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25 . Ann ée. - N 10S31. EDITION UNIQUE ^ Dimanche 13 août 19Ï& Tâ*pW 3 21 50 37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directe* : René MERCIER ^i^'^^^ fsjNEMEIVTS t«o» MOI» ux MOI» UM AN Atv ' _ 4s« 9 ~ , 18 , ari£ Direction et Administration Bureaux de Parla F - C PUBLICITÉ NV'Cf - ",, " •• v«_-,« V«BO> - -- -- 6> 10» 20 » |K PL C!-»t J. TV. i ■J.'-ji ri . r-, §«>. publicité effl reçoe 4 l'Agence H»TM, 8, pince <Jc la Bourse, h l'Ajrence John F. ]one% fcU ^ I e » 12 » 24 » S Faubourg Samt-Jean et Boulevard Mazagran Panage Prince». ^ 31 ito. f.ufeonr, PiL^, bnnam de PErt ^uW,c«(n. pa. 5ae e K-iacw. i'.i». ^trw ^ E P* ,T ' M< " 1 ^ ~ I _ B » l8 , 3 a » tjyP NANCY Rue RicheIi *'>> et 5 ifc. Boukïard de» hJîea» ^? _ dans toutes Iet Agcaces, et à l'Eti Hcpublicain, t Nancy. E 1 '* 0 * Q n ^euf j'«frorm«r «an» /rato </,Tns touê Ui bureau* ét pwstt ! ^ ^ ' ■- " m<^**<*ww WÊm» -.-^fc-tfc*^^^.^^ i I^IIIMI mi w'- " "ilT^IW ■VlBBÎïi.l WWinilMLI ■»■■ 1 ■■i.LIHM TZ—m ' I—'"" ■" 1 1 " ■—IWI n. I.IW i i^if m ■■ "WHIMIHhlTir"—1—litff ' ^TTUrtÉif I1M||| j^ r ^pi|nW * "*"" ' ' ^—T' 1 -TFWTM *' " Ohé! la Censure! j ai P our la Censure une vénération ! ,j va jusqu'au fanatisme. Elle in'ap Dîtriill coinnie une Déesse mystérieus- ]> mille ciseaux, qui coupe sans se fasser, et dont les oracles dépassent d'une' incommensurable hauteur les faiblesses de l'intelligence humaine. Je me garderais de loucher à l'Idole j te peur d'fitre foudroyé par le feu du j c iel Et au seuil de cet article qui fail j ™ÏPI à Elle, suis lout tremblant ei oonune siusl d'une terreur sacrée, et i e m'incline humblement, le front dans la poussière, pour me faire pardonner 1 d'avance , mon invraisemblable har diesse. je sais trop ce que nous Lut devons- i pour oser porter devant Elle autre chose qu'une timide requête. Je sais que, grâce à Elle, les Allemands igno ; rèrent toujours, ou presque toujour.- la direction dans laquelle ils avaient envoyé les obus de leur» pièces lourdes j ou les bombes de leurs avions' Je sai.-- que, par Son intervention habile, les Français ne surent point si leurs corn j patriotes étaient bien ou mal traité;- dans le» camps de concentration. Je ) sais que, veillant à tout ce qui pouvait jeter quelque douleur au cœur des pa rents, Elle supprima tantôt le nom de* régiments auxquels appartiennent nos soldais, tantôt le nom de la bataille tombèrent tant de héros. Je sais enfin que Son autorité s'ap pliqua à cimenter l'union sacrée, bien que se fussent produites ci et d'as- sez fréquentes attaques contre le gou- vernement national. Elle a organisé ainsi une œuvre d'en- . gemble dont Elle ne sera jamais ass ■■/ louée. Et c'est pour tout cela que je La loue avec une sainte fureur. Mais je constate subitement que lr> journaux sont pleins des décisions (i secrètes » du conseil national socu liste. El j'apprends, avec tout le UTH-- de, que ce conseil national a chez lin i.075 Français capables de solliciter I.. reprise des relations avec la Soziald •- mocralie allemande. Qu'il y ait encore en France, au mi lieu île tant de deuils et de lanl d'h> roisme, un millier, plus quelques clo i zames, d'individus assez dépourvus Ji sens pour imaginer que les socialiste.- français peuvent, au milieu de la b;i | taille, tendre la main aux socialiste allemands qui les . mitraillent, cela *i> i \ surprendra personne. A Maréville se i I leiiiciil,— je ne cite que l'él.ablissemei> le plus proche, les médecins son charges de doucher et de calmer un certaine quantité de personnes dont raisonnement n'esl pas sensiblemeo nloins normal. Multipliez ce nomb;' pai le chiffre des autres asiles 'le France, et comptez Iet insensés qu . ( n'étant pas trop dangereux, ou élar ! * . '"suffisamment observes, circulent ci i Imerlé, el, vous aurez un total de plu i i de 1.075. On ne doil donc pas s'étonner "il s'indigner. ; _Mfiis que la Censure ail permis oY > faire du bruîI autour de celle réuni."' " secrète », voila qui diminue étrange- | fient mon admirai ion épouvantée. Si demain un Français essayait Me i Publier, dans un journal, qu'il a Fin j tention de réclamer à «iuillatime H m | an kronpririz la signature de la paix. . es - probable que la Censure Inuisfor •ei';iii en blanc immaculé la tache qm '''mçais en question aurait déposé* s '"' lit gazelle. ^P'Uirquoj donc a-t-elle permis que i | HA ci " C" 1181 ' 1 ' national socialis'e : oveloppal une pareille pensée ou L. ! ra " lns qi'Piq 'hose d'ipproxiinativ - i niei " semblable ? ,p crois deviner une apparence d - i moi f <m 1 en ceci que les socialistes dérai .| "Heurs sont en minorité dans le pa: i n "-'I qu'ils onI élé battus. Ce n'est un ; [I ' k . Li ' ( 1"apparence »• br ' f " ls " en sommes pas à discuter p . | | jqitemenl de pareilles billevesées. O.i j j 1 le droit d'en parler, et encore ' ! i •' m ( ' UL> S1 ' °" LSl ,i;illïi les lrantl,6es ' ,i : J/'' 1,1,1 Paie de son sanj.' le droit. Je j """'i "nt.- opinion documentée. - I <:nniil ' il nal *>nul aurait tenu sa j p " 1,0n - P ; n' exemple, au Unis ! p,' rt '' ou a ThiauiuonU ou bien à N( ^"'y< tout simplement du côté de " l Do| l " eny, rtura " élé mieux pla l c 0 lU examiner la situation. Il aurait e ' epro i" é q,le les Ari emands qui s'avan- «Jl les bras en l'air el crient : Kam.- ôt I Ou . découvrent volontiers, lorv miu" ,f approche d ' eux ^ de s rangées de à soin- t Uses qui fauchenl à m°rl les 8em lr ° p confiants - Les civils n'eus- f* pi Paa élé davantage épargnéa. •* 8Yi , 1,075 du Con seil national, s'I's I > Sn Z i m avancés Slir la foi de la brave o> ^'démocratie armée jusqu'à ix I ? Q U j',7. aimuenl w leur minorité ré- rd.m- rien ' ou P^sque rien. Mais 'n . J> mon était tenue assez loin des s,- waualea allemands. 0urauoi d.onc la Censure a-Uelle laissé passer les notes de la réunion | « se>crète » dee socialistes î Pourquoi a-t-elte pennis ainsi à l'é- j tranger de croire que nous avons chjz j nous des individus capables de songer a la paix quand l'ennemi ravage n-ot"e } territoire el déporte les paisibles popn-1 \ lalions ? Pourquoi a-t-elle collaboré, I : par son abstention à la naissance d'un? j légende qui transforme en une espèc i le parti naissant un millier de fous ; ignorants et irresponsables. ? Mais je m'en veux d'insister aussi cruellement sur ce fait. Le danger est | grand pour celui qui souhaite pénétrer les terribles aminés de la Censure, >*t ; je frémis déjà d'avoir bravé cet affreux péril.' C'est que je ne fais pas partie des : t.075, et ne suis par conséquent pas i ; immunisé Mais en signe de repentir, je me i I prosterne devant l'Idole qui, ayant dé- i voré trop d'innocentes lignes d'irnpii- j uerie, n'avait plus faim quand se'pré- sentèrent devant elle les comptes ren- j lus criminels du Conseil national so-1 ( cialiste. RENÉ MERCIER. L'entr'acte sur le front britannique i.es grands raids aériens Pans, 12 août, 0 h. 28. Communiqué britannique du 11 août, S, h. 35 : Situation sans changement entre l'Ancre et la Somme. Activité ordinaire des engins le tranchées sur le reste du front britaii- p nique. Notre aviation à récemment exécuté, en lehors des opérations ordinaires, quelques expéditions à longée dislance, qui ont tonné d'excellents résultats. Les objectifs isés étaient les suivants : hangars de zep •elins de Bruxelles; voies de garage de •Ions, voies de garage et hangars d'avions le Namur, gare de Busigny (deux atla mes), gare de Courtrai (deux attaques) Sur soixante-huit apaneils qri ont pris >art à ces expéditions, deux seulement ne wit pas rentrés. Havas. Les Allemands s'attendaient à l'offen- sive et à leur repli LONDRES. Du quartier général britan .tique en France au « Daily Mail » : « Notre cominandeimeint a eu des preu- es certaines que les AJIcmiinds avaient )i*t%)aré teur retraite pour la mi-juin. Il n résulte que l'ennemi était convaincu à e moment que l'offensive anglaise était mminente et qu'eu dépit de leur bluff les Ulemands étaient assez peu sûrs de leur orce de résistance pour songer à se re- I >lier. » La dépense des canons anglais | De la même source de renseignements, j e « Daily Mail » apprend que le volume | I juotidien des munitions d'artillerie s'ac croit rapidement. ILe front britanniquit- | onsomme chaque jour 180.(100 obus d..- j ! out calibre. Tous les emplois criminels de la chimie LONDRES.Le correspondant du « Daih Vfail'» i?ur le front britannique en Fran j e, M. Beaeh Thomas, télégraphie que ennoini se sert, acitiiiellemenl d'obus à j ihosphore. La blessure produite est Ion : ;ue à se guérir. Sur le front de Macédoine La gare de Doiran enlevée par les Anglo-Français Paris, 11 août, 21 h. 10. SLONIQUE (offic.el). Après un bembar- \ liment inteiise, te 9 août, les Anglo-Fran- çais ont occupé le 10 août, au malin, la ,jare de Doii'an et la hauteur 427, ils ml trouvé, dans un ouvrage fortifié, de I i nombreux cadavres bulgares. Lutte d'artillerie très vive dans cette I toné. f | i Sur te front serbe, on signale des en- gagements de patrouilles et un duel d'ar- | tillerie. Havas. Prestige évanoui i ATHÈNES. On apprend d'Albanie que j les habitants mabomêtjns se soulèvent de toutes parts contre les Autriclifens, j dont le prestige est évanoui. La nouvelle que des .roupes turques j ont été envoyées en Galicie a causé un tort considérable à l'influence autrichien- I ne dans toute ta partie méridionale des i Balkans. Lopinion grecque toujours très sensi- | ble aux signes de victoire accepte ce fait comme étant te plds sûr in'dioe des suc- I cès alliés sur le front oriental depuis Je début de la guerre. 'lavas . Reconnaissance éphémère ATHÈNES. A l'occasion de l'anniver- saire de la signature du traité de Buca- rest, la « Patris » reproduit la dépêche adressée pa- le roi à M. W.nizelos, a Bu- carest à cette époque, et disant notam- ment : ce Pour vf-us témoigner mon estime et ma reconnaissance, je vous décerne la grand'eroix du Sauveur. La patrie vous est recormai.ssanta. » Le journal ajoute : « sont maintenant ces jours glo- rieux ? On croirait que ce fut un rêve et I qu'il s'est dissipé. » Sur le front fealgs LE HAVRE. J Communiqué belge : Bien à signaler. Havas i Brillante attaque sur iajomme Nous enlevons d'assaut plusieurs tranchées allemandes - COMMUNSQUE OFFICIEL < Paris, 11 août, 15 h. 15. i Au nord de la Somme, notre < artillerie a exécuté des tirs de des- truction efficaces sur les organi- < salions ennemies. Au cours d'une j. opération de détail, nous avons j i Sait des prisonniers et pris deux i mitrailleuses dam un petit bois \ < au nord-est d'Hardécourt. Sur la rive gauche de la Meuse, < nous avons exécuté un coup de j main sur une tranchée ennemie, à \t l'est de la cote 304, et ramené des L prisonniers. Sur la rive droite, ariivîté i moyenne des deux artilleries, j. Quelques escarmouches à la gre- ! nade au nord-ouest de Vouvrage < de Thia-.imont. i Canonnade intermittente sur le . reste du front. . i COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 12 août, 0 h. 25. ; Voici le communiqué officiel du 11 août, 23 heures : Au nord de la Somme, l'après- midi a été marqué par une atta- que, brillamment menée et qui a complètement réussi, de notre in- ? anterie- Plusieurs tranchées allemandes j mt été prises d'assaut par nos troupes, qui ont établi leur nou- velle, ligne sur une croupe située j vi sud de Maurepas et le long de j r a route qui va de ce village à j Vem. Au nord du bois de r/em, une j •arrière puissamment fortifiée et i /eux petits bois sont tombés en | votre pouvoir. Nous avons fait ".ent cinquante prisonniers et pris i iix mitrailleuses. Au sud de la Somme, lutte in- J ter?se des deux artilleries. Sur le front de Verdun, &om- 'yardement de nos premières et de nos deuxièmes lignes dans la ré- j gion de Chattancourt et dans le secteur Thiaumont-Fleury. Aucun événement important sur i le reste du front. Le S août, un avion ennemi a été abattu en flammes dans nos \ lignes, au sud de Douaxtmont, par \ un pilote de l'escadrille améri- i caïne. Havas. »a» AVIATION Dans la nuit du 9 au 10 août, nos escadrilles ont bombardé la gare et les casernes de Vouziers et la gare de Bazancourt. M, Poincaré sur le Iront d'Alsace Paris, 11 août, 17 h. 10. M, Poincaré, accompagné du ministre '; ! de l'Intérieur, est allé, mercredi, à Saint- | i Dié II a été reçu par M. Méline et toutes les autorités. Le Président a remis la Lé- j gion d'honneur au maire et aux adjoints. ! ; Il a visité l'après-midi tes organisations ! françaises des Vosges, puis, le lendemain, j de nombreuses communes d'Alsace qui i étaient pavoisées aux couleurs françaises, i M. Poincaré a assisté à la distribution dés prix des écoles françaises d'Alsace. Il a félicité les 30 écoliers alsaciens lauréats du certificat d'études. Le Président a reçu partout xm accueil émouvant II est rentré ce matin à Paris, après une halte à Belfort et une réception i par la municipalité de cette ville. Paquebot grec en feu Paris, 11 août, 21 h. 40. [ ATHÈNES. Le paquebot « Eleftheria », i ayant 1.200 passagers à bord, a été in- I | cendié en face de Skiathos. Il y a une quarantaine de morts et de nombreux blessés. Havas. _„.. ___ Les Zeppelins transatlantiques? LONDRES. Le « Hamburger Nachrich I ten » annonce que les nouveaux zeppelins transaltlantiques ont fait des essais sur une distance égale à celle d'un voyage aux Etats-Unis. Havas. Nouvelle et brillante victoire italienne 1 Les Autrichiens en déroute sur le Garso Paris, 12 août, 0 h. 18. [ Rome (officiel). La journée \ Vhier a été marquée par une non- \ )elle et brillante victoire des \ armées italiennes. Persévérant dans une énergique j ittaque du secteur San-Michele - \ San-Martino, les troupes de notre troisième armée ont conquis toutes > les lignes, très fortes, du Carso, \ între Vippacco et Montoosich. Notre adversaire, en complète \ déroute, s'est retiré à l'est du Val- ; 'en, laissant de fortes arrière-gar-1 les sur Debelli et les hauteurs de \ Monfalcone. Les italiens ont occupé Rubbia zt San-Martine. Tout le plateau est débordé. Dans la zone à l'est de Gorizia. nous avons atteint les perttes à j l'ouest du mont San-Gabrîello. Is S an-Marco et le torrent de Vertci- : i Les prisonniers et le butin aug- mentent constamment. Havas. «» » L'assaut suprême contre Gorizia Rien ne résiste à l'avalanche ROME. La quatrième journée de l'of- fensive sur l'Isonzo fut particulièremeni, heureuse pour l'armée italienne. La ville de Gorizia, dominée dès le 8 août par l'artillerie des hauteurs du Sa- botiuo et du Saint-Michel, a été aujour- d'hui le théâtre d'une ardente bataille d'infanterie. La plupart des maisons étaient forti- fiées en prévision de i'attaque italienne et abondamment garnies de mitrailleuses; elles abritaient de nombreuses troupes austro-hongroises décidées à faire payer cher aux assaillants l'occupation de la ville devenue inévitable. Afin d'épargner aux troupes une lutte inutilement meurtrière, le commandement italien fit abondamment arroser par l'ar- tlterie les endroits de la ville présentant le plus de d.anger pour les assaillants. Dans plusieurs quartiers, des incendies éclatèrent sous le feu tant des canons ita- j liens que des canons austro-hongrois, ceux-ci tentant, par une défense désespé- rée, de retarder l'occupation de la ville. Les troupes italiennes, abritées dans des positions choisies, attendaient, frémis- santes, l'ordre de faire irruption dans "a ville. Lorsque ce signal fut donné, ce fut au milieu d'un enthousiasme délirant, une avalanche de troupes de toutes armes, qui dévalèrent dans les rues, cernèrent les occupants et firent prisonniers des milliers de fuyards. La ville fut envahie par des troupes qui chantaient à pleine voix les hymnes nationaux. La traversée du fleuve sous la mitraille ROME. Quelques détails commencent à parvenir au « Messaggero » sur la ba- taille dj Gorizia. Les premiers détachements d'infante- rie, dit-il, sonii entrés le 9 août dans la ville. Ils ont traversé l'Isonzo entre 6 heu- res et 7 h. 25 ; les uns à gué, les autres courant sur des ponts battus par l'artil- lerie ennemie. Les Autrichiens, cachés dans les an- fractuosités des collines qui dominent la ville à l'ouest, n'avaient pu être complè- tement anéantis par le tir des pièces ita liennes ; les hauteurs de Podgora notam- ment ont exigé une lutte acharnée pour être débarrassées des derniers occupants munis de mitrailleuses. Chaque mètre de terrain fut l'occasion de nouveaux combats. Les troupes dissé- minées dans les collines se repliaient len- tement sur des positions nouvelles, à chaque instant le crépitement des mitrail- leuses décelait un nouveau péril. Enfin, après une nuit et un jour de lutte incessante, Podgora fut entouré et définitivenient occupé Une colonne italienne qui s'avançait alors de 1 ucinico et du Calvaire atteignit bientôt les ruines des premières maisons. Une autre colonne descendit par le tor- rent*, de Peinica vers l'Isonzo et toutes les routes qui conduisent aux ponts du fleuve furent bientôt aux mains des Italiens. Les troupes se reformèrent alors pa- rallèlement au lit du fleuve et te travail de l'artiiïerie recommença avec une vio- lence r^dciiblée. Dans la nuit du 7, les troupes italiennes du San-Michele s'é^aiern', avancées % pour organiser défensivement les nouvelles po- sitions ; mais, dans la soirée, les batte- ries ennemies de 305, 2S0 et 151 du pla- teau de Dcberdo commencèrent un feu roulant désordonné. On répondit du côté italien, et bientôt de nombreux incendies éclatèrent dans la ville, notamment au palais de justice ; puis, à minuit, ce bornbr|rdiement cessa pour permettre à notre infanterie de traverser le fleuve. L'ennemi s'attendait probablement à une irruption rie masses italiennes entre les bourgs de Larinzia et de Gampogi- nuzza. Le commandement italien, au con- traire, cr.ionna de passer le fleuve entre Saint-André et Mainizza. presque- devant Vippacco, P attention do l'advetsafra était moins concentrée. Il était environ cinq heures et demie du matin lorsque les brigades de Casalo et de Pavi débouchèrent rapidement de leurs positions et se jetèrent dans les eaux du iieuve, pcu;:sant des cris frénétiques et, levant le fusil à bout de bras, passèrent sur l'autre rive sous le feu de l'ennemi. La traversée eut lieu en moins d'une j demi-heure, d'une façon d'autant plus j brillante que l'ennemi s'altendait à être attaqué* plus au nord. Vers le *oir, un cordon d'infanterie en- cerclait la v ille, tandis que les patrouillas atteignaient les premières maisons de | Gcrizia. * Enfin,lorsque les troupes entrèrent dans j la ville, la nuit, surprenant l'ennemi ter- rorisé par la soudaineté de l'attaque, les assaillants retrouvèronet ceux de leurs j camarades faits prisonniers par les Aus- tro-Hongrois dans les actions de Slavia et de Podgora et ils s'empressèrent de les délivrer. Aussitôt, les carabiniers fouillèrent les j maisons, dont tous les élémante suspects furent éloignés. La ville présentait un aspect absolu- ment désert, car le peu d'habitants qui étaient demeurés s'étaient .terrés dan» les caves, d'eù ils furent peu à peu ramenés a la lumière. La vill'J paraît avoir quelque peu souf- fert du bomba.rdemen>. mais le châreau, construit sur une colline n'a pas été at- teint par lartillerie. Gorizia sort de,ses souterrains i ROME. Le correspondant du « Gior- j nale d'Italia », qui est entré le 9 août à Gorizia, avec les premières troupes, expose l'activité des troupes à poursuivre l'enne- I mi, à rétablir les ponts et les routes, à j ensevelir les morts. Lps troupes, ivres do joie, traversent les rues désertes de la belle ville. Les premiers hommes sortis des souter- rains ils vivaient depuis une année, ont salué les soldats italiens 1 . Un café s'est ouvert, ainsi qu'un débit de tabacs. La ville reprend lentement les premiers aspects de la ville civile. Les troupes traversent la ville en tous j sens et se dirigent au delà de l'enceinte', i vers Savogna et Saint-André. Les trophées ROME. On mande de la zone de goerre à la « Tribuna » que les prisonniers dé- nombrés dépassent déjà quinze mille. La cavalerie et les cyclistes déblaient les vallées des Autrichiens en retraite. La bataille continus favorable pour les Italiens également aux deux ailes. Quelques commentaires de ia Presse italienne ROME, Les critiques militaires souli- gnent la haute valeur matérielle et morale de ce succès, obtenu après quelques jours seulement d'opérations admirablement conçues par le génral Cadorna, ha' ile- ment exécutées par le duc d'Aoste. La presse, à l'unanimité, rend hommage à l'élan des troupes qui, puisiamment se- condées par un travail d'artillerie parfait, viennent de montrer à l'ennemi qu'elles savent mourir, non pas sans vaincre com- me prétendent les Autrichiens, mais, en remportant de brillantes victoires. Les prévisions des journaux sur la suite des opérations sont assez rares. On a toutefois pleine confiance que ce succès sera suivi de beaucoup d'autres, et 'que les positions du Monte-Santo et du San-Gabriele, encore aux mains de i'enne- j mi, seront bientôt en possession des Ita- liens. Si cette éventualité se produit, la défen- se autrichienne devra reporter sa. ligne à la vallée del Vippaccp, qui barrera encore la route de Trieste. Dans des articles d'un style rapide et nerveux, les journaux célèbrent la straté- gie du général Cadorna et l'élan de ses troupes. Les manifestations en Italie ROME. Hier soir, à Varèse, villé- giature l'ancien ministre M. , Salandra, une manifestation imposante a salué la nouvelle de la. prise de Gorizia. La population, ayant à sa tête une mu- sique jouant las hymnes alliés, s'est ren- due à l'hôtel habite M. Salandra et l'a acclamé, saluant en lui le ministre qui ! a remis l'Italie sur la vo.e de ses glorieu- ] ses dest'nées. M. Salandra a répondu par une brève I allocution, dans laquelle il a dit, entre j autre choses : « J'ai voulu la guerre pour obtenir la ! paix et la. liberté des nations, mais elle a été surtout voulue par le roi, sans l'inter- vention duquel on n'aurait pas pu vain- cre de sérieuses rés;tances. » ROME. Hier soir, un grand cortège ! comprenant une musique municipale, de I nombreux drapeaux, dont ceux des villes irrédentes, les associations de Garibal- diens et de soldats et Plusieurs milliers de citoyens, s'est formé ' place Colonna, Chantant des hymnes patriotiques, ac- clamant le roi, l'armée, le général Cador- na, le duc d'Aoste, saluant fa victoire ita- lienne, il s'est rendu au milieu d'une haie de population qui applaudissait devant le palais du Quirinal, ou il a fait une ma- nifestation en l'honneur du roi et de la reine, du duc d'Aoste et de la maison de Savoie. Devant le palais de la Consulta, des ac- clamations ont salué MM. Boselli et Son- nino et l'on a crié : « Vive la guerre ! Vi- vent les nations alliées ! » Devant le ministère de la guerre, des ovations se sont élevées à l'adresse de l'armée, du général Cadorna, du ministre de la guerre, général Morrone. Enfin, le cortège s'est rendu devant le palais Margherita, résidence de la reine j douairière. Celle-ci s'est montrée au bal- con, provoquant des ovations enthousias- tes et interminables, des cris de : « Vive la première reine d'Italie ! Vive l'armée I glorieuse ! Vive l'Italie ! » La. reine répondait en agitant son mou- j choir. Qui ly yya yui Sakharof rafle encore à l'ennemi plus de 8,000 prisonniers Paris, 11 août, 18 h. 35. Petrograd (officiel). Bss combats acharnés ont eu lieu sur la rivière Sereth devant Neper- pitsle et Nosscvteis. Nous avons fait prisonniers 90 officiers et 309 soldats. Nous avons progressé à l'ouest du chemin de fer de Mo- nasterzyska à Nijniof, passant à gué, en maints endroits, la riviè* re Zolotaiipa. Havas. Paris, 12 août, 0 h. 28. Petrograd. Les troupes dm général Sakharof ont refoulé l'en- nemi des villages et des bois de la rive droite du Sereth. Les Russes ont capturé 2Q4 of- ficiers et 4.872 soldats. Ils se sont emparés de la partie sud de la vil- le de Monasterzish et ont fait 2.500 prisonniers dont un com- mandant de bataillon. Sur la rive droite de la Zelo- tayalipa, les Russes ont fait un millier de prisonniers. Havas. Un sabre d'hon/ieur du Tsar à Broussiloff PETROGRAD. L'empereur a conféré au général Broussiloff un sabre d'honneur do Saint-Georges, orné de diamants, à l'occa- | sion de la défaite qu'il a infligée aux ar- mées austro-allemandes. L'unité d'action économique PÉTRomun. Dans un entretien avec M. Tchelnckof, maire' de Moscou, publié par le Rousskoîê Slovo, M. Sturmer, président du conseil des ministres, a fait la déclara- tion suivante : « No.s traités et accords que nous avons avec nos alliés restent immuables, mais la Russie fera encore davantage. Elle tien- dra à devoir de mettre à exécution toutes les mesures que l'Aneleterre projette à ! l'égard de l'Allemagne. » Havas. M. Lloyd George à Paris Paris, 11 août, 19 h. 42. M. Briand a reçu ce matin M. Lloyd George, qu'il a retenu à déjeuner avec M. Viviani, les généraux Roques, Joffre et de Cas'jelnau ; l'amiral Laeaze, minis- I tre de la marine ; M. RibotJ- M. Albert I Thomas, etc. Havas. ♦■»» LE BILAN j du dernier raid sur l'Angleterre Paris, 11 août, 22 h. 35. j LONDRES (officiel). Les pertes, à la i suite du raid aérien du 9 août, sont huit tués, de quatre maisons et d'une bou- ; tique démolies, d3 trois maisons et de trois | boutiques endommagées ; de cinquante pe» ; tites habitations légèrement enc'omma.créos. Il n'y a aucune perte militaire. Ha- i vas. ; La défense a fait c!a grands progrès I LONDRES. 'Répondant à une question qui lui a été posée hier à la Chambre des | Communes, le capitaine Baird, représen- [ tant le comité de l'air, a dit que des dé- j fensies contre les incursions aériennes [ avaient fait des progrès considérables et ! que les Allemands le savaient mieux que j personne. AU PARLEMENT HONGROIS ! Les mensonges et rodomontades du parti boche j AMSTERDAM. Au cours do la discussion | à la Chambre des députés à Budapest, la I comte Tisza .a dit : ! « Nous devons faire la guerre si nous i voulons défendre notre intégrité, car cette ! guerre est dirigée contre notre intégrité ; on avoue publiquement que le partage de | la monarchie, surtout de l'empire hon- | grois, est le but qu'on vise. Tant que nous j sommes en face d'une telle situation, notis j ne parlerons pas dans cette chambre de paix, mais de victoire. (Applaudissements i prolongés). I « Tout le monde sait que nous n'avons pas commencé cette guerre, tout le mondo sait que, même aux jours de la déclaration j de guerre et ensuite ai* cours de la guer- re, nous étions toujours prêts à accepter une paix honorable. » Le comte Tisza conclut en déclarant que la tâche du moment est de faire tous les efforts possibles pour la victoire. Après les grèves espagnols La levée de Féfat de siège Paris, H août, 21 h. 10. î MADRID. L'Officiel publiera demain ua I décret rétablissant les garanties constitu- l tionnelios. Havas.

