raharisononisoac ufp lic 10 -...
TRANSCRIPT
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana- Fahafahana- Fandrosoana
--------------------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ---------------------
UNIVERSITE DE MAHAJANGA FACULTE DES SCIENCES
UNITE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE (UFP)
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme de LICENCE ES SCIENCES
Option: ELEVAGE
N° du mémoire : 034 EL/UM/SN/UFP/10
CONDUITE D’ELEVAGE DE POULES PONDEUSES: CAS DE L’ELEVAGE AU SOL A LA FERME
LA HUTTE CANADIENNE IVATO TANANARIVE
Présenté et soutenu publiquement le 31 juillet 2010 29 Juin 2009 Par :
RAHARISON Onisoa Cathicia
Année 2009-2010
LE SAVOIR FAIRE AU
SERVICE DE L’ECONOMIE
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana- Fahafahana- Fandrosoana
--------------------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ---------------------
UNIVERSITE DE MAHAJANGA FACULTE DES SCIENCES
UNITE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE (UFP)
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme de LICENCE PROFESSIONNELLE ES SCIENCES
Option: ELEVAGE
N° du mémoire : 034 EL/UM/SN/UFP/10
CONDUITE D’ELEVAGE DE POULES PONDEUSES:
CAS DE L’ELEVAGE AU SOL A LA FERME LA HUTTE CANADIENNE IVATO TANANARIVE
Présenté et soutenu publiquement le : 29 Juin 2009
Par
RAHARISON Onisoa Cathicia
Tel: +261325598659 Adresse: lot 01.07.W 0030 Mahavoky Nord - Mahajanga
Président du jury : Docteur SIKINA Pierre Juge : Docteur RABESAOTRA Jean Edouard
Encadreur pédagogique : Monsieur RABENJA RANDRIANARIVELO Jules
Année 2009-2010 Promotion : FANANTENANA
LE SAVOIR FAIRE AU
SERVICE DE L’ECONOMIE
DEDICACEDEDICACEDEDICACEDEDICACE
A mes parents,A mes parents,A mes parents,A mes parents,
A mes frères et mes sœurs,A mes frères et mes sœurs,A mes frères et mes sœurs,A mes frères et mes sœurs,
A tous les personnes qui nous aA tous les personnes qui nous aA tous les personnes qui nous aA tous les personnes qui nous a beaubeaubeaubeaucoupcoupcoupcoup aidés,aidés,aidés,aidés,
RRRREEEEMERCIEMENTMERCIEMENTMERCIEMENTMERCIEMENT
REMERCIEMENTS
Ce travail a été réalisé grâce au soutient et l’aide de nombreuses personnes
que nous avons le grand plaisir de citer et les remercier ici.
En particulier :
- Professeur RABESA Zafera Antoine, Président de l’Université de Mahajanga.
- Docteur MILADERA Christian Johnson, Doyen de Faculté des Sciences de
l’Université de Mahajanga.
- Monsieur TSITOMOTRA Arsène, Coordinateur de l’Unité de Formation
Professionnalisante (U F P).
- Monsieur BIZAHANA André, Ingénieur d’Elevage Zootechnicien, Chef d’option
Elevage.
Nous tenons aussi à adresser nos sincères remerciements à :
- Tous les enseignants de l’U F P et les agents administratifs de l’Université de
Mahajanga, dont les cours dispensés ont été bénéfiques pour nous.
- Monsieur PIERRE Dennemont, Président fondateur de la Hutte Canadienne qui
nous a reçu au sein de leur ferme comme stagiaire.
- Monsieur RANDRIAMANANTENA Dieudonné, notre encadreur professionnel
et académique
- Monsieur NOMENA qui nous a beaucoup aidés durant ce stage.
- A tous les personnels de la hutte Canadienne pour leur accueil et leur
sympathique.
Veuillez croire en nos respects et en notre très haute considération.
Nous nous exprimons ici notre gratitude et nos vifs remerciements à :
- Mes collègues pour leurs collaborations étroites et leur disponibilité et surtout
à ma famille qui nous a soutenu financement et moralement, merci infiniment.
Ensuite, nous remercions à touts les personnes physiques et morales qui
nous a aidé de diriger notre travail avec beaucoup de compréhension.
Nous remercions spécialement à :
- Professeur RALISON FARASOLO Paule Aimée, notre ex chef d’option Elevage.
Nous tenons également à adresser nos sincères remerciements à tous les
membres de jury.
- Président du Jury : Docteur SIKINA Pierre
- Juge : Docteur RABESAOTRA Jean Edouard
- Encadreur Pédagogique : Monsieur RABENJA RANDRIANARIVELO Jules,
ingénieur d’élevage.
Veuillez trouver ici, l’expression de notre très haute considération et de notre
respectueuse reconnaissance.
TABLES DES MATIERES
Pages
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR QUELQUES BASES
TECHNIQUES DE L’AVICULTURE ....................................................................... 2
I-1 ETHNOLOGIE ...................................................................................................... 2
I-1-1 Les races pures de pontes...........................................................................2
I-1-2 Les races pures de productions mixtes.......................................................2
I-1-3 Les croisés de productions mixtes
I-1-4 Le choix d’une race et la sélection………………………………………..3
I-2 ANATOMIE .......................................................................................................... 4
I-2-1 L’appareil digestif d’une poule……………………………………………4
I-2-2 Squelette d’une poule…………………………………………………......7
I-3 PHYSIOLOGIE ..................................................................................................... 7
I-3-1 La digestion……………………………………………………………......7
I-3-2 Physiologie de la ponte…………………………………………………....8
I-3-2-1 Le mécanisme de la ponte………………………………………...8
I-3-2-2 Coupe schématique de l’œuf……………………………………...10
I.3.3- Les besoins des poules en pontes………………………………………….10
I.3.3.1- Besoin en énergie…………………………………………………10
I.3.3.2- Besoin en eau……………………………………………………..11
I.3.3.3- Besoin en protéines et acides aminés……………………………..11
I.3.3.4- Besoin en vitamines………………………………………………11
I.3.3.5- Besoin en minéraux……………………………………………….12
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES ........... ............................. 13
II-1 CONTEXTE DE L’ETUDE ................................................................................ 13
II-1-1 Présentation générale de la Région d’Analamanga……………………....13
II-1-2 Présentation de la Hutte Canadienne…………………………………….13
II-1-2-1 Historique………………………………………………………..13
II-1-2-2 Localisation………………………………………………………13
II-1-2-3 Activités et objectifs……………………………………………..14
II-1-2-4 Ses fournisseurs et ses coopérations……………………………..14
II-1-2-6 Ressources humaines et organigramme…………………….........14
II-2 MATERIELS UTILISES .................................................................................... 16
II-2-1 Matériel Animal………………………………………………………….16
II-2-2 Matériel d’habitat………………………………………………………...16
II-2-3 Matériel d’alimentation…………………………………………………..18
II-2-4 Matériel sanitaire…………………………………………………………19
II-2-5 Matériel de ramassage……………………………………………………20
II-2-6 Matériel de triage………………………………………………………...20
II-2-7 Matériel de transport……………………………………………………..20
II-2-8 Autres matériels …………………………………………………………21
II-3 METHODOLOGIE ............................................................................................. 21
II-3-1 Le déroulement des travaux journaliers dans la ferme…………………...21
II-3-1-1 Travaux systématiques…………………………………………...21
II-3-1-2 Programmes lumineux…………………………………………...21
II.3.2- Conduite d’élevage……………………………………………………….21
II.3.2.1- Répartition des troupeaux………………………………………..21
II-3-2-2 Alimentation……………………………………………………..22
II-3-2-3 Suivi sanitaire…………………………………………………24
II-3-2-4 Conduite de la production obtenue…………………………..25
TROISIEME PARTIE RESULTATS ET DISCUSSIONS ..................................... 26
III-1 Production d’œufs dans la ferme………………………………………………..26
III-1-1 Production mensuelle……………………………………………………26
III-1-2 Production dans un lot de la 1ère à la 30ème semaine de ponte…………27
III-1-3 Calibrage d’œufs obtenus……………………………………………….29
III-2 Les différents facteurs de variation de la production……………………………29
III-2-1 Température et humidité…………………………………………………29
III-2-2 Evolution du poids moyen et consommation des poulettes……………..30
III-2-3 Taux de mortalité des animaux………………………………………...33
SUGGESTION ............................................................................................................. 33
CONCLUSION ............................................................................................................. 34
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ................................................................ 35
ANNEXE (I à XII)
Liste des tableaux
Pages
Tableau n°1 : Estimation de la consommation d’eau de poulet à des âges
différents dans un environnement tempéré .................................................................... 11
Tableau n°2 : Formules provendes pour poules pondeuses ........................................... 22
Tableau n°3 : Quantité de provende distribuée pour chaque lot .................................... 23
Tableau n°4 : Calibre d’œufs ......................................................................................... 29
Tableau n°5 : Variation de température et humidité dans un poulailler ........................ 29
Liste des figures
Figure n°1 : Organe digestifs de la poule (étalés) .......................................................... 4
Figure n°2 : Organe digestifs de la poule (an place) ..................................................... 5
Figure n°3 : Squelette de la poule .................................................................................. 7
Figure n°4 : Les phases de la croissance et de la maturité du jaune de l’œuf ................ 9
Figure n°5 : L’œuf de la poule ....................................................................................... 10
Figure n°6 : Courbe de ponte mensuelle du mois de Décembre au mois de Janvier .... 27
Figure n°7 : Courbe de ponte de la 1ère semaine à la 30ème semaine de ponte ............... 28
Figure n°8 : Courbe de croissance poulette ................................................................... 30
Figure n°9 : Histogramme de mortalité poulette de 8 aux 18 semaines ........................ 31
Figure n°10 : Histogramme de mortalité pondeuse de 19 aux 45 semaines .................. 32
Liste des photos
Photo n°1: Race SHAVERS 566 .................................................................................. 16
Photo n°2: Race Isa Warren .......................................................................................... 16
Photo n°3 : A l’extérieur du Poulailler .......................................................................... 17
Photo n°4 : Pondoirs ...................................................................................................... 17
Photo n°5 : Silos ............................................................................................................. 18
Photo n°6 : Mangeoire ................................................................................................... 19
Photo n°7 : Abreuvoir .................................................................................................... 19
Photo n°8 : Alvéoles avec des œufs ............................................................................... 20
Photo n°9 : Machine de triage ........................................................................................ 20
Photo n°10: Triage des œufs .......................................................................................... 20
Photo n°11: Pesage des poulettes ................................................................................... 22
Photo n°12 : Vaccination de la poule ............................................................................. 25
Liste des sigles et abréviations
-- = : égale
-- / : par
-- j : jour
-- % : pourcentage
-- °C : Dégrée Celsius
-- BI : Bronchite Infectieuse
-- CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le
Développement
-- CMV : Concentré Minérale Vitaminé
-- EDS : Effectif en Début de Semaine
-- EGR: Extra Gros
-- GRET : Groupe de Recherche et d’Echange Technologique
-- HC : Hors Calibre
-- Kj : Kilos joule
-- MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de Pêche
-- MECI : Ministère de l’Economie, Commerce et Industrie
-- MINFOP : Ministère de la Fonction Publique
-- ND : Newcastle Disease (Maladie de Newcastle)
-- PPLO : Pleuro-Pneumonia Like Organisme
-- Sem : semaine
-- UF : Unité Fourragère
Liste des annexes
Annexe I : Tableau n°6 : Production journalière des œufs du mois de Décembre
Annexe II : Tableau n°7 : Production journalière des œufs du mois de Janvier
Annexe III : Tableau n°8: Production journalière des œufs du mois de Février
Annexe IV : Tableau n°9 : Taux de ponte de la 1ère semaine à la 30ème semaine de ponte
Annexe V : Tableau n°10 : Calibrage d’œufs selon leurs poids de la 1ère semaine à la
30ème semaine du ponte
Annexe VI : Tableau n°11 : Evolution du poids moyen et consommation des poulettes
Annexe VII : Tableau n°12 : Taux de mortalité des poulettes et pondeuses
Annexe VIII : Tableau n° 13: Calibrage et prix des œufs
Tableau n°14: Différent prix des autres produits
Annexe IX : Quelques produits vétérinaires (Produits diététiques)
Annexe X : Composition de l’œuf
Tableau n°15: composition de blanc et jaune d’œuf
Annexe XI : Tableau n°16 : Programme de prophylaxie des pondeuses
Annexe XII : Les pathologies courantes en élevage avicoles (Tableau n°17 - 18).
