ramana maharshi | qui suis-je ?.pdf

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  • 18/01/2014 00:36RAMANA MAHARSHI | qui suis-je ?

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    RAMANA RAMANA MAHARSHIMAHARSHI

    QUI QUI SUIS SUIS JE ? JE ?

    UIUI suis-je ? [Nan Yar] est le titre donn une srie de questions et de rponses ayant trait la recherche du Soi. Les questions ont tposes Bhagavan Ramana Maharshi par Shri M. Sivaprakasam Pillai en 1902.

    Shri Pillai, diplm de philosophie, travaillait l'poque la section financire du South Arcot Collectorate. Lors d'une visite officielle Tiruvannamalai, en 1902, il monta la grotte de Virupaksha sur la colline Arunachala o il rencontra le Maharshi. Il le pria de le guiderspirituellement et lui posa des questions concernant la recherche du Soi. Shri Bhagavan ne parlant pas cette poque non pas qu'il ait fait un vu,mais il n'en sentait pas le besoin lui rpondit par crit. La version prsente a t faite partir du texte de vingt-huit questions et leurs rponses.

    " Seul me connat celui qui me connat tel que je suis vraiment. "Tout tre vivant aspire un bonheur qu'aucune souffrance ne troublera ; et chacun prouve le plus grand amour pour soi-mme. La cause de cetamour est seul le bonheur. Aussi, afin d'atteindre ce bonheur, qui est notre nature vritable et que nous prouvons chaque nuit dans le sommeilprofond lorsque le mental est absent, chacun doit se connatre soi-mme. La meilleure mthode pour y parvenir est la voie de la Connaissance, laqute du Soi par la question " Qui suis-je ? ".

    1. Qui suis-je ?

    Je ne suis pas ce corps physique, constitu des sept lments subtils [dhatus], ni les cinq organesde perception sensoriels, c'est--dire l'oreille, l'il, la langue, le nez et la peau, et leurs fonctionscorrespondantes : l'oue, la vue, le got, l'odorat et le toucher. Je ne suis pas les cinq organesd'activit, c'est--dire les organes vocaux, les mains et les pieds, l'organe de la procration etl'anus, et leurs fonctions respectives : le langage, les mouvements du corps physique, lajouissance et l'excrtion. Je ne suis pas les cinq forces vitales [prana, vyana, samana, apana,udana], qui permettent d'accomplir leurs fonctions correspondantes. Mme l'esprit pensant, je nele suis pas ; et pas non plus cet tat d'ignorance dans lequel ne se trouvent que les impressionsdes objets, et non les objets eux-mmes et leurs fonctions.

    2. Si je ne suis rien de cela, qui suis-je alors ?

    Aprs avoir rejet tout ce qui a t mentionn ci-dessus comme n'etant " ni ceci ni cela ", cettepure Conscience qui seule demeure Cela je suis.

    3. Quelle est la nature de la pure Conscience ?

    La nature de la pure Conscience est tre-conscience-flicit [sat-chit-ananda].

    4. Le Soi, quand sera-t-il ralis ?

    Lorsque le monde, ou ce qui est vu, aura disparu, le Soi, ou celui qui voit, sera ralis.

    5. Peut-on raliser le Soi tout en prenant le monde pour rel ?

    Non, ce n'est pas possible.

    6. Pourquoi ?

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    Celui qui voit et ce qui est vu sont comme la corde et le serpent [dans cette analogie, un homme voit une corde au crpuscule, la prend pour unserpent et s'effraye. Le serpent lui parat parfaitement rel, mais son existence est illusoire, elle n'est fonde sur aucune ralit]. De mme que laralit de la corde, qui est le substrat, ne peut tre perue sans que ne s'vanouisse la perception illusoire du serpent, ainsi la ralisation du Soi, lesubstrat, ne peut tre obtenue tant que perdure la croyance dans la ralit du monde.

    7. Quand est-ce que le monde, en tant qu'objet visible disparatra-t-il ?

    Le monde disparatra lorsque le mental, cause de toutes les perceptions et actions, sera en repos.