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Ohé! la Censure! j ai Pour la Censure une vénération ! ,j va jusqu'au fanatisme. Elle in'ap

Dîtriill coinnie une Déesse mystérieus-]> mille ciseaux, qui coupe sans se

fasser, et dont les oracles dépassent d'une' incommensurable hauteur les faiblesses de l'intelligence humaine.

Je me garderais de loucher à l'Idole j te peur d'fitre foudroyé par le feu du j

ciel Et au seuil de cet article qui fail j ™ÏPI à Elle, )« suis lout tremblant ei

oonune siusl d'une terreur sacrée, et ie m'incline humblement, le front dans la poussière, pour me faire pardonner 1

d'avance , mon invraisemblable har

diesse. je sais trop ce que nous Lut devons- i

pour oser porter devant Elle autre chose qu'une timide requête. Je sais que, grâce à Elle, les Allemands igno ; rèrent toujours, ou presque toujour.-la direction dans laquelle ils avaient envoyé les obus de leur» pièces lourdes j ou les bombes de leurs avions' Je sai.--que, par Son intervention habile, les Français ne surent point si leurs corn j patriotes étaient bien ou mal traité;-dans le» camps de concentration. Je ) sais que, veillant à tout ce qui pouvait jeter quelque douleur au cœur des pa rents, Elle supprima tantôt le nom de* régiments auxquels appartiennent nos soldais, tantôt le nom de la bataille où tombèrent tant de héros.

Je sais enfin que Son autorité s'ap pliqua à cimenter l'union sacrée, bien que se fussent produites ci et là d'as-sez fréquentes attaques contre le gou-vernement national.

Elle a organisé ainsi une œuvre d'en- . gemble dont Elle ne sera jamais ass ■■/ louée. Et c'est pour tout cela que je La loue avec une sainte fureur.

Mais je constate subitement que lr> journaux sont pleins des décisions (i secrètes » du conseil national socu liste. El j'apprends, avec tout le UTH--

de, que ce conseil national a chez lin i.075 Français capables de solliciter I.. reprise des relations avec la Soziald •-mocralie allemande.

Qu'il y ait encore en France, au mi lieu île tant de deuils et de lanl d'h> roisme, un millier, plus quelques clo i zames, d'individus assez dépourvus Ji

sens pour imaginer que les socialiste.-français peuvent, au milieu de la b;i

| taille, tendre la main aux socialiste allemands qui les . mitraillent, cela *i> i

\ surprendra personne. A Maréville se i I leiiiciil,— je ne cite que l'él.ablissemei> le plus proche, — les médecins son charges de doucher et de calmer un certaine quantité de personnes dont raisonnement n'esl pas sensiblemeo nloins normal. Multipliez ce nomb;' pai le chiffre des autres asiles 'le France, et comptez Iet insensés qu . ( n'étant pas trop dangereux, ou élar !

* . '"suffisamment observes, circulent ci i Imerlé, el, vous aurez un total de plu i

i de 1.075. On ne doil donc pas s'étonner "il

s'indigner. ; _Mfiis que la Censure ail permis oY

> faire du bruîI autour de celle réuni."' ■ " secrète », voila qui diminue étrange- |

fient mon admirai ion épouvantée. • Si demain un Français essayait Me i Publier, dans un journal, qu'il a Fin j

tention de réclamer à «iuillatime H m | an kronpririz la signature de la paix. . es- probable que la Censure Inuisfor

•ei';iii en blanc immaculé la tache qm '''mçais en question aurait déposé*

s'"' lit gazelle. ^P'Uirquoj donc a-t-elle permis que i |

HA ci" C"1181'1' national socialis'e :

oveloppal une pareille pensée ou L. ! ra

"lns

qi'Piq 'hose d'ipproxiinativ - i niei" semblable ?

,p crois deviner une apparence d - i moi f <m 1 en ceci que les socialistes dérai .|

"Heurs sont en minorité dans le pa: i n • "-'I qu'ils onI élé battus. Ce n'est un ; [I • ' k.Li' (1"apparence »• br

' f"ls " en sommes pas à discuter p . | | jqitemenl de pareilles billevesées. O.i j

j1 le droit d'en parler, — et encore ' !

i •' m ('UL> S1 ' °" LSl ,i;illïi les lrantl,6es ' ,i : J/'' 1,1,1 Paie de son sanj.' le droit. Je j

"""'i "nt.- opinion documentée. - I ré <:nniil'il nal *>nul aurait tenu sa j

p "1,0n- P;n' exemple, au Unis ! p,' rt'' ou a ThiauiuonU ou bien à

N(^"'y< tout simplement du côté de

" l Do|l"eny, rtura" élé mieux pla ;é l c

0lU examiner la situation. Il aurait

e' epro i"é q,le les Ariemands qui s'avan-«Jl les bras en l'air el crient : Kam.-ôt I Ou . découvrent volontiers, lorv

miu" ,fapproche d'eux^ des rangées de à soin- t Uses qui fauchenl à m°rl les

8em lr°p confiants- Les civils n'eus-f* pi Paa élé davantage épargnéa. •* 8Yi , 1,075 du Conseil national, s'I's I > SnZi m avancés Slir la foi de la brave

o> ^'démocratie armée jusqu'à ix I ? Q

Uj',7.aimuenl w leur minorité ré-

rd.m- rien' ou P^sque rien. Mais 'n . J> mon était tenue assez loin des s,-

waualea allemands. 0urauoi d.onc la Censure a-Uelle

laissé passer les notes de la réunion | « se>crète » dee socialistes î

Pourquoi a-t-elte pennis ainsi à l'é- j tranger de croire que nous avons chjz j nous des individus capables de songer a la paix quand l'ennemi ravage n-ot"e

} territoire el déporte les paisibles popn-1 \ lalions ? Pourquoi a-t-elle collaboré, I : par son abstention à la naissance d'un? j légende qui transforme en une espèc i le parti naissant un millier de fous ; ignorants et irresponsables. ?

Mais je m'en veux d'insister aussi cruellement sur ce fait. Le danger est

| grand pour celui qui souhaite pénétrer les terribles aminés de la Censure, >*t

; je frémis déjà d'avoir bravé cet affreux péril.' C'est que je ne fais pas partie des

: t.075, et ne suis par conséquent pas i ; immunisé

Mais en signe de repentir, je me i I prosterne devant l'Idole qui, ayant dé-i voré trop d'innocentes lignes d'irnpii- j

uerie, n'avait plus faim quand se'pré-sentèrent devant elle les comptes ren- j lus criminels du Conseil national so-1

( cialiste. RENÉ MERCIER.

L'entr'acte sur le front britannique

i.es grands raids aériens Pans, 12 août, 0 h. 28.

Communiqué britannique du 11 août, S, h. 35 :

■ Situation sans changement entre l'Ancre et la Somme. Activité ordinaire des engins le tranchées sur le reste du front britaii-

p nique. Notre aviation à récemment exécuté, en

lehors des opérations ordinaires, quelques expéditions à longée dislance, qui ont tonné d'excellents résultats. Les objectifs isés étaient les suivants : hangars de zep •elins de Bruxelles; voies de garage de •Ions, voies de garage et hangars d'avions le Namur, gare de Busigny (deux atla mes), gare de Courtrai (deux attaques)

Sur soixante-huit apaneils qri ont pris >art à ces expéditions, deux seulement ne wit pas rentrés. — Havas.

Les Allemands s'attendaient à l'offen-sive et à leur repli

LONDRES. — Du quartier général britan .tique en France au « Daily Mail » :

« Notre cominandeimeint a eu des preu-es certaines que les AJIcmiinds avaient )i*t%)aré teur retraite pour la mi-juin. Il n résulte que l'ennemi était convaincu à e moment que l'offensive anglaise était mminente et qu'eu dépit de leur bluff les Ulemands étaient assez peu sûrs de leur orce de résistance pour songer à se re-

I >lier. »

La dépense des canons anglais | De la même source de renseignements, j

e « Daily Mail » apprend que le volume | I juotidien des munitions d'artillerie s'ac

croit rapidement. ILe front britanniquit- | onsomme chaque jour 180.(100 obus d..- j

! out calibre. Tous les emplois criminels

de la chimie LONDRES.— Le correspondant du « Daih

Vfail'» i?ur le front britannique en Fran j e, M. Beaeh Thomas, télégraphie que ennoini se sert, acitiiiellemenl d'obus à j

ihosphore. La blessure produite est Ion : ;ue à se guérir.

Sur le front de Macédoine La gare de Doiran

enlevée par les Anglo-Français Paris, 11 août, 21 h. 10.

SLONIQUE (offic.el). — Après un bembar- \ liment inteiise, te 9 août, les Anglo-Fran-çais ont occupé le 10 août, au malin, la ,jare de Doii'an et la hauteur 427, où ils ml trouvé, dans un ouvrage fortifié, de I

i nombreux cadavres bulgares. Lutte d'artillerie très vive dans cette

I toné. f | i Sur te front serbe, on signale des en-

gagements de patrouilles et un duel d'ar-| tillerie. — Havas.