Glossaires
- Aviculture ou élevage des volailles : le terme « Aviculture » consiste l’élevage des
poules, des pintades, des dindes, des canards et des lapins.
- Croisement : il s’agit d’une méthode génétique d’accouplement entre sujets non
parents.
- Indice de consommation : on définit l’indice de consommation comme étant le
rapport : aliments consommés en kg / Gain de poids en kg.
- Souche : c’est une population issue d’un petit nombre de sujet, isolée au sein de la
race, et qui se reproduit avec des caractères bien fixés, à l’origine d’aptitudes bien
déterminées.
- Stress : les stress sont des agressions passagères ou durables, faibles ou brutales qui
ont un impact négatif à la croissance ou à la production d’œufs.
- Débecage : Il consiste à couper la pointe du bec des animaux afin de faciliter la
préhension des aliments et d’éviter le picage.
- Cotte : vêtement (salopette) de travaille.
RESUME
L’aviculture est encore peu évoluée à Madagascar à cause de l’insuffisance des
techniciens surtout en élevage de poules pondeuses. Or, les besoins alimentaires surtout
en protéines, ne cessent pas de s’accroitre avec la démographie galopante.
Donc, il s’avère nécessaire d’améliorer la conduite d’élevage des poules
pondeuses afin d’augmenter la production d’œufs qui constituent une source de
protéines importante.
Ainsi, notre stage de fin d’étude a été effectué à la ferme de la hutte canadienne –
Ivato, dans le but d’élargir nos connaissances en matière d’élevage avicole, notamment
celui de poules pondeuses. Ceci nous permet de contribuer à promouvoir la pratique des
techniques modernes sur la conduite d’élevage de poules pondeuses : cas de l’élevage
au sol en vue d’améliorer la production.
Mots clés : Amélioration, conduite, Elevage, poules pondeuses, la Hutte Canadienne,
Ivato, (2009-2010).
ABSTRACT
This aviculture is again little evolved in Madagascar because of the insufficiency
of the technicians especially in raising of hens lays. However the food needs especially
in proteins, don't stop increasing with the galloping demography.
Therefore, it proves necessary to improve the conduct of raising of the hens lays
in order to increase the production of eggs that constitutes a source of important
proteins.
Thus, our practicum of survey end has been done at the farm of Canadian hut
(Ivato), with the aim to widen our knowledge concerning poultry raising, notably the
one of hens lays. It allows us to contribute to promote the practice of the modern
techniques on the conduct of raising of hens lays: case of the raising to ground in order
to improve the production of eggs.
Key words: Improvement, conduct, Raising, hens lays, the Canadian Hut, Ivato, (2009-
2010).
INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION
INTRODUCTION
Madagascar est un pays tropical dont les richesses sont axées sur l’agriculture et
l’élevage. Or, ces derniers sont les secteurs clés du développement, pourtant notre pays
se trouve parmi les plus pauvres du monde. L’une des principales causes de cette
pauvreté est la faible exploitation de nos ressources, qui sont dues à l’insuffisance de
techniciens compétents.
L’aviculture présente de nombreuses variantes dans les différents pays ; mais
son objectif est partout le même, à savoir une production maximale avec de frais
minimal.
En général, on distingue deux types d’élevage de volaille : l’élevage traditionnel
et l’élevage moderne.
Auparavant l’élevage de volaille à Madagascar était purement traditionnel c'est-à-
dire les animaux vivaient librement dans la nature afin de se débrouiller pour leur propre
vie. Mais aujourd’hui avec l’importance de la domestication, l’hygiène et la
modernisation, les choses ont vraiment changés. Ainsi, on pratique des nouvelles
techniques pour améliorer la conduite d’élevage, caractérisées par la grande
exploitation, l’utilisation des races performantes et des poulaillers aux normes,
l’application des mesures sanitaires et l’adoption d’un ménagement rationnel.
L’élevage moderne à Madagascar est encore limité dans l’espace.
Afin de se familiariser à l’environnement de l’élevage, et de consolider les acquis
en matière de zootechnie, ce stage a été effectué à la société la Hutte Canadienne qui
est l’une de plus grandes fermes d’élevage avicole à Madagascar. C’est une entreprise
industrielle dirigée par un professionnel, adoptant des techniques appropriés. Cette
ferme exerce plusieurs activités, en particulier l’élevage de poules pondeuses qui y
occupe une place importante.
Comme le domaine de l’aviculture est vaste, nous avons choisi comme thème
« La conduite d’élevage de poules pondeuses : cas de l’élevage au sol à la hutte
canadienne ».
Aussi, tout cela nous emmène à présenter les matériels et méthodes adoptés par la
ferme après avoir rappelé quelques bases techniques de l’aviculture. Nous allons ensuite
donner les résultats obtenus afin de pouvoir les discuter, et enfin d’apporter nos
suggestions avant de conclure.
1
PREMIER PARTIEPREMIER PARTIEPREMIER PARTIEPREMIER PARTIE : GENERALITES SUR : GENERALITES SUR : GENERALITES SUR : GENERALITES SUR
QUELQUES BASES TECHNIQUES DE QUELQUES BASES TECHNIQUES DE QUELQUES BASES TECHNIQUES DE QUELQUES BASES TECHNIQUES DE
L’AVICULTUREL’AVICULTUREL’AVICULTUREL’AVICULTURE
I- GENERALITES SUR QUELQUES BASES TECHNIQUES DE
L’AVICULTURE
I.1- ETHNOLOGIE
C’est l’étude des races de poules, dont le plus important des cas c’est la
conformation générale.
Une race est une collection d’individus de mêmes espèces qui ont entre eux des
caractères communs et qu’ils transmettent à leurs progénitures.
En général, on peut classer les races de poules en trois (03) catégories :
- Les races pures de ponte
- Les races pures de production mixte
- Les croisés de production mixte
Parmi ces races, citons quelques exemples pour chaque catégorie.
I.1.1- Les races pures de ponte
- Leghorn blanche : C’est une race d’origine Italienne sélectionnée aux USA.
Son plumage est blanc avec des barbillons et crête rouge bien développée, et ayant des
pattes jaunes. Le mâle pèse entre 2 et 2.5kg et la femelle 1.5 à 2kg. Elle est la meilleure
pondeuse à œufs blancs, origine de tous les hybrides à œufs commercialisés. Elle est
exigeante pour l’alimentation et les soins. Elle est sensible au stress ; elle est très fragile
au parasitisme surtout aux poux de volailles et aux ascaridiens. Elle donne jusqu’à 250
œufs par an et ne couve pas.
- Rhode Island Red : C’est une race d’origine Américaine. Son plumage est
rouge foncé avec une tâche brune sur le camail. Les plumes des ailes et de la queue
sont très foncées, voir même noires verdâtres. Le mâle pèse 4kg et la femelle entre 2.5 à
3kg. La ponte commence à 6 mois et elle donne 180 à 200 œufs par an.
I.1.2- Les races pures de production mixte
- Race locale : c’est une race d’origine indienne, elle offre une large
évantaille de la poule à plumage très varié. Elle fait 60 à 80 œufs par ans .Le mâle pèse
entre 2kg et 3.5kg et la femelle pèse entre 1.5kg et 2.5kg .C’est une race de bonne
couveuse, dont elle arrive à couver 12 à 14 œufs.
Elle est généralement moins chère, mieux adaptée aux circonstances locales et moins
sensible aux maladies habituelles de la région. Par contre sa production est très basse.
2
- Light Sussex ou Sussex herminée : C’est une race sélectionnée par les
Anglais à partir de la race Française bourbonnaise. C’est une poule blanche avec du
camail strié de noir, d’une queue noire et des pattes grises. Le mâle pèse 4kg et la
femelle de 2.5 à 3kg. Elle résiste à la grande chaleur .C’est une poule calme .Elle fait
140 œufs par an et elle est également une bonne couveuse.
- Plymouth Rock Barré : Elle est d’origine Anglaise, son plumage est gris
barré de blanc. Ses pattes sont jaunes et la crête est triple. Le mâle pèse 3kg et la
femelle 2.5kg. Le nombre d’œufs obtenu est de 120 à 150 par an.
I.1.3- Les croisés de production mixte
- Shaver Sx 566 : c’est une race issue du croisement Rhode Island Red et
Plymouth Rock. Son plumage est noir ; le poids adulte est de 2250 à 2500g ; l’âge au pic
de ponte est de 30 semaines avec un taux de ponte plus de 90%. Le poids moyen de
l’œuf est de 63g et la production annuelle par poule est de 245 à 265 œufs.
- Isa Warren : C’est une race d’origine Française. Son plumage est brun. Le
poids moyen d’œuf est de 62,7g et la période de production de 18 à 80 semaines.
I.1.4- Le choix d’une race et la sélection
Le choix d’une race ou souche est une question de préférence personnelle et
varie suivant qu’il s’agit de produire des œufs pour le marché, ou poulet de chair. La
Leghorn blanche, ainsi que les souches et le croisement du type leghorn sont
généralement les meilleurs producteurs d’œufs pour le marché. (Burt HEYWANG, 4ème
édition).
Sélectionner pendant la période de production signifie retirer les poules malades
et les pondeuses non productrices .Cette sélection augmente l’efficacité de la production
en réduisant les frais de nourriture. Elle est appliquée d’une façon globale, quelques
semaines avant la ponte ( 12 à 16 semaines) : retirer les poules trop petites , trop lentes
et à crête pâle . La sélection est appliquée durant toute la production . (Anthony J.
SMITH, 1er volume)
Une bonne poule pondeuse doit avoir les caractères suivants :
- Une bonne conformation du bec c'est-à-dire court et fort (pour faciliter la
préhension des aliments).
- Crête ferme et rouge vif
- Grands yeux, regard vif
3
- Une poitrine large (pour pouvoir bien respiré lors de la ponte).
- Dos long et large
- Bassin développé
- Les deux os du pubis doivent être bien écartés
- Les plumes doivent être lisses et brillantes
- Le cloaque doit être toujours humide pour faciliter l’expulsion.
- Les pattes doivent être fortes et droites, les ongles doivent être forts et solides. Et
les écailles des pattes doivent être serrés et fines.