    8. Quelle est la nature du mental ?

    Ce qui est appel " mental " est une merveilleuse force inhrente au Soi par laquelle toutes les penses s'veillent. En dehors des penses le mentaln'existe pas. Aussi la pense constitue-elle la nature du mental. en dehors des penses il n'y a pas d'entit indpendante appele " monde ". Dans lesommeil profond il n'y a ni pense ni monde. Dans les tats de veille et de rve les penses sont prsentes, ainsi que le monde. Tout comme l'araignetire d'elle-mme le fil [de la toile] et le rsorbe en elle-mme, le mental projette le monde en dehors de lui-mme et le rsorbe en lui-mme. Quand lemental merge du Soi, le monde se manifeste. Ainsi, lorsque le monde apparat [comme rel], le Soi n'apparat pas ; et lorsque le Soi apparait [ouresplendit], le monde n'apparat pas. Si l'on s'interroge assidment sur la nature du mental, celui-ci finira par disparatre, laissant le seul Soiresplendissant. Ce qui est dsign comme le Soi est l'Atman. Le mental ne peut exister indpendamment du monde grossier ; il ne peut subsister parlui-mme. C'est le mental qu'on appelle corps subtil ou me [jiva].

    9. En quoi consiste la voie de l'investigation sur la nature du mental ?

    Ce qui s'lve dans ce corps en tant que " je " est le mental. Si l'on interroge d'o merge en premier lieu la pense " je " dans le corps, on dcouvriraque c'est du Cur. C'est l la source du mental. Mme en pensant continuellement " je, je ", on sera conduit cet endroit. La pense " je " est lapremire de toutes les penses qui apparaissent dans le mental. Ce n'est qu'aprs sa naissance que les autres penses s'lvent. En d'autres termes, cen'est qu'aprs l'apparition du premier pronom personnel que le deuxime et le troisime pronom apparaissent ; en l'absence du premier, le deuximeet le troisime ne peuvent exister.

    10. Comment le mental peut-il devenir tranquille ?

    Par l'investigation " Qui suis-je ? ". La pense " Qui suis-je ? " dtruira toutes autres penses, et, semblable au bton qu'on utilise pour remuer lebcher, elle sera, finalement dtruite. C'est alors que surviendra la ralisation du Soi.

    11. Par quel moyen peut-on toujours se maintenir dans la pense " Qui suis-je " ?

    Lorsque des penses surgissent, au lieu de les suivre, on doit plutt se demander : " qui sont-elles venues ? ". Peu importe le nombre de pensesqui s'lvent ainsi. Si vous vous demandez chaque fois : " qui cette pense est-elle venue ? ", la rponse sera : " moi ". Si vous poursuivez alorsl'interrogation " Qui suis-je ? ", le mental retournera sa source et la pense qui venait de surgir s'vanouira. En persvrant ainsi dans cette pratique,le mental dveloppera peu peu la capacit de demeurer dans sa source. Lorsque le mental subtil merge en passant par le cerveau et les organessensoriels, des noms et des formes du monde grossier sont perus ; quand il s'tablit dans le Cur, les noms et les formes disparaissent. Ne paslaisser le mental s'extrioriser, mais le maintenir dans le Cur est ce qu'on appelle " intriorisation " [antar-mukha]. Si le mental quitte le Cur, onappelle cela " extriorisation " [bahir-mukha]. Ainsi, quand le mental demeure dans le Cur, le " je ", origine de toutes les penses, s'evanouit, et leSoi toujours prsent resplendit. Quoique l'on fasse, on doit le faire sans le " je " de l'ego. Si l'on agit de telle manire, on s'apercevra que tout est lanature de Shiva [Dieu].

