôleur intègre dans un seul et même boîtier

ce qui, avant nécessitait une dizaine d’éléments séparés. Il résulte donc

une diminution évidente de l’encombrement de matériel et de circuit

imprimé.

Page 25: Rapport 159

Cette intégration a aussi comme conséquence immédiate de simplifier le

tracé du circuit imprimé puisqu’il n’est plus nécessaire de véhiculer des

bus d’adresses et de donnée d’un composant à un autre.

L’augmentation de la fiabilité du système puisque, le nombre des

composants diminuant, le nombre des connexions composants/supports

ou composants/circuits imprimés diminue.

Le microcontrôleur contribue à réduire les coûts à plusieurs niveaux :

-Moins cher que les autres composants qu’il remplace.

-Diminuer les coûts de main d’œuvre.

Réalisation des applications non réalisables avec d’autres composants.

Contenu d’un microcontrôleur

Un circuit microcontrôleur doit contenir dans un seul boîtier tous Les éléments de bases

qu’on verra par la suite. En effet, pour l’analyse des divers systèmes réalisés avant

l’avènement des microcontrôleurs, les fabricants des circuits intégrés ont affinées un peu

la définition de ce qu’il fallait intégrer pour arriver à un schéma type analogue à la figure

suivante :

Page 26: Rapport 159

ROMUVPROMOTPRO

Nous y retrouvons bien évidemment l’unité centrale qui est plus simplifiée par rapport à

celle du microprocesseur. En contre partie, des instructions de manipulation de bits, très

utiles pour faire des entrées/sorties lui ont été ajoutées. Dans certains circuits, cette unité

centrale se voit dotée d’un très grand nombre de registres internes qui servent alors de

mémoire vive d’où une impression d’absence de cette dernière.

Structure interne d’un microcontrôleur

Interface spécifique

Contrôle d’interrupti

on RAM

EEPROM

Timer 1

Timer 0

CPU

Oscillateur Contrôleur de bus de données

Port série

Interruptions externes

TVRXD

Portd’entrées/sorties

Page 27: Rapport 159

Un certain nombre de microcontrôleurs étaient, et sont toujours d’ailleurs disponibles sans

ROM. Puis, les technologies d’intégration progressent, les fabricants ont appris à placer

sur la puce de la mémoire programmable électriquement et effaçable aux ultraviolets

(UVPROM) qui coûtent relativement cher, non à cause de la mémoire elle-même dont la

technologie est maintenant facile à produire, mais plutôt à cause de la fenêtre en quartz

nécessaire à son effacement, on a vu également apparaître des microcontrôleurs dits

OTPROM.

Dans ces circuits ou OTPROM (ONE TIME PROM), c’est à dire programmable une fois,

la mémoire UVPROM existe toujours dans ce programme donc comme n’importe quel

circuit de ce type, mais, fait de l’absence de toute fenêtre, cette mémoire n’est ensuite plus

effaçable. C’est une solution intéressante pour les productions en petite série, ne justifiant

pas une programmation par masque. En effet, du fait de l’absence de fenêtre, ces versions

OTPROM sont disponibles en boîtier plastique très peu coûteux.

On trouve donc à l’heure actuelle aux moins cinq types différents de microcontrôleurs :

*Ceux avec ROM programmable par masque.

*Ceux avec UVPROM ou EEPROM.

*Ceux sans aucune ROM.

*Ceux avec l’OTPROM.

*Ceux avec mélange de ces combinaisons.

Pour ce qui est de la mémoire vive ou RAM, la situation est plus simple. Quasiment tous

les microcontrôleurs disposent d’une RAM interne de taille en principe assez faible et

lorsqu’elle n’est pas explicitement visible sur le synoptique, c’est que l’unité centrale

dispose d’assez de registres pour servir de RAM.

De même on a d’autres éléments de base qui constituent un microcontrôleur qui sont des

lignes d’entrées /sorties parallèles en nombre variable selon la vocation et la taille du

boîtiers (un problème de nombre maximum de pattes se posant très vite avec

l’accroissement du nombre de ligne).