I.2- ANATOMIE
I.2.1- L’appareil digestif d’une poule
Anatomiquement, l’appareil digestif des oiseaux est constitué par : un bec, une
cavité buccale dépourvue de dents, un œsophage, un jabot, un gésier, des estomacs
sécrétoires et musculaire, l’intestin débouchant dans le cloaque. Il comprend bien sûr
toutes les glandes annexes : le foie et le pancréas.
Figure n°1 : Organes digestifs de la poule (étalés)
Source : La reproduction des animaux d’élevage
4
Figure n°2 : Organes digestifs de la poule (en place)
Source : Manuel vétérinaire des agents Technique d’Elevage
Le bec est utilisé pour la préhension des aliments. Il est composé de deux
parties : sur la partie dorsale, la mandibule supérieure et ventrale, la mandibule
inférieure.
La cavité buccale est recouverte d’un épithélium muqueux, sauf dans sa portion
rostrale où le revêtement est corné. Elle ne possède ni lèvre, ni dents.
La langue : Organe mobile situé sur le plancher de la cavité buccale. Elle
présente une grande variabilité de taille, de forme et de mobilité dans la classe des
oiseaux, triangulaire chez la poule , elle est limitée en arrière par de soies tactiles .
La salive de la poule possède une amylase. Son rôle essentiel est de lubrifier et
de ramollir des aliments.
Le pharynx est le carrefour du tube digestif et des voies respiratoires. Du point
de vue anatomique, on le limite rostrale, à la dernière rangée de papilles filiformes du
palais et de la langue, et caudalement, à l’entrée de l’œsophage, il est marqué également
d’une petite rangée de papilles.
L’œsophage est un organe tubuliforme musculomucqueux qui assure le transport
des aliments de la cavité buccale à l’estomac.
5
Le jabot est un élargissement de l’œsophage en forme de réservoir situé à la
base du cou et au ras de l’entrée de la poitrine. Il se présente chez la poule sous forme
d’un sac ventral très extensible qui adhère dans la partie ventrale à la peau et aux
muscles pectoraux droits.
L’estomac est divisé en deux compartiments .Celui qui fait suite à l’œsophage
s’appelle le proventricule, et sa muqueuse est tapissée de glandes qui sécrètent le suc
gastrique. Après le proventricule se trouve le gésier, appelé aussi estomac musculeux
car ses parois sont très épaisses et très musclées.
Intérieurement, le gésier est revêtu d’une couche cornée dure et résistante, car il
est l’organe de trituration des aliments, et remplace l’action des dents qui sont absentes
chez les oiseaux.
L’intestin débute après le gésier par l’anse duodénale dont les deux branches
contiennent le pancréas, puis il continue par les circonvolutions intestinales, qui se
terminent au niveau de leur union avec le rectum et deux appendices particulaires
appelés caecums.
Les caecums se présentent comme un sac qui débouche dans le tube intestinal à la
fonction de l’iléon et du rectum au niveau d’une valvule iléocæcale. Le rectum fait suite
à l’iléon et débouche dans le cloaque.
Le cloaque est la partie terminale de l’intestin dans laquelle débouchent les
conduits urinaires et génitaux.
Les glandes annexes sont constituées par le foie et le pancréas.
- Le foie est placé en arrière du diaphragme du côté abdominal. C’est un organe
de couleur marron légèrement violet et qui est divisé en lobe. Il sécrète la bile, la
sécrétion nécessaire à la digestion de lipide, et qui est stocké dans les vésicules
biliaires.
- Le pancréas est situé dans la cavité abdominale au même niveau que le foie.
Il sécrète le suc pancréatique qui se déverse également dans le duodénum pendant la
digestion.
6
I.2.2- Squelette d’une poule
Le nombre de vertèbres cervicales constitue également une particularité : la
poule en possède 14. Celles –ci permettent aux animaux de tourner la tête dans tous
les sens, ce qui compense la position latérale des yeux.
(http://www.catoire-fantasque.be/bassecour/poule-anatomie.htlm)
Figure n°3 : Squelette de la poule
1-Bec 14-Phalange
2-Vertèbre cervicales 15-Vertèbre dorsales
3-Trou aérien 16-Bassin
4-Humérus 17-Vertèbre coccygenne
5-Fourchette 18-Fémur
6-Os coracoïdien 19-Rotule
7-Brechet 20-Tibia
8-Omoplate 21-Peronet
9-Cubitus 22-Os tarso-métatarsien
10-Radus 23-Pouce
11-Carpe 24-Phalange
12-Pouce 25-Ongle
13-Os métacarpien
Source : Manuel d’aviculture en Afrique page 8
I.3- PHYSIOLOGIE
I.3.1- La digestion
Le système digestif de la volaille est simple, mais très efficace. La nourriture est
piconée par le bec et choisie en fonction du toucher et de l’apparence plutôt que du
goût.
La nourriture avalée telle qu’elle, traverse rapidement l’œsophage pour aboutir
dans le jabot, qui sert principalement d’organe de stockage. La nourriture y est ramollie
et acidifiée sous l’action de l’acide lactique par fermentation bactérienne.
Elle passe ensuite du jabot au proventricule via une courte section où elle est
attaqué par des enzymes, particulièrement la pepsine, et subit une nouvelle acidification
sous l’action de l’acide chlorhydrique.
7
Le gésier réduit la nourriture en pulpe par des contractions rythmées. Ce
processus est facilité par la présence de gravillon insoluble. La nourriture passe ensuite
dans l’anse duodénal, la première partie de l’intestin grêle. Le transit des aliments dans
l’intestin grêle est favorisé par des contractions péristaltiques régulières. C’est dans
cette zone des viscères qu’a lieu l’essentiel de l’absorption.
A la jonction de l’intestin grêle et du gros intestin se trouvent les caecums, dont
la fonction est de digérer les fibres et d’absorber l’eau .Les matières fécales passent du
gros intestin puis dans le cloaque, où elles sont expulsées. (Anthony J. SMITH, 1er
volume).
I.3.2- Physiologie de la ponte
I.3.2.1- Le mécanisme de la ponte
Seul l’ovaire gauche des pondeuses est fonctionnel.
L’ovaire immature contient des centaines de jaunes minuscules dont certains
commencent à se développer à la maturité sexuelle. L’ovaire de pondeuse contient des
jaunes à des stades divers de développement. Chacun de ces jaunes est enveloppé dans
une fine membrane appelée « membrane vitelline », qui est elle-même entourée d’un sac
ou follicule, fournit la nourriture au jaune par l’intermédiaire d’un réseau de vaisseaux
capillaires. Les jaunes arrivent à maturité sept à dix jours après le début de leur
croissance et, à ce stade, glissent hors du follicule pour pénétrer dans l’ouverture en
forme d’entonnoir de l’oviducte. Le jaune y séjourne approximativement dix-huit
minutes et, en cas d’accouplement préalable, l’ovule y est fécondé.
L’œuf descend ensuite de l’infundibulum dans le tube albuminipare où les
couches d’albumen sont secrétées autour du jaune .Il y séjourne durant environ trois
heurs .Il passe ensuite dans l’isthme de l’oviducte où sont secrétées les deux membranes
coquillières qui viennent protéger l’albumen. Après une heure et quart, l’œuf descend
dans l’utérus ovoïde où il séjourne durant vingt-et-une heures. C’est dans l’utérus que
s’ajouteront encore de l’albumen et de l’eau afin que l’œuf acquière la forme rebondie
que nous lui connaissons. C’est également dans l’utérus que se forme la coquille.
(Anthony J. SMITH, 2ème volume).
8
Figure n° 4: Les Phases de la croissance et de la maturation du jaune de l’œuf
Source : la reproduction des animaux d’élevage
9
I.3.2.2- Coupe schématique de l’œuf
Figure n°5 : l’œuf de la poule
Source : Manuel d’aviculture en Afrique page 27
I.3.3- Les besoins des poules en pontes
En élevage intensif, la production avicole dépend largement de la satisfaction
alimentaire des animaux .Tout problème de qualité de l’aliment agit négativement sur
l’IC (Indice de Consommation = aliment consommé / poids vif ou œufs produits).
De plus, l’alimentation est la base de dépense la plus importante (70 -80 % des
coûts de production). Une mauvaise alimentation compromet la rentabilité de
l’activité. (GRET, Décembre 2002).
I.3.3.1- Besoins en énergie
Les besoins en énergie des volailles sont exprimés en terme d’énergie
métabolisable par jour (kJ / j).
10
L’énergie métabolisable correspond la part de nourriture dont dispose l’animal
pour la production de viande et d’œuf, pour le maintien de ses fonctions vitales et de sa
température corporelle. (Anthony J. SMITH, 1er volume).
Une pondeuse de 2kg de poids vif a besoin de 226 calories d’énergie par jour ou
0,12UF. (RASOLOARIMANANA Dieudonné, 1984).
I.3.3.2- Besoins en eau
Les volailles ont besoin d’un apport continu d’eau fraîche et propre .Le manque
d’eau risque de provoquer de graves retards de croissance et un forte baisse de la
production d’œufs. Le corps d’une poule est constitué de 60 % d’eau et les œufs
d’environ 65 % .La consommation d’eau est proportionnelle avec l’âge. (Anthony J.
SMITH).
Tableau n°1: Estimation de la consommation d’eau de poulet à des âges différents
dans un environnement tempéré.
Age (semaines) Volume d’eau consommé par 100 oiseaux (l/j)
0-2 4-5
2-5 7-10
5-10 15
10-20 18
Pondeuse adulte 20-30
Source : Elevage de la volaille.
I.3.3.3- Besoin en protéines et acides aminés
L’excès de protéine est dégradé et utilisé comme source d’énergie, et celui de
l’azote est éliminé sous forme d’acide urique. Il est toujours utile de préciser les
besoins totaux en protéines crues. En moyenne une poule pondeuse a besoin de 16 à 18g
de protéines par jour. (N. Van Eekesen, A. Maas, 2004).
I.3.3.4- Besoins en vitamines
Les vitamines jouent souvent un rôle du système enzymatique. Alors qu’elles
nécessitent de grande quantité de protéine, d’énergie et de certains minéraux, les poules
en ont besoin en petite quantité.
11
Un déséquilibre de vitamines peut provoquer des troubles graves. Comme les
poules en claustration sont entièrement dépendantes des vitamines contenues dans leurs
nourritures composées, il est important qu’elles reçoivent des quantités suffisantes. (N.
Van Eekesen ; A. Maas, 2004)
I.3.3.5- Besoins en minéraux
Calcium et phosphore : la principale fonction du calcium, du phosphore est la
production et l’entretien de l’ossature.
Le squelette prend à son compte environ 99 % du calcium et 80% du phosphore
du corps. Les deux minéraux agissent l’un sur l’autre, avant et après leur absorption à
partir du système digestif.
En général, les besoins en calcium et phosphore s’accroissent quand le niveau de
vit D diminue et vice versa.
D’autres ingrédients doivent aussi être ajoutés, notamment des coccidiostats et
des antioxydants. Un coccidiostat devrait être introduit au niveau prophylactique dans
tous les régimes de poules. (N. Van Eekesen ; A. Maas, 2004).
12
DEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET : MATERIELS ET : MATERIELS ET : MATERIELS ET
METHODESMETHODESMETHODESMETHODES
II- MATRERIELS ET METHODES
II.1- CONTEXE DE L’ETUDE
II.1.1- Présentation générale de la Région d’Analamanga
La Région d’Analamanga est situé dans la partie centrale de l’île. Elle est la
capitale économique et politique de Madagascar. En 2001, il y a 1 689 000 d’habitat
dans cette Région.