    12. N'existe-t-ils pas d'autres moyens pour apaiser le mental ?

    Il n'y a que l'investigation intrieure comme moyen adquat. Si l'on s'efforce de matriser le mental par d'autres moyens, il ne sera matris qu'enapparence, car il s'lvera nouveau. Le mental peut aussi tre apais par le contrle de la respiration, mais cela ne dure que le temps du contrle decelle-ci ; quand elle reprend, le mental commence s'agiter et errer par la force de ses impressions latentes. Le mental et la respiration ont la mmesource. Le mental est constitu de penses. La pense " je " est la premire pense du mental ; c'est l'ego. L'ego a son origine l'endroit mme d'os'lve la respiration. Ainsi, quand le mental devient tranquille, le respiration est contrle ; et inversement, quand la respiration est contrle, lemental devient tranquille. Mais dans le sommeil profond, bien que le mental s'efface, la respiration ne cesse pas pour autant. Ceci est d la volontdivine et a pour but de protger le corps et d'viter qu'il soit pris pour mort. Dans l'tat de veille et dans le samadhi [absorption totale dans lacontemplation], lorsque le mental est tranquille, la respiration est tranquille aussi. Le souffle est la forme grossire du mental. Jusqu'au moment de lamort, le mental garde le souffle dans le corps ; et quand le corps meurt, le mental emmne le souffle avec lui. Par consquent, la pratique du contrlede la respiration n'est qu'une aide pour dompter le mental [manonigraha] ; elle n'apporte pas l'extinction du mental [manonasa].

    Toute comme la pratique du contrle de la respiration, la mditation sur une forme de Dieu, la rptition de mantras, le rgime alimentaire etc., nesont que des aides pour apaiser le mental.

    Par la mditation sur des images de Dieu et par la rptition de mantras, le mental acquiert la concentration ; car la nature du mental est prcismentd'errer. Tout comme la trompe d'un lphant cesse de s'agiter lorsque'il tient une chane, ne cherchant plus alors saisir autre chose, de mme lemental, quand il est occup mditer sur des noms et des formes, ne s'intresse rien d'autre. Quand le mental se dploie sous forme d'innombrablespenses, chacune d'elles finit par s'affaiblir. Quand, au contraire, les penses s'vanouissent, le mental se fixe sur un seul but et devient fort. Pour untel mental la recherche du Soi devient facile.

    De toutes les rgles de conduite, celle d'un rgime restrient la nourriture sattvic [pure], en quantit modre, est la meilleure. En observant cette

    rgle, la qualit sattvic du mental se dveloppe et cela favorise la pratique de la recherche du Soi.

    13. Les impressions rsiduelles [les penses] relatives aux objets apparaissent, interminablement, telles les vagues de l'ocan. Quand seront-elles toutes dtrites ?

    Par la mditation de plus en plus intense, les penses seront finalement dtruites.

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    14. Est-il possible pour ces impressions, formes depuis des temps immmoriaux, de se rsorber, afin que l'on demeure le pur Soi ?

    Il est indispensable de toujours persvrer dans la mditation sur le Soi, sans laisser place au doute : " Est-ce possible, ou non ? ". Aussi pcheurqu'on puisse tre, il ne sert rien de se tourmenter et de pleurer : " Oh, je suis un pcheur, comment puis-je tre sauver ? ". Si l'on renonce la pense" Je suis un pcheur " et si l'on reste profondment centr dans la mditation sur le Soi, le succs est assur. Il n'y pas deux mentaux, un qui seraitbon et un qui serait mauvais ; il n'y a qu'un seul mental. Ce ne sont que les impressions rsiduelles qui sont de deux sortes : favorable et dfavorable.Quand le mental est sous l'influence des impressions favorables, on le considre comme bon, sous des impressions dfavorables, il est dit mauvais.

    On ne devrait pas se tourner vers les choses du monde et se mler des affaires des autres. Aussi mauvais que certains tres puissent paratre, il nefaudrait pas les har pour autant. Le dsir doit tre vit au mme titre que la haine. Tout ce que l'on donne autrui, on se le donne soi-mme.Sachant que telle est la vrit, comment peut-on encore refuser quoi ce soit son prochain ? Si l'ego se manifeste, tout se manifeste ; si l'ego s'apaise,tout s'apaise. mesure que nous nous conduisons avec humilit, le bien s'tablit. Une fois le mental apais, peu importe le lieu o l'on vit.

    15. Combien de temps doit-on pratiquer l'investigation ?

    Aussi longtemps que des impressions d'objets demeurent dans le mental, il est ncessaire de poursuivre l'investigation " Qui suis-je ? ". Ds que lespenses se manifestent, elles doivent tres dtruites l'endroit mme de leur origine par l'investigation. Se livrer sans interruption la contemplationdu Soi, jusqu' ce qu'il soit ralis, cela seul suffirait. Mais tant que la fortresse est occupe par les ennemis, ceux-ci tenteront de se lancer au dehors ;si, au moment o ils s'lancent, ils sont anantis, la fortresse tombera dans nos mains.

