quentin - dictionnaire maç - 1825

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Dictionnaire maçonnique ([Reproduction en fac- similé]) [Quentin] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Dicionário de maçonaria em francês

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  • Dictionnairemaonnique

    ([Reproduction en fac-simil]) [Quentin]

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Dictionnaire maonnique ([Reproduction en fac-simil]) [Quentin]. 1825.

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  • ou

    RECUEIL D'ESQUISSESDE TOUTES LES PARTIES DE L'DIFICE

    CONNU sous LE NOM DE MAOXHEIUE

    Dans lequel oit trouvera des explications et observations, extraitesdes meilleurs ouvrages, sur tous les rades 'et les rits pratiquset non pratiques, appartenant la Maonnerie, ou inlits decette institution; contenant aussi les mots rectifis avec leur senset leur application, et termin par les instructions des sept de-grs du rit franais celle du caruonar primitif, ou fondeursuivid'un choix de cantiques in6dits, parmi lesquels se trouveun nouveau cantique de clture.

    Onit DE TROIS PLANCHES EXECUTEES AVEC soif, ET OFFIU3T

    UNE NOUVELLE GOMDIITATSOSt DES 5VM0* MAC.

    Lorsque les anciens poules parlent de la fondation J'une ville, ils cntcmlcnt rtablissement,l'une doctrine ainsiun Maon est celui 'luiconcourt par son intelligence ki formationd'une doctrine. C'est an que Kcpinnc, dicudu raisonnement, et A|ilton, ilicu des clioscicaches, se ut'sentcntclicz Laomcilon, en qua..Hte demaons pour l'aiilci* construire lavillcde Troie; c*Cbt-d'C former la religion,troyenne.

    Trait ttctSjrmQlet par Diccuiicctn:.

    A PARIS,

  • DICTIONNAIRE

    ou

    RECUEIL D'ESQUISSESDE TOUTES LES PARTIES DE L'DIFICE

    COSSU SOUS LE NOM DEMA0ME1UE

    Dans lequel ou trouvera des explications et observations, extraitesdes meilleurs ouvrages sur tous les grades''et les rits pratiquset non pratiques, appartenant la Maonnerie, ou imites docette institution; contenant aussi les mots rectifies avec leur senset lent- application, et termin par les instructions des sept de-grs du rit franais, celle du carbonari primitif, ou fendeur;suivi d'un choix do cantiques indits, parmi lesquels se trouveun nouveau cantiquo de clture,

    OM DE TROIS rLAxCHES EXCUTES AVEC SOIS, ET OFFRANT

    UNE NOUVELLE COMDIITAISOir DES srMS. MAO.1.

    Lorsqueles anciens poijlcs parlent de la fonda-tion d'une ville, ils entendent l'tablissementd'une doctrine; ninsi un Maon est celui quiconcourt par son intelligence a la 'formationd'une doctrine. C'rst ainsi que Ncplunc, dieuduiaisonncracnt, et Apollon, Viea des chosescaches, ac i)rsententcln;2 Laomctton, en qua-litde niaonii pour l'aiilcr construire la villede Troie; c'est--dire former la religion

    Traite des Symboles, par Deccbrcillc.

    A PARIS,CHEZ' J. BRINCKON, LIJJHAIKE,

    1',Un DE r,.t II.UPE, \ 30.

  • AVANT -PROPOS.

    C'EST une question souvent discute,mais non point rsolue, de savoir si la

    publication des livres de Maonnerie est

    nuisible ou favorable l'ordre. Je n'en-

    treprendrai point de la rsoudre (i) jeme contenterai d'observer que la forme de

    celui-ci peut satisfaire les deux opinions

    opposes, en ce qu'il ne peut instruire

    que mes FF. et que c'est une sorte de

    labyrinthe dont le fil conducteur ne peuttre saisi que par la main d'un Cet

    ouvrage manque la littrature maon-

    nique je n'ai point la prtention d'avoir

    (i ) Nous croyons, dans tous les cas, aprs la publi-cation de divers manuels contenant les grades fonda-

    mentaux en entier, l'mission de ce nouvel ouvragema.1. trs-inoffensive.

  • AVANT-PROPOS.

    rempli ce vide je crois seulement avoir

    indiqu comment on pouvait le remplir.Il est possible que cet essai donne nais-

    sance un ouvrage de ce genre plus

    complet, et alors mon travail aurait t

    utile. Toutes les parties de l'antique di-

    fice de l'initiation sont rassembles et

    mles ici, et ne prsentent en appa-rence qu'une assemblage confus de mat-

    riaux trangers l'un l'autre; mais un

    ouvrier un peu exerc les peut runir

    et classer, et en former un tout parfait.

  • Abrviation. On en fait usage en cri-

    vant sur des matires maonnidues.

    Ainsi, pour crire loge, mettez L.

    Abbadon. M.1. S. du chevalier d'orient et

    d'occident, dix-septime degr du rit

    cossais. Il signifie ange de l'abme

    ange exterminateur.

    Abda nom du pre d'Jdonhiram. C'est

    un des mots gravs sur le bijou du

    Ch. royal-hache.Abi eamah, qui signifie celui qui renverse

    le pre.Abi balah- qui dtruit le pre. C'est le

    mot des grades d'lus; mais par cor-

    ruption, on dit abibal, abiram.

  • 2 ACA

    ABOMINABLES. Sont dans le templier ceque sont les compagnons sclrats dansla matrise et les lus. Les abominablessont Philippe -le- JBel et Bertrand- de-Got.

    Acacia. Quelle que soit la source d'onous est venue la maonnerie il estvident qu'elle offre, jusque dans sesmoindres dtails, des souvenirs et destraits de l'ancienne initiation. L'acaciaest l'arbre sacr des maons. La bran-che de cet arbre, pose sur la dpouilledu maitre, a un rapport frappant avecle gent dans lequel, fut envelopp le

    corps d'Osiris. L'acacia est le myrteleusiaque les lauriers que la jeunesseportait Athnes en l'honneur d'A-

    pollon, le septime jour du mois thar-

    glion c'est le gui des Druides lesrameaux de l'Isralite aux ftes du ta-bernacle. Acacia est aussi le mot de

    plusieurs grades.Acadmie de l'anneau lumineux. Sans

    richesses, sans puissance, la maon-

    nerie a v u sortir de son sein mille no-

    vateurs dont elle n'a pu rprimer les

  • ADI 5excs. De l,.1a cration d'une multi-

    tude de grades, et mme de rits lui

    ressemblant plus ou moins. L'acad-

    mie des sublimes maures de l'anneau

    tuminezcx est, sans doute, une de ces

    filles de la vieille maonnerie. Elle'

    est divise en trois grades les deux

    premiers sont consacrs l'tude d la

    partie historique, le troisime celle

    du dogme.

    ACKIROB, M. S. de la matresse par-faite.

    Activit, tat d'un maon ou d'une L.\

    qui remplissent leurs devoirs en se li-

    vrant aux travaux maonniques.ADAM. C'est le nom du prsident en L. de

    Cliev. du soleil. Les couleurs, les em-

    blmes dont il est par le font ais-

    ment reconnatre pour cet astre.

    ADAR, nom du dixime mois de l'anne

    maonnique; c'est le M. S. duprincede Jrusalem.

    Adelstan, prince anglais, protecteur de

    la maonnerie. Voyez Origine.

    ADIMO. L' Ezowveidam parle d'un homme

    de ce nom, qui fut l'auteur de tous les

  • 4 AFF

    hommes. Sa femme se nommait Pro-

    criti.

    Adoka. C'est un des noms hbreux duG. A.#. j c'est le mot de beaucoup de

    grades.Adoniiiram ( seigneur ffiram) tait, selon

    le livre des Rois, le collecteur d'IIiram,roi de Tyr. Il ne faut point confondreavec ces deux Iliram l'architecte du

    temple de Salomon.ADONIS. Voyez Osiris, type des hros de

    toutes les initiations. Les femmes grec-ques se faisaient un pieux devoir de

    pleurer aux crmonies commmora-tives de la mort d'Adonis, tu parunsan-glier furieux. Cet Adonis n'tait autrechose que le soleil ( O.siris), poux de laterre (Isis, Vnus) vaincu par la nuitou les hivers, l'hippopotame du Nil ( le

    sanglier). Adonis fut rendu il. la vie,mais sous la condition de passer une

    partie de l'anne avec Proserpine, etl'autre avec Vnus. Claire allusion auxdeux grandes divisions du temps, en

    jours et nuits, ou ts et hivers.Affiliation. L'action d'entrer dans une

  • AGN 5

    L. et d'en faire partie, ayant t

    initi dans une autre.

    AFFILIATION LIBRE. L'affili libre ne sup-porte aucune charge mais ne peutremplir aucun .emploi, ni voter auxlections.

    AFRIQUE. C'est le ct du midi en L. dedames.

    Agapes. Banquets fraternels des premierschrtiens.

    Age. Demander un maon quel est son

    ge, c'est lui demander quel est son

    grade. On est g de trois ans de

    quatre-vingt-un ans, ou bien l'on ne

    compte plus.

    Agneau. C'est un symbole du soleil en-

    trant dans le signe du belier. Il an-

    nonce le commencement de l'anne

    maonnique. C'est cette poque, celle

    de la rsurrection de la nature que les

    chev. rose-croix immolent l'agneau

    pascal. Ce symbole appartient gale-ment aux anciens cultes.

    AIGLE. L'aigle figure dans les armes deschevaliers maons. Le rose-croix porte

  • 6 ANAle titre de Chev. de l'aigle. Il ne sau-

    rait tre un symbole de gloire et de

    puissance, mais un emblme de l'ar-

    deur avec laquelle les chevaliers ma-

    ons lvent leurs curs vers le G.

    A. source de toute sagesse et de

    toute science.

    Ainsi-soit-il. Mot du barccnd inspecteurinquisiteur commandeur.

    ka&. Mot du grade intitul Intendant

    des btimens. C'est un des noms du

    G. A.

    ALCIDONY. Nom du frre expert ou terri-ble en L. de grand matre architecte.C'est aussi un mot de plusieurs grades.

    ALIGNER. EnL. de table, ranger sur trois

    lignes, les tuiles les canons les barri-

    ques, les toiles.

    Allluia. M. S. du grand pontife.Amakiah. M. de P. du sublime Chev.

    lu. Il signifie homme vrai.

    AMRIQUE. Ct du nord en 1. de dames.

    Ananias. Un des mots gravs dans le bi-

    jou du Chev. royal-hache. Lisez Ha-

    naniah, c'est--dire, divination du

    Seigneur.

  • APP 7ANNEAU D'OR. Ornement que portent les

    maons de plusieurs grades, comme un

    signe d'troite alliance entre eux.ANNONCE. Prliminaire de tout travail en

    L. pour appeler l'attention des fr-res. Les surveillans rptent les an-nonces du vnrable.

    ANTRE dehithra. L'an 101 de l're chr-

    tienne, les Romains rigrent un au-tel Mithra( ( deo sol rlithrae ). Sonculte tait clbr dans un antre,le 25 dcembre, jour de Nol. L'objetde cette fte tait la naissance deMi-thra ou du soleil, qui, cette poque,parvenu au plus bas de sa course,recommence sa carrire.

    Appartement. Nom appliqu au localdans plusieurs grades.

    Applatjdissemens.F^ojez Batteries.

    ApOLLON. Osiris grec. C'est le soleil. LesBrames chantent dans l'Inde au leverde l'aurore, une hymne en l'honneurdu dieu qui vole dans les cieux, portsur un char rapide, et qui demeureravainqueur du crocodile.

    APPRENTI. C'est le premier grade, le pre.