Prestige évanoui i ATHÈNES. — On apprend d'Albanie que j les habitants mabomêtjns se soulèvent

de toutes parts contre les Autriclifens, j dont le prestige est évanoui.

La nouvelle que des .roupes turques j ont été envoyées en Galicie a causé un

tort considérable à l'influence autrichien-I ne dans toute ta partie méridionale des i Balkans.

Lopinion grecque toujours très sensi-| ble aux signes de victoire accepte ce fait

comme étant te plds sûr in'dioe des suc-I cès alliés sur le front oriental depuis Je

début de la guerre. — 'lavas .

Reconnaissance éphémère ATHÈNES. — A l'occasion de l'anniver-

saire de la signature du traité de Buca-rest, la « Patris » reproduit la dépêche adressée pa- le roi à M. W.nizelos, a Bu-carest à cette époque, et disant notam-ment :

ce Pour vf-us témoigner mon estime et ma reconnaissance, je vous décerne la grand'eroix du Sauveur. La patrie vous est recormai.ssanta. »

Le journal ajoute : « Où sont maintenant ces jours glo-

rieux ? On croirait que ce fut un rêve et I qu'il s'est dissipé. »

Sur le front fealgs LE HAVRE. —J Communiqué belge : Bien à signaler. — Havas i

Brillante attaque sur iajomme

Nous enlevons d'assaut plusieurs tranchées allemandes

- COMMUNSQUE OFFICIEL < Paris, 11 août, 15 h. 15. i

Au nord de la Somme, notre < artillerie a exécuté des tirs de des-truction efficaces sur les organi- < salions ennemies. Au cours d'une j.

opération de détail, nous avons j i

Sait des prisonniers et pris deux i mitrailleuses dam un petit bois \ < au nord-est d'Hardécourt.

Sur la rive gauche de la Meuse, < nous avons exécuté un coup de j

main sur une tranchée ennemie, à \t l'est de la cote 304, et ramené des L prisonniers.

Sur la rive droite, ariivîté i

moyenne des deux artilleries, j.

Quelques escarmouches à la gre- ! nade au nord-ouest de Vouvrage < de Thia-.imont. i

Canonnade intermittente sur le . reste du front. . i

2« COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 12 août, 0 h. 25. ;

Voici le communiqué officiel du 11 août, 23 heures :

Au nord de la Somme, l'après-midi a été marqué par une atta-que, brillamment menée et qui a complètement réussi, de notre in-?anterie-

Plusieurs tranchées allemandes j

mt été prises d'assaut par nos troupes, qui ont établi leur nou-velle, ligne sur une croupe située j

vi sud de Maurepas et le long de j ra route qui va de ce village à j

Vem. Au nord du bois de r/em, une j

•arrière puissamment fortifiée et i

/eux petits bois sont tombés en | votre pouvoir. Nous avons fait ".ent cinquante prisonniers et pris i

iix mitrailleuses. Au sud de la Somme, lutte in- J

ter?se des deux artilleries. Sur le front de Verdun, &om-

'yardement de nos premières et de nos deuxièmes lignes dans la ré- j gion de Chattancourt et dans le secteur Thiaumont-Fleury.

Aucun événement important sur i le reste du front.

Le S août, un avion ennemi a été abattu en flammes dans nos \ lignes, au sud de Douaxtmont, par \ un pilote de l'escadrille améri- i caïne. — Havas.

»a»

AVIATION

Dans la nuit du 9 au 10 août, nos escadrilles ont bombardé la gare et les casernes de Vouziers et la gare de Bazancourt.

M, Poincaré sur le Iront d'Alsace Paris, 11 août, 17 h. 10.

M, Poincaré, accompagné du ministre '; ! de l'Intérieur, est allé, mercredi, à Saint- | i Dié II a été reçu par M. Méline et toutes • les autorités. Le Président a remis la Lé- j

gion d'honneur au maire et aux adjoints. ! ; Il a visité l'après-midi tes organisations !

françaises des Vosges, puis, le lendemain, j de nombreuses communes d'Alsace qui i étaient pavoisées aux couleurs françaises, i

M. Poincaré a assisté à la distribution dés prix des écoles françaises d'Alsace. Il a félicité les 30 écoliers alsaciens lauréats du certificat d'études.

Le Président a reçu partout xm accueil émouvant II est rentré ce matin à Paris, après une halte à Belfort et une réception i par la municipalité de cette ville.

Paquebot grec en feu

Paris, 11 août, 21 h. 40. [ ATHÈNES. — Le paquebot « Eleftheria », i

ayant 1.200 passagers à bord, a été in- I | cendié en face de Skiathos. Il y a une

quarantaine de morts et de nombreux blessés. — Havas.

_„.. ___ Les Zeppelins transatlantiques?

LONDRES. — Le « Hamburger Nachrich I ten » annonce que les nouveaux zeppelins transaltlantiques ont fait des essais sur une distance égale à celle d'un voyage aux Etats-Unis. — Havas.

Nouvelle et brillante victoire italienne1

Les Autrichiens en déroute sur le Garso Paris, 12 août, 0 h. 18. [

Rome (officiel). — La journée \ Vhier a été marquée par une non- \ )elle et brillante victoire des \ armées italiennes.

Persévérant dans une énergique j ittaque du secteur San-Michele - \ San-Martino, les troupes de notre troisième armée ont conquis toutes > les lignes, très fortes, du Carso, \ între Vippacco et Montoosich.

Notre adversaire, en complète \ déroute, s'est retiré à l'est du Val- ; 'en, laissant de fortes arrière-gar-1 les sur Debelli et les hauteurs de \ Monfalcone.

Les italiens ont occupé Rubbia zt San-Martine. Tout le plateau est débordé.

Dans la zone à l'est de Gorizia. nous avons atteint les perttes à j

l'ouest du mont San-Gabrîello. Is S an-Marco et le torrent de Vertci- :

i

Les prisonniers et le butin aug-mentent constamment. — Havas.

■ «» • »

L'assaut suprême contre Gorizia

Rien ne résiste à l'avalanche ROME. — La quatrième journée de l'of-

fensive sur l'Isonzo fut particulièremeni, heureuse pour l'armée italienne.

La ville de Gorizia, dominée dès le 8 août par l'artillerie des hauteurs du Sa-botiuo et du Saint-Michel, a été aujour-d'hui le théâtre d'une ardente bataille d'infanterie.

La plupart des maisons étaient forti-fiées en prévision de i'attaque italienne et abondamment garnies de mitrailleuses; elles abritaient de nombreuses troupes austro-hongroises décidées à faire payer cher aux assaillants l'occupation de la ville devenue inévitable.

Afin d'épargner aux troupes une lutte inutilement meurtrière, le commandement italien fit abondamment arroser par l'ar-tlterie les endroits de la ville présentant le plus de d.anger pour les assaillants.

Dans plusieurs quartiers, des incendies éclatèrent sous le feu tant des canons ita- j liens que des canons austro-hongrois, ceux-ci tentant, par une défense désespé-rée, de retarder l'occupation de la ville.

Les troupes italiennes, abritées dans des positions choisies, attendaient, frémis-santes, l'ordre de faire irruption dans "a ville.

Lorsque ce signal fut donné, ce fut au milieu d'un enthousiasme délirant, une avalanche de troupes de toutes armes, qui dévalèrent dans les rues, cernèrent les occupants et firent prisonniers des milliers de fuyards.

La ville fut envahie par des troupes qui chantaient à pleine voix les hymnes nationaux.

La traversée du fleuve sous la mitraille

ROME. • — Quelques détails commencent à parvenir au « Messaggero » sur la ba-taille dj Gorizia.

Les premiers détachements d'infante-rie, dit-il, sonii entrés le 9 août dans la ville. Ils ont traversé l'Isonzo entre 6 heu-res et 7 h. 25 ; les uns à gué, les autres courant sur des ponts battus par l'artil-lerie ennemie.

Les Autrichiens, cachés dans les an-fractuosités des collines qui dominent la ville à l'ouest, n'avaient pu être complè-tement anéantis par le tir des pièces ita liennes ; les hauteurs de Podgora notam-ment ont exigé une lutte acharnée pour être débarrassées des derniers occupants munis de mitrailleuses.

Chaque mètre de terrain fut l'occasion de nouveaux combats. Les troupes dissé-minées dans les collines se repliaient len-tement sur des positions nouvelles, où à chaque instant le crépitement des mitrail-leuses décelait un nouveau péril.

Enfin, après une nuit et un jour de lutte incessante, Podgora fut entouré et définitivenient occupé

Une colonne italienne qui s'avançait alors de 1 ucinico et du Calvaire atteignit bientôt les ruines des premières maisons.

Une autre colonne descendit par le tor-rent*, de Peinica vers l'Isonzo et toutes les routes qui conduisent aux ponts du fleuve furent bientôt aux mains des Italiens.

Les troupes se reformèrent alors pa-rallèlement au lit du fleuve et te travail de l'artiiïerie recommença avec une vio-lence r^dciiblée.

Dans la nuit du 7, les troupes italiennes du San-Michele s'é^aiern', avancées % pour organiser défensivement les nouvelles po-sitions ; mais, dans la soirée, les batte-ries ennemies de 305, 2S0 et 151 du pla-teau de Dcberdo commencèrent un feu roulant désordonné. On répondit du côté italien, et bientôt de nombreux incendies éclatèrent dans la ville, notamment au palais de justice ; puis, à minuit, ce bornbr|rdiement cessa pour permettre à notre infanterie de traverser le fleuve.

L'ennemi s'attendait probablement à une irruption rie masses italiennes entre les bourgs de Larinzia et de Gampogi-nuzza. Le commandement italien, au con-traire, cr.ionna de passer le fleuve entre Saint-André et Mainizza. presque- devant Vippacco, où P attention do l'advetsafra était moins concentrée.

Il était environ cinq heures et demie du matin lorsque les brigades de Casalo et de Pavi débouchèrent rapidement de leurs positions et se jetèrent dans les eaux du iieuve, pcu;:sant des cris frénétiques et, levant le fusil à bout de bras, passèrent sur l'autre rive sous le feu de l'ennemi.

La traversée eut lieu en moins d'une j demi-heure, d'une façon d'autant plus j brillante que l'ennemi s'altendait à être attaqué* plus au nord.

Vers le *oir, un cordon d'infanterie en-cerclait la v ille, tandis que les patrouillas atteignaient les premières maisons de | Gcrizia. *

Enfin,lorsque les troupes entrèrent dans j la ville, la nuit, surprenant l'ennemi ter-rorisé par la soudaineté de l'attaque, les assaillants retrouvèronet ceux de leurs j camarades faits prisonniers par les Aus-tro-Hongrois dans les actions de Slavia et de Podgora et ils s'empressèrent de les délivrer.

Aussitôt, les carabiniers fouillèrent les j maisons, dont tous les élémante suspects furent éloignés.

La ville présentait un aspect absolu-ment désert, car le peu d'habitants qui étaient demeurés s'étaient .terrés dan» les caves, d'eù ils furent peu à peu ramenés a la lumière.

La vill'J paraît avoir quelque peu souf-fert du bomba.rdemen>. mais le châreau, construit sur une colline n'a pas été at-teint par lartillerie. Gorizia sort de,ses souterrains i

ROME. — Le correspondant du « Gior- j nale d'Italia », qui est entré le 9 août à Gorizia, avec les premières troupes, expose l'activité des troupes à poursuivre l'enne- I mi, à rétablir les ponts et les routes, à j ensevelir les morts.

Lps troupes, ivres do joie, traversent les rues désertes de la belle ville.

Les premiers hommes sortis des souter-rains où ils vivaient depuis une année, ont salué les soldats italiens1.

Un café s'est ouvert, ainsi qu'un débit de tabacs. La ville reprend lentement les premiers aspects de la ville civile.

Les troupes traversent la ville en tous j sens et se dirigent au delà de l'enceinte', i vers Savogna et Saint-André.

Les trophées ROME. — On mande de la zone de goerre

à la « Tribuna » que les prisonniers dé-nombrés dépassent déjà quinze mille.

La cavalerie et les cyclistes déblaient les vallées des Autrichiens en retraite.

La bataille continus favorable pour les Italiens également aux deux ailes. Quelques commentaires

de ia Presse italienne ROME, — Les critiques militaires souli-

gnent la haute valeur matérielle et morale de ce succès, obtenu après quelques jours seulement d'opérations admirablement conçues par le génral Cadorna, ha' ile-ment exécutées par le duc d'Aoste.

La presse, à l'unanimité, rend hommage à l'élan des troupes qui, puisiamment se-condées par un travail d'artillerie parfait, viennent de montrer à l'ennemi qu'elles savent mourir, non pas sans vaincre com-me lé prétendent les Autrichiens, mais, en remportant de brillantes victoires.

Les prévisions des journaux sur la suite des opérations sont assez rares.

On a toutefois pleine confiance que ce succès sera suivi de beaucoup d'autres, et 'que les positions du Monte-Santo et du San-Gabriele, encore aux mains de i'enne- j mi, seront bientôt en possession des Ita-liens.

Si cette éventualité se produit, la défen-se autrichienne devra reporter sa. ligne à la vallée del Vippaccp, qui barrera encore la route de Trieste.

Dans des articles d'un style rapide et nerveux, les journaux célèbrent la straté-gie du général Cadorna et l'élan de ses troupes.

Les manifestations en Italie ROME. — Hier soir, à Varèse, où villé-

giature l'ancien ministre M. , Salandra, une manifestation imposante a salué la nouvelle de la. prise de Gorizia.

La population, ayant à sa tête une mu-sique jouant las hymnes alliés, s'est ren-due à l'hôtel où habite M. Salandra et l'a acclamé, saluant en lui le ministre qui

! a remis l'Italie sur la vo.e de ses glorieu-] ses dest'nées.

M. Salandra a répondu par une brève I allocution, dans laquelle il a dit, entre j autre choses :

« J'ai voulu la guerre pour obtenir la ! paix et la. liberté des nations, mais elle a

été surtout voulue par le roi, sans l'inter-vention duquel on n'aurait pas pu vain-cre de sérieuses rés;tances. »

ROME. — Hier soir, un grand cortège ! comprenant une musique municipale, de I nombreux drapeaux, dont ceux des villes

irrédentes, les associations de Garibal-diens et de soldats et Plusieurs milliers de citoyens, s'est formé ' place Colonna,

Chantant des hymnes patriotiques, ac-clamant le roi, l'armée, le général Cador-na, le duc d'Aoste, saluant fa victoire ita-lienne, il s'est rendu au milieu d'une haie de population qui applaudissait devant le palais du Quirinal, ou il a fait une ma-nifestation en l'honneur du roi et de la reine, du duc d'Aoste et de la maison de Savoie.

Devant le palais de la Consulta, des ac-clamations ont salué MM. Boselli et Son-nino et l'on a crié : « Vive la guerre ! Vi-vent les nations alliées ! »

Devant le ministère de la guerre, des ovations se sont élevées à l'adresse de l'armée, du général Cadorna, du ministre de la guerre, général Morrone.

Enfin, le cortège s'est rendu devant le palais Margherita, résidence de la reine

j douairière. Celle-ci s'est montrée au bal-con, provoquant des ovations enthousias-tes et interminables, des cris de : « Vive la première reine d'Italie ! Vive l'armée

I glorieuse ! Vive l'Italie ! » La. reine répondait en agitant son mou-

j choir.

Qui ly yya yui

Sakharof rafle encore à l'ennemi plus de 8,000 prisonniers

Paris, 11 août, 18 h. 35.

Petrograd (officiel). — Bss combats acharnés ont eu lieu sur la rivière Sereth devant Neper-pitsle et Nosscvteis. Nous avons fait prisonniers 90 officiers et 309 soldats. Nous avons progressé à l'ouest du chemin de fer de Mo-nasterzyska à Nijniof, passant à gué, en maints endroits, la riviè* re Zolotaiipa. — Havas.

Paris, 12 août, 0 h. 28.

Petrograd. — Les troupes dm général Sakharof ont refoulé l'en-nemi des villages et des bois de la rive droite du Sereth.

Les Russes ont capturé 2Q4 of-ficiers et 4.872 soldats. Ils se sont emparés de la partie sud de la vil-le de Monasterzish et ont fait là 2.500 prisonniers dont un com-mandant de bataillon.

Sur la rive droite de la Zelo-tayalipa, les Russes ont fait un millier de prisonniers. — Havas.

Un sabre d'hon/ieur du Tsar à Broussiloff

PETROGRAD. — L'empereur a conféré au général Broussiloff un sabre d'honneur do Saint-Georges, orné de diamants, à l'occa-

| sion de la défaite qu'il a infligée aux ar-mées austro-allemandes.

L'unité d'action économique PÉTRomun. — Dans un entretien avec M.

Tchelnckof, maire' de Moscou, publié par le Rousskoîê Slovo, M. Sturmer, président du conseil des ministres, a fait la déclara-tion suivante :

« No.s traités et accords que nous avons avec nos alliés restent immuables, mais la Russie fera encore davantage. Elle tien-dra à devoir de mettre à exécution toutes les mesures que l'Aneleterre projette à

! l'égard de l'Allemagne. » — Havas.

M. Lloyd George à Paris

Paris, 11 août, 19 h. 42. M. Briand a reçu ce matin M. Lloyd

George, qu'il a retenu à déjeuner avec M. Viviani, les généraux Roques, Joffre et de Cas'jelnau ; l'amiral Laeaze, minis-

I tre de la marine ; M. RibotJ- M. Albert I Thomas, etc. — Havas.

■ ♦■»» — ■

LE BILAN j du dernier raid sur l'Angleterre

Paris, 11 août, 22 h. 35. j LONDRES (officiel). — Les pertes, à la i suite du raid aérien du 9 août, sont d«

huit tués, de quatre maisons et d'une bou-; tique démolies, d3 trois maisons et de trois | boutiques endommagées ; de cinquante pe» ; tites habitations légèrement enc'omma.créos.

Il n'y a aucune perte militaire. — Ha-i vas.

; La défense a fait c!a grands progrès I LONDRES. — 'Répondant à une question

qui lui a été posée hier à la Chambre des | Communes, le capitaine Baird, représen-[ tant le comité de l'air, a dit que des dé-j fensies contre les incursions aériennes [ avaient fait des progrès considérables et ! que les Allemands le savaient mieux que j personne.

AU PARLEMENT HONGROIS ! Les mensonges et rodomontades

du parti boche j AMSTERDAM. — Au cours do la discussion | à la Chambre des députés à Budapest, la I comte Tisza .a dit : ! « Nous devons faire la guerre si nous i voulons défendre notre intégrité, car cette ! guerre est dirigée contre notre intégrité ;

on avoue publiquement que le partage de | la monarchie, surtout de l'empire hon-| grois, est le but qu'on vise. Tant que nous j sommes en face d'une telle situation, notis j ne parlerons pas dans cette chambre de

paix, mais de victoire. (Applaudissements i prolongés). I « Tout le monde sait que nous n'avons

pas commencé cette guerre, tout le mondo sait que, même aux jours de la déclaration

j de guerre et ensuite ai* cours de la guer-re, nous étions toujours prêts à accepter une paix honorable. »

Le comte Tisza conclut en déclarant que la tâche du moment est de faire tous les efforts possibles pour la victoire.

