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SYNTHÈSE du BarCamp «Design & Vieillissement: OLD IS NEW & BEAUTIFUL» le 07/03/09 à l’ENSCI programme PlusLongueLaVie.net

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SYNTHÈSE du BarCamp «Design & Vieillissement: OLD IS NEW & BEAUTIFUL»

le 07/03/09 à l’ENSCI

programme PlusLongueLaVie.net

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Réunir des designers, des entrepreneurs et acteurs du numérique, des spécialistes du vieillissement, et rendre possible l’échan-ge et le partage de points de vue entre tous les âges (de 20 à plus de 80 ans), constituait un véritable pari, que cette journée du 5 mars a relevé !

Des motivations et des questionnements multiples Plus de 80 participants étaient présents dans les locaux de l’ENSCI, avec chacun des motivations ou des questionnements pro-pres :sur l’accessibilité, l’acceptabilité des dispositifs techniques, l’accompagnement des usages (réduire la fracture numérique pour les seniors / développer l’usage des nouvelles technologies) ; sur l’innovation produits ou services (développer des pistes de réflexion pour de nouvelles innovations : vers une innovation « durable » / vers des services intergénérationnels ?) ; sur le design universel vs design spécifique (comment les designers et innovateurs appréhendent l’avancée en âge ? quelles sont les dimensions sociales du design ?) ; sur les aspects qualitatifs du « bien vieillir » (vieillir à la ville, à la campagne ? Vivre et vieillir au naturel vs produits chimiques et artificiels. Qu’est-ce que le «bien vieillir» ?) ; sur la mobilité et la vie urbaine (gestion des déplacements des populations vieillissantes en ville, comment améliorer la mobilité des seniors au quotidien) ; sur la mémoire, la transmission, la mort (ritualisation de la mort, organiser la réflexivité, éditorialiser sa mort, quels enseignements les vivants peuvent-ils tirer de ma vie ? Les supports de la mémoire : de l’informatique au concret, un objet ?) ; sur les images, les re-présentations de la vieillesse (comment expliquer l’image stigmatisante de la personne âgée en France quelle est quelle sera la place de la personne âgée en situation de perte d’autonomie dans notre système de santé ? « je veux être un vieillard indi-gne »…)

Des débats riches, animés et fructueux ! Chacun des participants a soumis en amont un sujet, un thème de discussion ; et une dizaine de table ronde s’est organisée, sur les thèmes des sens, de la télé-assistance, du design for all, de la mort, du grey hacking, de l’hôpital, de la ville, du voyage, de la maladie d’Alzheimer. Les schémas suivants en rendent compte.Merci à chacun des participants d’avoir contribué à la richesse de ces discussions. Nous espérons vous retrouver aussi nombreux pour chacune des prochaines étapes.

Passer des idées aux projets Pour faire suite à ce premier événement, notez :

- un petit-déjeuner de restitution des discussions : le 7 Avril 2009, à la Cantine, à 8h30. - des pistes de projets proposées sur le site du BarCamp et auxquelles vous pouvez contribuer: http://barcamp.org/Barcamp-Design-et-Vieillissement - des workshops avec les écoles de design (ENSCI / Strate College Designer) courant juin (dates à définir).

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LES SENS

En tant que vecteurs de sensations, d’émotions, de communication, le déclin des sens affecte la personne âgée dans son intégrité mais aussi dans son rapport aux autres, particulièrement l’entourage proche. Augmenter, réparer, stimuler, vivre «sans» ou «avec»: des stratégies de compensation naturelles aux dispositifs techniques, comment éviter le repli sur soi?Deux filtres d’analyse se dégagent. D’une part l’échelle de gravité: de la déficience naturelle due à l’âge, au handicap aggravé par une maladie neuro-dégénérative comme Alzheimer. D’autre part le type de réponse, d’un dispositif qui valorise l’autonomie de la personne à une prise en charge totale, voire aliénante, par des supports extérieurs. L’extrême négatif de ce cas de figure étant la dépendance subie et le sentiment d’isolement renforcé. Par opposition, l’hori-zon souhaitable pourrait consister à anticiper le déclin des facultés sensorielles, et apprendre à vivre «avec», pour la personne âgée et pour ses proches. Des axes de recherche possibles sont la valorisation de l’auto-gestion, voire d’une forme de créativité dans les techniques de compensation, et le maintien de la communication avec les autres, notamment le lien affectif avec les personnes proches.