Le climat est caractérisé par une saison de pluie qui s’étend de Novembre à
Avril sur laquelle, on enregistre 75% des précipitations annuelles, et par une saison
sèche du mois de Mai au mois d’Octobre.
La température moyenne annuelle est de 15.4 °C et il grêle en moyenne deux
jours par an entre Novembre et Janvier. Mais du mois de Mai au mois d’Octobre, la
température minimale peut descendre au dessous de 10°C, celle maximale est de 25°C
en moyenne.
La pluviométrie est de 1400 mm, durant le mois de Novembre jusqu’au mois
d’Avril.
L’altitude est de 18°53 Sud et la longitude de 73°31 Est.
Les sols de la Région sont de types ferralitiques qui peuvent être peu évolués,
rajeunis à une structure bien développée, et plus ou moins dégradée sur les pentes
relativement faibles.
La végétation de la Région d’Analamanga est constituée par une prairie
graminéenne, d’Eucalyptus et du pin.
. II.1.2- Présentation de la Hutte Canadienne
II.1.2.1- Historique
La ferme a été crée en 1939 par Monsieur Guenette (un canadien), et il l’avait
dénommée « Ferme Guenette » sous la gérance de Monsieur Pierre Dennemont.
En 1979, elle a reçu une nouvelle identité appelée « La Hutte Canadienne », avec une superficie de 25 Ha dans la Région d’Analamanga.
II.1.2.2- Localisation
La Hutte Canadienne est située à 22 km du centre ville d’Antananarivo à l’arrêt
du Bus à Mamory, Commune d’Ivato Aéroport .Le trajet dure environ trente minutes,
par le bus TANA- IVATO.
13
II.1.2.3- Activités et Objectifs
Cette ferme pratique plusieurs activités comme les suivantes :
- Elevage des Bovins
- Elevage de poules pondeuses
- Elevage de poulets de chair
- Elevage des canards (foie gras) et dindes.
- Charcuterie
- Vente des produits de la ferme (œufs, poularde, fumier……..) sur place.
- Livraison en ville (aux différents points de ventes)
Il existe 13 points de vente à Madagascar : dix à Tananarive, un à Mahajanga et
deux à Tamatave.
Son objectif est de satisfaire progressivement les besoins de consommation de
la population de l’île, en matière de production animale et agro-alimentaire. De plus,
elle offre des aides et des formations auprès des paysans.
II.1.2.4- Ses fournisseurs et ses coopérations
Pour de diverses raisons, La Hutte Canadienne a conclu des accords avec un
certain nombre de fournisseurs tels que le SOPRAMAD, l’AVITECH, et le CERES.
Ces derniers assurent la gestion des productions et l’incubation des œufs. Et, elle
coopère avec plusieurs organismes tel que le MAEP, le MECI, le MINFOP.
II.1.2.5- Ressources humaines et Organigramme
La ferme dispose 26 ouvriers : deux personnes par bâtiment, et deux chefs
d’équipes qui surveillent le déroulement des travaux.
14
ORGANIGRAMME
Président fondateur Mr Pierre Dennemont
Directeur Générale Mme Jacqueline Dennemont
Directeur Central Mr Tiana
Directeur Administratif et Financier
Mr Solofo
Directeurs Techniques Mr Hugue Dennemont
Mr Donné Mr Jaona
Directeur Commerciale et Informatique Mme Joel Eric
Dennemont
Responsable Administratif Mr Eugène
Responsable Administratif Commerciale
Responsable Administratif Magasin
Responsable Avicole Mr Nicolas
Responsable Provanderie Mr Ntsoa
Contrôleur Générale Mme Josephine
Responsable Abattoir Mr Daddy
Surveillance Générale
Surveillance
Les Ouvriers
15
II.2- MATERIELS UTILISES
II.2.1- Matériel Animal
II.2.1.1- Les poulettes
Ce sont des animaux de 8 semaines jusqu’à 19 semaines. Son effectif à la
réception est de 11323.
II.2.1.2- Les pondeuses
L’effectif total est de 53 604 au départ, constitué surtout des races SHAVERS
566 et Isa Warren.
Photo n°1: Race SHAVERS 566 Photo n°2: Race Isa Warren
(Source : Auteur, 2010)
II.2.2- Matériel d’habitat
II.2.2.1- Poulaillers
Il existe 2types, la poussinière et le poulailler :
- Poussinière : pour les poulettes de 8 semaines à 18 semaines .Le mur est à
moitié en briques et au-dessus en grillage. La norme utilisée est de 6 poulettes par m2.
- Poulailler : pour les pondeuses de 19 semaines jusqu’à l’âge poularde (60 à
70 semaines). Le toit est en fibre. La norme utilisée est de 5 pondeuses par m2.
16
Photo n°3 : Poulailler
(Source : Auteur, 2010)
II.2.2.2- Pondoirs :
La ferme utilise des pondoirs en planche sous forme de plusieurs cases de
dimensions 35cm x35cmx35cm, suivant la norme de 5 poules par case. La litière est en
coupeaux de bois, pour éviter la cassure des œufs et pour qu’ils restent bien propres. Un
pondoir comprend 12 cases.
Photo n°4 : Pondoirs (Source : Auteur, 2010)
II.2.2.3- Litière:
La litière en coupeaux de bois permet de faciliter le nettoyage, et qu’on pourrait
la changer chaque semaine.
17
II.2.2.4- Perchoirs :
Dans la ferme, les perchoirs sont fixés sur le pondoir .On les construit avec des
bois à angle arrondie pour éviter que les animaux se blessent.
II.2.2.5- Matériel d’éclairage :
La ferme utilise des lampes tubes de 36 watt pour éclairer les poulaillers, afin
de stimuler l’absorption de nourriture et la ponte.
II.2.2.6- Thermomètre et hygromètre :
Ce sont des matériels qui servent respectivement pour contrôler la température et
pour surveiller l’humidité dans le poulailler.
II.2.3- Matériel d’Alimentation
II.2.3.1- Matières premières :
Différentes matières premières d’origine animale et végétale sont utilisées pour
la préparation de provende.
II.2.3.2- Machine broyeur-mélangeur :
Elle sert à broyer les produits grossiers ou solides pour les rendre en poudre, et
en même temps pour le mélange.
II.2.3.3- Tableau de bord :
Il sert à régler la quantité de matière première nécessaire à la fabrication d’une
provende.
II.2.3.4- Silos : Ce sont des réservoirs d’aliments des animaux .Ils sont en tôle.
Photo n°5 : Silos (Source : Auteur, 2010)
18
II.2.3.5- Balance :
Les balances bascules sont utilisées pour peser les matières premières et les
provendes finies.
Les balances suspendues sont destinées pour le pesage des poulettes.
II.2.3.6- Mangeoires et abreuvoirs
Les mangeoires sont des matériels dans lesquels on distribue les provendes,
dont elles sont amovibles, suspendues et en plastique. La norme utilisée est de 1
mangeoire pour 50 poules.
Les abreuvoirs sont des récipients de distribution d’eau, en forme siphoïde,
suspendus en plastique. Dans la ferme, l’eau est souvent puisée dans un puits, puis
conservée dans un fût. Ils sont automatiques, et deux abreuvoirs de 4 litres sont déstinés
pour 100 poulettes ou pour 50 pondeuses.
Photo n°6 : Mangeoire Photo n°7 : Abreuvoir
(Source : Auteur, 2010)
II.2.4- Matériel Sanitaire
- Pour le nettoyage, on utilise des balais, des brouettes, des pelles et des tuyaux;
des éponges, des savons et des brosses sont à la disposition de la ferme.
- Pour la désinfection, des pulvérisateurs manuels sont utilisées.
- Pour les produits vétérinaires nécessaires à la prévention ou aux traitements de
différentes maladies comme les vitamines, vaccins, virucides et bactéricides sont placés
dans une petite pharmacie.
- Pour la vaccination, la ferme dispose des seringues automatiques de 0.5ml.
19
II.2.5- Matériel de ramassage
Alvéoles : matériels en plastique ou en carton, dont chacun est composé de 30
petites cavités pour pouvoir arranger les œufs.
Photo n°8: Alvéoles avec des œufs
. (Source : Auteur, 2010)
II.2.6- Matériel de triage
On utilise une machine de triage avec du tapis roulant, qui fonctionne
automatiquement pour effectuer le pesage et le calibrage des œufs.
Photo n°9 : Machine de triage Photo n°10 : Triage des œufs
Source : Auteur, 2010
II.2.7- Matériel de transport
Il y a des camions pour transporter les provendes jusqu’aux poulaillers et les
œufs jusqu’aux magasins de vente, et aussi des minibus (TATA) pour le transport du
personnel.
20
II.2.8- Autres matériels
Ce sont les fournitures de bureau (cahiers, fiches, papiers, stylos, machines à
calculer, règles ….), les ordinateurs et ses accessoires qui servent à faire les différents
enregistrements et les traitements des données dans la ferme.
Il y a aussi les mobiliers de bureau comme les tables et les chaises.
II.3- METHODOLOGIE
II.3.1- Le déroulement des travaux journaliers dans la ferme
II.3.1.1- Travaux systématiques
Le déroulement des travaux se fait comme suit :
Tous les matins à 7 h 30 min, les responsables effectuent une visite des
poulaillers, durant laquelle, ils prélèvent et enregistrent la température et l’humidité.
Une fois que les abreuvoirs et les mangeoires sont nettoyés, les aliments sont distribués.
Le ramassage des œufs se fait à 9h30 et à 13h. Les œufs, après le triage, sont
classés selon leur calibrage et sont ensuite pesés.
II.3.1.2- Programme lumineux
La lampe s’allume automatiquement à 18 h du soir et s’éteint à 6 h du matin.
L’éclairage pendant la nuit est controlé pour que les poules puissent manger et pondre.
II.3.2- Conduite d’élevage
II.3.2.1- Répartition des troupeaux
a) Poulettes de 8 à 18 semaines
Avant l’arrivée, on a préparé la poussinière c’est-à-dire qu’on l’a nettoyée
(enlevée la litière), suivie de poudrage avec de la chaux vive, et désinfectée avec des
virucides et bactéricides, afin de réduire le risque de transfert d’une maladie d’un lot à
un autre. Ensuite, on fait le vide sanitaire pendant 2 semaines au moins. Après, on met
en place les mangeoires et les abreuvoirs, le thermomètre, la lampe électrique.
Pendant le transport, les poulettes sont placées dans une caisse plastique au
nombre de 20. A la réception, on les a comptées un par un et on les a données de l’eau
et de provende.
21
A 8ème semaine, les poulettes subissent une correction de débecage. En général,
le premier débecage des animaux se fait à l’âge de 6ème semaine, et se répète après deux
mois.
La préparation des poulettes est très important car cette étape conditionne les
performances des futures pondeuses.
Pour avoir une meilleure production en œuf, le poids à l’entrée en ponte doit
être correct, entre 1680 à 1740g (selon SOPRAMAD). Et pour contrôler la performance
de croissance des poulettes, ces dernières ont été pesées toutes les fins de semaine.
Photo n°11 : Pesage des poulettes
(Source, 2010) b) Pondeuses de 18 semaines à la réforme
A l’âge de 18 semaines les animaux ont été transférés dans les poulaillers. Tous
les matériels d’élevage ont été mis en place, surtout les pondoirs qu’on doit placer dans
des endroits sombres du poulailler.