Au moins une interface d’entrée/sortie série asynchrone, plus au moins

évoluée selon les circuits.

Un ou plusieurs timers internes dont les possibilités peuvent être très

variables mais qui fonctionnent généralement en compteur, décompteur ou

générateur d’impulsion programmable.

Un ou plusieurs convertisseurs analogiques/numériques précédés ou non de

multiplexeurs pour offrir plusieurs voies.

Page 28: Rapport 159

Parfois, mais plus rare, un convertisseur numérique/analogique.

I. Les PICs Structure d'un PIC

Les PIC, au même titre que les microprocesseurs, sont composés essentiellement de

registres ayant chacun une fonction bien définie. Les PIC possèdent également des

périphériques intégrés, tels qu'une mémoire EEPROM, un timer, des ports d'entrées/

sorties ou bien encore un convertisseur analogique/numérique.

Selon le type de PIC utilisé, on retrouvera en interne un certain nombre de registres et

périphériques possédant des caractéristiques différentes. Les différences de

caractéristiques selon le PIC utilisé sont :

La taille de la RAM interne ;

La mémoire EEPROM intégrée ;

Le type de mémoire programme : FLASH, EPROM ou OTP et la taille

de celle-ci.

Le timer intégré ;

Les convertisseurs analogique/numérique intégrés.

1- Structure minimale d'un PIC

La structure minimale d'un PIC est constituée des éléments ci-dessous :

• Une mémoire de programme contient le code binaire correspondant aux instructions que

doit exécuter le microcontrôleur. La capacité de cette mémoire est variable selon les PIC

• Une mémoire RAM sauvegarde temporairement des données. sa capacité est aussi

variable selon les PIC

• Une Unité Arithmétique et Logique (UAL ou ALU en anglais) est chargée d'effectuer

toutes les opérations arithmétiques de base (addition, soustraction, etc.) ainsi que les

opérations logiques de base (ET, OU logique, etc.).

•Des ports d'entrées/sorties permettent de dialoguer avec l'extérieur du microcontrôleur,

•Un registre compteur de programme (CP ou PC en anglais), est chargé de pointer

l'adresse mémoire courante contenant l'instruction à réaliser par le microcontrôleur. Le

contenu du registre PC évolue selon le pas de programme.

• Un registre pointeur de pile (PP ou SP en anglais) est essentiellement utilisé lorsque l'on

réalise un sous-programme. Le pointeur de pile est chargé de mémoriser l'adresse

courante que contient le compteur de programme avant le saut à l'adresse du sous-

Page 29: Rapport 159

programme. Lorsque le sous-programme est terminé, le pointeur restitue l'adresse

sauvegardée vers le compteur de programme.

•Un registre d'instruction contient tous les codes binaires correspondant aux instructions à

réaliser par le microcontrôleur. Le PIC 16F876 comporte 35 instructions.

•Un registre d'état est en relation avec l'UAL et permet de tester le résultat de la dernière

opération effectuée par le microcontrôleur. Selon la dernière opération effectuée, des bits

sont positionnés dans le registre d'état et ceux-ci peuvent être testés à l'aide d'une

instruction de branchement pour effectuer des sauts conditionnels.

•Une horloge système permet de cadencer tous les échanges internes ou externes au

microcontrôleur.

La dénomination PIC est sous copyright de Microchip

Les PICs sont des composants dits RISC (Reduced Instructions Set Computer), ou encore

composant à jeu d’instructions réduit.

La famille des PICs est subdivisée en 3 grandes familles : La famille Base-Line, qui

utilise des mots d’instructions de 12 bits, la famille Mid-Range, qui utilise des mots de 14

bits , et la famille High-End, qui utilise des mots de 16 bits.

Identification d’un PIC

Pour identifier un PIC, nous utilisons simplement son numéro.

Les 2 premiers chiffres indiquent la catégorie du PIC, 16 indique un PIC Mid-Range.

Vient ensuite parfois une lettre L : Celle-ci indique que le PIC peut fonctionner avec une

plage de tension beaucoup plus tolérante. Ensuite, nous trouvons :

C indique que la mémoire programme est une EPROM ou plus rarement une EEPROM,

CR pour indiquer une mémoire de type ROM Ou F pour indiquer une mémoire de type

FLASH.