Avant tout...

Dépasser une fois pour toute la dichotomie entre design universel et design spécifique ...

Le design «for all» désigne une approche respectueuse des personnes, sans stigmatisation. Si l’universalité est assurément une utopie, le «souci d’universalité» est, lui, la préoccupation d’apporter une réponse au besoin du plus grand nombre, c’est-à-dire développer un design «accessible» qui continue à personnaliser, à humaniser le sujet, à cibler ses besoins, ses désirs propres.il est nécessaire pour cela de prendre en compte les contextes de création, et les différentes phases de travail.

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LA TÉLÉ-ASSISTANCE

Le constat est partagé: 2 millions de personnes ont des problèmes d’autonomie physique et cognitive, tout le monde souhaite qu’elles puissent vivre chez elles de manière à la fois sûre et autonome, or le marché de la télé-assistance stagne à 300 000 utilisateurs. Ses entreprises ne se développent pas, et ses utilisateurs sont souvent plus que réticents. Peut-on imaginer la télé-assistance autrement? derrière une redéfinition du terme, vers des dispositifs moins intrusifs, plus respectueux de la personne, il s’agit aussi de re-positionner un secteur dans une optique d’innovation technologique et sociale. Des analogies comme l’équipement de sport de haut niveau, nous font imaginer une esthétique de produits de grande performance radicalement différente de l’existant (du «produit blanc» au «produit brun»), mais aussi d’autres schémas d’assistance: avec l’entourage, avec un réseau social en ligne, avec des dispositifs interactifs, avec une plus grande place accordée aux sensa-tions et au respect de l’intimité de la personne...

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LA MORT

Avec l’augmentation de l’espérance de vie et l’allongement de la vieillesse, la question de la mort a un sens particulier: Comment s’y prépare-t-on? Comment la mort est-elle perçue, com-muniquée voir médiatisée à l’ère du numérique et des réseaux sociaux?

Si on peut classiquement diviser le sujet en «avant / pendant / après», la question de la mort et des technologies semble impliquer avant tout le rapport entre soi et les autres. Comment organise-t-on son «rangement de vie» dans un contexte où une partie des biens est devenue immatérielle? Dans un contexte où des traces de nos informations personnelles sont présentes sur l’espace public du web? Internet est-il un support pour de nouvelles formes de transmis-sion? Comment la mort est-elle ressentie sur les réseaux sociaux? Peut-on imaginer de nou-veaux rituels, ou des mises en scènes de la mort? Finalement, il émerge des échanges deux autres «soi»: le soi numérique éclaté dans nos différents avatars, et le soi «technologique», qui rejoint la vision de l’homme augmenté.

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LA VILLE, LIEU SOCIAL?

Comment définir un espace social où des générations ayant des temporalités et des modes de vie très différents peuvent cohabiter? Il s’agit de se demander si la ville peut être cet espace de rencontre et de partage. A partir de l’observation des lieux traditionnels de socialisation, et de ceux plus informels ré-investis par les personnes âgées (les bus par exemple...), on peut déga-ger trois axes de réflexions:La question du lieu culturel, qui permet de rassembler les générations mais aussi les technolo-gies, avec des transversalités, comme le cinéma. La question d’une activité sociale qui respecte le rythme des personnes âgées, voire une forme de passivité participante: il s’agit de voir et d’être vu (regarder par la fenêtre, s’asseoir dans un jardin public). Pour finir, l’idée d’une so-lidarité bienveillante à l’échelle du quartier, dans laquelle les personnes âgées sont des points forts d’un réseau social d’entraide, de proximité.