II.3.2.2- Alimentation
a) Préparation des provendes
La préparation des provendes dépend de la catégorie des animaux et elle varie
suivant les matières premières.
La Hutte Canadienne produit elle-même la provende pour les poulettes et les
pondeuses avec sa propre formule.
22
Les matières premières ont été analysées, broyées et mélangées puis empaquetées
par sac de 50kg pour faciliter le transport vers le poulailler.
Voici quelques exemples de formules de provende
Tableau n°2 : Formules de provende pour poules pondeuses
Matières Pré ponte Pondeuses (Pic) Fin de ponte Maïs 59.84 54.5 55.37 Son fin 3 3 3 Tourteaux de soja 15 9 7 Tourteaux d’Arachide 3 10 9 Tourteaux de Coton 3.5 4.69 4.32 Manioc 4 3 5 Farine de poisson (Diego) 4 3.7 4.5 Farine de poisson (Maurice) 1 1.2 - Coquillage broyé 4.65 6.6 7.1 Coquillage non broyé 0 2 2 Phosphore bicalcite 1.2 1.47 1.68 Sel 0.3 0.3 0.23 CMV 0.25 0.25 0.25 Lysine 0.07 0.11 0.1 Méthionine 0.16 0.15 0.12 Fe 2 So4 0.03 0.03 0.03 Tourteaux de Coprah 0 0 0.3 Source : La Hutte Canadienne
Ces formules peuvent être modifiées selon les anomalies qui pourront se
présentés.
b) Distribution des aliments
Dans le cas de l’élevage au sol, la distribution des aliments se fait manuellement
et deux fois par jours. La quantité distribuée par poule est de 135 à 140g.
Avant la distribution des provendes dans les mangeoires, leur quantité est pesée
en vrac pour chaque lot.
Tableau n°3 : Quantité de provende distribuée pour chaque lot :
Lot effectifs Quantité de provende en kg A 1863 251.51 B 1853 250.6 S 914 123.39 M 703 94.91 P2A 2937 396.5 P2B 2495 336.83
Source : La hutte canadienne
23
II.3.2.3- Suivi sanitaire
Il s’agit de surveiller l’état de santé des animaux afin. Dans la ferme, le suivi
sanitaire consiste à suivre deux types d’interventions :
a) D’ordre prophylactique
Elle se fait à titre préventif en évitant les risques avant l’arrivée de différentes
sortes de maladies.
- Visite de poulailler :
Rappelons que la visite est systématique tous les matins. Elle consiste à savoir
l’état général du cheptel.
En cas d’observation de maladies, les animaux sont isolés dans un autre local et
on procède à leur traitement. Si la mort survient, on passe à l’autopsie. Cette dernière
permet de déterminer les causes éventuelles de la mortalité des animaux avant de les
inciner pour éviter la contamination.
- Nettoyage :
I ’hygiène générale des locaux et des matériels doit être respectée. Ainsi après le
nettoyage, on procède au séchage.
- Désinfection :
La désinfection est primordiale pour pouvoir se débarrasser des germes
microbiens, des virus et des autres particules pathogènes.
La ferme utilise des virucides et bactéricides comme le crésyl, stérilobloc
(pour le pédiluve), virunet et virkon.
- La vaccination :
C’est une méthode préventive. Pendant le stage, les animaux ont été vaccinés
contre le cholera avec Izovac à l’âge de 9 semaines, et dont le rappel se fait après 3
semaines. Contre la Bronchite Infectieuse et Newcastle, l’Adenipravac ND / IB est
appliqué à l’âge de 11semaines, et le rappel devrait avoir à l’âge de 17 semaines.
Comme anti-stress, le Vita flash ou Covit est utilisé après la vaccination.
24
Photo n°12 : Vaccination de la poule
(Source, 2010)
b) D’ordre curatif
- La vermifugation :
Elle consiste à faire un déparasitage interne des animaux, appliqué la à l’âge de
16 semaines avec du Levazol. Après, on procède à la vitaminothérapie.
En cas d’observation de maladie des animaux, on intervient immédiatement aux
traitements (comme les antibiotiques par exemple).
II.3.2.4- Conduite de la production obtenue
a) Ramassage des œufs
Le ramassage se fait trois fois par jours avec des alvéoles secs et propres, en
carton, pour éviter la cassure des œufs pendant le transport jusqu’à la salle de triage.
b) Pesage - calibrage
Pendant le pesage, on trie les œufs cassés et on les met dans les alvéoles
plastiques. Après, les œufs non cassés sont classés suivant leur calibre. Ensuite, on les
transporte jusqu’au magasin de stockage.
c) Conservation
Dans la ferme les œufs sont conservés dans une chambre froide.
25
TROISIEME PARTIETROISIEME PARTIETROISIEME PARTIETROISIEME PARTIE : RESULTATS : RESULTATS : RESULTATS : RESULTATS
ET DISCUSSIONSET DISCUSSIONSET DISCUSSIONSET DISCUSSIONS
III- RESULTATS ET DISCUSSIONS
Dans cette partie, nous allons présenter les résultats que nous avons pu relever
pendant notre stage dans la ferme.
III.1- Production d’œufs dans la ferme
Ces résultats concernent la production globale d’œufs obtenus chaque mois (de
Décembre à Février) ; elle concerne le lot (P2A) de la 1ère à la 30ème semaine de ponte,
et enfin le calibrage des œufs.
En général, la production d’œufs dans chaque lot est différente suivant la race,
l’âge et l’effectif des animaux.
III.1.1- Production mensuelle
Les tableaux n°6, 7 et 8 (Annexe I, II et III) nous montrent toutes les productions
obtenues au mois de décembre, janvier et février.
Pendant ces trois mois, les productions d’œufs sont différentes d’un mois à
l’autre.
Au mois de décembre, la production d’œufs maximale s’élève à 9370 avec un
taux moyen de 87,78%, et celle minimale est de 6218 avec taux moyen de 57,76%.
Pendant ce mois, la production totale d’œufs est de 231487 avec taux de 69,38%.
Au mois de janvier, elle est différente à celle de décembre. La production est de
238609 avec le taux moyen de 79,44%. Du 07/01/10, au nombre de 8506, est la plus
élevée, et celle du 31/01/10, de 5758 œufs, connait une chute.
Et au mois de février, la production est de 139422, soit un taux moyen de
84,15%.
Dans l’ensemble, nous remarquons que la production varie d’un mois à l’autre.
La variation de production est d’un côté liée à la variation de l’âge des animaux. Du
mois de décembre jusqu’au mois de février, les animaux n’ont pas le même âge. En
effet, durant ces trois mois, il existe de lot en phase de pic ponte comme le P2A, mais il
y en a d’autre en phase de début de ponte tel que le P2B, et encore des lots en phase de
reforme comme A et B.
Le 20 janvier, la production dans le lot A a diminué successivement jusqu’à la
vente des poules reformées en Janvier.
Le 03 et le 07 Février, la production d’œufs dans les lots B et S est nulle car les
poules ont été vendues.
26
La température et l’humidité ont une influence majeure sur la production.
Malgré tout, on constate que la production mensuelle de la ferme est plus ou
moins stable. Ceci est dû à une conduite rationnelle de l’élevage.
Les courbes de ponte mensuelle suivantes peuvent nous expliquer ces résultats
obtenus.
Figure n°6: Courbes de ponte mensuelle du mois de Décembre au mois de Février
Les trois courbes montrent les différences des taux de ponte pendant les trois
mois du 1er décembre au 28 février. Elles représentent les variations des taux de ponte
durant les trois mois.
D’une manière générale, l’allure des courbes nous montre une certaine stabilité
de la production.
II.1.2- Production dans un lot de la 1ère à la 30ème semaine de ponte.
Ces résultats sont observés dans le tableau n°9 (Annexe IV).
Les poules dans le lot P2A sont de race SHAVER 566 à plumage noir. A
l’entrée en ponte, l’âge moyen a été de 16 semaines et le poids moyen 1552g.
L’effectif à l’entrée en ponte a été de 3135 têtes. Le taux de ponte exprime le
nombre d’œuf pondus par un troupeau de poules sur le nombre total des poules fois
cent.
Date
Taux de ponte
27
Figure n°7 : Courbe de ponte de la 1ère semaine à la 30ème semaine de ponte
Cette courbe se divise en trois phases distinctes :
- La phase ascendante qui commence de l’entrée en ponte et se termine en
atteignant une valeur maximale appelée pic de ponte.
- Le pic de ponte est obtenu à la 18ème semaine de ponte, avec un taux de
91.29%. Mais en général, le pic de ponte dans cette ferme peut atteindre 97%.
- La phase descendante est obtenue à partir de la 19ème semaine de ponte,
dont l’intensité de ponte décroît linéairement (1 % par semaine) en fonction du temps et
de l’âge.
Au début de la ponte, le taux est de 0.5%, signifiant que les poules de même âge
ne produisent pas en même temps. Mais, au-delà de la 6ème semaine, cela augmente plus
rapidement (jusqu’à 39.30%). C’est donc à cette période, qu’il existe des poules qui
commencent à pondre, et cette augmentation continue jusqu’à l’obtention du pic de
ponte à la 18ème semaine. Ensuite, l’allure de la courbe suit progressivement la phase
descendante.
Mais, s’il y a une chute brusque de la production, qui est due généralement à :
- Une coupure brutale de la lumière.
- Une modification de la ration (changement de formule de provende).
- Un non respect des conditions d’ambiance.
- Des maladies éventuelles.
28
III.1.3- Calibrage d’œufs obtenus
Le tableau n°10 (Annexe V) nous montre l’évolution des poids d’œufs. D’après
ce tableau, on observe un léger gain de poids de plus en plus que la semaine s’avance.
Dans l’ensemble, les œufs sont classés en six catégories selon leur poids.
Tableau n°4 : Calibre d’œufs
Calibre HC EGR GR MR PR TP
Poids en g >70 60-70 50-60 45-50 40-45 <40
Source : Auteur
Au début de la ponte, le poids d’œuf est en moyenne 50g. La croissance du
calibrage d’œuf est lente pendant les cinq premières semaines de ponte.
Au pic de ponte, les gros œufs (entre 50 et 60g) sont plus nombreux.
A la 30ème semaine de ponte, les œufs classés « hors calibres » sont devenus
nombreux. Ils peuvent atteindre 70 g ou plus.
Donc, en général, les poids d’œufs varient au fur et à mesure que l’âge de la
poule s’avance.
En outre, pendant la période de ponte, il existe des œufs cassées.
Cette cassure est due au changement de la formule de provende (diminution du
taux de calcium dans la ration), au stress des animaux, au picage des poules, ou à la
faute d’inattention des ouvriers pendant la manipulation des œufs (ramassage, pesage,
triage), au bousculade.
III.2- Les différents facteurs de variation de la production
III.2.1- Température et Humidité
Tableau n°5 : Variation de température et humidité dans un poulailler Mois Température moyenne °C Humidité %
Minimal Maximale Minimale maximale
Décembre 24 33 50 78
Janvier 21 30 62 79
Février 20 27 65 80
Source : Auteur, 2010
D’après ce tableau, si la température augmente l’humidité diminue, et vice versa.
Durant ces trois mois, la température et l’humidité sont très variées.
29
En général, la température convenable dans un poulailler doit être entre 17 à
27°C, mais si elle est supérieure à 27°C, il y a une influence sur la production d’œufs et
l’appétit des animaux diminue, entraînant une baisse de production.
