r r o o j j e t t 3 Écrire un court récit policier · ce projet, organisé en cinq séances, met...

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Ce projet, organisé en cinq séances, met en place des moments d’écriture de type collectif et individuel. Après avoir écrit un scénario policier, les élèves seront amenés à écrire un dialogue en choisissant un registre de langue particulier (identifié et identifiable). Le partage des travaux reste, là encore, un moment privilégié pour faire prendre conscience à chaque élève de son implication dans le projet d’écriture mais aussi de l’intérêt de la tâche. Qu’est-ce qu’un récit policier ? Le récit policier propose une structure narrative claire car il véhicule souvent des stéréotypes facilitant la compréhension pour le jeune lecteur. En effet, les personnages, les lieux, les moments et les actions sont annoncés sans détour. Dès le début de la lecture, le statut des per- sonnages, par exemple, est bien souvent clairement défini : victime, témoin, enquêteur, voire assassin, etc. La littérature policière de jeunesse est le plus souvent transparente, c’est-à-dire sans piège. Elle annonce, dès la couverture, un certain nombre d’indices qui peuvent orienter les hypothèses tout en les laissant ouvertes. On observe ainsi quelques règles de fonctionnement : Le méfait et/ou le coupable sont souvent présentés rapidement. L’enquêteur n’est pas le coupable. Il ne cache pas d’indices au lecteur. La solution n’utilise pas le surnaturel. Elle n’est pas le fruit du hasard. Un des intérêts du récit policier, c’est bien l’univers de la langue avec toutes les possibilités qu’elle offre : – les spécificités liées au niveau de langue ; – l’enrichissement de champs lexicaux liés au contexte (le travail sur la synonymie). Différents registres de langue peuvent être employés dans un même ouvrage, lorsque l’auteur met en place un choix d’identification du « style » du personnage. En effet, un individu peut être caractérisé par le niveau de langue utilisé : par exemple, le narrateur dans le style courant ou soutenu ; le coupable dans le style familier ou soutenu. Ainsi, le niveau langagier permet au lecteur de cerner et d’identifier plus aisément chaque personnage. 43 Écrire un court récit policier Écrire un court récit policier p p p r r r o o j j e e t t 3 © Magnard, fiche extraite de Production d'écrits, Cycle 3

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Ce projet, organisé en cinq séances, met en place des moments d’écriture de type collectif etindividuel. Après avoir écrit un scénario policier, les élèves seront amenés à écrire un dialogueen choisissant un registre de langue particulier (identifié et identifiable).Le partage des travaux reste, là encore, un moment privilégié pour faire prendre conscience àchaque élève de son implication dans le projet d’écriture mais aussi de l’intérêt de la tâche.

Qu’est-ce qu’un récit policier ?Le récit policier propose une structure narrative claire car il véhicule souvent des stéréotypesfacilitant la compréhension pour le jeune lecteur. En effet, les personnages, les lieux, lesmoments et les actions sont annoncés sans détour. Dès le début de la lecture, le statut des per-sonnages, par exemple, est bien souvent clairement défini : victime, témoin, enquêteur, voireassassin, etc.La littérature policière de jeunesse est le plus souvent transparente, c’est-à-dire sans piège.Elle annonce, dès la couverture, un certain nombre d’indices qui peuvent orienter les hypothèsestout en les laissant ouvertes.On observe ainsi quelques règles de fonctionnement :n Le méfait et/ou le coupable sont souvent présentés rapidement.n L’enquêteur n’est pas le coupable.n Il ne cache pas d’indices au lecteur.n La solution n’utilise pas le surnaturel.n Elle n’est pas le fruit du hasard.

Un des intérêts du récit policier, c’est bien l’univers de la langue avec toutes les possibilitésqu’elle offre :– les spécificités liées au niveau de langue ;– l’enrichissement de champs lexicaux liés au contexte (le travail sur la synonymie).Différents registres de langue peuvent être employés dans un même ouvrage, lorsque l’auteurmet en place un choix d’identification du « style » du personnage. En effet, un individu peutêtre caractérisé par le niveau de langue utilisé : par exemple, le narrateur dans le style courantou soutenu ; le coupable dans le style familier ou soutenu. Ainsi, le niveau langagier permet aulecteur de cerner et d’identifier plus aisément chaque personnage.