  • 8 APP

    mier degr de l'initiation. Quoi qu'ilen soit de l'origine et de l'antiquit dela maonnerie, il est visible que ses

    grades primitifs ( j'appelle ainsi ceux

    qui ne sont point une rptition des

    autres, ou ne sont point trangers l'difice), sont les grades de l'initiation

    antique, ou du moins en offrent une

    copie aussi fidle que le permettent les

    temps et les moyens des initis moder-nes. Il est inutile de dire ce que l'on

    fait en L. d'Ap.j les maons le sa-

    vent, les profanes ne le doivent pointsavoir. Disons seulement ce qui se fai-

    sait dans les anciennes initiations. Les

    Athniens faisaient sanctifier, par les

    initis, l'homme sa naissance et

    sa mort. Il fallait que le candidat ft

    prsent par un initi. On crivait son

    nom et sa demande. Un initi tait

    charg de s'enqurir de son pays, de

    sa profession et de sa religion ( Cours

    de Gebelin, page 3i3). En Egypte,

    l'aspirant tait abandonn dans un

    souterrain ses rflexions. On lui lais-

    sait crire ses penses, que les initis

  • APP 9examinaient ensuite attentivement. Onlui faisait apprendre des sentences

    graves sur des colonnes. On bandaitles yeux du rcipiendaire. On le ques-tionnait ds qu'il tait introduit. Oncherchait. l'effrayer par une imitationdes effets de la tempte. On lui faisait

    prter serment de fidlit aux pieds de

    l'hirophante. On le plaait entre deuxcolonnes. On lui ceignait un tablier.En dans le premier degrnomm Pastophovis on donnait au

    nophyte le mot d'ordre qui taitamoun ( sois discret ). Un breuvagesymbolique lui tait offert ( il est vrai

    que c'tait dans le septime degr ).Lors de la rception, l'hirophante in-

    voquait les dieux pour que le candidatsortt vainqueur des preuves (voyezla rception d'apprenti au rit cos-sais ).

    Des historiens grecs en rapportantl'initiation de Pjthagore s'exprimentainsi u L'aspirant, nu d'abord, futrevtu d'une peau de faon il fut

    prcipit du haut d'un difice trs-cle-

  • i o APP

    v il fut plong dans un lieu de t-

    nbres, il entendit le tonnerre et lesvents dchans, des mains invisiblesle prcipitrent dans les ondes, il passaau travers des flammes; enfin, l'obs-curit la plus complte succda pourlui la plus brillante clart.

    PASSAGE DE THMISTIUS TRANSMIS PAR

    STOBE.

    ceL'homme, l'instantde quitter lavie,prouve les mmes terreurs qu'au mo-ment de l'initiation; les mots semblent

    rpondre aux mots, comme les choses

    rpondent aux choses. Mourir et par-ticiper l'initiation s'expriment par lemme mot ou deux mots presque sem-blables. L'initi est d'abord environnd'illusions et d'incertitudes; effray,il marche travers les tnbres les

    plus profondes; il arrive enfin aux

    portes de la mort, aux confins de l'ini-tiation. C'est l que tout est affreuxterrible, pouvantable; mais bienttces objets effrayans disparaissent des

  • ARC 1

    prs maills de fleurs brillent d'une

    lumire divine; des hymnes et des

    chants charment tous ses sens. Reu

    dans ces plaines charmantes par des

    fantmes saints et sacrs, il est initi.

    Dsormais il est libre, couronn de

    fleurs; il parcourt les champs lyses,

    s'approche des initis, et clbre avec

    eux les saintes orgies.

    On ne s'est point livr l'Ap.mais

    on a tudi ses inclinations et son

    caractre, afin de savoir ce^qu'on en

    pourrait obtenir par la suite. Ona

    procd avec lui par des preuves

    physiques et moralesavant que de se

    l'attacher plus troitement.

    Apprentie. Dame revtue du premiergrade de la maonnerie d'adoption.

    APPRENTISSAGE. Le temps qui s'coule de-

    puis l'obtention du premier grade jus-qu' celle du second; c'est l'enfancedu M.

    ARBRE DU bien ET DU mal. Figure dans la

    rception de compagnonne.ARCHE. Figure dans l'cossais trinitaire,

  • 12 AUGet est mentionn symboliquement dansle grade de matresse.

    ARCHITECTE. Un des mots composant la

    grande parole du prvt et juge.ARCHITECTE. Officier de L.#. charg du

    mobilier.ARCHIVES. Dpt des titres, actes de la

    ARDAREL( ange du feu ). Mot de Ycos*sais de saint Andr.

    ARMES. Les canons.Armimius. Hermann, qui, lev Rome,

    sous l rgne d'Auguste, disciple de

    plusieurs sages Essniens qui se trou-vaient dans cette ville, et initi aux

    mystres de Crs leusine institua,avec quarante-neuf de ses amis, uneinitiation en Germanie.

    AsiE. C'est l'orient en loge de dames.Art ROYAL. La maonnerie.ATELIER. La L. dans tous les grades.Attouchemeks. Voyez SIGNES.

    AVOTH jar. M. S. del matresse fran-

    che-maonne.AUGMENTATION DE GAGES. Demander une

    augmentation de gages, c'est demander

  • BAC i5

    un grade suprieur celui qu'on pos-sde.

    AUBE. Habillement du chef du tabernacle.

    AUTELS. Tables de formes symboliquesplaces devant les trois premiers offi-ciel'5- d'une L.

    B (la lettre). Initiale du M. S. de com-

    pagnon. Il signifie persvrance dans

    le bien. C'est aussi le nom de l'amant

    de Ruth, fille de Salomon. Cette ini-

    tiale est le nom de la colonne du nord

    ( colonne B). Ruth donna le jour

    Ohed, qui fut pre d'/sa, qui engendraDavid, pre de Salomon. Ce n'est

    point Booz qu'il faut crire, mais

    Bohaz.

    Bacchus. On clbrait dans les baccha-

    nales la rsurrection de ce hros qui,aprs avoir t dchir par les mons-

    tres, revenait la vie sous la figured'un enfant. Bacchus est encore un

    Osiris.BACLIM. M. S. du souverain grand ins-

  • 14 DEN

    pecteur gnral. Il faudrait crire. Be-helim.

    Babel. M. S. de compagnonne.BAISER DE PAIX, par lequel s'accueillent

    mutuellement les maons de tous les

    grades.BANDEAU, qui couvre les yeux du no-

    phyte.BANQUET. On l'appelle aussi L. ou tra-

    vaux de table. Il y en avait autrefois un chaque tenue, c'est--dire, au moinsdouze par an. Il n'y en a plus qu'untous les six mois, et les prjugs des

    profanes, ce sujet, sont absolumentsans fondement.

    Baptme maonnique. C'est une crmo-nie dans laquelle les membres d'uneL. accueillent le fils d'un d'entre

    eux, et lui promettent amiti et pro-tection. Le crmonial n'en tant pointfix chacun le rgle sa manire.

    BARRIQUE. Bouteille.BATTERIE. Chaque grade a la sienne dif-

    frencie par la manire dont se r-

    glent les coups et leur nombre.BENDAKA. Ce mot signifie fils de la'con-

  • BET i5

    trition, ou, selon d'autres, J5en hakar,fils de la strilit., Ce dernier sens s'a-

    dapte bien plus facilement au symbolede la matrise dont l'lu est une suite.

    Benchorim. L'initiale de ce mot est tracesur la bavette du tablier de l'inten-dant des btimens.

    BENGABEL. L'un des intendans de Salo-

    mon, qui, selon l'lu cles quinze,apprit que les deux autres assassinsd'Hiram s'taient rfugis dans le paysde Geth. Il faut crire Ben gheber.

    Benjamin. Mot du Chevr. d'orient ou de

    l'pe.Berithneder. Mot du secrtaire intime et

    de plusieurs grades. Ilsignifie alliance,promesse perfection en y joignant.schelemoth. Ces mots appartiennentparticulirement aux grades dits cos-sais ou lvitiques.

    BESELEEL. M, S. du Chev. royal-ha-che. C'est le nom d'un clbre ouvrierdu tabernacle. Il tait rempli de l'espritde dieu.

    Betbabara. M. de passe de la matresse

    parfaite.

  • i6 DU

    Bijou DE LOGE. Ce n'est quelquefois qu'unsigne distinctif commun tous lesmembres d'une L. quelquefois.il nes'accorde qu' certains membres d'une

    L. comme rcompense de leurs ver-tus ou de leurs services.

    BIJOU DE L'ORDRE. L'querre, le niveau, la

    perpendiculaire ornemens des trois

    premires lumires.BIJOUx DES GRADES. Tous les grades,

    commencer par celui de matre, ontun bijou particulier rappelant les prin-cipaux symboles du grade auquel il

    appartient.BIJOUX MOBILES ET IMMOBILES. Les bijoux

    mobiles sont ceux de l'ordre. L'querre

    que porte le vnrable, le niveau que

    porte le premier surveillant, la per-

    pendiculaire que porte le deuxime

    surveillant. Les bijoux immobiles sont

    la planche tracer, la pierre cubique

    pointes,et la pierre brute. Les pre-

    miers servent quarrirles matriaux,

    placer les pierres horizontalement,

    lever les btimens d'-plomb sur

    leur base les seconds servent aux

  • BRA 17

    matres pour tracer leurs plans, aux

    compagnons pour aiguiser leurs ou-

    tils, aux apprentis pour s'exercer.

    Moralement, les bijoux mobiles servent

    nous avertir, l'querre, que toutes

    nos actions doivent tre conformes il.

    la justice; le niveau, qu'il doit rgnerune galit parfaite parmi les maons;la perpendiculaire, que tous les biens

    viennent d'en haut. Les bijoux immo-

    biles sont l'emblme la planche

    tracer, du bon exemple que nous de-

    vons nos frres; la pierre cubique,du soin que le maon se donne de cor-

    riger ses penchans vicieux; la .pierre

    brute, del'homme ignorantetgrossier,

    que l'tude de lui-mme peut seule

    polir et rendre meilleur. Selon le ma-

    tre parfait, la planche tracer est le

    symbole de la perfectibn;. la pierre cu-

    bique, celui de l'mulation; la pierre

    brute, celui de l'ignorance.Bonne DESSE. Isis romaine.

    Bkama. Prophte, fils de dieu, selon les

    Indiens; descendit sur la terre et y

    pousa plusieurs filles des hommes.

  • iS BIA

    BRAMES ou Brachmanes. Il est vraisem-

    blable que ce sont les premiers lgis-lateurs de la terre, les premiers philo-

    sophes, les premiers thologiens. C'est

    d'eux que les Grecs reurent les pre-mires notions mathmatiques. Les

    plus antiques curiosits recueillies parles empereurs chinois, dont l'empireest de la plus haute antiquit, sont in-

    diennes. Leurs livres ne sont remplis

    que de sentimens doux et pacifiques.Leur culte est tout allgorique. Dans

    une antiquit qui est incommensurable

    d'aprs des monumens indiens, des

    sages ont cherch la lumire sur les

    rives du Gange et dans les belles con-

    tres de l'Indostan. Ils ont rendu un

    culte la Vrit, ils l'ont honore en

    silence, ils l'ont propage sans clat.

    Leur doctrine tait simple et pure de

    superstitions. Ils adoraient un dieu

    unique et ternel, crateur et conser-

    vateur, et faisant natre la reproduction

    de la destruction ( voyez matre). Mais,

    en traversant les sicles et passant de

    contre en contre, le sens de leurs

  • CAG igcrmonies et de leurs histoires sym-

    boliques a pu s'altrer, se corrom-

    pre, se perdre. L'ignorance souilla

    leurs antiques autels, la raison et l'-

    tude les ont purifis.

    BREF. Le diplme d'un maon revtu des

    hauts grades.

    c.

    Cabires. Dieux des mystres clbrs

    Samothrace et institus par Orphe.

    Les dieux Cabires taient au nombre

    de trois. L'un d'eux tait frapp de

    mort et rendu la vie.

    CAGLIOSTRO. Italien,, Maon clbremais indigne, qui donna une faussedirection quelques ateliers, et ins-titua une maonnerie d'adoption. Il

    rpandit l'erreur et le surnaturel lo la vrit et la simplicit doivent

    rgner. Aprs avoir fait une infinitde dupes en diverses grandes villes de

    l'Europe, il fut livr l'inquisitionde Rome, et condamn mort, en

  • 20 CANvertu d'un dcret papal sur les ma-

    ons. La peine fut commue.