Après les grèves espagnols

La levée de Féfat de siège Paris, H août, 21 h. 10.

î MADRID. — L'Officiel publiera demain ua I décret rétablissant les garanties constitu-l tionnelios. — Havas.

DERNIÈRE MINUTE I; Les victoires sur le Seretli L

Aux succès de Sakharof, s'ajoutent ceux |* du général Eck, qui, en six jours, a n

fait 14,000 prisonniers n

Paris, 12 août, 1 h. 10. PETROGRAD (officiel). — Sur le Stokhod,

combats acharnés. n Sur la Sereth, nous progressons. L'en-

nemi oppose urne furieuse résistance. Le j général Sakharoff a délogé l'ennemi des villages et des bois de la rive droite. Il a a atteint la crête et les hauteurs dominan-tes, j

Un régiment de cavalerie a chargé l'infanterie ennemie et a mis les forma- c tiens masisves allemandes en un désor- à dre complet.

Dans la même région, les troupes du g général Eck, dans des combats qui ont duré du 4 au 10 août, ont capturé 268 offi- s ciers et 13.000 soldats. Elles ont recueilli en outre un millier de blessés. n

Le 10 août, nous avons dénombré 106 v officiers et 4.87? soldats prisonniers vali-des. Les pertes ennemies sont énormes. t:

Dans la région du chemin de fer de Mo-nasterzisk à Nijniouve, nous avons déve- g loppé nos succès. Nous avons envahi la partie sud du Monasterzisk, où le combat j d continue. Toutes les contre-attaques aile- | C mandes ont été repousséas. — Havas.

Prise de Stanislan j1 Paris, 12 août, 1 h. 42. : \

Petrograd. — Les Russes kmi ' c

pris Stanislaxt à la suite d'un com- 1

bat. Ils talonnent Vennemi battu L

dans la direction de Galitche. — } Havas. i c

BATEAUX COULÉS \

LONDRES. — Le voilier français Annette- 5 Marie, le vapeur français Henri-Elisa et le < vapeur Robert-San-Barnardo, de Glascow, ont été coulés. L'équipage du San-Bar- i nardo a débarqué. — Havas.

La question du " Lnsitama " n'est pas encore réglée 1

WASHINGTON. — Le Département d'Etat î annonce que l'erreur d'un fonctionnaire subordonné du Département a crée une , impression entièrement erronée au sujet ) du prochain règlement de la question du Lusitania. Il paraît que l'Amérique ne ( considère pas la question comme réglée. — j Médail.es d'Honneur du travail «

—«— n L'Officiel publie la liste des médailles

d'honneur du travail accordées aux ou- I vriers et employés occupés dans le même < établissement pendant plms de trente an-nées, i

Médailles de vermeil. — Meurthe-ct-Mo- i selle. — M. Fouchs, chef de service dans { la maison F. Gouvy, à Dieulouard. (

M. Friderich, ouvrier dans la maison i F. Gouvy, à Dieulouard.

Meuse. — M. Magot, ouvrier tourneur < datis la maison Dyckhoff, à Bar-le-Duc. ]

M. Magot (Antoine^Narcisse), ouvrier tourneur dans la maison Dyckhoff, à Bar- ; le-Duc l

M. Vivien, ouvrier sculpteur clans la mai-son Glausse, à Bar-le-Duc.

Meurthe-et-Moselle | 1

Médailles d'argent. — M. Barrés, chef j de bureau à la Compagnie d'assurances j " l'Union, à Nancy.

M Bazard, ouvrier mouleur à la So-ciété anonyme des hauts-fourneaux et fon-deries de Pont-à-Mousson, à Pom-à-Moua- I 1

M. Becker, ouvrier cisailleur dans la 1

maison F. Gouvy, à Dieulouard. M. Bélin, employé à la Société nan-

céienne de crédit industriel et de dépôts, 1

à Nancy. M. Bertringer, ouvrier traceur dans la

maison Jules Munier et Cie, à Frouard. ! M. Bérulruy, ouvrier presseur dans la :

maison F. Gouv, à Dieulouard-M. Boisseauy ouvrier à la Société ano-

nyme des établissements Adt, à Pont-a-Mousson. ■

M. Bour, ouvrier meuleur dans la mai-son F. Gouvy, à Dieulouard.

M. Breton, ex-manœuvre dans la maison Jules Munier et Cie, à Lay-Saint-Christo-phe.

M. Carirère, ouvrier monteur dans la maison Jules Munier et Cie, à Frouard.

M. Charbonnier, employé à la Société . anonyme des anciens établissements Mar- :

tin et Picard, à Nancy. ; M. Claude, ouvrier mouleur à la Société

anonyme des hauts-fourneaux et fonderies de Pont-à-Mousson, à Blénod-lès-Pont-a- : Mousson.

M. Detambe], ouvrier marteleur dans la j maison F. Goiwy, à Dieulouard.

M- Dudot, contremaître dans la maison Jules Munier et Cie, à Frouard.

M. Durand, employé dans la maison i Doerflinger, à Nancy.

M. Fouchs, ouvrier marteleur dans la ' maisno F. Gouvy, à Dieulouard.

M. Friderich, chef lamineur dans la mai-son F. Gouv, à DieulaouardL

M. Joseph, ouvrier dans la maison F. Gouvy, à Dieulouard.

M. Gothier, surveillant à la Société de j Montataire, à Bouxières-aux-Dames.

M. Hamant, chauffeur à la Société ano-nyme des salines d.e Maixe, à Crévic.

M. Houbre, voyageur de la maison Al- I fred et Pol Pernot fils, à Nancy.

M. Jacquin, contremaître dans la mai-BOB Paul Spire, à Nancy.

M. Relier, employé à là Société Nancéien- I ne de crédit industriel et de dépôts, à Nancy.

M. Kriil, contremaître dans la maison | Jule3 Munier et Ci©, à Nancy.

M. Laval, ex-chauffeur à la Société des I haute-fourneaux et aciéries de Pompey, à | Pompey.

M. Lente, dessinateur à la Société ano-nyme des anciens établissements Kuhn et Fleichel, à Jarville.

M. Lotus, ouvrier mécanicien à la So- j ciété anonyme des Salines de Maixe, à Crévic.

M. Mentré, employé dans la maison F. Gouvy, à Dieulouard.

M. Mcssain. surveillant à la Société anonyme des établissements Adt, à Dieu- ! louard.

M'. Noël, chef-mouleur dans la maison i F. Gouvy, à Dieulouard.

M. Petiteoias contremaître dans la mai- | mon ÏSdfreâU et C°, à Omelmont.

M- Philippe, ouvrier meuleur dans la maison F. Gouvy, a Dieulouard.

M. Remy, contremaître a la Société ano- ' nyme des anciens établissements Martin c* Picard, à Nancy. :

I M. Robin, employé dans la maison F. y Gouvy, à Dieulouard. t

Mlle Simonin, vendeuse dans la maison , i Kauffer, à Nancy.

M. Strehl, chef lamineur dans la maison f F. Gouvy, à Dieulouard. I I

M. Thiry, maître pudlour dans la mai- 1 t son F. Gouvy, à Dieulouard. t

M. Vaisgafber, ouvrier chaudronnier ! dans la maison Jules Munier et C», à ( Frouard.

I M. Woirgard, ouvrier ajusteur dans la . i maison F. Gouvy, à Dieulouard. [ <

M. Zacharie, ouvrier meuleur dans la I ] maison F. Gouvy, à Dieulouard. t

Meuse. t M. Bastien, ouvrier à la Société des Lu- i

netiers, à Ligny-en-Barrois. Mlle Chéry, ouvrlèile trieuse dans la 1

maison Louis Claudel, à Ville-sur-Saulx. ; M. Diné, contremaître dans la maison

Brion frères, à Morlaincourt. i M. de Finance, ouvrier verrier dans la >

maison L. du Granrut, aux Islettes. ] M. Fromont, comptable dans la maison j

Fernand Bock, à Bar-le-Duc. < M. Giraudon, ouvrier forgeron à la So-

ciété des Forges et Aciéries de Commercy, ] j à Vignot. 1

M. Goujon, machiniste dans la maison i , Staùb, à Verdun. 1

M. Grinneiser, contremaître dans la mai-son Fernand Bock, à Bar-le-Duc.

M. Guyot, manœuvre à la Grande ma-nufecturë d emeublements de l'Est, à Gi-vrauval.

M. Jussv, ouvrier à la Société des lune-tiers, à Lignv-en-Barrois.

Mlle Laroche, surveillante dans la mai-| son Louis Claudel, à Ville-snr-Saulx. 1 M. Leroy, ouvrier tonnelier à la Société i j des forges et aciéries de Commercy, à I Commercy,

M. Morël, conducteur-typographe , dans | la maison Brodard-Neuwly et Cie, à Bar-' le-Duc- :

Vosges Mlle Barbier, ouvrière à la Société ano-

! nyme des établissements N. Géliot et fils, : à Plainfaing.

Mlle Bastien, ouvrière bobineuse dans j la maisoh Garnier-Thiébaut et Cie, à Ki- i

; chompré, commune de Gérardmer. Mme veuve Chipot née Grémillet, ou-

! vrière tisserande dans la maison Garnier-! Thlébaut et Cie, à Kichompré, commune

de Gérardmer. M. Clément, commis à la Société an-

nyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

Mlle Clément, ouvrière tisserande à 'a Société anonyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

M. Cuny, employé dans la maison Gar-nier-Thiébaut et Cie, à Gérardmer.

M. Cuny, ouvrier tisserand dans la mai-son Gamier-Thiébaut et Cie, à Kichom pré, commune de Gérardmer.

Mme Didier, née Marin, ouvrière tisse-rande dans la maison Juillard et fils, à La Forge.

M. Febvay, ouvrier fileur dans la mai-son David, Maigret et Donon, à Saint-Laurent.

Mlle Flayeux, ouvrière tisserande à la Société anonyme des établissements N Geliot et fils, à Plainfaing.

Mlle Fleurent, ouvrière tisserande à la Société anonyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing. ,

Mlle Fréchard, ouvrière tisserande à IA Société anonyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

M. Gatty Emile, commis-voyageur de ! la maison Witz et Feltz, à Epiiïal.

Mlle George, ouvrière tisserande à la Société) anonyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

M. Georges, ouvrier mécanicien dans la maison Garnier, Thlébaut et Cie. à Gé-I rardmer.

! M. Grandemange, caissier-comptable dans la maison Edouard Pinot, à Rupt-sur-Moselle.

M. Humbert, ouvrier tisserand à la So-ciété anonyme des établissements N. Gé-liot et fils, à Plainfaing.

Mlle Léonard, ouvrière tisserande à la Société anonyme des établissements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

Mlle Lhôte, ouvrière tisserande à la Société anonyme des établissements N.

i Géliot et fils, à Plainfaing. M. Maguerlin, comptable dans la mai-

I son David, Maigret et Donon, à Epinal. M. Marchai, employé dans la maison

j Garnier-Thiébaut et Cie, à Gérardmer. M. Margaine, sagard à l'administration

des eaux et forêts, au Val-d'Ajol. Mlle Mavard, ouvrière à la Société ano-

nyme des établisements N. Géliot et fils, à Plainfaing.

M. Parisot, manœuvre à la Société ano-nyme des établissements N. Géiiot et fils, à Plainfaing.

M. Perrotey, ouvrier tisserand à la So-ciété anonvme des établissements N. Gé-liot et fils,' à Plainfaing.

j M. Pierrot, directeur de fabrication' . i dans la maison Henry Boucher fils et

Cie, à Gérardmer. M. Schoch, ouvrier tisserand à la Sa- !

ciété anonyme des établissements N. Gé~ i liot et fils, à Plainfaing.

i »"* Manufacture de l'Etat. — Mme Caffa.rd,

née Bolle ; Mlle Madeleine Dufoor ; Mme , veuve Gintz, née Anet ; Mme Giot, née

. Mondel ; Mme Jolas, née Bigerel ; M. i Kelle; M. Levrat; Mme Leleu, née Bastien; • j Mm* Lhuilier, née Pierrel ; Mme Obernes-

! ,ser, née Ferbus, receveuse ; Mme Obs-i j mann, née Wolff ; Mme Offroy, née Bour-i ; don ; M. Oury, contremaître principal ; ■ : Mme Romain, née Poirson ; Mme veuve !

i Scheider, née Dollé ; Mme Sinderhaufen, i ' née Jallon ; Mme Thouvenin, née Lacroix;

1 Mme Vauthier, née Marchai, ouvriers ou i i ouvrières à la Manufacture des tabacs à '

i Nancy. i "':="*;:=-^=T:=:f:r'.l-'ii""l*^::-1ii—iinir-iir-iiirfl^iii^iiniirôtiiiiiriiriili JniïiiiTiiiiiiiiMiBM^iîiS ;

NANCY '"■

1 j Arrêté concernant le séjour dans les communes de la zone de l'armée des personnes étran-gères à ces localités, Le général commandant la 1" armé© ar- !

i rête ce qui suit :

t Art. I". — Il est interdit aux maires ou j commissaires de police de délivrer des lais- i

l sez-passer à des personnes n'ayant pas i I leur résidence habituelle dans la commune

I où elles sollicitent ces laiseez-passer (V. j i art. 31 et 38 de l'arrêté du 10 avril 1915 sur

la circulation). . Art. 2. — Toute personne arrivant dans ' t ! une localité pour y passer la nuit doit y >

j faire viser par le maire ou le commissaire 1

. j de police le laissez-paeser qui lui a permis :

t I de voyager. Elle doit de même le faire vi- i i ser au départ si son séjour a dépassé 24 ! j heures.

Art, 3. — Tous hôteliers et logeurs en 4 garni qui auront à loger, sans obligation . I militaire, une ou plusieurs personnes civi-

! les ou militaires étrangères à la localité i | devront se munir d'un registre sur lequel

; ils inscriront de suite et sans aucun blanc . | les noms, prénoms, domicile habituel, da-

i tes d'entrée et de sortie des personnes qui i I auront couché, ne serait-ce qu'une nuit,

dans leur maison. De plus ils devront y i - 1 ajouter si les personnes qu'ils logent sont i munies de pièces d'identité (passeports,

laUssez-passor, papiers de sûreté, etc..) i

Art. 4. — Ces registres devront être pré- | semés à toute réquisition aux fonction-naires ou agents désignés à cet effet. \

Art. 5. — En dehors de îa tenue du re-gistre ci-dessus mentionné, tous hôteliers, | logeurs en garni, remettront au maire ou au commissaire de police un bulletin por-' tant, pour chaque voyageur, dès son arri- 1

vée, les indications portées sur ledit re- 1

gistre. 1

Art. 6. — Les simples particuliers rece- 1

vant des personnes quelles qu'elles soient, | 1

étrangères à la localité, en feront, dès i l'arrivée de ces personnes, au maire ou au commissaire de police, une déclaration j i écrite, indiquant leurs noms, prénoms et domicile habituel.

Art. 7. — Le présent arrêté n'abroge pas l les dispositions actuellement en vigueur i sur la matière; i !

Art, 8. — Les contraventions au présent i

arrêté seront constatées par des procès-verbaux et poursuivies conformément aux lois et règlements en vigueur (art. 471 pa-ragraphe 15, et art. 475, paragraphe 2 du ( code pénal).

MM. les maires, adjoints, la gendarme- j J rie, les commissaires et tous autres ci- , toyens commis à cet effet, sont chargés, • chacun en ce qui le concerne, de l'exécu- i tion du présent arrêté,

Au G. Q. A., le 16 mai 1915. ' Le général commandant la 1" armée, \ '■

ROQUES j Pour ampliation : | ,

Le chef d'état-major, , Signé '. Illisible.

Concours pour le recrutement de dames sténo-dacty-

lographes à l'Administration centra)* des Postes et Télégraphes et à la Direc-tion de la Caisse nationale d'épargne. Un concours pour le recrutement de da-

mes sténo-dactylographes à l'Administra-tion centrale des Postes et des Télégra- | pbes et à la Direction de la Caisse natio-nale d'épargne aura lieu, à Paris, le jeudi | 9 novembre 1916.

Le nombre maximum des admissions est fixé à 15.

Peimnt y prendre part les postulantes sans infirmités, âgées de 18 ans au moins

! et d© 30 ans au plus, à la date du con-cours, c'est-à-dire ayant cet àg» le 8 no-vembre, avant minuit.

Aucune demande de dispense quelle qu'élis soit ne sera prise en considération.

Les candidates devront adresser leur de-mande, établie sur papier timbré, a-u di-recteur des Postes et des Télégraphes de leur département, chargé de l'instruction des' candidatures.

Ce fonctionnaire leur fera parvenir le programme du concours.

La liste d'inscription sera close le 7 oc-tobre 1916 au soir.

A propos des abris à neuf heures du soir, nous

passions rue de Phalsbourg et nous al-lions vers le quartier Saint-Pierre. Tout à coup le tocsin nous annonce l'arrivée de ces maudits Boches.

Pour nous mettre à l'abri, nous courons i vers la porte la plus proche. Mais, arri-vés devant la. maison, cette porte, jusque-là ouverte, se ferme devant nous et nous avons le plaisir d'entendre des personnes qui descendent dans la cave. Pas une n'a l'obligeance de venir nous ouvrir, et nous sommes là onze personnes, obligées de rester dans la rue ! C'est sans doute cela qu'on appelle la Fraternité. Les lo-cataires auraient-ils éprouvé un certain plaisir à nous laisser tuer devant leur porte V

Pourtant on recommande de laisser les portes ouvertes en cas de danger.

Enfin, au 53 de cette même rue, de bra-vos gens ont bien voulu nous donner asi-le ; nous les remercions vivement, mais | nous aurions eu le temps d'être tués une ou deux fois pendant le temps que nous avons cherché un abri.

Ce cas n'est sûrement pas unique, et c'est bien malheureux qu'en France on voit de pareilles choses, dans un moment où l'on doit tous s'entr'aider.

Un de vos lecteurs.

Carabine Nancéienne Dimanche 13 août, de une heure et de-

mie à cinq heures, séance de tir au stand de la Carabine, 9, rue de la Colline-de-Boudonville (Au Petit-Saint-Nicolas). Poule entre tous les tireurs, sociétaires j ou non. Les vainqueurs de la poule sont i les jeunes : René Eymer, Eugène Georges, Louis Py et le vétéran Joseph Collin.

Le comité rappelle aux sociétaires de terminer leurs tirs, la clôture des exerci-ces ayant lieu fin septembre, et. à ceux qui lès ont terminés d'exécuter leur tir d'honneur. On reçoit les adhésions au stand. Les nouveaux Sociétaires pourront exécuter leurs tirs en deux séances.

En vue d'exciter la jeunesse au tir et pour encourager leur ardeur, le comité de la Carabine Nancéienne adresse un cha-

! leureux appel aux personnes généreuses | et douées d'un ardent patriotisme, afin i d'obtenir des dons pour sa distribution de j prix de fin d'année, qui aura lieu à la fin du mois de septembre, pour qu'il puisse en récompenser le plus grand nombre.