À ce niveau, on rappelle que seule une mémoire FLASH ou EEPROM est susceptible

d’être effacée, finalement nous trouvons sur les boîtiers le suffixe « -XX » dans lequel

XX représente la fréquence d’horloge maximale que le PIC peut recevoir. Par exemple –

04 pour un 4MHz.

Notons dès à présent que les PICs sont des composants STATIQUES, c’est à dire que la

fréquence d’horloge peut être abaissé.

Le choix du microcontrôleur : pourquoi le pic16F877

Le choix d’un microcontrôleur est primordial car c’est de lui que dépendent en grande

partie les performances, la taille, la facilité d’utilisation et le prix du montage.

Page 30: Rapport 159

En fait ce choix est imposé dans le cahier de charge.

Le pic 16F877 possède en plus des instructions très puissantes donc un programme à

développer réduit, une programmation simple grâce au mode série.

LE MICROCONTRÔLEUR PIC 16F877

Nous allons maintenant s’intéresser à la structure interne du PIC 16F877, avec lequel nous

avons travaillé.

Le 16F877 est un microcontrôleur de MICROCHIP, fait partie intégrante de la famille des

Mid Range (16) dont la mémoire programme est capable d’accepter une fréquence

d’horloge maximale de 4Mhz.

Caractéristiques générales :

Brochage du 16F877

Les particularités électriquesOn constate que sur le schéma concernant le 16F877, on a deux connexions « VSS » qui

sont reliées à la masse. En fait, en interne, ces pins sont interconnectés. La présence de

ces 2 pins s’explique pour une raison de dissipation thermique. Les courants véhiculés

dans le Pic sont loin d’être négligeables du fait des nombreuses entrées/sorties

disponibles.

•Le TIMER

Page 31: Rapport 159

Un timer est un registre interne au micro contrôleur, celui-ci s’ incrémente au grès d'un horloge,

ce registre peut servir par exemple pour réaliser des temporisations, ou bien encore pour faire

du comptage (par l'intermédiaire d'une broche spécifique : RA4/TOKI). Le PIC 16F876

possède trois timers sur 8 bits (il compte jusqu ' à 256) configurable par logiciel.

Les ports entrée/sortie

On dispose de 33 broches d'entrées/sorties, chacune configurable soit en entrée soit en

sortie (PORTA, PORTB, PORTC , PORTD, PORTE).

Un registre interne au PIC, nommé TRIS, permet de définir le sens de chaque broche d'un

port d'entrées/sorties. En règle générale, un bit positionné à « 0 » dans le registre TRIS

donnera une configuration en sortie pour la broche concernée ; si ce bit est positionné à «

1 », ce sera une broche d'entrée.

2.1 Particularité du port A

Le 16F877 dispose de 5 canaux d’entrée analogique. Nous pouvons donc échantillonner

successivement jusque 5 signaux différents avec ce composant. Les pins utilisés sont les

pins AN0 à AN4 (qui sont en fait les dénominations analogiques des pins RA0 à RA3 +

RA5).

On peut noter également que les pins ANx sont des pins d’entrée. Il n’est donc pas

question d’espérer leur faire sortir une tension analogique. Ceci nécessiterait un

convertisseur numérique/analogique dont n’est pas pourvu notre PIC.

2.2 Particularités du port B

Hors de sa fonction principale autant que ports d’entrées /sorties, on note la pin RB0 qui,

en configuration d’entrée, est de type « trigger de Schmitt » quand elle est utilisée en

mode interruption « INT » ; La lecture simple de RB0 se fait, elle, de façon tout à fait

classique, en entrée de type TTL. Encore il y a (RB3-RB6-RB7) qui peuvent servir dans

la programmation (en mode LVP) en cas d’absence de programmateur commercial.

2.3 Particularités du port C : C’est un port tout ce qu’il y a de plus classique, Or qu’il a deux pins qu’on utilisera plus

tard dans la communication série avec le PC à travers (TX et RX) (pin17 et 18).