    CAHIERS. Rituels de chaque grade, au

    moyen desquels les offaciers d'une L.#.

    la dirigent.CLICE. Verre en banquet de Chev.

    rose-croix. En L.\ d'apprenti, le ca-lice d'amertume est l'emblme des cha-

    grins insparables de la vie humaine,

    que la rsignation aux dcrets de laProvidence peut seule adoucir.

    CALENDRIER MAONNIQUE.Le grand orientde France l'envoie tous les ans aux lo-

    ges de la correspondance. Il annonce

    les jours de tenue de ses diffrens ate-

    liers, et donnent les noms de ses mem-bres et ceux des loges, chapitres etconseils de son obdience avec lesnoms et adresses de leurs prsidens etles noms des orients ou ils sont situs.

    Cam. 1\1. de passe du Chevs. przcssien.CANDIDAT. Profane prsent l'initiation,

    ou maon propos pour un grade su-

    prieur celui qu'il possde.Canon. Verre.

    CANTIQUE. Chanson maonnique. Lecan-

  • CAN 21

    tique de clture, qui brille moins par la

    posie que par le sentiment, est sans

    doute conserv cause de son extrme

    anciennet. Il est entonn par le vn-

    rable, et le refrain en est rpt partous les frres qui forment la chane-

    d'union. On verra peut-tre avec plai-sir ici le cantique chant au ban-

    quet qui suivit la rception de Vol-

    taire, initi en la L. des Neuf Surs

    le 7 juin 1778 ( il mourut la mme

    anne).

    Am du vaudeville d'L'picure.

    Sages que l'univers contemple,

    Philosophes qui l'clairez,

    Demi-dieux, entrez dans ce templeDans tous nos secrets, pntriezPour vous, de nos plus grands mystres,Je dois tirer le voile pais

    Qui les cache aux hommes vulgaires,Et nous les conserve parfaits.

    Dans nos temples tout est symbole,Tous les prjuris sont vaincusLa macounerie est l'cole

    De la dcence et des vertus.

  • 22 CAR

    Ici nous domptons la faiblesse

    Qui dgrade l'humanit,

    Et le flambeau de la sagesse

    Nous conduit la volupt.

    Le compas dmontre un coeur juste

    Si ncessaire tous maons.

    Des apprentis la pierre brute

    Symbolise nos passions

    Le niveau, l'aplomb et l'querre

    Sont sagesse, force, beaut

    Et l'emblme de la lumire

    Annonce la divinit.

    Casmaran ( ange de l'air). M. de P. de

    l'cossais de Saint-Andr.

    Carbonaro. Membre de la carhonaria,secte politique et religieuse de l'Italie.

    Elle avait, comme chacun sait, pourbut l'indpendance de l'Italie et la r-

    forme de l'glise mais ce que peu de

    personnes savent, c'est qu'elle est origi-

    nairedeFrance, o les carhonari taient

    connus vers le milieu du dix-hui-

    time sicle sous le nom de fendeurs.La carbonaria ou J'enderie prescri-vait en France la charit et l'hos-

  • CAR 23

    pitalit. Elle n'avait aucun but poli-

    tique ou religieux, et ne se pouvait

    confrer qu' un matre franc-maon.

    Elle ne se composait que d'un grade;les Italiens lui en ont donn trois. Elle

    futporteen Italiepar l'arme comman-

    de en personne par le roi Franois lev.

    L'historique du grade en fait remonter

    l'origine aux temps de Salomon. Il

    paratrait que la fenderie naquit trs-

    anciennement dans les forts du Rous-

    sillon et du Bourbonnais. Ses premiers

    auteurs furent peut-tre de simples

    bcherons, auxquels se joignirent des

    clercs et des gentilshommes chasses de

    leurs foyers dans les guerres dsas-

    treuses qu la France soutint sous les

    rois Charles VI et Charles VII. L'es-

    prit sombre et vindicatif des Italiens

    se dveloppe dans le carbonaro; on

    retrouve dans le fendeur la philosophie

    douce et tendre des maons, et peut-

    tre bien la folle gaiet des Franais.

    Voici comme s'ouvre le chantier (loge).

  • a4 CAR

    LE PRE matre ( c'est le vnrable ).

    Quel temps fait il, cousin Du-

    chne ?

    COUSIN dcchke (premier surveillant).

    Trs-beau, pre matre, le soleil se

    lve le vent est calme et les feuilles

    sont tranquilles. ( On dit le contraire

    quand le chantier n'est pas couvert. )D. Pourquoi le soleil s'est-il lev ?

    R. Pour favoriser notre travail.

    D. Que venez-vous faire ici ?

    R. Du mal en apparence, qui se

    changera bientt en bien: travailler

    pour vivre vous souhaiter bonne

    vie, pre matre et tous les bonscousins et bons compagnons fendeurs;et l'avantage

    D. Qui vous oblige au travail?

    .R. La terre qui ouvre ses entrailles

    en m'engageant la cultiver pour ytrouver ma subsistance.

    D. Avez-vous dj travaill au chan-tier ?

    R. Oui, pre matre.

  • CAR 35

    ]). Quelle on est la preuve?

    J{. Mon pre

    (la Terre) me sont connus.

    ( Ici on bal la diane.) Cousins et bons compagnons, les

    outils sont allils, chaque cousin esten sant, le soleil est lev, couronsau travail etc.

    Caractres, Chaque srie de grades est

    pourvue d'un caractre ouhiroglypheparticulier; mais l'usage en est aban-

    donn cependant l'alphabet adapt la premire srie, ou grade symb.ne l'tant point entirement, nousavons cru le devoir placer ici. {F'ojezHiroglyphes. )

    Caroline. A la fin du sicle dernier, leroi de Naples, excit par une cabale

    violente, svit contre les maons, enfit emprisonner plusieurs, et portacontre eux des peines rigoureuses. Onallait les excuter, quand' la reine sedclara leur protectrice, et suppliason poux de se faire initier, afin deconnatre par lui-mme que l'associa-tion maonique n'avait que la vertu

  • 26 CAV

    pour objet. Le roi suivit ce conseil,et ne cessa depuis de protger l'ordre.

    C'est en mmoire de ce service rendu

    aux maons par la reine Caroline,

    que les loges franaises portaient sa

    sant dans chacune de leurs ftes. Cet

    usage s'est perdu, non par l'ingrati-

    tude des MM. mais par suite des

    vnemens de la rvolution.

    CATCHISME. Voyez INSTRUCTION.

    CAPiTULAIRES. (Lettres). Constitutions d-livres par le Grand-Orient un ate-lier des hauts grades.

    CAVERNE DE L'LU. Une partie du drame

    symbolique de l'lu des neuf se passedans ce lieu o le trpas d'Hiram est

    veng. Il y a une caverne dans le Ka-

    dosh, qui n'est qu'un autre graded'lu.

    CAVERNE DE sutura. Dans les cavernes

    artificielles que les prtres construisi-

    rent de toutes parts, se clbraientdes mystres dont le but, selon Orib-nes, tait d'imiter les mouvemens des

    astres. Les initis prenaient les noms

    des constellations et la figure des ani-

  • CAV 27maux par lesquels on les reprsente.Dans les mystres de Crs, le chefde la procession s'intitulait le cra-

    leur; celui qui portait la lumire s'ap-pelait le soleil', celui qui tait prochede l'autel, la lune. Remarquons ici

    que les officiers d'une loge sont ordi-

    nairement dsigns par le nom de lu-

    mires, et qu'en style ma. les sept

    premires lumires sont les sept pre-miers officiers d'un at. Il est hors de

    doute que le V. est le reprsentantdu G. A. ainsi que l'indique ses

    insignes; et c'est ce titre que les

    nophytes et mme les MM. .s'agenouil-lent devant lui. Il est habill d'or etd'azw\ La caverne de Mithra reprsen-taitlaL. le monde en estgalement

    l'image. Voyez en outre la caverne de

    Y lu dit neuf. Il est bien tonnant

    qu'on se soit obstin dconsidrer ce

    gr. cause des ides de vengeance

    qu'il prsente. Il appartient videm-ment au systme solaire et la ven-

    geance qu'on y exerce est celle d'O-romate sur Ariman d'Osiris sur Tj~

  • 28 CER

    piton, de la lumire sur les tnbres

    de l't sur l'hiver. C'est ainsi qu'ondoit regarder le trentime degr, quin'est qu'une duplication de l'lu du

    neuf. Il en existe une version, ngli-

    ge par une malheureuse ignorance du

    symb. et dans laquelle la L. ".du tren-

    time est nomme caverne. C'est bien

    celle deMithra, etl'on y voit l'escalier

    de sept marches remplac par une

    chelle de sept chelons; car il y avait

    dans la caverne de Mithra un escalier

    de sept degrs. On parvient dans la

    chamb. du mil. par un escalier. quise monte par trois, cinq et sept.

    CAVERNE sacre DES Japonais. Leur dieu

    s'y cacha jadis lorsqu'il priva le mond

    de sa lumire.

    CNE. Crmonie symbolique des chev.rose-croix.

    CRMONIE funbre. Travaux maon ni-ques en l'honneur d'un frre dcd.

    Crmonie baptismale. Troyez BAPTMEMAONNIQUE.

    CERCLE. Emblme de l'immensit et de

  • CHA 29l'ternit de Dieu, selon l'instruction

    du matre parfait.

    CRS. Voyez Isis.

    Chambre DE RFLEXIONS, o l'on retientles aspirans plusieurs grades, et sur-tout au premier. Elle est tendue en

    noir, claire d'une lampe. On y voit

    des dbris humains, on y lit des maxi-

    mes philosophiques. On y retrouve lafameuse inscription de la partie sou-

    terraine du temple de Memphis. Plu-

    sieurs objets emblmatiques y sont

    exposs aux regards du candidat. On

    prtend que les jsuites avaient des

    degrs d'initiation. La chambre des

    rflexions n'y tait point oublie. On

    y voyait des flammes, des dmons, des

    spectres. Jean Clatel, assassin du seulroi dont le peuple

    aitgard

    lammoire,

    y fut enferm et son imagination

    faible puisa, dans ce lieu sombre et

    terrible, la force de mditer un par-

    ricide. Mais, dans la chambre des r-

    flexions o les maons enferment

    leurs proslytes, le courage et la fer-

    met qu'ils y peuvent acqurir ne

  • So CHE

    doivent tre employs qu'au triomphede la vertu et de l'humanit.

    CHAMBRE Du MILIEU. Lieu o s'assembleles matres, o ils travaillent, o seclbrent les plus intimes mystres del'ordre. Selon l'explication donne aunombre cinq, la chambre du milieuserait la matrice o s'accomplit le tra-vail de la reproduction des tres.

    Chane D'UNION. Se forme avec ou sansles drapeaux.

    CHANES. On s'en sert dans plusieurs gra-des. Ce sont les liens du vice et du

    mensonge.CHAPITRE. Atelier o se confrentles hauts

    grades, plus particulirement laL.#.de chev. rose-croix.

    CHARGER. Mettre de la poudre dans lecanon.

    CHASUBLE. C'est un vtement que porte lerose-croix. Cette chasuble est blan-

    che, borde de noir, avec une croix

    rouge dans toute sa longueur par de-vant.

    Chef DU TABERNACLE. Grade maonnique.On y commmore l'erreur de Salomon

  • CHE Si

    du, sacrifia aux idoles, et perdit ainsi

    la. communication qu'il avait avec le

    Seigneur par VUrim et le Thummim.

    Le rcipiendaire est soumis une sem-

    blable preuve, et doit en sortir triom-

    phant. Gradebiblique fort inutile, puis-

    qu'il ne se rattache en rien au systme

    maonnique.