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LE «GREY-HACKING»

Qu’est ce que le «hacking»? Modifier un objet sans changer sa fonction. Ou transformer un ob-jet en changeant radicalement sa fonction de base. Dans les deux cas, certaines pratiques des personnes âgées vis-à-vis des technologies relèvent du hacking, à des échelles multiples - indi-viduelles ou sociales, comme dans le cas de pratiques de plus en plus prisées comme la gé-néalogie. On peut deviner plusieurs degrés de détournement: d’un bricolage du quotidien à la ré-appropriation de contextes qui ne sont pas adaptés au 3° âge. On est en droit de se deman-der: quel usage les personnes âgées feraient des technologies si elles en devenaient expertes? Le «hacking» est une voie créative et disruptive pour imaginer de nouvelles pratiques.

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A LA MAISON, A L’HÔPITAL

L’hospitalisation est un événement central, parfois traumatisant, de la vieillesse, très souvent synonyme de rupture. C’est une étape tournant vers un mode de vie moins autonome, période douloureuse, isolante, omniprésence du corps, prise de conscience de l’âge... C’est aussi le lien avec le cadre domestique qui est en jeu. Deux orientations cherchent à rendre cette expérience moins pénible: Transporter la maison à l’hôpital, y recréer un sentiment de chez soi, ce qui peut malgré tout être perçu comme un arrachement. Ou au contraire instrumentaliser l’habitat pour en faire le principal lieu de soin, le danger étant d’enfermer la personne dans sa maladie. Au-delà de cette dualité, de nouvelles pratiques de vie sont peut-être à inventer, comme une collocation de per-sonnes âgées, ou l’idée d’une maison de retraite dématérialisée, à domicile.

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LE VOYAGE ET LES BOOMERS

Le voyage est associé dans l’imaginaire à une expérience consacrée de la retraite. Or si 71% des actifs projettent de réaliser de nombreux voyages une fois à la retraite, seulement 14% des retraités y consacrent effectivement du temps, et des moyens.Le voyage n’en reste pas moins une pratique idéalisée, dans laquelle se retrouvent des atten-tes multiples, parfois contradictoires : se détendre, se reposer, s’entraîner, se faire du bien, se dépasser, aller au-delà de soi, se dépayser, apprendre, se cultiver, découvrir, consommer, trans-mettre, partager, voyager «roots» et confortable, etc.

Partant du projet d’une étudiante, les discussions ont porté sur le design d’une offre de services de voyages ; sorte de catalogue de voyages possibles, à destination des seniors d’aujourd’hui, et se structurant autour d’une polarité «voyage prêt-à-l’emploi» ou «voyage à construire».

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Par Gaëtan Mazaloubeaud, Aurélie Eckenschwiller, Isabelle Daeron, Marie Coirié, ENSCI, 2008.

La Montre Deci-Delà, projet lauréat du concours Alzheimer.Cet outil s’adresse aux malades en début et milieu de maladie.L’errance est définie comme une déambulation inconsciente et déstructurée, il s’agit d’une des activités les plus fréquentes et nécessaires qui participe à l’équilibre physi-que et physiologique de la personne.Deci- Delà est une montre / bijou, qui permet de réduire les risques dus à la perte de repères spatiotemporels.Lorsque l’utilisateur est à son domicile, la montre est en mode simplifié, et présente un cadran étalonné sur 24 heures divisés en quatre plages de couleurs différentes pour séquencer le matin, l’après midi, la soirée et la nuit.Lorsque la personne passe le seuil de son domicile, un signal désactive l’aimant main-tenant le cadran de la montre sur son support. Elle glisse ainsi doucement dans la main et passe en mode « espace », et sert de boussole simplifiée (flèche indiquant la direction de la maison).La fonction montre est toujours possible en repositionnant le cadran sur sa base, mais l’aimant ne peut-être réactivé qu’au retour à domicile.