    16. Quelle est la nature du Soi ?

    En vrit, seul le Soi existe. Le monde, l'me individuelle et Dieu ne sont que des apparences dans le Soi, comparable l'argent dans la nacre. Ilsapparaissent et disparaissent simultanment. Le Soi est l o il n'y a pas la moindre pense " je ". Cela est appel " Silence ". Le Soi lui-mme est lemonde ; le Soi est " je " ; le Soi est Dieu ; tout est Shiva, le Soi.

    17. Tout n'est-il pas l'uvre de Dieu ?

    Le soleil se lve sans dsir, sans intention ni effort ; et par sa simple prsence, la pierre met de la chaleur, le lotus fleurit, l'eau s'vapore et leshommes accomplissent leurs tches diverses et varies, puis se reposent. De mme qu'en prsence de l'aimant l'aiguille se met bouger, ainsi, par lepouvoir de la prsence de Dieu, les mes, gouvernes par les trois fonctions cosmiques [cration, conservation, destruction] ou la quintuple activitdivine, accomplissent leurs actions, puis se reposent, conformment leur karma. Dieu n'a pas d'intention et aucun karma n'adhere Lui ; toutcomme le soleil qui reste insensible aux activits du monde, ou l'ther qui se rpand partout sans tre influenc par les aspects positifs ou ngatifs desquatre autres lments.

    18. Qui parmi les adorateurs est le plus grand ?

    Celui qui s'abandonne au Soi, ou Dieu, est l'adorateur le plus parfait. S'abandonner Dieu signifie demeurer fermement dans le Soi, sans laisser laplace une autre pense que celle du Soi.

    Tout fardeau que nous remettons Dieu, Il le portera. Puisque le pouvoir suprme de Dieu anime tout, pourquoi ne pas nous y soumettre, plutt quede nous tracasser pour ce qui doit tre accompli et comment il le sera. Sachant que le train transporte toute lourde charge, pouquoi devrions nouscontinuer porter nos bagages sur les genoux, pour notre plus grand inconfort, au lieu de les poser terre dans le train et d'tre l'aise ?

    19. Qu'est-ce que le non-attachement ?

    Le non-attachement signifie la destruction des penses l'endoit mme o elles naissent, et ce sans laisser aucune trace. Toute comme le pcheur deperles attache des pierres sa taille et plonge au fond de la mer pour s'emparer des perles, de mme chacun de nous devrait se munir du non-attachement, plonger en lui-mme et obtenir la Perle du Soi.

    20. Est-il possible pour Dieu et le Guru de provoquer la libration de l'me ?

    Dieu et le Guru ne font que montrer le chemin vers la libration ; ils ne conduisent pas d'eux-mmes l'me l'tat de libration.

    En vrit, Dieu et le Guru ne sont pas distincts. De mme que la proie tombe entre les mchoires du tigre ne pourra s'chapper, ceux qui sont tombssous le regard de grce du Guru seront sauvs par lui et ne se perdront plus ; cependent, chacun doit par son propre effort poursuivre la voie que Dieuou le Guru lui a indiqu pour obtenir la libration. Se connatre soi-mme n'est possible que par son propre il de connaissance et non avec celuid'autrui. Un homme du nom de Rama a-t-il besoin d'un miroir pour savoir qu'il est Rama ?

    21. Est-il ncessaire pour celui qui aspire la libration d'explorer la nature des diffrents tattva [principes fondamentaux de lamanifestation]?

    De mme qu'on n'prouve pas le besoin d'examiner une par une les ordures avant de les jeter, il n'est pas ncessaire pour celui qui dsire connatre leSoi de compter le nombre de tattva ou de s'intresser leurs caractristiques ; il lui faut plutt rejecter tous les tattva qui lui cachent le Soi. Le mondedoit tre considr comme un rve.