    Chrubins. Esprits clestes. En L. de

    Chev. du soleil, les frres assistans

    au travail jusqu'au nombre de sept in-

    clusivement les autres prennent le

    nom de Sylphes.

    CHEVALIER D'ORIENT ou de ;L'PE. Grade

    maonnique. Il a pour base la recons-truction du Temple aprs, les 7o an-nes de captivit.

    CHEVALIER DU SOLEIL. Grade rempli d'in-trt, et qui demande tre mdit.Sous une enveloppe hermtique il ca-che le vrai secret de l'ordre.

    CHEVALIERS DE L'AURORE. Ils accoururentdes dserts de la Thbade au bruit de

    l'arrive de Pierre l'Ermite en 109 3.Un auteur maon les regarde comme

    les auteurs de l'initiation europenne;

  • Sa CHE

    mais ce n'est qu'un systme non justi-fi par des preuves. Il n'y a point de

    grade de ce nom parmi eux dont se

    composent les diffrens rits pratiqusen France actuellement.

    CHEVALIERS DE LA PALESTINE. Ils n'ontpointdavantage laiss de souvenirs dans la

    maonnerie. On dit que ce grade estcomme le premier point du Kadosh,

    puisqu'on y clbre l'institution del'ordre des Templiers. On y comm-

    more quatre-vingt-un maons qui, sousla conduite de Garimont, passrent en

    Europe, vers 1 1S0, et se rendirent en

    Sude prs de l'archevque d'Upsal(ville o fut jadis un fameux temple

    &Odin), qui reut d'eux le dpt des

    connaissances maonniques et l'en-

    ferma dans un tombeau de marbre,scell de quatre sceaux, qu'il descen-dit avec les frres dans un caveau de

    la tour des Quatre Couronnes ( trsorroyal). Plus tard il en fut retir avecla mme corde qui avait servi le

    descendre. Cette dernire particula-rit fait, en changeant le nom des

  • CHE 33

    personnages, le sujet du grade de royal

    arclae. Ce furent ces quatre-vingt-un

    maons qui tablirent la maonnerie

    en Europe. Neuf d'entre eux avaient

    fond l'ordre du Temple. Il n'y a, dans

    tout ceci, rien d'appuy par des titres

    crits.

    CIIEVALIER D'ORIENT et D'OCCIDENT. Grade

    maonnique. Il est tir de l'Apocalypse.Ce grade singulier est compos d'em-blmes astronomiques.

    Chevalier royal-iiache. Grade maonni-

    que. C'est le charpentier du Temple,comme le matre et les grades qui en

    sont tirs en sont les maons. Grade

    biblique.CIiEVaLIER DU SERPENT d'airain. Grade ma-

    onnique et biblique. Le serpent d'ai-rain lev par Mose, pour gurir lesIsralites de la morsure des serpens,devint par la suite l'objet de leur ido-ltrie. Son nom hbreu est Nechusch-than. Les Juifs superstitieux en tiraientdes augures.

    CIIEVALIER PRUSSIEN ou noaciiite. Grade

    maonnique. Le grand-matre de cet

  • 34 CIS

    ordre, ou chevalier grand comman-

    deur, tait le roi dePrusse. Ce grade fut

    introduit Paris, en 1757, par M. de

    Saint- Gelaire. L'historique du grade

    en fait remonter l'origine la disper-

    sion des ouvriers qui levrent la tour

    de Babel. Il fut pour la premire fois

    traduit en franais en 4658 (an de

    l'ordre). Phaleg, architecte de la tour

    de Babel, y tient la place d'Hiram.

    CINQ. Nous allons donner quelques-uns

    des divers sens qu'a ce nombre en dif-

    frens grades. Les cinq points de fli-

    cit adorer, travailler, aimer, se-

    courir, intercder. Les cinq ordres

    d'architecture dorique, ionique, co-

    rinthien, toscan, composite. Les cinq

    grandes loges l'espace et les quatre

    parties du monde; monade et quater-naire la la matire, ou sujet; 20 le

    mouvement, qui est la cause; 3 la

    fermentation, qui est le moyen; 4 la

    putrfaction, qui est l'effet; 5 la mort

    et la vie, qui sont les rsultats. Les

    cinq phases de la vie de l'homme.

    Ciseau. Avec l'aide du maillet, le ciseau

  • COL 35

    sert au compagnon dgrossir les pier-res. Quelques connaissances qu'il croie

    avoir acquises, il est encore loin de

    pouvoir se dispenser de leur usage. Le

    brut et le superflu des matriaux con-

    sacrs la construction du temple

    qu'il lve au G. et dont il est

    la matire et l'ouvrier, ne sont pas en-

    core enlevs.

    Civi. Mot du prvt et juge. Selon le

    tuileur cossais Claivi, du verbe h-

    breu s'incliner.CLEF. En or, bijou du mme grade; en

    ivoire, bijou du matre secret.

    Collge. Nom que prend la L. en cer-

    tains grades.CoLONNEs. Celles du temple de Memphis

    taient trs-leves. On voyait entre

    elles un griffon poussant une roue. Les

    colonnes taient l'orient et l'occident;le griffon, le soleil; la roue, le temps;ses quatre rayons, -les quatre saisons.

    Je crois que l'on peut donner un sens

    peu prs semblable la description

    que le compagnon fait des deux colon-

    nes du temple de Salomon. Dans l'-

    cossais de saint Andr, le tableau offre

  • 36 COM

    deux colonnes, qui sont le feu et l'air.On en volt trois dans le premier pointdu rose-croix; ce sont les vertus tho-

    logales.COtONNE J, ou du nord, o se tiennent

    les apprentis.COLONNEB, ou du midi, o se tiennent

    les compagnons.Colonne FUNRAIRE, sur laquelle s'inscrit

    le nom des frres dcds.CoLomBE. Selon l'instruction de chevalier

    du soleil l'esprit universel qui donnela vie tous les tres dans les trois r-

    gnes de la nature animal, vgtal,minral.

    Commissions. Un certain nombre de frres

    envoys en mission pour le service dela L. ou chargs d'un travail quel-conque.

    COMMISSAIRES.Membres d'unecommission.Comit. Etabli dans une L. pour laguer

    de son travail tout ce qui n'est qu'ad-ministratif, que d'une mdiocre im-

    portance, ou qu'il est convenable detraiter huis clos, comme les demandesdes pauvres frres.

    COMPAGNON, deuxime grade. On croit

  • COM 57

    que les mystres d'leusis n'avaient

    que deux degrs concordant parfaite-

    ment avec le premier et le troisime

    de la maonnerie. Celui de compagnonserait donc regard comme une addi-

    tion moderne exige par le nom mme

    de l'ordre qui veut une classe inter-

    mdiaire entre l'apprenti et le maitre,

    si l'initiation d'Egypte n'avait eu un

    deuxime degr semblable, quant au

    fond, au compagnonage. Il se nom-

    mait Nocoris. La gomtrie, l'archi-

    tecture, le calcul des inondations p-

    riodiques du Nil entraient dans les

    tudes de ce degr. On voyait dans le

    temple deMcmphis deux colonnes sym-

    boliques, qui ont une grande analogieavec celles dont le compagnon fait la

    description. Ce grade simple, ing-nieux et attachant est trs-estim. Le

    compagnonage est la jeunesse du

    M. il commence s'avancer de lui-

    mme dans les sentiers de l'initiation

    on droule devant lui une partie du ta-

    bleau desmyst. ma. une partie de

    la doctrine de l'ordre lui est rvle;

    on lui confie les armes l'aide dcs-

  • 38 COM

    quelles il pourra combattre et vaincre

    les ennemis de la maonnerie, c'est-

    -dire, les passions ennemies de la sa-

    gesse. Ces armes sont la rgle, le com-

    pas et l'querre, symboles des sciences

    et des vertus et, comme il faut mon-

    trer il. la jeunesse un prix qui l'excite

    bien faire, on soulve un coin du

    voile qui cache le sanctuaire, onlui

    fait connatre la lettre G et l'toile

    flamboyante.

    COMPAGNONS sclrats. Ils sont Y hippopo-

    tame dit 16'il, le python grec, le san-

    glier qui blessa mortellement le bel

    Adonis, les gans qui entreprirent de

    dtrner Osiris, les Titans qui tent-

    rent d'escalader l'Olympe, les gnies

    des tnbres, du mal, les trois' mois

    d'hiver, le lozrp Scandinave le dragon

    chinois qui poursuit le soleil, Mars,

    Ariman. L'un des compagnons scl-

    rats se nomme AbiRamah (celui qui

    renverse le pre). Ces monstres, hom-

    mes ou btes, ne sont que les phno-

    mnes naturels qui semblent lutter con-

    tre le pre ostensible des hommes ( le

    soleil ). Selon la doctrine de matres

  • COM 59distingus les compagnons sclrats

    seraient encore l'Ambition, le Men-

    songe et l'Ignorance, unissant leurs

    efforts pour terrasser la Vrit. Les

    neuf matres qui furent la recher-

    che du corps d'Hiram seraient les ver-

    tus et les devoirs maonniques.Compagnonne. Dame revtue du second

    grade de la maonnerie d'adoption.Compas. Avec l'aide de la rgle, il sert au

    compagnon tracer des lignes sur lesmatriaux dgrossis et dresss. L'igno-rance est notre premier apanage; deshommes instruits prennent soin denotre enfance; ils nous enseignent les

    principaux lmens des sciences. Nosessais se ressentent de l'tat de faiblessedans lequel nous naissons. Bientt l'-ducation nous ouvre le chemin dessciences, c'est les cultiver que notrejeunesse, est particulirement consa-cre.

    Comput MAONNIQUE.L'anne, selon l'u-

    sage gnral, commence le premiermars et les mois sont ainsi rgls

  • 4o COM

    GRECS. MACDONIENS. VULGAIRES. SIGNES.

    ^LAPIJBOLION. XAKTICUS. MARS. Dlier, parce queagneau* naissent vence Icmps.

    HUNICHION. ARTEMISIUS. AVRIL. Taureau reprodoc-tion de cette espceen ce mois.

    TARGELION. DAESIUS. MAI. La Chvre donne,vers ce temps,

  • COM /il

    HBREUX, MAONNIQUES. MOTIFS DES DNOMINATIONS.

    XISS". PREDIIER MOIS* C'catcanscemois que les Romaias miraient

    en campagne, et la rigueur du temps cette

    a quelque rapport avec celles du crueldieu de la guerre.

    nfwi^.tr- A-pRituouvrir. Il tait consacr Vnus (laJIAR. DEUXIEME.

    terre), dont le sein s'ouvre de douces in-iluences. Elle se livre 1 son amour -pour Adonis.

    SIVAN. TPiOISlME* Dans le temps o l'anne romaine commen-

    ait au solstice d't, ce mois qui tait le der-nier tait consacr aux vieillards, Majores tyikiot,

    TA5IMUZ. QUATRIME. L'ancienne anne romaine commenait par cemois consacr lajeunesse. JCKioa jeune.

    in r>TvrtTTT^nifLors de la fondation de Rome il se nommait

    ouistiiw cinquime) 1 Jules Csar ayant cor-

    rig les erreurs de l'ancien calendrier ce mois

    prit son nom jchui.

    LUL. SIXIME. Appelv st.%tilis dans Je calendrier de Romu-

    lus, reut le nom d'Auguste sous le onzimeconsulat de ce prince.

    KTIIAKION. SEPTIME. Paopii, ou Broodromsoncait le nom que luidonnaient les gypt. C'tait le deuxime moisn Kgvpte, le septime Rome, Dans le premierlieu on ftait la grossesse TIss moissons) etles Grecs clbraient cette epoque (tousles cinq ans), les petits mys.

    MARSHEVAN' HUITIME Sous la protection de Mars le destructeur onfaisait la ftc des Typhons.