Par Pierre CHARRIÉ, ENSCI 2006.

Horloge.Ce projet est une horloge digitale qui indique heure et date de manière visible, elle est équipée de plusieurs ardoises Veleda montées sur un rouleau de palettes (affichages d’aéroports ou de gares) qui constituent un agenda. Le rouleau d’ardoise est programmable, il permet à l’aide à domicile ou à la famille de noter des informations ou instructions qui seront délivrées au malade en temps voulu. Ainsi, les évène-ments de la vie quotidienne, comme ceux plus occasionnels, sont indiqués grâce à une musique ou un message enregistré, l’utilisateur tire sur le pompon situé sous l’horloge pour stopper le signal sonore et prendre connaissance de l’information. L’ouïe et la vue sont conjointement sollicitées afin de canaliser l’attention de l’utilisateur pour une meilleure réception du message au moment choisi.

Par Elise PRIEUR, ENSCI 2008.

E-Tact, projet de diplôme.Les secteurs de la communication et de l’information sont considérés comme les moteurs économiques de demain. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une communication de personne à personne par le biais de l’ordinateur.Ce projet vise à augmenter/enrichir la communi-cation des usagers entre eux sur Internet, par la mise en évidence des signes non visibles et non verbaux des interactions naturelles exprimées par le corps.

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Ayant balayé un large spectre de problématiques, ces échanges marquent lecommencement d’une appropriation mutuelle des sujets entre spécialistes dudesign et spécialistes du vieillissement. Ils dessinent les frontièrescommunes entre préoccupations et potentialités des uns et des autres.

Ce travail se poursuivra les mois prochains dans le cadre de workshopsrassemblant plusieurs écoles : des équipes d’étudiants, tutorées par unexpert, s’attacheront à approfondir un sujet et à maquetter un projet.

Parmi les sujets forts ressortis des échanges :

- repenser la télé-assistance dans « l’habitat sensible » ;

- repenser la télé-assistance incarnée dans un objet fédérateur, ou familier,non stigmatisant ;

- Imaginer des dispositifs de conservation et d’effacement de son patrimoinenumérique dans une perspective de transmission et de « rangement de vie »

- La vie numérique post-mortem via un avatar

- Editorialisation et dématérialisation de soi : entre « livre de sa vie »et « life-logging »

- La culture : dénominateur commun entre les générations. Les lieuxculturels : des espaces publics de mélange des générations. Imaginer denouveaux signes sociaux dans l’espace public qui fassent sens pour lacommunication, la solidarité , la rencontre, l’échange dans un esprit deneutralité et de bienveillance et non pas de surveillance et d’intrusion (exde l’ancienne pratique de livraison du lait à domicile en GB)

- Partager des visions, des mémoires de la ville, du quartier, invitertoutes les générations à qualifier / raconter leur lieu de vie (cf. Projet marseillais « Audiomathon: moi et ma ville » / Audio guide touristique à Enghien / etc.)

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- Imaginer des réseaux de solidarité / de bienveillance à l’échelle d’unquartier (« 5/6 personnes sur qui je peux compter, 5/6 personnes qui peuventcompter sur moi »)

- Le « kit de hacking du quotidien » comment s’en sortir dans toutessituations, les petits trucs et astuces, le « Do it Your Self »

- Des outils subversifs à destination des seniors pour se réapproprier deslieux, ou une situation « inconfortable », non-satisfaisante

- Reconfiguer l’habitat comme lieu de soin (sans enfermer la personne danssa chambre, ou sur-médicaliser le domicile) ;

- L’équipement médical peut-il être vecteur de lien social ? (donner uneforme humanoïde à la technique ? / Rendre les objets tactiles, familiers,beaux / augmenter et détourner les objets du quotidien de leur fonctioninitiale pour leur donner une fonction médicale)

- Imaginer les règles possibles d’une offre de voyage « Erasmus pour lesseniors » : vivre chez l’habitant à l’étranger ou accueillir chez soi ;découvrir une autre culture, une autre langue, etc.