Alors qu’au mois de Décembre, la température est très élevée (33°C) ; durant cette
période, il y a une diminution de la production d’œufs. Prenons par exemple, dans le lot
S, le 09/12/09 le nombre d’œufs diminue jusqu’à 614.
Comme la température, l’augmentation d’humidité a aussi un effet sur la
production, car les poules s’accommodent à un milieu sec.
Au mois de Février, l’humidité est très élevée, par rapport à celle normale dans un
poulailler (45 à 75%). Sous cette influence, il y a une baisse de production (par
exemple, dans le lot P2A : le 24/02/10 le nombre d’œufs est de 2354 ; mais le 25/02/10,
il est de 2150, avec un écart de 204 œufs).
Les jeunes poules supportent mieux la chaleur que les adultes.
III.2.2- Evolution du poids moyen et de consommation des poulettes
Le tableau n°11 (Annexe VI) nous montre ces résultats
Dans la ferme, le pesage des poulettes se fait à chaque fin de semaine.
La consommation journalière des poulettes dépend de leur poids et de leur âge. On
ajoute 3 à 5g d’aliment par semaine jusqu’à une consommation moyenne de 135 à 140g
par jours.
Figure n°8 : courbe de croissance poulette
D’après cette courbe, on constate que le poids moyen des poulettes est
augmenté de 100g par semaine jusqu’à l’âge d’entrée en ponte.
(Age en sem)
Poids moyen en
30
Le poids moyen d’entrée en ponte des animaux dans la ferme est de 1724g,
(norme exigé par SOPRAMAD).
En général, le poids moyen des poulettes est proportionnel à l’âge, ainsi que la
consommation journalière. S’il y a diminution de poids, il devrait avoir un complément
de ration ; dans le cas contraire, on diminue la consommation pour éviter la ponte
précoce.
III.2.3- Taux de mortalité des animaux
Le tableau n°12 (Annexe VII) nous montre l’évolution hebdomadaire du taux de
mortalité.
III.2.3.1- Pour les poulettes
Figure n°9 : histogramme de mortalité poulette de 8 à 18 semaines
Le taux de mortalité des poulettes est de 0.72%. Une semaine après la réception,
on a remarqué 11 poulettes mortes dues à la fatigue après le transport, et aux stress.
À la 18ème semaine, il y a une mortalité très évidente (20 poulettes), à cause de
plusieurs facteurs :
- Affection pulmonaire due à la bronchite infectieuse.
- Stress dû aux prédateurs, et à la chaleur élevée.
III.2.3.2- Pour les pondeuses
Dans la ferme, la mortalité des pondeuses est due à des plusieurs facteurs :
(Age en sem)
Taux de Mortalité
31
- Mortalités naturelles ;
- Morts accidentelles ou par tassements ;
- Bousculade et blessures
- Maladies,
Le taux de la mortalité des pondeuses est de 1,07%. A la 35ème semaine d’âge,
14 cadavres ont été constatés.
En général, le taux de mortalité dans la ferme durant la période d’élevage est de
1,78%.
D’après tous les résultats, on peut tirer que l’élevage au sol a eu des avantages et
des inconvénients.
- Avantages : les matériels sont moins coûteux et tous les éleveurs peuvent
le faire ; le ramassage des œufs est facile.
- Inconvénients : besoin de nombreux mains d’œuvres, problème sur la
quantité disponible de litière, risques des maladies infectieuses, bactériennes et surtout
les maladies parasitaires.
0
0,02
0,04
0,06
0,08
0,1
0,12
0,14
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45
Figure n°10 : Histogramme de mortalité pondeuse de 19 aux 45 semaines
(Age en sem)
Taux de Mortalité
32
SUGGESTIONSSUGGESTIONSSUGGESTIONSSUGGESTIONS
SUGGESTION
1. Choix d’une race
Pour que l’élevage soit efficace et rentable, le choix d’une race devrait être
déterminé selon les facteurs suivants :
- Le prix : les hybrides sont très coûteux et beaucoup plus rentables. Les races
locales sont moins chères, résistantes aux divers facteurs avec moins de production.
- Expérience : l’apprentissage de l’aviculteur devrait commencer par l’élevage
des poules de race locale.
2. Alimentation
Pour que ça soit économique, les provendes doivent être pesées par rapport au
nombre de poules. Avant la distribution de la ration, les mangeoires doivent être
propres.
3. Pour limiter les risques de contamination dans l’élevage, il faut
respecter des mesures sanitaires efficaces :
3.1 Entretien du bâtiment :
Il devrait être installé des ventilateurs dans le poulailler pour éviter le manque
d’aération.
3.2 Facteurs humaines :
- Les personnels de la ferme devraient porter des tenues complètes (paire de
bottes, des gants, cotte).
- Les vêtements devraient être toujours propres avant l’utilisation.
3.3 Gestion des cadavres :
Les cadavres devraient être enfouis dans un endroit loin des poulaillers ou mis
dans des sacs plastiques pour l’incinération.
33
CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION
CONCLUSION
L’aviculture est l’une des filières du secteur élevage qui présente d’une part, une
importance particulière pour un développement durable d’un pays et d’autre part, elle
peut être une source de revenue plus rapide.
En effet, elle semble avantageuse par rapport aux autres car elle se pratique
facilement et c’est un élevage à cycle court.
En outre, l’élevage de volaille nous offre une production multiple : la viande et les
œufs qui constituent des sources importantes de protéines. Il y a aussi la production du
fumier qui est très utile pour l’agriculture.
De ce fait, une amélioration de la production avicole s’avère nécessaire, en
transformant l’élevage traditionnel en élevage moderne. Les œufs à consommer sont
très important pour l’équilibre alimentaire de l’homme et leur besoins de ressource en
produit d’origine animale.
Par ailleurs, la Hutte Canadienne est une des fermes pilotes à Madagascar dans la
pratique des techniques d’élevage moderne en aviculture. En effet, pour améliorer
l’élevage des poules pondeuses, cette ferme pratique des méthodes industrielles
modernes comme l’élevage en batterie et l’élevage au sol, en faisant appel à des races
améliorées plus productives telles que la SHAVER 566 et Isa Warren.
En général, l’élevage au sol est plus facile à réaliser par rapport à l’élevage en
batterie (ou en case) car il est à la portée de tous les éleveurs.
34
BIBLIOGRAPHIESBIBLIOGRAPHIESBIBLIOGRAPHIESBIBLIOGRAPHIES
BIBLIOGRAPHIES
1- Anthony J. SMITH, « Elevage de volaille », Edition Maisonneuve et Larose,
premier et deuxième volume, page 8, 110, 114, 202-218
2- Burth HEYWANG Spécialiste de la Recherche Avicole, « L’aviculture sous un
climat subtropical et semi-aride », 4ème édition ; GRET, Technique Américaines-39.
3- Centre d’Information et de Document Scientifique et Technique « Synthèse sur
l’aviculture » FORUM 2005.
4- Docteur F. PETIT, 1991, « manuel d’aviculture et Afrique. Pages 8 – 24
5- Fontaine, 1987 « VADEMECOM DU VETERINAIRE » XV 7ME 2DITION
Gigot.
6- LAROUSSE 2006 « dictionnaire de Français »
7- Monsieur RABENJA R. Jules, « cours zootechnie spéciale ».
8- Ministère des affaires étrangères, GRET – CIRAD, « MEMENTO DE
L’AGRONOME », décembre 2002, page : 1529-1551.
9- Manuel vétérinaire des agents techniques d’élevage, édition 1981.
10- N. Van Eekesen, A.Maas, 2004, « l’aviculture à petite échelle dans les zones
Tropicales », 4ème édition, Fondation Agromisa Wageningen
11- RAZOELIARISOA Lydia Lalao, 2002 «Torolalana momba ny fiompiana
akoho manatody lava», 2èmè edition, collection Ezaka.
12- RASOLOARIMANANA Dieudonné *; (1984). Ny fiompiana akoho.
Bevalala.
13- Tome 1, 1998 «La reproduction des animaux d’élevage », 2ème édition.