    UIISLEU, NEUVIME. En novembre, le Nil rentrait dans son lit. Onclbrait la fte d'O^ris perdu ou retrouv.Les Grecs avaient en ce mois une fte des

    morts. ( Ftes des rves sjotboles des morts, )

    SABETH. DIXIME. Decexiek. Dixime,

    Tf.rr.r>Ti ONZIME.Janvier. Je mis

    v prsidait;il avait dcoxv-

    ONZIEME-$n&a^ l'un tourn lTOM Prient, l'autre ven.l'occident, pour dsigner l'an qui finit et celui

    qui commence.

    rvriT"? iMrdoit ce nom aux crmonies cx-

    uiatoire* qu'il ramenait pour les Grec.- et lesRomains, tirs premiers leurs aitcirca victimes du le Deuraliou,

  • 42 CON

    On date del'an de la vraie lumire 5825

    pour 1823. Dans le rit persan philo-sophique on date ainsi an de la lu-mire primitive o00 000 00o rechrtienne 182 3.

    Conscration. Opration qui sefait dans

    chaque grade au nom du G.A. de

    FU. et sous les auspicesdu G. O.

    de France. C'est le sceau de l'initiation.

    CONSEIL D'ADMINISTRATION. Voyez COMIT.

    CONSEIL. Nom d'un atelier o se confrent,au rit cossais, les grades au-dessus du

    dix-huitime qui est le rose-croix.. La

    L. dans quelques grades, prend le ti-

    tre de conseil, conseil souverain, etc.

    CONSISTOIR, la 1. des sublimes princesdu royal secret. Gouvernement du rit

    cossais.Confucius ou Confutze lgislateur

    philosophe chinois. Nous ne le nom-mons point ici comme chef d'une secte

    d'initis, mais comme le propagateurd'une morale douce et persuasivetelle qu'est celle des maons dduitede leurs crmonies, instructions et

    symboles. Confucius ne s'engagera

  • CON 45

    point en des recherchescurieuses sur

    l'essence et les attributs du premier

    tre, l'origine du monde, celle du

    mal, et sur d'autres points au-des-

    sus de la. sphre de la simple raison;il ne dogmatisa pas sur la nature des

    rcompenses attaches la vertu, ni

    des chtimens destins au vice; mais

    il se borne parler avec le plus pro-fond respect du principe de tous les

    tres, qu'ils reprsente comme l'es-

    sence la plus pure et la plus parfaite,auteur de tout. A inspirer pour lui de

    la vnration, de la crainte, de la

    reconnaissance et de l'amour; faire

    admirer sa providence enseigner

    que rien ne lui est cach; qu'il con-

    nat les penses les plus secrettes et

    qu'il ne laisse jamais la vertu sans r-

    compense ni le vice sans chtiment.

    Congs. Ils sont illimits ou limits, et l'usage des frres que leurs affairesou des voyages empchent d'assister auxtravaux.

    CONSTITUTIONS. Titres accords par le G..

    0. un nombre de frres qui ne peu-

  • 44 CYR

    vent tre moins de sept, ce qui leurdonnent droit de tenir loge.

    Convocation. L'action d'appeler en L.

    tous les frres, par le moyen de cir-

    culaires dites planches de convocation.*

    Cotisations. Mtaux que toits les mem-

    bres d'une L. doivent, part gale,

    verser dans sa caisse.

    CoRDONS. Ornement dont la forme, la

    couleur, les broderies, varient selonles grades et les rits.

    COUR DUSina. Nom del L. du chev..du serpent d'airain.

    CouR souveraine. Nom de la L. du

    grand commandeur du Temple.COURONNE.Le rcipiendaire dans le grade

    prcdent reoit une couronne de lau-riers, que l'on retrouve dans le sceaudes souverains ou sublimes princes du

    royal secret. Dans plusieurs ateliers,le prsident a la couronne en tte.

    Couvrir. Sortir.

    CouvREuR. Qui veille ce que le templesoit couvert, c'est--dire, ferm.

    C RAYON. Plume.

    CyRus. Mot de plusieurs grades. L'ini-

  • DEM 45tiale en est grav dans le bijou du

    chev. royal-hache. C'est le nom du

    prsident en conseil de chev. d'o-rient ou de l'pe.

    CYBLE. C'est encore une Isis.

    CHEVALIER DU DSERT. Ordre fond, onle prtend, pour combattre le vieuxde la montagne.

    D.

    Dadouque. Surveillant dans les anciennesinitiations. Il reprsentait le soleil.

    Darius. Mot et personnage de plusieursgrades.

    Delta. Triangle mtallique symbolede Jehovah objet de divers gradesconnus sous le nom d'cossais.

    DEMANDEUR, indigent.Demiourgos. Marcher dans la voie de la

    justice; contempler le seul matre du

    monde le Demiourgos. Il est unique,il existe seul par lui-mme; tous lestres ne sont ns que par lui. Il les

    anime; il n'a jamais t vu par des

  • 46 DIA

    yeux mortels; il voit jusqu'au fond de

    nos coeurs. (Paivles de l'hirophante

    tphse. )

    Demscoy. M. deP.v du trente-troisime

    degr.

    Dput Membre. d'une dputation de L. lu par une L. pour la reprsenterprs du G. 0. ou prs d'une L. af-filie.

    DPUTATION, envoye par une L. aune

    autre; par uneL. un frre pour le

    complimenter; envoye de l'intrieurdu Temple danslesparvis, pour hono-rer un ou plusieurs frres revtus de

    grades ou de dignits suprieurs.Dcor. Les ornemens maonniques d'un

    frre.Dune (Isis). Diane d'phse tait repr-

    sente le sein dcouvert, ayant un

    grand nombre de mamelles; elle tait

    enferme, depuis la ceinture jusqu'auxpieds, dans une gaine forme par plu-sieurs zones ou bandes, sur lesquellestaient sculptes des figures d'hommeset d'animaux; elle portait sur la poi-trine une espce de cancre couronne

  • DRU 47

    par deux gniesautour de son cou

    pendait un collierenrichi de pierres

    prcieuses, auqueltaient attaches

    des espces d'amulettes, selon l'usage

    des femmes enceintes; elle portait une

    couronne murale; un disque reprsen-

    tant ta lune paraissait derrire sa tte.

    N'tait-ce pas l, sous le nom de Diane,

    Isis mre et nourrice de l'homme

    sur d'Apollon ou Osiris (le soleil)? Il

    y avait beaucoup de divinits qui por-

    taient le nom de Diane elles n'taient

    que des variations d'Isis.

    DIEU LE VEUT! cri des Templiers. Mot du

    princedit tabernacle.

    Dignitaires .Officiers d'une L.DIPL1IE. Le diplme de L. est celui qui

    vous est dlivr par elle. Le G. O.

    endlivrequisontplus avantageux, ence qu'ils sont plus connus l'tranger.

    Dpositaire. Officier ou officire d'uneL. d'apprentie-maonne.

    Don GRATUIT. Redevance des loges auG. 0.

    Drapeau. Serviette.Druides. La plus commune opinion sur

  • 48 DRU

    les prtres, nomms druides en grec,est que c'taient des Gaulois qui c-lbraient leurs principaux mystres,au milieu des forts et des chnes quicouvraient les Gaules. Pline dit quel'allusion du mot grec de drude celui de chne est grande. Si l'onaime mieux, drude viendra du mothbreu derussim ou drvisin} qui signi-fie spculateur, ou bien amatezcr dessciences. On prtend que la langue grec-que tait trs-familire aux druides.Ils taient les juges des Gaulois, et,comme les prtres d'gypte dont oncroit qu'ils tenaient leurs connaissan-

    ces, ils rgnaient dans leur pays. Ilss'assemblaient tous les ans sur les fron-tires du Cliartrain, peut-tre dans laville de Dreux, pour juger les procs.Ils faisaient apprendre leurs disci-

    ples un grand nombre de vers qu'illeur tait dfendu d'crire. Csar, Lu-cain et Mle, disent que les druides

    enseignaient le dogme de l'immortalitde l'me et Diodore dit qu'ils profes-saient la mtempsycose, ainsi que la

  • ECU 49

    professait Pythagore quiavait t leur

    disciple. Les druides rendaientun culte

    aux astres; mais ce culte, comme celui

    des prtres gyptiens, tait-il symbo-

    lique ?

    chafaud. Au banquet, table.

    ECHELLE. L'initi d'Egypte avait unechelle allgorique de sept chelons,que je retrouve dans le Kadosh ou

    templier; la voici

    Premier montant. Amour de Dieu. Oheb eloah.

    Deuxime. Amour du pro- Oheb kerobo.chaiu.

    Premier chelon. Justice. Tsedakah.

    Deuxime. Candeur. Schor Zaban.

    Troisime. Douceur. Malliok,

    Quatrime. Vrit. Emounh.

    Cinquime. Grand travail. Hamal saghia.

    Sixime. Patience. SaLal.

    Septime. Intelligence, pru- Ghemoul, Unahdence, justice. thebounalz.

  • 5o DO

    Cette chelle se retrouve encore dansla maonnerie d'adoption, o elle s'ex-

    plique peu prs de la mme manire.

    EcossismE. Systme maonnique. Rit cos-sais.

    cossais. Maon qui suit le rit cossais.Dans certains ateliers on travaille dansles deux rits. Beaucoup de frres sont

    maons des rits franais et cossais.

    cossais ( apprenti compagnon et ma-

    tre). Anciennes versions de grade aban-donnes. Voyez le Recueil de maon~nerie adonhiramite ou plutt 3 hira->naite.

    COSSAIS TRIIVITAIRE, ou princedemerci, ou

    natre cossais, grade maonnique. Ce

    grade est prcisment le Lvite. On

    pourrait le nommer ainsi.

    Edouard. Charles-Edouard Stuart, connu

    sous le nom de Prtendant, institua en

    1747, Arras, un chapitre suprme,dont le pre de Robespierre eut alors

    la prsidence. Les Anglais et cossais

    qui suivaient ce prince propagrent la

    maonnerie sur leur passage.

  • LU 5i

    lections. Elles se font chaque anne dans

    les loges, vers la fte d'hiver.

    LEHAM. Mot de plusieurs grades.Eleusis. Mystres grecs institus par Trip~

    toleme qui avait voyag en gypte.leusis veut dire, salut.

    LU des NEUF. Grade maonnique. Leslus rappellent les vengeances exerces

    sur les meurtriers des divers hros des

    initiations. Les initis qui reprsen-taient ce drame se souillaient de sangcomme fait l'lu des neuf dans l'an-

    cienne version, que je crois plus con-

    forme l'allgorie antique que celle

    adopte par le rit franais. Dans le

    quatrime degr gyptien (selon l'ou-

    vrage publi par le frre Bailleul sous

    le nom de Crata Repoa), on disait

    l'initi d'apporter au roi (Salomon fi-

    gure dans l'ancien lu des neuf) la

    tte d'un individu qu'il trouverait dans

    une caverne. Il se trouvait que la vic-

    time tait Gorgo (Gorgone, Mduse),femme de Typhon, assassin d'Osiris.

    Dans l'ancienne version, on voit le fils

  • 52 LU

    d'IIiram, qui pourrait bien tre Homs

    fils d'Osiris. On trouve dans l'instruc-

    tion de ce grade des tournures de phra-ses dans le genre de celles consacres

    chez les anciens initis. tes-vous

    lus? une lampe m'a clair une fon-

    taine m'a dsaltr. L'initi grec r-

    pondait J'ai mang du tambour, j'ai

    bu de la cymbale, c'est--dire j'ai

    mang des fruits contenus dans le vase

    appel tambour, j'ai bu la liqueur

    mystique contenue dans le vase appel

    cymbale. Tous les grades d'lus sont

    dans le mme sens que celui-ci, et l'on

    aurait pu les runir en un seul. Le rit

    franais n'a qu'un grade d'lu, mais

    dans lequel on a omis des circonstan-

    ces et des emblmes que je crois es-

    sentiels au dveloppement du systme

    solaire et du symbole de la repro-

    duction des tres.

    lu des QUINZE. Grade maonnique. Lamort successive des assassins d'Hiram

    signifie que le soleil ne triomphe quegraduellement des tnbres et des hi*vers.