Les dons seront reçus avec reconnaissan-ce chez M. Lemaître, directeur du tir, rue Saint-Julien, 35 ; M. Kaps, boulevard d'Alsace-Lorraine, 73 ; M. Bérard, rue du | Haut-Bourgeois, et au siège de la Société, j café-restaurant Lemaire (Au Petit-Saint-Nicolas), 9, rue de la Colline-de-Boudon- j

: ville. Le Directeur du tir, LEMAÎTRE.

Spectacles et Concerts ' GRANDE TAVERNE. — Dimanche 13! août, matinées de 2 heures à 7 heures. — j Toujours le meilleur programme, la plus • belle salle et le public Le mieux choisi. A L'occasion de l'Assomption, mardi 15 août, i changement de programme avec un dra- ! me exceptionnellement loué pour ce jour j

i de fête : Montmartre, drame mondain en ; I cinq parties, que tout Nancy voudra venir ; i applaudir, et un comique unique : Les i ! tribulations d'une marraine, intréprété par POLIN. le comique militaire si appré-

' cié.

j CIME-PAL AGE. — Tous ïee jours (m \ cepté le lundi) matinées de 2 h. à 7 h.Mardi I et vendredi changement complet du pro-| gramme. ^

OINÉMA-THÊATRE, salle Déglin. — j Dimanche 13, matinée de 2 à 7 heures. Au | programme : L'Angéhi* de la victoire,

grand drame patriotique.

Il Samedi, soirée. Au progran> , »fc.W«t«H de, le Diamant Bleu, la Ohe-; vauohée, le Mystère du Château, grands !

j drames sensationnels. Chants, actualités, j Dimanche, matinée et soirée.

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ÉTAT C3VIL j « du 10 août 1916. p.

Naissances André-Armand-Ernest Olivier, rue des ; 2uatre-EgUses, 56. — Madeloine-Marie-AU- | „

io Beauregard, rue Mars-la-Tour, sans nu- I p nôro. — Odette-Léomine G/andgeorges, ei •ue do Toul, 115. — Georgctte-Marle Bidot, | ■ue Gambetta, 27. ci

Déciss i p Chrisostome Ehrhardt, 83 ans, brigadier | a

les douanes on retraite, rue des Jardiniers, i 6' fl. — Marie-Appoline Poinsignon, 45 ans, | sans profession, épouse Barrois, Aingeray i E M.-et-M.). — Henriette-Camllle-Mathildo ! n i)orboy, 64 ans, sans profession, épouse j H Renard, rue Saint-Dir.ier, 142 bis. "

AVIS MORTUAIRE d

Monsieur Jean LAURENS, ingénieur- g •onstructeur, 21-23, rue des Tiercelins, à I f, sjancy ; Madame Jean LAURENS ; Mon- lc ;ieur Georges LAURENS, automobiliste, « action sanitaire du 20° corps d armée ; d Monsieur et Madame Henri PERNT'T, à e. Scpteuil (Oise) ; Madave veuve GIRAUD, i Nice ; Madame veuve ROBA'.DY, a n N'ice ; Monsieur et Madame Dominique b LAURENS, à Nice ; Monsieur et Madame ",eorge,s PERNET et leur Fils, à Saint- u Sermain-en-Lave (Seine-ct-Oisc); Monsieur a st Madame CilABERT et leurs Enfants, i< 3t toute la Famille, t<

Ont la douleur de vous faire part de la . perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur André LAURENS s

g Sergent au 119e régiment d'infanterie g

Décoré de la Oroix ds guerro b MORT AU CHAMP D'HONNEUR | î

au combat de la Valette, à Alborchwiller c (Alsace), le 21 août 1914, à l'âge de 20 ans, v leur fils, frère, petit-fils, petit-neveu, neveu a et cousin. P

Un Service religieux aura lieu à la Ca- o thédrale, sa paroisse, après les hostilités. ~

H m esra pas envoya (Se inî6*cs (Jo {aire- -\ part, ia pr»8*»t avis CM tenant lien. n

AVIS MCRTUAIHE no, c

Madame veuve A. CHARPENTIER ; P Monsieur CHARPENTIER-MASSICOT ; ? Monsieur E. HENNEQUTN, inspecteur des contributions directes du département des » Hautes-Alpes, et Madame E- HENNE- c

QUIN, née CHARPENTIER ; Madame * veuve LACOMBE, née CHARPENTIER ; f

Monsieur le docteur LAMY, médecin aide- , r

major de 1" classe, chef du centre d'élec- c

troradiologie des 20" et 21" régions, et r

Maime LAMY, née CHARPENTIER : Ma- r

demoiselle Marie-Thérèse HENNEQUIN ; d

Messieurs Pierre, Jean et Roger LACOM- 0

BIî ; Madame veuve RAYET ; les Famil- F les RAYET, PERREAU, de la BRUNYE a

et FAGUET, v c

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en j j,

Monsieur A. CHARPENTIER > ».

Professeur à la Faculté de médesine e de Nancy i

Membre correspondant de l'Académie * de médecine j c.

Chevalier de la Légion d'honneur Officier de l'Instruction publique I ç

leur époux, fils, père, grand-père, beau- ? frère et parent, décédé subitement dans j 1 sa 65e année, le vendredi 4 août 1916, à i ' Argenton-sur-Creuse (Indre), où l'inhuma- 1

tion a eu lieu. De Frofundis ! c

REMERCIEMENTS

Monsieur et Madame, Charles ANTOINE A

et toute la Famille remercient bien sin-cèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Mademoiselle Marie-Lonise-Genaine ANTOINE r-iarwnaaa WÈÊÊKÊÊttÊk * MMM liinln 11 un m n ia m1 i Ml ii ■ IM 11 ■ .ram'aïs ix'ar«8*. î

REMERCIEMENTS

Monsieur HAXER, retraité de la Com- I 1

pagnie des chemins de fer de l'Est, et | 1

toute la Famille remercient bien sincère- : < ment toutes les personnes qui leur ont té- ! 1 moigné de la sympathie à l'occasion du i ' décès de

Madame HAXER ' \ Née Anne-Marie TH1ERY

MEOEÎHE-EÏ-iOSELLE j FROUARD

Les imprudents. — Plusieurs écoliers, profitant de ia Saison favorable et des va- I ] cances, se baignaient, l'autre jour, dans i le canal de décharge de l'usine électro- i ,

chimique, ancien moulin appartenant à la | Société Vilgrain et Cie, de Nancy. Parmi j ces enfants était le jeune Boyer, fils de i parnets réfugiés à Frouard. lequel, bien | \ que ne sachant point nager, voulait faire | , comme ces camarades. Averti de ne pas se j risquer trop loin, l'imprudent n'en tint I aucun compte.

A un moment donné il perdit pied et ! allait disparaître emporté par le courant ! i bien que faible, quand ses camarades pu- ; rent le retirer à temps. Le jeune Boyer j fut déposé sur le bord, non sans avoir avalé un fort bouillon.

Des cris avaient été jetés et des pêcheurs 1 ■ dans les environs étaient accourus; mais ! leur intervention ne fut pas utile.

TOUL Courrier musical. — Les concerts se

succèdent sans interruption dans notre j bonne ville de Toul, où le mouvement ar- i tistique se développe avec une intensité remarquable, grâce à la présence des ! nombreux aristes — professionnels ou j amateurs — que le3 hasards de la guen-e y rassemblent

Le 4 août, matinée en plein air orga- j nisée par les « pépères » et les « jeunes » d'un régiment actuellement au repos, sous l'habile direction de M. Avril. Envi-ron quinze cents spectateurs s'étaient rangés en gradins autour de la scène et I de la piste circulaire agréablement déco-rées d'une véritable sympahonie de ver- j dure et de Peurs des champs.

Programme des plus variés et des mieux composés, où nous relevons les noms de | MM. Lemarre et Moret, dans leurs mélo- I dies ; les trois Eclairs, exercices de force et de souplesse exécutés avec brio et sou-plesse ; M. Rrossard, excellent violoniste ! à qui était dévolue, la mission délicate d'accompagner les chanteurs et qui se fit encore remarquer dans la cavatine de Raff ; MM. Toussaint, chansonnier du front, Polo, comique désopilant ; de très | amusants clown», les Frémont'stroop ; M. i Debray, du théâtre Sarfth Bernhardt, parfait dans une tirade de l'Aiglon ; M. Pétrus, èquilibris^e jongleur. Pour termi-net, M Moret, dans un chant d'actualité intitulé « Pourquoi t », paroles de M. lo eapiitaine Simon, musique du distingué chef de musique M. Berthet, qui dirigea avec son talent habituel une phalange de musiciens de choix.

Rappelons pour mémoire la matinée du théâtre municipal du dimanche 6, elle eut |

son lendemain le 7 à l'hôpital Garna, La t f charmante tantatfioe Mary Boyer, de l'O- | s péra-Corr.iuue se rendait, en sortant de Ganta à (Jiârmeo-la-Côte, pour se faire 2 entencire par nos vaillants poilus retour , d des tranchées. <

Elle étatit accompagnée de la gracieuse 1 et spirituelle Lucy Per.et, de la Lune-Rousse du poète chansonnier Dominus i et de M. Renault, de l'Opôra-Comique, \

Théâtre en plein air, décoré d'une fa- ! t çon charmante avec dos armes, d«s dra- ; c peaux et des fleurs. Accuoil enthousiaste ,,, u l'arrivée des artistes, émus par cette j ovation au delà de toute expression. r Au programme, M. André Dahl, de la ! c Boite à Fursy, dans le « Permission- 'j naire » et le « Kronprinz », Mme Mary ■ j. Bover dans la valse de Musette de la ' r « Vie de Bohème » de Puccini, « Kame- ; t rades » de Lucien Boy*r, « Manon » de j c Massenct, la « Vivandière », do B. Go- j , dard, la « Marche des Alliés » do L. . Iiovcr ; M. Renault dans la. « Maison j . arise » et l'air de Carmen i « La fleur que 1

tu m'as jetée!. >. ; Mme Lucy Pttet dans ! c

les « Ar-fites », là « Soldat 'Réséda », le et Retour » de L. Boyer : M. Dominus dans <i Je suis- myope », « Match de boxe « j c

et les « Totos ». I " Pour finir la remette d'artnallriés dont j E

nous avons' parlé l'antre jour et notre ! bel hymne national la « Marseillaise ».

Lo; mardi 8, nouvelle randonnée des | 1 mêmes artistes, moins M. Renault, qui 1 avait dû rentrer à Paris, à Domgermain, j 1 le mercredi 9, répétition du même spec- < tacle à Blénod-les-Toul.

Les applaudissements des auditeurs | s'offaceront lentement de la mémoire de j ces excellents artistes... i

Le maidi 8 août, troisième matinée mu- | slcale et instrumentale au cercle. Au pro-gramme : 1 arioso do Benvenuto Cellini de Diaz, merveilleusement chanté par le | baryton Ârnoldson, la chanson du pre- I mier acte de la « Fille du Régiment » , (Chacun lo sait...) .rui revêt dons la Lou- ( che de Mme Roland-Galrier une saveur vraiment entraînante ; le duo du « Pré aux Clercs » (le rendez-vous de noble com-pagnie) qui fait crouler la salle — déci- ' dément de mardis en mardis trop petite — en longs et chaleureux applaudisse-ments à l'adresse do M. Arnoldson et de i Mme Roiand-Galtier : un trio de « Faust » pour violon, violoncelle et piano, magts-tialement enlevé

Tous nos compliments à toits, sans en i ( excepter un nouvel accompagnateur au piano de giand talent, notre ami M. Bai- | gnières. - A. PÉRIERO.

Vol de volailles. — Mme Gruy, débitante 1

faubourg Saint-Mansuy, avait une basse-cour où trônait au milieu de poules gras-ses et dodues un coq superbe, à la crête forte et charnue, à la voix bruyante. La nuit dernière, des cocoricos perçants, sac-cadés, donnaient l'alarme à la propriétai-re ; hélas 1 quand elle accourut pour se rendre compte des cris d'appel alarmants du coq, le poulailler était vide et une • ouverture faite à la palissade indiquait le passage des cambrioleurs. Mme Gruy est allée porter ses doléances à la police qui va rechercher les audacieux auteurs de cette razzia.

Acte de probité. —Dimanche dernier, le jeune René Mougin, demeurant à Saint-Evro, rue François-Badot, fils de M. Léon Mougin, employé principal à la Compa-

| gnie de l'Est, a trouvé un bracelet-montre en or orné de diamant d'une très grande

| valeur. Le bijou fut remis à sa proprié-j taire, Mme X..., femme d'un commandant

de chasseurs à pied, qui vainement avait déjà fait les recherches Les plus actives.

! Mme X... témoigna à l'honnête petit gar-I çon et à la famille sa plus vive reconnais-

sance et voulut offrir un joli cadeau au jeune René en souvenir de son acte de

! probité. Nous y joignons bien volontiers nos félicitations. •

LUNÉV1LLE Au marché. — A partir du 12 août jus-

qu'au 31 octobre inclus, le marché aux petits porcs s'ouvrira à 7 heures et demie pour l'installation et à 8 heures pour la vente.

j M. Poincaré sur le front alsacien j M. Poincaré a visité mercredi le front

de l'Alsace jusqu'à Beifort, apportant à I nos vaillantes troupes le témoignage de | reconnaissance de la nation. A beifort, le i chef de l'Etat est monté, jeudi soir, dans j le train présidentiel qui l a ramoné à Paris

Le Présideni de la République a au cours de son voyage, remis la croix de chevalier j de la Légion d'honneur à M. Linarôs, pré- | fet des Vosges, et à MM. Burlin et Collin, adjoints au maire de Saint-Dié, en récom-pense du dévouement de tous les instants

I apporté par le préfet à ses administrés et j donné à leurs concitoyens par les detix ad-l joints pendant ces deux années de guerre.

REMIREMONT M. Méline, ministre de l'agriculture est

arrivé à Remiremont où il compte passer ; quelques jours.

Légion d'honneur. — M. Alfred Rurts- i | chell, chef de bataillon commandant le ! 106° chasseurs à pied, est nommé officier | die la Légion d'honneur. La citation à S 1' « Officiel » dit : « A fait preuve des plus ; belles qualités d'allant, d'énergie et de dé-; cision au cours des violents combats du

15 au 28 juin 1916. Déjà deux fois cité à ; l'ordre. »

M. Burtschell, auquel nous adressons : nos bien vives félicitations, est allié à la

famille Baumann, de Remiremont les in-I dustriels bien connus.

„ FIMÉNIL Un meurtre. — M Mangin, manœuvre

: âgé de 53 ans, qui venait travailler jour-: neilement à Bruyères et habitait Fiménil

avec sa femme, a été attaqué, l'autre soir' ' \ à, coups de hache sur le chemin du vil- i ; lage, à quelque distance d'une auberge i par une femme du même endroit, nommée 1

! Mengel, dont le mari est mobilisé. Trois I } autres femmes auraient prêté main-forte ! i à la meurtrière et Mangin a dû être trans ; porté chez lui, où il a expiré le lendemain :

; des suites d'affreuses blessures, j M. le docteur Lejour, de Bruyères a

procédé aux constatations légale» et' le i parquet d'EJnal s'est transporté sur le-j

lieux. SAINT MICHEL-SUR-MEURTHE

Incendie. — Vers une heure du matin le feu éclatait dans le grenier à fourrages

j d'une maison sise à Br.ehimont-Sai'nt-I Michel, appartenant à Mme veuve A. Horal-i Ion, cultivatrice, qui habitait l'immeuble

avec ses deux jeunes filles. En quelques instants la maison entière

; ne formait plus qu'un brasier. Tout lo matériel de culture, la plus

j grande partie du mobilier ont été détruits. Un porc, une chèvre, neuf lapins, vingt i

j poules ont péri dans les flammes. Il y a assurances .

REMÎREMONT Etat civil du 3 au 10 août. — Naissance i

i —■ Du 5 août : Albert Georges-Henri-Ju«-Hh fils de Paul, graniteur, et de Féli<r :

Anna, sans profession, faubourg d'Alsace 15.

Décès. — Du 4 août : Martin Olga, 10 mois, fille de Cyrille, employé de chemin de fer. et^de^Dupré Marie, sans proies- I

Du 8 : Sirugue_ Paul, 41 ans, soldat au • régiment d'artillerie, veuf, domicilié a

Ornans (Doubs), hôpital mixte. Transcription,— Du 16 mai 1916 : Blaiae

| Paul, 37 ans, caporal au a régiment d'in-

fanterie, célibataire, mort pour la ir 1 L»* au bois de la Caillette, 1© l"r m-ii in ""ï

Du 7 novembre 1915 : Perraud Ch' 28 ans, chasseur lu 21* hatailVm .r^s, de Michel Thérèse, mort pour K eP0UX Givonchy (Pas-de-Calais), ie 13 ruiCt; ^ 1915. c">br< „i

SAINY-MAURIOE-SUR.MrtfiB M) La pèche. — Les nommés p.m' rftL5

19 ans, ouvrier d'usine, et Raymo A ^

bel. 16 ans, chauffeur, avruont.'â've i- Ba" d'une pioche et d'une pelle, établi lie

>rage pour capturer plus ' facilemp01. A

poisson dans le ruisseau des Ch 1, '*

niers. Alors que venaient d'être te? /> .ces travaux qui devaient mettr» i ïtt toute la gent poissonneuse qui &t mî* % modeste ruisseau, s'obstinait à' « , c* # rous roches, tels des Boches dann 1 ' w tranchées; un secours inaUfWii 1^iflJr* sous les espèces de deux gendarm* m les délinquants de tenter de fuir çT' ^ Lr fut peine inutile. En fait de pêche <v"* Ion et Babel capturèrent chacun mi 5 cès-verbai. ' Pr- ^

Beau résultat — Grâce au dévo'uTR<*î' i i de tous : quêteuses et donateurs ' I « Journée serbe » a rapporté à Verur- " 1 somme de 200 fr. TOo

A signaler aussi que le « tronc de» s'il 1 tonnements » a produit la somme u l K ' francs qui a été répartie par moitié t i*' P.

les œuvres du Comité des prisonnier» * ;:

l'arrondissement et l'hôpital des Fenii '2 • de France do Remiremont. ^ jtt

—____ «tf-O-aJ*^ .

D. par T. M. 556. P R. — Vous devez comprendre qu'U n.. (l!

I est impossible de répondre à dos uu9S' "dS * de ce genre.

D. par Henri Defranoux. M

R. — La commission peut maintenir Ha location., al" L

D. par A. Lamy. R. — Au contrôleur de la main-d'œuv» 1(5

militaire. " 0 D. par J. L. X. P R. — 1° Vous avez droit au moratorium • ^ 2° Pour la question de diminution ù. ^

| sera au tribunal à trancher la question * D. par un abonné de Rayon. R. — 1" Nous ne voyons aucun moven i-

de poursuivre la femme d'un mobilisé"- y 2° Non. ' 'n D. par 11 P. C. R. oe R. — Votre bail court jusqu'au 1" no- *

vombre 1916, et vous pouvez dès à présent 'r sonner congé pour cette date, sauf à "sou- te tenir que, depuis le l"r janvier 1916, vous 51

ne devez pas de loyer. Ce sera, en cas de m

désaccord, au tribunal à trancher la il question.