Page 32: Rapport 159

2.4 Particularités du port D

Un fois de plus, ce port fonctionne de façon identique aux autres, dans son mode de

fonctionnement général.

Le registre TRISD comportera donc les 8 bits de direction.

2.5 Particularités du port E

Ce port ne comporte que 3pins, RE0 à RE2, contrairement aux autres ports, les bits non

concernes de TRISE sont implantés pour d’autres fonctions

L’oscillateur :

L'horloge système peut être réalisée soit avec un quartz (a), soit avec une horloge extérieure

(b), soit avec un circuit RC(c). Dans ce dernier cas, la stabilité du montage est limitée.

La fréquence maximale d'utilisation va dépendre du microcontrôleur utilisé. Le suffixe indiqué

sur le boîtier donne la nature de l'horloge à utiliser et sa fréquence maximale.

MCLR :

La broche MCLR permet de réaliser un Reset du circuit quand elle est placée à 0V

4-RESET

Page 33: Rapport 159

Cette broche sert à initialisé le microcontrôleur. Ce dernier dispose en interne d’un circuit de détection de niveau quand la tension Vdd est comprise entre 11.2v et 1.7v il démarre une procédure d’initialisation.Cette broche peut être seulement reliée à Vdd si on n’a pas besoin de reset externe. Par contre si on souhaite implanter un bouton de remise à zéro on pourra câbler un simple réseau RC sur la broche MCLR.

CONCLUSION

Ce chapitre est un portail pour notre réalisation et conception matérielle .Ce nous a permis

de maîtriser les options de notre pic et ses caractéristiques afin de les exploiter d’une

manière correcte.

Page 34: Rapport 159

CHAPITRE3 :

Page 35: Rapport 159

CONCEPTIO

N

Introduction

Page 36: Rapport 159

Ce chapitre est une étude théorique et par simulation des différents montages possibles

pour l’atténuation, la protection et l’amplification. Le but est de trouver le montage le plus

adapté à notre projet, la comparaison entre les performances et les limites de chaque

circuit déterminera notre choix, sans oublier que nous sommes limités par les

caractéristiques de la carte son et que nous voulons un circuit simple à réaliser et non

coûteux. Afin de concevoir notre circuit, nous emploierons une démarche progressive.

Dans une première étape nous essayerons d’analyser les différents montages qui présente

la solution de notre projet, dans une autre nous allons faire l’association de ces montages

qui nous permettrons d’avoir une conception pratique et simple à manipuler.

I- Présentation

I-1- Schéma synoptique de la solution:

Affichage

Unité de traitement et de calculPic 16 F 877

Etage de commande de thyristor

Image de tension de réseau

Détecteur de passage par zéro

Interface

Page 37: Rapport 159

I-2- Image de la tension du réseau:

L'image de le la tension du réseau sert comme référence pour calculer le retard

d'enclenchement des thyristors et synchroniser les impulsions générés avec la tension du

secteur.

I-3- Détecteur de passage par zéro

I-3-1- Montage

Figure 6: montage détecteur de zéroI-3-2- Analyse

Le signal sinusoïdal (image de réseau) a été écrêter au moyen des diodes D1 et D2

puis appliquer aux bornes de l’AOP. La résistance R1 a pour rôle de limiter le courant

traversant les deux diodes. L’AOP fonctionnant en boucle ouverte, il bascule soit à +Vcc

soit à –Vcc selon que la tension ε soit égale positive ou négative.

En effet :

Si V+>V- alors Vs=+Vsat

Si V->V+ alors Vs=-Vsat

A la sortie du comparateur LM 741 nous aurons un signal carré d’amplitude 5v

donc on va mettre une diode de type 1N4148 pour éliminer la partie négative du signal.

TR1 R1

D1 D2

3

26

74

15

U1

R2 D3 Q1NPN

GND

R3

+VC

C

+VCC

-VCC

R41k8

GND

Page 38: Rapport 159

A la sortie de la diode nous utilisons un transistor de type 2N2222 que nous le

faisons fonctionner en commutation lorsque Ve est comprise entre -0.6V et +0.6V les

deux diodes D1 et D2 seront bloquées, le courant traversant les deux diodes va être nul

Si Ve>0.6V donc D1 va être passante.