    22. N'y a-t-il pas de diffrence entre l'tat de veille et l'tat de rve ?

    L'tat de veille est long, l'tat de rve est court ; il n'y a pas autres diffrences. Les vnements du rve paraissent tout aussi rels quand on rve queceux de l'tat de veille paraissent rels quand on est veill. Dans le rve, le mental revt un autre corps. Les penses, les noms et les formesapparaissent simultanment aussi bien dans l'tat de veille que dans l'etat de rve.

    23. Les tudes livresques sont-elles de quelque utilit pour ceux qui aspirent la libration ?

    Toutes les critures sont d'accord sur le fait que, pour obtenir la libration, le mental doit tre tranquille ; une fois que l'on a compris que l'essence deleur enseignement est de rendre le mental tranquille, il devient futile de faire des tudes interminables. Pour arriver une telle tranquillit il suffit dechercher en soi-mme ce qu'est la nature du Soi. Cette recherche, comment peut-on la mener dans les livres ? On ne peut connatre le Soi que grce son propre il de Sagesse. Le Soi se trouve l'intrieur des cinq enveloppes [cinq kosha : nourriture, force vitale, mental, intellect, flicit], mais leslivres se trouvent en dehors d'elles. Puisque le Soi doit tre scrut en rejetant les cinq enveloppes, il serait futile de la chercher dans les livres.

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    livres se trouvent en dehors d'elles. Puisque le Soi doit tre scrut en rejetant les cinq enveloppes, il serait futile de la chercher dans les livres.Arrivera le moment o il faudra oublier tout ce que l'on a appris.

    24. Qu'est-ce que le bonheur ?

    Le bonheur est la nature mme du Soi ; le Soi et le bonheur ne sont pas distincts. Le bonheur ne se trouve dans aucun objet du monde. Du fait denotre ignorance nous croyons que les objets nous procurent le bonheur. Quand le mental s'extriorise, il prouve de la souffrance. En vrit, sesdsirs une fois satisfaits, il retourne sa source et jouit du bonheur qui n'est autre que le Soi. De la mme manire, dans les tats de sommeil, desamadhi et d'vanouissement, et quand l'objet dsir est obtenu ou l'objet indsirable limin, le mental se tourne vers l'intrieur et jouit du purbonheur du Soi. Ainsi le mental erre sans cesse, tantt il abandonne le Soi, tantt il y retourne. Il est agrable d'tre l'ombre d'un arbre ; dehors, lachaleur du soleil est brlante. Quand on s'est promen sous le soleil, on apprcie la fracheur de l'ombre. Celui qui n'arrte pas de passer de l'ombreau soleil et du soleil l'ombre est un insens. L'homme avis reste toujours l'ombre. De mme, le mental de celui qui connait la vrit ne quittejamais le Brahman [la ralit impersonnelle absolue]. Le mental de l'ignorant, au contraire, se mle aux choses du monde et, se sentant misrable, ilretourne vers le Brahman un court instant afin de goter le bonheur. En fait, ce qui est appel monde n'est autre que penses. Quand le mondedisparat, c'est--dire quand il n'y a pas de penses, le mental fait l'exprience du bonheur ; inversement, quand le monde apparat il prouve douleur

    et souffrance.

    25. Qu'est-ce que la vision de la Sagesse [jnana-drishti] ?

    Rester tranquille est ce qu'on appelle la vision de la Sagesse. Rester tranquille, c'est laisser le mental se rsorber dans le Soi. Tlpathie, clairvoyanceet connaissance du pass, du prsent et de l'avenir n'ont rien voir avec la vision de la Sagesse.

    26. Quelle et la relation entre l'tat sans dsir et Sagesse ?

    L'tat sans dsir est Sagesse. Tous deux ne sont pas distincts ; ils sont un et le mme. L'absence de dsir veut dire le mental n'est plus tourn vers lesobjets. La Sagesse signifie qu'aucun objet n'apparait dans la conscience. En d'autres termes, ne pas chercher autre chose que le Soi signifiedtachement ou absence de dsir ; ne pas quitter le Soi est Sagesse.

    27. Quelle et la diffrence entre investigation et mditation ?

    L'investigation, c'est maintenir le mental dans le Soi. La mditation consiste penser " Je suis Brahman, tre-Conscience-Flicit ".

    28. Qu'est-ce que la libration ?

    Scruter la nature de son soi limit et raliser sa vritable nature, cela est la libration.

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