43Écrire un court récit policier

Écrireun court récit

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© Magnard, fiche extraite de Production d'écrits, Cycle 3

Écrire un court récit policier . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 séances

Collectif• Faire émerger les représentations premières de la classe en demandant ce qui caractérise l’univers du poli-cier. Noter les propositions en ne gardant que ce qui est validé par le groupe.Présenter le projet à venir en annonçant le but de la séance : définir ensemble les « indispensables ou ingré-dients du policier », afin de pouvoir écrire un scénario de ce type de roman.

Par groupes• Constituer six groupes hétérogènes et distribuer à chaque groupe une quatrième de couverture de la fiche 1(deux groupes auront la même fiche).

r Conseil pratiquePhotocopier une quatrième de couverture par élève ou bien agrandir

la quatrième de couverture en A3 pour chaque groupe.

• Demander aux élèves de relever dans chaque texte ce qui fait référence à l’univers du policier.Proposer une mise en commun pour les trois quatrièmes de couverture de la fiche 1, afin de définir les rubri-ques suivantes :

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COMPÉTENCES

• Relever des informations sur des résumés oudes quatrièmes de couverture.

• Établir un tableau collectivement et lecompléter en faisant appel à ses connaissances.

• S’impliquer dans une recherche.

MATÉRIEL

• Fiche photocopiable 1 p. 49 : les quatrièmes de couverture de trois romans policiers (Les trois crimes d’Anubis, La reine desfourmis a disparu, Du rififi chez les poules).

• Prévoir des feuilles de papier affiche.

Méfaits Enquêteurs Victimes Coupables Mode Indice Suspectsopératoire

Les trois Inspecteur Un Lettre crimes Assassinat Victor Egyptologue ? Fléchette parfumée ?

d’Anubis + Canard

La reine des Mandibule La reine fourmis… Disparition de Savon des fourmis ? ? Un poil ?

Le poulet- Truelle, la Du rififi commissaire Dodue truie, Paulette

chez Meurtre Juste+ la Pondue ? Indigestion ? Les vachesles poules Barigrognon Les canards

SÉANCE 1 Objectif

Définir les « ingrédients » du roman policier.

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Individuel• Demander ensuite à chacun de prolonger le tableau en complétant les différentes rubriques : il s’agit derechercher, à partir de leurs connaissances, d’autres personnages d’enquêteurs, de coupables ou de victimes,d’autres méfaits possibles, des modes opératoires différents, des indices éventuellement.On peut aider les élèves à se remettre en mémoire des livres parcourus ou lus, en classe ou seul. On peutrappeler qu’il est possible d’utiliser des références cinématographiques et/ou télévisuelles à condition derespecter les rubriques.

• Ramasser les productions des élèves et annoncer que des listes par rubrique seront prêtes pour la séancesuivante (établir par la suite des affiches avec les propositions des élèves, une par rubrique, au service dutravail ultérieur).

• Avoir préparé, en fonction des trouvailles des élèves à la séance 1, des listes de mots ou groupes de motsémanant des rubriques déterminées.Par exemple :n Cambriolage/inspecteur Lafouine/la librairie de Mme Pompon/une paire de gantsn Enlèvement/commissaire Maigret/Mme la directrice du collège/une corde à nœudsn Meurtre/Buddy/le fils des voisins/des traces de pasn Disparition/un égyptologue/Thomas/une fléchette empoisonnée

• Positionner les affiches au tableau.

Collectif• Expliquer la mise en place des groupes et indiquer le but de la tâche : chaque groupe constitué de quatreélèves essaiera d’écrire le scénario d’une histoire policière à partir des mots ou groupes de mots proposés.

Par groupes• Fournir à chacun des groupes une proposition différente en demandant de rédiger le scénario possible (unedizaine de lignes environ). Rappeler que l’écriture d’un scénario se caractérise par une succession de phrasescourtes, qui repèrent clairement les étapes du récit.

VARIANTE On peut aussi laisser le hasard s’installer et s’amuser à préparer des corbeilles (une par ingré-dient) dans lesquelles on mettra des papiers de couleur où seront inscrits les mots tirés des listes. Chaquegroupe tire au sort quatre à cinq ingrédients maximum pour créer son scénario.

SÉANCE 2 Objectif

Écrire la trame d’un roman policier.

COMPÉTENCES

• Réinvestir ses recherches dans un projet d’écriture.

• Partager ses connaissances au service d’une écritureen groupe.

• Utiliser les « incontournables » du genre policier.

• Produire des phrases courtes, cohérentes et correctesau niveau de la syntaxe.