Déterminons alors le courant I= ?

Nous savons que le transformateur que nous utilisons a comme puissance P=3VA.

Imax= 3/12=250mA

Soit I=20mA

R*I=U

Re>= U/I=12/0.02=600Ω

Soit par convention R=1KΩ

I-3- Etage amplificateur de courant

Montage

Page 39: Rapport 159

Fig. : Etage amplificateur de courant+séparation galvanique

Analyse

Pour protéger l’unité de traitement (pic16F877) du mauvais fonctionnement on

doit procéder par sa séparation de la partie commande qui va stimuler les thyristors .pour

cette raison on fait recourt à un composant électronique (transformateur d’impulsion).

I-3-1 Etude du montage

I-3-1-1 Amplificateur de courant

A la sortie du Pic 16 F877, le signal formé d’impulsions (train d’impulsion) n’est

pas assez puissant pour pouvoir amorcer le thyristor pour cette raison nous sommes

amenés à réaliser un circuit d’amplification de courant afin de piloter le thyristor à partir

de sa gâchette

Schéma développé

Page 40: Rapport 159

Calcul de la résistance Rb

Loi des mailles

U-Urb-Vbe=0

Urb=U-Vbe

Rb*Ib=U-Vbe

Rb=(U-Vbe)/Ib or Vbe=0.6V

Ic=β*Ib

Ib=Ic/β

AN: Ib=150/100=1.5mA

Donc Rb>=(5-0.6)/1.5=3KΩ

Par convention Rb=4.7KΩ

I-4- Transformateur d’impulsion

Les transformateurs d’impulsions ont un large domaine d’applications les utilisations les

plus courantes sont :

Allumage des thyristors et des triacs

Commande des thyristors et de triacs

Commande d’amorçage des transistors de puissance utilisés comme commutateur

Emploi comme transformateur de couplage pour transmission des données.

Séparation galvanique

Page 41: Rapport 159

Constitution

Le circuit magnétique est composé se deux parties :

La partie principale en forme de ‘H’, constituée par des tôles au silicium comme celles du

transformateur classique. L’enroulement primaire P est bobiné sur la branche qui forme le

‘H’.

Le noyau sur lequel est bobiné le secondaire ‘S’ est un matériau très saturable c’est à dire

ayant une forte perméabilité magnétique et une faible section.

La courbe d’aimantation b=f(H) de ce matériau

Etant donné la grande perméabilité du noyau de 0 à S il se sature avec un faible champ

magnétique φ.

Dans la partie (SS’), le flux qui traverse le noyau de section constante ne peut plus croître.

I-5- Afficheur LCD

I-5-1- Présentation

Généralité

Les afficheurs à cristaux liquides sont des modules compacts intelligents et nécessitants

peu de composants externes pour un bon fonctionnement. Ils sont relativement bons

marchés et s’utilisent avec beaucoup de facilité. Un exceptionnel microprocesseur

‘’polite’’ de la famille C-MOS diminue considérablement leurs consommation (<0.1mW)

ils sont pratiquement seuls à être utilisée sur les appareils à alimentation par piles.

Plusieurs afficheurs sont disponibles sur le marché et ne différent les uns des autres , non

par leurs dimensions (de 1 à 4 lignes de 6 à 80 caractères), mais aussi par leurs

caractéristique technique et leurs tensions de service. Certains sont dotés d’un rétro

éclairage de l’affichage. Cette fonction fait appel à des leds montées derrière l’écran du

module, cependant, cet éclairage est gourmant en intensité (250 mA max).

Page 42: Rapport 159

Le but des afficheurs LCD est d’initier aux écrans LCD un texte de 8 bits et 4 bits.

Principe de fonctionnement

Un afficheur LCD est capable d’afficher tous les caractères alphanumériques usuels et

quelques symboles supplémentaires. Pour certains afficheurs, il est même possible de

créer ses propres caractères.