D. par S. C. Mirecourt- ^ R. — La réclamation doit être faite à U ^

préfecture. ^ D. par une Lectrice assidue. _ R. — Nous croyons que la chose n'est pa» ta

possible. p, D. par R. L. 69. I R. — Non. hi D. par L. B., 43" territorial. ™ R. — Rien ne vous empê' !■■■ de faire un» el

demande par voie hiérarchique. ; D. par E. B. E. 100. f R. — La prescription ne court pas pe&- [ ci

dant la guerro. I » D. par Mme veuve Maurica I *< R. — Non. li D. par A. D., 55. R. — C'est au tribunal à fixer à qui a». I!

partiendra la garde de l'enfant. D. par C Colin. [c R. — C'est difficile en ce moment D. par n" 132. R. — Faites une demande au commai- i|

dant de votre dépôt qui transmettra. v [j D. par B. J. H. R. — Vous pouvez faire une demande. i D. par A. B. Ttl. R. — Il faut citer votre adversaire en j|

référé devant M. le président du Tribunal civil.

D. par H. F., lecteur assidu R. — Votre propriétaire ne le peut pas. D. n° 4-4, une lectrice. R. — U faut vous adresser au séquestn

qui vous renseignera. I D. par un .Nancéien mutilé, 37.

R. — Le loyer doit être payé dans la li- I mite de vos "ressources. En cas de dfeac- I

1 cord, c'est au juge de paix à apprécier, il I Votre femme peut continuer à toucher l'ai- T

location si la commission estime que vous ! ne gagnez pas suffisamment pour vivre. ,1

D. par P. Grellet, infirmic* R. — Oui, vous pouvez faire une deman-

de. D. par Baudin. R. — Non.

. D. par G. A., 13. R. — 1° 3 mois,

i 2° La commission peut faire ce qu'elle veut.

3° Non. D. par Charles Robin. R. — On ne peut obtenir une permission

pour deux destination* différentes. D. par B. L. J. R. — 1° Oui. 2° Non. D. par Laurent. , R. — Vous pouvez citer en justice oe r.

paix. D. par Lucien-Léon. R. — 1» Nous l'ignorons. 2° Non. 3" Un ajourné n'est paa dégagé OODU-

gations militaires, puisqu'il peut être ■ pris, au contraire un exempté est dég^e

. D. par un cheminot J. M. C. . R. _ 1« Ne pavez pas la totalité n y

probable que le tribunal vous accorder ; une réduction. I D. par J. M-, 340. (. R. - Il faut faire une demande parvoto

. hiérarchique. La demande doit être w i mise au commandant la région. 1 D. pair veuve Jacquot. .

R. — Faites une demande au préieu D. par un Alsacien-Lorrain, classe ̂

, R. — 1° Non. <d° Oui. 3° Non.

> D. par Marzair Charles. R. — Nous ne le croyons pas. D. par D. B., n» 15. , «L. R. — Il faut vous arranger a, ,. mo-

1 rant qui a le droit de vous retenir au j. bilier.

D. par B..., à Housséville ? . du I R. — C'est le maire qui fixe la v*-* ' pain dans chaque commune.

D. par E. T., à C. ? „ w 09 R. — En vertu de la loi du 9

: sur l'état de siège. D. par Bourgin Eugène • ^ eet

( ! R. — La mesure prise contre v légitime.

D. par Lcuis-Emile Mangin. * en R. — Les emplois de l'Etat ofv^utajii

, 1 effet être réservés aux réforme», i que possible.

D. par Bertrand de Lage. ffir i R. — Le percepteur n'a pas ce afvl

- voyei une réclamation au pré»et-

Ouïrons les yeux h „r les réalités extérieures |

SOI 1 — Ô;

De notre envoyé spécial. |

Athènes, 19 juillet 1916. w

a nie produit l'effet d'un*, année u> 0 ,,u enlisée dans un bo.irUer. SOT-fu>,af «m U fin «le ia guerre de cette

8 f Comme on dit en style de J Caiie Pa ,ir» t-ello du poil de la bête 1 " < ̂ ''e . i ue^rganisatlon nat.onale "

' doute, tf " " a<6huJ.lloment méthodi- ?.

'>'viecaudébut de la guerre piix le S^f k et les complices trouvés par j J

Vn ^ i rangs des ennemis de Venlie- j w ; daJlS J,*i&> trop loin pour que ce Kï*4 P°u*^,m

ePh0lle.i puisse se *

^''Sidcment de son anémie et pren- j |j W v nos côtés à une lutte sans mer- e, Lpart a "71 tension de toutes les éner-fjsl *x;g0 ,*nuclle les faibles sont vain- | C( M** l!aB^ je grand Crétois lui-même, p, 91s ̂ ^flu pouvoir au mois de septem- v 5 arrive »r , . uU ie,Q<i<;rnain

ne Puu n0UVelle ne à une armée ré- M

^frétât ue iamtôme. te duit« a en S0it, ni situation ici est n

Quoi <V1 e" is

c',, P

n,f.ter pour vous ip^fjUe sérieVamcles, où je L parler a-"1

s.urt,0ut de souvenirs person- s< ^pirew grands problèmes de v

* Soulève dans tout l'Orient H .,8ti°na la

1 guerre actuelle. Ces problè- H

{1Jiop6ea 1 a°lt<; sont mal connus en

6 p3SOn n'en Vmême pas la curiosité } f^n'en général, sauf dans un petit ti parce q«c £ciarlStes, parmi lesquels il fi ^ t Hfl C ter les noms de MM. Georges l<

Paul Pamlevé, de Kerguezec, K w'gr Seiffnelos, Victor Bérard, Jean f< 0 iî« René Pinon, Louis Léger, Denis, F^t Paul Boyer. Arthur Meillet, h JiaIïia 1 René Moulin, Henri Galli et 1; f()Urnwrard-Dorian, on en ignore même v ft^é Pourtant l'humanité n'est pas >" ^traction. Le problème politique 1 ®», "nas un théorème de géométrie ou h !f équation d'algèbre Les événements

! nous voyons se dérouler sous nos nrennent leur source dans la réalité t;

Suite et infiniment plus complexe que ' "T CToient certains esprits superficiels j P

, nuérils qui pensent naivement avoir la <J J de tout et pouvoir se dispenser de d Ste'étude parce qu'Us savent réciter par d «ur la « Déclaration des droits de l'hom- t. » „ C'est cette réaLté vivante, c'est-à- r ire les aspirations, les besoins, les appé- Ç L des différentes nationalités, qui lut- « ' , poUr la vie ou pour la prééminence » '«1 l'arène du globe, que nos hommes d'E- 1

ai auraient dû connaître, s'ils avaient muta faire une politique intelligente et 0

Sâge capable de sauver la France du p

danser qui la menaçait. Mais même après F la guerre des Balkans, qui pourtant au-rait; dû ouvrir les yeux, on n'y songeait s

.mère. Etudier est long et difficile. Cons- " tater courageusement la rude réalité est * parfois pénible. Se remémorer qu'il y a dans notre vieille Europe des peuples mal- . heureux qui n'ont pas encore rejoint leurs ; membres épars, qui souffrent de l'oppres- e. sien, qui cherchent en gémissant leur âme nationale, tandis qu'on se laisse soi-même ^ griser par la langueur du tungo et qu'on .

[sUanaonne à la joie de vivre, est quelque '. chose d'inquiétant et de désagréable. On j

[préférait se laisser bercor d'illusions et , [tout attendre des conquêtes pacifiques, de ,

la dvilisation et du progrès ou hen on j «laissait aller k un paresseux empirisme ' et l'on aimait à répéter avec ie poète Fos- , colo : *

« Peut-être, et je me sens un violent pen-chant à le croire, les hommes ne sont-ils 511e des aveugles qui voyagent au milieu te ténèbres, et dont quelques-uns ouvrent inutilement les yeux pour distinguer les oiires qui les environnent et au sein des-fiels ils sont forcés de cheminer à tâ-tons. » Evidemment, avec un tel fatalisme il est mutile de rien étudier. Il n'y a qu'à

. «laisser mener par les événements. Mais <M devient alors la fameuse maxime poli-

1 mt : « Gouverner, c'est prévoir » ? ï La vérité, reconnaissons-le franchement. 1

I » nous avons le courage de réparer nos ; i rates, c'est que nous avons beaucoup pé- : r Wen temps de pain par insouciance, par 1

f Paresse et par ignorance. ! m■™yez"V0us que si nous avions fous en, 1

iSi J'out nu moins rélit<1 intellectuelle : P mène la France avait eu une conno.is-

nm Parfaite de ce qui bouillonnait dans •me des différente peiiples balkaniques mlîT?ns a!lés rteP"lf la déclaration de ' S ia„Tur1"ie en 1912 de surprise en , to rt R

Cro^z-V0U9 surtout qu'après la Lnmj ai?st nous aurions commis &den°idc frol!'c ,out étnit fini. ZI* afie 6ialt Pa9sé- <Tae tout danger dè

'P rre européenne était écarté k jamais, et «e beaucoup plus iron«tnieusc encore, iLpi?"ve bi^n le degré d'aherration où we Ignorance des réaliés extérieures inmnl . a,t tAmbsr, de nous quereller hK?t

du-malnt,6n OT dfi l'abrogation de <* là * ,S ans et ce'!a au moment même ^ànïpï^ ̂ ̂ FiCa-Ccïna!Tr le« ne cmif;

V™ ^'avancer « ÏÏuTnïL 1 affl™ant, rhe"re de la paix Pierw rfn e nous ̂ '<* débl,t de ,a licoLif,* \m n ^ faudra durahle, car * d" rpf ," h,)main^ «e révolte à la pen- ! ta \!,(S Proehain de telles héentom- i irHu'nn rUr

Jqu'fil,e Boit durable il fau- |

tope nu ffrant1 nombre de peuples, en Eu-

W l'e«?oL •1>,rent à ,a libération du jon^ P"i«doT? m-e 6t ,a réalisation plus corn- I sirs satiàfoi* v,« nationale, voient leur» dé-

frand* fnv- Jteis?np en P-'irope tous le* les «;, J "'ncendie. Il faudra que

•"'Wni t I PmWèmea nationaux qui ^Meî ei Sp''b<>*- ,<,R Croates. ]«• Slo-S* U ̂ yaqnr*, .les Tchèque*, te* Po-

. Vn-lvaniL' , lnniftn«- '«« Roumains de ^tranch^ rt,!f,Bulsr',Pfts' etc-. so1enl fin"

1 '""f* jr«~ J 'f ser,B dft justice er de ; SUJHM v„v*"(i,r!!,s. dans me* prochaines 1 îîcts Inronn^f ^,re conm3Rw certains as-' ^ a«ssi sn?,J e oes Problèmes et eequis-1 nahVn^S/eux CPrtnines figures de : i S«s e t H i^r P"1 <™n"s d" public ! ; I8* Pas de f.-lnf1"en'ce «-«PPndftnt ne ^ ̂ emlt ^"T. »entlr sur la marche

^«ments politiques d'Europe. MEMOR.

La Belle^Epicière iîe'fe

a^

tout P^s du front ; à peu t * ement ?e portée de canon le sé-

k'r^ ma?<mrt des avant-postes. Un beau L^Panne da séren'té, tombe sur

C nJstîan2"lbre.Ux wWats, sur les mai-

**a«sai«îti modest* et résignée; et ïint^. Plus'J?8,™11168 écroulées, encore lïOIiS'"el Ureuses ^l'eues ne sont L^^rtde^n-LeXtraordlnaTre tranquilli- :

V4.? «ans i^i P8"5^611' rêveur s'est ré-?roh.0ses- Des ^Tïï les êtres c°mme sur a,^. ca\S,M

S Vont leT»tement, par O Ct Ti- Sans M^s de voix ; , ^■ei1 comnl?8 ^ur lp "«xil des mai-

debo^f T de nw''I"^ habitante, ! Wl^e ftun'n et ™r,,obil«, il- sont en : 8Jnaier « fument leur pi<p

e a^ec j

Un rassemblement met une large tache i l'uni!ormee blejs, devant la bouuaue de Mme Juurdin, 1 épklèie. Mme JoutXMB ct>t une jolie biune cfe vingt-huit ans, au sou-riie caressant, à la chevelure brillante, à la taille souple* à la banche harrnoiu«u»e. Sa mise esi simple mais coquette. En elle, on reixinnait tout de suite une leinint qui a coitscience de la séduction qu ell« exerce et qui la répand avec plaisir, aussi natu-

oaéût qu'une rose exTiule son par-

Pour l'instant, Mme Jourdin, gracieuse et p«-este, devant sa fenôtue tmnsforniée en comptoir, s'empresse à servir sa clientèle d« rudes poilus, qui l'admlreni en gens po-lis, c'est-à-dire sans trop en avoir l'air. SauleiUf.nt chacun d'eux n'a gai'de d'ou-blier son petit mot aimable, qui ne parait jamais avoir été préparé

La belle épicière régne sur tous ces hom-mages qu'elle accueille d'un sourire, d'une parole ou d'une attention. Si parfois le compliment manque d'adresso et d'égards, il arrive toujours que la dame ne l'a pas enlftnrin '

Mme Jourdin est populaire dans tout le j cantonnement ; elle est la reine du village jKir le charme, la grâce et l'aSabilité. A vrai dire, les mauvaises langues ne man-quent pas de lui faire payer la rauçon de ses sounnes, par des insinuations sifflan-tes, où l'on reconnaît l'humeur des vipè-

Même parmi les poilus blagueurs, il s'en trouve do sceptiques, de prédisposés à une sourde pointe de jalousie, parce qu'ils ont u

| vu de jeunes officiers sémillants et fleuris R I so présenter d'un air galant dans la bou-

riquo accueillante, j Mais il semble bien que le sourire de | 1 Mme Jourdin soit inaltérable, car il con-

tinue de rayonner à la fenêtre, à heures fixes, malgré le» dires dee malveillants et le manque de tact de certains poilus, dont les paroles, comme les pas, sont quelque-fois en rupture d'équilibre.

Maintenant 1© jour est devenu plus gris, la silhouette de l'épicière, moins précise à e la fenêtre, et aussi moins remuante, car la b vente s'achève. t

Un bonsoir d'une voix presque câline, et 1 les mains prestes de Mme Jourdin ferment * les carreàux sur elle, d'un geste discret.

1' Quand la souriante Mme Jourdin se t

trouve seule dans son logis, son sourire t I'abandonme soudain, ses beaux yeux s'em- * plissent de tristesse, une morne expression de lassitude et d isolement, accompagnée « de soupirs qui sont des soupirs de regUrts, ' d'attente et d'appréhension, ©n un mot, r

tous les signes d une peine profonde pa- ? raissent en Mme Jourdin, mais d'urne peine ! comme en éprouvent les femmes, et qui " les atteint, corps et âme, dans toutes les 3

sources de leui1 sensibilité et les particu- f larités de leur 8tre *

Rientôt elle est penchée sur une feuille J de papier à lettre, "et sa plume trace une . écriture fiévreuse. Quand eHe a noirci sa J

première page, jusqu'à la dernière ligne, c

Mme Jourdin, en attendant qw? l'encre ait séché, trace l'adresse de l'enveloppe : J n Monsieur Jourdin. soldai au ... » ; puis j elle recommence d'écrire rapidement sur : la seconde page : « ... Je m'ennuie, mon . cher Jacques, je m'ennuie tellement I... f Pourtant il faut que je me montre aimahie, i

à cause du commerce. Et puis je vois tant de pauvres soldate ici, dont la vie est j comme la tienne, que je pense à toi quand , ils viennent cher nous, faire leurs achats. , J'évite de leur montrer mon chagrin, car je sais bien que cela leur donnerait le ca- ^ fard, comme Us disent. Je iâche de leur ] être agréable parce que je rois bien que | ça IOTIT est dû, comme à toi-même, mon ( pauvre ami... n ,

Mme Jourdin s'arrête cTée-rlre, pour es- ( suyer ses yeux, car ils sont gros des larmes < qui lui troublent la vue. j

SOLE-NE- j " ^Q^*^~^^ ■■—■»■

Ah ! La belle France ! 1

LE FEITSACRÉ Ce petit gars qui, sur ie pas des portes t

du village lorrain, son cher village,, serre tant de mains et cause si gâtaient, qu'il ' fait rire, est un permissionnaire qui vient du Mort-Homme.

Venir du Mort-Homme et trouver moyen encore de faire rire !

An milieu de l'attention de tous, il ex-plique :

— Vous parlez d'un boulot ! Dix-sept ■ jours d'affilée dans la même tranchée, au bon endroit, avec l'enfer sur la tète et pas de chaise !...

Une jeune fille demande : — De quoi avez-vous le plus manqué ? — Cette question ! ira ervient une vieille

en haussant les épaules. De nourriture, pardine ! Avec leur singe du diable et leurs biscuit® à casser les (ionts, ce devait êfre la misère

— Détrompez-vous, grand'mèro ! fait le périt gars. On a les dents solides. Ce ne fut pas là notre pire souci. Evidemment, le singo perpétuel, avec du biscuit assaisonné d'eau des trous d'obus, ça ne valait pas du poulet rôti. Mais la ce^ntmre avait des crans. Ce qui fut bien autrement terrible, c'est que rveus avene vécu tour e une se-maine, la dernière, sous la hantise d'une catastrophe menaçante, la catastropha. I de ne nlus pouvoir fumer. An fond de no-j tre terrier, ne plus pouvoir fumer c'était la I fin de tout, le cafard certain, et darne, le j cafard, là-bas, ça ne vnlab. rien.

— Vous n'aviez plus de tabac, sans ! doute T

— Pire qu* Ça--. Du tabac, on en a tou-' jours. Mais nous n'avions plus d'allumettes

i el pas de briquet... Une vraie déveine, sur i toute uns demi-section crue nous étions, une I vingtaine d'hommes ! On noua avait posés j

là. à l'écart de» autrss, pour aurvelller un ■ coin délie»" et on venait nwus apporter, » a.'vec assez de peine déjà, nos vivres pour ■ sept jours II y en avait dix que nous vi-» vfons dans ce trou. Et ce bougre de ravi-i tailleur n'avait pas pensé aux allumettes... • Une seule, en cherchant bien, fut retrouvée - au fond d'une poche. Ce fut une belle émo-i : tion. Prendrait-elle ?... : j Heureusement, elle prit... une cigarette i s'alluma., puis une autre. Mais était-on s sauvé pour ça ?

— Oui. fit le sergent, à condition qu'il y ait toujours quelqu'un qui fume, même la nuit. On va établir un tour de rôle, un tour de fumer. La nuit, ce veilleur se blotr tira au fond du boyau.

C'était ritrolo. On était, comme qui dirait, « des Vestales ».

Eh ! bien, vous me croirez si vous voulez, on a tenu, non seulement devant les Bo-ches, mais devant la-Pipe.

" — Et les marmites ? Et les attaques ? * _ Ce fut le chiendent, en effet, trois fois

quand les Boches vinrent en rangs serrés. f On leur tapa dessus et ferme. Mais ça n'em-

- pécha pas crue, même en tirant, il y en eut h un qui gardfi sa pipe à la bouche et ne la

laissa pas éteindre. 6 La troisième fois, justement, celui-là se 1 fit décoller.