  • PR 53

    LU DE Prignah. Grade maonnique.Second lu. Grade abandonn.

    lue COSSAISE. Cinquime et dernier

    grade de la maonnerie d'adoption.Emmanuel. M. du chev. rose-croix

    et de plusieurs grades. Hbuloouel

    (Dieu est avec nous). Voyez LE TuilkurCOSSAIS.

    En'diague. M. de P. du trente-troi-sime grade.

    EN FANS DE LA VEUVE. Les maons se disent

    fils de la veuve.ENTRE DU TEMPLE. Ne s'accorde qu'a-

    prs diverses formalits qui vamientselon qu'on est membre de la L. ou

    tranger la L.pieome. Surveillant dans les anciens

    mystres.preuve. Il y en a de deux espces phy-

    siques et morales. Les premires sontrduites presqu' rien dans la maon-nerie, par le dfaut absolu des moyensimmenses qui taient entre les mainsdes anciens initis. Ce qui en reste ce-

    pendant est une imitation exacte decelles qui se pratiquaient en gypte.

  • 54 TO

    querre. VoyezBIJOUX mobiles.

    quit. M. S. du grand inspecteur1inquisiteur commandeur.

    ESSNIENS, Tertullien'dit littralement

    que N. S. J. C. dans sa jeunesse, s'-

    tait fait recevoir parmi les philosophes

    vertueux, qui, sous le nom de Thra-

    peutes et d'Essniens, vivaient dans les

    dserts qui sparent l'gypte de la

    Libye.

    tendard. Chaque L. a le sien.TOILE. Bougie allume.TOILE FLAMBOYANTE. Considrez cette

    toile mystrieuse; ne la perdez jamaisde vue. Elle est l'emblme du gnie quilve aux grandes choses. Avec plusde raison encore, elle est le symbolede ce feu sacr, de cette fraction delumire divine dont le G. A. aform nos mes, et aux rayons de la-

    quelle nous pouvons distinguer et con-natre la vertu la pratiquer et l'ai-mer. La lettre G, que vous voyez au

    centre, vous prsente deux grandes etsublimes ides l'une est le mono-

    gramme de l'un des noms du Trs-

  • EXA 55

    Haut, source de toute lumire et de

    toute science; l'autre signifie gom-

    trze, science qui a pour base l'appli-

    cation de la proprit des nombres aux

    dimensions des corps, surtout au trian-

    gle auquel se rapportent toutes leurs

    figures, et qui prsente des emblmes

    si sublimes.

    va. Cri de joie des maonnes. 1\1. de

    P. de l'apprentie et de la compagnon-

    ne. C'tait le mot du deuxime grade

    gyptien nocoris. Eve, Eva, signifie la fois serpent et vie. Dans le no-

    coris, on jetait l'aspirant un serpent

    qu'on retirait par-dessous son tablier.

    On lui donnait une nouvelle vie. Ce

    serpent se retrouve dans le deuxime

    grade de la maonnerie des dames ou

    d'adoption.

    Examen. Chaque frre, demandant une

    augmentation de gages, doit subir,

    dans le grade qu'il possde, un exa-

    men qui prouve qu'il est assez instruit

    pour monter un degr de plus. Cet

    examen devrait embrasser la lettre et

    l'esprit de chaque grade. Il faut dire

  • 56 FT

    que c'est un devoir qu'on ne remplitjamais, et que la plupart des MM. ne

    connaissent rien la maonnerie.Examinateur. Officier de la cour du Si-

    nai (Voyez Cota DU sika).EXPTsRTS. Officiers de L. chargs de diri-

    ger les aspirans dans le cours des preu-ves, de les instruire, d'examiner les

    visiteurs; commis a la garde du temple.EXPERTISER. Faire le travail d'expert.Europe. L'occident en L. de dames.

    Faveur. On dit, j'ai la faveur, pour, j'ail'honneur.

    Fendeur. Voyez, CARBONARO.

    Feixfeax..M. S. de l'apprentie ma-

    onne.FERMETURE. Clture des travaux dans tous

    les grades. A quelque diffrence prs,comme dans le premier.

    FTE D'HIVER. Les initis d'gypte avaientleurs banquets sacrs; les dire tiens

    primitifs avaient leurs agapes; les ma-

  • FRA 57

    ons ont leurs ftes d'hiver et d't. Ces

    dernires remmorent deux poquesclbres dans toutes les religions de

    l'antiquit le rveil de la nature et lafcondit de la terre. Ces ftes sont ap-

    peles, ftes de Saint-Jean d'hiver et

    d't. A l'article Jean, nous aurons

    peut-tre quelque chose ajouter

    ce que nous disons ici des banquetsmaonniques.

    FTE d't. Voyez l'article prcdent.FEU. Faire feu, c'est boire; un feu, c'est

    une sant.

    FONDATEUR. Frre qui a coopr par unservice actif la fondation d'une L.

    FRANCIIE maonnerie. Ordre, confrrie,association, socit d'hommes amis de

    l'ordre, de la paix, de la vertu, del'humanit. On a discut sur celui deces titres qu'il convenait de lui don-ner. De temps immmorial les maons, tort ou raison, ce qui importe peu,ont pris le premier.

    Franc-maon. C'est un homme libre,galement ami du pauvre et du riche,

  • 58 GAN

    s'ils sont vertueux. On entend, parce mot libre, que ce ne peut tre un

    homme de condition servile.

    Frre TERRIBLE. Nom de l'expert diri-

    geant le candidat dans les preuves du

    premier grade.FRRE. Nom que se donnent entre eux les

    maons de tous les grades. Ce doux

    nom de frre exprime assez les de-

    voirs du maon envers le maon.Frdric. Nom du prsident dans la L.

    ou consistoire du sublime prince du

    royal secret. Il reprsente le roi de

    Prusse, troisimede ce nom. M. de

    P. de demande du trente-troisime

    degr.FupLAc ( ange de la terre ).Mot de l'cos-

    sais de .saint Andr.

    G.

    G.(lettre). Voyez

    TOILE FLAMBOYANTE.

    GANTS blancs. La blancheur de ces

    gants vous apprend que la candeur

    doit rgner dans le coeur d'un homme

  • GIB 59honnte, et que ses actions. doivent

    toujours tre pures. Nous n'admettons

    point de femmes parmi nous mais, enrendant hommage leurs vertus, nousaimons en rappeler le souvenir dansnos travaux. ss

    GABAON ( plutt Glaibbon, lieu lev ).C'est le nom d'aspirant enL.- de grandmatre architecte. C'est celui d'un ma-

    tre en le recevant, il contracte l'o-

    bligation de garder le secret de l'ordre,avec autant de fidlit que les Gabao-

    nites, dpositaires du tabernacle, enmirent le garder.

    GARDE DESsceaux. Officier de L.GNRAUX. Nom des surveillans dans le

    premier point du chevalier d'orient oude l'pe.

    GETH. Nom du pays dont le roi, selonl'lu des quinze, ordonna une exacterecherche des deux autres assassinsd'Iram.

    Giblin. M.#. de P. du matre. Selond'autres: sublime. Ghebolim ( termes ).La matrise est la fin, le terme de la

    maonnerie.

  • 60 GRA

    Glaive, pe.EnL. de table, couteau.GLOIRE A DiEU ET AUX CHEVALIERS Cri du

    chevalier d'orient.GLOIRE A Dieu ET A.U SOUVERAIN Cri du

    prince de Jrusalem.

    Godefroi DE BOUILLON. Clbre chef des

    croiss, regard comme instituteur dela maonnerie. Cette opinion, que jesache, n'est appuye par aucun titre

    crit, si ce n'est par quelques cahiersde grades.

    GOMEL. Mot de l'cossais trinitaire.GRADES. On appelle ainsi les divers degrs

    de l'initiation moderne. Les gradessymboliques sont les trois premiers;les autres se dsignent sous le nom de

    hauts grades. Une L. donne les trois

    premiers; un chapitre, les suivans,jusqu' celui de rose-croix inclusive-

    ment un conseil, jusqu' celui deKadosh inclusivement; les trois der-niers ne peuvent tre rgulirementconfrs actuellement que par le G.

    0. un trs-petit nombre d'ateliers

    confre, toutefois, les trente-un ettrente-deuxime degrs.

  • GRA 61

    Il y aurait une autre manire de di-

    viser ces grades, ce serait de classer

    part ceux qui prsentent le mme

    caractre et la mme origine et

    qui demandent ne point tre spa-rs. Le matre parfait, par exemple,me semble devoir, ainsi que le matresecret et les lacs, ne point tre disjointdu matre simple dont ces grades sontla suite, le complment. Le rit franais

    n'admet qu'un lu, qui marche imm-

    diatement aprs le matre. C'est trs-

    bien mais on pourrait, peut-tre avec

    quelque raison, regretter que l'on

    n'ait point rassembl dans cet uniquelu les fragmens des autres, qui pou-vaient servir soutenir l'allgorie de

    la mort d'Hiram. On a supprim, dans

    le rit franais, le maitre parfait et le

    matre secret et je crains que cette

    suppression n'ait pas t heureuse. La

    raison demandait la rduction des gra-des mais c'tait un travail qui devaitse faire avec rflexion. On aurait pu,il me semble, donner la matrise en

    trois points,

  • 62 GRA

    Il y avait, il y a encore un grandnombre de grades sous le nom d'Ecos-

    sais, qui peuvent etpouvaient se rduire un seul cossais ou Lvite. A cet

    gard, le rit franais n'a point de re-

    grets former. L'cossais de Saint-An-dr n'entre point dans cet abandon

    que je fais des cossais de Clairmont,

    'Acidony des petits appartemens ap-

    prenti, compagnon, maftre, des trois

    J, de Jacques 171, d' 'Angers, de Prusse,de Paris, de Messine; c'est un gradeparticulier que je crois respectable

    par son anciennet et ses formes. Je ne

    sais point quels droits a l'cossismesur certains grades; mais, en suppo-sant que cela pt tre, j'aurais mieuxaim que le rit franais s'empart du

    Chev. du soleil que de se charger duchevalier d'Orient ou de l'pe. Ce

    dernier grade est comme le chef d'une

    srie de grades tirs de la Bible, et quine semblent aucunement se rattacher

    au sens de la lgende maonnique.Je reviens la classification des

    grades. Je la crois ncessaire pour

  • GRA 63

    les lves en architecture, que le pas-

    sage d'un grade un autre grade quine se rapportent en rien l'un l'au-

    tre, jette dans l'incertitude et l'embar-

    ras. On parat appeler, Hirrcmites ou

    symboliques, tous les grades apparte-nant la lgende d'Hiram par le sens

    et le crmonial; et, lvitiques tous

    ceux qui ne sont qu'une prparation l'cossais ou lvite. On pourrait dsi-

    gner, sous le nom de bibliques, ceux

    qui ne participent en rien des deux

    prcdentes classes; et, chevaleresques,

    quelques grades qui, comme le rose-

    croix et le Kadosh, semblent enfans

    des croisades.

    Il serait impossible de nommer ici la

    multitude degrades rpandus en Euro-

    pe. Il n'y en a, en gnral, que trente-

    trois de reconnus et pratiqus, et sur

    ces trente-trois, combien mriteraient

    l'exclusion Les brillans cordons, les

    dnominations pompeuses ont sduit

    quelque temps les maons; mais le bon

    sens et la vrit ne pouvaient manquerde triompher parmi les enfans de la

  • 64 GRA

    lumire, et ces grades prtentieuxtombent dans un discrdit total.

    GRAND ARCHITECTE. Dieu.

    GRAND ORIENT. La maonnerie fut long-temps sous l'obissance de la grandeloge d'Angleterre, les premiers grandsmatres de France furent Anglais. C'esten 1743 que s'organisa entirement

    lagrande loge de France, et par recon-naissance elle s'intitula Grande logeanglaise de France. Le grand Orientfut fond en 1772.