Chaque caractère est identifié par son code ASCII qu’il faut envoyer sur les lignes D0 à

D7, broches 7 à 14. ces lignes sont aussi utilisés pour la gestion de l’affichage avec

l’envoi d’instructions telles que l’effacement de l’écran, l’écriture en1 ou en ligne 2, le

sens de défilement du curseur.

I-5-2- Description

Brochage de l’afficheur

Connexion

connexion de l’afficheur

Pour utiliser le LCD il faut bien sur l’alimenter par 5V et la masse. Ensuite il va falloir

relier les ports RS, R/W et E au PIC ( pin RC2, RC0 et RC3) puis les ports D0 àD7.

Utilisation des ports pour envoyer une instruction

………….. D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0 V R/ RS VLC VDD VSS

16 caractères

16 caractères

Page 43: Rapport 159

Pour envoyer une instruction à l’afficheur il faut régler le bit READ/WRITE

(généralement à WRITE) spécifier le bit RS (si c’est une commande ou une donnée),

mettre les bits du poids fort de la commande ou la donnée en question sur les bits D7 à

D0et enfin valider pour que l’afficheur en tient compte.

La validation se fait en mettant le bit E à 1 puis on le remet à 0. il y a tout de même des

contraintes de tempes à respecter (il faut un certain temps aux LCD pour comprendre et

exécuter une commande). Ces contraintes sont d’un temps minimum

Commande

Apres avoir alimenter le LCD il faudra envoyer une série de commande pour

l’initialisation.

Si la phase de l’initialisation est terminée, on peut envoyer directement des codes ASCII

pour que le LCD les affiche.

Le programme n’est ni gourmand en taille mémoire (moins de270 instructions, en contant

les timers), ni en RAM.

L’exécution est préalablement plus longue mais le coût de l’affichage se fait à temps

court.

Les différents broches de LCD

N° DE BROCHE SIGNAL Niveau01 VSS Masse02 VDD +5V03 VLC +/-2.5V 04 RS 0=instruction 1=characters05 R/ 0=ecriture

1=lecture06 E Front descendant07 D0 Logique positive08 D1 Logique positive09 D2 Logique positive10 D3 Logique positive11 D4 Logique positive12 D5 Logique positive13 D6 Logique positive14 D7 Logique positive

I-6- L’alimentation

Page 44: Rapport 159

On désire réaliser une alimentation stabilisée pouvant débiter un courant Imax et impose

une tension Umax . on utilise pour cela le montage proposer sur la figure suivante.

Celui si est composer :

D’un transformateur de rapport M

D’un pont de diode ou chacune d’entre elles possède une tension de seuil notée Vd

.

D’une capacité C

D’un régulateur intégré CI

Pour comprendre la façon de choisir ses différents composants, il faut d’abord s’intéresser

au fonctionnement du montage complet

Fonctionnement du montage

Le transformateur génère une tension sinusoïdale d’amplitude crête VM et de fréquence

f=50Hz (fréquence de secteur). Cette tension est redressée sur deux alternances par le

pont de diodes. L’association pont de diodes-capacité forme un détecteur de crête. En

absence de charge R, la tension aux bornes de la capacité est continue et égale à VM- 2Vd.

Le régulateur est un circuit intégré CI générant une tension constante entre ses broches 2

et 3 lorsque la tension entre ses bornes 2 et 3 est supérieure à un seuil noté VT.

De plus, le courant sortant de la broche 2 est négligeable. Le courant débité par le circuit

provient donc de son entrée 1 soit I1=I3. en charge, le courant débité par le CI va venir

décharger la capacité C. le courant de décharger est I3=VS/R et il reste constant tant que la

tension Vc aux bornes du condensateur reste supérieur à la tension seuil VT du régulateur.

Pour un fonctionnement normal du montage, il faut que quelque soit la charge, la tension

aux bornes de la capacité soit supérieur à la tension de seuil du régulateur.

Page 45: Rapport 159

Choix des différents éléments

On néglige dans cette partie la résistance de sortie du transformateur et le courant inverse

des diodes du pont.