Il s’agit d’une liste non finie, que vous pouvez continuer à alimentervous-même sur le site du BarCamp: http://barcamp.org/Barcamp-Design-et-Vieillissement

Si vous souhaitez être tenus informés de la suite des événements,inscrivez-vous à la liste de diffusion du programme [email protected],sur le site Plus longue la vie.net: http://www.pluslonguelavie.net/S-inscrire-a-la-liste-de-diffusion

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Sophie Schmitt, consultante, directrice associée du cabinet Seniopshère« On a parlé beaucoup d’usages, c’est important, parce que c’est sur l’usage qu’on va baser le design. Il va y avoir du travail après pour les étudiants, une fois qu’on aura les conclusions, pour arriver à transformer ça en design »

Ce qu’ils en ont pensé...

Gisèle Brunaud et Jacqueline Poupellooz, de l’atelier Tea Time, et Jacqueline Parent de l’association Old’Up « On était dans l’univers informatique, (…) mais on a essayé de trouver les bons effets au niveau de l’intergénérationnel»« Le BarCamp s’est intéressant parce que c’est informel, on ne nous assène pas des vérités, c’est ouvert, mais ça mérite peut-être d’être un peu plus ciblé au départ … mais c’est très sympathique »

Annie de Vivie, journaliste, AgeVillage.com« C’est très sympa. Maintenant il faut essayer de traduire ça à la fois en terme grand public et de professionnels. En tant que média on est preneurs ! »

Edith Heurgon, conseillère en prospective, directrice du centre culturel de Cerisy-la-Salle« Ca m’a donné des tas d’idées ! De ce point de vue là, c’est pas mal ! (…) On a eu un risque de débat d’experts sur le design for all – mais globalement ça a été très productif !»

Catherine Espinasse psycho-sociologue, consultante en étu-des et recherche « Une hétérogénéité des participants, ce qui donne des sous-groupes entre les jeunes générations proposant des projets technologiques, et les plus âgés réagissant (…) Un mélange intergénérationnel intéressant, au regard du sujet, mais qui soulève pleins de questions !»

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Jean-Gilles Cahn, en charge de la prospective, à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris.« C’était intéressant. Pour le coup on n’a mélangé des générations, et des gens d’origines différentes. Il y a peut-être un problème de convergence, on ouvre beaucoup de pistes, et on s’en va. Mais dans la mesure où il va y avoir des ateliers par la suite… Je suis en attente de la prochaine ses-sion !»

Geneviève Borde, Cadre infirmier à l’Institut Marie Curie. « Je ne connaissais pas du tout le BarCamp, j’ai trouvé cela très inté-ressant. Ce que j’ai trouvé riche c’est l’intergénérationel, j’étais sur-prise par les thèmes de réflexion donnés par les jeunes designers ! »

Michèle Moessinger, chef du groupe psychologie et neurospychologie des usagers automobile, Renault.« Très intéressant, loin du domaine de l’automobile. Au début j’étais un peu désarçonnée, je me demandais si ça allait donner quelque chose. Finalement oui, je perçois, j’écoute ce que les gens disent : les jeunes expriment une angoisse sur le manque de communication entre les géné-rations qu’ils attribuent aux personnes âgées (...). Il faut créer des outils pour que chacun puisse communiquer de la façon dont il a envie ».

Nathalie Mathieu chef de produit chez Malakoff - Médéric « Je manquais en ce moment terriblement de respiration, d’inspiration, d’innovation, là je suis ravie, il y a pleins d’idées en germe (..) A voir, à suivre, à faire vivre ... Ca donne faim ! »