— Alors le feu ? [* — Pas de mal... un copain ramassa la r- pipe et la continua.... » £ HENRY DE FORGE

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Des nouvelles de Château-Salins

Le « Bulletin des réfugiés do Meurthe-et-Moselle donne des renseignements qui lui sont parvenus sur la région de Chà-teau-Salins et Morhange, laquelle, on le saït, a été, il y a deux ans, lo théâtre ds violants combats.

Beaucoup des nôtres dorment là-bas de lenir dernier sommeil dans des cimetières très bien entretenus par des Lorrains, les tombes des Allemands sont soignées par les soldats des G. V C

Lors de la bataille du 22 août 1914, les habitants do ia partie basse du village de Oonthil ont été tenus de sertfrr do leurs maisons et de rester dans la rue exposés aux obus français. Les barbares ont mo-tivé cette cruauté par le fait que ces ha-bitants n'avaient pas prêté aux troupes allemandes un concours assez dévoué en omettaxrt de leur signaler les ravins dans lesquels des psrïiens de nea troupes étaient embusquées pour couvrir ia re-traite. Un bemme a été ainsi tué. Deux jeunes enfants, atteints par des éclats d'obus, ont également succombé.

Comme d'assez nombreux cas cte typhus ont été constatés au début de l'année, il n'y a crue peu de troupes dans la région. La ration alimenta re a été diminuée ces temps derniers et la solde journalière des hommes de troupe a été augmentée de trois pfennig pour compenser ia diminu-tion de la ration de pain.

Les officiers sont grassement payés ; un lieutenant touche par mois environ 380 mark, indemnités de toutes sortes com-prise».

Tous les animaux domestiques ont été «oigneusoment recensés.Il est devenu pour ainsi dira impossible de se procurer de l'avoine pour la nourriture des chevauN et on nous assure que les Boches ont trou-vé le moyen d'y pourvoir par un mêlant^; de sciure de bois avec du sang recueilli dans les abattoirs. Le tout une fois séché forme un produi que les chevaux man- ; gent très bien ot qui ne semble pas leur faire de mal au contraire.

Presque tous les mobilisés sont sur 1" front russe. Dans ICÎS dépôts, lorsque un renfort, cet demande, les Lorrains sont d'abord désignés pour en faire partie. Toujours ils sont placés aux endroits le-plus dangereux. Le nombre des tués esi très élevé ; on ne voi plus que des mères et des femmes en deuil 1

Les lettres et surtout les récits des per-mission nai ras ne tarissent pas d'exemples ou les brimiides les plus criminelles sont exercées centre les originaires des pays annexés. » Ils n'auront pu les germani-ser, mais ils les feront tuer ! n disent les vieux Lorrains.

Malgré une surveillance très sévère, do:-joumàux suisses e français parviennerit dans le pays, aussi les habitants sont-il? tout à fait nu courant de la marche des événements. Us sont tous persuadés que les Alités seront victorieux et émettent l'opinion que 'e manque de vivres obli-gera l'Allemagne à s'avouer vaincue, mais ils s'absf(ennent de toutes manifestations extérieures qui pourraient leur attirer les pires désagréments, les immigrés surveil-lant constamment les fais et gestes des indigène0 et s'empressant. de les signaler aux Boches. Beaucoup de Lorrains ont été slnsi emmenés comme prisonniers en Allemagne .. trop d'autres ont même été fusillés.

Les vi /rew cont vendu* è des prix très cHevés qui ne diffèrent guère de ceux que nous avorta indiqués dans notre informa tion récente *nr Gro« Tenquin A sgnaler toutefois le fait que les laitiers de Sarre bourg. Château-Salins et Dieuze viennent acheter le lait dans les fermes au prix de 0 fr. 40 lo litre

I.es bombardements par avions sont i fréquents Les lignes de chemins de fer

ssnt uniquement visées, mais vu la gran-de hauteur de laquelle les bombes sont lancées», toutes n'atteignent pas le but Par exemple celles qui portent font du travail, e' du bon, les autres tombent

I dans les prairies, où elles ne causent d'au-tres dommages qu'un trou profond.

Nos aviateurs ne lancent pas que des bombes, mais encore des journaux fran çais, des banderolles. des proclamations, etc., «Te. I) es! naturellement intordit d'en ramasser, mais cela se fait malgré tout.

On signale nominativement une quan-tité de Lorrains qui sa sont comportes de la meilleure façon avec nos troupes lor« de l'occupation,soignant les blessés, assis-tant les mourants, ensevelissant pieuse-ment les morts, recueillant les objets et valeurs de ces derniers et surveillant ia régularité des dépôts et inscriptions dans les mairies et qui depuis gardent en pré-sence des Allemands une attitude exempte de toute provocation inutile certes, mat' qui ne laisse aucun dou/o sur leurs senti ments français. Contentons-nous, pour le moment, d'envoyer ô ces braves le salut le plus fraternel. Faire plus serait les dé-signer à la fureur de leurs bourreaux...

_. —-4y«» —

LE VIN DES POiLUS

' A la suite du vote par la Chambre de ' la résolution de M. Henri Connevot por-

tant à un demi-litre la. ration de,.vin des poilus il avait été entendu que cette me-sure entrerait en vigueur en septembre

. prochain. En justifiant son intervention par la 1

température élevée que nous subissons en ce moment, M. Henri Connevot a deman-

' dé à M. Joseph ThieTry d'avancer au 15 août 'a distribution de la nouvelle raton.

Lo sous-secrétairo d'Etat vient de faire connaître au député de la Creuse qu'il a décidé do faire droit à son désir et que nos poilus toucheraient un demi-litre de 1 win à partir du 15 août prochain. I

$<DUV01I!S ET PARFUM : ^4 MademtiselU S. M...

Parfui» Je îear, rose ou venreia». Dont tout ce foir je fui griië. D'où venais-tu : d'un lit de reine } Evaqurii-tu le tempi pané ?

Du doux coffret d'une marquise, Rèvélais-Iu t«us les secrets ? .. M'apportais l'odeur qui bris* Des souvenirs et des rrgrets ?...

Doux parfums respires, évocateurs de songes I Souvenu» d'un niver et regret d'un baiser. Tendres mots soupires qui me semblent -t

Maintenant que mon r?ve en I* nuit s'est allé...

C'élatt un doux parfum d* rose eu de verveine, Un charme capiteux dont je m'étais grisé ; Partant qui s'exhalait de tout son corps de reine, Douce odeur qui donnait du vertige au baiser...

Je n'ai plus rencontré dans le vent, dans la brise, Je n'ai pas respiré sur le plus beau bouquet Le doux parfum qu'un soir, follement, l ime éprise, Hcks 1 j'avais senti sur son minois coquet...

J'ai cru qu'elle était femme, et c'était quelque fleur D'un pays enchanté, s'égarant sur la terre ; Voulant donner ia joie et donnant la douleur. Avec elle emportant mon rêve et son mystère I...

Parfum de rose ou de verveine Que dans le vent je sens flotter M'apportes-lu triste et lointaine La feiie odeur de son baiser }...

La Fleur renaît: C'est l'Espérance; C'est ie printemps de mes amours l Je sens l'edeur au chaîne immense Que je voudrais sentir toujeurs 1...

Raoa-1'Etape, 3 août 1916. Sléphauo LANVIN.

o-o-o

JUILLET. — ... La mitraille a transformé les beaux arbres ue jauis en maticnes à oaiais g<*uit.5 ; te sol est dtuigoi eux,' wut jjucne ue bruueiiw» et de ma ue iw perti-ues.

U v a encore, de ci, de lu, quelques hut-tes d'avant ia grande an^que.

Par eus i.,u. deu ap.és-.indi d été, le pro-meneur peut facitaiiom cuiiie.uplor le paysage au couvtri cia bois meurtci

Grand Dieu, comme tuui est culiue t>ous le soleJ implacable I

Ce «monticule, de hauteur modeste, en face', est le Mort-homrne. Non loin se trouve la cote i*U4 et, entre les deux, le val-lon que nos iroupiois appellent « la vallée de lu mort ».

Voici, à droite, près d'un bouquet d'ar-bres, quelque chose de blanc qin fut Lu-mières.

ILen ne bouge, pas un en, pas un frois-sement et pourtant des naillio/s d hommes sont là à l'affût, prêls à se dévouer à la caàse p^ur laquelle sont morts tant de leurs camarades non ensevelis.

• * l'arf.is un homme seul se ghsse en plein

jour, en cas d'urgence, jiisqu'aux premières lignes. C'est, par exemple, an troup.er chargé de pigejns voyageurs, il les appor

; te dans un coquet panier un les gentilles bêtes sont tout à leur aise. Et elles rou-coulent en attendani le moment de nega-

i gner leur nid. au milieu des mille dangoi-s de l'air.

Nous avons toujours beaucoup aimé ces i pigeons voyageurs, à la gorge soyeuse ; il > nous plaisait de les voir s envoler de la

place Stanislas, aux fêtes nationales. : ils rendent pleinement, dans la campa-

yne actuelle, les grands services qu'on at-tendait de leur rapidité et de leur sûr

• i nstinct. A ■

t A propos de la mort, si glorieuse, au s front, de notre ami le capitaine Maillard,

son ancien maître de la Faculté des lettres t de Nancy, M. Emile Krantz, nous adresse

une lettre émouvante, dont il nous permet-tra de citer ce passage :

t M La mort de Paul Maillard m'a profon-« dément affligé. Hélas ! que j'en ai vu

i « mourir de jeunes gens — des miens,s de t « mes meilleurs, comme Druon, Adelphe, - « Maurice Masson.

u Maillard avait été comme l'enfant ds s « mon foyer ; il m'a servi de secrétaire, de

« compagnon fidèle et ai tentif pendant une , « crise de maladie qui me forçait à faire t « mes conférences d'agrégation chez moi. S « pendant quelques semaines. J'avais Gre-

« nier, j'a\ais Cope et toute une petite - « bande, qui m'écoutait dans ma salle à i « manger muée en salle d'étude. On prenait « « le thé à la suite d'une explication de - « Mora.aàgne ou de Rousseau... »

Ainsi s'exprime M. Emile Krantz. Qui t aurait dit, en effet, que tous ces jeunes ï hommes de science deviendraient un jour s de tels hommes d'action ?

Et, chaque heure, le sacrifice s'accroît, e Dans l'éclatement des obus, le sifflement b des balles des vies humaines ardentes s'en-

volent vers le grand mystère. B On meurt surtout à l'aurore et il semble t que le sang des soldats vient rendre plus

■ rouge le soleil qui monte, lentement, à l'orée do la forêt profonde.

PIERRE LEONY. ——— ^ 9 0 — .

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DURER |f

Il n'est pas en ce moment un Français qui ne concentre toute son attention sur la bataille de Verdun. A nous, habitants de la J_ Lorraine, la voix du canon souligne les données officielles et les commentaires de la presse. Devant une attaque conmie ja-

l'industrie humaine dépasse e« terreur les 1

cataclysmes de la nature, l'émoi pourrait | être dans las cœurs. Mais, de nouveau * et mieux trempé, se manifeste le courage ~ de nos « poilus » et celui des civils. Les P semeurs d'énergie, les chefs à ejuelque or- u

die militaire ou administratif qu'ils ap- j* p.irtiennent, d'un élan unanime, cultivent JJ par l'exemple et la parole, l'idée et le sen- , 11

liment du devoir actuel : durer et s'unir , " toujours plus étroitement.

La situation nous permet l'espoir, donc j 81

elle doit exalter nos forces. Le kaiser et ses acolytes attendent encore d'annoncer à | * leurs peuples la reddition d'un des bas- <j tions de l'Est, aujourd'hui-le mieux orga- 6

nisé, celle de l'ancienne cité historique qui 8

prêta son nom au traité où furent fixées n

les destinées de la France. Nos admirables u

soldats sont les meilleurs remparts de r

Verdun, leur fermeté à contenir le» assail- j lants prouve la résistance du granit dont est faite l'âme française.

Si le présent incite à la confiance, notre ? passé clame l'intégrité de notre sol. Belle, , riche, merveilleusement située, de tous temps la France fut convoitée. Aussi con-nut-elle des phases douloureuses aux issues incertaines. A peine nos ancêtres, les ru- P des Gaulois, s'initiaient-ils aux arts et aux d idées de la civilisation gréco-latine que, e

Germains, Huns, Sarrasins et Normands P se ruaient successivement sur notre pays, r

le couvraat de leurs ondes dévastatrices. r

Mais la race fcriempha : les Barbares ne purent que retarder l'essor de la civilisa- c

tion antique et virilisèrent notre latinité, t Vint ensuite la menace anglaise : alors, à <3 l'heure critique, une paysanne des Marches c

de Lorraine, représentative de nos vertus c

morales et guerrières, débouta l'assaillant hors de France. Et durant de longs siècles J et toujours, il fallut lutter pour défendre 1

notre indépendance nationale. La redou- r

table Maison d'Autriche tenta de faire de c

la France une annexe impériale : la diplo- ' matie avisée, la valeur militaire de Fran- ' çois Ier facilitèrent la résistance à l'éaor- c

me pression exercée sur la petite Fraace J par Charles-Quint-le-Puissant. La Révolu- ■ tion de 1789, avec ses sanglantes jacque- c

ries et sa loi de mort, triomphant nous ' laissa désunis à l'intérieur, épuisés par les luttes-civiles et l'arrêt de la vie écono- f Hiiaue. 1

Mie parut être le coup suprême sous le-quel la nation devait succomber. Mais, les soldats de la République, fils du Tiers, | mal armés, mal vêtus, mal nourris, igno-rants de toute science militaire, tinrent tête à l'Europe coalisée et changèrent en succès libérateurs les défaites qu'elle avait ] escomptées. Après la cruelle faute de 1870, , après que le vainqueur abusant de la vie- j toire nous eut imposé un traité bien capa- ] ble d'affailhir a jamais un peuple autre que le nôtre, ie monde étonné assista à un i relèvement sinon complet, du moins prompt , et magnifique.

Sournoisement, l'Allemagne, dangereuse , parvenue, veilla et agit. Son empire éco- , nomique allait nous étreindre, quand, avi-de de réaliser d'abord à nos dépens la plus grande Allemagne, Guillaume II or-donna la déloyale agression do 19H. Pres-que seuls, no as dûmes faire face à une armée écrasante par le nombre, la supé-riorité de son armement, une tactique et . une haino omeignées depuis plus de qua-rante ans. Malgré tant d'avantages, les Germains, contraints de s'arrêter non lein de Paris, commencèrent une retraite, pré-lude de celle qui, bientôt, libérera notre

, sol. La victoire de la Marne a maîtrisé l'élan

ennemi. Depuis, il est contenu. Comment, après de tels faits, douter de la vitalité de la France I

Le passé et le présent s'unissent donc pour ériger en quelque sorte la loi histori-que de la destinée de notre pays. France il fut malgré les pires détresses qu'il con-nut. France il restera en aépit du colosse germanique.

Nos grandes épopées nationales furent telles, parce que l"âme#française est faite

, d'endurance et d'héroïsme. Not'e tempé-rament nous a valu et nous vaut encore

j les plus belles nages de notre histoire. C'est lui qui fail que nous durons et que non* durerons quels que soient la longueur

, de la guerre et les sacrifices qu'elle ex!ge-i ra certainement encore. La mission de nos • aïeux e«t la nôtre, nous l'accomplirons

comme il« l'accomplirent, car le« vertus s ancostrales revivent en nous. Une fois de . plus m>us devons nous' défendre contre . une ambition immod*r*e. nous luttons | , D">urr sauver la Patrie, la terre, la famille j

française, le patrimoine d'honneur ^eçu i j des ar^n^rations passées et c?!ni de liberté I l accnjls au prix d'efforts séculaires. La su- I t i blimPé du but élève les cœurs el déftonle

les coureg-es le danser nous a trouvés morntpmW nrêts T.'Ênreuvp rend ls Fran-

- çais redoutable. elV lui est utile même ' r elle lui est salutaire. El'e l'aide h se con- '

naître, k se surpasser, elfe en fait un <Mre ditrne d'nne hnmnnîté d'élitp, La nrosT>*ri1é i

i au contraire 1 amollit, son uisouciance nu-, Lui uile s en aceomiiioue trop uitui, son lia- j 3 me ai pucinqae <H sou c*U'aci,tu*i peu me-1 liant ie portent a ta croire sans lui. iVos j

qualités qui ooiitribueu ont a ut vicioi,e so sont révélées des lu l"r août Litli. L/cpuis, I elles ont ele s'aheiini^sarit, s'ordoputtiit. I

1 Nous durerons, car a i ueure ou les actes | ! uiipoi-teiit seuls, où I exemple e»i une loice , irrésistible, que voyous-nous /

Nos soiuaus el leurs ctiels, biavoitwnii • paient l impôt du sang, ils endurent des ' souitrances innommables. L àin« des pieuït - chevaliers les anime : gaite, ingéniosité, ' mépris du danger, constance dans l atwsft-• te, furie dam> laiiaque, souci de 1 hunnaiur,

mourir piuiôt que céder, voiiu la eu.russe ' qui les rend invincibles. Devant veiuun

meurtri, de telles qualités, secondées par t | une force matérielle imposante, utilisées 3 j par une sage tactique préparent en ce mo-

ment le triomphe définitif. ! 1 Les civils ont collaboré à l'œuvre natio-s nale. Nos qualité» de peuple libre soin de-r venues de précieui éléments d'énergie et

de patience. Nous sommes avides de véri* '1 té, elle ne nous a pas été cachée, même

lorsqu'elle fut douloureuse. Quelle dégra-dation serait-ce pour nous, si nos diri-geants nous avaient illusionnés par des

a mensonges capiteux, tels ceux qui font N ' mousser actuellement encore l'enthousias-

me des peuples du kaiser. Les retraites de Charleroi, de Morhange, la marche sur Paris et, depuis, les reculs partiels ne nous ont pas été dissimulés. Nous ne sommes pas un peuple que l'on bernerait impuné-ment.

Aussi, voulons-nous être toujours plus i dignes de l'estime qui nous fut accordée. ! Une confiance réciproque lie gouvernants | et gouvernés. I/O nation s'efforce de réali-j ser l'es espoirs qui furent placés en elle : i ohacun se sent fier de travailler selon son

pouvoir contre l'ennemi héréditaire et haï. , Cette «solidarité réelle, cette responsabilité I individuelle permettent d'assurer que nous ! tiendrons. i L'union sacrée a ennobli toute âme fran-

çaise. Spontanée, consciente, aimée, elle a surpris l'ennemi, provoquant son admi-ration. Elle a reculé à ses veux qui se las-sent les bornes de la Victoire, ces bornes

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que nous atteindrons les premiers, bien-tôt quelque part sur la route glorieuse que suivent nos héroïque» soldats

BKRTHB PEULT1ER.

Epinal, juillet 1916.

La Compagnie P.-L.-M. et ia Culture mécanique

La Compagnie P.-L.-M. s'est toujours intéressée a luui ce qui jieut apporter une aide aux agriculteurs et développer la pro-duction agricole des région» traversées par son reseau, aussi a-t-ello suivi de près toutes les éludes tondant à trouver un re-mède au manque de main-d'œuvre dans l-j.v campagnes ; .i y a là un problème fort inquiétant depuis le commencement dea hostilités et il n'est pas douteux que la période d'après guerre n'apportera pas de solution à une situation très délicate.