MATÉRIEL

• Prévoir les feuilles de papieraffiche (reprenant les propositionsdes élèves à partir du tableau(une par ingrédient, voir fin de laséance 1).

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SÉANCE 3 Objectif

Identifier les différents registres de langue.

COMPÉTENCES

• Mettre en correspondance des registres de langue différents.

• Savoir relever et classer le vocabulaire du policier à partir d’extraits.

• Analyser les caractéristiques, les emplois, les effets des différentsregistres de langue.

• Prendre conscience de la diversité des registres de langue.

MATÉRIEL

• Fichephotocopiable 2p. 50 : deux textesaux registres delangue différents.

Collectif• Proposer une lecture à haute voix des scénarios produits afin de valider la cohérence de chacun.

Individuel• Distribuer la fiche 2 à chaque élève. Demander de lire silencieusement les deux extraits (une à deux foischacun des textes).Expliquer la consigne de travail : il s’agit de comparer les deux extraits en relevant les éléments de vocabu-laire qui peuvent être mis en correspondance.Laisser à chacun la liberté de s’organiser comme il le souhaite avec comme seule contrainte la lisibilité dela comparaison et sa compréhension. Les élèves peuvent utiliser, par exemple :

– soit le tableau : texte A texte Bapprend est mis au jus la télévision la téléil regarde il mate etc. etc.

– soit le fléchage : texte A Texte Bsouvent pas malil est à la retraite il a raccrochésa femme sa blonde

Collectif• Corriger à l’issue du travail individuel et commenter la recherche effectuée : identifier les registres en écri-vant au tableau COURANT pour le texte A, FAMILIER pour le texte B.Amener les élèves à prendre conscience des différences de syntaxe. On peut par exemple leur demander de pré-ciser les temps employés ; ou leur faire repérer la présence de formes négatives contractées ou non ; ou encoreleur faire noter les différences de vocabulaire permettant d’identifier le registre familier, voire argotique.

Faire dégager les effets produits sur le lecteur. Expliquer que les variations de registres de langue sont moti-vées par une intention : donner la possibilité au lecteur de cerner plus aisément un personnage et/ou unesituation.

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VARIANTE On peut :– « offrir » en lecture à haute voix un extrait d’un roman d’Agatha Christie ou de P.D.James pour aider lesélèves à reconnaître le registre de langue, quels que soient le personnage et son statut. En effet, cela peutéviter le stéréotype de l’enquêteur, qui utilise un langage soutenu et le coupable ou le suspect, qui utilise unlangage familier.— ou encore proposer la lecture d’une nouvelle d’Agatha Christie : Vol de bijoux à l’hôtel Métropole, extraitde Marple, Pyne et les autres, Agatha Christie, Le masque, n° 1832.

Collectif• Faire un rappel de la séance précédente en réactivant les caractéristiques des différents registres de lan-gue rencontrés. Écrire au tableau quelques exemples si besoin.Annoncer l’organisation de la séance en expliquant les deux temps forts : une partie à deux pour travaillersur les synonymes en fonction du registre de langue (fiche 3) ; une partie en groupe pour réécrire le scénariode la séance 2 en choisissant un registre de langue déterminé.

Par deux• Distribuer la fiche 3 et demander aux élèves de chercher des synonymes en changeant le registre de lan-gue proposé. Le travail par deux permet ici une plus grande richesse. Rappeler éventuellement que le regis-tre argotique n’est absolument pas apparenté au registre grossier, non utilisé en classe.Corrections possibles de la fiche 3 :

ex. 1 a. ont piqué/b. le rade, le troquet/c. a filé rancard/d. le gosse, le mômeex. 2 a. en prison/b. partir, s’en aller/c. s’est caché ; une voiture

Par groupes• Une fois la fiche 3 terminée, les élèves reconstituent les groupes de travail mis en place au cours de laséance 2 pour l’écriture des scénarios.Distribuer les scénarios de chaque groupe et demander de les relire. Essayer de faire identifier le registreutilisé pour le premier jet.

• À l’aide du vocabulaire utilisé et manipulé en début de séance, se mettre d’accord au sein du groupe etréécrire le scénario en utilisant un registre de langue différent et bien déterminé (soutenu/courant/fami-lier/argotique).Proposer une lecture à haute voix des textes produits et faire valider si le registre de langue est identifié parles autres groupes.

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SÉANCE 4 Objectif

Varier les registres de langue en situation d’exercice et d’écriture.