    GRANDES LOGES, On voit, par le prcdentarticle, que les grandes loges taientce que sont actuellement les grandsOriens. Il y eut en outre, de grandesloges provinciales, depuis abolies, quigouvernaient la maonnerie de leurOrient.

    GRAND MATRE ARCHITECTE. Grade maon-nique.

    GRAND MAiTRE DE L'ORDRE. Prsident duG. 0. de France, en tous ses ate-

    liers.

  • GRA 65

    GRANDS MATRES DE L'ORDRE.

    Lord Dervent Watters.Lord d'Harnouester, en 1736.

    Le duc d'Antin, en iy38.

    Le comte de Clermont, en 1743.

    Le duc de Chartres, en 1773.

    Le duc d'Orlans en 1793.

    Le roi d'Espagne (Joseph Napolon) en 1800.

    Il n'y a point eu depuis de G. M.

    Sous le nom de GG. MM. adjoints,le marquis de Beurnonville le duc de

    Tarente, etc., ont t la tte de

    l'ordre mac. en France.

    GRAND COSSAIS DE la vOUTE SACRE. Grade

    maonnique. On le dit rdig par Jac-

    ques VI, roi de la Grande-Bretagne. Ce

    grade pntra en France en 1741- La.gnrosit de quelques, officiers fran-

    ais engagea des frres anglais, qu'ilsavaient bien traits, le leur confrer.Le Prtendant le confra aussi quel-ques officiers franais qui l'avaientsuivi dans sa malheureuse expditiond'cosse. Il y a dans ce grade une trs-belle invocation; il est rempli d'onc-tion et d'intrt.

  • 66 HI

    GrRAND PONTIFE SUBLIME COSSAIS.Grade ma-

    onnique qui a pour objet, la nouvelleJrusalem (la maonnerie rgnre)crasant le serpent trois ttes (lafausse et vaine maonnerie ).

    GRAND COMMANDEUR DU TEMPLE. Grade

    maonnique.GRAND CISELEUR. Secrtaire dans la cour

    du Sina (Chev.\ du serpent d'ai-

    rain).GRAND COSSAIS DE SAINT-ANDR D'ECOSSE.

    Grade maonnique qui fut cr, dit

    le rituel, par les cossais qui s'taientcroiss pour la conqute des lieuxsaints. L'historique du grade et-le gradelui-mme sont trs-dignes d'attention.

    GRAND INSPECTEUR inquisiteur COM1IIAN-

    DEUR. Grade maonnique.

    H.

    HABIT. Dcor maonnique.Hirophante (celui qui rvle les choses

    saintes). Il prsidait aux anciens mys-tres. Je vais, disait l'hirophante,

  • HER 67

    je vais dclarer un secret aux initis;

    qu'on ferme l'entre de ces lieux aux

    profanes. 0 Muse! toi qui es descendude la brillante Selne, sois attentif mes accens je t'annoncerai des vrits

    importantes; ne souffrepas que des pr-jugs et des affections antrieures t'en-lvent le bonheur que tu souhaites, de

    puiser dans la connaissance des vrits

    mystrieuses. Considre la nature di-

    vine contemple-la sans cesse; rgleton esprit et ton cur, et, marchantdans une voie sre, admire le matrede l'univers; il est un, il existe par lui-mme c'est lui que tous les tres doi-vent leur existence; il opre en tout et

    partout; invisible aux yeux des mor-

    tels, il voit lui-mme toutes choses. Ce fragment nous a t conserv parEusbe et Clment d'Alexandrie. L'hi-

    rophante reprsentait le crateur; c'estlui qui recevait les initis.

    Henri vi. Roi d'Angleterre qui, en i4z5,se fit recevoir maon.

    HERCULE. Symbole de l'astre du jour.. Sesdouze travaux montrent le soleil par-

  • 68 HR

    courant les douze signes du zodiaque;ses cinquante enfans sont les cinquantesemaines de l'anne. Sa massue figurela force et la puissance du soleil; la

    peau de lion, la constellation de ce

    nom, le soleil son apoge dans le

    cinquime mois de l'anne maonni-que, reprsente par la figure d'un

    lion, mois durant lequel les chaleurs

    sont excessives

    u Te voil donc, guerrier, dont la valeur terrasse

    Les monstres qu'en son tour le zodiaque embrasse;s Infatigable Hercule, enfant des demi-dieux,cc Qui par douze travaux rgnes au haut des cieux.

    II y avait, en l'honneur d'IIerculedes crmonies dramatiques imagines

    par les anciens pour conserver dans la

    mmoire des hommes certaines vri-

    ts dont, par la suite, naquirent une

    foule d'erreurs quand on eut pris le

    figur au positif.HRODOM. Toutes les lgendes ont un lieu

    sacr; c'est souvent une montagne.H-rodom est lehautlieu, la montagne sa-

    cre des maons. C'est le nom d'une

    montagne sur laquelle est ou fut situ

  • III 69un antique chteau elle est, en cosse,le berceau de la maonnerie. La pre-mire loge s'y est tenue, dit l'instruc-

    tion de l'cossais trinitaire. L'auteurde l'toile flamboyante pense que les

    premiers maons venus d'orient se r-fugirent sur la montagne d'Hrodom.

    HEURE. C'est comme l'ge un signe carac-tristique dans quelques grades.

    Hezeb (la tour). Cemot signifie, secours.Cette tour figure dans l'lu des quinze.

    Hiroglyphes. criture imitative et em-

    blmatique des gyptiens, dont le sensest perdu et qu'on espre retrouver.Si l'on y parvenait,on obtiendrait peuttre quelque lumire sur l'tonnante

    antiquit de ce peuple, antiquit quel'onsent, que l'on souponne, mais quin'est point mathmatiquement prou-ve. Les -.appelaient hiroglyphescertains chiffres dont ils se servaienten divers Gr. ( Voyez caractres ).Les figures gomtriques traces ici

    forment le chiffre de la M. Symb.\il est ais, parla double manire dont

    il est prsent d'en deviner l'usage

  • 70B.

    Hirarchie. Nom de la L. du chef dutabernacle.

    HIRAM. Roi de Tyr. Personnage de plu-sieurs grades.

    IIira.m. Mot de plusieurs grades.Hiram. Architecte du temple de Salo-

    mon. Hros de la lgende maonnique.C'est VOsiris de la nouvelle initiation;son Isis est la veuve, la loge, emblmede la terre; son fils son Ilorus est lefils de la veuve, le maon, l'homme

    qui habite la loge terrestre.

  • HOR 71Hoben. C'est, selon l'lu des quinze, le

    vrai nom d'Abi Ramah.HONNEURS. Crmonial d'introduction.HONORAIRES. Membres d'une L. affran-

    chis de cotisations.IIouus. C'est, comme son nom l'exprime

    le travail, le travailleur, le labourage, lelaboureur. Les gyptiens le reprsen-taient avec une tte humaine (emblmede l'intelligence ), un corps de serpent( symbole de la vie ). On le reprsen-tait aussi sous la figure d'un enfant; iltait alors, ou dans les bras de sa mre,ou couch sur un van. Dans ce dernier

    cas, il y avait prs de lui un serpent.Ces deux figures taient d'or.

    ccLe van dont la sagesse antique Fit d'un culte pur le symbole mystique.

    Ce van qui sert extraire la paille dubl pouvait exprimer que l'initi de-

    vait, par ses hautes connaissances etses vertus, tre spar du commundes hommes, comme la paille l'est du

    bl; ou bien, que l'homme doit se

    reposer sur l'agriculture comme Horus

  • 72 lion

    sur son van. A Athnes, dans les cr-monies de l'initiation, trois jeunesfilles portaient, dans un panier, l'en-fant et le serpent. Elles prenaient lesnoms de Hers ( pluie ), Pandroses

    ( rose ), glaure ( beau temps ).Horus, vainqueur du monstre assas-

    sin de son pre ( Osais ) le frappemortellement. Il y a, dans l'ancienneversion de l'lu des neuf, un enfant

    qui vient exciter les maons vengerla mort de son pre ( Hirani ).Lorsque les emblmes furent corrom-

    pus, on chanta dans les ftes, lefils de

    Jhovah, le,fils de Dieu, car Osiris, deministre de Dieu, comme dit Platon,tait devenu Dieu lui-mme, caused'un mot qu'on adressait Horus dif

    oibacch (voyez nos pleurs); il prit lenom de Bacchus, et l'on souponneque les Hbreux en firent leur Mose.Mose signifie sauv des eaux, et Ho-

    rus, le fils de la terre couverte des on-des du Nil durant l'inondation prio-dique, tait en effet l'enfant sauv deseaux. L'imagination des potes, l'oubli

  • IIOR 7 5de la signification primitive firent de

    l'emblme du labourage, le Dieu des

    vendanges. On nomma Bacchans ou

    pleureurs ceux qui suivaient la repr-sentation de Bacchus, bien que par la

    suite les ftes de ce dieu devinssent des

    plus folles. Les bacchantes, ou femmes

    inities aux mystres de Baechus,

    criaient en courant et frappant la terre

    de leurs thyrses jEvoa.'Le cri des ma-

    onnes est Eva ( vie ou serpent ). C'-

    tait un souvenir de la signification pri-mitive du symbole d'Horus. Quand Isis

    prenait le casque et le bouclier, Ilorus,

    quelquefois reprsent sous la figured'un jeune homme, s'armait l'exem-

    ple de sa mre. Il devint par cela seul

    le dieu des combats. Les anciens gyp-tiens donnaient IIorus, le jour des

    noces, un flambeau, et l'on criait hy-mne ( voil l'poux)! IIorus devint

    une divinit particulire qui prsidait

    aux crmonies nuptiales. On l'appelaalors ros ( dieu des amours ) mais

    les potes malicieux en firent deux di-

    vinits ( Amour et Hymen ).

  • 74 IAH

    Hussein. Les Persans ont une fte qu'ilsappellent f'le du meurtre. Elle fut ins-titue en mmoire d'Hossein (fils d'Ali

    petit-fils de Mahomet), tu en com-battant contre Yezid, calife de Damas.

    Hospitalier. Officier de L. dpositairedes mtaux consacrs au .soulagementdes pauvres.

    TIOUPE DENTELE. T^OjeZOflNEMKNS.

    louzii (huzza)! Cri de joie des maons,du rit cossais. Il signifie, vive le roiAinsi les maons, dnoncs comme en-nemis du trne, manifestent leur all-

    gresse par le cri de vive le roi!

    HvEnocEEicE. Orateur dans les anciens

    mystres.Hyehogramate ou secr-

    taire. En Egypte, il portait une plumeil. sa coiffure.

    Hymne. Chanson maonnique en banquetde chevaliers rose-croix.

    I.

    lui (Dieu ). Mot de l'intendantdes b-

    timens et de plusieurs grades.

  • INS 75

    Iakina. M. de P. du prvt et juge,et mot de plusieurs grades.

    Ianab. Mot du royal-arche.Illumin. Association dont les formes

    peuvent tre maonniques, mais dont

    le but ne l'est point, si la raison,l'amour de la paix et des hommes ne

    dirigentpoint ses actions. Elle se mon-

    tra Avignon en 1787.Initiation. Rception l'un des grades

    maonniques. Voyez MYSTRES.

    Initi. Franc-maon nophyte.Inri. M.#. de P. du Chev. du serpent

    d'airain. M.\ S. du rose-croix.

    M. de P. du grand commandeur du

    temple.

    J. Jammim. Maria. Jude.

    K. Nour. Ignis.. Nazareth.

    R. Rouahh. Yentus. Raphal.

    J. Jabeschet. Arida terra. Judas.

    INSTRUCTIONS. Chaque grade a la sienne.Elles ne donnent point le sens prcis.La devise du maon studieux doittre Cherchez., vous trouverez. Le sens

  • 76 ISI

    de tous les grades est couvert d'un

    double et quelquefois d'un triple

    voile.

    Inspecteur. Nom des surveillans en plu-sieurs grades.