WEBOGRAPHIES
1- www.masson-fils.com 2- http:// www.memoireonline.com/01/09/1827 3- http:// www.catoire-fantasque.be/mslf.html 4- http://www.catoire-fantasque.be/basse cour/poule-anatomie.html. 5- www.sfpa.eu/
35
ANNEXESANNEXESANNEXESANNEXES
Annexe I
Tableau n°6: Production journalière d’œuf du mois de Décembre
Lot A B S M P2A P2B Total Taux %
Age en sem 56 56 59 44 24 19
Effectif Date
1863 1853 914 703 2937 2495 10765
01/12/2009 1381 1442 660 478 2102 155 6218 57,76
02/12/2009 1396 1452 688 470 2115 180 6301 58,57
03/12/2009 1409 1448 684 470 2176 240 6427 59,76
04/12/2009 1392 1470 669 456 2142 320 6449 59,98
05/12/2009 1374 1423 671 473 2174 364 6479 60,28
06/12/2009 1354 1353 654 470 2138 468 6437 59,9
07/12/2009 1347 1419 663 471 2143 524 6567 61,12
08/12/2009 1339 1422 676 477 2173 586 6673 62,11
09/12/2009 1358 1401 614 467 2189 681 6710 62,48
10/12/2009 1386 1449 682 473 2184 760 6934 64,58
11/12/2009 1369 1437 698 462 2150 838 6954 64,77
12/12/2009 1390 1438 683 482 2189 963 7145 66,57
13/12/2009 1369 1393 666 467 2164 1022 7081 65,99
14/12/2009 1409 1436 666 474 2143 1125 7253 67,64
15/12/2009 1441 1468 705 475 2270 1219 7578 70,69
16/12/2009 1429 1454 690 474 2287 1295 7629 71,31
17/12/2009 1407 1413 674 474 2302 1339 7609 71,13
18/12/2009 1415 1454 677 485 2293 1450 7774 72,69
19/12/2009 1419 1424 662 470 2310 1526 7811 73,05
20/12/2009 1394 1422 644 487 2275 1578 7800 72,98
21/12/2009 1292 1366 626 482 2288 1661 7715 72,21
22/12/2009 1447 1447 680 470 2303 1740 8087 75,72
23/12/2009 1397 1395 630 475 2327 1816 8040 75,31
24/12/2009 1408 1465 661 472 2343 1844 8193 76,76
25/12/2009 1410 1442 665 497 3446 1910 9370 87,78
26/12/2009 1390 1421 674 470 2340 1932 8227 77,1
27/12/2009 1379 1404 673 474 2377 1951 8258 77,4
28/12/2009 1400 1457 672 488 2388 2010 8415 78,87
29/12/2009 1385 1474 689 472 2403 2017 8440 79,17
30/12/2009 1401 1420 686 477 2430 2030 8444 79,23
31/12/2009 1349 1446 684 456 2474 2060 8469 79,47
Total 43036 44355 20766 14688 71038 37604 23148 69,75
Annexe II
Tableau n°7 : Production journalière des œufs du mois de Janvier
Lot A B S M P2A P2B Total Taux %
Age en sem 60 60 94 48 28 23
Effectif Date
1853 1841 907 683 2879 2491 10654
01/01/10 1285 1379 655 478 2356 1979 8132 76,33
02/01/10 1363 1430 642 466 2383 2008 8292 77,83
03/01/10 1280 1387 614 473 2460 2012 8226 77,24
04/01/10 1339 1459 656 461 2504 2022 8441 79,28
05/01/10 1335 1431 661 451 2485 2026 8389 78,81
06/01/10 1379 1432 651 465 2494 2029 8450 79,40
07/01/10 1428 1450 639 477 2483 2029 8506 79,93
08/01/10 1394 1445 643 458 2506 2020 8466 79,59
09/01/10 1310 1382 650 453 2470 2014 8279 77,85
10/01/10 1294 1376 635 462 2439 1957 8163 76,81
11/01/10 1338 1389 676 460 2477 1979 8319 78,29
12/01/10 1367 1409 659 472 2450 1993 8350 79,06
13/01/10 1391 1407 678 476 2491 1955 8398 79,09
14/01/10 1345 1393 667 478 2528 1948 8359 79,29
15/01/10 1330 1376 651 464 2432 1928 8181 77,61
16/01/10 1316 1379 659 469 2490 1930 8243 78,21
17/01/10 1374 1389 640 477 2510 1968 8358 79,31
18/01/10 1335 1417 653 488 2502 2002 8397 79,71
19/01/10 1372 1460 692 448 2502 1969 8443 80,14
20/01/10 1125 1412 623 375 2513 1973 8021 80,21
21/01/10 703 1139 523 329 2100 1637 6431 78,86
22/01/10 490 1334 615 373 2517 1971 7300 81,27
23/01/10 95 1414 651 363 2520 1978 7021 83,27
24/01/10 24 1351 643 351 2486 1969 6824 81,90
25/01/10 - 1311 677 365 2524 2007 6884 83,02
26/01/10 - 1084 657 371 2520 2045 6677 80,55
27/01/10 - 1109 659 376 2532 2036 6712 81,88
28/01/10 - 944 654 369 2493 1982 6442 79,99
29/01/10 - 734 636 354 2508 2021 6253 77,66
30/01/10 - 336 647 352 2536 2023 5894 79,54
31/01/10 - 181 647 352 2545 2033 5758 80,81
Total 28012 39139 20053 13206 76756 61443 238609 79,44
Annexe III
Tableau n°8: Production journalière d’œufs du mois de Février
Lot B S M P2A P2B Total Taux %
Age en sem 65 69 53 33 28
Effectif Date
279 889 514 2783 2482 6947
01/02/10 112 660 346 2569 2040 5727 82,44
02/02/10 31 591 353 2543 2025 5543 81,48
03/02/10 - 520 354 2528 2036 5438 81,31
04/02/10 - 434 346 2526 1997 5303 80,89
05/02/10 - 233 340 2562 2037 5172 80,16
06/02/10 - 40 347 2550 2034 4971 83,11
07/02/10 - - 350 2519 2021 4890 84,78
08/02/10 - - 379 2554 2052 4985 86,44
09/02/10 - - 341 2505 2047 4893 84,87
10/02/10 - - 351 2549 2040 4940 85,75
11/02/10 - - 364 2553 2092 5009 86,96
12/02/10 - - 349 2531 2076 4956 86,07
13/02/10 - - 353 2511 2182 5046 87,65
14/02/10 - - 363 2553 2095 5011 87,09
15/02/10 - - 346 2497 2097 4940 85,90
16/02/10 - - 333 2512 2085 4930 85,74
17/02/10 - - 347 2505 2092 4944 86,01
18/02/10 - - 360 2487 2099 4946 86,08
19/02/10 - - 351 2455 2050 4856 84,56
20/02/10 - - 336 2365 2100 4801 83,64
21/02/10 - - 336 2364 2073 4773 83,20
22/02/10 - - 331 2296 2067 4694 81,86
23/02/10 - - 340 2346 2076 4762 83,05
24/02/10 - - 348 2354 2096 4798 83,69
25/02/10 - - 344 2150 2070 4564 79,64
26/02/10 - - 341 2384 2101 4826 84,28
27/02/10 - - 343 2386 2107 4836 84,49
28/02/10 - - 338 2378 2152 4868 85,05
Total 143 2478 9730 69032 58039 139422 84,15
Annexe IV
Tableau n°9 : Taux de ponte de 1ér semaine au 30em semaines de la ponte
(16em semaines de la naissance au 45em semaines)
Semaine EDS Nombre d’œufs Taux %
1 3135 108 0.5
2 3128 466 2.13
3 3123 980 4.48
4 3105 1240 5.71
5 3080 1521 7.05
6 3066 8433 39.30
7 3028 11849 55.90
8 3010 12389 58.80
9 2942 12770 62.00
10 2924 15192 74.22
11 2916 15880 77.80
12 2894 16324 80.58
13 2885 16894 83.60
14 2877 17401 86.40
15 2873 17378 86.41
16 2792 17557 89.83
17 2788 17658 90.48
18 2783 17785 91.29
19 2778 17656 90.80
20 2771 17185 88.60
21 2759 16531 85.60
22 2750 15877 82.48
23 2742 15691 81.75
24 2735 16141 84.30
25 2729 16546 86.61
26 2721 16178 84.94
27 2714 15042 79.18
28 2707 14565 76.86
29 2705 14437 76.25
30 2696 14050 74.39
Annexe V
Tableau n°10 : Calibrage d’œufs selon leurs poids de la 1ère semaine à la 30ème semaine du ponte
Semaine Nombre
d’œufs
HC EGR GR MR PR TP Casse Taux %
Casse >70g 60-70g 50-60g 45-50g 40-50g <40g
1 108 0 0 47 52 0 0 9 5
2 466 7 10 65 325 36 1 28 6.01
3 980 13 18 66 713 130 1 39 3.98
4 1240 15 22 350 603 192 2 56 4.52
5 1521 16 29 420 728 241 2 85 5.58
6 8433 113 478 4324 2673 415 4 426 5.05
7 11849 183 234 6933 4112 120 4 263 2.22
8 12389 236 469 8213 3029 132 5 305 2.46
9 12770 100 450 6501 4800 553 1 365 2.86
10 15192 248 772 808 4837 738 10 579 3.81
11 15880 261 670 9034 4821 433 5 656 4.13
12 16324 336 910 10910 3412 131 2 623 3.82
13 16894 547 1162 12769 1814 40 2 560 3.31
14 17401 565 1414 13123 1658 27 2 612 3.52
15 17378 576 1514 13923 756 52 2 555 3.19
16 17557 608 1610 14002 710 20 2 605 3.45
17 17658 803 1680 14117 631 19 2 406 2.3
18 11785 852 1630 14230 604 15 4 450 3.65
19 17656 1028 3408 13238 502 7 2 571 3.23
20 17185 908 2675 12712 417 7 3 463 2.69
21 16531 1007 2343 12210 500 12 6 453 2.74
22 15877 1010 1365 12681 372 8 3 438 2.76
23 15691 947 1251 12529 390 3 2 569 3.63
24 16141 926 1235 12869 521 91 3 496 3.07
25 16546 1079 1968 12789 189 84 3 434 2.62
26 16178 953 1789 12667 333 20 6 410 2.53
27 15042 1186 1725 11529 239 6 4 353 2.53
28 14565 1457 1726 10813 195 3 1 370 2.54
29 14437 1386 2499 9845 176 20 1 510 3.53
30 14050 1506 2065 9685 186 5 - 603 4.29
Annexe VI
Tableau n°11 : Evolution du poids moyen et consommation des poulettes
Source : la hutte canadienne
Age/sem Poids moyen (en g) Ration/jour (en g)
8 700 60
9 760 65
10 900 70
11 1010 75
12 1100 75
13 1218 80
14 1342 85
15 1436 88
16 1552 90
17 1628 93
18 1724 98
Age / sem Nombre de mort Taux %
8 11 0.1
9 4 0.04
10 2 0.02
11 1 0.01
12 5 0.04
13 3 0.03
14 3 0.03
15 14 0.12
16 4 0.04
17 15 0.13
18 20 0.18
19 1 0.01
20 2 0.02
21 0 0.00
22 0 0.00
23 2 0.02
24 2 0.02
25 5 0.04
26 1 0.01
27 1 0.01
28 3 0.03
Annexe VII
Tableau n°12: Taux de mortalité des poulettes de 8 à 18 semaines et pondeuses de
19 à 45 semaines
Effectif à la réception : 11323
Age / sem Nombre de mort Taux %
29 4 0.04
30 1 0.01
31 2 0.02
32 4 0.04
33 6 0.06
34 5 0.05
35 14 0.13
36 3 0.06
37 8 0.07
38 7 0.06
39 6 0.05
40 8 0.07
41 7 0.06
42 7 0.06
43 2 002
44 7 0.06
45 8 0.07
Ann%xe VIII
Tableau n° 13: calibrage et prix des œufs
Calibrage des œufs Prix en gros (e. Ar) Prix en détail (en Ar)
HC (< 70g) 240 260
EGR (60 – 70g) 230 2%0
GR (50 – 60g) 220 240
M (45 –50g) 295 215
P (40 – 50) 140 -
TP (< 40g) - -
Source : Auteur, 2010
Tableau n° 14: Les prix des autres produits
Produits Prix (en Ar / kg)
Polarde vidée 6000
Poulet vidée 7420
Aille de poulet 6630
Foie de volaille 7100
Blanc de poulet 11570
Cuisse de poulet 10500
Poularde 7000
Poulette 1600
Provende 781.2209
Fumier 100
Litières (coupeaux de bois) 4
Gésier de volaille 7750
Source : Auteur, 2010
Ces prix peuvent être variés selon les nombres des produits et de temps. Par exemple au
mois de Décembre et Janvier le prix des œufs augmente jusqu’à 300 Ar à 400 Ar. Le
jour de fête aussi, le prix des poules augmente jusqu’à 12 000 Ar. Et s’il y a des
nombreux stockages des produits, on diminue les prix.
Mais au contraire, le mois de septembre- Octobre, les prix sont plus bas.
Annexe IX Quelques produits vétérinaires (Produits diététiques) ANTITOX : Complément de traitement anti-infectieux Indication :
-néphrite, blocage hépatique -gastro-entérites nutritionnelles -tonique hépato-rénal
Posologie : donner Antitox pendant 3 à 5 jours, 1g/l d’eau de boisson. L’Antitox est une poudre hydrosoluble, facilitant l’élimination des toxines. Il est particulièrement recommandé après tout traitement à base d’antibiotique car il permet de limiter les troubles rénaux ou hépatiques. VITACOLOR : Améliore la coloration de la viande du poulet et du jaune d’œuf. Indication : l’addition de vitacolor dans les aliments destinés à la volaille permet d’améliorer la coloration de la viande ou du jaune d’œuf. Posologie : la quantité de vitacolor à incorporer dans les aliments dépend de sa teneur en xanthophylles et de la pigmentation souhaitée. 3 à 8kg par tone d’aliment complet. VITAFLASH : Mélange très complet de vitamine et d’acide aminés. Indication : -stress, convalescence -croissance, reproduction -carences, anémies Posologie : Traitement de 3 à 5 jours à raison de 1g/l d’eau de boisson, ou 1g/10kg de poids vifs. Vitaflash est un mélange très complet de vitamines hydrosolubles, renferme non seulement les vitamines A, D3 et E, mais aussi le groupe des vitamines B et C. ANTICOC : Anticoccidien actif contre les coccidioses intestinales et caecales. Indication : coccidioses intestinales et caecales des poulets, poulettes, pondeuses, lapins. Posologie : Traitement pendant 3 à 5 jours, 1g/l d’eau de boisson d’Anticoc DOXY 100 : Doxycycline Indication : colibacilloses, maladie respiratoire chronique. Posologie : utiliser pendant 3à 5 jours à raison de 0,25g/l d’eau de boisson. IODOSTERIL : Indication : Actif contre les bactéries, mycoplasme, virus, et champignons. Action détergente. Il permet la désinfection : -de l’équipement d’élevage
-des poulaillers après nettoyage -de l’eau de boisson
Posologie : il y a utilisé pour : -bâtiment et équipement, 1% en pulvérisation
-pédiluves, 5% et 0,03% pour l’eau de boisson.