La Compagnie P.-L -M. a pensé, comme ceux qui s'occupent de la question, que la culture mécanique serait un moyen très efficace de parer au manque de bras : aus-si s'est-clle intéressée, dès la première heure, aux expériences nombreuses de mo-toculture qui ont été entreprises sur le ter-ritoire desservi par son réseau ; elle a fa-cilité ces expériences en transportant gra-tuitement le personnel et le matériel né-cessaires et elle a délégué un inspecteur de son service commercial chargé de suivre les essais et d'en poursuivre au besoin l'extension dans d'autres régions.

Ces expériences ayant donné partout dea résultats excellents, il a paru à la Com-pagnie P.-L.-M. que le moment était venu de faire mieux que de faciliter des essais et que, pour développer rapidement le principe de la motoculture, il fallait encou-rager les cultivateurs à acheter des appa-reils.

Dans ce but, elle vient de décider d'ac-corder, à partir du 1M août 1916, une sub-vention aux syndicats de culture mécani-que qui achèteront des appareils de moto-culture dont ils veulent faire un usage collectif. •

Cette subvention, égale à 10 % de la va-leur de l'appareil avec maximum de mille francs par appareil comprenant unique-ment tracteur et charrue, ne sera accor-dée que pour trente engins, à condition qu'ils soient livrés avant le 31 décembre 1917. Elle sera calculée en tenant comnte de la valeur de l'appareil et des frais né-cessaires pour l'amener k destination. Pour bénéficier de ces avantages, le syn-dicat devra avoir plus de la moitié de sa zone d'action sur le P.-L.-M.

La somme sera versée après livraison et après constatation faits par un délégué de la Compagnie.

-O11> '

LEUR MALADIE CHRONIQUE

GENÈVE. — A propos de la discussion des buts-de guerre de l'Allemagne, la Gazétie de Cologne écrit que la ligue de la Hanse s'en tient à la décision prise le 15 septem-bre 1915, qui est encore inédite.

« L'Allemagne, dit-elle, qui sortira cer-tainement victorieuse de la guerre, ne compte plus sur ia puissance exclusive sm terre et sur mer ; mais elle doit être dé-cidée à sauver la liberté des mers de la domination écrasante d'un seul Etat aui dépens des autres. Le peuple allemand, dans sa grande majorité, est résolu à ap-prouver les extensions des territoires au? tant qu'elles se justifieront au point de vu« politique et national.

u II est nécessaire, pour les garanti! •contre toute attaque et contre une politi-que d'encerclement, non seulement qu'on rende aux Allemands leurs colonies, mail qu'on leur paie une indemnité de guerw proportionnée. De même, ils exigent des indemnités pour les Allemands de l'exté-rieur dépouillés (sic) contrairement au droit des gens.

« A l'intérieur, dit encore la Gazette, tous les citoyens doivent pouvoir prendre part à la direction de l'Elat. La ligue d< la Hanse, avec les 100.000 membres qu'ell» a dans toutes les classes de la bourgeoisie

; commerciale, consacrera ses forces à la réalisation de ces vœux. »

Gontsntsnieiit ds couturière Mlle Germaine Henry, couturière, de

i mourant à Paris, rt e Roquépine, est tout heureuse de la guérison que les Pilulei

! Pink lui ont procurée et elle nous a auto-' risés à publier son attestation afin, disait ■ elle, de servir d'exemple aux si nornbreù-i ses ' anémiques qui souffrent actuellement s partout, en général, et dans le monde de ! la. couture en particulier.

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x :, » Je déclare, a écrit Mlie Henry, que j'a - , été très contente du traitement des Pilules -, Pink. J'ai pris les Pilules Pink dans l'es e poir de me débarrasser de l'anémie et de: a maux de tête qui, ayant résisté à plusieun r traitements, me faisaient souffrir depuis dt s longs mois. Je suis maintenant parfaite

ment rétablie. » ! Nous adressant maintenant à tous ceui

'- qui souffrent de pauvreté du sang et di ■- fuiblesse des nerfs, et attendent encor< t leur guérison. nous leur disons : « Croyez t; vous tjue les Pilules Pink aient des préfé e rences et que ce qu'elles ont fait pour un t- elles ne soient pas capables de le f.-■ ir< i- pour tous ? Vous ne pensez pas ainsi. Vou s pensez fort justement que la boîte de Pilu t les Pink que vous achèterez chez votr. s- pharmacien sera identiquement de mèmi e composition que celle dont les pilulees oh r si bien guéri Mlle Germaine Henry. Faite s donc comme elle et vous ne tarderez pas i s vous en louer. Les Pilules Pink n'ont pai i- la prétention d'être un remède à tous lei

i maux. Elles ont été préparées uniquemen s pour donner du sang et fortifier le systèmi ». nerveux. Leur heureuse et inimitable com s position les fait recommander contre plu i- sieurs maladies qyi sont en apparence dii

: férentes, mais dont l'origine se relie à. cet n deux points bien déterminés : pauvreté d' ï. sang, faiblesse des nerfs. :é Les Pilules Pink sont souveraines contr is l'anémie, la chlorose, la faiblesse générale

les maux d'estomac, migraines, névralgie» i- douleurs rhumatismales, neurasthénie, a Elles sont en vente dans toutes les phai i- macies et au dépôt : Pharmacie Gablin s- 20, rue Rallu, Paris ; 3 fr. 50 la boîtt » 17 fr. 50 les 6 boîtes, franco-

MED Ai L L L J\ j I Ll i Ai KL

Claude Léon, matricule 3132, cnaèseur « | la it" compagne du lo" baLulluti ue eu..s- | Boarb ; <-lp««.seur trot» brave. A eu les p eu3 i g**lùi» à lu siute des cocubaia ci. cteconioi'e I9ii, au cours, desquels il donna un IKSI

ext-mple ie courage. Amputation des deux avant-pieda.

Sctmntt ^Fernand), soldat de 2" classe, matricule 019040, au 31)4* rég d'infanteiie : très brave soldai qui s'est liirs.iinfue par sa crairerie et sa présence d'esprit pendant la bataille de X... Le 28 septembre l'./lb, au conurs d'une charge à la baïonnette, est paj"venu jusqu'au réseau de fils de 1er de retiruuni ; a reçu deux balle» dons le bras, a continué néanmoins à faire le coup de feu, couché sous le réseau el ne s'est laissé évacuer qu'après avoir reçu de nouvelles et I multiples blessures.

Glner. (François), lieutenant au 355* rég. I d'infanterie : excellent ofticier À tous les égards, très aimé do ses hommes auxquels il avait su inspirer une confiance ai»soliie. Tué à la tête de sa compagnie au moment où, sous son énergique impulsion, elle ve-nait de conquérir une forte position enne-mie maigre un violent tir de barrage. Déjà cité pour sa belle conduite au feu.

Maire (Emile), sergent mkrailleur an 854* d'infanterie : une de ses pièces venant d'être détruite par un projectile ennemi, malgré une commotion violente, a lutté avec un courage et une énergie dignes de tous les éloges pour arrêter l'ennemi dans un boyau.

Loisoau (Jacques), caporal chef de pieicf à la P" compagnie de mitrailleuses de la • brigade d'infanterie : engagé volonraire pour la durée de la guerre. Caporal chef de pièce. Arrivé le premier de la section dans la tranchée conquise, ble.-*aé aussitôt par un éclat d'obus, pst resté quand même a son poste commandant sa pièce toute l'après-midi du jour de l'attaque, sous un bombardement continu er violent,

GreLs (Maurice), sergent à la 1r* compa-gnie de.mitrailleuses de la • brigade d'in-fanterie : submergé dons une contre-atta-que violente, s'est maintenu en place, en dégageant ses pièces à la grenade et repre-nant le tir aussitôt.

Larîisien (Maurice), soldat de 2* classe au 361* rég d'infanterie : grenadier auda-cieux, a noutfnu pendant vingt-quatre heu-res consécutives une lutte violente à la grenade dans une tranchée reconquise Lé-gèrement blessé, a continué le combat jus-qu'à ce qu'il ait éré relevé. Déjà cité

Pey (Pr-be'l), matricule 5302, Sergent a.u 19* bataillon de chasseurs à pied BOUS-offi-cleT plein d'entrain I27 février, a donné à tous l'exempta de la bravoure. S'est of-fert spontanément pour établir la laison avec les éléments qui se trouvaient à sa

gauche, r.cncontrfini des grenadiers enne- i

Kuiociic (itaymono), seigent, iim.!-. inue i

oînetefeou.aJeuï^LeVttS3?V rS tenu sa demi-section sur sa position, mal-• ré un violent bomburdemen' Blessé pur I niittap l-> t rit fin 27 an 2S nrisonn'er des Allemands. A réussi à rentrer dans nos li-gne* au point du jour.

Retz (Auguste), caporal, matricule 4132. du 20' bataillon de eha*«seur« à pied : le 28 février dernier, a conduit remarquable ment une demi-section à l'attaque d'un boyau occupé par l'ennemi qu'il en a chassé. .

Le Brizrwd (Jean), matricule 2f>54, chas settr au 26* bataillon de ehass<Hirs à pied : du 27 février au 2 mars, a participé vail-lamment à plusieurs contre-aitaques et contribué k chasser et à maintenir l'en-nemi Le 2 mars, bien que blessés a refusé de se laisser évacuer et a continué la dé-fense dans un poste difficile. (Déjà cité à l'ordre du bataillon.)

Rouesch (Henri), matricule 0759, chas-seur au 26" bataillon de chasseurs : s'est joint volontairement, le lw mars 1916, à une équipe de sapeurs du génie partant pour une contre-ati aque, s'est montré par-mi les ntus vailliuits de cette vaillante troupe, qui a mérité d'être citée toute en-tière à 1 ordre de la division d'infanterie

1" compagnie du 26* bataillon de chas-seurs à pied : sous l'impulsion énergique de son chef, te capitaine Merz, a contre-atta-qiié vigoureusement l'ennemi le 27 févrior 11M6 et l'a repoussé d'un ouvrage où il avait pénétré, a organisé des barrages et résis'é pendant cinq jours dans des condi-tions rendues très difficiles par de violents bombardements.

Vignolo (Jean-Marte), lieutenant au 164" rég d'infanterie : officier d'un calmo, d'un sang-froid et d'une énergie remarquables B)****é grièvement dans les combats au nord de X...

Tavernier (André), sous-lieutenant au 8* rég (te dragons a préparé l'exécution d'un coup de main stir un ouvrage ennemi par urne reconnaissance de nuit hardie. Au cours de ce coup de main a mené son pelo-ton à l'attaque d'un abri de mitrailleuses erenemi avec une décision et une rapidité qui lui ont permis de s'en rendre maître avec des pentes insignifiantes, tuant huit Allemands, en prenant deux autres et ra-menant une mitrailleuse.

Actvrte (Emile-Joseph), matricule 042f>8. chasseur de 1™ claswe au 41* bataillon de chasseurs a Sait prouve de la plus belle audace en portant secours, sous un bom-bardement violent d'artillerie lourde, à des servante enterrés vivants sous un abri dô-

i truit et, par sa ténacité et ses eltûr.ft, a

I Achille (Jean), matricule 3031, cavalier de i i £t i.iasst au o ' c-, ue u r ti^« m soium i

dant unT|ttoq|e ur lUTompl'^f su mit sion de grenadier avec un sang-froid re-

I nia.i 0'table et a 6é blessé à trois reprises

valier au 8* rég. de dragons : a fait preuve d'un grand esprit de sacrifice et do dévou*v ment en pénétrant des premiers dans on o.Uri ennemi, où il a été tué par l'explosion d'une grenade.

Collin (André-Marius), matricule 2788, j cavalier au 8' rég de dragons : soldat d'un I entrain remarquable Est tombé glorietiso ment en allât»'., seul, reconnaître un abri de bombardement ennemi

Patingre (François), matricule 2346, ca-valier brancardier au 8* rég de dragons : a fait preuve d'un dévouement et d'un mé pris absolu du danger en allant à quatre reprises chercher des blessés en terrain découvert sous le feu de l'ennemi.

- ■<» ———

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Fôto de l'Assomption A l'occasion de la fête de l'Assomption,

les coupons de retour des billets d'aller et retour délivrés à partir du 10 août 1916 seront valables jusqu'aux denuers trains de la journée du 21 août, étant entendu que les billets qui auront une validité plus longue conserveront cette validité.

La même mesure s'étend aux billets d'aller et retour collectifs délivrés aux fa-malles d'au moins quatre personnes. ,

<a-*>»— ■

BIBLIOGRAPHIE Ministères du travail et de la prévoyance

sociale, de la guerre et de l'intérieur OFFICE NATIONAL DES MUTILES

ET REFORMES DE LA GUERRE (97, quoi d'Orsay, à Paris)

Pour permettre de répondre aux deman-des qui tendent à assurer des occupations aux officiers qu'une blessure a rendus im-propres au service militaire, il serait dési-rable que les officiers placés dans cette condition ftspent connaître au secrétariat de l'Office national, 97, quai d'Orsay, à' Pa-rle, leurs noms et adresses ; il leur sera adressé ensuite un bulletin de recensement à remplir, pour faire connaître leur âge, leurs antécédents, leurs aptitudes, etc...

Les militaires dé tous gradée, mutilés et .

urérfectuTe la plupart 'les offices disposent des maintenant d'un cer ain nombre d'em-plois offert* aux mutilés et réformés pa' îles a* ri lutteurs des industriels et des

Lettres d'un soldat, avec une préface d'An-dré Chevrilkin. — Parts, lÔlfl Librairie Chapelol, 1 vol. petit in-8". Prix : 3 fr 50. Lorsque quelques-unes de ces lettres fu-

rent publiées, voici un an. dans la Herue de Pans, elles provoquèrent une admira-tion et une émotion que n'ont pas oubliées |euirs lecteurs d'alors C'est l'ensemble de toute cette correspondu ru e d'un fils avec sa mère, pendant les heures tragiques ou familières de la vie de tranchées, qui pa-rait aujourd'hui, précédé d'une émouvant» et très belle préface d'André Chevrillon.

L'auteur de ces lettres est un jeune pein-tre qui disparut en avril 1915 dans un de» combats de I Argotuie, et dont on doit taire le nom tant que tout espoir d.e son retour n'est pas perdu. Au surplus, peu importe se personnalité ; ce qui fait la beauté de ses lettres, c'est la transformation de sa pensée au contact de la vie ftpre et p4ai\-leuise, c'est l'évocation de cette vie dans se» intimité quotidienne avec la terre et dans sa grandeur aux minutes d'héroïsme ; oe sont les tableaux de nature où l'artWie se repèle, et les tableaux de combat où le soP date se découvre. Ce sont, par dest»us tout, les pages digne* des plus bêile» de» grande écrivains, où dune un détachement crois-sant et presque religieux des choses de la vie, le soldat anonyme nous monter* le su-blime esprit de sacrifice dont il est comme tous animé.

Ces lettres, dont on de nos plus notablee écrivains a pu dire qu'elles in en tenaient de faire l'objet d'une édition nationale, resteront sans doute, comme l'un de» plue hauts monuments oïl l'avenir lira la beau-té de l'âme vraie de la France dans la terrible tourmente que noua vivons.

n

La guerre aetistlît». rt? demain n**»o î'Al-lemagne, par Mariu» VACHO» - A ta gran-de guerre militaire actuelle succédera un» grande guerre économique où I Allema-gne va chercher à prendre, par one artis-tes, ses Industriels et ses marchanda, une revanche, éclatante ©4 fructueuee, des dé faites de ses soldats, et où les alliés bar-reront la route, dan» l'univers entier, aux trop fameux produits « Mada in Ger-rnany »

Cette guerre nouvelle sera également formidable, terrible et longue. Il ne faut

pas st leurrer u illusions a Son pro] os : , a Victoire de l'Allemagne serait la it-*".»v!-

par conséquent une nouvelle Invasion'. Où en somm-c-s-iioiis en Iran.*., où en

est-on en Allemagne de la préparation na-tionale, corporative et privée, .i n;t<? g'te l'-

important de l'art et des industries « ait facteurs essentiels de la prospérité et de la gloire du pays ?

Un écrivain, dont le gouvernement a consacré l'expérience et l'autorité en ces matières |>ar les nombreuses uitvsloiii. ofri- i cielies d'enquête qu'il lui u confiées, M. Mariu* Vaehon, nous le fait connaître dans ce nouvel ouvrage, fortement documente, et d'une Information aussi sûre qu'im-partiale (1).

En même temps, il dénonce et détruit, avec une fort louable vigueur, les !é«t-n-dea. aussi fausses qu'ineptes, les préjugés et les erreurs qiu ont cours en France et ailleurs aussi, sur l'organisation alleman-de de fort et rtee Industries d'art, et dont la propagation nous evpose à commettre les fautes les plus gravas, souvent irrémé-diables., dans 1 organisation française, qu'il faut lui opposer égale, sinon supé-rieure, afin de remporter une glorieuse et décisive victoire dans la guerre artistique de d«rnai7i

Le» artiste*, ter» patrons «t les ouvriers d'art ont le plus grand intérêt, profession-Del et personnel, à connaître à fond par le* fait* et U» documents puibliés dan* ce livre cette très grave question où sont en jeu ie maintien et la disparition de* ad-mirables métier» qui le» font vivre et qui a«*uretit leur avenir Trmp longtemps, ils en sont restés insouciants Et c'est ainsi que les Allemands ont réusni à battre en brèche la prééminence artistique et Indus-trielle de la France.

Par Ignorai** de rorjpintsatlom nlle-mar-de en vue de cette nouvelle (pierre, «J-lous nous exposer notre pays 4 ** net r Hi-ver dane la situation tragique d'août tf»14, on nous avons été surpris par l'Invasion, avec une préparation insuffisante ?

* -* * Au foin- lo Jour avee l'armée rumt, hT14-

1915, par Bernard Paré», correspondant de guerre aupréa de* armée* rusnee en campagne— Parla, 1916 Librairie Cha, pelot, 1 vol. ln-8", avec 9 croquis Prix i fr. Jusqu'è os Jour, nous n'avirm» pour ar-

river k savoir ce qui mt paiiHaJt chez nr>e alliés de l'Est que ie» cotmnuniqnéw du grand état^major impérial et les rapports, phi» ou moma exacts, dee corre**pon«1ants de journaux. Cette regrettable laerune est

(1) Payot et O, êditenr». Prix : S fr. 50.

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^c'^u'ir'^ iiougo, ci ui.unt librement sur , Crrtf, tuiu- .les genei.iux R.idUo b m;. fïûn !

deU0dVBerkmret"^ leur ivtruite iustiua dn - - ^ - i . ^ , :5 meut de Lnblin, i; ;( r;u u[ ; "rJliV{.„

de plus, presque la plupart'"/''' "'■>'■:>'* l-es <)ri verni dit-d, u,^ | <es Ca«|J perdu la Galice, nous l'a von ' °Us •iv-n" pen!ue avec gloire, et que p, <n tout ̂ morale nous reste et nous re ^^OMu jours >> ,C;,tera i'"

L auteur, qui est retoumé en & en a rejoint les années. jait ave,- certitude, que soi,

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en aucune façon exagéré. 6 °ét^

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