COMPÉTENCES

• Transformer des phrases en variant les registres utilisés.

• Rechercher des synonymes appartenant à des registres différents.

• Savoir réécrire un scénario policier en variant les registres delangue.

MATÉRIEL

• Fiche photocopiable 3p. 50 : les synonymes en fonction du registrede langue.

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Collectif• Présenter aux élèves la séance d’écriture à venir en définissant avec eux le cadre de travail : un court dia-logue entre deux personnages de roman policier.Chaque personnage doit être identifiable, c’est-à-dire qu’il doit avoir une « couleur » qui lui est propre,grâce au registre de langue qu’il utilise au cours du dialogue.Faire énumérer les signes usuels du dialogue, les noter au tableau. Les élèves sont invités ici à réactiver desconnaissances sur la langue et son fonctionnement.

• Demander de définir les duos possibles de personnages.Cela peut donner en fonction des propositions :- un enquêteur/un suspect ;- un enquêteur/un témoin ;- un enquêteur/un coupable ;- un enquêteur/une victime.

VARIANTE

En fonction du niveau de la classe, on peut faciliter la production en spécifiant le cadre dans lequel le dia-logue a lieu.Par exemple, le dialogue peut avoir lieu au cours d’un interrogatoire, il est court, quatre ou cinq questions del’enquêteur, donc quatre ou cinq réponses de l’autre personnage choisi. On peut choisir les personnages dansles scénarios écrits antérieurement. Ou encore les deux personnages peuvent être dans le même registre.

Individuel• Chaque élève produit un court dialogue en tenant compte des propositions et pistes de travail. Il doit alorschoisir deux personnages qu’il devra « caractériser » en fonction du vocabulaire utilisé au cours de la dis-cussion. Rappeler à chacun que les personnages doivent garder le même registre de langue tout au long del’écriture. Proposer aux élèves de s’aider des fiches 2 et 3.

Collectif• Proposer à des élèves de lire à voix haute les dialogues produits. Valider et demander d’argumenter enfonction du registre identifié. On pourra par la suite proposer aux élèves de travailler l’interprétation desdialogues en fonction du registre de langue.

VARIANTE

Mettre en libre-service des romans policiers issus de la BCD ou apportés par les enfants et proposer auxélèves de réécrire un court passage de leur choix (deux à cinq phrases) dans un des registres de langue.

SÉANCE 5 Objectif

Produire un court dialogue entre deux personnages de roman policier.

COMPÉTENCES

• Être capable de réutiliser en situation d’écriture des connaissances sur les registres de langue.

• Faire des choix et rester cohérent.

• Réinvestir des connaissances sur la ponctuation du dialogue et ses spécificités.

Étude de la langueCe peut être le moment de proposer un travail sur lessignes de ponctuation dans le dialogue, soit entransformant un court extrait de récit en dialogue, soiten complétant un dialogue avec les signes de ponctua-tion adéquats (guillemets, tirets, virgules, deux-points,points d’exclamation et d’interrogation, etc.).

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Écrire un court récit policier

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1. Remplace les mots en gras par des mots du langage familier.

a. Les voleurs s’emparèrent facilement du butin.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Maurice entra dans le café.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. Le commissaire a donné rendez-vous à son indicateur.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

d. Le jeune garçon est poursuivi par les deux malfrats.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Remplace les mots en gras par des mots du langage soutenu.

a. Après une journée en taule, Vick est rentré chez lui.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Loulou Merlu préféra se tirer avant qu’il ne soit vu.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

c. Il s’est planqué dans le coffre d’une bagnole.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pr

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Texte AAntoine Rébouville apprend le meurtre du professeur Mélisson par la télévision,qu’il regarde souvent depuis qu’il est à la retraite. Laure, sa femme, est à côtéde lui. La vieille femme voit son mari sursauter comme sous l’effet d’un chocélectrique. […]

Didier Convard, Les Trois Crimes d’Anubis, chapitre 3, Magnard.

Texte BAntoine Rébouville est mis au jus du meurtre du prof Mélisson par la télé, qu’ilmate pas mal depuis qu’il a raccroché. Laure, sa blonde, est à côté de lui. Ellevoit le vieux sursauter comme si il avait pris le jus.

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pppp rrrroooojjjjeeeetttt33Écrire un court récit policierF I C H E 3

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© Magnard, fiche extraite de Production d'écrits, Cycle 3