Choix de la capacité C

La figure suivante indique l’évolution de la tension aux bornes de la capacité C quand le

montage fonctionne à vide (VCvide) et en charge (VCcharge) dans le cas ou la capacité C est

correctement dimensionné.

On suppose que l’on allume le dispositif à t=0, pour la première période de T de la tension

secteur, trois instants t1, t2 et t3 peuvent être définis :

T1 est l’instant ou la tension VC(t) est maximale

T2 est l’instant ou la tension VC(t) est égale à la tension V(t)

T3 est l’instant ou la tension VC(t) est de nouveau maximale

Pour 0<t<t1 les diodes D1 et D2 sont passantes et la tension VC(t) est égale à la tension

V(t) : capacité se charge

Pour t1<t1<t2 tout les diodes du pont sont bloquées puisque la tension Vc(t)>V(t).

En fonctionnement à vide, la tension reste constante et égale à VM. en charge, la tension

aux bornes de la capacité est donnée par l’équation suivante.

Page 46: Rapport 159

Pour t2<t<t3, les diodes D2 et D4 sont passantes. La capacité se charge, V c(t)>V(t). Après

la valeur maximale de la tension V(t>t3), un cycle identique se reproduit indéfiniment. La

valeur de la capacité C est déterminé par la condition :

En négligeant la tension de seuil des diodes, on peut écrire à l’instant t2 :

Il apparaît que l’expression de l’instant t2 n’est pas soluble analytiquement pour suivre

l’analyse on confond l’instant t2 avec l’instant t3 ou la tension V(t) est maximale.

L’équation 3 nous donne :

Pour : VS=5V et Imax=0.25A on a Cmin=152μF

On prend la valeur normalisée 2200µF

Choix du régulateur

Ce choix se fait à partir de Imax et Umax désirée.

Choix du transformateur

Deux points sont à prendre en considération lors d’un choix du transformateur, la

puissance qu’il doit fournir et son rapport m.

Choix du pont de diodes

A l’instant proche de t2, les diodes du pont se débloquent et il apparaît alors un pic de

courant limitée par la résistance de sortie du transformateur. Le calcul de ce PIC est

complexe.

On choisi en général, un pont de diode pouvant débiter un courant égale à 5 fois le

courant Imax.

Montage final de l’alimentation

L’alimentation des amplificateurs opérationnels (LM741) ce fait à l’aide d’une

alimentation stabilisée délivrant une tension égale à ±5V. en se basant sur l’étude

précédente nous avons choisi le montage suivant :