COLINJECT : Colistme injectable pour le traitement des pneumonies, maladie
respiratoires, ……..
Ne pas administrer au poule pondeuses, dont les œuf sont destinés à la consommation
humaine.
PRODUITS HYGIENES
IODOSTERIL : Désinfectant iodophone polyvalent, de formulation originale, qui
détruit à froids les microbes, virus, champignons, algues. Du fait de son pH acide, il
peut être utilisé dans les eaux les plus calcaires.
Indication : Actif contre les bactéries, mycoplasme, virus, et champignon. Action
détergente. Il permet la désinfection : -de l’équipement d’élevage, -du matériel de traite,
-des poulaillers après nettoyage, -de l’eau de boisson.
Posologie : il a utilisé pour : -bâtiment et équipement (1% en pulvérisation)
-pédiluve (5%)
-eau de boisson (0,03%)
Iodostéril est un désinfectant polyvalent à base d’iode.
PHENOSTERIL : Désinfectant polyvalent à base de dérivé phénol, au spectre
d’activité total bactéricide, virucide et fongicide.
Indication : Actif contre les bactéries, mycoplasme, virus, et champignon. Désinfection
des bâtiments, équipement d’élevage.
Posologie : utiliser selon les dilutions suivantes :
-bâtiment vide : 0,4% en pulvérisation
-équipement et véhicule : 0,4% en pulvérisation
-locaux occupé : une fois par mois en pulvérisation 0,25l de la
solution à 0,4% par m2
-pédiluves ; 1,5%
Annexe X
Compositions de l’œuf
La coquille, quant à elle est composé principalement de :
� Carbonate de CA (94%)
� Carbonate de magnésium (1 %)
� Phosphate de Ca (1 %)
� Matière organique (4 %)
L’apport calorique d’un œuf est d’environ 89 Kcal/100 g d’œuf.
Sa composition chimique est :
� Sodium : 120 mg
� Chlore : 172 mg
� Potassium : 125 mg
� Calcium : 50 mg
� Phosphore : 193 mg
� Fer : 1.7 mg
� Magnésium : 12 mg
� Soufre : 164 mg
� Zinc : 1.3 mg
� Cuivre : 0.06mg
� Manganèse : 0.04 mg
� Iode : 0.05 mg
Tableau n°15: composition de blanc et jaune d’œuf
Œuf
Composition (g) Humidité
(%)
Kcal pour
100g
Composition %
Protide lipide glucide %
Eau
%
sec
Avec
eau
asséché Protide lipide glucide
Jaune
d’œuf
16 32 0.5 50 50 355 710 33 66 1
Blanc
d’œuf
11 0.2 0.7 88 12 48 400 92.5 1.7 5.8
Source : http://www.catoire-fantasque.be/basse cour/poule-anatomie.html
ANNEXE XI
Tableau n°16 : Programme de prophylaxie des pondeuses
Age Maladie Médicaments ou vaccin Administration et posologie
1 jour Newcastle Inactivé huileux
Hitchner B1
Injection1/2 dose
Trempage du bec
2 à 4 jours Prévention des infections du démarrage Anti-infectieuse (colistine) +vitamines Eau de boisson
7 jours Marek (zones à risque) Vaccin lyophilisé HVT Injection 1 dose
10 à 12 jours Gumboro (zones à risque) Vaccin inactivé injectable Injection 1 dose
2 à 3 jours après Complexe de vitamines
14 jours Gumboro Vaccin vivant Eau de boisson ou Goutte dans l’œil
Entre 22 et 25 jours Gomboro Vaccin vivant Eau de boisson
2 à 3 jours après Complexe de vitamines Eau de boisson
35 jours Newcastle La Sota ou Clone 30 Eau de boisson ou goutte dans l’œil
2 à 3 jours après Complexe de vitamines Eau de boisson
Entre 5 et 7 semaines Picage DEBEQUAGE
42 jours Vers ronds Pipérazine ou
Lévamisole
0,3g/kg de pois vif, eau de boisson
20mg de m.a. /kg de poids vif, eau
de boisson
8 semaines Newcastle
Variole
Inactivé huileux
Vaccin vivant
Injection 1 dose
Transfixion à l’aile
2 à 3 jours après Complexe vitamines Eau de boisson
70 jours Vers ronds Pipérazine ou
Lévamisole
0,3g/kg de pois vif, eau de boisson
20mg de m.a. /kg de poids vif, eau
de boisson
2 à 3 jours après Complexe de vitamines Eau de boisson
18 semaines Vers ronds
Newcastle
Pipérazine ou Lévamisole
Inactivé huileux
0,3g/kg de pois vif, eau de boisson
20mg de m.a. /kg de poids vif, eau
de boisson
Injection 1 dose
2 à 3 jours après Complexe de vitamines Eau de boisson
Prévention coccidiose : Utiliser un aliment contenant un anticoccidien jusqu’à 14 semaines d’âge. Effectuer des contrôles de laboratoire à 1 mois. 2mois et
3 mois avant d’effectuer d’éventuels traitements dans l’eau de boisson.
ANNEXE XII
Les pathologies courantes en élevage avicoles
Tableau n°17: les maladies infectieuses
Maladie Agent causal Symptômes cliniques Lésions Traitement prophylaxie BRONCHITE INFECTIEUSE
Ultras virus spécifique
Poussins : forte mortalité après apparition des troubles respiratoires, polypnée, jetage, respiration sifflante Adulte : même troubles mortalités importantes, arrêt de ponte
Localisées : - au niveau des bronches et on constate a ce niveau de pus caséeux - Au niveau des ovaires - Sac aériens
Néant ; mais il existe actuellement des vaccins
- Abattage systématique des lots - Désinfections (locaux et matérielles) - Vaccination poussins - Quarantaine des nouveaux venus
ENCEPHALOMYELITE AVIAIRE
virus spécifique Tremblement de la tête et du cou, paralysie des membres, forte mortalité
Congestion cérébrale, méningite
Néant Abattage des malades et désinfection des locaux
MALADIE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
PPLO Mycoplasme
Etouffement avec râles Pus caséeux dans les voies respiratoires jusqu’au niveau des sacs aériens
- Antibiotiques - Spyramicine à 0,50g/l - Streptomycine en injection intra musculaire à 15mg/kg de poids vif
- Abattage des malades et contaminés - Désinfection du bâtiment
MALADIE DE NEW-CASTLE (BARIKA)
Virus spécifique Extrême contagiosité. On constate des râles, une paralysie flasque, diarrhée profuse verdâtre
Septicémie (inflammation générale). Tous les organes sont envahis par le virus d’où manque de sang. Viscères congestionnés, pétéchies au niveau de cloaque et des ventricules succenturiés
Néant Abattage des malades, désinfections des locaux, vaccination et mise en Quarantaine des nouveaux lots
MALADIE DE GUMVRORO
Virus -Diminution de ponte - Cas de mortalité + ou – importante - Accroupis, endormis, plumes hérissés, bec dans la litière. - Légère diarrhée blanchâtre
- Inflammations des reins - Hémorragies intramusculaires - Hémorragies sur la muqueuse du proventricule
Néant Vaccination
PASTERELOSE OU CHOLERA AVIAIRE
Bactérie appelée Pasteurella
- Mortalité foudroyante, - Diarrhée blanche - Cyanose de la crête
- Septicémie congestion des viscères - Pétéchie sérieuse et muqueuse - Congestion sur viscère
Antibiotique streptomycine ou terramycine à raison de 15mg/kg en intramusculaire
Abattage des malades et contaminés, destruction des cadavres, additionner l’antibiotique dans l’alimentation, vaccination
TYPHOSE OU PULLOROSE OU SALMONELLOSE
Salmonelle pour les adultes, pullorose pour les poussins
Forte mortalité et diarrhée blanche
- Lésion hépatique, hypertrophie du foie avec tâche en surface, congestion de l’ovaire
Chloramphénicol dans l’eau de boisson à raison de 0,50g/l
Abattage des malades, désinfection des locaux, vaccination
TUBERCULOSE Microbacterium spécifique
Arrêt de ponte, cachexie, mortalité
Inflammation du péritoine, de la tuberculose au niveau de foie, des poumons et intestins
Néant Stamping out, c'est-à-dire élimination intégrale des animaux et destruction des cadavres, désinfection des locaux
VARIOLE Virus spécifique Forme cutanée : éruption pustuleuse sur la crête le barbillon et les paupières. Mortalité
Présence de fausses membranes dans les bouches, les narines et les pharynx.
Antiseptiques locaux. Vitamine A, D.
Vaccination systématique
LEUCOSE Virus Cou tordu, paralysie, mortalité
Hypertrophie de foie, des reins et de la rate
Néant Abattage des malades, désinfection des locaux.
Tableau n°18 : les maladies parasitaires
Maladie Agent causal
Symptômes cliniques
Lésions Traitement prophylaxie
ASCARIDIOSE Ascaris
(Vers
rond,
blancs)
Mauvais état
générale
maigreur,
diarrhée,
paralysie
Au niveau de
l’intestin
grêle
Adipathe de
pipérazine dans
l’eau de
boisson
pendant 3
jours
Abandon et
repos de
parcours plus
désinfection
CAPILLARIOSE Vers plus
fin
qu’ascaris
Inappétence
et diarrhée
hémorragique
Recherche de
vers dans
l’œsophage,
l’intestin, le
ceacum
Même
traitement que
ci-dessus
Même
prophylaxie
que ci-dessus
COCCIDIOSE Coccidie Diarrhée
aqueuse et
hémorragique
importante
des jeunes
jusqu’à 3mois
Entérite
hémorragique
Sulfadimérazine
à 2g/l d’eau de
boisson
2fois/jour
pendant 3j
Désinfection
des locaux,
séparation
des jeunes et
des adultes.
HETERABIOSE Vers
appelé
Héterabis
Peu
remarqués,
on note
quelque fois
des diarrhées
et l’animal
s’amaigrie
petit à petit
Hypertrophie
du ceacum
Tétramysol à
raison de 1g/kg
d’aliment
Phénothiazine
à raison
0,50% dans
l’alimentation
SYGAMOSE Syngamus
forme d’Y
dans la
trachée
et l’artère
Dyspnée,
bayement,
toux sifflant
suivie d’une
mortalité
chez les
poussins
Trachée et
artère
Thibendasole à
raison de 1g/kg
dans l’aliment
Repos du
parcours et
désinfection
par le sulfate
de fer
TAENESIS Taenia Baisse
d’appétit,
baisse de
ponte, perte
de poids,
diarrhée,
mortalité
Intestin grêle Diacetate de
plomb à raison
de 100mg/tête
dans l’eau de
boisson
Destruction
des hôtes
internes, tels
que limaces,
escargots st
insectes
Désinfection