    INSTANCE, Une L. en instance est celle

    qui attend la sanction du G. 0,

    pour commencer rgulirement sestravaux.

    INSTALLATION. Crmonie par laquelle leG. 0. consacre une nouvelle loge.

    INTENDANT DES batimens. Grade maon-nique.

    IoD. M. S. du matre secret. Cettelettre prise cabalistiquement signifieDieu, principe, unit.

    Irrgulier. Maon qui n'a pas t reudans une L. lgalement constitue.

    Isis. Emblme de la terre. Divinit gyp-tienne. Type d'une foule de dits de

    tous les pays et de tous les temps. La

    femme, mre, allaitant son enfant,tait une image sensible de la terre,nourrice des hommes ce fut donc

    sous les traits d'une femme que les

    initis d'Egypte peignirent la terre. Ils

  • ISI 77la nommrent Isis. Ce fut l'pouse d'O-

    siris. Ils feignaient qu'elle tait aussi

    sa sur. Les caractres de sur et d'-

    pouse conviennent la terre person-nifie elle et le soleil sept l'oeuvre du

    mme auteur, et la terre est fconde

    par le soleil. Isis tait reprsente sous

    mille formes diffrentes, selon les avis

    que, par le moyen de ces ligures, les

    prtres gyptiens voulaient donner

    aux peuples. De l vient que, par la

    suite, les trangers et les gyptiens

    eux-mmes ayant perdu le sens de ces

    varits d'un mme symbole, divis--

    rent la mme personne en autant de

    divinits qu'on le peignait de manires

    diffrentes. C'est ainsi qu'Isis, couron-

    ne de tours pour montrer qu'elle offre

    non-seulement aux hommes des fruits

    pour les nourrir, mais encore des ma-

    triaux pour btir et se drober l'in-

    clmence des airs, devint Junan,

    reine de l'Olympe. Blesss de l'aspectdes cornes de taureau et du capricornedont on parait Isis au printemps et en

    hiver, des pis, des lgumes, des ser-

  • 78 ISI

    pens qu'on plaait sur sa tte, les seul,).teurs grecs la reprsentrent plus gra-

    cieusement, embrassant de la main

    gauche une longue corne de chvre

    d'o sortaient des fruits ce qui donna

    lieu la fable de la corne d'abondance

    et de la chvre Amalthe. De la main

    droite, cette Isis travestie tenait une

    faucille; les Grecs la nommrent C-

    rs, et la firent prsider aux moissons.

    Les gyptiens clbraient la grossesse

    d'isisj la terre, offrant une ample r-

    colte de grains et de fruits. Le crois-

    sant que les prtres plaaient sur sa

    tte pour indiquer les phases de la

    lune, et quelques ftes fixes ces

    poques, la firent prendre pour la

    lune. On la nomma Diane, Proserpine.

    Ce dernier nom lui fut donn cause

    du temps que la lune demeure invisible

    entre le dernier croissant et la nou-

    velle phase. Les ttes d'animaux dont

    on entourait Isis pour indiquer le

    temps des chasses, la firent regarder

    comme la desse des forts et des chas-

    seurs. Portant une des douze figures

  • ist 79du zodiaque pour marquer

    le mois,

    elle devint Uranie prsidant l'tude

    des astres. Il serait facile de prouver

    que toutes lesdesses del mythologie

    grecque sont des varits d'Isis.ereiw,

    Cybele, Ops, Bile, Vesta,la Bonne

    clesse n'taient que des Isis trangres.

    Neuf Isis, sous neuf costumes diffrons,

    indiquaient les neuf mois pendantles-

    quels l'Egypte tait affranchiedes d-

    bordemens du Nil. Une lte, une

    trompette, un. masque en leursmains

    dsignaient quels jeux seraientcl-

    brs dans chacun de ces neuf mois;

    elles prsidrent aux sciences,sans

    qu'on songet que mzeses signifiemois

    sauvs des eaux. Trois autres Isis, em-

    blmes des trois mois d'inondation,

    nomms chritout( temps de la spara-

    tion ), devinrent les trois Grces, parce

    que le mot grec charits signifie ma-

    nires gracieuses. Isis tait parfois re-

    prsente sous la forme d'un navire

    avec sept pilotes, emblmes des sept

    jours de la semaine. C'est sous cette

    forme que les Suves, nation septen-

  • 80 jr

    trionale, l'adoraient. Les Manichenshonoraient Osiris et Isis sous la formede deux navires. Paris tait appel lu-cotocia ou lutetia; en hbreu lukwtamveut dire bateaux. Leukotho tait unedesse de la mer. Isis tait la desse des

    Parisii, et les armes de la capitale sontencore un navire. Clovis, fondateur de

    l'glise sainte Genevive, lui donnales biens des prtres d'Isis, c'est--dire,le territoire situ entre Paris et le vil-

    lage d'Isis, actuellement Issy. On

    voyait encore, en i5i4> la figure del'universelle Isis dans l'abbaye de Saint-

    Germain-des-Prs. Le cardinal Brion-net fit briser cette figure vnre parle peuple.

    IvAHj par syncope pour Jhovah. M. S.du secrtaire intime.

    Izraghiah. Grande parole du prvt et

    juge.

    J (lettre), initiale du M.\ S. d'ap-prenti. Selon l'instruction du grade,

  • JEU 8til veut dire Ma force est en diecc; mais

    la vritable signification est Fermet.

    Jabulum, ou plutt Zbuloun (habitacle).M. S. du royal-arche.

    Jackson (fils de Jacques, de Jacques VI).M. S. du vnrable grand matrede toutes les loges rgulires.

    JACQUES de Molay. Grand-matre des

    Templiers.JAPIIET. M.de P.du chevalier prussien.JARDIN d'den, loge d'adoption. Notez que

    paradis signifie Jardin. La L. des da-mes est pour nous le paradis terrestre.

    JECTIFTE. M. S. de l'lue cossaise.

    Jehoyah. Grande parole du prvt et

    juge, mot de plusieurs grades, anciennom de dieu, plutt Ivo. Clmentd'Alexandrie dit qu'en saisissant bienla prononciation de ce nom on pou-vait frapper de mort un homme. Dece mot les Latins firent ov, Jovis ,Jo-

    vispiter; il signifiait Je suis tout ce

    qui est. C'est l'inscription de la statuevoile du temple d'Isis ./Vu/ mortel nelvera le voile qui me couvre.

  • 82 KAD

    Jeiioyaii. Ornement d'un temple maon-nique.

    JETON. Droit de prsence des membresd'une L.

    Joasnes raxp. Mot couvert du Chev. du

    serpent d'airain; nom du fondateur decet ordre.

    Johaber. M. de P. du secrtaire in-time. Personnage dont il est parl dans

    l'historique de l'ancienn version del'lu des neuf.

    JUDAS. Mot du Chev. d'orient ou de l'-

    pe et de l'intendant du btiment.JUSTICE. M. S. du grand-inspecteur,

    inquisiteur, commandeur.

    IL

    KADOSH (saint). Grade maonnique. C'estle templier. Il y a plusieurs versionsde ce grade; celle adopte en France est

    extrmement mitige. Les Templiers

    prtendent tirer leur origine des soli-taires de la Thbade thrapeutes

    (mdecins), chevaliers de la Palestine

  • KAD 85

    et de l'Aurore. Alexandre, patriarcle

    d'Alexandrie, fut, dit l'instruction, un

    ornement de l'ordre. Lorsqu'on leur

    demandait ce qu'ils prtendaientfaire

    dans le cours de leur vie, ils rpon-

    daient Aborkh etlt adorza belcol heth

    lhamid the hillato bephi ( je bnirai

    le Seigneur en tout temps; sa louange

    sera toujours en ma bouche ); et

    Baabah acliallek him lzehani ( j'assiste-

    rai toujours les pauvres et les regar-

    derai comme mes frres ). Ils firent

    leurs vux entre les mains de Simon,

    patriarche de Jrusalem,vers le sep-

    time sicle; vers le onzime, ils ini-

    tirent grands nombre de vertueuxcroi-

    ss, et fondrent l'ordre du Temple.

    Au commencement du quatorzime

    sicle, l'ordre fut aboli; mais il s'est

    secrtement perptu jusqu' nosjours.

    C'est un grade d'lu. Il y a un ordre

    du Temple qui parats'tre cr et se

    soutenir sans le secours de la maon-

    nerie. A prsent l'ordre a encoreson

    grand-matre Paris.Il est trs-r-

    pandu en Allemagne,en Sude.

  • 84 LVKi. ou Kaki, Mot grav sur le tombeau

    d'Hiram enLs de secrtaire intime (i).Killwxnikg* Lieu o, selon l'cossais de

    Saint-Andr, s'tablirent les maonsvenus d'Orient. Il est situ en Ecosse.

    L.

    LAMMA. sabacthami. M. de P. de ma-tresse maonne.

    LAMECH. Pre de Tubalcan, qui invental'art de transmuer les mtaux.

    Lgendes fables symboliques. Celles de

    Fchnou Osiris Adonis,

    Atjs Hercule Hivam Jacques de

    Molay sont la mme sous diffrensnoms.

    LESTERCY. M.#. de P. de rponse dutrente-troisime grade.

    Levier. Le dplacement des matriaux

    pour les transporter au lieu de leurdestination exige de l'intelligence et

    (i) Cha( vivant), selon le tuileur cossais. Ainsi

    Hiram dans la tombe n'est point mort. Applicationau sens de la matrise.

  • LOG 85

    de la force. Les connaissances que le

    compagnon a acquises font prsumer

    l'une, et le levier supple l'autre. -

    Arme dont un des compagnons sc-

    lrats se'servit pour frapper le matre.

    LVITE. Initi hbreux.Liban. Montagne clbre dont les arbres

    (cdres) servirent la construction duTemple, selon les critures et l'histo-rique du matre.

    Libertas. M. de P. duChev.. d'Orientou de l'pe ou bien JahaborouHammam.

    LIVRE D'ARCHITECTURE. Recueil des procs-verbaux d'une L.

    Livre D'OR. Recueil des procs-verbeauxd'un atelier des hauts grades.

    Livre D'LOQUENCE.Recueil des morceauxd'architecture prsents un atelier.

    Livre DE prsence. Les membres d'une L. et les visiteurs y doivent apposer leurseing.

    Loge. Socit de Francs-Maons qui nepeut tre compose de moins de septpersonnes. ccTrois la gouvernent, cinqla composent, sept la rendent juste et

  • 86 MAA

    parfaite. Elle ne peut tre dans le

    fait compose que de sept personnesau moins, attendu que, ne runissant

    pas ce nombre de membres, ses actessont nuls et non avenus. La L. s'-

    tend de l'orient l'occident, du midi

    au nord; elle a des coudes sans nom-

    bre de hauteur; elle est couverte d'un

    dais d'azur parsem d'toiles, et soute.-

    nue par trois grands piliers triangulai-res, qui se nomment sagesse, force et

    beaut. Sa profondeur est de la sur-

    face de la terre au centre.

    LOGES DE LA CORRESPONDANCE. LL. rgiespar le G. 0.. de France.

    Lowton. Fils d'un maon.LUMIRE. La vraie lumidre, la lumire,

    c'est l'initiation maonnique.LUMIRES.Officiers deL.j connaissances

    maonniques.

    M.u.k mahabin. M. S. du sublime

    chevalier lu.

  • MAC 87

    MaonDE THORIE. Les maons de tho*

    rie pratique une morale qui peut pu-rer leurs moeurs et les rendre agrables tous les hommes.

    MAON DE PRATIQUE. Ouvrier en bti-mens.

    Maonnerie BLEUE.Apprenti, compagnonet matre du rit franais, composentla maonnerie bleue, dite ainsi descouleurs du troisime grade.

    MAONNERIE ROUGE. Se compose des qua-tre ordres de hauts grades du rit fran-

    ais. La couleur du quatrime l'a faitsurnommer ainsi. On ne peut appli-