Page 47: Rapport 159

Carte de commande

GN

DV

CC

D7

14

D6

13

D5

12

D4

11

D3

10

D2

9D

18

D0

7

E6

RW

5R

S4

VS

S1

VD

D2

VE

E3

LCD2LM032L

X14MHzC1

33p

C2

33p

RA0/AN02

RA1/AN13

RA2/AN2/VREF-4

RA4/T0CKI6

RA5/AN4/SS7

RE0/AN5/RD8

RE1/AN6/WR9

RE2/AN7/CS10

OSC1/CLKIN13

OSC2/CLKOUT14

RC1/T1OSI/CCP216

RC2/CCP117

RC3/SCK/SCL18

RD0/PSP019

RD1/PSP120

RB7/PGD40

RB6/PGC39

RB538

RB437

RB3/PGM36

RB235

RB134

RB0/INT33

RD7/PSP730

RD6/PSP6 29RD5/PSP5

28RD4/PSP4

27RD3/PSP3

22RD2/PSP2

21

RC7/RX/DT26

RC6/TX/CK25

RC5/SDO24

RC4/SDI/SDA23

RA3/AN3/VREF+5

RC0/T1OSO/T1CKI15

MCLR/Vpp/THV1

U1

PIC16F877VDD=VCCVSS=GND

ER

WRS

MCLR

R01k D3

1N4148

C7220u

VCC

MCLR

DECO2DEC03

R82.2k

R92.2k

R102.2k

VCC

1 2

SWO

1 2

SW1

1 2

SW2

CARTE DE COMMANDE

12

SW3

ERS

RW

DEC01

TH11TH12TH21TH22TH31TH32

R1

1kBUZZ

BUZZ

BUZ1

BUZZER1

1 2

3

RV1RES-VAR

VC

C

1 2 3 4 5 6 7 8 91

01

11

21

31

41

51

61

71

81

92

0

J2CONN-H20

VCC

TH

11

TH

12

TH

21

TH

22

TH

31

TH

32

DE

CO

2D

EC

03

DE

C01

Page 48: Rapport 159
Page 49: Rapport 159

Carte d’interface

Page 50: Rapport 159

R1

1k

R21k

R3

1k

R41k

R5

1k

R61k

R7

4k7

R8

4k7

R9

4k7

R10100k

R11100k

R12100k

Q12N2222

Q22N2222

Q32N2222

1

2 4

3

TR1

TRAN-2P2S

1

2 4

3

TR2

TRAN-2P2S

1

2 4

3

TR3

TRAN-2P2S

D11N4148

D21N4148

D3

1N4148

D41N4148

D51N4148

D61N4148

D7

1N4148

D81N4148

D9

1N4148

3

26

74

15

U2

LM741

3

26

74

15

U3

LM741

3

26

74

15

U4

LM741

GND

GND

VCC

VCC

VCC

GND

GND

GND GND

-VCC

-VCC

VCC

-VCC

VCC

VCC

DEC01

DEC02

DEC03

11

NEUTRE

11

P1

11

P2

11

P3

1

2 4

3

TR4

TRAN-2P2S

D103EZ6V2D5

D111N4007

Q42N2222

R13

10k

R14

10k

D121N4007

TH11

VCC

GND

1

2 4

3

TR5

TRAN-2P2S

D133EZ6V2D5

D141N4007

Q52N2222

R15

10k

R16

10k

D151N4007

TH21

VCC

GND

1

2 4

3

TR6

TRAN-2P2S

D163EZ6V2D5

D171N4007

Q62N2222

R17

10k

R18

10k

D181N4007

TH12

VCC

GND

1

2 4

3

TR7

TRAN-2P2S

D193EZ6V2D5

D201N4007

Q72N2222

R19

10k

R20

10k

D211N4007

TH22

VCC

GND

1

2 4

3

TR8

TRAN-2P2S

D223EZ6V2D5

D231N4007

Q82N2222

R21

10k

R22

10k

D241N4007

TH31

VCC

GND

1

2 4

3

TR9

TRAN-2P2S

D253EZ6V2D5

D261N4007

Q92N2222

R23

10k

R24

10k

D271N4007

TH32

VCC

GND

11

G11

11

K11

11

G21

11

K21

11

K31

11

K32

11

G32

11

K22

11

G22

11

K12

11

G12

11

G31

BR1

BRIDGE

C12200uF

VI1 VO 3

GN

D2

U1REG-POS

C21nF

C31nF

D28

DIODE-LED

R25

10k

VC

C

1

2 6

4

5

TR10

TRAN-2P3S

P1

N

N

P1

GND

GND

C42200uF

C51nF

VI 1VO3 GN

D2

U5REG-POS

-VCC

C61nF

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

J1CONN-H20

VCC TH11

TH12

TH21

TH22

TH31

TH32

DE

CO

2D

EC

03

DE

C01

Page 51: Rapport 159
Page 52: Rapport 159

CONCLUSION

La réalisation pratique des montages était pour nous une expérience très enrichissante du

fait que nous avons vécu un cas réel de conception et fabrication. Les expériences que nous

avons mené durant ce chapitre nous ont montré que l’étude théorique et l’étude par

simulation étaient très proche de la réalité pratique, sauf que la théorie ne tient pas compte

des problèmes d’origine aléatoire Nous avons donc pu tester notre montage afin de

déterminer ses performances et limites. D’autre part On peu même utiliser des capteurs de

courant et de tension. Ces capteurs vont etre relies à notre PIC 16F877 ce qui nous permet

de mesurer la valeur moyenne et efficace du courant et de la tension,s c’est une étape

qu’on pourrait l’envisager dans le future.

Page 53: Rapport 159